LA SANTÉ MENTALE UN ENJEU MAJEUR

INAUGURATION DES NOUVELLES

RÉSIDENCES ACODÈGE

SERVICE CIVIQUE S’ENGAGER AU SERVICE

DES AUTRES

ÉQUICIE À LA FERME DE LA COUÉE

AcomagL’actualité Acodège au fil des saisons

Été

2017

- N

° 1

S OMMA I R E

03 De nouveaux lieux d’accueil à Chenôve et à Perrigny-lès-Dijon

04 La santé mentale ça nous parle !

05 Oulaf et les Animaux’Di

06 Le Monde de Ronan soutient Les Colibris

Michel GAMBEY Directeur Général Adjoint, à la veille de son départ

07 Chantournelle dans le grand bain

Quand le Sas fait du foot…

08 S’engager au service des autres avec Acodège et Unis-Cité

09 Le plaisir de la musique fêté à l’IME Sainte-Anne

Centre Éducatif Renforcé Les jeunes participent aux chantiers citoyens

Le dessin pour renouer avec l’apprentissage

10 Équicie à la Ferme de la Couée

11 L’Espace Socioculturel vous promet un bel été

Nos champions du ping-pong !

12 Quelques dates pour la rentrée !

Échanger, partager, progresser…

Je suis très heureux de vous présenter le premier numéro de ce tout nouveau magazine Acodège.

Pourquoi un magazine ? Parce que notre association se déve-loppe, année après année. Acodège, c’est aujourd’hui 27 établissements et services présents sur le territoire régional, et au-delà. Nous avons envie - et nous avons besoin - de mieux faire connaître la richesse de ce collectif, son projet, ses métiers, et la diversité de ses missions.

Acomag est diffusé auprès de toutes nos équipes et nos adhérents mais il s’adresse également à nos partenaires dans le champ social et médico- social. Chaque trimestre, vous trouverez dans ces colonnes tout ce qui fait la vie de notre association.

Nous y exprimerons également nos positions. Dans sa mission d’intérêt général, Acodège est confrontée à des enjeux de société qui justifient notre prise de parole. Les compétences de nos équipes, leur expérience collective, doivent profiter au débat public. Nous sommes porteurs d’innovations. Notre voix doit contribuer à améliorer les conditions du « vivre ensemble ».

L’un des articles de ce premier numéro aborde ainsi la question de la santé mentale. La prise en compte des troubles psychiques doit évoluer à travers des diagnostics plus fins et plus précoces. Il nous faut tisser des liens plus étroits entre les différents acteurs. Acodège y travaille. La remise en cause des habitudes, le dialogue, le développement de réponses nouvelles, sont indispensables si l’on veut faire mieux et davantage pour les personnes les plus vulnérables.

Bonne lecture.Patrice Durovray

Directeur Général Acodège

EDITO

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Association Acodège - 2 rue Gagnereaux - BP 61402 - 21014 DIJON CedexImprimé par LIG - 58 avenue Maréchal de Lattre de Tassigny - 39100 DOLE Création et mise en page : Grand Pavois - www.grandpavois.frDirecteur de la publication : Françoise Gobillot Responsable de la rédaction : Patrice DurovrayGratuitDate du dépôt légal: En cours Date de parution : Juillet 2017N° ISSN : En cours

Le 13 avril, Orvitis, premier bailleur du département, a organisé l’inaugura-tion des deux bâtiments Acodège nouvellement construits, l’un à Perrigny- lès-Dijon, l’autre à Chenôve.

À Perrigny-lès-Dijon, la Résidence Acodège est implantée à l’entrée du nouveau quartier « Les Charmes des Petits Bois ». Ce foyer est constitué d’un ensemble d’hébergements diversifiés, agréé pour recevoir prioritaire-ment des personnes en situation de handicap (certaines travaillant en ESAT - Établissement et Service d’Aide par le Travail). Vingt-sept résidents sont accueillis dans ce bâtiment moderne et accessible. Au rez-de-chaussée, les espaces de vie commune et les locaux administratifs sont distribués autour d’un hall lumineux. L’étage est réservé au loge-ment : 14 appartements de type T1 bis, et deux appartements collectifs de type 6. Des résidents plus autonomes sont accueillis dans 5 T1 bis diffus répartis dans le parc locatif d’habitat collectif Orvitis, juste à côté de la résidence. Chaque appartement est équipé d’une petite kitchenette et d’une salle d’eau adaptée aux personnes à mobilité réduite, avec douche à l’italienne.

À Chenôve, le programme de plan de renouvellement urbain et l’arrivée du tram

ont conduit Acodège à regrouper plusieurs services dans un nouveau bâtiment unique, situé entre le tram et la désormais très agréable place Colucci. Les deux étages supérieurs sont dédiés à l’habitat. Dans une aile du bâtiment se trouvent des logements locatifs Orvitis. Parmi ceux-ci, cinq T1 bis sont réservés à des résidents Acodège dont l’autonomie permet d’occuper un logement social ordinaire. Dans l’autre aile, 15 T1 bis accueillent 20 résidents et les équipes d’accompagnement (locaux techniques et administratifs du service). Le rez-de-chaussée héberge quatre services Acodège. Accessibles depuis la place piétonne, trois services bénéficient d’un espace d’accueil mutualisé : l’administration des Résidences Acodège, une antenne du Centre Médico-Psycho- Pédagogique (CMPP) et le Service d’Accom-pagnement à la Vie Sociale (SAVS). Le Service d’Accompagnement à l’Insertion Professionnelle (SAIP), bénéficie pour sa part d’une entrée distincte rue Lamartine. Françoise Jouffroy, cheffe de Service SAVS, a pris possession de ses nouveaux locaux en juin 2016. « Notre service accompagne 72 personnes en situation de handicap qui vivent en milieu ordinaire de vie, c’est à dire chez eux. Pour les accueillir nous avons pensé nos équipements, nos bureaux,

pour un accueil agréable et respecter la confidentialité des échanges. »

INVESTISSEMENTS

Acodège à Perrigny-lès-Dijon

Acodège, de nouveaux lieux d’accueil à Chenôve et à Perrigny-lès-Dijon

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Acodège à Chenôve

Résidences Acodège - SAVS - CMPP - 2 place Michel Colucci - 21300 CHENÔVESAIP - 1 rue Saint Exupéry - 21300 CHENÔVE

« La santé mentale est un état de bien-être

qui permet à chacun de réaliser son potentiel,

de faire face aux difficultés normales de la

vie, de travailler avec succès et de manière

productive et d’être en mesure

d’apporter une contribution à

la communauté. » C’est en

ces termes que l’organisation

mondiale a posé cette nouvelle

définition de la santé mentale.

Cet idéal de santé ne peut

qu’engager les politiques

publiques dans une démarche

positive visant l’autonomie,

le bien-être et l’épanouisse-

ment personnel, là où nous

considérions jusque-là l’individu à travers

le prisme de la maladie mentale. Ce

changement de paradigme constitue une

véritable révolution de nos représentations,

de nos missions, de nos modèles d’accom-

pagnement et des réponses adaptées qu’il

convient d’inventer.

Ne plus opposer malades et bien portants permet notamment de rappeler que la santé mentale est un droit, comme l’a souligné le sociologue Robert Castel, et que tout indi-

vidu, quelle que soit sa situa-tion de vulnérabilité appar-tient à la communauté humaine. Ce faisant chacun est libre de faire des choix, de se déterminer, d’évoluer, de trouver un équilibre, de se soigner, de rechercher un en-vironnement de vie favo-rable.

Reste néanmoins à ne pas oc-culter à travers cette dé-

marche résolument positive, les troubles de la santé mentale qui affectent les personnes en situation de handicap psychique. Parmi ces personnes, certaines demeurent parti-culièrement exposées aux facteurs d’alté-ration de la santé mentale en fonction de l’âge et de la situation sociale.

Des problématiques complexes à appréhender

Une étude conduite en 2013 par CJ Conseils auprès d’Acodège (Christine Joly, Psycho-logue, Une expertise au service du handicap d’origine psychique) a mis en lumière que 33 % des personnes accueillies au sein des établissements et services gérés par l’asso-ciation souffrent de troubles psychiques. Cette composante traverse l’action sociale et médico-sociale sans plus être circonscrite aux seuls établissements de soins. Il s’est agi dès lors de concevoir une prise en compte qualitative de chacune de ces situations en identifiant précisément à travers une étude diagnostique où se situe le besoin. Les problématiques psychiques sont multiples, hétérogènes et complexes à appréhender ; elles supposent compréhension, réactivité et adaptation permanente.

Pour aller au-delà de ce constat, Acodège a entrepris de faire évoluer l’ensemble de ses ressources en termes de compétences humaines et professionnelles, d’organisation matérielle, de pratiques institutionnelles, de travail avec les familles, et de développer également réseaux et partenariats techniques. Cette démarche systémique constitue un axe de travail prioritaire pour l’association, à la mesure de la satisfaction des besoins de ce public vulnérable.

La prise en compte des problématiques de santé mentale suppose en effet, sur la base d’un diagnostic clinique, d’élaborer des réponses adaptées et de déterminer quels sont les acteurs en présence, qui est le mieux à même de proposer une action sociale, médico-sociale ou de soin, pour satisfaire les préconisations des projets éducatifs et thérapeutiques. En somme, le modèle d’accompagnement se doit d’être aujourd’hui ouvert et coordonné en en partageant la responsabilité. Cette mise en synergie trouve d’ailleurs une formalisa-tion contractuelle dans la mise en œuvre des plans d’accompagnement globaux et des groupes opérationnels de synthèse, issus de la réforme de la loi de santé.

Acodège, la santé mentale ça nous parle !

GRANDE CAUSE

…/…

En révisant la définition de la santé mentale, en 2014, l’Organisation Mondiale de la Santé a bousculé les représentations établies. Cette évolution, souhaitable et bienvenue, doit désormais se prolonger par une véritable remise en question des modèles d’accompagnement.

Le modèle

d’accompagnement

se doit d’être

aujourd’hui ouvert

et coordonné

4

Acodège initie le dialogue et les coopérationsC’est précisément dans cet esprit de lien et de partage qu’Acodège a pris part à l’organisation des Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM) du 13 au 26 mars 2017, en partenariat avec le Centre Hospitalier La Chartreuse, l’UNAFAM et le Conseil Local de Santé Mentale Franco Basaglia. L’action des SISM repose sur la promotion de la santé mentale, en cherchant à sensibiliser l’opinion publique à travers le dialogue, l’information, les rassemblements populaires, le développement du réseau de soin et la connaissance des dispositifs spécifiques. Cette année le thème retenu, « santé mentale et travail » a été l’occasion pour le Service d’Accompagnement à l’In-sertion Professionnelle (SAIP Acodège) de présenter ses actions en faveur de l’inser-

tion professionnelle des personnes en si-tuation de handicap psychique. Sollicité par le Conseil Local de Santé Mentale, le SAIP a ainsi proposé une journée portes ouvertes dans ses nouveaux locaux à Chenôve. Cette présentation du Service a permis à de nombreux visiteurs d’horizons différents de découvrir ou redécouvrir les missions et les modalités d’intervention du SAIP dont l’activité a précisément pour objet de structurer un accompagnement psycho-éducatif centré sur le projet professionnel de la personne. L’implantation de ce service au cœur de la ville de Chenôve s’inscrit pleinement dans une dynamique inclusive visant une forme de normalisation.Qu’il s’agisse du secteur médico-social ou du champ sanitaire l’intention est bien au-jourd’hui de rapprocher les personnes en situation de handicap de la société civile et

de créer les conditions d’une vie en société.

De la bonne articulation entre le soin, le

social, l’éducatif et le thérapeutique dépend

notamment la réussite de cette ambition.

Nathalie Beneton - Thomas FrigioliniCONTACT : saip@acodege.fr

Durant plusieurs mois, six jeunes de l’Institut Médico Educatif Sainte-Anne Acodège, accompagnés de leurs éducateurs, ont réalisé une installation artistique intitulée Oulaf et les Animaux’Di. Cette installation a été construite à partir de la déambulation dans les rues de Dijon d’une marionnette, un personnage tout habillé de noir, doté de drôles de pouvoirs, et nommée Oulaf. Lorsqu’Oulaf murmure à l’oreille des sculptures animales du centre-ville dijonnais (la Chouette de l’église Notre-Dame, l’Ours Pompon du Jardin Darcy, et d’autres), il les transforme, miraculeusement, en créatures féeriques baptisées Les Animaux’Di (Di pour Dijon). Imaginés et réalisés par les jeunes de l’IME, Oulaf et les Animaux’Di mêlent la photographie, la sculpture ou la création sonore. Au-delà de sa qualité artistique, cette initiative offre une large palette de supports pédagogiques propre à intéresser des visiteurs de tous âges. L’installation a d’abord été exposée à la Minoterie, pôle dijonnais de création jeune public et

d’éducation artistique, au printemps 2017.

Les visites animées par les jeunes créateurs

de l’IME Sainte-Anne et leurs éducateurs

ont permis de fructueux échanges avec les

visiteurs. Ce fut le cas notamment avec les

étudiants du lycée dijonnais Simone Weil.

Suite à cette visite, Joan et Charles, deux

jeunes de l’IME ont été sollicités pour

intervenir auprès d’une classe du lycée.

Joan, avec ses mots, a raconté aux lycéens toute l’aventure d’Oulaf et les Animaux’Di, et a fait part de son plaisir à présenter cette création collective. Charles, qui ne maîtrise pas la communication langagière, a néan-moins participé à la réalisation sonore de l’installation et a pris plaisir à s’exprimer à l’aide de son harmonica. Oulaf et les Animaux’Di furent ensuite exposés, en mai, dans les locaux du CDI (Centre de Documentation et d’Information) du lycée Simone Weil. Fondues dans le décor, les œuvres étaient installées sur les tables, sous les tables, sur les étagères, parmi les livres… « C’était vraiment intéressant. », nous a déclaré l’un des lycéens. « L’expo

nous a permis de nous rendre compte des

difficultés que les jeunes en situation de

handicap mental peuvent rencontrer.

Pourtant ça ne les a pas découragés. Ils

sont allés au bout de leur projet. On a bien

ressenti leur fierté lors de leur présentation ».

Flora Gaudry – Florian Martinez

CONTACT : ime.steanne@acodege.fr

« Oulaf et les Animaux’Di », une installation artistique réussie

GENTILS MONSTRES

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Joan et Charles

Vous allez nous

quitter à la fin

de l’été. Quels

furent les temps forts

de vos douze années

passées à Acodège ?

Il y eu d’abord ces dix années que j’ai passées à la direction de l’ESAT Acodège (Etablissement et Service d’Aide par le Travail). C’était un challenge car j’étais vraiment nouveau dans ce secteur du handicap et du médico- social. Je me suis donc appuyé sur la compétence des équipes en place. Et nous avons été très actifs. Nous avons su créer une vraie dynamique de projet, avec la volonté d’associer tout le monde. Bien entendu, avec 215 ouvriers et 50 collaborateurs,

toutes les idées ne se sont pas concrétisées. Mais je crois pouvoir dire que l’on a dyna-misé l’ESAT Acodège, tout en donnant à chacun l’opportunité de mieux exprimer sa personnalité, ses désirs et ses compétences. On a fait de belles choses. Ensuite, en 2015 Patrice Durovray m’a demandé de le rejoindre pour travailler aux nouvelles orientations qu’il souhaitait donner à Acodège. J’ai donc accepté cette fonction de Directeur Général Adjoint et de Directeur de Pôle par la suite. Je savais que la mise en œuvre de la nouvelle architecture associative était un chantier complexe, mais vital pour notre avenir. Cette seconde expérience au sein d’Acodège fut véritablement intense et riche de rencontres.

Et vous partez désormais pour de nouveaux horizons?

Peut-on en savoir plus ?

Une proposition m’a été faite pour rejoindre le groupe L’Union qui gère des établissements sanitaires et médico- sociaux sur l’arc méditerranéen. Je vais en quelque sorte remettre les mains dans le cambouis en prenant la direction d’un complexe dans le Vaucluse et en assurant le développement du groupe sur le départe-ment. L’idée de me rapprocher des usagers et d’être en management de proximité, tout en assurant une mission de développement me stimule beaucoup… C’est pour moi un nouveau challenge, et j’entends y mettre toute mon énergie et mon dynamisme.

En 2013, les parents de Ronan ont créé

l’association Le Monde de Ronan pour aider

scolairement et socialement leur enfant

autiste alors âgé de 9 ans. Avec le temps,

l’association a fait évoluer son action pour

aider d’autres enfants atteints d’autisme et

venir en aide à d’autres associations. Ce

soutien peut prendre la forme de dons en

matériels et logiciels informatiques destinés

à l’apprentissage de la lecture ou de l’écriture. Dans d’autres cas l’association offre aux enfants des séances d’orthophonie ou finance tout autre projet facilitant leur intégration.Le Monde de Ronan apporte aujourd’hui son soutien à l’Institut Médico-Éducatif de jour Les Colibris, un établissement Acodège qui accueille des enfants et adolescents (de 6 à 20 ans) porteurs d’autisme avec troubles envahissants du développement. L’IME Colibris leur propose des modalités de prise en charge très variées : éducation structurée (inspirée du Programme éducatif TEACCH: stratégies pour soutenir la personne autiste et favoriser son autonomie en s’adaptant a ses besoins individuels), moyens de communication non verbale (Le PECS - Système de Communication par Échange d’Images), utilisation de schémas journaliers ou hebdomadaires composés de pictogrammes ou de photos en fonction du niveau de développement cognitif, structuration des lieux

et du temps, utilisation d’aide visuelle et

gestuelle, travail en imitation, en vis-à-vis…

Le Monde de Ronan a donc décidé d’appuyer

les actions développées à l’IME Colibris en

offrant 3 tablettes numériques. L’utilisation

des tablettes s’inscrit pleinement dans le projet

porté par Acodège dans le cadre du parte-

nariat initié avec la Fondation Orange

Solidarités « Acodège à l’heure du numérique ».

Equipées d’applications spécifiques, les tablettes

permettent aux enfants présentant des

troubles autistiques de développer une com-

munication adaptée avec leur famille et les

professionnels qui les accompagnent. Le

Monde de Ronan a également offert aux

Colibris un punching-ball, en réponse à

une demande des enfants. Ceux-ci avaient

exprimé, à plusieurs reprises, le souhait de

découvrir la boxe. Une activité physique

jugée parfaitement bénéfique, en complément

de leur apprentissage.

CONTACT : lemonderonan@gmail.com

Le Monde de Ronan soutient les Colibris

ENTRAIDE

Michel Gambey Directeur Général Adjoint, à la veille de son départ

ENTRETIEN

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Le Foyer de Vie Chantournelle, situé à Gevrey-Chambertin, est un établissement composé de deux structures : un Centre d’Activités de Jour et un Foyer d’Héberge-ment. Il accueille 56 adultes présentant un handicap mental (40 en internat et 16 en semi-internat). L’équipe du Centre d’Activités de Jour accompagne les bénéficiaires à l’occasion de nombreuses activités culturelles et sportives. Parmi toutes les activités

sportives proposées à Chantournelle, il en est une dont on ne dit pas assez tout l’intérêt qu’elle présente. Il s’agit de la piscine. Cette activité pratiquée depuis longtemps, de manière régulière, par environ 25 résidents, dépasse la seule fonction occupationnelle. L’eau stimule le corps et permet d’en améliorer la perception. Grâce à la portance, les personnes à mobilité réduite peuvent effectuer des mouvements difficiles, sur

Pour la première fois, le Sas Acodège

(Dispositif de Remédiation Éducative) a

organisé un tournoi de foot en salle.

Ce sport, très prisé des jeunes, permet tout

à la fois de montrer ses performances

personnelles et de vivre un sentiment

d’appartenance au groupe. On veut briller

par sa technique tout en faisant gagner son

équipe. Les tournois inter-établissements

sont une belle occasion pour se mesurer à

d’autres équipes, tout en affichant des

valeurs de respect propres à la compétition.

Les équipes de différentes structures, dont

le Sas Acodège, le Centre Educatif Renforcé

Acodège et plusieurs établissements de la

Protection Judiciaire de la Jeunesse, se

sont affrontés au cours de six matchs en 5 contre 5. La fatigue des joueurs se ressentant, certains n’ont pas hésité à se proposer pour renforcer les équipes adverses montrant ainsi la difficulté de l’effort mais aussi l’entraide et la solidarité

entre les jeunes. Du respect, de belles actions de jeu, l’esprit d’équipe… Bref, le foot est un sport qui a su marquer les esprits en allant droit au but !

Mohamed Belghorzi

CONTACT : sas@acodege.fr

Chantournelle dans le grand bain

Quand le Sas fait du foot…

SOUTIEN

CHAMPIONS

terre ferme. Le milieu aquatique est idéal pour améliorer les fonctions sensori-motrices et cognitives. Il favorise la représentation du schéma corporel, la maîtrise du corps, le traitement des informations sensorielles, la coordination et la précision des gestes, et par là même, la confiance en soi…

La piscine est aussi un espace d’interactions positives avec les autres. Au-delà de la pratique de la natation, les sorties piscines (dans diverses piscines dijonnaises), sont des temps de socialisation qui permettent d’appréhender le regard des autres. Ponc-tuellement, le Centre d’Activité de Jour s’implique également dans des rencontres inter-établissements, ou à caractère événe-mentiel, comme « les 4 heures de nage » pour le Téléthon. Ces manifestations publiques favorisent la reconnaissance et valorisent le « pouvoir faire » de chacun. Parmi, les activités nombreuses et variées du Centre d’Activités de Chantournelle, la piscine offre une incomparable palette de bénéfices et de plaisirs.

Anne-Laure Lepaul CONTACT : educatif.chantournelle@acodege.fr

4 mars 2017. Activités aquatiques avec l’ASEHM 21. (Association Sportive Éducative pour Handicapés Mentaux).

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Pour découvrir les vertus du Service Civique, le Sas d’Acodège et Unis-Cité ont imaginé des rencontres informelles destinées aux jeunes et aux professionnels.

Le Service Civique offre aux jeunes de 16 à 25 ans (30 ans pour les personnes en situation de handicap) la possibilité de s’engager à temps plein et en équipe, durant 6 à 9 mois, sur des missions d’intérêt général. Acodège soutient le Service Civique en employant de jeunes volontaires (7 en 2016) au sein de ses établissements et services sociaux et médico-sociaux, et en encourageant les jeunes accompagnés par Acodège à tenter l’expérience du Service Civique pour Unis-Cité. Unis-Cité est une association née en 1994 qui compte actuellement 65 antennes sur toute la France. Unis-Cité (pour « Tous unis dans la Cité ») a été créée pour permettre l’engagement concret des jeunes dans la lutte contre les inégalités, les injustices, le racisme et l’exclusion.

Découvrir d’autres horizonsLes missions d’intérêt général proposées par Unis-Cité à Dijon permettent aux jeunes, quel que soit leur parcours, de consacrer une étape de leur vie à la solidarité.

Cette période d’engagement au service de la collectivité favorise la rencontre avec des jeunes d’horizons totalement différents. C’est un apprentissage concret de la diversité. Ensemble sur le terrain, ces jeunes vont apprendre à travailler en équipe, prendre conscience de leur complémentarité et s’enrichir de leurs différences.

Trois Cafés contacts en deux ans A l’initiative du Sas (Dispositif de Remédiation Éducative Acodège), Acodège s’est rapprochée de l’association Unis-Cité en 2015 afin de faciliter l’accès au Service Civique pour les jeunes accompagnés par les établissements et services Acodège. « Pour Acodège, cet engagement citoyen est important » souligne Mohamed Belghorzi, Chef de Service au Sas Acodège. « Cette mise en situation professionnelle, ce travail d’équipe que propose le Service Civique, constituent des modalités qui peuvent prendre sens pour les personnes que nous accompagnons dans leur construction de projet ». Depuis cette première initiative, Unis-Cité et le Sas Acodège ont organisé trois séances d’information et d’engagement, sous forme de Cafés contacts ouverts aux partenaires. Ces temps de rencontre étaient ouverts aux jeunes et aux professionnels

des différents services Acodège. Les jeunes ont pu découvrir les témoignages de volon-taires en postes. Les professionnels, de leur côté, ont recueilli les indications nécessaires pour orienter des jeunes éligibles au Service Civique, ou pour leur établissement comme terrain de stage.

En lien avec l’écoleGrâce à ces Cafés contacts, deux jeunes du Sas Acodège ont intégré le programme Booster qui vise au « raccrochage scolaire » de jeunes mineurs en situation de décrochage (un programme alternant Service Civique et remobilisation scolaire en lycée). En prévision de la campagne 2017/2018, le troisième café contact a eu lieu le mardi 13 juin. A cette occasion, Unis-Cité Dijon a lancé son appel à candidature pour les 87 jeunes (de 16 à 25 ans, et jusqu’à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap) qui pourront démarrer leur Service Civique en octobre et novembre 2017. Plusieurs jeunes accompa-gnés par Acodège envisagent d’intégrer le Service Civique. Ils ont profité de cette rencontre privilégiée pour y glaner de précieux renseignements.

Mohamed Belghorzi

CONTACT : sas@acodege.fr

S’engager au service des autres avec Acodège et Unis-Cité

ENGAGEZ-VOUS !

Café Contact à la Maison Phare

8

En avril, les jeunes du CER* ont participé

à la réhabilitation du Fort d’Hauteville,

ancien fort militaire bâti en 1874.

Accompagnés par l’équipe éducative et

par Michel Bonnot, historien spécialisé,

ils ont défriché des parcelles de terrain et

ramassé des métaux, vestiges de l’activité

militaire. Ces chantiers citoyens, au profit

d’associations ou de collectivités, sont

des supports éducatifs qui replacent le

mineur au sein d’un projet collectif.

L’expérience lui permet d’appréhender la

notion de rythme de travail en vue d’une

future mise en situation professionnelle.

Frédérique Serveille

CONTACT : cer@acodege.fr*Le Centre Educatif Renforcé, situé à l’Étang-Vergy (21) accueille de jeunes mineurs délinquants multirécidivistes en grande difficulté

L’IME Sainte-Anne était en fête en cette fin de journée du 8 juin. Plus de 200 personnes étaient réunies pour écouter les jeunes chanteurs de la chorale de l’IME accompagnés par les musiciens de Jazz’on. Ils ont fait découvrir 4 chansons de leur répertoire et ont été très applaudis par un public ému composé de parents, familles, amis, professionnels et des jeunes venus les soutenir et les encourager. Le deuxième temps de cette soirée permettait à chacun de partager un repas en musique. Sauté de bœuf et potatoes réalisé et servi par le personnel de la cuisine des IME Sainte-Anne et

Pyramide. Un délice. Les D’Ukes ont as-

suré l’animation musicale. Ce groupe de

Ukulélé, petit instrument à quatre cordes

au son délicieusement exotique, a fait

chanter toute l’assemblée sur un

répertoire de titres très populaire. Un

agréable moment passé ensemble, en

musique, en chantant, pour la plus

grande joie des petits et des grands. Le

tout sous un beau soleil, qui a contribué

à ce que cette soirée conviviale se

termine dehors et en musique.

Michèle Lorré

CONTACT : acodege@acodege.fr

Centre Éducatif Renforcé Les jeunes participent aux chantiers citoyens

Le plaisir de la musique fêté à l’IME Sainte-Anne

REMOBILISATION

BIG BAND

Dans le cadre de l’atelier « Bande

Dessinée » proposé au Sas Acodège

(Dispositif de Remédiation Éducative),

les adolescents accueillis ont eu

l’occasion de découvrir cet univers et

ses techniques de réalisation. Par le

biais d’un partenariat avec Terium,

association regroupant amateurs,

semi-professionnels, et professionnels

de cette forme d’expression, ils ont pu

acquérir des savoir-faire et découvrir

les potentialités inscrites en eux-

mêmes.

De novembre à avril, les adolescents

ont rencontré différents membres de

l’association. Après une phase

d’initiation, l’idée d’impliquer les

adolescents dans un projet à plus long

terme est apparue comme une

évidence. Sept jeunes se sont ainsi

lancés dans la réalisation d’un fanzine

(contraction de l’expression anglaise

« fan magazine » publication indépen-

dante de faible diffusion élaborée par

des amateurs). Chacun d’entre eux a

su développer son propre style, faisant

preuve d’imagination et d’humour. Ce

fut l’occasion pour eux de découvrir

leur potentiel créatif, de prendre

confiance en leurs capacités à

apprendre et à s’impliquer dans un

projet, de sa conception à son

aboutissement. Le premier numéro,

sur le thème du sport, a été présenté

lors d’un vernissage en présence de

l’équipe éducative, du chef de service

M. Belghorzi, du directeur pédago-

gique M. Grosjean, et de la directrice

Mme Ligez.

Mohamed Belghorzi

CONTACT : sas@acodege.fr

FANZINE

Le dessin pour renouer avec

l’apprentissage

9

L’équithérapie a depuis longtemps fait ses preuves dans la réduction des symptômes psychopathologiques. À la Ferme de la Couée, en Haute-Marne, le cheval est un médiateur très apprécié, au service des adoles-cents.

La Ferme de la Couée est une Maison d’Enfants à Caractère Social, située à Saint-Broingt-les-Fosses (52). Son rôle s’inscrit dans le cadre de l’action sociale et médico- sociale et la protection de l’enfance. La Ferme de la Couée est un espace sécurisant et structurant qui permet aux jeunes de grandir dans un environnement apaisant où ils apprennent à se ré-inscrire, petit à petit, dans les temps du quotidien. L’accompagnement des jeunes s’effectue à travers une large palette d’ateliers créatifs et d’activités nature telles que les espaces verts, le jardinage, le bois, le soin aux animaux… Le cheval est l’une des activités proposées depuis la création de l’établissement en 2007 (la ferme bénéficie de l’habilitation d’établissement d’Activités Physiques et Sportives). Elle s’adresse aussi bien aux jeunes qui lui sont confiés qu’au public extérieur qu’ils soient issus de structure sociales, médico-sociales ou pas.

Une activité éducative, thérapeutique et ludiqueL’équicie est la pratique de l’équicien, termes déposés à l’INPI en juillet 2010, créés à l’initiative conjointe de la Fédération Nationale Handi-Cheval et de l’association Equit’aide, et inscrits au Répertoire National des Certifications Professionnelles. Outre ses connaissances en éthologie équine, un équicien possède des compétences précises dans les domaines de la psychopathologie, le développement de la personne handicapée, l’anatomie, la neurologie et la communication humaine.

Le travail autour et avec le cheval permet

aux jeunes de prendre confiance en eux-

mêmes. Ils apprennent à se contrôler, à

s’intégrer au groupe, à mieux communiquer,

et aussi à prendre conscience de leur corps.

C’est une école du respect. Respect de

l’autre et de l’animal. Cette activité

favorise grandement le développement

psychomoteur. C’est une alternative à la

demande de soins et d’éducation classique.

Une alternative de soin qui a fait ses preuvesSuite aux retours positifs de cette expérience,

depuis deux années, des actions inscrites

dans une visée éducative et/ou thérapeutique

se développent au sein de La Ferme de la

Couée. La monitrice d’équitation diplômée

d’État et la psychologue de l’établissement

sont en formation d’équiciennes et valideront

leurs certifications professionnelles cet été.

Par ailleurs, la Ferme de la Couée a pour

projet la construction d’un manège couvert

et d’un espace spécifiquement dédié au

cheval pour améliorer encore les conditions

d’accueil. Nous vous en parlerons dans une

prochaine édition.

Raphaël Lafranceschina

CONTACT : ferme.couee@acodege.f

Équicie à la Ferme de la Couée

APPRIVOISER

Premier contact, un petit matin d’hiver…

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L’Espace Socioculturel vous promet un bel été !

PROGRAMME ESTIVAL

Du 17 juillet au 25 août, l’Espace

Socioculturel vous propose son

programme d’activités : une virée à la

capitale, pêche, cheval, accrobranche,

bowling, tir à l’arc, découverte d’un

parc naturel, nuit des étoiles, jazz à la

plage, soirée théâtre, spectacle de rapaces,

camps sous tente en Puisaye, séjour en

gîte d’étape dans le Doubs…

Il y en aura pour tous les goûts ! Des

activités simples, ludiques, à prix

doux, pour rompre le sentiment de

solitude que peut induire la période

estivale. Ce programme de vacances à

la carte est ouvert à toute personne

majeure en situation de handicap ou

de difficulté accompagnée ou non par

les établissements et services Acodège.

Pensez à réserver car les inscriptions se

font dans la limite des places disponibles.Ne manquez pas la Caravane !Cette caravane (photo ci-dessus) est un

appareil photo ! L’Espace Socioculturel

Acodège, en lien avec l’association d’Œil

en Œil et la MJC des Grésilles, a construit

cette étonnante chambre photographique

pour initier tous ceux qui le veulent à la

photographie au sténopé*. Ce projet, qui

réunit des adultes en situation de handicap,

est piloté par Anne-Sophie Ropiot,

photographe de l’association d’Oeil en Oeil.

Après la première escale le samedi 1er juil-

let à Grésilles en Fête, la caravane sera pré-

sente le samedi 15 juillet à l’écluse de la

Charme à Saint-Victor-sur-Ouche.

Espace Socioculturel Acodège 03 80 51 41 26 espace.socioculturel@acodege.fr

* Un appareil photographique à sténopé se présente sous la forme d’une boîte dont l’une des faces est percée d’un minuscule trou qui laisse entrer la lumière.

Le 4 mars 2017, quatre jeunes accueillis à

la Ferme de la Couée (Maison d’Enfants à

Caractère Social) ont participé au tournoi

interrégional de tennis de table en sport

adapté, à Mouchard (Jura). Kevin, Mickael,

Stanislas et Yohan ont brillamment relevé

le défi dans leurs catégories respectives.

Yohan s’est notamment distingué en

remportant la troisième place dans la

première catégorie. Cette première partici-

pation à un tournoi régional est le fruit

d’une pratique assidue du ping-pong, au

sein de l’établissement, sous la dynamique

impulsion des éducateurs. Rendez-vous a

déjà été pris pour un autre tournoi régional

lors de la prochaine saison.

CONTACT : Charles Colette equipe.educative.couee@acodege.fr

Nos champions du ping-pong !TOURNOI

L’Espace Socioculturel est un dispositif

passerelle entre milieu ordinaire et

milieu protégé. Il favorise l’insertion

sociale des personnes souffrant d’iso-

lement, du fait de leur handicap ou de

leurs difficultés sociales, par l’accom-

pagnement à la culture et aux loisirs.

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Heureux, fiers et décontractés...

Quelques dates pour la rentrée !

Samedi 16 septembre Portes ouvertes à l’ESAT AcodègeVenez découvrir les ateliers de production de l’ESAT Acodège à l’occasion des portes ouvertes qui auront lieu le samedi 16 septembre. Ce sera l’occasion de présenter les activités de l’ESAT Acodège ainsi que l’opportunité de découvrir l’état d’avancement du projet immobilier avec la possibilité de faire une visite de chantier.

ESAT Acodège 322, rue Dardelain 21160 MARSANNAY-LA-CÔTE Tél : 03 80 59 94 94 Email : contact@apro-plus.com

Vendredi 22 septembre Portes ouvertes à la Ferme de la Couée Ce jour là les jeunes et l’équipe de professionnels de la Ferme de la Couée seront heureux de vous accueillir pour une journée « portes ouvertes » de l’établissement de 10h30 à 18h.Ce temps de rencontre et de partage qui se veut chaleureux, simple et convivial sera l’occasion de marquer les 10 ans d’existence de l’établissement et de mettre en avant le territoire sud Haut-Marnais à travers la présentation de plusieurs stands/ateliers animés par l’ensemble des participants investis dans l’organisation de cette journée.Pour ceux qui le désirent, vous avez la possibilité de venir manger votre propre pique nique sur le site de l’établissement.

Ferme de la Couée 52190 SAINT-BROINGT-LES-FOSSES Tél. : 03 25 88 31 03 E-mail : ferme.couee@acodege.fr

Samedi 14 octobre Rencontres du C.M.P.P.Samedi 14 octobre 2017, de 8h30 à 12h, se tiendront les secondes rencontres thématiques du CMPP Acodège en collaboration avec le Groupe Bourgogne- Champagne-Franche-Comté (GBCFC) de la société Psychanalytique de Paris (SPP).Monsieur Bernard Chervet, Médecin Psychiatre, Président de la SPP, interviendra sur la thématique du Rêve.

Lieu de la conférence : Salle Sciences Po 14 avenue V. Hugo - 21000 DIJON Places limitées, inscription avant le 16 septembre 2017. E-mail : cmpp@acodege.fr

Vous souhaitez devenir destinataire des prochains numéros ? Vous souhaitez réagir à un article ? Contactez : marie-laure.houze@acodege.frRetrouvez nos établissements, nos mis-sions, nos actions sur www.acodege.fr

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