ampà Insù - Site Internet de Ville de Bastia · miques, 7 associations et 26 habi-tants. Au total...

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Campà Insù Votre conseil de quarers Citadelle/Place d’Arme/Saint Joseph Où en sommes-nous de nos réflexions et échanges avec l’équipe municipale pour notre « Mieux vivre ensemble » ? 12 1 Qui sommes-nous ? Nous sommes 4 acteurs écono- miques, 7 associaons et 26 habi- tants. Au total 37 inscrits. Nous nous réunissons et nous essayons d’être présents en foncon de nos agendas respecfs Où nous trouver ? Nous avons un local que la mairie nous a aribué, c’est au 1 place Vin- ce. Vous pouvez encore nous re- joindre, pour cela il suffit de remplir un bullen d’inscripon à télécharger sur le site de la ville et à adresser au service Démocrae Parcipave Ville de Basa Qui nous anime ? Un collecf de 4 membres dont un représentant d’associaon, un acteur économique et 2 habitants (un homme et une femme). Ce collecf organise nos rencontres et met en place des réunions où nous pouvons échanger et travailler ensemble N°1

Transcript of ampà Insù - Site Internet de Ville de Bastia · miques, 7 associations et 26 habi-tants. Au total...

  • Campà Insù

    Votre conseil de quartiers

    Citadelle/Place d’Arme/Saint Joseph

    Où en sommes-nous de nos réflexions et échanges avec l’équipe municipale

    pour notre

    « Mieux vivre ensemble » ?

    12 1

    Qui sommes-nous ?

    Nous sommes 4 acteurs écono-

    miques, 7 associations et 26 habi-

    tants. Au total 37 inscrits. Nous nous

    réunissons et nous essayons d’être

    présents en fonction de nos agendas

    respectifs

    Où nous trouver ?

    Nous avons un local que la mairie

    nous a attribué, c’est au 1 place Vin-

    cetti. Vous pouvez encore nous re-

    joindre, pour cela il suffit de remplir

    un bulletin d’inscription à télécharger

    sur le site de la ville et à adresser au

    service Démocratie Participative Ville

    de Bastia

    Qui nous anime ?

    Un collectif de 4 membres dont un

    représentant d’association, un acteur

    économique et 2 habitants (un

    homme et une femme). Ce collectif

    organise nos rencontres et met en

    place des réunions où nous pouvons

    échanger et travailler ensemble

    N°1

  • Depuis notre création, le 18 mars, les habitants, les représen-

    tants d’associations et les acteurs économiques (membres de

    Campà Insù) se sont organisés pour construire un dialogue avec

    les élus sur le développement harmonieux de leurs quartiers et

    créer du « mieux vivre ensemble ». Cette organisation, fruit de

    plusieurs rencontres en séance plénière, a donné lieu à trois

    groupes de travail.

    - Un nouveau tracé pour le « Spassimare »

    Ce projet aurait un intérêt économique et touris-tique pour la citadelle, et permettrait l’embellisse-ment de la partie basse totalement à l’abandon.

    - Pour une cité des Métiers d’Arts, avec deux axes :

    Implantation dans les locaux communaux ou de la CAB d’artisans d’art dans le quartier avec appel à pro-jet. Travailler à l’émergence des métiers d’art dans la cité.

    Proposer des formations d’excellence dans le domaine de l’artisanat et des savoir-faire traditionnels. Créer une structure de production artisanale spécialisée dans la conception, la production, la commercialisa-tion des carreaux à l’ancienne.

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    De nombreuses questions ont trouvé des réponses concrètes et d’autres seront soumises à l’équipe municipale pour réflexion et pour co-construire, le cas échéant, les projets envisagés.

    Les élus ont pris en note des demandes et des pro-jets de ces groupes.

    Les membres du conseil de quartiers ont choisi de continuer de travailler et de se réunir rapidement pour se répartir les travaux.

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    un groupe autour de la problématique des nuisances au sein

    des trois quartiers de Campà Insù,

    - un groupe autour de la problématique du stationnement et

    de la circulation dans ces trois quartiers,

    - un groupe autour de la problématique de la revitalisation de

    ces quartiers.

    Ces trois groupes constitués

    d’habitants, d’associations et

    d’acteurs économiques, ont

    énormément travaillé en

    échangeant à plusieurs re-

    prises et en se répartissant

    les tâches. Ils ont proposé,

    hier soir le 16 juin, à l'en-

    semble des membres du

    conseil de quartier et en pré-

    sence d’élus de la municipali-

    té, le résultat de leurs tra-

    vaux.

    Le groupe « Nuisances »

    - Beaucoup de déchets sont jetés directement dans la rue par les habitants ou les touristes

    Il nous semble indispensable d'augmenter le nombre des poubelles dans les quartiers. Les promeneurs pourraient ainsi se débarrasser « proprement » de leurs pe-tits détritus, restes de pique-nique ou goûters, bouteilles ou canettes de boissons etc...

  • - Déjections canines dans la rue ou sur les pelouses : un vrai problème d' hygiène de cohabitation per-sonnes/chiens et surtout enfants/chiens : les rues sont polluées de déjections canines et les pelouses sont devenues inutilisables par les enfants.

    La canisette est-elle visible, est-elle suffisamment propre ? Peut-être faut-il mieux signaler la zone pour-rait améliorer son utilisation.

    Nous demandons un panneau où il est stipulé que la pelouse est interdite aux animaux, plus visible et plus grand ainsi que la mise à disposition de sachets pour ramasser les déjections.

    On pourrait s'inspirer du jardin d'enfants du square saint Victor, entièrement clôturé pour les jeux d'enfant, et du « couloir de promenade des chiens » du jardin du Fango. Un couloir délimité par un grillage léger (le long de la haie au sud) pourrait mener à la canisette, créant une séparation physique entre l'espace des chiens et le reste de la pelouse.

    Concernant les déjections canines sur la pelouse, un

    panneau plus grand ou plus voyant pourrait être instal-

    lé. Limiter la cohabitation chiens/enfants reste à étu-

    dier (couloir pour la canisette ou aire de jeux fermée).

    Au sujet des déchets, des poubelles pourraient être

    ajoutées, Mme Vivarelli nous demande de lui propo-

    ser les endroits le plus en manque de poubelles.

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    Le groupe « Revitalisation des quartiers »

    Ce groupe a travaillé sur 3 projets :

    - Un projet d’aménagement de la place Vincetti pour un choix de véritable désenclavement du quartier et de mixité sociale : Proposition d’un es-pace ludique dédié aux enfants.

    Ce projet pourrait permettre d’attirer la population vers les quartiers « in sù » et en conséquence y appor-ter une dynamique économique.

    La réflexion de ce groupe est partie du constat suivant : le quartier est déserté et ne parvient pas à attirer du monde. Les solutions sont à trouver sur trois volets : social et animation (jardin d’enfant), urbanisme et tou-risme (Le Spassimare), économique (les métiers d’art).

    Sur ces trois axes, 3 projets :

  • - Un autre problème d' hygiène se situe à l'entrée de la citadelle, porte Louis XVI. On y rencontre régu-lièrement des individus en train d'uriner dans le pas-sage, le soir et même parfois en plein jour. Les trottoirs sont régulièrement jonchés de vomi, voire de taches de sang. Tous les dimanches matin le pas-sage est parsemé de détritus de toutes sortes.

    Le manque de WC public dans ce quartier très fré-quenté et par de nombreux groupes de touristes, est également problématique si l'on en juge par les odeurs de déjections (humaines cette fois) que l'on peut remarquer à l'approche de certains « coins » un peu cachés.

    - Le problème des « encombrants » : à l'entrée sud de la citadelle, place d'Armes, (mais aussi à d'autres en-droits dans la citadelle) en plus des containers à dé-chets ménagers, beaucoup d' « encombrants » divers sont abandonnés régulièrement et restent là pendant des jours, un spectacle désolant que les habitants et les nombreux touristes ne manquent pas de remarquer.

    Face aux problèmes d’hygiène et d’incivisme au ni-veau de la porte Louis XVI, la mairie est un peu im-puissante. Un nettoyage plus intensif et notamment le dimanche matin pourra être envisagé. JY.Bonifay préconise un article dans le journal afin de re-sensibiliser les gens au civisme et au vivre ensemble.

    Serait-il possible d'ajouter une poubelle et de procéder à un nettoyage même le dimanche, surtout en saison d'été lorsque la population locale et les touristes sont beaucoup dehors ?

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    Sur la place Vincetti, la présence des poubelles incommo-dent les restaurateurs et les habitants, elles gâchent le paysage et embaument les alentours.

    Au niveau de la rue Notre Dame, une barrière va être installée à fleur de la rue Dragon afin d’empêcher les vé-hicules de livraison de stationner au niveau de ce renfor-cement provoquant ainsi le blocage total de la rue. Pour ce qui est de la piétonisation Pierre Savelli confirme la volonté de piétonniser la citadelle. Elle se ferait au niveau de la rue Notre Dame. La mairie envisage de pro-céder de la même manière que la rue Napoléon. C’est-à-dire proposer des horaires fixes d’accessibilité, par exemple de 6h à 11h le matin, et de 19h à 21h le soir.

    La vitesse aux abords et dans la Citadelle. Voitures et motos roulent trop vite le long des remparts et rue du Chiostro (au-dessus de la crèche). D’autant plus qu’étant donné la saison estivale, le petit train touristique stationne sur l’allée piétonne permettant de rejoindre la place d’Armes.

    Pistes de réflexion : Placer des ralentisseurs le long des remparts et rue de Chiostro et chemin des Tur-quines. Eventuellement proposer un aire de sta-tionnement au petit train touristique en lieu et place du terrain de boule ou sur l’aire prévue cours Favale.

    Concernant le trop grand nombre de motos circu-lant dans la citadelle, Pierre Savelli affirme qu’il est possible de les verbaliser. En ce qui concerne la demande de ralentisseurs chemin des Turquines et rue du Chiostro. La cita-delle étant un site remarquable et historique l’usage de ralentisseurs ne peut être envisagé. Néanmoins au sujet de la vitesse le long des rem-parts, Mme Vivarelli a bien noté notre inquiétude. Pour ce qui est du parking sauvage sur la partie basse de la citadelle, sur le chemin de ronde, l’équipe municipale a pris note de nos interroga-tions.

  • Pistes de réflexion : Davantage de contrôle par les agents de la police municipale. Eventuellement créer un nouvel espace de livraison à la place du terrain de boules. Piétonnier le haut de la citadelle dès la rue Notre Dame.

    - La piétonisation du haut de la Citadelle. Barrière ouverte rue Notre Dame. Stationnement gênant rue de la Paroisse. Stationnement illimité place Annarel-la. Stationnement rue de l’Evêché. Motos circulant dans les rues dites piétonnes et sur la place du Donjon au mi-lieu d’enfants ! Pistes de réflexion : Installer une barrière à chaine auto-matique à l’angle de la cathédrale Sainte Marie avec une accessibilité limitée aux seuls riverains/commerçants dans une zone pré-définie. Un contrôle plus stricte des quelques récalcitrants stationnant perpétuellement dans la zone règlementée. Accentuer la signalisation au niveau du parking à motos, à l’entrée et dans la citadelle et ce de manière plus claire et moins ambivalente. Eventuelle-ment Installer un plan de la citadelle à son entrée sud en délimitant de manière nette les zones autorisées aux vé-hicules visiteurs. Verbaliser les motos de plus en plus nombreuses qui stationnent dans la citadelle.

    La municipalité prend note des problèmes que le conseil de quartiers met en exergue ce soir, et notamment le non-respect de l’aire prévue cours Favale côté Solinas.

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    Mettre des panneaux aux endroits concernés par les abandons sauvages, en expliquant la procédure ou éventuellement les jours d'enlèvement.

    Beaucoup de « petites places » en dessous de la cita-delle et de Saint Joseph semblent servir uniquement de dépotoir : quelles pourraient être les possibilités d'aménagement ou d’utilisation ? Pourquoi ne pas pen-ser à des jardins partagés.

    Les encombrants et poubelles faisant parti des compé-

    tences de la CAB, la municipalité se propose de faire re-

    monter nos demandes au service concerné. Autour d’un

    dialogue construit ensemble il parait opportun de signa-

    ler à l’entrée sud de la citadelle sur un panneau les jours

    et heures de passage pour l’enlèvement des encom-

    brants et également spécifier que la déchetterie fonc-

    tionne parfaitement 7/7. Concernant les poubelles, nous

    sommes informés qu’une seconde repasse vers 15h est

    prévue en saison estivale.

  • - Problèmes en soirée, voire de nuit place du Donjon, rue du Dragon par exemple. Les horaires ne sont pas souvent respectés, quelles autorisations sont données pour les débits de boisson ?

    P.Savelli nous explique que la mairie a décidé de modi-

    fier la manière dont les soirées musicales des établis-

    sements étaient gérées. Dorénavant, les soirées avec

    amplificateurs de son à l’extérieur de l’établissement

    sont interdites (comme le prévoit la loi). Des autorisa-

    tions ponctuelles pourront être délivrées sous forme d’

    arrêté municipal. Pour ce faire, l’établissement devra

    en faire la demande 15 jours avant la date effective de

    la soirée. Afin de bénéficier à nouveau d’une telle

    autorisation, l’établissement devra respecter l’horaire

    d’arrêt de la musique sur le domaine public (en géné-

    ral 23h30) ainsi que le volume sonore. La municipalité

    envisage également de limiter le nombre de soirées

    par semaine en fonction du lieu, en fonction de l’en-

    droit, du nombre d’établissement, etc…

    Néanmoins, la mairie reconnait que ses pouvoirs sont

    limités lorsqu’il s’agit de contrôler les décibels émis

    par la soirée d’un établissement ou encore lorsqu’un

    établissement ne respecte pas les horaires autorisées.

    Il appartient au Préfet de faire appliquer la loi, le cas

    échéant d’envisager des fermetures administratives.

    Un arrêté pourrait-il être pris pour que dans les « espaces sonores », comme la place du Donjon, les ruelles ou la place Guasco, la musique ne soit pas am-plifiée ?

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    Le groupe « Stationnement et Circulation »

    - Les livraisons rue Notre Dame, place du Donjon et cours Favale. La non-accessibilité pour les livreurs des zones de sta-tionnement livraison dû à l’incivisme des gens. Le manque hypothétique du nombre de places. La non-accessibilité pour les bus touristiques de la zone de sta-tionnement qui leur est dédiés cours Favale. Blocage totale de la rue Notre Dame tous les matins de mai à octobre par l’arrivée simultanée des camions de livrai-son.

    Les chantiers : bruit, klaxons et poussières. Il s'agit des problèmes du bruit et de la poussière générés par les divers chantiers, notamment ceux situés au sud et à l'est de la citadelle.

    Une information sur tous ces problèmes induits par les chantiers serait utile car les habitants ont l'im-pression de ne pas être pris en considération et le manque d'information ne fait que participer à l'exas-pération générale.

    Concernant les nuisances sonores émanant des diffé-

    rents « gros » chantiers, la mairie envisage de faire

    des réunions d’informations afin que les riverains

    puissent être tenus au courant des délais et nui-

    sances des chantiers.

    Les habitants se trouvent bien impuissants devant les objets divers qui encombrent les rues et les places, en dehors du périmètre des terrasses attribuées aux commerçants. Il semblerait que la seule solution pos-sible soit des interventions régulières et fermes de la municipalité.