Aspect bactériologique des infections du pied diabé · PDF fileAspect...
Transcript of Aspect bactériologique des infections du pied diabé · PDF fileAspect...
République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université de Larbi Tébessi-Tébessa- Faculté des Sciences Exactes et des Sciences de la Nature et de la Vie
Département : Biologie Appliquée
MEMOIRE DE MASTER Domaine: Science de la nature et de la vie
Filière: Sciences biologiques
Option : Microbiologie appliquée à la santé et à l’environnement
Thème
Présenté par
Badri Ghalia
Tahri Nabila
Devant le jury
Président : Dr MECHAI Abdelbasset (MCA) Université de Tébessa
Rappoteur : Dr BOUKOUCHA Mourad (MCB) Université de Tébessa
Examinateur: Mr MENASRIA Taha (MAA) Université de Tébessa
Date de soutenance: 29/05/2016
Note : Mention :
Aspect bactériologique des infections du pied diabétique
ملخص
والتي ، ولھا مضاعفات خطیرة على مرضى السكري، تعد القدم السكریة مشكلة حقیقة على الصحة العامة
،كون بمثابة مقر عدوى بكتیریةت ھذه الحالة أضعفھا االعتالل العصبي وأمراض األوعیة الدمویة و قد، أصبحت أكثر تزایدا
ترشد العالج بالمضادات الحیویة عن طریق دراسة علم األحیاء وینبغي أن یس. وھذا یتطلب استجابة متعددة التخصصات
ومن ھذا المنطلق اقترح موضوع دراستنا وكان الھدف منھ ھو تقییم تنوع البكتیریا المسؤولة عن ھذا المرض . الدقیقة
على مستوى یخضع للعالج ( مریض من منطقة تبسة 25وقد تم أخذ عینات ل .ودراسة حساسیتھا للمضادات الحیویة
ھذه العینات جمعت عن طریق المسح، )المستشفى بسبب القدم السكریة و یعاني من جروح سطحیة وعمیقة نوعا ما
)(Ecouvillonnage نتائج الفحص المجھري ، و دراسة الخصائص . 2016واستغرقت دراستنا ثالثة أشھر لعام
15، تلیھا )٪48.83(ساللة les Staphylococcus spp 24 ة في ساللة بكتیریة و المتمثل 43الكیمیائیة ، بینت وجود
دراسة قابلیة مقاومة المضادات .Pseudomonas aéruginosa (%16,27)و )Entérobactéries )34.88٪ ساللة
,les staphylocoques (15profils)الحیویة كشفت عن وجود العدید من التشكیالت المقاومة
entérobactéries(18profils) les مقاومة، وھذه المقاومة أثرت في كل الطبقات وبمدى مختلف Staphylococcus
spp توبرامیسین ). ٪50(، كانامایسین )٪58.33(، الكلیندامیسین )٪66.66(لالریثرومیسین و حمض الفوسیدیك
مقاومة les entérobactéries، )٪4.16( ، سیبروفلوكساسین )٪12.5(، أمیكاسین )٪29.16(، بیفلوكساسین )20.83٪(
،االسید نلدكسیك )٪77.27(، حمض االموكسسلین أسید كلوفانیك)٪81.81(، كانامایسین (%100)أموكسسلین
سیبروفلوكساسین ، )٪45.45(بیفلوكساسین ، )٪(54.54سیفوكسیتین، ) ٪59.09(سیفوتكسیم،)72.72٪(
Pseudomonas aéruginosaاوأخیر) ٪9.09(فوسفومیسین، )٪18.18(أمیكاسین، )٪22.72(وتوبرامیسین
)٪71.42(اظھرمقاومة ملحوظة مع امیبینام
.المضادات الحیویة،القدم السكریة،عفن :الكلمات المفتاحیة
Abstract Diabetic foot presents a real public health problem and a serious complication of the
diabetic population that is becoming increasingly large. Such weakened localization by
neuropathies and vascular involvement may serve as an entry point a bacterial infection,
which can exacerbated the vital prognosis and requires a multi health-response with antibiotic
therapy guided by a valid microbiological study. In this regard, our work was carried out to
assess the frequency of the bacteria responsible of this infection and to appreciate their
evolution of antibiotic susceptibility. Twenty-five hospitalized patients from Tebessa with a
diabetic foot, presenting superficial and moderately deep lesions were examined (swabbing)
over a three month in 2016. The results of direct examination, culturing and biochemical
characterization, showed that among 43 isolated strains, Staphylococcus spp. have occupied
the first rank with 24 isolates (48.83%), followed by enterobacteria (15 isolates, 34.88%) and
Pseudomonas aeruginoasa with only seven isolates (16.27%). The antibiotic susceptibility
revealed a variety of resistance profiles for staphylococci (15 profiles) and enterobacteria (11
profiles) affected all antibiotic classes with varying extent. Staphylococcus spp resistance to
erythromycin and fusidic Acid affects (66.66%) of isolates, Clindamycin (58.33%),
Kanamycin (50%), Tobramycin (20.83%), Pefloxacin (29,16%), Amikacin (12.5%) and
Ciprofloxacin (4.16%). For the enterobacteria, resistance affected the Amxicilline (100%),
Kanamycin (81.81%), Amoxicillin Clavulanic Acid (77.27%), nalidixic acid (72.72%),
Cifotaxime (59.09%), Cefoxitin (54.54%), Pefloxacin (45.45%), Ciprofloxacin/Tobramycin
(22.72%), amikacin (18.18%) the Fosfomycin (9.09%). Finally, for Pseudomenas aeruginosa
the results had showed a remarkable resistance to Imipinem (71.42%).
Keywords: Infection, Diabetic Foot, Antibiotics.
Résumé
Le pied diabétique est un véritable problème de santé publique, une complication
redoutable de la population des diabétiques qui devienne de plus en pulse nombreuse, Cette
localisation fragilisée par les neuropathies et les atteintes vasculaires peut servir comme siège
d’une infection bactérienne, qui peut aggraver le pronostic vital et nécessite une intervention
multidisciplinaire. L’antibiothérapie doit être guidée par une étude microbiologique valide.
Dans ce sens, notre travail a été proposé et a eu pour objectif ; d’évaluer la fréquence des
bactéries responsables de cette infection et d’apprécier l’évolution de la sensibilité aux
antibiotiques. Vingt Cinq patients de la région de Tébessa admis à l’hôpital pour pied
diabétique, présentant des lésions superficielles et moyennement profondes, ont été prélevés
par écouvillonnage pendant une période de trois mois en 2016. Les résultats de l’examen
direct, la mise en culture et la caractérisation biochimique, ont montré que parmi les 43
souches bactériennes isolées les Staphylococcus spp. Ont occupés le premier rang [24 souches
(48,83%)], suivie par les Entérobactéries [15 souches (34,88%) ]et enfin Pseudomonas
aeruginosa [ 7souches (16,27%)]. L’étude de la sensibilité aux antibiotiques a révélé une
multitude de profils de résistance pour les staphylocoques (15profils), les entérobactéries
(18profils), la résistance a touchée toute les classes avec ampleur variable, la résistance de
Staphylococcus spp .à l’Erythromycine et Acide fusidique (66,66%), Clindamycine (58,33%),
Kanamycine (50%) , Tobramycine (20,83%), Pefloxacine (29,16%), Amikacine (12,5%),
Ciproflaxine (4,16%), pour les entérobactéries la résistance a touchée l'Amoxicilline (100%),
Kanamycine (81,81%), Amoxicilline +Acide Clavulanique (77,27%),
Acidenalidixique(72,72%), Cifotaxime (59,09%), Céfoxitine (54,54%), Pefloxacine
(45,45%), Ciproflaxine et Tobramycine (22,72%), Amikacine (18,18%), Fosfomycine
(9,09%). Enfin pour Pseudomenas aérugenosa une résistance remarquable a été observée vis-
à-vis de l’imipinem (71,42%).
Mots clés: Infection, Pied diabétique, Antibiotiques.
Dédicace
.
Je remercier tout d’abord ‘Dieu ‘qui nous donné la force et
la foi pour élaboré ce travaille.
Je dédis ce modeste travaille au personnelles, les plus chère
au monde qui m’ont entouré d’amour, d’affection et de
tendresse, A la belle rose et coronaire de ma vie ‘EL
GHALIA’, ma mère qui a toujours veillé a mon bien être
et mon confort.
Au secret de mon existence de meilleur père et à très chère
frère Haroun et Moussa.
A mes chère sœurs : Zina, Nasira, Fatma-Zohra, Rabiaa,
Samira, Alia, Samahe, Sawsine. Et spécialement à la petite
Enfant : Feulla, Hadjer, Yaakoube, Liwa, Raide, Ridha ,
Chohoba, chahoda, Idriss, choaibe, Anfola, kanoza,
Omaima, Elwardi, Yazide.
A ma chère sœur pendant les années universitaire,
Kaouther
A ma fidèle amis : Nabila
A mes amies : Asma, widad, Nawal, Takwa, Abir, Ahlame,
Selaf, Ibtisame, Fatima, zoubaida, Nesrine, Zahra,…Et a
tout les étudients de la Microbiologie en spéciale et en
générale a tout les étudients et les professeurs de la
biologie.
Et en fin a tout les familles Badri en bir-el-Ater.
Dédicace
D’abord et toujours je remercie le bon Dieu tout puissant, qui m’a donné la
force et la patience de mener ce travail à bien. La Réalisation de ce travail ne saurait être considérée comme le fruit d’un
effort individuel, tout au contraire ce travail est la résultante d’un ensemble conjugué d’apports humains. Je dédie ce travail à :
A MA MERE, la perle de mon cœur l’être le plus chère au monde, l’unique femme que je remercie au fond du cœur ; c’est la principale raisons de mes
réussites MON PERE, l’homme le plus cher du monde
Je dédie spécialement ce travail à Ma GRANDE MERE Et à Mon GRAND PERE que je souhaite la langue vie
Dédicace particulier à mon oncle IBRAHIM qui m’a toujours aidé et qui a sacrifier beaucoup de son temps au cours des années précédentes
À mon cher oncle EL HACHEMI qui m’a toujours aidé avec ces précieux conseils
À mon cher frère KAMEL l’être la plus proche à mon cœur qui m’a donnée le courage
À mon trop chère frère l’être la plus fidèle AKRAM «BAZBOUZA » À mes chères sœurs que j’aime beaucoup KHAOULA, WIDED je remercie
pour leur accueil chaleureux et leur sympathie Je remercie sincèrement :
À mes tantes : KHADRA, NAWA, OUM ELKHIRE, FATMA A mes oncles : HOUSSINE,SALEH, OMOR, ABDALWAHEB
J’adresse mes remerciements également à : WARIDA, DJAMILA, RADIA, YASMINA
LES petites enfants : LINA, SALSABIL, CHOUAIB, INAS, LOUDJAINE À la mémoire de mon cousin KAMEL et mon oncle ABDRRAHMENE que je
ne l’oublierai jamais A tout qui porte le nom de la famille TAHRI, je ne citerai pas de noms ici
pour ne pas en oublier certains À mes copines la plus fidèles qui partager avec moi les plus beaux souvenirs
au cours des années précédentes Asma, Ghalia, Kaouther A Mes Amies Fidèles: Nadia, Nesrine, Zoubaida, Kaouther , Chahra, Alai
À mes collèges de la promotion MASTER II MICROBIOLOGIE APPLIQUE
2016 À tous ceux que j’aime
NABILA
.
Remerciement
Nous tenons à exprimer notre remerciement et notre profonde gratitude avant tout
à " Dieu" le tout puissant de nous avoir guidé durant toutes les années et permis de
réaliser ce mémoire en donnant la force, le courage et la volonté.
Nous voulons exprimer nos sincères remerciements et notre grand respect
à notre encadreur Le Dr. Boukoucha Mourad.
Pour avoir accepté de diriger ce travail, et pour ces précieux conseils, son suivie, et
son assistance durant toute la préparation de ce mémoire.
Nos remerciement aussi chaleureusement l’ensemble des membres de jury de ce
mémoire :
Dr. Mechai Abdel basset ,A l’honneur que vous nous faites en acceptant de présider
le jury de notre mémoire et pour nous l’occasion de vous témoigner notre profonde
reconnaissance pour vos qualités humaine.
Mes remerciements vont également Mr .Menasria. Taha ; pour avoir accepté de
juger et examiner ce travail.
Nous exprimions nos plus vifs remerciements à Mme chadi Hafidha, pour leur aide
et encouragement lors de la préparation de ce mémoire
Sans oublier tout personnel de laboratoire et de service médecine interne de
l’établissement de santé publique BOUGUERA BOULARAAS
A tout nos familles pour leur amour.
Nous tenons à remercier également tout les enseignants du département de science
de la nature et de la vie.
Table des matières Abstract
Résumé
Remerciement
Dédicace
Liste des tableaux
Liste des figures
Liste des symboles
Table des matières
Introduction................................................................................................................................. 01
Première partie : Synthèse bibliographique
I. Notions générales sur le diabète …………………………………………………………….. 02
I.1.Définition ………………………………………………………………………………….... 02
I.2. Complications de diabète ………………………………………………………...... 02
A. Rétinopathie………………………………………………………………………………… 02
B. Néphropathie ………………………………………………………………………………... 02
C. Neuropathie…………………………………………………………...................................... 02
D. Le pied diabétique…………………………………………………………………………… 02
I.3. Les infections du pied diabétique………………………………………………………… 03
A. Symptomatologie de l’affection du pied diabétique………………………………….. 03
B. Les principaux facteurs favorisant l’infection du pied diabétique …………………… 04
C. Différents aspects de l’infection du pied diabétique…………………………………… 04
Infections superficielles des tissus …………………………………….. 04
Infections profondes des tissus ……………………………………......... 04
I.4.Étiologie bactérienne de l’infection du pied diabétique …………………………………… 05
Les Entérobactéries ……………………………………………………. 05
Les Pseudomonas …………………………………………………........ 06
Les streptocoques……………………………………………………… 06
Clostridium sulfito-réducteurs………………………………………… 06
Les Staphylocoques……………………………………………………... 06
Deuxième partie : Etude expérimentale
1. Objectif de l’étude …………………………………………………………………………… 07
2. Matériel et Méthodes ………………………………………………………………………... 07
2.1. Phase de prélèvement………………………………………………………………………. 07
2.1.1. Matériel…………………………………………………………………………………... 07
2.1.2. Méthodes………………………………………………………………………………... 10
2.2. Phase d’analyse microbiologique au niveau de laboratoire ……………………………….. 10
2.2.1. Matériel…………………………………………………………………………………... 10
2.2.1. 1.Examen direct …………………………………………………………………………. 10
2.2.1.2. Mise en culture ………………………………………………………………………… 10
2.2.1.3. Caractérisation biochimique des souches bactériennes……………………………… 12
2.2.1. 4. Etude de la sensibilité aux antibiotiques………………………………………………. 12
2.2.2. Méthodes…………………………………………………………………………………. 14
2.2.2.1 .Examen direct………………………………………..………………………………… 14
2.2.2.2. Mise en culture……………………………………………..……... 14
2.2.2.3. Caractérisation biochimique des souches……………………………………………… 14
2.2.2.3. 1.Tests préliminaires …………………………………………... 14
2.2.2.3.2. Caractérisation biochimique détaillée…………………………… 15
2.2.2.4. Etude de la sensibilité aux antibiotiques ………………………… 15
3. Résultats
1. Examen direct microscopique après coloration……………………………………………... 19
2. Mise en culture ……………………………………………………………………………... 22
3. Caractérisation biochimique des bactéries isolées………………………………………….. 24
4. Etude de la sensibilité aux antibiotiques…………………………………………………… 26
Discussion..................................................................................................................................... 34
Conclusion
Référence bibliographique
Annexes
LISTE DES TABLEAUX
Tableau Titre Page 01 Grade et intérêt pronostic. 05
02
Récapitulatif des malades choisis et de l’ensemble des caractéristiques correspondantes.
08
03
Les valeurs critiques, pour l’interprétation des résultats de l’étude de la sensibilité aux antibiotiques des Staphylococcus spp sur milieu gélosé (EUCAST ,2016).
16
04
Les valeurs critiques, pour l’interprétation des résultats
de l’étude de la sensibilité aux antibiotiques des
Entérobactéries sur milieu gélosé (EUCAST ,2016).
17
05
Les valeurs critiques, pour l’interprétation des résultats
de l’étude de la sensibilité aux antibiotiques des
Pseudomonas sur milieu gélosé (EUCAST ,2016).
18
06
Profil biochimique des Entérobactéries isolées. 25
07
Résultats de l’étude de la sensibilité des staphylococcus.spp et des Staphylococcus aureus aux antibiotiques testés sur milieu gélose.
28
08
Résultats de l’étude de la sensibilité des entérobactéries aux antibiotiques testés sur milieu gélose.
31
09
Résultats de l’étude de la sensibilité des Pseudomonas aux antibiotiques testés sur milieu gélose.
33
LISTE DES FIGURES
Figure Titre page
01 les différents stades d’infection bactérienne. 3
02 Infection superficielle. 4
03 Infection profond. 5
04 Aspect microscopiques des polynucléaires neutrophiles. 19
05 Aspect microscopiques des polynucléaires neutrophiles isolée 20
06
Aspect microscopiques des polynucléaires neutrophiles associée
avec des bactéries.
20
07 Pourcentage des souches isolées après l'examen direct. 21
08 Aspect microscopique d’un frottis montre la présence des bacilles Gram
21
09 Aspect microscopique d’un frottis montre des cocci Gram+. 21
10 Aspect microscopique d’un frottis montre la présence des Champignons.
22
11 Pourcentage des bactéries après la mise en culture. 23
12 Aspect macroscopique des déférents isolats sur les milieux de cultures utilisées.
23
13
Prévalence des différents germes isolés dans les prélèvements de l’infection du pied diabétique.
24
14 Abondance Relative des différentes espèces d’Entérobactéries isolées. 26
15 Abondance Relative de la résistance des staphylocoques aux antibiotiques.
29
16 Abondance Relative de la résistance des Entérobactéries aux antibiotiques.
32
17 Abondance Relative de la résistance des Pseudomonas aérogénosa aux antibiotiques.
33
Liste des Symboles
API: Appareillage et procédé d’identification.
CA-SFM:Comité de l'Antibiogramme de la Société Française de Microbiologie.
EUCAST: European Comity on Antimicrobial Susceptibility Testing.
GN : Gélose nutritif.
ID: Diabète Insulinodépendante.
MCF: McFarland.
MH : Mueller-Hinton.
NID: Diabète Non Insulinodépendante.
Introduction
1
1. INTRODUCTION
Le pied diabétique, une des majeurs complications, qui atteignent les diabétiques avec
d’autres complications : cardiovasculaires, insuffisance rénale et oculaires, Elle constitue un
problème économique de santé publique, particulièrement lorsqu'une amputation est
nécessaire, ce qui implique un traitement complémentaire et une hospitalisation prolongé.
Une situation aggravée par L'augmentation mondiale de la prévalence du diabète de
type 2 qui a pour conséquence une augmentation de l'incidence d'ulcères du pied chez le
patient diabétique ( Pin et al., 2003).Plusieurs facteurs contribuent au développement des
ulcères des pieds chez les patients diabétiques la neuropathie périphérique et L'insuffisance
vasculaire ces deux facteurs sont à l’origine de perte de sensibilité, atrophie musculaire
intrinsèque, sécheresse cutanée ,ischémie et des problèmes circulatoires (Edmons et al.,1994)
A ces deux facteurs déjà cités s’ajoute un troisième facteur représenté par l’infection
bactérienne qui vienne s’installer, l’infection d’une ulcération d’un pied diabétique multiplie
le risque d’amputation par un facteur de 10 (Richard &Schuldiner , 2008).
L’infection du pied diabétique consiste en une invasion des tissus par des bactéries,
accompagnée d’une multiplication avec ou sans réponse inflammatoire. L’infection d’un
pied diabétique peut être superficielle ou plus profonde qui peut engager le pronostic vital et
qui nécessite un traitement médicochirurgical d’urgence (Jean et al., 2007).
L’infection du pied diabétique avec la spécificité de sa localisation (pied fragilisé) et
un statut immunitaire générale affaiblie (diabète) constitue un motif fréquent de prescription
d’antibiotiques. Cette dernière est basée sur des résultats de l’étude microbiologique qui a
pour but l’identification de l’agent infectieux responsable et étudier sa sensibilité aux
antibiotiques afin de conduire l’antibiothérapie. Cette tache rend le rôle de microbiologiste
central et primordiale dans la prise en charge de cette pathologie infectieuse qui nécessite une
collaboration multidisciplinaire (Cunha & Ankle, 2000).
Dans ce sens et en l’absence des études faites sur cette pathologie infectieuse dans notre pays
et notre région de Tébessa, notre étude a été proposée et qui a eu pour objectif :
La détermination de la fréquence des bactéries responsables de cette infection.
Déterminer l’implication mixte ou isolée des bactéries dans cette pathologie.
La corrélation entre réaction immunitaire cellulaire et présence ou absence de bactérie.
Étudier l’évolution de la sensibilité des bactéries aux antibiotiques.
Notions générales sur le diabète
2
I. Notions générales sur le diabète I.1.Définition
Le diabète est une pathologie caractérisée par son évolution chronique, survienne
lorsque notre organisme devient incapable de produire l’insuline, ou d’utiliser ce dernier
d’une manière efficace (Nam, 2013). Et par conséquent une élévation de glucose est
observée dans le temps, ce qui peut conduire à des complications, vasculaires et
neuropathiques (Margaret, 2014).
I.2. Complications de diabète
Le diabète se caractérisé sur le plan métabolique par une hyperglycémie, mais aussi
par la des complications principalement la Rétinopathie, Néphropathie et Neuropathie, et en
dernier lieu la complication la plus grave représenté par le pied diabétique.
A. Rétinopathie
Caractérisé par l’augmentation de la perméabilité des capillaires rétiniens, ce qui cause
l’extravasation du contenu vasculaire, par rupture de la barrière hématorétinienne, et par
conséquent l’apparition des hémorragies, et des œdèmes. (Gabriel & Nelly, 2002).
B. Néphropathie
Elle apparait suite à une hypertrophie rénale et une augmentation de la filtration
glomérulaire, le problème des lésions peut être résolu avec un meilleur équilibre glycémiques.
(Simon & Jean, 2000).
C. Neuropathie
La neuropathie périphérique est l'atteinte du système nerveux périphérique. Elle
prédomine au niveau des membres inférieurs en raison de la plus grande fragilité des nerfs
sensitifs longs peu myélinisés. La polynévrite diabétique est une forme clinique fréquente
elle joue un rôle majeur dans l'apparition des lésions des pieds. (Agnès & Pierre, 2015).
D. Le pied diabétique
Le pied diabétique est un état pathologique atteignant le pied directement en rapport
avec la maladie diabétique sous jacente, caractérisé, par l'association complexe, des troubles
circulatoires périphériques, neuropathie périphérique, perte de la sensibilité normale.
L'ensemble de ces troubles aboutit à des ulcérations, diminution de l’hydratation (sécheresse),
fissures, et par conséquence l’augmentation du risque d’infection surtout bactérienne.
Notions générales sur le diabète
3
I.3. Les infections du pied diabétique
Le pied diabétique est une pathologie fréquente et plurifactorielle, dont la prise en
charge nécessite une collaboration multidisciplinaire. Ce qui minimise le risque d’amputation.
(Darbellay et al., 2011). Il s’agit d’une Atteinte structurelle et/ou fonctionnelle du pied
conséquence de l’hyperglycémie chronique, la neuropathie et/ou de l’artériopathie et/ou de
l’infection (joel et al., 2012).
L’infection est définie par processus invasif de tissu de pied, la multiplication des
bactéries organismes entraîne des lésions tissulaires dans le cas du pied diabétique, cette
infection est en règle secondaire à une plaie cutanée (Jean et al., 2007).
Le dépistage précoce des patients à risque, la prise des mesures préventives, ainsi et la mise
en place d’un traitement adéquat, peuvent résoudre le problème (Johan et al., 2007).
Figure 1. Les différents stades d’infection bactérienne (Mesmin, 2004).
A. Symptomatologie de l’affection du pied diabétique
Caractérisé par une insensibilité à la douleur, ce qui favorise les plaies liées au
frottement et aux corps étranger (Khalid, 2011), une atteinte vasculaire qui sont très
courante chez ces personnes et qui apparaissent parallèlement à la neuropathie (Andrew,
2005), des ulcères qui apparaissent chez un diabétique suite à l’accumulation de plusieurs
facteurs de risque (Neuropathies, vascularites) (Andrew, 2005).
Notions générales sur le diabète
4
B. Les principaux facteurs favorisant l’infection du pied diabétique
Les facteurs déclenchant une infection du pied diabétique les plus fréquents sont :
• des chaussures inadaptées aux déformations du pied
• une hyperpression répétitive lors de la marche
• des ongles blessants
• la présence de corps étrangers dans la chaussure, des soins inadaptés
• la marche pieds nus. (Jacques et al., 2015).
C. Différents aspects de l’infection du pied diabétique
Infections superficielles des tissus :
Atteinte cutanée uniquement sans atteinte des tissus sous-cutanés avec les signes
suivants : chaleur et douleur locale,érythème < 2 cm de large autour de la plaie,
tuméfaction écoulement purulent (joel et al., 2012).
Figure 2. Infection superficielle (www.centre-podologique.com)
Infections profondes des tissus
Des Infections qui peuvent touchés les structures au dessus de la peau et se manifeste
par: Collections purulentes, abcédassions et qui peut aller jusqu’au l’ostéite (joel et al., 2012).
Notions générales sur le diabète
5
Figure 3 .Infection profond (Hervé, 2007).
Les signes de l'infection du pied diabétique sont classés selon David, 2013 en 4 grades
représentés par le tableau suivant:
Tableau 1. Grade et intérêt pronostic (David, 2013)
Symptômes Grade Risque d’amputation (%)
Pas de signes d’infection 1 3
Atteinte non extensive 2 3
atteinte des structures sous-
cutanées (fascia, tendons,
articulation, os), sans signes
systémiques
3 46
Signes d’inflammation systémique : au moins 2 signes parmi : -Température > 38°C ou < 36°C - pouls > 90/min
4 70
I.4. Étiologie bactérienne de l’infection du pied diabétique
Les entérobactéries
Les entérobactéries ce sont des bacilles non sporulé, Gram négative, aérobie-
anaérobie facultative, les entérobactéries sont également oxydase négative, ont des besoins
nutritionnelle relativement simple et fermentent les sucres en divers produits finaux,
(Madigan & Martinko, 2008).
Notions générales sur le diabète
6
Les Pseudomonas
Les bactéries du genre Pseudomonas sont des bacilles à Gram négatif, non sporulés,
généralement, aérobies à métabolisme strictement respiratoire (Mezaache, 2012).
Les streptocoques
Des bactéries Gram positive, habituellement en paires ou en chainette, non sporulant
aéro-anaérobie facultative, catalase négative, métabolisme habituellement fermentatif (Paul,
2004). La fasciite nécrosante est une maladie potentiellement grave atteignant les tissus
cutanés profonds. Elle est la plupart du temps causée par une bactérie du type streptocoque A.
Clostridium sulfito-réducteurs
Des bacilles à Gram positive, anaérobie strict, métabolisme habituellement
fermentatif, se trouvent notamment dans le sol et les intestin de l’homme et autre animaux,
certains espèce sont pathogènes (Paul, 2004). Ces bactéries contiennent des endospores qui
provoque généralement leur déformation (Tortora et al., 2003). Si les spores germent dans
des tissus anaérobies, les bactéries se développent et sécrètent la toxine à qui dégrade le tissus
musculaire. Cette multiplication s’accompagné souvent d’une accumulation de gaz
(principalement de l’hydrogène résultant d’une fermentation des glucides) et de produits
toxiques provenant de la dégradation des tissus musculaires (Prescott et al., 2010).
Les Staphylocoques
Des cocci à Gram positif, l’espèce la plus importante, Staphylococcus aureus, Cette
derniere produit de nombreux toxines qui contribuent à sa pathogénicité en accroissant sa
capacité à pénétré dans l’organisme et tissus. L’infection des plais chirurgicales par cette
bactérie est un problème courant dans les hôpitaux. En outre, la capacité de S .aureus à
devenir rapidement résistant aux antibiotiques tel que l’oxacilline ce qui rend cette bactérie
redoutable pour les patients hospitalisés (Tortora et al., 2003).
Matériel et méthodes
7
1. Objectif de l’étude
Notre étude pratique à été réalisée au niveau du laboratoire de microbiologie appliqué
de la faculté des sciences exactes et sciences de la nature et de la vie (université de
Tébessa).Le prélèvement des malades cible de notre étude a été réalisé au niveau de la
wilaya de Tébessa (Est Algérie).
Vingt cinq patients des deux sexes ont été prélevés dans une période de trois mois
(début février jusqu’au fin avril), nos objectifs étaient de :
Visualiser et déterminer la fréquence de l’étiologie bactérienne responsable de
l’infection du pied diabétique par isolement et identification biochimique des
microorganismes responsables.
Apprécier l’évolution de la sensibilité aux antibiotiques des bactéries par une étude
de la sensibilité aux antibiotiques.
2. Matériel et Méthodes
2.1. Phase de prélèvement
2.1.1. Matériel
a) Matériel biologique
Le matériel biologique est représenté par le pied des malades admis pour hospitalisation au
service de médecine interne Bouguera Boulaaras) à Békaria wilaya de Tébessa. Le choix des
malades a été effectué selon des critères de choix, qui sont les suivants :
Malades admis et diagnostiqués cliniquement (pied diabétique).
Présence d’un état de diabète (ID, NID).
deux sexes masculin et féminin.
Tout âge confondu.
diffèrent aspect et stade de l’infection du pied sont inclus.
Malades soumis ou non à une antibiothérapie.
Matériel et méthodes
8
Tableau 2. Récapitulatif des malades choisis et de l’ensemble des caractéristiques
correspondantes (P : patient)
patients sexe Age diabète Type
Type d'infection
Localisation déformation Traitement
diabétique P 1 F 53 I Récidive Moyennement
profond Orteils en griffe
insuline
P 2 H 51 I Récidive Moyennement profond
/ insuline
P 3 H 46 I Récidive Moyennement profond
/ insuline
P 4 H 49 I Primo-Infection
Superficielle / insuline
P 5 H 54 I Récidive Moyennement profond
/ insuline
P 6 H 49 II Récidive Moyennement profond
/ orale
P 7 H 47 I Primo-Infection
Superficielle / insuline
P 8 H 34 I Récidive Moyennement profond
/ insuline
P 9 H 44 I Récidive Moyennement profond
/ insuline
P 10 H 50 I Récidive Moyennement profond
/ insuline
P 11 H 47 I Récidive Moyennement profond
/ insuline
P 12 H 49 I Primo-Infection
Superficielle / insuline
Matériel et méthodes
9
Tableau 2. (Suite)
patients sexe Age diabète Type
Type d'infection
Localisation déformation Traitement
diabétique
P 13 H 46 I Primo-Infection
Superficielle / insuline
P 14 H 52 I Récidive Moyennement profond
/ insuline
P 15 H 45 I Primo-Infection
Superficielle / insuline
P 16 H 51 I Primo-Infection
Superficielle / insuline
P 17 H 39 I Récidive Moyennement profond
/ insuline
P 18 H 43 I Récidive Moyennement profond
/ insuline
P 19 H 52 I Primo-Infection
Superficielle / insuline
P 20 H 49 I Récidive Moyennement profond
/ insuline
P 21 F 51 I Primo-Infection
Superficielle / insuline
P 22 H 47 I Primo-Infection
Superficielle / insuline
P 23 F 50 I Récidive Moyennement profond
/ insuline
P 24 H 43 I Primo-Infection
Superficielle / insuline
P 25 H 46 I Récidive Moyennement profond
/ insuline
Matériel et méthodes
10
b) Matériel de prélèvement
Des écouvillons stériles fermés hermétiquement ont été utilisés pour assurée un bon
prélèvement, l’écouvillonnage permet la collecte des bactéries réellement responsables de
l’infection. D’un autre coté des écouvillons stériles pré-remplies par un bouillon nutritif
d’enrichissement ont été utilisés pour la mise en enrichissement immédiate des prélèvements
réalisés avec les écouvillons stériles sec et assurer un transport adéquat des échantillons.
2.1.2. Méthodes
préparation de la plaie
Avant le prélèvement, débridement de la plaie et nettoyage au sérum physiologique
ou savon antiseptique pour éliminer la flore bactérienne colonisant, rincer, sécher avant de
réaliser le prélèvement.
Technique de prélèvement
Frotter la surface de la plaie avec un écouvillon stérile puis introduire ce dernier dans
un tube contenant l'eau peptoné (3ml), en utilise 2 écouvillons (1 pour examen microscopique
et l’autre pour la culture).
Les prélèvements sont ensuite acheminés rapidement au laboratoire de microbiologie.
2.2. Phase d’analyse microbiologique au niveau de laboratoire
Une fois les prélèvements sont aux niveaux de laboratoire, une série d’analyses
bactériologique sont effectués :
2.2.1. Matériel
2.2.1. 1.Examen direct
a). Lames propre dégraissées
b). Colorants pour coloration des frottis :
Bleu de méthylène (coloration au bleu de méthylène)
Violet de gentiane, leguole, alcool, fushine (coloration de Gram).
2.2.1.2. Mise en culture
Ce sont des milieux ordinaires, enrichies et sélectifs pour isolement, pour l’identification
spécifique ont été utilisés.
Matériel et méthodes
11
Gélose nutritive, ce milieu permettant la culture des bactéries peu exigeantes.
(Annexe I)
Gélose au sang, c’est un milieu d’isolement enrichi sur lequel les
Streptocoques se développent bien. Il permet, la lecture du caractère
hémolytique. (Annexe)
Gélose Chapman, ce milieu contient un inhibiteur : fortes concentrations en
chlorure de sodium (75 g.L-1), ce qui permet un isolement sélectif de
Staphylococcus tolérant les fortes concentrations en NaCl, et la fermentation de
mannitol. (Annexe I)
La gélose Hektoene, est un milieu pour l’isolement des entérobactéries, deux
indicateurs sont présents dans le milieu : le bleu de bromothymol (indicateur de
pH), la fuschine acide (qui se colore en présence d'aldéhyde). (Annexe I)
La gélose de Sabouraud constitue un milieu classique pour la culture,
l'isolement et l'identification des levures et des moisissures saprophytes ou
pathogènes. (Annexe I)
La gélose au cétrimide, est un milieu sélectif, qui permet l'isolement des
Pseudomonas et notamment de P.aeruginosa. Ce milieu, proche du milieu King
A, favorise aussi la production de pigments par P.aeruginosa (Annexe I)
Le milieu viande foie, L'étude du type respiratoire d'une bactérie (c'est à dire
ses rapports avec l'O 2) nécessite un milieu de culture riche contenant un
gradient de pression partielle en dioxygène, mené à la recherche des anaérobies
sulfito-réducteurs. (Annexe I)
Matériel et méthodes
12
2.2.1.3. Caractérisation biochimique des souches bactériennes
a) caractérisation préliminaire
Disques oxydase
Eau oxygénée pour détermination de la catalase
b) caractérisation détaillée
La galerie biochimique API 20 E, système standardisé pour l’identification
des entérobactéries, comportant 20 tests biochimique miniaturise, il comporte
20 microtubes contenant des substrats déshydraté .les microtubes sont inoculé
avec une suspension bactérienne.les réactions produits pendant la période
d’incubation se traduisant par des virages colorés spontanés ou révélés par
l’addition des réactifs. La lecture de ces réactions se fait à l’aide de tableau de
lecture et l’identification est obtenue à l’aide d’un catalogue analytique ou d’un
logiciel d’identification.
2.2.1.4. Etude de la sensibilité aux antibiotiques:
L’antibiogramme est réalisé selon la méthode recommandée par EUCAST 2016
(European Comity on Antimicrobial Susceptibility Testing) de disque (la méthode de
diffusion en gélose).
a)Écouvillons stériles
b) Disques d’antibiotiques
Un ensemble de disques d’antibiotiques ont été utilisés selon le genre bactérien
isolé et suivant les recommandations EUCAST 2016, une liste de molécules
d’antibiotiques a été appliquée sur les différentes catégories de bactéries isolées dans
notre étude :
b.1) Antibiotiques testés sur les entérobactéries
Penicillines: Amoxicilline Clavulanic Acid(AMC), Amoxicilline (AMX),
céphalosporine: Cifotaxime(CTX), Céfoxitine(FOX),
Matériel et méthodes
13
Fluoroquinolones : Acide nalidixique(NA), Pefloxacine (PEF), Ciproflaxine(CIP),
Aminoglycosides; Kanamycine(K), Amikacin(AK), Tobramycine(TOB),
Nitrofuranes ; Nitrofurantoin(F),
Divers: Fosfomycine(FOS),
b.2) Antibiotiques testés sur les staphylocoques:
Fluoroquinolones : Pefloxacine (PEF), Ciproflaxine(CIP),
Aminoglycosides; Amikacine(AK), Tobramycine(TOB)
Macrolides; Erythromycine(E), Clindamycine (DA)
Miscellaneous agents; Acid fusidic(FC),
Aminosides; Kanamycine(k)
b.3) Antibiotiques testés sur les Pseudomonas
Penicillines: Ticarcillin(TC), Ticarcillin cluvalinic acid(TTC),
Carbapenems: Imipenème(IMI)
Aminoglycosides: : Gentamicine(GN),
c) Milieu Muller Hinton (MH)
Gélose Mueller-Hinton, permet de tester l'action des antibiotiques en disques sur les
bactéries, il a des caractéristiques chimiques bien déterminées, dont l’épaisseur doit être de 4
mm (Annexe).
d) la suspension La méthode nécessite la préparation d’une suspension bactérienne 0.5 de la
gamme de MacFarland.
Matériel et méthodes
14
2.2.2. Méthodes
2.2.2.1. Examen direct
Préparation du frottis: la confection du frottis sur une lame neuve, en frottant
l'écouvillon porteur de prélèvement, Pour réaliser un frottis mince. Ce dernier est Fixé
par passage rapide à travers la flamme du bec bunsen sans trop le chauffer.
Coloration au bleu de Méthylène
Coloration simple: Frottis fin est traité par un seul colorant basique pendant 2 à 3
minutes puis rincé pour étudier la réaction cellulaire et pour apprécier les bactéries, permet de
distinguer à la fois la morphologie des bactéries et d’apprécier la qualité et la quantité de la
réaction immunitaire cellulaire.
Coloration de Gram
La coloration de Gram permet de distinguer à la fois la morphologie des bactéries
(cocci ou bâtonnets) et de les classer en deux groupes celui des Gram positifs et des Gram
négatifs. Celles qui retiennent le violet de Gentiane après l'action de l'alcool sont des Gram
positives, Celles qui sont décolorées et prennent la couleur d'un second colorant sont dites
Gram négatif (annexe).
2.2.2.2. Mise en culture
Consiste à ensemencer des milieux de culture à partir des écouvillons qui ont servi au
prélèvement. On dépose l’inoculum, on réalise des stries à l’aide d’une pipette Pasteur. Ces
milieux ont été incubés à 37 °C pendant 24 à 48 heures.
2.2.2.3. Caractérisation biochimique des souches
2.2.2.3. 1.Tests préliminaires
a.1) Test catalase
Principe
La catalase est une enzyme qui catalyse la décomposition de l’eau oxygénée H2O2
(peroxyde d’hydrogène) en H2O et O2. Il empêche l’accumulation d’H2O2 qui est toxique
pour la cellule bactérienne.
Matériel et méthodes
15
Technique
La mise en évidence de la catalase consiste à déposé sur une lame propre et sèche,
une goutte d’H2O2 à 10 volumes et ajouter une colonie prélevée directement avec une
pipette pasteur en milieu gélose, la présence de catalase se manifeste par un dégagement
immédiat des bulles gazeux.
b) Test oxydase
principe
C’est un test fondamental pour orienter l’identification des bacilles à gram négative. Les
oxydases sont des enzymes qui catalyse une réaction d’oxydoréduction impliquant une
molécule de dioxygène(O2) comme accepteur d’électron, la mise en évidence de l’enzyme est
effectuée en utilisant des disques d’oxydase, elle consiste à déposer sur une lame un disque
d’oxydase, et l’imbiber avec une goutte d’eau physiologique stérile. L’appariation d’une
coloration violette brune, signifié que la bactérie est oxydase positive.
2.2.2.3.2. Caractérisation biochimique détaillée
Pour les entérobactéries, elle a été réalisée, selon des étapes comportant : Préparation
de la galerie, préparation de l’inoculum et inoculation de la galerie (annexe I). La lecture des
résultats à été faite à l'aide de logiciel API 20 E (Version 1,2003), et les présentations
graphiques réaliser par Excel (Version 6, 2007).
2.2.2.4. Etude de la sensibilité aux antibiotiques
L’antibiogramme est réalisé selon la méthode recommandée par EUCAST 2016
(European Comity on Antimicrobial Susceptibility Testing) de disque (la méthode de
diffusion en gélose). Les étapes comportent La préparation de la suspension et
ensemencement de 0.5 MCF, tremper l’écouvillon dans la suspension bactérienne et
ensemencer les boites en stries attaché sur toute la surface de milieu, enfin on applique les
disques d’antibiotiques sur la gélose Mueller-Hinton en appuyant légèrement à l’aide d’une
pince flambé à la flamme du bec-bunsen. Les boites sont ensuit porté à l’étuve à 37C°
pendant 24 heures (annexe I).
Lecture et interprétation
La lecture et l’interprétation des isolats (sensible, résistant) a été faite selon les
diamètres critique (EUCAST 2016). Permettra de détecté le phénotype sensible et résistant.
Matériel et méthodes
16
Tableau 3. Les valeurs critiques, pour l’interprétation des résultats de l’étude de la sensibilité
aux antibiotiques des Staphylococcus spp sur milieu gélosé (EUCAST, 2016).
Antibiotiques
Diamètre de la zone
S≥ R
Pefloxacine 22 16
Ciproflaxcine 20 20
Erythromycine 21 18
Clindamycine 22 19
Amikacine 18 16
Kanamycine 17* 15*
Acid fusidic 24 24
Tobramycine 20* 20*
Matériel et méthodes
17
Tableau 4. Les valeurs critiques, pour l’interprétation des résultats de l’étude de la sensibilité
aux antibiotiques des Entérobactéries sur milieu gélosé (EUCAST ,2016). (R : résistante, S :
sensible)
Antibiotiques
Diamètre de la zone
S≥ R
Acide nalidixique 20* 15*
Pefloxacine 22* 19*
Fosfomycine 14* 14*
Ciproflaxine 22 19
Kanamycine 17* 15*
Amikacin 18 15
Céfoxitine 21 21
Nitrofurantoin 11 11
Tobramycine 17 14
Amoxicilline Clavulanic Acid 19 19
Cifotaxime 20 17
Amoxicilline 14 14
(*): Des valeurs critique tirées à partir de CA-SFM 2013.
Matériel et méthodes
18
Tableau 5. Les valeurs critiques, pour l’interprétation des résultats de l’étude de la sensibilité
aux antibiotiques des Pseudomonas sur milieu gélosé (EUCAST ,2016). (R : résistante, S :
sensible).
Antibiotiques
Diamètre de la zone
S≥ R
Ticarcillin 18 18
Gentamicine 15 15
Imipenème 20 17
Ticarcillin- cluvalinic acid 18 18
Résultats
19
1. Examen direct microscopique après coloration
La lecture des différents frottis colorés au bleu de méthylène et par la coloration de
Gram nous à fournis un ensemble de résultats qui concernent les bactéries présentent dans le
prélèvement ainsi que la réaction cellulaire immunitaire accompagnante :
Concernant la réaction cellulaire
Les polynucléaires neutrophiles (PN) ont été visualisés avec une abondance variable
(rare, assez nombreux, très nombreux)
La réaction cellulaire à polynucléaire était positif avec 15 frottis /25patient ce qui
représente (60%) et négatif avec 10 frottis /25patient ce qui représente (40%).Cette
réaction cellulaire est associe avec des bactéries sur 12 frottis /25patient (48%), et
isolée (absence de bactérie) ce qui représente 13 frottis /25patient et qui représente
(52%).
Figure 4. Aspect microscopiques des polynucléaires neutrophiles
Résultats
20
Figure 5. Aspect microscopiques des polynucléaires neutrophiles isolés.
Figure 6. Aspect microscopiques des polynucléaires neutrophiles associés avec des bactéries
Aspect bactériologique de l’examen direct
La lecture des différents frottis colorés au bleu de méthylène et au Gram a visualisé des
bactéries avec différentes formes et dispositions ainsi que des levures. Des combinaisons
variables sur le même frottis entre les différentes formes bactériennes.
Des bacilles à Gram négatif 22Frottis /25(88%).
Des cocci à Gram positif 21 Frottis /25 (84%)
Des levures 5frottis /25(20%)
Combinaison bacilles et cocci 18 frottis/25(72%)
Combinaison bacilles, cocci et levures 5frottis/25(20%)
Bacille isolé 1 frottis/25(4%)
Cocci isolé 2 frottis/25(8%)
Résultats
21
Figure 7. Abondance Relative des bactéries après examen direct
Figure 8. Aspect microscopique des bacilles Gram-.
Figure 9. Aspect microscopique des cocci Gram+
Résultats
22
Figure 10. Aspect microscopique des Champignons
2. Mise en culture
La mise en culture a permis d'isoler les différents groupes bactériens observés à l'examen
direct. Les colonies bactériennes sur milieux sélectifs étaient composées par un seul type de
colonie et deux types de colonies différenciés selon l’aspect (grosse ou petite colonie) et
dégradant un composant de milieu ou non.
Milieu Chapman : culture positif 21/25 patient ce qui représente (84%), avec deux
types de colonies enregistrés sur trois boites de culture
Milieu Hekteon : culture positif 22/25 patient ce qui représente (88%).
Milieu viande foie: 00/25 patient ce qui représente (0%)
Milieu gélose au sang : 00/25 beta hémolyse ce qui représente (0%)
Résultats
23
Figure 11. Pourcentage des bactéries après mise en culture
Figure 12. Aspect macroscopique des différents isolats sur les milieux de cultures utilisées
Résultats
24
3. Caractérisation biochimique des bactéries isolées
L’identification préliminaire et détaillée des différentes souches bactériennes isolées, a
permis de déterminer des pourcentages variables pour les différents groupes bactériens
(Figure13). D’après les résultats obtenus, les Staphylocoques spp étaient les germes les plus
abondant (21/43) (48,83%), les Entérobactéries (15 /43) (34,88%), les Pseudomonas
aérogénosa (7/43) (16,27%).
Figure13. Différents groupes bactériens identifiés biochimiquement
Résultats
25
Tableau 6. Profil biochimique détaillé des Entérobactéries isolées.
écha
ntillo
ns
ONPG
ADH
LDC
ODC
CIT
H 2S
URE
TDA
IND
VP
GEL
GLU
MAN
INO
SOR
RHA
SAC
MEL
AMY
ARA
OX
Souc
he is
olée
E1 - - - - + - - + + - - - - + - - - - - - - Providencia stuartii
E23 - + - - + - - + + + + + - + - - - - + + - Providencia stuartii
E6 - + - - + - + + + - + - + - + - + - + + - Providencia rettgeri
E13 - - - - + - + + + - + + - + - - - - + - - Providencia rettgeri
E22 - + - + + - + + + - + + - + - - - - + - - Providencia rettgeri
E5 - - - - - - - + - - - - - - - - - - - - - Flavimonas horyzihabita
E10 + + + + + - + + - + + + + - - + + + + + - Enterobacter gergoviae
E25 - + - + + + + + + + + + + + + + + + + + - Enterobacter sakazakii
E11 - + - - + - - + - + + + - - - - - - - - - Chryseomonas luteola
E15 + - + + + - + + + + + + + + + + + + + + - Klebsiella ornithinolytica
E14 + - + + + - + + + - + + + - - + + + + + - Kluyvera spp
E16 + + + + + + + + + - + + + + + + + + + + - Serratia odorifira 1
E20 + + - + + - - + + - + + + - + + + + + + - Serratia odorifira 1
E21 + + + + + - + + + - + + + + + + + + + + - Serratia odorifira 1
E24 + + + + + + + + + - + + + + + + + + + + - Serratia odorifira 1
Résultats
26
Figure 14. Pourcentage des différentes espèces d’Entérobactéries isolé.
4. Etude de la sensibilité aux antibiotiques
Plusieurs profils de résistance ont été visualisés :
Profils de résistance des staphylocoques
Profil 01 : Pefloxacine (R), Erythromycine(R), Clindamycine(R), Kanamycine, (R), Acid
fusidic, (R).Observés avec deux isolats (2/24) (8.33%)
Profil 02: Erythromycine(R), Clindamycine(R), Kanamycine, (R), Acid fusidic, (R).
Observé avec deux isolats (2/24) (8.33%)
Profil 03:, Erythromycine(R), Acid fusidic, (R Observé avec deux isolats (2/24) (8.33%)
Profil 04 : Erythromycine(R), Clindamycine(R), Acid fusidic, (R Observé avec deux
isolats (2/24) (8.33%)
Profil 05 : Pefloxacine (R), Ciproflaxine (R), Kanamycine, (R), Tobramycine(R). Observé
avec un seul isolat (1/24) (4.16%)
Profil 06: Erythromycine(R), Clindamycine(R), Acid fusidic, (R). Observé avec un seul
isolat (1/24) (4.16%)
Résultats
27
Profil 07 : Pefloxacine (R), Erythromycine(R, Clindamycine(R), Kanamycine, (R), Acid
fusidic, (R), Tobramycine(R Observé avec un seul isolat (1/24) (4.16%)
Profil 08 : Erythromycine(R, Clindamycine(R), Kanamycine, (R), Acid fusidic, (R).
Observé avec un seul isolat (1/24) (4.16%)
Profil 09: Erythromycine (R, Clindamycine(R), Amikacine (R), Kanamycine, (R), Acid
fusidic, (R), Tobramycine(R), Observé avec un seul isolat (1/24) (4.16%)
Profil 10: Pefloxacine (R), Erythromycine(R, Clindamycine(R), Amikacin (R), Kanamycine,
(R), Acid fusidic, (R), Observé avec un seul isolat (1/24) (4.16%)
Profil 11 : Acid fusidic, (R Observé avec un seul isolat (1/24) (4.16%)
Profil 12: Kanamycine, (R), Acid fusidic, (R), Tobramycine(R), Observé avec un seul
isolat (1/24) (4.16%)
Profil 13: Erythromycine(R), Clindamycine(R), Kanamycine, (R), Observé avec un seul
isolat (1/24) (4.16%)
Profil 14: Pefloxacine(R), Erythromycine(R), Clindamycine(R), Acid fusidic, (R
Tobramycine(R), Observé avec un seul isolat (1/24) (4.16%)
Profil 15: Pefloxacine (R), Erythromycine(R), Clindamycine(R), Amikacin (R),
Kanamycine, (R), Observé avec un seul isolat (1/24) (4.16%)
Résultats
28
Tableau 7. Résultats de l’étude de la sensibilité des staphylococcus.spp aux antibiotiques
testés sur milieu gélose (a : petite colonie ; b : grande colonie), E:Echantillon, P: Patient
. (PEF):Pefloxacine, (CIP):Ciproflaxcine, (E):Erythromycine, (DA):Clindamycine, (AK):Amikacine,
(K):Kanamycine, (FC):Acid fusidic, (TOB):Tobramycine.
TOB
FC
K
AK
DA
E
CIP
PEF
Disque d'ATB Patient
S R R S R R S R E 1/P1
S S S S S S S S E 2/P2 S S S S S S S S E 3/P3
R S R S S S R R E 4/P4 S S S S S S S S E 5/P5 S R R S R R S S E 6/P6 S R R S R R S S E 9/P9
S S S S S S S S E 11/P11 S R R S R R S R E 12 a/P12 S R S S R R S S E 12 b/P12 R R R S R R S R E 13 a/P13
S S S S S S S S E 13 /P13 S R S S S R S S E 14 a/P14
S R S S S R S S E 14 b/P14 S R S S R R S S E 16/P16
S R R S R R S S E 17/P17 R R R R R R S S E 18/P18
S R R R R R S R E 19/P19 S R S S S S S S E 20/P20 S R S S R R S S E 21/P21 R R R S S S S S E 22/P22
S S R S R R S S E 23/P23
R R S S R R S R E 24/P24 S S R R R R S R E 25/P25
Résultats
29
Figure 15. Pourcentage de la résistance des staphylocoques aux antibiotiques
Les résultats nous a permis de constater que les souches de staphylocoque présentent
une résistance à : l’Erythromycine, Acid fusidic, (16/24) (66,66%), Clindamycine (14/24)
(58,33%), Kanamycine(12/24), (50%), Tobramycine(5/24), (20,83%), Pefloxacine (7/24),
(29,16%), Amikacine (3/24), (12,5%), Ciproflaxine(1/24), (4,16%).
Profils de Résistance des Entérobactéries
Profil 1: Acide nalidixique(R), Kanamycine(R), Céfoxitine(R), Nitrofurantoin(R),
Amoxicilline Clavulanic Acid(R), Cifotaxime(R), Ampicilline(R), Observé avec quatre
isolat (4/22) (18.18%)
Profil 2 : Acidenalidixique(R), Pefloxacine(R); Ciproflaxine(R), Kanamycine(R),
Céfoxitine(R), Nitrofurantoin(R), Tobramycine(R), Amoxicillie.ClavulanicAcid(R),
Cifotaxime(R), Ampicillie(R), Observé avec deux isolats (2/22) (9.09%)
Profil 3: Nitrofurantoin(R), Tobramycine(R), Amoxicilline Clavulanic Acid(R),
Ampicilline(R), Observé avec deux isolats (2/22) (9.09%)
Profil 4 : Acide nalidixique(R), Pefloxacine(R), Ciproflaxine(R), Kanamycine(R),
Amikacine(R), Nitrofurantoin(R); Amoxicilline ClavulanicAcid(R), Cifotaxime(R),
Ampicilline(R), Observé avec un seul isolat (1/22) (4.54%).
Profil 5: Acide nalidixique (R), Kanamycine (R), Céfoxitine(R), Amoxicilline
ClavulanicAcid(R), Cifotaxime(R), Ampicilline(R), Observé avec un seul isolat (1/22)
(4.54%).
Résultats
30
Profil 6 : Acide nalidixique(R), Pefloxacine(R), Ciproflaxine(R), Kanamycine(R),
Céfoxitine(R), Nitrofuraoin(R), Amoxicilline ClavulanicAcid(R), Cifotaxime(R),
Ampicilline(R).Observé avec un seul isolat (1/22) (4.54%)
Profil 7: Acide nalidixique(R), Pefloxacine(R), Ciproflaxine(R), Kanamycine(R),
Nitrofuraoin(R), Tobramycine(R), Amoxicilline Clavulanic Acid(R), Ampicilline(R),
Observé avec un seul isolat (1/22) (4.54%)
Profil 8 : Acide nalidixique(R), Kanamycine(R), Nitrofurantoin(R), Ampicilline(R),
Observé avec un seul isolat, (1/22) (4.54%)
Profil 9: Acide nalidixique(R), Pefloxacine(R), Kanamycine(R), Nitrofurantoin(R),
Ampicilline(R). Observé avec un seul isolat, (1/22) (4.54%).
Profil 10 : Pefloxacine(R), Ciproflaxine(R), Nitrofurantoin(R), Ampicilline(R) . Observé
avec un seul isolat, (1/22) (4.54%).
Profil 11 : Acide nalidixique(R), Pefloxacine(R), Fosfomycine(R), Kanamycine(R),
Nitrofurantoin(R), AmoxicillineClavulanicAcid(R), Cifotaxime(R), Ampicilline(R), Observé
avec un seul isolat, (1/22) (4.54%).
Profil 12 : Amoxicilline Clavulanic Acid(R), Ampicilline(R), Observé avec un seul isolat,
(1/22) (4.54%).
Profil 13: Acide nalidixique(R), Kanamycine(R), Amikacine(R), Céfoxitine(R),
Amoxicilline ClavulanicAcid(R), Cifotaxime(R) Ampicilline(R), Observé avec un seul
isolat, (1/22) (4.54%).
Profil 14: Fosfomycine(R), Ciproflaxine(R), Amikacine(R), Céfoxitine(R),
Nitrofurantoin(R), Tobramycine(R), Amoxicilline ClavulanicAcid(R), Cifotaxime(R),
Ampicilline(R), Observé avec un seul isolat, (1/22) (4.54%).
Profil 15 : Nitrofurantoin(R), Amoxicilline Clavulanic Acid(R), Ampicilline(R),Observé
avec un seul isolat(1/22) (4.54%).
Profil 16: Acide nalidixique(R), Pefloxacine(R), Kanamycine(R), Céfoxitine(R),
Nitrofurantoin (R), Tobramycine(R), Ampicilline(R). Observé avec un seul isolat (1/22)
(4.54%).
Profil 17 : Acide nalidixique(R), Pefloxacine(R), Kanamycine(R), Céfoxitine(R),
Nitrofurantoin(R), Amoxicilline ClavulanicAcid(R), Cifotaxime(R), Ampicilline(R),
Observé avec un seul isolat (1/22) (4.54%).
Profil 18 : Acide nalidixique(R), Pefloxacine(R), Kanamycine(R), Amikacine(R),
Céfoxitine(R), Cifotaxime(R), Ampicilline(R). Observé avec un seul isolat (1/22)
(4.54%).
Résultats
31
Tableau 8. Résultats de l’étude de la sensibilité des Entérobactéries aux antibiotiques testés
sur milieu gélose. (R : résistante, S : sensible).
AM
CTX
AMC
TOB
F
FOX
AK
K
CIP
FOS
PEF
NA
Disque d'ATB Echantillon
R R R R R R S R R S R R E 1/P1
R R R S R R S R S S S R E 3/P3 R R R S R S R R R S R R E 5/P5
R R R S S R S R S S S R E 6/P6 R R R S R R S R S S S R E 7/P7 R R R S R R S R R S R R E 8/P8 R S R R R S S R R S R R E 10/P10 R S S S R S S R S S S R E 11/P11 R S S S R S S R S S R R E 12/P12 R S S S R S S R S S R S E 13/P13 R R R S R S S R S R R R E 14/P14 R S R S S S S S S S S S E 15/P15 R R R S R R S R S S S R E 16/P16 R R R S S R R R S S S R E 17/P17 R R R R R R R R R R S S E 18/P18 R R R S R R S R S S S R E 19/P19 R S R S R S S S S S S S E 20/P20 R S R R R S S S S S S S E 21/P21 R S R R R S S S S S S S E 22/P22 R S S S S R S R S S R R E 23/P23 R R R S R R S R S S R R E 24/P24 R R S S S R R R S S R R E 25/P25
Résultats
32
Figure 16. Pourcentage de la résistance des Entérobactéries aux antibiotiques.
Nous avons également constaté que nos isolats ont montrés une résistance très élevée
à l'Amoxicilline (22/22) (100%), Kanamycine (18/22), (81,81%), Nitrofurantoin et
Amoxicilline Clavulanic Acid (17/22) (77,27%), Acide nalidixique (16/22) (72,72%).
Cifotaxime (13/22) (59,09%), Céfoxitine (12/22) (54,54%), Pefloxacine (10/22) (45,45%)
Ciproflaxine, Tobramycine (5/22) (22,72%), Amikacine (4/22) (18,18%), et la Fosfomycine
(2/22) (9,09%).
Résultats
33
Profils de Résistance aux des Pseudomonas
Profil 1 : Imipenème(R). Observes avec Cinque isolat. (5/7) (71.42%)
Profil 2 : Gentamicine(R). Observes avec un seul isolat (1/7) (14.28%)
Tableau 9. Résultats de l’étude de la sensibilité des Pseudomona aerogenosas aux
antibiotiques testés sur milieu gélose. (R : résistante, S : sensible).
Disque d'antibiotique Echantillons
TC
TTC
GN
IMI
E 3/P3 S S S R E 7/P7 S S S R E 8/P8 S S R S E 12/P12 S S S R E 17/P17 S S S R E 18/P18 S S S S E 19/P19 S S S R
Ces résultats nous permet de constater une résistance très importante à l' Imipnème (5/7),
(71,42%), une faible résistance à Gentamicine (1/7),(14,28%) et une sensible à Ticarcilline et
Ticarcilline+ Acide clavunalique.
Figure 17. Pourcentage de la résistance des Pseudomonas aérogénosa aux antibiotiques
Discussion
34
DISCUSION
L’installation d’une antibiothérapie convenable en urgence est une obligation pour le
clinicien vis–à-vis d’une infection du pied diabétique. Cette dernière intervention doit être
guidée par une étude microbiologique, initiée par un bon prélèvement. En l’absence de
consensus, plusieurs techniques ont été proposés par divers auteurs pour mettre en évidence
aussi bien les germes aérobies que les germes anaérobies (Lipsky et al., 2004 ; Adil et al.,
2015).
Dans Notre étude réservé à l’infection du pied diabétique avec son aspect
bactériologique, on a opté pour la technique de prélèvement par écouvillonnage adapté aux
infections superficielles et moyennement profondes des malades inclus dans notre étude, les
techniques réservés aux infections profondes par aiguille et biopsie ont été exclus (Jean et al.,
2007). Afin d’enrichir les bactéries stressés par une éventuelle antibiothérapie l’écouvillon
destiné a la mise en culture a été plongée immédiatement après prélèvement dans un bouillon
nutritif (eau péptoné) qui joue un double rôle d’enrichissement direct et de dilution de
l’antibiotique administré en premier intention pour réduire son effet pendant l’acheminement
de prélèvement au laboratoire (Johnson et al., 1995). Toutefois on a introduit dans notre
étude bactériologique de mise en culture un procédé de recherche des bactéries anaérobies
représenté par le milieu viande foie en profondeur, associé à d’autres milieux consacrés à la
recherché des bactéries aérobies et mêmes à des levures (Praz & Houriet, 2002).
La mise en culture à la recherche des différentes étiologies bactériennes a été orientée
par un examen direct des frottis confectionnés à partir des prélèvements collectés. Les
résultats de l’étude microscopiques préliminaires ont montrés clairement l’aspect
polybacterien de l’infection de pied diabétique justifier par la combinaison bacilles et cocci
sur 18/25 frottis (72%), combinaison bacilles, cocci et levures 5/25 frottis (20%) (Hunt,
1992).un autre coté la réaction immunitaire à polynucléaire neutrophile n’était pas toujours
présente avec tout les malades, ceci peut être expliqué par l’altération de l'immunité cellulaire
naturelle à polynucléaire et mauvais fonctionnement de chimiotactisme qui attracte ces
dernier au site de l’infection. Les résultats obtenus à l’examen direct permettent d’orienter le
clinicien pour l’installation d’une antibiothérapie probabiliste (Praz & Houriet, 2002).
Une très bonne corrélation a été observée entre examen direct des frottis et mise en
culture. La combinaison de milieux sélective pour entérobactéries, staphylocoques, anaérobies
associée à un milieu enrichie, ordinaire et enfin un milieu pour isolement sélectif des levures a
permis d’isoler la totalité des germes observés à l’examen direct contrairement à la mauvaise
Discussion
35
corrélation entre les deux observées lors de l’utilisation de la biopsie comme moyen de
prélèvement tissulaire (Bowler et al.,2001). Suite à cette mise en culture combiné par la suite
à une caractérisation biochimique, on a constaté l’absence totale des streptocoques beta
hémolytiques et des anaérobies. D’un autre coté notre étude a révélé une prédominance nette
des Staphylocoques spp. qui a occupé le premier rang avec (21/43) (48,83%), suivie des
Entérobactéries (15 /43) (34,88%) et en dernier lieu le Pseudomonas spp (7 /43) (16,27%).
Un ordre de fréquence qui a été vérifier dans plusieurs étude faite sur l’infection de pied
diabétique (Sapico et al., 1980).
Toutefois l’ordre de fréquence peut être parfois inversé, dans certaine étude et dans le
même contexte les entérobactéries ont occupait le premier rang avant les staphylocoques,
c’est le cas de l’étude effectué par Shankar EM au sud de l’Inde qui a révélé la prédominance
nette des entérobactéries (57.6%) par rapport à celle des staphylocoques (42.3%)( Shankar et
al .,2005). L’absence des anaérobies dans notre étude peut être justifié par la nature des
lésions superficielle des atteintes de pied diabétique inclus dans notre étude, ces germes ont
été souvent isolés lors des infections profondes avec aspiration à l’aiguille fine ou par biopsie
tissulaire (Gerding, 1995).
L’étude de la sensibilité des différentes bactéries aux antibiotiques a révélé plusieurs
profils de résistance aux antibiotiques, concernant le Staphylococcus spp. , 15 profils de
résistance ont été enregistrés. La résistance était croisée entre plusieurs classes
d’antibiotiques, avec une prédominance de résistance touchant l’acide fucidique et
l’érythromycine (66.66%). Toutefois le ciprofloxacine reste efficace avec un nombre de
souches très limité qui a montré une résistance à cette molécule (4.16 %). D’un autre coté les
entérobactéries ont montrés 18 profils de résistance, toute les classes ont été touchés, aucune
molécule n’était à l’abri de la résistance et avec une ampleur variable. , Les betalactamines
ont été les plus touchés avec une résistance à (100 %) à l’Amoxicilline (77.27%) à
l’association (amoxicilline + acide clavunalique), la cefotaxime (59.09 %) .et deuxième classe
touché était les aminosides. La résistance a touchée fortement la Kanamycine avec
(81.81%).et enfin la résistance a atteint aussi les quinolones et les fluoroquinolones avec une
ampleur supérieur à celle observés avec les staphylocoques. La résistance a touchée
respectivement l’acide nalidixique (72.72 %), la pefloxacine (45.45%) et la ciprofloxacine
(22.27 %). Cette multi-résistance a été appriciés dans d’autres études telle que l’analyse
rétrospective systématique du profil bactériologique des germes isolés des plaies de pied qui
comportait cent soixante-deux prélèvements, de janvier 2004 jusqu’au mai 2007 mené par S.
Hannat ( Hannat et al., 2008).
Discussion
36
Enfin le Pseudomenas aeruginosa, parmi les quatre molécules testés, la résistance a
touché sélectivement l’imipinem (5/7), (71,42%).Le Pseudomenas aeruginosa s’est révélé
sensible à la ticarcilline et à la ticarcilline+ac clavunalique.La résistance à l’imipinem,
constitue un problème de santé publique où sont isolées lors des reprises chirurgicales et lors
des hospitalisations de longue durée (Adil et al., 2015).
Conclusion CONCLUSION ET PERSPECTIVES
Les infections du pied diabétique, un état pathologique qui ne cesse pas à apparaitre, suite à l’émergence de la pathologie métabolique représentée par le diabète, Cette dernière responsable d’une baisse de l’immunité générale et locale.
Notre étude effectuée sur un nombre de malades pressentant la symptomatologie du pied diabétique, nous a permis de conclure le suivant :
L’atteinte infectieuse de pied diabétique est polybactérienne dans la majorité des cas.
Le processus inflammatoire représenté par les polynucléaires neutrophiles n’est pas toujours exprimé.
L’infection staphylococcique est prédominante, suivie de celle à Entérobactéries et enfin à Pseudomonas aéruginosa.
Une Multi-résistance aux antibiotiques de différentes classes a été enregistrée avec les Staphylocoques et les Entérobactéries. La résistance à touchée toutes les molécules avec une ampleur variable, Elle était croisée entre plusieurs classes à la fois, ce qui augmente le risque d’échec de l’antibiothérapie de première intention.
Le Pseudomonas aéruginosa, a exprimé une résistance particulaire à l’imipenème.
L’infection de pied diabétique avec son aspect microbiologique, nécessite obligatoirement le passage par une étude bactériologique, pour guider l’antibiothérapie probabiliste, qui a peut de chance pour guérir une infection du pied diabétique vu la multi-résistance observée.
A l’avenir, il serait intéressant d’approfondir nos recherches par l’introduction d’un nombre plus élargie de malades, des méthodes de typage (sérotypage), pour comprendre mieux la circulation des souches et enfin mettre en place d’autres procédés de prélèvement, d’enrichissement sélective et de mise en culture pour la recherche de bactéries anaérobies strictes.
Référence bibliographique
-A-
1. Adil Z.,Mohamed T., Abdellatif B.,Tarik L .,Mustapha B .,Mostafa E & Cherqui
H.2015.The Pan African Medical Journal. Profil bactériologique du pied diabétique et son
impact sur le choix des antibiotiques, pp7.
2. Agnès H., Pierre L.2015. Les neuropathies périphériques chez les diabétiques.
ATELIERS, vol 74, pp1.
3. Andrew B. 2005. Le pied diabétique : épidémiologie, facteurs de risque et état des soins,
pp2.
-B-
4. Bowler P.,Duerden B & Armstrong D.2001. Wound microbiology and associated
approaches to wound management. Clin Microbiol Rev ,14: 244–69.s .
-C-
5. Cunha B ., Ankle S .2000. Antibiotic selection for diabetic foot infections: a review.
39 ,253-7.
-D-
6. David B.2013. Infections du pied diabétique : vers une harmonisation des pratiques,
Journées du GERICCO, Maladies Infectieuses et Tropicales CHU de Nantes, , pp5.
7.Darbellay P .,Uckay I.,Dominguez D.,Mugnai D.,Filtri L.,Lew D & Assal M.2011.
Traitement du pied diabétique infecté : une approche multidisciplinaire par excellence, Revue
Médicale Suisse .www.revmed.ch.pp 1.
-E-
8. Edmons M., Foster., Boulton M., Connor H & Cavanagh P.1994. Classification and
management of neurpathic and neuroischemic ulcers., eds. The foot in diabetes, 2. Ed.
Chichester : Wyley & Sons, 109-20.
-G-
9. Gabriel P & Nelly H.2002.Endocrinologie Diabétologie Nutrition.4ème édution. MED-.
LINE.pp196-197.
10. Gerding D. 1995. Foot infections in diabetic patients: the role of anaerobes. Clin Infect
Dis;20:S283–8 .
-H-
11 . Hannat S., Sahli F .,Khettabi S.,.Chermat R .,Mekideche F & Malek R . 2008.Profil
bactériologique des lésions trophiques du pied diabétique et leur résistance aux antibiotiques, ,
revue diabéte et metabolism elsevier, Volume 34, Supplement 3, March, pp 82.
12. Hervé D .2007. Ostéite du pied chez le patient diabétique,Service de Maladies
Infectieuses et Tropicales, Hôpital Pellegrin –Bordeaux,pp7.
13. Hunt J .1992. Foot infections in diabetes are rarely due to asinglemicroorganism.Diabet
Med. Oct; 9(8): 749-52.
-J-
14. Jacques M .,Marie L.,Agnès H & Jocelyne B.2015. Médecine des maladies
métaboliques, Revu de formation médicale contenue, société francophone du diabéte
alfediam, ELSEVIER MASSON, pp 11.
15. Jean P., chidiac & Louis B. 2007.Médecine et maladies infectieuses. Recommandations
pour la pratique clinique Prise en charge du pied diabétique infecté,
http://france.elsevier.com/direct/MEDMAL.ELSEVIER MASSON ,pp3.
16. Joel l, Sylvie G., Jean P & Olivier R . 2012. Infection du pied diabétique de l’adulte,
Guide infections du pied diabétique de l’adulte, Bon usage de l’antibiothérapie en franche
comté, pp 6.
17. Johan W.,Patricia S., Frank N., Luc F., Paul V.,Hilde B & Paul V. 2007. Diabète
sucré de type 2, Société Scientifique de Médecine Générale belges, pp 46.
18. Johnson S .,Lebahn F .,Peterson L & Gerding D .1995 .Use of an anaerobic
collectionand transport swab device to recover anaerobic bacteria from infected foot ulcers in
diabetics. Clin Infect Dis;20:S289–90.
-K-
19. Khalid S .2011. Pied diabétique, pp13.
-L-
20.Lipsky B., Berendt A & Deery H. 2004. Diagnosis and treatment if diabetic foot
infections. Clin Infect Dis ; 39 : 885-910
-M-
21. Margaret . 2014. Charte du diabète pour le Canada, Document d’accompagnement,
www.mydiabetescharter. pp 1.
22. Madigan M & Martinko J .2008.Brock .Biologie des micro-organismes.11e édition.
PEARSON. France. pp354.
23. Mezaache S.2012. Localisation des déterminants de la suppression de quelques souches
de pseudomonas isolées de la rhizosphère de la pomme de terre, Thèse de doctorat,
Département de Microbiologie, pp19.
24. Mesmin D.2004. Le pied diabétique. A report from the international consensus on
diagnosingand treatingthe infected diabeticfoot. B. A. Lipsky, DiabetesMetabRes Rev2004,
pp 18.
-N-
25. Nam H .2013 .Atlas du diabète de la fid. Fédération Internationale du Diabète, 6eme
édition, pp 22.
-P-
26. Paul S.2004.Bactériologie. 6eédition. Dunod .Paris. pp513.
27. Pin C., Peter B & Philippe J.2003. Evaluation et prise en charge du pied diabétique,
Rev Med Suisse
28.Praz G & Houriet P . 2002. Infections et diabète : le pied diabétique, Rev Med Suisse n°
2408
29.Prescott.,Harley.,klein.,wiley.,sherwood&woolverton.2010 .Microbiologie ,
3ème édition.Boeck Université .paris ,pp 965.
-R-
30.Richard J & Schuldiner S .2008. Epidémiologie du pied diabétique. Rev Med Int ; 29 :
S222-S230.
-S-
31. Sapico F.,Canawati H .,Witte J .,Montgomerie J., Wagner F & Bessman A.
1980 .Quantitative aerobic and anaerobic bacteriology of infected diabetic feet. J Clin
Microbiol;12:413–20.
32. Shankar E .,Mohan V., Premalantha G .,Srinivasan R & Usha A. 2005. Bacterial
etiology of diabetic foot infections in South India. Eur J Intern Med;16:567–70.
33. Simon I & JeanV .2000.Endocrinologie et communication cellulaires, EDP SCIENCEe,
Grenoble, pp 315.
-T-
34. Tortora., Funke & Case.2003. Introduction a la microbiologie, canada, pp348- 351.
35. www .Centre-podologique.com .
.
Annexe I
Les milieux de culture
1-Hektoen (en grammes par litre d'eau distillée)
Composition Quantité Peptone 12g Extrait de levure 3g NaCl 5g Sels biliaires 9g Thiosulfate de sodium 5g Citrate de fer ammoniacal 1,5g Lactose 12g Salicine 2g Saccharose 12g BBT 0,002g Fuchsine acide 0 ,1g Agar 14g
PH final = 7,5 .Ne pas auto-claver 2-Gélose nutritif (GN) Composition Quantité Peptone 5g /l extrait de viande 1g /l extrait de levure 5g /l chlorure de sodium 5g /l Agar 15g /l
Auto-clavé à 121C° pendant 20 min. 3-Sabauraud Composition Quantité Peptone 10g Glucose masse 20g Agar-agar 15g Eau distillée 1000 ml
vitamines et facteurs de croissance pH=6
Auto-clave à 121C° pendant 20 min. 4- Chapman Composition Quantité Peptone 10g Extrait de viande de boeuf 1g Chlorure de sodium 75g Mannitol 10g Rouge de phénol 0,025g Agar-agar 15g Eau distillée 1L
pH=7,5 Auto-clave à 121C° pendant 20 min.
5- Mueller-Hinton (MH) Composition Quantité infusion de viande de boeuf 300ml peptone de caseine 17,5g amidon de mais 1,5 g Agar 17 g
pH=7,4 Auto-clavé à 121C° pendant 20 min.
6 -Gélose au sang de cheval Préparation • Liquéfier la gélose nutritive(GN) et atteindre son refroidissement a 45°C.
• Ajouter stérilement, a l'aide d'une pipette Pasteur (1 goutte = 0,05 ml), la Quantité de sang nécessaire pour
obtenir une concentration finale en sang de 5%.
• Homogénéiser en faisant rouler le tube entre les mains, en évitant la formation de bulles.
• Couler en boite de Pétri en évitant la formation de bulles d’air.
7-Gélose glucosée viande-foie
Composition Quantité Peptone viande-foie 30g
Glucose 2g
Amidon soluble 2g
Sulfite de sodium 2,5g
- Citrate de fer ammoniacal 0,5 g
Agar agar bactériologique 11 g
pH du milieu prêt-à-l’emploi à 25°C : 7,6 ± 0,2.
Préparation de la galerie API 20 E
Technique
Réunir fond et couvercle d’une boite d’incubation et répartir environ 5ml d’eau
distillé stérile dans les alvéoles pour créé une atmosphère humide;
Inscrire la référence de la souche sur la languette latérale de la boite;
Sortir la galerie de son emballage;
Placer la galerie dans la boite d’incubation;
Préparation de l’inoculum
A l’aide d’une pipette pasteur, prélever à partir une culture pur jeun sur milieu
gélosé (Hekteon);
Réaliser une suspension bactérienne dense dans 10ml d’eau physiologique stérile
en homogénéisant soigneusement les bactéries dans le milieu;
Inoculation de la galerie
Introduire la suspension bactérienne dans les tubes de la galerie à l’aide d’une
pipette pasteur (pour éviter la formation des bulles au fond de tube, poser les points
de la pipette sur la coté de la cupule, en inclinant légèrement la boit d’incubation vers
l’avant, et incubé pendant 24h à 37°C.
Annexe II
Tableau 1. Les résultats de l’examen direct après coloration au bleu de méthylène et de Gram Echantillon Polynucléaire
neutrophile bacille cocci Levure
E1 + + + -
E2 + - + -
E3 + + + +
E4 - - + -
E5 + + + -
E6 - + + -
E7 - + - -
E8 + + - -
E9 - - + -
E10 + + - -
E11 - + + +
E12 + + + +
E13 + + + -
E14 + + + -
E15 + + - -
E16 + + + +
E17 - + + +
E18 - + + -
E19 + + + -
E20 - + + -
E21 - + + -
E22 + + + -
E23 - + + -
E24 + + + -
E25 + + + -
E : échantillon
Tableau 02. Résultats de la mise en culture sur les différents milieux (Chapman, Hektoene, GN,
sabouraud) a prouve la présence des germes pathogènes, dans plusieurs prélèvements. Milieux
Echantillons
Chapman Hektoene GN Sabouraud
E 1 + + + -
E 2 + - + -
E 3 + + + +
E 4 + - + -
E 5 + + + -
E 6 + + + -
E 7 - + + -
E 8 - + + -
E 9 + - + -
E 10 - + + -
E 11 + + + +
E 12 + + + +
E 13 + + + -
E 14 + + + -
E 15 - + + -
E 16 + + + +
E 17 + + + +
E 18 + + + -
E 19 + + + -
E 20 + + + -
E 21 + + + -
E 22 + + + -
E 23 + + + -
E 24 + + + -
E 25 + + + -
Tableau03 : Résultats des testes preliminaires et d’identification biochimique détaillé pour les isolats cocci Gram + Echantillon Mannitol Catalase Coagulase
E 1 + + -
E 2 + - -
E 3 + - -
E 4 + + -
E 5 + + -
E 6 + - +
E 9 + - -
E 11 - - -
E 12 - + -
E 13 + - -
E 14 - - -
E 16 - - -
E 17 - - -
E 18 - - -
E 19 - - -
E 20 + + -
E 21 + - -
E 22 + - -
E 23 + - -
E 24 - - -
E 25 - - -
Tableau 04. Résultats de la mesure des diamètres d’inhibition des staphylococcus spp et des Staphylococcus aureus aux antibiotiques testes sur milieu gélose.
TOB FC K AK DA E CIP PEF Echantillon
Disque
d'ATB
25 ≤6 13 27 ≤6 ≤6 27 7 E 1
28 30 28 27 32 30 35 30 E 2
30 30 30 27 32 30 33 30 E 3
10 35 ≤6 22 35 32 14 8 E 4
24 27 29 30 22 31 30 27 E 5
24 ≤6 11 25 ≤6 ≤6 32 24 E 6
30 ≤6 10 23 ≤6 ≤6 25 30 E 9
23 35 25 25 30 30 30 31 E 11
20 ≤6 ≤6 21 ≤6 ≤6 24 12 E 12 a
20 ≤6 22 22 ≤6 ≤6 23 28 E 12 b
17 ≤6 ≤6 20 ≤6 ≤6 22 10 E 13 a
27 33 31 30 30 30 30 29 E 13 b
24 20 30 28 33 ≤6 27 25 E 14 a
30 15 32 25 35 13 32 30 E 14 b
28 23 36 36 ≤6 17 33 27 E 16
38 20 8 37 ≤6 ≤6 38 31 E 17
≤6 ≤6 7 ≤6 10 ≤6 21 30 E 18
30 18 ≤6 ≤6 ≤6 10 37 ≤6 E 19
20 17 29 22 27 27 28 29 E 20
21 ≤6 ≤6 20 ≤6 ≤6 33 27 E 21
18 23 21 20 25 27 30 24 E 22
33 32 17 22 15 17 30 25 E 23
11 ≤6 11 20 ≤6 ≤6 33 21 E 24
24 25 25 11 10 ≤6 29 24 E 25
a: petite colonie, b: grande colonie
≤6:résistante
Tableau 05. Résultats de la mesure des diamètres des entérobactéries aux antibiotiques.
AMX
CTX
AMC
TOB
F
FOX
AK
K
CIP
FOS
PEF
NA
Echantillon
Disque
d'ATB
≤6 ≤6 ≤6 11 ≤6 12 23 15 ≤6 16 ≤6 ≤6 E 1
≤6 17 ≤6 26 ≤6 ≤6 26 13 40 25 22 ≤6 E 3
≤6 ≤6 ≤6 26 ≤6 25 ≤6 13 10 27 ≤6 ≤6 E 5
≤6 10 ≤6 31 12 ≤6 31 15 35 15 22 ≤6 E 6
≤6 17 ≤6 18 ≤6 ≤6 21 7 26 18 24 13 E 7
≤6 15 ≤6 25 ≤6 ≤6 26 14 ≤6 27 ≤6 ≤6 E 8
≤6 27 ≤6 10 ≤6 27 20 13 ≤6 18 ≤6 ≤6 E 10
≤6 38 28 27 ≤6 27 28 10 25 36 23 ≤6 E 11
≤6 32 21 24 07 28 26 09 22 30 12 ≤6 E 12
≤6 32 20 17 ≤6 28 27 10 27 18 12 20 E 13
≤6 13 ≤6 17 ≤6 28 20 ≤6 23 10 10 ≤6 E 14
≤6 30 15 17 13 25 20 20 30 16 26 20 E 15
≤6 13 ≤6 21 ≤6 ≤6 22 11 34 14 22 11 E 16
≤6 ≤6 ≤6 22 19 17 ≤6 10 22 30 30 13 E 17
≤6 ≤6 ≤6 10 ≤6 ≤6 13 8 17 ≤6 30 20 E 18
≤6 11 ≤6 18 ≤6 ≤6 23 11 36 30 23 11 E 19
≤6 33 8 17 ≤6 28 20 23 36 27 30 26 E 20
≤6 20 ≤6 13 ≤6 24 18 20 28 26 25 20 E 21
≤6 25 ≤6 12 ≤6 24 18 20 30 23 26 23 E 22
≤6 20 25 17 17 ≤6 22 10 23 24 17 7 E 23
≤6 12 ≤6 16 ≤6 ≤6 20 ≤6 25 15 11 ≤6 E 24
10 16 28 11 20 ≤6 ≤6 ≤6 23 25 17 ≤6 E 25
Tableau 06. Résultats de la mesure des diamètres des pseudomonas aux antibiotiques.
GN TTC TC IMI Echantillon
Disque
d'ATB
16 39 37 17 E 3
16 27 25 12 E7
14 32 30 20 E8
15 33 31 10 E12
15 38 36 ≤6 E17
20 34 32 22 E18
20 40 38 ≤6 E19
≤6 : résistante
Tableau 7 : Récapitulatif des disques d’antibiotiques utilisés pour l’étude de la sensibilité des bacilles (Gram-) et des cocci (Gram+) aux antibiotiques.
Disque d’antibiotique
Code de disque Disque d’antibiotique
Code de disque
Amoxicilline Amx Fosfomycine FOS Acide nalidixique NA Pefloxacine PEF Kanamycine K Ciproflaxine CIP Céfoxitine FOX Cifotaxime CTX Amikacin AK Gentamicine GN Tobramycine TOB Erythromycine E Clindamycine DA Acide fusidic FC Amoxicilline Clavulanic Acid
AMC
Ticarcilline TIC Imipenème IMI Ticarcilline Acide Clavulanic
TTC Nitrofurantoin F
Fiche de renseignements pour Prélèvements Du pied diabétique
Nom : Prénom(s) : Age :
Sexe : Masculin : Féminin :
Médecine généraliste : diabétologue :
Diabéte type : Année de diagnostique
Examens des pieds :
Hygiène : bonne moyenne : mauvais :
Pieds : chauds : froids :
Peau : lisse : sèche :
Œdème oui : non :
Odeur : Abondance :
Mobilité de la cheville : normale réduit :
Déformation : pied plat : pied creux : orteils en griffe :
Antibiothérapie :