Aperçu des réalisations du projet : Renforcement de la ... · Produit 1.1 : Modérateurs ......

24
1 Aperçu des réalisations du projet : Renforcement de la Gestion Durable des Forêts en Afrique Durée du projet : 2014-2019 Financé par l’Agence Suédoise Pour le Développement international (ASDI)

Transcript of Aperçu des réalisations du projet : Renforcement de la ... · Produit 1.1 : Modérateurs ......

1

Aperçu des réalisations du projet :

Renforcement de la Gestion Durable des Forêts en Afrique

Durée du projet : 2014-2019

Financé par l’Agence Suédoise Pour le Développement international (ASDI)

i

Acronymes AFAT Agriculture, Foresterie, affectation des terres AFF African Forest Forum AUC/CUA African Union Commission ECOWAS/CEDEAO Economic Commission for West African States FAO Food and Agriculture Organization of the United Nations FLEGT Forest Law Enforcement, Governance and Trade FORIG Forestry Research Institute of Ghana FORNESSA Forestry Research Network of Sub-Saharan Africa FRA Forest Resources Assessment GDF Gestion durable des Forets KEFRI Kenya Forestry Research Institute KM Knowledge Management LULUCF Land Use, Land use Change and Forestry NGARA Network of Gums and Resins in Africa NWFP Non-wood forest products PFAEA Professional Forestry Association for Eastern Africa PMER Planning, Monitoring, Evaluation and Reporting PPP Public Private Partnership PSAC Project Steering & Advisory Committee R&D institutions Research and Development Institutions REC Regional Economic Communities SDC Swiss Agency for Development and Cooperation SFM Sustainable Forest Management SFMPA Sustainable Forest Management Programme in Africa Sida Swedish International Development Cooperation Agency TST Technical Support Team to Raise the Profile of Forestry UNFF/ FNUF United Nations Forum on Forests WFC World Forestry Congress

ii

Table de matière

ACRONYMES ................................................................................................................... I

1. INTRODUCTION ..................................................................................................... 1

2. OBJECTIFS ET RESULTATS DU PROJET ........................................................ 2

3. RESULTATS DU PROJET EN TERMES D’EFFETS ET DE PRODUITS: : .. 2

4. MISE EN ŒUVRE DU PROJET ................................................................................. 4

4.1 COORDINATION DU PROJET .......................................................................................... 4

4.2 PARTENARIATS ............................................................................................................ 5

4.3 BUDGET DU PROJET ..................................................................................................... 5

4.4 REALISATIONS DU PROJET ........................................................................................... 5

Principaux résultats du projet ...................................................................................... 6

5. LEÇONS APPRISES DE LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET ET MESURES

D’ATTENUATION................................................................................................................ 12

ANNEXE 1 : PRODUITS DE CONNAISSANCE DU PROJET ................................ 14

1

1. introduction En Afrique, les écosystèmes forestiers couvrent plus de 624 millions hectares, et représentent 23 % de l’étendue du continent (FAO 20151). Il existe au sein de ces écosystèmes une diversité considérable avec des échantillons remarquables comme le Bassin du Congo (deuxième plus important massif forestier du monde), les forêts guinéennes, les forêts côtières, les forêts afro-montagnardes et beaucoup d’autres types de terres boisées. Toutes ces forêts africaines sont caractérisées par leur exceptionnelle richesse en la diversité biologique (FAO, 2010)2.. Les populations africains en sont fortement tributaires pour les biens et services qu’elles procurent, parmi lesquels les services écosystémiques. Les ménages sont en effet largement tributaires du bois énergie et des produits forestiers qui contribuent considérablement aux économies locales et nationales. Les collectivités en sont également tributaires également pour les avantages intangibles lies aux fonctions culturels comme symboliques aux sites sacrés et à la production d’objets rituels. Les forêts sont donc essentielles pour la réalisation des objectifs de développement du Millénaire en Afrique. Les deux principaux défis auxquels les forêts font globalement face sont la déforestation et la dégradation des forêts qui ont une incidence sur la capacité de ces écosystèmes forestiers à fournir convenablement des biens et services attendus. En particulier, la moitié des 10 pays du monde qui ont enregistré les plus importantes pertes nettes annuelles en superficie forestière entre 1990 et 2010 est situé en Afrique et sont constitués du Soudan, du Nigéria, de la Tanzanie, du Zimbabwe et de la République démocratique du Congo (FAO 2010). La déforestation et la dégradation des forêts sont placées à la suite de causes tant directes qu’indirectes. Ces causes directes sont : a) l’expansion agricole à des fins commerciales et de subsistance ; b) l’extraction de bois ; c) le développement des projets infrastructurels en rapport avec les activités minières et l’urbanisation. Les causes indirectes sont des processus sociaux fondamentaux tels que la dynamique des populations humaines ou des politiques agricoles qui sous-tendent les causes directs. Le changement climatique affecte également la productivité des écosystèmes forestiers. Plusieurs stratégies, intégrant la mise en place d’aires protégées, le développement de l’éducation et de la sensibilisation, la recherche, les incitations au niveau des politiques et de règlementations, sont proposées pour renforcer la protection des forêts et réduire au minimum la dégradation. Ces stratégies et actions sont toutefois insuffisantes pour résoudre tous les problèmes tels que ceux liés à la planification de l’occupation des terres, au manque de technologies pour surveiller le changement, ou encore le manque de financement et de politiques appropriées. Bien que la déforestation et la dégradation des forêts soient non souhaitées, de nombreuses activités liées à ces processus apportent une contribution importante au bien-être socio-économique de nombreuses populations et renforcent les économies pour le développement des Nations. C’est pourquoi, dans le cadre de la Gestion Durable des Forêts (GDF), il est question de rechercher un équilibre entre l’exploitation des produits forestiers ligneux ou non ligneux et la durabilité de l’approvisionnement en produits et services tirés des forêts. La GDF ici fait penser au développement qui réduit au minimum le préjudice causé aux forêts et aux ressources forestières, tout en maximisant les nombreux bénéfices du développement socio-économique et de la protection de l’environnement. C’est dans ce contexte que le projet Renforcement de la gestion durable des forêts en Afrique vise à contribuer à l’accompagnement des pays africains dans leurs efforts pour relever ces défis dans le secteur

1 FAO (2015 Global Forest Assessment Report 2015: How the world’s forests changing?, Second edition (www.fao.org/publication) 2 FAO (2010). Global Forest Assessment Report 2010 - Main Report. FAO Forestry Paper No. 163. Rome, Italy, Food and Agriculture Organisation of the United Nations

2

forestier africain, secteur qui dispose d’un impact significatif réel et potentiel sur la capacité des pays africains à lutter contre la pauvreté en Afrique. Il est également mis en œuvre pour explorer les possibilités que les ressources forestières présentent pour améliorer le bien-être des communautés africaines et la durabilité de l’environnement.

2. objectifs et résultats du projet L’objectif global du projet est de : “générer et partager les connaissances et informations par le biais de partenariats, de manière à apporter une contribution aux options politiques et au renforcement des capacités, pour une meilleure gestion répondant mieux à l’éradication de la pauvreté et à la protection de l’environnement en Afrique”. La mise en œuvre de l’objectif global est guidée par six objectifs spécifiques, à savoir :

1. Faciliter l’émergence de plateformes de partenariats solides grâce auxquelles les parties prenantes identifient les défis associés à la gestion durable des forêts et des ressources forestières et leur proposent des solutions.

2. Faciliter le classement, la synthèse, l’accès, l’échange et la gestion des informations et connaissances clés dont ont besoin les parties prenantes de la foresterie africaine pour le développement forestier compatible.

3. Catalyser les efforts visant à améliorer les pratiques de gestion durable qui ont un potentiel pour améliorer la résilience des forêts et des arbres aux effets négatifs du changement climatique et promouvoir les approches qui améliorent la prise en charge des moyens de subsistance.

4. Faciliter la formulation et l’harmonisation des politiques avérées, des règlementations et des mécanismes de gouvernance pour renforcer les institutions publiques et privées afin de soutenir efficacement la gestion durable des forêts et du commerce transparent.

5. Renforcer la capacité des institutions et des personnes – y compris les agriculteurs, les organisations paysannes, les acteurs du secteur privé, les organisations professionnelles et les organisations du secteur public - pour réaliser un développement compatible aux forêts.

6. Renforcer la participation à des débats régionaux et internationaux et aux négociations liées à la foresterie, et renforcer les capacités sur l’adoption et la mise en œuvre des accords internationaux et régionaux sur les forêts.

3. Résultats du projet en termes d’effets et de produits: : Pour atteindre les objectifs fixes, il est attendu de la mise en œuvre du projet les résultats et extrants suivants à la fin du projet. Effet 1: Le changement institutionnel est amélioré grâce à une plate-forme de partenariat efficace pour catalyser l’innovation institutionnelle : Produit 1.1 : Modérateurs compétents disponibles pour faciliter les plates-formes AFF aux niveaux national, sous-régional et continental ; Produit 1.2 : Solutions gagnant-gagnant qui améliorent la compréhension commune des parties prenantes sur enjeux basés sur la GDF Effet 2: L’information et la connaissance sont accessibles, la formulation des politiques avérées est améliorée, et la sensibilité à la prise de conscience sur la contribution des ressources forestières augmentée: Produit 2.1 : Produits de connaissances sur la GDF mis à la disposition des utilisateurs

finaux ;

3

Produit 2.2 : Rapport sur le statut des forets en Afrique produit ; Produit 2.3 : Réseau étendu pour l’acquisition et le partage de données établies et

opérationnel ; Produit 2.4 : Capacité de collecte et de reportage de données améliorée au niveau des

clients; Produit 2.5 : Liens avec les principales bases de données forestières-pertinentes établies ; Produit 2.6 : Supports de connaissance (fiches techniques, synthèses, brochures, documents

de position) produits et diffusés aux utilisateurs finaux ; Produit 2.7 : Unités fonctionnelles de gestion des connaissances, de Communications, de

planification, suivi-évaluation et Reportage, au sein du Secrétariat de AFF opérationnel, et un portail de connaissance fonctionnelle établies et gérées par le Secrétariat de AFF;

Produit 2.8 : Stratégie de gestion du savoir développé pour AFF. Effet 3: Les Institutions forestières africaines sont catalysées pour prendre les mesures qui portent sur la GDF et son interface avec les moyens de subsistance durables et l’environnement : Produit 3.1 : Lacunes et écarts pour une opérationnalisation effective l’utilisation des terres,

les changements dans l’utilisation des terres et la foresterie l’AFAT en Afrique identifiés ;

Produit 3.2 : Nouveaux ou modèles adaptés de l’AFAT et pratiques basées sur les moyens de subsistance ;

Produit 3.3 : Modèles innovateurs pour encourager l’AFAT ; Produit 3.4 : Croissance du secteur privé dans le secteur forestier ; Produit 3.5 : Modèles de partenariat Public/privé pour un développement forestier

compatible aux moyens de subsistance ; Produit 3.6 : Matériel génétique de qualité disponible et accessible par les parties

prenantes ; Produit 3.7 : Protocoles de surveillance des parasites et maladies mis à la disposition des

parties prenantes; Effet 4: Les Pays africains utilisent les acquis avérés pour examiner ou élaborer des politiques forestières et les structures de gouvernance qui prennent en charge la gestion durable des forêts et des ressources forestières et facilitent le commerce transparent : Produit 4.1 : Défis dans l’application des règlementations forestières, gouvernance et

commerce du bois (FLEGT) et opportunités à différents niveaux identifiés ; Produit 4.2 : Acquis avérés qui orientent l’élaboration des politiques ; Produit 4.3 : Plates-formes de plaidoyer politique mis en place ; Produit 4.4 : Ateliers de formation sur les politique, gouvernance et échanges

commerciaux, pour divers intervenants organisés ; Produit 4.5 : Déterminants de la défaillance du marché identifiés ; Produit 4.6 : Interventions pour l’amélioration de la performance du marché proposées ; Produit 4.7 : Système d’Information de marché développé ; Produit 4.8 : Capacités nationales de certification forestière renforcées ; Produit 4.9 : Systèmes de certification forestière développés.

4

Effet 5: Les parties prenantes de foresterie africaine, les dirigeants et les praticiens sont plus conscients des avantages de la gestion durable des forêts, des actions qui doivent être prises pour atteindre cet objectif et ont la capacité (outils et connaissances) de faire les interventions nécessaires :

Produit 5.1 : Analyse des besoins en formation (et des lacunes) à différents niveaux (communautaire, national, régional et continental) ;

Produit 5.2 : Actions concrètes pour contenir les besoins en formation ; Produit 5.3 : Cours de formation dans les établissements d’enseignement supérieur qui

reposent sur des besoins identifiés ; Produit 5.4 : Établissements de formation identifiés ; Produit 5.5 : Modules de formation développés sur le leadership oriente vers la gestion

durable des forêts, et mis au point pour combler des lacunes spécifiques identifiées;

Produit 5.6 : programmes multi-pays (régional) de formation qui s’appuient sur les leviers et capacités des nombreuses institutions de recherche et de développement de la foresterie ;

Produit 5.7 : Formations au bénéfice des entreprises forestières des jeunes développé ; Produit 5.8 : Formations au bénéfice des entreprises forestières des jeunes mises en œuvre ; Produit 5.9 : Systèmes de certification forestière nationaux et régionaux établis ; Produit 5.10 : Cours de formation sur la certification des forêts, les changements climatiques

et autres questions émergentes. Effet 6 : La Participation africaine dans les rencontres internationales sur la foresterie est effective et bien coordonnée, les accords signés sont mises en œuvre : Produit 6.1 : Les délégués africains sont engages avec compétence dans les processus

internationaux ; Produit 6.2 : « mécanisme durable » pour une participation africaine efficace dans les

processus internationaux lies a la foresterie ; Produit 6.3 : Les pays africains disposent d’une masse critique d’experts forestiers avec des

capacités suffisantes pour représenter leurs pays respectifs et le continent dans les négociations internationales ;

Produit 6.4 : Les pays/régions africains mettre en œuvre des accords internationaux dont ils sont signataires ;

Produit 6.5 : Les progrès sont réalisés dans divers aspects de la gestion des forêts et des ressources forestières comme résultat de la mise en œuvre d’accords internationaux specifiques.

4. mise en œuvre du projet

4.1 Coordination du projet Le projet est exécuté par le Secrétariat Exécutif du Forum Forestier africain en s’appuyant sur un personnel de gestion de projet comprenant un Charge de programme senior/Chef de projet et un Charge de Programme, tous deux chargés de gérer les activités quotidiennes du projet. Les spécialistes de la gestion des connaissances, de la Communication et de planification, suivi, évaluation et rapportage ainsi que le personnel en charge des questions administratives et Financières contribuent également à la mise en œuvre du projet. La gouvernance du projet est facilitée par un Comité de pilotage qui est un organe consultatif chargé de fournir des conseils stratégiques, d’assurer la qualité scientifique des produits du projet, ainsi que le suivi financier, garantissant ainsi que la mise en œuvre du projet garde le Cap.

5

Dans l’exécution du projet, AFF cherche à influencer et faciliter les parties organismes et individus intervenant afin que ceux-ci puissent poser des gestes qui conduisent à un développement forestier compatible. Ceci est fait par le biais de rencontres, de plaidoyer, de partenariats, de partage de connaissances, de facilitation du développement des capacités et de dynamisation de la recherche et développement qui soutiennent la gestion durable des ressources forestières et des arbres.

4.2 Partenariats AFF a créé des partenariats stratégiques qui sont cruciaux pour la mise en œuvre réussie du projet et la durabilité des activités du projet. Les partenariats apportent des compétences, une expertise et des ressources complémentaires et offrent la possibilité de tirer parti des compétences et avantages comparatifs au profit d’une vision commune des organisations différentes. À cette fin, le projet développe des synergies avec le projet de AFF financé par SDC ''forêts africaines, peuples et changements climatiques '', à travers des activités communes, des cofinancement d’études confiées aux experts, ainsi que d’ateliers qui complètent les deux projets. AFF a également signé des protocoles d’entente avec 5 universités africaines pour entreprendre des recherches sur diverses questions sur la foresterie. Ces universités comprennent : l’Université de Stellenbosch en Afrique du Sud ; l’Université de Buéa en République du Cameroun ; le Wondo Genet College of Forestry and Natural Resources en Ethiopie et l’Université Egerton au Kenya. En outre, AFF s’est engagé avec diverses organisations internationales, régionales et nationales dans l’organisation des ateliers sous-régionaux et autres manifestations et cofinancées par le projet. Dans la liste de ces organisations figurent en bonne place l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la Commission de l’Union Africaine (CUA), la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le réseau africain pour les gommes et résines (NGARA), la Forest Society of Kenya, KEFRI, FORIG, le gouvernement du Niger, Université de Lomé (Togo), Le reseau de recherche forestiere pour l’Afrique sub-saharienne (FORNESSA), et le Centre for Sustainable Development- de l’Université d’Ibadan au Nigeria.

4.3 Budget du projet Le budget total du projet est de 48 millions de couronnes suédoises, fournis grâce à une subvention du gouvernement de la Suède. Jusqu’en en décembre 2016, les dépenses pour les activités principales se répartissaient comme suit : Afrique de l’Ouest (31 %), l’Afrique orientale (25 %), l’Afrique centrale (23 %), Afrique du Sud (20 %) et Afrique du Nord (1 %).

4.4 Réalisations du projet Ce rapport porte sur le travail qui a été exécuté de mi-2014 à fin 2016, c’est à dire pendant environ 2 ans et demi. Les résultats obtenus pendant cette période sont mis en évidence en ce qui concerne les produits dans les sections suivantes. En outre, il y a deux autres documents qui présentent les réalisations ce projet. Le premier de ces 2 documents montre comment les informations de ce travail a été diffusés et vulgarisés, et le second montre comment les produits du projet sont appropriés par diverses parties prenantes et comment ils sont utilisés. Le présent rapport se limitera à présenter uniquement les produits tout en sachant que leur diffusion, leur consommation leur utilisation seront présentés séparément.

6

Principaux résultats du projet Résultat/Effet 1 : Changement institutionnel amélioré grâce à une plate-forme de partenariat efficace pour catalyser l’innovation institutionnelle. Ce résultat anticipe la création et la mise en œuvre des institutions innovantes aux niveaux régional et sous régional qui pourraient fonctionner comme plates-formes pour mobiliser les réflexions des intervenants stratégiques et activités vers la résolution de problèmes sur les questions forestières prioritaires en Afrique. Modérateurs compétents et résolutions de gagnant-gagnant sont des éléments cruciaux de ces plates-formes. Les Principales réalisations comprennent :

1. une décision de politique prise par la CUA, comme résultat de la plateforme africaine 'Deuxième semaine africaine des terres arides' pour mieux coordonner la production et la commercialisation des gommes et résines en Afrique et en se concentrant sur l’autonomisation des femmes et sur l’amélioration des moyens de subsistance. Aussi le réseau pour les gommes et résines en Afrique (NGARA), a été renforcé en 2015, à entreprendre cette tâche. La semaine africaine des terres arides est une plateforme panafricaine établie par AFF et ses partenaires.

2. une plate-forme pan africain de partenariat organisée, en 2015 par le biais de l’atelier sur le thème Forêts peuple et environnement: quelques perspectives en provenance d’Afrique, s’est tenue à Durban, en Afrique du Sud, comme activité précongrès au 14ieme Congrès mondial des forêts. Les délibérations de l’atelier ont abouti à une déclaration finale qui a été communiquée à la communauté mondiale des forêts au XIVe Congrès mondial des forêts. La déclaration du Congres comporte des messages clés sur le développement du secteur forestier en Afrique.

3. une plateforme sous régionale pour les forestiers professionnels : l'Association forestière professionnelle pour l’Afrique (PFAEA) renforcée par un atelier organisé sur le renforcement des associations de professionnels forestiers pour l’application des réglementations forestières améliorées et gouvernance et échanges commerciaux (FLEGT) pour sept pays d’Afrique orientale en 2015. PFAEA cherche à garantir des pratiques forestières éthiques et le professionnalisme dans le secteur forestier comme un moyen pour renforcer la bonne gouvernance des ressources forestières et arboricoles.

4. Cinq déclarations ou résolutions, développées par le projet à la suite de diverses réunions organisées par le projet. Ceux-ci incluent : a. La « déclaration de Mombasa », une position du groupe africain, formulée

pour guider des discussions de la onzième Session du FNUF. Ceci a été facilité par une réunion préparatoire AFF organisée en avril 2015 à Mombasa (Kenya) ;

b. La «Déclaration de Durban» formulée pendant le XIVe Congrès mondial de foresterie intègre les messages clés issus de l’atelier du XIVe pre-CMF organisé par le projet présenté, parle Secrétaire Exécutif de AFF, le Prof. Godwin Kowero au cours de l’événement spécial de la WFC XIV tenue le 8 septembre 2015 à Durban.

c. Une déclaration finale sur le rôle et la niche des associations de professionnels forestières de l’Afrique orientale dans GDF résultant de l’atelier sous-régional pour l’AFP en Afrique de l’est qui s’est tenue à Mombasa (Kenya) ;

d. Des déclarations des États membres de la CEDEAO sur la façon d’illégalités adresse dans le secteur forestier résultant de l’AFF - atelier sous-régional de la

7

CEDEAO sur la gouvernance des forêts, qui s’est tenue au Secrétariat de la CEDEAO à Abuja (Nigéria) ;

e. Résolution par les associations de professionnels forestiers de l’Afrique de l’Ouest pour former deux associations sous-régionales sur la gouvernance des forêts et le commerce des produits forestiers provenant de l’atelier sous régional sur la gouvernance des forêts, qui s’est tenue au Secrétariat de la CEDEAO à Abuja (Nigéria).

5. Un total de 15 animateurs/facilitateurs formés ou leurs capacités renforcées grâce aux plates-formes réunions.

Résultat/ Effet 2: L’information et la connaissance sont accessibles, la formulation des politiques avérées est améliorée, et la sensibilité à la prise de conscience sur la contribution des ressources forestières augmentée. Ce résultat anticipe l’amélioration de l’accès des intervenants forestiers aux informations critiques pertinentes et opportunes ainsi qu’aux connaissances exigées par les intervenants pour influencer : a) l’élaboration des politiques aux niveaux continental, régional et national ; b) les décisions d’investissement ; et c) le renforcement des capacités. Principales réalisations comprennent :

1. Dix-huit produits sur l’analyse des sept thèmes retenus sur la gestion durable des forêts ont été élaborés par des experts et distribués aux 407 intervenants de 33 pays africains par le biais de 4 forums interactifs et de 5 ateliers de renforcement des capacités. Les thèmes incluent : l’économie verte ; l’utilisation de produits forestiers et secteur privé en foresterie ; la fourniture de qualité du matériel génétique forestier; les ravageurs et maladies des arbres; la gouvernance forestière, application de la loi et de commerce équitable ; la certification forestière ; et les accords et processus multilatéraux sur l’environnement. Ces produits et autres connaissances générées par le projet sont listés en annexe.

2. Divers mécanismes initiées par les intervenants dans le secteur forestier africain sont une résultante de la diffusion de nouveaux produits de connaissances sur l’économie verte, le développement du secteur privé, les ravageurs et maladies, le matériel génétique végétal de qualité, la gouvernance des forêts, la certification forestière et les processus multilatéraux. Les mécanismes sont axés sur : a. Le renforcement de la bonne gouvernance à travers par exemple le

renforcement des associations de professionnels forestiers ; b. La promotion des produits forestiers légaux et du commerce équitable par le

biais, par exemple, par la création d’associations de producteurs forestiers ; c. L’amélioration de la GDF à travers l’élaboration de normes de certification

forestière nationale ; et d. L’amélioration de matériel pédagogique au niveau des établissements

d’enseignement. 3. Les parties prenantes du secteur forestier, y compris les gouvernements, les

scientifiques et la société civile, dans plus de 100 pays dans le monde entier améliorent leur compréhension sur diverses questions de foresterie en accédant à nouvelles informations ou celle à jour disponibles dans le site web de AFF. Les détails sur l’utilisation et l’impact du travail sont présentées au titre au point 4c de l’agenda.

8

Résultat/ Effet 3: Les Institutions forestières africaines sont catalysées pour prendre les mesures qui portent sur la GDF et son interface avec les moyens de subsistance durables et l’environnement : Ce résultat anticipe la disponibilité des conseils techniques aux institutions africaines sur les approches éprouvées scientifiquement et les mécanismes susceptible de catalyser les efforts pour améliorer les pratiques de gestion durable qui ont le potentiel d’améliorer la résilience des forêts et des arbres aux effets négatifs du changement climatique et valoriser les approches prometteuses qui prennent en charge des moyens de subsistance. Le développement de modèles de basés sur les moyens de subsistance est crucial. Principales réalisations comprennent :

1. Les capacités de trois étudiants de troisième cycle (2 MSc et un Doctorat) dans trois Universités africaines renforcées par le biais de travaux de recherche conjointement soutenus et encadres par AFF et les universités dans le cadre de bourses de recherche postdoctorale AFAT accordées par le projet. Des études approfondies ont été entreprises pour comprendre les modifications dans l’utilisation des terres en rapport avec les moyens de subsistance (avec les considérations de genre) et l’environnement. Les études sont : a. Quantification des effets de l’utilisation des terres sur les services

écosystémiques fournis par les arbres et les forêts dans une approche paysager en Afrique du Sud ;

b. La perception communautaire des politiques de conservation des forêts et l’impact sur le changement de la couverture des terres et des émissions de CO2 autour du Parc National de Korup et de la réserve de Kupe au Cameroun Cameroun ;

c. Dynamique de la couverture forestiere et services écosystémiques de la réserve forestière de Katimok, dans le territoire de Baringo au Kenya.

2. Les informations sur la façon de développer un secteur privé inclusif pour en faire un secteur organisé et cohérent capable de dialoguer efficacement avec les gouvernements et les acteurs clés sont disponibles sur 21 pays africains. Ces pays sont : le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo, le Congo, le Gabon, le Kenya, Madagascar, la Mozambique, le Niger, le Nigéria, le Rwanda, le Sénégal, l’Afrique du Sud, le Soudan, la Tanzanie, le Tchad, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe. À cet égard 20 rapports par pays et 2 rapports de synthèse sous-régionale pour l’Afrique centrale et orientale ont été produites les sous-régions qui alimenteront le développement du secteur privé.

3. a entrepris une évaluation sur la manière de renforcer et développer un secteur privé tout compris dans un secteur organisé et cohérent qui peut dialoguer efficacement avec les gouvernements et les acteurs clés dans 20 pays africains. Les pays sont : Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, RD Congo, Gabon, Kenya, Madagascar, Mozambique, Niger, Nigéria, République du Congo, Rwanda, Sénégal, Afrique du Sud, Soudan, Tanzanie, Tchad, Ouganda, Zambie et Zimbabwe. À cet égard 20 rapports des pays et 2 synthèse sous-régionales pour l’Afrique centrale et orientale ont déjà été produit ou sont en phase de finalisation et alimenteront le développement du secteur privé.

4. une fondation scientifique destinée au développement de meilleures pratiques forestières susceptible d’assurer la production et la mise à disposition d’une meilleure qualité de matériel génétique pour les plantations et la surveillance des ravageurs et des maladies des plantes pour la mise en place de systèmes agroforestiers plus

9

productives et rentables ainsi que des plantations forestières en Afrique existe. À cet égard, les résultats suivants ont été obtenus : a. Trois rapports sous régionaux sur la production du matériel génétique de

qualité pour les sous-régions de l’Afrique orientale, l’Afrique occidentale et centrale, et l’Afrique australe ont été produits.

b. Une synthèse sur la fourniture de matériel génétique des arbres a été établie pour l’Afrique;

c. Un manuel pour le traitement des semences des espèces prioritaires d’arbres en Afrique pour aider les praticiens forestiers, agriculteurs et le secteur privé à accéder à un matériel de qualité pour les plantations d’arbres a été rédigé ;

d. Un draft de curriculum de formation sur l’amélioration des arbres et la production du matériel génétique a été préparé ;

e. Trois rapports sous-régionaux sur les ravageurs et maladies des arbres ont été élaborés pour les sous-régions suivantes de l’Afrique : Afrique orientale, Afrique de Centre et de l’Ouest, Afrique australe préparées ;

f. un protocole sous-régional pour l’Afrique occidentale et centrale rédigé sur la surveillance des ravageurs et maladies et 2 pour l’Afrique orientale et australe sont en cours d’amélioration pour aider les pays à surveiller les ravageurs et maladies au sein et au-delà des frontières.

Résultat / Effet 4: Les Pays africains utilisent les acquis avérés pour examiner ou élaborer des politiques forestières et les structures de gouvernance qui prennent en charge la gestion durable des forêts et des ressources forestières et facilitent le commerce transparent : Ce résultat prévoit l’élaboration et l’harmonisation des politiques fondées sur des preuves, les règlements et mécanismes de gouvernance pour renforcer les institutions publiques et privées afin de soutenir efficacement la gestion durable des forêts et du commerce transparent. Principales réalisations comprennent :

1. Des informations à jour générées pour renforcer l’application des réglementations forestières, la gouvernance des forêts et le commerce équitable en Afrique, regroupés à travers un rapport technique produit intitulé Application de la Loi, gouvernance et échanges commerciaux (FLEGT) des forêts en Afrique : étude pour faciliter le développement des capacités pour la bonne gouvernance des forêts, l’application de la Loi et commerce. Ce rapport met en évidence les illégalités existantes dans le commerce des produits forestiers, mais aussi des faiblesses dans l’application des lois et dans la gouvernance forestière. Il révèle que la plupart des pays d’Afrique subsaharienne ont des politiques forestières faibles et que certains n’ont pas encore abordé la question du commerce illégal au-delà de leurs frontières nationales. Ces résultats ont été diffusés par le biais de deux ateliers sous-régionaux un en Afrique orientale et l’autre en dans l’espace CEDEAO.

2. Il y a un consensus sur les mesures que les gouvernements de la sous-région de la CEDEAO devraient prendre pour améliorer la gouvernance des forêts grâce à un atelier sous-régional sur la gouvernance des forêts, l’application des règlementations et le commerce équitable dans l’espace CEDEAO. Cet atelier a été organisé pour les intervenants au Secrétariat de la CEDEAO du 23 au 25 mai 2016 à Abuja, au Nigeria. Des représentants d’institutions gouvernementales, des commissions économiques régionales, des institutions universitaires, institutions de recherche, des organisations de la société civile et du secteur privé se sont engagés à : a) examiner, actualiser et l’harmoniser les lois existantes, les politiques et règlementations dans les différents pays pour répondre aux pratiques exemplaires internationales et régionales, par le

10

biais de mécanismes de participation inclusive ; b) construire des institutions fortes de gouvernance nationale qui développeraient, et mettraient en œuvre des approches holistiques pour lutter contre la corruption ; et c) promouvoir la coopération bilatérale et l’échange d’information sur le commerce transfrontalier.

3. La situation de la certification forestière dans les sous-régions suivantes de l’Afrique : Afrique du Nord, Afrique centrale, Afrique de l’Ouest, Afrique du Sud a été établie par le projet, grâce à un inventaire des systèmes de certification existants. Quatre rapports techniques sous régionaux et un document de synthèse en Afrique intitulé ‘’Forest certification in Africa: Description of Forest Certification Schemes and the Experience of Certification in the African Continent’’ ont été produits. Ces rapports mettent aussi en relief le rôle potentiel de la certification forestière comme un marché axé sur le mécanisme qui peut promouvoir la gestion responsable des forêts.

4. Un « manuel de formation sur la certification des forêts en Afrique » élaboré sur la base d’une évaluation des « besoins de capacité entreprise dans le cadre des études de l’inventaire sur la certification des forêts. L’évaluation a révélé que la capacité à mettre en œuvre la certification des forêts dans les sous-régions est insuffisante malgré une politique actuelle et un environnement juridique favorables pour la gestion des forêts. Le manuel de formation guidera la mise en œuvre des activités de formation des praticiens de la foresterie en Afrique.

5. Capacités de 93 praticiens forestiers provenant de 30 pays en Afrique renforcées en certification forestière et en développement des standards nationaux de certification les plus adapté pour l’Afrique, comme le résultat de deux cours de formation organisés à Accra, au Ghana, en partenariat avec FORIG, puis à Mombasa, au Kenya. Toutes ces formations ont été guidé par le manuel de formation visé au point 4 ci-dessus. Les pays bénéficiaires sont: Bénin, Botswana, Cameroun, République centrafricaine, Côte d'Ivoire, Éthiopie, Gabon, Ghana, Guinée, Guinee Bisau, Kenya, Libéria, Madagascar, Malawi, Mali, Mozambique, Niger, Nigeria, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Afrique du Sud, Soudan, Swaziland, Tanzanie, Togo, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.

6. Une meilleure compréhension entre les praticiens forestiers, de l’importance de la certification forestière en aménagement forestier durable par le biais de stages. Les participants se sont engagés à sensibiliser sur la certification des forêts parmi les parties prenantes concernées dans leurs pays respectifs à travers des activités telles que : i) Plaidoyer pour l’intégration et l’incorporation de la certification forestière dans les plans nationaux, programme d’enseignement et les initiatives de recherche ; ii) plaidoyer pour la qualité de la certification de la gestion forestière ; iii) développement des bonnes stratégies commerciales pour les produits forestiers certifiés ; et iv) Mobilisation des fonds pour la certification des forêts et mobilisation des capacités des producteurs.

Résultat/Effet 5: Les parties prenantes de la foresterie africaine, les dirigeants et les praticiens sont plus conscients des avantages de la gestion durable des forêts, des actions qui doivent être prises pour atteindre cet objectif et ont la capacité (outils et connaissances) de faire les interventions nécessaires :

Le résultat anticipe de renforcement des capacités humaines stratégique des institutions et des personnes – y compris les agriculteurs et les organisations paysannes et autres acteurs du secteur privé, organisations professionnelles et des organismes du secteur public cet agenda

11

de forêt en voiture aux niveaux national et régionales - forêt développement compatible. La principale réalisation comprend :

1.Lacunes dans les connaissances à combler par le biais de formation identifiée grâce à une évaluation des besoins en formation dans les pays anglophones d’Afrique. Les compétences et besoins en formation, désagrégés dans les catégories de genre ; l’adéquation des modalités utilisées dans l’élaboration des programmes et leur contenu ont été déterminées en tenant compte des questions nouvelles et émergentes. Les lacunes dans les capacités apparaissent dans plusieurs domaines, y compris le changement climatique, l’agriculture intelligente, l’opérationnalisation des objectifs du développement durable, l’économie verte, l’économie bleue, la certification des forêts, entre autres. L’évaluation sera suivie plus tard par l’élaboration d’un programme de renforcement des capacités qui permettra d’orienter les institutions professionnelles et techniques à ces besoins et les lacunes.

Résultat/Effet 6 : La Participation africaine dans les rencontres internationales sur la foresterie est effective et bien coordonnée, les accords signés sont mises en œuvre : Ce résultat anticipe une augmentation et une contribution cohérente par les négociateurs africains à des dialogues régionaux et mondiaux sur la foresterie en relation avec les processus multilatéraux pour assurer le développement des accords qui répondent aux besoins de l’Afrique et en résonance avec les aspirations de l’Afrique. Il vise également des améliorations dans l’adoption et l’application des accords dans les politiques nationales, les plans et les activités. Principales réalisations comprennent.

1. Un total de 40 délégués des pays africains formés sur les compétences en négociations des engagements régionaux et international avec des partenaires des questions de forêts et de changement climatique. La formation dispensée à Mombasa (Kenya) au cours de la onzième session du FNUF a débouché sur la préparation des décideurs politiques et négociateurs en provenance de l’Afrique aux processus internationaux relatifs aux forêts et au changement climatique.

2. La voix de l’Afrique dans les négociations internationales sur les questions forestières est devenue clair et plus cohérent favorisant ainsi l’intégration de la position de l’Afrique dans les documents du Forum des Nations Unies sur les forêts. Les positions communes de l’Afrique mises au point pour les réunions ont été effectivement utilisées par le groupe africain. Par exemple, les éléments proposés ont été intégrés dans les résolutions de la onzième session de du FNUF et dans la déclaration ministérielle, dans le plan stratégiques des Nations Unies pour les Forets 2017-2030 et dans le Programme quadriennal de travail 2017-2020.

3. Onze (11) contributions des négociateurs africains à la première et deuxième réunions du Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF) ouvertes aux groupe intergouvernemental Ad hoc d’expert (AHEG 1 & 2) sur le Plan stratégique des Nations Unies sur les forêts (UNSPF 2017 - 2030) et le plan quadriennal de travail (2017-2020) pour mettre en œuvre l’arrangement international sur les forêts étaient mieux articulés grâce au soutien de l’équipe de soutien technique (TST) de AFF pour relever le profil de la foresterie.

4. Un total de 77 praticiens forestiers provenant de 25 pays formés sur les négociations multilatérales internationales résultant favorisant une augmentation du nombre de personnes-ressources compétentes en Afrique sur les négociations internationales.

12

5. Leçons apprises de la mise en œuvre du projet et mesures d’atténuation

1. Expérience des Fora des parties prenantes et des activités de renforcement des capacités a montré que les capacités dans les huit domaines suivants, bien que cruciales pour habiliter les intervenants, sont encore très faibles : un) bonne gouvernance forestière ; b) marketing et commerce des produits forestiers ; c) certification forestière ; d) processus multilatéraux internationaux ; e) surveillance des ravageurs et maladies des arbres ; f) partenariats public-privé dans le secteur forestier ; g) approvisionnement des arbres en matériel génétique de qualité ; et h) développement et gestion du secteur forestier dans le contexte de l’économie verte. Les connaissances sur ces questions sont insuffisantes pour guider l’évolution de la situation dans ces domaines et les données disponibles n’ont pas toujours été accessibles à bon nombre de parties prenantes du secteur forestier et dans les formes qui peuvent être facilement compris et contextualisées. Cela demande des efforts soutenus dans le renforcement des capacités dans ces domaines.

2. Les participants aux formations et ateliers organisés par le programme ont, entre autres questions abordés, signalé une augmentation significative dans les connaissances et compétences acquises, comme en témoigne les évaluations post ateliers. Ils ont recommandé la poursuite de telles actions de renforcement des capacités à tous les niveaux des parties prenantes, y compris avec les institutions gouvernementales, la société civile, le secteur privé, les collectivités locales, ainsi que les médias. AFF continuera à renforcer les capacités des autres parties prenantes sur ces questions et sur d’autres.

3. La mise en place réussie de l’Association des forestiers professionnels sous-régionaux en Afrique de l’Est et le renforcement du réseau sur les gommes et résines en Afrique (NGARA) démontrent la valeur que l’on peut tirer de partenariats stratégiques. Les pools de connaissances lies aux partenariats, les ressources, l’expertise et les compétences constituent avantages comparatifs que l’on peut tirer de ces opportunités de vision commune pour des organisations différentes.

4. Le partenariat développé avec le Secrétariat de la CEDEAO s’est avéré être un mécanisme efficace pour diffuser les connaissances générées par AFF au niveau des gouvernements nationaux et d’autres intervenants dans la sous-région. L’adoption des recommandations des ateliers par les États membres de la CEDEAO assure un soutien politique. À cet égard, AFF a donc une occasion favorable pour fournir des informations scientifiques en temps opportun pour éclairer l’élaboration des politiques au plus haut niveau de la prise de décision dans la sous-région, au niveau des pays et celui des collectivités locales. Ces partenariats seront développés avec les autres communautés économiques régionales ainsi qu’avec les institutions régionales et sous-régionales.

5. Au cours de la mise en œuvre du projet, on il a été noté qu’il y a un véritable problème à mobiliser facilement des ressources humaines habile à écrire de bons articles scientifiques ou à démontrer des capacités à aborder facilement des questions de portée sous-régionale, régionale et mondiale. Ceci a été fortement ressenti dans la qualité des rapports produits par plusieurs experts commis par le projet, ce qui explique une lenteur dans la diffusion de certains résultats, car les efforts d’amélioration fournis au niveau du Secrétariat AFF prennent un précieux temps au personnel du projet. On peut aussi expliquer ceci par la difficulté pour AFF à procéder à des recrutements appropriés au niveau des experts africains pour les questions qui transcendent les frontières nationales.

13

6. Les Analyses sur le développement forestier en Afrique révèlent que le climat des affaires africaines a considérablement évolué au cours de ces derniers temps. De nouveaux acteurs sont apparus pour s’acquitter des rôles dans la gestion des forêts. Le secteur privé, les collectivités locales et la société civile prennent progressivement des rôles importants dans l’appropriation de la gestion des ressources forestières. Ces acteurs ont donc besoin de soutien multiforme pour une prestation efficace et efficiente.

14

Annexe 1 : Produits de connaissance du projet Voici une liste des produits de connaissances (articles de revues, série de documents de travail, synthèses, factsheet, chapitres de livres, livres, etc) mis au point au cours de l’exécution du projet

Tableau 1 : Articles/articles dans des revues

No Title Authors Authors affiliation

Web access

Phase I: 1 Nov. 2011-31 Dec 2014 1 Drivers of Forest Cover Change and

Indicators of Climate Change in Katimok Forest Reserve. Imperial Journal of Interdisciplinary Research (IJIR) Vol-2, Issue-11, 2016, ISSN: 2454-1362

Jebiwott A, Ogendi G.M, Makindi S.M, and Esilaba M.O

Egerton University

http://www.onlinejournal.in1

2 Ecosystem service importance and use vary with socio-environmental factors: A study from household-surveys in local communities of South Africa. Ecosystem services (2017) 1-8

Mensah S., Veldtman R. Assogbadjo A. E., Ham C., Glèlè Kakaï R., Seifert T.

University of Stellenbosch

http://www.elsevier.com/locate/ecoser

3 Aboveground Biomass and Carbon in a South African Mistbelt Forest and the Relationships with Tree Species Diversity and Forest Structures. Forests 2016, 7, 79.

Mensah S., Veldtman R., Toit, B. T., Glèlè Kakaï R. & Seifert T.

University of Stellenbosch

http://www.mdpi/journal/forests

Tableau 2 : Manuscrits d’articles dans des revues en cours d’élaboration

No Title Authors 1 Identifying challenges and creating opportunities for effective

participation in negotiations of African delegations to key international multilateral agreements[, especially sessions of UNFF, UNCCD, UNFCCC and UNCBD]

Oteng Yeboah, A. A.

2 Forest certification in Africa: status, achievements, gaps, challenges and opportunities

Teketay D., Mbolo M., Kalonga S. K. and Ahimin O.

3 Status of forest certification in Central Africa Mbolo Abada, M. M., Zoa Ngoyene, M. and Amougou Ndi, Y.A.

4 Status of forest certification in North Africa Mbolo Abada, M. M., Zoa Ngoyene, M. & Amougou Ndi, Y.A

5 Forest Certification in the West African Sub-Region: An urgent challenge in a region with high potential in forestry

Ahimin O.

6 Forest Certification in Eastern and Southern Africa Kalonga, S. K. 7 Forest Law Enforcement, Governance, and Trade (FLEGT) as a

mechanism for forest resource management in Sub-Saharan Africa Kakuru W., G. Kowero, N. Turyahabwe, M. Bukenya, & E. Busisa,

8 Promoting African integration through trade in forest products: Cameroon shows the way

Tieguhong J, C.

9 Public private sector development in forest products industry of Zambia Ng’andwe, P. 10 The state of Zimbabwe’s forestry sector and opportunities for public Katsvanga C. A. T.

15

private partnerships development 11 Potential for private sector in forestry development in Kenya: primary

and secondary production actors, trade, and gender consideration in forestry sector

Cheboiwo, J. K.

12 Apport de la filière bois dans l’économie ivoirienne et aux moyens de subsistance des populations défavorisées

N’guessan Kouakou E.

13 L’exploitation des ressources forestières au Sénégal« Opportunités et Défis pour un Partenariat Public Privé »

Bihibindi , A.

14 Public private partnerships in forestry sector in Kenya: status and potentials private forestry sector in Kenya: status and potential

Cheboiwo, J. K.

15 Strengthening Public/ Private Partnership For Promoting Sustainable Forest Management In Sudan

Tageldin, H. N.

16 Flux de commercialisation des produits forestiers ligneux entre le Congo et l’Asie pendant la période de 2009 à 2014

Koubouana, F., Ngoya Kessy A. M. & Kowero G.

17 Public-Private Partnerships (PPP) in the Forestry Sector in Central Africa Tieguhong J. C., Kowero G., & Mandiefe S. P.

17 Studies on public private partnership (ppp) in forest sector in Africa: Potential for private sector in forestry development: primary and secondary production actors, trade, and gender consideration in forestry sector: a synthesis report for Eastern Africa of Kenya, Tanzania, Uganda, Rwanda, Ethiopia and Sudan

Cheboiwo, J. K.

18 Prospects and challenges of Public-Private Sector Partnership in the Forest Sector in Nigeria

Labode P., T.O. Amusa, S.O Jimoh

19 The status of improvement and supply of tree germplasm in East Africa Msanga H. P., & C. T. Marunda

20 Trends in improvement, conservation and deployment of tree germplasm and impacts on sustainable forest management in Southern Africa

Marunda C. T., W.J. Gapare, Mmkwame, M. Tembani, & M. Alves

21 Forest pests and diseases in southern Africa Kojwang H. 22 Status, Trends and Impacts of Forest and Tree Pests in West and Central

Africa Bosu P. P.

23 A report on the status of forest and tree pests and diseases in Eastern Africa Region with cross-boundary land use policy implications

Gichora W. M.

Tableau 3 : Thèses et dissertations

No Title Authors Degree & Institution Year 1 Community perception of forest

conservations policies and impact on land cover change and CO2 emissions around Korup and Bakossi national parks of Cameroon

Mangwa D. C MSC , the University of Buea, Cameroon

2016

2 Forest cover change and ecosystem services of Katimok forest reserve, Baringo County, Kenya

Jebiwott, A. MSC, Egerton University, Kenya.

2016

3 Selected key ecosystem services, functions, and the relation with biodiversity in natural forest ecosystems

Mensah, S. PhD University of Stellenbosch. Forests 2016, 7, 79.

2016

16

Tableau 4 : Livres et monographies

No Title

1. Teketay D., Mbolo M., Kalonga S. K. & Ahimin O. (2016). Forest certification in Africa: achievements, challenges and opportunities. African Forest Forum. 156p.

2. Marunda, C. T., Avana-Tientcheu, M. L. & Msanga, H. P. (2017). Situational analysis of tree breeding and tree germplasm supply in Africa: under-pinning sustainable forest management. African Forest Forum, Nairobi, Kenya. 49 p. (under preparation)

3. Marunda, C. T., Avana-Tientcheu, M. L. & Msanga, H. P. (2017). Situational analysis of tree breeding and tree germplasm supply in Africa (under preparation)

4. Gichora M., H. Kojwang & P. Bosu (2017). The status and trends of forest and tree pest and disease management in Africa (under preparation)

Tableau 5 : Synthèses en cours d’élaboration

No Title Authors 1. Forests Management to Green African Countries’ Economy Achille, A.

2. Green Economy and Forest Sector Development in Anglophone West Africa

Popoola, L.

3. Effective Engagement of African Delegates in International Multilateral Processes”

Oteng-Yeboah, A. A.

4. Forest Certification: A Soft Policy Instrument to Promote Responsible Forest Management in Africa

Teketay, D.

5. Forest Certification and local development in Central Africa Sub Region.

Mbolo Abada, M. M.

6. How to enhance forest management certification in North Africa Mbolo Abada, M. M.

7. Forest Certification in West African Sub-Region: Huge potential of sustainable forests forestry versus low progress in forest certification for the past two decades

Ahimin O.

8. Forest Certification in Eastern and Southern Africa. Kalonga, S. K. 9. FLEGT as a mechanism for forest management in sub-Saharan

Africa Kakuru, W.

10. Public-Private partnerships in Cameroon's Forestry Sector: Private sector engagement in Cameroonian forestry

Tieguhong J. C.

11. Illegal exploitation of forests in Democratic Republic of Congo Mbangilwa, M. 12. PPP have bright future in the forestry sector in Kenya: The role of

private sector production efficiency in the development forest sector Cheboiwo, J. K.

13. la promotion du partenariat public-privé dans le secteur forestier au Niger : un créneau pour la création d’emploi et la lutte contre la pauvreté

Maisharou, A.

14. La gestion durable des ressources forestières au Sénégal: « Opportunités et Défis du Partenariat Public Privé

Bihibindi, A.

15. Zambia public private partnership development: Towards a Public Private Partnership in Forestry sector of Zambia

Ng’andwe, P.

16. Potential for Public Private Partnerships in Zimbabwe’s Forest Sector: Promoting PPPs across the forest sector for

Katsvanga C. A. T.

17

sustainable development 17. Apport de la filière bois dans l’économie nationale et aux moyens de

subsistance des populations défavorisées N’guessan Kouakou E.

18. exploitation durable des ressources forestières au Sénégal opportunités et défis pour le développement du partenariat public privé et l’industrie dans le secteur forestier

Bihindi, A.

19. Partenariat Public Privé : approche prometteuse pour développer le secteur forêt à Madagascar: Exploiter rationnellement les forêts : la force d’un PPP

Ramananantoandro, T.

20. Public and private sector challenges in the forest and forest products industry in South Africa: The contribution of forestry to wealth and job creation in South Africa

Dobson, D.

21. Forest Policy and legislations in Sudan Tageldin H. N. 22. Public-Private Partnerships in Uganda’s Forestry Sector: The Role

of Private Players in Forest Sector in Forest Development Kambugu R. K.

23. Public-Private partnerships in Central African's Forestry Sector : Private sector engagement in Central African forestry

Tieguhong J. C.

24. The potential role of public private partnerships in forestry development livelihood enhancement in Eastern Africa

Cheboiwo J. K.

25. Public Private Partnership (PPP) in the Forest Sector and Sustainable Livelihood Development in Nigeria

Labode P.

26. Predicted timber supply shortfall in the Southern Africa Region- it’s time to act

Marunda, C.

27. Consolidating and seeking new directions for forest genetic germplasm/resources research and application in Africa: Advocating for improved funding and better coordination at regional and tree-species levels

Marunda C., Msanga H.P & Avana M. L.

28. Improving the quality and quantity of tree germplasm supply in East Africa: Advocating for regional collaboration and development partners intervention

Msanga H.P & Marunda, C. T.

29. Integrated management of forest pests and diseases in Eastern Africa

Gichora W. M.

30. Diseases and pests of trees and forests in southern Africa: An eye opening overview

Kojwang, H.

31. Institute surveillance system for effective management of tree pests in West and Central Africa

Bosu, P. P.

Tableau 6 : Documents à publier sous AFF Working Papers Series en préparation

No Title Authors 1. Investigation of Forest Sector Potential for Green Economy and

Land Use Land Use Change and Forestry (LULUCF) in Anglophone West African Countries

Popoola, L.

2. 2015. Review on Land Use, Land Use Change and Forest Sector Potential for Green Economy in Francophone African Countries

Achille, A. & Vodouhe, F. G.

3. Forest certification in Central Africa sub-region Mbolo Abada, M. M.

4. Forest certification in North Africa sub-region Mbolo Abada, M. M. 5. Forest certification in West Africa sub-region Olivier, A. 6. Forest certification in Eastern and Southern Africa sub-regions Kalonga, S. K. 7. Development and validation of a relevant training module for

effective engagement of African delegates in international multilateral processes

Oteng-Yeboah, A. A.

8. The status of tree germplasm improvement, production, supply and demand in East Africa

Msanga, H.P.

18

9. Situational analysis of commercial and community tree planting in Southern Africa: Trends in tree improvement and tree germplasm supply

Marunda, C.

10.

Situational analysis of commercial and community tree planting in West and Central Africa: Trends in tree improvement and tree germplasm supply

Tienticheu M.A.

11. Forest and tree pests and disease trends in West and Central Africa Paul P. Bosu, 12. The status of tree and forest pests and diseases in East African sub-

region Gichora, W. M.

13. Forest pests and diseases in southern Africa. Kojwang, H. 14. Forest law enforcement, governance, and trade (FLEGT): A study

to facilitate the development of capacity for good forest governance, law enforcement and trade

Kakuru W.

15. Training Needs Analysis and Forestry Curricula Evaluation in Professional and Technical Institutions in Sub-Sahara Anglophone Countries

Katsvanga, C. A. T.

16. Etude sur le renforcement du partenariat public prive dans le secteur de la foresterie au Burkina Faso.

Onadja, A. P.

17. Public-Private Partnerships (PPP) in the Forestry Sector in Cameroon

Tieguhong J. C.

18. La filiere Bois En Cote D’Ivoire : Productions Primaire Et Secondaire, Relations Entre Les Acteurs, Tendance Future Et Contribution A L’économie Nationale Et Aux Moyens De Subsistance Des Populations

N’guessan Kouakou E.

19. Public private partnerships (ppp) in the forestry sector in DRC Mbangilwa, M. 20. Potential For Private Sector in Forestry Development in Kenya:

Primary and Secondary Production, Trade, Actors and Gender Consideration in Forestry Sector

Cheboiwo, J. K.

21. Partenariat Public-Prive Dans Le Secteur Forestier A Madagascar: Les Approches Prometteuses

Ramananantoandro, T.

22. Strengthening of private sector in forestry, including identification and promotion of public private partnership (PPP) models/approaches for forest compatible sustainable livelihoods development in Mozambique

Mahanzule Chavana R. Z.

23. Partenariat public - prive dans le secteur forestier en afrique de l’ouest (Nigera)

Maisharou A.

24. Public Private Partnership (PPP) in the Forest Sector and Sustainable Livelihood Development in Nigeria.

Labode P.

25. Secteur Forestier: Partenariats Public-Prive (Ppp) Dans Le Secteur Forestier Au Congo

Koubouana, F.

26. Development of Promising Public private partnership (PPP) approaches in forest management for sustainable livelihoods in Rwanda

Amini M. O.

27. Etude Sur Le Partenariat Public–Prive Dans Le Secteur Forestier En Afrique De L’ouest (Senegal)

Bihibindi, A.

28. Strengthening Public/Private Sector Partnership for Promoting Sustainable Forest Management in Sudan

Tageldin H. N.

29. Development of Private Sector in Forestry in Tanzania Mwamakimbullah, R. 30. Developpement De Partenariat Public - Prive Dans Le Secteur

Forestier (Tchad) Alhadj A. B.

31. Study on Public Private Partnerships (PPP) in the Forest Sector in Africa Country Report for Uganda

Kambugu R. K.

32. Public and private sector Development in forest products industry of Zambia

Ng’andwe, P.

33. The Potential for all-Inclusive Public Private Partnerships in Zimbabwe’s Forest Sector

Katsvanga C. A. T.

34. Public and private sector Development in forest products industry of South Africa

Dobson, D.

19

35. Public private partnerships (ppp) in forestry sector in Gabon Mipoko, D. 36. Potential for private sector in forestry development: primary and

secondary production actors, trade, and gender consideration in forestry sector: A synthesis report for Eastern Africa

Cheboiwo, J. K.

37. Public-Private Partnerships (PPP) in the Forestry Sector in Central Africa Tieguhong J. C.

38. The Status of Tree Germplasm Improvement, Production, Supply and Demand in East Africa

Msanga, H.P.,

39. Situational analysis of commercial and community tree planting in Southern Africa: Trends in tree improvement and tree germplasm supply

Marunda, C.,

40. Situational analysis of commercial and community tree planting in West and Central Africa: Trends in tree improvement and tree germplasm supply

Tienticheu M.A.,

41. Situational analysis of tree breeding and tree germplasm supply in Africa: under-pining sustainable forest management

C.T. Marunda, M. L. Avana-Tientcheu, & H. P. Msanga

42. Routine seed testing protocols for priority plantation and agroforestry tree species in tropical Africa

Msanga H. P.

43. Study material on tree breeding and germplasm production and distribution in Africa

Marunda, C.

44. Forest and tree pests and disease trends in West and Central Africa Paul P. Bosu 45. The Status of Tree and Forest Pests and Diseases in East African

Sub-region Gichora, W. M.

46. Forest law enforcement, governance, and trade (FLEGT): A study to facilitate the development of capacity for good forest governance, law enforcement and trade

Kakuru, W.

47. Needs Analysis and Forestry Curricula Evaluation in Professional and Technical Institutions in Sub-Sahara Anglophone Countries

Katsvanga C. A. T.

Tableau 7 : Fiches en cours de préparation

No. Author Title 1. Alfred Apau Oteng- Yeboah Assessment of engagement of African delegates in international

multilateral processes

2. Popoola, L. Green Economy and Forest Sector Development in Anglophone West-Africa

3. Achille, A. Forests Contribution to Green Economy Principles in Benin, Gabon and Niger

4. Teketay, D. Forest Certification: Opportunities, Achievements and Challenges in Africa

5. Mbolo Abada, M. M. How to promote forest certification in Central Africa when African wood is already poorly represented on the international market

6. Mbolo Abada, M. M. Valorization of Non Timber Forest Products (NTFP), biodiversity and watersheds conservation through forest certification in North Africa Sub Region (NASR)

7. Olivier, A. Forest certification in West Africa: A Stakeholders’ Nightmare

8. Kalonga, S. K. Forest Certification in Eastern and Southern Africa

9. Marunda, C.

Do we have adequate forest genetic resources for sustained productivity of forestry plantations in Southern Africa

20

10. Petro M. The status of tree germplasm improvement, production, supply and demand in East Africa.

11. Kakuru, W. Strengthening institutions, policies and stakeholders: key pillars to facilitate capacity development for FLEGT in Africa.

12. Kojwang, H.

Forest pests in southern Africa: Is the region doing enough to manage recent outbreaks and spread of pernicious pests?

13. Kojwang, H.: Forest Diseases: Regional inaction is a threat to Sustainable Forest Management in southern Africa

14. Gichora, W. M. The status of tree and forest pests and diseases in East African sub-region

15. Bosu, P. P. Status and trends of forest and tree pests in West and Central Africa

16. Tieguhong J. C. Public-Private Partnerships (PPP) in the Forestry Sector in Cameroon

17. Mbangilwa, M. The actual DRC forest exploitation, a disaster for humanity.

18. Cheboiwo, J. K. Potential role of private public partnerships in the future development of the sector in Kenya

19. Ramananantoandro, T. Partenariat Public Prive Dans Le Secteur Forestier A Madagascar: les approches prometteuses

20. Maisharou Abou Le Partenariat Public-Privé dans le secteur forestier (PPP/SF) - une opportunité de création d’emplois et de production de richesses : Cas de la république du Niger

21. Ng’andwe, P. Public Private Partnership Development in Forest Products Industry of Zambia.

22. Katsvanga C. A. T. Potential for an all-inclusive Public Private Partnerships in Zimbabwe’s Forest Sector

23. N’guessan Kouakou, E. Fiche d'information sur la filière bois en côte d'ivoire Cadre 1 : La politique de gestion des ressources forestières et implications sociaux économiques : cas de la République de Côte d’Ivoire

24. Bihibindi, A. L’exploitation des ressources forestières au Sénégal « Opportunités et Défis pour un Partenariat Public Privé

25. Dobson, D. Public and private sector development in the forest and forest products industry of South Africa.

26. Tageldin H. N. Promotion of public/ private sector partnership in forestry, Sudan 27. Kambugu R. K. Public-Private Partnerships in the Natural Resources Arena: Success

Stories and Prospects in Uganda’s Forestry Sector.

28. Koubouana, F. A l’attention de : Objet : Partenariat Public Privé (PPP) dans le secteur forestier au Congo

29. Tieguhong J. C. Public-Private Partnerships (PPP) in the Forestry Sector in Central Africa

30. Cheboiwo, J. K. The role of private sector in forestry development in Eastern Africa

31. Labode P. Public private partnership (ppp) in the forest sector and sustainable livelihood development in Nigeria

21

Tableau 8 : Modules de formation produits

No. Title

1. Oteng-Yeboah, A. A. 2015: Effective Engagement of African Delegates in International Multilateral Processes

2. Oteng-Yeboah, A. A. 2015. Module de formation sur l'engagement efficace des délégués africains dans les processus multilatéraux internationaux

3. Teketay D., Mbolo M., Kalonga S. K. & Ahimin O. 2015 Training module on forest certification

4. Marunda, C. Curriculum on tree breeding and germplasm production in Africa (under preparation)

Tableau 9 : Protocoles en cours d’élaboration

No. Title

1. Bosu, P. P. 2016. Protocol for surveillance of forest and tree pests in West and Central Africa

2. Msanga H. P. 2016. Routine seed testing protocol for priority plantation and agroforestry tree species in tropical Africa

Pour plus amples informations, veuillez contacter Le Secrétaire exécutif Forum Forestier Africain Avenue des Nations Unies, Gigiri, BP 30677-00100 Nairobi, Kenya Email: [email protected], [email protected]