Asthme – Allergie – Épidémiologie

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Revue des Maladies Respiratoires Actualités (2012), 4, 2-52 Actualités Maladies Respiratoires Revue des Organe Officiel de la Société de Pneumologie de Langue Française Journées de recherche respiratoire Lille, 19 et 20 octobre 2012 2012 © 2012 SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. Asthme – Allergie – Épidémiologie 1 Rôle des cellules Natural Killer dans l’asthme allergique: interaction avec les éosinophiles A. Awad 1 , M. Barrier 1 , P. Marquillies 1 , A. Tsicopoulos 1,2 , C. Duez 1 1 Centre d’infection et d’immunité de Lille, Équipe Immunité Pulmonaire (INSERM U 1019-CNRS UMR 8204 – Univ Lille Nord de France-Institut Pasteur de Lille) 2 Clinique des maladies respiratoires, Hôpital Calmette de Lille [email protected] Introduction. L’asthme allergique est associé au recru- tement des cellules de l’immunité innée, en particulier des pRVLQRSKLOHV TXL SDUWLFLSHQW j O·HQWUHWLHQ GH O·LQÁDPPDWLRQ aux dommages tissulaire et au remodelage bronchique. Les cel- lules Natural Killer (NK), cellules de l’immunité innée connues pour leurs fonctions antimicrobiennes et anti-tumorales sont présentes en grand nombre dans les poumons, et leur rôle dans l’asthme allergique est suggéré par quelques travaux. Notre hypothèse était qu’il pourrait exister un dialogue, HQWUH OHV FHOOXOHV 1. HW OHV pRVLQRSKLOHV TXL PRGLÀHUDLW OHXUV fonctions respectives. Le but était d’évaluer in vitro les fonctions des cellules NK sur les éosinophiles et inverse- ment, en comparant les cellules de sujets allergiques et non allergiques. Méthodes. Des cellules NK et des éosinophiles prove- nant de donneurs allergiques ou non allergiques ont été isolés par sélection négative sur billes magnétiques puis cultivés en présence d’IL-5, cytokine indispensable à la survie des éosinophiles in vitro. Résultats. Nous avons montré que les cellules NK en pré- sence des éosinophiles sont davantage activées (diminution de l’expression du CD62L à la surface des cellules NK CD56 low ). Les cellules NK induisent l’apoptose et la mortalité des éosinophiles en coculture. L’apoptose et la mortalité des FHOOXOHV 1. QH VRQW SDV PRGLÀpHV SDU OD FRFXOWXUH DYHF OHV éosinophiles. Aucune différence entre les donneurs allergiques et non allergiques n’a été mise en évidence. L’induction de l’apoptose des éosinophiles nécessite un contact cellulaire. /HV PROpFXOHV LPSOLTXpHV UHVWHQW j GpWHUPLQHU /D À[DWLRQ des cellules NK empêche partiellement l’apoptose des éosinophiles, suggérant un rôle de la dégranulation des cellules NK et de l’induction directe de l’apoptose par des voies comme Fas/FasL ou TRAIL/TRAIL-R. Les cellules NK pourraient également activer les éosinophiles comme en témoignent l’augmentation de la libération de l’ECP, l’EDN, et de l’expression du CD69 et la diminution de l’expression du CD62L sur les éosinophiles en coculture. Conclusion. Ces résultats suggèrent que les cellules NK SRXUUDLHQW UpJXOHU O·LQÁDPPDWLRQ j pRVLQRSKLOHV HQ LQGXLVDQW leur apoptose et/ou leur activation. Mots- clés. Asthme ; Allergie 2 MicroR1A e[pression proÀling in Eronchial epithelial cells isolated from asthmatic and health\ suEMects R. Fakhfakh 1 , -.C. BéruEé 1 , M. Simard 2 , S. Bonnet 1 , Y. Bossé 1 , J. Chakir 1 1 Centre de Recherche, Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie, 2 Centre de recherche de l’Hôtel-Dieu, Québec, Canada [email protected] Introduction. Asthma is a common disease characterized E\ UHYHUVLEOH DLUÁRZ REVWUXFWLRQ EURQFKLDO K\SHUUHVSRQVL- YHQHVV DQG FKURQLF LQÁDPPDWLRQ 0LFUR51$V DUH D IDPLO\ RI J2R 2012 Résumés

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Revue des Maladies Respiratoires Actualités (2012), 4, 2-52

ISSN 1877-1203

www.splf.org

Actualités

Maladies

RespiratoiresRevue

des

Organe Officiel de la Société de Pneumologie de Langue Française

Journées de recherche respiratoireLille, 19 et 20 octobre 2012

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OctobreVol 4 2012

Numéro spécial

© 2012 SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Asthme – Allergie – Épidémiologie

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Rôle des cellules Natural Killer dans l’asthme allergique: interaction avec les éosinophiles

A. Awad1, M. Barrier1, P. Marquillies1, A. Tsicopoulos1,2, C. Duez1

1Centre d’infection et d’immunité de Lille, Équipe Immunité Pulmonaire (INSERM U 1019- CNRS UMR 8204 – Univ Lille Nord de France- Institut Pasteur de Lille) 2Clinique des maladies respiratoires, Hôpital Calmette de [email protected]

Introduction. – L’asthme allergique est associé au recru-tement des cellules de l’immunité innée, en particulier des

aux dommages tissulaire et au remodelage bronchique. Les cel-lules Natural Killer (NK), cellules de l’immunité innée connues pour leurs fonctions antimicrobiennes et anti- tumorales sont présentes en grand nombre dans les poumons, et leur rôle dans l’asthme allergique est suggéré par quelques travaux.

Notre hypothèse était qu’il pourrait exister un dialogue,

fonctions respectives. Le but était d’évaluer in vitro les fonctions des cellules NK sur les éosinophiles et inverse-ment, en comparant les cellules de sujets allergiques et non allergiques.

Méthodes. – Des cellules NK et des éosinophiles prove-nant de donneurs allergiques ou non allergiques ont été isolés par sélection négative sur billes magnétiques puis cultivés en présence d’IL- 5, cytokine indispensable à la survie des éosinophiles in vitro.

Résultats. – Nous avons montré que les cellules NK en pré-sence des éosinophiles sont davantage activées (diminution de

l’expression du CD62L à la surface des cellules NK CD56low). Les cellules NK induisent l’apoptose et la mortalité des éosinophiles en coculture. L’apoptose et la mortalité des

éosinophiles. Aucune différence entre les donneurs allergiques et non allergiques n’a été mise en évidence. L’induction de l’apoptose des éosinophiles nécessite un contact cellulaire.

des cellules NK empêche partiellement l’apoptose des éosinophiles, suggérant un rôle de la dégranulation des cellules NK et de l’induction directe de l’apoptose par des voies comme Fas/FasL ou TRAIL/TRAIL- R. Les cellules NK pourraient également activer les éosinophiles comme en témoignent l’augmentation de la libération de l’ECP, l’EDN, et de l’expression du CD69 et la diminution de l’expression du CD62L sur les éosinophiles en coculture.

Conclusion. – Ces résultats suggèrent que les cellules NK

leur apoptose et/ou leur activation.Mots- clés. – Asthme ; Allergie

2

Micro R A e pression pro ling in ronchial epithelial cells isolated from asthmatic and health su ects

R. Fakhfakh1, . C. Béru é1, M. Simard2, S. Bonnet1, Y. Bossé1, J. Chakir1

1Centre de Recherche, Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie, 2Centre de recherche de l’Hôtel- Dieu, Québec, [email protected]

Introduction. – Asthma is a common disease characterized -

J2R 2012

Résumés

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Journées de recherche respiratoire 3

monoclonal antibody Fab’fragment on allergen- induced

in an experimental model of allergic asthma. A control Fab antibody, A33 Fab’fragment was included in our study to

antibody.Methods. – BALB/c mice pretreated by PBS, anti- IL- 13

Fab’or A33 Fab’fragment and subjected to ovalbumin (OVA) exposure for 1 and 5 weeks (short term (ST) and long term (LT) protocols). Anti- IL- 13 Fab’and A33 Fab’fragment were administered to mice as a liquid aerosol generated by inExpose® inhalation system in a tower allowing a nose- only exposure and by intravenous injection.

Results. –effect following nebulization of anti- IL- 13 Fab’in a model of asthma driven by allergen exposure. In short and long terms protocols, administration of the anti- IL- 13 Fab’by inhalation

-

in lung tissue, and many features of airway remodeling. After 1 and 5 weeks of allergen exposure, levels of pro-

with anti- IL- 13 Fab’. Levels of STAT6 and phospho- STAT6 were

Conclusions. – These data demonstrate that an inhaled

hyperresponsiveness, remodeling, cytokines and STAT6

inhaled anti- IL- 13 Fab’could represent a novel and effective therapy for the treatment of asthma.

Keywords. – Asthma; Allergy

4

ffet des h drocar ures aromatiques polycycliques sur les polarisations Th17 et/ou Th22 en pathologie allergique respiratoire

C. Plé1, Y. Fan1, H. Vorng1, I. Azzaoui1, S. Ait Yahia1, G. Lazennec2, B. Wallaert1,3, A. Tsicopoulos1,3

1Pulmonary Immunity, Center for Infection and Immunity of Lille, INSERM U1019, Institut Pasteur de Lille, CNRS UMR 8204, Univ Lille Nord de France, Lille, France2INSERM U844, Hopital Saint Eloi, Montpellier, France3Clinique des Maladies Respiratoires et Centre Hospitalier Régional et Universitaire de Lille, Lille, Francecoline.ple@pasteur- lille.fr

Introduction. – Les hydrocarbures aromatiques polycy-cliques (HAP) présents dans les particules de diesel et le tabac jouent un rôle adjuvant dans le développement et l’exacerbation de l’asthme allergique par l’induction de cytokines Th2. L’IL- 17 et l’IL- 22 sont aussi augmentées chez les sujets asthmatiques avec une corrélation positive entre leurs taux et la sévérité de la pathologie. La production de

short noncoding regulatory RNAs (18–25 nucleotides) that regulate protein translation by a mechanism entitled RNA

gene expression is unresolved.Objective. – To determine whether miRNA expression was

differentially expressed in bronchial epithelial cell obtained from mild and severe asthmatic subjects compared to cells obtained from healthy controls.

Materials and methods. – We used a TaqMan Low Density Arrays (TLDAs) based approach to measure the expression of 387 miRNAs in epithelial cells obtained from four normal, four mild and three severe asthmatic patients. Raw CTs were standardized using an endogenous reference (U6 small nuclear RNA) and then quantile normalized prior to assess

the three groups.Results. –

between the mild asthmatic and normal groups, and between severe asthmatic and normal groups, respectively. Nine

asthmatic groups. Molecular network analysis indicated that putative targets were mainly involved in regulating the

Conclusion. –-

ted from normal subjects and steroid naive mild and severe

apoptosis pathway activation observed in asthmatics may be mediated by aberrant miRNA expression.

Keywords. – Asthma; Allergy

3

e ulized anti IL 13 monoclonal anti ody Fa ’fragment reduces allergen induced asthma

M. Gueders1, J. Hacha1, K. Tomlinson2, L. Maertens1, G. Paulissen1, N. Rocks1, J.- M. Foidart1, A. Noel1, R. Palframan2, D. Cataldo1

1Laboratory of Tumors and Developmental Biology and Department of Respiratory Diseases, GIGA- Research (GIGA- I³ and GIGA- Cancer), University of Liege and Centre Hospitalier Universitaire (CHU- Liege), Liege (Sart- Tilman), Belgium 2 Immunology Research, UCB Pharma, Slough, United [email protected]

Rationale and objectives. – Interleukin- 13 (IL- 13) is a prototypic Th2 cytokine and acts as a central mediator of the complex cascade of events leading to asthmatic phenotype. Indeed, IL- 13 plays key roles in IgE synthesis, bronchial hyperresponsiveness, mucus hypersecretion,

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4 Résumés

et/ou PRR pourrait favoriser une réponse Th22 et participer à la sévérité de l’asthme.

Méthodes. – Des DC immatures humaines ont été stimu-lées par l’allergène, les ligands de PRR ou la combinaison allergène/PRR. Les cytokines pro- Th17 et pro- Th22 (IL- 1b, IL- 6, IL- 23 et TGF- b) ont été dosées puis les DCs ont été mises en coculture avec des lymphocytes T (LcT) CD4+ naïfs. Le dosage des cytokines et l’expression des marqueurs liés aux cellules Th17 et Th22 ont été réalisés. L’allergène de chien a été choisi car il favorise la production d’IL- 22 plutôt que d’IL- 17, et les ligands de TLR3 et TLR9 ont été sélectionnés car leurs polymorphismes sont impliqués dans l’asthme allergique.

Résultats. – La stimulation par les ligands de PRR et/

d’activation des DCs de façon différente en fonction du statut allergique ou non. Un effet additionnel entre les ligands de PRR et l’allergène de chien est nécessaire pour observer une augmentation de la production de toutes les cytokines par les DCs. La production d’IL- 6, IL- 23 et TGF- b est plus élevée chez les sujets allergiques. Au niveau des cocultures, cet effet additionnel existe aussi pour la production d’IL- 22, IL- 17A et IL- 17F par les LcT chez les sujets allergiques. Néanmoins, ce dernier n’est observé que pour l’IL- 22 chez les sujets non allergiques. Les LcT de sujets allergiques produisent plus d’IL- 22 que les non- allergiques, alors que l’effet sur la production d’IL- 17A et d’IL- 17F n’existe que chez les sujets allergiques.

Conclusion. – L’ensemble de ces résultats suggère que la costimulation par certains allergènes et/ou pathogènes peut induire une réponse Th22 et Th17 chez les sujets allergiques ce qui pourrait participer à la sévérité de certains asthmes.

Mots- clés. – Asthme ; Allergie

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NOD1 programme les cellules dendritiques à promouvoir la réponse Th2 dans l’asthme allergique

S. Ait Yahia1, I. Azzaoui1, H. Vorng1, P. Marquillies1, C. Duez1, M. Delacre1, T. Grand ean1, C. Glineur1, L. Everaere1, Y. Fan1, C. Ple1, B. Wallaert1,2, M. Chamaillard1, A. Tsicopoulos1,2

1INSERM U1019- CNRS UMR 8204, Lille, France2Clinique des Maladies Respiratoires, CHRU de Lille, [email protected]

Introduction. – Les PRR ont une place importante dans l’induction et l’orientation de la réponse immune, consti-tuant ainsi une cible prometteuse dans le développement de nouveaux adjuvants. NOD1 est un récepteur capable de favoriser une réponse splénique de type Th2. Cependant, l’effet de son activation sur le développement et/ou l’exacerbation des maladies allergiques est inconnu. Nous avons évalué l’effet de l’agoniste de NOD1 sur la modulation de la polarisation de la réponse immune dépendante des

ces deux cytokines semble contrôlée par l’Aryl hydrocarbon Receptor (AhR), facteur de transcription liant les HAP. Les HAP pourraient donc contribuer à la polarisation Th17 et/ou Th22 et favoriser l’asthme allergique.

Méthodes. – Les cellules mononucléées du sang périphé-rique (PBMC) de sujets allergiques ou non ont été stimulées par la combinaison anti- CD3/anti- CD28 associée ou non à un HAP pur, le benzo[a]pyrène (B[a]P), ou à un mélange d’HAP, les Diesel Particulate Related Standard Reference Material (SRM 1975). L’IL- 17A, IL- 17F, CCL20 et IL- 22 ont été dosées dans les surnageants par ELISA. L’implication de l’AhR, PI3K, JNK, Erk et P38 MAPK dans les effets observés

molécules. L’origine cellulaire de l’IL- 22 a été déterminée

Résultats. – Après stimulation anti- CD3/anti- CD28, les PBMC d’allergiques sécrètent plus d’IL- 17A, IL- 17F et IL- 22 que ceux de non allergiques. Chez les sujets allergiques ou non, l’ajout de SRM 1975 ou de B[a]P augmente la produc-tion d’IL- 22. Le B[a]P diminue aussi la production d’IL- 17A. L’ajout de l’antagoniste de l’AhR, le CH223191, diminue la production d’IL- 22 induite par les SRM 1975, alors que la production d’IL- 17A augmente. En revanche, en réponse au B[a]P, le CH- 223191 n’a pas d’effet sur les productions d’IL- 22 et d’IL- 17A. L’effet de ce dernier sur la production d’IL- 22 est dépendant de l’activation de PI3K, JNK et Erk et

1975 induit une production d’IL- 22 par les cellules T CD4+, T CD8+ et les cellules dendritiques.

Conclusion. – Les HAP favorisent la polarisation Th22 chez les sujets allergiques ou non via un mécanisme dépendant ou non l’AhR et contribueraient à la réparation épithéliale.

Mots- clés. – Asthme ; Allergie

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Effet de la costimulation des cellules dendritiques par des allergènes ou récepteurs de l’immunité innée sur la polarisation Th22

Y. Fan1, C. Plé1, H. Vorng1, I. Azzaoui1, S. Ait Yahia1, L. Everaere1, B. Wallaert1,2, A. Tsicopoulos1,2

1Pulmonary Immunity, Center for Infection and Immunity of Lille, INSERM U1019, Lille, France2Centre Hospitalier Régional et Universitaire de Lille, Lille, [email protected]

Introduction. – Les infections respiratoires semblent impliquées dans le développement, l’exacerbation et la chronicité de l’asthme allergique. Les cellules dendritiques (DCs) sont capables de répondre aux agents infectieux et aux allergènes en particulier par les Pattern Recognition Receptors (PRR), polarisant alors la réponse immune. L’IL- 17 et l’IL- 22, deux cytokines Th17/Th22, sont augmentées chez les sujets asthmatiques et corrèlent avec la sévérité de la pathologie. Ainsi, l’activation des DCs par certains allergènes

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Journées de recherche respiratoire 5

même, des souris knock- out pour le CD81 ne développent pas d’asthme. Or la composition en cholestérol des radeaux lipidiques est importante pour la fonctionnalité du CD81.

Méthodes. – Notre étude a porté sur l’effet des lipopro-téines notamment LDL oxydées (LDLox) sur la polarisation des lymphocytes T (LT) naïfs qui sont stimulés par des anticorps

apprécié par dosage des cytokines par ELISA. La distribution de CD81 et CD28 a été évaluée par microscopie confocale.

Résultats. – Nos résultats montrent qu’après stimulation, en présence de LDL et de LDLox, les LT naïfs acquièrent une polarisation plutôt Th2 et Th17 par augmentation des cyto-

lié aux LDLox qui diminuent en parallèle la sécrétion d’IFN- γ tandis que les LDL ont tendance à augmenter sa produc-tion. A l’inverse, nous avons retrouvé une altération de la réponse immunomodulatrice par diminution de l’IL- 10. Dans ce contexte d’évaluation de paramètres du métabolisme lipidique, nous nous sommes intéressés à l’effet du repas sur la sécrétion cytokinique. Il a été observé une augmentation de la production de toutes les cytokines en post prandial.

colocalisation du CD81 et du CD28 lors de la stimulation.Conclusion. – Ce travail a montré que les lipoprotéines

pouvaient jouer un rôle sur la réponse des LT naïfs à une stimulation (CD81/CD28) indépendante du TCR, ceci doit être poursuivi notamment pour évaluer le lien entre les lipoprotéines et l’activation du CD81.

Mots- clés. – Asthme ; Allergie.

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A errant function of lood dendritic cells from patients with atopic asthma

A. Froidure, C. Shen and C. Pilette

Institute of Experimental and Clinical Research, Pole of Pneumology, ENT and Dermatology, Cliniques Universitaires Saint- Luc, Université catholique de Louvain, Brussels, [email protected]

Introduction. – Linking innate and adaptive immunity, dendritic cells (DCs) are crucial for both immune responses to pathogens and tolerance to allergens. Their role has been extensively studied in experimental allergic asthma in mice, whereas their putative dysfunction in human atopic asthma (AA) remains poorly known. Therefore, we aimed to identify aberrant (1) expression of key surface receptors on DCs from asthmatics compared to control subjects and (2) cytokine responses to TLR stimulation.

Materials and methods. – Buffy coats were obtained from atopic asthmatics (n=8) and non- atopic controls (n=10). Both myeloid (mDCs) and plasmacytoid (pDCs) were isolated

®, Myltenyi Biotecs). DCs were cultured overnight with or without TLR4 (LPS,

cytometry) and cytokine assays (ELISA).

cellules dendritiques (DC) chez l’homme et dans un modèle expérimental d’asthme allergique.

Méthodes. – In vitro, des DC issues de patients aller-giques aux acariens et de sujets sains ont été stimulées par l’allergène et/ou un agoniste de NOD1, puis les DC matures ont été mise en coculture avec des lymphocytes T naïfs de sujets sains. La capacité des DC à polariser des T naïves a été étudiée. In vivo, l’effet adjuvant de l’agoniste de NOD1 a été testé dans un modèle murin d’asthme allergique à l’ovalbumine.

Résultats. – In vitro, les DC humaines produisent des quantités importantes de CCL17 et CCL22 en réponse à l’agoniste de NOD1. La production de ces chimiokines ne nécessite pas de costimulation par l’allergène. De plus, les DC humaines stimulées par l’agoniste de NOD1 favorisent la

modèle expérimental d’asthme allergique, l’administration de l’agoniste de NOD1, au moment de la sensibilisation,

est caractérisée par une augmentation de la production de

pulmonaire de type Th2 est reconstituée par le transfert adoptif de DC dérivées de moelle osseuse (BM- DC) stimulées avec de l’OVA combiné à l’agoniste de NOD1. In vitro, les BM- DC produisent des quantités importantes de CCL17 et CCL22 en réponse à l’agoniste de NOD1.

Conclusion. – Ces données montrent que l’activation de NOD1 aggrave l’asthme allergique et oriente la polarisation des

-duite par la DC. Ces résultats soulignent l’importance de tenir compte des ligands de PRR utilisés lors de la formulation des

Mots- clés. – Asthme ; Allergie

7

O ésité et asthme: rôle des lipoprotéines LDL oxydées et de la tétraspanine CD81

A. Gicquello1,2, H. Vorng1, C. Duez1, C. Plé1, I. Azzaoui1, Y. Fan1, A. Claret1, S. Sendid1, N. Vu Dac1, A. Tsicopoulos1,2

1Immunité pulmonaire U1019 INSERM, Institut Pasteur de Lille, Lille, France2Service de Pneumologie, Hôpital Calmette, Lille, [email protected]

Introduction. – L’obésité et l’asthme sont deux mala-dies dont la prévalence augmente. Le lien entre ces deux pathologies a d’abord été épidémiologique puis des liens physiopathologiques ont été mis en évidence avec des limites rencontrées de part la complexité des facteurs mis en jeu (cytokines, adipokines, métabolisme glucidique…). L’obésité

tandis que l’asthme est une maladie Th2 à laquelle s’associe

une protéine ubiquitaire qui a été mise en évidence comme participant à la polarisation cellulaire Th2 des LT naïfs. De

Page 5: Asthme – Allergie – Épidémiologie

6 Résumés

the epithelium, releasing pro- allergic cytokines such as IL- 33 and TSLP. It was also reported that combination of Dermatophagoides pteronyssinus (Der p) allergen and TGF- β induces a de- differentiation of the epithelium. The aim of this study was to further characterize the response to Der p and TGF- β stimulation of human primary bronchial epithelial cells (HBEC), by focusing on IL- 33 and repair/remodeling factors.

Methods. – The model of HBEC cultured in air liquid interface (ALI- HBEC) was used, starting from lung surgical specimens, to reconstitute a (close to) native pseudo-

48hrs with Der p alone or Der p with TGF- β1. Cell lysates and supernatants were assayed for factors of immune (IL- 33, TSLP), defense (SLPI) or remodeling (E- cadherin) responses of the epithelium.

Results. – Der p exposure of HBEC slightly stimulated

by TGF- β (p=0.0113 versus control). Der p/TGF- β- induced IL- 33 was refractory to dexamethasone (Fig. 1). TSLP was not consistently detected in these cultures, whilst the association Der p/TGF- βregulation of SLPI (231.0 ±84.7 vs 636.1 ±218.3 ng/ml; mean ±SD, p=0.0079) and E- cadherin.

Contro

lDer

p

Derp+

TGF

Dexam

etha

sone

0

20

40

60*

IL33

(pg

/ml)

Fig. 1. Effect of Der P ±TGF- β on IL- 33 production by HBEC, and absence of effect of dexamethasone.(n=4 to 7 separate experiments; Mann- Whitney U test, * p=0.0113)

Conclusion. – This ongoing study indicates that combined exposure of ALI- HBEC to Der p allergens and TGF- β could represent a good in vitro model for allergic and remodeling responses of the human airway epithelium, and demonstrates in these conditions IL- 33 induction which is refractory to steroids, with particular clinical relevance to severe asthma.

Keywords. – Asthma ; Allergy

Results. – Both mDCs and pDCs from AA patients showed a higher expression of FcεRIα compared to controls. In addition, CC chemokine receptor 7, involved in the migration of DCs to regional lymph nodes, and thymic stromal lymphopoietin

-tutively upregulated on their mDCs. In contrast, immune costimulator ligand (ICOS- L), involved in Treg induction, was reduced on DCs from AA patients.

mDCs TSLP-R

Controls (n=9)Atopic asthmatics (n=8)

% o

f cel

ls

Medium0

10

20

30

40

LPS

** **

Fig 1. TSLP- R expression on mDCs from atopic asthmatics versus controls (** p<0.01, Mann- Whitney U test).

TNFα secretion by resting mDCs from AA patients was significantly higher, compared to controls (0.24±0.05 vs 0.097±0.099 ng/mL; mean ±SD, p=0.029). Upon TLR4 liga-tion, mDCs from AA patients secreted less IL- 10 (1.72 ±1.45 vs 6.25±3.52ng/ mL; mean ±SD, p=0.0037) and IL- 12 p40 (0.99±0.38 vs 4.84±3.75ng/ mL; mean ±SD, p=0.0047) than mDCs from controls.

Conclusions. – These data suggest that peripheral DCs from atopic asthmatics are primed to migrate and to promote

to high- dose LPS/TLR4 stimulation. In addition to the IgE/

in asthma.Keywords. – Asthma; Allergy

9

House dust mite allergen induces IL- 33 production in human primary ronchial epithelial cells

M. . Lad emi1, B. Detry1, M. Lecocq1, F. Priem2 and C. Pilette1

1Institute of Experimental and Clinical Research (IREC), Pole of Pneumology, ENT and Dermatology, Cliniques Universitaires Saint- Luc, Université Catholique de Louvain, Brussels, Belgium2

[email protected]

Introduction. – Microbial factors inhaled concomitantly with allergens may have an adjuvant effect by activating

Page 6: Asthme – Allergie – Épidémiologie

Journées de recherche respiratoire 7

Cette étude propose donc une approche originale entre la physique et la biologie qui devrait permettre de mieux comprendre l’importance du couplage muco- ciliaire dans les maladies respiratoires chroniques.

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Rôles des populations lymphocytaires T dans un modèle d’asthme allergique aux acariens

J. Chesne1,3, G. Mahay1, F. Braza1,3,4, M.A. Muller1, D. Lair1, K. Botturi1,2, S. Brouard4, A. Magnan1,2

1Inserm UMR1087, CNRS UMR6291, l’institut du thorax, Nantes, France2 Institut du thorax, Service de Pneumologie, CHU de Nantes, Nantes, France3 Université de Nantes, Nantes, France4ITUN, INSERM 1064, Nantes, Francejulie.chesne@univ- nantes.fr guillaume.mahay@univ- nantes.fr

Introduction.chronique des voies aériennes, dominée par une réponse de

des polynucléaires éosinophiles (PNE). Cependant, une éléva-tion des polynucléaires neutrophiles (PNN) est retrouvée dans les formes sévères de la maladie. Plusieurs travaux suggèrent

de PNN dans les poumons. De plus, l’IL- 17A, la cytokine principalement synthétisée par les Th17, semble également être impliquée dans les mécanismes de l’hyperréactivité bronchique. Nous avons étudié la population Th17 in vivo dans un modèle d’asthme induit par les acariens.

Méthodes. – Ce travail s’appuie sur un modèle murin d’asthme allergique aux acariens mis en place récemment au sein de notre équipe. Ce modèle est induit après 4 sensibili-sations percutanées (J0, J7, J14, J21), suivies de 2 challenges intra- nasaux (J27, J34) avec de l’extrait d’acarien (Der f). Un jour après chaque challenge, sont analysés l’hyperréactivité

Th17 (CCR6, IL- 17), Th2 (IL- 4, IL- 5, IL- 13) et Th1 (IFNγ).Résultats. – Au second challenge, les souris présentent un

challenge, s’approchant d’un phénotype d’exacerbation.

pulmonaires, montre un niveau d’expression augmenté des

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Activité mucociliaire et asthme sévère. Approche in vitro sur un épithélium reconstitué

M.- K. Khellou , C. Garulli, A. Viallat, P. Chanez, D. Gras

UMR7333, Marseille, France

Introduction. – Les maladies chroniques sévères des bronches affectent des millions d’Européens. Une hyper-sécrétion délétère de mucus dans les voies aériennes est généralement associée à ces pathologies respiratoires, cependant les mécanismes en restent largement inconnus. Par conséquent, à partir d’un modèle original de reconsti-tution in vitro 3D de l’épithélium bronchique en interface air/liquide, nous explorerons comment le couplage entre les propriétés rhéologiques du mucus et la mécanique interne des cils responsables des battements assure ou empêche un

Méthodes. – Les cellules épithéliales bronchiques seront obtenues à partir de biopsies endobronchiques issues de patients asthmatiques (légers et sévères) ou de patients atteints de broncho- pneumopathie chronique obstructive

-tement différencié en interface air- liquide, nous étudions l’activité ciliaire directement à l’interface avec l’air en mesurant l’épaisseur de l’épithélium, la proportion de cils qui battent, leur activité (fréquence), le transport du mucus (coordination) et ses propriétés rhéologiques. Pour ce faire, nous utilisons des techniques de vidéo- microscopie rapide (37° C) et de microrhéologie par suivi de particules. L’effet de la présence du mucus sur le battement des cils est aussi étudié en mesurant la fréquence avant et après lavage avec le PBS.

Résultats. – Des résultats préliminaires (fréquences et proportion de battement, épaisseur et coordination) ont été obtenus pour des sujets saints (n = 4), des asthmatiques légers (n = 7), des asthmatiques sévères (n = 7) et BPCO (n = 1) (Tableau 1).

Conclusion. – Les 1ers résultats montrent que, plus la maladie est sévère, moins la proportion des cils qui battent est importante. Le lavage de la surface apicale et par conséquent le fait d’enlever une partie du mucus, permet d’augmenter le battement ciliaire dans certaines zones. On observe également un effet de dispersion des mesures différent d’une maladie à l’autre.

Ta leau 1

Contrôles (n = 4) Asthme léger (n = 7) Asthme sévère (n = 7)

CBF (avant lavage) (Hz) 17,6 (12- 20) 17,8 (15- 22) 17,8 (13- 24)

CBF (après lavage) (Hz) 18,5 (16- 21) 18,8 (14- 22) 19 (12- 21)

Epaisseur (μm) 30 (22- 53) 30,3 (23- 43) 31 (21- 42)

Page 7: Asthme – Allergie – Épidémiologie

8 Résumés

pièces d’exérèse chirurgicale de donneurs de poumon en termes d’expression de marqueurs de TEM (E- cadhérine, N- cadhérine, Vimentine, Slug) et de la TG2 par qPCR, western- blot et immuno- histochimie. Les conséquences d’une déplétion de TG2 ont été évaluées par transfection des CEB avec des ARN d’interférence.

Résultats. – L’expression de la TG2 est augmentée dans l’épithélium bronchique d’asthmatiques sévères, compa-rativement aux sujets contrôles. La TG2 est détectée de façon hétérogène dans le LBA de tous les groupes de sujets et cette variabilité d’expression est retrouvée au niveau des épithéliums régénérés à partir des CEB isolées des biopsies bronchiques. La stimulation des épithéliums régénérés par culture en ALI avec le TGF- β1 induit une TEM et augmente l’expression de la TG2 (transcrits et protéines). La TG2 est également induite par le TGF- β1 dans des CEB cultivées

pas la TEM des CEB induite par le TGF- β1.Conclusions. – La TG2 est exprimée de façon anorma-

lement élevée dans les bronches des sujets asthmatiques sévères. L’étude d’un nombre plus important de sujets permettra de tester l’existence de corrélations entre les niveaux de TG2 et les marqueurs de sévérité de la maladie,

β1 dans les

cibles de la TG2 dans les CEB, s’intéressant en particulier à la modulation des interactions de ces cellules avec la matrice extracellulaire.

Mots- clés. – Asthme ; Allergie

13

Immunomodulation par les cellules souches mésenchymateuses dans un modèle d’asthme murin aux acariens

D. Hassoun1, D. Lair1, V. Forest1, M.A. Cheminant1, C. Sagan1,2, J. Chesne1, K. Botturi- Cavailles1, D. Re oulleau1, P. Lemarchand1,2, A. Magnan1,2

1Inserm UMR1087, CNRS UMR6291, l’institut du thorax, Nantes, France2Inserm UMR1087, CNRS6291, l’institut du thorax, CHU de Nantes, Nantes, [email protected] nantes.fr

Introduction. -toire chronique fréquente des voies aériennes. Son traite-ment ne permet qu’un contrôle de la maladie, perfectible à long terme. Il a été montré que les cellules souches

dans des modèles murins d’asthme allergique à l’ovalbumine par l’induction d’une réponse Th1/Trégulatrice. Cependant, peu de données sont disponibles dans des modèles dénués d’adjuvants et utilisant des pneumallergènes.

Notre objectif a été d’évaluer l’intérêt thérapeutique des CSM dans un modèle innovant d’asthme allergique aux acariens.

-tant la première phase d’induction de l’asthme. Au second challenge, en plus de la réponse type Th2, sont impliquées les réponses types Th17 et Th1 responsables du phénotype d’asthme exacerbé. Nous avons également mis en évidence dans le LBA une hausse des concentrations des chimiokines dont l’IL- 8 et GM- CSF au second challenge, corrélée avec

Conclusion. – Ces résultats suggèrent que l’asthme est un processus par étapes avec dans un premier temps, une réponse Th2 impliqué dans la phase initiatrice du dévelop-pement de l’asthme. Dans un second temps, une réponse Th2, Th1 mais aussi Th17 conduisent à l’état d’exacerbation.

dans la phase tardive de l’asthme.Mots- clés. – Asthme ; Allergie

12

Expression et rôle de la Transglutaminase 2 (TG2) dans le remodelage épithélial et la rogenèse tissulaire dans l’asthme

G. Arumugam1, S. Letuve1, S. El Alaoui2, M. Grandsaigne1, M. Maret1, J. Brard1, N. Ferhani1, Y. Castier3, C. Taille1,4, M. Au ier1,4, M. Pretolani1

1Inserm UMR700, site Bichat de la Faculté de Médecine, Université Paris Diderot, France;2COVALAB, Lyon, France,3Service de Chirurgie Thoracique CHU Bichat Claude- Bernard, Paris, France4 Service de Pneumologie A, CHU Bichat Claude- Bernard, Paris, [email protected]

Introduction. – Dans l’asthme, la réparation de l’épi-thélium bronchique serait stimulée de façon chronique et

-géniques, tel le Transforming growth factor (TGF)- β1, et de matrice extracellulaire. La transglutaminase 2 (TG2),

protéines matricielles interférant avec leur protéolyse, est un inducteur de transition épithélio- mésenchymateuse (TEM)

l’asthme en induisant la TEM des cellules épithéliales bronchiques.

Méthodes. – L’expression et l’activité de la TG2 ont été mises en évidence dans des biopsies bronchiques et des liquides de lavage broncho- alvéolaire (LBA) de sujets témoins et d’asthmatiques de sévérité variable par immuno- histochimie, western- blot et dosage colorimétrique, respec-tivement. Les cellules épithéliales bronchiques (CEB) ont été isolées à partir des biopsies bronchiques de sujets témoins et d’asthmatiques et cultivées en interface air- liquide (ALI)

TGF- β1 (5 ng/mL) a été évalué sur des CEB obtenues de

Page 8: Asthme – Allergie – Épidémiologie

Journées de recherche respiratoire 9

0.9%, MgSO4 alone, β agonist alone and the association of MgSO4+ β agonist. Repeated measures of the Forced Expiratory Volume at 1s (FEV1) were performed at 0, 5, 10, and 20 minutes after the end of the inhalations. In MgSO4 and MgSO4+ β agonist groups, a blood sample was taken before and after inhalation to determine magnesium levels.

Results. - (1) Inhaled MgSO4 lead to a significant improvement of the FEV1 from the 15th minute after its inhalation. (2) β 1 from the 5th minute (3) inhaled MgSO4 + β agonist lead to a

1 from the 5th minute better than inhaled MgSO4 alone or inhaled β agonist alone (P<0.05) (4) There is a correlation between low serum magnesium level and the increase in FEV1 after inhalation of MgSO4+ β agonist (P<0.001).

Conclusion. – Inhaled MgSO4 in addition to β agonist

hyperresponsiveness, especially when associated to hypomagnesemia.

Keywords. – Asthma; Allergy

15

Resident non- in ammatory CD11 + lung dendritic cells are responsi le for allergic airway sensitization to house dust mite in mice.

C. Mesnil1, C.M. Sa atel1, T. Marichal1, M. Toussaint1, D. Cataldo2, P.-V. Drion3, P. Lekeux1, F. Bureau1,*, C.J. Desmet1

1Laboratory of Cellular and Molecular Immunology, GIGA- Research and Faculty of Veterinary Medicine, University of Liège, Liège, Belgium2Laboratory of Tumours and Developmental Biology, GIGA- Research, University of Liège, Liège, Belgium3Laboratory of Preclinical and Biomedical Sciences, University Hospital Center, University of Liège, Liège, [email protected]

Introduction. – Conventional dendritic cells (DCs) are traditionally assumed to be the prime inducers of airway allergy. Yet, several DC subsets exist in the lung and it

involved in the initiation of allergic responses.Methods. – In order to test which lung DCs are able

to induce allergic airway sensitization, we developed a novel model of airway allergy to house dust mite antigens (HDM) induced by the transfer of lung DCs isolated from mice exposed to intranasal HDM directly to naïve recipient animals. We further sorted individual lung DC subsets, and assessed for their respective pro- allergic potential.

Results. – Among lung DCs, transfer of CD11c+ CD11b+ DCs, but not of CD11c+ CD11b – CD103+

prime airway allergy. The CD11c+ CD11b+ DC subpopulation

Méthodes.- Après une sensibilisation épi- cutanée avec des extraits d’acariens à J0, J7, J14 et J21, les souris sont challengées à J27 et J34 par administration intranasale des mêmes extraits. Immédiatement avant le premier challenge, les souris asthmatiques et non asthmatiques reçoivent une injection intraveineuse de 5.105 CSM. Les effets sur la

les immunoglobulines sériques ainsi que les sécrétions cytokiniques ont été étudiés à J35 et J37.

Résultats. – Une amélioration de la résistance des voies aériennes a été observée chez les souris asthma-tiques traitées. Ces souris présentent moins de cellules

bronchoalvéolaire (LBA). Aucune variation de la concen-tration des IgE, IgG1 et IgG2a sériques n’a été observée. En revanche, une augmentation de la sécrétion d’IL- 5 et d’IL- 13 a été constatée dans le LBA, accompagnée d’une hausse de la sécrétion d’IL- 10 et de TGFβ. Parallèlement, les souris non asthmatiques traitées ne développent pas

bronchique par rapport aux contrôles.Conclusions. – Ces résultats démontrent que l’adminis-

tration de CSM n’entraîne pas d’effets indésirables chez les

des voies aériennes chez les souris asthmatiques.

été retrouvée, des mécanismes de régulation semblent se développer. Des investigations complémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre l’impact des CSM sur les sous- populations lymphocytaires et ses conséquences.

Mots- clés. – Asthme ; Allergie

14

Inhaled magnesium sulphate in the treatment of ronchial hyperresponsiveness

F. Gandia1, S. Rouat i1, B. Sriha2, H. Guénard 3, . Ta ka1.

1 Laboratory of Physiology and Functional Explorations, CHU Farhat Hached, Sousse, University of Sousse, Tunisia2Laboratory of Pathological Anatomy and Cytology, CHU Farhat Hached, Sousse, University of Sousse, Tunisia3Laboratory of Physiology, Faculty of Victor Panchon, University of Bordeaux2, [email protected]

Introduction. – Magnesium sulphate (MgSO4) is one of numerous treatment options available during acute asthma

-venous MgSO4 has been demonstrated by previous studies,

study were to investigate the effects of inhaled MgSO4 alone and associated to β agonist in the treatment of bronchial hyperresponsiveness.

Methods. – Eighty- eight adult patients with bronchial hyperresponsiveness were enrolled. Subjects were ran-domized into four groups receiving four inhaled products

Page 9: Asthme – Allergie – Épidémiologie

10 Résumés

17

Nouvelle approche d’immunothérapie dans les maladies allergiques respiratoires : peut- on rééduquer le système immunitaire des patients allergiques vers la tolérance

S. Karaki1, G. Garcia2, F. Capel1, T. Tran1, C. Tcherakian3, M. Hum ert2, M. Pallardy1, D. Emilie1, V. Godot1

1INSERM UMR_996, Clamart & Université Paris- Sud2INSERM UMR_999, Le Plessis Robinson & AP- HP, Hôpital Bicêtre, Le Kremlin- Bicêtre3Hôpital Foch, Service de pneumologie, Suresnes et Université Paris- [email protected]

Introduction. – Le développement d’immunothérapies rétablissant une tolérance vis- à- vis des allergènes est un enjeu majeur dans le traitement des maladies allergiques.

Nos précédents travaux ont montré que la présentation de l’antigène par une cellule dendritique (CD) selon un mode immunogène ou tolérant dépend du taux d’expression de la protéine intracellulaire GILZ (Glucocorticoid- induced leucine zipper). En résumé, les CD qui expriment des taux élevés de GILZ induisent des lymphocytes T régulateurs CD4+ Foxp3+

le programme opposé immunogène et d’activer ainsi des lymphocytes T CD4+ effecteurs.

La synthèse de GILZ est dépendante de l’action des glucocorticoïdes (GC) et des cytokines immunosuppressives IL- 10 et TGFβ.

Objectif. – Nous souhaitons démontrer la possibilité d’une immunomodulation des cellules présentatrices d’antigène (CPA) chez des patients allergiques en modulant l’expression de GILZ et leur capacité à activer des LTreg.

Méthodes. – Les CPA périphériques ont été isolées chez 8 patients allergiques (aux acariens et/ou pollen de graminées) avant et 48 h après une corticothérapie orale. L’expression de GILZ a été analysée par Western- blot. L’induction de LTreg a été évaluée dans des cocultures CPA_cellules T CD4+ autologues.

Résultats. – Nous avons observé une augmentation conco-mitante de l’expression de GILZ dans les CPA des patients, après la corticothérapie orale, et de leur capacité à générer

dans l’induction de CPA tolérantes a été démontrée à l’aide de siRNA GILZ.

Conclusions. – Ces données valident le concept d’une induction de lymphocytes T régulateurs spécifiques de l’allergène chez l’homme en augmentant l’expression de GILZ dans les CPA.

Notre étude conforte l’approche de « vaccination toléro-gène » contre l’allergène qui consisterait en l’administration simultanée de l’allergène et de substances inductrices de GILZ (ici les glucocorticoïdes).

Mots- clés. – Asthme ; Allergie

was composed of CD11c+ CD11b+ Ly6C+ ’inflammatory’ DCs, whose numbers increase in the lungs following HDM exposure, and of CD11c+ CD11b+ Ly6C – DCs, whose numbers remain stable in the same conditions. Counterintuitively, only CD11c+ CD11b+ Ly6C – DCs, and not CD11c+ CD11b+ Ly6C+ DCs, were able to convey antigen to the lymph nodes and induce adaptive T cell responses and subsequent airway allergy.

Conclusion. – Our results thus support that lung resident CD11c+ CD11b+ Ly6C – DCs mediate allergic airway sensitiza-tion to the common aeroallergen HDM in mice.

Keywords. – Asthma; Allergy

16

Myeloid Hypoxia- induci le factor 1α prevents airway allergy in mice through macrophage- mediated immunoregulation

M. Toussaint1, L. Fievez1, P.- V. Drion2, D. Cataldo3, F. Bureau1, P. Lekeux1, C.J. Desmet1

1Laboratory of Cellular and Molecular Immunology, GIGA- Research Center and Faculty of Veterinary Medicine, University of Liege, Liege, Belgium2Laboratory of Preclinical and Biomedical Sciences, University Hospital Center, University of Liege, Liege, Belgium.3Laboratory of Biology of Tumors and Development, GIGA- Research, University of Liège, Liège, [email protected]

Introduction. – Hypoxia- inducible factor (HIF) has impor-

functions in myeloid cells. Conditional genetic ablation of its major subunit Hif1α in the myeloid lineage consequently

in myeloid cells in the context of airway allergic sensitization remains to be determined.

Methods. - We compared the susceptibility of control mice to airway allergic sensitization with that of mice

α in the myeloid lineage (Hif1αm–/–).

Results. – Hif1αm–/– displayed enhanced sensitivity to the development of airway allergy to experimental allergens and house dust mite antigens. We observed that upon allergen exposure, MyD88- dependent upregulation of Hif1α boosts the expression of the immunosuppressive cyto-kine Interleukin (IL)- 10 by lung interstitial macrophages. Hif1- dependent IL- 10 secretion is required for interstitial macrophages to block allergen- induced dendritic cell acti-vation and consequently for preventing the development

exposure.Conclusion.

activities, myeloid Hif1α possesses immunoregulatory func-tions implicated in the prevention of airway allergy.

Keywords. – Asthma; Allergy

Page 10: Asthme – Allergie – Épidémiologie

Journées de recherche respiratoire 11

19

De ciency of regulatory B cells in a house dust mite model of asthma

F. Braza1,2,3, J. Chesné1,3, G. Mahay3, M.A. Cheminant3, D. Lair3, K. Botturi- Cavaillès, A. Magnan3, S. Brouard2

1 Université de Nantes2 UMR_S1084, Institut de transplantation d’urologie et néphrologie, Nantes, France3 UMR_S 1087, Institut du Thorax, Nantes, France

Introduction. – Asthma is a chronic disorder of airways leading to bronchial obstruction in response to inhaled allergen. It is associated with strong immune deregulation

2 (IL- 4, 5, 13) and Th17 (IL- 17) CD4+ T cells. Both T cell populations are involved in eosinophils and neutrophils attraction, smooth muscle contraction and support B cells response by stimu-lating their proliferation, survival and IgE secretion. B cells are commonly described for their effector functions but recently many reports have described a regulatory role of

because regulatory B cells (Breg) are rare, do not have a

upon ex vivo stimulation. In asthma models local inhalation tolerance and helminth infection induce the generation of regulatory B cells. But any physiological role of this population in the development of asthma has not been described yet.

Methods. – For house dust mite- induced asthma (HDM), mice were sensitized on days 0, 7, 14 and 21 by percu-taneous administration of HDM in 20 μl DMSO onto the ears. Intra- nasal challenges were performed on day 27 and 34 with 250 μg HDM. One day after each challenge, we

in spleen and lungs. Splenocytes and total lung cells were also isolated and stimulated ex vivo with LPS and phorbol 12- myristate 13- acetate, ionomycin to induce IL- 10 secre-tion by B cells.

Results. – No differential frequency was observed for the different B cell populations in the spleen of asthmatic mice, suggesting a normal B cell development. In contrast,

+ B cells in the lungs and the broncho- alveolar lavage after the second challenge (P<0,001). We found an increase of CD19 IgDhi IgMlow B2 mature and CD19 IgD- IgM- switched memory B cells in the lung of HDM allergic mice compared to control mice. We then look at CD19+ IL- 10+ CD1dhi CD5+ CD21+ CD24hi IgMhi B cell population, that have been shown to share common markers with the B1 cell population, marginal zone B cells and transitional B cells. Whereas this population is present in spleen and lungs of asthmatic mice, these cells produce less IL- 10 than control in the

18

Caractérisation d’un modèle murin d’allergie mixte alimentaire et respiratoire mimant la marche atopique

T. Bihouee1,2, D. Lair1, C. Rolland- De ord1, P. Au ert3, P. Gour eyre4, M. Neunlist3, M. Bodinier4, A. Magnan1,5 et le réseau REAL2

1 Inserm UMR1087, CNRS UMR6291, l’institut du thorax, Nantes, France2 Département de Pédiatrie, CHU, Nantes, France3 Inserm U913, Nantes, France;4 INRA, Unité BIA1268, Nantes, France5 l’institut du thorax, Service de Pneumologie, CHU de Nantes, Nantes, Francetiphaine.roussey- [email protected]

Introduction. – La marche atopique représente le passage de la dermatite atopique du nourrisson, souvent accompagnée d’allergie alimentaire, vers l’asthme allergique du grand enfant. L’objectif de ce travail est de mettre au point un modèle murin d’allergie mixte, alimentaire puis

rechercher si la préexistence d’une allergie alimentaire aggrave le phénotype asthmatique.

Méthodes. – Des souris Balb/c sont soumises à un protocole d’allergie alimentaire à l’ovalbumine (OVA) puis d’allergie respiratoire à Dermatophagoides farinae 1. Elles

-bilité in vivo et ex vivo en chambre de Ussing, mesure du

de la fonction respiratoire en pléthysmographie, cellularité pulmonaire et du lavage broncho- alvéolaire (LBA), détermi-

et sécrétion cytokinique dans le LBA par Luminex; et sur le

ELISA et sécrétion de cytokines des splénocytes par Luminex.Résultats. – Chez les souris allergiques alimentaires puis

respiratoires, comparées aux souris mono- allergiques, on retrouve une nette aggravation du phénotype asthmatique avec hyperréactivité bronchique, hypercellularité pulmonaire

dans le poumon et dans le LBA. Cette accentuation des anomalies se retrouve également sur le plan systémique

digestif, ces souris bi- allergiques présentent une tendance à l’augmentation de la perméabilité intestinale, sans modi-

Conclusion. – Le phénotype asthmatique semble aggravé par la préexistence d’une allergie alimentaire, supposant une susceptibilité accrue en réponse aux pneumallergènes de l’environnement. Ce modèle maintenant caractérisé, sera utilisé dans le but de comprendre les mécanismes favorisant ce passage de l’allergie alimentaire à l’allergie respiratoire, et de tester des nouvelles thérapeutiques empêchant cette évolution.

Mots- clés. – Asthme ; Allergie

Page 11: Asthme – Allergie – Épidémiologie

12 Résumés

n’était associé à aucun des TC. En revanche, le phénotype « asthme et rhinite » était fortement associé à la plupart des allergènes.

Conclusions. – Cette étude réalisée en Guadeloupe mettait en évidence une association élevée entre rhinite allergique et sensibilisation aux acariens. La force de l’association est d’autant plus élevée que le phénotype de l’enfant combine à la fois une rhinite allergique et un asthme.

Mots- clés. – Asthme ; Allergie

21

Asthme et exposition professionnelle chez 50 000 su ets du centre de génomique de Tartu – Estonie

E. Laurent1,2, O. Dumas1,2, J. Bousquet1,3, A. Metspalu4, L. Milani4, F. Kauffmann1,2, N. Le Moual1,2

1Epidémiologie respiratoire et environnementale, CESP Centre de recherche en Epidémiologie et Santé des Populations, U1018, Inserm, Villejuif, France2Université Paris Sud 11, UMRS 1018, Villejuif, France3Hôpital Arnaud de Villeneuve, Montpellier, France4The Estonian Genome Center, Université de Tartu, Tartu, [email protected]

Introduction. – Notre objectif était d’évaluer les liens entre l’asthme et les expositions professionnelles en Estonie, pays où la prévalence de l’asthme est faible.

Méthodes. – Dans le cadre de « l’Estonian Genome Project » 50 077 sujets estoniens ont été recrutés en population générale entre 2002 et 2011. L’asthme était

-

Maladies (code J45). Un degré de certitude était associé

un examen médical), probable ou possible. L’analyse a porté sur 37 982 sujets (18- 65 ans, 66,7% de femmes) ayant décrit un emploi. L’exposition professionnelle à 22 nuisances, classées en asthmogènes connus et en irritants ou expositions faibles à des allergènes a été estimée par la « matrice emploi exposition asthme » (Occup Environ

Résultats. – Un asthme a été déclaré par 3,5% des sujets, dont 49,7% avec un diagnostic prouvé. Environ 45% des sujets avaient une exposition professionnelle (20% et 25% à des asthmogènes connus et aux autres agents, res-pectivement). Parmi les agents de haut poids moléculaire, 5% étaient exposés au latex et 1% à la farine. De façon générale, l’asthme était significativement associé aux expositions professionnelles, et les relations étaient plus nettes en considérant l’asthme prouvé. En ce qui concerne les asthmogènes connus, l’Odds Ratio (OR) pour l’asthme

95%] était de 1,2 [1,0- 1,5] avec l’association la plus forte

P<0.001) and the second challenge (Control vs asthmatic, P<0.05). This alteration is retrieved in lungs of asthmatic mice suggesting a potential defect of B cell regulation (Control vs asthmatic, P<0.05). Future investigation will focus on regulatory capacities of these IL- 10 secreting B cells.

20

Association entre sensi ilisation respiratoire et phénotypes allergiques en Guadeloupe : L’étude ISAAC 2

B. Amadeo1,2, C. Ro ert1,2, V. Rondeau1,2, M.A. Mounouchy3, L. Cordeau3, M. Birem aux3, E. Citadelle3, J. Gotin3, M. Gouranton3, G. Marcin3, D. Laurac3, C. Raherison1,2,3,4

1 Univ. Bordeaux, ISPED, Centre INSERM U897- Epidemiologie- Biostatistique2 INSERM, ISPED, Centre INSERM U897- Epidemiologie- Biostatistique3 Association Karu- Asthme 97110 Pointe à Pitre4 CHU Bordeaux, service de [email protected]

Introduction. – L’exposition aux allergènes est souvent décrite comme un facteur de risque d’exacerbation de

connaissance, il n’existe pas de données épidémiologiques portant sur la prévalence de la sensibilisation allergique dans les Antilles alors que des prévalences élevées d’asthme et de rhinite allergique ont été retrouvées.

Objectif. – Cette étude avait pour objectif de décrire la prévalence des principaux allergènes respiratoires en Guadeloupe et d’évaluer la force d’association de ces allergènes avec l’asthme et la rhinite allergique.

Méthode. – Les données provenaient de 30 écoles primaires guadeloupéennes tirées au sort incluant 1 713 enfants (8- 13 ans). Le protocole de l’étude a été adapté à partir de la seconde phase du projet international ISAAC comprenant un questionnaire standardisé complété par les parents et des tests cutanés d’hypersensibilité immédiate (TC) mettant en évidence la présence d’IgE

graminées, blatte, chat et herbe de bahia). Les associations entre les différents phénotypes allergiques et les princi-paux allergènes ont été étudiées à partir de régressions logistiques mixtes.

Résultats. – Dans notre étude, la prévalence du phé-notype « asthme seul » et de « rhinite allergique seule » était respectivement de 12,7% et 15,9%. La prévalence des TC+ était de 23,2%. Les TC + aux acariens étaient les plus fréquents avec une prévalence de 21,0%. Les acariens du genre Dermatophagoides pteronissinus étaient les plus aller-gènes avec une prévalence de 15,3% suivi du genre Blomia tropicalis avec 12,7%. L’analyse multivariée montrait que le phénotype « rhinite allergique seul » était le plus souvent associé aux TC + aux acariens. Le phénotype « asthme seul »

Page 12: Asthme – Allergie – Épidémiologie

Journées de recherche respiratoire 13

associated with iron retention in macrophages, was also increased in COPD lungs compared to donor lungs.

In RAW 264 macrophages, cigarette smoke increased

increased expression of mRNAs coding for DMT1, ferritin and transferrin receptor.

Conclusion. – This study provides a broad set of evidence of iron metabolism alterations in COPD lungs. Our in vitro results suggest that cigarette smoke may initiate these iron metabolism alterations in COPD lungs.

Keyword. – BPCO

23

Cigarette smoke extract (CSE) and lipolysaccharide (LPS) induce chimiokine release from epithelial cells y JAK/STAT signaling pathway

T. Victoni1, M. Lanzetti2, F. Gleonnec1, L. Beautrais1, S. Valença2, L. Cristovão Porto2, E. Boichot1, V. Lagente1

1UMR991 INSERM, Faculté de Pharmacie, Université de Rennes 1. Rennes, France2

tatiana.victoni@univ- rennes1.fr

Introduction. – Cigarette smoke is a major cause chronic -

tion is a hallmark of COPD and is currently associated

production, parenchymal destruction, recurrent infection. Although chronic bacterial infections have plays a crucial role in the progression of COPD, the early mechanism of activation of epithelial cells by LPS associed with CSE is unclear. We have investigated the effect of the combination of CSE with low concentration of LPS in the response of epithelial cells.

Methods. – CSE was prepared from Kentucky 2R1 ciga-rettes in contact with 20 ml FK- 12 medium. Alveolar epithelial type II cells A549 were treated with CSE (2% and 4%) or with and without LPS (0.1μg/ml). Production of interleukin (IL)- 8/CXCL- 8, CCL2/MCP- 1 and CXCL1/GRO- α were determined by ELISA and protein phosphorylation was observed by Western blotting and Phosphor- kinase array.

Results. – CSE at 2% and 4% did not induce production of IL- 8/CXCL- 8 from A549 cells, but increase production of CCL2/MCP- 1 and CXCL- 1/GROα. The LPS induced a dose- dependent increase of cytokines, but LPS (0.1μg/ml) was not able to induce the production of such cytokines. However the combination of LPS (0.1μg/ml) with CSE induced an important production of IL- 8, CCL2/MCP- 1 and CXCL- 1/GROα. In addition, the combination of CSE with LPS 0.1μg/ml induced an activation of JAK/STAT signaling pathways.

Conclusions. – These results show that LPS potentiates the effect of CSE, showing a strong production of cytokines.

pour la farine (2,3 [1,3- 4,2]). Pour les autres agents, l’OR était de 1,7 [1,4- 2,0] avec l’association la plus forte pour les irritants (1,9 [1,5- 2,5]).

Conclusions. – Notre étude est la première à évaluer les liens entre l’asthme et les expositions professionnelles en Estonie. Les associations observées avec les asthmo-gènes sont cohérentes avec la littérature et soulignent la

l’asthme. Les associations observées avec des expositions modérées aux irritants, considérés jusqu’ici comme à faible risque d’asthme, étayent l’hypothèse de leur rôle dans l’asthme.

Financement. – ANR- PRSP10- IAGOMot- clé. – Épidémiologie

BPCO

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Iron meta olism is altered in chronic o structive Pulmonary Disease

Q. Philippot1,2, G. Deslee2, T.L. Adair- Kirk1, R.A. Pierce1

1Division of Pulmonary and Critical Care Medicine, Washington University, St. Louis, MO, USA;2Department of Respiratory Medicine, Inserm U903, University Hospital, Reims, [email protected]

Introduction. – Although iron is an essential micronu-trient required for many normal cell functions, it can also be toxic. In the lung, macrophages control iron homeostasis and hence avoid its toxicity. In some circumstances such as chronic cigarette smoke exposure, iron homeostasis is disrupted in the lung. Cigarette smoke is the main etiologic factor of pulmonary emphysema, one leading feature of Chronic Obstructive Pulmonary Disease (COPD). Surprisingly, iron metabolism in emphysema has received little attention. In this study, we aim to characterize iron metabolism in emphysematous human lung.

Methods. – Using histological techniques and molecular biology, we studied iron load in21 COPD spirometric GOLD 4 and 8 donor lungs, and iron metabolism in 25 of these lungs. RAW 264 macrophages were used for in vitro investigations of iron metabolism.

Results. – Our results demonstrated an increased iron load in COPD lungs compared to donor lungs, and iron accu-mulation in macrophages of COPD lungs. Consistent with increased iron deposits in COPD lungs, expression of mRNAs

and DMT1, and for the main iron storage protein, ferritin, was increased in COPD lung. Expression of ferroportin, the cellular iron exporter, was not different between COPD and donor lungs. Expression of hepcidin mRNA, a protein strongly