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Agence de TOULOUSE Service HSE 3 rue Jean Rodier BP 34361 31030 TOULOUSE Cedex 4 Tel : 05.61.16.49.60 ACTION LOGISTICS FRANCE Parc Activités ANGERS OCÉANE 49 323 VERRIÈRES-EN-ANJOU Assistance technique à la mise en œuvre des directives ATEX Assistance à l’analyse du risque d’explosion ACTION LOGISTICS France Site de VERRIÈRES-EN-ANJOU Date d’édition du rapport : 24/07/2018 Ce rapport comporte : 39 pages Date de visite : - Dossier Socotec n : 1807 E61B0 000008 Nom intervenant : Jérôme ROZE Le présent rapport concerne l’installation suivante : ACTION LOGISTICS France Site de VERRIÈRES-EN-ANJOU - Parc Activités ANGERS OCÉANE Votre interlocuteur : Jérôme ROZE [email protected] 06 03 00 83 33

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Agence de TOULOUSE

Service HSE 3 rue Jean Rodier BP 34361 31030 TOULOUSE Cedex 4 Tel : 05.61.16.49.60

ACTION LOGISTICS FRANCE

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Date d’édition du rapport : 24/07/2018

Ce rapport comporte : 39 pages

Date de visite : -

Dossier Socotec n : 1807 E61B0 000008

Nom intervenant : Jérôme ROZE

Le présent rapport concerne l’installation suivante :

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Votre interlocuteur : Jérôme ROZE

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RÉPERTOIRE DES ÉVOLUTIONS

ÉDITION DATE Nature de l’évolution Pages modifiées

1 24/07/2018 Création /

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SOMMAIRE

INTRODUCTION ................................................................................................................................. 5

1.1 CONTEXTE ET OBJECTIFS .................................................................................................................. 5 1.2 LIMITES DE LA DÉFINITION DES ZONES À ATMOSPHÈRES EXPLOSIVES ....................................................... 5 1.3 TEXTES ET DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE .............................................................................................. 5 1.4 DÉFINITION ET TERMINOLOGIE ............................................................................................................ 7 1.5 CLASSIFICATION DES ZONES D’ATMOSPHÈRES EXPLOSIVES .................................................................... 8 1.6 LE CAS DES CHAUFFERIES ................................................................................................................. 9 MAITRISE DU RISQUE DE FUITES SUR LE RÉSEAU GAZ ...................................................................................... 10

2 SYNTHÈSE DES ZONES ATEX SUR LE SITE ACTION LOGISTICS FRANCE –

VERRIÈRES-EN-ANJOU .................................................................................................................. 11

3 INSTALLATIONS ET PRODUITS CONCERNÉS .................................................................. 12

3.1 CRITÈRES DE SÉLECTION DES PRODUITS POUR LE ZONAGE ATEX ......................................................... 12 3.2 CARACTÉRISTIQUES DES PRODUITS MIS EN ŒUVRE ............................................................................. 12 3.3 PRÉSENTATION DES INSTALLATIONS CONCERNÉES .............................................................................. 13

4 MÉTHODOLOGIE .............................................................................................................................. 14

4.1 GÉNÉRALITÉS ............................................................................................................................... 14 4.2 IDENTIFICATION ET CLASSIFICATION DES ZONES .................................................................................. 14 INFLUENCE DE LA VENTILATION .................................................................................................................... 15 4.3 ÉTENDUE DES ZONES D’ATMOSPHÈRES EXPLOSIVES ............................................................................ 17

5 PROPOSITION DE ZONAGE ............................................................................................................. 18

5.1 ATELIER CHARGE DE BATTERIES ...................................................................................................... 18 5.2 CELLULE DE STOCKAGE ET ESPACE DE MANUTENTION DES PALETTES AÉROSOLS ET DE LIQUIDES

INFLAMMABLES ......................................................................................................................................... 20 5.3 CHAUFFERIE GAZ NATUREL ............................................................................................................. 22

6 PLANS D’ACTION : MESURES DE PRÉVENTION NON EXHAUSTIVES ET DE PROTECTION COMPLÉMENTAIRES IDENTIFIEES LORS DE L’ÉVALUATION DES RISQUES ......................................... 25

7 MISE EN APPLICATION DES REGLES D’EXPLOITATION RELATIVE A L’ATEX ................................. 26

7.1 FORMATION DU PERSONNEL ............................................................................................................ 26 7.2 SIGNALISATION DES ZONES À RISQUES D’EXPLOSION ........................................................................... 26 7.3 GESTION DES INTERVENANTS EXTÉRIEURS ......................................................................................... 27

8 CONSTITUTION DU DOCUMENT RELATIF À LA PROTECTION CONTRE LES EXPLOSIONS ............. 27

9 ANNEXES ......................................................................................................................................... 28

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9.1 ANNEXE 1 : DEMANDE D’ORGANISATION DE LA SÉCURITÉ ..................................................................... 28 9.2 ANNEXE 2 : RETOUR D’EXPÉRIENCE SUR UN FEU D’ENTREPÔT DE STOCKAGE D’AÉROSOLS ........................ 32

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INTRODUCTION

1.1 Contexte et objectifs

Le site ACTION LOGISTICS FRANCE de Verrières-en -Anjou (Parc Activités ANGERS OCÉANE – 49) se doit de réaliser une analyse de risque liée aux phénomènes atmosphères explosives. Cette étude a donc pour objet de proposer une définition des zones à risque d’atmosphères explosives dans le cas du fonctionnement de l’installation. Elle a été conduite sur la base d’analyse des supports techniques caractérisant les installations qui nous ont été fournis. Cette étude s’appuie notamment sur :

le descriptif des installations et le dossier initial d’autorisation d’exploiter Les modes de stockage Les fiches de données sécurité des produits

1.2 Limites de la définition des zones à atmosphères explosives

Comme cela est précisé dans la Norme Française NF EN 60079-10, cette étude ne s’applique que dans le cadre d’un fonctionnement normal de l’ensemble des installations ; elle ne s’applique donc pas aux défaillances considérées comme majeures (rupture de canalisation, fuite importante sur un stockage, …).

1.3 Textes et documents de référence

Le plan de zone à risque d’atmosphères explosives est réalisé afin de prendre en compte les Directives ATEX transposées en Droit Français :

[1] Directive 99/92/CE du 16 décembre 1999 visant à améliorer la protection en matière de sécurité et de santé des travailleurs susceptibles d’être exposés au risque d’atmosphères explosives.

[2] Décret n° 2002-1553 du 24 décembre 2002 (transcription en Droit français de la Directive 99/92/CE). [3] Arrêté du 8 juillet 2003 relatif à la protection des travailleurs susceptibles d’être exposés à une

atmosphère explosive. [4] Directive 94/9/CE du Parlement Européen et du Conseil du 23 mars 1994 concernant le rapprochement

des législations des états membres pour les appareils et les systèmes de protection destinés à être utilisés en atmosphères explosibles ;

[5] Décret n° 96-1010 du 19 novembre 1996 relatif aux appareils et aux systèmes de protection destinés à être utilisés en atmosphères explosibles.

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Le Plan de Zone quant à lui a été établi sur la base des textes et documents suivants : Normes :

[6] [Norme NF EN 60079-10 : « Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses. Partie 10 – Classement des emplacements dangereux » Août 2003,

[7] [Norme NF EN 1127-1 « Atmosphères explosives – Prévention de l’explosion et protection contre l’explosion – Partie 1 : Notions fondamentales et méthodologie » – Octobre 1997.

[8] [Norme NFPA 30 : « Code des liquides inflammables et combustibles » – Edition 1996, [9] Norme NFPA 497 : “Recommanded Practice for the Classification of flammable liquids, gases or vapors

and of hoogardons (classified) locations for Electrical Installations in Chemical Proces Arces” – 1997 Edition,

[10] Norme NFPA499 : “Recommended practice for the classification of combustible Dusts and of hazardous locations for electrical installations in chemical “ – Edition 1997,

Documents professionnels :

[11] Classification en zones explosives poussiéreuses – Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques (INERIS) – Mai 2001 ;

[12] Mise en œuvre de la réglementation relative aux atmosphères explosives – Guide méthodologique – Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques (INERIS) Février 2005

[13] Les mélanges explosifs – Partie 1 : gaz et vapeurs – Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) – Décembre 2004

[14] Les mélanges explosifs – Partie 2 : poussières combustibles – Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) – Septembre 2006

[15] API 505 : « Recommended practice for classification of locations for electrical installations at petroleum facilities classified as class I, zone 0, zone 1, zone 2 » – Edition 1997,

[16] « Guide de bonne pratique à caractère non contraignant en vue de la mise en œuvre de la Directive 99/92/CE du Parlement Européen et du Conseil » – Edition Avril 2003.

[17] « Guide pour la détermination des zones à risques d’explosion 0, 1 et 2 dans les Industries pétrolières et chimiques », Rapport GESIP n° 2004/01, Edition Octobre 2004.

[18] Guide FG3E de juin 2006

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1.4 Définition et terminologie

Les définitions et la terminologie ci-après sont issues notamment de la norme EN 60079-10 : * Atmosphère explosive gazeuse Mélange avec l’air, dans les conditions atmosphériques, de substances inflammables sous forme de gaz ou vapeur dans lequel, après inflammation, la combustion s’étend à tout le mélange non brûlé. * Emplacement dangereux Emplacement dans lequel une atmosphère explosive est présente, ou dans lequel on peut s’attendre qu’elle soit présente, en quantités suffisantes pour nécessiter des précautions particulières pour la construction, l’installation et l’utilisation de matériel. * Zones Les emplacements dangereux sont classés en zones, d’après la fréquence et la durée de la présence d’une atmosphère explosive. * Taux de dégagement Quantité de gaz ou vapeur inflammable émise par unité de temps par la source de dégagement. * Fonctionnement normal Situation dans laquelle l’installation fonctionne selon ses paramètres nominaux. Nota : Le fonctionnement normal comprend les conditions de démarrage et de fermeture (arrêt volontaire). Il ne comprend pas les conditions relatives aux travaux réalisés lors des arrêts des installations. * Ventilation Mouvement de l’air et remplacement de cet air par de l’air frais sous l’action du vent et de gradients de température ou de moyens artificiels (par exemple ventilateurs ou extracteurs). * Limites d’explosivité

limite inférieure d’explosivité (LIE) Concentration dans l’air de gaz ou vapeur inflammable, au dessous de laquelle l’atmosphère gazeuse n’est pas explosive ;

limite supérieure d’explosivité (LSE) Concentration dans l’air de gaz ou vapeur inflammable, au dessus de laquelle l’atmosphère gazeuse n’est pas explosive. * Densité relative d’un gaz ou d’une vapeur Rapport de la densité d’un gaz ou d’une vapeur à la densité de l’air à la même pression et à la même température (elle est égale à 1 pour l’air).

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* Matière inflammable (substance inflammable) Matière inflammable par elle-même ou capable de produire un gaz, une vapeur, ou un brouillard inflammable. * Point éclair (PE) Température la plus basse d’un liquide, dans certaines conditions normalisées, ce liquide libère des vapeurs en quantité telle qu’un mélange vapeur/air inflammable puisse se former. * Point d’ébullition Température à laquelle un liquide bout à la pression ambiante de 101,3 kPa (1013 mbar). * Pression de vapeur Pression exercée quand un solide ou un liquide est en équilibre avec sa propre vapeur. Elle est fonction de la substance et de la température. * Température d’auto inflammation d’une atmosphère explosive (API 2216) Température la plus basse nécessaire pour initier ou permettre la combustion soutenue d’une substance inflammable indépendamment de toute source d’inflammation extérieure. * Etendue de zone Distance en tout sens de la source de dégagement au point où le mélange air/gaz a été dilué par l’air à une valeur inférieure à la valeur au dessous de la limite inférieure d’explosivité. * Courant minimal d’inflammation CMI Courant minimal qui dans un éclateur d’essai spécifié et dans des conditions spéciales est capable d’allumer le mélange le plus facilement inflammable. * Energie minimale d’inflammation EMI Energie minimale pouvant enflammer un mélange spécifié de matériaux inflammables avec de l’air ou de l’oxygène, et mesurée par une méthode normalisée. * Résistivité volumique Résistance d’un corps de longueur et de sections unitaires

1.5 Classification des zones d’atmosphères explosives

La Réglementation donne une définition précise de la classification des zones à risque d’explosion et la classe en 3 types : Pour les gaz, vapeurs et brouillards Zone 0 Emplacement dans lequel une atmosphère explosive, consistant en un mélange avec l’air des substances inflammables sous forme de gaz, de vapeur ou de brouillard est présente en permanence, pendant de longues périodes ou fréquemment. Zone 1 Emplacement où une atmosphère explosive, consistant en un mélange avec l’air de substances inflammables sous forme de gaz, vapeur ou de brouillard est susceptible de se présenter occasionnellement en fonctionnement normal.

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Zone 2 Emplacement où une atmosphère explosive, consistant en un mélange avec l’air de substances inflammables sous forme de gaz, vapeur ou brouillard n’est pas susceptible de se présenter en fonctionnement normal ou, si elle se présente néanmoins, elle n’est que de courte durée. Non Classée Emplacement non dangereux Et pour les poussières : Zone 20 Emplacement dans lequel une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières combustibles est présente dans l’air en permanence, pendant de longues périodes ou fréquemment. Zone 21 Emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières combustibles est susceptible de se présenter occasionnellement en fonctionnement normal. Zone 22 Emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières combustibles n’est pas susceptible de se présenter en fonctionnement normal ou, si elle se présente néanmoins, elle n’est que de courte durée. Nota : 1. les couches, dépôts et tas de poussières combustibles doivent être traités comme toute autre source susceptible de former une atmosphère explosive 2. Par fonctionnement « normal », on entend la situation où les installations sont utilisées conformément à leurs paramètres de conception.

1.6 Le cas des chaufferies

Le diagnostic ATEX des chaufferies selon le guide FEDENE (FG3E) ne concerne que les chaufferies fonctionnant tout ou en partie au gaz naturel. Ce qui est le cas sur le site à l’étude.

Le guide méthodologique ATEX - FEDENE est le fruit d’un travail commun entre la Fédération française des entreprises Gestionnaires de services aux Équipements, à l’Énergie et à l’Environnement (FG3E) et la Direction des Relations du Travail.

Ce guide, a été validé et reconnu par la Direction des Relations du Travail qui le qualifie comme étant « une aide non contraignante à l’évaluation des risques professionnels et un référentiel pour la gestion du risque ATEX autant d’un point de vue technique qu’organisationnel et humain dans le secteur des services énergétiques ».

De manière concrète, la mission de SOCOTEC consiste à vérifier la prise en compte des mesures définies dans ce guide afin de supprimer ou réduire les risques d'apparition d'atmosphères explosives. Le référentiel permettra de se prononcer sur la conformité de l’installation par rapport aux points suivants :

- Les dispositions constructives du local (ventilation, évents, …)

- L’équipement du local (éclairage de type Ex, Détection de gaz, alarme gaz, …)

- Les consignes : interdiction de fumer, permis de feu

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- Le suivi : recherche de fuites, contrôle de combustion

- Les qualifications : formation HABILIGAZ etc.

- Les aspects documentaires : étude de dangers, plan de prévention

Le contenu de la prestation est donc de compléter, intégralement dans la mesure du possible, le questionnaire du guide FEDENE, de manière à prendre position sur la conformité ATEX du local.

- L'élément examiné est évalué 'conforme' si l'intervenant constate la preuve de son existence. Dans le cas contraire, il est jugé 'non-conforme',

- Tous les constats 'non-conforme' sont explicités par un commentaire de l'intervenant puis font l'objet de la mention de la mesure de prévention permettant de lever la non-conformité.

La conformité est appréciée en fonction des mesures identifiées comme 'mesures minimales obligatoires' du guide FEDENE.

Les mesures identifiées comme 'mesures complémentaires pour l'amélioration de la sécurité' du guide, ne font pas l'objet d'un avis de conformité. Elles peuvent faire l'objet d'un commentaire de l'auditeur si la situation de risque lui paraît justifiée.

Maitrise du risque de fuites sur le réseau gaz

Le zonage ATEX définit dans les pages suivantes tient compte du fait qu’il soit réalisé chaque année, par un organisme extérieur, une recherche de fuites sur le réseau de distribution de gaz.

Nous rappelons également ici qu’il conviendra de s’assurer périodiquement que l’ensemble du réseau de distribution de gaz est signalé conformément au code couleur applicable à ce type de fluide soit : Jaune-Orangé Moyen (voir détails dans la brochure INRS réf. ED88).

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2 SYNTHÈSE DES ZONES ATEX SUR LE SITE ACTION LOGISTICS FRANCE – VERRIÈRES-EN-ANJOU

L’analyse du risque ATEX, réalisée ci-après, permet de conclure sur le fait que la mise en œuvre et l’exploitation des installations présentées au sein de ce présent document sont peu susceptibles d’exposer les opérateurs du site à d’éventuelles atmosphères explosives.

Sur certaines installations, l’absence ou les faibles volumes des zones ATEX est rendue possible sous conditions, avec la mise en place des actions listées au chapitre 5 notamment pour

- Le local de charge

- Les chariots pénétrant dans la cellule de stockage aérosols et liquides inflammables

- La chaufferie

Sous réserve de la mise en œuvre des dispositions listées au chapitre 6, les zones ATEX du site sont :

Installations Zones ATEX

Local de charge Zone 1 = volume sphérique de 0,5 mètre autour des batteries en charge Zone 2 = volume sphérique de 1 mètre autour des batteries en charge

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3 INSTALLATIONS ET PRODUITS CONCERNÉS

La définition réglementaire d’une atmosphère explosive est : «Mélange avec l’air, dans les conditions atmosphériques, de substances inflammables sous forme de gaz, vapeurs, brouillards ou poussières, dans lequel, après inflammation, la combustion se propage à l’ensemble du mélange non brûlé. » L’apparition d’une Atmosphère Explosive est liée à la présence de produits inflammables sous les trois états physiques de la matière : solide, liquide et gaz. Les conditions atmosphériques sont définies par : - une pression comprise entre 0,8 kPa et 1,2 kPa, - une température comprise entre – 40°C et + 60°C.

3.1 Critères de sélection des produits pour le zonage ATEX

L’ensemble du process et des utilités présentes sur le site est étudié dans ce document.

3.2 Caractéristiques des produits mis en œuvre

3.2.1 Produits sous forme liquide et gaz

Mis à part l’hydrogène dégagé lors de la mise en charge des batteries de traction, les produits à risque concernant le site sont principalement les produits aérosols et les liquides inflammables en petits contenants présents dans les cellules dédiées à cet effet (stockage en rack sur palette). La zone « retour invendus » est également concernée par la présence et la manipulation de produits à risques (peintures, aérosols, parfums et cosmétiques). Un tri manuel des invendus est effectué par des opérateurs sur cette zone. Une fois triés, les produits à risques sont stockés dans des conteneurs d’un volume d’environ 0.8 m3. Les récipients aérosols sont souvent opaques et la densité des formulations très variable. Il en est de même pour la présence des liquides inflammables. Les phrases de risques des fiches de données de sécurité des aérosols sont :

H222 – Aérosol extrêmement inflammable. H223 – Aérosol inflammable

Les phrases de risques des fiches de données de sécurité des liquides inflammables sont :

H224 – Liquide et vapeurs extrêmement inflammables. H225 – Liquide et vapeurs très inflammables. H226 – Liquide et vapeurs inflammables.

Compte tenu du nombre de références présentes au sein du site, il n’est pas possible d’être exhaustif dans le tableau suivant. À noter que les contenants sont de faible volume (5 litres max pour les liquides inflammables et 500 millilitres max pour les aérosols). Enfin, une chaufferie fonctionnant au gaz naturel est présente sur le site.

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Produits Forme PE

(°C)

T auto-

infla (°C)

Densité

des gaz

LIE

%

LSE

% Propriétés

Classe de

température

Hydrogène G - 500 0.1 4 75 Inflammable T1

Liquides

inflammables L V* V* V* V* V* Inflammable V*

Gaz aérosols

divers G V* V* V* V* V*

Gaz inflammable comprimé liquéfié ou dissous

V*

Gaz naturel

(chaufferie) G - 535 0.6 5 15 Gaz inflammable comprimé T1

V* : Variable (densité des formules variables selon produits)

3.2.2 Produits sous forme pulvérulente

Le site n’est pas concerné par ce type de produits

3.3 Présentation des installations concernées

Liste des installations :

LIEU PRODUIT

Local de charge batterie de traction Hydrogène

Dégagement en phase de charge

Cellule liquides inflammables et aérosols

Vapeurs de liquides inflammables (compositions variables des produits)

Gaz inflammables (compositions variables des produits)

Chaufferie et réseaux gaz Gaz naturel (gaz inflammable sous pression)

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4 MÉTHODOLOGIE

4.1 Généralités

La méthodologie d’analyse des risques d’atmosphères explosives est basée sur :

Les caractéristiques du ou des produits susceptibles de générer une atmosphère explosive Le recensement des installations et process mettant en œuvre ou générant des produits susceptibles de

former une atmosphère explosive. La définition des moyens techniques et organisationnels mis en œuvre. Le recensement des paramètres de fonctionnement des installations (température, pression, volumes,

débit, ventilation, …), La définition des zones à risque d’atmosphère explosive (type et ampleur) ;

Les différentes étapes de l’analyse des risques sont présentées ci-après.

4.2 Identification et classification des zones

4.2.1 Identification des risques

Pour chaque installation faisant l’objet de l’étude, les différentes phases de travail et les équipements présents sont listés afin d’identifier toutes les sources de dégagement. Cette identification est basée notamment sur :

Plans des installations Procédures et modes opératoires Observation des phases de travail sur chaque installation

Ce travail permet d’identifier de manière exhaustive les sources de dégagement potentielles sur chaque installation.

4.2.2 Caractéristiques techniques

Pour chaque installation, un recensement des caractéristiques techniques est réalisé. Cela permet notamment d’identifier les mesures de prévention en place qui influent sur le contrôle des sources d’ignition, du comburant et du carburant. Cet inventaire des moyens mis en place conduit à dégager des axes d’amélioration d’ordre technique ou organisationnel qui sont repris dans le paragraphe 6 du présent rapport.

4.2.3 Méthodologie de classement des zones dues aux gaz, vapeurs ou aux brouillards

Nous avons repris les principes de la norme EN 60079-10 en simplifiant la présentation des données.

Dans un premier temps, il convient d’identifier et de localiser les sources de dégagement de produits inflammables et, si les données sont disponibles, de les quantifier (taux de dégagement). Le degré de dégagement des sources est à moduler en fonction du confinement de celle-ci (par exemple, une source placée dans un local comportant des portes étanches générera des zones à risque de classe inférieure autour des portes).

Le classement des zones est également très dépendante de la qualité de la ventilation et des mesures compensatoires éventuellement mises en place.

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Exemples de sources de dégagement :

Sources donnant un dégagement de degré continu :

a) la surface d’un liquide inflammable dans un réservoir à toit fixe non inerté, muni d’évents,

b) la surface d’un liquide inflammable ouvert à l’atmosphère de façon permanente ou pour de longues périodes (par exemple, un séparateur d’hydrocarbures, un mélangeur ouvert).

Sources donnant un dégagement de premier degré :

a) Presse-étoupes, garnitures de pompes, compresseurs ou soupapes, si l’on prévoit un dégagement de matières inflammables pendant le fonctionnement normal,

b) points de prise d’échantillons où on prévoit qu’il y aura dégagement de matières inflammables dans l’atmosphère pendant le fonctionnement normal,

c) soupapes de décharge, évents et autres ouvertures où on prévoit qu’il y aura dégagement de matières inflammables dans l’atmosphère pendant le fonctionnement normal.

Sources donnant un dégagement de deuxième degré :

a) garnitures de pompes, compresseurs ou soupapes où on ne prévoit pas de dégagement de matières inflammables pendant le fonctionnement normal,

b) brides, garnitures d’étanchéité et raccords de tuyauteries où on ne prévoit pas de dégagement de matières inflammables pendant le fonctionnement normal,

c) points de prise d’échantillon où on ne prévoit pas de dégagement de matières inflammables pendant le fonctionnement normal,

d) soupapes de décharge, évents et autres ouvertures où on ne prévoit pas de dégagement de matières inflammables dans l’atmosphère pendant le fonctionnement normal.

Influence de la Ventilation

Ventilation naturelle

Il s’agit du type de ventilation qui est réalisé par le mouvement de l’air causé par le vent et/ou des gradients de température. En plein air, la ventilation naturelle sera souvent suffisante pour assurer la dispersion d’une atmosphère explosive qui apparaîtrait dans la région. La ventilation naturelle peut aussi être efficace dans certaines situations à l’intérieur de bâtiments (par exemple, quand un bâtiment a de larges ouvertures dans ses murs et/ou son toit).

Note : A l’extérieur, il convient normalement de baser l’évaluation de la ventilation sur une vitesse minimale estimée du vent de 0,5 m/s, présente de façon pratiquement continue. La vitesse du vent dépasse fréquemment 2 m/s.

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Exemples de ventilation naturelle :

des situations de plein air typiques de celles des industries chimiques et pétrolières, par exemple des structures ouvertes, des faisceaux de tuyauteries, des ensembles de pompes et des équipements connexes à l’air libre,

un bâtiment ouvert qui, compte tenu de la densité relative des gaz et/ou vapeurs en cause, a des ouvertures dans le mur et/ou le toit, qui sont dimensionnées et localisées de façon telle que la ventilation à l’intérieur du bâtiment puisse, pour l’objectif de classement des régions dangereuses, être considérée comme équivalente à celle qu’on a en plein air.

Ventilation artificielle

Il convient que son efficacité soit sous contrôle et sous surveillance,

Il convient de prendre en considération le classement de la région immédiatement à l’extérieur du point de rejet et du système d’extraction,

Il convient normalement que l’air assurant la ventilation d’une région dangereuse soit pris dans une région non dangereuse,

Il convient de déterminer la localisation des dégagements, leur degré et taux de dégagement avant d’arrêter les dimensions et la conception du système de ventilation.

Exemples de ventilation artificielle générale :

- un bâtiment équipé de ventilateurs dans les murs et/ou dans le toit afin d’améliorer la ventilation générale du bâtiment,

Exemples de ventilation artificielle locale :

- un système d’extraction d’air/vapeur associé à un équipement de production dégageant de façon permanente ou périodique une vapeur inflammable,

- un système de ventilation forcée ou d’extraction associé à une région de petites dimensions, ventilée de façon locale où l’on s’attend, par ailleurs, à l’apparition d’une atmosphère explosive (ventilation d’une cabine de peinture par exemple).

Degré de ventilation

L’efficacité de la ventilation à maîtriser la dispersion et la persistance de l’atmosphère explosive dépendra du degré et de la disponibilité de la ventilation et de la conception du système. Par exemple, la ventilation peut ne pas être suffisante pour prévenir la formation d’une atmosphère explosive, mais peut être suffisante pour empêcher la persistance.

On reconnaît trois degrés de ventilation :

* Ventilation forte

Elle est capable de réduire la concentration à la source de dégagement de façon pratiquement instantanée, ce qui conduit à une concentration inférieure à la limite inférieure d’explosivité. Il en résulte une zone de faible étendue (voir d’étendue négligeable)

* Ventilation moyenne

Elle est capable de maîtriser la concentration, ce qui conduit à une situation stable dans laquelle la concentration au-delà de la limite de la zone est inférieure à la LIE pendant que le dégagement est en cours, et dans laquelle l’atmosphère explosive ne persiste pas de façon indue après la fin du dégagement.

* Ventilation faible

Elle ne peut maîtriser la concentration pendant que le dégagement est en cours et/ou ne peut empêcher que l’atmosphère explosive persiste de façon indue après la fin de dégagement.

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Influence de la ventilation sur le type de zone

Ventilation

Degré de dégagement

Degré

Forte Moyenne Faible

Disponibilité

Bonne Assez Bonne Médiocre Bonne Assez Bonne Médiocre Bonne, Assez

bonne ou médiocre

Continu

(Zone 0 EN)

Zone non dangereuse 1)

(Zone 0 EN)

Zone 2 1)

(Zone 0 EN)

Zone 1 1)

Zone 0

Zone 0 + Zone 2

Zone 0 + Zone 1

Zone 0

Premier

(Zone 1 EN)

Zone non dangereuse 1)

(Zone 1 EN)

Zone 2 1)

(Zone 1 EN)

Zone 2 1) Zone 1

Zone 1 + Zone 2

Zone 1 + Zone 2

Zone 1 + Zone 03)

Deuxième (2)

(Zone 2 EN)

Zone non dangereuse 1)

(Zone 2 EN)

Zone non dangereuse 1)

Zone 2 Zone 2 Zone 2 Zone 2

Zone 1

et même Zone 03)

1) Zone 0 EN ; 1 EN ou 2 EN indique une zone théorique dont l’étendue serait négligeable dans les conditions normales

2) La région en zone 2 créée par un dégagement de deuxième degré peut dépasser celle qui est attribuable à un dégagement de premier degré ou de degré continu, dans ce cas, il convient de prendre la plus grande distance

3) Sera zone 0 si la ventilation est si faible que le dégagement tel qu’en pratique une atmosphère explosive soit présente de façon pratiquement permanente (c’est à dire que la situation est proche d’une situation d’absence de ventilation).

NOTE : « + » signifie « entouré par ».

Note : La méthodologie de classement des nuages de poussières n’est pas présentée car non concernée sur le site à l’étude.

4.3 Étendue des zones d’atmosphères explosives

L’étendue des zones dépend notamment de la source de dégagement, des conditions opératoires et des conditions de la ventilation de l’emplacement où se trouve l’équipement. Utilisation des normes Un plan de zonage théorique est réalisé sur la base de textes et de normes de référence, notamment :

textes réglementaires français (décrets 2002-1553 et 2002-1554, arrêté du 8/07/03), normes NF EN 60079-10, NF EN 61241-10 normes NFPA (National Fire Protection Association) 30, 497 et 499, Guide du GESIP n°2004/01 recommandation UIC (Union des industries chimiques). Guide de bonne pratique à caractère non contraignant en vue de la mise en œuvre de la directive

1999/92/CE et guide méthodologique de l’INRS Guide FG3E, édition juin 2006

Les distances décrites dans les normes servent de base pour la définition de l’étendue des zones. Aux vues des conditions opératoires et de ventilation de l’installation considérée, l’étendue de la zone est ajustée.

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5 PROPOSITION DE ZONAGE

5.1 Atelier charge de batteries

5.1.1 Identification des risques

Eléments à risque d’explosion Eléments d’appréciation du risque

Dégagement hydrogène lors de la phase de charge des batteries

Utilisation courante

5.1.2 Inventaire des mesures de prévention et de protection existantes ou à mettre en place

Les mesures de prévention et de protection à mettre en place sont présentées ci-dessous :

Caractéristiques techniques Préconisation (existantes ou à mettre en place)

1. Contrôle carburant xxx postes de charge susceptibles de fonctionner au même moment

2. Contrôle comburant ventilation basse identifiée souhaitable (entrée d’air ) 1 ventilation mécanique haute identifiée : débit à définir

3. Contrôle ignition Contrôle périodique des installations électriques et des engins de levage et de manutention pénétrant dans le local

4. Mesures de prévention Permis de feu Consignes interdiction de fumer

5. Mesures de protection Détecteur hydrogène Moyens de protection incendie Utilisation d’équipement de protection individuel adapté

5.1.3 Étude et classement des zones à risque d’apparition d’atmosphère explosive : local de charge

Pendant la charge de batteries, de l’hydrogène et de l’oxygène s’échappent des éléments de batteries utilisant des électrolytes aqueux. Ce dégagement résulte de l’électrolyse de l’eau par le courant de charge. 1 Ah décompose l’eau (H2O) en 0,42 litres de H2 + 0,21 litres de O2.

Lorsque ces gaz sont émis dans l’atmosphère, un mélange explosif peut être créé si la concentration en hydrogène dépasse 4% par volume dans l’air.

En application de la recommandation R215 sur les batteries d’accumulateurs, le volume d’hydrogène dégagé pendant la phase de charge est donnée par la formule suivante :

V = k.C.U en litres

En application de la norme NF EN 50272-3, l’apport d’air nécessaire à la ventilation d’un emplacement ou compartiment de batterie doit être calculé par la formule suivante :

Q = v.q.s.n.Igaz.Cn /100.

Soit Q = 0,05.n.Igaz.Cn /100

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Remarque : le facteur de dilution vaut

99%1

%1%100

lorsqu’on souhaite assurer une dilution à 25% de la

LIE de l’hydrogène, ce qui revient à multiplier le débit de ventilation par 4.

La valeur de k dépend du type de batteries (Pb ou NiCd).

La valeur de Igaz dépend du type de batterie (Pb, NiCd, batteries ouvertes, batteries étanches) et du type de chargeur.

Les batteries de l’atelier de charge seront toutes au plomb et à éléments ouverts, en conséquence :

K = 0,21

Igaz = 6.

Caractéristiques des batteries des chariots, volume d’hydrogène dégagé et détermination de la ventilation

Les batteries sur cette zone de charge seront des batteries au plomb (électrolyte) ouverts, les éléments seront cependant fermés par un bouchon dans des conditions normales. Les postes seront équipés d’un dispositif anti-surcharge permettant de couper la charge.

À ce jour, la capacité exacte des batteries et leur nombre d’élément n’est pas connu. Le volume exact d’hydrogène dégagé n’est pas calculable.

Dès que ces choix techniques seront effectués, l’exploitant s’engage à dimensionner la ventilation en conséquence, sur la base du dimensionnement présenté dans ce présent chapitre, dans le but d’assurer une concentration en hydrogène inférieure à 25% de la LIE dans l’atelier de charge pour une charge simultanée de l’ensemble des chariots.

Classement des zones ATEX

Élément à risque

d’explosion

Source de dégagement / Degré de dégagement

Éléments d’appréciation des risques d’explosion

Éléments de maîtrise des risques d’explosion

Zone Evaluation du

risque Origine Degré

Ventilation type/degré/ disponibilité

Mesures techniques

Atelier de charge de chariots

Charge des batteries des chariots

Dégagement d’hydrogène

1

Possibilité de charge simultanée de xxxx blocs batterie (voir paragraphe précédent)

Ventilation Artificielle/VM/AB

Volume atelier spacieux Zone 1 + Zone

2

Risque mineur

CLASSEMENT DES ZONES

Dimensionnement actuel des zones

Les zones ATEX sont limitées à :

Zone 1 = volume sphérique de 0,5 mètre autour des batteries en charge

Zone 2 = volume sphérique de 1 mètre autour des batteries en charge

Sous réserve du bon dimensionnement du débit de ventilation du local.

Recommandations Le dimensionnement de l’extracteur sera calculé sur la base des éléments présenté ci-dessus (norme NF EN 50272-3)

Futur après mise en œuvre des recommandations

IDEM

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5.2 Cellule de stockage et espace de manutention des palettes aérosols et de liquides inflammables

5.2.1 Identification des risques

La présence de gaz propulseurs dans les aérosols rend leur stockage et leur sensible du fait des risques d’incendies et d’explosion. La conception et l’étanchéité du boitier de chaque aérosol sont systématiquement contrôlées lors de leur fabrication. C’est donc dans les opérations périphériques comme leur manutention que les émissions de gaz sont possibles. Le Ministère du Développement durable par l’intermédiaire de l’oganisme BARPI a fait un travail d’analyse sur un incendie important déclenché dans une cellule de stockage d’aérosols au Royaume Uni (5 novembre 2010 , Newton Aycliffe). Les éléments ci-dessous sont en partie tirés de cette analyse. L’analyse complète est en annexe du présent document. Un nuage de gaz inflammable peut se former dans un entrepôt d’aérosols et provoquer de graves accidents comme cela s’est déjà produit, pour de multiples raisons et notamment :

Un chariot élévateur écrase une canette abandonnée sur le sol ; un nuage de gaz inflammable se forme alors directement sous le chariot.

Un chariot entre en collision avec une palette, ce qui a pour effet d’écraser des bombes d’aérosols et de libérer des gaz et des liquides inflammables. Si ce nuage de vapeur inflammable est aussitôt enflammé par le chariot élévateur, l’explosion de vapeur remonte alors jusqu’à sa source et peut entraîner l’inflammation des liquides déversés et des cartons imbibés de liquide. Il s’ensuit un incendie nourri en phase condensée, qui peut se propager selon un schéma normal. Étant donné la fragilité des bombes d’aérosols et la masse des chariots élévateurs, il peut tout à fait se produire d’importantes émanations sans même que le conducteur ne s’en rende compte.

Les aérosols peuvent présenter des fuites du fait de défauts de fabrication ou de la corrosion de leur contenant. Moins probable compte tenu des contrôles de fabrication existant en amont.

Les aérosols peuvent être endommagés pendant leur manutention par différents types de chocs ou par

un mauvais empilement des produits (qui a pour effet d’exercer une pression sur les couvercles et les mécanismes de décharge). Il peut s’ensuivre une fuite des gaz ou liquides contenus dans les bombes d’aérosols.

Les principaux enseignements concernant la sécurité des procédés sont les suivants :

Les chariots élévateurs à fourche non protégés représentent un risque d’incendie important dans les dépôts d’aérosols. Beaucoup d’accidents font état de petits nuages de vapeur créés et enflammés par un chariot élévateur non protégé.

Dans les entrepôts d’aérosols, les incendies peuvent se propager très rapidement. Même dans de vastes bâtiments, le temps disponible pour évacuer peut être d’à peine 100 secondes. La planification des mesures d’urgence revêt donc une importance majeure. Des exercices d’évacuation en cas d’incendie devraient être organisés régulièrement, en prévoyant un temps d’évacuation de 100 secondes.

Une attention particulière doit être portée aux niveaux en mezzanine rapidement envahis de fumée et aux compartiments séparés, dès lors que l’évacuation ne peut se faire qu’en traversant l’entrepôt. Des analyses de risques spécifiques sont nécessaires lorsque des opérateurs travaillent en hauteur et ne peuvent pas redescendre rapidement (plate-formes élévatrices à ciseaux…).

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Par exemple, il peut être nécessaire d’interdire l’emploi de chariots élévateurs à fourche non protégés dans les zones contenant de hauts rayonnages (où un incendie peut se propager extrêmement vite) s’il y a des opérateurs qui travaillent dans des endroits d’où ils ne peuvent pas sortir rapidement en cas d’urgence.

Les mesures de prévention et de protection existantes ou à mettre en place au regard du risque d’explosion du site sont présentées ci-dessous : Caractéristiques techniques Préconisations à mettre en place

1. Contrôle carburant - vigilance sur les aérosols déconditionnés et pouvant être présents sur le sol de la cellule

2. Contrôle comburant RAS

3. Contrôle ignition

- limitation de l’utilisation des chariots dans les allées et utilisation de rolls de manutention pour la préparation des commandes (si possible) - chariot reliés à une tresse antistatique - Jupe ou bavette sur le pourtour des chariots afin d’éviter l’écrasement d’aérosols au sol - Fourche des chariots élévateurs protégés (acier inox austénitique) - Longueur de fourche adaptée pour faciliter les manœuvres et limiter les risques d’écrasement - limiter les points chauds : (freins à bain d’huile par exemple) - Maitrise des risques électrostatiques avec parebrise grillagé du chariot plutôt que du plexiglass

4. Mesures de prévention

- Permis de feu - Consignes interdiction de fumer - formation du manutentionnaire + rappel régulier des risques associés au percement des palettes d’aérosols

5. Mesures de protection Moyens de protection incendie Le stockage des liquides inflammables dans la même cellule présente des risques moindres d’explosion et d’incendie que le stockage d’aérosols pour les raisons suivantes :

- Point éclair des produits parfois élevé - Contenants plus résistants aux agressions et aux chocs que les contenants aérosols

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5.2.2 Étude et classement des zones à risque d’apparition d’atmosphère explosive

Élément à risque

d’explosion

Source de dégagement / Degré de dégagement

Éléments d’appréciation des risques d’explosion

Éléments de maîtrise des risques d’explosion

Zone Évaluation du

risque Origine Degré

Ventilation type/degré/ disponibilité

Mesures techniques

Stockage et manutention des palettes d’aérosols et de liquides inflammables

Manutention des palettes aérosols et liquides inflammables

Dégagement de gaz et vapeurs inflammables

2

Le dégagement ne se fait qu’en mode dégradée suite à un choc sur une palette, un percement par le chariot élévateur ou la chute d’une palette

Ventilation Artificielle/VM/AB

Voir la liste des mesures à prévoir au tableau page précédente

/ Risque mineur

CLASSEMENT DES ZONES

Dimensionnement actuel des zones Absence de zones ATEX sous réserve de la mise en place des mesures listées dans le tableau précédent

Recommandations Voir tableau page précédente

Futur après mise en œuvre des recommandations

IDEM

5.3 Chaufferie Gaz naturel

Comme indiqué en partie 1.6, l’analyse des risques se déroule sur la base du guide FG3E.

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Installation

Textes applicables en relation avec le risque ATEX

Dispositif de protection Sources de dégagement à l’intérieur

du local

Sources de dégagement en fonctionnement

normal

Sources d’inflammation potentielles

Classement ATEX Sécurité Machine

Sécurité du personnel

Sécurité Machine Sécurité du personnel

Chaufferie GAZ

puissance inférieure

à 2MW

Décret 93-40 du 11/01/1993

complétant le code du travail (art. R233-14 à

41)

Arrêté du 02/08/1977

modifié

Arrêté du 23/06/1978

modifié

DTU 65-4

Code du travail (art. R232-1 à 9 et

R232-12)

Décret 93-41 du 11/01/1993

complétant le code du travail

(art. R233-42 à 48)

Décret du 11/09/1998 98-187

Arrêté du 19/03/1993

Mesures minimales obligatoires

Oui Non Oui Non

Brides sur alimentation

gaz

Vanne arrivée gaz

Accidentelle

> Points chauds :

Rayonnement

Echauffement électrique / mécanique

Cigarette

Soudage

Meulage

Gaz chaud

> Etincelles :

Arc électrique

Electricité statique

Choc mécanique

Foudre

> Autres :

Réaction chimique

Flamme…

Sans objet

sous réserve du maintien

(ou de la mise en

place) des mesures

minimales obligatoires

Ventilation

Formation HABILIGAZ

Events à l’air libre

Défense de fumer

Recherches périodiques

de fuites Permis de feu

Contrôle de combustion

Plan de prévention ou protocole de sécurité ou consignes

générales de sécurité

Mesures complémentaires pour l’amélioration de la sécurité

Points spécifiques à l’installation :

1 chaufferie au gaz - P < 2 MW

Oui Non Oui Non

Eclairage de secours

conforme à ATEX 2

Détection CO

Détection gaz ATEX 2

Alarme gaz visuelle

extérieure (seuil 20% LIE)

Coupure gaz et électrique

(coupure maxi 60% LIE)

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LES RECOMMANDATIONS OBLIGATOIRES SUR CETTE CHAUFFERIE

Thème Observation

Ventilation Ventilation haute et basse suffisamment dimensionnée

Détection de fuites Mise en place de la vérification périodique de fuite en phase exploitation

Permis de feu Mise en place une procédure type "permis de feu" et disposer des exemplaires dans la chaufferie.

Détection de gaz Ajouter un panneau "défense de fumer" à l'entrée du local.

Habiligaz Le personnel de maintenance qui interviendra sur la chaufferie devra posséder l’habilitation gaz.

Consigne de sécurité/Plan de prévention/Protocole de sécurité

Ajouter un panneau de consignes de sécurité et/ou un protocole de sécurité dans le local ou s'assurer auprès du prestataire de la mise en place effective et systématique d'un plan de prévention pour les travaux le nécessitant.

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6 PLANS D’ACTION : MESURES DE PRÉVENTION ET DE PROTECTION COMPLÉMENTAIRES IDENTIFIEES LORS DE

L’ÉVALUATION DES RISQUES

L’inventaire des moyens de préventions existants sur chaque installation étudiée conduit à dégager des axes d’amélioration d’ordre technique ou organisationnel qui sont repris dans le tableau ci-dessous :

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS

Général site : - Formation spécifique des opérateurs lors de la manutention des palettes aérosols et de liquides

inflammables

Local de charge : mise à jour du calcul du niveau de débit de ventilation du local lorsque seront connus les éléments techniques en lien avec les batteries de charge

Chariots de la cellule de stockage aérosols : - Jupe ou bavette sur le pourtour des chariots afin d’éviter l’écrasement d’aérosols au sol - Fourche des chariots élévateurs protégés (acier inox austénitique) - Longueur de fourche adaptée pour faciliter les manœuvres et limiter les risques d’écrasement

Voir liste complète des recommandations dans le tableau en p21

Chaufferie : - Ventilation haute et basse suffisamment dimensionnée - Mise en place de la vérification périodique de fuite en phase exploitation - Mise en place de la détection de fuite sur le réseau gaz de la chaufferie au moins une fois par an - Mise en place une procédure type "permis de feu" et disposer des exemplaires dans la chaufferie. - Affichage des consignes et des protocoles de sécurité - Vérifier que le personnel de maintenance possède bien l’habilitation habiligaz

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7 MISE EN APPLICATION DES REGLES D’EXPLOITATION RELATIVE A L’ATEX

7.1 Formation du personnel

L’article R 4227-49 du Code du Travail dit que : « lorsque des atmosphères explosives peuvent se former en quantités susceptibles de présenter un risque pour la santé et la sécurité des travailleurs ou d’autres personnes, le chef d’établissement prend, les mesures nécessaires pour qu’une formation des travailleurs en matière de protection contre les explosions soit délivrée ». De plus, le guide de la bonne pratique de mise en œuvre des directives 1999/92/CE précise que la formation doit être répétée à intervalles appropriés, par exemple, une fois par an. Il est indispensable de former :

le personnel de production les intérimaires le personnel de maintenance

Les travailleurs doivent être informés des risques d’explosion présents sur le lieu de travail et des mesures de protection adoptées dans le cadre d’une formation organisée par l’employeur. Cette formation doit aborder les notions de base telle que :

Condition pour obtenir une explosion (triangle du feu), Produits à risques, point éclair, Sources d’inflammation, Risques liés à l’électricité statique, Consignes générales de sécurité, Mise en œuvre des sécurités (ventilation, mise à la terre), Détection, contrôle d’atmosphère, Equipement de protection individuelle, Cas pratiques liés à l’activité.

7.2 Signalisation des zones à risques d’explosion

L'article R 4227-50 et 51 du Code du travail exige que les accès aux emplacements dangereux identifiés soient signalés par le panneau défini dans l'arrêté du 8 juillet 2003, conformément à l'arrêté du 4 novembre 1993. Le modèle de ce panneau est présenté ci-dessous.

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7.3 Gestion des intervenants extérieurs

L'expérience tirée d'accidents récents indique que les interventions d'entreprises extérieures si elles ne sont pas faites dans un cadre bien défini, notamment au plan de la sécurité, peuvent être à l'origine de situations dangereuses. Il est donc important d’intégrer lors de l’élaboration des plans de prévention une partie sur les risques liés à l’explosion. Ces consignes doivent être associées à l’élaboration d’un permis de feu. De plus, par l’intermédiaire des consignes transmises aux transporteurs dans le cadre du protocole de sécurité et aux entreprises extérieures dans le cadre du plan de prévention, il est impératif de faire respecter l’interdiction de fumer.

8 CONSTITUTION DU DOCUMENT RELATIF À LA PROTECTION CONTRE LES EXPLOSIONS

Le document relatif à la protection contre les explosions doit être élaboré par le chef d’établissement, intégré au document unique, et régulièrement tenu à jour. L’article R 4227-52 à 54 du Code du Travail définit le contenu de ce document :

La détermination et l’évaluation des risques d’explosion ; La nature des mesures adéquates prises pour assurer le respect des objectifs définis à la présente

sous-section ; La classification des emplacements en zones opérée conformément à l’article R 4227-50 et 51 ; Les modalités et les règles selon lesquelles les lieux et les équipements de travail, y compris les

dispositifs d’alarme, sont conçus, utilisés et entretenus pour assurer la sécurité ; Le cas échéant, la liste des travaux devant être effectués selon les instructions écrites du chef

d’établissement ou dont l’exécution est subordonnée à la délivrance d’une autorisation par le chef d’établissement ou par une personne habilitée par celui-ci à cet effet ;

La nature des dispositions prises pour que l’utilisation des équipements de travail soit sûre. Le document relatif à la protection contre les explosions devra être révisé lorsque des modifications, des extensions ou des transformations notables sont apportées notamment aux lieux, aux équipements de travail ou à l’organisation du travail.

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9 ANNEXES

9.1 Annexe 1 : Demande d’organisation de la sécurité

Obligations de l’employeur L’exploitant doit mettre en place une organisation de sa sécurité afin de répondre aux exigences réglementaires. Cette organisation peut s’inspirer des dispositions générales et des règles particulières édictées dans les paragraphes suivants. Le contenu des paragraphes suivants est tiré en grande partie du « Guide de bonne pratique européen concernant les prescriptions minimales visant à améliorer la protection en matière de sécurité et de santé des travailleurs susceptibles d’être exposés aux d’atmosphères explosives ». D’autres règles plus spécifiques sont tirées de normes actuellement en vigueur. L'existence d'un risque d'explosion potentiel sur un lieu de travail a aussi des implications en matière d'organisation du travail. Des mesures organisationnelles doivent être prises lorsque les mesures techniques seules ne garantissent pas et ne maintiennent pas la protection contre les explosions sur le lieu de travail. Dans la pratique, l'environnement de travail peut aussi être sécurisé par une combinaison de mesures techniques et organisationnelles de protection contre les explosions. Les mesures organisationnelles agencent le déroulement du travail de manière telle qu'une explosion ne puisse pas entraîner de dommages pour les travailleurs. Le maintien des mesures techniques de protection contre les explosions par l'inspection, l'entretien et la mise en service doit aussi être organisé. Les mesures organisationnelles doivent également tenir compte des éventuelles interactions entre les mesures de protection contre les explosions et l'organisation du travail. Ces mesures combinées de protection contre les explosions doivent permettre aux travailleurs d’exécuter la tâche qui leur est confiée sans compromettre leur sécurité et leur santé ni celles d'autres personnes. Exigences d’organisation de la sécurité dans les ATEX Les mesures organisationnelles de protection contre les explosions sont les suivantes:

élaboration d'instructions écrites lorsque le Document Relatif à la Protection contre les Explosions l'exige,

formation des travailleurs sur la protection contre les explosions,

qualification suffisante des travailleurs,

application d'un système d'autorisation des travaux pour les travaux dangereux lorsque le document relatif à la protection contre les explosions l'exige,

exécution des opérations de maintenance,

exécution du contrôle et de la surveillance,

signalisation des emplacements dangereux, le cas échéant Instructions écrites La rédaction d’instructions écrites est demandée lorsque le Document Relatif à la Protection l’Explosion l’exige. Les consignes sont des instructions et des règles de comportement écrites, contraignantes et liées à l'activité que l'employeur donne aux travailleurs (description des risques propres au lieu de travail concerné). Elles renvoient aux mesures de protection prises ou à respecter.

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Les travailleurs doivent respecter ces consignes. Elles concernent un lieu de travail et/ou une partie de l'entreprise spécifique. Les consignes relatives aux lieux de travail présentant des risques résultant d'atmosphères explosives doivent en particulier faire apparaître où se situent les risques d'explosion, les équipements mobiles qui peuvent être utilisés et, le cas échéant, l'équipement de protection individuelle qui doit être porté. Formation / Qualification des travailleurs Les travailleurs doivent être informés des risques d'explosion présents sur le lieu de travail et des mesures de protection adoptées dans le cadre d'une formation organisée par l'employeur. La formation du personnel est un point essentiel de la maîtrise du risque d’électricité statique. La formation des travailleurs doit être répétée à intervalles appropriés, par exemple une fois par an. Au terme de la formation, un contrôle des connaissances transmises peut s'avérer utile. L'obligation en matière de formation s'applique de la même manière aux travailleurs provenant d'autres entreprises (coordination). La formation doit être dispensée par une personne habilitée par l’employeur. Elle sera tracée par écrit (dates, contenus, participants). Par ailleurs, la directive 89/391/CEE demande à ce que les travailleurs reçoivent une formation à l'occasion : - de leur engagement (avant le commencement de l'activité), - d'une mutation ou d'un changement de fonction - de l'introduction ou du remplacement d'un équipement de travail - de l'introduction d'une nouvelle technologie Il convient de prévoir, pour chaque lieu de travail, un nombre suffisant de travailleurs possédant, dans le domaine de la protection contre les explosions, l'expérience et la formation requises pour accomplir les tâches qui leur sont confiées. Vêtements de travail et Equipements de Protection Individuels En vue de prévenir les risques d’inflammation dans les zones ATEX, il convient de prendre en compte les décharges d’électricité statique provenant des travailleurs (y compris celles des visiteurs) ou du milieu de travail en tant que porteurs ou générateurs de charges. Les travailleurs doivent être équipés de vêtements de travail appropriés faits de matériaux qui ne produisent pas de décharges électrostatiques susceptibles d’enflammer des atmosphères explosives. Supervision des travailleurs Dans les environnements de travail où des atmosphères explosibles peuvent se former en quantités susceptibles de mettre en danger la sécurité et la santé des travailleurs, une supervision appropriée fondée sur l'évaluation des risques doit être assurée en recourant aux moyens techniques adéquats pendant que les travailleurs sont présents. Systèmes d’autorisation des travaux Lorsque des travaux susceptibles de provoquer une explosion sont effectués dans un emplacement dangereux ou à proximité, ils doivent être autorisés par la personne responsable dans l'entreprise concernée. Cela vaut également pour les opérations qui interfèrent avec d'autres travaux et peuvent ainsi entraîner des risques (principe de la mise en danger réciproque). Ce système peut par exemple prendre la forme d'un bordereau d'autorisation que toutes les personnes concernées reçoivent et doivent signer.

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À la fin des travaux, il y a lieu de contrôler si la sécurité de l'installation est maintenue ou a été rétablie. Toutes les personnes concernées doivent être informées de la fin des travaux. Exécution des travaux de maintenance L'expérience montre les travaux de maintenance augmentent les risques d’accident. C'est pourquoi il convient de vérifier avec précision que toutes les mesures de protection requises ont été prises avant, pendant et après les travaux. La maintenance comprend la mise en service, l'entretien, l'inspection et le contrôle des installations. Avant le début des travaux de maintenance, toutes les personnes concernées doivent être informées et les travaux doivent faire l'objet d'une autorisation (le cas échéant dans le cadre d'un système d'autorisation). Seules des personnes habilitées peuvent effectuer les travaux de maintenance. Inspection et contrôle Avant la première utilisation de lieux de travail comprenant des emplacements où des atmosphères explosives dangereuses peuvent se présenter, il convient de vérifier la sécurité de l'ensemble de l'installation. Une vérification de la sécurité globale de l'installation est également nécessaire à la suite de modifications ou d'incidents ayant des effets sur la sécurité. L'efficacité des mesures de protection contre les explosions adoptées dans une installation doit être vérifiée à intervalles réguliers. La fréquence des vérifications dépend du type de mesure prise. Toutes les vérifications doivent être effectuées exclusivement par des personnes habilitées. On entend par personnes habilitées des personnes qui, par leur expérience, par leur formation et par l'activité professionnelle qu'elles exercent au moment considéré, possèdent des compétences étendues dans le domaine de la protection contre les explosions. Signalisation des emplacements présentant un risque d’explosion Aux endroits où cela s'avère nécessaire, l'employeur signale, conformément à la directive 1999/92/CE, les emplacements où des atmosphères explosives dangereuses peuvent se présenter en plaçant le panneau d'avertissement ci-dessous aux points d'accès à l’emplacement. La signalisation des zones dangereuses doit être réalisée sous la forme du panneau d’avertissement présenté ci-dessous : Une signalisation de ce type est par exemple nécessaire pour les locaux ou emplacements où peuvent se présenter des atmosphères explosives dangereuses (par exemple les locaux ou les enceintes clôturées destinés à l'entreposage de liquides inflammables). Il est par contre inutile de signaler une partie d'installation que sa conception protège totalement contre l'explosion. Lorsque seule une partie du local et non l'ensemble constitue l'emplacement dangereux, celle-ci peut être signalée par des hachures en jaune et noir, par exemple sur le sol. Coordination Pour autant que des personnes ou des équipes de travail indépendantes se côtoient dans leur travail, elles peuvent, par inadvertance, compromettre réciproquement leur sécurité. De tels risques sont dus notamment au fait que les travailleurs se concentrent avant tout sur leur tâche et que, souvent, ils ne sont pas ou pas suffisamment renseignés sur le commencement, le type et le volume des travaux exécutés par les personnes qui se trouvent dans leur voisinage.

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Un travail réalisé dans des conditions de sécurité au sein d'une équipe de travail n'exclut pas non plus les risques pour les personnes se trouvant dans le voisinage de cette équipe. La prévention d'une mise en danger réciproque ne peut être assurée que par une coordination de tous les travailleurs en temps utile. Par conséquent, lors de l'attribution de travaux, le donneur d'ordres et le contractant sont tenus de convenir d'une coordination propre à prévenir la mise en danger réciproque des travailleurs. Le devoir de coordination répond également à l'obligation visée à l'article 7, paragraphe 4 de la directive 89/391/CEE dans la mesure où des travailleurs provenant de plusieurs entreprises opèrent sur un même lieu de travail. En ce qui concerne les chantiers, les mesures établies par les législations nationales en la matière doivent aussi être respectées (voir le paragraphe spécifique ci-dessous) Modalités de coordination Lorsque des travailleurs de plusieurs entreprises sont présents sur un même lieu de travail, chaque employeur est responsable des zones relevant de son contrôle. Sans préjudice de la responsabilité individuelle de chaque employeur conformément à la directive 89/391/CEE, l'employeur responsable du lieu de travail conformément à la législation et/ou aux pratiques nationales est responsable de la coordination de toutes les mesures concernant la santé et la sécurité des travailleurs. Il est tenu de veiller à un déroulement sûr des opérations en vue de protéger la santé et la sécurité des travailleurs. A cet effet, il doit s'informer sur les risques d'explosion, convenir des mesures de protection avec les personnes concernées, donner des instructions et en contrôler le respect. Dans le document relatif à la protection contre les explosions, il décrit le but de la coordination ainsi que les mesures et les procédures de mise en oeuvre de la coordination. L'employeur responsable du lieu de travail conformément à la législation et/ou aux pratiques nationales est également responsable de la mise en oeuvre de toutes les mesures concernant la santé et la sécurité des travailleurs avec tous les autres employeurs présents sur le chantier. Mesures de protection pour une collaboration sûre Dans les entreprises présentant des atmosphères explosives dangereuses, la coopération peut intervenir à différents niveaux et dans tous les secteurs de l'entreprise. Pour définir et mettre en oeuvre les mesures de prévention d'une mise en danger réciproque, il y a donc lieu de prendre en compte toute situation où, dans le cadre du travail et de son exécution, des personnes sont susceptibles de travailler ensemble ou à proximité les unes des autres, ou d'interagir à distance (par exemple lors de travaux en plusieurs endroits d'une même canalisation ou d'un même circuit électrique). Dans la pratique, les mesures de coordination concernant la protection contre les explosions font le plus souvent partie intégrante des obligations générales de coordination : - lors de la phase de conception, - lors de la phase d'exécution, - après la fin des travaux. Lors de ces différentes phases, l'employeur ou son coordinateur doit également se charger des mesures organisationnelles de protection contre l'explosion qui évitent les interférences entre les atmosphères explosives dangereuses, les sources d'inflammation et les dysfonctionnements. Il peut être utile de recourir à une liste de contrôle pour déterminer si les mesures de protection convenues sont mises en oeuvre pendant les travaux, si les personnes concernées sont suffisamment informées et si leur comportement est également conforme à ces mesures.

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Plan de Prévention des Entreprises extérieures Dans le cas d'interventions de sociétés extérieures pour réaliser des travaux sur une durée totale de plus de 400 heures (50 jours) ou en cas de travaux dangereux (conformément à la liste de l'arrêté du 19 mars 1993), les intervenants de ces sociétés doivent se référer au Plan de Prévention qui leur est fourni par la société exploitante conformément aux dispositions du décret n°92-158 du 20 février 1992. Dans ce cadre, un permis de travail est délivré par le responsable d'exploitation de l’entreprise exploitante. La réalisation de travaux de génie civil par une société extérieure nécessite en outre une coordination de chantier conformément au décret 94-1159 du 26 décembre 1994. Lorsqu'il s'agit d'interventions courtes, la société exploitante donne une formation relative aux risques liés à l'activité du site, au personnel de chaque entreprise extérieure. Cette formation comprend notamment une présentation des mesures à respecter par le personnel en cas d'alarme ou d'incident sur le site.

9.2 Annexe 2 : retour d’expérience sur un feu d’entrepôt de stockage d’aérosols

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