Approvisionnement routier de paris

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- Repères -

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Par la route, les produits de première nécessité étaient apportés à Par la route, les produits de première nécessité étaient apportés à Par la route, les produits de première nécessité étaient apportés à Par la route, les produits de première nécessité étaient apportés à Par la route, les produits de première nécessité étaient apportés à Par la route, les produits de première nécessité étaient apportés à Par la route, les produits de première nécessité étaient apportés à Par la route, les produits de première nécessité étaient apportés à

ParisParisParisParisParisParisParisParis

Le poissonLe poisson

Les œufsLes œufs

La volailleLa volaille

Le poissonLe poisson

Les fruitsLes fruits

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Le commerce routier fut tout d’abord un approvisionnement de Le commerce routier fut tout d’abord un approvisionnement de Le commerce routier fut tout d’abord un approvisionnement de Le commerce routier fut tout d’abord un approvisionnement de Le commerce routier fut tout d’abord un approvisionnement de Le commerce routier fut tout d’abord un approvisionnement de Le commerce routier fut tout d’abord un approvisionnement de Le commerce routier fut tout d’abord un approvisionnement de

proximité, s’étendant progressivement à l’ouest.proximité, s’étendant progressivement à l’ouest.proximité, s’étendant progressivement à l’ouest.proximité, s’étendant progressivement à l’ouest.proximité, s’étendant progressivement à l’ouest.proximité, s’étendant progressivement à l’ouest.proximité, s’étendant progressivement à l’ouest.proximité, s’étendant progressivement à l’ouest.

Le commerce routier s’inscrivait tout d’abord dans le réseau établi par les romains.

Lors des périodes d’instabilité du pouvoir royal aux alentours de l’an mil, ce réseau était devenu peu sûr et délicat.

Toutefois, l’approvisionnement de Paris ne s’appuyait pas sur ce réseau. En effet, il Toutefois, l’approvisionnement de Paris ne s’appuyait pas sur ce réseau. En effet, il reposait tout d’abord sur les productions agricoles des zones à proximité. C’est avec la stabilisation du pays que des produits purent venir progressivement de plus loin (Normandie notamment pour les œufs et Bretagne, Limousin pour le bétail).

Une exception s’était installée : les poissons de mer, péchés dans la Manche, qui devaient être apportés en deux jours à Paris depuis au moins le XIIIe siècle.

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Le transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétail

Au XVe siècle, on apportait le bétail dans Paris à pied.

Deux Deux Deux Deux passages obligés pour cet approvisionnement : passages obligés pour cet approvisionnement : passages obligés pour cet approvisionnement : passages obligés pour cet approvisionnement :

PoissyPoissy SceauxSceaux

Pour le bétail élevé en Ile de France, Beauce, Perche, Pour le bétail élevé en Picardie mais aussi de plus loin,

Les bœufs

Pour le bétail élevé en Ile de France, Beauce, Perche,

dans le Vexin, en Normandie…

La place fournissait les marchés du Nord :

Montmorency, Saint Denis et le Bourget

Pour le bétail élevé en Picardie mais aussi de plus loin,

en Bretagne, Poitou, Berry, Marche, et dans le

Limousin.

Il était ensuite distribué dans marchés du Sud :

Châtres, Longjumeau, Montlhéry, Bourg la Reine.

On consommait à Paris à cette époque 60 000 bœufs en une année.

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Le transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétail

Au XVe siècle, on apportait le bétail dans Paris à pied.

Les veaux provenaient du Pays d’Auge en Normandie et de

Brie.

La ville en consommait 200 000 par ans

Les veaux et moutons

Les veauxLes veaux

La ville en consommait 200 000 par ans

Les moutonsLes moutons

C’était du Vexin qu’on produisait les moutons consommés

à Paris.

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Le poisson de merLe poisson de merLe poisson de merLe poisson de merLe poisson de merLe poisson de merLe poisson de merLe poisson de mer

Deux jours étaient nécessaires mais des attentions

étaient réalisées pour que les chemins soient

entretenus et que les chevaux soient bons.

Le périple était contrôlé par les élus de mer.

Péché dans la Manche, entre l’estuaire de la Seine et Saint Malo, le poisson de

mer était apporté à Paris en charrette depuis le haut Moyen Age

RouenHonfleur

Cherbourg

Zones de pêche

En 1500, on compte jusqu’à 200 chevaux chargés

d’apporter la marée vers le marché aux poissons

installé aux Halles.

Là, les revendeurs y avaient leurs étaux et vendaient

par l’intermédiaire des jurés vendeurs aux

poissonniers d’eau de mer.

Seul le Hareng salé était transporté par voie fluviale en complément de la route. Par ailleurs, on

apportait de Méditerranée des anchois et sardines dont la préparation permettait le transport.

PARIS

Saint MaloAlençon Chartres

CaenLisieux

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Le beurre, les œufs et les fromagesLe beurre, les œufs et les fromagesLe beurre, les œufs et les fromagesLe beurre, les œufs et les fromagesLe beurre, les œufs et les fromagesLe beurre, les œufs et les fromagesLe beurre, les œufs et les fromagesLe beurre, les œufs et les fromages

Dans une premier temps ils distribuaient la

production des maraichers et des paysans de la

banlieue de Paris.

Puis, en raison de l’approvisionnement par les

Normands, ce commerce se développa et fut

concentré, atteignant une taille suffisante pour

justifier l’attention des pouvoirs fiscaux.

RouenHonfleur

Cherbourg

Vexin

Les coquetiers commercialisaient des œufs, beurre, volailles mais également les fruits au Moyen Age.

En commerce libre, ils étaient d’abord installés dans les marchés de Paris

justifier l’attention des pouvoirs fiscaux.

Les coquetiers de Normandie amenait leurs

marchandises en charrette ou en somme. Ils

provenaient d’abord du Vexin pour attirer les

producteurs de la Manche et du Calvados.

Au XVIIIe siècle, on aménagea le chemin entre Caen et Lisieux qui relié à la route d’Alençon et

de Rouen, permit à l’ensemble de la Basse Normandie de fournir Paris.

PARIS

Saint MaloAlençon Chartres

CaenLisieux

Banlieue

Cotentin

Calvados

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Un réseau progressivement remis en état au XVIe et XVIIe sièclesUn réseau progressivement remis en état au XVIe et XVIIe sièclesUn réseau progressivement remis en état au XVIe et XVIIe sièclesUn réseau progressivement remis en état au XVIe et XVIIe sièclesUn réseau progressivement remis en état au XVIe et XVIIe sièclesUn réseau progressivement remis en état au XVIe et XVIIe sièclesUn réseau progressivement remis en état au XVIe et XVIIe sièclesUn réseau progressivement remis en état au XVIe et XVIIe siècles

Malgré les tentatives de contrôle du réseau par les rois de fin du Moyen Age et de la Renaissance, c’est véritablement les efforts d’Henri IV et Sully qui réussir véritablement à refaire les routes.

Ce travail fut poursuivi par Colbert. Ce travail fut poursuivi par Colbert.

A noter, les tentatives pour accompagner ce dispositif : Les marchands qui apportaient les vins de Loire à Paris, devaient prendre pour le retour avec du sable et du pavé pour aider à refaire la route d’Etampes. En contrepartie, ils étaient autorisés à transporter six poinçons de vin (au lieu des 5 réglementaires, destinés à ménager les routes)

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Sources bibliographiques : ◦ Nisard, Charles. Étude sur le langage populaire ou patois de Paris et de sa banlieue 1872

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