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L’art dans la cité Groupe : Cosman Delia- Lorena Diaconu George Rotaru Mihaela Virga Vlad Coordonnateurs : Cucinschi Mira Danaila Sorina Palimariu Cristina Siclovan Gabriela

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L’art dans la cité

Groupe :

Cosman Delia- LorenaDiaconu GeorgeRotaru MihaelaVirga Vlad

Coordonnateurs : Cucinschi MiraDanaila SorinaPalimariu CristinaSiclovan Gabriela

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Contenu :I.Introduction-définitions et caractéristiques II.Problematique:1. La qualité de la vie au sein de la ville- Rotaru Mihaela2. Le rapport entre l’habitat et la vie sociale- Coşman Delia3. L’utilitaire et l’esthetique de l’architecture- Vârgă Vlad4. Le developpement des nouvelles tendances- Diaconu GeorgeIII.ConclusionsIV.Bibliographie

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Théme du groupe  : L’architecture, l’urbanisme et le paysage

I.Introduction-définitions et caractéristiques :

ARCHITECTURE ET URBANISME

A) ARCHITECTURE: Le terme architecture désigne à l'origine l'art de concevoir des espaces couverts et de construire des édifices mai aussi des bâtiments civils ou religieux, des ponts, des aqueducs, des ports, ainsi de que des villes. L'architecture cherche à établir une combinaison harmonieuse et équilibrée de trois principes: la beauté, la solidité, l'utilité. Les Périodes architecturales :

1. L’architecture préhistorique - désigne un type d'architecture placée à la fin du néolithique (autour du IIIe millénaire av. J.C.) et située en Europe, principalement dans les zones côtières. Elle est caractérisée par des ensembles mégalithiques (menhirs et dolmens).

2. L’architecture antique - mésopotamienne, égyptienne, grecque (pré-hellénistique et classique-hellénistique), romaine - l’architecture antique est caractérisée par des éléments religieux (des pyramides en Egypte, des temples en Grèce et en Italie)

3. L’architecture du Moyen-Age - byzantine, indienne, islamique, chinoise, coréenne, japonaise, pré-colombienne (maya, aztèque, inca), ou l’architecture occidentale: pré-romane (irlandaise, ostrogothe, carolingienne, wisigothe, mozarabe), romane ( X - XIIIème siècle), ou gothique (XI - XVIème siècle): l'art gothique, apparu en Ile-de-France au XIIe siècle, concerne principalement l'architecture des édifices religieux. Il est représenté dans toute la France par des cathédrales dont la finesse et l’élégance font oublier les dimensions impressionnantes.

4. L’architecture de la Renaissance - se développe entre le XVème et le XVIIème

siècle. La Renaissance revient à une démarche inverse: le style ne dépend plus des possibilités de la technique, il est fondé sur des principes esthétiques supérieurs, des concepts abstraits: la symétrie, les proportions

5. L’architecture Baroque (1600-1780) - apparaît en Italie et se propage rapidement dans toute l'Europe. Elle utilise le vocabulaire esthétique de l'architecture

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Renaissante, mais d'une façon nouvelle, plus rhétorique, plus théâtrale, plus ostensible, afin de servir le projet absolutiste et triomphal de l'État et de l'Église. L'architecture baroque, comme le baroque lui-même, est caractérisée par un usage opulent et tourmenté des matières, des jeux d'ombre et de lumière, de la couleur.

6. L’architecture néoclassique - (1750-1840) - remet au goût du jour les formes antiques et se met au service du politique. Elle utilise les éléments gréco-romains (colonnes, fronton, portique) et rétablit les proportions harmonieuses.

7. Au cours du XIXème siècle, il se produit une diversification sans précédent des techniques de construction. Alors plusieurs mouvement s’affirment: - le mouvement Arts and Crafts (« Arts et métiers ») - est un mouvement réformiste anglo-américain, inspiré de l'art victorien, et dans lequel on peut reconnaître, malgré des nuances sur le rapport à la nature et à l'industrialisation, l'un des précurseurs de l'Art nouveau et, puis, via Peter Behrens et le Werkbund allemand, de l'école du Bauhaus. -l’architecture victorienne : renvoie à un grand nombre de styles architecturaux pratiqués au cours de l'ère victorienne -l’école de Chicago (fin du XIXème siècle): Ce mouvement de renouveau architectural est marqué par la révolution structurelle qui permet de passer des murs et refends porteurs aux structures de type poteaux-dalles (First Leiter Building, 1879).L'accent est mis sur la fonctionnalité, avec l'utilisation de l'acier, du ciment et du fer forgé, du verre armé (pour la construction de dômes...). C'est l'École de Chicago qui lance l'utilisation de l'acier dans la construction des gratte-ciel. À cette école est apparentée l'école de la prairie (Prairie School) qui traite, elle, de l'architecture résidentielle et est davantage en filiation avec l'Art nouveau. -le mouvement Art nouveau : apparu dans les années 1890, le style Art Nouveau se retrouve dans l'architecture, les arts graphiques et la décoration intérieure. Il est caractérisé pas des formes végétales, une organisation asymétrique. Certains spécialistes considèrent ce style comme le début de l'architecture moderne.

8.L'architecture du XXème siècle reste un moyen d'afficher la splendeur, par le gigantisme dans la hauteur (édifices verticaux) ou dans la portée horizontale, mais elle devient aussi un élément du domaine économique. Les progrès techniques des XIXème et XXème siècles ont largement étendu les possibilités de réalisation qui doivent suivre les besoins démographiques et les normes d'hygiène nouvelles. L'architecture intègre la plus grande technicité pour les éléments lumineux, sonores, énergétiques, l'assise sur le terrain, pour les éléments de confort, les éléments permettant le déplacement, la télécommunication. En ce qui concerne la localisation de l'action professionnelle des architectes, le terrain n'est plus seulement l'aire culturelle locale, mais elle est parfois planétaire. Les nouvelles tendances sont: -le fonctionnalisme (Bauhaus, le Corbusier)

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-l’Art déco -l'architecture totalitaire -le style international -le brutalisme -l'architecture high-tech -le post-modernisme -le déconstructivisme -la blobitecture

B) URBANISME : La conception des villes en tant que discipline spécifique est désignée par le terme d’URBANISME. L’urbanisme est à la fois un champ disciplinaire et un champ professionnel recouvrant l'étude du phénomène urbain, l'action d'urbanisation et l'organisation de la ville et de ses territoires.

L'apparition des villes se produit vers 3500-1500 av. J.C, entre le Tigre et l'Euphrate (en Mésopotamie), dans les vallées du Nil, du Jourdain, de l’Indus, du Yangzi.

Les villes antiques sont caractérisées par la délimitation précise, par un fossé, une palissade ou un mur d'enceinte, par l’apparition d'un espace public, le regroupement de plusieurs clans, familles, métiers, une superficie importante (jusqu'à 400 ha), une population sédentaire et l’importance économique, sociale et politique. L'urbanisme contemporain - Selon le terme de l’architecte et urbaniste français Christian de Portzamparc, nous serions aujourd’hui au troisième stade de la ville. La ville de l’âge III opérerait en quelque sorte un retour à une structure urbaine plus traditionnelle, tout en intégrant les acquis du mouvement moderne (la lumière, l’espace, les réseaux de circulation, etc.). Avec la ville contemporaine, les mégapoles sont devenues infinies et ont donc d’autant plus besoin de repères. Les urbanistes disposent aujourd’hui de moyens accrus pour recycler, transformer et restituer les ensembles anciens dans le processus d’urbanisation. Les villes, qui sont des formes complexes ou imparfaites, deviennent ainsi des villes flexibles, plus soucieuses de cohésion formelle que fonctionnelle.

La discussion sur la ville durable doit cependant être replacée dans un débat public plus général sur les modèles d’urbanité. Le débat est ouvert, mais il se complexifie également, car une multitude d’études contradictoires rend parfois difficiles des conclusions tranchées. On distingue deux grands modèles: celui qui est centré sur la ville rassemblée («ville compacte», «modèle d’Amsterdam») et celui qui est fondé sur l’urbain dispersé («ville diffuse», «modèle de Johannesburg»). La péri-urbanisation désigne l'urbanisation diffuse, qui est observable en milieu rural, au voisinage des agglomérations urbaines. Ce terme tend à remplacer d'autres concepts dont le sens est identique ou voisin: exode urbain, exurbanisation, contre-urbanisation et rurbanisation. Il ne s'agit pas d'une réaction contre les villes, mais plutôt d'une nouvelle phase de l'urbanisation.

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II.Problématique du groupe :

De nos jours, nous parlons de plus en plus de la qualité de la vie au sein de la ville et de l’habitat des citoyens modernes. Dans quelle mesure cette qualité de la vie, de même que l’identité des citoyens et de la cité, peuvent-elles être améliorées par le développement des formes et des aspects citadins ?

1.La qualité de la vie au sein de la vi ll e - Rotaru Mihaela

La qualité de la vie

L’espace de la ville est un vrai «champ de combat», de confrontation entre concepteur, administration et citoyens - bénéficiaires. Il est imprégné, modelé par toutes ces tensions et porte la signature identitaire du compromis entre ces acteurs au niveau de l’urbanisme et de l’architecture.

L’architecture est l’acte de modélisation du monde de l’homme par l’investissement de l’espace aux significations chères ou simplement importantes pour lui. Par cette affirmation, on ne fait que mettre en évidence un système tripartite: architecte - espace - bénéficiaire, système de formes signifiantes, avec lesquelles nous formons, reformons et transformons l’existent. Ce lien architecte - espace - bénéficiaire conduit vers une question fondamentale au niveau social. Est-que la relation entre l’architecte et le bénéficiaire va améliorer la qualité de la vie et, si oui, comment ?

La qualité de la vie est une notion sociale signifiant la totalité des possibilités ouvertes aux individus par la société pour l’organisation de leur existence, pour l’exaucement de leurs besoins et leurs désirs. Pour que la qualité de la vie soit meilleure, l’architecture prend, donc, en considération une série des facteurs, comme l’environnement, le cadre d’habitation, les matériaux de construction, la forme, les proportions. , les options du bénéficiaire.

Le bénéficiaire, la personne (physique ou juridique) qui désire construire un bâtiment, fait appel aux services des spécialistes pour choisir le lieu, pour concevoir le projet et réaliser la construction ou pour gestionner l’argent.

Dans ce contexte, l’architecte a la mission d’imaginer l’unité de logement dans toute sa complexité pour transformer un rêve en réalité, ce qui implique avant tout des

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connaissances, une méthode et une attitude fondées sur la rigueur, la discipline et le savoir-faire, structurées, sans doute, par le souci concret et pressant de l’utilitaire et du confort: chaleur, lumière, hygiène, antiphonie, fonctionnalité, sécurité. D’après Leon Battista Alberti, l’architecte est «celui qui, avec une raison et une règle merveilleuses et précises, sait premièrement diviser les choses à l’aide de son esprit et son intelligence et, secondement, sait comment assembler avec justesse, au cours du travail de construction, tous ces matériaux qui, par les mouvements des poids, la réunion et l’entassement des corps, peuvent servir efficacement et dignement les besoins de l’homme. Dans l’accomplissement de cette tâche, il aura besoin du savoir le plus élitiste et le plus raffiné»1. Le grand débat sur l’architecture s’articule, ainsi, autour de deux données: d’une part, celle de la construction, du savoir de l’architecte qui, peu à peu, définit sa formation spécifique et, d’autre part, celle des moyens d’action dont il dispose au service du citoyen et de la collectivité. Pour l’architecte-artiste, pourtant, il y a, de surcroît, un besoin irrépressible de donner libre expression à son imagination, à ses visions, pour atteindre la beauté.

Analysons tout d’abord quelle serait la relation compliquée qui se réalise entre les premiers deux acteurs de notre schéma - l’architecte et son bénéficiaire. Premierement bénéficiaire ne peut pas avoir une autorisation sans l’accord de l’architecte parce que c’est lui qui s’en charge que la maison construité soit attesté dans les documents. Dans ce cas l’architecte devient un prestateur de services spécialisés, pour lequel la totalité des désirs d’une société représente une commande sociale, montrant les moyens de vivre et les valeurs de la communauté en question. Ainsi par analogie, on peut comparer le domaine économique avec le domaine d’architecture par le fait que entre les deux il y a la relation qui montre la pression du consommateur qui determine la demande et ce que l’architecte peut lui affrir. Alors seulement, le bénéficiaire comprend enfin combien lui coûtera sa commande.2 D’autre part, le bénéficiaire établit le thème du projet, dont les demandes esthétiques, techniques, fonctionnelles sont interprétées dans un langage architectural et techique, selon la capacité profesionnelle de l’architecte, mais aussi selon les règlementations législatives, urbaines, techniques en vigueur.

Pour disposer de plus de temps, pour être plus efficace et ordone, les bénéficiaire on determiné les architectes par la commande sociale de construire des grandes centres commerciales et culturelles. Une methode pour faciliter les recherches dont chaque personne a besoin est l’apparition des centres multifonctinnelles et des supermarchées (magasins-aérogare-centre d’exposition). De cette maniere la vie serait reduite à moins des effort et les satisfactions seront plus grandes et dans le meme temps plus diversifie. Dans ce processus, tant le bénéficiaire que l’architecte assument chacun une part d’intervention dans la construction d’atouts qui en améliorent la qualité générale de la vie. Entre l’architecte et le bénéficiaire, la relation est de «soumission» et «d’imposition» réciproque, un compromis impliquant la négociation. Une bonne colaboration entre l’architecte et le beneficiaire va demontre la realisation des construction qui seront pour le bien des deux.

Dans la societe actuelle les tendances architecturelles sont trés developpées et trés diversifiés. Raison pour lequel les architectes offre aux bénéficiaires des opportunités et leur découvre les pouvoir de l’architecture de nos jours . Les nouveaux styles

1 Enciclopedia Universalis, corpus 2, Paris, page 5692 ID PROIECT – Casa ta de la idee la realitate, Nr. 29, Anul VII, ianuarie-aprilie 2011, pag. 16

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d’architecture sont un moyen par lequel les architectes montre aux consommateurs des nouveaux choix qu’ils doivent les assumer. Seulement après, le génie artistique de l’architecte mettra en valeur l’harmonie, le rythme , la proportion, les détails, les moyens esthétiques par lesquels il pourrait mener à bonne fin les tâches fixées par le bénéficiaire.3

L’augmentation de l’interêt pour le developpement durable au niveau politique a determiné une nouvelle methode pour l’amelioration de la qualité de vie au sein de la ville est l’utilisation des mothodes et des materiales de construction par lesquelles les architecte reagissent. Par exemple l’utilisation des materieux reciclées aide beaucoup a une bonne qualité de la vie et de même est écologique et économe. Alors les architectes ont des capacites de construire des bâtiments just dans le bien des bénéficiaires qui à leur tour ont demandé de faire ce gen de bâtiments. Dans ce cas entre l’architecte et le bénéficiaire se forme la relation d’interdependence ou l’architecte developpe les nouvelles methodes pour le bénéficiaire, et le consommateur encourage et utilise ces nouvelles formes montre par les spécialistes.

En conclusion, par la relation architecte-bénéficiaire, l’architecture peut se distinguer de la construction, simple et utile, peut se placer dans une interactivité sociale, dans un projet humaniste, qui est le grand mérite des bâtisseurs, en collaboration avec le commanditaire. De même cette collaboration influence beaucoup le developpent de la ville par les constructions faite des grandes architectes spécialisés.

Les bénéficiaires et les architectes sont, par conséquent, dans une relation directe. OAR affirme que les citoyens sont les bénéficiaires des produits qui résultent de l’architecture. Et alors il est très important que les citoyens conaissent et apprécient les valeurs de l’architecture qui pourront avoir un impact tout aussi positif, du point de vue de la qualité de la vie, sur la communauté entière, sur le contexte urbain dans lequel s’insère la commande particulière d’un individu.

L’UE met ainsi un accent important sur le rôle de l’architecture, afin d’améliorer la qualité de la vie des bâtiments eux-mêmes et, ainsi, indirectement, de la ville dans son ensemble.

3 Codreaunu, Paul, Studiul Arhitectura comparată

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2. Le rapport entre l’habitat et la vie sociale- Co şman Delia

Ce HABITAT VIE SOCIALE

Thèse:

La relation entre l’habitat et la vie sociale contemporaine est une relation complexe, impliquant des compromis, mais aussi des contraintes.

Les architectes contemporains participent à la création d’un habitat adapté aux besoins et aux exigences du citoyen moderne ( hygiène, confort, fonctionnalité, écologie, esthétique), tout comme les urbanistes, qui organisent l’espace habité, mettant en harmonie l’identité et le génie de l’architecte avec l’identité et l’évolution des prétentions du citoyen bénéficiaire. Dans les relations complexes qui se tissent entre tous ces acteurs et leur ville, on insiste de plus en plus sur l’acte d’habiter, qui fait passer le citoyen d’un rôle passif de spectateur et/ou bénéficiaire à un autre, actif. Il reste, néanmoins, toutes les provocations difficiles à résoudre, celles de la mégapolisation des villes, des banlieues inadaptées et négligées, des rapports de forces qui changent au sein de la ville moderne, de la pollution et de l’agglomération paralysante. Dans ce contexte précis, on étudiera la responsabilité impartie à l’architecte, mai aussi bien de celle impartie au citoyen dans l’amélioration de la qualité de la vie dans les villes contemporaines. Comment l’habitat influence-t-il, donc, la vie sociale des citoyens modernes et, inversement, comment la vie communautaire impose des transformations de l’habitat?

Du point de vue méthodologique, il est nécessaire d’analyser les choix résidentiels de façon dynamique: les choix ne sont pas le fruit d’une décision ponctuelle, mais «d’un processus complexe, au fil duquel des solutions alternatives sont explorées, des intentions s’explicitent, des hésitations et des tensions se font jour.» (Référence électronique :Pascale Dietrich, « Elire domicile », Sociologie [En ligne], Comptes rendus, 2011, mis en ligne le 01 février 2011, Consulté le 17 mai 2011. URL :http://sociologie.revues.org/683 ).

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Il est mise en évidence la complexité des choix. D’un côté, il est clair que les contraintes économiques sont déterminantes, mais les dimensions sociales, familiales, professionnelles et spatiales pèsent aussi sur les arbitrages. Il est par ailleurs intéressant de relever à quel point le contexte institutionnel est décisif. Ceci est particulièrement visible quand on observe la façon dont les individus tentent de se protéger de la précarité liée à la conjoncture actuelle. Par exemple en Grande Bretagne, l’accès à la propriété est considéré comme une protection alors que dans les pays du Sud de l’Europe, c’est davantage la famille qui constitue un point d’appui. Or, les deux modèles révèlent leurs faiblesses. La contribution de Jim Ogg pointe ainsi les limites du « tout propriétaire » en Grande-Bretagne, où les coûts de l’immobilier sont trop élevés par rapport au salaire moyen tandis que le gouvernement n’a pas financé la construction de nouveaux logements sociaux depuis trente ans. Quant au cas de l’Espagne, il est révélateur des inégalités liées à une solidarité exclusivement familiale. 

Au niveau sociologique, on peut se demander sur les motivations des ménages de quitter les centres-villes pour les banlieues. Le phénomène s'explique au départ par les disponibilités foncières qu'on y trouve. En effet, l'une des logiques implacables de l'étalement urbain, c'est la recherche toujours plus loin d'une parcelle de terre moins chère. La volonté forte d'accéder à la propriété, l’offre faible dans les quartiers denses de l'habitat collectif, ainsi que le rôle du logement comme fait de représentation sociale, favorable à la maison individuelle, exercent une forte influence sur les décisions des ménages en ce qui concerne le type d'habitation. En France, par exemple, 56 % des résidences principales sont des maisons individuelles. Néanmoins, après une forte augmentation, entre 1982 et 1990, l'habitat individuel a peu progressé dans les années ‘90, représentant quand même 58 % des logements occupés construits depuis 1990. Avant le déclenchement du processus de périurbanisation, dans les années soixante, les agglomérations avaient une structure d'habitat très différente, selon les régions, mais fort semblable à celle des pays européens limitrophes. Sauf là où les contraintes du site ont contribué à contenir la périurbanisation, la maison individuelle s'est également diffusée dans les agglomérations. Par exemple,le logement collectif est plus présent dans l'Est ou le Sud-Est que dans le Nord ou l'Ouest, terre d'élection de la maison individuelle. A l'inverse, nous constatons, avec le cas de Bordeaux, par exemple, que, malgré une moindre disponibilité foncière liée à la forêt et au vignoble, la tradition de la maison individuelle là où elle était ancrée ne s'est pas démentie. L'intensité de la périurbanisation semble donc ressortir aussi de facteurs culturels. Cette volonté de l'habitat individuel révèle aussi une exigence accrue en matière de confort. Le calme, la tranquillité, l'intimité dans le logement sont des raisons invoquées lors du départ de l'habitat collectif, de même que le besoin d'espace et de nature. L'espace est en effet devenu un véritable élément de confort. Alors, les logements deviennent plus grands, le nombre moyen de pièces par résidence principale passant de 3.08 en 1962 à 3.86 en 1999, alors que le nombre de personnes par ménage diminue conjointement, passant de 3.1 personnes à 2.4.

Enfin, trouver les meilleures solutions pour l'accès à un logement convenable, développer des établissements humains dans le contexte de l'urbanisation mondiale

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représente un problème actuel, assumé par les institutions européennes et internationales (Commission économique pour l'Europe  des Nations Unies, UN-HABITAT), qui ont pris en compte un ensemble complexe de besoins et d’activités socio-économiques, directement ou indirectement liées au logement, comme, par exemple, l'infrastructure (réseaux, routes), les équipements urbains, les services sociaux (éducation, santé, culture, commerce, transports, loisirs) et l’environnement. Par ailleurs, il y a des organismes spécialisés, qui assument des responsabilités pour atteindre une meilleure qualité de la vie et pour répondre aux demandes des citoyens modernes, élaborant des plans d'action, des méthodologies, des normes et des indicateurs qui visent la qualité du logement.( comme le Conseil des Architectes d’Europe). L’architecture contemporaine se retrouve, ainsi, dans une interactivité sociale, où le bénéficiaire participe au projet du concepteur. Ce qui souligne une fois de plus l’idéal de l’architecte, qui est de réaliser une création au bénéfice de l'homme, de la société tout entière, de créer un espace intime et accueillant, en accord avec l'environnement naturel, comme réponse à la demande de progrès. Voilà pourquoi l’agglomération de la population dans les grandes régions du monde a forcé les architectes à trouver des solutions novatrices, par exemple celles fondées sur l'utilisation du béton renforcé (il ne nécessite pas de travaux de maintenance particulière, par rapport à d'autres matériaux il est relativement peu coûteux), ouvrant de nouvelles possibilités, des avantages économiques et fonctionnels – les investissements dans les solutions novatrices sont à long terme et ils comptent sur la qualité, la résistance et l’utilité.

Pour conclure, l’habitat , comme toute création humaine, procède d’un compromis entre la nature et la société, ce qui implique l’absence de solution unique et définitive. Les hommes se sont établis là où ils pensaient trouver les meilleures conditions de vie. Donc, le choix d’un logement est d’une importance primordiale dans la vie de l’individu ou du ménage. Il implique plusieurs domaines de la vie sociale (profession, famille, amitié…) et résulte d’arbitrages complexes qui engagent toutes ces dimensions de l’existence. D’une façon générale, les choix résidentiels se situent au cœur de divers problèmes des sociétés contemporaines: ségrégation territoriale, étalement urbain, gestion des transports, tiraillement des politiques de l’habitat entre différents modèles idéologiques… Ils traduisent en outre des évolutions sociétales. À travers eux, on peut lire les évolutions au sein de la famille, l’apparition de nouveaux modes de vie ou encore la structure du tissu social.

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3. Le développement optimal des villes- Virga Vlad

LES VILLES CONTAMPORAINES

Thèse :

Les modifications démographiques et les besoins de la société ont déterminées les transformations de l’architecture et de la ville moderne. Pour répondre à ces besoins les architectes et les urbanistes cherchent à établir la meilleure combinaison entre l’utilité, la solidité, la beauté, pour réaliser un développement optimal.

La moitié des habitants de la planète vit dans une ville. Cette concentration de la population est un des faits les plus marquants du XXème siècle et agit sur le développement des espaces urbaines dans le monde qui, malgré des différences considérables, présentent des traits communs. Les villes se situent dans un milieu naturel et surtout dans un milieu culturel dont l’influence reste très importante. L’apport de l’histoire et l’intervention de la politique, le rôle du facteur économique et les rapports des forces sociales permettent de comprendre leurs organisations actuelles, remarque Pierre Laborde, professeur émérite, de l’université Michel-de-Montaigne, dans son étude « Les espaces urbains dans le monde », publie à la Maison d’édition Armand Colin.

La dynamique de l’urbanisation est étonnante: le taux d’urbanisation de la population mondiale est passé de 3,4% en 1800 à 13,6% en 1900. Le monde rassemble 2,5 milliards d’habitants en 1950 et 5,3 milliards en 1990 ; parallèlement le nombre des citadins augmente de 800 millions (32%) à 2,3 milliards (45%). Cette évolution numérique s’este accompagnée d’une extension de l’espace urbanisé.

Le taux annuel moyen d’augmentation de la population urbaine entre 1950 – 1980 atteint 4% contre moins 2% pour l’ensemble de la population mondiale. L’augmentation des effectives urbains intéressent tous les pays et particulièrement les moins développés; le rythme de leur croissance annuelle atteint 4,3%, tandis que dans les pays industrialisés il est seulement de 2,1% ce qui est déjà important. L’étude du mouvement d’urbanisation dans quelques ensembles géographiques, que ce soit continent, pays où région, montrent cette accélération inégalé par rapport aux décennies précédents et aux siècles passés.

Les 35 premières

agglomérations du

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monde en 1990Mexico 20,2 Osaka 8.5Tokyo 18,1 Paris 8,3Sao Paolo 17,4 Londres 7,9New York 16,2 Lagos 7,7Shanghai 13,4 Karachi 7,7Los Angeles 11,9 Bangkok 7,2Calcutta 11,8 Téhéran 6.8Buenos Aires 11,5 Istanbul 6,7Bombai 11,2 Dhaka 6,6Seoul 11,0 Lima 6,2Pékin 10,8 Madras 5,7Rio de Janeiro 10,7 Philadelphie 5,7Tien Tshin 9,4 San Francisco 5,6Djakarta 9.3 Hong Kong 5,4Le Caire 9,0 Milan 5,3Delhi 8,8 Madrid 5,2Moscou 8,8 Saint Petersburg 5,1Manille 8,5

Source : O.N.U.La progression ressort bien de la comparaison entre quelques grandes

agglomérations. La plus grande, Londrès, avait, 4,2 millions d’habitants en 1875. Un siècle plus tard elle se trouve en septième, bien qu’elle contienne plus de 10 millions d’habitants. Elle a cédé sa place à New York qui rassemble 17,6 millions d’habitants. A s’en tenir à la trente-cinquième agglomération, on constate qu’en 1875 Varsovie l’occupait avec 310.000 habitants ; en 1900, il s’agissait de Bruxelles peuplée de 560.000 habitants ; en 1925, Milan avec 910.000 ; en 1950, Hong-Kong, qui comptait 1,7 millions d’habitants. Ainsi, la trente-cinquième agglomération du monde avait tous les vingt-cinq ans une population double de celle qui occupait précédemment ce rang.

En 1984 la hiérarchie se trouve déjà bouleversée. En outre, des agglomérations, longtemps absentes de la liste, se placent depuis peu parmi les premières ; d’emblée, Mexico figure en 1950 au premier avec 20,2 millions d’habitants.

Selon O.N.U., le nombre de villes de 4 millions d’habitants et plus devrait passer de 35 en 1980 à 67 en l’an 2000, celui des villes de plus de 10 millions de 3 à 24 dont 17 dans le tiers monde. A l’aube du troisième millénaire, 55% de la population mondiale serait citadine.

Les causes générales d’un tel bouleversement géographique et humain sont : un accroissement naturel favorable, un afflux de ruraux et une grande évolution économique. Mais l’urbanisation ne dépend pas essentiellement des taux de croissance démographique. Elle résulte surtout des mécanismes de l’économie moderne, articulée d’abord sur l’industrie puis sur la multiplication des emplois tertiaires et la recherche d’un niveau de vie supérieur qui est une perspective universelle.

D’autre part la population du globe a connu une croissance formidable des derniers vingt années comme démontre la prochaine table :Tokyo 1 34,400,000Seoul 2 20,010,000

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Mexico City 3 18,430,000Mumbai 4 19,530,000Delhi 5 18,000,000New York 6 20,090,000Jakarta 7 21,800,000Sao Paulo 8 19,140,000Manila 9 19,550,000Los Angeles 10 14,730,000Shanghai 11 14,460,000Osaka 12 17,270,000Cairo 13 16,750,000Kolkata 14 15,010,000Karachi 15 9,380,000Guangzhou 16 11,810,000Buenos Aires 17 12,390,000Moscow 18 13,260,000Beijing 19 12,770,000Dhaka 20 7,310,000Istanbul 21 11,220,000Rio de Janeiro 22 11,160,000Teheran 23 8,000,000London 24 8,320,000Shenzhen 25 11,710,000Lagos 26 8,860,000PARIS 27 10,430,000Chicago 28 9,030,000Chongqing 29 4,150,000Nagoya 30 9,250,000Wuhan 31 5,240,000Lima 32 7,750,000Bangkok 33 8,290,000Bogota 34 7,440,000Kinshasa 35 8,190,000

Source: magazine Mongabay 2010

A mon avis, cette croissance de la population des grandes villes du monde a erigé beaucoup de problèmes pour les urbanistes et les architectes, par exemple l’économie de l’espace. Sans ignorer le rôle des changements économiques ni celui des évolutions urbanistiques, la concentration croissante de la population dans les agglomérations urbaines agit sur leur configuration et leur structure ainsi que sur l’organisation du territoire.

Le terme de ville convient à toutes les localités qui ont des caractéristiques urbaines, taille, densité de la population de constructions, fonctions, assemblées et

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mélangées dans un espace délimité. La ville est, donc, une unité a des limites précises au-delà desquelles commence de manière brutale la campagne, ou encore elle désigne la partie centrale d’un espace urbanisé. Mais la réalité urbaine a souvent pris, aujourd’hui, de formes plus complexes et elle ne s’identifie plus toujours à une expression simple et indiscutable ni même à la réalité administrative : la ville, en s’entourant d’une enveloppe structurée différemment et moins densément bâtie que l’on dénomme banlieue, a cédé la place à l’agglomération. La proximité de plusieurs villes, ayant chacune leur propre banlieue qui se développe et s’étend, engendre une conurbation qui peut se définir comme une agglomération polynucléaire dont la coalescence et l’interdépendance des rôles fondent les solidarités géographiques, économiques et sociales et créent l’unité. La région urbaine comprend un plus grand nombre de villes, parfois importantes, établées sur une plus vaste étendue que la conurbation.

En 1859, l’architecte Ildefonso Cerda a fait pour la ville de Barcelona un plan d’ensache ou d’extension, accompagné d’une véritable planification de l’aménagement. Son projet prévoit d’utiliser les terrains qui touchent la ville afin d’y concentrer toute la croissance à venir. Cet architecte, à travers sont plan, est devenu un exemple réel de réussite dans la tentative de tous les principes d’une œuvre architecturale : solidité, beauté et utilité.

La ville est peut-être le phénomène humain le plus caractéristique. Elle apparaît comme l’œuvre des hommes par opposition à la campagne qui se manifeste surtout comme une donnée de la nature. La ville se présente ainsi, comme le reflet dans l’espace des systèmes économiques, culturels et politiques.

Le monde actuel est en plein mutation et ces transformations touchent le milieu urbain, tandis que celui-ci les génère pour partie. En effet, la ville n’est pas seulement un cadre matériel mais elle compose surtout un milieu de vie et un foyer de relations sociales et économiques. A nouvelles villes, nouveaux citadins. Dans les pays en voie de développement, l’arrivée massive des ruraux, entraîne un éclatement et une sorte de ruralisation de la ville alors que, dans les pays industriels, celle-ci s’étale et la campagne s’urbanise. Partout, il y a une extension continue du phénomène urbain et la formation de banlieues qui maîtrisent mal les politiques planifiées comme la spéculation sauvage ou l’occupation illégale.

Les solutions que les urbanistes ont trouvées pour les besoins de la société moderne et pour les villes contemporaines sont les prochaines :

La ville radiaire-concentrique, caractérisé par le fait que tous les rues principales commencent au centre de la ville (par exemple Moscou).

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La ville rectangulaire, caractérisé par le fait que tous les rues se chevauchent en droit angle (comme dans les nouveaux villes des États-Unis ou dans le cas photographié, qui présente un cartier d’Oslo).

La ville semi-circulaire, d’habitude situé prés d’un lac, rivière ou mer, qui s’épands dans un seul sens, comme un arc de cercle (exemple – Lisabonne)

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La ville-rue, formée le long d’une rue principale; souvent c’est le cas de petites villes.La ville poli-nucléique, particularisé par le déplacement du centre de la ville à cause de son développement économique et démographique (Exemple- Budapest).

L’architecture contemporaine doit désormais s’attacher à favoriser la diversité dans tous les espaces urbains en devenir et étudier ses moyens de réalisation. Pour les architectes contemporains le grand problème est l’embellissement des bâtiments qui sont trop rigides, mais c’est explicable grâce à leur orientation, comme des gratte-ciel. La solution pour l’embellissement de la ville l’ont les urbaniste par l’aménagement des jardins publiques parce que la végétation est indispensable à l’équilibre physique et psychique des citadins. En conséquence, on peut constater que les architectes et les urbanistes ont réussi au cours du temps de trouver des solutions pour ameliorer la ville et c’est trop probablement qu’ils vont trouver des meilleures solutions encore. En outre, on doit faire de plus en plus attention à l’espace dans lequel nous vivrons et protéger la nature, et, par conséquent, nous proteger.

4. Le developpement des nouvelles tendances- Diaconu George

Les nouvelles tendances

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Thèse:

Les nouvelles tendances – le fonctionnalisme, le style international, l`architecure high-tech et la blobitecture se développent dans le cadre de la mégalopolisation, avec les changements des cycles de vie, des rythmes et des fonction citadines. Elles représentent des formes artistiques humanistes, se légitimant par leur apport à la qualité de la vie des citoyens.

Le XXe siècle est celui de la guerre idéologique, entre les différents styles d'architecture. A travers une problématique avouée - qui est celle du rapport à l` industrie, ou bien de la fonction sociale de l`architecture -, le XXe siècle vivra difficilement la guerre des styles. Il la vivra politiquement, quand le néo-classicisme d`Albert Speer affronte le modernisme d`Erich Mendhelson

La guerre idéologique touche le problème du modernisme. Elle se cristallisera sur deux problèmes : celui du logement social et celui du rapport à l` industrie.

L` architecture du début du XXe siècle se distingue par une typologie totalement nouvelle d`immeubles en verre et acier.

L`un des courants les plus marquants de l`architecture contemporaine depuis les années ‘50 est le fonctionnalisme, pour lequel la forme doit exprimer la fonction. L`architecte Louis Sullivan se rend célèbre en résumant en une phrase le mot principe du fonctionnalisme: “la forme suit la fonction”, résumant ainsi sa pensée, suivant laquelle la taille d`un bâtiment, sa masse, sa grammaire spatiale et toutes les autres caractéristiques de ses apparences doivent dériver uniquement de sa fonction. Si tous les aspects fonctionnels sont respectés, la beauté architecturale en découlera naturellement et nécessairement. Un autre architecte, Adolf Loos, publiait à son tour, une œuvre - “Ornement et Crime”, où il combattait l`ornementation au profit de la lecture claire de la fonction dans la forme d`un bâtiment.

D`après la variété actuelle des approches en architecture, on se rend compte que l`architecture moderne telle qu`on la concevait jusqu`ici, avec sa syntaxe, avec ses formes blanches, rectangulaires, abstraites, ses toits plats et ses vastes surface vitrées est désormais à bout de course, sinon totalement discréditée. Le style dit international, une tendance universelle, semble-t-il, s`efface maintenant dans un pluralisme sans précédent de modes d`expression et d`attitudes. Le mouvement rejette le recours à des styles historiques et à l`ornement inutile, adopte les nouvelles technologiques (acier et verre) et adhère à un nouveau principe: „De la fonction naît la forme”. Le style international est une espèce de mondialisation, une architecture bonne pour tous, cherchant à répondre aux attentes de l`homme. Il aborde tout ce qui marque la rupture avec le temps passé et pose également les nouveaux principes: plan libre, toit terrassé, ouvertures larges et continues, façade pleine et pilotis. Tout ceci se développe avec l`arrivée du béton armé, supporté par l` acier.

Dasn ce contexte, Le Corbusier envisage le moyen de répondre aux besoins et aux aspirations de la societé moderne et démocratique, dominée par les machines. Alors, le logement individuel est inséré dans la logique de la structure collective, son objectif étant désormais de faire porter cette expérimentation sur quatre points portant sur la question

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urbaine: 1.tentative de renouvellement radical. 2. les techniques de construction, 3.l`emploi de nouveaux matériaux (béton, acier, verre) et 4. favoriser la ventilation, le son et la lumière. Il fera des créations comme La Villa Savoie (1928-1931), construction en béton sur pilotis, et La cité radieuse de Marseille.

Les congrès internationaux d`architecture moderne ou CIAM sont nés du besoin de promouvoir le fonctionnalisme. Lors du IVe Congrès des CIAM en 1933, à Athènes, on a élaboré une Charte, authentique synthèse de la pensée de son inspirateur, Le Corbusier. Elle porte sur des sujets comme les tours d`habitation, la séparation des zones résidentielles et des voies de transport, ainsi que la préservation des quartiers historiques et autres bâtiments préexistants. Le principal concept sous-jacent a été la création de zones indépendantes pour les quatre “fonctions”: la vie, le travail, les loisirs et les infrastructures de transport. Le texte n`a été publié qu`en 1941, sous le titre “La Ville fonctionnelle”.

L` architecture High -Tech est un mouvement architectural qui émerge dans les anées 1970. Ce style doit son nom au livre écrit par les critiques du design Joan Kron et Suzanne Slesin, High Tech: The Industrial Style and Source Book for The Home et publié en novembre 1978, chez Clarkson N. Potter, à New York. Ce livre, illustré par des centaines de photographies, montre comment les designers, les architectes et les simples particuliers se sont approprié des objets industriels classiques - des bibliothèques, des béchers, des tréteaux métalliques, des éléments de cuisine industrielle, des dispositifs lumineux pour les usines ou les aéroports, des plaids de déménageurs, des moquettes industrielles. L'architecture High-Tech est une protestation contre l'enlisement historiciste des structures modernes qui n'utilisent que la modélisation faite avant la guerre. Mais l'architecture High-Tech reste très timide vis-à-vis de l'idée de structure bâtie en mouvement, en évolution perpétuelle des formes, qui était l'essence du travail des métabolistes, pour lesquels le bâtiment était une superstructure permettant d'accueillir des modules supplémentaires, en fonction des besoins. L'architecture High-Tech a été, d'une certaine manière, une réponse à la désillusion croissante envers l'architecture moderne, à laquelle tentait déjà de répondre le brutalisme.

Un objectif de l'architecture high-tech fut d'aboutir à une nouveauté dans l'esthétique des bâtiments non industriels,sorte de sous-produit de l'ingénierie. L'architecture high-tech avait pour but de donner à tout objet ou espace une apparence qui concorde avec l'époque industrielle intégrée par tous via le vécu dans d'autres espaces que l'habitat ordinaire: espace de travail au bureau et de production avec les chaînes automatiques. La réalisation des plans d'urbanisme de Le Corbusier a conduit les villes à se couvrir de bâtiments monotones et standardisés. L'architecture High-Tech a créé une nouvelle esthétique, en contraste avec l'architecture usuelle. La typologie de l'architecture High-Tech a quelque peu varié, mais toutes les constructions High-Tech ont en commun la glorification des éléments techniques, avec une présentation ostentatoire des composantes techniques et fonctionnelles des bâtiments, ainsi que de l'utilisation, avec un jeu de composition ordonné, d'éléments pré-fabriqués. Pour les mettre en valeur, les éléments techniques étaient placés à l'extérieur, allant souvent de pair avec la structure porteuse bien apparente. La façade High-Tech ne se résume pas à une paroi lisse opaque, mais est une paroi animée par les éléments constructifs. Un des exemple des plus typique est le Centre Pompidou à Paris. La façon ordonnée et rationnelle avec laquelle les bâtiments de style High-Tech sont dessinés pour

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garder leur essence fonctionnelle est brillamment démontrée avec la tour HSBC de Hong Kong de Norman Foster. D’autres exemples pour ce style sont: l’Université Technique d` Helsinki, projet d’Alvar Aalto, l’Opéra de Sydney, en Australie, projet de Michael Hopkins et de Peter Rice.

La blob architecture ou blobitecture ou encore architecture des blobs, est le nom donné à un courant architectural dans lequel les bâtiments ont une forme organique molle et bombée, comme de grosses amibes. La blobitecture est l`héritière de l`architecture oraganique. Elle prend pour modèle les organismes mous ou la forme que prend le galet usé, le rocher usé, ou la courbe da la côte usée en abord des rivières. Depuis 1970, elle progresse avec le développement des logiciels, puis de la représentation en „3D”. La popularisation de l` ordinateur a favorisé l’essor de la blobitecture au milieu des années 1990. Les „ symboles” de ce style sont: Le Musée Guggenheim de Bilbao, Gehry Tower de Hannovre, par Paul Virilio, Claude Parent, Peter Eisenman et Frank Gehry, La Bibliothèque Centrale de Seattle, CCTV Headquarters de Pekin, par Rem Koolhaas, Kunsthaus de Graz, par Peter Cook et Colin Fournier, L`Allianz Arena, par Herzog et Meuron, La bibliothèque de philologie de l`Université de Berlin, par Norman Foster.

Les nouvelles tendances incarnent les rêves de l‘humanite. Elles cherchent à répondre aux attentes les plus generales des citoyens de partout. Ce sont des styles “bonnes pour tous”, des facettes de la mondialisation. L‘ augmentation de la qualité de la vie est realisé par des elements techniques, à travers une nouvelle esthetique .

La fonction, qui exprime les nécessitées humaines, passe en premier plan, sans pourtant sacrifier la beauté.

III Conclusion:

La critique théorique en déduit que l'utopie n'est pas « ce que l'on croit impossible» ( sens détourné de son sens initial ) mais «l'utopie est ce vers quoi devrait tendre l'architecte pour obtenir le plaisir de l'habitant» est délaisser le «ne déplaire a personne». L'architecture nouvelle trouverait la voie moderne. Elle semble permettre de s'abstraire de la rupture- protestation- provocation et de l'immobilisme de la continuation harmonique par rapport au contraste contextuel a la suite du modernisme.

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Un parie de la critique estime actuellement possible une dématérialisation totale ou la limite du corps humain et ses besoins induits sont laissés de cote et projette une désolidarisation matérielle, une structure uniquement de réseau d'informations intangibles ou l'individu est en comunication seulement avec des individus choisis, structure ou le méta-individu, le groupe, le rassemblement, au sens initial de la cité n'existe plus.

IV.Bibliographie:-Architecture écologique http://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture_écologique, pag 14-17-Architecture bioclimatique http://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture_ bioclimatique , pag18-20-Architecture high-tech http://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture_high_tech, pag8-11-Dezvoltarea locala si urbanism- prezentare domeniului http://www.mdrl.ro/index.php?p=1029, pag 12-13- http://sociologie.revues.org/683-Habitat prezentarea domeniului http://www.mdrl.ro/index.php?p=4323-Enciclopedie ilustrata de istorie universala: nume, date, evenimente, editura:READER'S DIGEST, Bucuresti 2006, ISBN 973-87828-3-x, pag. 38, 40, 41-Conferences: http://www.canal-u.tv/producteurs/université_de_tous_les_savoirs/dossier_programmes/les_conferences_de_l_année_2000/les_arts_et_cultures/l_architecture_entre_image_et_usagehttp://www.canal-u.tv/producteurs/université_de_tous_les_savoir/dosiers_programmes/les_conferences_de_l_année_2000/la_ville_globale/la_megalopolisation_le_defi_de_la_ville_monde-Laborde Pierre, Les espaces urbains dans le monde, Maison d’édition Armand Colin- pag. 5-12, 126-129, 233.

-Encyclopaedia Universalis, corpus 2, Edité à Paris- pag. 575-578

-Revue Urbanisme- Rénovation urbaine: enjeux, mise en oeuvre, qualités, 2007.

-Enciclopedia Universalis, corpus 2, Paris, page 569

-ID PROIECT – Casa ta de la idee la realitate, Nr. 29, Anul VII, ianuarie-aprilie 2011, pag. 16-Codreaunu, Paul, Studiul Arhitectura comparată-OAR, breasla arhitectilor romani