AGA 2016 50ans bien soulignés! · Volume27-N°2 JUIN2016 POSTE-PUBLICATION N°delaconvention...

Volume 27 - N°2 JUIN 2016

POSTE-PUBLICATIONN° de la convention

40010128 Le magazine publié par

AGA 2016

50ans biensoulignés!

PigWatch :on a les truiesà l’oeil!

REPORTAGE À LA FERMEUne associa on bien féminine

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Juin 2016 Porc Québec 3

SOMMAIREVolume 27, Numéro 2, Juin 2016

5MOT DU PRÉSIDENT

27REPORTAGE À LA FERMEUne associa on d’affaires hors del’ordinaire

33ÉVÉNEMENTDeux Rives célèbrent l’engagementde leurs éleveurs

36RÉGIE D’ÉLEVAGEPigWatchDétecter le bon moment pourinséminer

Efficacité énergé que dans les fermesporcines

44RECHERCHERififi dans le porc canadien

Une toxine pouvant anéan r lastratégie vaccinale contre le SRRP

46BIEN#ÊTRE ANIMALIl fait chaud : les porcs ont besoind’a$en on!

48ÉCONOMIELes ou ls de l’analyse technique :les moyennes mobiles

50RESSOURCES HUMAINESUne main-d’œuvre formée et stable,c’est possible!

54CDPQDe retour de Dublin!

57RECETTECôtele$es de porc au prosciu$oet au poivre

58DE PORC ET D’AUTRE

7ÉLEVEURSDE PORCS DU QUÉBEC

AGA 2016Résumé des résolu ons

Allocu on de M. Paradis

Allocu on de M. Bergmann

Allocu on de M. Groleau

Des anciens présidentstémoignent du passé

Banquet du 50e anniversaire

Nouveaux membres du C.A.

Composi on des C.A. régionaux

Vie associa vePortrait de Guy Desmarais


4 Porc Québec Juin 2016

Prix Média pour lacampagne d’affichageLes Éleveurs de porcs du Québec ainsi que leurs partenaires Carat et Lg2 se sontillustrés pour la campagne d’affichage à grand déploiement à la gare Lucien-L’Allieret au métro Berri-UQAM en remportant le prix dans la catégorie « Affichage sta-!que » dans le cadre du concours Prix Média. Ce concours récompense annuelle-ment les meilleures stratégies médias au Québec. Comme l’a rapporté le magazineInfopresse, en plus de cons!tuer un point contact, l’affichage perme"ait de domi-ner les lieux sous plusieurs formats, de me"re de l’avant l’associa!on entre « Leporc du Québec » et le chef, en plus de générer de l’inspira!on et de l’intérêt enversles rece"es exclusives à un moment où la récep!vité est à son sommet. Les deuxendroits sont des pôles importants pour a"eindre les consommateurs en routevers la maison. Voilà une autre belle reconnaissance pour les efforts consen!s entermes de stratégie marke!ng.

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La Terre de chez nous555, boul. Roland-Therrien,

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Le magazine Porc Québec est publiéquatre fois par année.

Pour joindre la rédac!on :Mar!n Archambault, rédacteur en [email protected]

COLLABORATEURS POUR CE NUMÉROGeneviève Berthiaume, Andréanne Caron,Cécile Crost, Charles Gagné, Marcelo Go"schalk,Chris!an Klopfenstein, Michel Morin, RobertOuellet, Marc-Antoine Parent, Nathalie Plourde,Julien Racicot et Josée Reid.

RÉVISEUREFrancine Drolet

CONCEPTION GRAPHIQUEET RÉALISATIONTCN Studio

IMPRESSIONImprimerie Transcon!nental

DIRECTEUR DES VENTESPierre Leroux, poste 7290

[email protected] 679-8483, poste 7579

REPRÉSENTANTSSylvain Joubert, poste 7272Marc Mancini, poste 7262

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ÉDITEURLes Éleveurs de porcs du Québec555, boulevard Roland-Therrien, bureau 120Longueuil (Québec) J4H 4E9Téléphone : 450 679-0540Télécopieur : 450 679-0102Sites Web : www.leporcduquebec.comwww.leseleveursdeporcsduquebec.com

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Courrier poste-publica!on :Contrat no 40010128

Dépôts légaux :BAnQ, BAC Deuxième trimestre 1990ISSN 1182-1000

Prochaineparution :Septembre 2016



Porc Québec reprend des extraits du discoursde David Boissonneault, président des Éleveursde porcs du Québec, prononcé à l’assembléegénérale annuelle, le 9 juin.

MOT DU PRÉSIDENT

Fêter 50 ans, c’est très inspirant!Comme président, c’est ma responsa-bilité de souligner le chemin parcouruet les réalisa ons que ce"e organisa- on a pu nous apporter individuelle-ment et collec vement. L’assembléegénérale annuelle est un moment pri-vilégié pour le faire.

À une époque où les choses ne sontpas conçues pour durer, où on metl’individu au centre de la vie, à uneépoque où tout s’accélère, c’est touteune fierté de passer le cap des 50 anspour une organisa on, dont l’ac oncollec ve est au cœur de nos ac ons.Le secret de ce"e longévité, c’est lacapacité de se moderniser et des’adapter. Au cours de ces 50 ans, lesprésidents et les administrateurs ontdû faire preuve de force, de rigueur,de profondeur et ont pris parfois desdécisions courageuses et difficiles. Sivous regardez bien, des organisa onsdont l’ac on collec ve est leur mis-sion de base, présentes depuis 50 ans,il n’y en a pas tant que cela! Je veuxprendre un moment pour rendre hom-mage aux leaders de notre organisa- on, qui n’ont jamais hésité à changerleurs façons de voir ou leurs façons defaire pour répondre aux besoins du

moment. Je veux aussi rendre hom-mage à tous les éleveurs, car lorsqueje visite des fermes, je constate quenous avons tous des belles histoires àraconter. Mais Dieu sait que cela n’apas été facile, et il ne faut pas oubliercertains producteurs qui ont dû aban-donner la produc on pour s’en sor r.Et on l’a vécu plus d’une fois dans leporc. La résilience est une valeur bienancrée chez nous.

Grâce à des valeurs fortes comme leleadership, l’engagement, la rigueur,l’excellence, nous avons incarné etnous avons cru en ce"e ac on collec- ve. Je pense notamment aux dix fon-dateurs de la Fédéra on despropriétaires de porcs en 1966 qui ontcru à l’idée d’une organisa on pourregrouper les éleveurs. Je pense aussià des gens comme René Turco"e quis’est donné corps et âme pour mobili-ser les producteurs autour de l’adop- on du Plan conjoint ou à LaurentPellerin, pour l’encan électronique. Il yen a eu d’autres comme Clément Pou-liot, courageux dans une période trèsdifficile en ma ère de cohabita onavec les citoyens, ou Jean-Guy Vincentqui a travaillé fort pour une nouvelleorganisa on de la mise en marché.

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MOT DU PRÉSIDENT

Tous les présidents, mais aussi tous lesélus, et les producteurs ont cru au faitqu’ensemble, on pouvait aller plusloin. Et 50 ans plus tard, les résultatssont là. Écouter, s’adapter, innover,assumer un leadership, cela fait par ede notre ADN.

Les résultats que nous avonsaujourd’hui, bien que nous pourrionscroire qu’ils sont issus de chosesacquises, ont été obtenus parce quenous avons dû travailler fort pour lesavoir. Et chaque fois que nous avonsprésenté un bon dossier, nous avonsréussi à convaincre et nous avons eul’appui de l’État à plusieurs reprises.Les éleveurs ont travaillé ensemblepour se donner des ou ls collec fs quirépondent à leurs besoins, comme lePlan conjoint qui a été permis par laLoi sur la mise en marché des produitsagricoles ou l’ASRA. Ces ou ls ontencore le poten el de faire le travailaujourd’hui, et nous en avons besoin.Nos demandes sur l’ASRA n’ont paschangé : nous voulons avoir une meil-leure couverture des coûts de produc- on et une ASRA sécurisée surplusieurs années. Nous voyonsaujourd’hui quelques signes encoura-geants, mais nous réitérons le mêmemessage depuis trois ans, et les chosesne bougent pas assez vite. Nous sou-haitons que l’ASRA retrouve le rôlestructurant qu’elle a déjà joué dans lepassé. Et il faut se rappeler que lerisque est bien moins grand pour l’État,et que l’ASRA appuie aujourd’hui uneproduc on mieux structurée qu’il y aquelques années. Nous avons un prix

compé f, un meilleur statut sanitaire,des mécanismes limitant le risque dedérapage. L’ASRA est le programme quiconvient encore le mieux actuellementpour les producteurs. Et cet ou l doitse combiner avec un coup de pouceaux inves ssements.

À ce chapitre, nous sommes déçus dene pas avoir encore obtenu l’appui dugouvernement pour réaliser les inves- ssements sur nos fermes. Tout lemonde convient que le programmed’inves ssement annoncé en mars estun geste posi f, mais qui n’est pas suf-fisant dans le porc. C’est pourquoinous ne relâchons pas nos effortsauprès du gouvernement, car noussommes convaincus d’avoir un bondossier. Cela fait deux ans que nousavons étoffé, avec nos partenaires, undossier pour proposer au gouverne-ment un plan d’inves ssement d’unmilliard de dollars sur 10 ans. Le gou-vernement dit qu’il veut inves r, dansle porc, nous sommes là aussi! C’estégalement dans le porc que nousconnaissons les meilleures perspec- ves de croissance dans le domaineagroalimentaire. Nous exportons surles marchés mondiaux alors nousavons la préten on de croire que nouspouvons faire avancer le Québec. Ilsuffit de nous aider un peu pour resterdans le coup, car la compé on estrude et notre posi on concurren elleest fragile après plusieurs années desous-inves ssement.

Quand je vois ce que nous sommes etce que nous sommes devenus au cours

de ces 50 dernières années, je peuxdire la tête haute que nous avons faithonneur à nos valeurs, en étant àl’écoute des éleveurs, de nos parte-naires, de la popula on et des pou-voirs publics et en adoptant un discoursconstruc f. Dans le monde agricole,nous sommes un exemple pour notrerésilience, notre capacité d’adapta onet notre volonté de toujours regarderen avant, tout en faisant les choses ànotre façon.

La relève est plus importante quejamais si nous voulons con nuer àassurer un avenir à notre secteur. Nousavons désormais une relève qui estvraiment « sur la coche », qui veutréussir et qui se donne les moyensgrâce à tout un tas de nouvelles com-pétences. J’espère aussi que les jeunesvont avoir le goût de s’impliquer dansnotre organisa on. C’est bien impor-tant d’avoir du sang neuf pour brasserla cage et avoir de nouvelles idées pourprogresser. Chère relève, je vous inviteaujourd’hui à inves r tant sur votreferme que dans l’organisa on pourrelever les défis de demain avec pas-sion et détermina on.

Merci à tous et longue vie aux Éleveursde porcs du Québec !

David BoissonneaultPrésidentLes Éleveurs de porcs du Québec

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ÉLEVEURS DE PORCS DU QUÉBECMartin Archambault, rédacteur en chef Porc Québec [email protected]

Adoption de six résolutions


Six résolutions ont été adoptées par lesdélégués lors de l’assemblée généraleannuelle. Nous vous en présentonsci-dessous une brève description.

1

Il est demandé aux Éleveurs de porcs duQuébec d’intensifier les démarches auprèsde la FADQ et du MAPAQ pour :

→ veiller au main en et à la bonifica on duprogramme ASRA afin que celui-cicouvre les coûts réels de produc on;

→ obtenir la mise en place d’un programmeciblé d’appui aux inves ssements com-prenant une aide financière flexible surles inves ssements à réaliser pour seconformer aux nouvelles réalités enma ère de santé et de BEA;

→ que le montant du prêt maximal prévudans le cadre du programme de déve-loppement sectoriel soit haussé afin demieux refléter l’importance des inves s-sements qui devront être réalisés par lesentreprises;

→ évaluer la possibilité de me!re en placeun fonds fiduciaire ou tout autre moyenqui perme!ra de conserver les gainsd’efficacité pour le réinves ssement desentreprises.

RELANCE DES INVESTISSEMENTSDANS LE SECTEUR PORCIN

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2

Il est demandé aux Éleveurs d’entreprendreune démarche en vue d’évaluer la représen-ta vité de la référence de prix u lisée dansl’actuelle Conven on de mise en marché etd’explorer les différentes méthodes dedétermina on du prix de vente qui permet-trait d’obtenir un juste partage des revenusgénérés par le marché.

RÉFÉRENCE POUR LADÉTERMINATION DU PRIX DE

VENTE DES PORCS D’ABATTAGE

3

Il est demandé aux Éleveurs de faire lesreprésenta ons nécessaires auprès des par-tenaires de la filière québécoise pour quecelle-ci se donne un tableau de bord com-mun lui perme"ant de suivre l’évolu on desa capacité concurren elle et de mesurer lesrésultats des ac ons qu’elle entreprend. AuMAPAQ, il est demandé d’appuyer financiè-rement ce"e démarche et d’accompagner lafilière porcine dans l’élabora on et la mise àjour de ce tableau de bord.

VEILLE STRATÉGIQUE SUR LESCAPACITÉS CONCURRENTIELLES

DU SECTEUR PORCIN QUÉBÉCOIS

4

Il est demandé aux Éleveurs d’intensifierleurs représenta ons en vue de réunir lescondi ons pour a"eindre et maintenir unjuste équilibre entre les différents modèlesde produc on, incluant la mise en place demesures addi onnelles et une bonifica onde celles en vigueur pour favoriser la péren-nité des entreprises existantes et l’établisse-ment de la relève en produc on porcine. Àla FADQ, il est demandé d’améliorer sonoffre de service en ma ère de financementauprès des entreprises porcines, notam-ment pour favoriser les éleveurs voulantaméliorer leur autonomie de ges on et pourmieux supporter l’établissement de la relève.

ASSURER UN JUSTEÉQUILIBRE ENTRE LES

MODÈLES DE PRODUCTION

5

Il est demandé aux Éleveurs d’étudier la fai-sabilité de me"re en place, en collabora onavec les Éleveurs de porcs du Québec et lestransformateurs, un programme volontairede don de viande de porc par les éleveurs deporcs en s’inspirant du programme de donde lait des Producteurs de lait du Québec etde faire en sorte que la mise en place d’untel programme n’affectera pas le budgetmarke ng annuel alloué aux régions ni lesdons de viande octroyés annuellement parles syndicats régionaux aux organismes deleur région.

PROGRAMME DE DONSDE VIANDE DE PORC



6

Les délégués appuient lesreprésenta ons du CCP etdemandent au gouverne-ment canadien de veiller àconserver son droit d’impo-ser un tarif de rétorsiondans l’éventualité où lesÉtats-Unis exerceraient ànouveau des mesures quilimiteraient l’accès à leurmarché pour le bétail cana-dien; de demander qu’ad-venant le cas ou des tarifsde rétorsion seraient impo-sés, que la juste part soitretournée aux producteursde bétail pour compenserles pertes et inconvénientsoccasionnés par les poli- ques américaines.

COMPENSATIONSFINANCIÈRES

RELATIVES AU COOL

Chacune des régionsétait bien représentée

par leurs délégués.



Le ministre Paradis reçoit positivementle message des Éleveurs

Il a par la suite rappelé que les efforts deson gouvernement au cours des deuxdernières années, incluant ceux venantdu secteur agricole, ont permis deredresser les finances publiques. Consé-quemment, l’État est maintenant mieuxposi!onné pour s!muler les inves!sse-ments, a-t-il indiqué. Il a ajouté qu’ilavait bien entendu les demandes desÉleveurs sur le main!en et la bonifica-!on de l’ASRA, men!onnant que « lesa"entes des Éleveurs sur ce sujet sontraisonnées et raisonnables ». Il a réservécependant ses commentaires en regardde ces demandes après la fin de laconsulta!on sur le choix entre l’ASRA etles programmes Agri le 1er juillet. Il ditcomprendre également le besoin d’in-ves!r pour moderniser les infrastruc-tures de produc!on et, à cet effet, amen!onné que l’État entend supporterles entreprises pour la réalisa!on de cesinves!ssements. « Le défi est de fairereconnaitre ce besoin par le Conseil desministres, mais le message commence àpasser », a-t-il men!onné.

Il a conclu en men!onnant que son minis-tère préparait un sommet sur l’alimenta-!on, cet automne, un lieu qui réunira tousles secteurs, dont ceux de l’agriculture, etqui perme"ra de répondre aux besoins àla suite d’un consensus. Il a invité le sec-teur porcin à y par!ciper pour faire valoirses enjeux. Interrogé sur la possibilité decréer un programme d’appui à une straté-gie pour améliorer la santé des trou-peaux, le ministre s’est engagé àsoume"re la ques!on lors de la rencontre

des ministres de l’agriculture en juilletprochain. « Il est plus facile d’obtenir del’aide quand il s’agit de projet pouvantêtre cofinancé par les gouvernementsprovincial et fédéral », a-t-il fait valoir à cesujet.

Après avoir répondu aux ques!ons, il aannoncé une bourse de 5 000 $ qui seraremise à un jeune de la relève porcinequi sera iden!fié par les Éleveurs deporcs.

Le ministre Pierre Paradis, dans son allocu!on, a cité en exemple lesecteur porcin comme un modèle d’une filière agricole performante,notamment par la rigueur démontrée par les Éleveurs dans laprépara!on et la défense de leurs dossiers.


Le ministre Pierre Paradis.

Motion de félicitations de l’Assemblée nationale

Avant l’AGA, le conseil d’administra!on des Éleveurs de porcs a été invité parl’Assemblée na!onale pour assister à la mo!on de félicita!ons qui a été réser-vée aux Éleveurs. En effet, le 8 juin, M. Stéphane Bille"e, député de Hun!ng-don et whip en chef du Par! libéral, a adressé une mo!on de félicita!ons àl’organisa!on pour ses 50 ans. Voici le propos intégral de sa déclara!on :

« D’abord, j’aimerais souligner la présence, dans nos tribunes, de 14 membresdes Éleveurs de porcs du Québec venus à Québec pour leur assemblée géné-rale. Bienvenue, messieurs et mesdames. En mon nom et au nom du ministrede l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimenta!on, je !ens à les féliciter et àsouligner leur 50e anniversaire.

Les éleveurs membres de ce regroupement forment un secteur dynamique etcontribuent à notre prospérité collec!ve. Rappelons à cet égard la perfor-mance exemplaire du secteur porcin, deuxième secteur en importance de l’in-dustrie agroalimentaire du Québec. Ces éleveurs entrepreneurs sont à l’originede retombées économiques de l’ordre de 3,4 milliards de dollars et génèrentplus de 28 000 emplois directs et indirects dans toutes les régions du Québec.

Depuis sa fonda!on, le 11 août 1966, plusieurs grands événements ont jalonnéles 50 ans d’histoire de leur organisa!on. Onze présidents se sont succédé etont veillé à faire progresser ce secteur. Je salue l’actuel président, M. DavidBoissonneault, ici présent, à la tête de l’organisa!on depuis 2011. À ces éle-veurs, qui n’ont jamais cessé de s’améliorer au cours de ce demi-siècle d’his-toire, il me fait plaisir de leur souhaiter un excellent 50e anniversaire. »

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Encore plus de marchés souhaitele Conseil canadien du porc

Rappelant l’importance des exporta onspour les éleveurs canadiens, les repré-sentants du CCP ont indiqué que l’orga-nisa on poursuivra ses efforts pour ledéveloppement de nouveaux marchés,tout en surveillant de près l’abou sse-ment de l’entente de principe dans lecadre du Partenariat transpacifique. Ilsont aussi insisté sur l’importance de ren-forcer notre présence sur le marchécanadien. La salubrité des aliments, lebien-être animal, la biosécurité, la traça-bilité et la refonte des programmes

AQCMD BEAMC, combinés à un appui del’État pour la recherche et la ges on desrisques cons tuent les piliers sur les-quels le CCP entend s’appuyer pour assu-rer le développement du secteur.

Sur l’implica on de l’État, le Conseil cana-dien du porc entend solliciter la collabo-ra on de ses organisa ons membres,dont les Éleveurs de porcs, dans le cadrede la consulta on du gouvernementfédéral au sujet du Cadre stratégiqueagricole canadien 2.

L’UPA veut davantaged’investissements en agriculture

M. Groleau a notamment fait état du tra-vail réalisé en étroite collabora on avecla Fédéra on canadienne de l’agriculturesur les négocia ons en cours pour l’éla-bora on du programme qui remplacerale Cadre stratégique agricole canadien 2à compter de 2018. « On demande deréinves r de façon à perme"re le déve-loppement du secteur agricole et à res-ter compé f, tout en prenant encompte les enjeux en ma ère d’accepta-bilité sociale (u lisa on des an bio- ques et des pes cides, protec on del’environnement, etc.).

Concernant la sécurité du revenu,M. Groleau a réitéré les recommanda- ons du Groupe de travail sur la sécuritédu revenu, lesquelles se traduisent pardes inves ssements supplémentaires dugouvernement provincial de quelque 130millions de dollars annuellement. « Onconstate que le sou en en agriculture esten baisse à l’échelle canadienne. L’aidereçue au Québec est même sous lamoyenne na onale. À l’échelle provin-ciale, on insiste sur la nécessité que leQuébec revienne avec des stratégies desou en à l’inves ssement comme le

demandent les Éleveurs de porcs », aconclu Marcel Groleau.

Le président et le directeur général du Conseil canadien du porc(CCP), Rick Bergmann et John Ross, ont résumé quelques réalisa onsdu CCP et relevé les grands chan ers en cours et ceux à venir.

Lors de son allocu on, le président de l’UPA, Marcel Groleau, ad’abord tenu à féliciter les Éleveurs de porcs pour leurs 50 ansd’existence et le travail accompli au cours de ces années. Il a par lasuite fait un survol des principaux dossiers.


Rick Bergmann

Marcel Groleau



Des anciens présidentstémoignent du passé

Les René Turco e (1980-1981), YvonScalabrini (1981-1985), Laurent Pellerin(1985-1994), Charles Proulx (1994-1997), Clément Pouliot (1997-2003),Claude Corbeil (2003-2007), Jean-GuyVincent (2007-2011) et le présidentdepuis 2011, David Boissonneault, onttous été invités à monter sur scène. Faità noter, M. René Turco e, qui assumaitla présidence lors du vote posi!f du Planconjoint, a été un militant ac!f à l’originede la fonda!on de la fédéra!on en 1966.

Facilitée par le journaliste NicolasMesly, l’anima!on, qui a pris la formede la tribune « Tout le monde en parle »,

a favorisé les échanges entre les prési-dents et permis de faire ressurgir desanecdotes. L’assemblée a ainsi puremonter le temps et revisiter lesenjeux et les préoccupa!ons de l’en-semble des éleveurs de porcs du Qué-bec grâce aux riches expériencestémoignées par les anciens présidents.

Les anciens présidents ont tour à tourfouillé dans leur mémoire pour en res-sor!r les réalisa!ons et les épreuves,mais aussi pour expliquer leur mo!va-!on à s’engager pour l’ensemble deséleveurs de porcs. Tous ont fait valoirles lu es et la force des ou!ls collec!fs

mis en place à ce jour comme le Planconjoint et la Conven!on de mise enmarché des porcs. Tous ont reconnul’apport de leurs proches, par!culière-ment leur conjointe, pour prendre leurrelève durant leurs absences fré-quentes. Ce retour dans le passé visaitnon seulement à faire état de leurcontribu!on, mais surtout à rendrehommage à tous les hommes et lesfemmes, de leur époque respec!ve, quiont contribué à l’essor du secteur por-cin au Québec par leur engagement. Laprésence des anciens présidents, leurtémoignage et leurs histoires ont émula salle à quelques reprises.

Les Éleveurs de porcs du Québec, qui célèbrent leur 50 années, ont profité de leur assembléegénérale annuelle pour effectuer un retour dans le passé et revisiter les moments forts qui ontmarqué l’histoire de la production porcine grâce aux témoignages d’anciens présidents.


Les anciens présidents onttous été invités sur la scènepour partager leurs anecdotespendant près de 2 heures.

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UN LIVRE SURL’HISTOIRE DESÉLEVEURS

Le retour dans le passé a culminé aulancement du livre produit par les Éle-veurs de porcs du Québec sur l’his-toire des producteurs et productrices.Entre Gordon Thomson, le premierprésident de la Fédéra on des pro-priétaires de porcs du Québec, élu en1966 au restaurant Grand Boulevardde Québec, et David Boissonneault,l’actuel président, des milliers de pro-ducteurs ont surmonté des épreuvesqui en auraient fait reculer plus d’un.À chaque époque, les familles d’agri-culteurs engagées dans ce!e produc- on ont trouvé les moyens d’y faireface pour en rer de précieux ensei-gnements qui ont rendu leurs entre-prises plus fortes.

Le livre-souvenir a été dévoilé au terme des

discussions avec les anciens présidents.

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Le banquet visant à souligner la contribution de l’ensemble des femmes et des hommes pourla création de l’organisation, il y a 50 ans, et le développement de la production porcine au Québecà ce jour a été couronné de succès!

Martin Archambault, rédacteur en chef Porc Québec | [email protected]

BANQUET DU 50e ANNIVERSAIRE DES ÉLEVEURS DE PORCS

L’engagement des productrices et desproducteurs rejaillit sur le secteur porcin

Quelque 500 convives se sont rendusau Château Frontenac, le 9 juin, pource e soirée anniversaire qui s’estdéroulée sous le thème « vintage » desannées 1960. La soirée a été l’occasionde célébrer les hommes et les femmesqui, depuis la créa"on de la Fédéra"ondes propriétaires de porcs du Québecen 1966 à aujourd’hui, poursuiventleurs efforts afin d’assurer le pleinessor du secteur porcin québécois.Dans son message d’accueil, le pré-sident, David Boissonneault, au nomdu conseil d’administra"on, a clamé lafierté des Éleveurs de porcs de célé-brer 50 années de travail. Il a égale-ment rappelé tout le chemin parcouruaprès un demi-siècle d’existence.

Les convives, vêtus de leurs plusbeaux atours, arborant la mode desannées 1960, ont eu la chance de voirla vidéo et le livre-souvenir produitspour l’occasion par les Éleveurs deporcs. La soirée s’est terminée sur unenote enjouée et festive, animée par letalentueux Gregory Charles et sesmusiciens.

ÉLEVEURS DE PORCS DU QUÉBEC


David Boissonneault (président depuis 2011), Jean-Guy Vincent (2007-2011), Claude Corbeil (2003-2007), ClémentPouliot (1997-2003), Laurent Pellerin (1985-1994), Yvon Scalabrini (1981-1985), René Turcotte (1980-1981)et Charles Proulx (1994-1997) étaient sur scène.

Les convives ont pris part au cocktail vêtus de leurs plus beaux atours.


Dévoilement de la vidéo du 50e

La vidéo produite par les Éleveurs poursouligner les 50 ans de l’organisa on aété présentée en primeur lors du ban-quet. S’appuyant notamment sur letémoignage d’éleveurs, de partenaires,d’anciens présidents et du présidentactuel des Éleveurs, la vidéo met enlumière la détermina on et la résiliencedes éleveurs ainsi que leur capacité à semobiliser et à rassembler les forcescommunes de l’ensemble des parte-naires de la filière pour l’a!einte desobjec fs qui ont permis le développe-ment du secteur.


Gregory Charles a mis le feu à la piste de danse.

Le président, David Boissonneault, était fier d’accueillir les quelque 500 convives et surtout de souligner lacontribution des productrices et des producteurs au développement du secteur porcin.

M. Réjean Nadeau, président-directeur générald’Olymel (partenaire Platine de la soirée) a souligné letravail de l’ensemble des acteurs du secteur porcin.

La diffusion de la vidéo sur l’histoire de la productionporcine en a ému plus d’un.

Les plus expérimentés comme la relève ont occupé la piste de danse.



HOMMAGE À LISETTE JEANLe président David Boissonneault, au nom des Éleveurs de porcs, a rendu hommageà Lise e Jean lors de l’assemblée générale annuelle. Mme Jean s’est re!rée du conseild’administra!on après six ans d’engagement. En plus de ses responsabilités à !tre deprésidente des Éleveurs de porcs du Bas-Saint-Laurent, Mme Jean était égalementengagée au sein de comités, dont ceux de l’environnement, la vie associa!ve et l’éle-vage à forfait. Le président, David Boissonneault, a tenu à la remercier pour sonimplica!on. Les Éleveurs de porcs ont également remercié son conjoint, Francis April,qui épaule madame Jean depuis plusieurs années.

MICHEL MORISSETDÉVOILE UN LIVRESUR L’INDUSTRIEPORCINE

Michel Morisset, professeur !tulaire enhistoire et poli!ques agroalimentaires àl’Université Laval, a dévoilé le livre pro-duit sous sa direc! on L’industrie porcineau Québec – 50 ans d’évolu on. Obser-vateur de l’industrie porcine depuis 25ans, M. Morisset, par le livre qu’il a coé-crit, offre un regard extérieur importantsur le secteur porcin. Pour l’auteur, ilétait primordial de laisser une trace surl’analyse du secteur porcin, par!culiè-rement pour les ins!tu!ons scolairesoffrant des programmes en agriculture,et d’expliquer l’évolu!on de la produc-!on porcine. Plusieurs informateurs quiont travaillé dans le secteur porcin aucours des 50 dernières années ont par-tagé plusieurs renseignements. Le livreest disponible notamment par le siteWeb des Presses de l’Université Laval.


M. Michel Morisset


PCQP_2016-06-29_020-021_Nouveau_CA.indd 20PCQP_2016-06-29_020-021_Nouveau_CA.indd 20 2016-06-20 14:392016-06-20 14:39

DE NOUVEAUX PRÉSIDENTS AU C.A. DES ÉLEVEURS


Serge Ménard a été accueilli par le président,David Boissonneault.

Pascal Rioux a aussi été accueilli par le présidentDavid Boissonneault.

Serge Ménard du Syndicat des éleveurs de porcs de Lanaudière-Outaouais-Lauren desSerge Ménard, nouveau président du Syndicat des éleveurs de porcs de Lanaudière-Ou-taouais-Lauren des depuis avril, s’est joint au conseil d’administra on des Éleveurs de porcsà la place de Renée Henri, vice-présidente du syndicat. Un des dossiers qui le mo vent leplus est celui de la mise en marché. Serge Ménard exploite une entreprise de type nais-seur-finisseur. Il est engagé au sein de la vie associa ve depuis les années 1980 alors qu’il estdevenu administrateur du syndicat et 1er vice-président en 1982 et 1983. En 1985 et 1986, ila occupé le poste de président du comité régional des finisseurs.

Pascal Rioux des Éleveurs de porcs du Bas-Saint-LaurentPascal Rioux, nouveau président des Éleveurs de porcs du Bas-Saint-Laurent, s’est joint auconseil d’administra on des Éleveurs de porcs en remplacement de Lise!e Jean. M. Rioux aété administrateur pour son syndicat de 2003 à 2010, puis vice-président des Éleveurs duBas-Saint-Laurent jusqu’en 2015 avant d’accepter la présidence en avril 2016. Il exploite uneentreprise de type naisseur-finisseur. Parmi les dossiers qui l’interpellent, il relève ceux de lamise en marché et de la sécurité du revenu.

PCQP_2016-06-29_020-021_Nouveau_CA.indd 21PCQP_2016-06-29_020-021_Nouveau_CA.indd 21 2016-06-20 14:392016-06-20 14:39

Les syndicats régionaux ontprocédé à la nomina on desmembres de leur conseild’administra on lors de leurassemblée générale annuellerespec ve. On vous présenteci-dessous les administra-teurs engagés au sein de leursyndicat pour présenter leséleveurs de leur région.

Martin Archambault, rédacteur en chef Porc Québec | [email protected]

Compositiondes syndicats régionaux



Sébastien Coutu (2e vice-président), Alain Bourgeois, Sébastien Lépine, Gaston Wolfe, Suzanne Duquette, SergeMénard (président), Renée Henri (1re vice-présidente) et Patrice St-Jean.Secrétaire : Claude Laflamme, 450 753-7486, poste 224, [email protected]

Syndicat des éleveurs de porcs Lanaudière-Outaouais-Lauren des

Maxime Gosselin (secrétaire-trésorier), Patrick Côté, Rémy Gauthier, Simon Deschênes, Daniel Beaudoin, Louis-Philippe Roy (1er vice-président), Normand Martineau (président), Robert Labrecque, Mario Gagné (2e vice-président), André Fortin et Mathieu Langlois. Absents : Roland Morneau et Bernard Néron.Secrétaire : Marc-Antoine Parent, 1 888 938-3872, [email protected]

Éleveurs de porcs des Deux Rives

PCQP_2016-06-29_022-023_Composition_CA.indd 22PCQP_2016-06-29_022-023_Composition_CA.indd 22 2016-06-20 15:062016-06-20 15:06


Alexandre Galarneau, Martin Marcouiller (3e membre de l’exécutif), André Auger, Benoit Magny(président), Georges-Aimé Dulac. Absents : Mario Massicote et Martin Auger (vice-président).Secrétaire : Josée Tardif, 819 378-4033, poste 249 [email protected]

Éleveurs de porcs de la Mauricie

Aline Lampron (secrétaire-trésorière), Martial Simoneau, Marco Couture, Line Théroux, GillesBergeron, Yanick Plamondon, Guy Desmarais, Jeannine Chartrand, David Vincent (vice-président) etYvan Fréchette (président). Sont absents : Christian Drouin et François Martel.Secrétaire : Marc Dessureault, 819 519-5838, poste 165, [email protected]

Syndicat des producteurs de porcs du Centre-du-Québec

Première rangée : Éric Fournier, Daniel Veilleux, Gaétan Lapointe, Josiane Grégoire, Jean-GuyHamelin (1er vice-président), Jonathan Alix et Guillaume Beaudry. Deuxième rangée : Benoît Leblanc,David Duval (président), Pierre Benoît, François Nadeau (2e vice-président), Daniel Grégoire, RaynaldLafrenaye (pas membre du C.A.), Julien Santerre, Pierre Massie et Jean-Paul Roulin.Secrétaire : Éliane Bergeron-Piette, 450 774-9154, poste 5223, [email protected]

Éleveurs de porcs de la Montérégie

Éleveurs de porcsde la Beauce→ Cécilien Berthiaume

(président)→ Simon Breton (vice-président)→ Pierre Demers→ Guylaine Bergeron→ Line Gagné→ Lyse Grenier-Audet

(secrétaire-trésorière)→ Yvon Parent→ Jacques Poulin→ Kevin Labrecque→ Secrétaire : Marc-Antoine

Parent, 1 888 938-3872,[email protected]

Syndicat des produc-teurs de porcs duBas-Saint-Laurent→ Pascal Rioux (président)→ Jacques Dionne

(vice-président)→ Gilbert Dumont

(secrétaire-trésorier)→ Sylvie Dumont→ Sylvie H. Dumont→ David Bas lle→ Claude Lavoie→ Secrétaire-trésorière déléguées:

Mylène Gagnon,418 723-2424 poste 4116,[email protected]

Éleveurs de porcsde l’Estrie→ Jocelyn St-Laurent (président)

→ Louis Hébert (vice-président)

→ Victor Blais(secrétaire-trésorier)

→ Bruno Bouffard

→ Benoit Roy

→ Roberto Rodriguez

→ Secrétaire : François Roberge,819 346-8905 poste 128,[email protected]

PCQP_2016-06-29_022-023_Composition_CA.indd 23PCQP_2016-06-29_022-023_Composition_CA.indd 23 2016-06-20 15:062016-06-20 15:06

ÉLEVEURS DE PORCS DU QUÉBECHélène Perrault, M. Sc. A., consultante

MA VIE ASSOCIATIVE

PRIORITÉ DES SYNDICATS DES ÉLEVEURS DE PORCS

Créer des lieux d’échangesentre éleveurs

Mobiliser les membres« Dans notre région, la première tâchedes administrateurs est de mobiliser leséleveurs, les mo ver à par ciper auxac vités du syndicat, à venir s’informer,à dire leurs opinions et à échanger avecles autres éleveurs », explique GuyDesmarais.

Lorsque ce dernier a accepté le posted’administrateur du comité de la miseen marché - finisseurs du Centre-du-Québec, lors de l’assemblée généraledu syndicat en 2013, il n’y avait quedeux autres éleveurs présents dans lasalle. Devant le constat d’une par cipa- on presque nulle, les administrateursont dû user d’imagina on, mais égale-ment de pa ence pour re sser les liensavec leurs membres. Pour les mobiliser,les administrateurs développent desmoyens pour les intéresser aux ac vitéset faciliter leur par cipa on.

Donner la parole aux Éleveurs« C’est dans notre rôle d’administra-teur de cibler ce qui intéresse les éle-veurs de notre région. Lorsqu’onconvoque les membres pour une réu-nion, on doit avant tout s’assurer queles sujets à l’ordre du jour interpellentles producteurs. Ils veulent des sujets

concrets qui les touchent, qui ont unimpact direct sur leurs entreprises. »

Guy Desmarais précise que c’est autantle sujet que la façon de le traiter et dele présenter lors des rencontres quisuscitent ou non l’intérêt des éleveurs.Ainsi, les réunions doivent leur per-me!re de s’informer, mais égalementd’exprimer leurs opinions et d’échan-ger avec les autres éleveurs. « Les éle-veurs ne sont pas intéressés à sedéplacer pour venir s’asseoir et se faireuniquement bourrer le crâned’informa ons. »

Pour ce!e raison, le syndicat opteactuellement pour des réunions où,sans oublier le volet de transmissiond’informa ons par des professionnelscompétents, une large part est consa-crée aux échanges entre les éleveurs.

« Nous sommes chacun isolés sur nosfermes. Les ac vités syndicales nousoffrent l’opportunité de sor r de cetisolement, de venir chercher des infor-ma ons u les pour nos fermes etd’échanger nos idées avec d’autres éle-veurs qui ont les mêmes ques onne-ments, les mêmes probléma ques surleurs entreprises. Pour moi, c’est un

bénéfice important de mon implica- on dans le syndicat. »

Ra sser la régionLe territoire couvert par le Syndicat deséleveurs de porcs du Centre-du-Québecest immense. Le syndicat avait l’habitudede tenir ses réunions toujours au mêmeendroit, obligeant certains producteurs àfaire plus d’une heure et demie de routepour se rendre à une ac vité. Dans lesouci de rencontrer le plus grand nombred’éleveurs au cours d’une année, les ac -vités du syndicat ont lieu maintenantdans des coins différents de la région.

« Nous avons décidé d’aller à la rencontrede nos membres, chez eux, dans leur vil-lage. On espère ainsi accroître la par ci-pa on et rencontrer des éleveurs qu’onne verrait pas autrement. »

Ainsi, depuis quelques années, le syndicatorganise des « 6 à 8 fes fs » dans diffé-rents villages. Ces rencontres perme!ent,autour d’un léger goûter, d’informer leséleveurs et d’échanger sur un sujet précis.Le contrat d’élevage à forfait, la nouvelleconven on de mise en marché, le bilandes cas de DEP sont des exemples dessujets qui ont été traités lors de ces ren-contres. Ce!e nouvelle formule a favoriséune bonne par cipa on.

Créer des moments fes fsLe Fes val du cochon de Sainte-Perpétuea été ciblé par les administrateurs commeune occasion unique de réunir sous lemême chapiteau les éleveurs de porcs dela région. Ainsi, une invita on personnelleest adressée à chaque éleveur pour unerencontre fes ve dans le cadre del’évènement.

Pour revitaliser les activités syndicales et rejoindre plusd’éleveurs, les administrateurs des syndicats régionaux misentsur des activités favorisant les échanges d’informations entreles éleveurs dans une atmosphère conviviale. Guy Desmarais,éleveur et administrateur du syndicat du Centre-du-Québec,nous explique comment ce projet prend forme dans sa régionet donne progressivement des résultats.


PCQP_2016-06-29_024-025_Vie-associative.indd 24PCQP_2016-06-29_024-025_Vie-associative.indd 24 2016-06-20 14:312016-06-20 14:31

« L’an dernier, plus de 80 éleveurs avaientrépondu à l’appel. Le syndicat répèteral’expérience cet été au fes val, mais égale-ment le 16 septembre prochain à l’HôtelMonfort de Nicolet afin de célébrer le cin-quan ème anniversaire des Éleveurs deporcs du Québec. C’est important ce genred’évènement pour mieux se connaître,créer des liens entre éleveurs. »

Valoriser l’apport des ÉleveursPar son implica on comme administra-teur, Guy Desmarais réalise l’importancede la par cipa on des éleveurs aux ac vi-tés du syndicat pour donner leurs opi-nions et contribuer à l’orienta on et auxdécisions de l’organisa on.

« Il faut rétablir la confiance des éleveursenvers l’organisa on, leur démontrer leurimportance et leur pouvoir de décisionpar leur par cipa on aux ac vités du syn-dicat. Leur présence est d’autant plus cru-ciale à l’assemblée générale du syndicatoù ils élisent le conseil d’administra on etdécident des mandats qui seront achemi-nés aux Éleveurs de porcs. C’est en par -cipant aux ac vités que les éleveursréalisent que tout n’est pas décidéd’avance à Longueuil. »

Devenir des personnes relaisSelon M. Desmarais, les administrateursdu syndicat sont très disponibles pouraider les éleveurs de la région. Ces der-niers peuvent s’adresser en tout temps à

l’un d’entre eux pour avoir une informa- on ou pour soume!re un problème.« L’autre jour, un éleveur m’a informé d’unproblème qu’il avait sur sa ferme. J’en aidiscuté avec les autres administrateurs, etnous avons pu l’aider. »

Ce contact privilégié que les administra-teurs du syndicat main ennent avec leséleveurs de leur région est le cœur desÉleveurs de porcs du Québec. Le syndicatest le pouls de leurs membres, leurs opi-nions, leurs sujets d’intérêts, leursproblèmes.

« Le syndicat régional cons tue le lienessen el entre les éleveurs sur leurentreprise et les Éleveurs de porcs duQuébec. La vitalité de la base dynamisecelle de la tête. »


Pour Guy Desmarais, les activités syndicales nousoffrent l’opportunité de sortir de notre isolement,de venir chercher des informations utiles pour nosfermes et d’échanger avec d’autres éleveurs.

Guy Desmarais,éleveur de porcs dans

le Centre-du-Québec

Depuis 1977, Guy Desmarais estcopropriétaire avec Monique Marin,sa conjointe, d’une entreprise por-cine à Durham sud.

Entreprise naisseur-finisseurjusqu’en 2009, ils décident de se spé-cialiser en élevage finisseur d’unecapacité de 1500 places-porcs. Ce!econversion a permis d’alléger leurstâches respec ves dans un contexteoù aucune relève ne se manifestait.

En 2013, un de leurs fils, Rémi, décidede revenir à temps plein sur l’entre-prise familiale après une absence desix ans dans un emploi extérieur.

L’entreprise est propriétaire de300 acres de terre cul vée en blé,soja et maïs. Elle compte égalementune érablière qu’ils souhaitentreme!re en produc on dans unproche avenir.

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REPORTAGE À LA FERMEAudrey Desrochers, collaboration spéciale

Une association d’affaires hors de l’ordinaire

Nathalie Roy n’a pas grandi sur uneferme. Ses parents étaient professeurs.Elle a fait des études en technologieagroalimentaire à l’Ins tut de techno-logie agricole, où elle a fait la rencontrede son ex-conjoint, un producteur delait. La jeune femme a ensuite travailléà l’Agence canadienne d’inspec on desaliments dans le secteur des viandes,puis au ministère de l’Agriculture, desPêcheries et de l’Alimenta on du Qué-bec à l’inspec on des aliments.

En 2001, elle a décidé de se lancer, elleaussi, dans l’aventure agricole. Elle adonc bâ deux porcheries à Sainte-Bri-gi!e-des-Saults, avant de qui!er sonemploi pour se consacrer à plein tempsà ses deux nouvelles pouponnières.

Pourquoi choisir le porc? « Le côtépouponnière me ramène à mon côtématernel », rigole-t-elle. Son expé-rience en agroalimentaire n’y est paspour rien non plus. « En plus, au débutdes années 2000, ça allait assez biendans le porc et c’était une produc onen pleine expansion. Comme ce n’étaitpas sous ges on de l’offre, ça devenaitpossible pour moi de m’établir. »

Comme le dit l’expression : petitpoisson deviendra grand. Cinq ansplus tard, Nathalie a démarré laconstruction de deux nouvelles por-cheries. Les Élevages Brigiporcsaccueillent donc aujourd’hui un totalde 4 800 porcelets.

C’est pendant une par e depêche que l’avenir des ÉlevagesBrigiporcs s’est scellé, pour lemieux. Alors que Nathalie Roycherchait une partenaired’affaires de confiance, c’estson amie Mélanie Bédard qui amordu à l’hameçon. C’étaitalors le début d’une entented’affaires prome!euse entredeux femmes qui nagent dansla produc on porcine commedeux poissons dans l’eau.


Mélanie Bédard a acquis 20 % de l’entreprise porcine de Nathalie Roy en 2010. Elles ont réussi à s’établir enproduction porcine sans passer par un transfert familial.



Une bonne priseMère de trois enfants, Nathalie a toujours placé la familleau cœur de ses priorités. Après sa sépara on, elle s’est doncmise à la recherche d’une partenaire d’affaires qui lui appor-terait une certaine la tude dans le partage des tâches. « Jevoulais quelqu’un qui pourrait m’apporter de la sécurité. Sijamais j’ai une urgence familiale, je voulais pouvoir comptersur quelqu’un de confiance pour faire le travail », expliquela productrice.

C’est en 2007, pendant un voyage de pêche entre amis,qu’elle a déniché la perle rare. « J’ai demandé à mon amieMélanie si elle connaissait quelqu’un qui serait intéressépar ce projet de partenariat. Elle m’a répondu simplement :moi », raconte-t-elle, en lançant un regard complice à sonacolyte.

Mélanie Bédard a fait des études en administra on et tra-vaille alors avec son conjoint, qui possède un garage auto-mobile. Elle a rapidement vu dans l’offre de son amie uneopportunité à saisir. « J’adore travailler avec les animaux. Ilssont toujours contents de te voir », men onne la jeunefemme.

Se jeter à l’eauAvant d’en arriver à une entente officielle, les deux amiesont réfléchi longuement. En fait, la réflexion s’est échelon-

née sur plus de deux ans. « Il ne faut pas brusquer leschoses avec ce genre d’entente. C’est très important demûrir sa décision », conseille Nathalie Roy.

Avant d’officialiser le transfert, les deux collègues voulaientêtre certaines de pouvoir bien travailler ensemble. Il fallaitun bon match. « C’est primordial d’être capable de discuteret d’avoir la même vision du travail et de l’entreprise avantde se jeter à l’eau », sou ent Mélanie.

Pendant ces deux années, Mélanie a appris le travail agri-cole à la ferme Brigiporcs, mais aussi chez d’autres produc-teurs de sa région. Elle a peaufiné ses connaissancestechniques. Elle a appris, comme on dit, sur le tas.

Le résultat de ce#e période de réflexion? En 2010, MélanieBédard et Nathalie Roy sont devenues officiellement parte-naires au sein de Brigiporcs.

« Nous sommes associées à 80-20, mais les décisions seprennent à 50-50 », précise Nathalie. Elle ajoute qu’il étaitimportant pour elle d’impliquer sa partenaire à fond dansl’entreprise. « Je lui demande de la sécurité, de l’implica- on. Je n’aurais pas pu en me#re autant sur les épaulesd’un employé. Il fallait que la personne ait des parts dansl’entreprise pour que ça fonc onne. »

Mélanie dé ent donc 20 % des parts de l’entreprise, qu’ellepaie sur dix ans à même son salaire. Pendant les cinq pre-mières années, ses parts ne sont pas monnayables. Ellesgagnent ensuite 25 % de leur valeur chaque année. « C’estune forme de clause de fidélité, note Nathalie. Ça permetde protéger l’entreprise. »

Pour Mélanie, ce#e entente a l’avantage de lui garan r desparts sans l’obliger à me#re directement son argent sur latable.

Les deux femmes ont bénéficié du sou en de différentsexperts en comptabilité et en fiscalité tout au long de ceprocessus de transfert. « Nous, on a présenté les grandeslignes de notre projet, indique Nathalie. On a ensuitedemandé : est-ce que c’est faisable? Est-ce que ce sera ren-table? » La réponse a été « oui ».

L’agronome Philippe Forestier et le fiscaliste Patrick Sam-son, qui travaillaient au Service de comptabilité et fiscalitéagricole de la Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec,

« Le côté pouponnière me ramène à mon côté maternel », rigole Nathalie Roy.



ont analysé différents scénarios de transfert. Ils ontensuite aidé les deux productrices à mettre le projet enbranle.

« Si vous n’êtes pas très bon en fiscalité, c’est mieux defaire affaire avec des spécialistes, car c’est important dansce genre de situa!on de coucher l’entente sur papier pouréviter des malentendus », recommande pour sa part Méla-nie Bédard.

La famille avant la fermeLes quatre porcheries des Élevages Brigiporcs sont placéescôte à côte sur un vaste terrain qui borde le rang Saint-Louis.Autour d’elles, un champ de maïs s’étend à perte de vue. Lesdeux productrices n’habitent pas sur le terrain de la ferme :elles possèdent toutes deux une maison à quelques minutesdes porcheries dans les villages avoisinants.

« L’idée de base derrière l’entreprise, c’est d’accorder lapriorité, chacune de notre côté, à nos enfants, souligne fiè-rement Nathalie. On aime le travail bien fait, mais on aimeaussi passer du temps avec notre famille et avoir une vie endehors de la ferme. »

L’organisa!on des tâches quo!diennes est donc inspirée dece leitmo!v : la famille avant tout.

Par exemple, tout se fait de manière automa!que dans lesporcheries, à l’excep!on du moment où arrivent les porce-lets, puisqu’ils doivent alors être soignés « à la main ».

Comme Nathalie et Mélanie n’habitent pas sur place, l’auto-ma!sa!on des équipements leur offre plus de flexibilité.Lorsqu’il y a un souci technique dans une porcherie, que cesoit un bris de ven!la!on, un problème d’eau ou d’électri-cité, ou même une introduc!on par infrac!on, les deux pro-ductrices reçoivent un appel d’urgence sur leur téléphonecellulaire. En quelques minutes, elles peuvent se rendre surle rang Saint-Louis pour corriger le !r.

Étant donné son parcours académique et professionnel,Mélanie s’occupe davantage des tâches administra!ves dela ferme. Ce"e dernière a par ailleurs conservé son emploiau garage automobile de son conjoint. Ainsi, elle travaille enmoyenne deux jours par semaine pour son entreprise por-cine. Comme c’est elle qui habite plus près des porcheries, illui arrive souvent de se déplacer sur les lieux en casd’incident.

Du temps pour s’impliquer

En plus de s’occuper de leur élevage, lesdeux productrices s’impliquent dans leurcommunauté. Leur modèle d’affaires,disent-elles, le permet. Elles peuventprendre le temps de le faire. Nathalie par-!cipe à des ac!vités de la coopéra!ve agri-cole de sa région et est administratrice ausein de l’organisme Au cœur des famillesagricoles (ACFA). « La mission de l’ACFA esttrès proche de mes valeurs. Je crois quec’est important de redonner à notrecommunauté. »

Mélanie, quant à elle, siège au conseild’administra!on de la maison des jeunesde son village. Elle revient également d’unvoyage en Italie, où elle a marché pendantdix jours afin de ramasser des fonds pourla tablée populaire de Drummondville quidistribue des boîtes à lunch dans les écolesde la région.

Les deux productrices font elles-mêmes la plupart des réparations comme entémoigne Mélanie Bédard.



Nathalie, quant à elle, passe plus detemps sur le plancher des… porcs. « Çan’empêche pas que quand ce sont desjournées importantes, comme à l’en-trée ou à la sor e des porcelets, on estlà toutes les deux », affirme Mélanie.

« On ne compte pas nos heures et onne se chicane pas pour des vacances,ajoute son associée. Au fond, il n’y apas vraiment de tâches a"trées. Ons’entraide selon nos besoins et nosdisponibilités », ajoute son amie.

Les deux productrices sont d’accord :leur partenariat est une réussite. « C’estvraiment agréable de travaillerensemble. On est comme dans nos pan-toufles : c’est une rela on profession-nelle réconfortante », badinent-elles.

Sous intégra onNathalie Roy a pris la décision de bâtirdes pouponnières. La maternité, toutcomme l’engraissement, nécessitait àses yeux une trop grosse charge detravail. « Comme je voulais passer dutemps avec mes enfants, j’ai choisil’option pouponnière. »

Les Élevages Brigiporcs accueillentdonc 4 800 porcelets à forfait.« Chaque cycle d’élevage dure huitsemaines, lavage inclus », spécifieNathalie Roy.

Chaque nouvelle entrée d’animauxcompte 2 400 porcs. Lorsqu’ilsquittent la ferme de Sainte-Brigitte-des-Saults, ils pèsent en moyenne28 kilos.

Nathalie connaissait bien les deuxmodèles d’affaires qui s’offraient àelle lorsqu’elle a démarré son entre-prise en 2001. Elle a choisi l’intégra-tion. « L’intégration permet un risquepartagé, avance-t-elle. Ça nous per-met de diminuer les risques financierset d’avoir un revenu qui est plusstable. »

La jeune femme assure qu’elle restetout de même « maître chez elle » etque personne ne fait son travail à saplace. « Quand la technicienne vient,je lui demande ce qu’elle veut et je lefais moi-même », affirme celle qui nese laisse visiblement pas marcher surles pieds.

Tout se fait de manièreautomatique dans lesporcheries, à l’exceptiondu moment où arrivent lesporcelets, puisqu’ils doivent alors être soignés « à la main ».



Une histoire de femmesIl est assez rare de voir deux femmes,qui n’ont aucun lien de parenté, diri-ger une entreprise agricole. Nathalieet Mélanie en sont très fières.

Avec le temps, elles ont même apprisà faire différentes réparations dansles porcheries. Réparer les buvettes etles soigneurs, débloquer les silos,arranger certains équipements élec-triques… Rien n’est à leur épreuve.

« Mis à part quelques répara onsmajeures, nos conjoints ne s’en mêlentpas! » lance Mélanie, orgueilleuse.

Selon elles, le fait d’être deux femmesà la tête d’un élevage porcin apporteune tout autre dimension à la gestion

d’entreprise. « On ne se garroche pasdans les dépenses. On fait attentionet on prend le temps de réfléchir avantde prendre une décision », illustreNathalie. « C’est notre petit côté mèrede famille qui gère son budget et quis’occupe de ses poupons », ajoute sonassociée en riant.

Nathalie Roy et Mélanie Bédard sontla preuve qu’il est encore possible des’établir dans la production porcinesans que ce soit par un transfert fami-lial. Il suffit de se mettre le bec à l’eau.Et pour éviter que l’aventure ne setermine en queue de poisson, « il fautréfléchir à un bon plan de match etmettre les efforts au quotidien »,conclut Mélanie.

Sur labiosécurité

Mélanie Bédard et Nathalie Roy nelésinent pas sur la biosécurité. Enplus des habituelles précau ons(entrée danoise, moulée en vrac,entrée indépendante pour les ani-maux morts), chaque porcheriepossède ses propres équipementsde travail. Quatre coffres à ou ls,quatre bureaux, quatre paires debo#es et même… quatre lune#esde vue! « On évite ainsi bien desproblèmes sanitaires quand ondoit se promener d’une porcherieà l’autre », explique Nathalie.


PCQP_2016-06-29_032-035_fete-deux-rives.indd 32PCQP_2016-06-29_032-035_fete-deux-rives.indd 32 2016-06-20 13:292016-06-20 13:29

Marc-Antoine Parent, secrétaire | Éleveurs de porcs de la Beauce et des Deux Rives [email protected]

50e ANNIVERSAIRE DES ÉLEVEURS DE PORCS

Deux Rives célèbrentl’engagement de leurs éleveursPorc Québec rapportera les fes vités entourant les 50 ans des Éleveurs de porcs dans les trois prochainsnuméros. Il faut notamment souligner les différentes ac vités des syndicats régionaux planifiées d’ici lafin d’année. Ce mois-ci : Deux Rives.

Près de 240 convives y ont par cipé.Marilyne Pe t, mère d’un jeune garçona!eint d’une grave malforma on car-diaque et faisant par e des enfantssoleil de 2012, a livré une leçon decourage par sa conférence empreinted’émo on in tulée « R’viens-en! ».

Le président du syndicat, NormandMar neau, en a profité pour fairevaloir l’importante contribu on desproductrices et des producteurs.« Sans prétendre à la perfec on, nouspouvons dire que le temps et l’énergieinves s par une mul tude d’hommeset femmes au cours des 50 dernièresannées ont permis à notre organisa- on de faire de grandes choses. Nousavons tout fait afin d’améliorer les

condi ons d’exercice de la professiond’éleveur porcin en ce qui concerne lamise en marché collec ve et plusieursautres enjeux économiques, sociétauxet environnementaux. Aujourd’hui, leséleveurs de porcs ne sont pas seule-ment fiers de produire une viande dequalité, mais ils peuvent également sepromener la tête haute en affirmantavoir un bilan environnemental ne!e-ment sa sfaisant comme il est souli-gné dans le rapport de responsabilitésociale de 2014. »

M. Laurent Lessard, député de Lotbi-nière-Frontenac, a souligné l’importantrôle des éleveurs porcins pour la collec -vité et a men onné que les producteursméritent une meilleure reconnaissance.

N’oublions pas que le secteur porcin,c’est près de 3 000 emplois directs etindirects et une valeur ajoutée de 260millions de dollars seulement pour leterritoire des Deux Rives. Enfin, les Éle-veurs de porcs des Deux Rives, fiers desoutenir la collec vité, ont remis un donde 1 000 $ à Opéra on Enfant Soleil.

Les Éleveurs de porcs des DeuxRives ont célébré le 50e anniversairede l’organisa on dans le cadre deleur tradi onnel souper-conférencetenu en avril au Complexe desSeigneuries de Saint-Agapit.


ÉVÉNEMENT

Les 240 participants ont pu échanger entre eux notamment en partageant un bon repas.


Les Éleveurs de porcs des Deux Rivesreprésentent les producteurs de porcsdu Saguenay-Lac-Saint-Jean, de laCapitale-Na onale, de la Côte-Nord,du nord de la Chaudière-Appalaches(MRC des Appalaches, de Lotbinière,de Montmagny, de L’Islet, la majeurepar e de Bellechasse et la Ville deLévis). Les Éleveurs de porcs des DeuxRives, ce sont 340 entreprises porcinesgérées avec passion par plus de800 hommes et femmes.


La contribution des anciens et nouveauxadministrateurs a été soulignée, notamment celled’anciens présidents: à l’avant, René Turcotte, AndréFortin (Françoise Fortin absente), Charles Proulx,Alain Martel (pour son père Normand Martel),Roland Morneau, Raymond Bouchard, Laurent Pilote,David Boissonneault (à titre d’ancien président dusyndicat) et le président actuel, Normand Martineau.

Les Éleveurs de porcsdes Deux Rives, ce sont

340 entreprises porcinesgérées avec passion par

plus de 800 hommeset femmes.



Un système capable d’étudier le comportement de chacune des truies pour signaler le bonmoment de procéder à leur insémination, voilà la réalité qui rattrape la fiction. Le systèmePigWatch permet maintenant de prédire le moment approprié pour procéder à l’insémination destruies. Son utilisation permet aussi de réduire le nombre de doses de semence utilisées par truie,tout en maintenant de bonnes performances zootechniques.

Nathalie Plourde, Andréanne Caron, Christian Klopfenstein, Michel Morin | Centre de développement du porc du Québec inc. [email protected]

PIGWATCH

Prédire le moment idéalde l’insémination

En facilitant le travail de régie des saillies en maternité, cetou l technologique a aussi le poten el de réduire la chargede travail des employés comme la réduc on du temps detravail consacré aux procédures d’insémina on. Enfin, laréduc on du nombre de doses de semence requises annuel-lement pour les troupeaux pourrait aussi perme!re auxentreprises effectuant leur propre sélec on géné que degarder moins de verrats ac fs et de privilégier ceux présen-tant de meilleurs indices.

L’entreprise québécoise Concep on Ro-Main et son parte-naire italien LPS Electronics, par le développement de leursystème nommé « PigWatch » ont relevé le défi qu’ilss’étaient fixé : me!re au point un ou l technologique, des- né aux producteurs et adapté aux condi ons d’élevage,perme!ant d’aider à effectuer la régie du troupeau de truiesen ce qui a trait à la détec on des chaleurs et la ges on desinsémina ons.

Après plusieurs années de développement, Concep onRo-Main a fait appel au Centre de développement du porcdu Québec (CDPQ) pour élaborer un projet visant à validerscien fiquement la précision du système PigWatch à déter-miner le meilleur moment pour inséminer chaque truie.

RÉGIE D’ÉLEVAGE

Vue d’une portion du système PigWatch installé au-dessus de la cage d’une truie(les capteurs de mouvements y sont intégrés).

PCQP_2016-06-29_036-043_Regie_Elevage.indd 36PCQP_2016-06-29_036-043_Regie_Elevage.indd 36 2016-06-20 15:012016-06-20 15:01

Un incontournable à la rentabilitéLa détection des chaleurs des truies et l’efficacité à ciblerle bon moment d’insémination sont des impératifs à maî-triser en élevage et cette étape de gestion du troupeau ades répercussions importantes sur la rentabilité desentreprises.

La variabilité de la durée et de l’intensité des chaleurs chezla truie font en sorte qu’il est difficile de déterminer avecprécision la période d’ovula!on et donc la période idéalepour procéder à l’insémina!on. Les études scien!fiques ontmontré que ce moment idéal se situe à environ 24 heuresavant l’ovula!on. Comme l’ovula!on survient aux deux !ersde la période de chaleur (œstrus) et que ce"e période varieen durée (de 24 à 60 heures), inséminer la majorité destruies au moment idéal de leur cycle de reproduc!on cons!-tue un défi pour le producteur. C’est pourquoi, plusieurséleveurs vont inséminer les truies à deux ou trois reprisesdurant la période des chaleurs, ce qui augmente la chargede travail et les dépenses en achat de doses de semence.D’autres éleveurs ont de la difficulté à cibler le moment pro-pice, ce qui entraîne une fer!lité et une taille de portéeréduites, causant une diminu!on des revenus.

Objec f du projetL’algorithme sous-jacent au fonc!onnement du système estbasé sur la compila!on et l’analyse de données de compor-tement des truies à par!r du sevrage et jusqu’à la fin de lachaleur. Sachant que la décision d’inséminer devrait corres-pondre à une période rapprochée de l’ovula!on de la truie,l’objec!f du projet était de déterminer la correspondance

entre la prédic!on du système PigWatch concernant lemoment à privilégier pour inséminer et la période ovula-toire réelle de chaque truie, telle que déterminée par lavaria!on temporelle des hormones de la progestérone etde l’estradiol.

Prises de mesures à la fermeAu cours du projet, 122 truies ont été impliquées et l’en-semble des insémina!ons ont été effectuées selon lesrequêtes d’insémina!on du PigWatch. Le moment derequête d’insémina!on pour chaque truie a été comparé aumoment présumé de leur ovula!on, déterminé avec un pro-fil hormonal (varia!on temporelle des hormones de laprogestérone et de l’estradiol). Compte tenu que le systèmePigWatch se base sur des données de comportement destruies pour son analyse, une méthode d’échan!llonnagesanguin a été développée afin d’effectuer un nombre deprélèvements suffisant pour es!mer avec une précisionadéquate le moment d’ovula!on, tout en causant un mini-mum de dérangement aux truies. Des tests de gesta!on ontété effectués (35 jours suivant la saillie) et le nombre de néstotaux (total de porcelets nés) par truie par portée a éténoté afin de valider les performances des truies.


Figure 2

Distribu!on des truies en fonc!on de l’intervalle de temps(heures) s’écoulant entre le moment où le système PigWatcheffectue la requête pour l’insémina!on et le moment del’ovula!on (temps 0) + taux de fer!lité moyen (%) et nombremoyen de porcelets nés totaux des truies répar!es danschaque intervalle de temps.

→ 95 % des requêtes d’insémina!on du systèmePigWatch ont été émises dans un intervalle sesituant entre 32 heures avant et 8 heures aprèsl’ovula!on (Figure 2)

→ Taux de fer!lité moyen des 122 truies = 95,1 %

→ Nombre moyen de porcelets nés totaux par truie parportée = 15,26 porcelets

→ Nombre moyen de dose de semence utilisée partruie = 1,16

Note : le nombre d’insémina!ons par période de chaleurest ne"ement inférieur à ce qui est souvent observédans une maternité (1,16 dose compara!vement à de2,2 à 2,4 doses).

RÉSULTATS


Le système PigWatch – comment ça fonc onne?Des capteurs de mouvements sont installés dans un boî erprotégé situé au-dessus des truies et perme!ent une surveil-lance constante (non intrusive) du comportement des truies.L’ac vité de chaque truie est évaluée en temps réel 24 heuressur 24 et les données recueillies sont transmises à un systèmeinforma que pour fins d’analyse par un algorithme spécia-lisé. Une requête d’insémina on est ensuite transmise à l’u -lisateur. (Figure 1).

Pour obtenir les résultats détaillés du projet, consultezwww.cdpq.ca pour obtenir le rapport final.

Partenaires financiers

Le projet a été financé par le Programme Agri-Innova on d’Agriculture etAgroalimentaire Canada, en partenariat avec Concep on Ro-Main Inc.

Figure 1

Profil visuel d’interven on du système PigWatch selon lecomportement de la truie, dans un intervalle de temps situéentre le moment du sevrage (jour 0) et la fin de la période dechaleur (courbe verte = indicateur du niveau d’ac vité de latruie, ligne jaune ver cale = début de la chaleur, ligne rouge= chaleur confirmée, zone verte = prévision du moment d’in-sémina on probable, ligne verte ver cale = moment idéales mé pour l’insémina on, ligne bleue = fin de la chaleur).


Entre 2012 et 2015, l’augmentation des tarifs d’Hydro-Québec a entraîné une hausse de 13 %dans les coûts d’électricité de la ferme type naisseur-finisseur avec 306 truies en inventaire auQuébec. En 2012, cette ferme moyenne déboursait environ 18 000 $ en frais d’électricité ce quireprésentait 1,4 % de son coût de production. Pour 2015, les frais d’électricité ont grimpé à20 500 $ soit 1,75 % du coût de production.

RÉGIE D’ÉLEVAGEJulien Racicot, économiste | [email protected]

Efficacité énergétique dansles fermes porcines

Compteurs «intelligents»L’installa on des nouveaux compteurs numériques ou ‘’intelli-gent’’ est un autre facteur pouvant expliquer pourquoi certainséleveurs se retrouvent avec une augmenta on de leur factured’électricité. Au fil du temps, l’usure des anciens compteursélectromécaniques « à roule!es » pouvait entraîner unesous-es ma on de l’énergie consommée. Une étude du Elec-tric Power Research Ins tute1 ayant analysé 400 000 comp-teurs électromécaniques démontre qu’en moyenne, 20 ansaprès l’installa on du compteur à roule!e, celui-ci pouvaitsous-es mer l’énergie consommée de près de 3 %.

Les nouveaux compteurs numériques perme!ent égalementd’enregistrer, quasi en temps réel, la puissance appelée par leclient alors que les anciens compteurs avaient un délai de réac onde quelques minutes. Certains éleveurs ont constaté des haussesimportantes dans leur coût d’électricité à la suite de l’installa onde leur compteur intelligent, mais de nombreux facteurs commela météo, l’ajout d’équipements ou l’ajustement de la tempéra-ture intérieure peuvent entrer en ligne de compte de sorte qu’ilest difficile d’isoler l’effet des nouveaux compteurs.


Bonnes pratiques en efficacitéénergétique

D’après une étude réalisée par le Centre de référence enagriculture et agroalimentaire du Québec2, les principauxpostes de consomma on d’énergie sur une ferme porcinesont le chauffage et la ven la on. Voici donc une liste debonnes pra ques à adopter pour améliorer l’efficacitéénergé que de vos bâ ments :

Chauffage→ Programmer et calibrer à chaque saison les thermos-

tats afin d’éviter les pertes énergé ques liées à unchauffage inu le qui déclenche ensuite uneven la on.

→ Ne!oyer régulièrement le système de chauffage pourlimiter la surconsomma on en propane des brûleurs.

→ Minimiser les déperdi ons thermiques des bâ mentsen remplaçant l’isola on par des isolants de catégorieminimum R20 pour les murs extérieurs et les solages etR40 pour les plafonds.

→ Centraliser en un seul boî er toutes les commandes dechauffage et de ven la on afin d’éviter les « combatsde systèmes ».

→ Bien posi onner les appareils de chauffage et ajusterles entrées d’air à chaque saison.

→ Installer des coupe-froid pour éviter les courantsd’air qui nuisent à la bonne croissance des porcs.

Nombre d’années de service

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Pour

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Enregistrement de la consomma on en électricitéselon l’âge du compteur électromécanique

Electric Power Research Ins tute. (2010) Accuracy of digital Electricity Meters.h!p://www.silverspringnet.com/pdfs/smart_meters_epri.pdf


Programme Produits agricoles efficacesLe programme de remises à l’achat Produits agricoles efficacesd’Hydro-Québec devant se terminer le 31 décembre 2015 a étéprolongé pour une durée indéterminée. Les entreprises d’éle-vage de porcs peuvent bénéficier de remises à l’achat sur deséquipements à installer dans leur bâ!ment qui offrent un poten-!el de réduc!on de la consomma!on en énergie. Voici une des-crip!on de trois produits admissibles à ce programme et pouvantaméliorer l’efficacité énergé!que d’une ferme.

A. Tapis chauffants→ Pour une durée d’u!lisa!on équivalente, les tapis chauf-

fants requièrent jusqu’à 66 % moins d’énergie et le !ersde la puissance consommée par les lampes infrarouges.

→ De plus, ils assurent un confort accru des porcelets etdes truies. Ils réduisent le taux de mortalité des porce-lets qui ont moins tendance à s’agglu!ner sous la lampeou près de la truie. Ils favorisent la produc!on de lait dela truie et la croissance soutenue des porcelets.

→ Les tapis chauffants peuvent être u!lisés autant en misebas qu’en pouponnière.

→ Hydro-Québec offre des remises à l’achat de 30 $ partapis chauffant double de 24’’ X 48’’ à l’achat d’un mini-mum de 4 tapis3.

→ Pour une maternité de 306 truies avec 62 cages de misebas, l’achat de 31 tapis chauffants doubles représenteun inves!ssement de 12 400 $, mais la remise à l’achatpourrait totaliser 930 $ et le retour sur l’inves!ssementengendré par les économies d’énergie se fait en moinsde 2 ans4.


Ven#la#on→ La saleté accumulée sur les pales des ven!lateurs et les

volets peut diminuer de 40 % leur efficacité énergé-!que, il est donc recommandé de procéder à un net-toyage régulier du système de ven!la!on.

→ Calibrer les ven!lateurs en fonc!on de la températureet de l’humidité rela!ve (65-75 %) afin d’éviter la sur-ven!la!on et le surchauffage des bâ!ments.

→ Ajuster le palier de ven!la!on au minimum 2 fois parannée notamment pour éviter la surven!la!on desbâ!ments en hiver.

→ Ajouter de l’isolant pour boucher les ven!lateurs qui nefonc!onnent pas durant l’hiver.


B. Niche pour porcelets→ 74 % d’économies d’énergie par rapport aux lampes infra-

rouges tradi onnelles.4

→ Réduc on de la puissance requise pour réchauffer le porce-let grâce à la ges on du contrôleur intelligent qui mesure latempérature corporelle de chaque porcelet à l’aide d’unthermomètre infrarouge.

→ Le contrôleur intelligent permet de régler l’intensité de lalampe en fonc on de la température de la cage afin d’op -miser la consomma on énergé que.

→ Offre un confort accru et une chaleur qui s’adapte à l’âge etau poids de chaque porcelet.

→ Réduc on de la mortalité des porcelets et augmenta on dela produc on lai ère des truies.

→ Hydro-Québec offre une remise à l’achat de 163 $ par nicheà l’achat d’un minimum de 13 niches à porcelets5.

→ Pour une maternité de 306 truies avec 62 cages de misebas, l’achat de niches à porcelets représente un inves s-sement de 31 000 $, mais la remise à l’achat pourraittotaliser 10 100 $ et le retour sur l’inves ssement engen-dré par les économies d’énergie se fait en moins de 2 ans6.

C. Ven!lateurs à haut rendement→ Des économies de 20 % peuvent être générées en rempla-

çant les ven lateurs standards par des ven lateurs àhaute efficacité énergé que.

→ Une technique de ven la on par pallier en u lisant unensemble de ven lateurs de différentes tailles selon lesbesoins de ven la on engendre des économies d’énergieet prolonge la durée de vie des équipements.

Voici un exemple de niche.


→ Une bonne ven la on améliore lebien-être et la santé des animaux,augmente la produc vité de l’éle-vage, prévient la corrosion des bâ -ments et de l’équipements etpermet généralement un retour surl’inves ssement en cinq ans.

→ Hydro-Québec offre une remise àl’achat de 4 $/pouce de diamètrepour l’achat de ven lateurs à hautrendement7.

→ Pour une maternité de 306 truies,en moyenne, le remplacement desven lateurs représente un inves s-sement de 9 400 $, mais la remise àl’achat pourrait totaliser 1 100 $.

Pour plus d’informa on sur le pro-gramme Produits Agricoles Efficaces,sur les équipements éligibles et la pro-cédure à suivre pour soume#re unedemande de remise à l’achat, ren-dez-vous sur le site Internetd’Hydro-Québec :

h#p://www.hydroquebec.com/affaires/efficacite-energetique/programmes/

programme-produits-agricoles-effi-caces/

Pour aller plus loin, vous pouvez égale-ment u liser un ou l d’évalua on devos coûts en énergie conçu par le CDPQavec le sou en des Éleveurs de porcs duQuébec dans le but d’améliorer l’effica-cité énergé ques des bâ ments porcinsquébécois8.


1 Electric Power Research Institute, (2010) Accuracyof Digital Electricity Meters.http://www.silverspringnet.com/pdfs/smart_meters_epri.pdf

2 Centre de référence en agriculture etagroalimentaire du Québec, (2008) Auditénergétique sommaire en production porcine.https://www.craaq.qc.ca/Publications-du-CRAAQ/audit-energetique-sommaire-en-production-porcine/p/PAUT0008

3 La remise demandée doit totaliser au moins 100 $http://www.hydroquebec.com/affaires/efficacite-energetique/programmes/programme-produits-agricoles-efficaces/tapis-chauffant/remises-et-avantages/

4 Les calculs d’économie d’énergie et de retoursur l’investissement ont été calculés par Hydro-Québec avec des données fournies par le CDPQ.

5 La remise demandée doit totaliser au moins2 000 $.http://www.hydroquebec.com/affaires/efficacite-energetique/programmes/programme-produits-agricoles-efficaces/niches-porcelets/remises-et-avantages/.

6 Le retour sur l’investissement a été calculé par leCDPQ dans une analyse produite pour le compted’un fournisseur.

7 La remise demandée doit totaliser au moins 100$http://www.hydroquebec.com/affaires/efficacite-energetique/programmes/programme-produits-agricoles-efficaces/ventilateurs/remises-et-avantages/

8 Centre de développement du porc du Québec.http://www.cdpq.ca/outils-d-aide-a-la-decision/efficacite-energetique-un-outil-pour-evaluer-vos.aspx


Marcelo Gottschalk, Centre de recherche en infectiologie porcine et avicole et Groupe de recherche sur les maladies infectieuses du porc |Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal [email protected]écile Crost, Centre de recherche en infectiologie porcine et avicole

RIFIFI DANS LE PORC CANADIEN

Nouveau gang bactérienspécialisé dans les porcheries« au top! »

Du côté de Streptococcus suis (S. suis), une bonne nouvelle :c’est la même photo de famille dans le cheptel canadien. Lesérotype 2 ainsi que les sérotypes ½, 3, 4, 5, 7, 8 sont toujoursles plus retrouvés chez les porcs malades. Rappelons quece!e bactérie, sans être l’unique responsable des affec#onssuivantes, peut causer une panoplie de maux chez le porc :des troubles nerveux, des sep#cémies (infec#on du sang)avec mort soudaine, de l’arthrite et des endocardites (a!eintecardiaque). L’iden#fica#on des sérotypes de S. suis est tou-jours importante, et encore 20 % des bactéries prélevées nesont pas typables et requièrent des analyses moléculairesspécifiques.

Source : Canadian Veterinary Journal / VOL 56 / OCTOBRE 2015

Depuis 20 ans qu’on traque Ac#nobacilluspleuropneumoniae (App), le responsablede la pleuropneumonie, l’efficacité ducontrôle sérologique des troupeaux a faitdes merveilles en Ontario et au Québec,notamment en réduisant le nombred’infec#ons au sérotype 1 de 68 % à 5 %.C’est ce que le Dr Marcelo Go!schalk etson équipe de la Faculté de médecinevétérinaire de l’Université de Montréaldétaillent dans le récent Rapport desmaladies diagnos#quées au Canadacomparant les données récoltées en 1992et en 2014. Toutefois, deux nouveaux clanscommencent à se démarquer et de façonintrigante. En effet, les sérotypes 8 et 12 sesont spécialisés dans les troupeaux à statutsanitaire élevé. On comprend mieuxl’insistance des chercheurs du Centre derecherche en infec#ologie porcine etavicole à recommander de déterminer lasérologie des troupeaux comme ou#l deveille sanitaire et par#culièrement pourles troupeaux naïfs (c’est-à-dire qui n’ajamais été infecté par App) et les troupeauxà haut statut sanitaire qui devraient n’avoiraucun App.

RECHERCHE


Deux nouveaux clanscommencent à se démarquer

et de façon intrigante. En effet, ils sesont spécialisés dans les troupeaux

à statut sanitaire élevé.

PCQP_2016-06-29_044-045_Recherches.indd 44PCQP_2016-06-29_044-045_Recherches.indd 44 2016-06-20 14:412016-06-20 14:41

Centre de recherche en infectiologie porcine et avicole

Incognito, une toxinepeut anéantir votre stratégievaccinale contre le SRRP

Conséquemment, ces animaux produisent une moins bonneréponse de défense face à ce virus. En régie d’élevage, il estcourant de vacciner des troupeaux contre le SRRP. Les tech-nologies vaccinales efficaces à ce jour, u!lisent un vaccincontenant le virus vivant, mais a"énué, c’est-à-dire que pardiverses méthodes on a handicapé le virus pour qu’il soitincapable de causer des dommages tout en gardant sa capa-cité de s!muler le système immunitaire afin que ce dernierproduise une réponse de défense.

C’est précisément cet aspect qui inquiète les Drs YounésChorfi et Carl A. Gagnon de la Faculté de médecine vétéri-naire de l’Université de Montréal. En effet, si une myco-toxine peut annuler la réponse immunitaire face au virusnormal, serait-il possible qu’elle ait le même effet face auvirus a"énué (handicapé)?

Tester la réponse immunitaireAvec l’aide du financement du Centre de recherche en infec!o-logie porcine et avicole, ce"e équipe s’est adjoint l’aide du DrChris!an Savard (postdoctorant) afin de tester la réponseimmunitaire provoquée par l’injec!on du vaccin Ingel-vac® SRRPV (MLV) chez des porcs nourris avec une mouléesans mycotoxine ou avec une moulée contaminée avec desdoses d’exposi!on naturelle de mycotoxine DON. Les résultatsconfirment les suspicions des Drs Chorfi et Gagnon, la DONdiminue l’efficacité vaccinale contre le SRRP. Plus précisément,la DON diminue la réplica!on virale, ce qui empêche alors lesystème immunitaire d’être suffisamment exposé au virus duvaccin, soit le SRRP handicapé, pour s!muler sa réponse.

Puisqu’actuellement la vaccina!on par virus a"énué est lameilleure stratégie disponible, il va donc être important devérifier la teneur des moulées en DON avant et pendant lapériode de vaccina!on des porcs au VSRRP.

Analyse de la mycotoxinedans la mouléeL’analyse de la mycotoxine DON dans la moulée peut être réa-lisée dans certains laboratoires du Québec ou des États-Unis.Certains fournisseurs de moulée peuvent aussi offrir ce ser-vice. On doit prélever 10 à 15 sous-échan!llons dis!ncts del’aliment dans la mangeoire et les mélanger uniformémentpour cons!tuer un échan!llon représenta!f de la quan!té demoulée servie. Il est possible qu’un résultat soit néga!f alorsque la moulée est pourtant contaminée à des endroits quiont échappé à l’échan!llonnage. Les producteurs peuventconsulter leur médecin vétérinaire ou leur fournisseur d’ali-ments afin d’obtenir des informa!ons addi!onnelles sur lesservices d’analyse des mycotoxines.

Pour finir, les effets d’autres mycotoxines, en plus de ceux dela DON sur d’autres virus ou bactéries, ne sont pas connus etvont être à l’étude.

Source : Vaccine. 2015 Jul 31;33(32):3881-6. Savard C, Gagnon CA, Chorfi Y. Deoxynivalenol (DON) naturally contaminated feed impairs the immune responseinduced by porcine reproduc! ve and respiratory syndrome virus (PRRSV) live a"enuated vaccine.

Les céréales sont une excellente sourcenutri!ve tant pour les porcs que pour lesmicro-organismes. Certains d’entre eux, leschampignons, peuvent s’y développer etproduire diverses molécules dont des toxinesdites mycotoxines (myco- préfixe désignantchampignon en grec). Une de ces mycotoxines :la vomitoxine (nom chimique : Déoxynivalénolou DON) est régulièrement retrouvée dans lamoulée des porcs. Or, les données de larecherche montrent que la DON, outre sonimpact néga!f sur la prise de poids desanimaux, diminue la réponse immunitaire desporcs ayant contracté le SRRP, ennemi publicnuméro 1 de l’industrie porcine.


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Si les températures chaudes de l’été inspirent pour certains la plage, la piscine et les popsicles, lachaleur et l’humidité intenses peuvent être synonymes d’inconfort pour les porcs! Comment lesporcs manifestent-ils leur inconfort? Quelles sont les mesures à prendre pour contrer cetinconfort? Cet article répond à ces questions.

Josée Reid, M. Sc. agr., Conseillère en gestion de la qualité | Les Éleveurs de porcs du Québec [email protected]

Il fait beau, il fait chaud:les porcs ont besoin d’attention!

Les porcs sont beaucoup plus sensibles aux températureschaudes que d’autres animaux d’élevage en raison principale-ment du fait que les porcs ne transpirent pas et que leurvolume pulmonaire est rela vement pe t par rapport à ladimension de leur corps. L’environnement clima que est unfacteur d’ambiance très important à prendre en compte enproduc on porcine. En effet, il condi onne les performancesde croissances et de reproduc on ainsi que le niveau deconfort des porcs, notamment pendant le transport.

Températures et humidités es vales dansles bâ ments d’élevagesLes performances des porcs se dégradent lorsque la températures’élève. D’une manière générale, il y a baisse de l’appé t, ce qui setraduit pour le porc à l’engrais par une diminu on du gain moyenquo dien (GMQ). Pour la truie en lacta on, ceci s’accompagned’une perte de poids plus importante avec des répercussions pos-sibles sur le cycle de reproduc on suivant, une baisse du rende-ment lai er et du poids des porcelets au sevrage. La qualité de lasemence des verrats est également affectée par des chaleursintenses es vales. En période de canicule, une augmenta on de lamortalité peut également être observée. La chaleur intense peutdonc avoir des conséquences économiques importantes pour lesélevages porcins. Aux États-Unis, les pertes annuelles pour l’indus-trie porcine sont chiffrées à plus de 300 millions de dollars.

BIEN#ÊTRE ANIMAL


→ Porcs couchés de manière à maximiser son contact avec le solpour se refroidir.

→ Respira on haletante et augmenta on du rythme cardiaque.→ Augmenta on de la consomma on d’eau.→ Diminu on de la prise alimentaire.→ Augmenta on de la température corporelle.→ Bagarres pour avoir accès aux abreuvoirs.→ Porcs ac onnant les abreuvoirs pour générer des

éclaboussures.

Indicateurs d’inconfort thermique des porcs dans lesbâtiments d’élevage

1

Source : Guide de référence sur la manipula on et le bien-être des porcsdurant le transport (2013)

Mesures de prévention en fonctionde l’indice de sécurité

5

Alerte→ Charger 10 % moins de porcs que la

densité recommandée dans le Code depra ques recommandées pour le soinet la manipula on des animaux deferme – Transport

Danger

→ Charger 20 % moins de porcs que ladensité recommandée dans le Code depra ques recommandées pour le soinet la manipula on des animaux deferme – Transport

→ Transporter les animaux durant la nuit

Urgence→ Reporter le transport à un moment où la

température sera plus modérée, sipossible

FIGURE 1

0 50Humidité rela ve (%)

Tem

péra

ture

7525 100

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UrgenceDangerAlerteSource : Guide de référence sur la manipula on et le bien-être des porcsdurant le transport (2013)

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Les exigences du Code des bonnes pra- ques pour le soin et la manipula on desporcs (2014) précisent que les systèmesde contrôle de l’environnement doiventêtre conçus, construits et entretenus demanière à pouvoir fournir des tempéra-tures et des condi ons hygiéniques favo-rables à la santé des porcs. Elles s pulentégalement que des mesures raisonnablesdoivent être prises pour aider à prévenirles excès de chaleur ou de froid subis parles porcs logés à l’intérieur et à maintenirles condi ons favorables. Le code recom-mande de protéger les porcs des fluctua- ons soudaines ou prononcées detempérature et de surveiller fréquem-ment le comportement des porcs enpériode de condi ons clima quesextrêmes afin de déceler des indicateursd’inconfort thermique (Encadré 1). À ceteffet, certaines ac ons et précau onspeuvent être prises pour tenter de mini-miser l’inconfort des porcs en période dechaleur extrême (Encadré 2).

Températures et humiditéses vales lors des transportsLe transport des porcs est une étapeessen elle de la produc on. Le transportest cependant l’une des situa ons lesplus stressantes pour les porcs, par cu-lièrement s’il se déroule à des condi onsclima ques extrêmes. Les facteurs quiont une influence sur le bien-être desporcs pendant le transport sont notam-ment la densité de chargement, la qua-lité de la manuten on et les méthodesde chargement, la durée du transport,les caractéris ques de l’espace de char-gement, les condi ons clima ques et latempérature à l’intérieur de l’espace dechargement. Par temps chaud et humide,la vigilance doit être redoublée et desmesures doivent être prises pour contrerla chaleur dans les véhicules et amenui-ser l’inconfort des porcs (Encadré 3).Notamment, la densité de chargementdoit être réduite en fonc on de la tem-pérature et de l’humidité. Il pourrait parailleurs s’avérer judicieux de charger etlivrer les porcs de nuit ou en début dema née ou même de reporter le trans-port des animaux. Pour planifier untransport lors de temps chaud et humide,différents ou ls ont été développés(Encadré 4).


→ Lire le Encadré 3 : Grille des mesures de préven on par temps chaud et humide.→ Consulter les prévisions météorologiques de température et d’humidité.→ Lorsque la température prévue est supérieure à 24 oC, dans la Figure 1, repérer la

température prévue dans la colonne de gauche et sur la même ligne faire correspondrele niveau d’humidité rela ve prévu. L’intersec on des deux lignes donne l’indice desécurité pour le transport des porcs.

→ Référez-vous à l’Encadré 5 pour connaitre les mesures de préven on à me"re en placepour l’indice de sécurité obtenue.

→ Consulter les chartes de densité pour les porcs qui se trouvent dans le Code depra ques recommandées pour le soin et la manipula on des animaux de ferme –Transport pour calculer la densité de chargement qui s’applique aux condi onsmétéorologiques.

Planification d’un transport lors de temps chaud et humide –Utilisation des différents outils

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→ Manipuler les animaux avec soin, car tout effort devient stressant et augmente lesrisques de coup de chaleur.

→ Reporter le transport des porcs souffrant du syndrome du porc stressé.→ Réduire la densité de chargement selon la Charte de stress (Encadré 3).→ Fournir une ven la on suffisante en tout temps.→ Observer a"en vement les condi ons météorologiques et ajuster la ven la on en

conséquence.→ Transporter les animaux préférablement la nuit ou en début de ma née.→ Éviter les périodes de conges on intense de la circula on.→ Ne pas sta onner les véhicules chargés d’animaux en plein soleil.→ Réduire au minimum la durée des arrêts pour prévenir l’accumula on de chaleur

dans le véhicule. → Si des gicleurs sont disponibles, les u liser.→ En cas de délai de déchargement à l’aba"oir, rester en contact avec le répar teur

de l’aba"oir et con nuer à rouler pour maintenir la ven la on.

3Grille des mesures de précautions par temps chaud

et humide lors d’un transport

Accès à l’eau→ L’eau doit être disponible en grande quan té (vérifier fréquemment le débit).→ L’eau doit idéalement n’être pas trop chaude.Ajustement du programme alimentaire (voir avec un nutri onniste)→ La densité nutri onnelle des aliments pourrait être augmentée pour contrer la dimi-

nu on de la prise alimentaire.→ Un taux de protéine élevé augmente la sensa on de chaleur. Pour le baisser, il peut

être opportun, notamment pour la moulée de lacta on, d’avoir recours à des acidesaminés de synthèse.

Ven la on et système de refroidissement à l’eau→ Les équipements de ven la on et de refroidissement doivent être ajustés pour un

usage es val.→ Des ven lateurs de recircula on d’air pourraient être ajoutés, notamment en gesta on.→ Un système de refroidissement par l’eau pourrait être ajouté.

Actions et précautions pour minimiser l’inconfortdes porcs dans les élevages

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ÉCONOMIECharles Gagné, économiste | Éleveurs de porcs du Québec [email protected]

Les outils de l’analyse technique :les moyennes mobiles

La moyenne mobile est un autre ou l largement u lisé dansl’analyse technique des prix sur les marchés à terme descommodités.

L’avantage de la moyenne mobile c’est qu’elle permet deréduire le « bruit » amené par les soubresauts quo diensdes prix. Ceci facilite la lecture de l’évolu on de la tendancedu marché et permet ainsi de détecter les changements detendance dans l’évolu on des prix, un signal important pourla prise de décisions de contrepar e. Le concept des ten-dances a déjà été discuté dans le numéro de décembre2015.

Pour calculer une moyenne mobile, il faut faire un choix surle nombre de périodes sur lesquelles celle-ci sera calculée.Il suffit ensuite de faire la moyenne des prix de fermeturesur ces périodes. Par exemple, pour une moyenne mobilede 7 jours, nous ferons la moyenne des prix de fermeturesdes 7 derniers jours (par exemple les jours 1 à 7). La valeurde la moyenne mobile du lendemain s’effectuera sur lesjours 2 à 8 et ainsi de suite.

Le choix de la période de la moyenneUne moyenne mobile à courte période (on u lise ici unemoyenne mobile des 7 derniers jours) iden fie rapidementles changements de tendance, mais au risque de donner defaux signaux, surtout sur des marchés très vola ls commecelui du porc.

Quant à la moyenne mobile de plus longue période (on u -lise ici une moyenne mobile des 27 derniers jours), elle iden- fie de façon plus sécuritaire les changements de tendance,

mais comme elle remonte plus loin dans le temps, elle estplus en retard sur le marché du jour.

Le choix de ces deux périodes de 7 et 27 jours est loin d’êtreabsolu. C’est à chacun d’ajuster ces périodes selon ses pré-férences, en testant différentes valeurs.

L’intégra on d’une moyenne mobile à court terme et à longterme peut être u lisée pour aider à la prise de décisiondans une stratégie de contrepar e. Le principe serait le sui-vant :

→ Vendre un contrat à terme de porc (transiger un CLD)lorsque la moyenne mobile à court terme franchit, à labaisse, la moyenne mobile à long terme.

→ Racheter un contrat à terme de porc (renverser le CLD)lorsque la moyenne mobile à court terme franchit, à lahausse, la moyenne mobile à long terme.

Rien de mieux qu’un exemple pour bien comprendre ce#estratégie. Pour ce faire, on u lisera le contrat à terme duporc de l’échéance juillet 2016 avec les prix de fermeturesentre le 1er décembre 2015 et le 17 mai 2016.

Au cours du premier trimestre de 2016, le prix du contrat àterme affiche une tendance haussière con nue bien iden -fiable avec la moyenne mobile à court terme et aussi bienconfirmée par la moyenne mobile à long terme. À la mi-mars,le prix du contrat à terme a#eint un sommet à près de 83 $/100 livres (CLD 223 $/100 kg). Au cours de la semaine suivante,le marché évolue en dents de scie, oscillant entre 82,5 et 80.

L’analyse technique est largement utilisée par les courtiers et les analystes des marchés boursiers.Il est donc intéressant d’en connaître davantage sur cette approche. Dans les articles précédents(Porc Québec - décembre 2015 et avril 2016), nous avons vu comment identifier les tendances duprix d’un contrat à terme et examiner les concepts de support et de résistance. Dans ce numéro-ci,nous voyons les moyennes mobiles.


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Dans ce brouhaha, la moyenne mobile à court terme sembledétecter un début de tendance baissière. C’est autour du1er avril que la moyenne mobile de 7 jours croise à la baissecelle de 27 jours. Le prix du contrat est alors à 81 $/100 livres.Selon les principes de l’analyse technique, c’est un bon indi-cateur que le prix amorce une tendance baissière. Un signalde vente donc, le producteur pourrait alors protéger le prixde ses livraisons de juillet contre ce e tendance en vendantun contrat à terme à 81 $/100 livres (transiger une CLD à212 $/ 100 kg).

Au cours des jours suivants, la tendance baissière se produiteffec"vement pour a eindre un creux à 78 $/100 livres (CLD205 $/100 kg) vers le 14 avril. Le prix amorce ensuite uneautre tendance haussière qui est encore une fois confirmée,le 28 avril, lorsque la moyenne mobile de 7 jours croise à lahausse la moyenne mobile de 27 jours au prix de 79 $/100livres (CLD 209 $/100 kg). Ce serait alors un signal de rachatdu contrat à terme (renversement de CLD).

Le recours aux signaux engendrés par les moyennes mobilesamènerait donc un gain sur le marché à terme de 2 $US/100livres (81 $ - 79 $) alors que l’écart entre le sommet et lecreux pendant ce e période a été de 5 $ (83 $ – 78 $). Unepar"e du gain poten"el est sacrifié par l’a ente de la confir-ma"on du changement de tendance.

La moyenne mobile est un indicateur supplémentaire à laprise de décision de transac"on sur le marché à terme. Cetindicateur fonc"onne d’autant mieux lorsque le marché esten hausse ou en baisse. Il est, par contre, un mauvais indi-cateur lorsque le marché est stable et sans tendance, géné-rant très souvent de faux signaux de changement detendance.

Le concept de cet ou"l étant assez simple, il est facile à inter-préter et à programmer. Il est presque toujours inclus dansles applica"ons de suivi de prix sur les marchés boursiers. Àvous d’en profiter dans vos décisions de contrepar"e!


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Contrat à terme de juillet 2016Moyenne mobile 27 joursMoyenne mobile 7 jours

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Pour les Beaucerons, l’expression « rareté de main-d’œuvre » n’est pas nouvelle, car le taux de chômageest généralement l’un des plus bas depuis longtemps. Dès 2004, des producteurs agricoles de la régionse donnaient comme objec f l’embauche de main-d’œuvre « locale », celle-ci s’étendant jusqu’àMontréal. Dès le début, différents acteurs ont travaillé main dans la main pour a"eindre des résultatsconcrets : le Centre d’emploi agricole (CEA) de l’UPA, le Centre de forma on de Saint-Anselme, Emploi-Québec, les employeurs agricoles, Agrijob de Montréal (service d’AGRIcarrières) et l’organisme Intégra oncommunautaire des immigrants. La vision du projet était de recruter des personnes intéressées ausecteur agricole, en par culier de la région de Montréal, pour les rendre disponibles aux employeurs dela région souhaitant une main-d’œuvre locale et formée.

Robert Ouellet, coordonnateur à l’emploi agricole | AGRIcarrières, [email protected]

Une main-d’œuvre forméeet stable possible comme enChaudière-Appalaches

RESSOURCES HUMAINES


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Quelles sont les condi ons gagnantes qui ont permis d’a!-rer une vingtaine de candidats mo vés à se former pourjoindre les rangs des entreprises porcines de la région et d’ydemeurer ?

1. A rer de bons candidatsSi l’équipe d’Agrijob de Montréal réussit chaque année à intéres-ser plus d’une dizaine de bons candidats, « c’est grâce au bassinde plus de 1 500 travailleurs qui démontrent un intérêt pour lesecteur agricole, mais aussi, grâce au lien avec une quarantained’organismes en employabilité dans la région de Montréal »,men onne Anne"e Segura, technicienne en recrutement.

Tout comme le service Agrijob, le centre d’emploi agricole etle centre de forma on agricole de la région sont des parte-naires précieux du projet afin d’iden fier des candidats inté-ressés par le secteur, qui ont du poten el, prêts à être forméset à intégrer une entreprise agricole.

Pour Enrico Lessard, propriétaire d’une meunerie àSaint-Patrice et producteur de porcs depuis près de vingtans à la Ferme GEC de Saint-Frédéric, « c’est de plus en plusdifficile de trouver des personnes qui veulent en faire lemé er. » Toutefois, ce"e tâche n’est pas impossible. Il faut,selon lui, « trouver des gens qui vont aimer nos milieux, enfaire une passion ». Monsieur Lessard sait de quoi il parle,car il embauche régulièrement de la main-d’œuvre. Il men- onne que le projet a permis « de trouver des candidatstrès intéressants, bien formés à l’entrée du mé er pour tra-vailler chez nous à long terme, notamment des Colombienset des travailleurs d’ici. »

2. Former et développer de bons ouvriers spécialisésLe second maillon qui fait le succès de ce projet est la for-ma on ini ale de ces futurs travailleurs. Ce que M. Lessardapprécie le plus d’une telle démarche de formation « cesont des gens qui, de par la formation reçue, soit la for-mule des stages, savent dans quoi ils s’embarquent. »

« Le programme prévoit les notions pour s’initier au métieren 390 heures, pour être fonctionnel dès les premiersjours », mentionne Daniel Martineau, agronome et ensei-gnant depuis 15 ans au Centre de formation de Saint-Anselme. Cette formation, financée par Emploi-Québec,permet d’introduire des personnes nouvelles au secteur.

« Le Programme d’apprentissage en milieu de travail(PAMT) pour le métier d’opérateur en production porcinepeut s’avérer une bonne suite à la formation afin de conso-lider toutes les compétences acquises par les nouveauxtravailleurs, tout en permettant un soutien financier (cré-dits d’impôt) », exprime Johanne Gagnon, responsable duCEA de Chaudière-Appalaches.


Des statistiques qui parlent!

SOMMAIRE DES RÉSULTATS DU PROJET FORMATION ET INTÉGRATION EN PRODUCTION PORCINEEN BEAUCE APRÈS 12 ANS :

Plus de 200 par cipants présents aux séances d’informa on du projet et aux visites exploratoiresde la région en autobus

→ 131 personnes inscrites à la démarchede forma on

→ 112 personnes ayant terminé leur forma on

→ 76 personnes recrutées pour un emploi agricole

→ 24 Québécois et 52 immigrants de la régionde Montréal

Excep onnellement, 15 % des par cipants ont choisi un parcours en produc on lai ère

Source : Compila on du CEA Chaudière-Appalaches

Des formations sont données en classe.


3. Retenir les candidats parde bonnes condi ons de travailLes producteurs agricoles sont souventdécrits comme des êtres passionnés parleur travail. Dans ce sens, un employéqui aime le secteur et son travail esttrès précieux, et les condi ons doiventêtre en place pour faire en sorte de legarder!

C’est à ce"e étape qu’entrent en jeu lesefforts qu’un employeur doit faire afinde créer un climat et des condi ons detravail compé ves. La plus récenteétude salariale d’AGRIcarrières démontreque le salaire moyen d’un ouvrier spécia-lisé en produc on porcine est de16,38 $1. Avec ces condi ons salariales, ilest possible de rivaliser avec biend’autres secteurs économiques poura%rer de bons candidats. La nouvelleoffre de services des CEA en ma ère deressources humaines vise à soutenir lesentreprises à ce chapitre.

Ini a ve gagnantePour Enrico Lessard, une telle ini a veest gagnante. « Non seulement ces can-didats ne cherchent pas un emploi long-temps, ce sont les employeurs qui se lesarrachent. Pour combler des emplois àtemps plein en produc on porcine, celaa toujours été profitable. Un tel projetest d’une aide remarquable pour recru-ter notre main-d’œuvre locale. »Johanne Gagnon ajoute que lesemployeurs y croient suffisammentpour avoir cons tué un fonds d’aidesignifica f pour appuyer, au besoin, despar cipants entre la période des étudeset de leur nouvel emploi en région.

Ce projet, perçu comme un exemple deréussite issu de la concerta on et de lamobilisa on d’une région, a été pré-senté maintes fois lors de diverses tri-bunes. Une preuve de son succès!


Les employés sont aussi formés par des ateliers sur les fermes.

1 Référer au site Internet www.agricarrieres.qc.caafin d’obtenir la fiche sommaire du secteur ou accé-der à l’étude complète.


Deux employés du CDPQ ont eu la chanced’aller présenter des affiches scien!fiqueslors de la 24e édi!on de l’Interna onal PigVeterinary Society Congress du 7 au 10 juindernier à Dublin en Irlande.

Michel Morin, agronome et responsable enéconomie et ges!on au CDPQ, a présentéune affiche des résultats du projet « Améliorerla santé des troupeaux porcins du Québec àl’aide de lignées femelles plus résistantes auxmaladies lors de crises sanitaires ». Pluspar!culièrement, les modèles de calculséconomiques reliés à l’u!lisa!on de lignéesfemelles résistantes au SRRP ont été abordés.

De son côté, Chris!an Klopfenstein,vétérinaire et responsable du secteur santéau CDPQ, s’est entretenu avec les par!cipantsconcernant l’approche collabora!ve réaliséeau Québec pour mieux contrôler le SRRP. Leconcept de l’ou!l de veille sanitaire (OVS) y aégalement été discuté.

CDPQGeneviève Berthiaume, chargée de projet| [email protected]

Le CDPQ présent à l’IPVS


Michel Morin

Christian Klopfenstein

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L’AGI DU CDPQLe 14 juin dernier, le Centre de développement du porc du Qué-bec inc. (CDPQ) a tenu son assemblée générale d’informa on(AGI) au Complexe des Seigneuries, à Saint-Agapit. Lors de ce!ejournée, une mul tude d’acteurs de la filière porcine québé-coise ont été informés des nouveautés et priorités en ma èrede services et projets menés par l’équipe d’experts du CDPQ,dans le domaine de la santé, la géné que, la biosécurité, larégie d’élevage et la qualité. Ce rendez-vous annuel permet auxacteurs de la filière porcine de mieux apprécier les réalisa onsdu CDPQ et d’établir des partenariats perme!ant d’arrimer larecherche et l’innova on et la réalité des producteurs.

De plus, l’après-midi a été marqué par des présenta ons trèsrelevées. M. Bre! Stuart, cofondateur de Global Agritrends, atraité du marché mondial du porc et des perspec ves. Ensuite,M. Jacques Pomerleau, président de Canada Porc Interna onal,a livré son « testament » après 25 années passées à la conquêtedes marchés mondiaux ainsi que ses prédic ons pour l’avenirde la filière. Enfin, M. Patrice Brochu, président d’Agri-Marché,a présenté sa vision corpora ve et de développement d’entre-prise en plus des priorités en recherche et innova on qu’ilentrevoit pour assurer le leadership du secteur porcin.


M. Jacques Pormerleau, M. Brett Stuart, M. Patrice Brochu, conférenciers invitésà l’AGI du CDPQ.


TOURNOI DE GOLF 18 AOÛT

Pour une sep ème année consécu ve,le Centre de développement du porc duQuébec inc. ainsi que l’Associa on duCongrès du porc du Québec s’unissentpour offrir leur tournoi de golf annuel.Cet évènement se endra au Club degolf d’Acton Vale et il représente uneoccasion unique de réseautage avant lePorc Show. Rien de mieux qu’une jour-née de golf pour célébrer la force denos organisa ons et soutenir la filièreporcine. Pour toute informa on addi- onnelle, n’hésitez pas à contacterMme Sylvie Nicole au 418 650-2440 oupar télécopieur au 418 650-1626 ou parcourriel : [email protected]

Pour en savoir plus au sujet de ces évè-nements et sur notre équipe, visiteznotre site Internet : www.cdpq.ca


OCCASION UNIQUEDE RÉSEAUTAGE


Pour plus de plaisir : www.leporcduquebec.com


Pour plus de plaisir : www.leporcduquebec.com

PORTIONS : 4PRÉPARATION : 12 MINUTES

CUISSON: 10MINUTESCOUPE: CÔTELETTES

INGRÉDIENTS ET PRÉPARATION

4 côtelettes de porc du Québec de 1 1/4 po (3 cm)d’épaisseur4 tranches minces de prosciutto 1 c. à table d’origan séché (15 ml) Huile végétale, pour badigeonner au goût Poivre noir frais moulu au goût

1. Assaisonner les côtelettes de poivre et d’origan séché,enrober chacune d’elles d’une tranche de proscuitto.

2. Allumer un des deux côtés du BBQ à feu vif et l’autreà feu doux. Huiler légèrement les côtelettes des 2 côtés.

3. Faire griller les côtelettes 2 min de chaque côté à feu vifet les transférer ensuite du côté doux. Poursuivre lacuisson 6 minutes. Retirer du feu et laisser reposerla viande 5 minutes avant de servir.

CÔTELETTESDE PORC

RECETTE

AU PROSCIUTTOET AU POIVRE

BON APPÉTIT!

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DE PORC ET D’AUTRE


Martin Archambault, rédacteur en chef, [email protected]

BRIN DE SCIENCELe Centre de recherche en infec ologie porcine et avicole (CRIPA)vient de me!re en ligne son tout nouveau magazine Web : BRIN deSCIENCE, un magazine de vulgarisa on scien fique sur l’infec ologieporcine et avicole. Le site diffusera en primeur les résultats des plusrécentes recherches du CRIPA par de très courts ar cles. Chaque pro-jet a son histoire, son équipe, ses accomplissements et ses décou-vertes. Un bouton sur le site permet de s’abonner pour recevoir lesnouveautés par courriel www.cripamagazineweb.com.

Le Centre de recherche en infec ologie porcine et avicole est composéd’une quarantaine de chercheurs en science fondamentale ou appli-quée provenant de six universités, cinq agences et centres de recherchegouvernementaux et de deux ins tu ons privées. Leurs recherchescontribuent à élaborer des stratégies préven ves et thérapeu quescontre les maladies infec euses responsables de pertes économiquesdans les élevages porcins et avicoles de même que celles représentantun risque pour la santé publique.

POP TARTS AU BACONKellogs a ajouté une nouvelle saveur à ses célèbresPop Tarts : des Pop Tarts à l’érable et au bacon.Vive le goût sucré du sirop combiné au goût salédu bacon!

DES TRUIESAJUSTENT LEUR

CHAUFFAGEUne étude menée au Prairie Swine Centre deSaskatoon fait état de la trouvaille du Dr Ber-nardo Predicala, a rapporté elevageetcultures.com à par r d’une nouvelle rée de farms-cape.ca. Le Dr Predicala a mis au point un sys-tème de chauffage d’appoint qui permet auxtruies d’ac onner un commutateur pour régu-ler la température de leur lieu de vie. Le scien- fiques’estaperçuquelesanimauxréduisaientd’eux-mêmes de 7 à 8 % la facture de chauf-fage! L’étude a été menée sur deux groupes de40 truies installées dans des salles de gesta ontypiques. Le premier groupe a été placé dansun environnement à température préréglée à16,5 degrés. Les 40 autres truies ont eu le luxede contrôler la température de leur logementen groupe. Ces dernières ont eu tendance àchoisir des températures plus basses. On parled’une différence de 5 degrés, ce qui n’est paspour déplaire aux éleveurs qui réaliseraientainsi sans remords une belle réduc on del’énergie nécessaire au bien-être de leurs loca-taires. Les scien fiques impliqués dans ce!eétude envisagent d’appliquer la méthode àl’inverse pour que les truies puissent gérerselon leur bon vouloir des mécanismes d’a!é-nua on de la chaleur pendant l’été.

Le gros luxe !

IMPACT ÉCONOMIQUE DE LA DEP AUX ÉTATS UNISUne étude menée par Philip L. Paarlberg de Purdue University en Indiana en 2014 a conclu que la DEP aux États-Unis causaitdes pertes annuelles ne!es oscillant entre 900 millions et 1,8 milliard de dollars. Le rapport de ce!e étude in tulée Updatedes mated economic welfare impacts of porcine epidemic diarrhea virus (PEDV) peut être consulté à l’adresse suivante :http://ageconsearch.umn.edu/bitstream/174517/2/14-4.Updated%20Estimated%20Economic%20Welfare%20Impacts%20of%20PEDV.pdf

OUTILS DE FORMATIONET D’INFORMATION POUR LA DEPAu cours des derniers mois, le Centre de développement du porc duQuébec (CDPQ), les Éleveurs de porcs du Québec et l’EQSP ont colla-boré à la produc on d’une série de fiches et vidéos afin de faciliter lages on éventuelle de tout cas de diarrhée épidémique porcine (DEP)ou de Delta coronavirus porcin (DCVP). Ces ou ls sont disponiblessur le site Internet du CDPQ à www.cdpq.ca et sur le site des Éleveursde porcs du Québec à www.leseleveursdeporcsduquebec.com dansla sec on DEP – Programme d’accompagnement.

PCQP_2016-06-29_058-060_DPED.indd 58PCQP_2016-06-29_058-060_DPED.indd 58 2016-06-20 13:242016-06-20 13:24

AGA 2016 50ans bien soulignés! · Volume27-N°2 JUIN2016 POSTE-PUBLICATION N°delaconvention...

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