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ASSISE
Introduction au Fiqh Islamiquepar Cheikh Sidi Abdu Rahman
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SOMMAIREPartie Section Sous-section Titre PageA Texte de AL-AKHDARI 4
1 Ouverture 72 Introduction 93 La Purete legale 17
3.1 L’eau pure 173.2 La purification de la souillure 19
4 L’ablution 215 Le bain rituel 296 L’ablution seche 377 Les menstrues 418 Les lochies 439 Les heures de priere 4510 Les conditions de la priere 4911 La priere 5312 Les sept positions de la priere 6313 La priere retardee 6714 La reparation d’une priere 71
B LA PRIERE DE A a Z 100C CONTEXTUALISATION 116
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INTRODUCTION GENERALE
Nous avons le plaisir de vous presenter le tres important ou-
vrage de Sayyid Abd Rahmam al-akhdarı, intitule mukhtaar fı al-fiqhislamı : abrege de droit musulman. Ce texte est d’une utilisation tresrepandue en Afrique du Nord et Sub-saharienne. Pratiquement, tousles savants de ces contrees ont fait leurs premiers pas avec cet ouvrage.Il est encore aujourd’hui le debut des etudes des sciences islamiques.
Malheureusement, nous ne disposons a ce jour d’une biographie
de l’auteur malgre nos recherches. Peut etre dans une deuxieme edition,nous serons en mesure de la presenter.
L’Assise en fait aussi un livre de reference dans le parcours de
ses adeptes. Comment se place-t-il dans notre parcours. Rappelonsque nos collaborateurs doivent d’abord apprendre a lire grace a notreouvrage Initiative a la lecture Arable. Il doit ensuite se renforcer graceau document Lectures Islamiques. A l’issue de ce parcours, il s’inscritaux cours de langue arabe. C’est a cette etape que ce texte doit pouvoiretre utilise dans l’enceinte de l’assise.
Apres avoir termine le cours de grammaire introductif, l’apprenant
pourra entrer dans l’une des trois classes. Celles-ci pourront etre frequenteessimultanement. Il s’agit :
(1) Classe de langue arabe par l’arabe grace a l’ouvrage��é��JK.��Q�ªË @
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(2) Classe de lectures arabes par un choix de textes issus de :��é��JK.��Q�ªË @
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(3) Classe de sciences Islamiques.
Chaque classe dispose d’un mentor ou accompagnateur. Le tout
est disponible dans notre site web www.assises.net.
Conformement a nos recommandations l’adulte est le formateur
dans sa famille et son entourage. Il peut dors et deja former ses enfants,neveux et nieces, des qu’il aura fini ce texte.
Terminons en disant que ce texte, pour important qu’il soit, surv-
ole des differences importantes de points de vue entre plusieurs savants.Il est important pour nous de les signaler dans une partie que nous avonsappelee Contextualisation. En meme temps, nous avons voulu decrirela priere complete, conformement au texte et a d’autres sources.
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En resume, ce ouvrage possede trois parties. La premiere con-
cerne le texte d’al-akhdarı traduit par nos soins. La presence du textearabe permet de contrebalancer les erreurs de traduction possible. Nousavons tout de meme tenu en compte les multiples traductions oralesdisponibles dans nos pays et de quelques versions disponible dans leweb.
Dans la deuxieme partie, nous decrivons la priere complete, tout
en donnant les textes des formules a reciter en Arabe. N’oublions pasque la frequentation de l’assise est assujettie a l’introduction a la lec-ture arabe.
La troisieme partie est consacree a temperer certaines positions
du texte par rapport a la tendance de ce qu’on appelle le fiqhu sunnah,tendance recente de retour direct aux sources. Cette partie, intituleeContextualisation, analyse certaines differences par rapport a des pointsde vue edictes ici.
Dakar, septembre 2008.Gane Samb LO.
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1 - OUVERTURE
Au nom de Dieu, le Clement, le Misericordieux. Qu’Allah se
penche sur notre maıtre Mouhammad (1), qu’il lui accorde la paix,ainsi que sa famille et ses compagnons.
Louange a Dieu, le maıtre des mondes, prieres et salut sur notre
maıtre Mouhammad (1), le sceau des prophetes et chef de peleton desenvoyes de Dieu.
Notes.(1) A chaque mention du nom du Prophete, l’abreviation (PSL) de lapriere sur lui (Priere et salut sur lui) suivra. Cela conformement a sespropos : Le pingre est celui qui ne prie pas sur moi a l’occasion de lamention de mon nom
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2 - INTRODUCTION
Le premier devoir d’un majeur est d’assurer la sincerite de sa foi
(en Dieu), puis la connaissance des principes (de l’Islam) qui fondentses actes d’adoration qui lui soient intrinseques tels que les piliers de lapriere et la purete legale et du jeune.
Il doit aussi rester dans les limites tracees par Dieu, qu’il ac-
complisse les ordres et respecte les interdits. Il doit surtout se repentirconstamment envers Dieu, exalte soit son nom, avant qu’il n’encourtsa colere. Les conditions d’acceptation du repentir sont : Le regretsincere des actes passes, l’intention de ne plus les refaire dans sa vie etde cesser immediatement, si jamais il y etait encore.
Surtout, il ne lui est pas permis de repousser toujours a plus tard
son repentir en disant jusqu’a ce que Dieu me guide(2). Car ceci estun signe de perte et d’echec et de non clairvoyance
Notes.(2) Certains disent : je suis dans cet etat avec la predestination. Jepeux y rester jusqu’a ce que Dieu lui meme change mon etat. cetteattitude mene a la perte irremediable.
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Il doit s’abstenir de tenir des propos indecents, ddestables, ser-
ments de divorce, de menaces envers des musulmans, de propos desous-estime, d’injures, sauf dans les cas prevus par la Loi.Il doit aussi detourner ses yeux de tout ce qui n’est pas licite. Il doitaussi eviter de regarder un musulman avec dedain, sauf s’il s’agit d’unpervers. Dans ce cas, il doit d’ailleurs s’en eloigner.Il doit aussi eloigner tous ces membres de tout acte illicite autant quepossible. Il aimera et detestera pour l’Amour de Dieu, sera satis-fait et se fachera uniquement pour Dieu. Il prechera le convenableet s’interposera au blamable.
Il est interdit le mensonge, la medisance, la diffamation, l’orgueil,
les grands airs, l’ostentation, l’outrecuidance, la jalousie, le sentimentde superiorite,
Commentaires.Toutes ces qualites participent au bon comportement de l’etre humain.L’Islam les partage avec toute l’Humanite. Il s’agit de principes derespect envers l’Homme du court. La fraternite entre musulmans estfortement recommandee. Cependant, la solidarite entre etres humainsest aussi une recommandation de Dieu. Il dit dans le corant (Sourate2, verset 83) :
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ayez de bonnes paroles envers les gens. Quant aux autres disciples desautres religions, il dit aussi (S60, 8):
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la medisance par petites tappes et clins d’oeil, les futilites, l’ironie(derison), l’adultere, le regard vers une etrangere (3) et la jouissancede sa voix. Comme il est interdit d’usurper le bien d’autrui (sans leurconsentement), de demander un retribution pour une intercession oupour une fonction dans la religion (4).
Il evitera de negliger les prieres en les accomplissant en de-
hors des heures prescrites. La compagnie des pervers ainsi que leurfrequentation, sauf necessite, est interdite. Non plus, il ne cherchera lasatisfaction de creatures dans la desobeissance a Dieu. Dieu a dit, acet effet, (S9, 62)
Dieu - et son Messager aussi - a plus de droit a ce qu’ils L’agreent.
De meme, le Prophete Mouhamad (PSL) a dit :
Pas d’obeissance a une creature dans la desobeissance a Dieu.
Il ne doit s’engager dans aucune affaire sans connaıtre la position
de Dieu y afferente. Au besoin, il sollicitera les savants pour l’eclairer etprendra pour modele ceux qui suivent la tradition du Prophete (PSL),ceux qui incitent a l’obeissance a Dieu,
Notes.(3) En Islam, les seules femmes adultes avec lesquelles on peut se retrou-ver seul avec elles, sont celles dont le degre de parente ne permet pasle mariage. Le terme etrangere est appliquees aux autres femmes ici.(4) Les bons offices dans la societes et le service a l’Islam sont con-cernes ici. Il ne s’agit nullement des avocats et des emplois dans lesinstitutions islamiques.
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et qui deconseillent de suivre Satan (5). Il ne doit pas suivre l’exemplede ceux qui ont fait faillite, qui ont gaspille leur vie dans la desobeissancede Dieu. Quelle sera leur desespoir et que dureront leurs pleurs le jourde la resurrection.
Nous prions Allah l’Exalte qu’il nous aide a suivre la tradition de
notre prophete et intercesseur, notre maıtre Mouhamad, Paix et Salutsur lui
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LA PURETE LEGALE
L’eau Pure
La purete legale est divisee en deux categories : la purete evenementielle
et la purete physique (6). Aucune d’entre elles ne peut etre valable quepar une purification par l’eau propre purifiante. Une eau propre estpurifiante si sa couleur, son gout et son odeur ne sont pas alteres pardes elements etrangers (7) comme l’huile, la graisse, toute souillure, laterre des etables (8), le savon, la salete, etc.
Par contre, les alterations provenant d’elements naturels generalement
presents dans l’environnement, tels que la terre, la boue, les marecages(donc le sel de mer), le martre, n’empechent pas l’eau d’etre utiliseepour la purification legale.
Notes.(6) La souillure est divisee en deux categories. La premiere concerne lesevenements qui annule l’ablution comme l’urine, le pet ou le toucher oubaiser sexuels. La deuxieme concerne la presence de souillure physiquesur le corps, le lieu comme l’habit. cette souillure doit forcement etreeliminee par un lavage dans la mesure du possible comme il sera indiqueplus tard.(7) L’eau pure est par excellence l’eau de pluie. A quel point la souil-lure rend l’eau non purifiante? Ceci reste largement a l’appreciation ducroyant. Il y a la une grande place pour les scientifiques musulmanspour la definition de limites a permettre en collaboration avec les ju-risconsultes. Des reseaux Sciences et Islam peuvent s’occupper de tellesquestions. Mais pour la vulgarisation, les resolutions doivent surtoutetre publiees et relayees.
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3-2 - Purification de la souillure
Lorsqu’on s’appercoit d’une souillure (sur un habit ou un lieu)
en un endroit precis, on lave cet endroit. Si par contre, on est sur quel’objet est souille sans connaıtre l’emplacement, on le lave entierement.Si on doute seulement de l’avenement de la souillure, on asperge l’objet.Si on est atteint par un objet exterieur (le corps, le lieu ou la place)et qu’on ne sache pas s’il s’agit d’une souillure, alors on n’a pas besoind’asperger.
Si on se souvient d’avoir ete atteint par une souillure, une fois
qu’on a commence la priere, on arrete celle-ci a moins qu’on soit a lalimite de l’heure de la priere. Celui qui aura prie avec une souillurepar inadvertance et s’en souvient apres la priere, reprend celle-ci dansl’heure impartie a la priere.
Contextualisation.Un point nomme (Prieres faites avec la souillure) concerne la reprised’une priere dans l’heure une fois accomplie. Le constraste avec l’ouvragefiqh sunna nous permet de faire cette contextualisation.
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4 - L’ablution
Les actes obligatoires (8) sont au nombre de sept : l’intention, lelavage du visage, celle des mains jusqu’aux coudes, l’essuyage de la tete[avec les mains mouillees], le lavage des pieds jusqu’aux chevilles, lefrottement [dans le lavage] et le surplace.Les actes traditionnels (9) sont : le lavage des mains jusqu’auxpoignees au debut de l’ablution, le rincage de la bouche, l’inhalationdes narines [avec de l’eau], le rejet de l’eau des narines, le retour del’essuyage de la tete, l’essuyage des oreilles et le renouvellement del’eau y afferent, l’ordonnancement des actes obligatoires.Celui qui oublie un acte obligatoire relatif a un des membres, le reprendet ce qui suit si le souvenir a lieu dans un temps tres proche. Sinon, illave seule la partie oubliee et reprend les prieres accomplies avec cetteablution. Si l’oubli concerne un acte traditionnel, il le reprend seul[dans les deux cas] mais ne refait pas les prieres.
Notes.(8 et 9). Dans la pratique islamique, il y a les actes obligatoires, desource divine, les actes traditonnels, de source prophetique, les actesrecommandes et les actes blamables. Les actes obligatoires sont fondes
par le Coran. La tradition du Prophete (PSL) (��é�J���Ë
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paroles, ses actes et ses acquiessements. Toute chose faite en sa presenceet qui n’a pas attire sa reprobation devient de fait une sunna ou tra-dition prophetique. Par exemple, pour fonder les actes obligatoires del’ablution, le Coran dit (S, 6):
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Ho, les croyants quand vous vous levez pour l’Office, lavez vos visages,alors, et vos mains jusqu’aux coudes; et passez vos mains mouillees survos tetes; et lavez-vous les pieds jusqu’aux chevilles
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Celui qui a oublie une partie, la lave toute seule avec l’intention etreprend les prieres deja eventuellement accomplies. Celui qui se rappelledu rincage de la bouche et de l’inhalation apres avoir entame le lavagedu visage, retourne en arriere et reprend l’ablution a partir de cetteetape.Les actes recommandes sont : la recitation de la formule (10) bismillahir rahmamir rahım, l’usage du cure-dent, le lavage de plus du visageet des mains, le fait de commencer l’essuyage de la tete par le front,l’ordonnancement des actes traditionnels, l’utilisation de peu d’eau,la preseance des membres de droite sur ceux de gauche, la friction desinter-doigts des mains, [et cela est seulement souhaitable pour les doigtsdes pieds], la friction d’une barbe legere [et y faire penetrer l’eau]. Celan’est pas necessaire pour la barbe fournie au contraire du le lavagerituel.
Commentaires.Retracons ici une ablution complete. Le lecteur pourra reconstituer lesdifferents types de categories.(1) Formuler l’intention. (2) Se laver les mains trois fois jusqu’auxpoignees. (3) Se rincer la bouche en se frottant les dents (soit avecles doigts de la main droite, soit avec un cure-dent). (4) Remplir lesnarines avec de l’eau avec la main droite et rejetter cette eau en pincantles narines avec l’index et le pouce de la main gauche), trois fois. (5) Selaver la visage avec la main droite trois fois. (6) Laver le bras droit et labras gauche, trois fois. Pour chaque bras, on utilise la paume de l’autremain en lavant l’exterieur en partant des poignees; on arrive au coudeet on passe la peaume sur la partie interieure du bras pour descendrevers la poignee. On fera ce cycle trois fois. (7) On mouille les deuxmains et on les passe sur la tete en aller retour en commencant par lefront, une seule fois. (8) On remouille les mains et on lave les oreillesainsi : les pouces frottent l’exterieur des pavillons des oreilles, et lesdeux indexes lavent l’interieur, une seule fois. (9) on lave le pied droitet le pied gauche entierement, jusqu’aux cheville, mais de preferencejusqu’aux tibias.
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Les actes annulatoires de l’ablution.
Ils sont de deux ordres : les evenements et les causes.Les evenements sont les suivants : Uriner, aller aux selles, sortirdu vent [pet], evacuer le liquide prostatique (liquide sortant a la suitede l’urine), sortir un liquide gluand a l’occasion d’ebats sexuels avantl’erection (mazyou).Les causes sont : le sommeil lourd, la perte de connaissance, l’ivresse,la folie, le baiser et le toucher d’une femme si, dans ces deux cas, etaitrecherche le plaisir ou celui-ci a en resulte, le toucher du sexe avec lapeaume ou l’interieur des doigts.Celui qui doute d’un evenement annulant l’ablution, alors l’ablution esta refaire sauf si le doute est leger (11). Dans le cas du mazyu, on laveentierement le sexe et non les testicules. Le mazy est le liquide sortantdu sexe lors du plaisir sexuel resultant de pensees ou regards sexuelsou autres.
Notes.(10) Le musulman commence toute chose au nom de Dieu, en lisantcette formule dite basmala. Le prophete a dit en effet :
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plus fort au premier. Dans le deuxieme cas, on est plus sur de la nonrealisation de l’evenement meme si on n’est pas sur a cent pour cent.
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Celui qui n’est pas en etat d’ablution ne peut accomplir une priere, ni ef-fectuer les processions (12) [de la Kaba de la Mecque], ni toucher un ex-emplaire du Coran ni sa couverture, avec sa main ou par l’intermediared’un baton, sauf une partie du Coran pour des besoins d’apprentissage.Il en est de meme pour des tablettes de Coran : Seuls l’eleve et le maıtrepeuvent y avoir acces en cas de non ablution. Les regles de toucher duCoran sont les memes pour l’adulte et l’enfant. Dans le cas de l’enfant,le peche est porte par celui qui le lui a procure.Celui qui prie intentionnellement sans ablution est un mecreant, queDieu nous en preserve.
Notes.(12) Lors du pelerinage a la Mecque, le pelerin doit faire sept fois letour de la Kaba, ce que nous appelons procession autour de la Kaba.
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5 - Le bain rituel.
Le bain rituel s’impose dans trois situations : L’acte sexuel, les men-strues et les lochies [ces dernieres exprimant le sang qui coule du sexede la femme apres la naissance de l’enfant].La souillure sexuelle est de deux natures. D’abord l’ejaculation avecplaisir soit dans le sommeil soit en etat d’eveil, dans les rapports sex-uels ou pas. L’autre a lieu dans l’entree du gland dans le vagin.Celui qui voit se en rapports sexuels dans un reve sans ejaculuer n’a pasa se laver rituellement. Celui voit qui du sperme seche sur son habit etne se rappelle pas quand l’habit a ete souille, prend un bain rituel etreprend les prieres depuis qu’il s’est endormi dans cet habit.
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Les actes obligatoires du bain rituel sont : l’intention au moment decommencer, le surplace, le friction, et le lavage complet du corps.Les actes traditionnels sont : Commencer par laver la souillure puisle sexe - et c’est en ce moment qu’il formule l’intention; puis laverles membres cites dans l’ablution, mais une seule fois; puis la partiesuperieure du corps; laver trois fois la tete [par trois poignees d’eau];laver d’abord le cote droit avant le cote gauche, et enfin minimiser l’eauutilisee.
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Celui qui oublie une partie [d’un membre] ou un membre dans son
bain rituel, se depeche de le faire des qu’il s’en souvient meme un moisapres, mais reprend toutes les prieres accomplies depuis ce moment. S’ilneglige de le faire, son bain devient nul [avec les prieres accomplies].Mais si l’oubli concerne les parties de l’ablution et que celles-ci soientlavees dans une ablution, alors l’erreur est reparee de fait.
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Il n’est pas permis au porteur de la grande souillure, l’entree dans
une mosquee, ni la lecture du Coran si ce n’est des versets pour uneprotection et des choses semblables.Celui qui ne supporte pas l’eau froide ne peut accomplir l’acte sexuelsauf s’il s’est deja muni des moyens de chauffer l’eau. S’il lui arrive dejouir dans un reve, alors il n’est pa responsable [et pourra recourir al’ablution seche].
Contextualisation.Dans le chapitre (Validite de l’ablution seche), cette position est revueet analysee.
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L’ablution seche.
Le voyageur peut recourir a l’ablution seche (13) sans peche tout commele malade pour une priere obligatoire ou surregatoire. Le sain residentpeut aussi recourir a cette ablution s’il craint de sorir de l’heure prescritede la priere. Par contre, il ne peut la faire pour une priere surregatoire,ni pour la priere de Vendredi ni pour la priere mortuaire. Dans cedernier, il est autorise a y recourir s’il est personnellement concerne.Les actes obligatoires de cette ablution sont : l’intention, la terre propre,l’essuyage du visage, l’essuyage des mains jusqu’aux poignees, frapperle sable avec ses mains, le surplace et la presence de l’heure de la priere,le suivi immediat par la priere de l’heure.Par terre propre (14), on entend la terre, la brique cuite, la pierre, laneige, la terre mouillee, ainsi de suite. On ne peut utiliser le platrecuit, le bois ou l’herbe ainsi de suite. On peut permettre au maladed’utiliser un mur de pierres ou de briques sechees si personne n’est lapour lui procurer autre chose.
Notes.(13) Le verset 8 de la sourate 6 du Coran a deja cite continue ainsi :
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Et si vous etes pollues, alors purifiez-vous bien; et si vous etes malades,ou en voyage, ou si l’un de vous vient des cabinets, ou si vous vous etesentretouches avec des femmes, et que vous ne trouviez pas d’eau, faitesalors ablution pulverale sur une terre propre, et passez avec cela vosmains sur vos visages et sur vos mains. Dieu ne vous veut pas degene.... Ce verset sera complete avec le hadith pour donner la versionfinale.(14) La terre propre est tout ce qui peut etre interpretee comme elementsnaturels sur la terre.
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Les actes traditionnels sont : Dire bismil lahir rahmanir rahım,commencer par les membres droits avant les membres gauches, frotterd’abord l’exterieur du bras avant l’interieur, de l’avant avant l’arriere.L’ablution seche s’annule comme l’humide.
On ne peut accomplir deux prieres obligatoires avec une seule ablutionseche. L’ablution seche faite pour une priere obligatoire peut servirpour des prieres surregatoires, le toucher d’un exemplaire du Coran,les processions de la Kaba, la lecture du Coran; tout cela doit etre for-mule dans l’intention et avoir lieu dans l’heure de la priere obligatoire.Tout cela est aussi valable avec l’ablution seche faite pour une prieresurregatoire, sauf la priere obligatoire. Celui qui a accompli la prierede la nuit avec une ablution seche, la fait suivre immediatement de lapriere de chafa et witr (15). Si l’ablution seche est accomplie pour lagrande souillure, l’intention expresse doit en etre formulee.
Notes.(15) Les prieres de la journee sont cloturees par une derniere composeede trois rakat. Les deux premieres forment la priere de chafa avec sasalutation finale et la derniere forme la priere de witr
Contextualisation.Les conditions relativement severes sont temperees par le chapitre Va-lidite de l’ablution seche de la partie Contextualisation
Commentaire.
Voila comment le prophete (PSL) a appris l’ablution seche a amar :
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Il te suffit de frapper tes deux paumes sur la terre, que tu y souffleset que tu passes les deux mains sur ton visage et que tu te frottes lesdeux mains jusqu’aux poignees. Donc une seule prise de terre suffit.La deuxieme pour frotter les mains est simplement recommandee. Enplus, il n’est pas question de se salir le visage.
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Les menstrues.
On peut diviser les femmes concernees en trois categories. Celle quicommencent a voir leurs regles, celles qui y sont habituees et les femmesenceintes.Pour la premiere categorie, la plus longue periode des regles est dequinze (15) jours. Pour les femmes habitees a voir leurs regles, ladurees de celles-ci est habituellement de trois jours. Si le sang con-tinue a couler, on peut ajouter trois jours de plus. On peut procederainsi tant que le sang coule. Toutefois la periode maximale des men-strues ne doit depasser quinze (15) jours. La femme enceinte peutavoir des pertes de sang apres trois mois pour une periode de quinze(15) jours a peu pres, apres six mois pour une periode de vingt (20)jours a peu pres. Si l’ecoulement connait des interruptions, les periodesd’ecoulement doivent etre jointes pour completer la periode maximale[qui ne doit pas etre depassee].La femme en menstrues ne doit ni prier ni jeuner ni faire les proces-sions de la Kaba, ni toucher un exemplaire du Coran, ni entrer dansune mosquee. Elle doit expier les jours de jeune correspondants a laperiode des menstrues mais pas les prieres.Elle peut cependant lire des paries du Coran. Pendant ses menstrues,son mari n’a pas acces a sa partie situee entre les genoux et le nombril,a fortiori son sexe.
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7 - Les lochies.
Les interdits sont les memes que pour les menstrues. Sa duree
maximale est de soixante (60) jours. Des que l’ecoulement du sangs’arrete, meme au jour de la naissance de l’enfant, la femme prend sonbain rituel et prie. S’il reprend apres une periode d’au moins de quinze(15), on le compte comme une deuxieme periode de menstrues. S’ilreprend avant quinze jours, on le compte comme la suite des lochies.
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8 - Les heures de prieres
L’heure de predilection de la priere du milieu du jour (zudhr) s’etenddu moment ou le soleil commence sa descente jusqu’au moment ou lalongueur de l’ombre egale celle de l’objet.L’heure de predilection de la priere de l’apres midi (asr) s’etend dumoment ou la longueur de l’ombre egale celle de l’objet jusqu’au jau-nissement de la lumiere du Soleil.Le temps imparti pour ces deux prieres prend fin au coucher du Soleil.L’heure de predilection de la priere du crepuscule (maghrib) commenceau coucher du soleil et dure le moement d’accomplir la priere.L’heure de predilection de la priere de la nuit (icha) commence a latombee de l’obscurite et finit a la fin du premier tiers de la nuit. Letemps prescrit pour ces deux prieres finit a l’aurore.L’heure de predilection de la priere du matin (subhu) se situe entrel’aurore et la clarte. Son temps finit au lever du Soleil.Au dela des temps impartis, les prieres sont accomplies a titre de rat-trapage. Celui qui les fait apres l’heure impartie a commis un pechetres grave, sauf par erreur ou sommeil.On ne peut effectuer de prieres surregatoires entre la priere du subhet le lever du soleil et apres la priere de l’apres midi (asr) jusqu’aucrepuscule (maghrib).
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On ne peut non plus accomplir une priere surregatoire apres l’auroresauf une priere qu’on avait l’habitude de faire qu’on aurait ratee suiteau sommeil (comme les prieres de chafa et witr, ou apres que l’imamsoit deja installe lors de la priere du midi de Vendredi (16), et apres lapriere de Vendredi (16).
Notes.(16) L’interdiction de prieres surregatoires a ces moments n’exclut pasdes prieres bien precises comme celle la salutation de la mosquee. Dansle chapitre Les interdictions des prieres surregatoires de la Contextual-isation, une liste d’exceptions sera donnee.
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9 - Les Conditions de la priere
Les conditions de la priere sont : la purete legale evenementielle etphysique du corps, des habits et du lieu, la couverture de ses partiesintimes, la direction de la Mecque, le silence et la cessation des mouve-ments [inutiles].Les parties sensibles d’un homme vont des genoux au nombril. Toutesles parties d’une femme sont intimes en dehors du visage et des paumes.Elle ne doit pas prier dans un pantalon sauf si elle porte un habit audessus. Il est permis de prier dans un habit souille si on ne peut le rem-placer ni le laver par manque d’eau et si on craint de sortir de l’heurefaute de solution de rechange.Il n’est pas permis de retarder l’heure a cause de l’impurete. Celui quile fait aura peche.
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Celui qui ne peut recouvrer son corps prie nu. Celui qui se trompe dedirection et prie vers une autre direction que la Kaba (qibla) reprend lapriere dans l’heure. Remarquez que toute reprise se fait dans l’heure etconstitue un plus. Ces reprises ne concernent pas les prieres a rattraperni les prieres surregatoires.
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10 - La priere10 - 1 : Les obligations dans la priere
Les actes obligatoires dans la priere sont : (1) L’intention d’accomplir
la priere, (2) le takbir initial (le fait de dire Allahu Akbar), (3) en po-sition debout, (4) la recitation de la sourate d’Ouverture du Coran(la fatiha), (5) en position debout, (6) la genuflexion, (7) le relevementapres la genuflexion, (8) la prosternation sur le front (8), (10) le relevementde la prosternation, (10) l’equilibre dans les position, (11) le calme dansla priere, (12) l’ordonnancement des actes, (13) et enfin le taslım, salutfinal de la priere par la formule :
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que la Paix soit avec vous, (14) en position assise. L’intention elle, estexprimee lors du takbır initial.
Commentaires.La priere est un ensemble de rakat. Celle-ci comprend trois positions :debout qiyam, inclinaison genuflexion et prosternation sujud. On lit leCoran dans le qiyam, on exhalte Dieu dans la genuflexion et on exprimedes demandes dans le sujud. Pour accomplir une rakat, on commencepar le qiyam, on va vers la genuflexion. Dans la genuflexion, on s’inclineen prenant les deux genoux par ses mains, le dos en parfaite positionhorizontale. On revient en position qiyam - dans cette position deboutintermedaire, on ne lit rien - juste pour preparer la prosternation. Onse prosterne une fois sur son front, ses deux paume, ses deux genoux etses doigts des pieds - soit sept appuis. On revient en position assise, onse prosterne une deuxieme fois. Si le rakat est a un rang pair ou si elleest finale, on reste en position assise apres la deuxieme prosternationpour lire une formule speciale dite tachahhud, sinon on se leve vers larakat suivante. S’il manque l’une des positions dans une rakat, elle estnulle ou doit etre reparee.La priere de subh comporte deux rakat, celle de zudhr quatre, celle deasr quatre, celle de magrib trois et celle de icha quatre, soit dix septrakat par jour. En ajoutant les trois de chafa et witr et les deux del’importante priere de deux rakat de l’aube avec celle du matin, celafait vingt deux rakat au moins par jour.La description d’une priere complete est decrite avec les formules dansl’addetum de cet ouvrage.
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10 - 2 : Les traditions dans la priere
Les actes traditionnels de la priere sont les suivantes : (1) La
lecture de la iqama (17) (deuxieme formule d’appel a la priere), (2) lalecture de la sourate apres la fatiha, (3) la lecture a haute ou basse voixau bon moment, (4) la lecture de formule ”samial lahu liman hamidaau relevement de la genuflexion, (5) tous les takbir, a l’exception de lapremiere, (6 et 7) la lecture de la formule tachahhud dans les deux po-sitions assises, (8) la pre-seance de la lecture de la fatiha sur la sourate,le deuxieme taslım et (10) le troisieme pour le dirige, la lecture a hautevoix du taslım obligatoire, la priere sur le prophete (dans le deuxiemeet dernier tachahhud), la prosternation sur le nez, les deux paumes, lesdeux genoux et les deux bouts des pieds, la pose ferme d’un paravent(18) devant le dirigeant de la priere (au moins de l’epaisseur d’une lanceet de la longueur de trois pieds), qui ne derange pas la priere.
Notes.
(17) : Un premier (�à@
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qui siginfie que la priere est deja en place.(18) : Il s’agit d’un ecran entre le prieur et les passant. Personne nepeut passer entre lui et cet ecran. L’ecran peut etre aussi mince qu’unelance et aussi court qu’un avant bras. Il ne doit detourner le prieur desa concentration.
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10 - 3 : Les recommandations dansla priere
Les actes recommandes sont : (1) le lever des deux mains lors du
takbir initial a la hauteur des oreilles, (2) la recitation de la deuxiemeformule de relevement de la genuflexion
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dans la deuxieme rakat de la priere du matin apres la sourate et avantla genuflexion, ou apres le retour de la genuflexion, la demande apresle deuxieme tachahud, celui etant plus long que le premier, la directiondu visage a droite lors du taslım et enfin le balancement de l’index dela main droite lors des tachahud. [Les autres doigts etant fermes sousle pouce].
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10 - 4 : Les reprobations dans lapriere
Il est reprouvable de se retourner (dans le sens oppose a la qibla
(19) ) dans la priere, de fermer les yeux, de lire la basmala (la formulebismil lahi rahmanir rahım au debut de la sourate de l’ouverture ainsique la formule de protection contre Satan
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Notes.(19) On se dirige vers une direction qibla pour la priere. Cette directionest la Kaba de la Mecque. Pour l’Afrique de l’Ouest, elle se trouve al’Est. Beaucoup confondent la position geographique de la Kaba parrapport a la direction phyisique. Deux points peuvent etre tout a faitopposes et se diriger tous vers Kaba. Il suffit de prendre deux points ala Mecque meme mais se trouvant de part et d’autre de celle-ci.
Contextualisation.La lecture de cette formule doit aussi etre contextualisee dans la partieAmın et la protection contre satan de la partie III.
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10 - 5 : L’humilite craintive (*)
[Sache, lecteur], que la priere est douee d’une lumiere immense
qui irradie le coeur de celui qui prie. Seuls les adorateurs humbles etcraintifs l’atteignent. Quand tu t’appretes a accomplir la priere, evacuede ton coeur ce monde ci-bas et ce qu’il englobe et ne se pre-occupe quedu rapprochement avec ton Seigneur pour le visage duquel tu accompliscette priere. Crois fermement que la priere est une humulite craintiveet une modestie envers Dieu Exalte soit son nom, par les positions de-bout, les genuflexions, et les prosternations, une manifestation de samajeste et de sa grandeur a lui destinees par la glorification de NonNom (Allahu akbar), des louanges et des rappels. Tiens toi bien a tapriere car il s’agit du plus sublime acte d’adoration. Et ne laisse pasSatan se jouer de ton coeur et te detourner de ta priere jusqu’a scellerton coeur et te priver du plaisir de sa lumiere.. Alors persevere dansl’humilite dans la priere car celle-ci previent de la tirpitude et des actesreprouvables. Pour cela, cherche l’aide de Dieu car il est le meilleur[l’unique] Assistant.
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11 - Les sept positions de la priere.
Il y a sept positions qui se suivent dans la priere obligatoire,
les quatre etant donnes dans un ordre obligatoire et l’ordonnancementdes trois autres etant souhaitable. Les quatre premieres sont les suiv-antes : la position debout sans appui, la position debout avec appui, laposition assise sans appui et la postion assise avec appui. Elles se suiv-ent obligatoirement dans le sens que si on prie dans l’une des positionsavec la capacite de prier dans la position anterieure, la priere devientnulle (21).
Les trois positions suivantes sont : Celui qui n’est pas capable de
prier dans l’une des positions deja citees, peut prier couche sur son cotedroit, sur son cote gauche ou sur son dos. S’il ne respecte pas l’ordrede ces trois positions, sa priere reste valable.
Le point de faiblesse de l’etat physique qui permet de prier en
ayant recours a un appui (dans l’une des quatre premieres positions)sous peine de voir annulee sa priere, est le point ou le prieur tombe delui-meme s’il n’a pas recours a un appui.
Notes.(20) Autant de positions permises par le Coran (S4, 102) :
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S’il n’arrive pas a ce point, recourir a un appui est reprouvable.
Par contre, dans une priere surregatoire, il est permis de prier en posi-tion assise meme si on a la capacite de prier debout, en se contentantd’une recompense egale a la moitie de celle d’une priere accomplie avecdes positions debout. On peut commencer une priere debout en la finis-sant assis comme l’inverse est possible. Mais si on a formule l’intentionde la faire en position debout, on ne pourra pas la terminer en positionassise.
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12 - La priere retardee.
Il faut obligatoirement rattraper les prieres manquees, sans pour
autant depasser les limites. Celui qui ne depasse pas cinq prieres [arattraper] par jour n’a pas exagere. Il accomplit les prieres telles qu’illes a ratees, une priere residente par une semblable, une priere d’unvoyageur par une semblable, que l’on soit chez soi ou en voyage. Il fautnecessairement ordonner entre elles les prieres du moment (22). Si ondoit rattraper quatre prieres ou moins, on doit les accomplir avant lapriere presente meme si on risque de sortir de l’heure impartie. Onpeut rattraper une priere a tout moment.Cependant, celui qui a un passif ne peut se permettre de faire des prieressurregatoires. Il ne peut faire la priere du petit matin (duha), ni lesprieres nuitales du mois de Ramadhan (23).
Notes.(22)Il est permis aux voyageurs d’ecourter une priere que de quatrerakat en deux rakat, si on formule l’intention. C’est ce qu’on appelle lapriere du voyageur. Celle-ci, si on veut la faire, est possible des qu’ona la ville residente derriere soi. Si on rate une priere de voyageur (avecdeux rakat) et qu’on veuille la payer une fois retourne chez soi, on lafait avec ces deux rakat. L’auteur nous apprend que si le passif est auplus de quatre prieres, on les ramene avant la priere a venir, meme sion doit sortir de l’heure. Mais si on a au moins cinq prieres en passif,on peut les payer [dans l’ordre], en les appairant avec les prieres. Parexemple, si on doit quinze prieres, on peut prier a chaque heure deuxprieres [de meme nature] jusqu’a l’epuisement du passif.
(23) Il est logique qu’on doive payer ses dettes avant de se permet-tre des dons. La priere du petit matin est une priere surregatoire tressouhaitee de quatre rakat au moins faite apres le lever su soleil. D’unemaniere generale, les prieres surregatoires sont : Les deux rakat avantla priere du subh, les deux de duha au petit matin, les quatre avantet les quatre apres zudhr, les quatre avant asr, les deux apres magribet les douze apres icha, les deux de chafa et celle de witr, ce qui nousdonne cinquante rakat, correspondant aux cinquantes prieres initialesdonnees au Prophete (PSL)
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Par contre, il peut accomplir les prieres de Chafa et witr (la
priere de deux rakat et la priere d’une rakat qui ferment les prieres dela nuit), la priere de l’aube (les deux rakat avant la priere du matin),les prieres des deux fetes, la priere des eclipses et la priere de demandede pluie. Ceux qui ont des passifs de prieres concordantes peuvent fairela priere en commun. Enfin, celui qui ignore l’importane de son passif,peut accomplir autant de prieres jusqu’a ce qu’il soit sur et certaind’avoir afface son passif
Notes.(24) Ces prieres seront decrites dans l’addetum
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13 - La reparation de la priere.
On repare une priere par des prosternations [supplementaires],
pour tout oubli, deux prosternations avant le taslım mais apres lesdeux tachahhud, et on accomplit un troisieme [correspondant aux deuxprosternations] (reparation ante taslım). Par contre, pour un ajout [ala priere], on fera deux prosternations apres le taslım, puis un autretachahhud et un dernier taslım (reparation post taslım).
Celui qui a commis a la fois un ajout et un oubli dans la priere,
procede a une reparation ante taslım. Celui qui devait proceder a unereparation ante taslım et l’a oubliee, fait une reparation post taslımdans un temps raisonnable. S’il ne l’a pas fait pendant un temps assezlong ou sort de la mosquee, sa priere est nulle seulement si l’oubli cor-resspond a au moins trois actes traditionnels.
Celui qui a oublie de proceder a une reparation post taslım, a
la lattitude de la faire meme un an apres. Mais, un oubli d’un acteobligatoire ne peut etre repare par des prosternations.
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L’oubli d’actes recommandes n’implique pas de reparation, tout
comme le rattrapage ante taslım n’est necessaire qu’avec au moinsl’oubli de deux actes traditionnels, exception faite de l’oubli qui con-cerne la lecture. Celui qui recite le Coran a voix basse la ou il ne devaitpas le faire, se prosterne avant le taslım. Celui qui commet l’erreurinverse se prosterne apres le taslım. Celui qui a parle dans une prierepar erreur ou qui a ajoute une ou deux rakat repare apres le taslım. S’ila ajoute autant de rakat que la priere en compte, sa priere est nulle.
Celui qui doute de la completude de sa priere, reprend la partie
sur laquelle se porte son doute, et le doute a propos de l’oubli doitetre traite comme un oubli etabli. Celui qui doute s’il a accompli unerakat ou une prosternation doit la refaire et par la suite proceder a unereparation post taslım.
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S’il doute sur son taslım, qu’il le fasse immediatement sans reparation
subsequente; sinon la priere devient nulle avec le temps. Celui quisubit des hesitations, s’en debarrase en les extirpant de son coeur, nere-accomplit pas la partie douteuse de sa priere, mais corrige la prierepost taslım, que le doute concerne un ajout ou un oubli.
Celui qui lit qunut a voix haute ne procede a aucune reparation,
mais sa lecture a haute voix intentionnellemnt est reprouvable. Celuiqui lit une sourate apres la fatiha dans la troisieme ou la quatriemerakat ne procede a aucune reparation. De meme celui qui a entendu lamention du nom du prophete Mouhamad (PSL) pendant sa priere etqui prie sur lui en lisant le priere sur lui, ne doit rien reparer, qu’il l’aitfait intentionnellement ou pas, qu’il soit en position debout ou assise.
Celui qui lit deux ou plus de deux sourates dans une rakat,
qui sort d’une sourate pour tomber sur une autre ou ne finit pas larecitation d’une sourate, ne subit aucun reparation, tout comme celuiqui a communique avec sa main,
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... ou sa tete. Par contre, repeter la fatiha implique une correction posttaslım.
Mais, s’il a fait expressement, alors nulle est sa priere. Celui
qui se souvient de la sourate qu’il a omise de reciter, apres qu’il se soitdeja penche, n’en revient pas. Celui a qui interverti la lecture a voixbasse et haute avant la genuflexion, reprend la lecture. S’il s’agissaituniquement de la deuxieme sourate, il ne procede a aucune reparationau contraire de la fatiha pour laquelle il repare post taslım. Mais s’ilavait deja atteint la genuflexion, il repare ante taslım s’il avait lu parerreur a haute voix et repare ante taslım dans le cas contraire, quecela concerne la fatiha ou la sourate. S’il eclate de rire dans la priere,celle-ci est nulle, qu’il l’ait fait intentionnellement ou pas. La raison estque seul un negligeant enfantin peut arriver a ce point, tandis que lemusulman, vide de son coeur toute chose ne dehors d’Allah Exalte soitSon Nom au moment d’entamer sa priere,
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et s’eloigne de ce bas monde et de ce qu’il contient jusqu’a sentir dansson coeur la majeste de Dieu et Sa grandeur, que son coeur trembleet qu’il soit frappe par la prestance de Dieu; et c’est cela la priere desgens qui craignent Allah, et il n’y a rien en lui qui ressemble a dessourires. Les pleurs d’un adorateur humble dans la priere sont toleres.Celui qui se tait un moment envers quelqu’un qui parle est aussi excuse.
Celui qui se leve apres deux rakat sans avoir observe la position
assise et qu’il realise son erreur avant que ses mains et ses genoux n’aientquitte la sol, revient a terre en position assise sans aucune reparation.Si par contre, il avait quitte la terre, il continue sa priere et repareante taslım. S’il revient, intentionnellement ou pas, apres avoir quittela terre et s’etre entierement leve, sa priere reste valable, mais procedea une reparation post taslım.
Celui qui souffle par erreur dans sa priere repare ante taslım; s’il
l’a fait expressement, alors il voit sa priere annulee. Celui qui eternue,ne doit pas faire la louange (25).
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S’il l’a fait, il ne repond, alors, a quelqu’un qui le feliciterait (25).
En faisant cette louange, il ne subit aucune reparation. Il doit fermersa bouche [avec sa main droite] si, jamais, il doit baıller. Il peut aussicracher bien dans ses habits sans produire un son.
Si on doute de la validite de son ablution ou d’une souillure,
pendant un temps assez court et qu’on acquiert la conviction, alors pasde reparation.
Se detourner de la qibla par erreur est toleree, mais reprouvable
si cela est intentionnel. Par contre, s’il se retourne entierement dansle sens contraire de la qibla, la priere devient caduque. Prier dans unhabit en soie, se parer d’or dans sa priere, commet un vol ou regarderune scene interdite n’annule pas la priere meme si celui qui le fait estun desobeissant.
On peut se tromper en lisant le Coran par deformation ou le
remplacement d’un mot. Si le mot remplacant est hors du Coran ou sila deformation dans un sens contraite contraire au sens du texte, alorson repare ante taslım.
Notes.(25) Quand le musulman eternue, il dit comme l’a fait Adam (PSL)quand l’Esprit lui fut insuffle a la creation et qu’il soit arrive au niveaudu nez,
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Somnoler dans une priere n’entraıne pas une reparation, par con-
tre un sommeil lourd exige la reprise de l’ablution et de la priere. Legemissement du malade est tolere tout comme le toussotement inevitable.Si ce dernier avait pour but d’envoyer un message, alors cela est reprouve.Il est aussi reprouvable de repondre par subhanal lahu (Chante puretea Dieu) a une interpellation mais n’entame pas la validite de la priere.
Lorsqu’on ne se souvient plus d’un verset d’une sourate en cours
de recitation et qu’il n’y ait personne pour donner une indication, alorson peut sauter le verset et continuer la sourate. Si de plus, il ne peut pasreciter la suite, alors qu’il fasse la genuflexion et continue sa priere sansreparation sauf s’il s’agit de la fatiha. Dans ce cas, il doit necessairementprendre un texte ecrit et terminer la fatiha. L’oubli d’un verset de lafatiha exige une reparation ante taslım tandis que la non lecture dedeux versets et plus annule la priere.
La priere de celui donne une indication (26) a la recitation d’un
autre que son imam (celui qui dirige la priere en commun) est nulle.On ne peut indiquer la suite de la recitation a son imam, que s’il lesollicite ou deforme le sens des versets.
Notes.(25) (suite) : Le saluer quand on le rencontre, repondre a son invitation,lui donner conseil s’il le sollicite, le feliciter s’il eternue, lui rendrevisite en cas de maladie, l’accompagner au cimetiere a sa mort (26) Sil’imam oublie la suite de la sourate, il marque un silence. Les dirigessont autorises a lui indiquer la suite a haute voix. C’est pourquoi, il estpreferable d’avoir au premier rang des personnes expertes en sciencesislamiques. Si l’imam commet des erreurs a corriger obligatoirement,alors les imam adjoints le lui signalent en disant a haute voix subhanallah :
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En laissant ses pensees divaguer passagerement sur les choses
de ce bas monde, on voit sa priere recompensee bien moins, bien quela priere reste valable. Chasser des animaux qui passent devant soi al’aide de ses mains, se prosterner sur un cote de son front ou sur desplis de son turban sont des choses tolerables. Vomir ou regurgiter sontaussi pardonnes.
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Dans une priere en assemblee, l’imam emporte l’erreur du dirige
sauf s’il s’agit d’une omission d’un acte obligatoire. Si le dirige com-met une erreur, ou somnole ou s’il est bouscule dans la genuflexion, desorte qu’il n’a pu effectuer cette derniere, alors il a le choix. S’il peutrattraper l’imam dans au plus tard dans la deuxieme prosternation, ileffectue la genuflexion et le rattrape. Sinon, il laisse la genuflexion etrejoint l’imam, puis apres le taslım de l’imam, il effectuera la rakat enreparation. De meme si pour les memes raisons, il a rate une proster-nation, il l’effectue et rejoint l’imam avant la genuflexion. S’il n’esperepas le rejoindre, alors il laissera la prosternation et le rejoindra. Commedans le cas precedent, il ajoute une rakat de reparation a la fin de lapriere commune.
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Puisqu’il a ajoute une rakat, il n’opere pas a une reparation
par des prosternations que s’il a des doutes dans la genuflexion ou laprosternation en question. Il est permis au priant de tuer un scorpionou un serpent qui le menacent sauf au cas ou il aura dure a le faire ouil se sera dirige dans le sens oppose de la qibla; et dans ce cas, il doitrecommencer sa priere.
Celui qui ne sait plus s’il est dans la rakat du witr ou dans
la deuxieme de chafa, la traite comme cette derniere puis fait unereparation post taslım, avant de terminer par un witr. Parler entrele chafa et le witr est tolerable dans le cas d’une erreur, reprouvabledans le cas intentionnel, mais n’exige aucune reparation.
Le dirige qui aura participe a moins d’une rakat d’une priere
en commun ne doit participer a aucune reparation de l’imam, ni anteni post taslım au risque de voir sa priere annulee.
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S’il a participe a au moins une rakat de cette priere commune,
il participe, s’il y a lieu, a une reparation ante taslım en meme tempsque l’Imam. S’il s’agit d’une reparation post taslım, et s’il doit terminersa priere par une rakat au moins, alors il la differe jusqu’a son propretaslım final. S’il l’a fait intentionnellement avec l’imam, il annulle sapriere. S’il l’a fait avec avec l’imam, il procedera a une reparation posttaslım. La reparation de la partie de sa priere apres le taslım de l’imamse fait comme dans sa priere individuelle.S’il lui arrivait d’avoir a faire une reparation post taslım due a l’imamet qu’il provoque lui meme une reparation ante taslım dans sa prierecomplementaire, alors il se contentera de la reparation ante taslım.
Celui qui se souvient d’avoir saute la genuflexion alors qu’il
etait en prosternation, retourne a la position debout et ramene lagenuflexion. Il est alors souhaitable qu’il relise un peu de Coran avantde faire l’inclinaison. De meme, s’il a oublie une seule prosternation etqu’il se soit deja leve, il revient a terre, s’assoit et ramene la prosterna-tion, sauf s’il s’agissait d’une [deuxieme] rakat dans laquelle il s’est assisapres les prosternations. Dans ce cas, s’il oublie une des prosternations,s’assoit et se leve, il ne revient pas a la position assise. Mais il n’a plusle choix s’il a oublie les deux prosternations, il revient immediatememta terre,
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sans s’assoir, pour les faire. Dans tous ces cas [de ce paragraphe], ilopere une reparation post taslım.
S’il se souvient avoir oublie une prosternation apres s’etre releve
de la genuflexion de la rakat suivante, il continue sa priere et ne revientpas en arriere; il decompte cette rakat, en ajoute une autre en remplace-ment, et opere une reparation ante taslım. Cela est tout aussi valablequand la prosternation oubliee se trouve dans les deux premieres rakatet que le rappel ait eu lieu apres la validation de la troisieme rakat(apres la genuflexion). Si par contre le rappel a lieu apres la validationde la rakat suivante et que la prosternation oubliee se situait en dehorsdes deux premieres rakat, ou si elle etait bien parmi elles mais que lerappel ait lieu avant la validation de la troisieme rakat, alors on opereune reparation post taslım. La raison pour le dernier cas cite, est que laprosternation et la position assise sont refaites [et donc la priere auraete augmentee].
Celui qui effectue le salut final en doutant de la completude de
sa priere, voit celle-ci nulle. La reparation d’une priere en rattrapageest la meme que celle d’une priere normale.
La reparation d’une priere suregatoire (nfila)est la meme que
celle d’une priere obligatoire sauf dans six (6) cas : La fatiha, la sourate,la lecture haute et basse, l’ajout d’une rakat, l’oubli de certains pillierspour un long temps.
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(1) Celui qui a oublie la fatiha dans une priere surregatoire et s’en rap-pelle apres la genuflexion, continue la priere et opere une reparationante taslım, ce qui n’est pas le cas dans une priere obligatoire, danslaquelle, il annule la rakat, la remplace et opere la bonne reparationdans l’oubli d’une prosternation.
(2, 3 et 4) Celui qui oublie une sourate ou confond la lecture
haute et basse dans la priere surregatoite, continue sa priere et ne doitrien reparer, au contraire d’une priere obligatoire.
(5) Celui qui se leve vers une troisieme rakat et se rappelle [de la posi-tion assise] avant la validation de cette rakat, revient a la position assiseet opere une reparation post taslım. Sinon, il ajoute une quatrieme etcorrige ante taslım, au contraire d’une priere obligatoire dans laquelle,il revient [dans la derniere rakat] et repare post taslım.
(6) Celui qui oublie un pilier d’une priere surregatoire, comme unegenuflexion ou une prosternation, jusqu’au salut final,
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et s’en souvient meme apres longtemps, ne les reprend pas, au con-traire d’une priere obligatoire. Celui qui rompt une priere surregatoireou omet une rakat ou une prosternation intentionnellement, reprend lapriere.Le soupir dans une priere est tolerable sauf s’il emet un mot.
Quand l’imam commet une erreur (soit un oubli soit un ajout),
le dirige peut le lui indiquer par un tasbıh (en disant : subhanal lah).Si malgre cet avertissement, dans le cas ou il voulait se lever pour latroisieme rakat sans respecter la pause assise, il se leve entierement sansrevenir a la position assise, alors suis-le. S’il s’assoit dans la premiererakat ou dans la troisieme, alors fais lui un tasbıh et leve-toi et net’assoie pas avec lui.
S’il fait une prosternation et oublie la deuxieme, alors rappelle le
lui par un tasbıh et ne le suis pas dans la position assise sauf si tu crainsde rater la prochaine rakat ; alors rejoins-le avant sa validation. Dans cecas, ne le suis pas dans la position assise ni dans la deuxieme ni dans laquatrieme. Quand il aura fini, alors ajoute une rakat en remplacementde la rakat que tu as jettee,
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et opere une reparation post taslım; et vous etiez une assemblee, ilest recommande que vous designiez quelqu’un pour continuer la priere.Si l’imam ajoute une troisieme prosternation, fais lui un tasbıh et neprosterne pas avec lui.
Quand l’imam se leve vers une cinquieme rakat, le suit celui
qui est convaincu de justesse de cette rakat ; par contre celui qui est surde son caractere superflu [cinquieme], ne le suivra pas [et s’ssaoit].
S’il s’assoit dans la premiere rakat et se leve a la deuxieme, sa
priere est nulle.Si l’imam prononce la fin de la priere prematurement, alors les
diriges lui adresseront un (tasbıh). S’il les croit, il reprend la priere etrepare post taslım. S’il doute de l’information, il demande a deux sagesa qui il est permis de parler dans ce cas. Soit il leur accorde credit ettermine la priere, soit il reste convaincu de la fin de la priere. Si parcontre, beaucoup de participants a la priere contestent, il doit prefererl’opinion publique a la sienne et les rejoindre.
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PARTIE B
DESCRIPTION DE LA PRIERE
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L’appel a la priere -�à@
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La priere en commun se prepare par l’appel a la priere (�à@
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phrases de cet appel sont doublees. Juste avant l’accomplissement de la
priere, on procede a l’iqama (��é�ÓA��¯B �
� � @). Les sens des mots sont partages
par les deux appels. Voici d’abord l’appel a la priere :
a haute voix
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L’iqama -��é�ÓA��¯B �
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Pour l’iqama, il faut les ramener a une seule fois plus une nouvelle
formule. Ce qui donne
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La Demande apres l’iqama.
Apres l’iqama, il est recommandee de faire cette priere :
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La priere1 - L’intention.
Il faut formuler l’intention dans son coeur. On peut se contenter d’une
formule courte comme celle-ci :
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2 - Faire le tabkir initial.
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3 - Reciter la Fatiha.
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Sourate 1 : Prologue.Au nom de Dieu le tres Misericordieux, le Tout Misericordieux1 - Louange a Dieu, Seigneur des mondes2 - Le tres Misericordieux, le Tout Misericordieux3 - Maıtre du jour de la Retribution.4 - C’est Toi que nous adorons, C’est toi dont nous implorons secours.5 - Guide nous dans le droit chemin,6 - le chemin de ceux que Tu as combles de bienfaits,7 - non de ceux qui ont encouru colere, ni de ceux qui s’egarent
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4 - Lire une sourate.
Lire au moins un verset dans les deux premiere rakat. Par exemple,
pour les tous debutants, la sourate de la purte.
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Sourate 112 : La pureteAu nom de Dieu le tres Misericordieux, le Tout Misericordieux1- Dis : ”Lui, Dieu, est unique,2- Dieu, l’absolu.3- Il n’a jamais engendre, n’a jamais ete engendre non plus4- Et nul n’est egal a Lui ”
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5 - Apres la lecture du Coran, aller a l’inclinaison en faisant le takbır.
6 - Lire pendant la genuflexion, lire cette louange trois fois:
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8 - Aller a la prosternation en faisant le takbır .
9 - Faire la demande dans la prosternation (3 fois au moins):
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Purete a Mon Seigneur le tres eleve, Ho Dieu pardonne moi [mespeches]
10 - Revenir a la position assise en faisant le takbır .11 - Lire pendant la pause assise (une fois):
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12 - Retourner a la prosternation avec un takbır .13 - Refaire la meme demande de la premiere posternation.14 - Se lever et aller a la rakat suivant s’il ne s’agit pas d’une deuxiemerakat ou de rakat finale, en faisant le takbir.
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15 - En cas de deuxieme rakat ou de rakat finale, lire le tachahhud :
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18 - Dans la deuxieme rakat de subh, on peut lire une qunut. Celle-ci a
ete enseignee par le Prophete (PSL) a son petit-fils Hassan.
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Ho Dieu, dirige moi parmi ceux que tu as diriges, donne moi la bonnesante parmi ceux a qui tu leur en a donnee, sois proche de moi parmites proches, benis moi dans ce que tu m’as gratifie, protege moi contrele mal que tu as decrete, car tu decretes et ne tu ne subis aucun de-cret, et ne sera jamais vil celui qui tu auras mis dans ta proximite, etne sera jamais puissant ton ennemi, Tu es benis par toi meme monDieu, et tu es Eleve par toi meme. Que Dieu se penche sur le messagerMouhamad.
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19 - A la derniere rakat, dans la position assise, on complete le tachah-
hud par une priere sur le Prophete comme celle-c-i :
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Ho Dieu, penche-toi sur notre maıtre Mouhammad et sur sa famillecomme tu l’as fais sur celle la famille de Ibrahim, Ho Dieu, benisnotre maıtre Mouhamad et sa famille comme tu as beni la famille de deIbrahım, Ho Dieu, sauve notre maıtre Mouhamad et sa famille commetu as sauve la famille de Ibrahim.
20 - Faire le taslim :
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Que la paix soit sur vous, une fois a droite et une fois a gauche.
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21 - Litanies apres la priere.
Le temps post-priere est un moment privilegie pour faire des demandes.
Voic un echantillons de zikr et prieres.
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Purete a Dieu, Gloire a Dieu, Dieu est grand, chacun trentre tois fois,puis fermer par la double attestation et faire vos prieres pour la vie ci-bas et celle de l’au-dela. Nous vous proposons une collection de prierestirees du Coran.
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Prieres tirees du Coran
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Tarduction des prieres
Seigneur donne nous une belle part ici-bas, une belle part aussi dansl’au-dela; et garde nous du chatiment de l’enfer. (C.2.201)
Seigneur, ne T’en prends pas a nous s’il nous arrive d’oublier, ou decommettre l’erreur. Seigneur! Ne nous charge pas d’un fardeau lourdcomme Tu as charge ceux qui nous ont devances. Seigneur! Et ne nousimpose pas ce ce qui est au dessus de nos capacites. Et donne-nous ab-solution et donne nous pardon et aie pour nous misericorde. Tu es notrepatron : donne-nous donc secours contre le peuple mecreant. (C2-286)
Seigneur, ne fais pas devier nos coeurs apres que Tu nous as guides;et donne nous misericorde de Ta part. Tu es, Toi, le grand dona-teur.(C3.8)
Seigneur ! oui, nous avons entendu un heraut appeler ainsi a la foi: ”Croyez en votre Seigneur!” Et nous avons cru. Seigneur pardonnenous donc nos peches, efface de nous nos mefaits, et fais-nous acheverla vie en compagnie de charitables.(C3.193)
Seigneur! Et donne nous ce que Tu as promis par Tes messagers; et nenous couvre pas d’ignominie au jour de la Resurrection. En verite, Tune manques pas au rendez-vous.(C3.194)
o Seigneur, nous nous sommes manque a nous memes. Et si Tu nenous pardonne pas et ne nous fais pas misericorde, alors nous seronstres certainement du nombre des perdants.(C7.23)
Seigneur, apporte-nous de Ta part une misericorde; et arrange-nousune bonne conduite de notre affaire.(C18.10)
Seigneur, donne-nous, en nos epouses et nos descendants, fraıcheur desyeux, et assigne-nous pour dirigeants aux pieux.(C25.74)
Oh Dieu, pardonne a nos freres et soeurs, vivants ou nos morts, ageesou jeunes, hommes ou femmes, presents ou absents, obeissants ou non.
O Dieu! Repands tes graces et ta paix sur notre Seigneur Muhammad,celui qui ouvre ce qui etait ferme, qui clot ce qui a precede, qui fait tri-ompher la verite par la verite et qui guide vers le chemin de la rectitudeet [repands tes graces] sur sa famille, selon la mesure qui lui est due,mesure immense.
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PARTIE C
CONTEXTUALISATION
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Introduction
Nous sommes dans un siecle ou l’information est presque in-
stantannee. Les pratiques de l’Islam des uns et des autres sont tres vitecomparables grace aux moyens de communication moderne : internet,television cablee, numerique terrestre, mobile, etc... Le cloisonnementdevient presque impossible. Il est possible aujourd’hui de mettre toutel’information religieuse a la portee des fideles, meme des sympathisantsmusulmans.
Grace a ces media, les connaissances sont partagees et mises
a la disposition de tous. Cela rend possible un retour a la religiondes compagnons du Prophetes. Ceux-ci ont fonde leur pratique de lareligion sur les faits et gestes du Prophete (PSL). Ils se posaient desquestions entre eux et se corrigeaient a cet effet. Par exemple, l’epousedu Prophete a appris qu’Abdullah ibn Umar a demande aux femmesde defaire leurs tresses pour le bain rituel. Elle l’a corrige en signalantqu’il leur suffisait de garantir l’acces de l’eau de purification a la peau.
Les fondements de la relegion islamique sont le Coran et les
traditions du Prophetes. Avec le temps, plusieurs recueils de hadithsont compiles et disponibles pour la communaute. Bien que de valeursinegales pour les savants, ils meritent tous d’etre utilises. On peutciter les plus celebres : Bukhari, Muslim (ces deux premiers recueilssont denommes sous le vocable des deux sages Shaykhan), Tirmidhı,Nasa-ı, Abu Dawud, ibn Maja, Tabranı (ces cinq derniers ayant tousappele leurs recueils de Sunan (traditions), sont appeles sous le voca-bles des cinq), et bien sur le recueil de l’imam Malick publie sous letitre mawata, etc.
Les hadith ne sont pas d’authenticite egale. Une science speciale
leur est consacree. Seuls les hadith dits sahıh, c’est-a-dire authentiquesselon des criteres precis, peuvent faire l’objet d’obligations. Mais leshadith meme faibles peuvent etre appliques pour des actes meritoiressi, bien sur, ils ne sont pas en contradiction avec le Coran et d’autreshadith plus autentiques. L’Assise aura bien sur a revenir sur cette sci-ence des hadith et vous proposer un ouvrage.
En conclusion, il est possible aujourd’hui de revenir sur chaque
pratique de la religion en recensant obligations d’origine coranique, leshadith concernes et leurs critiques. Le musulman du 21-eme siecle auraainsi la possibilite de refonder sa pratique directement sur les deux
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bases de la foi islamique.
Cela n’exclut pas et ne peut pas exclure les avis de savants qui
prennent tout leur temps pour etudier les questions religieuses. Mais ilest exclu d’accepter de recevoir un avis sans pour autant savoir ce quile fonde. Le prophete (PSL) a dit :
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Tant vous vous en tenez a ces deux choses que je vous ai laissees, leCoran et ma tradition, vous ne pourrez jamais vous perdre.
C’est dans ce sens que j’expose cette partie de cet ouvrage.
L’auteur a livre un excellent texte introductif a la loi islamique limite ala purification et la priere. Ce texte, comme nous l’avons dit plus haut,a connu et connaıt un tres grand succes. Cependant, il a ete composedans le contexte d’une ecole, celle de Malik, et surtout pour des enfants.Nous pensons que pour les parties qui presentent des differences nota-bles avec des ecoles plus modernes, doivent etre mises en comparaison.Non pas pour que ces recommandations ne soient pas suivies, mais pourune comprehension mutuelle des musulmans dans cette ere.
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SommaireTitre pageLa priere faite avec la souillure 120Validite de l’ablution seche 121La reprise de la priere 124Les interdictions des prieres surregatoires 125La formule Amın et la protection contre satan 126
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La priere faite avec une souillure.
Il est recommande de reprendre une priere faite avec une souillure
par oubli ou ignorance. Cependant, voici le point de vue de l’auteur
Sayyid sabiq de fiqhu al-sunna :
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Traduisons :
Celui qui finit sa priere et s’appercoit d’une souillure qu’il ignorait,ou qu’il avait oubliee, de meme que s’il avait prie avec une souillurequ’il n’a pas pu purifier [en cas d’absence d’habit alternatif ], alors sapriere est valable et il n’a pas a refaire la priere, en raison du verset 5de la sourate 33. Ceci est la pratique de beaucoup de compagnons duProphete et de musulmans de la deuxieme generation.
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Validite de l’ablution seche.
La reprise d’une priere dans l’heure lorsque les conditions de
l’ablution seche sont caducques ne fait pas l’unanimite. Par exemple,
l’auteur de notre texte dit que si on prie avec une ablution seche et que
l’on trouve de l’eau dans l’heure de la priere, on reprend celle-ci. Voila
ce que dit Sayyid sabiq, auteur de fiqhu al-sunnah:
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Traduisons :L’ablution seche est une substitut de l’ablution par l’eau et le
lavage rituel. Il permet ce que ces deux permettent en ce qui concernela priere, le toucher d’exemplaires de coran et les autres aspects. Il n’estpas obligatoire de ne la faire que dans l’heure. Celui qui a l’ablutionseche peut prirer ce qu’il veut de prieres obligatoires et surregatoirescar ses regles sont celles de l’ablution humide, en tout point. Selon Abidharrin (Que Dieu lui accorde son agrement), le Prophete (PSL) a dit: ”La terre propre est la purification du musulman, meme s’il ne trouvepas l’eau pendant dix ans. S’il trouve l’eau, qu’il s’en fasse toucher soncorps [abultion ou lavage], car cela est meilleur” (hadith rapporte parAhmad et Tirmızı qui l’a authentifie)
Et il continue :
Les deux ablutions (seche et humide) ont les memes cause d’annulationcar la seche est le substitut de l’humide. La trouvaille de l’eau annulel’ablution seche pour celui qui y avait recourru pour manque d’eau; Dememe, l’ablution seche de celui qui ne supporte pas l’eau pour diversesraisons, dont de sante, n’est plus valable des que cette incapacite dis-parait. S’il avait fait des prieres avec l’ablution seche et qu’il ait termineentierement la priere, il ne les reprend pas avec l’annulation des causes,meme si l’heure de priere n’est pas encore achevee...
Selon un autre hadith rapporte par Abı sa’din al-khudrı, recueilli
par Abu dawud et Nasa-ı, deux compagnons du Prophete (PSL) ensortie, ont prie avec une ablution seche. Une fois l’eau disponibledans l’heure, l’un a reprie. De retour en ville, ils ont consulte leProphete(PSL). Il dit a celui qui n’a pas repris : Tu as applique la sunnaet ta priere te suffit, et a l’autre : Tu auras une double recompense.
Selon un autre hadith rapporte par Amran, recueilli par al-
bukhari, un compagnon s’etait retire d’une priere dirigee par le Prophete(PSL). Apres la priere, celui l’a interroge et il lui apprit qu’il etait engrande souillure. Il lui recommanda la terre propre pour l’ablutionseche. Quand l’eau fut disponible, le prophete lui donna un pot d’eauet lui dit ”Vas et verse le sur toi. Il lui recommanda le lavage et pas lereprise da la priere.
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En comparant ces textes avec celui d’al-akhdarı, nous voyons que lareprise de la priere n’est pas obligatoire mais n’est pas decommandee.Le dernier hadith permet les deux positions selon qu’on soit porte versla prudence ou vers l’allegement.
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La reprise de la priere.
La reprise d’une priere dans l’heure ou dans une heure passee ne
fait pas l’unanimite. D’une maniere generale, l’auteur de fiqhu sunnahargumente le caractere non obligatoire de la reprise de prieres faitesavec une permission explicite ou dans ces conditions d’inadvertance.Voila ce que dit sayyid sabiq, page 110 :
Celui qui ignore la qibla pour diverses causes (obscurite ou nuage parexemple), doit consulter ceux qui peuvent l’aider. S’il n’en trouve pas,il s’en remet a son jugement. Sa priere est valable meme s’il se rendcompte que sa direction n’etait pas la bonne, apres la priere; il n’estpas tenu de la reprendre. S’il s’en rend compte dans la priere, il seredirige... Si les conditions persistent, il refait son jugement a chaquenouvelle priere sans reprendre les precedentes...
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Les interdictions des prieres surregatoires.
Le texte d’al-akhdarı mentionne les heures dans lesquelles sont
interdites les prieres obligatoires. Entre la priere de fajr et celle desubh, apres celle-ci jusqu’au lever du soleil, entre la priere de asr etcelle de magrib, pendant que l’imam est sur l’estrade pour la priere deVendredi.Il faut retenir que la priere de la salutation de la mosquee est permisequand l’imam de la priere de Vendredi est en place. De meme, on peutrattraper la priere de fajr apres celle de subh. La priere mortuaire estaussi possible a tout moment. Certains blament de la faire pendantle lever ou le coucher du Soleil sauf si une decomposition du mort estcrainte.
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La formule Amın et la protection contreSatan.La lecture de la formule de protection contre satan,
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dans la premiere rakat, avant la lecture, ainsi que certaines demandescelebres, toutes a voix basse, ont ete rapportees par les hadith. Dememe que la lecture de la formule amın de l’imam lui-meme, en memetemps que les diriges est aussi une donnee. Tout cela est rapporte parfiqhu sunnah dans la section Prieres d’ouvertures de la priere.Dans le cas de la lecture de la basmala
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sa lecture a voix basse, a voix haute ou sa non lecture sont permisespar la sunnah.
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