Ankohonana Sahirana Arenina Bulletin d’information de … · DSF : Actualités ... fondamentale...
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OCTOBRE à DECEMBRE 2015 N°N°N°555555
1. Editorial : Toujours de l’avant………...……….………………………….……….1
2. Foi & développement : Esprit de Noël………..…….………….………..2
3. Réflexion : Itinéraire économique ………………………………………………3
4. Ressources Humaines : De la formation ……………………..…….…..3
5. DSF : Actualités …………..…………………………………………….…...……..…. 4
6. AFPA : Partenariats….……...…………………..……………...…….….…….....4
7. ANTANETY : Erikerika mahatondra-drano …………………………….5
Départ de la 19è promotion …………………………….....6
8. Suivi-évaluation : Goyave (médicament)..……………..…..…….........6
9. ZMA : Il y avait au commencement..….…………………..……………......….7
10. Tutorat : Ouverture CEG au Sud…………..……………..……………………7
11. CMR : Rentrée formation ……………………………………………………….....8
12. Actualités : ………………………………………………...………………….…….....8
TOUJOURS DE L’AVANT Une grande chaine de solidarité n’a jamais
cessé de conforter la marche en avant des pion-
niers de l’ASA en Région Bongolava. Quelques
bailleurs de la première heure se sont faits plus
discrets, mais de grandes institutions cheminent
toujours à nos côtés: PARTAGE, MZF, Folle-reau, IECD, Rotary, Caritas-France, Fondation de France. Fort de l’engagement d’une vingtaine
d’associations régionales françaises fondées au fil
des années pour venir en aide au fonctionnement
et aux programmes de l’ASA, le Réseau ASA/France continue de monter en puissance et se dé-
clare prêt à solliciter un partenariat avec l’AFD en
vue de la mise en place d’un cofinancement pour
appuyer le développement de la ZMA. La CEM (conférence des évêques de Madagascar) nous a
soutenus ces trois dernières années pour persuader
la CEI (conférence des évêques d’Italie) de finan-
cer la construction de nos trois derniers villages de
pionniers. Nous avons confiance dans la poursuite
de ce soutien, grâce aussi à l’aide de l’ONG ita-
lienne « Insiémé si Püo » qui met à notre disposi-
tion un chef de chantier bénévole italien, Maurizio
Crespi, engagé à Madagascar depuis une trentaine
d’années. Mais il est surtout question, de plus en
plus, de mobiliser la paysannerie de la ZMA (19
villages à ce jour de pionniers de l’ASA, auxquels
se sont agrégés pour l’heure une quinzaine de vil-
lages de paysans autochtones, soit plus de quatre
mille personnes), pour créer un pôle de développe-
ment rural, dans une zone enclavée et sur des
terres non utilisées, articulé autour du CMR
(centre des métiers ruraux), du GPR (groupement
des producteurs ruraux), des GCV (greniers com-
munautaires villageois) et du domaine Faniry. Le taux de réussite du projet de migration ASA
varie autour de 85 %.
Léonce Wing Kong, Directeur de l’ASA
Bulletin d’information de l’ASA
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ESPRIT DE NOEL L’année touche à sa fin et les fêtes approchent…
Tout le monde s’affaire pour les préparatifs de Noël et du Nouvel An. D’emblée, la plupart des gens se précipite sur les détails suivants : combien de somme à prévoir/dépenser ? quels repas manger/boire ? quels cadeaux offrir ? où passer les vacances ? etc. On suit un rythme de vie quotidienne ef-fréné. Les gens courent après l’argent sans cesse. Encore plus en ces périodes de fêtes de fin d’année. On oublie l’essen-tiel !
Force est de constater que les réalités de vie varient d’un continent à l’autre et d’un pays à l’autre selon le con-texte à la fois social, économique mais aussi politique. Tan-dis que certains pays ayant une forte croissance économique vivent dans l’aisance, d’autres pays dits sous-développés vi-vent dans la misère totale. C’est paradoxal ! On dit que la crise économique est mondiale. L’équilibre économique mondial est complètement bouleversé pour de multiples rai-sons. L’écart est énorme entre les riches et les pauvres et c’est dans ce contexte d’inégalité que plus de 7 milliards de personnes (population mondiale) dont plus de 22 millions de malagasy se préparent aux fêtes de fin d’année. Triste cons-tat mais que faire ? On ne sait pas par quel bout s’y prendre ( ?) Nous savons que tout ça demande une profonde réflexion et la mise en œuvre d’actions bien ciblées pour arriver à des changements/améliorations tangibles. Cela, pour le bien de tous ! Sur le coup et sans aucune prétention, on a envie de dire : « Pourquoi ne pas décupler en grand nombre et soutenir des projets de développement social et des struc-tures caritatives comme l’ASA ? » Nous partageons donc ici quelques lignes de conduite que nous espérons être utiles à tout le monde : SPIRITUALITÉ
Ne perdons jamais de vue la dimension spirituelle de noël « fête religieuse chrétienne qui marque la naissance de l’enfant Jésus ». Qu’importe si on est pratiquant ou pas ; ca-
tholique ou protestant ou autres confessions ! C’est l’inten-tion intérieure qui compte. Chacun est libre de célébrer Noël à sa manière mais n’oublions pas la prière ! Nous devons toujours être conscients de l’amour immense de Dieu envers nous car il a offert son fils unique pour le salut du Monde. SIMPLICITÉ Nous savons tous la fameuse histoire biblique autour de la naissance de Jésus (dans une crèche, les rois mages…) Chaque année, nous voulons toujours célébrer Noël en grande pompe ! Sortir le grand jeu, déployer les grands moyens, on veut tout avoir (petits et grands)… Mais est-ce vraiment nécessaire ? Ne pouvons-nous pas nous contenter de ce que nous avons ? Le messie s’est fait homme pour se mettre à notre niveau. C’est un grand signe d’humilité !
+ FOI & DÉVELOPPEMENT ++ FOI & DÉVELOPPEMENT ++ FOI & DÉVELOPPEMENT +
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Mettons-nous aussi à l’école de l’enfant Jésus et soyons
humble dans notre vie. « ô Jésus doux et humble de cœur.
Rendez nos cœurs semblable au vôtre »
SOLIDARITÉ
« …Tout est vanité… » (Ecclésiastes 1, 2) Aussi, ne
nous attachons pas trop aux choses matérielles qui ne durent
pas (repas, cadeaux, argent, sapin, …) mais voyons les
choses d’une autre manière ! Certes tout ça est bien beau et
joli mais pas forcément utile…Regardons autour de nous, il
y a des gens dans la nécessité : dans notre paroisse, au tra-
vail, dans notre quartier, ... Pourquoi ne pas adopter une con-
duite solidaire vis-à-vis d’eux ? Partageons ce qu’on a ! Ne
fut-ce que très peu que ce soit. « Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir » (Actes 20, 35) PAIX
Les différents conflits armés, la montée en puissance
du terrorisme avec les attentats meurtriers ici et là font la une
des actualités internationales. L’insécurité règne un peu par-
tout et la violence gagne du terrain sous toutes ses formes...
Oui on a peur mais nous ne devons pas baisser les bras et
nous laisser abattre. Nous devons combattre la haine par
l’amour. La venue prochaine de Jésus parmi nous doit nous
affermir et nous donner confiance à un avenir meilleur. Cha-
cun est appelé à devenir des « artisans de paix ». Souhaitons
que tous les peuples du monde passent un Noël dans la séré-
nité et le bonheur ! Ainsi donc, à l’approche des fêtes, soyons vigilants et
guettons avec soin l’arrivée de notre invité de marque le 25
décembre. Offrons-lui la place d’honneur dans notre vie et
faisons-le ménage dans notre cœur pour l’accueillir comme il
faut. « La misère n'est pas une fatalité, elle vient de notre
incapacité à penser le partage ». disait l’abbé Pierre. Aussi,
ne soyons pas indifférents face aux malheurs et la détresse
des autres. Engageons-nous et soyons actifs ! L’ASA dans sa
lutte acharnée contre la pauvreté se refuse à cette fatalité et
continue à venir en aide chaque année à ces familles en
grande précarité d’Antananarivo dans un véritable esprit de
Noël. À Dieu vat !
J. Luciani, Chargé de Communication
ITINÉRAIRE ÉCONOMIQUE DES FAMILLES DE L’ASA
Maintes fois la question a été posée sur la vie écono-
mique des paysans de l’ASA. L’utilisateur du mot paysan est ici volontaire pour mettre en évidence l’existence des pay-sans non agriculteurs.
Les paysans de l’ASA sont et seront réduits en toute bonne foi pourtant, et selon les termes classiques de nombre de projets, comme des « cibles », ou comme des « populations bénéficiaires » et enfin, comme étant « des partenaires du terrain ». Ce qui sous-entend une passivité de leur part et qui induit certains en erreur et à imaginer qu’ils sont et ne seront que les destinés aux aides car « passifs ».
Les récits qui ci-après aborderont l’itinéraire écono-mique des paysans de l’ASA. Des paysans, à la fois maçons, artisans, menuisiers, épiciers….Ils vivent et prospèrent, se-lon leurs propres rythmes. Une approche n'est jamais bonne ou mauvaise, mais insuffisante et incomplète. La question fondamentale qui se pose est de savoir comment les familles de l’ASA étaient passées de l’économie de survie, vers une économie de subsistance ?
Une famille paysanne de l’ASA pratique une exploita-tion dite parcellaire. La mise en valeur culturale de bas fond arrosée par des sources ou fleuves est combinée avec l’ex-ploitation des pentes collinaires et des tanety (cultures plu-viales). L’itinéraire économique des familles peut se résumer en quatre étapes distinctes : l'implantation ; la valorisation ; les investissements et le pluri - activisme saisonnier ou non.
Implantation : une famille commence par la culture
vivrière ( riz , légumes ) qui est couplée d ' une culture spé-culative ( manioc , maïs , voanjobory ...) ainsi que d' un petit élevage de basse-cour ( canards , poules , lapins , …..)
Valorisation : quand après 4 ou 5 récoltes, la pro-duction réelle se précise et devient excédentaire (ambim-bava), la famille commence à spéculer, avec pondération et prudence, sur sa propre production. Elle multipliera le nombre de volailles et elle s'engagera dans l'élevage de plus grosses bêtes (cochon, zébu, ...)
Investissements : le circuit économique est à la fois court et régulier (vente sur les marchés hebdomadaires avoi-sinants ou dans le village même). La famille "saute" dans d'autres affaires. Elle revend ses cochons ou ses zébus et s'achemine au remplacement et augmentation des dotations reçus de l’ASA, surtout les zébus utiles pour le fumier et pour le transport. Parvenu à ce stade-là, les familles com-mencent alors à agrandir leurs exploitations personnelles ou à s'associer avec les autres villageois).
Le pluri-activisme distingue un paysan de l’ASA. Il
fait appelle à la main d'œuvre journalière (sarankantsaha) en
étant devenu maçon, artisan, épicier,…...
¤ RÉFLEXION ¤¤ RÉFLEXION ¤¤ RÉFLEXION ¤
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Cette estimation de richesse purement quantitative
masque une autre réalité non moins importante : celle du phé-
nomène du non - monétaire dans les échanges. La relative
exclusion des paysans dans le circuit monétaire est due à plu-
sieurs facteurs à la fois économiques et culturels. Le troc ou
les services sociaux intra-villageois n'utilisent pas de l'argent
liquide et les transactions financières ne sont guère d’usage.
Le cas du Valin-tànana (rendre le coup de main? Entraide ?),
entre autres, qui est cette obligation sociale "en nature" et qui
a pour finalité de préserver une relation de bon voisinage,
comme le fait de prêter ses zébus au voisin.
En conclusion, l’ASA a affaire à un dense réseau de pay-
sans, exerçant des activités microécono-
miques "démonétisées». Ce qui nécessite une approche qua-
litative et un regard appuyé en "dedans" sur la socio dyna-
mique paysanne et ses valeurs pour élaborer les futurs projets
de développement socioéconomiques des paysans.
Andriafanomezana Hugues, Responsable des dossiers de financements
DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE EN CE LANCEMENT DE LA CAMPAGNE AGRI-
COLE 2015-2016
Des pluies commencent à arriver au rendez-vous en ce
début des périodes des travaux agricoles et les familles de
l’ASA s’activent pour en profiter au maximum.
Nous avons parlé de la difficulté de recruter des profession-
nels on matière d’agriculture : les jeunes diplômés désirent
juste acquérir une première expérience et s’envolent rapide-
ment vers d’autres cieux ; les plus expérimentés sont archi-
sollicitées par les programmes de développement. Ainsi, un
changement a dû se faire aux Casas d’Antanety quand le for-
mateur est parti pour un stage de perfectionnement et a été
vite embauchée par un autre organisme de formation du mi-
nistère. Toutefois, grâce aux bonnes relations de l’ASA avec
l’École Professionnelle Supérieure Agricole de Bevalala, un
nouveau formateur, Mlle Nomen-Kasina RAMA-MONJISOA, est arrivée en remplacement. Bien motivée
par le programme ASA et forte de ses compétences fraiche-
ment acquises, nous lui souhaitons la bienvenue et plein
succès dans son travail !
En ce qui concerne les moyens pour assurer un encadre-ment professionnel permanent auprès de nos familles, deux pistes de réflexion sont à privilégier : la formation interne et l’appui à un centre existant, donc le CMR.
Si la formation interne des responsables a toujours été privilégiée, il s’agit souvent de thèmes ponctuels et ne rem-place pas une vraie formation de longue durée et reconnue officiellement.
¤ RESSOURCES HUMAINES ¤¤ RESSOURCES HUMAINES ¤¤ RESSOURCES HUMAINES ¤
¤ DOMAINE ST FRANÇOIS ¤¤ DOMAINE ST FRANÇOIS ¤¤ DOMAINE ST FRANÇOIS ¤
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À cet effet, le ministère de l’agriculture malagasy appuie maintenant l’émergence d’un nouveau métier d« Exploitant Entrepreneur Agricole » nécessitant 2 à 3 années d’études, sanctionné par un diplôme officiel de Brevet d’Études Profes-sionnelles en Exploitation et Entrepreneuriat Agricole (BEP-EEA). À part les 4 Centres d’Appui et de Formation Profes-sionnelle Agricole (CAFPA) du Ministère de l’Agriculture (Brickaville, Antsirabe, Mahitsy et Ambatondrazaka) les centres de formation privés sont aussi encouragés à dévelop-per leur cursus et rejoindre le groupe d’organismes homolo-gués par l’Etat. Les premières démarches ayant été effec-tuées auparavant, et son renforcement encours, pouvons-vous rêver du Centre des Métiers Ruraux du Bongolava ?
Razafindrainibe Vololona,
Responsable des Ressources Humaines
ACTUALITÉS DU DSF
Le contrat de la « location gérance » du DSF est actuellement signé. Je remercie
tous ceux qui ont contribué à l’élaboration de
ce contrat. Je remercie également les membres du CA qui ont
mis leur confiance en votant pour la location gérance. Le défi
est grand et le démarrage n’est pas facile, tant au niveau réha-
bilitation que papiers administratifs. Le DSF sera dorénavant
une SARL qui portera toujours le nom DOMAINE SAINT FRANÇOIS. Actuellement la création de la société est en
cours, si bien que les démarches ne sont pas toujours faciles.
C’est la saison de pluie et la culture fourragère occupe
la plupart du temps des activités à la ferme. La MDB – Mala-
gasy Dairy Board, (ex-Land’O Lake’s) utilisera une partie de
la prairie en vue de terrain de démonstration de nouvelle
souche de braccharia ruziziensis. Nos fermiers suivent une
formation donnée par cet Organisme.
Durant ce dernier trimestre, DSF a eu le privilège de
recevoir les groupes suivants : Groupe Jean-Louis Prianon, ASAM de Provence, groupe ToSoCo, famille Philippe Des-marescaux, Daniel Hibon ASAM des Savoie, ASAM Franche-Comté. Sans oublier Marinette Flandin qui mal-
heureusement est à sa dernière visite à Madagascar. Celle qui
nous a offert le four à bois qui nous permet d’avoir du bon
pain de campagne tous les jours et les weekends.
Tout dernièrement, 25 personnes de l’AFD sont venus
déjeuner.
…… et bien d’autres encore ! Domaine Saint François espère encore plus de collabo-
ration de la part de tout un chacun, que ce soit au niveau de
l’auberge, de la ferme-fromagerie qu’à la menuiserie.
Razafimahafaly Fanja, Gérante du DSF
LES AFPA ET SES PARTENAIRES
MadaEuskadi : est une association humanitaire
pour venir en aide aux enfants en difficultés : mal nutrition,
manque d’hygiène, de soins, d’abri, d’accès à l’éducation.
La collaboration de l’ASA via le CFA avec cette association
remonte à 2006 ! Cette association contribue à la scolarisa-
tion des enfants via un système de parrainage en France qui
prend en charge pour plusieurs années les frais de scolarité
et de nourritures d’un enfant. Chaque année, un groupe de
l’association vient pour visiter l’école et les enfants, prendre
des nouvelles et faire des séances photos pour montrer aux
parrains et marraines. De 2006 à 2015, le nombre des en-
fants scolarisés a augmenté de 26 à 111 enfants. Cette année,
les résultats scolaires des enfants sont satisfaisants. Pour la
première fois, 3 enfants parrainés ont eu leur baccalauréat, et
leurs parrains s’engagent à soutenir les frais d’études univer-
sitaires de ses enfants.
Outre les frais de scolarité, l’association MadaEus-
kadi effectue chaque année des collectes de dons pour ces
enfants. Les enfants se réjouissent des vêtements neufs, des
sandales, sans compter les dons offerts par les parrains pour
chacun de leur filleul(e)s.
Grand merci à toute l’équipe de MadaEuskadi !
Projet CRS : on vous a déjà parlé de ce projet dans
le précédent numéro (cf. Fanilon’i ASA N°54). Normale-
ment, ce projet était prévu s’achever fin Septembre dernier
mais les AFPA ont obtenu une rallonge de 3 mois (Oct,
Nov, Déc) 2015. Ainsi, les enfants de ce projet pourront
continuer à bénéficier des diverses aides (écolage, fourni-
tures scolaires, cantine). CRS a aussi offert des « dons spé-
cial noël » pour les enfants (vêtements et jouets). Merci
beaucoup CRS !
Projet PAM : l’ASA par le biais des AFPA va bé-
néficier de ce projet pendant 2 mois (Janv et Févr 2016).
Un projet prometteur basé sur l’appui à la formation des
jeunes en difficulté dans le secteur de la sécurité alimentaire
et l’épargne. Au total, 7000 jeunes sont prévus bénéficier de
ce projet dont environ 200 jeunes issus de l’ASA sur les 2
volets (réinsertion urbaine et rurale).
Rabiasoa Sarah, Responsable des AFPA
¤ a f p a ¤¤ a f p a ¤¤ a f p a ¤
DSF
MERCI !
« ERIKERIKA MAHATONDRA-DRANO 1» FACE AUX PHÉNOMÈNES DE
RÉCHAUFFEMENT DE LA PLANÈTE… Changement climatique. Réchauffement de la planète.
Des réalités qui nous concernent tous et tout. Qui dit tous et
tout, n’excepte rien ni personne ! Dans le cadre de sa mis-
sion, l’Eglise par le biais du Pape François en parle pour
éveiller davantage les consciences et les actions (cf. ency-
clique LAUDATO SI ). Il est aussi question de COP21…
Osons en parler à notre niveau pour nous mobiliser sans
prendre la place des spécialistes.
Et l’ASA dans tous cela : lutte contre la pauvreté et la
précarité, migration rurale, activités agro-élevages,… Dans
bien de domaines, nous avons des missions à accomplir, des
défis à relever ... Mais comment ? Changer le fusil d’épaule
s’avère irréversible pour pouvoir agir/réagir de manière effi-
ciente ici et maintenant. Agir, si petites que soient nos ac-
tions/activités. Favoriser le erikerika mahatondra-drano …
Pour ce faire, le dispositif ASA à Antanety se positionne en
force de propositions par l’action. Propositions respectant le
sens de l’inclusivité et de la participation. Sans prétention
d’être exhaustif, il est bon de noter en passant que la com-
position actuelle de la population adhérant au projet et tou-
chée par l’ASA reflète la situation constatée depuis quelques
temps. Les vrais sans abris adhèrent difficilement à nos sug-
gestions pour suivre le cursus ASA. Or, la pauvreté et la pré-
carité sont mises à l’index et sur le banc des accusés provo-
cant le réchauffement de la planète et changement clima-
tique !
Nous considérons les situations actuelles d’Antanety
ainsi que les « requêtes » pour s’implanter sur la ZMA
comme l’en aval du projet. Antanety en est alors l’en amont.
Qu’est-ce que nous faisons et comptons faire ?... Quelques
points focaux.
1. Trop habituer au vaille-que-vaille et à l’attentisme
nombre de ménages cibles suivant le cursus ASA ont à défi-
nir un objectif familial approprié . D’où focalisation des
efforts avec notre cheval de bataille AORENO NY ANKO-
HONANAO (litt. redresse ta famille) avec intensification des
visites-à-domicile. Des jalons et des progressions en erikeri-
ka mahatondradrano sont ainsi exprimés en vue de l’autono-
misation progressive. Ici, du statut du bénéficiaire qui a par
nature une attitude d’attendre, chaque ménage accueilli dans
le dispositif ASA a à prendre son rôle d’acteur principal . C’est ce à quoi nous insistons auprès de la population ASA
d’Antanety.
En matière agricole, pas mal de contraintes sont constatées.
¤ a n t a n e t y ¤¤ a n t a n e t y ¤¤ a n t a n e t y ¤
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1. Avoir de l’espace viable pour le riz irrigué avec un sys-
tème d’irrigation ou de PPI fiable reste onéreux. Vue les con-
traintes par rapport aux terrains agricoles surtout pour la fai-
sabilité d’une riziculture irriguée, Antanety assure la forma-
tion-recyclage en matière de gestion du terroir : mise en
place des courbes de niveau avec dispositifs antiérosifs, rete-
nu d’eau de pluies sur pentes/plateaux, … Ce, sur les par-
celles de terrain mises à la disposition des centres. Faire plus
de riz pluvial, de maïs, de manioc avec des itinéraires tech-
niques appropriés. Plus facile à dire qu’à faire. C’est un défi
à relever !
2. La rareté sinon le manque de légumes dans l’alimenta-
tion des ménages est un fait. Certaines denrées d’origine vé-
gétale (huile, haricot, savon,…) peuvent être considérées
comme des charges mensuelles à ne pas sous-estimer dans le
budget des Centres. Aussi, pour que le projet aille davantage
dans le sens de la viabilité, une obligation par ménage est en
cours : mise en culture de parcelle d’au moins 1 are suivant
l’itinéraire technique de SCV (semis sur couvertures végé-
tales). Osons imposer raisonnablement des obligations pour
changer certaines habitudes.
Le feu de brousse est récurent. Certes, ne fut-ce qu’en
partie pendant le séjour de pré-insertion rurale, ceci con-
cerne moins Antanety. Toutefois, nous devons y travailler en
amont en donnant plus de place sur la couverture végétale du
sol, la culture de légumineuses arbustives et d’arbres frui-
tiers… Des mesures incitatives et persuasives gagnent à être
mises en récompensant des villages de manière conséquente
suivant les critères suivants à titre d’exemple: étendues de
parcelles à couvertures végétales permanentes, forêts villa-
geoises avec des pare-feux nettes,…
Ce sont des erikerika mahatondra-drano face aux phéno-
mènes de réchauffement de la planète ! Nous voulons être
modestes face à ces enjeux planétaires. Nous voulons plutôt
agir là où nous sommes, chez nous ! Bienvenue à tous ceux
et toutes celles qui veulent nous aider dans l’un ou l’autre
domaine évoqué ci-dessus.
Andrianasolo Louis Marie de Gonzague, Superviseur d’Antanety
1C’est un proverbe malagasy. Litt : c’est la rosée qui fait déborder la rivière. Ceci
pour dire que si petites que soient ce que nous faisons effectivement, elles produi-
ront d’importants résultats. Les parcelles de cultures des familles
¤ SUIVI¤ SUIVI¤ SUIVI---ÉVALUATION ¤ÉVALUATION ¤ÉVALUATION ¤
¤ VOYAGES SOLIDAIRES ¤¤ VOYAGES SOLIDAIRES ¤¤ VOYAGES SOLIDAIRES ¤
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Départ de la 19ème promotion
PN19 veut dire qu’il y avait déjà 19 années que l’ASA avait transférée des familles dans la zone de migration au moyen-ouest… Chaque année, la phase II à Antanety produit 14 à 20 familles bien formées sur tous les plans (agricole et social) : « Entam-boafehy ny dia ho any mahavikina ». Le 24 septembre 2015, les 20 familles de la PN19 ont signé le contrat avec l’ASA. Elles sont toutes prêtes pour suivre le programme jusqu’au bout … Elles ont baptisé SOANAFINDRA leur village. Nous pouvons dire ici que durant cette année 2014-2015, il n’y avait plus de désiste-ments au CASA 2 sur cette promotion. 16 familles venant du CASA 1 au départ et 4 familles de renflouement pour at-teindre le quota de 20 familles. L’ensemble est composé de 115 personnes. 10 jours, dernier moment de préparation de bagages, Les familles sont pressées en général : vendre certains vo-lailles, s’arranger avec les familles du CASA I pour les cul-tures qui sont encore au champ, acheter des semences ; régler
les papiers, … La date du transfert des familles cette année était le 05 octobre dernier. La veille du départ, chaque famille emballait leur bagage puis les hommes ont procédé au chargement du camion. 20 familles sont installées à Soanafindra. Un car et un minibus ont été loués pour le transport des personnes. À 1h55mn est l’heure du départ avec des chansons qui mar-quent la joie pour les partants et encouragent les promotions suivantes. La vie dans les CASA d’Antanety est terminée pour la PN19 mais une nouvelle vie s’offre à eux sur la ZMA. L’en-droit où elles pourront mettre en pratique ce qu’elles ont ap-pris à Antanety en vue de leur autonomisation. Merci à l’ASA pour son action en faveur des plus démunis !
Raheliarimalala Ursule, Assistante sociale
PASSAGE DES VAHINY
Les visiteurs de ce dernier trimestre de l’année :
Asam Provence : en Octobre (mission dentisterie)
Famille Desmarescaux : en Octobre
(visite sur terrain / Faniry)
Asam des Savoie (Daniel Hibon) : en Octobre-Novembre
(visite sur terrain)
Délégation Aviation Sans Frontières : en Novembre
(donation matérielle et visite sur terrain)
Mission AFD : en Novembre (visite sur terrain)
Asam Franche-Comté (couple Deforet) : en Nov-Déc
(visite sur terrain)
J. Luciani, Responsable du service Voyages Solidaires
Des médicaments gratuits dans votre cour !
A l’heure actuelle à Madagascar, les coûts des médica-ments et des soins sont exorbitants et hors de portée des bourses de la couche moyenne sinon pauvre de la population malgache (+90% selon la statistique avancée par la Banque Mondiale – 2015). Par contre, le pays offre un mégabiodiver-sité et beaucoup d’opportunités pour pallier ce manque à ga-gner surtout en termes de phytothérapie. Entre autres, nous présentons ici, les vertus de goyage (Psidium guayava).
La goyave fait partie des fruits tropicaux. À part ses va-leurs nutritives, elle possède de multiples vertus qui agissent pour la santé et la beauté.
Action sur la santé : riche en vitamine C (240mg/100g), en fer, vitamine A, en magnésium et potassium – la goyave est dotée également des antioxydants, caroténoïdes du genre lycopène qui luttent contre les radicaux libres (composés très toxiques et cancérigènes), freinent la croissance des cellules cancéreuses et minimisent les risques des maladies cardio-vasculaires. Grâce à sa grande quantité de fibres alimentaires, la goyave agit sur la constipation. Le diabète de type II peut être aussi traité par la goyave (feuilles et fruit) : diminution du taux de glycémie (90ml de jus de goyave pur et frais ré-duit le taux de glycémie à jeun de l’ordre de 2.14 à 1.65g/l au bout de 3h – mais il faut éplucher la goyave car sa peau joue le rôle contraire (augmentation du taux de glycémie à 90% !). Les feuilles du goyavier sont aussi phytothérapeutiques. Elles agissent sur les troubles gastro-intestinaux (plus efficace que la tétracycline) ; antibactérienne ; amibicide ; antispasmo-
dique.40 feuilles dans 4litres d’eau à bouillir. Boire à chaud 1litre de la décoction au bout de 60mn et à poursuivre 2 à 3h suivantes. Pour soigner la diarrhée, 8feuilles + 8 morceaux de sucre avec 1litre d’eau à bouillir jusqu’à avoir 1 verre de si-rop de décoction. D’autres maladies sont guéries par la goyave : hémorragie vaginale, ulcères, hypertension arté-rielle, maladies des dents, toux, rhume, maux de gorge, anti-inflammatoire, diminution du taux de cholestérol (mauvais) et augmentation du cholestérol HDL (bon)…
Action sur la beauté : mixer la pulpe et à appliquer comme masque sur le visage, elle cicatrice les microplaies des acnés, assouplit et nourrit la peau pour la rendre jolie.
Ne cherchons pas loin pour nos médicaments. Plantons les goyaviers dans notre jardin, dans nos champs…et man-geons des goyaves !
Randriarimandroso Roger, Suivi-évaluation des programmes
AU COMMENCEMENT, IL Y AVAIT « OCTOBER »
La ZMA s’active en ce dernier trimestre de l’année 2015.
Dans tous les domaines, octobre est synonyme de démarrage. Cela
peut paraître paradoxal mais tout ce qui se fait en ce moment cons-
titue les prodromes d’une renaissance, d’une métamorphose. Bien
que le PTA débute au mois de janvier, le gros du travail de l’équipe
commence au mois d’octobre.
L’agriculture en est la première concernée puisque le calendrier
cultural, très précieux à tout paysan malgache qui se respecte, dé-
bute aux alentours du mois d’octobre. Nous savons tous qu’un ca-
lendrier mal préparé et c’est toute la saison culturale qui est con-
damnée. Les paysans s’activent fortement pour préparer leurs ter-
rains de cultures en vue d’une saison pleine de récoltes. Ils de-
vraient normalement moissonner le riz précoce à la fin de l’année et
ce dernier constitue une source non négligeable de revenus pour
toute la famille en attendant la grande moisson.
Dans l’éducation, après les vacances bien méritées de nos
chers bambins et enseignants, les cours ont repris. L’année scolaire
a débuté avec son lot d’animations dans les écoles, internats, vil-
lages, maison des jeunes, CSB II… Pour ceux qui préparent les
examens officiels, un faux-départ aura un impact négatif sur les
objectifs fixés. Ce premier trimestre est donc primordial pour assu-
rer ses repères, prendre ses marques pour être lancés dans de
bonnes conditions. Les examens finaux en dépendent.
Dans le social, l’arrivée des pionniers de Soanafindra
(PN19) amène nos assistantes sociales à redoubler d’efforts dans
leur encadrement. L’apprivoisement d’un nouvel endroit demande
du temps pour eux d’autant plus que leur maison n’est pas encore
achevée. Une fois bien préparé, la métamorphose s’opère et rend
leur vie plus agréable, plus organisée pour une installation pérenne.
L’arrivée tardive de la pluie nous fait rappeler le change-
ment climatique. Et comme l’Etat malgache, par le biais de son
Président lors du COP21, s’est dit prêt à tout mettre en œuvre pour
combattre ce phénomène, nous avons une raison de plus pour moti-
ver les paysans à protéger leur environnement. En des termes plus
accessibles, c’est renforcer la lutte contre les feux de brousse et
reboiser. Cette année, bien que des incendies aient toujours ravagé
la ZMA, nous avons quand même pu protéger le domaine Faniry
grâce à une mobilisation de l’équipe et une sensibilisation répétée.
Elles devront s’étendre sur toute la ZMA à compter de l’année pro-
chaine.
Côté visiteur, nous avons eu le plaisir d’accueillir plusieurs
hôtes notamment la famille Desmarescaux qui est venue s’enquérir
des nouvelles du domaine Faniry. Une visite pleine d’échanges et
qui a ravivé l’enthousiasme de toute une équipe. De même, M. Da-
niel Hibon (Président d’Asam des Savoie) est venue en même mo-
ment pour visiter la ZMA. EMI, avec Dr Didier et Dr Gaël, sont
venus pour appuyer les médecins de la ZMA, former et rencontrer
les matrones et apporter leur savoir-faire dans un domaine particu-
lier. ASAM Provence n’est pas en reste puisqu’elle a envoyé 4
jeunes dentistes pendant une semaine pour effectuer des soins
Ouverture du CEG d’Ambatolahihazo
La ZMA est vaste et continue de s’étendre, de même pour les nombres des pionniers qui y résident. C’est de ce fait que depuis cette nouvelle rentrée scolaire un collège est ou-vert dans la partie sud. À commencer par deux(02) classes : 6ème et 5èmes et les deux autres s’ouvriront à partir des pro-chaines rentrées scolaires. Au cours des précédentes années scolaires, si les collégiens du village Vohitsara (11ème et 18ème promotions normales) devaient parcourir vingt-huit (28) kilomètres, à pieds ; pour une durée d’environ 05 heures
par semaine pour rejoindre l’internat, depuis le début de l’ac-tuelle année scolaire, ils n’effectueront que cinq (05) kilo-mètres, la distance qui sépare leur village et leur collège. Même si pour certains, l’an dernier au pensionnat d’Ampasi-potsy, ils avaient beaucoup plus destemps pour les études et le trajet journalier était réduit. En somme, ils sont en majorité ravis de leur transfert à Ambatolahihazo, surtout les filles, comme en témoigne Henintsoa (12 ans), Narindra (14ans) et Voahangy (16 ans). Toutes les trois (03) sont actuellement en deuxième année de collège : « Auparavant pour aller à l’école il nous fallait une longue préparation pour y parvenir, par exemple, nous devions amener avec nous : les habits pour la semaine et les repas de la journée du dimanche, car nous n’arrivions à l’internat qu’aux environs de 16 heures. À pré-sent, plus besoin de porter d’autres affaires que nos cahiers. En plus, toujours selon eux, c’est merveilleux d’être aux cô-tés des siens tous les jours. Et c’est bien de les rencontrer à chaque sortie des classes, et c’est bon de rentrer chez soi, an-nonce chacune d’elle. Pour tous, c’est une année scolaire mé-morable et ils remercient l’association de toujours se soucier d’eux. Cette bonne nouvelle fait aussi le bonheur des enfants d’Ambohitrantenaina (PN9), Ambohimanarina (PN10), Am-bohijanahary (PS6), Amboasary (PS5), Manantenasoa (PN12), Ibako (PS7) et Ambohimirakitra (PN6).
Ramonjavelo Cécilien, Agent de suivi enfants
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bucco-dentaires. L’AFD (Agence Française de Développement), un
potentiel bailleur, a visité la ZMA pour voir les réalisations de
l’ASA et se faire une idée précise sur ses possibilités de finance-
ment. Pour résumer le tout, on peut dire que ce dernier trimestre
est crucial pour toutes les activités. Enfin, au nom de tout le person-
nel de la ZMA, je souhaite à tous un joyeux Noël 2015 et vous
adresse tous nos meilleurs vœux pour l’année 2016.
Rasamison Hervé, Responsable de la Zone de Migration
Vue générale du nouveau collège à Ambatolahihazo
COP21 La Conférence de Paris de 2015 sur le climat
a eu lieu du 30 novembre 2015 au 12 décembre 2015
au Bourget, en France.
Tout le monde espère vraiment que les résolu-tions/accords adoptés ou signés par les diffé-rents pays vont être mis en œuvre réellement. Ceci pour le bien de notre maison commune
« la terre » !
Association ASA (Ankohonana Sahirana Arenina) Réinsertion des familles en grande précarité d’Antananarivo
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Ankohonana Sahirana Arenina - A.S.A
¤ A C T U A L I T é S ¤
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Rédaction : Personnel ASA (Siège - Antanety - ZMA) Crédits photos : Service COM - Internet
Publication : Décembre 2015 Contact : [email protected]
LA RENTRÉE DU CMR
La rentrée officielle du CMR pour cette année scolaire 2015 – 2016 s’est tenue le 13 Octobre 2015. Elle a été précédée d’une messe de bénédiction par le Père Julien. Après la messe, les encadreurs et les stagiaires ont eu une entrevue et un échange avec le Responsable de la Zone de Migration durant lesquels il a parlé de l’organisation, du règlement, et du planning de formations. Concer-nant les personnels du CMR, il y a quelque changement au niveau de l’équipe : nous accueillons cette année Rivotiana Ramaminiaina, un jeune ingénieur agronome qui est arrivé au début du mois d’octobre et qui assure la formation en élevage, Johnson Rabea-risoa le responsable de la pépinière pour l’environnement et moi, après ma nomination officielle en tant que responsable par intérim du CMR, assure la formation en agriculture pour le moment. Comme le temps passe vite, le CMR accueille déjà les stagiaires de la 11ème promotion composée de 15 jeunes issus de la famille ASA et 05 jeunes de la famille hors ASA.
Ce premier trimestre est marqué par la visite de la famille Desmarescaux au mois d’octobre avec M. Daniel Hibon d’Asam des Savoie, puis la mission AFD suivie par ASAM/Franche-Comté vers la mi-novembre et les techniciens de GUANOMAD vers la fin du mois de novembre. Des échanges d’expériences et d’informa-tions ont été partagés surtout pour la montée en régime du CMR.
Pour améliorer la qualité de la formation dispensée aux jeunes, l’ASA-Paris-Mada a prêté main forte pour le financement du projet de rénovation du CMR en complétant les outils et les ma-tériels manquants ou insuffisants pour chaque atelier existant. De nouveaux outillages et matériels sont achetés (groupe électrogène, poste soudure, divers clés pour l’atelier mécanique, des outils pour la maçonnerie et la forge, etc.). L’ASAM/Provence a aussi envoyé des outils et matériels comme le tour à bois, ponceuse électrique, des divers marteaux, clés et tournevis, machines à coudre élec-triques et d’autres outils pour l’agriculture.
Toujours dans le cadre de rénovation du CMR, les travaux pour la réhabilitation ont été commencés vers le début du mois de novembre, ces travaux concernent la réparation des toitures en fi-brociment de l’internat et du grand bâtiment, la rénovation de la peinture des bâtiments, la consolidation de la structure pour la pro-tection des panneaux solaire, le changement des anciennes portes cassées en portes métalliques. Dans la vie quotidienne des gens du CMR, les formateurs ne cessent de chercher et innover les mé-thodes de travail en renforçant les travaux pratiques. Comme par exemple la mise aux normes des étangs piscicoles, la confection et l’installation des grilles de protection dans les ateliers pour éviter les vols. Les stagiaires font de leur mieux dans l’application des acquis.
Pour ce premier trimestre le mot d’ordre est donc la réno-vation et l’innovation, et on continuera avec cette philosophie pour que CMR devienne réellement un pôle de développement dans la Zone de migration.
Rabemanantsoa Delphin, Responsable CMR par intérim
LES COURSES DU CŒUR Cette année, l’ASA a été choisie par les organisateurs des courses du cœur pour être parmi les associations bénéficiaires de cet évènement. Le principe consiste à collecter des dons
(PPN et fournitures scolaires) auprès des grands supermarchés de la ville. Ça s’est déroulé les 5-6 décembre derniers.
NOEL ASA 2015 Comme à l’accoutumée, le Noël des familles a été célébré le 23 décembre dernier. Cet évè-nement est l’occasion pour l’ASA de réunir tous les bénéficiaires de ses 2 volets (urbain et rural Antanety) pour être tous ensemble et
fêter noël en « famille ». La joie et l’ambiance étaient au rendez-vous.
Les enfants ont été choyés : distribution de friandises et des jouets
REBOISEMENT Une trentaine de membres du personnel
(équipe AFPA + administration du Siège) ont effectué une journée de reboisement sur la ZMA les 27-28 novembre derniers.
En tout 600 plants ont été plantés aux alen-tours du village de la 19ème promotion.