Anjou Eco N°43

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www.maineetloire.cci.fr Magazine économique de la Chambre de Commerce et d ’ Industrie de Maine-et-Loire A njou Eco 43 Bimestriel - Janvier/Février 2016 - 3 La filière aéronautique angevine, parée au décollage P.46 Enseignes de produits à bas coût : des bazars bien organisés P.34 P.38 L’APPRENTISSAGE UN MANIFESTE DE LA CCI POUR David Bacher, ancien apprenti à l’Institut de Bijouterie de Saumur. Créateur des bijoux diamants de la marque Bachet.

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Magazine économique de la Chambre de Commerce et d ’ Industrie de Maine-et-Loire

Anjou EcoN°43

Bimestriel - Janvier/Février 2016 - 3

La filière aéronautique angevine, parée au décollage

P.46

Enseignes de produits à bas coût : des bazars bien organisés

P.34

P.38L’apprENtissagE

Un manifeste de la CCi poUr

david Bacher, ancien apprenti à l’institut de Bijouterie de saumur. Créateur des bijoux diamants de la marque Bachet.

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www.maineetloire.cci.fr� Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016�����3

Eric Groud Président de la Chambre de

commerce et d ’ industrie de Maine-et-Loire

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anjou Eco, c ’ est le bimestriel de référence sur la vie des entreprises, des territoires et de la CCi de Maine-et-Loire. C ’ est aussi le site Web www.anjoueco.fr qui met en ligne le magazine, des actualités inédites en provenance de la rédaction et des communiqués de presse.C ’ est également le fil Twitter http://twitter.com/#!/anjouEco retrouvez chaque mois l ’ actualité de la CCi de Maine-et-Loire sur la newsletter numérique « EssenCCiel ».

D u 30 novembre au 11 décembre, la France a accueilli la COP 21. Derrière le show des chefs d ’ Etat sur scène, suivi de l ’ âpreté des négociations en

coulisses, ceux qui luttent contre le réchauffement climatique n ’ ont pas relâché leurs efforts.

Depuis deux ans, les trois réseaux consulaires (Métiers et artisanat, Agriculture, Commerce et Industrie) animent la Troisième Révolution Industrielle et Agricole dans les Pays de la Loire. Ils veulent amener le plus grand nombre d ’ entreprises à réussir leur mutation et booster leur compétitivité. Quatre leviers leur sont offerts : intégrer la transition énergétique, adopter de nouveaux modèles économiques, accueillir la révolution numérique et les nouvelles technologies, améliorer leur performance globale.

Les CCI ont présenté leurs bonnes pratiques à la COP 21. La CCI de Maine-et-Loire a mis en avant ses formations aux métiers de l ’ énergie et de l ’ industrie, assurées dans son bâtiment de Cholet, vitrine des énergies renouvelables. Les CCI des Pays de la Loire ont dévoilé leur Plateforme Nr-Pro, comparateur de primes sur les Certificats d ’ Economie d ’ Energie. Les réseaux consulaires régionaux lancent un « Parcours Entreprises à Energie Positive ». Le PEEP, destiné aux PME, artisans et agriculteurs, se décline notamment sur les territoires à énergie positive pour la croissance verte. Les CCI sont actives sur d ’ autres fronts dans les Pays de la Loire : lutte contre le gaspillage des matières premières (dont des actions sur l ’ économie circulaire en appui aux territoires zéro déchet zéro gaspi engagé), concevoir des offres basées sur les énergies renouvelables, mobilisation de financements privés. Dans cette région, la TRIA est déjà une partie de la solution aux défis climatiques.

Répondre aux défis climatiques

avec la TRIA04 Tribune

Pagesmilitantes06 Dixit

Michel Dubois d’Enghien « Négocier avec son banquier »

08Lignedirecte15Regard Rudy Belliard , Novéa Energies,

Beaucouzé

17 RegardJean-Baptiste Guigonet, Factoryz, Angers

18Lignedirecte 21Regard Christophe Guicheteau, Mon

Caviste à la Maison, Beaucouzé

23Regard Thomas Gaborieau et Joël Bafoin,

Clean Water Box (CWB), Le Fuilet

24Lignedirecte25Regard Pascal Wiatrowski,

Mon Légumier, Angers

26Lignedirecte27Regard Michel Péault, Groupe Publi

Impress, La Séguinière

28Lignedirecte

34Enquête Bazar : des perspectives

de croissance étonnantes

38Enquête Manifeste de la CCI

pour l’apprentissage

42Enquête L’incubateur

d’Angers Technopole

44Enquête Démarche « Repar’acteurs »

46Enquête Rapprochement Filière

Aéronautique 49 et Neopolia

50Enquête Visites d’entreprises :

5 PME saumuroises dans le Top 10 régional

52Réglementation56Découverte Mécène et Loire contribue au

rayonnement du Maine-et-Loire

60Placenet61Réglementation62LignedirecteEn 2016, votre magazine paraîtra exceptionnellement trois fois

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4�����Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016� www.maineetloire.cci.fr

TribunE - PaGE MiLiTanTE

sabordent méthodiquement les CCI, organisations qui accom-pagnent toutes les phases de votre développement et vous représentent dans le débat public au quotidien  ! Et oui, en 2017, les ressources de la CCI auront retrouvé leur niveau de 2003. Et une baisse des ressources de 40 % en 4 ans, vous appelleriez ça comment, vous ?

On vous spolie, tout simplement parce que ces mêmes pouvoirs publics détournent les taxes que vous pensez verser pour financer les CCI ! Et bien oui, les moyens de la CCI ont fortement baissé, mais la taxe addition-nelle que les entreprises versent, n ’ a pas baissé d ’ un montant identique.

Les entreprises payent en fait deux fois  : la taxe prélevée par l ’ Etat et la taxe addition-nelle qui devrait financer la CCI… mais que l ’ Etat lui «  ponctionne  », comme dit le vocable officiel. C ’ est malin… mais aussi tout de même un peu scandaleux, vous ne trouvez pas  ? Entreprises du Maine-et-

Loire, sachez que vous aurez versé en moyenne 250 € en 2015 pour faire fonctionner la CCI. On estime qu ’ un tiers de notre prélèvement reste directement dans les caisses de l ’ Etat !

Nous sommes entrepreneurs élus de la CCI de Maine-et-Loire, bénévoles et engagés, et nous avons jugé qu ’ il était important de vous faire connaître cette réalité. Il n ’ est pas question de se lamenter, cela ne nous intéresse pas, mais plutôt de vous informer et d ’ affirmer notre conviction que cette CCI a encore de nombreuses choses à faire en Maine-et-Loire !

Que ce soit dans les documents d ’ urbanisme ou dans bien d ’ autres sujets d ’ aménagement, la CCI de Maine-et-Loire, c ’ est la seule organisation du territoire qui possède une expertise à même de concilier la défense réelle des besoins des entreprises et le développe-ment légitime des collectivités, dans l ’ intérêt de tous car nous vivons sur le même territoire  !

« entrepreneuses, entrepreneurs,

on vous ment, on vous spolie ! »

Les élections de la CCI de Maine-et-Loire auraient dû se tenir en novembre 2015.

Elles ont été repoussées d’un an sans concertation réelle.

Les élus, à cette occasion, souhaitent transmettre

le message suivant :« entrepreneuses, entrepreneurs, on vous ment, on vous spolie ! »

E t oui, l ’ Histoire est ironique et il est peu probable qu ’ Arlette ait imaginé que son slogan

inventé par les Guignols soit un jour aussi bien adapté à la réalité de notre CCI de Maine-et-Loire !

Il n ’ empêche que le slogan est d ’ actualité  : entrepreneurs du territoire, on vous ment et on vous spolie !

On vous ment parce que les pouvoirs publics ne cessent de vous dire qu ’ ils font tout pour vous soutenir alors qu ’ ils

4� ��Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016� www.maineetloire.cci.fr

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www.maineetloire.cci.fr� Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016�����5www.maineetloire.cci.fr� Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016����5

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Dans un autre genre, cette CCI, ce sont tout de même 60  000 apprentis formés en 20 ans, soit l ’ équivalent de la ville de Cholet. C ’ est aussi une expertise exclusive sur le déve-loppement international des entreprises, mais également sur leur financement car nous sommes au cœur du réseau des financeurs  ! Vous voulez créer votre entreprise ? Franchement, qui mieux qu ’ une organisation pilotée par des entrepreneurs peut vous faire vivre la « Grande Aventure d ’ Entreprendre » ? La numérisation de l ’ économie vous paraît l ’ enjeu de demain ? Dans le mille  ! Et tout ça avec du sur-mesure, s ’ il vous plaît. Ça, c ’ est du service client  ! Et enfin, parce qu ’ une entreprise sans partenaires et sans clients, bref sans réseau, ce n ’ est pas une boîte, mais un plan sur la comète. Nous sommes des «  metteurs ensemble  », des animateurs de réseaux pour vous permettre d ’ aller plus vite, plus loin  ! C ’ est même notre cœur de métier.

la CCi de demain : une mutation radicaleAlors oui, ces dernières années, l ’ Etat nous fait les poches. Plus exactement, il siphonne une partie de nos ressources  ! Et cela a de quoi agacer, vous en conviendrez.

Pourtant, nous, les élus de la CCI qui sommes aussi chefs d ’ entreprise, nous avions à cœur de réduire la dépense publique, mais à la différence de l ’ Etat, en maintenant la qualité du service rendu. C ’ est dans cette perspective que les 3  Chambres de Maine-et-Loire ont fusionné dès 2008 et que nous avions alors abaissé volontairement le taux d ’ imposition des entreprises.

Vous en connaissez beaucoup des organisations publiques qui abaissent leur niveau d ’ imposition, vous ?

Economies, économies… On peut continuer encore longtemps sur ce thème. Depuis 3 ans déjà, tous les services supports des CCI des Pays de la Loire ont été mutualisés au niveau régional. Là aussi, il n ’ y a pas pléthore de comparaisons possibles.

Alors on fait quoi maintenant ? On abandonne ou on change ? Ça tombe bien, abandonner c ’ est pas dans nos options !

Donc pour nous, c ’ est clair. Nous sommes bénévoles (si si, on vous le dit  : la CCI de notables, ce n ’ est pas chez nous  ;-) et militants (et oui, patrons ET militants  ; venez voir, c ’ est original et passionnant !), et pour nous le choix est clair : ce sera « la CCI de Demain » !

C ’ est un beau programme. C ’ est de l ’ entrepreneuriat au service des entrepreneurs, finalement  ! La « CCI de Demain », ce sont 3 mots clés :

Réactive  : parce qu ’ à l ’ heure de la génération Y, voire Z, les formulaires certifiés en 3 exemplaires, c ’ est le Moyen-Âge !

Connectée  : faut-il vraiment expliquer pourquoi ?

Collaborative : parce que, quand même, c ’ est la grande trouvaille de cette décennie. En équipe, en remettant du plaisir dans l ’ activité et en réaffirmant l ’ autonomie créative et responsable de chacun, on fait beaucoup, mais alors vraiment beaucoup mieux, beaucoup plus vite et on va beaucoup plus loin !

Pour résumer, la « CCI de Demain », c ’ est une mutation en cours et radicale pour aider les entreprises à anticiper les évolutions, à prototyper des solutions, à prendre les bons marchés. Elle fait émerger et croître les acteurs de la nouvelle économie, elle travaille en collectif en rendant les

entreprises agiles et organise un écosystème compétitif et fluide sur les territoires.

Et tout ça pour l ’ entrepreneu-riat  ! Car l ’ entrepreneuriat, c ’ est d ’ abord un amour incon-ditionnel de la liberté et une joie d ’ entreprendre sa vie !

Il y a mille façons d ’ être entre-preneur. Mais pour nous, il n ’ y a qu ’ une organisation pour ça : votre CCI !

Elle est là grâce à vous et pour vous, alors un seul mot d ’ ordre :

on l ’ adopte !on l ’ adapte !on l ’ utilise !Les chefs d ’ Entreprises, élus bénévoles de la CCI de Maine-et-Loire

https://youtu.be/sryCXUS2zU4

https://youtu.be/0_HWBkhwMZk

https://youtu.be/fsqp6Kpz7lE

Retrouvez-nous sur www.maineetloire.cci.fr/lettre-ouverte

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6�����Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016� www.maineetloire.cci.fr

DiXiT

Michel Dubois D’enghien conférencier, consultant, forMateur

Michel dubois d’enghein - INSEEC, option Commerce international

(1983-1986)

- Kansas State University 2004

- Diplômé CPM 2004, cursus Etat-major groupe des Banques Populaires

- Cursus de 25 ans au service des PME

DGA du Centre Européen de la Négociation Directeur Etudes et Décisions Crédits Directeur de Groupe Directeur financier, Groupe Comptoir des Cotonniers

- Expert APM

- Fondateur de MDE Conseil (Bordeaux) depuis juillet 2014

6� ��Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016� www.maineetloire.cci.fr

« Négocier avec son banquier »

Banquiers et entreprises croient se parler, mais ils ne se comprennent pas. Michel Dubois d’Enghien étudie en particulier la compréhension des besoins du décideur et les mécanismes de décision technique. Un éclairage essentiel sur les questions que se pose tout entrepreneur dans la relation quotidienne avec son banquier.

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www.maineetloire.cci.fr� Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016�����7

anjou eco. Quel est le principal problème que vous observez entre les PMe et leurs banques ?

Michel Dubois d ’ Enghien. Le  problème essentiel réside dans le coût de cette relation. Ce sujet est parfaitement intégré dans les états-majors bancaires. Mais il n ’ en finit pas de secouer et de mettre à mal des relations fragilisées par une concurrence effrénée. On se trompe souvent de débat en obligeant les banquiers à une transparence tous azimuts. Celle-ci ne fait que brouiller les cartes. Comment voulez-vous s ’ y retrouver dans des documents de tari-fication qui ont généralement plus de 70 pages? Ce n ’ est pas la transparence qui favorisera la relation, mais l ’ explication

des cinq ou six lignes, grand maximum, qui sont les vrais enjeux. La banque est un partenaire de l ’ entreprise à condition de savoir ce qui se passe derrière ses murs. Après, il est possible de travailler sur la stratégie bancaire à moyen et long terme.

les PMe sont-elles en général satisfaites de leur banque ?

En réalité, les entreprises extrapolent à partir de ce qu ’ elles ont vécu. Celles qui connaissent des soucis de financement vous diront

toujours que le problème vient de la banque. Les gens qui connaissent bien le monde de la banque ont d ’ ailleurs appris à le connaître dans des moments difficiles. Les entreprises qui n ’ ont pas de soucis estiment qu ’ il n ’ y a aucun problème dans le financement. Globalement, les banquiers ne marquent pas de rupture dans la chaine de production du crédit. En tout cas, leur volonté n ’ est pas là. Invitons nos dirigeants à se poser les bonnes questions, à se pencher sur les intérêts d ’ un banquier à faire du crédit. Les règles du jeu n ’ auraient-elles pas changé sans que nous l ’ ayons perçu ? Plus que jamais, qui dit crédit, dit contreparties. La discussion en agence peut souvent être améliorée. Le banquier peut

ainsi accueillir favorablement un client capable d ’ apporter des flux de trésorerie, la domiciliation de comptes personnels, de souscrire des produits bancaires à haute valeur ajoutée ou encore la promesse de dépôts à terme. Autant de leviers à actionner.

a quelles règles du jeu faites-vous allusion ?

L ’ entreprise qui pense que la qualité de son bilan suffit pour décrocher un prêt se trompe. C ’ est fini car les banques sont désormais contraintes par de nouvelles règles de solvabilité

et surtout de liquidité  ; règles pilotées sous couvert de la BCE et imposées au système bancaire avec les accords de Bâle 2 et Bâle 3 depuis le 1er janvier 2015. Ces nouvelles normes visent légitimement à stabiliser le système bancaire et éviter de nouvelles crises. Cela a un gros impact sur le pilotage de certains crédits, à long terme, notamment. Les banquiers ont des poches d ’ engagements plus difficiles à gérer. Le pilotage de leur activité crédit est donc sous tension. Le crédit n ’ est plus roi et ce, indépendamment de la volonté des banques. Cela modifie durablement le com-portement en négociation.

le chef d ’ entreprise doit-il comprendre la psychologie du banquier ?

Pour bâtir une stratégie bancaire, il faut savoir un minimum de choses sur son banquier afin de parler la même langue que lui avant d ’ entamer une négociation avec lui. Quelle est sa stratégie crédit par exemple  ? Ce qui m ’ atterre, c ’ est l ’ incapacité

de communiquer réellement entre ces deux mondes. Le dirigeant a ses mots à lui, sa technique, sa stratégie, son futur, son enthousiasme. Le banquier, lui, analyse son client à travers un spectre : le risque qu ’ il doit couvrir par des garanties, des taux plus élevés...Vous avez confiance en votre médecin car il vous explique, vos radios à la main. A la banque, on ne voit pas la machine à radio-graphier. L ’ entreprise veut des solutions tout de suite. Mais elle se trompe car il faut d ’ abord poser un diagnostic de l ’ entreprise.

Quelles erreurs éviter ?

L ’ entreprise ne doit pas employer le mot banni du système bancaire  : «  urgence  ». Une maxime bancaire dit «  A demande urgente, réponse lente ». La banque doit tout tracer. Elle pense d ’ abord à la réglemen-tation et cela prend du temps. Le dirigeant doit donc an-ti-ci-per. Autre erreur : se tromper de sens entre le présent, le passé et le futur. Le dirigeant ne s ’ intéresse qu ’ au lendemain. Le banquier demandera, lui, d ’ abord à voir le parcours accompli avec ce client, son dernier bilan. L ’ entreprise doit faire l ’ effort nécessaire pour que son passé et son diagnostic soient bien compris. Les tableaux de bord intermédiaires sont très utiles pour cela. Le dirigeant doit visualiser son entreprise telle que le banquier la voit. Ne pas se présenter en « version banque » peut être une erreur fatale. Gagnez du temps en faisant court et synthétique. Faites-en gagner à votre interlocuteur banquier. Assurez-vous d ’ avoir transmis les informations dont il a besoin.

Propos recueillis par Alain Ratour

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« L ’ entreprise qui pense que la qualité de son bilan suffit

pour décrocher un prêt se trompe »

« Négocier avec son banquier »

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8�����Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016� www.maineetloire.cci.fr

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Le cabinet d’expertise post-incen-die, Ignicité, vient de recevoir le prix national des Services 2015 lors de la 17e édition du concours Talents BGE de la création d’en-treprises. Dirigée par Amantine Revol et Virginie Lemerle, cette société, installée à Angers depuis un an et demi, propose son expertise suite à des incendies ou explosions. « Nous intervenons pour rechercher les circons-tances des incendies intervenus dans des bâtiments d’habitation, industriels, entrepôts agricoles, engins à moteurs... Grâce à la lecture des traces du feu, aux indices et prélèvements relevés

sur les scènes d’incendie, nous pouvons établir des causes factuelles d’un sinistre, aider à la compréhension des événements pour les victimes et dégager des responsabilités. Nous nous appuyons impérativement sur des faits et sur une méthodologie rigoureuse. » Les deux associées, l’une urbaniste (13 ans d’ex-périences) et sapeur-pompier volontaire et l’autre, ingénieur des risques industriels et ancien officier de sapeur-pompier pro-fessionnel, se forment très régu-lièrement (DU de Criminologie à Nantes,...). Sollicitée par les cabinets d’assurance, tribunaux,

particuliers, Ignicité entretient un savoir-faire reconnu au niveau national et qui se propage par le bouche à oreille. Elle a mis en place des sessions de formation destinées aux professionnels de l’habitat et du bâtiment. En partenariat avec le réseau Défifeu, Ignicité réalise auprès des bailleurs publics des audits de sécurité habitat permettant de proposer une véritable analyse de risque à l’immeuble et les solutions à mettre en œuvre par ordre de priorité afin de diminuer le niveau de risque des bâtiments d’habitation.www.ignicite.fr

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ÉcHoS

ETSCO : un BTS Pilotage de Procédés Cette formation était des plus rares dans les Pays de la Loire. Elle ouvre en septembre. Il s’agit du BTS Pilotage de Procédés qui pourra être préparé à l’ETSCO (Ecole Technique Supérieure de Chimie de l’Ouest) à Angers. « Les techniciens supérieurs titulaires de ce BTS connaissent les différents procédés industriels. Ils ont également une compétence d’organisation de la production d’un atelier ou d’une unité de fabrication. Ils peuvent occuper des postes de superviseur, chef ou technicien d’atelier, technicien de fabrication, assistant- ingénieur, opérateur de production des industries du pétrole, conducteur de ligne, chargé d’industrialisation, assistant du responsable de production, technicien qualité production. La section est ouverte aux titulaires de différents baccalauréats (S, STL - spécialités « Biochimie - Génie biologique » et « Chimie de Laboratoire et Procédés Industriels » -, STI2D ; Baccalauréats Professionnels Industriels). Admission sur dossier scolaire en suivant la procédure APB et entretien individuel, sous réserve de succès au baccalauréat et de la signature d’un contrat d’apprentissage avec une entreprise ou une collectivité.

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LiGnE DirECTE

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investissements au château de la Haye

« Cosmogonies potagères et autres salades de fruits »

De superbes photos de légumes et de fruits qui vous donnent envie de manger des carottes, des choux-fleurs… des fruits de la passion, un ouvrage qui donne faim, co-signé par Jef Rabillon, photographe bien connu en Anjou et par Gérard Bossé (restaurant «  Une île  » à Angers), une toque étoilée au verbe savoureux, voilà de quoi ravir les papilles gourmandes et les amoureux de belles lettres. «  A l ’ origine de cet ouvrage, une exposition que nous avait commandée la Maison de la nature et de l ’ environnement. Nous avions carte blanche sur la thématique du potager  », explique Philippe Leduc, créateur de l ’ atelier Lucie Lom qui a co-réalisé l ’ ouvrage. Les

photos de Jef Rabillon tirées en grand format ont été présentées entre autres à la Maison de la nature et de l ’ environne-ment, à la biblio-thèque Toussaint, au Grand Pigeon… « Gérard Bossé qui avait beaucoup

apprécié, eut l ’ idée d ’ en faire un livre». Et la plume de Gérard Bossé est aussi savoureuse que ses mets. «  Mon amabilité légendaire, je la lui dois, dit-on. Car elle rend aimable et fait les cuisses roses. Que de ragots en son nom ! Alors, quand elle est cuite, c ’ est fini  ?... Elle est très accommodante : cuite, crue, émincée, en julienne… Tout lui va. Chapeau carotte  !  ». L ’ ouvrage «  Cosmogonies potagères et autres salades de fruits  », paru en décembre dernier, est un condensé de poésie et de douceur tant dans les textes que dans l ’ image. Il est disponible à la librairie Contact à Angers et au restaurant « Une île ».

Le château de Jalesnes à Contigné appartenait à la famille Ackerman. En 2013, quatre amis, Michael Halpin et Jonathan Cooke, bri-tanniques, David et Jenny Savage, australiens, ont acheté cet édifice du début du XVIIe siècle. « Nous voulions y créer un lieu de luxe spécialisé dans les mariages, les cours d’œnologie, les pauses «  bien-être  » et des vacances équestres  ». Après plus de deux ans de travaux aux bâtiments et dans le parc, l’ouverture est prévue pour janvier 2016. Le château

offre finalement 25 chambres 5 étoiles dans 16 suites avec des espaces de réception. La clientèle devrait être principalement anglaise pour des locations aux week-end et à la semaine. Il sera possible également d’organiser des

séminaires. « Plusieurs espaces de dimensions différentes s’y prêtent dont l’un, pour 150 couverts, est probablement la plus grande salle de réception à l’intérieur d’un château en Maine-et-Loire. Dans les années à suivre, le troisième étage sera réhabilité. L’investissement total porte sur plus de trois millions d’euros. «  La majorité des entrepreneurs qui travaillent sur le projet sont de l’Anjou ».

www.chateaudejalesnes.fr

Jalesnes va ouvrir ses portes

TouriSME

Après une première tranche de travaux sur la façade en 2012, la toiture sud-ouest de ce château, situé à Contigné, dans le Segréen et construit au début du XXème siècle, est refaite. «  Nous en profitons pour redonner de l ’ éclat aux cinq lucarnes, aux deux cheminées existantes et remonter une cheminée dont les assauts du temps avait eu raison. Pour ces rénovations, nous avons obtenu le label «  Fondation du Patrimoine»  ». Après une dernière tranche de travaux (toiture, enduit et encore une cheminée…) non encore programmés, Chantal et Michel Thépaut auront totalement rénové cet édifice qu ’ ils ont acheté en 2008. Ils souhaitaient en faire leur résidence au cœur d ’ un parc de 15 ha, mais aussi y accueillir des visiteurs. Le château propose cinq chambres de charme («  Bienvenue au château  »). En retrait, d ’ anciens communs restaurés sont devenus un gîte, «  le Bois de La Haye  », classé 3 épis.

www.chateau-de-la-haye.com

Saint-Crespin-sur-Moine : un projet de fond fait surface autour de la mine A Saint-Crespin-sur-Moine, la Maison du Mineur et des Energies est une maison de porion (contre-maître) des mines d'uranium, exploitées jusqu’en 1992. Elle a fait l'objet d'une réhabilitation par la Communauté de communes Moine et Sèvre. « "L'idée était de valo-riser ce patrimoine spécifique au territoire, notamment l'architecture de type Fillod avec ses armatures métalliques, évoque Marie-Claire Starel, vice-présidente en charge de la culture pour la ComCom et maire de la commune. « La maison a été rénovée, ses abords sécuri-sés. À l'intérieur, trois espaces sont aménagés autour d'une scénogra-phie au cours de laquelle Louis, ancien porion, raconte son histoire et ses conditions de travail. Dans le prolongement, un guide éclaire les visiteurs sur les énergies dans une salle pédagogique ». À l'extérieur, un parcours évoque la vie sociale du village ou la transformation des paysages. 2 500 visiteurs sont attendus la première année avant une fréquentation estimée entre 5 000 et 7 000 visiteurs par an. Pour ce projet estimé à 250 000 €, la ComCom s'est appuyée sur une aide du Département et de la Région.

http://maisondumineur.free.fr Source : le fil des Territoires

Montjean-sur-Loire : trois étoiles en vue pour l'Auberge de la Loire L'Auberge de la Loire prend du galon chaque année. Après de gros travaux, menés de 2013 à 2014 pour un coût total de 900 000 € dont une aide régionale, son palma-rès est constitué de "trois chemi-nées" et "trois cocottes" au guide des Logis. « Nous avons agrandi et restructuré nos espaces autour d'une nouvelle salle de réception et de banquet », indique Jean-Claude Gondree, gérant avec son épouse Dominique. « Le restaurant est passé de 40 à 90 couverts, et cinq nouvelles chambres ont été aménagées pour un total de 13. Ces améliorations devraient nous permettre de décrocher une troisième étoile en 2016. Après la refonte complète de notre site internet, nous prévoyons de doubler notre chiffre d'affaires. »

www.aubergedelaloire.com

Source : le fil des territoires

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Combiwest est un opérateur de transport combiné rail-route créé en 2009 par des socié-tés bretonnes du domaine agricole et agro-alimen-taire. Il a le sou-tien de la Région Bretagne et des transporteurs routiers. Ceux-ci transfèrent sur sa plate-forme de Rennes des marchandises, surtout alimentaires, à expé-dier vers le Sud-Est. Les caisses mobiles de Combiwest effec-tuent des liaisons quotidiennes entre la Bretagne et le Sud-Est depuis 2011 et, en 2013, depuis les Pays de la Loire. L’opérateur dispose aussi de plateformes à Morlaix, Château-Gontier et Le Mans, reliées au Sud à Macon, Vénissieux et Miramas, « Notre acheminement est économique et performant, insiste son direc-teur, Emmanuel Descloux. Il réduit l’empreinte écologique de nos clients et contribue à désengorger des axes routiers ». Les convois doivent passer par Paris avant de redescendre. « Nous voudrions pouvoir uti-liser la ligne Tours-Vierzon-Bourges vers Lyon. Des wagons

surbaissés pour passer sous les ponts, associés à des locomo-tives bi-modes (électrique et diesel) nous permettraient de couper à travers la Bourgogne ». Combiwest souhaiterait de meilleures conditions d’exploi-tation. « SNCF Réseau nous attribue des sillons, c’est-à-dire des créneaux de passage des trains, qui ne correspondent pas forcément à nos attentes. Et les travaux importants sur le réseau compliquent les circulations et la tenue des délais. Notre service quotidien monte en puissance. Il est régulièrement saturé en termes de place, notamment au départ de Rennes. Nos efforts commerciaux se concentrent depuis la plate-forme du Mans, toujours en développement. » www.combiwest.com

Les bornes de recharge pour véhicules électriques res-tent peu nombreuses dans le département, installées sur quelques parkings urbains et centres commerciaux. Avant fin 2016, le Syndicat intercom-munal d’énergie du Maine-et-Loire (SIEML) aura installé 186 bornes électriques «  dans des lieux très fréquentés, à proximité de bâtiments spéci-fiques comme les mairies, les bibliothèques  » dans près de 120 communes. Le Syndicat veut procéder à un aménage-ment sans zones blanches, avec une borne tous les 20 km garan-tissant au plus grand nombre de possesseurs de véhicules électriques de circuler sans crainte. Chaque commune can-didate sera équipée d’une borne double de recharge semi-accélé-rée d’une puissance de 10 kVA. Le nombre de bornes pourra être plus important selon la taille de la commune, Angers en recevra 28 par exemple. Selon le retour, un nouveau programme pourrait être lancé pour parve-nir à un parc de 400 bornes d’ici à 2020. Le plan est financé en partie par l’Etat dans le cadre du programme d’Investissements d’avenir dirigé par l’ADEME. L’installation et l’entretien seront assurés par Bouygues Energies et Services.

Une résidence services Hisia sur angers en 2018

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Hors gabarit sur Angers-Avrillé

La partie couverte de l’autoroute entre Angers et Avrillé est réguliè-rement empruntée par des véhicules « hors gabarit ». Ceux-ci causent des dommages aux équipements et mettent en jeu la sécurité des usagers par le risque de chute. « Nous avons constaté que les véhicules concernés sont souvent ceux de transporteurs locaux, précise Jérôme Besland, chef de district Anjou Atlantique chez Vinci Autoroutes. Rappelons que la hauteur maximale de la tranchée couverte est la même que le gabarit autoroutier, à savoir 4,75 mètres maximum ».

Mission CCI autour du projet de ligne B du tramway

La CCI de Maine-et-Loire mène un travail d’étude autour du projet de la 2ème ligne de tramway. Cette mission menée en collaboration avec l’AURA (Agence d’Urbanisme de la Région Angevine) s’appuie sur l’observatoire économique du tramway, créé en 2007 pour la ligne A. Elle consiste à dispo-ser d’une photographie du tissu des entreprises et identifier les secteurs ou activités « sensibles » pour favoriser la mise en place de mesures d’accompagnement. Le projet de ligne B prévoit la création d’une nouvelle ligne de tramway de 9,9 km reliant les quartiers de Belle-Beille, à l’ouest, et de Monplaisir, à l’est, avec un nouveau franchissement de la Maine dans le centre-ville d’Angers. Le tracé comprenant 19 stations, desser-virait des sites majeurs tels que la Technopole et le campus de Belle-Beille, le Quai, le Centre des Congrès, le pôle administra-tif Louis-Gain. Au total, environ 50 000 habitants à moins de 500 mètres des stations. La réalisation d’un autre tronçon d’une centaine de mètres reliant l’actuelle station « Foch-Maison bleue » et la place Mendès-France permettrait de faire fonctionner une troisième ligne commerciale empruntant en partie la ligne A et la future ligne B. Le public sera invité à se prononcer sur le projet, dans le cadre de la Déclaration d’utilité publique (DUP) que le préfet devrait déclarer à l’au-tomne 2016. Une fois la DUP accor-dée, les travaux pourraient débuter fin 2016 pour une mise en service de la nouvelle ligne fin 2019.

LiGnE DirECTE

Le Groupe HISIA est un spécialiste de la résidence services qui mêle seniors et étudiants, maisons d’habitation et restaurant interentreprises. Début 2018, il ouvrira une résidence de ce type à Angers, près de l’Arboretum, sur l’em-placement de l’ancien centre de formation CCI Soulez-Larivière. Le complexe, dessiné par l’architecte Philippe Tardits, réunira une résidence étudiante de 83 logements (du studio au T4), une résidence services seniors de 82 logements (du T1 ou T3) et une dizaine de maisons individuelles à étages avec terrasse sur le toit. L’offre sera complétée par un restaurant central et des services pour étudiants (laverie, espace

fitness, cafeteria..) et seniors (travaux ménagers, aide admi-nistrative, animation....). Les travaux débuteront à l’été 2016. Une cinquantaine d’emplois seront créés : aide à la personne, hôtellerie, restauration, entretien. HISIA (siège à Craon) a été fondé en juillet 2015 par Pascal Cadeau. Le groupe ambitionne une présence rapide dans l’hexagone. «  Les besoins en termes d’héber-gement sont importants, en particulier sur le marché des seniors. Nos capitaux propres nous permettent d’acquérir des terrains et de construire nos résidences avant leur commer-cialisation ».

www.hisia.fr

aMénaGEMEnT

Combiwest : opérateur privé du transport combiné

près de 200 bornes électriques avant fin 2016

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www.maineetloire.cci.fr� Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016�����13

En 2015, la restauration à emporter à domicile a pro-gressé de 4%. Ce segment pèse désormais 4,7 milliards d’euros dans l’hexagone (en proportion de la population, cela représen-terait 56,4 millions d’euros en Maine-et-Loire). L’étude a été menée par The NPD Group qui met en avant trois facteurs majeurs motivant le choix du consommateur. Faire la cui-sine est vu comme une corvée après la journée de travail. Il y a aussi l’envie de partager un

moment convivial en famille, en faisant plaisir aux enfants. Dernière cause  : le manque de temps. Viennent ensuite le plaisir de rester à la maison et l’attractivité du prix  : les bois-sons alcoolisées sont souvent présentes à domicile et le choix de plats à partager en famille (pizzas, frites...) réduit la dépense moyenne. La restaura-tion rapide ethnique (cuisines asiatiques, turque et kebabs) est le moteur incontestable de la croissance du segment à

emporter. Arrivent ensuite les GMS qui proposent de plus en plus de plats préparés (frais ou industriels) et les boulangeries. Autres circuits dominants  : la livraison de burgers et pizzas et certaines sandwicheries. La restauration livrée a un poten-tiel de développement impor-tant  en France. Une clientèle nouvelle est là : celle qui reste à la maison ou au bureau devant son ordinateur.

la restauration à emporter à domicile cartonne

« l’art de la gourmandise » se développe aussi sur l’emballage alimentaire

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L’enseigne Biocoopcontinue son développement à Cholet

Biocoop (vente de produits alimen-taires bio) passe à 600 m² la surface de son magasin avenue de la Marne à Cholet. Le magasin proposait déjà une variété importante de produits bio : fruits et légumes, épicerie, boucherie… L’extension a permis de renforcer l’offre et de proposer de nouveaux services avec la créa-tion de rayons traiteur bio et pois-sonnerie bio. Six nouveaux emplois ont été créés. Cet agrandissement de 200 m² est la suite logique du développement de l’enseigne dans la ville. Depuis son implantation en 1998, avenue du Commandant de Champagny, le CA n’a cessé de croître. En 2007 un second point de vente s’ouvre zone de l’Ecuyère. En 2011, le magasin historique déménage avenue de la Marne. En Maine-et-Loire, l’enseigne continue de se développer. Une installation est prévue prochainement dans de nouveaux locaux dans le quartier de la gare d’Angers.

http://soleil.biocoop.net

Chèques cadeaux pour les commerçants et artisans de Pouancé

Le Comité des Commerçants et Artisans de Pouancé innove en commercialisant depuis octobre ses premiers chèques cadeaux. Ceux-ci sont acceptés par 27 professionnels de Pouancé et 2 de Saint-Erblon. Le Comité a été soutenu par la CCI dans leur mise en place. Les Vitrines d’Anjou ont subventionné 38 % du coût d’ac-quisition du logiciel et du matériel. Les chèques-cadeaux peuvent être achetés par les particuliers et les entreprises dans 5 commerces de la ville et à l’Office du Tourisme le jeudi de 10 h à 12 h. Les commer-çants ont aussi fait gagner 360 € en chèques cadeaux à 10 personnes à l’occasion de la Foire-Expo qui a rassemblé plus de 2 500 personnes le 11 octobre. Pouancé est la cinquième ville du département à se lancer dans cette opération qui bénéficie directement au commerce local.

CONTACT CCI:

Jihane Lassoued02 41 20 54 [email protected]

LiGnE DirECTE

En juillet 2014, Edmée Sautjeau reprenait la société « L ’ art de la gourmandise  ». «  J ’ aime cui-siner, faire des pâtisseries...  ». Elle tournait ainsi la page de

dix ans passés dans l ’ immo-bilier en s ’ engageant dans la vente par internet d ’ ustensiles de cuisine professionnels et de matériel de pâtisserie.  «  Mais

c ’ est une activité com-plémentaire, présente à l ’ origine, que nous souhaitons développer actuellement  : la vente d ’ emballages alimen-taires comme des films alu, des bols à salades, des serviettes en papier... Cela s ’ adresse aux professionnels de l ’ agglomération  : bou-langers, pâtissiers, trai-teurs, vente à emporter...

mais aussi aux associations en vue de l ’ organisation d ’ un événement  ». Cette activité emballages alimentaires fait l ’ objet d ’ un nouveau catalo-gue papier disponible égale-ment par e-mail qui met en avant des produits fabriqués en France. Autre diversification  : une gamme « pizzas » (grilles, pelles, racks...) pour profes-sionnels. Le site internet qui propose 3 000 références reçoit 5 000 visites mensuelles.

www.artdelagourmandise.com

CoMMErCES ET SErviCES

la CCi aux côtés des communes et de leurs commercesLa CCI accompagne un certain nombre de collectivités qui prennent la question de leurs commerces à bras le corps. Son intervention prend le plus souvent la forme d’une enquête auprès des professionnels, notamment pour connaître leurs projets, et auprès des consommateurs, d’un diagnos-tic des facteurs de commer-cialité suivi de préconisations d’actions à mener. Ces diffé-rentes études se trouvent à des degrés divers d’avancement. Bégrolles-en-Mauges envisage de regrouper l’offre commer-

ciale en cœur de bourg et d’y accueillir de nouvelles activi-tés. Miré a perdu sa supérette. La municipalité souhaite réins-taller cette activité et a répondu à l’appel à projet du nouveau dispositif FISAC en milieu rural. La Ville de Pouancé tra-vaille sur la dynamisation de l’économie et du commerce, l’amélioration du cadre de vie et de l’habitat. La municipa-lité de Chemillé-Melay veut contribuer à la redynamisa-tion de l’offre commerciale et de services, tant en centre-ville que sur le pôle « l’Astrée »,

avenue du Général de Gaulle. La CCI accompagne la munici-palité de   Montjean-sur-Loire dans l’aménagement du projet mixte de la Forge, en bordure de Loire. Elle intervient sur Gennes et les communes de Chênehutte-Trèves-Cunault, Le Thoureil, St Georges-des-Sept-voies et Grézillé. En ce qui concerne Doué-la-Fontaine, l’étude est terminée et appor-tera des éléments de réflexion sur l’organisation de l’offre commerciale.

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OAM Group : des moulistes nominés au MIDEST

Les dixièmes « Trophées de la Sous-traitance industrielle » ont été décernés à l’occasion du dernier MIDEST. OAM-Group a été nominé dans la catégorie Partenariat-Alliance. Ce regroupement Initié par l’ARIA Pays de la Loire (Institut Automobile du Mans) associe les compétences de six moulistes des Pays de la Loire. Deux sont vendéens : Cero France (Challans) et Euromoule (Le Château d’Olonne), un 3ème de Loire-Atlantique (SIMOP à Sainte-Luce-sur-Loire). Les trois autres sont implantés en Maine-et-Loire : Choletaise Moules Outillages (Saint-Macaire-en-Mauges), Moules et Outillages de l’Ouest (Vauchrétien) et Moul’Anjou Industrie (Pellouailles-les-Vignes). C’est un partenariat couronné de succès que le jury des Trophées a souhaité mettre en avant cette année. « Depuis 2009, OAM-Group peut offrir des compétences uniques pour des projets de grande envergure en termes de gestion de projet, de conception d’outillage, de fabrication, de méthodes d’essais. Il représente 140 salariés, une capacité de production annuelle de 220 000 heures et un chiffre d’af-faires de 15 millions d’euros. Ce groupement sans forme juridique officielle a permis à ses membres d’accéder à de plus gros donneurs d’ordres grâce à leur collaboration.

www.oam-group.eu

Bemybed.fr, nouvelle manière d’acheter son matelas

Des dizaines de marques et de densités de matelas... comment s’y retrouver ? Bemybed est une nouvelle réponse. Cette start-up angevine propose un modèle unique « 100% premium », composé de fibres de coco, de latex pur et de mousse à mémoire de forme. Le matelas se commande directement sur Internet. Il sera livré au domi-cile du client sous 5 jours. Bemybed propose des matelas pour toute la famille (bébé, junior, adulte...). Ils peuvent même être commandés sur-mesure. Bemybed est une marque de la société Kadolis créée en 2007 par Vladimir Swistunow. Elle est spécialisée dans les articles de puériculture plus naturels ou bio, locaux ou issus du commerce équitable.

www.bemybed.fr

topgraphic devient iCi angers

animalerie et export, relais de croissance chez np Créations

Le plan de réorganisation a porté ses fruits. NP Créations (ex-Neyrat Peyronie) est passée de 2,3 millions d ’ euros de CA en 2009 à 8 en 2015. Le pré-visionnel 2016 s ’ établit à 10 millions d ’ euros. L ’ entreprise d ’ Allonnes, reprise par Franck Rizzin en 2008, est leader européen dans le secteur des coussins de jardin, chiliennes (60 000 exemplaires fabriqués en 2015) et parasols. Ces produits

sont présents dans la plupart des enseignes de la grande distri-bution avec ses marques phares, «  Jardin privé  », Easy for life ». Pour accompagner son d é ve l opp e m e nt ,

l ’ entreprise s ’ ouvre au secteur de l ’ animalerie en lançant la marque « Les P ’ tites canailles ». Cette nouvelle ligne de coussins et matelas pour animaux domestiques reprend le savoir-faire de Jardin privé. Elle devrait assurer 500 000 euros de chiffre d ’ affaires dès 2016 auprès des spécialistes de l ’ animalerie et de la grande distribution. Elle permettra à NP Créations de ne plus être météo-dépendante

Topgraphic (Saint Barthélemy d ’ Anjou) a rejoint le groupe ICI (Beaupréau et Cholet), présidé par Christian Petit. «  Nous souhaitions étendre notre influence sur tout le Maine-et-Loire en nous unissant à une autre entreprise de la chaîne graphique, atypique sur son marché, créative et innovante ». Karine Cotinier, qui dirigeait l ’ entreprise angevine, est désormais responsable du site (devenu ICI Angers), de son action commerciale et du développement de nouveaux produits. «  Depuis sa création par mon père en 1985, l ’ entreprise s ’ est toujours positionnée sur les métiers de niche dans l ’ impression. Il y a deux ans, j ’ ai créé une collection de papiers peints intissés, multivisuels, imprimés en numérique ». Les « papiers de Ninon » étaient nés. « Nous avons créé la demande en suivant la mode et mis en place un mode de distribution  ». En rejoignant le groupe ICI, d ’ autres débouchés apparais-sent «  qui seront atypiques, hors norme. Le temps de l ’ imprimeur industriel offrant des services formatés est révolu. Nous voulons être des producteurs de solutions de communication. La gestion de supports de communica-tion numériques et de bases de données sera au coeur de nos solutions ». Le groupe ICI emploie 84 personnes dont 15 à Saint Barthélemy d ’ Anjou.

www.topgraphic.fr

aJs chausse de nouvelles bottesLe 11 décembre, Alain Humeau, co-fondateur d’AJS (Saint-Germain-sur-Moine), spécialisée dans les bottes, sabots, gants et accessoires de jardin depuis 1989, et président depuis le 4 juillet 2002, laissait son siège de président à Jérôme Subileau, directeur général. Pour Alain Humeau, « après 26 ans, il faut savoir regarder sa montre et savoir passer la main  ». Une passation en douceur puisqu’il restera présent chez AJS à mi-temps en soutien de l’équipe export avant de prendre sa retraite dans quelques années. Ce passage de témoin laisse la place à une jeune génération qui arrive aux commandes d’une entreprise en plein déve-

loppement. Successivement comptable, puis directeur financier et directeur général depuis 2012, Jérôme Subileau devient à 35 ans le nouveau président d’AJS-Blackfox. Le poste de directeur général est occupé par Julien Humeau, 35 ans également, dirigeant d’Oxygen, une société du groupe. Premier fournisseur en France et en Europe, AJS a augmenté de 5 % le CA en 2015 et notamment de 10 % à l’export où AJS est présent dans près de 26 pays. « Nous entendons unir nos efforts pour continuer à développer ce qui a été initié par Alain et Guy, nos associés et fondateurs d’AJS il y a 26 ans. » souligne Julien Humeau.

DévELoPPEMEnT inDuSTriEL

De g. à d. : Jérôme Subileau, Alain Humeau, Julien Humeau

en lissant sa production sur l ’ année. L ’ entreprise s ’ ouvre également vers le marché européen (Italie, Belgique et Espagne) qui devrait représenter 10% de son CA dès 2016. Elle s ’ appuie dans un premier temps sur les enseignes de la grande distribution qui possèdent des magasins dans ces pays.

www.npcreations.fr

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www.maineetloire.cci.fr� Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016�����15

L ’ histoire de Novéa Energies débute il y a une dizaine d ’ années. Jean-Pierre Belliard, profes-

seur au Lycée Saint Aubin la Salle à Angers (anciennement La Baronnerie), développe avec ses élèves un projet d ’ éclairage autonome pour les écluses, à la demande du Syndicat d ’ élec-tricité et du Conseil départe-mental. Son fils, Rudy, ingé-nieur des Arts et Métiers, y participe et se passionne pour cette technique. Ce projet sus-cite la création de l ’ entreprise qui se fortifie pendant deux ans au contact de l ’ incubateur d ’ Angers Technopole avant de voler de ses propres ailes en avril 2007. Elle décroche une aide financière au concours régional Oséo Innovation  ; de quoi démarrer plus facilement l ’ activité. Primée plusieurs fois pour ses innovations, Novéa Energies confirme son exper-tise dans ce domaine.

Batteries solaires de longue durée

Installée sur 2 000 m2 de ter-rains, proche de la Technopole, Novéa Energies a emménagé dans un bâtiment tout neuf de 400 m2 en 2012. Elle se positionne sur le créneau du marché des énergies alterna-tives de petites puissances et conçoit des éclairages auto-nomes à LED. Les lampadaires munis de batteries solaires, stockent l ’ énergie emmaga-sinée dans la journée qui sera restituée la nuit. Suivant les modèles, l ’ autonomie des bat-teries peut varier de 6 à 10 nuits selon la dimension des

panneaux solaires.  «  Notre activité consiste avant tout à étudier les meilleures tech-niques d ’ éclairage et de stoc-kage ainsi que leur commercia-lisation. Notre bureau d ’ études conçoit des systèmes toujours plus innovants pour amélio-rer la production et le stoc-kage de l ’ énergie fabriquée.  » explique Rudy Belliard, la tren-taine. Quatre brevets ont déjà été déposés à l ’ INPI pour pro-téger les innovations. En par-tenariat avec différents labo-ratoires et le Centre d ’ Etudes Atomiques (CEA), Novéa Energies a mis au point une technologie innovante pour prolonger la durée de vie des batteries des lampadaires jusqu ’ à 20 ans réduisant par la même occasion le nombre de maintenances. « Nous ne fabri-quons pas à proprement parler nos appareils d ’ éclairage, mais les confions plutôt à des entre-prises locales de la région tout en conservant la gestion des achats de matières premières et autres composants ».

Ses clients sont plutôt les entre-prises du BTP, la SNCF, EDF, les collectivités locales, mai-ries, Communautés de com-munes et les entreprises semi-publiques (hôtellerie de plein air, parcs de loisirs…). « Notre activité connaît une saisonnali-té importante en fin d ’ année en raison de l ’ exécution des com-mandes passées par les collec-tivités locales qui établissent leurs budgets au 1er trimestre. » explique Rudy Belliard qui orchestre le bon déroulement des opérations. «  Nous pro-posons à la vente une quin-

zaine de modèles déclinables pour des petites et moyennes séries avec un débit annuel de 300 à 500 pièces, de la petite borne au grand lampadaire solaire. Ces équipements auto-nomes viennent en complé-ment de gamme de l ’ éclairage public classique et sont utilisés dans des lieux électriquement isolés  : parcs, parking de co-voiturage, abris voyageurs dans les communes rurales, lotisse-ments où l ’ éclairage n ’ a pas été prévu… ».

Une innovation qui s ’ exporte

Ces éclairages autonomes, très plébiscités en milieux isolés, voient leur utilité accrue dans des pays comme ceux d’Afrique qui possèdent de nombreuses terres isolées. C ’ est alors une vraie cohérence d ’ installer ce genre de produits. « L ’ export reste très compliqué pour notre petite structure.  » Le savoir-faire tout particulier de Novéa Energies a intéres-sé la société Ragni à Cagnes-sur-Mer, spécialiste de l ’ éclai-rage public et très présente à l ’ international (40 % de son C.A. et des filiales aux Etats-Unis et en Bosnie). Elle a pris une participation majoritaire dans l ’ entreprise angevine afin d ’ accélérer son développement dans l ’ éclairage autonome. Novéa Energies va s ’ appuyer sur l ’ expérience de Ragni pour développer la branche export supervisée par Rudy Belliard qui accompagnera les com-merciaux à l ’ étranger.

Dominique Gruson

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Energies rayonne depuis 2007

sur Beaucouzé. Rudy Belliard,

son dirigeant, déploie un positionnement

à l ’ international pour gagner des parts

de marchés.

eclairages autonomes

Page 16: Anjou Eco N°43

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Page 17: Anjou Eco N°43

www.maineetloire.cci.fr� Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016�����17

En incubation pen-dant 18 mois à Angers Technopole, Factoryz a démarré son pilote

expérimental en mai 2014. Remarquée lors des Espoirs de l ’ Economie 2014 de la CCI, elle a également été récompen-sée aux Trophées des Territoires d ’ Innovation organisés par la Région en décembre 2014.

Ces différents prix témoignent de la qualité et de l ’ utilité de cette entreprise au sein du monde industriel. Sa spécifici-té ? Apporter des solutions aux entreprises qui connaissent des variations d ’ activité impactant leurs ressources humaines et leurs capacités de production.

partage innovant de ressources

Ingénieur pendant 15 ans chez Thalès, Jean-Baptiste Guigonet aspirait à monter sa propre entreprise. Les années 2010 ont vu émerger un nouveau schéma économique  : l ’ éco-nomie collaborative qui pro-pose notamment le partage et la mutualisation des biens, des espaces, des outils… avec une intermédiation par pla-teforme Internet (coworking, crowdfunding, covoiturage, colocation…). En contact direct avec les TPE locales, Jean- Baptiste Guigonet a sou-haité transposer ce modèle au monde des entreprises, en développant les pratiques de partage entre elles. «  Soutenu par l ’ expertise d ’ Angers Technopole, j ’ ai pu bénéficier de l ’ accompagnement qu ’ offre cette structure aux jeunes start-ups avant de me lancer. »

Jean-Baptiste Guigonet a mis au point une plateforme Internet pour permettre à toute entreprise du secteur industriel intéressée par les services de Factoryz de faire connaître ses besoins et attentes. En complé-ment de la plateforme Internet, l ’ équipe Factoryz, structurée

en un réseau d ’ agences locales, accompagne et conseille les entreprises. L ’ objectif est de créer une véritable communau-té de partage BtoB.

Sont concernées les TPE/PME, les entreprises de 50 salariés et plus, mais aussi de grands groupes, dans les secteurs de la métallurgie, chaudron-nerie, électronique, plastur-gie… «    C ’ est une démarche volontaire de leur part qui se concrétise par la signa-ture d ’ une charte d ’ engage-ment » explique son dirigeant. Une entreprise en sous-activité informe qu ’ elle met à disposi-tion des machines de son parc et des compétences de ses sala-riés afin d ’ apporter une aide à celles qui rencontrent un sur-croît d ’ activité. Cet échange évite du chômage technique chez les unes et assure chez les autres la réalisation dans les temps des travaux et mis-sions. Ce canal permet notam-ment un échange de savoir-faire très pointus que l ’ on peut retrouver chez les entre-prises qui ont attribué des for-mations sur-mesure à leurs salariés. L ’ équipe Factoryz de l ’ agence locale conseille, apporte son expertise et for-mule un diagnostic pour la pertinence du partage des res-sources. Elle accompagne les entreprises pour les démarches administratives (conventions de mise à disposition, contrats de location…). « Factoryz reste l ’ interlocuteur privilégié et peut proposer, le cas échéant, des services complémentaires comme la mise en place d ’ une

formation, pour faciliter les partages. Une fois la mission terminée, le salarié retourne chez son employeur initial. Cette expérience enrichissante valorise le savoir-faire du sala-rié et développe son employa-bilité. »

fluctuation d ’ activité

Ce système permet de sus-citer d ’ autres modes opéra-toires au sein de la commu-nauté d ’ entreprises membres. Ainsi, est-il donné l ’ occasion au salarié volontaire de tester une nouvelle machine, aborder un nouveau métier, connaître un nouvel environnement de travail. Ce partage ne peut être efficace que s ’ il est établi sur une base de confiance réci-proque et de volontariat.

Après un début d ’ activité très encourageant et en constante augmentation sur Angers et les Pays de la Loire, Factoryz pour-suit son développement. Son dirigeant envisage à très court terme d ’ élargir son champ d ’ action à d ’ autres bassins d ’ emplois tels que Lille, Lyon, Paris. « Nous avons également des demandes d ’ implanta-tions d ’ agences à Toulouse, Bordeaux où l ’ activité écono-mique peut bénéficier de ce genre de prestation ». A moyen terme, ce sont près de 50 agences qui pourraient fleurir sur tout le territoire national. Dominique Gruson

FACToRyz

122rueduChâteaud’Orgemont-Arobase149000Angers

Tel :[email protected]

DIRIGEANTJean-Baptiste Guigonet

ACTIVITéService de partage de ressources humaines et matérielles pour les entreprises industrielles

EFFECTIF PRéVISIoNNEL 20166 salariés

Finaliste du Prix des Espoirs de l’Economie 2014 - catégorie Création

factoryz, angersJean-Baptiste guigonet

rEGarD

partage de ressources humaines et matérielles

Factoryz, start-up basée à Angers,

propose aux entreprises industrielles un service

de partage de ressources humaines et matérielles. Comment son dirigeant, Jean-Baptiste Guigonet, a-t-il su mettre en place

ce service innovant ?

Page 18: Anjou Eco N°43

18�����Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016� www.maineetloire.cci.fr

LiGnE DirECTE

ecHoS

Vegetal Water, pionnière de la sève de bouleau fraicheLa marque Vegetal Water, présente en Belgique et Luxembourg, va également être distribuée en Espagne. Sous ce nom est commercialisée la sève de bouleau, draineur et detoxifiant naturel de l’organisme. La société angevine Vegetal Water est spécialisée dans sa récolte (en Rhône-Alpes) et sa commercialisation depuis 2006. Créée par la naturopathe Yvonne Clément, elle a été reprise en 2015 par Cécile Picot qui a, depuis, transféré l’entre-prise à Ecouflant. Sa gamme de sève 100 % pure et certifiée bio est diffu-sée à 80 % dans les magasins d’ali-mentation bio, chez des prescripteurs (naturopathes, acupuncteurs), dans des instituts de beauté et par Internet. Cécile Picot entame une diversification avec la production de savons à base de sève de bouleau. Vegetal Water emploie 4 salariés et des intérimaires le temps de la récolte.www.vegetal-water.fr

Marchés européens pour ATM Petfood Le groupe familial belge Depré, dirigé par Dirk Buysse, est spécialisé dans la fabrication d’aliments pour toutes caté-gories d’animaux. Les aliments secs pour chiens et chats sont produits par ses usines d’Ostende et par ATM Petfood sur ses sites de Longué-Jumelles et de Sens. Ils sont commercialisés en tant que marques appartenant au groupe et comme marques distributeurs pour la distribution européenne et les chaînes de magasins spécialisés. L’usine belge étant saturée, ATM Petfood, dirigé par Alain de Meulemeester, répond aux marchés français, belge et allemand avec la volonté de s’étendre à l’Au-triche, la Suisse, l’Italie et l’Espagne. L’entreprise emploie aujourd’hui 122 salariés. 26 millions d’euros avaient été investis en 2006 dans son usine longuéenne. Celle-ci produit de 6 500 à 8 000 tonnes/mois de croquettes, soit plus de 90 000 tonnes pour 2015. L’objectif à trois ans est d’atteindre 120 000 tonnes par an.

En mars dernier, le joaillier Benoît Noury était à Singapour. En mai, il était à Shanghaï. Ce salon a accueilli près de 1 000 expo-sants et 100  000 visiteurs. Accompagné de deux tra-ducteurs, j’ai rencontré deux importantes socié-tés chinoises en bijoute-rie. Les Chinois sont très friands du savoir-faire fran-çais, c’était un vrai succès avec de nombreuses prises de commandes.» Les bagues de sa dernière collection, «  Florale  », ont particu-

lièrement séduit. «  Je vais moi-même cher-cher les pierres en Asie, Thaïlande, Sri Lanka… avant de les travailler  ». Gemmologue de for-mation, Benoît Noury a été responsable d’ate-lier de joaillerie pendant 25 ans avant de se lancer à son compte en 2010 à Angers. Colliers, boucles ou bagues en spinelle, rubis ou tanzanite… les pièces vendues sont pour 90  % de sa création per-sonnelle. Pour structurer son activité, le joaillier

a mobilisé le Fonds régional d’aide au conseil pour l’artisa-nat de la Région afin de réa-liser un diagnostic et l’aider à définir son fonctionnement et ses ambitions, notamment à l’international. «  En mars, j’intégrerai le salon « Maison et Objet  » qui s’exporte en Asie pour la deuxième fois. Je serai installé sur un carré de 100 m² consacré aux desi-gners « french touch » ».

www.benoitnoury-joaillier.comCrédit-photo : D.R.Source ; Le fil des territoires

le joaillier Benoît noury attire la lumière d’asie

le Quernon voyageurLe Japon est la première des-tination étrangère pour le Quernon d’ardoise. Il y a été introduit en 2008 par Dorothée Hulin-Hayashi, angevine d’origine, et Junya Hayashi, créateurs d’une société d’importation et de distribution de produits culi-naires fins sur le Japon. « Au début, ce ne fut pas simple de vendre un chocolat tout bleu au pays des sushis. Mais grâce à un marketing inten-sif, le Quernon d’ardoise a su conquérir le cœur et les papilles des Japonais. Sa jolie couleur et son goût unique en font un best-seller de la Saint Valentin nipponne. Il est exclusivement distribué de Noël à fin mars jusqu’à la célébration du jour blanc où les hommes se doivent d’offrir les meilleures friandises aux femmes  ». A l’international, le Quernon voyage aussi dans toute l’Europe (Allemagne, Irlande, Suisse, Belgique, Italie) et aux Etats-Unis. En 2014, 35 tonnes de Quernons d’ardoise ont été produits rue des Lices à Angers. La Petite Marquise  où est né en 1965 le carré de nouga-tine enveloppé de choco-lat bleu s’appelle désormais la Maison du Quernon d’ar-doise. L’entreprise est prési-dée par Romain Wirtz, asso-cié à Michel Galloyer. Un livre « Le Quernon dans tous ses états », publié à la fin de l’an dernier, rappelle les 50 ans d’histoire de la confiserie.

Un site unique pour ose industrie

inTErnaTionaL

L’activité d’OSE Industrie se trouve d’abord à l’étranger  : États-Unis, Brésil, Japon, Maroc...  «  Demain vraisem-blablement le Mexique, la Chine et l’Europe de l’Est », ajoute Olivier Seyeux, diri-geant de l’entreprise créée en 1984. OSE Industrie conçoit et réalise des équipements de production destinées à

des industries de pointe. Elle rénove égale-ment des ins-tallations exis-tantes. «  Notre offre de service va de l’ingénie-rie industrielle jusqu’aux ser-vices post-intal-lation comme la formation, la

maintenance, la gestion des pièces de rechange  ». Après l’automobile, OSE a percé dans l’électronique, la santé, l’aéronautique, l’énergie, les biens d’équipement. OSE Industrie a regroupé ses trois sites angevins sur un seul bâtiment en crédit-bail de plus de 2  000 m², situé sur la zone artisanale de Sorges

aux Ponts-de-Cé. L’entreprise répond ainsi aux impératifs de son fort développement de ces cinq dernières années. Elle réalise un chiffre d’af-faires de 13 millions d’eu-ros dont 60 % à l’export. Les achats en sous-traitance locale s’élèvent à 2,5 millions d’euros. Elle emploie 80 sala-riés dont 55 aux Ponts-de Cé et 25 dans son antenne de Rouen. Une installation est envisagée en Rhône-Alpes.

www.ose-groupe.fr

P r é C I S I O n Contrairement à ce qui était indiqué dans Anjou Eco de novembre, rubrique « Changement de propriétaire », le garage Stéphane Girardeau, 2 rue Nationale au Puy Saint Bonnet n’a pas fait l’objet d’une transaction commerciale.Il est toujours dirigé par Stéphane et Stéphanie Girardeau.L’établissement est agent Renault et Dacia. Il loue des véhicules sous l’enseigne CarGo.L’atelier intervient en mécanique, réparation, carrosserie et peinture. Le garage Godard, agent Peugeot, situé 83 rue Nationale au Puy Saint Bonnet, a été repris par Gaël Bremaud.

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20� ����Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016� www.maineetloire.cci.fr

LiGnE DirECTE

ecHoS

Boulangerie Pâtisserie Angevine sur OrléansBPA, boulanger de la restaura-tion hors domicile, de la grande distribution et de l’agroalimen-taire (Sainte Gemmes-sur-Loire) a repris Brio (Orléans). Cette société est un acteur important de la boulangerie pour les profession-nels de la restauration collective et commerciale du Loiret. Un million d’euros est investi dans l’achat de l’entreprise, les besoins en fonds de roulement et une nouvelle ligne de production. L’activité est trans-férée dans un nouveau site à Saint Jean-de-Braye. Brio, devenue BPA Orléans, aidera BPA à consolider la desserte de la région, déjà assurée en partie par l’unité BPA de Joué-lès-Tours. Le CA prévisionnel de BPA Orléans à l’horizon 3 à 5 ans a été fixé entre 2 et 2,5M€. www.bpa.fr

Affairallia le 12 mai à CholetFaire du business localement en organisant des rencontres quali-fiées pour trouver de nouveaux clients, fournisseurs ou parte-naires. Ce sont les enjeux premiers d’Affairallia qui s’adresse à l’in-dustrie, aux services à l’industrie et au BTP. L‘évènement aura lieu le 12 mai de 13h30 à 18h30 à la salle des fêtes de Cholet. Les participants pourront rencontrer 10 partenaires commerciaux potentiels lors de rendez-vous d’une vingtaine de minutes. Une centaine de tables numérotées y seront dédiées. Un espace détente, un commissariat général et un espace partenaires animeront les lieux. Le coût d’inscription est fixé à 130 euros par participant. Affairallia sera ouverte également aux entreprises du Nord Vendée et du Nord Deux-Sèvres dans un esprit de cohérence avec le bassin écono-mique de Cholet. L’événement est organisé par ALDEV en partenariat avec l’agence de développement du Grand Saumurois, la ComCom du canton de Segré, la CAC, le Comité d’Expansion Economique du Maine-et-Loire et la CCI de Maine-et-Loire.Une première édition d’Af-fairallia s’était tenue à Angers en avril 2015. COnTACT Organisation : www.affairallia.fr 02 44 09 26 [email protected]

Bijou d’orfèvrerie parmi d’autres, la midual type 1 s’expose

sndf (nuaillé) devient fasten

Début novembre, Daniel Buu a repris la Société nouvelle de décolletage et fonderie (Nuaillé), elle-même issue du rachat en 2005 de la société Gallais par Marc Soiyai. « J’ai bénéficié d’une grande écoute de mon prédécesseur qui a facilité les choses, pris le temps de répondre aux questions...  ». L’entreprise s’appelle désormais Fasten, mais son activité reste la même. Elle fabrique des systèmes d’assemblage (goujons, vis, inserts, excentriques) pour l’ameublement -dont les produits en kit-, le bâtiment, la décoration...  «  Nos produits se trouvent dans l’environnement immédiat de beaucoup de gens ». Les procédés de fabrication sont le décolletage en moyenne et grande série et la fonderie de zamak,

alliage de zinc, d’aluminium, de magnésium et de cuivre, pour produire des pièces jusqu’à 120 grammes. «  L’entreprise occupe des marchés nationaux de niche avec un CA de 640  000 €  ». Ingénieur Arts et Métiers, Daniel Buu a démarré sa carrière dans l’industrie automobile. Il fut ensuite responsable industrie et export à la CCI de Maine-et-Loire avant d’occuper des fonctions techniques et commerciales dans diverses entreprises. La reprise de la SNDF a bénéficié de l’ac-compagnement  de Jean-Pierre Brousseau, délégué du CRA (Cédants & Repreneurs d’Affaires) Cholet et d’Initiative Anjou.

www.sndf49.com

Au cours du dernier trimestre 2015, AB Caoutchouc (Bouchemaine), gérée par Jean Da Silva, a repris Dalsouple (Saumur), spécialisée dans le revêtement de sols en caoutchouc. L’activité a été rapatriée à Bouchemaine sous le nom  de  SAS Dalsouple SN. «  Il existe entre AB Caoutchouc et Dalsouple une vraie synergie, du fait de cœur de métiers identiques, au niveau des appro-visionnements, du savoir-faire, entre autres ». AB Caoutchouc est spécialisée dans la conception et la fabrication sur-mesure des joints caoutchoucs (profils extrudés, pièces moulées, pièces découpées, bandes, cales, …) Pour Jean Da Silva, la finalité de cette reprise était avant tout de ne pas laisser disparaître une marque historique

du département, mais aussi un savoir-faire mondialement connu et reconnu. Entre autres clients de Dalsouple, de belles signatures : Danone, Thomson, la Défense nationale, le ministère des Finances, les aéroports d’Orly et Roissy, le Musée d’art moderne de New-York... «  Notre objectif est de poursuivre la fabrication dans de bonnes conditions, en investissant pour rendre l’outil de production plus performant  ». AB Caoutchouc emploie une vingtaine de salariés et a réalisé un CA de 3,5 millions d’euros en 2015 dont 10 % à l’export. « Pour Dalsouple, l’objectif est de réaliser la 1ère année entre 500 et 700  000  € de C.A., et d’ici deux à trois ans, près de 1,5 million d’euros ».

aB Caoutchouc reprend dalsouple

iLS invESTiSSEnT

Pour la deuxième année consécutive, Midual (construc-teur angevin de motos de luxe) a présenté, en novembre, la Type 1 lors du prestigieux Salon Belles Montres & Salon de l’Homme, au Carrousel du Louvre à Paris. Midual, seule maison non horlogère, dévoilait à cette occasion une nouvelle interpré-tation de sa Type 1, dans l’espace dédié à l’horlogerie d’exception. Cette machine exprime la vision de la marque d’un motocycle de luxe à la française, moderne et s’inscrivant dans la tradition d’excellence mécanique qu’il-lustrent si bien tant les autos et motos françaises des années 30 que l’univers de l’horlogerie d’exception. Véritable pièce d’or-fèvrerie mécanique, le motocycle est construit autour de deux par-ticularités uniques : son moteur flat twin à vilebrequin transversal incliné à 25° et une coque massive à double paroi, coulée d’une seule pièce en alliage léger aéronautique et modelée à la main. Ces deux innovations sont des premières mondiales protégées par 7 brevets. C’est également la première fois qu’un motocycle comporte autant de possibilités de personnalisa-tion. En essai sur route depuis plus de 15 mois après des milliers d’heures au banc moteur, la Type 1 est représentative d’une première série de 35 machines livrable en Europe à compter du 3ème

trimestre 2016, série pour laquelle la marque enregistre actuellement les réservations.

www.midual.com

Page 21: Anjou Eco N°43

www.maineetloire.cci.fr� Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016�����21

professionnel du vin depuis 23 ans, Christophe Guicheteau en

connaît toutes les facettes. De caviste à négociant (Vinicash, à St-Lambert du Lattay), en pas-sant par courtier puis distribu-teur (Wine Beer Supermarket à Roscoof), ce quadragé-naire entrepreneur a pu lais-ser s ’ exprimer sa passion pour le vin. «  Chez l ’ enseigne Nicolas, à Paris, nous entre-tenions un contact très per-sonnalisé avec nos clients. Certains traversaient même la capitale pour venir nous acheter nos bouteilles car ils savaient qu ’ ils seraient très bien conseillés.  J ’ ai pris alors conscience de l ’ importance de la relation entre le consomma-teur et son caviste». En 2008, Christophe Guicheteau teste l ’ organisation de soirées de dégustation à l ’ aveugle avec possibilité d ’ achat. Devant le vif succès remporté, il constate qu ’ il y a un fort potentiel à développer. Quelques années plus tard, en mars 2013, après avoir étudié minutieusement tous les aspects de ce puissant canal de distribution qu ’ est la vente à domicile, il crée l ’ enseigne «  Mon Caviste à la Maison ». « Véritable industrie de la vente, la vente à domi-cile est basée sur la relation de proximité. Tout est dans le détail  » précise Christophe Guicheteau.

dégustation à l ’ aveugle

Mon Caviste à la Maison se base sur le constat suivant  : «  j ’ achète plus facilement un vin que je connais et que

j ’ apprécie, surtout quand je le découvre avec mes amis  ». L ’ entreprise met alors en place un réseau de Cavistes Ambassadeurs qui se dépla-cent chez l ’ hôte organisateur d ’ une soirée à laquelle il aura convié une douzaine d ’ invi-tés. Dans une ambiance convi-viale et ludique, ces Cavistes Ambassadeurs font déguster aux invités 5 vins (sélection éclectique provenant de toute la France, mais aussi d ’ Italie, d ’ Espagne, d ’ Argentine…) choisis par Christophe Guicheteau. «  Nous renou-velons la gamme de nos vins tous les deux mois et en infor-mons nos clients, ce qui nous permet d ’ organiser de nou-velles soirées de dégustation qui engendreront à leur tour de nouveaux clients » résume son dirigeant. A l ’ aide d ’ un ques-tionnaire de satisfaction basé uniquement sur la perception gustative, les invités formulent un avis et à l ’ issue de la soirée, 85 à 90 % d ’ entre eux choisis-sent d ’ acheter. Mon Caviste à la Maison a tissé un partena-riat avec L ’ Atelier Gourmand (conseils culinaires et cours de cuisine collectifs à Beaucouzé) pour accompagner la dégusta-tion, de produits gourmands en accord avec les vins. Les Cavistes Ambassadeurs ont un statut de vendeur à domi-cile indépendant (VDI) et sont rémunérés avec un pourcen-tage sur le chiffre d ’ affaires réa-lisé. Leur rôle est aussi d ’ inciter les hôtes à rejoindre le groupe des vendeurs à domicile. L ’ enseigne forme et accom-pagne ses vendeurs, organise des séminaires de découverte des produits et des métiers de la vente et de l ’ animation.

Pas de lien de subordination, mais des perspectives d ’ évolu-tion pour encourager les ven-deurs et les inciter à atteindre leurs objectifs. Mon Caviste à la Maison compte ouvrir son propre organisme de forma-tion d ’ ici la fin de l ’ année.

Comme une trainée de poudre

L ’ enseigne s ’ est imposée sur le territoire national comme leader de la vente de vins à domicile en moins de trois ans avec ses 6 agences (Angers, Bordeaux, Lyon, Strasbourg, puis Lille en septembre 2015, et bientôt Nîmes, en début d ’ année). Afin d ’ accélérer son expansion, Christophe Guicheteau a procédé en juin dernier à une levée de fonds de 1.2 million d ’ euros, auprès d ’ organismes spécialisés et d ’ investisseurs privés. «  Cet apport financier va nous per-mettre de créer de nouveaux emplois directs et indirects et déployer une véritable straté-gie de croissance». Avec une cadence de plus de 125 recrues par trimestre, Mon Caviste à la Maison compte dépasser les 800 Cavistes Ambassadeurs d ’ ici la fin de l ’ année, avec un C.A. prévisionnel d ’ environ 4 millions d ’ euros. Et pour assurer le développement de son enseigne à l ’ internatio-nal, prévu à l ’ horizon 2018/19, Christophe Guicheteau se lance dans une 2e levée de fonds. De quoi agrandir la cave de Mon Caviste à la Maison.

Dominique Gruson

MoN CAVISTE à LA MAISoN

6rueMichaëlFaraday49070Beaucouzé0241228518info@moncavistealamaison.comwww.moncavistealamaison.com

PRéSIDENT-FoNDATEUR Christophe Guicheteau

ACTIVITé PRINCIPALEorganisation de dégusta-tions de vins et produits gourmands à domicile

EFFECTIF 23 salariés300 Cavistes Ambassadeurs à fin 2015

CA 2015 0,8 million d’euros

C.A. PRéVISIoNNEL EN 2016  4 millions d’euros

mon Caviste à la maison, BeaucouzéChristophe guicheteau

rEGarD

Faire découvrir des vins par le biais de dégustations

conviviales chez des particuliers, telle est

la mission de Mon Caviste à la Maison,

start-up angevine dirigée par Christophe

Guicheteau. Son concept se développe

rapidement sur le territoire français

et des débouchés à l’international

sont envisagés à moyen terme.

le plaisir du vin à domicile

La vente directe en France représente un C.A. annuel de 4 milliards d’euros pour 625  000 vendeurs. De nombreuses marques se sont développées ces dernières années dans ce secteur d’activité en plein renouveau.

Page 22: Anjou Eco N°43

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CHOLET - ZI du CormierBâtiment artisanal d’environ 600 m², comprenanthall, bureaux, un espace entrepôt avec bureaux,toilettes, douche. Terrain clos. 8 places destationnement. Taxe foncière de 4 815 € pour latotalité. Possibilité de diviser en deux cellules de300 m². Loyer mensuel de 2 580 € HT/HC pour latotalité + Taxe foncière. Réf 979

MAULÉVRIERBât industriel de 1 195 m² env. avec 600 m² àusage de bureaux, et un espace entrepôt. Uneseconde partie de 600 m² à usage de stockage.Hauteur sous faîtage de 7 m, ossature métallique,2 portails. Terrain de 6 100 m². PdV de 450 000 €NV. Réf 833

CHOLET - Centre-villeDans un ensemble immobilier, local commerciald’environ 180 m² comprenant une surface devente de 150 m² et une réserve de 30 m². Clim, vitrines. Taxe foncière de 3 400 €. Disponible au 01.07.16. Loyer mensuel de 2 250 €HT/HC + Taxe foncière. Réf 990

CHOLET - Proximité gareTrès bel emplacement - Un immeuble à usagecommercial de 485 m² environ comprenantsurface de vente de 360 m² avec 30 m delinéaire, une partie entrepôt de 125 m². 1 portailsectionnel pour la partie dépôt pouvant servir degarages. Places de stationnement. L’ensembleest situé sur un terrain de 750 m². PdV de 550 000 € NV + Régul de TVA éventuelle. Réf 992

CHOLET - Zone des PagannesLocal commercial d’environ 150 m² comprenantsurface de vente, une réserve, toilettes. TF de 2 100 €. Libre de suite. Loyer mensuel de 1 500 € HT/HC +Taxe foncière. Réf 986

CHOLETUn bâtiment industriel d’environ 1 220 m²développé avec 220 m² en bureaux surdeux niveaux refaits à neuf en 2006. 1000 m²d’atelier (720 m² et 368 m²), 400 m² environ demezzanine. L’ensemble est situé sur un terrain de2400 m². Taxe foncière de 9042 €. PdV de 450 000 € NV. Réf 994

LA ROCHE SUR YONAu sein d’un centre commercial, bâtiment àusage commercial de 1 030 m² dont 795 m² desurface de vente et 100 m² à usage d’atelier, 60 m² de bureaux et 75 m² à destination devestiaires et sanitaires. Hauteur de 5.80 m au plusbas et 8.40 m au plus haut. 2 portails sectionnels.Taxe foncière de 12 613 €.PdV de 1 150 000 € NV- Réf 947

SAUMUREnsemble immobilier comprenant un bâtimentcommercial avec showroom, entrepôt de 312 m².Un appartement de 48 m² actuellement loué 400 €/mois. Cave, jardin et indépendant enfluides. Stationnement et Terrain. Taxe foncière de 2610 €. PdV de 265 000 € NV. Réf 959

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Nous sommes les garants d’un art indispensableà la fabrication de vos imprimés

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www.maineetloire.cci.fr� Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016�����23

Holcim, Lafarge, Vicat, Jousselin…, le point commun entre ces entreprises indus-

trielles ? Le « recyclage de leurs résidus » avec Clean Water Box, autrement dit la réutilisa-tion de l ’ eau issue des procédés de fabrication pour les indus-tries du béton. Une alterna-tive qui séduit de plus en plus. « Dans le secteur du BTP, l ’ eau est utilisée comme ingrédient pour la mise au point du béton mais aussi pour le nettoyage des outils et la dilution des sur-plus de chantier. Lorsqu ’ elle est rejetée, elle est souvent chargée en MES (Matières En Suspension) et autres traces, expliquent Thomas Gaborieau et Joël Bafoin, les deux diri-geants. Les entreprises ont l ’ obligation depuis une tren-taine d ’ années de mettre en place des bassins pour récu-pérer ces eaux sales, bassins de décantation, ou bassins agités en permanence par des hélices. Ces eaux doivent ensuite être traitées et au mieux réutilisées. Une obligation qui pose parfois des difficultés aux entreprises : risques de débordement, eau retraitée qui ne convient pas à toutes les formules de béton, nécessité d ’ investir dans de coûteuses machines de recy-clage... Et c ’ est là que se posi-tionne CWB  !  Nos solutions répondent à la fois à une contrainte réglementaire, un souci d ’ économie  – (jusqu ’ à 50% de la ressource eau). Elles apportent des facilités d ’ exploitation et une améliora-tion du traitement des résidus de béton ».

tout est dans la boîte CWB conçoit, fabrique, ins-talle et entretient sur toute la France des « box » dédiées per-mettant de traiter des effluents industriels notamment dans le BTP  : centrales de béton prêt à l ’ emploi, grands chan-tiers de bâtiments, entreprises de préfabrication du béton... «  Nos solutions sont répar-ties en 3 grandes familles qui peuvent être panachées  selon les besoins. Deshybox ®, notre première offre d ’ équipement, sépare les parties solides des parties liquides des effluents. L ’ objectif, est de réinjecter les « galettes » de boues déshydra-tées ainsi obtenues, dans le pro-cessus industriel. One Water® va plus loin en retirant les élé-ments polluants  : chimiques et métaux et autres traces. Elle permet de produire une eau de qualité industrielle qui sera adaptée pour la fabrication de béton. PH Box®, enfin, met en œuvre les opérations de traite-ment pour rendre conforme les rejets et garantir la sécurité des utilisateurs de l ’ eau par la neu-tralisation de son pH, tout en utilisant du CO2 (l ’ inverse de l ’ impact industriel  ). Il s ’ agit à chaque fois d ’ une offre globale, innovante dans son concept, qui se matérialise par un container aménagé, livré chez le client et prêt à l ’ emploi. Notre interven-tion démarre par un audit des équipements existants et des besoins du client, suivie d ’ une proposition technique et finan-cière, de l ’ installation, des essais et de la maintenance. Avec un

service continu et sans soucis, qui comprend même un sys-tème de télégestion pour super-viser à distance chaque installa-tion et anticiper les dérives de fonctionnement ».

des compétences complémentaires

«  Dans l ’ industrie du béton depuis 15 ans, j ’ ai commencé à m ’ intéresser au traitement des effluents avec Hydrostop, raconte Thomas Gaborieau qui dirige également cette socié-té spécialisée dans les appa-reils de mesure d ’ humidi-té pour l ’ industrie du béton avec Christophe Hérault. Fort d ’ une connaissance parfaite des besoins et des pratiques dans l ’ industrie du béton, je me suis rapproché en 2011 de Joël Bafoin, spécialisé dans en traite-ment de l ’ eau et de boues. Après une longue période de réflexion de recherche et de développe-ment, nous nous sommes asso-ciés en juillet 2014 pour créer CWB ». Quelques mois plus tard, les résultats étaient déjà au rendez-vous avec 500 000 € de chiffre d ’ affaires. «  Et nous comptons bien tripler ce chiffre cette année ! CWB commence à se déployer à l ’ export avec des projets en Belgique, en Suisse et au Luxembourg. Des recru-tements sont prévus et une 4ème Box, Alfabox®, est en cours de développement pour les plus petits volumes.  Notre nouvel enjeu : adapter l ’ organisation au carnet de commande ».

Isabelle Baudry

CLEAN WATER Box

15, rue de Vendée49270 Le Fuilet

06 14 53 35 19www.cwb-industrie.com [email protected]

DIRIGEANTS ASSoCIéSThomas Gaborieau, Joël Bafoin et Christophe Hérault

ACTIVITé PRINCIPALERecyclage des effluents du béton

EFFECTIF 3 personnes

Clean Water Box, le fuiletthomas gaborieau et Joël Bafoin

rEGarD

L ’ eau est une ressource qui se

raréfie. Certaines industries en utilisent de grosses quantités,

elle est de plus en plus difficile à traiter et représente un coût non négligeable. Au Fuilet, Clean Water

Box conçoit, fabrique et installe des unités de traitement et de

recyclage des effluents pour les industries du

béton et du BTP.

la petite boîte qui monte

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24� ����Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016� www.maineetloire.cci.fr

LiGnE DirECTE

ecHoS

Soda’Muse, soda angevinSans colorant, sans conservateur et sans arôme artificiel, les sodas de Patrice Ménard sont naturels et originaux (au sirop d’érable et cran-berry). Ce jeune scientifique angevin de 31 ans a conçu ce produit inno-vant entre 2013 et 2015 et a lancé sa commercialisation grâce notam-ment à un financement par crowd-funding. Une soirée dégustation réussie dans un commerce angevin en mai 2015 permet de lancer la marque Soda’Muse. Patrice Ménard vise les lieux branchés de la capi-tale ainsi que le secteur CHR et les épiceries fines. Afin de développer cette boisson naturelle, il s’entoure de partenaires locaux (laboratoire de développement Protial et la société de graphisme Com’one). La marque fournit déjà la Mairie d’Angers en boissons pétillantes. En vente sur le site marchand www.sodamuse.fr et dans les boutiques ‘Saveurs du Primeur’ et le ‘carré d’Anjou’ à Angers.

nominés Gravis pour Securoll’onLa société familiale Gravis (Trélazé) a reçu l’Oscar de l’emballage 2015 dans la catégorie consommation/ Pharmacie pour son nouvel acces-soire baptisé Securoll’on. Ce système Roll’on s’adapte sur une bague de verre. Le bloc est composé d’une capsule, un porte bille, une bille acier. Il est inviolable, ce qui apporte la garantie de l’intégrité du conte-nant avant la première utilisation. Second point fort : ces trois acces-soires sont montés en un, ce qui permet aux industriels d’automatiser les lignes de conditionnement. Au dévissage la capsule dégrafe l’an-neau d’inviolabilité qui reste sur la bague. Le porte bille reste fixé dans le goulot. La libération du liquide par la bille se fait par application en retournant le flacon.www.gravis.fr

Moveo pour « Ticket découverte »Le Département de Maine-et-Loire et la société Moveo se sont vus décerner le challenge de la Journée du Transport public dans la caté-gorie « meilleure information sur le réseau ». Moveo, dirigée par Philippe Voisin, directeur général des Transports Voisin (Corné), est gestionnaire de la gare routière d’Angers. Le prix récompense la campagne de promotion du réseau de transport Anjoubus intitulée « Ticket découverte ». Celui-ci permet à toute personne (hors abonnés scolaires) de pouvoir tester gratuitement une ligne départementale pendant une semaine.www.transports-voisin.fr

mulliez-flory, la fibre innovante

Bioregate, pôle d’excellence en médecine régénératriceLe pôle de compétitivité Atlanpole Biothérapies vient de lancer le projet Bioregate (BIO-REGenrative and Advanced Therapies IntEgration). La médecine régénératrice substitue les traitements et suivis médicaux récurrents, parfois à vie, par des thérapies courtes pour un bénéfice de long terme. Elle traite tout dommage fonctionnel consécutif aux traumatismes, aux pathologies dégénératives et accompagne en cela le vieillissement. Son arsenal thérapeutique rassemble les biomatériaux, les nanotechno-logies, la thérapie cellulaire et la thérapie génique. Les Pays de la Loire sont largement représentés dans ce périmètre techno-logique, principalement sur Nantes et Angers. Le Maine-et-Loire est présent dans Bioregate avec l’Université d’Angers, le

CHU d’Angers, des laboratoires de recherche, Angers Loire Métropole. La médecine régé-nératrice offre des perspectives de marchés importantes, avec des taux de croissance annuelle à deux chiffres et des opportunités de création et de développement de start-ups et PME. Pierre Weiss, directeur du LIOAD (Laboratoire d’Ingénierie Ostéo-Articulaire et Dentaire) assurera la direction scientifique de Bioregate qui met en jeu une quinzaine de laboratoires de recherche et plus de 250 personnes. Réjane Bihan est la directrice opérationnelle. Le premier évènement interna-tional Bioregate sera organisé à Nantes les 8 et 9 septembre 2016, à l’occasion d’un Forum européen de médecine régé-nératrice.

innovaTion

Entre autres raisons du posi-tionnement de Mulliez-Flory aujourd’hui parmi les leaders de la confection de vêtements professionnels, son savoir-faire et sa capacité d’inno-vation. La société travaille actuellement sur deux projets innovants  : Mesotex  et Autonotex. Le projet Mesotex vise à intégrer dans le tissu des particules méso-poreuses dans des textiles par imprégnation sur tissu ou par intégration lors du filage pour capter les odeurs. Ces particules à réseaux méso-poreux sont capables de capter des Composés Organo-Volatiles (COVs) toxiques, pouvant représenter un danger pour l’homme. Les premières études porteront sur les odeurs corporelles. Ce projet est porté par SWEETCO et piloté par l’Institut français du textile et de l’habillement (IFTH), via le laboratoire Qualité de l’Air en collaboration avec Damart, le Centre Européen des Textiles Innovants (CETI) et Mulliez-Flory. Il est financé en partie par la BPI dans le cadre des projets FUI (fonds unique interministériel).

Le projet Autonotex sort du cadre classique des projets textiles en associant des électroniciens, des experts du traitement des signaux, des spécialistes de nano-composants, des ingénieurs chimistes et des médecins. Objectif  : créer un textile connecté autonome du fait de sa capacité à générer et à stocker de l’énergie. Le projet est porté par Mulliez-Flory - en collaboration avec  Arkema, Eminence, TDV et le CETI - et financé en partie par la BPI dans le cadre des PIAVE (Projet Industriel d’AVEnir).

La marque O’design est créateur de tendances dans l’univers de la salle de bains. Sa gamme comprend douches, baignoires et robinetterie et de meubles dont le tout dernier modèle, « SCALA » a été présenté lors du récent salon Ideobain à Villepinte. Pour cette création, pièce maîtresse de sa collection 2015, O’design a collaboré avec les Ateliers Drugeot Labo (Segré), labellisés «  Ateliers d’arts de France  » depuis 2009. Une gamme sélective de meubles de salle de bains et de robinetterie se dessine quoti-diennement au sein d’O’design

Labo. Mise en place en 2013, cette entité spécifique est un laboratoire d’idées où toutes les sensibilités des créateurs s’expriment. Itamar Harari, designer de dimension inter-nationale et fondateur du « Studio à Milan », a rejoint la marque en septembre. O’design est la propriété du groupe Ottofond SAS (Avrillé), fondé en 1982 par Philippe Montecot. Le groupe emploie 40 collabo-rateurs et réalise 12 millions d’euros de CA.

www.o-design.fr

Collaboration o’design et ateliers drugeot labo autour de scala

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www.maineetloire.cci.fr� Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016�����25

Sur son CV, on peut y lire la création et le développe-ment d ’ un concept de vente de jeux vidéo et de produits multimédias avec l ’ ouverture de 10 points de vente en région parisienne, la création d ’ une société d ’ énergies renouve-lables à Angers. Autre initiative dans les années 2011/2012, une structure angevine spécialisée dans la mise à disposition de bons de réduction et d ’ achat sur internet, «  Dealdakoté  ». «L ’ idée était alors de redonner du pouvoir d ’ achat en période de sortie de crise et de générer du flux auprès des commerçants angevins». Lorsque Pascal Wiatrowski entreprend un projet, il le mène de A à Z. « Z étant pour moi la cession  de ces concepts et des sociétés». Pascal Wiatrowki se définit comme un homme qui a dix idées par jour, neuf de mauvaises… mais au moins une qui mérite sûrement d ’ être creusée.

Ainsi est né le concept de « Mon Légumier » dont l ’ objectif était de nourrir les consomma-teurs sainement, rapidement, pour moins de 10 € dans un espace raffiné, d ’ apporter quelque chose de différent et novateur dans la restauration rapide. Pour financer ce projet, Pascal Wiatrowski et son associé Adrien Joubert se sont appuyés sur le réseau de chefs d ’ entreprises, de commerçants qu ’ il a tissé via l ’ expérience «  Dealdakoté  ». Ce qui intéresse Pascal Wiatrowski et son associé c ’ est avant tout de fédérer un groupe d ’ hommes

autour d ’ un projet et de le développer sur le territoire. Au crowdfunding, financement participatif (où l ’ on n ’ entre pas obligatoirement dans le capital, où les participants peuvent être des anonymes), les deux associés ont privilégié le «  Love Money  », autrement dit un investissement privé de particuliers qui croient dans le projet porté par une jeune entreprise où chacun est détenteur de parts sociales.

Ainsi a poussé le concept de «  Mon Légumier  » avec aujourd ’ hui 4 restaurants sur Angers (1) et un capital de plus de 400  000 € apporté par 53 associés dont quelques pointures du commerce angevin (La Boucherie, Hémisphère Sud, Afone, Bonnel, Bécam, Game Cash...). Parmi ces associés, des fran-chiseurs qui ont essaimé leur concept bien au-delà du département. «  «  Mon Légumier » a été créé dans une perspective de franchise. Les 4 points de vente sur Angers nous serviront de «  pilote  » pour affiner le modèle économique et identifier certains dysfonc-tionnements. L ’ objectif est également de parvenir à des économies d ’ échelle pour ren-tabiliser nos investissements plus rapidement. Fin 2016, à l ’ issue d ’ un exercice comptable complet, nous aviserons si le concept est viable sur une ville comme Angers. Le cas échéant, nous le déclinerons en franchise ou en master franchise. En marketing, Angers est une ville « marché test » très représenta-

tive en matière de commerce. L ’ Angevin a un profit de client «  test » idéal, réputé pour être exigeant ».

« Mon Légumier », un concept qui monte en puissance  avec un nombre de couverts qui peut atteindre les 170 par jour sur le site de la rue Bressigny, une carte privilège permettant des réductions substantielles sur les plats et les veilles de fermeture (50 % sur tous les produits frais restants). «  Une façon pour le client d ’ accompagner le porteur de projet que nous sommes mais aussi, dans une optique de cercle vertueux, de ne rien jeter  ». «  Mon Légumier  » s ’ adresse aussi aux entreprises pour la livraison de plateaux repas et l ’ organisation de cocktails. Nouvelle illustration du succès d ’ estime  de ce concept : «  ce n ’ est pas nous qui démarchons les entreprises pour l ’ instant. Ce sont elles qui viennent à nous par recommandation  ».

(1)   4 points de vente « Mon Légumier »  . 67 rue Bressigny . 65 rue Bressigny . 15 boulevard Daviers . CC Atoll – Ecoparc du Buisson

Beaucouzé

Marianne Bourgeois

MoN LéGUMIER

67,rueBressigny49100Angers

Tél :0253911959

www.mon-legumier.fr

DIRIGEANTPascal Wiatrowski

ACTIVITé PRINCIPALERestauration rapide (de qualité)

EFFECTIF 19 personnes au total (dont 10 apprentis)

CA 900 000 € (pour les 4 sites en prévision-nel lissé sur 12 mois)

pascal Wiatrowski

rEGarD

En juin 2014, ouvrait au 67 rue Bressigny

à Angers, « Mon Légumier », un concept

de restauration rapide où fraîcheur, saveur et

prix ont très rapidement trouvé leurs adeptes.

Quand un concept rencontre son public

a l ’ origine de ce concept, Pascal Wiatrowski, un entrepreneur au sens

littéral du terme. Son parcours professionnel est à l ’ aune de ce perpétuel «  chasseur  » d ’ idées nouvelles. «  Je suis en perpétuelle créativité, de recherche d ’ activité nouvelle».

mon légumier, angers

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26� ����Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016� www.maineetloire.cci.fr

ecHoS

ACEOS commercialise, auprès d’entreprises et comités d’entre-prise de toutes tailles, des solu-tions et avantages jusqu’alors réservés aux grandes struc-tures. Elle négocie pour ses adhérents des tarifs préfé-rentiels avec des fournisseurs et leur permet de profiter de réductions dans de grandes enseignes. ACEOS a lancé son réseau en 2010, un an après sa création à Nantes, siège social. Elle compte une qua-rantaine d’agences de proximi-té en France. Laurent Heine a ouvert celle d’Angers en 2015 en tant que franchisé. «  Nos adhérents  peuvent bénéficier d’une réduction de l’ordre de 30% sur leurs factures, télé-

phonie, fournitures de bureau, assurances, hôtels, locations diverses… Leurs salariés béné-ficient des avantages d’un CE externalisé même si l’entre-prise emploie moins de 50 personnes. Electroménager, voyages, courses, voitures, spectacles, cinémas… le cata-logue est vaste». ACEOS crée du business en organisant des rencontres mensuelles entre dirigeants, afin d’étendre leur réseau d’affaires des chefs d’en-treprise. Des offres commer-ciales BtoB ou BtoC peuvent être déposées sur sa plateforme Web.

www.aceos.fr

En s’installant dans un bâti-ment-relais de la ZA des Landes à Tiercé, I2EA a franchi une étape importante. Cette société de service en génie électrique y trouve un site de qualité pour atteindre son objectif  : établir la parité d’activité entre l’in-dustrie (actuellement 70 % du CA) et la domotique. « J’ai pris le virage du bâtiment connecté il y a deux ans, explique Jean-Luc Platon, créateur de l’entre-prise sur Champigné en 2011. «  Les technologies servent à la meilleure gestion de l’éner-gie et sécurisent le maintien à domicile des personnes âgées.Nous avons commencé les démarches pour être labelli-sés Handibat en février 2016 ».Son bureau lui sert aussi de show-room pour des démons-trations en direct de contrôle à distance du chauffage, de l’éclairage, des volets roulants, de la mesure des consomma-tions électriques, de la vidéo surveillance... L’entreprise est partenaire d’Octopus (Saumur) qui se charge des équipements (motorisation, pergola...). «  Nous répondons ensemble aux marchés des bailleurs sociaux, des communes, des industriels. Nous aimons pro-poser des solutions techniques originales nous permettant d’avoir un rapport qualité-prix intéressant pour nos clients. Jean-Luc Platon, ingénieur en génie électrique et automa-tismes, applique à ses chantiers la rigueur et la qualité des pres-tations apprisent en 25 ans au sein de sociétés de service. En octobre, il a recruté un second technicien en domotique. Une 3ème embauche est prévue en mars. « A terme, nous devrions être une dizaine ».

www.i2ea.fr

i2ea : cap sur la domotique

Un centre d’affaires BUro Club à angersEco-pâturage :

les tondeuses marchent au vert La pratique revient au gout du jour. Trois entreprises se sont associées autour d’un projet d’éco-pâturage. La société Prouteau Bernard (Grez-Neuville) propose cette prestation aux particuliers, entreprises, collec-tivités. Vaches Highland, chèvres alpines, moutons Ouessant et poneys Welsh, suivant la topographie du site. Le métier requiert de nombreuses contraintes sanitaires et législa-tives. La société s’appuie donc sur les compétences du Ranch de l’Es-pérance (élevage de chevaux...), également à Grez-Neuville, et de l’Earl des Alpines (élevage de chèvres) à Gené pour les déclara-tions aux instances vétérinaires et aux assurances, le suivi sanitaire et vétérinaire, l’hivernage des animaux.

www.prouteau.fr

itransaction s’associe au cabinet Dupont

itransaction (groupe Strego, Angers) est un réseau de chargés d’af-faires indépendants, spécialisé dans la cession d’entreprises et de commerces. L’univers de la boulan-gerie-pâtisserie est désormais une de leurs expertises grâce à son rapprochement avec le cabinet Dupont dont le siège est à Nantes. Cette association permet d’offrir une gamme complète de services aux professionnels du secteur : expertise comptable, suivi juridique, recherche en financement, gestion patrimo-niale. Les deux entités, présentes sur le Grand Ouest, renforcent ainsi leur présence mutuelle sur huit départe-ments dont le Maine-et-Loire avec Angers.

ASAP KoncepT : ingénierie & fabrication additiveAuparavant ingénieur R&D dans un groupe international, Kilian Tisserand a décidé de créer ASAP KoncepT. Ce bureau d’études mécaniques est spécialisé dans la fabrication additive métallique (impression 3D métal). Installé à la Pépinière d’Entreprise du Saumurois, il allie l’ingénierie (conception mécanique et calculs, entre autres) à la fabrication additive qui est une vraie (r)évolution dans l’industrie. ASAP KoncepT apporte son expertise dans cette technologie, intervenant depuis l’idée innovante jusqu’à l’in-dustrialisation dans des secteurs très variés : aéronautique, militaire, agro-alimentaire, machine spéciale ou automobile.

www.asap-koncept.fr

BURO Club a ouvert un nou-veau centre d’affaires à Angers, 6 place du Dr Bichon. La struc-ture offre des services option-nels et à la carte. Une quin-zaine de bureaux entièrement équipés peuvent être loués sur du long terme ou à la journée. Une salle de réunion accueille jusqu’à 14 personnes pour des formations, réunions commer-ciales ou présentations pro-duit à partir d’une demi-jour-née. «  Un espace de location de bureaux en espace partagé permet de démarrer une acti-vité sur Angers avec un budget réduit  », ajoute Fabrice Carle, directeur du centre angevin. Plusieurs services ont vocation à libérer l’utilisateur de cer-taines tâches  : centrale d’im-pression, numérisation, pho-

tocopies, accueil des visiteurs, secrétariat, internet haut débit et wifi, places de parking dans l’immeuble… La solution de domiciliation d’entreprise offerte par BURO Club permet de bénéficier d’une adresse pro-fessionnelle et reconnue, uti-lisable sur tous supports (site internet, documents commer-ciaux, factures...) et de rece-voir du courrier ré-expédiable si nécessaire. En complément, une permanence téléphonique personnalisée est proposée. Créé en 1992, BURO Club est un réseau de 62 centres d’af-faires répartis dans 43 dépar-tements de l’hexagone et des DOM.

www.buro.com/centre-affaires/angers-61/

SErviCES auX EnTrEPriSES

avantages concurrentiels avec aCeos

LiGnE DirECTE

Fabrice Carle et Sabrina Pothin

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www.maineetloire.cci.fr� Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016�����27

L‘entreprise est créée dans le travail à façon et l ’ impression tex-tile en 1985 par Elise

et Michel Péault. «  J ’ avais 29 ans seulement ! se souvient Michel Péault, qui dirige aujourd ’ hui une holding de 170 personnes. Lorsque nos donneurs d ’ ordre ont com-mencé à délocaliser, nous avons entrepris une impor-tante diversification. Nous avons commencé à tra-vailler avec la grande dis-tribution, puis lancé nos propres marques sportswear à l ’ esprit marin ». La société figure aujourd ’ hui sur diffé-rents réseaux et elle est très présente en grande distribu-tion. «  Terre de Marins, née en 1994, est distribuée dans 1 200 grandes et moyennes surfaces en France, mais aussi au Luxembourg et en Belgique. Maé Mahé, notre marque enseigne de prêt-à-porter féminin lancée en 2005, est exclusivement commercialisée en boutique. La marque «  Elle est où la mer ? » (prêt-à-porter adulte et enfant) est diffusée en boutique et dans les grandes surfaces spécialisées : coopé-ratives, magasins de sport… Coudémail (bébé et enfant) a été racheté en 2008 pour développer le savoir-faire de l ’ entreprise sur le domaine de la layette moyen haut de gamme. L ’ entreprise s ’ appuie également sur quatre magasins d ’ usine, à La Séguinière, Vitré et Beauvoir, et sur plusieurs sites de vente en ligne ».

Une transformation réussieLe groupe rassemble quatre marques bien définies et com-plémentaires. « Le client est au centre de l ’ entreprise. Tous nos regards sont tournés vers lui et chaque marque se remet régulièrement en cause en évoluant pour répondre à ses attentes. Publi Impress s ’ adapte aux distributeurs pour atteindre le consom-mateur. Les GMS exigent par exemple de plus en plus sou-vent l ’ exclusivité  ». Sur le plan créatif, Publi Impress s ’ est récemment réorganisée en restructurant les collec-tions. Plus de 40 personnes travaillent aujourd ’ hui au sein de son bureau de style intégré (stylistes, graphistes et modé-listes) en partenariat produc-tif avec le Lycée de la Mode de Cholet. Au total, près de 1 200 modèles sont proposés chaque saison, toutes marques confondues. L ’ entreprise pos-sède un atelier de confection et un atelier de sérigraphie pour la réalisation des proto-types, les mises au point, les tests qualité… (société Pulsion Design), puis fait fabriquer au Maghreb (Tunisie, Maroc) et en Asie. «  Les deux ate-liers sont indispensables pour travailler à façon pour les marques du groupe et les don-neurs d ’ ordres extérieurs, dont la haute couture  ». Une maîtrise des processus de création et de distribution a permis au groupe de mainte-nir son chiffre d ’ affaires ces dernières années.

Vers un renforce-ment du B to CPubli Impress, qui s ’ est déjà beaucoup développé ces der-nières saisons avec plus de 100 nouveaux clients, n ’ entend pas pour autant, se reposer sur ses lauriers et réfléchit à la création d ’ un réseau de magasins pour la commer-cialisation de ses différentes marques. «  Nous souhai-tons nous donner les moyens d ’ accélérer notre développe-ment, même dans un contexte complexe». Les premières ouvertures interviendront en 2017. Elles permettront de rééquilibrer les volumes sur chacun des réseaux. « Ces magasins proposeront sur 1 000 m2 environ l ’ ensemble des marques du groupe ainsi qu ’ un assortiment de produits complémentaires sélectionnés selon une thématique  : dans la chaussure, les accessoires, la lunetterie…  «  Nous sommes en contact actuellement avec des partenaires offrant une complémentarité à nos pro-duits ».

L ’ aventure familiale se pour-suit également avec Frédéric Péault, le fils, à la direction marketing depuis 2005 et en charge du projet de déve-loppement Retail et l ’ ouver-ture des partenariats. Chez Publi Impress, «  l ’ esprit de famille » est cultivé au niveau de ses marques, mais pas seu-lement…

Isabelle Baudry

GRoUPE PUBLI IMPRESS

zI de la BergerieRue Edouard Branly, 49280 La Séguinière

Tél. : 02 41 56 99 93www.terredemarins.fr

P-DGMichel Péault

ACTIVITéConfection de vêtements pour bébés, enfants et adultes

EFFECTIF 170 personnes

CA 30 M€

MARqUESTerre de Marins, Coudémail, Maé Mahé, Elle est où la mer ?

Membre du réseau NovaCHILD

Groupe publi impress, la séguinière

Michel péault

rEGarD

A La Séguinière, le groupe de prêt-à-

porter Publi Impress tisse peu à peu sa toile

sur les différents réseaux de distribution.

Le groupe mise sur la création d’un nouveau

concept de magasins pour augmenter ses

ventes et faire progresser son chiffre d’affaires.

publi impress tisse peu à peu sa toile

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Innovation sociale : Adecco Angers BTP signe son 1er CDI intérimaire

Le CDI intérimaire est issu de l’accord sur la sécurisation des parcours profes-sionnels des salariés intérimaires du 10 juillet 2013 entré en vigueur le 6 mars 2014. Ce nouveau contrat permet aux agences d’emploi l’embauche en CDI de collaborateurs intérimaires. Dans le cadre d’un partenariat d’Adecco Angers BTP avec l’entreprise SMAC (groupe Colas), Wilfried Bonin, intérimaire en CDI, est délégué en qualité d’étancheur. Il peut également travailler pour le compte d’autres entreprises clientes d’Adecco France. Le CDI intérimaire vient en complément du contrat de travail temporaire classique. Véritable innovation sociale, il offre aux intéri-maires volontaires, davantage de sécu-rité dans leur parcours professionnel.

Pour les entreprises, il constitue une valeur supplémentaire de recours à l’intérim : des collaborateurs mieux formés, davantage de sécurité et de continuité dans la relation avec les inté-rimaires. La loi relative à l’amélioration du dialogue social du 17 août 2015 a renforcé, par ailleurs, l’attrait de ce dispositif pour les entreprises utilisa-trices. Elle a prévu la suppression du délai de carence, la possibilité de réali-ser des missions jusqu’à 36 mois et de renouveler le contrat à deux reprises.

Le CDI intérimaire offre aux intéri-maires davantage de sécurité dans leur parcours professionnel et personnel : un salaire minimum garanti chaque mois, des congés payés, l’accès au crédit, la possibilité de travailler pour plusieurs entreprises et le bénéfice de pouvoir se former pendant les périodes d’intermissions. Leader de la profes-sion, Adecco a signé plus de 1700 CDI intérimaire depuis son lancement. Son ambition est d’atteindre les 4 000 contrats signés cette année.

dynamique numérique à l’institut de formation et de développement

Conducteur de Grand tourisme, ça ne s’improvise pas !Voyages Richou, en partenariat avec le Cnam de Cholet, a décidé de lancer la première formation en France de Conducteurs Accompagnateurs Tourisme.   «  C ’ est un métier à part entière  !  » Au-delà de savoir conduire un autocar, c ’ est également préparer le voyage en amont, assurer l ’ accueil et le confort des voyageurs, gérer

toute la logistique pendant le voyage, maîtriser des langues étrangères, faire des commen-taires sur les lieux traversés ou visités, gérer les relations avec les prestataires sur place,... Aucune formation à ce métier n ’ existait jusqu ’ à présent », explique Jean-François Richou, responsable marketing et com-munication du Groupe Richou. Au premier trimestre 2016, une première session de formation démarrera via son école basée à Yzernay. Celle-ci est ouverte aux personnes qui ont une première expérience dans la conduite d ’ autocar et qui souhaitent évoluer vers le tourisme. Elle est destinée aux collaborateurs de Voyages Richou, mais également aux confrères qui auraient

Dès septembre 2016, l ’ EEGP (Ecole européenne de graphisme & publicité) accueillera ses étudiants sur le Campus Saint Aubin La Salle (Saint Sylvain d ’ Anjou). Ce pôle d ’ enseigne-ment secondaire et supérieur récemment rénové possède les infrastructures indispen-sables au confort des étudiants. L ’ EEGP construira en parallèle un bâtiment qui abritera l ’ école à la rentrée 2017. Une résidence étudiante verra le jour à quelques mètres. L ’ EEGP, dirigée par Nicolas Marionneau, met en place des partenariats péda-gogiques avec le lycée Saint Aubin La Salle. « Nous voulons développer ensemble un pôle d ’ enseignement du design sur le territoire angevin, faisant le lien entre disciplines technolo-giques et artistiques ». Les deux établissements intègrent des modules artistiques dans la filière secondaire STI, de la seconde à la terminale. Une nouvelle section STI 2D Arts & Métiers du design apporte des compétences en

création et design aux filières technologiques STI2D. « Les élèves des sections STI savent fabriquer et industrialiser, et à l ’ EEGP, on sait dessiner ! ». Autre actualité forte : l ’ ouverture prochaine d ’ un centre Icademie Angers. Le groupe Icademie regroupe différents secteurs d ’ activités dans son offre de formation à l ’ échelle nationale. Le secteur Art & Design est représenté par le réseau d ’ écoles « The Open Design School ». Une offre de diplômes complémen-taire aux métiers du design sera apportée à l ’ EEGP, plus particuliè-rement en business, management et informatique (Bac+3 à Bac+5). www.eegp.fr

eeGp : un pôle design avec le lycée saint aubin la salle

ForMaTion

L ’ Institut de Formation et de Développement (IFD), créé en 2005, dispense des formations en management, commerce et bancassurance. L ’ acquisition de nouveaux locaux, rue du Pavillon à Beaucouzé depuis l ’ été 2015, lui a permis de répondre à une demande d ’ inscriptions de plus en plus forte. «  Cette croissance s ’ accompagne du développement de nos plateformes e-learning, précise Matthieu Leclere, responsable du Pôle Finance. Deux formations obligatoires de 150 heures sont concernées ». La formation IOBSP (Intermédiaire en Opérations de Banque et Services de Paiement) s ’ impose aux courtiers, assimilés courtiers ou prestataires en financement d ’ ordre général. Chaque stagiaire est suivi par téléphone ou échange d ’ e-mail. La formation CIF (Conseiller en Investissements Financiers) touche les gestion-naires de patrimoine au sens large. Elle a reçu il y a peu la reconnais-sance de l ’ Anacofi (Association nationale des conseils financiers). Deux nouveaux projets sont lancés  : une formation de 150  heures IAS (Intermédiaire en Assurances) et une grande plate-forme de VAE en e-learning. « Celle-ci épaulera toute personne montant son dossier VAE. Avec corrections, entraînement aux oraux et accompagnement aux examens permettant de valider un Titre RNCP ».

www.ifd-formation.fr

des besoins. Cette formation qualifiante, en alternance (deux semaines par mois à l ’ école), d ’ une durée de 5 mois, permettra aux formés de disposer d ’ un certificat professionnel. Une deuxième session de formation sera organisée durant   l ’ hiver 2016.

www.richou-voyages.fr

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« Google pour les pros » sur Angers

« Google pour les Pros » existe depuis 2012 en partenariat avec les Chambres de Commerce et d’Indus-trie et les associations de commer-çants locales. Ce programme, lancé par Google uniquement en France, s’adresse aux commerçants indépen-dants. Il doit leur permettre d’amélio-rer leurs compétences numériques et leur visibilité en ligne afin de déve-lopper leur business. D’ores et déjà déployé dans 4 régions françaises et environ une centaine de villes dont Nantes en 2014, les coaches Google seront prochainement à Angers, Cholet et Saumur du mardi 23 au vendredi 26 février prochains. Neuf coaches Google étudiants de l’ESSCA accompagnés par des photographes rencontreront les commerçants indé-pendants. Toutefois, pour les commer-çants intéressés par cette démarche de Google France, et qui ne seraient pas visités par les coaches, il leur sera possible de se connecter et s’inscrire sur le site pour bénéficier des formations aux outils numériques.https://pourlespros.withgoogle.com COnTACT CCI : Mickaël rivière 02 41 20 54 29

Angers Smart City : une appli stationnement

La présence des objets connectés modifie la pratique de la ville. La Ville et l’agglomération développent des applications pour faire d’Angers une « ville intelligente », une « Smart city ».Plusieurs applications fonctionnent. L’une d’entre elles est destinée à optimiser le stationnement dans les quartiers commerçants ou près de la gare. Trente-sept places en voirie ont été équipées de capteurs de présence pour mesurer le temps d’occupation et assurer un contrôle à distance. Ces capteurs communiquent avec un PC central et avec des totems qui affi-chent le temps restant ou indiquent à la police les dépassements repérés pour intervention. Les horodateurs communicants permettent d’adapter les tournées de maintenance. Les agents limitent leurs déplacements car ils sont informés de certaines données (tirelires pleines, distri-buteurs de tickets vides...). Autre exemple classique... mais très utile : l’affichage du niveau de fréquentation des parkings sur 64 panneaux situé aux entrées de centres-villes. Les automobilistes savent où ils peuvent se garer. Et les secteurs à éviter !

ndp systèmes, l’informatique de gestion personnalisée

la réalité virtuelle chez Bao Virtuelle

Arnaud Bertrand, 33 ans, Choletais d ’ origine, se lance dans la commercialisation d ’ un nouvel outil de réalité virtuelle. Soutenu par ses associés, Eric Jemin (DAO-BE à Avrillé) et Christophe Guiheneux (PMI à Segré), il a créé en octobre BAO (la Boîte A Outils) Virtuelle à Trémentines et installé le système Mobilyz dans son show-room. « Ce cube immersif de réalité virtuelle mobile et modulable occupe une surface de 6 m2 au sol et un volume de 9 m3. Il a été conçu par la société Realyz à Laval » précise cet ingénieur diplômé de l’ESEO d’Angers. Doté de 4 écrans 3D, il permet à son utilisateur de se projeter à l ’ échelle 1:1 dans son nouvel environnement de vie ou de travail. Utilisé principalement dans l ’ industrie (concepteurs de machines, agencement

d ’ atelier,...) et le bâtiment (promoteurs architectes, cuisinistes, architectes d ’ intérieur, poseurs de salles de bain…), cet outil optimise les phases de conception d ’ un projet. Il peut même participer à la formation des salariés en anticipant sur l ’ installation d ’ une machine. Facilement transportable, il peut être mis à disposition auprès des entreprises pour les accompagner dans leurs projets en y impliquant les salariés, utilisateurs finaux. Il permet de mieux visualiser l ’ implantation de la machine pour une intégration optimale dans l ’ usine. Le système a une réelle valeur ajoutée en prenant en compte des contraintes d ’ accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. www.baovirtuelle.com

Créée par Benjamin Delalande et Antoine Rondeau en 2013, l ’ agence web Enjin située à Cholet à l ’ Espace Performance, accompagne les entreprises voulant améliorer leur visibilité sur Internet. « Nous proposons des solutions sur-mesure qui visent à booster la prise de contact par Internet. Entre autres solutions, le référencement naturel (SEO), Les campagnes de publicités en ligne, Les campagnes réseaux sociaux (community management) ainsi que la création de sites web  ». L ’ agence Enjin est la seule agence 100 % digital du Choletais. « Nous ne faisons pas de print. Aujourd ’ hui, plus d ’ une cinquantaine d ’ entreprises nous font confiance pour leurs campagnes web ». En qualité de Lauréat, Enjin a intégré le Réseau Entreprendre. L ’ agence affiche une forte progression, marquée par un chiffre d ’ affaires qui a doublé par rapport à l ’ an dernier. «  Un recrutement en CDI est en cours pour 2016. Plusieurs sont en projet pour 2017  ». Enjin se démarque de la concurrence régionale par un positionnement unique : des solutions sur mesure, aucune sous-traitance et des contrats à la performance.

l’agence Web enjin en plein développement

nuMériquE

«  Plus les tableaux Excel sont nombreux dans une entreprise, moins son équipement en logiciel de gestion est satisfaisant  ». Damien Piganeau a le sens de l ’ image. Ce jeune diplômé HEC a créé NDP Systèmes en janvier 2014 avec son frère Nicolas, ingénieur Polytechnique. Deux

associés complémentaires qui ont très vite mesuré le potentiel de développement du logiciel de gestion sur mesure. « Ces logiciels ne sont pas réservés aux grandes entreprises. Nous travaillons avec des TPE ou PME. Chacune est unique, parce que les chefs d ’ entreprises se démarquent

avec des idées et des stratégies qui leur sont propres. Certains se concentrent sur la comptabi-lité, d ’ autres sur le stock ou sur la relation client. Nous développons des logiciels de gestion qui collent à leur

stratégie et qui évoluent en même temps que l ’ entreprise ». La base est le logiciel OpenSource Odoo, accessible via un navigateur internet, sur lequel les déve-loppeurs de NDP Systèmes greffent des briques. Le client ne paie que le temps passé à ces implé-mentations durant lesquelles il se forme progressivement, lui et ses collaborateurs. «  Nous vendons plus l ’ accompagnement sur un projet de grande ampleur que le logiciel  lui-même  ». NDP Systèmes emploie 6 personnes («  Nous avons triplé l ’ effectif en deux ans ») et devrait atteindre la dizaine de collaborateurs d ’ ici la fin de l ’ année.

www.ndp-systemes.fr

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Quand la douceur angevine se réchauffe...Limiter le  réchauffement  du climat était l’objectif de la COP  21 fin 2015 à Paris. Pour que la  planète  reste vivable, la hausse ne  devrait pas dépasser 2  degrés. Ce changement climatique est observé en Anjou comme ailleurs. Avec des réper-cussions déjà mesurées dans la végétation et l’agriculture  : des vignerons témoignent.

«  Le réchauffement du système climatique est sans équivoque et, depuis les années 1950, beaucoup de changements observés sont sans précédent depuis des décennies, voire des millénaires… Des évolutions fortes en peu d’années, soulignées par le GIEC (1) dans son 5ème rapport sur « Les changements climatiques 2013 ». Depuis 70 ans, la température moyenne annuelle en Anjou a augmenté d’environ 1°C. Cette hausse s’accélère depuis la fin des années 80 et les trois dernières décennies ont été les plus chaudes depuis 1  400 ans dans l’hémisphère nord.

Demain, même si une politique volontariste est mise en place par les Etats, le réchauffement se poursuivra jusqu’en 2050. Cette année-là, le climat de Londres

serait celui de Cholet. Après, deux hypothèses se présentent. Si des mesures énergiques réduisent notablement et durablement les émissions de gaz à effet de serre, la température resterait stable. A l’horizon 2100, elle augmenterait sur la France de 0,9 à 1,3°C. Mais si rien n’a vraiment été mis en œuvre, le thermomètre grimperait de plus de 4°C d’ici la fin de ce siècle. « Le nombre de journées chaudes en Pays de la Loire, va augmenter, annonce le centre Météo France de Beaucouzé, dirigé par Eric Allard. Nous en compterons une vingtaine de plus si les tempéra-tures se stabilisent entre le début du 20ème et celui du 21ème siècle. Dans l’hypothèse pessimiste, elles seront 50 de plus ».

Les données d’humidité ou de plu-viométrie sont également étudiées. « Mais de ce point de vue, nous ne dégageons pas encore de tendance significative ». Durant la première moitié du siècle, la période sèche gagnerait entre 2 et 4 mois, et à la fin du siècle, elle s’échelonnerait de début mai à fin novembre. Les sols s’assécheraient en toute saison. En été, bien sûr. Mais en hiver, le nord serait plus pluvieux et le sud plus sec. Dans tous les cas, les débits

baisseraient en amont de la Loire. Les petites rivières subiraient des étiages sévères. Ce qui n’exclurait pas les risques de crues car les pluies tomberaient durant un nombre de jours plus restreint.

Ces évolutions climatiques auront un impact certain sur la végétation. Le hêtre aura des difficultés à se maintenir en Anjou, tout comme le charme et le sapin (hors les zones d’altitude). Par contre le chêne vert devrait proliférer. L’agriculture devra s’adapter. Les hypothèses vont déjà bon train sur la culture de la vigne en Anjou. Un rapport  (2) réalisé sous l’égide d’Hervé Quénol, chercheur cli-matologue au CNRS, consacre un large chapitre au Val de Loire. Les scientifiques notent que «  le changement climatique n’est pas néfaste pour la viticulture locale. Bien au contraire, l’augmentation moyenne d’environ 1°C, sur les cinquante dernières années, a permis d’améliorer les conditions de maturation du raisin dans cette région viticole ».

Une température en hausse d’un degré implique une précocité de 10 jours du cycle végétatif. «  D’après les anciens, depuis 50

ans, on récolte 15 jours à trois semaines plus tôt, confie David Grellier, responsable du domaine viticole du Château Bellerive à Beaulieu-du-Layon. Xavier Fresneau, producteur de Coteau du Loir et de Jasnières, lui aussi interrogé par notre confrère L’Anjou Agricole, se rappelle : « En 1984, les vendanges avaient débuté le 14 octobre. Et cette année, nous les avons finies le 18 du même mois  ». Le réchauffement (mais sans oublier les progrès des techniques culturales...) donne de meilleurs millésimes pour les vins de Loire avec une meilleure qualité de raisin, une hausse du taux alcoolique et du taux de sucre, une baisse de l’acidité des vins. Cette évolution est aussi imputable à des pratiques culturales (éclaircissage, effeuillage…) qui ont évolué et aussi contribué à la hausse du taux de sucre dans le raisin. Certains avancent qu’en 2050, pour trouver l’équivalent du vin d’Anjou actuel, il faudra le produire... en Angleterre !

Alain Ratour

(1) Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat

(2) Changement climatique et terroirs viticoles. 2015. Ed Lavoisier

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32� ����Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016� www.maineetloire.cci.fr

portrait d’élu : Jean-Yves fouché

«  Mes deux maîtres à penser, Gabriel Chiron, puis Joseph Grimaud, ont présidé la CCI du Choletais  ». Chacun a créé son entreprise. En 1982, Gabriel Chiron la vend à Bocaviande (devenu Charal) dont il devient directeur industriel. Il amène avec lui Jean-Yves Fouché comme directeur de la division Frais. Joseph Grimaud a construit un leader mondial dans la sélection avicole. Jean-Yves Fouché y travaille 10

ans, en charge de la stratégie, du développement et de filiales. En 1988, le groupe crée Biofournil en s ’ appuyant sur un boulanger du Puiset-Doré qui avait commencé à produire des pains bio. «  Nous ne nous y sommes intéressés qu ’ en 1993 pour des raisons surtout financières». Jean-Yves Fouché est chargé de redresser l ’ entreprise pour la vendre. Finalement il la reprend avec son frère en 1995. «  Nous nous étions donnés cinq ans pour devenir leader national du pain bio. Deux ont suffi  ». En 2015, sans successeur intéressé, les deux frères cèdent les sociétés construites autour de Biofournil au groupe CAVAC.

L ’ engagement de Jean-Yves Fouché est issu de la Jeune Chambre Economique. «  Elle m ’ a donné l ’ envie de l ’ implication citoyenne pour donner les meilleures chances aux entreprises dans un

territoire  ». Il intègre successi-vement, puis les préside, la JCE du Choletais, la fédération des JCE de Basse-Normandie, la JCE française. Appelé à présider Pays de la Loire Innovation, par François Fillon en 1999, il trouve le relais avec l ’ engagement CCI quand Joseph Grimaud l ’ appelle fin 2004 sur sa liste aux élections à la CCI du Choletais. Il est en charge de la Commission Innovation. Il prend la tête de l ’ agence Pays de la Loire Innovation et du Réseau de Développement Technologique pendant 10 ans. En 2006, il se battra pour que le RDT soit hébergé par la CCI régionale. Elu de la CCI de Maine-et-Loire fin 2007, il est vice-président Appui aux entreprises/Industrie. «  J ’ ai la chance de m ’ appuyer sur d ’ excellents présidents de Commissions  - International, Innovation, Tourisme, Développement durable - qui ne ménagent pas leur temps au

service des autres. Je m ’ implique un peu plus dans le développe-ment des réseaux d ’ entreprises ». Jean-Yves Fouché a siégé au Comité consultatif régional de la recherche et du développement technologique avec une idée force  : rapprocher recherche et entreprises.

Et la main basse de l ’ Etat sur les ressources des CCI ? « Si les administrations s ’ imposaient la même purge que celle subie par les CCI, le déficit disparaitrait en France. Cela nous a obligés à porter l ’ accent sur nos domaines d ’ excellence, innovation, international, numérique, financement… Je ne peux que vanter auprès des entreprises les bienfaits d ’ une fréquenta-tion plus assidue de la CCI et l ’ implication remarquable de nos collaborateurs ».

Alain Ratour

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Club faCe angers loire : contre l’exclusion, pour la diversitéLa Fondation Agir Contre l’Exclusion (FACE) est un réseau de clubs d’entreprises créé en 1993 en partenariat avec les collectivités terri-toriales, et reconnu d’utilité publique. Le club FACE Angers Loire, créé en septembre 2012, intervient au niveau du territoire de l’agglo-mération. Il mène des actions de lutte contre l’exclusion en favorisant l’engagement social et sociétal des entreprises et des collectivités locales. Il ne s’agit en aucun cas de doublonner ce qui se fait déjà, mais d’engager des actions complémentaires avec et au service des entreprises.

Une quinzaine d’entreprises de toutes tailles, du grand groupe comme ERDF à la PME et la CCI, ont rejoint ce club qui s’est donné deux orientations prioritaires. «  Il faut mieux faire comprendre l’entreprise aux demandeurs d’emplois pour qu’ils puissent mieux s’y impliquer, précise sa présidente, Marie-Christine Pipet, de Keolis. Il est important par ailleurs de sensibiliser les formateurs, les conseillers emplois... aux attentes des entreprises, et réciproquement ».

Parmi les actions mises en place par le club Face Angers

Loire  : la «  Job Academy  » qui permet à des jeunes peu qualifiés issus principalement des quartiers prioritaires d’être parrainés par des pro-fessionnels d’entreprises. Des ateliers de travail collectif sont organisés en parallèle pour que les participants puissent optimiser leurs chances d’accès à l’emploi (mieux se connaitre, mieux communiquer, simulation d’entretien de recrutement...). La «  Senior Academy  » s’oriente vers le public des plus de 45 ans au chômage de longue durée. A ces initiatives, il faut rajouter des petits déjeuners et conférences

débats à destination des entreprises, leur donnant ainsi les outils nécessaires pour mieux répondre à leurs obligations en matière de res-ponsabilité sociétale.

D’autres actions sont en cours et les projets 2016 ne tarderont pas à voir le jour, avec  notamment des formations au tutorat pour les parrains et marraines.

Le club FACE Angers Loire souhaite vivement que de nouvelles entreprises puissent s’associer à cette dynamique collective et notamment des PME et PMI locales. La CCI de Maine-et-Loire est au nombre de ses membres ins-titutionnels. Rejoignez-les !

CONTACT Face Angers Loire 06 82 00 74 71 [email protected] www.fondationface.org

La première “Job Academy” le 16 octobre 2014

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www.maineetloire.cci.fr� Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016�����33

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eram : une nouvelle usine et des podiumsRenforcement d ’ une unité de production française, prototype de chaussure connectée, récompenses nationales, le groupe Eram continue d ’ entreprendre avec bonheur.

Le 30 octobre, le groupe Eram inaugurait son site de production de Montjean-sur- Loire,  entièrement modernisé, appelé désormais La Manufacture. Ce site illustre la volonté du groupe de maintenir la fabrication de chaussures en France et celle de poursuivre une histoire industrielle forte, débutée il y a bientôt 90 ans en regroupant la modernisa-tion de deux usines (Valanjou et Montjean-sur-Loire) en une seule pour créer un pôle d ’ expertise unique de chausseur

traditionnel. Les savoir-faire d ’ artisan chausseur sont maintenus. Les conditions de travail (transport collectif, restaurant, espace de repos...) sont améliorées. La Manufacture s ’ étend sur 8 500  m2 où sont regroupés le bureau d ’ études et les ateliers de coupe, piqûre montage et finition. Elle réunit 240 collaborateurs et fabrique 650  000 paires par an (sur les 1,2 million de paires fabriquées par le groupe  en France) pour les marques Bocage, Eram, Gémo et Mellow Yellow. La municipalité de Montjean-sur-Loire a décidé de rebaptiser la rue des Massacres, adresse de la Manufacture, par la rue Albert–René Biotteau (1898-1985) en hommage à ce bâtisseur d ’ entreprise humaniste qui a fondé Eram.

L ’ actualité 2015 est d ’ une grande richesse pour la marque. Avec l ’ agence Phoceis, elle a conçu #Choose, prototype de chaussures changeant de couleurs selon son humeur du jour. Le hardware est intégré dans la semelle et l ’ application mobile pour la contrôler est réalisée en bluetooth  ». Eram a également reçu des distinc-tions. Avec quelque 500  000 avis déposés en magasin, la plus grande enquête nationale de consommateurs de «  Meilleure Chaîne de Magasins France » l ’ a désignée comme l ’ enseigne de l ’ année, catégorie chaussures et maro-quinerie, le 4 novembre. Ce prix «  récompense les initiatives innovantes d ’ Eram, pour accompagner les nouveaux parcours d ’ achat de ses clients

et créer avec une relation basée sur la proximité  ». Eram a également été élue enseigne connectée lors du Commerce Connecté Show les 27 et 28 octobre à Paris. Avec ses 300 magasins en France, dont une quinzaine en Maine-et-Loire, la première enseigne de distri-bution de chaussures en centre-ville et centres commerciaux mise plus que jamais «  sur l ’ accessibilité, la relation client et la désirabilité ».

www.eram.fr

Marianne Bourgeois

nouveaux sites CCi : pour développer son entreprise et connaître son territoire...Si les adresses restent inchangées, www.maineet-loire.cci.fr et www.cciforma-tion49.fr font peau neuve. La CCI de Maine-et-Loire met en ligne les nouvelles versions de ses sites web. Une nouvelle expérience 100% digitale avec services et bonnes pratiques pour booster le business des entreprises.

Au service de 26 000 éta-blissements, la CCI de Maine-et-Loire accroît sa capacité à être connectée à leurs attentes de façon plus proactive sur internet. Elle invite les chefs d’entreprise à découvrir ses nouveaux sites web en accédant à tous ses produits et services, ses actualités, l’information économique, son catalogue formation.

Sur www.maineetloire.cci.fr, 10 bonnes raisons et bien d’autres de faire appel à votre CCI  ! De la création au déve-loppement de l’entreprise, en passant par la formation continue.

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Naviguez en fonction de votre profil ou de vos centres d’intérêts  : nous ciblons pour vous des parcours, des évènements, des services, des formations.

Ces outils ont été développés en flat design pour être compatibles avec les pratiques nomades des entrepreneurs sur tablettes et mobiles. Ils sont aussi développés selon les normes qui les rendent accessibles au plus grand nombre.

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34� ����Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016� www.maineetloire.cci.fr

EnquETE

A ux abords des villes ou en centre-ville, elles fleurissent par-tout, affichant des enseignes souvent

«  tape à l ’ œil  », ces surfaces de vente qui cassent les prix. Gifi, Centrakor, Foir ’ fouille, Noz, Tati... Depuis plusieurs années, les chaînes dédiées au bazar, à l ’ équipement de la maison, de la personne ou à la décoration dis-count se structurent et gagnent en masse. Le potentiel de ce sec-teur économique n ’ a pas échappé à certains institutionnels prêts à investir (entre 2010 et 2014, le fonds Qualium Investissements s ’ est invité au capital de la Foir ’ Fouille de façon majori-taire). L ’ une des raisons ? Le dis-count a montré sa résilience pen-dant la période de crise. Chaque année, il gri-gnote de nouvelles parts de marché aux autres canaux de distribution. Composé de nombreux acteurs indépendants, le secteur est en pleine consolidation et offre d ’ intéressantes opportu-nités de développement. Les enseignes à bas coût sont de plus en plus plébiscitées. Un succès qui s ’ explique : un posi-tionnement prix qui, par temps de pouvoir d ’ achat en berne, ne peut que trouver un écho favo-rable auprès des consommateurs. Un format qui semble avoir de l ’ avenir puisque (selon l ’ étude Xerfi), l ’ achat malin restera plé-

biscité même dans un contexte d ’ amélioration du pouvoir d ’ achat des ménages. En 2014, le chiffre d ’ affaires des 15 lea-ders du segment s ’ est élevé à 3,5 milliards d ’ euros, progres-sant de 8% en 2015 avec une perspective de 7% en 2016.

Pour en arriver là, ces enseignes ont dû consentir d ’ importants efforts pour se défaire d ’ une image négative, revoir leurs concepts, chercher à valoriser le rapport qualité/prix de leurs produits. L ’ offre plus qualitative s ’ est ainsi accompagnée d ’ une mise en scène plus soignée. Ces enseignes investissent égale-ment dans les outils logistiques pour mieux contrôler leurs approvisionnements. Et ces

efforts paient, côté consomma-teurs, mais aussi côté entrepre-neurs. Certains ont commencé à entrer sur le terrain du cross-canal (une réponse aux attentes d ’ un consommateur qui veut optimiser son budget, comme le click-and-collect qui permet de récupérer un article gratui-

tement en magasin plutôt que payer des frais de livraison), leur permettant simultané-ment d ’ améliorer la satisfac-tion client et le taux de fidéli-sation.

Sites marchands, mais aussi appli mobiles, les opérateurs leaders investissent égale-ment les réseaux sociaux pour encourager l ’ achat, fidéliser la clientèle, recruter de nouveaux consommateurs et affiner la connaissance de leurs clients.

Centrakor, en pleine dynamique de développement

C ’ est l ’ histoire d ’ un Petit Poucet qui, en quelques années, a commencé à mar-cher sur les talons de ses concurrents. C ’ est aussi l ’ his-toire d ’ un homme et d ’ une équipe qui y ont cru. En 2004, Olivier Rondolotto reprenait Centrakor, enseigne spécialisée dans les articles tendances à petits prix pour l ’ équipe-

ment de la maison, la décora-tion et les cadeaux. Centrale de référencement et d ’ achat depuis plus de 20 ans et enseigne depuis 8 ans, Centrakor est un acteur majeur de la dis-tribution française discount non-alimentaire, situé der-rière le géant Gifi, et désormais

enseignes de produits à bas coût : des Bazars bien organisés

Dans une étude publiée en 2015, le cabinet d ’ étude sectorielle Xerfi

attestait de la bonne santé des bazars et autres enseignes à prix discount boostés par la crise, la

généralisation de « l ’ achat malin » et par un merchandising de plus en

plus affûté et connecté.

Le discount a montré sa résilience pendant la période de crise.

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enseignes de produits à bas coût : des Bazars bien organisés

devant la Foir ’ fouille. Avec 280 magasins dans toute la France dont 6 en Maine-et-Loire. En 11 ans, l ’ enseigne est passée de 40 points de vente à 280. Une forte progression qui s ’ explique entre autres par un modèle éco-nomique dédié à la réussite de ses adhérents, un partenariat flexible qui favorise l ’ expan-sion de chacun. «  Nos maga-sins sont en concession. Les adhérents ne reversent aucune royaltie à l ’ enseigne, mais un forfait annuel fixe  ». Comme l ’ explique Olivier Rondolotto, «  la force de Centrakor est d ’ avoir des hommes qui sont aussi des chefs d ’ entreprise de PME. Grâce à un mode de ges-tion collaboratif, l ’ enseigne peut ainsi capitaliser sur les synergies et les expériences de chacun bénéficiant ainsi à l ’ ensemble du réseau. Pour gagner en visi-bilité, l ’ enseigne a investi en 2011 les écrans TV via des spots

publicitaires. «  Cela a contri-bué à accroître notre notoriété. Aujourd ’ hui tout va tellement vite qu ’ il faut constamment investir pour suivre les ten-dances du marché  ». Des ten-dances fortement amplifiées par les émissions et autres media dédiés à la décoration, la cui-sine...  « pile  » dans le cœur de métier de l ’ enseigne. Pour pro-poser des produits à petits prix et quelque 15  000 références, l ’ enseigne s ’ approvisionne auprès d ’ importateurs français. « Lorsque cela est possible, nous travaillons avec des fabricants français dans le domaine des matières plastiques, de la cou-tellerie, des articles de cuisson, du jetable (assiettes, gobelets...). C ’ est aussi, in fine, beaucoup plus simple et rapide que de s ’ approvisionner en Asie  ». La clientèle de l ’ enseigne – histo-riquement populaire - a évolué depuis la crise de 2008. Les

concepts aussi. «  Nous avons souhaité sortir de cette conno-tation de «  bazar  » pour pro-poser des agencements plus conviviaux, tout en conservant notre ADN, un très bon rap-port qualité/prix et un vaste choix ». Internet, le cross-canal, l ’ enseigne y va à pas mesuré non par pru-dence, mais parce que Rome ne s ’ est pas faite en un jour…

«  Nous sommes les derniers arri-vés sur ce marché. Plus récents, nous avons dû investir sur plusieurs grands axes simultané-ment. Passer de 40 magasins à 280 en 11 ans, cela néces-site des investisse-ments financiers et humains importants.

Le cross-canal, nous nous y préparons car il faut y être  ». L ’ équipement de la maison, un secteur déjà fortement bien investi avec peut-être un jour le risque de se marcher sur les pieds…  «  Je ne pense pas. Il faut jouer constamment sur la performance, apporter plus de services, de choix, offrir le meilleur prix avec des produits qualitatifs. Lorsque nous avons commencé, nous n ’ étions pas persuadés d ’ une part de réussir face à ces géants, d ’ autre part, d ’ arriver à ce niveau en 11 ans. Ce qui m ’ anime c ’ est d ’ être numéro  1, non par prétention, mais parce que lorsque l ’ on développe une société, l ’ objec-tif est d ’ être leader. Nos marges de progression sont encore importantes  : compléter notre maillage territorial, progresser sur les formats des magasins. Exemple avec celui de Saint Sylvain d ’ Anjou qui, avec ses 8 000 m2, est le plus grand point de vente de l ’ enseigne en termes de superficie, proposer d ’ autres familles de produits, mais aussi apporter au client davantage de services en privilégiant le rap-port avec le client. C ’ est cela qui fera la différence demain face aux géants qui, du fait de leur taille, ne pourront pas offrir cette qualité de service ».

Centrakor

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36� ����Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016� www.maineetloire.cci.fr

EnquETE

si je vous dis « une marque aux sacs plastiques rose vichy » … ?

15 000 références, 90% des produits vendus à moins de 10 €, 150 magasins (25 en 2003), un embléma-tique rose vichy reconnais-sable entre tous. Tati est l ’ une des rares marques à être devenue de son vivant une icône du patrimoine français. Quelle révolu-tion, lorsqu ’ en 1948, ce premier grand magasin populaire proposait alors à sa clientèle un concept totalement novateur  : des articles vendus en vrac dans de grands bacs à peine sortis des cartons d ’ emballage, des prix défiant toute concurrence tout au long de l ’ année. Tati, précurseur du discount  ? Sans aucun doute. Depuis sa créa-tion, l ’ enseigne a toujours pour-suivi la même stratégie, celle de l ’ accessibilité au plus bas prix, commercialisant les modes

femme, homme, enfant, mais également l ’ univers de l ’ équi-pement de la maison, l ’ hygiène et la cosmétique sans oublier le mariage. Tati n ’ a pourtant pas toujours été à la noce. En 2004, la marque se fait racheter par le groupe angevin Eram. Depuis 2010, Tati a opéré une mutation en profondeur, dépoussiérant au fil des années ses linéaires pour renouer aujourd ’ hui avec le succès, comme l ’ explique Anne-Laure Couplet, directrice générale déléguée de l ’ enseigne.

«  L ’ essor de l ’ enseigne et plus généralement du secteur des enseignes de produits à bas coût tient à plusieurs raisons. D’ une part à l ’ engouement des consommateurs pour l ’ uni-

vers déco et maison : depuis une dizaine d ’ années, il existe une centaine de titres de presse autour de la cuisine, de la déco, des arts de la table. Cela a pro-fité aux enseignes généralistes comme la nôtre. D ’ autre part, de nouvelles enseignes sont arrivées pour répondre à une attente d ’ une population de plus en plus contrainte par des

arbitrages budgétaires. Ces nouveaux venus ont obligé les enseignes low-cost, comme Tati, à se professionnaliser sur la qualité de l ’ offre et du merchandising, à revoir leur concept ». Dès son rachat total par Eram en 2009, Tati s ’ est repositionné avec le fort soutien de ses actionnaires. « Si en 1948, le low cost était un concept très novateur, aujourd ’ hui, cela ne suffit plus. Le consommateur veut du fair-cost, autrement dit de la qualité également ». Pour ce faire, l ’ enseigne a beaucoup investi dans les équipes pro-duits. Une centaine de stylistes et modélistes travaillent à Paris. « Les futurs articles sont envoyés dans nos bureaux en Asie, puis fabriqués dans des usines audi-

tées par nos soins. Avant, nous achetions de bonnes affaires, aujourd ’ hui, nous les créons  ». Une façon aussi de se démar-quer de la concurrence en maîtrisant toute la chaîne, de la conception à la fabrication. Car aujourd ’ hui, il est devenu indispensable dans un secteur en mouvement perpétuel d ’ être ultra réactif, de se démarquer.

«  Aujourd ’ hui, plus de 50 % des magasins ont été entière-ment réagencés. Nous avons créé de mini boutiques autour de chaque univers. Chaque semaine, Tati propose 200 nou-veautés  ». Tati, une marque en phase avec son temps. Son site marchand (créé en 2010 et élu la même année meilleur site par la FEVAD (1)) est devenu le premier magasin du réseau en termes de C.A. « Ce site est la première vitrine et le seul outil de communication de la marque  ». Tati est également adepte du cross-canal  depuis peu : 2015, lancement de l ’ appli, du site mobile Tati ainsi que le click-and-collect. «  Le click-and-collect est le meilleur outil qui soit en terme de cross-canal.

Cela démultiplie les potenti-alités d ’ actes d ’ achat  ». Entre autres importants projets à venir  pour Tati : la rénovation et l ’ installation en cross mer-chandising (2) de l ’ ensemble de ses magasins (début 2016), le développement à l ’ interna-tional (3) tout en continuant à entretenir la même ADN qui lie Tati et Eram : des entreprises françaises et familiales qui ont le souci de promouvoir la pro-duction et le savoir-faire fran-çais. Qui sait que 40 % des robes de mariées Tati sont fabriquées en France ?

Marianne Bourgeois

(1) FEVAD : Fédération e-commerce de vente à distance

(2) Le cross-merchandising consiste à proposer un produit à la vente hors de son rayon habituel à coté d ’ un produit dont il est complémentaire (une jupe, un chemisier, des chaussures...)

(3) Tati est présent Outre-Mer (Tahiti, Nouméa, Réunion, Guadeloupe, Mar-ticinique) et à l ’ international : Dubaï, Bahreïn, Arabie Saoudite, Algérie, Iran, Maroc, Tunisie...

15 000 références, 90 % des produits vendus à moins de 10 €.

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38� ����Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016� www.maineetloire.cci.fr

EnquETE

E ntre 2010 et 2020, trois actifs sur dix seront partis à la retraite dans les Pays de la Loire. Près de 440  000 emplois seront à pour-voir. Une opportunité historique

pour les apprentis de la région dont plus d ’ un quart se trouvent en Maine-et-Loire. Ils sont 7 000 et un tiers sont formés par la CCI. Mais leur nombre diminue malgré d ’ excellents taux de réussite aux examens et d ’ insertion professionnelle. Un para-doxe et un souci alors que l ’ avenir, par le simple jeu de la démographie, sera riche d ’ emplois à pourvoir.

Que faudrait-il pour redresser la barre, dans un premier temps, puis faire augmenter le nombre d ’ apprentis ? La CCI de Maine-

et-Loire a réuni ses propositions dans un «  manifeste de l ’ apprentissage  », diffusé pour la première fois auprès des candidats aux dernières élections régionales. Ces propositions sont présentées dans les lignes qui suivent.

placer l ’ entreprise au cœur du dispositif

Pour assurer le développement de l ’ apprentissage, il faut tout d ’ abord remettre les professionnels – et leurs structures de représentation, branches et CCI – au coeur des dispositifs d ’ appren-tissage. Ceux-ci sont trop conçus et gérés par la seule gouvernance institutionnelle et académique. Le partage du pouvoir de décision au profit des entreprises est la clé de l ’ efficacité du système allemand. Il explique la très forte croissance de l ’ apprentissage au Royaume-Uni. L ’ apprentissage ne « décollera » pas en France sans ce changement majeur.

L ’ apprentissage n ’ est pas un sujet obligatoire dans les négociations de branches. L ’ intégrer lui donnerait du crédit en renforçant l ’ engagement des partenaires sociaux. Aucune instance régionale n ’ est dédiée à l ’ apprentissage. Cela permettrait aux mondes institutionnel et académique et aux acteurs économiques de définir les formations indispensables au dévelop-pement des entreprises, à leur besoins de main d ’ oeuvre et de qualification. Le Service public régional de l ’ orientation

EnquETE

l’apprentissaGe, arme d’insertion massiveL ’ apprentissage, c ’ est

l ’ emploi. 80 % des apprentis dans les Pays

de la Loire entrent dans la vie active moins de six mois après la fin de leurs

études. Plus d ’ un tiers sont embauchés dans

leur entreprise d ’ accueil. 86 % se déclarent satisfaits

de leur formation. Pour stabiliser leurs effectifs,

puis les faire progresser, il est essentiel de mettre

demain les entreprises au cœur de ces dispositifs. C ’ est de cette manière

que les entreprises seront plus impliquées dans la promotion des

métiers. C ’ est l ’ idée forte du manifeste de

l ’ apprentissage que vient de diffuser la CCI de

Maine-et-Loire.

Un manifeste de la CCi

david BacherJoaillier créateur de bijoux associant les diamants blancs avec les diamants noirs

Ancien apprenti à l’Institut de Bijouterie de Saumur. Installation à Nîmes en 1997. Création de sa marque, Bachet, en 2004. Installation en 2008, place Vendôme à Paris, puis ouverture d’un premier magasin à l’international. Distribution dans 70 points de vente en France.

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www.maineetloire.cci.fr� Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016�����39

(SPRO) existe. Pourquoi ne pas créer, sur son modèle, un SPRA (Service public régional à l ’ apprentissage)   ? Il pourrait commencer par coordonner la prospection des entreprises de la région et recenser le potentiel de contrats d ’ apprentissage.

Les CCI ne sont pas membres de plein droit du Comité régional de l ’ emploi, de la formation et de l ’ orientation pro-fessionnelles (CREFOP). Cette instance coordonne les acteurs des politiques d ’ orientation, de formation profession-nelle et d ’ emploi et la cohérence des programmes dans la région. Mais elles

pourraient être invitées à participer à ses travaux quand ils concernent l ’ appren-tissage, la formation des salariés et des demandeurs d ’ emploi.

l ’ élaboration de la carte de formation à reconsidérer

L ’ apprentissage se développe fortement pour les niveaux 1 (Bac + 5) et 2 (Bac +3). Il baisse dans les mêmes proportions pour les niveaux 4 (Bac Pro) et 5 (CAP). Un équilibre doit être trouvé entre la réorientation des crédits au profit des niveaux 1 et 2 et la

nécessité de ne pas pénaliser les jeunes des niveaux 4 et 5 au risque qu ’ ils ne puissent plus poursuivre leurs études. Ce sera le moyen de pallier la raréfaction de la main d ’ oeuvre et le grand nombre de départs en retraite à venir dans ces niveaux de qualifications.

Vers un système unique de certification des formations en alternance

Dans les pays où l ’ apprentissage est développé, les entreprises jouent un rôle de premier plan dans le choix des formations et de leur contenu. Une certification rigoureuse conditionne le bénéfice des subventions publiques. Ainsi, le contrôle en cours de formation (CCF) qui associe le profes-sionnel maître d ’ apprentissage, permet la reconnaissance de compétence en phase

avec l ’ entreprise en vue d ’ une formation qualifiante du jeune.

Un contrat d ’ apprentissage simplifié et dématérialisé

La première mesure d ’ assouplissement du cadre contractuel consisterait à simplifier le contrat d ’ apprentissage. Il est trop complexe, en particulier pour les TPE qui embauchent les deux tiers des apprentis. Une seconde mesure serait le traitement dématérialisé de l ’ enregistrement du contrat jusqu ’ à la saisie de la rupture. Ces deux dispositifs allégeant formalités et démarches rendraient les entreprises plus autonomes. L ’ accompa-gnement individuel des entreprises qui en éprouvent le besoin doit rester la règle.

Un plan durable d ’ indemnités aux entreprises

Les entreprises qui forment des apprentis touchent des indemnités compensatrices. Elles les dédommagent pour le temps que le jeune ne passe pas chez elles. Elles compensent le

L ’ apprentissage ne « décollera » pas en France sans ce changement majeur.

l’apprentissaGe, arme d’insertion massivela taxe d ’ apprentissage... pour l ’ apprentissageLes Régions versent des subventions de l ’ Etat pour inciter les employeurs à embaucher des apprentis. Mais ces subsides ne sont pas modulées en fonction du niveau de diplôme. Il n ’ est pas possible de cibler les dépenses d ’ apprentissage vers les publics les moins qualifiés. La loi de Finances pour 2014 a ciblé le crédit d ’ impôt de 1 600 € bénéficiant aux employeurs d ’ apprentis vers les diplômes ou titres de niveaux inférieurs ou égaux à Bac + 2. C ’ est un premier pas vers une telle modulation. Le CAE fait remarquer que, en complément de la réaffecta-tion de la taxe d ’ apprentissage, « les études empiriques suggèrent que les entreprises sont très sensibles au coût de recrutement d ’ un apprenti, ce qui justifie des subventions publiques importantes. Pour accroître les ressources destinées à l ’ apprentissage, il serait possible de réallouer une partie des dépenses consacrées aux emplois d ’ avenir vers la formation en alternance dans le secteur marchand ».

didier Garnier

restaurateur à LondresCAP Restaurant en 1973 au CFA de la CCI (Angers). Création à 24 ans de la chaîne de restaurants « Brasserie St Quentin ». Propriétaire de deux établissements à Londres dans le quartier de Earl’s court et Chelsea : le Garnier et le Colombier (55 salariés).

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40� ����Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016� www.maineetloire.cci.fr

EnquETE

temps, l ’ énergie et la matière consacrés à la formation et l ’ accompagnement de l ’ apprenti par un tuteur. La formation d ’ un apprenti est un investissement significatif. Or l ’ État se montre incapable de garantir sur la durée la stabilité de ses mesures d ’ incitation et de compensation économique. De ce fait, les entreprises hésitent à prendre un apprenti ou elles reportent cette décision dans le temps. La CCI de Maine-et-Loire propose la mise en place d ’ un Plan Apprentissage pour 5 ans. Il garantirait des mesures stables et de la visibilité pour les entreprises sur le moyen et long terme.

des entreprises mieux informées et accompagnées en amont du contratLes entreprises ont besoin de plus d ’ infor-mations sur le contrat d ’ apprentissage et les conditions de recrutement, sur les métiers et diplômes, sur les aides et l ’ accompagnement

au recrutement. La CCI de Maine-et-Loire recommande la relance du financement des postes de développeur de l ’ apprentis-sage qui leur apportent ce premier niveau d ’ information. Le formateur assure aussi l ’ accompagnement au recrutement et aux procédures administratives. Il aide à définir le profil du candidat recherché par l ’ entreprise. Côté CFA, il recense les candidats, valide leur projet professionnel et met en relation les parties intéressées. C ’ est la garantie que le bon candidat rencontre la bonne entreprise et qu ’ une rupture de contrat soit évitée par la suite.

la fonction de maître d ’ apprentissage et de tuteur mieux reconnueIl faut revaloriser les formations de tuteurs qui gagneraient à être mieux reconnues (dans une perspective de Validation des Acquis de l ’ Expérience – VAE) et davantage soutenues notamment sur le plan financier. Depuis longtemps, la Région des Pays de la Loire favorise et finance les actions d ’ accompagne-ment des maîtres d ’ apprentissage. Elle verse des indemnités aux entreprises qui les « libèrent » pour suivre un dispositif d ’ accompagnement et de formation.

Un meilleur équilibre entre enseignements généraux et professionnelsEn France, le temps passé en CFA s ’ est progressivement allongé au détriment du temps passé en entreprise... La formation est pensée avant tout comme l ’ application de concepts théoriques à des cas concrets. L ’ apprentissage pratique une pédagogie inversée : l ’ expérience concrète et l ’ immersion en situation amènent l ’ apprenti à conceptualiser les règles qui définissent son activité. « Si la main fait, le cerveau saura ! ». Différentes organi-sations, dont le CAE, remarquent que le poids des enseignements généraux dans

les formations professionnelles est parfois trop important au vu de l ’ échec scolaire qu ’ il engendre, en particulier dans les plus bas niveaux de qualification.

la rémunération des apprentis à revoir

Les critères qui fixent les salaires des alternants croissent avec l ’ âge et le niveau de qualification. Cette rigidité peut dissuader des employeurs de recruter des personnes relativement âgées, mais sans expérience professionnelle, dès lors peu employables.

des jeunes et des familles mieux informés

Selon la CCI de Maine-et-Loire, il serait bien de rendre obligatoire la participation des collégiens à une session de découverte de l ’ apprentissage (visite de CFA, rencontre avec des apprentis et des employeurs, découverte d ’ un cursus en alternance, «  mercredi de l ’ apprentissage  », etc.). Un accompagnement renforcé vers l ’ appren-tissage faciliterait la transition vers la voie professionnelle, parfois brutale pour des jeunes sortant de l ’ école « traditionnelle ».

des apprentis plus mobiles en europe et dans le monde

Les CCI des Pays de la Loire sont convaincues de la plus-value que représente cette expérience. Les apprentis développent leurs compétences professionnelles et lin-guistiques et les entreprises leur com-pétitivité (selon une enquête de CCI International, un quart d ’ entre elles manquent de compétences linguis-tiques suffisantes pour développer leur stratégie à l ’ international). Il convien-drait de renforcer les crédits en faveur de la mobilité :

– pour mieux prendre en charge les frais des apprentis, proposer un dispositif de préparation linguis-tique et culturelle au départ ;

– pour prendre en compte le travail (ingénierie, préparation, accom-pagnement des jeunes, recherche d ’ entreprise et animation de réseau), assuré par les CFA ;

– pour les séjours d ’ études des maitres d ’ apprentissage et chefs d ’ entreprise ;

– pour renforcer Movil ’ App, outil des CCI en faveur de la mobilité des apprentis ;

– pour mettre au point un dispositif européen d ’ apprentissage qui permette un séjour long et débouche sur une reconnaissance des acquis et une qualification. En février 2015, des préconisations en faveur de la mobilité internationale des apprentis ont été faites lors du forum européen de l ’ apprentissage à Nantes.

Étienne Jamin Marque de remise en forme « Wake up form »

Bac Pro Commerce à l’Etablissement de Formation du Saumurois. Ouverture de clubs de forme à Saumur et Poitiers en 2010, à Niort en 2012. Développement de sa marque «Wake up form » sous contrat de licence. Le réseau compte une quinzaine de clubs en France.

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Un accompagnement durable des apprentisNombre d ’ apprentis ignorent les démarches administratives, comme la nécessité de se mettre en relation avec un CFA qui les accompagnera notamment dans la recherche d ’ une entreprise. Par ailleurs, ces démarches sont complexes pour des jeunes souvent peu familiers du système administratif. Un service homogène au niveau régional (Service Public de l ’ Apprentissage  ?) apporterait une aide de qualité aux familles et aux jeunes. Par ailleurs, les adultes référents doivent veiller sur l ’ évolution du jeune pour repérer ses progrès, mais aussi ses difficultés, l ’ encourager, le soutenir. Il surmontera plus facilement ses difficultés  : comprendre une consigne, réaliser un geste, maitriser son comportement, mais aussi dépasser les soucis inhérents à la vie d ’ un adolescent.

des Cfa habilités au CCf

Le contrôle en cours de formation (CCF) réduit l ’ importance des examens

terminaux. Il évalue l ’ acquisition réelle des compétences de l ’ apprenti et prend en compte l ’ avis du maître d ’ apprentissage. La CCI de Maine-et-Loire recommande l ’ habilitation systématique sur un rythme triennal. Par ailleurs, il serait intéressant de réfléchir au contrôle terminal pour les formations de niveau 5, de poursuivre l ’ extension du CCF aux formations de niveaux 4 et 3, d ’ organiser au moins deux sessions de jurys par an.

la professionnalisation des formateurs à renforcer

La reconnaissance des formateurs de CFA contribuera à mieux valoriser des formations dispensées en apprentis-sage. Le catalogue de « formation des formateurs » de CFA du Conseil régional constitue une ressource pertinente. La longue expérience de la CCI de Maine-et-Loire en matière de formation des formateurs lui a permis de développer une expertise reconnue et évolutive dans ce domaine.

Une logique de parcours autant que de filièreAprès un premier diplôme professionnel, la voie est ouverte à la préparation d’un second diplôme de niveau supérieur pour certains apprentis. Ces derniers valorisent ainsi une logique de filière professionnelle, de développement des compétences et de qualification. Pour d’autres, déjà titulaires d’un diplôme professionnel d’une autre filière, d’un Bac général ou d’un diplôme universitaire, la logique de filière n’est plus adaptée. Il s’agit plutôt de concevoir une individualisation des parcours adaptée à leur situation individuelle.

Benoît Buffry et Jean-Claude Guilbault

linda duquesneFormatrice en coiffure

CAP et BP Coiffure au CFA de la CCI à Angers et Cholet. Responsabilité d’un salon à Calais et à Tours. Lauréate aux championnats de France de Coiffure. Gestion de deux salons de coiffure dans le sud de la Touraine. Se consacre ensuite à l’enseignement.

thierry daraizeChroniqueur

et critique culinaire

Apprenti en restauration au CFA de la CCI à Angers. Travail chez les grands de la cuisine française (Prunier, Michel Guérard, Lenôtre). Installation au Québec comme animateur et chroniqueur culinaire à la télévision, la radio, dans les journaux.

ContaCts CCiLes établissements du CFA de la CCI de Maine-et-Loire :- Angers : 02 41 20 53 60- Cholet : 02 41 49 10 20- Saumur : 02 41 83 53 53

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porteurs d ’ idées, chercheurs, universitaires...

Marina Le Marchand et Eric Germain accompa-gnent les porteurs de projets dans l ’ incubateur. «  Nous accueillons quatre publics  : les porteurs de projets, les chercheurs universitaires, les étudiants en fin de cycle et les entreprises en place ».

Evrard Mentzler est ingénieur Génie des systèmes indus-triels spécialité Innovation, en fin de formation à l ’ ISTIA. En mars 2013, il a initié le projet Enscio qu ’ il porte avec Dimitri Asseray, ingénieur en

Automatique et génie infor-matique. «  Il s ’ agit d ’ un assis-tant virtuel qui aide à initier et entretenir des démarches d ’ amélioration continue des organisations. Il repose sur un modèle innovant de repré-sentation des organisations. Enscio facilite les démarches réglementaires et normatives par la génération collaborative de connaissances et leur ana-lyse numérique ». L ’ utilisateur peut ainsi mener une analyse efficace de l ’ activité suivant plusieurs aspects  : sécurité, environnement, qualité, satis-faction client. Les deux jeunes hommes ont suivi le parcours type de l ’ incubateur  : défini-tion d ’ un projet d ’ entreprise complet, étude de sa faisabilité technico-économique, réalisa-tion d ’ une preuve de concept (démonstration de faisabilité). La recherche de sources de financement a apporté 120 000 euros au total. Le prototype est testé depuis le début de l ’ année 2015 dans plusieurs entreprises françaises. Après 12 mois de R&D, Evrard Mentzler et Dimitri Asseray abordent la suite du parcours.

le grand vivier des entreprisesMais les réserves les plus importantes pour l ’ avenir de l ’ incubateur proviennent des entreprises. La «  spin off » est une entreprise créée indé-pendante de la gouvernance de l ’ entreprise de départ. La « spin out » est une entreprise

«  fille ou sœur  », mais dont le contrôle est conservé par l ’ entreprise qui la crée.

Un bel exemple de «  spin out  » est celui de Versoo (Beaucouzé), créée par Xavier et Valérie Delesalle. L ’ entre-prise propose une solution de recyclage des gobelets usagés qui inclut des collecteurs spé-cifiques, une collecte opti-misée et le recyclage. «  Nous avons envisagé la création d ’ une entité industrielle pilote de traitement des gobelets, voire d ’ autres produits. Ce projet est entré en incuba-tion à la Technopole d ’ Angers pour déterminer sa faisabilité technique et sa modélisation économique, avec l ’ accom-pagnement d ’ Eric Germain. Nous avons apprécié sa grande expérience en matière de start-up et jeunes entreprises inno-vantes et la pertinence de son approche ».

Début 2015, la structure indus-trielle NovaCycle est née de cette incubation. Elle trans-forme des produits plastiques usagés peu ou pas recyclés

(gobelets, mais aussi pots hor-ticoles, barquettes, seaux ali-mentaires…) en Nouvelles Matières Premières de grande qualité, réemployables par des plasturgistes locaux (pots, pro-filés, pièces automobiles ou horticoles...). «  Ces produits ont ainsi plusieurs cycles de vie de haute qualité. Le recyclage des barquettes alimentaires a démarré en octobre avec l ’ hôpital de Cholet». Un mil-lion d ’ euros est investi dans un nouveau bâtiment sur la Zone Actiparc Pôle 49 à Saint Sylvain d ’ Anjou qui permettra de déployer à plus grande échelle ce process au printemps 2016 et emploiera des personnes en insertion professionnelle.

Quatre étapes pour un parcoursUn espace de coworking est à la disposition des porteurs de projets qui côtoient quo-tidiennement les chargés de mission pluridisciplinaires de la technopole. « Il y a deux ans, nous avons créé un parcours en quatre étapes ».

• la maturation durant laquelle le projet est travaillé à partir de l ’ idée d ’ origine dans une logique d ’ usage et d ’ uti-lisateurs. On fait réfléchir selon les contours de base du marketing d ’ un «  Que sais-je ? ». « Les oubliettes du business sont pleines d ’ idées géniales qui n ’ ont pas résisté à l ’ épreuve des faits. Nous devons être des pédagogues, envoyer sur des MOOC, de la littérature, des forums... ».

• la préincubation qui permet de passer de l ’ idée au projet d ’ entreprise. Cela passe par dix demi-journées d ’ accom-pagnement individuel et personnalisé avec un chargé

EnquETE

Eric Germain

Business développeurs... l’incubateur d’angers technopole

Celles et ceux qui veulent développer des idées innovantes pour en faire une entreprise peuvent s’entourer.

L’incubateur d’Angers technopole est là pour les accompagner.

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de mission. Cet épisode se termine par une formalisa-tion qui prend en compte la notion de business modèle.

• l ’ incubation qui est l ’ étude de faisabilité du projet. Faut-il une preuve de concept  ? L ’ incubateur peut la financer, d ’ autant plus quand il y a des emplois à la clé, du rayonne-ment pour le territoire et des investissements. Des ques-tions de normes, de droit

sont posées en vue d ’ arriver à la faisabilité technico-écono-mique du projet. Un budget s ’ esquisse.

• le préamorçage qui est la création d ’ une entreprise embryonnaire avec un SIRET. Il faut trouver de vrais clients pilotes ou un marché pour tester un prototype. On peut mobiliser des aides du RDI, de la BPI. Le financement est constitué par les ressources, les prêts d ’ honneur, Anjou Initiative ou autre, le love money, le financement parti-cipatif... La partie économique du business plan est finalisée.

Quand le porteur de projets décroche ses premières réfé-

rences, il accède au 5ème étage, celui de l ’ amorçage (banques, investisseurs...). Cette phase de post-incubation est celle de l ’ accompagnement des jeunes entreprises innovantes pen-dant trois ans pour la mise en place du business plan.

La CCI de Maine-et-Loire est complémentaire de l ’ action d ’ Angers Technopole dont elle est membre fondateur et dont elle constitue en quelque sorte la «  filiale  » innovation. Elle assure la continuité de la ges-tion des dossiers notamment au regard du volet ingénierie de financement avec Anjou Amorçage. La vocation de ce dernier est d ’ accompagner les créateurs d ’ entreprises généra-

lement validés par l ’ incubateur de la technopole. Ceux-ci ont besoin de financement. Anjou Amorçage leur apporte évidem-ment des capitaux. Mais il agit aussi et surtout comme cau-tion morale vis-à-vis des autres financeurs en validant le projet.

Les développeurs se considè-rent un peu comme des cher-cheurs d ’ or. Des «  pépites  » continueront de sortir de l ’ incubateur.

Alain Ratour

ContaCt CCiThierry Vergnault 02 41 20 54 18 [email protected]

Xavier et Valérie Delesalle (Versoo)

Un pré-appui aux pré-incubateurs académiques

L ’ innovation a récemment pris une place importante dans la démarche de l ’ enseignement supérieur en faveur de l ’ entrepreneu-riat. Pour accompagner cet essor, les écoles se dotent de pré-incubateurs ou d ’ incubateurs. Depuis cette rentrée, Angers Technopole appuie ces nouveaux dispositifs. Ainsi, le projet Eisox, incubé au sein de l ’ Ecole d ’ électronique de l ’ Ouest (ESEO) a-t-il bénéficié de ce partenariat. Deux jeunes ingénieurs ont mis au point une tête thermostatique intelligente qui, une fois adaptée sur les radiateurs de la maison, régule la température dans chaque pièce.

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44� ����Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016� www.maineetloire.cci.fr

EnquETE

F aire réparer plutôt que jeter  ? Voilà une belle idée qui s ’ inscrit dans le cadre de la loi Grenelle II (réduction

de la production des déchets ménagers et assimilés de 7%  sur 5 ans). En Pays de la Loire,  on compte plus de 2 000 arti-sans dont le métier est de réparer (cordonniers, bijou-tiers, horlogers, couturières, réparateurs d ’ électroména-ger, d ’ informatique, de cycles, de motocycles...) Certains de ces métiers (horlogerie-bijouterie, électroména-ger, cuir et chaussures) ont été durement fragi-lisés sur les quinze der-nières années et impac-tés par l ’ émergence des nouvelles concurrences et les modifications des modes de vie et de consommation avec «  l ’ ère du tout jetable ». D ’ autres se sont déve-loppés avec l ’ apparition des nouvelles technologies (électronique-multimédia). Aujourd ’ hui, face aux ini-tiatives prises notamment dans le domaine de la réduc-tion des déchets qui s ’ ins-crivent dans le cadre de la loi Grenelle 2, les métiers de la réparation retrouvent un second souffle en allongeant la durée de vie des produits et en contribuant ainsi à la réduction durable des déchets  ménagers et de leurs impacts environnementaux.

Pour promouvoir les métiers de la réparation auprès du grand public, notamment auprès des jeunes générations, certaines Chambres de Métiers et de l ’ Artisanat ont créé l ’ opération «  Répar ’ acteurs  ». Parmi les précurseurs, les Chambres d ’ Aquitaine, et de Rhône-Alpes. En septembre 2014, la CMA des Pays de la Loire avec le soutien de l ’ ADEME et en partenariat avec des col-lectivités locales, lançait à son tour l ’ opération Répar ’ Acteurs

(labellisée TRIA  (1)) avec, entre autres objectifs, la mobi-lisation des acteurs de la réparation, la valorisation des savoir-faire des entreprises, la réduction des quantités de déchets, en s ’ appuyant sur des dynamiques initiées par les territoires. Il s’agissait aussi de faciliter la mise en relation avec les consommateurs, favoriser l ’ économie circulaire, contribuer à l ’ économie de proximité créatrice d ’ emplois et de lien social.

En mai 2015, la Chambre de Métiers et de l ’ Artisanat de région – Délégation de Maine-et-Loire et Angers

Loire Métropole organisaient la première Journée de la Réparation à l ’ occasion de la Semaine Européenne du Développement Durable en partenariat avec la Ressourcerie des Biscottes aux Ponts-de-Cé (acteur local du réemploi). Objectif  : faire connaître les artisans réparateurs, mettre en avant leur savoir-faire, sensibili-ser le grand public à la réparation et au prolongement de la durée de vie des objets. Vingt artisans Répara ’ Acteurs ont été présents lors de cette journée.

Avant d ’ être «  labellisés  » répar ’ acteurs, ils avaient suivi une journée de formation de sensibilisation à la réparation,

au marché actuel et aux opportunités que ce secteur pouvait apporter. L ’ occasion également d ’ échanger entre professionnels de la réparation. Bilan de cette première édition : 1 000 visiteurs (dont un tiers venu rencontrer les artisans), une centaine d ’ objets apportés par les

visiteurs pour un diagnostic, 70 devis réalisés et 50 objets réparés après l ’ événement. Enfin un satisfecit général et des artisans prêts à renouveler l ’ expérience en 2016. Parmi les nouveaux Répar ’ acteurs présents, la société My Micro (Angers), spécialisée dans la réparation et la maintenance informatique. L ’ initiative «  Répar ’ acteurs  », Yohann Bernard et Marc Fuller, ses res-ponsables, en ont eu l ’ écho par la CMA49. « Dans un premier temps, la Chambre nous a

EnquETE

C ’ est l ’ histoire d ’ un téléphone portable qui tombe et dont l ’ écran se brise, d ’ un

ordinateur qui rame et dont on souhaite se débarrasser, … Alors on jette et on achète

du neuf ? Et si l ’ on faisait réparer ?

Les métiers de la réparation retrouvent un second souffle en allongeant la durée de vie

des produits

et si l’on tordait le cou à l’ère du toUt JetaBle ?

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contactés. S ’ en est suivie une rencontre pour nous expliquer plus en détails la démarche  ». Une démarche qui intéressait Yohann Bernard et Marc Fuller. « Depuis 2004, nous fabriquons et réparons des micro-ordina-teurs, avec le souci de proposer à nos clients un produit adapté, et une réparation quand c ’ est possible techniquement, autant qu ’ économiquement. Pour l ’ heure, l ’ affiliation aux réseaux des Répar ’ acteurs n ’ a pas eu de réel impact sur notre activité parce que cette opération est encore trop peu connue du grand

public ». Quoi qu ’ il en soit, ils encouragent cette démarche  : «  Plus on est de fous (de la réparation)… car la démarche est louable, et simple  ». A ce jour, on totalise un peu plus de 40 Répar ’ Acteurs sur Angers Loire Métropole, le seul territoire du département couvert par le dispositif. L ’ objectif est de l ’ étendre à l ’ ensemble du département sur 2016.

Une démarche qui va tout à fait dans le sens de l ’ activité de Frédérick Lefièvre et à laquelle le jeune Segréen envisagerait

d ’ adhérer. Pour l ’ heure, sa priorité est de répondre à la demande. Depuis son ins-tallation en mars dernier, il n ’ imaginait pas que ses prestations puissent trouver autant d ’ écho tant auprès des particuliers que des entreprises. Le métier de Frédérick  ? «  Smartphone Doctor  ». Il est arrivé à ce fou de high tech, ce qui arrive à nombre d ’ entre nous  : un téléphone qui chute. «  J ’ ai essayé de le réparer, j ’ y suis parvenu. Puis j ’ en ai réparé d ’ autres  ». Totalement autodidacte, Frédérick s ’ est appuyé sur des tutoriels trouvés sur internet. « Je me suis posé la question d ’ en faire un métier à part entière. Il n ’ existait aucune activité liée à la réparation des smartphones et des tablettes  sur Segré et sa région  ». Frédérick saisit l ’ opportunité d ’ une formation en création d ’ entreprise et lance son activité. Un mois plus tard, après une campagne de communica-tion efficace (spots radio, flyers, cartes de visites...), les demandes affluent au-delà de ses attentes. Segré, Laval, Château-Gontier... Entreprises locales comme particuliers le contactent, comme l ’ université d ’ Angers (dont le parc d ’ équipement représente quelque 750 à 1000 tablettes iPad, une cinquantaine d ’ iPhones) qui fait aujourd ’ hui partie de ses clients. Sur sa page Facebook et son site internet, Frédérick propose d ’ acheter sa réparation à distance. « Le client sélectionne la prestation dont il a besoin, clique sur la panne qui le concerne, achète la réparation, puis envoie son téléphone ou sa tablette. La réparation s ’ effectue dans un délai de 48 heures ». Si Frédérick est à même de réparer toute marque de smartphones ou tablettes, ses connaissances techniques le portent plus volontiers vers les appareils de la marque à la pomme. «  iPad, iPhone... j ’ ai toutes les pièces

en stock et peux répondre de suite à la demande  ». Côté fournisseurs, il s ’ est tourné vers le marché qui a répondu rapidement et efficacement. «  Tout ce qui concerne Apple vient de Chine. Pour d ’ autres marques comme Samsung, je fais appel à des fournisseurs en France  ». Outre la réparation, Frédérick propose également des produits à la vente (objets connectés, accessoires, câbles…) mais aussi du conseil auprès de clients perdus dans les méandres technologiques. Pour Frédérick qui envisage d ’ autres parte-nariats locaux ou régionaux, aujourd ’ hui, c ’ est une vraie réussite tant auprès des particu-liers que des entreprises.

Entre autres ambitions de la Chambre de Métiers et de l ’ Artisanat de région (en partenariat avec les collectivi-tés territoriales) pour 2016, le développement de ce dispositif sur l ’ ensemble des activités de la réparation sur les Pays de la Loire, avec deux axes forts  : favoriser la montée en compétence des professionnels de la réparation, notamment les accompagner sur les outils numériques, sur l ’ innovation, la stratégie commerciale, d ’ une part, améliorer et accentuer la communication auprès du grand public d’autre part, est l ’ objectif étant d ’ inciter les par-ticuliers à réparer.

marianne Bourgeois

(1) TRIA : S ’ inspirant en partie de travaux initiés par Jérémy Rifkin et d ’ autres économistes, l ’ ambition de la TRIA est de mobiliser les acteurs régionaux du développement économique pour créer une dynamique collective positive, génératrice d ’ opportunités de croissance, de performance pour les entreprises et de sens pour tous

répar’acteursles

« Smartphone Doctor » ci-contre et « My Micro » ci-dessous, s’occuperont de votre smartphone ou de votre ordinateur pour leur donner une seconde vie.

L ’ opération Répar ’ Acteurs par la Chambre de

Métiers et de l ’ Artisanat des Pays de la Loire

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46� ����Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016� www.maineetloire.cci.fr

L e secteur est dilué, d ’ où l ’ intérêt pour les entre-prises du département de se structurer, de se

fédérer pour renforcer leur visibilité  ». C ’ était en 2014. Philippe Hellegouarch respon-sable veille et prospective à la CCI49 comme de nombreux autres acteurs professionnels, institutionnels avaient à cœur de créer une filière aéronau-tique en Anjou. Deux ans plus tard, cet objectif a été atteint. Deux ans, c ’ est à la fois très court pour mener à terme un tel projet et très long pour ceux qui se sont impliqués au quotidien pour le voir aboutir.

Dès les prémices de création de cette filière angevine aéro-nautique, de sa structuration, les acteurs institutionnels (dont la CCI de Maine-et-Loire, le Comité d ’ Expansion départemental) se sont montré très réactifs en identifiant d ’ une part un besoin de filière, d ’ autre part en la soutenant. Aujourd ’ hui, la finalité de ces mêmes acteurs n ’ est pas de

« porter » cette nouvelle filière mais de l ’ aider à la rendre autonome en l ’ accompagnant dans sa phase d ’ envol.

Le marché de l ’ aéronautique est un secteur porteur mais aussi très normé et exigeant, d ’ où la nécessité d ’ une filière locale structurée. A côté du petit Poucet angevin qui en était encore à ses babille-ments, un géant situé en Loire-Atlantique, Neopolia, présidé depuis peu par l ’ industriel Alain Leroy, crée en 2010 le plus important réseau d ’ entre-prises industrielles des Pays de la Loire, regroupant diffé-rents secteurs industriels dont l ’ aéronautique. Comment dans ce contexte permettre à la filière aéronautique angevine d ’ exister  ? En marchant dans son ombre, quitte à terme, à ne pas être viable  ? En envi-sageant un mariage de raison de par la complémentarité des compétences mutuelles  ? C ’ est cette dernière option qui a été retenue, «  la voix de la sagesse  », pour François

Dallet, dirigeant de SIO (entreprise spécialisée dans le marquage industriel de préci-sion). Sagesse ou… « Polia » en grec.  «  Une action fédératrice sur un marché porteur qu ’ est l ’ aéronautique ».

Les premiers contacts avec Neopolia ont été initiés en juillet 2014. «  Les échanges avec Neopolia ont été très constructifs. Ensemble, nous sommes arrivés au constat qu ’ envisager la création d’un domaine d ’ activité stratégique (DAS) supplémentaire était une bonne idée. Il y avait du côté de Neopolia une vraie attente, un vrai souhait de compléter le cluster aéronau-tique avec une branche sup-plémentaire qui n ’ existait pas encore dans son offre, celle des équipements et des systèmes embarqués. Une seconde réu-nion à l ’ été 2015 a été déter-minante. Une telle démarche commune et complémentaire ne pouvait que recueillir les suffrages des instances locales et régionales ».

Simultanément, un comité de pilotage représenté par des chefs d ’ entreprise de la filière aéronautique angevine se réu-nissait régulièrement en vue d ’ un rapprochement potentiel avec Neopolia.

Une phase de réflexion indispensable

«  Il est très complexe de faire naître une filière. Cela prend du temps d ’ explorer le

champ de tous les possibles. La phase de réflexion est tou-jours un peu compliquée car pour faire vivre une filière il faut y mettre des moyens (financiers, humains…)  ». En octobre dernier, ledit projet était présenté devant une qua-rantaine d ’ entreprises ange-vines de la filière naissante. «  Nous leur avons proposé la création d ’ une filière accom-pagnée d ’ un schéma clair et précis pour rejoindre Neopolia dans une branche spécifique, précisant par ailleurs tout ce que cela serait susceptible d ’ apporter aux adhérents  ». A l ’ issue de cette réunion, 50 % des participants ont de suite adhéré au projet. Les autres 50  % ont demandé un temps de réflexion. « 50 % c ’ était déjà un très beau succès. Ce jour-là, la filière était véritablement lancée sur son pas de tir. Il était indispensable d ’ être suivi par ces entreprises, d ’ une part, et de se rapprocher de Neopolia, d ’ autre part. À défaut, la filière n ’ aurait pas été viable à terme ».

Prospecter et proposer une offre collective, cela néces-site des ressources, cela a un coût, d ’ où ce rapprochement avec Neopolia. « Ce réseau est

En 2014, votre magazine se faisait l ’ écho d ’ une future naissance, celle d ’ une filière aéronautique angevine dans un

secteur jusqu ’ alors dilué, peu connu, bien que présent. En 2015, le rapprochement de cette filière avec Neopolia (1) a

définitivement acté le lancement de cette filière.

EnquETE

la filière aéronautique angevine, parée au

«

Halgand - Usinage de pièces pour l’A380

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www.maineetloire.cci.fr� Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016�����47

très présent sur l ’ axe Nantes- St Nazaire et beaucoup moins sur l ’ Anjou, ce qui était une pro-blématique en termes de repré-sentativité. Il y avait un intérêt mutuel de part et d ’ autre. Notre rencontre s ’ est faite au bon moment, c ’ est-à-dire lorsque nos attentes se sont rejointes simultanément ».

Fabrice Jacrot, Président direc-teur général d ’ une holding regroupant trois entités (AMU, SMP et AITS) fait partie de ces précurseurs qui ont mis cette filière aéronautique sur le pas de tir. La holding est spécia-lisée dans la mécanique de précision, machines de sertis-

sage d ’ écrous pour pièces de structures de voilure...  «  La CCI49 avait identifié dans une enquête quelque 70 entre-prises du département qui travaillaient sur ce secteur. Cela représentait un C.A d’en-viron 200 millions d ’ euros. D ’ où un besoin identifié et cette idée de créer une filière aéronautique structurée  en Maine-et-Loire  ». Si le projet de cette filière avait pour finalité d ’ avancer ensemble pour être plus performants, il demeurait, après réflexion, qu ’ elle serait trop peu visible, n ’ offrirait pas les garanties nécessaires demandées par les donneurs d ’ ordre, ni la surface

financière suffisante. Parmi les membres du comité de pilo-tage d ’ alors, un homme, Hervé Ménard, Directeur de la société SLTS, adhérent de Neopolia, qui grâce à l ’ accompagnement de cette structure avait pu contractualiser de nouveaux contrats et indirectement faire naître progressivement une autre réflexion  auprès des précurseurs de la filière aéronautique 49 : rejoindre le cluster aéronautique de Neopolia et plus spécifique-ment l ’ un de ses DAS (sys-tèmes et équipements) qui n ’ avait alors pour seul adhé-rent que SLTS. «  L ’ intérêt de rejoindre Neopolia est de

pouvoir bénéficier des com-pétences de ce réseau dont, entre autres, l ’ accompagne-ment dans le cadre d ’ appel d ’ offres des donneurs d ’ ordre, de s ’ appuyer sur leur orga-nisation, leurs connais-sances  ». Comme l ’ explique Fabrice Jacrot, l ’ appartenance à Neopolia offrira, d ’ une part, une meilleure visibilité, d ’ autre part la possibilité de répondre à des appels d ’ offres auxquels il aurait été impossible de donner suite faute d ’ être suffi-samment visibles. « L ’ intégration à Neopolia nous permettra de rencontrer des acteurs écono-miques importants mais aussi de sous-traiter pour des adhérents

la filière aéronautique angevine, parée au dÉCollaGe

La société SIO est spécialisée dans le marquage industriel

de précision

François Dallet, dirigeant de SIO

Fabrice Jacrot, Pdg de AMU, SMP et AITS

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48� ����Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016� www.maineetloire.cci.fr

EnquETE

qui auront été retenus par un donneur d ’ ordre, de partager de l ’ information, d ’ échanger ».

Autre paramètre non négli-geable  : depuis quelques temps, les dotations de l ’ Etat et autres financements se font de plus en plus confidentiels. En « vol non accompagné  », la filière aéro-nautique 49 n ’ aurait très pro-bablement jamais pu accéder à des financements publics. En s ’ appuyant sur un « gros porteur » comme peut l ’ être Neopolia, avec une visibilité à l ’ aune de sa représentativité, la donne sera naturellement toute autre. Autant de nouveaux contrats potentiels pour les acteurs de la filière aéronautique 49.

norme en 9100 en vue

En intégrant Neopolia, Fabrice Jacrot n ’ a pas attendu pour prendre les devants :  il s ’ est engagé dans l ’ obtention pro-chaine de la norme EN 9100 (2).

«  Beaucoup d ’ adhérents de Neopolia l ’ ont déjà. Si elle n ’ est pas obligatoire, elle est fortement recommandée pour répondre favorablement aux cahiers des charges avionneurs et autres équipementiers  qui l ’ exigent de plus en plus ».

La complémentarité évidente des entreprises sous-traitantes de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire, est l ’ une des raisons principales de ce rapprochement pour Nicolas Begnon, en charge de l ’ animation et du développe-ment du Cluster aéronautique de Neopolia. «  Le cluster aéro-nautique est composé d ’ une forte proportion d ’ entreprises de Loire-Atlantique spécia-lisées dans les aérostructures et les process industriels. En Maine-et-Loire, les entreprises de la filière aéronautique sont davantage orientées dans les sys-tèmes et équipements. Neopolia souhaitait être présent sur ce secteur pour compléter son offre et accroître notre champ d ’ action à l ’ égard des donneurs

d ’ ordre  ». Comme l ’ explique Nicolas Begnon, les démarches se sont mutuellement croisées pour toutes ces raisons mais également pour des questions de cohérence territoriale. «  Les entreprises du Maine-et-Loire auront ainsi la possibilité de travailler sur l ’ aérostructure et celles de Loire-Atlantique sur les équipements, permettant ainsi à chacun d ’ étendre son champ d ’ action ».

Le rapprochement entre la filière aéronautique angevine et Neopolia est aujourd ’ hui entré dans une phase active avec un plan de vol dont la destination est déjà connue : « L ’ idée est de mutualiser ces compétences, de demander aux acteurs de cette filière ce qu ’ ils souhaitent en faire pour construire une offre commune dans l ’ optique ensuite d ’ une démarche com-merciale auprès de nos don-neurs d ’ ordre  ». A cette fin, en novembre dernier, Neopolia conviait les acteurs de la filière angevine aéronautique aux ren-

contres Safran Innovation. En décembre, à des rencontres BtoB. Neopolia rencontrera également chaque entreprise de la filière «  aéro49  » pour établir un état des lieux de ses compétences.

marianne Bourgeois

(1) Neopolia est un réseau qui fédère180 entreprises industrielles de la région Pays de la Loire (chiffres 2014).  Neopolia anime 5 business clusters (Aerospace, Rail, EMR, Marine et Oil&Gas) qui ont pour objectif de générer du chiffre d ’ affaires additionnel pour ses membres, en mode collaboratif.

(2) La norme EN 9100 est une norme européenne décrivant un système d ’ assurance de la qualité pour le marché aéronautique et spatial

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Installée à Angers depuis 2008, l’entreprise MPPI, gérée par Régis GUET, propose ses services de maintenance et d’installation aux industriels de la région, quel que soit le secteur d’activité. Que ce soit pour un projet d’aménagement ou de répa-ration, l’équipe de MPPI peut intervenir rapide-ment, grâce à ses compétences et ses qualifi cations techniques certifi ées. En soutien aux équipes de maintenance internes, en dépannage industriel (mécanique, tuyauterie ou mécano soudure) ou bien pour l’installation d’un équipement, MPPI

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50� ����Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016� www.maineetloire.cci.fr

EnquETE

u ’ y a-t-il de commun entre les marais salins de Guérande, des caves de vins à bulles, des cham-

pignonnières du Saumurois et des chantiers navals  ? Ces produits et activités font partie du «  top 10  » des entreprises les plus visitées des Pays de la Loire. Aujourd ’ hui, la visite d ’ entreprises complète naturel-lement les offres touristiques traditionnelles. Elle permet au grand public d ’ accéder à des savoir-faire ancestraux comme à de nouveaux métiers, mais aussi de mieux comprendre les process de fabrication et le rôle joué par l ’ entreprise sur son territoire. Cette forme de tourisme a attiré en 2014 en France plus de 13 millions de visiteurs (1). Côté acteurs, ouvrir ses portes au public permet d ’ améliorer l ’ image de marque en jouant sur la carte de la transparence et de la proximité avec le consommateur-visiteur, d ’ améliorer la visibilité, de fidéliser les clients, d ’ augmenter l ’ activité et le chiffre d ’ affaires, de faire découvrir des secteurs d ’ activité parfois méconnus.

En région Pays de la Loire, près de 400 000 personnes en 2014 ont visité une entreprise (soit + 29  % par rapport à 2013). La visite d ’ entreprises, une

pratique touristique qui tend de plus en plus à se démocratiser. En 2015, l ’ association « Visitez nos entreprises en Pays de la Loire » (2) publiait un classement des 10 entreprises les plus visitées dans la région. Parmi ces entreprises ligériennes, 6 se trouvent dans le Saumurois dont la Maison Bouvet-Ladubay (Saumur), classée 2ème devant les chantiers Navals de St Nazaire. Une légitime fierté pour le Saumurois  ? Certes, avec toutefois un bémol  : si Bouvet-Ladubay ou d ’ autres maisons à bulles (Ackerman, La Veuve Amiot…) mais également la champignonnière du Saut aux Loups s ’ affichent dans le  «  haut du panier  » (devant Airbus...) et sont effec-tivement des entreprises, il faut raison garder, remettre cela dans son contexte  et prendre le recul nécessaire. En effet,

la frontière entre un tourisme dit de découverte économique et patrimonial ou culturel est souvent ténue. Une entreprise peut être à la fois un lieu de visite touristique et un site de découverte économique. Ce qui est le cas pour des entreprises ancrées territorialement depuis des années qui mettent avant tout en lumière un savoir-faire parfois ancestral qui (loin d ’ être accessoire) grâce à ces visites, permet également de vendre leurs produits.

Ce qui n ’ est pas le cas d ’ une usine marémotrice, d ’ Airbus ou des Chantiers navals (où l ’ on est davantage dans une logique de valorisation de savoir-faire et de compétences techniques pointus) qui n ’ ont rien à vendre sauf aux Emirats arabes, à

l ’ Inde… (pour les Airbus), à la Russie (pour les frégates).

Pour Thierry Lacombe, Directeur de l ’ Office de Tourisme du Saumurois, les champignonnières et maisons de vins sont avant tout des sites touristiques valorisant un savoir-faire artisanal ou industriel emblématique. «  Les visites des caves de Saumur représentent un tiers des visites touristiques de la ville. Au-delà de leur poids économique, elles sont un puissant vecteur d ’ image pour le territoire. Ouvertes toute l ’ année, elles constituent une offre touristique patrimo-niale, permanente et qualitative qui rencontre son public, local, national et international. Le visiteur est souvent un consom-mateur du produit final. C ’ est

plus rarement le cas pour une entreprise strictement indus-trielle comme les Chantiers Navals de St-Nazaire. Dans nos supports de communi-cation, elles ne sont d ’ ailleurs pas présentées sous l ’ angle de visites d ’ entreprises. L ’ offre patrimoniale du Saumurois est telle que nos visiteurs n ’ expriment pas spontané-ment le souhait de visiter des entreprises. Le tourisme de découverte économique est donc une réalité qui ne s ’ affiche pas en tant que tel  ». À juste titre, Thierry Lacombe souligne ce qui lui semble être parfois un abus de langage ou une sémantique inadaptée. «  Les visites d ’ entreprises relèvent-elles toujours du champ du tourisme ? Notre expérience nous a montré qu ’ une opération évènementielle menée dans ce domaine (Escapade Saumur Entreprises) pour valoriser nos fleurons industriels ne touchait qu ’ un public local qui n ’ avait aucune motivation touristique. Ce qui fait la force des visites d ’ entreprises que sont nos maisons de fines bulles ou cham-

EnquETE

tourisme économique, tourisme patrimonial : une frontière parfois ténueQu’y a-t-il de

commun entre Louis XIV visitant

la Manufacture des Gobelins en 1667 et François

Hollande visitant l’usine Findus en

mars 2012 lors de sa campagne électorale ?

Chacun faisait sans le savoir du tourisme

de découverte économique.

« Les visites des caves de Saumur représentent un tiers des visites

touristiques de la ville »

Q

Les caves de Bouvet Ladubay

Maison Ackerman

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pignonnières, c ’ est avant tout la dimension identitaire de leurs produits et la relation directe producteur-consommateur. Ce classement est néanmoins intéressant car il montre que le tourisme ne se réduit pas à la visite de châteaux ou de musées. Le tourisme, c ’ est aussi l ’ activité économique présente. Même si nous sommes fiers de voir certaines entreprises saumuroises devant des fleurons de l ’ industrie française, nous devons remettre ce classement dans son contexte ».

Pas moins de 42 000 visiteurs en 2014, un beau succès d ’ estime pour la Maison Bouvet-Ladubay qui se place ainsi 2ème du classement régional des entreprises les plus visitées. Un succès qui ne doit rien au hasard mais à un important investissement humain depuis trente ans, date à laquelle les visites ont été initiées.

«  Nous avons dédié à cette activité de visite une équipe de 5 salariés (sur 50 salariés), comme l ’ explique Juliette

Monmousseau, directrice de la Maison fondée en 1851. La visite des caves, une excellente vitrine pour la marque mais également pour le patrimoine saumurois. Est-ce pour autant un tourisme de découverte économique  ? «  Notre Maison cultive depuis toujours l ’ art de recevoir. Nous nous retrouvons davantage dans l ’ idée d ’ un tourisme patrimonial en faisant découvrir au public un lieu qui a une histoire, un savoir-faire de plusieurs générations en nous adressant à tous les publics  ». Ce public que Bouvet-Ladubay conquiert un peu plus chaque année, c ’ est aussi le fait d ’ une offre constamment renouvelée : visite des caves traditionnelle ou plus insolite, à vélo. A l ’ automne dernier, Bouvet-Ladubay a mis en place une nouvelle offre de visite. «  Il s ’ agit de la visite « Patrimoine ». Il sera possible de visiter notre bibliothèque d ’ étiquettes anciennes et nos archives, de découvrir, voire de toucher, d ’ anciens registres d ’ expédition, de découvrir ainsi davantage notre Maison. Le succès de ces visites tient aussi

au fait que les gens aujourd ’ hui recherchent des sociétés ancrées territorialement dans l ’ Histoire. La notion de partage autour du vin est également un thème fédérateur. La notion de tourisme de découverte économique nous va bien aussi. Les vins effervescents et fines bulles de Loire en particulier connaissent un vrai dévelop-pement. Il est bien de le faire savoir. Ce classement permet de mettre en évidence que notre secteur est une activité économique importante et pas uniquement l ’ image d ’ Epinal que l ’ on peut en avoir. J ’ aime à dire que notre plus grand magasin, c ’ est ici à Saumur qu ’ il se trouve (3) ».

Entre autres explications à l ’ essor du tourisme de visite d ’ entreprises, selon Juliette Monmousseau, le fait que le consommateur aujourd ’ hui a envie de voir, de savoir. «  Il faut être transparent. Pour les générations précédentes il n ’ était pas dans les usages qu ’ une entreprise ouvre ses portes au public, ses caves pour une entreprise viticole comme la nôtre. Le consommateur est de plus en plus connaisseur et c ’ est tant mieux car il fera les bons choix, recherchera la qualité, connaîtra les secrets de fabrication. Dans le domaine du vin, il y a toujours un esprit un peu mystérieux,  voire magique qui fascine toujours ».

Les visites d ’ entreprise sont amenées à devenir un élément majeur du développement territorial. Illustration avec le rapport du Conseil national du tourisme qui a souligné, entre autres, le rôle de l ’ Aérospatiale qui confère à la ville de Toulouse ainsi qu ’ à toute la région Midi-Pyrénées, l ’ image d ’ un territoire dynamique axé sur la haute technologie.

marianne Bourgeois (1)  : Source : Atout France

(2)  : L ’ association « Visitez nos entre-prises en Pays de la Loire » (VNE) accompagne les entreprises régio-nales dans leur ouverture au public. Elle reçoit le soutien de la Région des Pays de la Loire et de la CCI Pays de la Loire. Aujourd ’ hui une cinquan-taine d ’ entreprises ligériennes sont membres de ce réseau régional.

(3)  : 180 000 bouteilles y sont vendues chaque année

tourisme économique, tourisme patrimonial : une frontière parfois ténue

le top 10 des entreprises les plus visitées de la région pays de la loire*

1. TERRE DE SEL 78 000 visiteurs

2. BOUVET LADUBAY 42 110 visiteurs

3. CHANTIERS NAVALS STX France31 630 visiteurs

4. ACKERMAN30 000 visiteurs

5. CHAMPIGNONNIERE DU SAUT AUX LOUPS25 000 visiteurs

6. LA VEUVE AMIOT20 205 visiteurs

7. LES CAVES LOUIS DE GRENELLE20 000 visiteurs

8. AIRBUS ST-NAZAIRE17 840 visiteurs

9. LE LACTOPOLE17 000 visiteurs

10. CONFISERIE BONTE PINSON / LA CAVE VIVANTE DU CHAMPIGNON13 000 visiteurs

* Chiffres déclaratifs des entreprises pour 2014

Les caves de Grenelle

ContaCt CCiSylvain [email protected] 41 20 49 96

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fisCal

remboursement de frais à des salariés...

Une société rembourse, en franchise de cotisations sociales, des frais que des salariés ont engagés et corres-pondant à des cadeaux (polos, parkas, bouteilles de vin, etc.) offerts à des clients. Mais l ’ Urssaf semble y voir plutôt des avantages bénéficiant aux salariés, qu ’ elle soumet aux charges sociales… Ce que conteste l ’ entreprise : ces cadeaux ont été offerts aux clients notamment dans le but d ’ assurer la promotion de son activité ; elle fournit les factures d ’ achat des cadeaux justifiant que ces dépenses ont bien été engagées dans l ’ intérêt de l ’ entreprise. Certes, reconnaît l ’ Urssaf, mais ce n ’ est pas suffisant : il manque l ’ identité des bénéficiaires de ces cadeaux que l ’ entreprise ne fournit pas… Ce que confirme le juge qui valide le redresse-ment : les factures produites ne permettent pas de vérifier, en l ’ absence d ’ indication de l ’ identité des bénéficiaires des achats, que ces dépenses ont été faites dans l ’ intérêt de l ’ entreprise et en dehors de l ’ activité normale des salariés.

Source : Arrêt de la Cour de Cassation, 2ème chambre civile, du 18 juin 2015, n° 14-18592

taxe sur les voitures de société : faut-il déclarer les 4x4 ? Par principe, la taxe sur les voitures de société concerne les véhicules de tourisme, c ’ est-à-dire les voitures parti-culières et certains véhicules de la catégorie « N1 ». Les voitures particulières correspondent aux véhicules classés dans la catégorie « M1 ». Il pourra s ’ agir de berline, voiture à hayon arrière, break, coupé, cabriolet et véhicule à usages multiples. La seconde catégorie

regroupe les véhicules à usages multiples qui, tout en étant classés en catégorie N1 (catégorie des «  camion-nettes  »), sont destinés au transport de voyageurs et de leurs bagages ou de leurs biens dans un compartiment unique. En pratique, sont visées les voitures dont la carte grise porte la mention camionnette ou « CTTE » mais qui disposent de plusieurs rangs de places assises. La situation des 4x4 vient de faire l ’ objet de commentaires intéressants de la part de l ’ administration fiscale. Si les véhicules sont équipés d ’ une plate-forme arrière ne transportant pas les voyageurs et les marchandises dans un compartiment unique (tel un véhicule de type 4x4 pick up, à cabine simple ou à double cabine), ils ne sont pas concernés par la taxe sur les voitures de société. A défaut, c ’ est-à-dire si les véhicules transportent les voyageurs et les marchandises dans un compartiment unique, ils constituent bien des véhicules de tourisme taxables à la taxe.

BOFiP - Impôts – Actualité du 7 octobre 2015

faire des cadeaux aux clients : attention à la tVa Une société a organisé un programme de fidélisation de ses clients. En contrepartie de l ’ achat de ses produits, ils reçoivent des points de fidélité permettant d ’ obtenir des cadeaux offerts par la société. A l ’ occasion d ’ un contrôle fiscal, l ’ administration a constaté que la société avait récupéré la TVA payée lors de l ’ achat de ces cadeaux offerts aux clients, ce qu ’ elle refuse. Or, la société rappelle que la TVA qui a grevé l ’ achat de cadeaux est récupérable lorsqu ’ il s ’ agit de biens de faible valeur, entendu comme ceux dont la valeur unitaire n ’ excède pas 65 € TTC (seuil applicable à l ’ heure actuelle). Certes, admet l ’ admi-nistration qui rappelle toutefois

à son tour à la société que cette tolérance suppose le respect de conditions précises. Or la société ne fournit pas la liste nominative des bénéficiaires du programme de fidélisation et des cadeaux. Elle ne fournit pas les factures d ’ achat des cadeaux. Elle n ’ est pas en mesure de déterminer avec précision la valeur unitaire moyenne du cadeau attribué chaque année par client. Faute pour la société d ’ établir avec certitude que la valeur des cadeaux distribués dans le cadre de son programme de fidé-lisation n ’ excède pas le seuil exigé, elle ne peut pas prétendre pouvoir déduire la TVA grevant l ’ achat de ces cadeaux. Ce que le juge confirme…

Source : Arrêt du Conseil d ’ Etat du 10 juin 2015, n° 369217

réduction d ’ impôt vélo : pas encore appliquée, déjà annulée ?La loi votée en août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance a prévu qu ’ une entreprise (soumise à l ’ impôt sur les sociétés) puisse prétendre à une réduction d ’ impôt en cas d ’ investissement dans un parc de vélos. Plus exactement, il s ’ agit pour l ’ entreprise d ’ investir dans des vélos qu ’ elle met ensuite à la disposition de ses collaborateurs pour faciliter leurs déplacements domicile – lieu de travail. Il est prévu que cette réduction d ’ impôt sur les sociétés soit égale à 25 % du prix d ’ achat de la flotte de vélos. Encore qu ’ il faille très certai-nement en parler au passé…Le projet de loi de Finances pour 2016 prévoit, en effet, sa suppression pure et simple : « la nécessité d ’ une aide fiscale supportée par l ’ ensemble de la collectivité pour les entreprises mettant à disposition de leurs salariés une flotte de vélos ne repose sur aucune étude préalable, justifiant une demande forte des entreprises et des salariés qui garantisse le succès de la mesure ».

Projet de Loi de Finances pour 2016, article 47

soCial

indemnité de précarité : certains salariés n ’ y ont pas droit… Un étudiant est embauché en CDD pendant les vacances universitaires de Noël. A l ’ issue de son contrat, il ne perçoit pas d ’ indemnité de précarité, l ’ employeur appliquant la régle-mentation qui précise que cette indemnité n ’ est normalement pas due lorsque le contrat est conclu avec un jeune pour une période comprise dans ses vacances scolaires ou uni-versitaires. Cette situation ne satisfait pas l ’ étudiant : il estime que cette règle est contraire au principe d ’ égalité et à l ’ inter-diction des discriminations en raison de l ’ âge. Il a donc saisi le juge pour obtenir le versement de cette indemnité de fin de contrat, d ’ un montant de … 23,21 €. Et l ’ employeur a obtenu gain de cause, à l ’ issue d ’ un long parcours judiciaire puisque l ’ affaire a été portée devant la justice européenne. Cette juridiction a confirmé qu ’ un étudiant employé en CDD pendant ses vacances universitaires n ’ est pas dans une situation objectivement comparable à celle des tra-vailleurs qui sont éligibles à l ’ indemnité de fin de contrat  : la différence de traitement entre ces deux catégories de travailleurs ne saurait constituer une discrimination en fonction de l ’ âge. L ’ indemnité de fin de contrat n ’ est donc pas due dans le cas où le contrat est conclu avec un jeune pour une période comprise dans ses vacances scolaires ou universitaires. Source : Arrêt de la Cour de Justice de l ’ Union Européenne du 1er octobre 2015, n° C-432/14

réGLEMEnTaTion

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Vous versez chaque année votre taxe d’apprentissage à un organisme collecteur agréé.

Votre contribution peut rester sur le territoire. La Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région, la Chambre Régionale d’Agriculture, les Chambres de Commerce et d’Industrie des Pays de la Loire ont désigné la CCI Pays de la Loire comme Organisme Collecteur de la Taxe d’Apprentissage (OCTA) régional interconsulaire.

En lui confiant votre taxe d’apprentissage, vous participez au financement des établissements d’enseignement des Pays de la Loire qui préparent aujourd’hui les compétences dont vous aurez besoin demain.

De nouvelles modalités sont applicables. Nos équipes sont à vos côtés pour un accompagnement gratuit et personnalisé.

En savoir plus : www.paysdelaloire.cci.fr/octa

Date limite de versement 29 février 2016

L’Organisme Collecteur de la Taxe d’Apprentissage régional interconsulaire est porté par la CCI Pays de la Loire (bénéficiaire de l’habilitation à collecter, délivrée par le préfet de région) suite à un accord entre les trois chambres consulaires régionales.

CCI - TA 2015 Annonce Presse A4.indd 1 07/12/2015 14:51

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réGLEMEnTaTion

soCial

trois stagiaires au maximum… ou représentant 15 % maximum de l ’ effectif

Le nombre de stagiaires qui peu-vent être accueillis simultanément en entreprise ou dans une associa-tion (ou, plus exactement, dont la convention de stage est en cours pendant une même semaine civile) ne peut pas excéder 3 pour une entreprise employant moins de 20 salariés et 15 % de son effectif pour une entreprise employant au moins 20 salariés.Si vous envisagez d ’ accueillir des jeunes en alternance qui doivent obligatoirement suivre des forma-tions en entreprise, ce seuil peut être relevé (par l ’ autorité académique) jusqu ’ à 5 stagiaires pour une entre-prise de moins de 30 salariés et 20 % de son effectif pour une entreprise employant au moins 30 salariés. En outre, une même personne ne peut pas être désignée tuteur de plus de 3 stagiaires simultanément. Ces règles s ’ appliquent aux conventions de stage conclues par l ’ entreprise à compter du 29 octobre 2015.

Décret n° 2015-1359 du 26 octobre 2015 relatif à l ’ encadrement du recours aux stagiaires par les orga-nismes d ’ accueil

infraction routière : la non-dénonciation des salariés serait passible d ’ une amendeSi un salarié commet une infraction routière passible d ’ une amende avec un véhicule de la société, il appar-tient à cette dernière de payer cette amende en qualité de titulaire de la carte grise, qu ’ elle soit propriétaire ou locataire du véhicule (même si ce n ’ est pas elle qui est pénalement responsable). Le seul moyen d ’ éviter le paiement de cette amende est de révéler l ’ identité du salarié fautif aux autorités : l ’ entreprise remplit alors une « requête en exonération » en précisant l ’ identité du salarié qui était au volant du véhicule et a commis l ’ infraction. L ’ amende devra alors être payée par le salarié qui se verra, le cas échéant, également sanctionné par un retrait de points. Mais rien n ’ oblige un employeur à «  dénon-

cer » son salarié qui échappe ainsi aux sanctions. Ce qui incite le Gouvernement à envisager d ’ inciter les entreprises à dénoncer leurs sala-riés par la contrainte : une entreprise qui ne révèlerait pas l ’ identité d ’ un salarié coupable d ’ une infraction routière serait passible d ’ une contra-vention de 650 €.

Source : Comité interministériel de la sécurité routière – 2 octobre 2015

licenciement pour détournement de fonds…Un salarié détourne à son profit une somme importante provenant du règlement d ’ une facture par un client. Cette situation, particulière-ment grave et caractéristique d ’ un abus de confiance manifeste selon l ’ employeur, l ’ incite à licencier le salarié avec effet immédiat.  Estimant qu ’ il a commis une faute grave avec intention de nuire à l ’ entreprise, l ’ employeur retient contre le salarié la faute lourde, pri-vative de toute indemnité. Ce que ce dernier conteste : rappelant que la faute lourde traduit l ’ intention du salarié de nuire à l ’ entreprise, il estime que cette intention de nuire n ’ est ici pas établie ; cette intention de nuire, ajoute-t-il, ne saurait, en tout état de cause, se déduire de son comportement, même fautif. Ce que confirme le juge ! La faute lourde suppose de caractériser une réelle volonté de nuire du salarié ; elle ne résulte pas de la seule commission d ’ un acte préjudiciable à l ’ entre-prise. La seule constatation d ’ un préjudice, même important, ne suffit donc pas…  Arrêt de la Cour de Cassation, chambre sociale, du 22 octobre 2015, n° 14-11291

CommerCial

remboursement de taxe foncière

Un bail commercial précise que le preneur acquittera ses taxes d ’ habi-tation, professionnelles et taxe fon-cière lui incombant et dont le bailleur pourrait être responsable à titre quel-conque. Pour le locataire, cette clause lui impose de ne payer que la seule taxe foncière directement due par lui.

Ce que conteste le bailleur : simple occupant, le locataire ne peut pas être tenu de payer directement cet impôt. C ’ est sans compter l ’ interpré-tation du juge qui donne raison au locataire : la taxe foncière s ’ entend bien de celle (éventuellement) direc-tement due par ce dernier. L ’ expres-sion « dont le bailleur pourrait être responsable à titre quelconque» ren-voie aux règles permettant à l ’ admi-nistration de réclamer au bailleur le paiement d ’ impôts incombant au locataire. L ’ ambiguïté de la clause profite au locataire !  Arrêt de la Cour de Cassation, 3ème chambre civile, du 15 sep-tembre 2015, n° 14-15911

droit de préemption commercial : extension du mécanismeLorsque vous vendez votre fonds artisanal, votre fonds de commerce ou si vous cédez un bail commercial, il se peut qu ’ un droit de préemption commercial doive être respecté. Pour cela, il faut que la commune où vous êtes situé ait délimité, par délibéra-tion motivée, un périmètre de sauve-garde du commerce et de l ’ artisanat de proximité. Pour rappel, sont éga-lement concernés les terrains portant ou étant destinés à porter des com-merces d ’ une surface de vente com-prise entre 300 m² et 1 000 m². Un décret entré en vigueur le 27 juillet 2015 est venu étendre ce mécanisme à l ’ intercommunalité, en offrant la possibilité aux communes de délé-guer leur droit de préemption à un établissement public de coopéra-tion intercommunale, à une SEM, au concessionnaire d ’ une opération d ’ aménagement, au titulaire d ’ un contrat de revitalisation artisanale et commerciale.

Décret n° 2015-914 du 24 juillet 2015

rÉGlementation

dépôt confidentiel des comptes

Une entreprise qui clôture un exer-cice comptable est tenue de dépo-ser les comptes annuels de l ’ exer-cice écoulé au greffe du Tribunal de Commerce. Les microentreprises peuvent demander la confidentialité de leurs comptes si elles ne dépassent

pas 2 des 3 seuils suivants : un total de bilan inférieur à 350 000 € ; un CA inférieur à 700 000 € ; un nombre moyen de salariés employés au cours de l ’ exercice égal à 10. La Loi Macron étend ce dispositif, à compter de 2016, aux petites entreprises (sauf, entre autres exceptions, pour les sociétés membres d ’ un groupe) uni-quement pour le compte de résultat, Pour cela, l ’ entreprise ne doit pas dépasser 2 des 3 seuils suivants : un total de bilan inférieur à 4 M€ ;un CA d ’ affaires inférieur à 8 M€ ; un nombre moyen de salariés employés au cours de l ’ exercice égal à 50. Cette confidentialité ne s ’ impose pas aux administrations administratives et judiciaires, à la Banque de France, ni aux sociétés qui financent ou inves-tissent dans la société qui opte pour la confidentialité ou qui fournissent des prestations au bénéfice de cette société.

paiement des factures : sous quel délai ?

Par principe, lorsqu ’ il n ’ y a aucun délai de prévu, une entreprise doit obtenir le paiement de sa facture au plus tard le 30ème jour du mois sui-vant la réception de la marchandise ou de l ’ exécution de la prestation. La règle change lorsqu ’ un délai est contractuellement prévu (ce délai de paiement doit être mentionné dans les CGV et sur vos factures). Le délai convenu entre un client et un fournisseur ne peut dépasser en tout état de cause un certain délai, dans des conditions qui viennent d ’ être récemment modifiées par la Loi Macron : par principe, le délai de paiement ne doit pas dépasser 60 jours à compter de la date d ’ émis-sion de la facture. A titre dérogatoire, le délai peut être de 45 jours fin de mois (ce qui peut parfois entraîner un dépassement du délai de prin-cipe de 60 jours) si ce délai, qui doit être prévu au contrat, ne constitue pas un abus manifeste à l ’ égard du créancier...

Source : « Actu Strego »

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DECouvErTE

Romuald Beugnon présente sa Table Mashup

d epuis sa création, Mécène et Loire a attribué plus d ’ 1,2 million d ’ euros à 164

projets. Première fondation de cette nature, en France et dans le cercle des CCI, elle est composée de 28 entreprises implantées en Anjou  » précise son président, Stéphane Martinez. Ces chefs d ’ entreprises ont reconduit leur engagement en février

2013 lors de la Fondation 2. Le troisième appel à projets, clos le 30 juin 2015, a totalisé 99 dossiers éligibles pour l ’ année 2015/2016 et le choix s ’ est porté sur 17 projets artistiques, solidaires et de recherche. Parmi cette sélection, plus de 80 % de projets culturels, 7 actions musicales et deux dédiés à la solidarité. Focus sur 4 d ’ entre eux.

Catégorie culturefestival le printemps des orgues – maine-et-loire

installation du 1er orgue hybride de salle de concerts en France – 15 000 euros

Le Festival Le Printemps des Orgues, créé il y a 24 ans par l ’ Association pour la Connaissance, la Sauvegarde et la

Promotion des Orgues du Maine-et-Loire, a pour projet d ’ installer un orgue hybride au Centre de Congrès d ’ Angers fin 2018. «  Nous souhaitons réintégrer l ’ orgue dans les salles de concerts afin de proposer au public un nouveau répertoire d ’ œuvres musicales,  se réjouit Bruno Maurel, Président du Printemps des Orgues. La Ville d ’ Angers se dote de cet instrument de

mécène et loirecontribue au rayonnement Maine-et-Loiredu

Promouvoir le territoire à travers des actions culturelles, de solidarité, du patrimoine, telle est la mission de Mécène et Loire. Cette fondation multi-entreprises et multi-activités, créée en 2007 à l’initiative de la CCI de Maine-et-Loire, renouvelle cette année son soutien, sous forme de mécénat, grâce à une dotation de 140 000 euros accordée à 17 projets culturels.

Promouvoir le territoire à travers des actions culturelles, de solidarité, du patrimoine, telle est la mission de Mécène et Loire. Cette fondation multi-entreprises et multi-activités, créée en 2007 à l’initiative de la CCI de Maine-et-Loire, renouvelle cette année son soutien, sous forme de mécénat, grâce à une dotation de 140 000 euros accordée à 17 projets culturels.

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468  000 euros capable de produire conjointement les sons d ’ un orgue classique et ceux d ’ un orgue numérique.  » Grâce au soutien de Mécène et Loire, le Festival a pu bénéficier d ’ une aide exception-nelle de 30  000 euros répartie sur deux exercices. Composé d ’ un buffet d ’ orgue (1  500 tuyaux, 18 enceintes acoustiques) et d ’ une console numérique mobile (3 claviers, pédalier), la partie mobile de cet orgue hybride pourra être transportée, avec un 2ème jeu d ’ enceintes acoustiques, n ’ importe où dans des lieux publics (place, hall de gare, salles de concert) et dans d ’ autres villes… Les sons de chacun des tuyaux d ’ orgues d ’ esthétiques différentes (baroque, classique, jazz, romantique…) ont été au préalable enregistrés et mémorisés dans la console, pour être ensuite restitués par les enceintes acoustiques qui lui sont reliées. Cet ensemble équivaut à un orgue de plus de 6 000 tuyaux. Il va contribuer au développement culturel de la Ville d ’ Angers et sera mis à disposition de l ’ ONPL, du Conservatoire de Musique (rôle

éducatif), du Théâtre Le Quai, du Festival Premiers Plans, d ’ Angers-Nantes-Opéra, du CNDC, du Service éducatif Ville d ’ Art et d ’ Histoire…

Catégorie solidaritéUnité mobile de premiers secours

acquisition d ’ un véhicule léger – 10 000 euros

Mise en place en 2012, l ’ Unité Mobile des Premiers Secours de Maine-et-Loire, basée à Angers, regroupe une quarantaine d ’ adhérents bénévoles. Agréée par la Sécurité Civile depuis 2013, cette structure remplit deux missions principales. Elle intervient principalement par la mise en place de postes de secours (environ 80 par an) sur des manifestations sportives, culturelles, festives. Elle peut intervenir, également, sur des opérations de secours lors de catas-trophes climatiques, technologiques... Désireuse d ’ étendre ses missions à des actions sociales, l ’ U.M.P.S.49 a décidé de mettre en place

L ’ unité Mobile de Premiers Secours vient d ’ acquérir un véhicule 7 places pour assurer les maraudes sociales

28 entreprises engagéesAltoneo Expertise-comptable, audit, conseil

Angers

AeprIntégrateur d’Automatismes Industriels

Montilliers

Altasys ConseilConseil et formation aux entreprises

Cholet

Angers Drive McDonald ’ sRestauration rapide

Beaucouzé

Aranea Hyper U Mûrs ErignéHypermarché

Mûrs-Erigné

Atmosphère CommunicationAgence de communication

Angers

AvoconseilSociété d’avocats

Angers

BodetHorlogerie industrielle, gestion de temps

Trémentines

ConnivenceImprimerie

Ecouflant

EvolisCommercialisation de solutions de personnalisation pour cartes plastiques

Beaucouzé

Finta TechnologiesSociété holding

Angers

FixatorFabrication de systèmes d’accès en hauteur

St-Barthélemy d’ Anjou

GescoExpertise-comptable, commissariat aux comptes

Angers

Gestbouch \ Restaurants La BoucherieRestauration à thème

St-Barthélemy d ’ Anjou

Gratien MeyerElaboration et vente de vins

Saumur

CesbronVente matériel frigorifique, installations isothermiques

Saint Sylvain d’ Anjou

Le Grenier A PainBoulangerie-pâtisserie

Angers

Lexcap AvocatsCabinet d’avocats

Angers

L ’ Orfèvrerie D ’ AnjouFabrication d’objets en étain pour l’industrie du luxe

Angers

Marty SportsConception d’équipements sportifs pour collectivités

St-Clément de-la-Place

MCA FinanceGestion de portefeuilles

Angers

Motard Opticien LunetierOpticien haut de gamme

Angers

OceanedasHolding de sociétés

Angers

OEM DevelopmentConception de matériels industriels technologiques

St-Barthélemy d’ Anjou

RenovalInstallation de vérandas et abris de piscines en alu

Yzernay

SBS BurologicServices de management en print, consommables et informatique

Angers

StregoExpertise-comptable, audit, conseil

Angers

S-TVProduction de directsTV, films pour télévision et institutionnel

Ste-Gemmes sur-Loire

mécène et loirecontribue au rayonnement Maine-et-Loire

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DECouvErTE

des «  maraudes sociales  », ces équipes de bénévoles qui sillonnent les rues à bord d ’ un véhicule, à la rencontre de personnes démunies, sans logement (SDF, migrants…). «  Nous avons sollicité la Fondation Mécène et Loire pour participer au financement d ’ un véhicule de 7 places, à hauteur de 10 000 euros, équipé pour soutenir des personnes en situation de précarité»  précise la présidente, Isabelle Samson. «  Etre à leur écoute, savoir

partager un moment de convivialité et de réconfort autour d ’ une boisson chaude, tisser du lien social, telles sont les missions que ces maraudes sociales vont accomplir cet hiver dans un quartier d ’ Angers. » Ce véhicule permet aussi de délivrer des premiers soins à l ’ abri des regards. L ’ U.M.P.S.49 organise des campagnes d ’ information pour sensibiliser un plus large public (écoles, lycées, associations, entreprises…) à ses missions de soutien.

www.umps.fr

Catégorie Cultureassociation premiers plans

acquisition d ’ une table Mashup – 5 000 euros

Créée en 2012 par le réalisateur, Romuald Beugnon, la table Mashup a été présentée à Angers lors de la 27e édition du Festival Premiers Plans. Cet outil pédagogique permet des montages vidéo simples et plus rapides sans connais-

sance préalable du logiciel. Le clavier et la souris sont remplacés par des cartes en papier avec un flash code au dos qui renvoie vers des séquences images, des sons, des ambiances ou des actions. Leur juxtaposition sur la table permet de construire le film. «  La Fondation Mécène et Loire nous a aidés à financer l ’ achat de cet instrument que nous recevrons courant mars  » détaille Hélène Chabiron, coordinatrice régionale de «  Passeurs d ’ images  », réseau géré par l ’ association Premiers Plans en Pays de la Loire. « Les jeunes cinéastes vont ainsi pouvoir aborder la création et le montage de manière décomplexée en s ’ appropriant des images de façon nouvelle. Nous allons doter nos

ateliers découverte de cet outil innovant  ». Hélène Chabiron va organiser des sessions de formation auprès des animateurs et professionnels du cinéma, du réseau régional de Passeurs d ’ images dans un premier temps, puis, plus largement, pour des personnes travaillant sur des projets d ’ éducation à l ’ image auprès du jeune public. «  Nous enregistrons déjà des demandes d ’ emprunt de la table, réservées à ceux qui ont reçu au préalable une formation  ». Dans le cadre du dispositif national Passeurs d ’ images et en partenariat avec la DRAC et la Région, Hélène Chabiron coordonne aussi plusieurs projets locaux. Grâce à la table Mashup, l ’ association Premiers Plans deviendra le référent d ’ un outil innovant d ’ éducation à l ’ image en région.

http://.passeursdimages.premiers-plans.org

Catégorie rechercheassociation angers musées Vivants

Fouilles archéologiques à roc-en-pail – 4 000 euros

Découvert au XIXe siècle, le site archéologique de Roc-en-Pail, situé sur la commune de Chalonnes-sur-Loire, témoigne de la présence de l ’ homme de Néandertal (Paléolithique moyen, entre 100  000 et 40  000 ans avant JC). Son caractère unique à l ’ échelle du Centre-Ouest de la France a motivé la reprise des fouilles, sous la houlette de Sylvain Soriano, archéologue au CNRS. L ’ association Angers Musées Vivants, présidée par Agnès

Roussineau, apporte son soutien à cette démarche. « La subvention accordée par Mécène et Loire couvrira les frais liés à la première année de fouilles qui débuteront cet été  ». Ce travail de recherche, qui s ’ étalera sur 10 ans environ, permettra d ’ apporter des réponses supplémentaires à la façon dont vivaient nos ancêtres, leurs com-portements économiques, sociaux. Un travail d ’ analyse s ’ ensuivra qui aura des répercussions importantes pour l ’ avenir de ce site. En parallèle, des visites, des conférences seront programmées auprès du grand public et des scolaires. Un projet muséographique avec le Muséum des Sciences Naturelles d ’ Angers mettra en valeur les collections issues des fouilles précédentes dont l ’ inventaire et l ’ étude sont en cours. Une convention a été établie entre le MSN d ’ Angers et l ’ Université de Paris Ouest Nanterre pour un récolement des fouilles du Dr Gruet, figure emblématique du site, entre 1943 et 1969. Créée

en 1979, l ’ association participe au rayonnement de l ’ art et du patrimoine en lien avec les musées.

http://angers-musees-vivants.fr

dominique Gruson

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Page 60: Anjou Eco N°43

60� ����Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016� www.maineetloire.cci.fr

Avec 28 millions d ’ utilisateurs en France en janvier 2015, Facebook s ’ impose comme l ’ incontournable géant du web et le deuxième site le plus consulté au monde. S ’ il permet à ses utilisateurs particuliers de se créer un compte privé, il permet aussi aux entreprises de créer une page profession-nelle afin de développer leur notoriété et leur activité, de renforcer leur compétitivité et de générer un bouche-à-oreille viral. Facebook est devenu aujourd ’ hui un carrefour d ’ audience conséquent, une vitrine dont les entreprises ne devraient plus faire l ’ économie.

P armi elles, 3 millions de TPE-PME, fortement représentées sur le ter-ritoire national, mais

paradoxalement, avec un taux de digitalisation relativement faible. En 2014, seules 42 % des PME disposaient d ’ un site web. Il y a quelques années, il était souvent très long pour une PME de déve-lopper sa communication en usant d ’ outils onéreux à l ’ efficacité non mesurable et aux retombées potentielles plus qu ’ incertaines. Aujourd ’ hui, grâce à une utilisa-tion pertinente de ces nouveaux réseaux de communication pour développer sa stratégie marketing, une PME a toutes ses chances de sortir son épingle du jeu. Du fait de leur faible coût, de leur faci-lité d ’ utilisation, ces outils ne sont pas l ’ apanage des grands comptes. L ’ aspect local d ’ une telle démarche n ’ est pas à négliger, à l ’ heure où les recherches Google sont géolocali-sées et où l ’ on voit fleurir des pages Google My Business(1) à chaque résultat de recherche, Facebook permet aux entreprises de se faire

connaître localement et à moindre coût. Toutefois, être présent sur Facebook ou tout autre réseau social ne doit pas s ’ envisager en dilettante. La pertinence et l ’ effica-cité relèveront nécessairement de l ’ implication d ’ un salarié dédié à ce suivi quotidien.

pour qui ?

Une page Facebook est intéres-sante pour une entreprise si celle-ci dispose d ’ un site web, éventuelle-ment d ’ un blog, qu ’ elle l ’ alimente régulièrement d ’ informations pertinentes et récentes. Pour les marques connues, la question ne se pose pas. Mais une PME qui s ’ adresse parfois principalement à une clientèle régionale devrait aussi mettre à profit les oppor-tunités offertes par ce réseau. L ’ utilisation ou non de Facebook par son public cible est un autre critère décisif pour y être présent. Pour les entreprises actives en B2B, d ’ autres réseaux plus adap-tés et pertinents tels LinkedIn ou Xing pourront être privilégiés.

pourquoi ?

Une présence sur les media sociaux dévoilera bien plus sur une entreprise qu ’ un site internet aux contours plus lissés. Les fans voient si l ’ entreprise y est active, son nombre de « suiveurs » la façon

dont elle réagit aux commentaires et l ’ image qu ’ elle renvoie tant au niveau de son identité que de ses produits. En tant que canal de vente, Facebook reste toutefois marginal.

Les sociétés actives sur le réseau y poursuivent des objectifs qualita-tifs, comme la fidélisation, la noto-riété ou l ’ image de la marque. Le recrutement, la diffusion de vidéos et de publications ou encore l ’ amé-lioration du classement du site dans les moteurs de recherche peuvent être des raisons supplémentaires

d ’ être actif sur Facebook. L ’ avan-tage n°1 étant avant tout d ’ agré-ger une communauté de fans, de la retenir sur le long terme par une communication régulière et authentique. Indirectement, cette démarche aura un impact sur le chiffre d ’ affaires. Autre atout pour une PME d ’ une présence sur les réseaux sociaux : l ’ interaction avec les clients et les personnes intéres-sées offre un précieux aperçu du marché qu ’ il est possible d ’ appro-fondir en étudiant les données tirées du réseau social.

La force de Facebook reste son ciblage  : les utilisateurs en com-muniquant leurs informations personnelles (sexe, âge, adresse, statut, etc.) permettent aux sociétés de pouvoir affiner leur ciblage publicitaire concernant les consommateurs. Pour aider les entreprises à gérer plus facilement leurs campagnes publicitaires, Facebook a lancé l ’ application Ads Manager. Elle permet aux entre-prises de créer de nouvelles cam-pagnes, de gérer celles existantes ou de suivre les performances des publicités depuis leur mobile. Leur diffusion peut être ciblée selon différents critères : localisa-tion, notions démographiques ou centres d ’ intérêt des internautes. Il est également recommandé de publier régulièrement de nou-veaux statuts afin d ’ informer ses fans, de les impliquer et de les encourager par ce biais à parta-

ger les informations intéressantes avec leurs amis. Autrement dit, il est essentiel de répondre rapi-dement aux messages postés, de façon efficiente et aimable.

Quel contenu ?Pour atteindre sa cible, le contenu des messages doit être actuel et pertinent. Les « posts »(2) les mieux pris en considération seraient ceux agrémentés de tirages au sort, de promotions ou de coupons. Les conseils ou les informations du secteur d ’ activité ont moins

de succès. Certains outils d ’ ana-lyses à l ’ instar du programme « Insights » (3) permettent d ’ obser-ver les réactions des fans et d ’ affi-ner les contenus. Sur Facebook, la narration est un critère important. Une société souhaitant recruter du personnel ne doit pas se contenter de déposer l ’ offre d ’ emploi sur sa page. Elle aurait avantage à la com-pléter par un aperçu de la vie de l ’ entreprise afin d ’ en faire ressentir l ’ état d ’ esprit. Ce type de message ne contient pas forcément une incitation à l ’ achat, contrairement à une annonce payante. Facebook, comme les autres media sociaux, est également un support tout indiqué pour diffuser des vidéos, des publications, des articles tech-niques ou infographies.

Quel que soit le poids accordé par une société à sa page Facebook, un site internet à jour reste toutefois le prérequis essentiel pour toute stra-tégie en ligne.

(1) Google My Business : nouvel outil gratuit de Google remplaçant Google + Local. Il a pour objectif de regrouper un ensemble de services à destination des professionnels dont celui de faciliter l ’ accès aux services de géolocalisation pour les petites et moyennes entreprises, afin qu ’ elles soient mieux visibles sur le moteur de recherche.

(2)   Post : message « posté » (émis, envoyé)(3)   Insight : l ’ outil de statistiques de

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Page 61: Anjou Eco N°43

Le scope très large de la loi Macron ne laisse pas en reste le chapitre de l’épargne salariale. Le premier élément notable dans ce volet de la loi est sa volonté d’inciter les PME à mettre en place des accords d’intéressement et/ou de participation. Le second, c’est l’amélioration du PERCO (Plan d’Epargne pour la Retraite Collective) qui permet au salarié de se constituer une épargne, accessible au moment de la retraite.

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loi macron : renforcer l’intérêt de l’épargne salariale dans les pme

Création de deux taux réduits de forfait socialPour rappel, le forfait social est une contribution patronale qui vise les sommes exonérées de cotisations sociales et assujetties à la CSG. En matière d’épargne salariale, le forfait social concerne l’intéressement, la participation, l’abondement de l’employeur. Son taux est de 20 %.

La loi Macron crée deux taux réduits :  ▶ Forfait social réduit à 8 % :

la loi prévoit l’application d’un taux réduit de forfait social de 8 % pour les entreprises qui ne sont pas soumises à l’obli-gation de mettre en place la participation et qui concluent pour la première fois un accord de participation ou d’intéressement.

Ce taux réduit est également applicable aux entreprises de moins de 50 salariés qui concluent un accord de par-ticipation ou d’intéressement, alors que le précédent accord remonte à plus de 5 ans.

Ce taux réduit s’applique pendant 6 ans à compter de la date d’effet de l’accord.

Si le seuil de 50 salariés est atteint ou dépassé, l’entre-prise conserve le taux réduit jusqu’au terme de la période de 6 ans (sauf lorsque l’accrois-sement d’effectif résulte de la

fusion ou de l’absorption d’une entreprise : le forfait social passe immédiatement à 20 %). Le taux réduit s’appliquera aux sommes versées à compter du 1er janvier 2016.

 ▶ Forfait social réduit à 16 %

pour certains PERCO : le forfait social sera de 16 % (au lieu de 20) pour les sommes issues de l’intéressement, de la participation ainsi que des abondements de l’employeur dont le versement est effectué sur un PERCO, sous réserve que le règlement du plan prévoit que la gestion pilotée soit l’option par défaut du PERCO et que l’épargne soit affectée à l’acquisition des parts de fonds, dans les conditions fixées par décret, comprenant au minimum 7 % de titres éligibles à un PEA-PME.

 suppression de la contribution patronale de 8,20 % sur les abondements au perCo

Les entreprises devaient jusqu’à présent acquitter une contri-bution de 8,20% sur la fraction d’abondement au PERCO qui excédait annuellement la somme de 2 300 €. Cette contri-bution est supprimée pour les abondements versés à compter du 1er janvier 2016.  

modification de la date limite de versement de l’intéressement Désormais, le versement de l’in-téressement doit être effectué avant le premier jour du sixième mois suivant l’exercice de calcul. La loi harmonise ainsi les règles de versement des sommes dues au titre de l’intéressement et celles dues au titre de la participation. Ces nouvelles règles s’appliquent aux droits attribués au titre des exercices clos à partir du 8 août 2015.  seuil d’effectif pour la mise en place de la participation

Appréciation de l’effectif : 50 salariés pendant 12 mois consécutifs ou non, au cours des trois derniers exercices (auparavant il fallait avoir atteint 50 salariés pendant 6 mois consécutifs ou non, au cours de l’exercice considéré).Les entreprises qui atteignent le seuil de 50 salariés alors qu’elles sont dotées d’un accord d’in-téressement sont soumises à la participation à partir du troisième exercice clos après le franchisse-ment du seuil des 50 salariés, à condition que l’accord d’intéres-sement soit appliqué sans discon-tinuité pendant cette période.  placement par défaut de l’intéressement sur le plan d’épargne d’entreprise

Lorsque le salarié n’exprime pas de choix quant aux sommes issues de l’intéressement (versement ou placement dans le plan d’épargne d’entreprise), celles-ci sont, par

défaut, affectées en totalité au plan d’épargne d’entreprise. L’accord d’intéressement doit préciser les modalités d’information du salarié sur cette affectation. A défaut, l’employeur applique les modalités d’information définies par décret (à paraître). Cette règle concerne les entreprises déjà dotées d’un plan d’épargne d’entreprise et s’ap-pliquera aux droits attribués à compter du 1er janvier 2016.  possibilité d’abondement unilatéral du perCo

En principe, l’employeur ne peut alimenter le PERCO que pour compléter le versement d’un salarié. La loi lève cette restriction. Les entreprises peuvent effectuer unilatéralement des versements périodiques dans le PERCO, sous réserve d’une attribution uniforme à l’ensemble des salariés, dans le respect d’un plafond annuel qui sera fixé par décret. Le règlement du plan doit prévoir cette possibilité ainsi que la périodicité des versements. possibilité d’inscrire au perCo jusqu’à 10 jours de repos

Dans les entreprises sans Compte Epargne Temps (CET), les salariés peuvent verser sur un PERCO (ou un régime de retraite supplémentaire) des sommes cor-respondant à des jours de congés non pris, dans la limite de 10 jours par an (contre 5 auparavant).  Source : Baker Tilly France

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62� ����Anjou�Eco�-�n°43�-�Janvier�2016� www.maineetloire.cci.fr

Anjou Eco est édité par la Chambre de Commerce et d ’ Industrie de Maine-et-Loire - 8, boulevard du Roi René - CS 60626 - 49006 Angers cedex 01 - Tél. : 02 41 20 49 00 - Directeur de la publication : Eric Groud - Rédacteur en chef : Alain Ratour - Secrétaire de rédaction : Dominique Gruson - ont contribué à ce numéro : Isabelle Baudry, Marianne Bourgeois, Lorissa Burlot, Fabien Grimaud, Vincent Le Bouter, Gregory Loussouarn - Conception et coordination : Atmosphère 02 41 66 83 38 - Photographies : François Chotard et CCI - Publicité : Maine Editions 02 43 24 23 42 - Impression et routage : Corlet Roto. 3 numéros par an : Janvier - Mai - octobre - Tirage : 24 500 exemplaires. Dépôt légal : Janvier 2016. N° ISSN : 1959-5379 - Numéro : 3 E. Abonnement annuel : 15 E auprès de la CCI.

Publication en accès sur le site internet de la CCi : www.maineetloire.cci.fr

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embauche pmeLes embauches réalisées par les PME à partir du 18 janvier et jusqu ’ au 31 décembre 2016 bénéficient durant les 2 premières années du contrat d ’ une prime trimestrielle de 500 euros, soit 4 000 euros au total. Cette prime est versée pour les salaires jusqu ’ à 1,3 fois le SMIC, soit 22 877 euros brut annuels pour une durée hebdomadaire de 35 heures.

Pour en bénéficier, les entreprises doivent remplir les conditions suivantes :

• être une PME de 0 à 249 salariés en moyenne en 2015 ;

• embaucher  : CDI, CDD 6 mois, CDD CDI, contrat de professionnalisation de plus de 6 mois.

Pour faire la demande : en ligne, sur le site www.travail-emploi.gouv.fr/embauchepme

actualiser les périodes d ’ emploiChaque trimestre, vous devez confirmer sur le site www.travail-emploi.gouv.fr/embauchepme que les salariés embauchés restent employés dans l ’ entreprise et fournir les pièces justificatives suivantes :

• au moment de la demande : aucune pièce  ; coordonnées bancaires (facultatives)

• ensuite tous les 3 mois, justifier de l ’ effectivité de la présence du salarié : bulletins de salaire  ; contrat de travail en cas de contrôle, RIB s ’ il n ’ a pas été remis au moment de la demande.

recevoir l ’ aideLa prime sera versée par virement dans le trimestre qui suit l ’ embauche, puis tous les 3 mois, par tranche de 500 €.

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