Accumulateur Energie Orgone

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Wilhelm REICH (1897-1957) (1951) “L’accumulateur de l’énergie de l’orgone. Son usage scientifique et médical.” Traduit de l’Anglais au français par Christian Isidore Angelliaume, 2003 Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, bénévole, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: [email protected] Site web pédagogique : http://www.uqac.ca/jmt-sociologue/ Dans le cadre de: "Les classiques des sciences sociales" Une bibliothèque numérique fondée et dirigée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Site web: http://classiques.uqac.ca/ Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi Site web: http://bibliotheque.uqac.ca/

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Orgonics

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  • Wilhelm REICH (1897-1957)

    (1951)

    Laccumulateur de lnergie de lorgone. Son usage scientifique et mdical.

    Traduit de lAnglais au franais par Christian Isidore Angelliaume, 2003

    Un document produit en version numrique par Jean-Marie Tremblay, bnvole, professeur de sociologie au Cgep de Chicoutimi

    Courriel: [email protected] Site web pdagogique : http://www.uqac.ca/jmt-sociologue/

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    Cette dition lectronique a t ralise par Jean-Marie Tremblay, bnvole, profes-seur de sociologie au Cgep de Chicoutimi partir de :

    Wilhelm REICH (1951) Laccumulateur de lnergie de lorgone. Son usage scientifique et mdi-

    cal. Titre original : The orgone energy accumulator. Its scientific and medical

    use. Printed and distributed throught the Orgone Intitute press, Publishing House of The Wilhelm Reich Foundation. Orgonon, P.O. Box 153, Rangeley, Maine, 1951.

    Traduction de lAnglais au franais par Christian Isidore Angelliaume, 2003. [Autorisation formelle accorde par le traducteur, M. Angelliaume le 29 aot

    2008 de diffuser cette uvre dans Les Classiques des sciences sociales.]

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    Table des matires

    Prsentation 1. Qu'est-ce qu'un accumulateur d'nergie orgonale2. Qui a invent l'accumulateur d'nergie orgonale ?3. Qu'est-ce que l'nergie de vie et quelle est sa relation avec l'nergie cosmi-

    que ?4. Quels sont, concrtement, les faits qui prouvent l'existence d'une telle nergie

    de vie universelle ?5. L'accumulateur d'nergie orgonale6. Mesures quantitatives de l'nergie orgonale7. L'utilisation mdicale d' accumulateur d'nergie orgonale8. Prrequis mme d'une formation d'une opinion relative l'accumulateur

    d'nergie orgonale9. Utilisation publique et responsabilit autour de la recherche sur l'nergie or-

    gonale

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    Wilhelm REICH (1951)

    Laccumulateur de lnergie de lorgone. Son usage scientifique et mdical.

    Titre original : The orgone energy accumulator. Its scientific and medical use. Printed and distributed throught the Orgone Intitute press, Publishing House

    of The Wilhelm Reich Foundation. Orgonon, P.O. Box 153, Rangeley, Maine, 1951. Traduction de lAnglais au franais par Christian Isidore Angelliaume, 2003.

    Prsentation

    Retour la table des matires L'nergie Primordiale Cosmique, nomme nergie d'Orgone Cosmique, fut

    dcouverte dans l'intervalle des annes 1936 et 1939 en Norvge. La dcouverte initiale a t pour l'essentiel complte en 1940, dans le Maine, aux tats-Unis. Ce fut alors le rsultat de recherches compliques dans les domaines de la nature en gnral et des fonctions bionergiques de l'humain en particulier, tale sur une priode de quelques vingt annes. Le dcouvreur en est Wilhelm Reich, docteur en mdecine.

    Depuis 1940, une organisation scientifique comprenant des mdecins, des

    psychiatres, des physiciens, des biologistes, des ducateurs et des travailleurs so-ciaux, ainsi que des institutions soeurs de plusieurs pays, s'est lentement dvelop-pe autour de la dcouverte de l'nergie de l'orgone cosmique.

    Cette dcouverte fondamentale et rvolutionnaire s'est fraye son propre che-

    min dans le public. La devise qui accompagne cette lente pntration dans la pen-se du public semble tre :

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    "L'absence de publicit est la meilleure des publicits" Quoique connue, estime et apprcie dans beaucoup de pays par des cercles

    acadmiques, la dcouverte de l'nergie du cosmos est reste mconnue jusqu' tout rcemment du large public. Ce n'est pas rjouissant de prendre l'apparence d'une comte pour la plus grande partie des gens. En accord avec ses fonctions bionergiques, cette connaissance progresse comme celle, lente, d'un arbre, plutt qu' la manire du flash brillant de l'clair. Rien ne fait plus souffrir que le nfaste de la disparition d'une trane lumineuse des yeux du public. C'est en cela que cette dcouverte trouve sa permanence.

    En complte harmonie avec ses implications biologiques, une telle dcouverte

    prfre prendre le rle d'un inconscient mais primordial vnement plutt que l'apparence d'une comte ou de l'hapax d'un clair. Beaucoup de ses amis, inquiets l'excs, ayant eu conscience du grand dveloppement possible de sa dcouverte, ont enjoint le dcouvreur de "faire quelque chose de pratique" et quelque bruit propos de celle-ci ; d'tablir une "officine des relations publiques" ; de "s'assurer la 'bonne faveur' du public" ; de faire paratre d'imposants articles dans la presse quotidienne propos de sa dcouverte de l'nergie de la vie ; d'obtenir l'approba-tion de telle ou telle autorit du domaine de la mdecine ou de la physique ; en bref, de faire beaucoup de ces choses qui sont habituellement ralises par des gens qui veulent faire en sorte que leur nom soit reconnu ou qui souhaitent vendre un produit de l'application des sciences comme un rfrigrateur, un ensemble vi-do, un mdicament. Un dploiement abusif, en somme, de publicit qui rapporte-rait gros.

    Le dcouvreur et ses coquipiers ressentiront un moment de la culpabilit

    ngliger ainsi leur devoir, la perte d'une chance possible, de ne pas soutenir les attentes de leurs censeurs de la conduite publique. Davantage encore, le silence qui entoure la grande dcouverte dans les arcanes du grand commerce, les scien-ces leves, et la grande mdecine constituent un moment une relle menace pour les scientifiques travaillant dans le champ de l'orgonologie. De plus en plus de gens jasent sur cette dcouverte lors des tea-parties, dans les htels de marque, dans les officines mdicales, dans les cercles du gouvernement, dans les bureaux de la police secrte de beaucoup de pays. On en discute autant d'une bonne que

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    d'une mauvaise manire : ici des gens ayant eu profiter de plusieurs manires de vivre font un loge de la dcouverte comme du plus grand rsultat obtenu des sciences depuis des sicles ; l, elle est ridiculise et calomnie d'une faon parfai-tement dangereuse. Comme d'habitude, la mauvaise rumeur voyage plus rapide-ment que la bonne. Encore qu'aucune tentative ait t entreprise de la part du petit groupe de travailleurs en orgonologie pour faire paratre un article dans un jour-nal, pour louer un panneau publicitaire, obtenir la faveur et les compliments que le public octroie si gnreusement et si souvent par ignorance des dcouvertes innocentes.

    Il y a de nombreuses et de trs srieuses raisons pour ne pas suivre le grand et

    soudain chemin du cours habituel des choses des gains de la dcouverte. Premirement, les faits affluent avec trop de rapidit pour ne pouvoir tre sai-

    sis correctement et entirement que par un petit nombre de personnes. Deuximement : chaque nouveau fait singulier qui se rvle de lui-mme au

    chercheur orgonologiste semble contredire la plupart des croyances scientifiques depuis longtemps choyes comme, par exemple, la thorie des germes ariens en bactriologie ; la thorie de "l'lectricit statique" en lectrophysique ; la thorie des "ondes de chaleur" en mtorologie ; la thorie des "radiations cosmiques" qui nous est allgrement remise en question partir d'un lointain "espace vide" ; l'in-terprtation de nombreuses variantes, et sans quivoque, fonctions de la dcharge spontane de l'lectroscope dcrites comme "simples" rsultats d'une incompr-hensible "fuite naturelle" ; la Seconde loi de la thermodynamique avec son entro-pie ; la thorie des atomes et des particules lectroniques comme les constituants primaires de l'Univers ; la parfaite crainte rvrencielle qui gouverne chacune et toutes penses d'une nergie de la vie qui soit concrte, mesurable et actionnable ; les observations microscopiques videntes qui rvlent l'organisation naturelle des organismes cellulaires simples provenant de la dtrioration des tissus et, mme, provenant de l'nergie orgonale libre dans la conglation d'une eau hautement charge (exprience XX) et dont on refuse si abruptement orienter son attention dans les milieux actuels de la biologie ; et beaucoup, beaucoup de faits identiques, chaque d'eux tant dot une dimension cosmique.

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    Troisimement, l'unique et ultime question qui semble rsister l'obtention d'une rponse qui est pourquoi, pas un, parmi plusieurs milliers de scientifiques habiles, consciencieux, travailleurs, n'a jamais rencontr les relations entre ces faits abondants et les observations qui dmontrent indubitablement l'existence d'une ubiquitaire nergie cosmique visible, mesurable et manipulable.

    Quatrimement, les ractions motionnelles que soulve cette dcouverte dans

    les milieux aussi bien profanes que scientifiques, o tout comme lors d'une ren-contre avec une chose de nature dangereuse, il est d'abord ncessaire de compren-dre et de rencontrer cette animosit.

    Cinquimement, avec chaque nouvelle anne qui passe de ce dur travail, les

    nouvelles fonctions des lois fondamentales deviennent plus simples en mme temps que la dimension de la dcouverte crot dans des proportions effrayantes. Il devient ncessaire de se restreindre soi-mme de petits secteurs des fonctions de l'nergie orgonale et de procder principalement avec lenteur et prcaution. Un grand balayage publicitaire submergerait le peu d'orgonologues prsents d'argu-ments et de contre-arguments, de dtails jusqu' prsent non explors, et une norme part du public de se mettre dbattre, ce qui tranglerait certainement le travail de recherche fondamentale l'touffer mort.

    Nous allons nous arrter ici. Les arguments pour ne pas suivre les chemins

    habituels de proclamation de dcouvertes sont nombreux et de poids. Tout aussi dangereux est ce procd qui, d aux suspicions qui poussent l'action ( "Pour-quoi n'en avez-vous pas fait mention dans les journaux ?" et "Le mdecin Untel n'a jamais entendu parler de vous") c'est invitable.

    Cependant, les dcouvertes de bases ont t dites depuis 1938 en un flot

    continu de publications que l'on peut obtenir dans beaucoup de librairies de par le monde, mais qui sont peu apprcies des dcapiteurs de l'opinion publique.

    Cette situation commence changer avec la crise internationale qui grandit et

    qui s'tend sur la plante. Avec la guerre atomique qui se profile l'horizon, et avec notre connaissance des effets bionergiques de l'nergie orgonale qui est notre disposition, nous avons dcid de parer au plus press, mais sans trop d'an-

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    xit. Depuis les annes 1940, de plus en plus de gens en arrivent prendre connaissance avec l'nergie orgonale dans plusieurs pays ; en consquence, il semble possible maintenant de rencontrer un intrt croissant par un effort entre-pris pour une divulgation de cette information.

    Le prsent opuscule donne des indications sur le fonctionnement et la cons-

    truction de l'accumulateur de l'nergie de l'orgone.

    1. Qu'est-ce qu'un accumulateur d'nergie orgonale ?

    L'accumulateur d'nergie orgonale est un instrument assembl et matrielle-

    ment agenc pour que l'nergie vitale [l'nergie de la vie N.d.T.], prsente dans l'atmosphre de notre plante, puisse tre recueillie, accumule et rendue utilisa-ble des fins scientifiques, ducatives et mdicales.

    2. Qui a invent l'accumulateur d'nergie orgonale ?

    L'accumulateur d'nergie orgonale a t invent par le chercheur en science et

    mdecin Wilhelm Reich, dans les annes 1940 aux tats-Unis.

    3. Qu'est-ce que l'nergie de vie et quelle est sa relation avec l'nergie cosmique ?

    Retour la table des matires

    L'existence d'une sorte spcifique d'nergie qui est en relation directe avec la

    vie, et qui la maintient, a t thoriquement prsume de longue date par des phi-losophes et des scientifiques. Dans leur ligne, Wilhelm Reich, mettant en relation les faits dj connus, et ceux, nouveaux, qu'il a dcouverts, les a coordonns de manire telle que l'existence d'une nergie vitale [l'nergie de la vie N.d.T.] de-

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    vienne concrtement dmontrable, utilisable et mesurable. L'nergie de l'orgone est le nom donn par Wilhelm Reich cette nergie spcifique l'intrieur des organismes vivants. L'existence de l'nergie orgonale l'extrieur d'un organisme vivant, dans l'atmosphre, a aussi t dmontre. L'nergie (de vie) intime drive de l'nergie d'orgone extrieure prsente dans l'atmosphre. Ce qui est parfaite-ment logique puisque rien ne peut exister dans un organisme qui n'existe aupara-vant dans l'environnement de cet organisme vivant.

    4. Quels sont, concrtement, les faits qui prouvent l'existence d'une telle nergie de vie universelle ?

    Retour la table des matires

    En vue de comprendre la multitude des faits et des phnomnes connus qui

    sont en relation avec une nergie vitale spcifique, il est ncessaire d'abandonner de nombreux malentendus que contient la manire de penser scientifique.

    L'enveloppe d'nergie orgonale de la Terre

    Il est probable que tout un chacun a vu ce qui ressemble une vague frmis-

    sante et vacillante dans l'atmosphre l'approche du sol, prs du sommet des montagnes, sur des routes, des lacs, sur l'ocan, etc. Ces phnomnes semblables des vagues sont communment appels des "vagues de chaleur", sans pour au-tant qu'elles aient quelque chose qui soit en relation avec la "chaleur". La chaleur en soi est une sensation subjective, et non pas une nergie ou un fait objectif. Ce qui est objectif est uniquement l'expansion du mercure dans la colonne du ther-momtre. Les ascendances d'air chaud, les ondes visibles aux sommets des mon-tagnes ne montent pas mais se meuvent lors des jours clairs d'ouest en est, dans la direction du mouvement de rotation de la Terre. Elles se meuvent plus rapidement que le globe terrestre, sinon on ne pourrait pas en discerner en mouvement. Si ces ondes taient de "chaleur" elles ne devraient tre visibles que lors des jours "chauds" et devraient disparatre lors des jours "froids". Ce qui n'est pas le cas : chacun peut voir ces "vagues de chaleur" en haut des pics montagneux et travers

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    un tlescope mme par moins 30 degrs en dessous de zro ; et chacun peut les voir disparatre lors des jours d'un t chaud peu avant la venue de grosses pluies ou de bourrasques. Par consquent, ces ondes n'ont rien voir avec une "chaleur". "Quelque chose" se meut d'ouest en est la manire des vagues ; ce n'est pas de l'air, puisque l'air est invisible personne ne peut voir une rafale de vent en mouvement quand bien mme elle aurait une vitesse de 90 km/h. Au surplus, ces vagues vont de l'ouest vers l'est, tandis que le vent souffle de toutes les directions. Il est bien plus probable que les vents et les temptes de l'atmosphre soient les rsultats des dplacements de l'nergie atmosphrique plutt que quoi que ce soit d'autre. Pour un mtorologiste, les "vagues de chaleur" sont la mme chose que la

    "mauvaise vue"

    de l'astronome. Les astronomes souffrent grandement, lors de leurs observa-

    tions des toiles, de ce qu'ils nomment "mauvaise vue". L'acuit requise pour l'ob-servation des toiles est grandement perturbe par le tressaillement et la mouvan-ce en forme de vague de l'atmosphre. Rcemment des tentatives ont t entrepri-ses pour liminer cette mauvaise vue. C'est exactement la manifestation de ce que les tudes et les moyens de l'orgonologie constatent comme une "nergie orgonale atmosphrique".

    "lectrostatique"

    En lectrophysique, l'nergie atmosphrique est reconnue comme tant "lec-

    trostatique". Tout auditeur de radio connat les bruits de craquement mis par le poste, spcialement avant et pendant un temps orageux. Il dteste le choc qu'il reoit au moment o il touche la partie mtallique de sa voiture, lors des jours secs. Le pilote est particulirement au courant des charges lectrostatiques prsen-tes au bout des ailes de son avion et il les craint. Des dispositifs ont t invents pour liminer ces charges des aroplanes. Maintenant, quoi qu'il soit bien connu que l'air est empli "d'lectrostatique" et qu'un simple clair dcharge des millions de volts d'nergie, il est en mme temps reconnu que l'air est exempt d'lectricit : sinon il ne serait pas et ne pourrait pas tre un bon isolant l'lectricit, un fait

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    parfaitement connu de tout lectricien. Comment donc l'air peut-il tre la fois plein d'nergie et exempt d'lectricit ? Ceci est impossible en terme d'lectricit. Il n'est pas seulement possible mais aussi ncessaire de supposer que "l'lectricit statique" n'est pas la mme nergie que celle que l'on obtient par le dplacement de spires dans un champ magntique, aussi nomme "lectricit galvanique". "L'lectricit statique" est une des manifestations de l'nergie de l'orgone atmos-phrique. Cette nergie chappe cette science de l'lectricit parce qu'elle n'est pas de l'lectricit. Elle suit des lois entirement diffrentes de celles de l'lectri-cit. Personne n'a reconnu jusqu' ce jour, la source de l'nergie magntique et lectrique.

    Le bleu du ciel

    Le bleu est la couleur spcifique de l'nergie orgonale l'intrieur et l'ext-

    rieur de l'organisme. La physique classique tente d'expliquer l'azur du ciel par la dispersion du bleu et de la srie des couleurs du spectre dans les gaz de l'atmos-phre. Quoi qu'il en soit, il est un fait que le bleu est la couleur observe dans tou-tes les fonctions qui sont en relations avec l'nergie orgonale qu'elle soit cosmi-que, atmosphrique ou organique :

    N'importe quel protoplasme, dans toute cellule ou bactrie, est bleu, ce qui est

    pris gnralement, tort, comme une "rfraction" de lumire. Ce qui est faux, puisque la mme cellule dans les mmes conditions de lumire, perd sont aspect bleut lorsqu'elle meurt.

    Des nuages d'orage sont profondment bleus cause de la haute charge

    contenue dans la masse d'eau qu'ils retiennent en suspens. Une chambre parfaitement obscurcie, si ses parois sont mtalliques (on la

    nomme alors "chambre orgone") ne montre pas un noir complet, c'est--dire exempt de toute luminosit, mais un noir bleut ou bleu-gris. L'nergie de l'orgo-ne produit une lumire, spontanment : elle est "luminescente".

    L'eau des lacs profonds et des ocans est bleue.

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 13

    La couleur de la lumire irradiant du bois pourrissant est bleue ; ainsi que cel-

    le manant de l'extrmit des paratonnerres, des feux de St-Elme et des aurores borales.

    La luminescence prsente dans les tubes vide chargs avec de l'nergie or-

    gonale est bleue.

    Changement de forme Dans des conditions donnes pour naturelles, ou bien observes dans l'obscure

    d'une chambre orgone, l'nergie orgonale se prsente sous la forme d'un nuage se dplaant avec lenteur, c'est--dire plus ou moins rgulirement rparti dans l'espace, sans changement notable, comme des mches fines de concentration. Si elle est excite de quelque manire, par exemple par la prsence d'organismes vivants ou d'une nergie lectromagntique, les concentrations croissent en densi-t et en vitesse de dplacement ; ceci apparat dans une chambre compltement obscure sous la forme de mches plus grosses se changeant souvent en tincelles lumineuses, tirant sur le jaune, au dplacement rapide.

    Universalit

    Il n'y a pas moyen de dcrire l'nergie orgonale, de sparer une certaine som-

    me du reste de l'ocan d'nergie de l'orgone cosmique. L'nergie orgonale pntre tout avec des vitesses diffrentes. Elle est prsente partout, diffrant uniquement en densit ou concentration. Les accumulateurs d'nergie orgonale fonctionnent partout.

    Absorption et rflexion

    Une matire qui s'avre tre un bon isolant lectrique, ou ce qui revient au

    mme, est un mauvais conducteur lectrique, est un bon absorbant d'nergie or-gonale ; d'un autre ct, les matires mtalliques ne conservent pas l'nergie orgo-

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 14

    nale, mais la rejettent rapidement aprs l'avoir attire. Ceci peut tre dmontr travers une srie d'expriences particulires.

    Les qualits de l'nergie orgonale atmosphrique qui viennent d'tre dcrites

    universalit, absorption par les matires non-mtalliques et rflexion par des matires mtalliques sont les principes de base sur lesquels est tablie la cons-truction de l'accumulateur d'nergie orgonale.

    5. L'accumulateur d'nergie orgonale

    Retour la table des matires

    Jusqu' la dcouverte des prcdentes proprits de l'nergie orgonale atmos-

    phrique, ses fonctions habituellement appeles "lectrostatiques" sont res-tes inoprantes. Comme un fait gnant, elle tait seulement une nuisance pertur-bante dans l'lectronique, l'aronautique, les technologies radio, etc. Avec l'inven-tion de l'accumulateur d'nergie orgonale, elle est devenue utilisable.

    En vue de l'utiliser, on doit d'abord recueillir et concentrer l'nergie de l'at-

    mosphre. Elle a t recueillie par l'agencement de matriaux organiques et mtal-liques. L'efficacit de la collection et de la concentration de l'nergie orgonale manant de l'atmosphre dpend :

    a) de la sorte du matriau non-mtallique utilis ; il y a des bons (matire

    plastique) et de mauvais (bois) absorbants. b) de la sorte de mtal utilis : seul le fer est utilis pour des dispositifs usa-

    ge mdical. c) du degr de l'humidit relative moyenne de l'atmosphre, car l'eau attire

    normment l'nergie orgonale, et vice versa. En consquence, un climat sec est meilleur pour l'accumulation. 40-50% d'humidit relative est une bonne condition pour la concentration de l'nergie orgonale.

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 15

    d) de la latitude gographique o l'accumulation prend place ; le plus proche de l'quateur donne une absorption la plus efficace ; un accumulateur d'nergie orgonale deux couches est plus efficace au Moyen-Orient qu' Londres.

    e) de l'altitude : d'autant plus leve au dessus du niveau de la mer, d'autant

    plus libre est l'nergie de l'atmosphre des adjuvants gazeux et meilleure est son efficacit.

    f) du nombre de couches agences dans le dispositif d'accumulation : "une

    couche" consistant actuellement en deux strates : une forme d'une matire orga-nique situe l'extrieur, l'autre de matire mtallique situe l'intrieur du dis-positif. La matire organique absorbe et conserve l'nergie orgonale tandis que le mtal l'attire et la rejette rapidement. Il est par consquent vident que cet arran-gement des couches, en mettant toujours la matire organique l'extrieur et la matire mtallique l'intrieur, induit une direction l'nergie orgonale, avec un potentiel (le potentiel orgonal) orient de l'extrieur vers l'intrieur.

    g) de la proximit des parois intrieures d'avec l'organisme sis dans l'accumu-

    lateur. Plus proche est la surface de l'organisme vivant d'avec les parois mtalli-ques et plus intense sera l'effet de l'irradiation orgonale.

    h) du nombre d'accumulateurs prsents dans la pice ou dans le btiment :

    plus il y a d'accumulateurs, et plus haute sera la charge atmosphrique dans cette pice et plus importants seront les effets l'intrieur d'un simple accumulateur. La prsence d'une chambre d'nergie orgonale mettra grandement en valeur la totalit du processus de charge.

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 16

    6. Mesures quantitatives de l'nergie orgonale (rsum - voir "La biopathie du cancer")

    Diffrence de tempratures

    Retour la table des matires

    L'nergie orgonale peut osciller librement entre les parois mtalliques d'un ac-

    cumulateur d'nergie orgonale. Elle est cependant repousse par les parois de m-tal formant l'ensemble des cts de l'accumulateur. Cela veut dire qu'il y a un arrt de l'nergie cintique de l'nergie orgonale. Cet arrt de l'nergie cintique se ma-nifeste de lui-mme, l'aide d'un thermomtre, par une monte de la temprature. Cette chaleur est sentie dans la paume de la main mise toute proche des parois intrieures, froides, de mtal. Les personnes biologiquement fragiles ressentent seulement lgrement, ou pas du tout, cette chaleur. La temprature, mise en comparaison avec celle de la pice, est plus haute au dessus de la plaque mtalli-que du haut de l'accumulateur, sensiblement plus basse dans l'accumulateur lui-mme et encore plus basse dans l'air de la pice qui environne l'accumulateur, au moins 90 cm de distance et la mme hauteur que celui-ci. La diffrence de temprature (To-T) est constamment positive, variant uniquement en fonction du temps qu'il fait : de mauvaises conditions mtorologiques donnent des diffren-ces de temprature peu leves ou proches de zro ; par temps clair, par beau temps, la diffrence est plus grande, jusqu' 1,5C dans l'enceinte et suivant cer-taines dispositions, jusqu' 20C de plus qu' l'air libre.

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 17

    La constante diffrence de temprature l'intrieur de l'accumulateur orgonal

    invalide le caractre absolu de la Seconde Loi de la Thermodynamique qui affir-me qu'il existe uniquement un potentiel d'nergie allant du niveau le plus haut vers le niveau le plus bas. L'accumulateur d'orgone dmontre le principe d'un d-placement d'nergie allant du plus bas niveau au plus haut, une croissance du ni-veau d'nergie, la cration d'un potentiel plus lev : le potentiel orgonal allant du faible l'lev. Cette loi s'applique aux organismes vivants aussi bien qu'aux corps clestes. La diffrence To-T ne croit pas d'une manire linaire en raison du nombre de couches.

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 18

    Au cours de ces deux dernires annes, une diffrence "ngative" de tempra-

    ture a t releve sous certaines conditions atmosphriques (ouragan, etc.). Cela demande davantage de prcautionneuses tudes.

    l'Observatoire de l'nergie orgonale d'Orgonon (Maine), une diffrence de

    temprature (To-T) de 1C par 256 secondes a t provisoirement adopte pour base d'unit de mesure, la T-org.

    Le taux de dcharge spontane de l'lectroscope

    En contradiction avec l'effet d'ionisation dans le domaine lectrique, des lec-

    troscopes, auparavant chargs d'nergie orgonale puise dans les cheveux au moyen de disques de plastique, se dchargent lentement dans un milieu hautement concentr en nergie orgonale et rapidement dans un milieu dont la concentration d'nergie orgonale est faible. Plus il y a de couches dans le dispositif d'accumula-tion d'orgone et plus lente est la dcharge de l'lectroscope. Le rapport intime en-tre le taux de dcharge l'intrieur d'un accumulateur orgonal et l'air libre nous donne une mesure du "potentiel" prsent entre l'accumulateur d'orgone et l'air libre. Ce potentiel est diminu lors des conditions atmosphriques mauvaises et remonte nouveau (jusqu' 8 fois plus haut) lors d'un temps sec et clair. Un ac-cumulateur plusieurs couches pourra montrer cependant une diffrence de ten-sion orgonale, mme lors des conditions mtorologiques dsastreuses, tandis qu'un accumulateur orgonal une couche perdra compltement tout potentiel or-gonal.

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 19

    La formule pour dcrire le PO (potentiel d'nergie orgonale) dans un accumu-

    lateur d'orgone ou l'air libre peut facilement tre obtenue par la division du temps de dcharge (T) par la diffrence entre une charge initiale (Eo) et la charge rsiduelle (Er) :

    PO = T / Eo - Er

    Ce PO peut aussi tre mesur, plus simplement, en temps-org (seconde, minu-

    tes, heure-org), c'est--dire par la somme de secondes, de minutes, d'heures qui est ncessaire pour la dcharge d'une certaine tension auparavant prise pour base, de la charge d'nergie d'orgone dont on a pourvu un lectroscope. Le Laboratoire d'nergie orgonale utilise comme unit de charge orgonale, une ou deux chelles de division lectroscopiques, calibres de telle manire qu'une division de l'chel-le reprsente une charge d'approximativement 256 (44) volts quivalent un org. L'chelle entire de 90 est pourvue de 10 divisions et les divisions situes au milieu de l'chelle sont celles utilises pour les mesures. La formule relative au potentiel orgonal (lectroscopique) entre l'air et un accumulateur d'orgone (ao) est donne par :

    PO = PO(ao) / PO(air)

    ou en Temps org

    PO = Temps(org ao) / Temps(org air) Ainsi, la dcharge spontane de l'lectroscope ne peut tre ignore : elle est

    l'exacte expression de la tension d'nergie orgonale prsente dans l'atmosphre ; elle varie, habituellement ensemble, avec la diffrence de temprature (To-T) et avec les conditions du temps qu'il fait.

    Pour plus d'informations, voyez "La biopathie du cancer", Payot.

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 20

    Les ractions l'orgone du compteur Geiger-Mller

    On peut facilement dmontrer la prsence de l'nergie orgonale, tant organi-

    que qu'atmosphrique, de plusieurs manires l'aide d'un compteur Geiger-Mller. Une manire particulire est de la mesurer au travers des charges de l'nergie orgonale prsentent dans un tube vide d'une pression de 0,5 micron. L'ordre des mesures des pulsations par minute (CPM) s'tale de 3 000 au bas point 25 000 au plus haut, dans une tube grand vide. Ces mesures ont t l'objet d'une particulire minutie durant des annes. L'nergie orgonale prsente dans un tube vide est dj utilise dans la dtermination du temps qu'il fera. De plus, l'intime relation entre l'nergie orgonale (EO) et les radiations nuclaires (RN) sont l'objet de continuelles observations. Une connaissance disponible sera bientt accessible au public aussi rapidement et complte qu'il sera possible et que la s-ret du travail le permet.

    Mesures quotidiennes des variations mtorologiques

    Les mesures A, B et C sont en rapport avec les charges de l'nergie orgonale

    atmosphrique, chacune selon sa manire spcifique. Le Test du sang de Wilhelm Reich donne une relation entre des charges bionergtiques du systme sanguin qui sont, c'est important, dpendantes des conditions atmosphriques. Dans le domaine des charges de l'orgone atmosphrique, il est maintenant possible de corrler les mesures orgonales en elles-mmes et comme ensemble, avec la pres-sion atmosphrique. La figure qui suit montre un exemple concret d'une telle cor-rlation. On procde des mesures mtorologiques chaque jour midi. Lors des temptes, ou autres conditions inhabituelles, on procde de plus frquents rele-vs.

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 21

    La caractristique de base des ractions atmosphriques de l'nergie d'orgone

    est la baisse dans les relevs, lors des mauvais temps, des temps pluvieux ou ora-geux et la monte dans toutes les lectures avant et pendant un temps clair et enso-leill. Il y a pour chacune des dispositions exprimentales une certaine tendue des modifications avec une limite haute et basse. Ces limites sont rarement outre-passes, indiquant alors de svres perturbations des conditions de l'nergie orgo-nale atmosphrique. La position de la Terre dans l'espace lors de son priple an-nuel y est pour quelque chose, quoi que son influence sur la lecture de paramtres ne soit pas encore comprise. De mme pour les taches solaires et les lointains ou-ragans ou tremblements de terre. Quoi qu'il en soit, les changements climatiques locaux sont prvisibles. Un pic aigu enregistr dans la diffrence de temprature (To-T) et une rapide croissance de taux de dcharge lectroscopique (bas Temps(org)) sont rgulirement suivis de conditions climatiques mdiocres ; et vice versa.

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 22

    Beaucoup reste encore tre labor, spcialement sur les effets mtorologi-ques distants dans la lecture des relevs locaux ; mais pour l'ensemble, les fonc-tions de base apparaissent bien coordonnes et pratiquement utilisables, aussi bien que sont possibles de futurs dveloppements.

    La difficult entrane par la lecture de ces paramtres pour un scientifique

    non entran la physique de l'orgone rside dans l'approche globale d'un nouvel angle thorique. Quiconque se cramponne la Seconde loi de la thermodynami-que ne comprendra pas la diffrence de temprature. Il se trouvera enclin de l'carter comme tant "seulement" une chaleur de convection, "seulement" une protection inadapte, "seulement" ceci ou "seulement" cela. Il achoppera voir sa signification orgonale, atmosphrique.

    S'il croit au point de vue de la "fuite naturelle" pour ce qui concerne la d-

    charge lectroscopique spontane, il chouera dans la vision de ce qui est remar-quable dans les mesures faites sur de longues priodes de temps et, en consquen-ce, chouera se convaincre lui-mme qu'il y a une loi fondamentale derrire ces dcharges "spontanes", loi en totale correspondance avec la concentration de l'nergie atmosphrique. Il chouera alors videmment comprendre la dcharge plus lente de l'lectroscope dans l'accumulateur d'orgone.

    S'il croit en l'hypothse de "l'espace vide", il ne comprendra pas qu'un tube vi-

    d 0,5 micromtre puisse s'illuminer et que cette lumire puisse varier avec les changements du temps qu'il fait. D'un autre ct, s'il sait que tout l'espace est em-pli d'nergie orgonale, il sera mme de comprendre ce qu'il voit.

    S'il croit que l'atmosphre est simultanment libre de charge et pleine "d'lec-

    trostatique", il deviendra confus s'il doit expliquer les clairs, ou mme les "clairs de chaleur" avec ou non la prsence de nuages dans le ciel.

    Ainsi, les changements atmosphriques des fonctions de l'nergie de l'orgone

    procurent une excellente source dans l'obtention d'information sur les fonctions de l'nergie orgonale l'extrieur des organismes vivants, et, tout aussi bien, la prparation d'un ensemble de comprhension des fonctions de l'orgone l'int-rieur de l'organisme. L'atmosphre et un organisme donne la mme raction pul-

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 23

    satile un compteur Geiger, tout comme un organisme et l'atmosphre sont la base de la mme nature chimique.

    7. L'utilisation mdicale d' accumulateur d'nergie orgonale

    De l'irradiation orgonale gnrale de l'organisme

    Retour la table des matires

    L'utilisation mdicale de l'accumulateur d'nergie orgonale s'accomplit par des

    sances rgulires, quotidiennes, en tant assis dans une enceinte irradiante. La ventilation de l'espace clos est assure par des ouvertures en bas et en haut de la porte, suffisamment larges pour garantir une circulation de l'air frais. L'nergie de l'orgone atmosphrique ne "s'chappera" pas par ces ouvertures mais pntrera les murs denses. Par rapport l'accumulateur, l'organisme est le systme nergtique le plus fort. En consquence, un potentiel est cr de l'extrieur vers l'intrieur par le corps enferm. Pour parler en terme de biophysique, l'organisme vivant consti-tue la premire et l'enceinte accumulatrice la seconde entit d'un systme orgonal irradiant, enveloppant. Les champs nergtiques des deux systmes entrent en contact et aprs un moment, dont la longueur dpend de la tension bionergique de l'organisme enclos, l'organisme vivant et le champ d'nergie de l'accumulateur, tous deux, commencent luire, c'est--dire qu'ils commencent tre excits et, faisant contact, amnent chacun l'autre un niveaux suprieur d'excitation. Ce fait commence tre perceptible l'utilisateur de l'accumulateur d'nergie orgonale par la sensation de forts picotements, de l'chauffement, une relaxation, un rou-gissement du visage, et objectivement, travers une monte de la temprature (0,5 1,5C). La temprature corporelle doit tre mesure avant et pendant l'irra-diation (et non aprs la sance).

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 24

    Il n'y a pas de rgles mcaniques pour tablir la mesure du temps durant la-quelle quelqu'un doit rester assis dans l'accumulateur. Des personnes biologique-ment fortes ont besoin de plus courtes irradiations que des personnes affaiblies. Ceci parait vident puisque les systmes nergtiquement forts tabliront un contact des champs d'nergie rapidement, tandis que des organismes affaiblis au-ront besoin d'un temps plus long pour ragir.

    L'expression "luminescence" est justifie par la sensation d'une "douce lueur"

    qui est perue par plusieurs utilisateurs de l'accumulateur. On peut rester dans cette lueur aussi longtemps que l'on se sent l'aise et "luminescent". Une person-ne sensible sentira, aprs un moment, qu'elle "en aura assez". C'est la manifesta-tion de la sensation d'un "plus rien n'arrivera davantage". Cela s'explique par le fait que, par un vritable processus d'autorgulation, l'organisme absorbera seule-ment l'nergie orgonale dont il a besoin. On ne peut pas comparer l'irradiation d'orgone avec le remplissage mcanique d'un tonneau par de l'eau ; errone est cette ide selon laquelle d'autant on "dverse" d'nergie dans un organisme et d'autant c'est profitable. Aprs qu'un certain niveau ait t atteint, les sensations deviennent dplaisantes. Pression crbrale, lgre nause, sensation d'inconfort gnral et vertiges sont les signes les plus communs indiquant qu'advient un excs d'irradiation. On doit simplement sortir de l'accumulateur et, si on a beaucoup trop insist, qu'on aille un peu s'exposer l'air frais et les symptmes de la surcharge disparatront rapidement. Sous aucun prtexte une personne ne doit rester assise dans l'accumulateur des heures entires ou, comme il arrive, y aller dormir. Cela peut causer de srieux dommages (important vomissement, etc.). Il est prfrable, si besoin est, d'utiliser l'accumulateur plusieurs fois par jour de courts intervalles plutt que d'y sjourner inutilement de manire prolonge. ce stade de nos re-cherches, aucun accumulateur ayant plus de 3 couches ne devrait tre utilis sans supervision mdicale.

    La taille de l'accumulateur doit tre ajuste celle de la personne qui l'utilise-

    ra. Les parois mtalliques intrieures ne doivent pas tre loignes de la surface du corps de la personne de plus de 5 10 cm environ. Un petit enfant dans un grand accumulateur n'attirera pas suffisamment l'nergie. La taille moyenne cou-rante de l'accumulateur doit tre approprie pour le plus grand nombre. Les per-sonnes de 1,80 m de haut ont besoin d'un accumulateur plus large.

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 25

    Les personnes alites peuvent remplacer l'usage rgulier de l'accumulateur par

    l'usage d'un quipement spcial d'irradiation confectionn pour une utilisation au lit. Un jeu de couches (peu paisses) est dispos sous le matelas et une partie cou-vrante est dispose sur le patient, la couverture de lit constituant une couche orga-nique supplmentaire pour cette demie partie d'accumulateur. Le dosage de l'irra-diation orgonale, l'aide de cette couverture accumulatrice d'nergie d'orgone dpend une fois encore entirement de chaque type de cas et de maladie.

    Il n'est pas ncessaire de se dshabiller entirement dans un accumulateur

    puisque l'nergie orgonale pntre tout. Cependant, on vitera les vtements trop pais ou de laine car cela prviendrait d'un contact et d'une luminescence rapide.

    Les effets de l'irradiation sur des maladies particulires sont rarement ponc-

    tuels. Ainsi, une tumeur cancreuse ne sera pas directement ou immdiatement touche. Un refroidissement ne cdera pas ds les toutes premires sances. Une migraine ou une douleur rhumatismale pourra bien persister aprs une certaine priode de temps. Cela est d au fait que l'nergie orgonale produira d'abord son effet sur la totalit de l'organisme, sur l'arrire-fond partir duquel le seul symp-tme merge. Ce ne sera seulement que lorsque la totalit de l'organisme, et parti-culirement le systme sanguin, sera suffisamment charg que les symptmes tels que refroidissement, maux de tte, etc., commenceront cder. En consquence, ce n'est pas l'nergie extrieure mais le haut niveau d'nergie de l'intrieur bio-nergique qui est responsable de l'amlioration dans le domaine symptomatique. Une tumeur cancreuse au sein ne prsentera aucune amlioration durant plu-sieurs semaines ; puis en peu de jours elle se rduira et dcrotra en taille une fois que l'organisme aura obtenu un niveau satisfaisant de charge bionergique. L'ac-cumulateur aide la nature prsente dans l'organisme s'aider lui-mme. La m-me sorte de bactrie qui ne sera pas tue par l'nergie orgonale dans un tube essai sera tue dans un organisme hautement charg sous irradiation orgonale.

    En moyenne, l'irradiation orgonale des humains demande entre 5 et 30 minu-

    tes quotidiennes. Lors d'un usage rgulier, le temps ncessaire diminue. Un pa-tient qui commence par des sessions d'une demi-heure finira la fin du traitement par des sessions de 10 minutes. Cela dpend aussi du nombre de couches compo-

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 26

    sant l'accumulateur. Un plus grand nombre de couches demandera un temps d'ir-radiation d'autant plus court. Mais il n'y a rien de mcanique pour ce qui concerne la longueur des sances.

    Dans les cas de cancer, anmie, faiblesse bionergique gnrale ("fatigue"),

    etc., le test sanguin Reich doit tre entrepris intervalles rguliers jusqu' ce qu'un niveau bionergique normal de l'organisme ait t obtenu. Il suffira parfois de un deux mois.

    Il doit tre mis en vidence que seul un usage rgulier de l'accumulateur pro-

    curera un effet, si c'est par ailleurs possible. Aucun rsultat ne peut tre envisag lorsque l'accumulateur est irrgulirement utilis, avec des intervalles de temps longs entre les irradiations. En cas de maladie chronique, aucun rsultat ne peut tre obtenu en une ou deux semaines. Les refroidissements svres et les sinusites demanderont une irradiation de la totalit de l'organisme se prolongeant sur plus de une deux annes pour montrer de bons rsultats, qu'il est possible d'obtenir. Une forte fivre cdera rarement au bout d'une premire anne, mais elle aura enfin diminu probablement durant la seconde ou la troisime anne d'utilisation. Ceci est encore une fois d au fait que c'est la totalit de l'organisme qui retrouve en premier lieu des fonctions proprement bionergiques avant que les symptmes locaux puissent cder au traitement orgonal. Cela prouve d'une manire satisfai-sante que l'nergie orgonale attaque l'arrire-fond de la maladie, la totalit du sys-tme et non pas simplement le symptme local.

    Dans l'accumulateur d'nergie orgonale, nous avons finalement notre dispo-

    sition un outil mdical et prophylactique appropri pour venir bout efficacement de ce que, habituellement et malheureusement, on appelle disposition la mala-die. Cette "disposition" est quelque chose de vritablement concret : c'est le bas niveau bionergique et mtabolique de l'organisme. Un organisme hautement charg ne contracte pas de refroidissement si facilement par temps froid ; un or-ganisme faiblement charg contractera un refroidissement la moindre brise. Un organisme hautement charg ne permettra pas que se dveloppe une infection putride locale aux poumons ou sur sa peau ; un faible, oui.

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 27

    L'attention doit, en consquence, tre fondamentalement centre sur le fonctionnement de l'organisme dans sa globalit. Les tests sanguins Reich sont des outils adquats par lesquels il est possible de juger du niveau d'nergie de l'organisme.

    La tuyre ("shooter") Tandis que l'accumulateur d'nergie orgonale est devenu mdicalement effica-

    ce pour la charge d'un systme bionergique dans son ensemble, la "tuyre" concerne uniquement des surfaces locales, c'est--dire une coupure ou une brlu-re. La tuyre est construite en rpondant aux mmes principes que le grand accu-mulateur. Elle consiste, elle aussi, en plusieurs couches alternant matire organi-que et matire mtallique qui la rendent efficace dans l'attraction et la concentra-tion de l'nergie de l'orgone atmosphrique. Cette nergie accumule l'aide de la tuyre est maintenant oriente travers un flexible mtallique creux jusqu' la rgion du corps qui doit tre irradie. Pour les petites surfaces (environ 1 cm2), il suffit de prsenter l'extrmit du tube devant la coupure ou la brlure une dis-tance d'environ 3 mm. Pour de larges surfaces, un entonnoir, correspondant la surface traiter, peut tre insr dans l'extrmit du tube. Seuls les entonnoirs de mtal peuvent tre utiliss ; des entonnoirs faits en plastique sont inefficaces. L'in-tensit de l'irradiation ne diminue pas avec la grandeur de la surface. Par une ma-nire tout fait autorgulatrice, davantage d'nergie orgonale est attire et rfl-chie vers la partie blesse pour aussi large que soit l'ouverture de l'entonnoir ins-r dans l'extrmit du cble flexible creux. Le mcanisme des effets de l'irradia-tion consiste en ceci que les surfaces locales particulires attirent l'nergie de la tuyre en passant dans le cble creux. L'extrieur du cble doit tre isol avec une bande adhsive ou du plastique, une matire organique, de sorte former en elle-mme une structure irradiante dote l'intrieur d'une matire mtallique et l'ex-trieur d'une matire organique.

    Au commencement de l'irradiation locale, on ne sent rien. Puis, graduelle-

    ment, on commence sentir de la chaleur et des picotements ; et si une douleur est prsente, elle commence cder au bout d'un moment, pour finalement dispa-

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 28

    ratre aprs une priode vraiment brve de grande intensit. Les douleurs de br-lures, de coupures, de contusions cesseront d'tre cuisantes aprs quelques minu-tes. Au cas o l'piderme a t corch et que les couches profondes de la peau ont t exposes, du srum apparatra rapidement et schera aussitt. On peut suivre le processus de gurison mesure qu'il se produit. Lors de blessures, on peut voir en un quart d'heure une congestion locale se dveloppant partir des bords, en son fond la plaie qui s'galise tandis que la rougeur initiale, due l'injec-tion de sang dans la priphrie, disparatra au fur et mesure de la progression du processus. On ne doit pas trop longtemps irradier. En correspondance avec la tail-le de la blessure, 5 30 minutes devraient suffire pour enclencher le processus de gurison vers une volution rapide. Une fois que l'on a pu constater les change-ments d'apparence de la plaie (la couleur, la profondeur, le desschement, l'gali-sation), on peut cesser l'irradiation et appliquer les remdes antiseptiques habi-tuels, et irradier nouveau aprs quelques heures, ou moins, en correspondance avec la svrit de la blessure. Mme de graves douleurs peuvent tre rapidement stoppes aprs l'accident si l'nergie d'orgone est applique localement l'aide de la tuyre. Dans des cas svres de brlure, l'exprience a montr le fait stupfiant qu'aucune vsicule n'apparat, et que la rougeur initiale disparat lentement. La plaie gurit bientt en quelques heures, les plus svres demandant un jour ou deux. Seuls les processus chroniques, dj avancs de dgnrescence demandent des semaines ou des mois de quotidienne irradiation. Mais ici aussi, de svres lsions, telles que des varices ulcreuses persistantes, cderont l'irradiation d'nergie orgonale.

    On doit tre prudent lors de l'irradiation des yeux. La corne ne doit pas tre

    expose plus de une minute une irradiation proche. Il sera toujours plus profita-ble d'irradier plusieurs fois qu'une seule irradiation excessive en une fois. On ne verse pas de l'nergie orgonale comme on verse de l'eau dans un tonneau. L'orga-nisme absorbe de sant seulement la quantit qu'il peut utiliser ; il se rgule [se rgale ! N.d.T] de lui-mme.

    Les yeux (avec les paupires closes), la rgion de la selle turcique entre les

    yeux, la rgion cordiale, tant l'apex qu' la base, la bouche et la rgion du plexus solaire peuvent tre irradis quotidiennement tandis qu'on est assis dans l'accumu-lateur, seulement aussi longtemps qu'on en ressent la pntration de chaleur.

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 29

    Pour les surfaces plus tendues, c'est dire le cuir chevelu, on peut utiliser un

    large entonnoir de mtal qui sera isol sur sa face extrieure avec du coton et de la bande adhsive.

    On ne doit pas attendre de miracles. Une plaie svre ne peut pas tre gurie

    en peu de minutes. Une patiente et rptitive irradiation de l'nergie orgonale aura plus de chance de donner un rsultat.

    L'nergie d'orgone strilise aussi les plaies. Les observations au microscope

    ont montr que, par exemple, les bactries vaginales seront immobilises aprs seulement une minute d'irradiation aprs l'insertion d'une prouvette remplie de laine d'acier pralablement charge. Seule la priphrie de la plaie devra tre trai-te l'iodine ou un dsinfectant similaire. Aprs une irradiation d'nergie d'or-gone, un pansement vaselineux l'acide borique ou simplement un gel de vaseline sera appliqu.

    Ne mlangez pas l'irradiation orgonale avec d'autres procds, d'autres ap-

    plications de produits chimiques. L'nergie orgonale est une nergie vritable-ment forte. Nous ne connaissons pas ce jour quelles sortes de produits peuvent convenir.

    Des vitamines, des granions de fer en usage interne, de la pnicilline et autres

    drogues drives, conviennent avec l'nergie d'orgone. D'un autre ct, les sim-ples mlanges inorganiques tels que les produits base de sulfamides, ne doivent en aucune circonstance tre utiliss, tant en usage interne qu'en usage externe, puisqu'ils embarrassent le processus de rgnration induit par l'nergie orgona-le. De la morphine peut tre octroye si possible, et condition qu'une irradiation totale d'nergie orgonale ne puisse soulager la douleur.

    Une tuyre 3 ou 5 couches peut tre facilement transporte et dispose en

    toute place o elle pourra tre disponible. Une partie sortante, longue de 1 1,20 m, devrait suffire pour atteindre toutes les parties du corps.

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 30

    Lorsqu'elles ont t ouvertes, les plaies intrieures devront tre irradies aprs l'opration pour une dsinfection et une application de l'nergie gurisseuse.

    Tout foyer devrait possder une tuyre. Elle peut tre facilement confection-

    ne pour un usage prvisible. On peut prendre pour discipline de collecter les ex-priences pratiques de l'usage de la tuyre la maison lors de chaque occasion qui s'offre de l'utiliser.

    Les indications de base de l'application

    de l'nergie orgonale Il a t constat que dans la plupart des cas, le processus de charge se rgule

    de lui-mme. Il pourrait cependant tre plus angoissant ds lors que l'nergie or-gonale ne puisse pas tre applique mcaniquement, selon des mesures de temps rigoureuses et prcises. L'nergie orgonale doit tre applique comme on donne l'organisme qui l'absorbe, un fluide en dosant prcisment son besoin. Il n'y a pas deux organismes comparables en charge ou en capacit d'absorption d'orgone. Dans la majorit des cas une sensation d'inconfort, de dgot, une pression la tte ou de la nause indiquent que la dose optimum a t dpasse. Cela ressemble tout fait l'ingestion de nourriture. Personne ne pse par avance exactement le morceau de viande ou la quantit de lgumes qui doivent tre ingrs. L'organis-me sain sait quand il doit cesser de manger parce qu'il sent un inconfort, ou bien par la sensation distincte "qu'il en a assez".

    Cependant, il y a des cas o on ne peut avoir confiance en ces sensations sub-

    jectives, o on doit tre prudent dans les recommandations donnes au patient de ne pas manger plus qu'une certaine quantit au dtriment d'une faim persistante, ou de boire seulement une petite quantit d'eau. La mme rgle s'applique pour certaines biopathies pour ce qui concerne le respect de l'application de l'nergie de l'orgone.

    On peut gnralement diviser les biopathies en deux groupes. Un de ces grou-

    pes est gnralement caractris par un niveau d'nergie chroniquement trop bas : les biopathies de sous-charge. Le second est gnralement caractris par un sur-

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 31

    plus chronique de charge bionergique : les biopathies de surcharge. Il est vident que les premires biopathies rpondront des rgles diffrentes, dans l'application de l'nergie orgonale, que les secondes.

    A. Biopathies de sous-charges Ici, la sensation "d'avoir suffisamment" de bionergie est vraisemblablement

    totalement absente. La tolrance de charge est grande. Les patients sous-chargs sont capables de rester assis, mme dans un accumulateur 10 couches, pendant des heures sans en ressentir une quelconque sensation. Ce ne sera qu'aprs plu-sieurs semaines qu'une irradiation quotidienne persvrante procurera quelques degrs d'une sensation subjective en retour, suffisamment forte pour voquer au patient "qu'il en aura assez". Il y a des maladies prcises et des symptmes syn-dromatiques qui correspondent au premier groupe :

    - Dpressions chroniques et mlancolies ; - fatigue chronique ; - patients sous-aliments ; - cancer, biopathies de rabougrissement, spcialement les types de re-

    trait sur soi-mme ; - et tous les cas o le champ d'nergie priphrique est bas et faible.

    Dans ces cas, le danger d'une sur-charge d'irradiation est absente ou peu aigu,

    jusqu' l'obtention d'un niveau d'nergie normale, qui doit tre obtenu.

    B. Biopathies de sur-charge Le second groupe, de patients sur-chargs, consiste en :

    - tous types d'hypertensions vasculaires ; - haute pression sanguine ; - caractres hystriques ; - cas comportant une svre stase sexuelle aigu.

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 32

    Pour ces cas, le niveau d'nergie dans l'organisme est trs lev et la tolrance l'absorption d'orgone est basse. Aprs quelques minutes, un inconfort important prend place. Une prcaution et une attention particulires doivent tre portes dans l'irradiation par l'nergie orgonale pour les maladies suivantes :

    - maladies de dcompensation cardiaque ; - pression sanguine suprieure 15 ; - tumeurs crbrales ; - artriosclrose ; - cas dnonant un historique d'attaque d'apoplexie ; - inflammation de la peau, conjonctivite.

    Dans ces cas, les premires irradiations doivent tre de courte dure, sous un

    contrle permanent de la pulsation cardiaque. Nous insistons encore une fois sur le fait que l'on ne doit pas utiliser d'accumulateur d'nergie orgonale comportant plus de 3 couches en dehors d'une supervision mdicale spciale, particulire-ment en cas de sur-charge. La dure des sances peut tre progressivement aug-mente de fois en fois, jusqu' ce qu'on soit sr que ne soit plus possible un col-lapsus ou une soudaine contraction totale, due la soudaine expansion du corps qui advient dans l'accumulateur. clatement des cellules sanguines, choc neuro-vgtatif, arrt des pulsations cardiaques, sont tout--fait possibles dans de tels cas de surcharge, par l'application de l'nergie orgonale en prenant place dans un, on le dit, accumulateur 20 couches. Aucune mort due une sur-charge n'est ar-rive jusqu' maintenant, durant les dix annes d'application de l'nergie orgonale, mais cela ne doit pas tre entirement cart. On portera spcialement un regard sur les cas de haute pression sanguine, qui peuvent ragir l'expansion du syst-me neurovgtatif (vagotonie) influenc par l'nergie d'orgone par l'apparition d'un pic, au lieu d'une baisse, de pression.

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 33

    Une supervision mdicale spciale est absolument requise dans les cas suivants :

    toutes les maladies numres du groupe B ;

    chaque fois que l'nergie d'orgone est applique sur des maladies qui n'ont t jusqu' prsent pas tudies en respectant les effets de l'nergie orgona-le ;

    dans tous cas de sur-charge dus

    usage inappropri de l'accumulateur ; dans tous les cas qui demandent l'usage d'un accumulateur de plus de 3 couches.

    Ces principales recommandations de prcaution pourront suffire. Dans la g-

    nralit des cas, l'irradiation par l'nergie orgonale est inoffensive. C'est une ner-gie propre au corps et non pas une sorte d'nergie irradiante trangre qui est utili-se. Cependant, des exprimentations sur la sur-charge ont t conduites Orgo-non pour dterminer les possibles ractions du systme des cellules sanguines lies une sur-charge chronique.

    L'irradiation orgonale peut tre applique avec de grands bnfices et en de-

    hors de tout danger, mme avec une sur-irradiation, dans les maladies suivantes :

    fatigue, anmie, biopathie carcinomateuse, l'exception des tumeurs du cerveau et du foie, refroidissements ponctuels ou chroniques, rhume des foins, rhumatismes, arthrite, ulcres chroniques, toutes sortes de lsions, blessures, brlures, sinusites, et quelques types de migraines.

    Les nvroses ne peuvent pas tre rsolues par l'nergie d'orgone physique.

    Seul l'arrire-fond somatique des biopathies et quelques consquences somatiques des svres nvroses peuvent tre soulags ou diminus.

    De plus amples recherches intensives sont indispensables pour l'tablissement

    des indications des traitements par l'nergie orgonale des maladies qui n'ont pas

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 34

    t jusqu'ici traites avec l'nergie de l'orgone. Une recherche est dj en cours ou envisages sur des maladies telles que, entre autres, poliomylite, les sclroses en gnral et la leucmie.

    8. Conditions pour la formation d'une opinion relative l'accumulateur

    de l'nergie de l'orgone

    Retour la table des matires

    Il arrive encore et encore qu'avec grand soin et prcautionneusement prsen-

    tes des dcouvertes d'orgonologie aient rencontrer de simples "opinions" for-mules en dehors de toute base d'observation ou d'exprimentation. Si de telles opinions sont mises par un chimiste ou un mdecin, le profane les accepte com-me un jugement faisant "autorit", sans plus s'occuper de savoir si cette opinion est tablie sur des observations ou non. C'est ainsi, qu'une sorte "d'opinion publi-que" fausse se dveloppe.

    Puisqu'une telle "autorit" est ainsi abusive dans l'intrt de pratiques mercan-

    tiles et politiques dloyales, nous devons insister sur le fait que, quelque soit l'ab-solu d'une opinion sur les applications mdicales ou autres de l'nergie orgonale, il doit tre d'abord dmontr qu'elle suit des rgles s'tablissant sur l'observation des fonctions orgonales. En vue d'obtenir un jugement scientifique clair et srieux sur les fonctions de l'accumulateur d'nergie orgonale, on doit d'abord :

    Abandonner toute tentative de formulation d'opinion avant d'avoir d'abord travaill avec l'nergie orgonale ; Utiliser l'accumulateur avec rgularit et commencer s'initier la mani-re fonctionnelle avec laquelle il fonctionne, c'est--dire, ses changements dans l'importance de ses dosages, la charge bionergique de son utilisa-teur, les conditions de temps atmosphriques diffrentes, etc. ; Mettre des gens malportants dans un accumulateur d'nergie orgonale et constater ce que l'accumulateur peut provoquer dans divers cas de mala-dies, blessures et brlures ;

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 35

    Mesurer et tenir un relev des mesures effectues sur une longue priode de temps, mesures des diffrences de temprature et de la lente dcharge de l'lectroscope dans un accumulateur ; Faire des observations dans une chambre obscure orgonale, tapisse de feuilles de mtal ; le dernier point et non le moindre, comprendre que cet examen des dcou-vertes orgonologiques doit maner des prmices de la thorie orgonale et non d'un autre point de dpart. Un avion doit tre critiqu et examin selon ses aptitudes se dplacer en vol et non pas sur son aptitude se dplacer au sol. L'nergie orgonale ne peut pas tre juge en prenant pour point de dpart le magntisme ou les processus dcrits par la chimie. Une autorit est quelqu'un qui sait de quoi il retourne et non pas quelqu'un qui n'a ja-mais fait qu'apprendre ce qu'il pense de ce qu'il connat dj. Un mdecin n'est pas une autorit en matire d'accumulateur d'nergie orgonale moins qu'il n'ait consciencieusement tudi l'accumulateur, qu'il l'ait rgu-lirement utilis, qu'il se soit aperu des ractions subjectives et qu'il ait mesur les fonctions objectives. Ainsi, il n'y a pas d'autorit dans le champ de l'orgonologie autre que ceux qui ont continuellement tudi les fonctions de l'nergie orgonale.

    Chaque et toute opinion prononce concernant la validit de l'accumulateur

    d'nergie orgonale doit tre teste ces seules conditions ; ou ayant un point de dpart qui correspond aux recommandations qui viennent d'tre nonces. tre pleinement conscient des grandes responsabilits mises en jeu, est une partie es-sentielle du travail qui doit tre accompli.

    9. Utilisation publique et responsabilit autour de la recherche sur l'nergie orgonale

    Retour la table des matires

    L'nergie orgonale peut tre obtenue comme l'eau ou l'air et est prsente en

    quantit infinie. La seule chose dont il est besoin pour l'apporter au consommateur est un dispositif de capture ; c'est ce que, comme on l'a montr, fait l'accumula-teur. Des dispositions, donc, doivent tre prises pour que les gens les plus pauvres puissent profiter eux aussi de l'nergie orgonale concentre.

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 36

    Ainsi, il y a une responsabilit de la part des travailleurs orgonologistes de

    rendre accessible l'nergie orgonale au plus grand nombre de personnes. Mais il y a aussi une responsabilit de la part des bnficiaires de l'nergie orgonale d'ai-der scuriser l'avenir des investigations relevant de l'nergie d'orgone. En par-ticulier, il est ncessaire de prvenir l'imprudente exploitation de l'nergie orgona-le aussi bien dans l'impitoyable recherche de profit qu' travers l'indiffrence de ces bnficiaires concernant la recherche. En continuit avec cette disposition de base, il a t dcid en 1942 de permettre des individus d'utiliser les accumula-teurs d'nergie d'orgone leur domicile contre une modique contribution men-suelle en faveur du Fond de Recherche sur l'Orgone. C'est jusqu' prsent les dis-positions de discipline adoptes ; des contributions en change de l'utilisation d'un accumulateur d'nergie orgonale sont, aujourd'hui, payes la Fondation Wilhelm Reich, une institution publique sans profit. De cette faon, l'accumulateur d'orgo-ne travaille pour la recherche sur l'nergie de l'orgone. Il n'est ni exploit par le distributeur, ni utilis sans responsabilit de la part du consommateur, sans un regard sur la totalit de l'arrire-fond scientifique duquel mane cette production vitale. Les consommateurs reoivent les bnfices des nouveaux dveloppements et nouvelles amliorations dans l'usage et la construction des accumulateurs d'nergie orgonale ; en retour, ils contribuent mensuellement aider subven-tionner les travaux de recherche fondamentale.

    Il n'y a pas d'intention de crer un monopole dans la construction des accumu-

    lateurs d'nergie orgonale. Des usines peuvent prendre leur charge la construc-tion d'accumulateurs d'nergie orgonale grande chelle en contrepartie de rai-sonnables royalties, et pour un raisonnable profit prlev sur la vente de chaque accumulateur. Des plans sont aussi immdiatement disponibles pour apporter des informations ceux qui ont l'intention de construire leur propre accumulateur. Mais, une fois encore, cela doit tre ralis de telle faon que le travail de recher-che de base qui crot rapidement et qui requiert de croissantes sommes d'argent pour support soit financirement assur. Nous n'avons pas, proprement par-ler, l'intention d'avoir une mainmise sur l'nergie orgonale, tel qu'on en a fait de plusieurs autres dcouvertes, afin que chacun en profite et qu'il sauve la recherche qui l'a rendue possible.

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 37

    La Fondation Wilhelm Reich continuera maintenir une implantation pilote centrale o de nouvelles dispositions et de nouveaux outils peuvent tre tests et labors. Des units quipes pour les techniques relatives au test sanguin Reich sont progressivement mises en place. Des cours spciaux pour des instructeurs sont donns pour qu'ils retournent chez eux afin de les divulguer auprs d'eux.

    Ainsi, la discipline est de dcentrer l'usage de l'nergie orgonale et de la ren-

    dre internationalement accessible. Mais pour protger le public aussi bien que le science de l'orgonologie personne n'obtiendra d'information s'il refuse de cooprer cette entreprise. Les noms des profiteurs et des escrocs seront exposs dans les publications de la Fondation Wilhelm Reich. Ceux qui procderont pour eux-mmes de leur propre initiative devront aussi apprendre que les fonctions de l'nergie orgonale correspondent de nouvelles lois, dont la plupart sont accessi-bles uniquement ceux qui travaillent continuellement en relations avec les fonc-tions orgonales.

    Nous regrettons d'avoir mettre ces avertissements. Ils sont, par ailleurs, n-

    cessaires vis--vis de l'avidit omniprsente lorsqu'il est question d'exploiter le besoin humain et la misre, et vis--vis de l'irresponsabilit si vidente lorsqu'il s'agit d'une question d'aide un travail de recherche fondamentale et non pas seu-lement de s'en accaparer. La dcouverte de l'nergie de la vie devrait tre la dis-position de tous, mais elle doit aussi tre protge de l'irresponsabilit. Ceci est notre double tache.

    Des informations complmentaires regardant l'accumulateur d'nergie d'orgo-

    ne, le test sanguin Reich, et la supervision mdicale lors de l'utilisation de l'accu-mulateur, pourront tre obtenus auprs de la Fondation Wilhelm Reich, Orgonon, Rangeley, Maine, USA.

  • Wilhelm Reich, Laccumulateur de lnergie de lorgone... (1951) 38

    Fin du texte