ACCEPTER LA MALADIE
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QUELLEALIMENTATION POURMIEUX FAIRE FACE ?
COMMENTEN PARLER AVEC
LES ĂQUIPESSOIGNANTES ?
Dans la vie, il y a deux choses essentielles dont on ne peut pas se passer. Parler Ă nos semblables, et manger. Bonne nouvelle : la cuisine est un ingrĂ©dient primordial pour maintenir notre bien-ĂȘtre. Et il faut continuer Ă se faire plaisir. Mais pas nâimporte comment.
Des Ă©tudes ont montrĂ© quâune alimentation riche en fibres, cĂ©rĂ©ales complĂštes, lĂ©gumes secs et fruits et lĂ©gumes a un impact positif sur la maladie en luttant efficacement contre le surpoids. *
Dâautres Ă©tudes ont montrĂ© lâintĂ©rĂȘt de rĂ©duire la consommation de viande rouge, charcuterie, soda, de bannir les plats industriels et favoriser la cuisine maison avec 2 Ă 3 fois par semaine des lĂ©gumineuses. Bref, tout ce qui permet de manger moins sucrĂ© et moins salĂ©.
Pour se repérer au quotidien on peut se fier aux Nutri-scores de plus en plus présents sur nos emballages alimentaires, en favorisant ceux classés A et B.
Si lâon ajoute Ă ces conseils nutritionnels, Âœ heure dâactivitĂ© physique adaptĂ©e quotidienne, mĂȘme lĂ©gĂšre, le contrat santĂ© est rempli !Une idĂ©e de recette saine : La cheffe LĂ©a Ferling, a Ă©laborĂ© une recette santĂ©, bien-ĂȘtre, lĂ©gĂšre et totalement adaptĂ©e aux patientes atteintes dâun cancer du sein. Pour la retrouver, scannez le QR code.
Alors à vos fourneaux et bon appétit !
COMMENTEN PARLERAVEC SESPROCHES ?Témoignage de Valérie, patiente
atteinte dâun cancer du sein mĂ©tastatique recueilli par Annie
Brousse, PrĂ©sidente de lâassociation Vivre Comme Avant.
Pour plus dâinformations, rendez-vous sur
www.vivrecommeavant.fr
Contactez une bénévole pour échanger avec une femme qui a
la mĂȘme maladie que vous : [email protected]
Dr Ellis, Oncologue radiothérapeute à la clinique St Pierre à Perpignan et Président de l'Institut de Communication et d'Information sur le Cancer (ICIC) et Léa Ferling, Cheffe
cuisiniĂšre.
Pour plus dâinformations, rendez-vous sur *RĂ©seau Nacre : www.cancer-environnement.fr/144-Cancer-du-sein.ce.aspx
Rien de cela ne peut se substituer aux Ă©changes individuels que vous aurez avec vos mĂ©decins et votre Ă©quipe soignante en Ă©tablissement et en ville (coordinateur de soin, mĂ©decin traitant, pharmacien, psycho-sexologue, patient partenaire, radiologue, oncologue, infirmier, kinĂ©, et tous les professionnels de soins de supportâŠ). Osez questionner, solliciter, pour mieux apprĂ©hender les diffĂ©rentes Ă©tapes de votre traitement et pour vous permettre de devenir actrice de votre parcours thĂ©rapeutique.Plusieurs Ă©tapes vont se succĂ©der, sans prĂ©cipitation, sans anticipation, mais pas Ă pas avec les soignants, vos proches, votre famille, vos amis, vous les franchirez.
Lâannonce dâune maladie telle que le cancer du sein est bouleversante. Et, dans cette Ă©preuve, une seconde surgit : comprendre. Comprendre pour pouvoir en parler, pour pouvoir exprimer ce quâon ressent. Comprendre la maladie et les traitements, câest essentiel ! Lâinformation mĂ©dicale est difficile Ă assimiler car les mots et les concepts sont Ă©trangers. Le contenu est dense et brutal. Peut-ĂȘtre serez-vous tentĂ©e de trouver des rĂ©ponses sur les rĂ©seaux sociaux ou sur internet. Cependant, chaque parcours est unique, chaque traitement est personnalisĂ©. Il sâagit de votre propre histoire, elle nâappartient quâĂ vous, et elle nâest pas Ă©crite Ă lâavance ni sur internet, ni sur les rĂ©seaux sociaux.
Dr Lionel Uwer, oncologue médical à l'institut de cancérologie de Lorraine,
Ă Nancy.
PENDANT LES TRA ITEMENTS.
Pendant 3 mois, je me suis mise dans ma bulle. Jâavais besoin de garder mon Ă©nergie pour moi, pour accepter et pour me soigner. Je nâĂ©tais en contact quâavec des proches, trĂšs trĂšs peu de personnes.
PARLER ME FA IT DU BIEN.
Je me suis rendu compte que les personnes ne savaient pas quoi dire. Ils sont gĂȘnĂ©s, ils ont peur de cette maladie quâils ne connaissent
que de nom et de loin. Je les mets Ă lâaise. Je leur explique ma maladie, ma situation, mon parcours, mes sentiments, mes Ă©motions et mon nouveau projet de vie, je leur dis aussi quand je suis triste.Au dĂ©but, certaines personnes ont pleurĂ© mais plus maintenant. LâĂ©motion est passĂ©e, la vie a repris son cours. Certains commencent Ă mâappeler pour prendre de mes nouvelles. Ils me posent beaucoup de questions : comment je vais, ce que je fais⊠Je raconte tout. Ils me disent quâils sont impressionnĂ©s par mon courage, quâils sont fiers de moi ! Câest un vĂ©ritable soutien !
LâANNONCE DU CANCER.
TrĂšs vite, jâai eu besoin de le dire. Le jour-mĂȘme jâai prĂ©venu tout mon entourage : mon conjoint, mon employeur, mes collĂšgues. Cela Ă©tait nĂ©cessaire. JâĂ©tais soulagĂ©e. Je ne pouvais pas garder cela pour moi toute seule. Le plus difficile a Ă©tĂ© de lâannoncer Ă mes parents et Ă ma famille. Je leur ai fait comprendre plusieurs jours aprĂšs et par Ă©tape, sans prononcer le mot « cancer » dans un 1er temps. Câest pour mes parents que jâĂ©tais le plus triste et câest avec difficultĂ© que je leur ai annoncĂ© car, Ă leurs Ăąges, ils nâavaient pas Ă vivre cela. Je me sentais coupable et je suis toujours triste.
PARLER CâEST MIEUX VIVRE AVEC LA MALAD IE .
Câest nĂ©cessaire dâen parler car cela permet de faire son chemin vers lâacceptation de cette maladie. Ce nâest pas facile mais verbaliser me permet dâavancer et permet aux autres de comprendre pour se comporter « normalement ». Cette maladie fait partie de moi mais je ne suis pas la maladie, ce nâest pas moi. »
Par nature, la maladie nâest pas acceptable, car elle est imprĂ©vue. Elle ne sâinscrit jamais dans nos parcours de vie. Au-delĂ de son impact sur lâintĂ©gritĂ© physique, elle est une Ă©preuve psychologique. Elle vient profondĂ©ment bouleverser nos croyances, les interroger et nous oblige Ă nous adapter. Accepter la maladie, câest avant tout apprivoiser une existence nouvelle et pour cela, savoir prendre le temps nĂ©cessaire pour faire le point entre ce qui est dĂ©sormais
Vous pouvez Ă©galement vous nourrir des expĂ©riences dâautres patientes, dans les
associations locales ou Ă travers la lecture, avec par exemple : Ă armes Ă©gales : Accepter et
dĂ©passer son cancer du sein de Estelle Lang (Jouvence Ăditions 2017).
important pour soi et ce qui relĂšve de lâaccessoire.Nombreuses sont les patientes qui trouvent un sens nouveau dans la maladie en mobilisant des ressources Ă©motionnelles et psychologiques parfois insoupçonnĂ©es pour rĂ©pondre et tirer parti de lâexpĂ©rience vĂ©cue. Toutefois, il ne faut jamais sous-estimer le bĂ©nĂ©fice de lâaccompagnement par des proches, en restant en contact, ou en vous faisant accompagner par des professionnels, psychologues notamment. Les associations aussi sont lĂ pour vous aider ! Vous pouvez bĂ©nĂ©ficier de coachings gratuits et retrouvez des informations complĂ©mentaires sur le plan socio-professionnel en contactant Juris SantĂ©, via le numĂ©ro 04 26 55 71 60 ou sur www.jurissante.fr.
ACCEPTERLA MALADIE ?
Thierry Calvat, prĂ©sident Juris SantĂ©.Pour plus dâinformations, rendez-vous sur
www.jurissante.fr
Tout le monde connaĂźt les notices de mĂ©dicaments. Elles servent Ă aider le patient dans la gestion de son traitement et sont indispensables Ă son bon usage. Mais en plus du traitement tout un panel de soins de support existe pour aider Ă faire face Ă la maladie. Câest pourquoi nous avons crĂ©Ă© les âNotices Rosesâ, des notices qui se
veulent complémentaires des notices habituelles. Des notices humaines avec des témoignages et des conseils pour vous aider à mieux vivre votre maladie et surtout
vous montrer que de nombreuses personnes sont lĂ pour vous accompagner.
Et Dr Uwer, Dr Ellis, Cheffe LĂ©a Ferling, M Landry.
En partenariat avec les membres de
Il y a toujours une personne bien intentionnĂ©e pour nous rappeler quâil faut ĂȘtre zen en toutes circonstances. Certes, la zĂ©nitude apparaĂźt comme une qualitĂ© indiscutable
Ă plusieurs titres, y compris (et surtout ?) pendant un parcours de soins oĂč les temps dâattente sont parfois longs. Mais ces injonctions
positives â ĂȘtre zen, garder le moral â deviennent vite insupportables dĂšs lors quâelles sont assĂ©nĂ©es comme des vĂ©ritĂ©s et surtout sans mode dâemploi !
Comment rester zen ? Il existe un panel de soins de support : de la sophrologie à la méditation en pleine conscience en passant par le
shiatsu, lâactivitĂ© physique adaptĂ©e, la phyto-aromathĂ©rapie⊠Lâune ou plusieurs de ces disciplines peuvent nous rendre la vie plus
douce pendant cette situation de grande adversitĂ© quâest la traversĂ©e dâune maladie. Trouver SON interlocuteur, SON
soin de support, SA solution pour mieux supporter les traitements, nâest pas aisĂ© tant les propositions sont multiples : oncologue, coordinateur de parcours, pharmacien ou encore les associations de patients de votre rĂ©gion. Ce sont des relais prĂ©cieux, pour dĂ©plier
le champ des possibles, pour vous faire découvrir une ou plusieurs disciplines.
COMMENTRETROUVER UNPEU DE CALME ?
ChloĂ© Pietri Ibrahim, Sabine Dutheil et Ălisabeth Perron, coordinatrices de parcours
au sein de lâassociation LISA Bordeaux (LâInstitut du Sein dâAquitaine)
Pour plus dâinformations, rendez-vous sur www.lisa-bordeaux.fr
COMMENT CONTINUER Ă SâĂPANOUIR SEXUELLEMENT ?
SĂ©bastien Landry, psycho-sexologue Ă la clinique Victor Hugo au Mans.
Pour plus dâinformations, rendez-vous sur www.psychosexologie.fr/videos-radiosSĂ©bastien Landry est aussi lâauteur du livre Cancer et sexualitĂ©, si on en parlait
dans lequel vous pourriez certainement trouver dâautres rĂ©ponses.
QUELS EXERCICES DE SPORT FAIRE AU
QUOTIDIEN ET POURQUOI ?
Les Ă©quipes de La CAMI, sport et cancer.Pour plus dâinformations, rendez-vous sur
www.sportetcancer.com
RĂ©fĂ©rences : âą Institut National du Cancer (2017), Rapport dâexpertise « BĂ©nĂ©fices de lâactivitĂ© physique pendant et aprĂšs cancer, des connaissances scientifiques aux repĂšres pratiques », Boulogne-Billancourt. âą Haute AutoritĂ© de SantĂ© (2011), Rapport dâorientation « DĂ©veloppement de la prescription de thĂ©rapeutiques non mĂ©dicamenteuses validĂ©es », Service Ă©valuation Ă©conomique et santĂ© publique, Saint-Denis.RĂ©fĂ©rence : LâactivitĂ© physique, lâalliĂ©e contre le cancer ; activitĂ© physique adaptĂ©e pendant et aprĂšs les traitements â SĂ©bastien Landry et Alexandra Landry.
* Diminuer les effets secondaires des traitements (notamment la fatigue, la perte de masse musculaire et de condition physique),
* RĂ©duire les douleurs musculaires et articulaires,
* Limiter les complications post-opératoires,
* AmĂ©liorer votre qualitĂ© de vie (bien-ĂȘtre, plaisir, amĂ©lioration du sommeil, diminution de
lâanxiĂ©tĂ© et des risques de dĂ©pression),
* Vous réapproprier votre corps et avoir une meilleure image
corporelle,
* Ăchanger, se faire plaisir et faciliter le retour Ă la vie sociale.
Quâon soit pongiste amatrice, reine de lâaquabike ou marcheuse du dimanche, un des autres plaisirs de la vie, câest de bouger. Ăa tombe bien, lâactivitĂ© physique adaptĂ©e est dĂ©sormais reconnue comme un complĂ©ment aux traitements mĂ©dicamenteux. Elle permet ainsi de
Si vous nâavez pas la possibilitĂ© de faire du sport avec un coach, 30 minutes dâexercice par jour suffisent, cela peut ĂȘtre faire ses courses, promener son chien, ne pas prendre lâascenseurâŠ
En parlant de sport et de respiration, un autre aspect de la vie peut ĂȘtre bouleversĂ© : la vie intime et sexuelle ! Il existe diffĂ©rentes origines Ă ces troubles sexuels : angoisse, baisse de lâestime de soi, traitement, stress, baisse de libido... Il est important dâen parler pour trouver des solutions. Comment avoir envie dâavoir des rapports sexuels quand vous nâavez plus de dĂ©sir ou si vous ĂȘtes Ă©puisĂ©es ? Pourquoi tout dâun coup avez-vous des douleurs lors des rapports ?TĂ©moignage de Charlotte, 46 ans traitĂ©e pour un cancer du sein : « Je ne comprends pas ce qui mâarrive, jâaime mon
copain, mais depuis quelques semaines, je suis comme verrouillĂ©e et câest douloureux ». Charlotte prĂ©sente dâimportantes sĂ©cheresses vaginales ce qui peut entraĂźner une baisse voire un arrĂȘt des rapports sexuels. Ce qui arrive Ă Charlotte est courant.
Voici quelques conseils pour faire face Ă ce type de situation qui peut arriver Ă tout le monde :Le conseil le plus important, la communication dans votre couple ! Parler avec votre partenaire de vos difficultĂ©s, de lâimpact de la maladie sur votre corps et de la vision que vous en avez. Votre regard sur
vous-mĂȘme a sĂ»rement changĂ© mais pas celui de votre partenaire, il
ou elle vous aime comme vous ĂȘtes.
Ensemble, et peut ĂȘtre avec lâaide dâun spĂ©cialiste, vous retrouverez, ou vous construirez, une sexualitĂ© Ă©panouissante.
Pour certaines, pendant et aprĂšs le traitement dâun cancer, ce nâest pas la sexualitĂ© mais la pĂ©nĂ©tration
qui est douloureuse. Des rapports sexuels
moins physiques accompagnés de
tendresse et de caresses peuvent ĂȘtre un moyen dây remĂ©dier. Dâautres
solutions simples sont Ă votre disposition en pharmacie, comme un hydratant vaginal
sans prescription. Ou encore des solutions médicamenteuses. Pour ces derniÚres, parlez-en
à votre médecin.
QUELLES ASTUCES POUR PRENDRE SOIN
DE SOI ?ChloĂ© Pietri Ibrahim, Sabine Dutheil et Ălisabeth Perron, coordinatrices de parcours au sein de lâassociation LISA
Bordeaux (LâInstitut du Sein dâAquitaine)
violence et de ses répercussions sans avoir la larme
Ă lâĆil pour la plupart. Il y a une « solution » pour chacune dâentre nous : perruques, foulards, turbans, chapeaux, bonnets et autres postiches ou rien du tout. Montrer ou pas notre tĂȘte nue est un choix personnel qui ne se discute pas et qui nâa pas de lien avec le fait dâassumer ou pas cette pathologie si particuliĂšre quâest le cancer du sein. Il sâagit de trouver « sa solution », celle qui nous rend la vie juste un peu plus douce. Alors prenons notre temps, faisons des essais et choisissons sans prĂ©cipitation auprĂšs des professionnels et avec la prescription de notre oncologue. Il nous faut juste apprendre Ă composer avec la petite phrase devenue banale : « Les cheveux ? Câest pas grave, ça repousse ! ». Celle-ci est sans aucun doute verbalisĂ©e pour nous rassurer, nous consoler, nous cajoler NOUS les femmes qui avons Ă la fois le sein de guingois et plus un poil sur le caillou. Cette petite phrase nous donne parfois envie de hurler, ou de mordre mais notre Ă©ducation prend le plus souvent le dessus et câest tant mieux. Nous sommes et restons uniques (et polies) avec ou sans cheveux.
VISAGE ET CORPS :
Suspendre le temps pour prendre soin de ce corps malmené par les traitements, le matin ou le soir, ou plutÎt le matin ET le soir, pour de doux moments à nous et seulement à nous.Préférer des huiles lavantes pour la douche, des formules sans savon, des produits sans parabÚne ni perturbateurs endocriniens.
ALOPECIE (PR INCIPALEMENT CONSĂCUT IVE AUX TRA ITEMENTS DE CHIMIOTHĂRAP IE ) :
Nom fĂ©minin dont on devrait lâĂ©tymologie au renard - qui perd ses poils dâhiver une fois lâan au dĂ©but du printemps. Jamais vu pour ma part un renard chauve ! (Mais est-ce que jâai dĂ©jĂ vu un renard ?). Câest sans doute que son alopĂ©cie doit ĂȘtre transitoire et rĂ©versible. Alors que celle qui touche certaines dâentre nous dure trop longtemps. Impossible de tĂ©moigner de cette perte capillaire, de sa
LILLY France 24 boulevard Vital Bouhot - CS 50004 - 92521 Neuilly-sur-Seine Cedex www.lilly.fr 01 55 49 34 34 01 41 44 02 47 SAS au capital de 375 713 701 - 609 849 153 RCS Nanterre Document réalisé par les associations « Vivre comme avant », « Juris Santé », « CAMI, sport et cancer », « LISA Bordeaux », Madame Léa Ferling, Monsieur Sébastien Landry, Dr Lionel Uwer, Dr Steve Ellis avec le laboratoire Lilly -
Illustrations et DA Eloïse Gillard (@eloze_ ) - PP-ON-FR-0313 Juin 2021 © Lilly - tous droits de reproduction réservés
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ET ENF IN, UNE PET ITE ASTUCE pour stimuler le dĂ©sir sexuel : les livres Ă©rotiques dont les lectures permettront au cerveau de se crĂ©er des images. Alors nâhĂ©sitez pas.