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Actualité opérationnelle • P6

Cohabitation entre le tramway et les sapeurs-pompiers

Formation • P10

Mise en application de l’activité chef de groupe

L E T T R E D ’ I N F O R M A T I O N D U S D I S D U P U Y - D E - D Ô M E

NUMÉRO 21 JANVIER 2007

ENCART LES ÉQUIPES SPÉCIALISÉES CHEZ LES SAPEURS-POMPIERS

Dossier • P4/5

Pau, l’endroit où il fallait être vu…

ACTUALITÉ OPÉRATIONNELLELes sapeurs-pompiers en danger…

SOMMAIRE

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Titre de la publication : Le sapeur-pompier du Puy-de-Dôme • Directeur de la publication : M. Jean-Yves Gouttebel • Responsable de la rédaction : le colonel

Christian Le Boulaire • Rédaction : Service communication SDIS 63 - Comité de rédaction • Droits photos : V. Gauthier, A. Batisse, E. Landry, O. Mallinjoud,

P. Pillavoine, C. Pequay, J.-P. Belouin, D. Colomb, J.-M. Polese, sce transmissions • Conception / réalisation : 68, avenue de Verdun - 63190 Lezoux •

Tél. 04 73 73 25 25 (F10661) • Service Départemental d’Incendie et de Secours du Puy-de-Dôme - BP 280 - 63008 Clermont-Ferrand Cedex 1 • Contact :

Service communication - Tél. 04 73 98 15 32 (12) - E-mail : [email protected] • Dépôt légal à parution • Tirage : 6 100 ex. • ISSN : 1271-5239

3 LE MOT DU PRÉSIDENT

4/5 DOSSIER• Pau, l’endroit où il fallait être vu…

6/9 ACTUALITÉ OPÉRATIONNELLE• Cohabitation entre le tramway

et les sapeurs-pompiers• Des sapeurs-pompiers en danger… • Manœuvre Antargaz à Cournon-d’Auvergne• Feu dans un poulailler…• Pollution de la rivière Allier à Coudes• Accident d’un camion-citerne

10/11 FORMATION• Mise en application de l’activité

chef de groupe• Réforme de la formation

des sapeurs-pompiers de manière concrète• Les jeunes sapeurs-pompiers à l’honneur

12 ACTUALITÉ TECHNIQUE• Transmissions et informatique

opérationnelle : l’alerte comme première mission

13 UNION DÉPARTEMENTALE• Le congrès de l’Union Départementale

des Sapeurs-Pompiers

14/16 PERSONNEL• Des rugbymans s’engagent

chez les sapeurs-pompiers...• Un centre bien intégré• Mouvements / recrutements• Promotions d’officiers• Passations de commandement

ENCART LES ÉQUIPES SPÉCIALISÉES CHEZ LES SAPEURS-POMPIERS• Unité mobile d’intervention chimique

(UMIC)• Unité mobile d’intervention radiologique

(UMIR)• Unité mobile sauvetage aquatique

et subaquatique (USUB)• Unité de sauvetage en milieu périlleux

(GRIMP)• Unité mobile de sauvetage déblaiement• Unité cynophile

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LE MOTDU PRÉSIDENT

L’année 2006 vient de seterminer par le vote dubudge t 2007 du SD IS .Momen t f o r t , c e t a c t epermet à une collectivité ouà un établissement publicde mettre en œuvre lesgrandes orientations de sapolitique et de ses choixstratégiques.

Pour 2007, ce budget, élaboré dans la plus grande concertation, s’établità près de 38 millions d’euros en fonctionnement et à près de 12 millionsd’euros en investissement.Ce budget de continuité s’inscrit dans l’application des différents planspluriannuels, concrétisation des travaux de chacune des commissions,personnels, équipements, infrastructures bâtimentaires, organisation territoriale.Financé majoritairement par le Conseil général, ce budget bénéficieégalement de la participation des établissements publics de coopérationintercommunale à vocation incendie et des communes avec lesquels noussouhaitons conserver un lien fort et privilégié.Mais revenons sur l’année 2006, riche en événements ; celle-ci a notammentvu la mise en application de notre nouveau Schéma Départementald’Analyse et de Couverture des Risques. Outil réglementaire, il nouspermet d’adapter notre politique en matière de secours à l’évolution de notre département et de définir les efforts financiers nécessaires.L’année 2006 a également été l ’année de mise en œuvre despréconisations du cabinet d’audit Lamotte, dont la mise en place d’unenouvelle organisation plus conforme aux enjeux que sont ceux des SDISd’aujourd’hui.Enfin, cette année a également été l’année du démarrage de la PFR aubénéfice de nos nombreux sapeurs-pompiers volontaires. Espérons que cenouveau dispositif, dans lequel le Département s’est fortement impliquéfinancièrement, rencontrera tout le succès attendu en matière de fidélisationde nos sapeurs-pompiers.2007 sera une année particulière pour le Puy-de-Dôme, puisque celui-cirecevra, du 26 au 29 septembre, le 114e congrès national des sapeurs-pompiers de France, un événement majeur qui nous mobilisera tous et qu’ilne faudra pas manquer.Enfin, je terminerai en remerciant tous les sapeurs-pompiers volontaires etprofessionnels ainsi que les personnels administratifs et techniques du SDISet de son CDSP pour leur dévouement et le travail accompli tout au longde l’année écoulée.Je vous souhaite à vous tous ainsi qu’à vos familles, une très bonne année 2007.

Jean-Yves Gouttebel, président du Conseild’Administrationdu SDIS 63,président du Conseilgénéral du Puy-de-Dôme

DOSSIER

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Le COCEF rechercheLe rendez-vous de Pau fut également l’occasion pour le COCEFd’étudier de près le fonctionnement du congrès national des sapeurs-pompiers. C’est pourquoi les équipes sollicitent aujourd’hui la parti-cipation d’un maximum de personnes sur le site, particulièrementdans les domaines tels que la manutention, la logistique ou encore lamécanique mais le COCEF recherche également des personnesqualifiées en cuisine, informatique, comptabilité, sécurité ou chargéesd’accompagner les groupes le jour même.Tous les renseignements sont disponibles auprès du Comité d’Organisation du Congrès de l’Eau et du Feu au 04 73 98 15 77.

Pau, l’endroit où il fallait être vu…Le congrès national des sapeurs-pompiers qui s’est déroulé à Pau du 4 au 7 octobre 2006 a permis au COCEF (Comité d’Organisation duCongrès de l’Eau et du Feu) de faire sa “publicité”, dans l’attente de 2007.

sapeurs-pompiers, M. Blanchet,vice-président du CA SDIS 63(représentant M. Gouttebel, prési-dent du CA SDIS 63), mais aussiM. le Général de divisionBernard Périco de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris.Un tirage au sort a été organisépour gagner un week-end auchâteau de Randan, offert par leConseil général du Puy-de-Dôme.Enfin, Pau fut l’occasion pournotre mascotte Vulcanix de se

présenter pour la première fois au public, en grandeur nature.

Grâce au congrès de Pau, leCOCEF a pu bénéficier desannonces diffusées autour du futurcongrès de Clermont-Ferrand et afait l’objet d’un article dans La Flammèche (quotidien de laFNSPF le temps du congrès). Undémarrage qui laisse présager quel’Auvergne aura au moins autant de succès que l’Aquitaine… ■

Cérémonie d’ouverture du congrès de Pau.

Vulcanix, mascottedu congrès 2007.

Pendant quatre jours, Pau a vécuà l’heure des sapeurs-pompiers etles membres du COCEF, eux, ontvécu à l’heure paloise. En effet,une cinquantaine d’Auvergnats se sont rendus dans les Pyrénées-Atlantiques, dans le but de pré-senter leur région et le futurcongrès qui aura lieu l’année pro-chaine à Clermont-Ferrand du 26au 29 septembre. Pour nos orga-nisateurs clermontois, un stand de 50 mètres carrés leur étaitréservé. Ainsi, l’on pouvait ydécouvrir un espace “Hôtellerie”et un espace “Dégustation”, destinésà faire découvrir l’Auvergne auxvisiteurs et congressistes grâceaux produits du terroir mais aussileur permettre de réserver leurséjour pour leur venue au congrèsen 2007 ; un coin “VIP” ainsiqu’un espace “Exposants” per-mettaient aussi à ceux qui lesouhaitaient d’obtenir des rensei-gnements et d’ores et déjàde s’inscrire pourseptembre 2007.Parmi les momentsforts de cecongrès, on apu compter surla visite deplusieurs auto-rités, entre autresle colonel Vignon,président de laF é d é r a t i o nnationale des

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DOSSIER

Le congrès sur la Toile

REMERCIEMENTSL’opération dégustation aux saveursde l’Auvergne sur le stand de Paun’aurait pu être réalisée sans leconcours de nombreuses entrepriseslocales, qui ont accepté de fournirgratuitement leurs produits. Un parte-nariat qui a permis au COCEF deproposer et distribuer 29 000 toastsdurant ces quatre jours !• La fédération des fromagers

d’Auvergne• La coopérative Bourrianes

à Jaleyrac• Les salaisons du Haut-Cantal

à Condat-en-Fenier, de Joffrois à Pierrefort, de Fournet-Fayard à Thiers, de Manet Frères àYssingeaux, de Souchon Auvergneà Saint-Maurice-de-Lignon, du Val d’Allier à Langeac, des établissements Philisà Vieille-Brioude, Le Cayrolais à Cayrols, Auvergne TraditionCharcutière au Breuil-sur-Couze

• La société Jacquetà Saint-Beauzire

• Les caves de Saint-Verny aux Martres-de-Veyre

• Le Domaine Le Guardien à Saint-Pourçain

• Les caves Charmensat à Boudes• La société des Eaux de Volvic• La société Appareillage

Automatique

BILAN DU CONGRÈSEN CHIFFRES• 151 nouveaux

exposants inscrits.

• 11 700 m2 de surfaces de stand vendues.

• 1 100 chambres réservées dans la région.

EN

BRE

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CONGRÈS 2007 : LA BILLETTERIE EST OUVERTE…Fin janvier 2007, les billets de la Nuit de l’eau et du feu au profit des orphelins seront en vente dans tous les points de ventehabituels, au prix de 30 euros. Durant un mois, les places seront réservées aux sapeurs-pompiers ; ensuite, elles seront disponiblespour le grand public.

Au programme de cette soirée :

• en première partie, les sapeurs-pompiers entrent en scène avec les gymnastes et la musique dessapeurs-pompiers de Paris, le chanteur Bernard Odoul (sapeur-pompier du Cantal) accompagné par la musique des Yvelines ainsi que le chœur des jeunes sapeurs-pompiers du Puy-de-Dôme ;

• en seconde partie, Patrick Sébastien et le grand orchestre de René Coll prennent le relais.

Bien d’autres surprises vous attendent…

Alors, venez nombreux soutenir nos pupilles, le vendredi 28 septembre 2007 dès 20 heures !

Depuis peu, le congrès national des sapeurs-pompiers s’affiche sur le Web grâce à un site qui lui est entièrement consacré : congres2007.pompiers.fr.

Vous y trouverez toutes les actualités concernant l’organisation et ledéroulement de l’événement mais également une mine d’informationspratiques sur Clermont-Ferrand et sa région (accès, restauration,hébergement, etc.). Autre indication importante : les dossiers d’inscription (congressisteset exposants) et de partenariat y sont disponibles par téléchargement,facilitant ainsi les démarches administratives.

ACTUALITÉ OPÉRATIONNELLE

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Cohabitation entre le tramway et les sapeurs-pompiers

Le Translohr est alimenté par unpantographe en contact avec uneligne aérienne de contact (LAC)qui fournit de l’énergie. Ces lignesaériennes rendent difficile ledéploiement des échelles, en l’occur-rence avenue des États-Unis. Pourfaire face à cette difficulté, unplan ETARE est en cours de vali-dation. Il donnera une indicationgénérale de la position de l’enginéchelle. Pour réaliser ce planETARE, des tests ont été minutieu-sement réalisés pour chaque façadede bâtiment à desservir. Il est éga-lement rappelé qu’avant dedéployer le moyen aérien, il estimpératif de demander et d’avoirla confirmation de la consignationélectrique effective des LAC.

En cas d’incident sur ou près de lavoie, le Poste de CommandementCentralisé (PCC) tram doit êtreprévenu par l’UTA quelle que soitla nature de l’intervention. L’appeldevra indiquer le lieu précis, ladescription de l’accident et le type de véhicule mis en cause.Puis, en cas de nécessité, la consi-gnation électrique par arrêt “coup de poing” pourra êtredemandée. Par ailleurs, des consignes opéra-tionnelles ont été élaborées selondifférents cas de figure : feu dansle tramway ou à proximité de laligne, accident ou incident mettant

La ville de Clermont-Ferrand dispose désormais d’un nouveau moyen de transport : le tramway. Sa mise en service nécessite une adaptation des sapeurs-pompiers à ce nouveau mode de transport en commun.

en cause le tramway, accident surla voie publique mettant en causele tramway. Courant novembre,l’efficacité de ces procédures aété vérifiée lors de manœuvres.

Pour les seconder dans leurs inter-ventions citées ci-dessus, lessapeurs-pompiers seront aidéspar les conducteurs de tramway etles équipes de maintenance T2C.Ces derniers effectueront la mise

en sécurité, de la zone du sinistreuniquement, avec des perchages.

Début 2007, les chefs de groupeet les chefs d’agrès concernésseront sensibilisés à ces nouveauxaspects opérationnels. D’ores etdéjà, une visite technique du centrede maintenance a été organisée etdes informations sur la structure ont été reçues par le personnel.Prochainement, les sapeurs-pompiersde l’agglomération clermontoisedevraient être dotés d’un lot desecours fourni par la SMTC, compre-nant le matériel de relevage del’essieu du tramway (coussin Vetter…).

Rappelons également que lesconducteurs doivent être vigilantsaux abords du tramway face aumanque de visibilité avec desengins tels que VTU ou VSAB. ■

Des tests

ont été

minutieusement

réalisés…

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pompiers + police) à rude épreuve,jets de pierres, bombes lacrymo-gènes, difficile d’éteindre les mul-tiples départs de feu des voituresmalgré la protection de la police.

Ces exemples inspirés de faitsréels ont permis d’élaborer desconsignes et des procédures opé-rationnelles. ■

Des sapeurs-pompiers en danger…En novembre 2005, l’agglomération clermontoise a été touchée par les violences urbaines comme la majeure partie des grandes villes de France.

Suite à ces événements, les servicesde police de l’agglomération etles sapeurs-pompiers ont décidéde mettre en place des exercicescommuns grandeur nature.

Organisés conjointement par l’en-cadrement police et la directiondu Groupement Territorial Centre,plusieurs scénarios ont donc été

imaginés. Dans un climat hostileaux représentants de l’ordre, lessecours tentent d’intervenir lorsd’un accident d’un véhicule depolice, avec des manifestants àproximité. Puis il s’agit d’éteindreun feu de voiture dans une zonesensible sans protection policière.Et enfin, la dernière manœuvremet les intervenants (sapeurs-

Manœuvre Antargaz à Cournon-d’Auvergne

Le 25 octobre 2006, dans le cadre de la réalisation d’un exercice départemental, un scénario catastrophe est “joué” sur le site d’Antargaz à Cournon-d’Auvergne.


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La première équipe sur les lieuxconstate que le local technique etle hangar de 1 200 m2 sont tota-lement enfumés. Dès le départ del’incendie, le propriétaire, présentsur les lieux, a coupé les énergies(gaz et électricité). Les distributeurs d’eau et d’alimen-tation en position basse ainsi qu’uneépaisse fumée compliquent le travailde reconnaissance des sapeurs-pompiers. Par ailleurs, la chaleurcommence fortement à monter. Le bâtiment, vide au moment dufeu, comprend une grande porte

à chaque extrémité dans le sensde la longueur et des trappesd’aération réglables. Les sapeurs-pompiers ouvrent manuellementces trappes et forcent l’extraction.Toutefois, une partie des distri-buteurs et la litière se sont consu-mées. La litière est composée de20 cm environ de copeaux debois avec par-dessus de la paille. En raison de son importantvolume, les secours, en accordavec l’agriculteur, ont procédé aunoyage de celle-ci à l’aide dequatre LDV.

L’intervention a nécessité de nombreux personnels, notammentpour la reconnaissance et le travailen binôme ainsi qu’une réserved’air conséquente. L’interventions’est terminée à 15 h 30. ■

Feu dans un poulailler…Le jeudi 26 octobre 2006, le CODIS reçoit plusieurs appels pour un feu de poulailler au lieu-dit Le Gourlier, commune d’Escoutoux.

MOYENS ENGAGÉS• CPI Escoutoux : CCF 600

• CSP Thiers : CDG, FPTGP, EPSA, CID

• CS Courpière : CCGC, FPTL

• CSP Ambert : RCAM

8 h 39. La sirène d’un des dépôtsd’Antargaz retentit. Un camion-citerne venu livrer neuf tonnes degaz propane sur le site, classéSeveso “seuil haut”, risque d’ex-ploser. Le bras de chargement duvéhicule s’est brisé et a provoquéune fuite de gaz enflammée. Très vite sur les lieux, les secoursdéclenchent le Plan d’OpérationInterne puis le déclenchement duPlan Particulier d’Intervention estdemandé au préfet. Les renfortsnécessaires sont engagés afin de

refroidir la citerne en feu et delimiter les risques d’explosion. Un rideau d’eau est égalementactivé pour protéger les entreprisesavoisinantes.

Par précaution, les forces de l’ordre évacuent la zone dans unrayon de 300 m autour de l’entre-prise. La SNCF interrompt les voiesde circulation aux alentours. Deux heures après le début del’intervention, la fuite de gaz estarrêtée par coupure de l’alimen-

tation en partie basse du camion-citerne. La cellule mobile d’interventionchimique procède alors aux recon-naissances, mesures d’explosimétrieet détections de propane.

Le bilan humain est d’une seulevictime, le chauffeur du camion-citerne, brûlé aux avant-bras. Il aété pris en charge par le point deregroupement des victimes puisévacué par hélicoptère. À 10 h 39,l’exercice est terminé et l’heure estdésormais au débriefing. ■

MOYENS ENGAGÉS• FPTGP RLEM • 2 CDGpe• FPTSR RLEM • 2 OGG• GPD MPR • OGD• VSAV • VPC• VML• VIRT 1 ET 2• CU RCH• VLOG

ACTUALITÉTECHNIQUE

LES ÉQUIPES SPÉCIALISÉES CHEZ LES SAPEURS-POMPIERS

Pour intervenir lors d’opérations particulières, les sapeurs-pompiers du CDSP 63

disposent d’unités spécialisées dans de multiples domaines.

Créées officiellement par un arrêté préfectoral en janvier 2002, nos six unités,

placées sous l’autorité du directeur départemental des Services d’Incendie et de

Secours et coordonnées en relation avec les conseillers techniques par le service opé-

rations, participent à de nombreuses missions, en appui des moyens traditionnels.

ENCART

ACTUALITÉTECHNIQUE

Unité mobile d’interventionradiologique (UMIR)

LES CHIFFRES• 3 interventions

pour l’année 2006.

• 82 sapeurs-pompiers spécialisés.

• 2 véhicules spécialisés basés aux CSP de Riom et Clermont-Ferrand.

ÉVÉNEMENTS MARQUANTSDE L’ANNÉE 2006• Manœuvre d’envergure :

Le 16 octobre : exercice nationald’accident de transport de matière radioactive U F6 (hexafluorure d’uranium enrichi) à Roanne (42).

Depuis sa découverte par le phy-sicien François-Henri Becquerel en mars 1896, l’homme a cherchéà apprivoiser la radioactivité pré-sente à l’état naturel.Ainsi, au-delà même de l’usagepolitico-militaire qui doit contri-buer au maintien de la paix, laradioactivité permet aujourd’huides applications importantes etvariées dans des domaines tels

que la médecine, la recherche, l’industrie ou encore le développement énergétique. Le transport de colis de matières dangereuses représente quant à lui un volume de 300 000colis “légaux” en France, sur un total de 10 millions véhiculés dans le monde.Mal maîtrisés, l’utilisation et le transport de la radioactivité peuvent constituer une menacerelative pour les hommes et pour leur environnement.

Une doctrine française a donc été élaborée et retranscrite dans un guide national de référence,fixant par arrêté ministériel du 20 décembre 2002, les dispositions permettant à tous lessapeurs-pompiers, spécialisés dans le domaine des risques radiologiques, de conduire leursinterventions sans s’exposer dangereusement aux rayonnements ionisants. ■

De nos jours, l’activité écono-mique et industrielle génère desrisques de toute nature. Parmi eux,on recense les risques chimiques.

En effet, qu’il s’agisse d’une fuitede gaz, d’un accident routier,autoroutier ou ferroviaire, d’unvéhicule transportant des matièresdangereuses ou encore de pollu-tion des eaux intérieures, l’omni-présence des risques chimiquesexpose la société civile à unemenace toute relative contrelaquelle il convient de préparerune réponse opérationnelle struc-turée.

Ainsi, les sapeurs-pompiers duPuy-de-Dôme se sont dotés dematériels performants et se pré-parent à conduire des interventionsà caractère chimique. ■

Unité mobile d’intervention chimique (UMIC)

LES CHIFFRES• 32 interventions pour l’année 2006.


• 3 véhicules spécialisés basés auxCSP de Clermont-Ferrand et Riom.

ÉVÉNEMENTS MARQUANTSDE L’ANNÉE 2006• Interventions marquantes :

Le 19 mai : mélange d’acides sur la commune de Saint-Genès-Champanelle.Le 7 juin : fuite de cyanure à l’AIA de Clermont-Ferrand.Le 22 juin : fuite d’acétonesur la commune d’Ambert.Le 1er août : fuite d’acide stationVéolia sur la communede Clermont-Ferrand.Le 10 octobre : fuite de transportde matières dangereusessur la commune de Tauves.Le 17 novembre : pollution sur la commune de Coudes.

• Manœuvres d’envergure :Le 28 juin : aux établissementsAlcan.Le 25 octobre : participation à la manœuvre Plan Particulierd’Intervention dans la sociétéAntargaz.Le 13 décembre : sur le site del’INRA sur la commune de Theix.

ACTUALITÉTECHNIQUE

Unité mobile sauvetage aquatique et subaquatique (USUB)

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DIS

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Les sapeurs-pompiers sont appelés à inter-venir pour des missions d’urgence et desecours aux populations en tout temps et entout lieu dans notre département.

L’eau utilisée par les sapeurs-pompiers pourcombattre les incendies est également unmilieu dangereux et imprévisible dans lequelnous sommes amenés à intervenir : lacs, rivières, barrages, carrières, canyons, ouvragesimmergés, etc.

Le développement des activités de loisirs nautiques, les modifications de l’environ-nement génèrent de plus en plus d’inter-ventions. C’est pourquoi nous devons être de plus en plus performants pour faire face

aux inondations, catastrophes naturelles ettous autres risques nautiques. Pour répondre à ce type d’interventions, leSDIS du Puy-de-Dôme s’est doté de moyens et d’équipes performants correspondant aux besoins du SDACR. En conséquence, le service nautique comprend les conducteursd’embarcation, les sauveteurs nautiques, lesscaphandriers autonomes légers utilisant les techniques diversifiées et adaptées à toutes les situations.

La formation de ces spécialités est organiséeau travers de guides nationaux de référencequi permettent de fixer toutes les règles liées à l’évolution de ces personnels qui travaillenten complémentarité. ■




• 3 véhicules (VPL) basés aux CSPde Clermont-Ferrand, Issoire et Riom.

ÉVÉNEMENTS MARQUANTSDE L’ANNÉE 2006• Interventions marquantes :

Le 25 mars : sauvetage d’unepersonne coincée dans son véhicule au milieu d’une rivière.Le 28 juillet : récupération fûtd’Alumin dans l’étang de Cros à Celles-d’Auvergne.

• Manœuvre d’envergure :Le 20 avril : manœuvre interdépartementale avec les spécialistes SAL du département de la Corrèze.




• 2 véhicules “support” basés aux CSP de Clermont-Ferrand et Issoire.

ÉVÉNEMENTS MARQUANTSDE L’ANNÉE 2006• Intervention marquante :

Le 29 mars : intervention silo à Aigueperse.

• Manœuvre d’envergure :En juin : dans les gorges d’Enval(CIME).

Les GRIMP sont lesunités des corpsde sapeurs-pompiersspécialisés dansles opérations enmilieux verticaux :falaises, ravins, grues,édifices, grottes, canyons,etc.

La formation à la spécialité GRIMP(Groupe de Reconnaissance etd’Intervention en Milieu Périlleux) apour objectif de permettre d’intervenir enmatière de reconnaissance et de sauvetagedans les milieux naturels et artificiels où lesmoyens traditionnels des sapeurs-pompiers

sont inadaptés, insuffisants ou dontl’emploi s’avère dangereux en raison dela hauteur, de la profondeur ou encoredes risques liés au cheminement.

D’autre part, 50 % des interventionsGRIMP nécessitent l’engagement d’unhélicoptère du groupement des moyensaériens de la sécurité civile pour ache-miner les équipes GRIMP et extraire lesvictimes.

Notre département, précurseur en la matière,active une cellule dénommée “CIME” durant

la période estivale, en partenariat avec lepeloton de gendarmerie de montagne duMont-Dore et du SAMU 63 afin de réaliserces missions. ■

Unité de sauvetage en milieu périlleux (GRIMP)

ACTUALITÉTECHNIQUE

Certaines actions de secours nécessitées par des événements tels que les glissementsde terrain, les effondrements d’immeubles ou encore des tranchées, ne peuvent êtreconduites, compte tenu de la spécificité del’intervention, que par des équipes d’inter-vention adaptées, structurées, formées etentraînées.Ces actions font appel à des techniques ditesde “sauvetage déblaiement”, qui ont fait leur apparition lors de bombardements decertaines villes durant la Seconde Guerremondiale.De nos jours, les unités de sapeurs-pompiers,ainsi que les personnels des unités militaires,concourant aux activités de sécurité civilespécialisées en sauvetage déblaiement, peuventintervenir en matière de reconnaissance, de sauvetage et de sécurisation des sites. Cette unité intervient dans deux cadres : soit les moyens traditionnels des sapeurs-pompiers sont inadaptés voire insuffisants oul’emploi de ces moyens s’avère dangereuxen raison des risques présents, soit elle parti-cipe au sein d’un dispositif de secourscomprenant d’autres unités spécialisées etdes services ou organismes concernés dansle cadre de l’organisation générale dessecours ou d’une opération d’envergure.

Elles peuvent également participer à desdétachements spécialisés sur le plan nationalou international. ■

Unité mobile de sauvetage déblaiementLES CHIFFRES• 22 interventions

sur l’année 2006.


• 2 véhicules spécialisés basés aux CSP de Clermont-Ferrand et Issoire.

ÉVÉNEMENTS MARQUANTSDE L’ANNÉE 2006• Intervention marquante :

Le 18 janvier : feu de maison à Montpeyroux nécessitant l’étaiement du rez-de-chausséeet des étages.

• Manœuvre d’envergure :En novembre : 1 équipe de 13 personnes pour manœuvrenationale dans le départementdu Val-d’Oise à Cergy-Pontoisesur 3 jours.

L’utilisation des chiens lors desmissions de recherche de per-sonnes ensevelies suite à desglissements de terrain, deseffondrements d’immeubles,des avalanches ou des recher-ches de personnes égarées,

s’est développée considéra-blement ces dernières années.La prise en compte des aptitudesolfactives du chien a permisaux équipes de secoursd’augmenter leurs chances deretrouver rapidement des per-

sonnes incapables de répondreaux appels des sauveteurs oude suivre, en l’absence d’indicevisible, l’itinéraire empruntépar la victime.

Dès 1982, le ministère del’Intérieur mettait en place uncadre réglementaire. Les for-mations et les missions dessapeurs-pompiers ainsi quedes personnels des unités mili-taires qui concourent aux acti-vités de sécurité civile dans ledomaine cynotechnique sontréférencées dans l’arrêté du18 janvier 2000 fixant leguide national de référence.La recherche des personnesensevelies sous la neige faitl’objet d’une formation complé-mentaire. ■




• 6 véhicules mis à disposition des agents.

ÉVÉNEMENTS MARQUANTSDE L’ANNÉE 2006• Manœuvres d’envergure :

En octobre : 1 équipe pourmanœuvre zonale dans ledépartement du Val-d’Oise.En novembre : stage opérationnel au camp militaire de Canjuers dans le Var.En décembre : 1 équipe enformation chien d’avalanchedans les Alpes.

Unité cynophile

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Le chef de groupe constate la pollution et demande ledéclenchement des secours. À 10 h 18, l’UTA 1 engageles moyens spécifiques. Lasurface de la rivière Allier estpolluée en amont et en avaldu pont de Coudes sur la RD 229. La moitié de lalargeur de la rivière côté rivegauche, soit environ 25 m,est recouverte d’un produitflottant à reflets blanc et vertarrivant en flux continu. Lessecours doivent, dans unpremier temps, contenir cettepollution au niveau du pontde Coudes puis déterminer sa source et sa nature. À 14 h 30, le barrage flottantest opérationnel et les recon-naissances sont en cours. Unetâche difficile à exécuter carles berges sont par endroitsinaccessibles et situées enbordure de l’A 75. Une heureplus tard, l’arrivée du produitpolluant a cessé. À 16 h 30,les plongeurs découvrent destraces évidentes de déver-sement à 50 m en amont du

pont SNCF enjambant l’Allierau niveau de la zone indus-trielle des Listes à Issoire. La gendarmerie et le Conseilsupérieur de la pêcheprennent en charge lesinvestigations pour identifierle pollueur. À 17 h 30, le dispositif sapeurs-pompiers est levé. Cette inter-vention a été étroitementmenée en collaboration avecles services de la préfecture,de la sous-préfecture, desmairies, de la gendarmerie et du Conseil supérieur de la pêche. ■

Ce dernier engage le chef degroupe de la compagnie de La Bourboule/Rochefort-Montagne avec 1 VSR, 1 VSAV,1 FPTL.Le camion transporte desmatières dangereuses, 23 t de bitumes sous l’étiquetage code danger : 99 (matièrestransportées à chaud) codematières 3 257 (bitumes etliants routiers chauds) à desti-nation de la carrière du Sancyà Chastreix. En raison de laviolence du choc, de multiplesrisques sont donc à envisager,notamment un incendie ouune explosion (liquide trans-porté à 165 °C), des résidusde pollution, des brûlures, desmoussages ou des éclabous-sures au contact de l’eau ainsiqu’une gêne respiratoire. Afin de prévenir tous cesrisques et sécuriser la zone detransvasement, le chef decolonne Sud-Est, en accordavec le chef d’unité risqueschimiques, le responsable de la société de transport et Mme l’Adjointe au mairemettent en place plusieursactions. Une première phaseest consacrée à dévier leruisseau situé à proximité del’accident afin d’assécher la

zone marécageuse, puis pro-téger la zone contre unéventuel incendie. Dans undeuxième temps, une équipeest chargée de percer la cuveafin de la vider de soncontenu.Outre le contenu du camion,les sapeurs-pompiers s’affairentauprès du chauffeur incarcérédans sa cabine. Il souffre deperte de conscience, de diverstraumatismes et d’hypothermie.La zone marécageuse compliquele travail des secours malgréles moyens supplémentairesde désincarcération. Une heureplus tard, la victime est éva-cuée par l’hélicoptère de lasécurité civile.Le camion-citerne fortementendommagé, en raison de sa sortie de route, a nécessitél’intervention d’une société dedépannage spécialisée pourle relever, soit au total troisgrues. À 15 h 30, les opé-rations de relevage débutentde la manière suivante : dépo-tage du camion sur le flan 20 t (1 h), relevage ducamion-citerne trois grues (1 h), dépotage résiduel de lacuve (1 h 30), traitement de lapollution résiduelle par terras-sement. ■

MOYENS ENGAGÉS• CDG Vic-le-Comte

• CIDT, VL Coudes

• CEPOL, VIRT Riom

• Chef UMIC

• Chef SAL

• VPL, RBSL Clermont-Ferrand

• VPL, RBSL Issoire

• VLHR, raft et hydrospeedsIssoire

• SAL Issoire, Clermont-Ferrand

• CDC Sud-Est

Pollution de la rivièreAllier à CoudesLe vendredi 17 novembre 2006 à 10 h 15, plusieurs témoins signalent au chef de groupede Vic-le-Comte présent au centre de secours de Coudes que des traces de pollution sur la rivière Allier sont visibles depuis le pont à proximité de la caserne. Accident

d’un camion-citerneLe 10 octobre dernier, deux ouvriers du lieu-ditChaleille, commune de Tauves sont interpelléspar un bruit sourd. Ils constatent qu’un camion-citerne sur la D 203 vient de faire un tonneauet bloque totalement la chaussée. Ils donnentl’alerte au CODIS 63.

FORMATION

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Mise en applicationde l’activité chef de groupeDu 6 au 17 novembre 2006, sept stagiaires ont suivila mise en application de l’activité chef de groupe.

Il s’agit d’une évaluation interneau département du Puy-de-Dômequi permet de valider la capacitédes sapeurs-pompiers volontairesà occuper la fonction de chef degroupe. Le stage comprenait unepartie théorique et une partie pra-tique. Au total, une trentaine demanœuvres ont été organiséesdans les quatre groupements ter-ritoriaux du département. Outreles manœuvres dites “tradition-

nelles” (secours routier, incen-die…), nos “apprentis” chefs degroupe ont également participé àl’exercice sur les violences urbai-nes. De quoi mettre nos sapeurs-pompiers en situation plus queréelle…Au terme de ces quinze jours, un examen final a permis d’inscrireplusieurs stagiaires sur la listeopérationnelle établie par le préfetsur proposition du DDSIS. ■

Dans la revue numéro 19 de juillet 2006, nous évoquions les nouveaux textes sur la formation des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires. Depuis le 1er janvier 2007, cette réforme est désormais en vigueur.

En raison des contraintes liées à la disponibilité des sapeurs-pompiers volontaires, le volume horaire des formations FI et FAEchef d’équipe et chef d’agrès sont pratiquement identiques. D’un point de vue concret, les horaires se déclinent de la manière suivante :

ÉQUIPIERUnité Volumede valeur horaire ContenuATC 1 3 H Attitude et comportementCAD 1 3 H Culture administrativeDIV 1 10 H Opérations diversesINC 1 33 H 30 IncendieRTN 1 4 H 30 Risques technologiques et naturelsSAP 83 H Secours à personnes

(AFPS + CFAPSE ou PSE 1 + PSE 2)TOP 1 38 H Techniques opérationnelles

175 H

CHEF D’ÉQUIPEUnité Volumede valeur horaire ContenuGOC 1 13 H Gestion opérationnelle

et commandementTOP 2 6 H Techniques opérationnellesDIV 2 13 H Opérations diverses

(chef d’agrès CID)SAP 2 16 H Secours à personnes

(chef d’agrès VSAV)48 H

L’avancement au grade de caporal est lié à la formation de chef d’équipe (GOC 1 + TOP 2). Par ailleurs, les caporauxpeuvent également exercer les fonctions de chef d’agrès desvéhicules et assurer les missions de secours et assistance auxvictimes et interventions diverses. De ce fait, ils suivront les unitésde valeur SAP 2 et DIV 2. Les caporaux nommés avant le 1er janvier 2007 peuvent aussi accéder aux stages SAP 2 et DIV 2 afin de valider les fonctions de chef d’agrès VSAV et CID.

CHEF D’AGRÈSUnité Volumede valeur horaire ContenuCAD 2 5 H Culture administrativeINC 2 41 H IncendieTOP 3 4 H Techniques opérationnellesGOC 2 4 H Gestion opérationnelle

et commandementMNG 1 8 H ManagementREP 1 3 H Relations avec la presse

65 H

+ SAP 2 (16 h) + DIV 2 (13 h) si nécessaire

L’avancement au grade de sergent est lié à la formation de chef d’agrès après avoir validé toutes les unités de valeur du tableau ci-dessus. Néanmoins, si le sergent n’a pas encoresuivi les unités de valeur SAP 2 et DIV 2, ces dernières se feront en dehors du stage chef d’agrès (au-delà des 65 heures). ■

Réforme de la formation des sapeurs-pompiers de manière concrète

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FORMATION

PREMIÈRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU COSLe Comité des Œuvres Sociales (COS) est une association loi 1901 à but non lucratif qui apporte une aide financière et un soutienà ses membres et à leurs familles. Après trois années d’existence, l’heure était au bilan en ce samedi 25 novembre 2006. L’assemblées’est déroulée à la salle polyvalente du plan d’eau de Cournon-d’Auvergne en présence de Mme André, présidente du COS, M. Curé,trésorier du COS et du colonel Bodelle, directeur adjoint du SDIS 63. L’occasion de rappeler que les membres du COS sont chaque année plus nombreux avec des profils différents les uns des autres. Afin d’être le plus équitable possible, après un vote à l’unanimité, les retraités peuvent désormais bénéficier des avantages du COS.Cette entraide s’adresse également aux familles ayant perdu un proche. Enfin, le COS a observé une minute de silence pour rendrehommage aux vingt-cinq sapeurs-pompiers décédés depuis trois ans. D’autres points ont également été évoqués, notamment lesactivités proposées par le comité ainsi que la mise en place, à compter du 1er janvier 2007, d’un site Internet : www.cossp.com.

Pour cette édition 2006, l’assemblée géné-rale des jeunes sapeurs-pompiers (JSP) s’estréunie à Billom. Ainsi, les vingt-deux res-ponsables de section et plus de trois centsJSP ont été accueillis au centre de secourspour le traditionnel bilan. Une manièrepour les différents membres d’analyser lasituation, financière notamment, de l’asso-ciation et d’aborder ensemble les nouveautésapparues en cours d’année. Le capitaineViallefont, président de l’association, ad’ailleurs précisé que désormais, les JSPpourraient intégrer le corps départemental àla suite de leur formation et ce, sans interruption.

Après un défilé dans les rues de Billom, puisun dépôt de gerbe au monument aux morts,cette assemblée s’est conclue par la remisedes diplômes du brevet de JSP soutenu enjuillet. À cette occasion, le caporal-chefGuy Roussel et l’adjudant-chef Jean-Michel

Legoy ont été félicités pour leur travaileffectué auprès de ces jeunes sapeurs-pompiers en recevant une médaille. Enfin etde manière symbolique, la section des JSPde Billom a reçu de la part de la section dePontgibaud le drapeau de l’associationdépartementale, dont elle devient la“garante” jusqu’à l’an prochain.

Étaient présents : Dominique Lepidi, direc-teur de cabinet représentant le préfet de larégion Auvergne, préfet du Puy-de-Dôme,Alain Néri, député, Jean-Yves Gouttebel,président du CA SDIS 63 et du Conseilgénéral du Puy-de-Dôme, Pierre Guillon,maire de Billom et conseiller général, le Col Christian Le Boulaire, DDSIS, le Cne Michel Viallefont, président de l’asso-ciation départementale des JSP, ainsi que le Cdt Marc Fourvel, chef de la compagnie de Vic-le-Comte. ■

Les jeunes sapeurs-pompiers à l’honneurLe 21 octobre dernier, s’est tenuecomme chaque année l’assembléegénérale de l’association départementale des jeunes sapeurs-pompiers du Puy-de-Dôme. L’occasionde faire le point sur les mois écoulés.

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URGENT : LE PÈRE NOËL A ÉTÉ APERÇU À SÉMAPHOREL’arbre de Noël du Comité des Œuvres Sociales du SDIS 63 s’est déroulé le 2 décembre 2006 en présence de Mme André, présidente du COS et du colonel Le Boulaire, directeur du SDIS 63.

Dès 14 h 30, l’ambiance était à la fête avec une séance de maquillage pour lesenfants. Puis le spectacle débuta. Au programme, jongleurs, acrobates, clowns, danseursde hip-hop et la cerise sur le gâteau : la venue de Casimir. Après cet agréable moment,les familles ont repris des forces lors du goûter afin d’accueillir le Père Noël. Ce dernierarriva chargé de cadeaux, de quoi ravir quatre cent cinquante enfants ainsi que les orphelins de sapeurs-pompiers. L’émerveillement a alors envahi les regards des petits comme des grands. Félicitations aux organisateurs de cette journée !

2007, une annéesynonyme de bonnes résolutions

Voilà le message que souhaitefaire passer le service Hygiène,Sécurité et Conditions de Travail(HSCT) du SDIS 63 à travers sescartes de vœux. En effet, le serviceHSCT poursuit sa campagne desensibilisation auprès du personnelpar le biais d’affiches, présentesdans les CIS et les services ducorps départemental du SDIS 63,mais également à l’occasion destraditionnels vœux. Cette année,l’accent a été mis sur l’hygiène de vie. En 2007, veillez à votresécurité et à votre santé.

ACTUALITÉTECHNIQUE

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Transmissions et informatique opérationnelle : l’alerte comme première mission

Créé en 1974, le service des transmissions et de l’informatique opérationnelledu SDIS 63 n’a cessé d’évoluer. À l’époque, il n’employait qu’un seul

technicien, il compte aujourd’hui neuf personnes. Leur mission ? Veillerà la bonne transmission de l’alerte et au déclenchement des secours.

Établi sur le site du SDIS 63, leservice des transmissions disposed’un laboratoire, de plusieursbureaux et d’une zone de stockage.Le travail des agents et destechniciens du service pourrait sedéfinir en deux parties : unepremière dédiée à la réparationet à la maintenance nécessairessur les différents matériels électro-niques du département ; uneseconde, plus “stratégique”, deveille technologique, consistant àfaire évoluer les modes opératoiresdéjà en place et les rendre plusperformants. Depuis 2005, le service transmis-sions travaille sur une solutioncompacte afin d’aménager lescentres dotés d’informatiqued’alerte. La solution retenue seprésente sous la forme d’un meubletechnique (RACK) regroupant l’en-semble des éléments nécessairesà la réception de l’alerte arrivant

du CODIS et à sa diffusion auxpersonnels. Ce matériel permet àla fois la gestion et le suivi de l’intervention. Un ensemble “intel-ligent”, qui intègre une sourced’énergie indépendante en casde panne et facilite le travail destechniciens grâce à ses roulettes,tout en permettant une intégrationet une ergonomie de travail avan-tageuses pour les centres qui enbénéficient. À ce jour, neuf centresdépartementaux sont équipés dece matériel.

Quel est le rôle du servicedes transmissions ?• Équiper le SDIS et son CDSP en

moyens permettant de transmettrel’alerte et de la recevoir (pylônes,stations de radio et d’alerte,appareils mobiles et portatifs,appels sélectifs, sirènes, etc.).

• Réparer et maintenir en état lesréseaux d’alerte et de radio ainsique les installations téléphoniqueset les centres de relais.

• Gérer le matériel (acquisitiond’un nouvel équipement parexemple).

• Innover et améliorer continuel-lement les procédures.

• Assurer une permanence24 h/24, en cas de besoin dedépannage sur le département.

Les obligations Le service des transmissions et de l’informatique opérationnellese doit de respecter plusieursrègles préétablies par l’OBNT(ordre de base nationale destransmissions). En termes deradiocommunication, il est notam-ment tenu de couvrir 90 % duterritoire, sur 90 % du temps et ce,sur tous les points du département.Il s’agit également de garantirl’alerte auprès des sapeurs-pompiers, par le biais des bips,

cinq kilomètres autour de lacaserne concernée (2 500 bips à gérer dans le département). Au-delà de ce rayon, compte tenudes contraintes techniques ettopographiques, le déclenchementdu système devient incertain.L’OBNT, décliné en OBDT (quirégit les règles départementales),permet à chaque SDIS de choisirle mode de transmissions qu’iljuge le plus approprié, en fonctiondes contraintes opérationnelleslocales (topographie du terrainpar exemple). Ainsi, dans notredépartement, les sites relais sontlocalisés dans des lieux idéa-lement exposés. Le service destransmissions et de l’informatiqueopérationnelle doit aussi tenircompte de l’intégration desdifférents centres de secours etdes équipements dont ces derniers disposent (c’est préci-sément le cas concernant l’instal-lation de pylônes). Pour pouvoiragir le plus rapidement et le plus efficacement possible, leservice transmissions compte surl’aide des sapeurs-pompiers desCIS, qui en entretenant les sites et en leur facilitant l’accès, leurfont gagner un temps précieux. ■

L’histoire des transmissionsdans le Puy-de-Dôme

• 1989 : installation d’un réseau d’alerte départemental,suite à un audit faisant état de la déficience destransmissions sapeurs-pompiers au niveau national.

• 1990 : activation du CTA/CODIS 63 et mise en placedes radiocommandes SIRENES.

• 1999 : refonte des installations d’alerte.

• 2008-2009 : évolution du réseau vers le numériqueavec ANTARES. La zone Sud-Est met actuellement tout en œuvre pour bénéficier de ce nouveau réseaudans les meilleurs délais.

Meuble technique : RACK.

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UNIONDÉPARTEMENTALE

Dès 8 h, les premiers congressistes sontaccueillis. L’heure est alors au bilan. Le secrétaire général, dans son compte-rendu moral, a ainsi évoqué les pointssuivants : la disponibilité des sapeurs-pompiers volontaires, la réforme de laformation, la Prestation de Fidélisation etde Reconnaissance, l’aptitude physique et médicale, les actions de communicationau niveau de la FNSPF et au niveaudépartemental. Autre point fort, les jeunes,également évoqué lors du congrès dePau.

L’ensemble des commissions de l’UDSP 63a présenté les opérations menées durantl’année écoulée dans les domainessportif, social, communication, secourisme,anciens sapeurs-pompiers, jeunes sapeurs-pompiers, etc. Et bien évidemment, ledossier du congrès national à Clermont-Ferrand en 2007 a été abordé.

Après les prises de parole officielles en finde matinée, une cérémonie avec défilé,passation de drapeau et dépôt de gerbess’est déroulée en présence de nombreuses

autorités, et en particulier de M. DominiqueSchmitt, préfet de la région Auvergne,préfet du Puy-de-Dôme, M. Jean-YvesGouttebel, président du CA SDIS 63,président du Conseil général du Puy-de-Dôme, M. Roger Gardes, maire de Saint-Genès-Champanelle, du Col Le Boulaire,DDSIS et Daniel Jouanade, président del’UDSP 63. À l’issue de cette matinée de travail, unvin d’honneur offert par la municipalité de Saint-Genès-Champanelle a rassembléenviron quatre cents personnes.

L’après-midi, différentes manifestations ontété proposées aux personnes présentessur le site : manœuvres, quads, poneys et baptême en hélicoptère.

Cette journée placée sous le signe de laconvivialité a été possible grâce à lamobilisation de l’ensemble des sapeurs-pompiers du secteur de Saint-Genès-Champanelle. Une mention particulièreau Ltn Bernard Jamot qui a œuvré avecréussite pour que cet événement sedéroule dans les meilleures conditions. ■

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LES ANCIENS SAPEURS-POMPIERS SE RÉUNISSENT EN ASSEMBLÉELe dimanche 23 avril 2006, s’est déroulée l’assemblée générale de la commission des anciens sapeurs-pompiers (ASP) du Puy-de-Dôme à Vollore-Ville.

Lors de cette 4e assemblée, le Cdt Pierre Débiton, président de la commission desanciens sapeurs-pompiers, a souligné que le nombre d’adhérents augmente réguliè-rement ; cette année, elle compte 523 membres. Il a également eu une pensée pour lessoixante et onze anciens sapeurs-pompiers décédés au cours de l’année. Divers pointsont été évoqués, notamment les finances et les assurances hors services commandés.Entourée de nombreuses autorités *, la commission des anciens sapeurs-pompiers asigné un chèque au profit de l’œuvre des pupilles des sapeurs-pompiers.

* Autorités présentes : Mme Gouttefangeas, maire de Vollore-Ville, M. Blanchet, 1er vice-président du SDIS représentant M. Gouttebel, président du CA SDIS 63, le Cdt Garcia, représentant le Col Le Boulaire, directeur du SDIS, le Cne Jouanade, président de l’UDSP 63, le Mjr Garceau, responsable du Comité des Œuvres Sociales, le Ltn Saint-Genest, rapporteur régional des ASP à la FNSPF, le Cne Césa, président des ASP de la Haute-Loire.

Le congrès de l’Union Départementale des Sapeurs-PompiersLe 29 octobre dernier, s’est tenu le congrès de l’Union

Départementale des Sapeurs-Pompiers du Puy-de-Dôme (UDSP 63)

à Saint-Genès-Champanelle.

Vue aérienne du congrèsde l’UDSP 2006.

PERSONNEL

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Des rugbymans s’engagent chez les sapeurs-pompiers…Dans le monde du rugby, certains joueurs se démarquent par leur qualité de jeu mais aussi par leur passion hors terrain. C’est le cas de Pierre Mignoni, demi de mêlée et Raphaël Chanal,trois-quarts centre de l’ASM Clermont Auvergne.Présentation de deux parcours atypiques…

dans une caserne du département.Cette lettre va être le début d’unegrande aventure pour nos deuxsportifs de haut niveau.

À respectivement 29 et 31 ans, ils rejoignent à nouveau un corpsde sapeurs-pompiers, celui duPuy-de-Dôme. Cet engagement entant que volontaire débute pour Pierre Mignoni au mois de juilletet pour Raphaël Chanal au moisd’octobre 2006. Leur entraînementsportif est un réel atout pour leursnouvelles fonctions au serviceformation sport du SDIS 63. En effet, ils deviennent “coachs”sportifs pour nos soldats du feu.Faire du sport oui, mais dans debonnes conditions, c’est-à-diresans se blesser. Le but de cetencadrement est clairement défini.Mais la partie qui les intéresse leplus est sans conteste être en inter-vention. Ainsi, ils effectuent desgardes dans le département,notamment à Riom et à Clermont-Ferrand.

On ne devient pas sapeur-pompier volontaire du jour au len-demain, parce que cela nous plaît !Il faut avant tout suivre la formationinitiale, puis la formation continueles années suivantes et le perfec-tionnement tout au long de sacarrière. Nos deux rugbymansavaient déjà acquis les formationsinitiales dès leur début en tant quevolontaire. Ils suivent donc commetous les sapeurs-pompiers le recy-clage de mise à niveau. Leurobjectif étant à terme de devenirsapeur-pompier professionnel. Ilspréparent donc assidûment leconcours de sapeur-pompierprofessionnel qui débutera le 13 mars 2007. Leur reconversionest déjà trouvée. En effet, la

carrière d’un rugbyman en natio-nale varie entre 10 et 15 ans.

“Vivez un engagement quotidienau service des autres, en parallèlede votre métier, de vos études oude votre vie de famille.” Voilà unephrase qui résume très bien lasituation de Pierre Mignoni et deRaphaël Chanal. En effet, ilsconsacrent leur seul jour de reposaux sapeurs-pompiers. En interro-geant nos deux sportifs sur leursmotivations, ils répondent enchœur : “Pour être volontaire, ilfaut de la volonté.” Une explicationqui se passe de commentaire. De la motivation, c’est vraiment le leitmotiv de ces joueurs, qui nedisposent pas de passe-droit mais ne sont pas non plus dessurhommes. Il s’agit d’une passion,d’un plaisir comme le sport en estun autre. Être sapeur-pompier volontaire,c’est possible malgré un emploidu temps chargé. Il suffit de franchirle pas. Outre leur vie profession-nelle, Pierre Mignoni, tout justepapa et Raphaël Chanal, père dedeux enfants, sont soutenus parleur épouse et leur entouragerespectifs.

Le SDIS 63 est fier de les compterparmi ses sapeurs-pompiers volon-taires. Cette association, sport dehaut niveau et sapeur-pompier,fera peut-être naître des vocations ;si tel est le cas, c’est un plus. Le rugby est un sport collectifcomme le métier de sapeur-pompier, les valeurs sont communes :le partage.

Ce soutien est également partagédans leur club, l’ASM ClermontAuvergne. Les joueurs sontheureux de ce lien entre ces deuxfamilles. Le 12 mai 2007, lors du match à domicile opposantl’ASM Clermont Auvergne à Albi,le coup d’envoi sera donné parVulcanix, la mascotte du congrèsdes sapeurs-pompiers et d’autres surprises vous attendent ce jour-là... Du 26 au 29 septembre 2007,Clermont-Ferrand accueillera le114e congrès national des sapeurs-pompiers à la Grande Halled’Auvergne. Et pour l’occasion,les sapeurs-pompiers sont officiel-lement associés à l’ASM. ■

Raphaël Chanal est attiré par lesport, le rugby entre autres, maisaussi par les sapeurs-pompiers.Dès l’âge de 18 ans, il décide demettre à profit son service militairepour intégrer les sapeurs-pompiersen tant qu’auxiliaire et ce, durantquatre ans. Puis le rugby prend ledessus sur cet engagement de lapremière heure. Même constatchez Pierre Mignoni, passionné à la fois de rugby et des sapeurs-pompiers. Une passion reste unepassion quelles que soient lesannées, et parfois il suffit d’unpetit coup de pouce pour ravivercette flamme. C’est dans cette optique qu’inter-viennent nos sapeurs-pompierspuydômois, le capitaine AndréLopez et l’adjudant-chef LaurentBarse ; tous deux grands suppor-ters de rugby, prennent l’initiatived’écrire une lettre au club del’ASM pour organiser une visite

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PERSONNEL

Un centre bien intégréLe 16 septembre 2006, le centre de première intervention (CPI) de Bertignat a rejoint le corpsdépartemental du Puy-de-Dôme.

Bertignat, petite commune duLivradois-Forez, vient de franchirune étape importante : son CPIvient d’être intégré au corpsdépartemental. Créé en 1878, leCPI de Bertignat devient doré-navant un centre d’intervention,rattaché au centre de secoursd’Ambert (Groupement TerritorialEst). Centre dynamique, formémais isolé, il bénéficiera désor-mais de nouveau matériel pris encharge par le SDIS, lui permettantd’accéder à des équipements plus modernes et davantage enadéquation avec les attentes de la population et le secteur à défendre.

En effet, le nombre d’interventionsenregistré à Bertignat a doubléentre 2004 et 2005. La ville deBertignat est fière de pouvoirmaintenir un service de secoursde proximité sur son territoire.

C’est avec une certaine émotionque cette intégration a été offi-cialisée par M. Doré, sous-préfetd’Ambert, M. Chassaigne, députédu Puy-de-Dôme, M. Gouttebel,président du CA SDIS 63, présidentdu Conseil général du Puy-de-Dôme, M. Pouget, maire deBertignat ainsi que le colonel Le Boulaire, DDSIS. ■

Mouvements / recrutementsFilière administrative et technique• Octobre 2006

- Céline Volles, recrutée en qualité de contrôleur degestion – Direction.

- Marie-Agnès Lavaud, recrutée au GSRH en qualitéd’adjointe au chef du GSRH chargée de la gestion du personnel.

• Novembre 2006- Jacky Lebreton, recruté au service parc et matériel

en qualité de magasinier – GSLT.

• Décembre 2006- Matthieu Bodelle, recruté au service téléassistance

en qualité de téléopérateur – EMO. - Alexandrine De Matos, recrutée service téléassis-

tance en qualité de téléopérateur – EMO.

Filière sapeurs-pompiers professionnels• Novembre 2006

- David Dubost et Norman Pasquier, recrutés enqualité de sapeur-pompier professionnel 2e classe au GTC.

Départs en retraite Sch André Roussat et Sch Marc Rouilhac, agents duservice téléassistance ; Sch Robert Roux, agent du CTA /CODIS ; Cdt Alain Sauton du service immobilier –GSLT ; Mme Mireille Bayol, chef du service FPT – GSRH.

Mutations hors département Cne Grégory Macquart ; Mjr Hervé Thomas ; infir-mière Vanessa Fernandez ; Cap Aurélien Chapuis ;Cap Xavier Dameron et Ltn Patrick Bernard.

LexiqueGTC : Groupement Territorial CentreEMO : État-Major OpérationnelGSRH : Groupement de ServicesRessources HumainesGSLT : Groupement de Services Logistiqueet TechniqueFPT : Fonction Publique Territoriale

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PARTICIPEZ À L’AVENTURE TRANSMASSIF !Raid multisport unique en Europe, l’édition 2007 de Transmassif propose un challengesapeurs-pompiers les 7 et 8 avril sur le défi Sancy-Cantal. Par équipe de trois, vousdevrez accomplir environ 120 km en deux jours à VTT, course à pied et canoë-kayak, le tout en orientation.

Le coût de l’inscription est de 130 euros par équipe, 10 euros par équipe inscrite serontreversés à l’œuvre des pupilles. Le 7 avril, nous vous donnons rendez-vous au Mont-Dore, dans le massif du Sancy, pour prendre le départ de cette grande aventure. Le dimanche soir, vous rejoindrez Riom-ès-Montagnes dans le Cantal.

Pour tous renseignements, contactez l’adjudant-chef Perron par mail ([email protected]) ou l’association APTES au 04 73 31 20 32 sans oublier le site Internet de l’épreuve : www.land-n-raid.org.

AVIS AUX FOOTBALLEURSToutes les personnes désirant rejoindre l’équipe départementale de football pour participer au championnat de France peuventcontacter les personnes suivantes : M. Franck Géry au 04 73 21 48 75 ou M. Bruno Védrine au 04 73 90 18 84 (ou06 24 24 19 66).

PERSONNEL

Passations de commandement

Promotions d’officiers Le vendredi 20 octobre 2006,treize officiers du Puy-de-Dômeont été promus au grade supé-rieur par le SDIS. Présidée parDominique Schmitt, préfet dela région Auvergne, préfet du Puy-de-Dôme, Jean-Yves Gouttebel,président du CA SDIS 63,président du Conseil général duPuy-de-Dôme et le Col ChristianLe Boulaire, DDSIS, cette céré-monie s’est déroulée à la compa-gnie de Clermont-Ferrand.

A été promu au grade de lieutenant-colonel honoraire :• Le Cdt Alain Sauton (honorariat).

A été promu au grade de médecin lieutenant-colonel :• Le médecin Cdt Guy Bouchier du SDIS.

Ont été promus au grade de commandant : • Le médecin-Cne Patrick Bideau du CS de Jumeaux• Le médecin-Cne Pierre Bruel du CS de Tauves• Le médecin-Cne Jacques Chataing du CS de Viverols• Le médecin-Cne Pascal Hirsch du CS de Beaumont• Le médecin-Cne Patrice Ravel du CS de Châtel-Guyon• Le vétérinaire-Cne François Doutau du CS de Saint-Gervais-d’Auvergne• Le vétérinaire-Cne Christian Collin du CS de Cunlhat• Le pharmacien-Cne Christian Boutines du CSP de Riom (CI Mozac)• Le pharmacien-Cne Alain Thevenet du CS de Combronde• Le Cne Philippe Chaptal chef de la compagnie de Chamalières.

A été promu au grade de capitaine : • Le Ltn Paul Acknin du CSP de Riom.

Entre juin et décembre 2006, ce ne sont pasmoins de cinq passations de commandement qui ont eu lieu dans le Puy-de-Dôme.

Le 23 juin 2006, au centre de secours de La Monnerie-le-Montel, l’adjudant Richard Fédit a succédé au lieutenantLouis Genest, entré comme sapeur-pompier volontaire en1976.À Celles-sur-Durolle, la passation de commandement officielles’est déroulée le 23 septembre 2006 entre le capitaineBernard Boulay, chef de centre depuis 1998 et l’adjudant-chef Joël Douris.Au mois d’octobre, la compagnie de Saint-Amant-Tallende a elle aussi vécu un changement de commandement. Ainsi, le capitaine Michel Viallefont a succédé aucommandant Bernard Daragon. Après trente-sixannées de carrière, ce dernier s’est vu attribuer le grade delieutenant-colonel honoraire de sapeur-pompier volontaire en remerciement des services rendus.

Le lieutenant Claude Maillot, pour son départ du centrede secours de Bourg-Lastic, a été promu au rang de capitainehonoraire. C’est Yvan Perry, son adjoint jusqu’alors, qui arepris ses fonctions de chef de centre à compter du 25 novembre 2006.Enfin, en décembre, le centre de secours de Saint-Gervais-d’Auvergne a officialisé la passation de commandemententre le lieutenant Daniel Barse, qui pour l’occasion areçu le grade de capitaine, et l’adjudant-chef ClaudeDequaire.

Toutes ces cérémonies se sont déroulées en présence deDominique Schmitt, préfet de la région Auvergne et préfetdu Puy-de-Dôme ou de son représentant, de Jean-YvesGouttebel, président du CA SDIS 63, président du Conseilgénéral du Puy-de-Dôme, de Roland Blanchet, premiervice-président du CA SDIS 63 ou de Marc De Turckheim,délégué général, du colonel Le Boulaire, DDSIS ou ducolonel Bodelle, DDASIS ainsi que des différentes autoritésparlementaires et municipales concernées.

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