Alphabet Syllabes

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Nouvel alphabet français gradué, facile instructif, récréatif et moral orné de 140 vignettes, lettres ornées, etc. [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

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Nouvel alphabetfrançais gradué, facileinstructif, récréatif etmoral orné de 140vignettes, lettresornées, etc. [...]

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Nouvel alphabet français gradué, facile instructif, récréatif et moral orné de 140 vignettes, lettres ornées, etc. Extrait de l'Abécédaire français album illustré de 500 gravures dont

cet alphabet forme la première partie. 1852.

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AUX PARENTS OU AUX INSTITUTEURS

Instruire les enfants en les amusant c'est la méthode la

plus siîre pour les maîtres et pour les parents.

Ayez des maximes réduites en proportions courtes et claires,pour servir de règle et d'appui aux enfants.

La morale profite plus quand elle s'insinue par penséesdétachées.

Les principes reçus dans l'enfance ressemblent à ces carac-tères tracés sur l'écorce d'un jeune arbre, qui croissent, qui se

développent avec lui, et font partie de lui-même.

Tout ce qu'on a tracé sur un jeune arbrisseau,A mesure qu'il croît augmente et s'amplifie;Tout ce que dans l'enfant on imprime au cerveau,Jusque dans ses vieux ans chez lui se fortifie.

Cet orme contrefait penche vers le rivage,Et d'un tronc tortueux voit sortir son feuillage ;Il serait aujourd'hui l'ornement du hameauSi l'art l'eût redressé quand il fut arbrisseau.

Le coeur, l'esprit d'un enfant au berceau,Sont blocs de marbre attendant le ciseau.

PARIS.— IlHPKIillE p.\H ) CLAYE , HUE SAINT-BENOÎT, 7.

-o® 3 <g-c-

LETTRES MINUSCULES ou ORDINAIRES

abcdefghijklmnopqrstuvwxyzaeoe

MAJUSCULES ITALIQUES

ÂBCDEFGHIJ

KLMNOPQESTVVWXYZJEOE

MINUSCULES ITALIQUES

ah c d e f g h ij k l m

nopqrstuvwxyzoe oe

-o-§> 8 €*>-

MAJUSCULES GOTHIQUES ALLEMANDES.

\ N. B. Les enfants auxquels on veut Taire apprendre l'allemand se serviront utili'mnnt il*11'Abécédaire allemand et français qui se trouve chez l'éditeur du présent Abécédaire français.

ALPHABET MÊLÉ

MAJUSCULES.

DFHBUGYARCV EXMWNKPJO

ZQISLTMINUSCULES.

pknrmebujdgszq 1 h cwai fxotyv

VOYELLES.

a e i o u yVOYELLES ACCENTUÉES

é àèù âêîôû ëïuCONSONNES.

b-c df g h j k 1 m n pq r s t Y x z

LETTRES DOUBLES.

se oe ff fl ffi fl ffl w

-o-§> 41 <§H>-

CIIIFFRES ARABES. CHIFFRES ROMAINS.

1 Un O I

2 Deux O O II

5 Trois O O O III

4 Qualre O O O O IV

5 Cinq O O O O O V

G Six O O O O O O VI

7 Sept O O O O O O O VII

8 Huit.... O O O O O O O O VIII

9 Neuf.. OOOOOOOOO IX

10 Dix.. OOOOOOOOOO... X

SO Cinquante L

100 Cent C

500 Cinq cents D

1000 Mille M

'123456 789 10

11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

21 22 23 24 25 26 27 28 29 30

31 32 33 34 35 36 37 38 39 40

41 42 43 44 45 46 47 48 49 50

51 52 53 54 55 56 57 58 59 60

61 62 63 64 65 66 67 68 69 70

71 72 73 74 75 76 77 78 79 80

81 82 83 84 85 86 87 88 89 90

91 92 93 94 95 96 97 98 99 100

1851. —JSÏDCCCLI

EXERCICES D'ÉPELLATION

Syllabesforméesdedeuxlellres.

ba be bé bè bi bo bu byca ce ce ce ci co eu cyda de dé de di do du dyfa fe fé fè fi fo fu fyga ge gé gè gi go gu gyha he hé hè hi ho hu hyJa Je jé je ji jo ju jyka ke ké kè ki ko ku kyla le lé le li lo lu lyma me mé mè mi mo mu mvna ne né ne ui 110nu njpa pe pé pè pi po pu py

•*& 22 <£*

ra re re rè ri ro ru rysa se se se si so su syta te té tè ti to tu tyva ve vé vè vi vo vu vywa we wé wè wi wowu wyya ye yé yè yi yo yu yyza ze zé zè zi zo zu zy

ab ac ad af ag al arec ef el es ex il irob oc of or os ul ur

EXERCICE

pa-pa,ma-man,da-da,do-do,mi-mi, bobo,na-nan,lou-tou, jou-jon, fan-fan, bon-bon.

-o$> 23 <§H>-

SYLLABES COMPOSEES DE TROIS A QUATRE LETTRES

ET FORMANT DES MOTS.

ail, air, ais, an, arc, art, as, aux;bac, bain, bec, bien, bon, bras, biais, but;camp, clef, col, coq, cor, cri, cru, cuit;dans, deux, dieu, dix, clos, doux, duc, dur;eau, eaux, eh, en, est, eux, j'eus, il eût;faux, fer, feu, fil, foi, fou, fruit, fuit;gai, geai, gît, gland, gond, grand, gueux, gué;haut, hart, hait, hier, hors, houx, huit;

Jars, jet, jeu, jonc, joug, jour, juif, jus;lac, laid, lent, lin, loi, long, lourd, lui;

snai, marc, ines, inie, snols, mort, mot, niur;

nain, net, nid, noeud, noix, nuit, noni, nul;oeil, oeuf, oint, on, or, os, oui, ours;pain, peu, pic, pleur, pont, pouls, près, pur;

quai, quand quart, quel, que, «|ui, quoi;rang, rat, reins, riz, roi, rond, roux, roc;sac, sain, sel, six, soif, sort, sept, suc;tas, teint, thé, tiers, thon, ton, très, trou;vain, veau, ver, vif, vieux, vin, vos, vous.

EXERCICES.

Il n'y a qu'un seul Dieu. Dieu est si bon qu'il me fait tous les jours dubien. De lui je tiens tout ce que j'ai; il sait tout ce que je fais et ce que jedis, et il voit au fond de mon coeur. Ne fais point le mal pour le bien.Quand on croit que l'on est bon, on est vain; mais dès qu'on le dit, onn'est plus bon du tout. Ne fais point de cas du mal que l'on dit de toi, etfais de bon coeur tout ce que tu dois. On ne plaît pas tant par ce que l'ondit que par ce que l'on fait.

MOTS COMPOSÉS DE DEUX SYLLABES.

a-cier, ai-gle, an-neau, ar-bre, as-sez, au-près;

ba-bil, ber-ceau, blés-se, bi-ble, boi-teux, buf-fet;

ca-dran, cer-cle, cha-peau, clo-che, co-cher, cy-gne;

dan-ger, dé-jà, de-main, dis-cours, dou-leur, du-vet;

é-bat, é - clair , en-fant, en-cre, er-reur, ex-act;

fa-ce, fem-me, flat-teur, for-me, frai-se, fu-sil;

ga - ge, ge-noux, gi-

got, gla- neur, gour - mand, gui - de ;

ha-che, heu-re, hi-bou, hom-me, hon-neur, hu-main;

jam-be, jeu-di, jou-jou, joy-eux, juil-let, jus-te;

lan-gue, le-çon, liè-vre, li-gne, lon-gueur, lus-tre;

maî-tre, mar-bre, mé - chant, mi-roir, mou - lin , mu-et;

na-geur, né-ant, ne-veu, nie-ce, nom-bre, nym-phe ;

o-deur, oi-seau, on-gle, or-dre, or-gue, ou-bli;

pa-lais, pau-vre, pê-che, pier-reux, pois-son, pu-nir;

qua-si, qua-tre, qué-rir, que-ter, quel-que, quoi-que;

rai-son, ré - chaud, rei-ne, ri-deau, ro-cher, ru-ban;

sa-ble, sau-mon, se-cret, sim-ple, sou-lier, suc-ces;

ta-bac, tam-bour, ter-rain, ti-gre, tom-beau, tu-teur;

va-che, ve-lours, ves-te, vi-vant, voi-sin, vol-can ;

ar-gent, ban-quet, can-deur, doc-teur, en-tier, fru-gal ;

gar-çon, huî-tre, ja-mais, lâ-che, ma-lin, na-ïf;

obs-cur, pro-pre, ri-che, sim-ple, traî-tre, u-sé.

EXERCICES

FABLE DU CHIEN ET DE SON OMBRE

Un Chien ayant un bon morceau de viandeentre les dents, passa sur le bord d'un fleuve,où il vit son ombre et celle du morceau deviande.

Il crut que c'était un autre chien qui portaitune autre proie ; et comme les chiens sont fort

gourmands, il voulut la lui ôter.Mais il fut bien trompé et en même temps

bien puni, car il lâcha le morceau qu'il tenaità la gueule et ne put se saisir de celui qu'il voulait avoir.

Aussi, tout surpris de la perte qu'il venait de faire, il dit : Oh ! sot quetu es, si tu n'eusses pas été si gourmand il te serait resté quelque choseentre les dents, au lieu qu'à présent tu te trouves forcé de jeûner.

MORALE.

Ne quittons pas le certain, crainte de perdre ce que nous avons et de nerien avoir.

FABLE DU CERF ADMIRANT SON BOIS.

Un Cerf alla boire à une source, dont l'eauétait fort claire ; après qu'il eut bu, il se mit à

s'y mirer, et prit un grand plaisir à voir labeauté de son bois.

Mais la joie qu'il en avait sechangea bientôt enun chagrin qui lui rongeait le coeur, en voyantque sesjambes étaient si longues et si laides.

Pendant qu'il pensait à ces choses, il sur-vint un chasseur avec une meute de chiens.

Aussitôt le Cerf s'enfuit, et court de toutes ses forces vers une grandeforêt, pour s'y cacher; mais comme elle était fort pleine d'arbres, sonbois, par malheur pour lui, se mêla parmi les branches, ce qui lui ôta le

pouvoir d'aller plus loin, etlemit, dans cet état, aux prises avec les chiens.

M ORALE.

// nefaut ni louer ni blâmer une chose, sans avoir connu à quoi elle peutêtrepropre.

MOTS COMPOSÉS DE TROIS SYLLABES.

ac-ti-on , al-ma-nach, ar-bris-seau, au-mô-ne, au-stè-re;

bap-tê-me, bien-fai-teur, bou-teil-le, bro-de-quin, bu-ri-né ;

ca-bi-net, cé-lè-bre, chau-miè-re, cou-ra-geux, cul-ti-vé ;

dan-ge-reux, dé-fen-seur, dé-sar-mé, dou-lou-reux, dis-pu-te;

é-bran-lé, é-cri-vain, en-fan-ce, ex-em-ple, é-veil-lé;

fa-bri-que, fe-nê-tre, fon-da-teur, four-chet-te, for-tu-ne;

gam-ba-de, gé-né-reux, glo-ri-eux, guir-lan-de, gui-mau-ve ;

ha-me-çon, his-toi-re, hor-lo-ger, hum-ble-ment, hy-dro-mel ;

i-gno-rant, im-pru-dent, in-no-cent, i-voi-re, i-vro-gne ;

jail-lis-sant, jeu-nes-se, jon-quil-le, jus-te-ment, ju-ge-ment;

la-bou-reur, lé-vri-er, li-ma-çon, loj-au-té, lu-net-te;

ma^gis-trat, mé-de-cin, mois-son-neur, mys-tè-re, mur-mu-re ;

na-tu-rel, né-gli-gé, no-ble-ment, nui-si-ble, né-ga-tif ;

o-bli-geant, oc-to-bre, om-bra-ge, ou-vri-er, o'ù-tra-ge;

pa-res-seux, pe-lu-re, plu-ma-ge, pru-den-ce, pu-bli-é ;

qua-ran-te, que-rel-le, qui^con-que, quit-tan-ce, quan-ti-té;

rai-son-neur, ré-glis-se, ri-ches-se, rus-ti-que, ros-si-gnol;

sa-cre-ment, scru-pu-le, sou-la-ger, sym-bo-le, syn-ta-xe ;

ta-bou-ret, ten-dres-se. tra-hi-son , tur-bu-lent, tim-ba-le ;

u-sa-ge , u-si-té , u-sur-pé, u-sur-pant, u-ti-le;

va-can-ces, vé-ri-té, vie- toi- re, voy-a-geur, va-car-me.

-o-3> 27 ®-o-

EXERCICES.FABLE DU RENARD ET DU CORBEAU.

Un Corbeau s'étant perché sur un arbre,pour manger un morceau de fromage qu'iltenait en son bec, un Renard, qui l'aperçut,fut tenté de le lui enlever. Aussi, pour amuserle Corbeau, il commença à le louer de labeauté de son plumage. Le Renard voyant quele Corbeau prenait goût à ses louanges, luidit : Si votre voix est aussi belle que votrecorps est beau, vous devez être le plus joli detous les oiseaux.

Le Corbeau fut si content de ce complimentflatteur, qu'il ouvrit le bec pour montrer qu'ilavait la voix belle, et laissa tomber le fro-mage. Le fin Renard s'en saisit, et le mangea

aux yeux du Corbea^qui demeura honteux ae sa sottise.

MORALE.

Les flatteurs sont très-dangereux ; il faut toujours être en garde contre eux.

FABLE DU BOEUF ET DE LA GRENOUILLE.

Une Grenouille ayantun jour aperçu un boeufqui paissait dans une

prairie, se flatta de pou-voir devenir aussi grosseque cet animal. Elle fitde grands efforts pour

: enfler sa peau ridée, etdemanda alors à ses

compagnes si sa taille

commençait à approcherde celle du boeuf.

Elles lui dirent quenon. Elle fit donc de nouveaux efforts pour s'enfler toujours de plus en plus ; et de-

manda encore une fois aux grenouilles si elle égalait à peu près la grosseur du boeuf.Elles lui firent la même réponse que la première fois.La Grenouille ne changea pas pour cela de dessein; elle persista; mais le dernier

effort qu'elle fit pour s'enfler fut si violent, qu'elle en creva sur-le-champ.

MORALE.

Les petits se ruinent souvent quand ils veulent aller de pair avec lès

grands et les imiter.

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MOÏS DE QUATRE SYLLABES.

a-bon-dan-ce, af-fec-ti-on, au-da-ci-eux, aus-té-ri-té ;

ba-ga-tel-le, bé-né-fi-ce, bo-ta-nis-te, bru-ta-li-té ;

ca-bri-o-let, cé-lé-bri-té , com-pas-si-on , cm-el-le-ment ;

dé-cou-ra-gé , da-van-ta-ge, dis-cré-ti-on, do-mes-ti-que ;

é-cri-tu-re, es-pé-ran-ce , ex-pres-si-on , ex-tra-va-gant ;

fé-con-di-té, fa-ci-li-té, fer-ti-li-té , fru-ga-le-ment ;

gas-pil-la-ge^ gar-ga-ris-me, gé-mis-se-ment, grif-fon-na-ge ;

ha-bi-tu-de , ho-no-ra-ble , hy-po-cri-te , hu-mi-li-té ;

i-gno-ran-ce , in-do-len-ce , in-ven-ti-on , in-vin-ci-ble ;

ja-ve-li-ne , jour-nel-le-ment, ju-di-ci-eux , ju-ri-di-que ;

la-bo-ri-eux , li-bé-ra-teur , lu-na-ti-que , lon-gi-tu-de ;

ma-gni-fi-que , mé-chan-ce-té , mul-ti-tu-de , mys-té-ri-eux ;

na-ti-o-nal, né-go-ci-ant, nu-mé-ro-ter, no-ti-fi-é;

ob-ser-va-teur, or-tho-gra-phe , ou-ver-tu-re , or-di-nai-re ;

pa-ci-fi-que, pré-di-ca-teur , pur-ga-toi-re , pro-vi-si-on ;

ques-ti-on-ner, qua-ran-tai-ne, qua-dru-pè-de, quo-ti-di-en ;

rai-son-na-ble, ré-com-pen-se, ru-gis-se-ment, rus-ti-ci-té ;

sa-lu-tai-re, so-bri-é-té, su-bli-mi-té, sym-bo-li-que ;

ta-ber-na-cle, ten-ta-ti-on, tu-mul-tu-eux , ty-ran-ni-que ;

u-na-ni-me, u-ni-ver-sel, ur-ba-ni-té, u-ti-le-ment ;

va-ria-ble, vé-né-ra-ble , vul-gai-re-ment, vic-to-ri-eux.

EXERCICES.

LE LION ET LE RAT.

Un Lion, fatigué de la chaleur et accablé de lassi-tude, dormait à l'ombre d'un arbre. Un Rat, qui levit, lui monta sur le corps pour se divertir.

Le Lion se réveilla, étendit la patte et s'en saisit.Le Rat se voyant pris, et sans espérance d'échapper,demanda pardon au Lion de son incivilité et de sahardiesse, et le supplia très-humblement de lui sauverla vie. Le Lion, touché de cette soumission, le laissaaller.

Ce bienfait ne fut pas perdu ; car, le Lion étanttombé quelques jours après dans un filet dont il ne

pouvait se débarrasW, il se mit à rugir de toute sa force. Le Rat, reconnaissant aux

mugissements du Lion qu'il était pris, accourut promptement pour le secourir. 11 semit aussitôt à ronger les mailles du filet, et lui procura par là le moyen de s'échapper.

MORALE.

En excusant une 'petite faute, on se procure souvent l'affection de celui

à qui l'on a pardonné.

LE CHIEN ET LE LOUP.

Un Loup extrêmement maigre et affamé rencontra,par hasard, un Chien gras, dodu et des mieux nourris.

S'étant arrêtés pour se saluer: Apprenez-moi, jevous prie, dit le Loup, d'où vous vient cet embonpoint,et comment vous faites pour être aussi gras que vousl'êtes? Pour moi, qui suis beaucoup plus fort que vous,et qui, bravant très-souvent les dangers auxquels jesuis exposé, me donne bien de la peine pour avoir de

quoi subsister, je meurs cependant de faim.Le Chien lui répondit aussitôt : Je n'en doute nul-

lement; mais vous jouirez des mêmes avantages quemoi si vous pouvez vous résoudre à rendre les mêmes services au' maître que je sers.— Et quels services donc"? lui répliqua le Loup. — C'est, répondit le Chien,de gar-der sa maison pendant la nuit et d'en éloigner les voleurs et toutes sortes d'étran-

„erS- Ami reprit le Loup, tout transporté de joie, s'il ne tient qu'à cela pour être

heureux je l'e ferai très-volontiers ; car je traîne maintenant une vie misérable dans

les bois 'où je suis presque toujours exposé à l'air et souvent à la pluie, à la neigeet à la grêle.

— Il me serait bien plus doux, sans doute, de vivre à couvert dans une

maison où je' serais sûr de trouver de quoi me rassasier tous les jours. — C'est vrai,dit le Chien • ainsi viens avec moi. — Ils partent donc ensemble ; mais, chemin fai-

sant, le Loup s'aperçut que le cou du Chien était pelé ; et, comme il était curieux ,il lui demanda d'où cela pouvait provenir. —Oh ! ce n'est rien, répondit le Chien.

10.

-°-§> 30 <g-i-

—Mais encore, dites-moi, je vous prie. — Hé bien, il faut que vous sachiez qu'étantquelquefois un peu trop vif, on me tient, à cause de cela, attaché pendant le jour, afinque je me repose et que j'en sois plus éveillé et plus actif pendant la nuit; maisvers le soir on me détache, et alors je puis aller rôder où bon me semble. —On agrand soin de m'apporler du pain; mon maître me donne les os de sa table; lesdomestiques me jettent souvent d'excellents morceaux, et tous les resles de viandedont on ne se soucie pas, me sont aussi réservés. — C'est ainsi que je vis, sans avoirbeaucoup de peine ni de fatigue à essuyer. — Mais, dis-moi, reprit le Loup, s'il teprenait quelquefois envie d'aller faire un tour où tu voudrais, en as-tu la liberté? —Non pas tout à fait, répondit le Chien. — Oh! votre serviteur, monsieur le Chien,jouissez à votre gré des avantages dont vous faites tant de cas. — Quant à moi, jene voudrais pas accepter un royaume à de pareilles conditions, car la liberté est madevise.

MORALE.

Cetle fable est bien propre à nous apprendre'qu'un homme, quoiquepauvre, peut être plus heureux, s'il jouit de sa liberté, que celui qui est

opulent et vit dans un état de servitude.

LE LIEVRE ET LA TORTUE.

Un Lièvre courant dans les bois, trouva dans sonchemin une Tortue qui semblait à peine se remuer(les tortues sont naturellement lentes) ; elle portait samaison sur son dos. Qu'elle drôle de figure 1dit Trot-tevite, en s'arrètant : Commère, vous n'avez pasdessein d'aller loin aujourd'hui; il vous faut uneheure pour faire un pas. Pauvre créature ! je vousplains d'être obligée de porter partout un fardeau sipesant. Je vous remercie, lui dit la tortue; maismalgré ma lenteur et mon fardeau, je parie que j'ar-riverai plus tôt que vous à quelque place que vousvoudrez désigner. — Plus tôt que moi ! vous rado-tez. — Non, vous dis-ie, je ne radote pas; parions.—

J'y consens Les deux parieurs partent. Le Lièvre est bientôt près de la placedont ils étaient convenus ; mais il méprise une victoire si aisée; il se retourne, etvoit la Tortue qui avance lentement. Je suis bien fou, dit-il de me servir de mavitesse; mon antagonisle n'a qu'à avancer, pendant que je m'amuserai à brouter; jela devancerai quand il me plaira. Trollevite s'arrête, broute, et ensuite s'endort dansson gîte. Cependant dame Tortue avança et arriva à la place avant que le Lièvre fûtéveillé.

MOnALE.

La nonchalance et la présomption gâtent souvent les bonnes affaires, etil ne sert à rien d'avoir des talents, si l'on n'en fait un bon usage.

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MOTS DE CINQ SYLLABES.

ad-mi-ra-ti-on , a-ni-mo-si-té , at-ten-ti-ve-ment;bé-né-dic-ti-on , bi-bli-o-thè-que , blas-phé-ma-toi-re ;ca-lom-ni-a-teur , con-so-la-ti-on, eu-ri-eu-se-ment ;

dé-cla-ra-ti-on, dic-ti-on-nai-re, dou-lou-reu-se-ment;

ef-fec-ti-ve-ment, ex-a-mi-na-teur , ex-pli-ca-ti-on ;

fa-vo-ra-ble-ment, fré-quen-ta-ti-on , fruc-tu-eu-se-ment ;ha-bi-ta-ti-on , hé - si - ta- ti - on , ho-no-ra-ble-ment ;im-mor-ta-li-té , in - cli - na - ti -on , in-sé-pa-ra-ble ;

la-men-ta-ble-ment, la-men-ta-ti-on , lé-gi-ti-mi-té ;

mé-lan-co-Ii-que, mi-sé-ri-cor-de, mul-ti-pli-ca-ti-on ;

na-tu-ra-li-sé, né-ces-sai-re-ment, né-ga-ti-ve-ment;o-bé-is-san-ce ,. oc-cu-pa-ti-on , ou-tra-geu-se-ment ;

pa-ci-fi-ca-teur , po-si-ti-ve-ment, pos -si-bi-Ii- té ;ra - dou - cis - se - ment, ré - cré-a - ti -on, ri -

gou-reu- se- ment ;

sa-tis-fac-ti-on, sin-gu-la-ri-té , sou-ve-rai-ne-té ;

tem-po-rel-le-ment, trans-for-ma-ti-on, ty-ran-ni-que-ment ;

u-na-ni-me-ment , u-na-ni-mi-té , u-ni-ver-si.-té ;vi-si-ta-ti-on , vo - Ion-tai-re-ment.

MOTS DE SIX SYLLABES.

a-bo-mi-na-ti-on , ad-mi-nis-tra-ti-on , am-pli-fi-ca-ti-on ;

ca-pi-tu-la-ti-on , con-fé-dé-ra-ti-on , con-tra-dic-toi-re-ment ;

dé-no-mi-na-ti-on, dé-sa-gré-a-ble-ment, dis-pro-por-ti-on-né ;

ec-clé-si-as-ti-que, es-sen-ti-el-le-ment, ex-tra-or-di-nai-re ;

M.

-o-S> 32 <§H>-*

fa-mi-li-a-ri-té, fon-da-men-ta-le-ment , for-ti-fi-ca-ti-pn ;

gé-né-ra-lis-si-me, gram-ma-ti-ca-le-ment, ha-bi-tu-el-le-ment;

hu-mi-li-a-ti-on, im-pos-si-bi-li-té , in-com-pré-hen-si-ble ;

ju-di-ci-eu-se-ment, la-bo-ri-eu-se-ment, ma-li-ci-eu-se-ment ;

mi-sé-ri-cor-di-eux , mul-ti-pli-ca-ti-on , no-ti-fi-ca-ti-on ;

o-ri-gi-nai-re-ment, per-pé-tu-el-le-ment, pro-non-ci-a-ti-on ;

phi-lo-so-phi-que-ment, qua-li-fi-ca-ti-on, re-li-gi-eu-se-ment ;

sys-té-ma-ti-que-ment, tu-mul-tu-eu-se-ment, u-ni-ver-sa-li-té ;

ver-si-fi-ca-ti-on, vic-to-ri-eu-se-ment.

MOTS DE SEPT SYLLABES.

Ap-pro-vi-si-on-ne-ment, ar-ti-fi-ci-el-le-ment, ar-ti-fi-ci-

eu-se-ment , bé-a-ti-fi-ca-ti-on , con-di-ti-on-nel-le-ment,

con-sci-en-ci-eu-se-ment, dé-sa-van-ta-geu-se-ment, ex-

com-mu-ni-ca-ti-on , i-gno-mi-ni-eu-se-ment, im-ma-té-ri-

a-li-té , im-ma-tri-cu-la-ti-on , im-pé-né-tra-bi-li-té , in-

cor-rup-ti-bi-li-té , in-dis-so-lu-bi-li-té , ir-ré-con-ci-li-a-ble,

ir-ré-li-gi-eu-se-ment, par-ti-cu-liè-re-ment, per-pen-di-

cu-lai-re-ment, plé-ni-po-ten-ti-ai-re , pro-vi-si-on-nel-le-

ment, ré-con-ci-li-a-ti-on, su-per-sti-ti-eu-se-ment.

MOTS DE HUIT SYLLABES.

In-com-pré-hen-si-bi-li-té , ir-ré-con-ci-li-a-ble-ment, ir-ré-

pré-hen-si-bi-li-té , mi-sé-ri-cor-di-eu-se-ment.

* . -o-§> 33 @-o-

EXERCICE

SUR QUELQUES MOTS DIFFICILES A PRONONCER.

Abeille, abstraction, aïeul, aiguille, aigreur, aiguillon, alguazil, anguille, anchois,août, aquarelle, aquatique, arbre, arrhes, assaillir, asthmatique, asthme, am-

biguïté, antiquaille.

Baïonnette, balayer, bâillement, baptême, baptistère , bastion, beau, béquille, bou-

teilles, bouche, bouilloire, brandiller, bredouilleurs.

Centième, cercueil, cerfeuil, châtaigne, chef-d'oeuvre, cheptel, choix, chercher,citoyen, choeur, coeur, compte, comptabilité, condamnation, contiguïté, corps,crayon.

Damné, défaillance, diagnostique, digestion, dépouillé, dompté, douceur, douze,douillettement.

Éventail, effroyable, ennuyeusement, enseigne, écaille, équateur, équestre, équi-table, équitation, élher.

Faïence, faon, feuillage, flageolet, faible, français, frayeur, fructueux, fusil, fuyard.

Gageure, gaillardement, geai, géognosie, gestion, gnomonique, grief, grenouillère,gruyère, gueux, guillerette.

Hache, haïr, haïssable, héroïque, hennissement, hémorragie, hémisphère, heureux,huître, humble, hyène, hymen, hymne, hypocrite.

Ignorance, ignicole, immortel, immuable, impatient, inexpugnable, inextinguible,indomptable, infaillible, inguérissable, inquisition, intérimaire, isthme, ivoire.

Jaugé, jeu, à jeun, jonquille, joyau, juillet.

Laïque, longueur, lorgnette, louage, loyauté, luisant.

Magnifique, maïs, mameluk, merveilleux, meublé, modestie, muet, muraille.

Naïf, naïveté, national, neutralité, nettoyé, noël, nom, noueux, noyau, nuisible.

GEuf, oeil, oeillère, oeillade, oeillet, oeuvres, oiseau, oreille, orthographe, oseille,'ostracisme.

Paon, partial, partition, paysan, peigne, philosophique, promptitude.

Quadruple, quaterne, quatuor, quai, quasi, quelque, questeur, questionné, que-nouille, quiconque, quintuple.

Réchaud, regnicole, rayonnant, recueillir, rigueur, rouille, royaume.

Sangsue, sculpteur, sculpture, séditieux, sept, septième, silex, soeur, sourcil, som-

meiller, je songeais, solennel, soutien, soigneux, stagnation, stratégie.Taon, taureau, témoignage, tortillé, tourbillon, tuyau.Un, unanime, uniquement, univoque, ustensile, usurpant.Vainqueur, vaillamment, varech, vieux, vieille, vieillissant, voeux, voyageur,

vider.

Yeux, yatagan, yacht.

«-§> 3Ï §*

VOCABULAIRE RAISONNE

DU MONDE EN GENERAL.

Dieu.Le Créateur.Le Rédempteur.Le ciel.Le soleil.La lune.Une étoile.Les étoiles.Une planète.Les planètes.La terre.La mer.Un élément.

Les (rois Règnes.

Le règne animal.— végétal.— minéral.

E.CS Quatre Éléments.

Le. feu.L'air.La terre.L'eau.

Le temps.Une saison.

Les Quatre Saisons.

Le Printemps.L'Été.L'Automne.L'Hiver.

Le chaud.La chaleur.Le froid.Le vent.

Les Points cardinaux.

L'Orient ou l'Est.L'Occident ou l'OuestLe Midi ou le Sud.Le Septentrion ou le

Nord.

Le Temps.

Une nuée ou nue.Un brouillard.

Un orage.Les éclairs.Le tonnerre.L'arc-en-ciel.Une ondée.La pluie.La grêle.La neige.La gelée.La glace.Le dégel.La rosée.Le jour ou la journée.La nuit.Le matin ou la mati-

née.Le midi.

L'après-midi.Le soir ou la soirée.Le minuit.Un moment.Une seconde.Une minute.Une heure.Un jour.Une semaine.

Jours de la Semaine.

Lundi.Mardi.Mercredi.Jeudi.Vendredi.Samedi.Dimanche.

K.cs mois de l'Année.

Janvier.Février.Mars.Avril.Mai.Juin.Juillet.Août (oût)Septembre.Octobre.Novembre.Décembre.

Un mois.Un an ou une année.Une demi-année.Un siècle.60 secondes font une

minute.60 minutes font une

heure.2i heures font un

jour.7 jours font une se-

maine.4 semaines fout un

mois de lune.12 mois où 365 jours

et 6 heures font uneannée.

5 ans font un lustre.100 années font un

siècle.

Les Fêtes.

Le jour de l'an.Le jour des Rois.Le Mardi gras.Lecarnaval.Le Mercredi des cen-

dres.Le Carême.La Mi-carême.Le Vendredi-Saint.

Pâques.La Pentecôte.La Fête-Dieu.La Saint-Jean.La Saint-Michel.La Toussaint.Noël.

Parties du Monde.

L'Europe.L'Asie.

L'Afrique.L'Amérique.L'Océanie.

États.

Un empire.Un royaume.

Une république.,'Une principauté.'Un duché.Un comté.Une confédération ou- Étals unis.

IVatlons.

La France.

L'Angleterre.L'Ecosse.L'Irlande.L'Espagne.Le Portugal.L'Italie.La Hollande.L'Allemagne.La Pologne.La Suède.Le Danemark.La Belgique.La Russie.La Turquie.La Grèce.L'Arabie.La Chine.

Capitales-

Paris.Londres.

Edimbourg.Dublin.Madrid.Lisbonne.Rome.Amsterdam.Vienne.Craeovie.Stockholm.

Copenhague.Bruxelles.Saint-Pélersbourg.Constantinople.Athènes.La Mecque.Pékin.

-o-§> 35 <§r»

Naturels.

Un Européen.Un Asiatique.Un Africain.Un Américain.Un Océanien.Un Français.Un Anglais.Un Ecossais.Un irlandais.Un Espagnol.Un Portugais.Un Italien.Un Hollandais.Un Allemand.Un Polonais.Un Suédois.Un Danois.

.Un Belge.Un Russe.Uii Turc.Un Arabe.Un Chinois.

Langues.

Une langue;L'hébreu.

'

Le grec.Le latin.Le français.L'anglais;L'italien.L'espagnol.Le portugais.L'allemand.Le hollandais.Le suédois.

'

Le d ;inois.Le russe.Le polonais.Le turc.

Le grec moderne.L'arabe.Le chinois.

Divisions de la Terre.

Un continent.Une île.Une presqu'île.Un archipel.Une isthme.Un promontoire.Un cap.Un golfe.Une baie.Un havre.Un port de mer.Un brus de mer.Un détroit.Un fleuve.Uu hic.Un canal.Une écluse.Une rivière.Un étang.Un ruisseau.Une mare.Une cataracte.Un vivier.Une source.Une montagne.Une colline.Un coteau.Une butte.Un désert.Une lande.Une forêt.Un bois.Un taillis.Une plaine.Un champ.Une prairie.

Un pré.Un jardin.Un verger.Un département.Un arrondissement.Un canton.Une ville.Un bourg.Un village.Une commune.Un hameau.Une paroisse.Une maison.Une métairie.Une chaumière.Une forteresse.Un fort.Un palais.Un château.Une église-Un hôtel de ville.Un hôpital.Uu monument.Une fontaine.Un pont.Une rue.Une place.Un marché.Un faubourg.Un viaduc.Un aqueduc.Une route.Un chemin de fer.Un chemin de tra-

verse.Uu sentier.Un délilé.Une gorge.Un précipice.Un hôtel.Une auberge.

Un cabaret.Un café.Une prison.

Ces Sept merveillesdu Monde.

Le Mausolée, ou tom-beau de Mausole,roi de Carie.

La Temple de Dianeà Ephèse.

Les Murs deBabyloneLe Jupiter Olympien.Les Pyramides d'E-

gypte- , „,Le Colosse de Rho-

des.Le Phare d'Alexan-

drie.

Les Cinq Sens.

L'ouïe.La vue.Le toucher.L'odorat.Le goût.

Les couleurs.

Noir.Blanc.Rouge.Jaune.Vert.Bleu.Orange.Indigo.Violet.Rose.Gris.Vermillon.Ocre.Garance.

DU GENRE HUMAIN.

Un homme.Uu homme âgé.Un vieillard.Une femme.Une femme âgée.Une vieille.Uu enfant.Une enfant.Un petit enfant?Les enfants.

«Un garçon.

Une «Me.Un jeune homme.Une jeune tille.Les jeunes gens.L'enfance.La jeunesse.La virilité.La vieillesse.Un maître.Une maîtresse.Le mari.

L'épouse:Un tuteur.Une tutrice.Un ou une pupille.L'hôte.

'

L'hôtesse.Un laquais.Une servante.Les domestiques.Le père.La mère.

Père et mère.Le fils.La Allé.Le frère.La soeur.L'aîné.L'aînée.Le cadet.La cadette.Le grand-père.La grand'mère.

*-£> 36 «£•<=

Le pelit-fils.La petite-fille.Les parents.Les alliés.Un oncle.Une tante.Un neveu.Une nièce.Un cousin.Une cousine.Le beau-père.La belle-mère.Un beau-lils.Une belle-fille.Le beau-frère.La belle-soeur.Le parrain.La marraine.Un filleul.Une filleule.Un ami.Une amie.Un compagnon.Une compagne.Un voisin. .Une voisine.

D'une Maison.

Une muraille.Un coin.Un plancher.Un plafond.Une boutique.Un étage.Un rez-de-chaussée.Une mansarde.Un loi t.Un escalier.Un appartement.'Une porte coclière.Une porte de derrièreUn marteau.Une serrure.Une clef (clé)Un verrou.Un loquet.Un vestibule.Un salon.Une chambre.Un cabinet.'Une salle à manger.Une fenêtre.Un volet.Une jalousie.Une cuisine.Une cave.

Un atelier.Une glace.Une armoire.Une commode.Un fauteuil.Un lit.Un matelas.Un oreiller.Un drap.Une couverture.Une cuiller.Une fourchette.Un couteau.Une assiette.Un plat.Une tasse.Une bouteille.Une carafe.Un verre.Une serviette.Une nappe.Un rideau.Une cheminée.Un fourneau.Un poôle.Une pelle.Des pincettes.Un soufflet.Un garde-feu.Un bougeoir.Une lampe.

Des Aliments.

Du pain.De la mie.De la croûte.Du bouillon.De la soupe.De la viande.Du rôti.Du bouilli.Du veau.Du mouton.De l'agneau.Du porc.Du jambon.Du saucisson.Une volaille.Du poisson.De' la sauce.Des oeufs.Du sel.Du poivre.De la moutarde.De l'huile.Du vinaigre.

Du beurre.Du fromage.Un gâteau.Un paie.Des confitures.Du sucre.De l'eau.Du lait.Du thé.Du café.Du chocolat.De la crème.De la bière.Du cidre.Du poiré.Du vin.De l'eau-de-vie.

Des Divertissements.

Une balle.Un ballon.Un volant.Une raquette.Une toupie.Un sabot.Un cerceau.Uu bilboquet.La marelle.Le Colin-Maillard.Saule-mouton.A pair ou non.Le jeu de boule.

— de quilles.— de patience— d'assaut.— de paume.— de billard.— de dames.— de. jonchets.— de barres.— d'échiquier.— d'échecs.— de cartes.

Le cerf-volant.

L'escarpolette.La balançoire.La main-chaude.Les dés.Le tric-trac.Le casse-lôte chinois.Les billes.La danse.La natation.La gymnastique.Les armes.La pêche.

Des Professions.

Poëte.Historien.Médecin.Chirurgien.Apothicaire.Avocat.Astronome.Architecte.Ingénieur.Musicien.Chimiste.Peintre.Statuaire.Sculpteur.Imprimeur.Libraire.-Comédien.

Géographe.Géomètre.Graveur.Tailleur.Cordonnier.Boulanger.Pâtissier.Confiseur.Meunier.Boucher.Brasseur.Bouionnier.Fabricant de basPerruquier.

'Chapelier.Tisserand.Pelletier.Charron. •

Maréchal.Serrurier.Sellier.Ceinturonnier.Ferblantier.Cordier.Charpentier.Relieur.Brocheur.

Épicier.Parfumeur.Joaillier.Orfèvre.

Colporteur.Maître de danse.Maître de musique.Maître d'écriture.Maître d'armes.Instituteur,

37 jo-

lies Partie» du Corps.

La tête.Les cheveux.Le visage.Les yeux.Les sourcils.Les paupières.Le front.Les joues.Le nez.Les narines.Les oreilles.La cervelle.

La bouche.Les lèvres.Les gencives.Le menton.La langue.Les dents.Une dent.La gorge.Le cou.Les épaules.Les bras.Le coude.La main.Les doigts.

Les ongles.La jambe.Les genoux.Le mollet.La cuisse.Le cou-de-pied.La cheville.Le pied.Les pieds.Le talon.Les orteils.Le dos.Le ventre.Les hanches.Le sein.La poitrine.Les os..Les membres.La peau.La chair.Le sang.

Habillements.

Des habits.Un habit.Une redingote.Un pale'.ot.

Un gilet.Un pantalon.Un caleçon.Une chemise.Des bus.Des souliers.Des hottes.Des pantoufles.Des jarretières.Un chapeau.Une casquette.Une cravate.Un col.Un faux-col.Une robe.Un bonnet de nuit.Une robe de chambre.Un jupon. :Un manteau.Un bonnet.Une pèlerine.Des gants.Un manchon,Un tablier.De la dentelle.Une ceinture.Des boucles d'oreille.Un châle.

DES ANIMAUX ET DES OISEAUX.

Un animal.Un agneau.Un àne.Une belette.Un bélier.Une biche.Un blaireau.Un boeuf.Un bouc.Une chèvre.Un chevreau.Une brebis.Un castor.Un cerf.Un chameau.Un chat.Un cheval.Des chevaux.Un chien.

Un cochon.Un daim.Un écureuil.Un furet.Une génisse.Une jument.Un lapin.Un lièvreUn lion.Un loup.Un mouton.Un ours.Uu poulain.Un rat.Un renard.Un sanglier.Un singe.Une souris.Une taupe.

Un taureau.Une truie.Une vache.Un veau.Un oiseau.Un aigle.Un vautour.Une alouette.Une bécasse.Une bécassine.Uu canard.Un chardonneret.Une chauve-souris.Un cygne.Un coq.Un corbeau.Une corneille.Un dindon ou une

dinde.

Un épervier.Un faisan.Une grive.Une hirondelle.Une linotte.Un merle.Un milan.Un moineau.Une oie.Un paon.Une perdrix.Un perroquet.Une pie.Un pigeon.Une poule.Uu poulet.Une poularde.Un rossignol.Un serin.

DES POISSONS ET DES INSECTES.

Un poisson.Une alose. ,Un anchois..Une anguille.

Une barbue.Un brochet.Une carpe.Un barbeau.

Un carrelet.Une chevrette ou

crevette.Une écrevisse.

Un homard.Un éperlan.Un goujon.Un hareng.

-o^> 38 <£*>

Une huître.Une langouste.Une limande.Un maquereau.Uu merlan.Une merluche.Une morue.Une moule.Une perche.Un rouget.Une sardine.Un saumon.

Une sole.Une tanche.Un thon.Une truite.Un turbot.Un insecte.Une abeille.Une araignée.Un bourdon.Une cantharide.Une chenille.Une couleuvre.

Un cousin.Un crapaud.Une fourmi.Un frelon.Une grenouille.Un grillon.Une guêpe.Un hanneton.Un limaçon.Une limace.Une mouche.Un papillon.

Un perce-oreille.Un pou.Une puce.Une punaise.Une sangsue.Une sauterelle.Un taon.Un ver.Un vermisseau.Un ver à soie.Un ver luisant.Une vipère.

DES VEGETAUX.

De» Arbres.

L'abricotier.L'acacia.L'amandier.

L'aubépine.Le buis.Le cèdre.Le charme.Le châtaignier.Le chêne:Le cerisier.Le noisetier.Le cyprès.L'érable.Le frêne.Le hêlre.Le houx.L'if.Le lilas.Le marronnier.Le merisier.Le noyer.L'oranger.L'orme.Le pêcher.Le peuplier.Le pin.Le poirier.Le pommier.Le prunier.Le sapin.Le saule.

Le sycomore.Le tilleul.

Des Fleurs.

La balsamine.Le bluet.Le bouton d'or.Le camélia.Le chèvrefeuille.La clématite.Le coquelicot.Le dahlia.Le géranium.La giroflée.L'héliotrope.L'hortensia.L'immortelle.La jacinthe.Le jasmin.Le lilas.Le lis.La marguerite.Le muguet.L'oeillet.La pensée.La pervenche.Le pied-d'alouetto.La primevère.La renoncule.Le réséda.La roseLa scabieuse.Le souci.

La tulipe.Des Fruits.

L'abricol.L'amande.L'ananas.La cerise.Le cerneau.Le chasselas.Le coing.Le citron.La figue.La fraise.La framboise.La groseille.Le cassis.Les guignes.Le melon.La noisette.La noix.L'orange..La pêche.La pommeLa poire.La prune.Le raisin.

Des Plantes.

L'ail.L'anichaut.L'asperge.L'avoine.Le blé ou froment.

La carotte.Le céleri.Le cerfeuil,La ciboule.Le chènevis.La chicorée.Le chou.Le chou-fleur.Le concombre.Le cornichon.Los épinards.La fève.Le haricot.La luzerne.Le millet.La lentille.Le navet.

L'ognon.L'oseille.Le panais.Le persil.Le plantain.Le poireau.Les pois.La pomme de terre.Le potiron.Le radis.Le riz.Le seigle.Le tabac.Le trèfle.La vigne.

DES MINÉRAUX.

L'agate.L'albâtre.L'alun.

L'améthyste.L'argent.Le bi lume ou asphalteLe carbone ou char-

bon.

La chaux.La craie.Le cristal de roche.Le cuivre.Le diamant.L'écume de mer.L'émeraude.L'élain,

Le fer.Le granit.Le grès.Le charbon de terre.Le marbre.Lé-mercure.L'or... :

Le platine.

Le plomb.Le plâtre.Le rubis.Le salpêtre ou nitre.Le sel.L'ardoise.Le soufre.La tourbe.

-«-§> 49 <£o-

LA TOURTERELLE

roucoule.LA VACHE

beugle.

On dit la patte d'un chien, d'un chat, et des autres animaux qui n'ont pointde cornes aux pieds; le pied d'un cheval, d'un âne, d'un boeuf, et des autresanimaux qui ont des cornes aux pieds. On dit la bouche, le poitrail, l'encolure,la croupe, le sabot, d'un cheval, d'un âne, d'un chameau ; la gueule d'un chien,d'un chat, etc. ; le groin d'un cochon ; le mufle d'un cerf, d'un boeuf, d'un lion,d'un tigre ; le museau d'un chien, d'un renard, etc.; la hure, les défenses d'un

sanglier.La femelle du cheval s'appelle jument; le jeune cheval, poulain ou pouliche.La femelle du cochon s'appelle truie ; celle du sanglier, laie ; ses petits, mar-

cassins. Le jeune cerf s'appelle faon. On dit une meute de chiens, pour indi-

quer une grande réunion de ces animaux, dressés pour la chasse. On dit les

ergots d'un coq, les serresdes oiseaux de proie, tels que l'aigle, le vautour, etc.Le nid de l'aigle s'appelle aire. On appelle envergure l'étendue ou l'extensiondesailes déployées des oiseaux.

Qui n'a pas de cheveux est chauve. Qui n'entend pas ou qui entend diffici-lement est sourd. Qui ne peut voir est aveugle. Myope est celui qui a la vuefort courte. Louche, celui dont les yeux ont une direction différente. Qui n'a

qu'un oeil est borgne. Presbyte, qui ne voit que de loin. Qui ne peut parlerest muet. Le bègue parle avec difficulté en répétant certaines articulations.

Qui n'a qu'un bras est manchot. Qui n'a qu'un pied ou qui a une jambe pluscourte l'une que l'autre est boiteux. Bancal, celui qui marche de travers.

Qui a une épaule plus forte que l'autre est bossu. Qui ne se sert pas habi-tuellement de la main droite est gaucher. Ambidextre se dit de celui qui sesert indifféremment des deux mains. Trapu est celui qui, gros et court, a des

épaules larges et des membres robustes. Cagneux, celui qui marche les ge-noux en dedans. Perches, impotent, celui qui n'a plus l'usage de ses membres.

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FABLES CHOISIES

EN PROSE.

LE RENARD ET LES RAISINS.

Un Renard, mourant de faim , aperçut des raisins sus-

pendus à une vigne élevée. Comme ils paraissaient mûrs

et tentants, maître Renard désirait fort se rafraîchir avecleur jus délicieux; mais après avoir essayé mainte etmainte fois de les atteindre, et avoir sauté jusqu'à ce qu'ilfût fatigué, il trouva qu'il ne lui était pas possible de grim-per si haut, et en conséquence il abandonna l'entreprise.« Bah ! dit-il en les regardant, tout en se retirant avec une

^indifférence affectée, j'aurais pu facilement en venir à

bout, si je l'avais bien voulu ; mais je ne puis m'empê-cher de p'enser que ces raisins sont verts, et, en conséquence, qu'ils ne valent pasla peine d'ôtre cueillis. »

MORALE.

Nous méprisons souvent une chose, parce qu'il n'est pas en notre pouvoirde l'obtenir.

LES DEUX POTS.

Un Pot de terre et un Pot de fer furent un jourenlevés par une grande inondation. Frère, dit le der-

nier, n'ayez pas peur; je ne vous ferai point de mal.

Oh ! éloignez-vous de moi, je vous prie, répliqua le

premier ; car s'il arrive que le courant vous jettecontre moi, ou qu'il me jette contre vous, nos con-

stitutions sont si différentes, que vous me briserez en

mille morceaux.

MORALE.

La vraie amitié ne peut subsister qu'entre des égaux.

o^> S) @o-

LB RENARD ET LA CIGOGNE.

Une Cicogne rencontra un Renard au coin d'un bois :

Bonjour, compère, lui dit-elle ; il y a longtemps queje ne vous ai vu ; si vous voulez, nous irons dînerensemble chez moi. Volontiers, dit maître Renard , jene fais point de cérémonies avec mes amis. A l'instantils partent. Le compère avait bon appétit (les renardsn'en manquent pas) ; il espérait faire un bon repas;mais il comptait sans son hôte. Dame Cigogne lui

présenta un hachis dans une bouteille si étroite, qu'iln'en put goûter. Comment trouvez-vous cette viande? lui demanda l'oiseau. — Très-

bonne, répondit l'animal.—Mangez donc... vous ne mangez pas... je vous prie, faitescomme moi.—J'ai assez mangé, commère : il faut que vous veniez demain dîner avecmoi. —De tout mon coeur; je n'y manquerai pas. Dame Cicogne y alla. Le Renardl'attrapa à son tour, et lui offrit dans un plat de la bouillie très-claire, dont elle ne

put goûter. Courage, commère, dit-il en lapant; faites comme si" vous étiez chezvous. Vous m'avez régalé hier, il est juste que je vous régale aujourd'hui. Il ne parlapas longtemps; il eut bientôt avalé toute la bouillie, et pour se venger de la Cicogne,qui s'était moquée de lui la première, il la prit par son long cou, et l'étrangla.

MORALE.

Il est dangereux déjouer et de tromper ceux qui sont plus forts et plusrusés que nous.

LE RAT DE VILLE ET LE RAT DES CHAMPS.

Un Rat de ville alla rendre visite à un Rat des

champs, son ancien compère. Soyez le bienvenu, ditle dernier : vous dînerez aujourd'hui ici. Volontiers,dit le premier ; je suis las de la bonne chère que je faisà la ville. Le Rat des champs court, et apporte quel-ques petits morceaux d'un fromage pourri, et un peude lard ; c'était tout ce qu'il avait : il était pauvre.Le Rat de ville ne fait que grignoter : il était accou-

tumé à faire meilleure chère. Le repas étant Bni : Venez ce soir souper avec moi àla ville, dit-il à son camarade ; vous verrez la différence qu'il y a entre mes repaset les vôtres. En vérité, mon cher ami, je vous plains très-sincèrement ; je ne sais .

pas comment vous pouvez faire pour ne pas mourir de faim : si vous voulez, vousresterez toujours à la ville avec moi ; mon trou est à votre service ; vous y vivrez

splendidement; ma table sera la vôtre, et vous ferez toujours bonne chère. Vite,partons, dit le campagnard ; il me tarde d'être votre convive.

Les deux amis partent, et arrivent vers minuit à une grande maison. Le Rat de

ville conduit son camarade dans un beau salon , étale devant lui, sur le coin d'untapis de Perse, les mets les plus friands; rien n'y manquait, poulet, chapon,dindon. — Frère, comment trouvez-vous ce rôti? n'est-il pas bien tendre? Que pen-sez-vous de ce pâté de pigeonneaux? Avouez que vous ne faites jamais d'aussi bonsrepas à la campagne. Pendant qu'il faisait ainsi l'éloge de ses mets , sans donner àson camarade le temps d'avaler un morceau, un domestique ouvre la porte : adieunos Rats : ils décampent aussi vite qu'ils peuvent. Le Rat des champs se tapit dansun coin ; il tremblait de tous ses membres et maudissait cent fois ami, rôti et pâté.Le Rat de ville n'avait pas si peur ; il était en sûreté dans son trou ; il avait oubliéde le montrer à son ami, en cas de surprise. Cependant le domestique se retire : leRat de ville reparaît aussitôt et rappelle son camarade. —Venez, venez, le danger estpassé pour le reste de la nuit : finissons notre repas, et puis nous mangerons pournotre dessert du fruit délicieux, des noisettes et des marrons.— J'ai assezmangé, ditle campagnard encore effrayé : adieu, il faut que je retourne au logis. Je n'envie pasl'abondance, ni la délicatesse de vos repas ; je préfère mes grignons à vos friandises.Fi ! du plaisir que la crainte peut corrompre.

MORALE.

Une fortune médiocre avec la paix et le contentement, est préférable àl'abondance gui est accompagnée de soins, de craintes et d'inquiétudes.

LE LODP ET LA CIGOGNE.

Un Loup très-affamé, et, qui plus est, très-glouton,avait avalé trop goulûment un quartier d'agneau :un petit os pointu était resté dans sa gorge : parmalheur il ne pouvait pas crier au secours. Il s'a-

gite , ouvre la gueule, baisse la tète, essaye detirer l'os avec sa patte : peine inutile ; il ne peut envenir à bout. Une Cicogne, au long cou, passa parhasard près de l'endroit où maître Loup s'agitait et

se tourmentait. Qu'avez-vous, lui demanda-t-elle? Vous me paraissez embarrassé,puis-je vous être utile? Le Loup lui fit signe qu'il avait dans le gosier quelque chose,qui le gênait. Dame Cigogne se met aussitôt à l'ouvrage, et retire l'os avec son bec.Mon salaire, dit-elle. —Votre salaire! répliqua le Loup, vous plaisantez ; n'est-ce pasbeaucoup do vous avoir laissé retirer votre tète de mon gosier? Allez, vous êtes une

ingrate; je vous le pardonne pour cette fois, mais ne reparaissez jamais devant moi.

MORALE.

Voilà la reconnaissance qu'un homme généreux peut attendre d'un ingrat;non-seulement il oublie les bienfaits, mais il insulte souvent son bienfaiteur.

o-^S> 33 ®-o.

LE TRAVAIL ET L'OISIVETE.

CONTE.

Dans un village,- non loin de la capitale, habitait un riche cultivateur, père dedeux fils, Pierre et Paul ; l'aîné avait jusle un an de plus que son frère.

A la naissance de son fils cadet, le cultivateur planta dans son verger deux jeunespommiers d'une égale grosseur, et les cultiva depuis avec le même soin. Les deuxarbres prospérèrent si uniformément qu'il eût été difficile de savoir auquel donner la

préférence.Aussitôt que les enfants furent en état de manier les instruments de jardinage, le

père les conduisit, par un beau jour de printemps, dans son verger et leur fit voirles deux arbres qu'il avait élevés pour eux et auxquels il avait donné leur nom. Pierreet Paul admirèrent la beauté des arbres tout couverts de fleurs. Le père dit qu'il leuren fait présent, qu'il les leur livre en bon état, et que désormais ils prospérerontou dépériront selon qu'ils seront cultivés ou négligés.

Paul, bien qu'il fût le plus jeune, consacra tous ses soins à favoriser la bonnevenue de son arbre. Il enlevait les insectes aussitôt qu'il en découvrait, et donnaitdes tuteurs à la tige, afin qu'il grandît parfaitement droit. Il bêchait à l'entour etremuait la terre afin que la racine se pénétrât mieux de la chaleur du soleil et del'humidité de la rosée. Une mère ne pouvait veiller avec plus de tendresse sur

1les

premières années de son enfant que Paul n'en prodiguait à son arbre. .Son frère Pierre suivait une marche bien différente; il passait tout son temps à

ne rien faire, si ce n'est quelque méchanceté, trouvant son plus grand plaisir àjeter des petites pierres aux gens qui passaient près de lui. Il avait pour camaradestous les petits paresseux du voisinage, avec lesquels il était constamment à se

battre, et on le voyait rarement sans quelques meurtrissures au visage. Son pauvrearbre, il le négligeait et n'y pensait jamais; mais un jour d'automne, voyant parhasard celui de son frère chargé des plus belles pommes et presque près de rompresous le poids, il courut vite vers son arbre, s'attendant bien à le trouver dans lemême état.

Quels furent son désappointement et sa surprise lorsqu'au lieu de trouver l'arbre

chargé d'excellents fruits, il ne vit que quelques feuilles flétries et des branches cou-vertes de mousse! 11alla aussitôt vers son père et se plaignit de sa partialité de luiavoir donné un arbre stérile, tandis que celui de son frère portait le fruit le plusbeau, et il termina ses plaintes en disant que son frère devait pour le moins luidonner la moitié de ses pommes.

Le père lui fit observer qu'il serait contraire à toute raison que celui qui travaille

renonçât à une partie du fruit de ses soins pour nourrir celui qui ne fait rien. Si votre

arbre, lui dit-il, ne vous a rien produit, ce n'est que le juste retour de votre indo-lence, puisque vous voyez ce que l'assiduité de votre frère lui a valu. Votre arbre,comme le sien, était chargé de fleurs et croissait sur le même sol, mais vous n'avezdonné aucun soin à sa culture. Votre frère n'a permis à aucun insecte nuisible des'arrêter sur son arbre ; vous avez négligé cette précaution et leur avez laissé dé-vorer jusqu'aux boulons. Comme je ne puis rien voir dépérir par négligence, fût-cemôme des plantes, je me vois forcé de vous reprendre votre arbre et de le donner àvotre frère. Ses soins et son attention lui rendront peut-être sa première vigueur.Le fruit qu'il produira sera la propriété de votre frère , vous n'aurez plus rien à yprétendre. Je vous permets cependant d'aller dans ma pépinière et d'y choisir unautre arbre qui soit plus de votre goût, et d'essayer ce que vous pourrez en faire;mais si vous persévérez dans votre négligence, je vous le reprendrai encore et ledonnerai à votre frère en récompensede son activité et de son attention.

La leçon eut tout l'effet désiré. Pierre comprit la justice et la convenance desobservations de son père ; il alla de suite dans la pépinière et choisit le plus.beaupommier qu'il put trouver. Son frère le seconda dans la culture de son arbre et luiapprit comment il devait s'y prendre, et Pierre fit le meilleur usage de son temps etdes instructions qu'il recevait de son frère. Il renonça à ses méchants amusements,quitta la société des petits paresseux, se mit gaîment à l'ouvrage, et, l'automne venu,il recueillit le prix de son travail : son arbre était chargé de fruits.

L'activité est la mère de la Prospérité.Point de gain sans peine; on ne recueille que ce qu'on a semé.L'oisiveté est la mère de tous les maux.Le temps perdu ne se retrouve plus.Renard qui dort ne prend point de poules.Il n'est rien dans la vie dont on ne puisse venir à bout par le travail et

la persévérance.Persévérance vaut mieux qu'adresse.Soyez lent à résoudre, prompt à exécuter.

Le travail seul conduit à la prospérité.N'allez pas, vous flattant d'une espérance vaine,Attendre des succès sans travail et sans peine :On n'obtient jamais rien sans l'avoir mérité.

-o-© 55 s^i-

DES LOCUTIONS.

LOCUTIONS FAMILIERES.

Grâce à Dieu !Grâce à votre bonté.A Dieu ne plaise!Plût à Dieu!A la bonne heure.Tout à l'heure.A cette heure.Au plus tôt.Au plus tard.Tête à tête.A tort et à travers.A mon tour.A mon goût.A mon gré.Au revoir.Plaisanterie à part.C'est-à-dire.C'est à savoir.Au pis aller.Au fait.Au fort de l'été.Au coeur de l'hiver.A couvert de la pluie.A l'abri du vent.A deux doigts de sa

perte.A force de lire.De loin, de près.De jour, de nuit.De grand matin.De ma vie.De tout mon coeur.De part et d'autre.De ma part.A perte de vue.

Faute de temps.Faute d'argent.En avant, en arrière.En plein air.En plein jour.En pleine rue.Pêle-mêle.Bon gré, mal gré.Tant soit peu.Tant s'en faut.Peu s'en faut.Il s'en faut beaucoup.Pas grand' chose.Allons-nous quelque

part?Plaît-il?S'il vous plaît.Qu'importe?N'importe.Touchez là !Ne jurez de rien.Plus un mot.Plus de larmes. :

Ni moi non plus.Jusqu'à l'excès.Tôt ou tard.Dieu merci !Me voici, le voilà.Le voici qui vient.

Ah, vous voilà!Nous voilà sauvés !Vous voilà bien à

plaindre !

Qu'avez-vous ?J'ai froid, j'ai chaud.

J'ai faim, j'ai soif.J'ai à coeur.Avoir quelque chose

sur le coeur.Vous n'avez qu'à parlerIl n'a qu'à me suivre.Vous avez beau faire.Quel âge avez-vous?J'ai trois ans de plus

que lui.Combien y en a-t-il?Il y en a quatre.Qu'est-ce qu'il y a là?Il y a trois mois.Où en êtes-vous?Je ne sais où j'ensuis.Vous y êtes.C'en est trop.Est-ce que vous le sa-

vez?Est-ce que c'est votre

soeur?Qui est-ce qui m'ap-

pelle?Qui est là?Il y a quelqu'un.Qu'est-ce que vous

dites là ?

Qu'est-ce que vousvoulez.

Qu'est-ce que c'est

que cela?C'est ce que je veux

faire.J'en suis bien aise.

J'en suis fâché.Il va venir.Il va sonner midi.Nous allons dîner tout

à l'heure.N'allez pas croire.Comment vous va?Cela va sans dire.On y va.Il y va de sa vie.J'irai vous voir.Allez vous prome-

ner.Il vient de mourir.Partirez - vous de-

main?Venez voir la jolie

(leur!

Soyez le bienvenu.Il lait froid.Il fait chaud.Il fait du vent.Faites attention.

J'y suis fait.Il fait bon vivre ici.Faites tous vos ef-

forts.Elle se mit a pleu-

rer.Elle se mit à rire.Etre bien mis.Mettre quelqu'un au

fait.Mettre la dernière

main à l'oeuvre.

LOCUTIONS VICIEUSES CORRIGEES.

Ne dites pas :

La maison à mon père.

Le livre à ma soeur.Je me suis en allé.

Ajamber un ruisseau.

Passer contre quel-qu'un.

Comme de juste.Crainte qu'il ne vien-

ne.Aller à croche-pied.

Dites :

La maison de monpère.

Le livre de ma soeur.Je m'en suis allé.

Enjamber un ruis-seau.

Passer près de quel-qu'un.

Comme de raison.De crainte qu'il ne

vienne.Aller à cloche-pied.

Ne dites pas :

Déjeuner avec un pâ-té.

Demander excuses.Cet homme est farce.

Jouir d'une mauvaise

réputation.L'idée lui a pris d'é-

crire.Lire sur un jour-

nal.Lire sur un registre.

Dites :

Déjeuner d'un pâté.

Faire des excuses.Cet homme est un far-

ceur.Avoir une mauvaise

réputation.L'idée lui est venue

d'écrire.Lire dans un jour-

nal.Lire dans un registre.

-o^> 56 ^v

Ne dites pas :

Des poires de misser-

jean.Une personne bien

portante.A la rebours.

Remplir un but.Où restez-vous?Vous avez du café,

sucrez-vous.

Dites :

Des poires de messire-jcan.

Une personne qui seporte bien.

Au rebours.Atteindre un but.Où demeurez-vous?Vous avez du café,

prenez du sucre.

Ne dites pas :

Un soubriquet.Tâchez que je sois sa-

tisfait.Tout ae même.J'ai trés-faim.J'ai irès-soif.Une fois pour tout.Cet enfant est répri-

mandable.

Dites :

Un sobriquet.Faites en sorte que je

sois satisfait.Aussi ou également.J'ai extrêmement faimJ'ai extrêmement soif.Une fois pour toutes.Cet enfant estrépré-

hensible.

Remarquez encore les locutions suivantes :

Aiguiser des cou-teaux, des ciseaux.

Il aiguise un couteau.Fourbir une lame.Il fourbit un casque.Charger un fusil.Jouer.C'est à lui à jouer.

Jouer à toutes sortesae jeux.

Jouer aux échecs.Jouer de la flûte.Jouer du violon.Jouer du violoncelle.Jouer de la musique.Jouer de la basse.

Toucher de l'orgue.Toucher du piano.Toucher du clavecin.Pincer la harpe.Pincer la guitare.Sonner de la trom-

pette.Donner du cor.

Battre la caisse.Chanter la musique..Chanter la basse-

contre.Chanter un air.Chanter la note.Le livre de musique.Les notes.

Les Notes s'nppolleut.

ABREVIATIONS.

A. C. Année courante.A. M. Assurance mu-

tuelle.lin. Baron.Cent. Centimes.C.-à-d. C'est-à-dire.Chap. Chapitre.Ch". Chevalier.(>. Compagnie.C". Comte.Ctessc. Comtesse.D». Dito.Dr. M. Docteur mé-

decin.D'". Duchesse.Etc., &C. Et coetera.Ex. Exemple.Fr. Franc.G"'. Général.Ibid. Ibidem.

J.-C. Jésus-Christ.jT. Livre sterling.M. Monsieur.MM. Messieurs.M" 15. Madame.M"e. Mademoiselle.Msr. Monseigneur.Mc. Maître (se dit des

avocats, avoués,etc.)

Ma. Marchand.M". Marquis.M" 6. Marquise.MS. Manuscrit.N. Nord.N. B. Nota bene.N. D. Notre Dame.N°. Numéro.N. S. P. Notre St.

Père (le pape).

N.-S. Notre-Seigneur.0. Ouest.P. S. Postscriptum.%. Pour cent.P. A. C. I. Propriété

assurée contre l'in-cendie.

St. Saint.S. Sud.S. A. Son Altesse.S-. A. R. Son Altesse

Royale.S. É. Son Éminence.S. E.etO.Sauferreurs

et omissions.S. Ex. Son Excellence.S. G. Sa Grandeur.S. G. Sa Grâce.S. H. SaHauiesse.S. M. Sa Majesté.

S. M. B. Sa MajestéBritannique.

S. M. C. Sa Majeslécatholique.

S.M.T.C. Sa Majestétrès-chrétienne.

S. M. T. F. Sa Majestétrès-fidèle.

S. S. Sa Sainteté.SS. PP. Les Saints-

Pères-T. S. V. P. Tournez,

s'il vous platt.Ve. Vicomte,ytesse, vicomtesse.7br«. Septembre.8bre. Octobre,giire. Novembre.X>>re.Décembre.

D. 0. M. Abréviation latine des mots DEO OPTIMO MAXIMO. A Dieu très-bon et très-grand. Cette inscription se trouve souvent sur la façade des églises.

S. P. Q. R. Abréviation latine des mots SENATUS POPULUS QUE ROMANUS. Le Sénatet le Peuple romain. Cette inscription se trouvait sur les étendards ou guidons deslégions romaines.

•<H§>57 CO-

DES NOMBRES CARDINAUX.

Un, une,'

{•Deux, l

»•

Trois,3-

}»•Quatre,

*• 'v-

Sent 7- m

S, i- ™

Onze. •<'. XI.

Douze. 12. XII.

Treize. ]3-X"L

Quatorze. "•xy-

g^r E ivi.»ix-sept. ". XVII

Dix-huit. «•xyi"-

Dix-neuf. 19- x'x-

Vingt,f- |f

Vingl-un,21. XX

Vingt-deux, £xx •

Vingt-trois,» xx "•

Vingt-quatre,24. XXIV.

Vingt-cinq,*»•

*£*Vingt-six,

26. XXVI

Vingt-sept,27- XXVII.

Vingt-huit, 28. XXVIII.

Vingt-neuf,29- xx*?-

Trente, 30- XXX.

Trente-un 3t> XXXI.

Trente-deux, 32- XXXI1-

Trente-trois,'

33- XXXIII.

Trente-quatre, 34- XXXIV.

Trente-cinq, 35. XXXV.

Trente-six, 36- XXXVI.

Trente-sept, 37- XXXVII.

Trente-huit, 38. XXXVIII.

Trente-neuf, 39- XXXIX.

Quarante,' *« XL-

Quarante-un, *'• XLI-

Quarante-deux, 42. XLII.

Quarante-trois, *3. XLIII.

Quarante-quatre, 44- XLIV.

Quarante-cinq, 45 XLV.

Quarante-six, 48- XLVI.

Quarante-sept, 47. XLV1I.

Quarante-huit. 48. XLV1II.

Quarante-ne"'v ia XL1X.

Cinquante, 50. L.Cinquaute-un, 4, LI.Cinquante-deux, 52. Lll.i'Cinquante-trois, 53 LUI.Cinquante-quatre, 54 LIV.Cinquante-cinq, 55. LV.Cinquante-six, 50. LVI.Cinquante-sept, . 57. LVlI.Cinquante-huit, 58. LVI II.Cinquante-neuf, 59. LIX.Soixante, 60. LX.Soixante-un, 61 LX|.Soixante-deux, 62. LXII.Soixante-trois, 63' LXIIl.Soixante-quatre, ei- LXIV.Soixante-cinq, 65. hXV.Soixante-six, 66. LXVl.Soixante-sept, 67. LXVII.Soixante-huit, 68. LXVIII.Soixante-neuf, 69. LXIX.Soixante-dix, 70. LXX.Soixante-onze, 71. LXXI.Soixante-douze, 72. LXXII.Soixante-treize, 73. LXXIII.Soixante-quatorze, 74; LXXIV.Soixante-quinze, 75. LXXV.Soixante-seize, 76. LXXVI.Soixaute-dix-sept, 77. LXXVII.Soixante-dix-huit, 78. LXXVIII.Soixante-dix-neuf, 79. LXXIX.

Quatre-vingts, 80. LXXX.

Quatre-vingt-un, 81. LXXXI.

Quatre-vingt-deux, 82. LXXXII.

Quatre-vingt trois, 83. LXXXIII.

Quatre-vingt-quatre, 84. LXXXIV.

Quatre-vingt-cinq, 85. LXXXV.

Quatre-vingt-six, 86. LXXXVI.

Quatre-vingt-sept, 87. LXXXVII.

Quatre-vingt-huit, 88. LXXXVIII.

Quatre-vingt-neuf, 89. LXXXIX.

Quatre-vingt-dix, 90. XC.

Quatre-vingt-onze, 9). XCI.

Quatre-vingt-douze, 02. XCH.

Quatre-vingt-treize, 93. XCIII.

Quatre-vingt-quatorze, 94. XCIV.

Quatre-vingt-quinze, 05. XCV.

Quatre-vingt-seize, 96. XCVI.

Quatre-vingt-dix-sept, 9T. XCVII.

Quatre-vingt-dix-huit, 98. XCVIII.

Quatre-vingt-dix-neuf, 99. XCIX.

Cent, <oo. C.Cent un, 101. CI.Cent dix, HO. CX.Deux cents, 200. CC.Deux cent vingt, 220. CCXX.Trois cents, 300. CCC.Trois cent trente, 330. C.CCXXX.

Quatre cents, 400. CD.

Quatre cent quarante, 440. CDXL.

Cinq cents, S00. D.

Cinq cent cinquante, 550. DL.Six cents, 600. DC.Six cent soixante, 660. DCLX.Sept cents. 700. DCC.

Sept cent soixante-dix 770. DCCLXX.Huit cents, 800. DCCC.

Huitcentquatre-vingls 880. DCCCLXXX.Neuf cents. 900. CM.Neuf cent quatre-vingt-dix 990. CMXC.Mille, 1,000. M.Deux mille, 2,000. Il.M.Trois mille, 3,000. III.M.

Quatre mille, 4,000. IV.M.

Cinq mille, 5,000. V.M.Six mille, 6,000. VI.M.Sept mille, 7,000. VII.M.Huit mille, 8,000. V1H.M.Neuf mille, 9,000. IX.M.Dix mille, 10,ono. X M.Vingt mille, 20,000. XX.M.Trente mille, 30,000. XXX.M.Quarante mille, 40,000. XL.M.Cinquante mille, 50,000. L.M.Soixante mille, 60,000. LX.M.Soixante-dix mille, 70,000. LXX.M.

Quatre-vingt mille, 80,000. LXXX.M.

Quatre-vingt-dix mille, 90,000. XC.M.Cent mille, 100.000.C.M.Un million, 1,000,000. CCCCI33Da- •

Un milliard, 1,000,000,000. CCCCCCCIDD333D3Trois cent trente-trois

millions, cinq cent

cinquante-cinq mille,huit cent quatre-vingt-huit, 333,555,888.

DES NOMBRES ORDINAUX

Le premier, la première.Le second, la seconde.

Le troisième, la troisième.Le quatrième, etc.

Le cinquième.Le sixième.

Le septième.Le huitième.

Le neuvième.

Le dixième.

Le onzième.Le douzième.

Le treizième.

Le quatorzième.Le quinzième.

Le seizième.

Le dix-septième.Le dix-huitième.

Le dix-neuvième.

Le vingtième.Le vingt et unième.

Le vingt-deuxième.Le vingt-troisième.Le "vingt-quatrième.Le trentième,Le centième.

Le cinq centième.

Le millième.

Le cinq millième.

Le millionième, etc.

Combien?

Les deux.

Les deux enfants.

Un et demi.

Deux et demi.

Trois et demi.

Il y a un an et demi.

Une sorte, une espèce.Deux sortes.

Trois sortes.

Quatre sortes.

Une fois.

Deux fois.

Trois fois.

Quatre fois.

Cent fois. \

Simple. .

Double.En double.

Triple.Deux à deux.

Le quart.La moitié.A moitié.Le tiers.

La quatrième partie.Une paire, une coupleUne douzaine.Une quinzaine.Une centaine.Un quarteron.

SIGNES EMPLOYES DANS L'ARITHMETIQUE ET DANS L'ALGEBRE.

= Égal.— Moins.

-f Plus.

X Multiplié par.r Divisé par. .

: Est à.

:: Comme.

: à

j- Un quart.

j- Un tiers.~ Une moitié.2- Trois quarts,

LA GRANDE ET LA PETITE TABLE DE MULTIPLICATION.

(TABLE DE PYTHAGORE .

12 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25

2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 48 30

3 . 9 12 1S 18 21 24 27 30 33 36 3!) 42 45 48 51 54 57 60 63 66 69 72 75

4 . . 16 20 24 28 32 36 40 4i 48 52 56 60 64 68 72 76 80 84 88 92 96 100

5 • • • 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 105 110 115 120 125

6 • ... 36 42 48 54 60 66 72 78 84 90 96 102 108 114 120 126 132 138 144 150

7 • • • . . 49 56 63 70 77 84 91 98 105 112 119 126 133 140 147 154 161 168 175

8 64 72 80 88 96 104 112 120 128 136 144 152 160 168 176 184 192 200

9 • • • • . . . 81 90 99 108 117 126 135 144 153 162 171 180 189 198 207 216 225

10 100 110 120 130 140 150 160 170 180 190 200 210 220 230 240 250

11 121 132 143 154 165 176 187 198 209 220 231 242 253 26i 275

12 144 156 168 180 192 204 216 228 240 252 264 276 288 300

13 169 182 195 208 221 234 247 260 273 286 299 312 325

14 . . 196 210 224 238 252 266 280 291 308 322 336 350

15 . . . 225 240 255 270 285 300 315 330 345 360 375

16 . . . . . . 256 272 288 304 320 336 352 368 384 400

17 . . • 289 306 323 340 357 374 391 408 425

18 ••..... 324 H'.2 360 378 396 414 432 450

19 . . 361 380 399 418 437 456 475

20 , . 400 420 440 460 480 500

21 . . \ \'

\'

. 441 462 483 504 525

22 ... . .*'!'".". 484 506 528 550

23 529 552 575

24 •-...... ,

'... 576 600

25 '...'.'.'.'.'.'.625

60

TABLEAU

DES POIDS ET MESURES MÉTRIQUES.

LE MÈTRE i (uni'é des mesures de longueur), est la dix-mil-

( lionième partie du quart du méridien.

L'ARE j (unité des mesures agraires), est le carré du déca-

( mètre.

LE STÈRE j (unité des mesures pour le bois) est le cube du

( mètre.

LE LITRE j (unité des mesures de capacité), est le cube du déci- ».

| mètre.

LE GRAMME, i (unité des poids), est le poids du centimètre cube

j d'eau distillée. » H.

LE FRANC S (unité monétaire), 9/)0a d'argent et 1/10° de cuivre, w

( pèse 5 grammes. g_^_—^^__^^___^^__^^^_^^_ M *3'

taa

MULTIPLES MESURES POUR LES BOIS.0

Myrla signifie dix mille. Décastère, dix stères. *•JJ

Kilo mille. stère, unilé. 20)

Hecto cent. Décl.lère, dixième de stère. M.

Dec» dix.MESURES DE CAPACITÉ.

~ "§

DIVISEURS. Kiloilfre, mille litres. °

Hectolitre, cent litres. MDéci signifie le dixième.

Décalitre, dix litres." ' "

ace„ti lecenliéuie. LUre nM& aMini le millième. ... „,, .. .. , ,., 2

Décilitre, dixième (le litre. >j

MESURES DE LONGUEUR. Centilitre, centième de litre. -g

Myrlamètre, dix mille mètres. MESURES POUR LES POIDS."'

Kilomètre, mille mètres. Kilogramme, mille grammes. . . ^ 2

Hectomètre, cent mètres. llectugruuime, cent grammes. «

Décamètre, dix mètres. Décagramme, dix grammes.

Mètre, unité. Gramme, unité.

Décimètre, dixième du mètre.. Décigramme, dixième de gramme.Centimètre, centième du mètre. Centigramme, centième de gramme.millimètre, millième du mètre. Milligramme, millième de gramme.

MESURES AGRAIRES. MONNAIES.

Hectare, cent ares. Franc, unité.

Are, unité. Décime, dixième do franc.

Centiare, centième d'are. Centime, centième de franc.

-»-§> «I &°-

CONSEILS ET MAXIMES MORALES

Il faut être bon, docile et studieux.Honore et chéris ton père et ta mère; sois-leur soumis.Un bon père et une'bonne mère sont nosmeilleurs amis et nos guides les plus sûrs.De toutes les vertus de la vie privée, la première c'est la piété filiale.Heureux qui peut rendre à son père et à sa mère tous les soins qu'il en a

reçus dans son enfance! Plus heureux encore qui leur rend leur sourire, leurscaresses, leurs joies!

Piété filiale! Amour respectueux,Tu signales l'enfant, tu rends son sort prospère;Tu renfermes en toi tous les traits vertueux :On est chéri du ciel, quand on chérit son père.

Il ne faut pas avoir honte de demander ce que l'on ne sait pas.Il est ennuyeux d'apprendre à lire, il est très-amusant de lire ; il en est ainsi

de toutes choses qu'on apprend: il n'y a que le commencement d'ennuyeux.Il n'est jamais permis de mentir, même en badinant.On ne croit pas le menteur, lors même qu'il dit la vérité.Ne faisons jamais, aux autres ce que nous ne voudrions pas qu'on nous fît.La religion et la vertu peuvent seules assurer le bonheur.

Prosterne-toi, mon fils, devant l'Être suprême,Et reconnais en lui ton premier bienfaiteur :

L'univers, tu le sens, ne s'est point fait lui-même,Et certes, ce grand oeuvre atteste un grand auteur.

Heureux qui met en Dieu toute son espérance ;On a toujours besoin d'implorer sa bonté ;Il nous consolera dans les jours de souffrance,Si nous l'avons servi dans la prospérité. DEVINDÉ.

Le premier degré de la vertu est de ne point commettre de fautes; le secondest de souffrir qu'on nous les fasse connaître, et de n'avoir point de honte de les

réparer.Ce que l'on fait sans honte on le dit sans rougir.

Quand on fait sans scrupule de petites fautes, on en fait bientôt de grandes.Il faut rougir d'avoir fait une faute, et non de la reconnaître.

II n'est jamais trop tard pour se corriger ; mais on aura plus de peine à le

faire aujourd'hui qu'hier, et demain ce sera encore plus difficile qu'aujourd'hui.

Quand tu seras dans le doute si une action est bonne ou mauvaise, ne la

fais pas.Il faut s'accoutumer à ne jamais exagérer, et à dire dans la plus exacte

vérité les choses qu'on a vues.

Quand vous parlez, soyez sincère et vrai; que votre langue soit l'interprètede votre coeur.

La dissimulation, les finesses, les mauvaises excuses, approchent fort du

mensonge et y conduisent infailliblement.

Celui qui dans sa faute au mensonge a recours,Par son mensonge encore à cette faute ajoute.Quel que soit, mes enfants, le mal qui vous en coûte,Dites la vérité; l'on y gagne toujours.Le menteur s'avilit, en perdant notre estime :Tout mensonge est un tort; et s'il nuit, c'est un crime.

On augmente ses torts en cherchant à les excuser.

Du devoir il est beau de ne jamais sortir,Mais plus beau d'y rentrer avec le repentir.

Au lieu de parler des défauts des autres, attachez-vous à faire remarquerleurs bonnes qualités.

Il n'est pas possible de demeurer méchant lorsqu'on aime et fréquente les

gens de bien.Sur ton esprit fais un effort :

Apprends : n'en perds jamais l'envie ;L'ignorance, dans cette vie,Est une image de la mort.

Les paresseux ont toujours envie défaire quelque chose.

Apportez à l'étude autant d'ardeur qu'à vos jeux, vous verrez combien vos

progrès seront rapides.Une bonne éducation est le plus grand des bienfaits; on doit chérir comme

un tendre père celui auquel on doit de l'instruction et de bons principes.Homme sans éducation, corps sans âme.La science est un ornement dans la prospérité et un refuge dans l'adversité.

Trop de loisir aux vertus est contraire :

Qui ne fait rien, n'est pas loin de mal faire.

Le désoeuvrement est l'ennemi le plus redoutable du bonheur et de la vertu.Le fruit du travail est le plus doux des plaisirs.

o-® 63 @-o-

l.es premières années sont précieuses, puisqu'elles peuvent assurer le bonheurde celles qui suivent.

Le travail éloigne les maladies, tue l'ennui, le dégoût; il procure l'appétit, lesommeil; il rend gai, content; et la plus grande punition qu'on pourrait infligerà celui qui est accoutumé au travail, serait de le forcer à ne rien faire.

Crains d'un lâche repos la fatigue accablante ;Préfère à la mollesse une vie agissante :A trente ans tu diras, des plaisirs détrompé,L'homme le plus heureux, est le plus occupé:

Le temps est le trésor de l'homme laborieux et le fardeau de l'oisif.Soyez laborieux dans votre jeunesse, afin que vous soyez respecté dans l'âge

mûr et que votre vieillesse soit exempte de soucis.

Voici les biens que je désire :Un coeur sensible et généreux,Un ami pour me rendre heureux,Et du bon sens pour me conduire. RAÏRAC.

Celui qui a un ami véritable possède un trésor.

Aucun bien n'est égal à la tendre amitié ;Un homme sans amis n'existe qu'à moitié.

Lorsque mon ami rit, c'est à lui de m'apprendre le sujet de sa joie; lorsqu'ilpleure, c'est à moi de découvrir la cause de son chagrin, et de le consoler.

On a très-peu d'amitié quand, on a beaucoup d'amis.

Au sein de ses amis, auprès de ses parents,Les plaisirs sont plus doux et les malheurs moins grands.

Soyez compatissant pour le malheur des autres.

Oh! vous, enfants heureux, qui dormez dans la soie,Vous à qui les douleurs sont rêves inconnus,Priez pour l'orphelin sans lait pur et sans joie,Priez pour les petits qui s'en vont les pieds nus. HCELESGUULON.

// ne faut point se moquer des malheureux ; car qui peut être assuré d'êtretoujours heureux?

Ne dites jamais une parole dure à un pauvre, même à celui qui est importun;songez à sa situation, et que vous en abusez inhumainement, ainsi que de lavôtre, si vous le rudoyez.

Lorsque vous faites l'aumône, que votre main gauche ne sache point ce quefait votre main droite.

-o-§> 64 <§H>-

L'injortuné qui se soumet courageusement à son sort, et qui souffre sans seplaindre, est aussi respectable qu'intéressant.

Se venger d'une offense, c'est se mettre au niveau de son ennemi; la lui par-donner, c'est s'élever au-dessus de lui.

Fais du bien à tes amis, afin qu'ils t'aiment davantage ; fais-en à tes ennemispour qu'ils deviennent tes amis.

Pardonnons sans orgueil les maux qu'on nous a faits,Et ne nous vengeons qu'à force de bienfaits.

Si votre ennemi a faim, donnez-lui à manger ; s'il a soif, donnez-lui à boire.Dans vos relations avec le monde, une cuillerée d'huile fait plus qu'un litre

de vinaigre.Nous devons de la reconnaissance à ceux qui nous disent nos vérités.La reconnaissance est la mémoire du coeur.

^ingratitude est un crime si honteux, qu'on n'a jamais trouvé personne quicoulât s'en avouer coupable.

Quand le ciel dans un coeur fixe la bienfaisance,Près d'elle il donne place à la reconnaissance.

Faire du bien est le plus bel emploi de la vie et le plus délicieux plaisir de l'âme.lUen n'est plus doux que la mémoire d'une bonne action.On perd le fruit des bonnes actions, quand on les vante soi-même.

Qui ne vit que pour soi, n'est pas digne de vivre !Tu dois à Dieu, tu dois à tes parents,

A tes amis, à toi, compte de tes moments.

Ceux qui ne vivent que pour eux tombent dans le mépris et l'abandon.

D'un vil adulateur, mon fils, fuyez l'approche,Il est plus dangereux que vos propres rivaux.Préférez à l'ami qui cache vos défauts

Le censeur qui vous les reproche.

Tout flatteur cache un traître.

Plus on se vante et moins on vaut : la vanité est l'aliment des sots.Un once de vanité gâte un quintal de mérite.Le présomptueux parle de tout, et n'écoute rien.

On se repent souvent d'avoir trop parlé, et l'on gagne toujours à se taire.

Zenon, ayant rencontré un jeune homme très-présomptueux, qui, se croyant forthabile, prenait toujours la parole : Souvenez-vous, lui dit-il, que la nature nous adonné deux oreilles et une seule bouche, pour nous apprendre qu'il faut plus(coûter que parler.

-*& 65 ^o-

Vamour-propre est le plus grand des flatteurs.

La modestie ajoute au talent qu'on renomme,Le pare, l'embellit : c'est la pudeur de l'homme.La modestie enchante, et l'amour-propre aigrit ;C'est par le coeur qu'on plaît bien plus que par ['.esprit.

Prêcher par l'exemple c'est le sermon le plus simple et le plus efficace.

L'exemple est un prédicateurQui persuade mieux que toute l'éloquence;On suit mieux ce que fait un sage précepteur,

Que les préceptes qu'il avance.

Les jeunes gens doivent peu juger, peu décider, mais écouter et consulter

beaucoup. Quelque esprit et quelque talent qu'ils puissent avoir, la modestie doit,

être leur partage. Cette vertu, qui fait l'ornement de leur âge, en paraissantcacher leur mérite, ne servira qu'à le relever.

Gardez-vous de trop présumer de vos moyens, de votre réputation, de vos

prétentions.Ne paraissez jamais ni plus sage, ni plus savant que ceux avec qui vous êtes.

Portez votre savoir comme votre montre, dans une poche particulière, que vous

ne tirez point et que vous ne faites point sonner uniquement pour faire voir quevous en avez une.

Vous, sur qui la nature, avec un doux sourire,Répandit les talents, l'esprit ou les attraits ;Soyez plus attendris que vains de ces bienfaits.La main qui les versa peut aussi les détruire. DOUÂT.

Honore ton vieux père de toutes les facultés de ton coeur, et n'oublie pas les

tendres soins de ta mère ; comment les récompenser de tout ce qu'ils ont fait

pour toi !

Est-il pour un fils rien de plus sacré, de plus respectable que sa mère?

Tout ce que l'amour filial et la reconnaissance peuvent inspirer à nos

coeurs de plus vif et de plus tendre ne saurait peut-être acquitter les soins et les

bienfaits de l'être à jamais intéressant qui nous donna le jour.Il n'y a guère au monde de plus bel excès que celui de la reconnaissance.

Du bonheur des vieux jours, le jeune âge est la source,Les souvenirs alors seront votre ressource :Amassez-en d'heureux ; car dans l'âge avancéLe présent s'embellit des vertus du passé.

-o-<§> G6 <&o

MA MERE!Va, tombe aux pieds d'un sexe à qui ta dois ta mère.-

LEGOOVÉ.

Qui me nourrit d'un lait et pur et salutaire?Qui des plus tendres soins, m'entourant chaque jour,Imprimait sur mon front tant de baisers d'amour?

Ma mère.

Quand le sommeil fuyait ma débile paupière,Qui venait me bercer mollement par ses chants,Et suspendait mes cris dans ses bras caressants?

Ma mère.

Qui veillait attentive à ma tête si chère,Quand la paix de la nuit descendait sur mes yeuxEt longtemps reposait sur moi son oeil joyeux ?

Ma mère.

Qui, lorsque je souffrais quelque douleur amère,Fixant sur mon berceau des regards attendris,Pleurait et tremblait tant pour les jours de son fils?

Ma mère.

Qui jouissait si bien de ma gaîté légère,Inventait chaque jour, pour moi, de nouveaux jeux,Devinait ma pensée et lisait dans mes yeux?

Ma mère.

Qui prêtait à "ma chute une main tutélaire,Calmait le moindre mal par un si doux baiser?Par des contes charmants qui savait m'apaiser ?

Ma mère.

Qui vers l'enfant Jésus élevait ma prière,M'enseignait à l'aimer dans son livre divin?De l'aimable vertu qui m'ouvrait le chemin ?

Ma mère.

Ah ! quand se courbera ton front sexagénaire,Je veux veiller sur toi, t'épargner les douleurs,Et sur tous les sentiers semer aussi des fleurs,

Ma mère.

Je veux par un amour, des soins que rien n'altère,Payer à tes vieux ans, autant qu'il est en moi,La vie et les bienfaits qui me viennent de toi,

Ma mère !

Et le ciel me sera bienveillant et prospère,Et, de grâce et de paix, t'environnant toujours,Rendra mes jours heureux en prolongeant tes jours,

Ma mère.Imite del'Anglais, 11avG.DEMANCY.

L'ENFANT GÂTÉEst-il au monde rien de plus insupportable qu'un enfant gâté, que la faiblesse des

parents a rendu volontaire et violent? On a dit avec raison enfant gâté devient enfantingrat. Il n'est pas heureux et rend malheureux ceux qui l'entourent. La gravureci-dessus donne le portrait d'un de ces enfants détestables : La moindre contrariétél'irrite ; il frappe et brise tout ce qui lui tombe sous la main, et cela parce qu'ona retiré des mains de ce petit drôle les baguettes de son tambour, avec lequel il faisaitdans la salle à manger un vacarme étourdissant. Voyez quelles affreuses contorsions,

-o-g> 68 %o-

quelle crispation colérique contracte tous les traits de sa figure. Il est d'une laideur

repoussante ; s il se voyait dans la glace, il seferait horreur à lui-même. Heureusement Cno-

QUEMITAINE, attiré par ses cris, arrive porteurde son grand sac et de son gros bouquet de

verges. Il est accompagné de son terrible cou-sin CnoQUETOBTcnu. Voyez les cornes mena-

çantes dont sa tête est garnie, et ses mains ar-mées d'effroyables griffe», le tout à l'usage desenfants méchants, désobéissants, gourmands,menteurs, paresseux, répondeurs, querelleurs,boudeurs, ou irascibles.

Il arrive quelquefois que CROQUEMITAINEetson cousin CROQUETOUCRUprennent et em-mènent dans leur grenier les petites mamanset les grand'mères qui sont assez faibles pourgâter leurs enfants. Avis aux parents trop*indulgents, qui ne peuvent que répéter aveqnous à nos jeunes élèves :

L'enfant le plus à plaindre est un enfant gâté,Qu'on n'ose corriger dans son enfance;

Désirez, croyez-moi, notre sévérité,Vous nous reprocheriez notre indulgence.

as^

BAUDRY, LIBRAIRIE EUROPÉENNE3 QUAI MALAQUAIS, A PARIS

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ALPHABET FRANÇAISGRADUÉ, FACILE

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ORNÉ DE 140 JOLIES VIGNETTES, ETC.

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correspondants français et étrangers, à savoir : qu'on désirait séparémentVAlphabet-syllabaire, orné de nos charmantes vignettes, et coté à prix minime.

JNous nous sommes donc décidés à en faire un tirage très-soigné sur beau

papier velin. Cet Alphabet contient la quintessence élémentaire de notre

Abécédaire-Album, qui ne cessera pas pour cela d'être vivement

recherché; nous croyons même que notre nouvelle publication lui servira pourainsi dire d'introducteur et même de Prospectus.

ALBUM DE 500 GRAVURES

A L'USAGE DES GRANDS ET DES PETITS ENFANTS

Exercices de lectures françaises, suivis de Rotions élémentaires des connaissances usuelles,propres à développer l'intelligence des enfants, à orner leur mémoire et à les instruireen les amusant.

TARIS, 1S51. — \ VOL. IN-12 DE 220 PAGES, FORMAT CARRÉ, ORNÉ DE S00 VIGNETTES.

Prix : broche, 3 fr. SO cent. — Cartonné,3 fr. 73 cent.

Relié, tranchesdorées,5 fr. — Extra, 6 fr.

On ne peut disconvenir que si YAbécédaire est ordinairement la cause des

premiers chagrins de notre enfance, c'est lui aussi qui sert de prélude au déve-

loppement de nos facultés. Ces premières notions, dans la longue route à parcourirdes connaissances humaines, ont besoin d'être présentées à l'enfance entourées de

2 <&o-

quelque charme qui en dissimule l'aridité.

Non-seulement nous nous sommes appliquésa rendre cet abécédaire le plus complet pos-sible quant aux premières connaissances

usuelles, mais nous avons mis à la portée des

enfants une double interprétation, celle des

yeux. Afin de vaincre la répugnance assez

ordinaire du jeune âge pour une étude qui

empiète sur ses jeux de chaque jour, nous

avons fait de ce petit livre une récréation, un

amusement, un joujou. Après avoir parcourules 500 jolies gravures dont il est orné, la va-

riété et le piquant de ces vignettes leur feront

désirer ardemment de connaître la réalité de ce

que leurs yeux leur laissent à désirer; et ce

sera avec empressement et avec joie qu'ils en

déchiffreront successivement toutes les parti-cularités. Nous avons cherché d'ailleurs à

rendre la matière aussi intéressante et aussi

attrayante que possible, et graduellement une

douce morale y est mise en action et en

exemple. Espérons que nos jeunes amis la

mettront en pratique.En résumé, même en supposant qu'on ne

tienne pour le moment aucun compte du texte,

qui, plus lard, sera également apprécié, ce

joli volume se recommanderait rien que par

l'agglomération et la variété des 500 gravures,

qui serviront de passe-temps agréable; c'est

un ALBUM, qui trouvera place au salon, à la

ville et à la campagne, où enfants et parents

ne se lasseront pas de le parcourir avec un

plaisir toujours nouveau.

On trouvera, à la dernière page de ceprospectus, la table das matières de cet Alphabet.

-o-§> 3, <®-o-

11 nous importe de faire connaître le motif qui nous a portés, nous quid'ordinaire n'éditons que des livres pour l'étude des langues étrangères ()),à publier cet ABÉCÉDAIRE FRANÇAIS, orné d'un tel nombre de gravures. Coté au

prix modique de 3 fr. 50, nous ne pourrions que par un débit extraordinaire,sur lequel nous comptons à poine, couvrir les dépenses énormes qu'ontoccasionnées ces 500 gravures. Nous devons donc dire que la plupart de ces

vignettes font partie de la publication que nous faisons en même temps d'autres

ABÉCÉDAIRESEN DEUX LANGUES,dont le titre se trouve à la dernière page de ce

prospectus.

(J) Les divers Catalogues de livres Anglais, Italiens, Espagnols, Portugais, Alle-

mands, etc., de celle Librairie, sont envoyés franco aux personnes qui en [ont la demande

par lettre affranchie.

-<^g. 4 NO-

TABLE DES MATIÈRES DE L'ABÉCÉDAIRE FRANÇAISDIX-HUITALPHABETSdivers et variés, signes de ponctuation et antres, alphabet de 26 lettres ornées avec

2Gvignettes, et les mois en six caractèresdifférents. Exercices d'épellation, suivis d'exempleset de fables.ICxercicessur des mots difficiles à prononcer. Vocabulaire raisonné. CRIS DESDIFFÉRENTSANIMAUXavec00 vignettes. Locutions familières. Abréviations usitées. Nombres ordinaux et cardinaux. FABLESENPROSEavec vignettes. Le Travail et l'Oisiveté, conte. Table de multiplication, poids, mesureset monnaies.

Les saisons, le zodiaque et les DOUZEMOISDE L'ANNÉE,coutumes, travaux, amusementset emploi du

temps pour chaque mois, avec sentences inorales et anecdotes, ornés de 200 grandes ou petites vignettesanglaiseset françaises.

PETITESLEÇONSD'HISTOIRENATURELLE,animaux domestiqueset sauvages,quadrupèdes,oiseaux, pois-sons, reptiles, etc , etc., avec plus de 80 vignettes.

INTRODUCTIONAUXARTSET AUXSCIENCES.Religion, prières, fables choisies de La Fontaine en vers etmorceaux de poésie. Esquisses géographiques.Europe, Asie, Afrique et Amérique. LA FRANCEen dépar-tements et en provinces, population. Principaux monuments et curiosités de Paris. Tableau des rois deFrance. Epoques remarquablesdans l'histoire depuis la créatioii jusqu'à nos jours. Notions élémentaires deGrammaire française.

NOUVEAUX ABÉCÉDAIRES

ANGLAIS-FRANÇAIS A ITALIEN-FRANÇAISALLEMAND - FRANÇAIS f ESPAGNOL-FRANÇAIS

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Syllabaires complets, ou premier livre de lecture a l'usage des enfants quiapprennent a prononcer, à lire et à traduire ces langues; contenant desexercices sur l'alphabet, l'épellation, la prononciation, vocabulaires,phrases familières, traductions inlerlinéaire et juxtalinéaire, notionsgrammaticales, de petits coules, des failles et sentenceschoisies, decourtes leçons sur l'histoire naturelle et les sciences, lectures courantes,notions de calcul, etc. Le tout orné d'un très-grand nombre degravures etvignettes sur bois. Chaqueahècéiaire forme un joli volume in-\ 2, car-tonne, d'environ 250 pages.

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Ces ouvrages, parfaitement appropriés aux besoins de l'enfance,ont le double avantage, par la variété de la matière et des illus-

trations, d'amuser et d'instruire les enfants. En outre, ils classentdans leur mémoire une nomenclature variée de mots étrangers,qui les fait pour ainsi dire préluder en s'amusaiil^à-Wtude des

langues étrangères, condition indispensable d'aytfuV^ôur fyvg&Bé-ration nouvelle. /«X-

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PARIS. —DU'l'.ISE PAU J. CI.AVE ET C1', l'.l'K SA1NT-1IENMW

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