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Manuel d’enseignement de psychomotricité 5. Examen psychomoteur et tests PSYCHOMOTRICITÉ Collection Dirigé par Jean-Michel ALBARET Philippe SCIALOM Françoise GIROMINI

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Le bilan psychomoteur est l’acte le plus répandu chez les psychomo-triciens. Il s’agit d’une observation minutieuse et d’une interprétation fondamentale car c’est sur le bilan que s’appuie le diagnostic et le choix d’un projet thérapeutique.

En outre, l’évaluation est centrale dans la construction d’une démarche thérapeutique prenant en compte l’individu dans sa globalité.

L’extraordinaire développement de la recherche et la somme des connaissances acquises ces dernières années, ont favorisé la création d’outils d’évaluation extrêmement fins et efficaces. Ce cinquième tome du Manuel d’enseignement en psychomotricité détaille le processus d’évaluation, ses contraintes et ses impératifs, depuis le choix des tests selon l’étiologie jusqu’à l’interprétation des résultats. Il offre également une méthodologie solide et capable de diriger scientifiquement et rigoureusement l’évaluation du patient.

Manuel d’enseignement de psychomotricité

5. Examen psychomoteur et tests

Également disponibles

Manuel d’enseignement

de psychomotricité1. Concepts fondamentaux

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Sous la direction de Philippe SCIALOM

Françoise GIROMINIJean-Michel ALBARET

Manuel d’enseignement

de psychomotricité2. Méthodes et techniques

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Sous la direction de Philippe SCIALOM

Françoise GIROMINIJean-Michel ALBARET

Tome1 Concepts fondamentaux

Tome 2 Méthodes et techniques

Tome 3 Clinique et thérapeutiques

Tome 4 Sémiologie et nosographies

Françoise Giromini est psychomotricienne et diplômée en sciences humaines (section philosophie). Professeure associée à l’université Pierre et Marie Curie, elle a été directrice de l’Institut de formation en psychomotricité à la faculté de médecine Pitié-Salpêtrière de 2001 à 2010.

Jean-Michel Albaret est psychomotricien et enseignant-chercheur à l’université de Toulouse. Depuis 1999, il est directeur de l’Institut de formation en psychomotricité de Toulouse à la faculté de médecine Toulouse-Rangueil.

Philippe Scialom est psychomotricien, psychologue clinicien et enseignant vacataire en psychologie à l’Institut supérieur de rééducation psychomotrice de Paris.

Manuel d’enseignement

de psychomotricité5. Examen psychomoteur

et tests

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Dirigé par Jean-Michel ALBARET

Philippe SCIALOMFrançoise GIROMINI

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ISBN 978-2-8073-2131-1

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Collection Psychomotricité

Manuel d’enseignement de psychomotricité

Tome 5 : Examen psychomoteur et tests

Jean-Michel Albaret, Philippe Scialom et Françoise Giromini

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Dépôt légal :Bibliothèque royale de Belgique : 2018/13647/100Bibliothèque nationale, Paris : septembre 2018ISBN : 978-2-80732-131-1

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Liste des auteurs du tome 5

Jean-Michel Albaret, psychomotricien, maître de conférences, HDR, université de Toulouse III, UPS ; directeur de l’IFP de Toulouse

Séverine Békier, psychomotricienne, master de psychomotricité, doctorante ; coordinatrice et enseignante vacataire à l’ISRP de Paris

Laurent Bonnotte, psychomotricienÉvelyne Camaret, psychomotricienneDorota Chadzynski, psychomotricienne, psychologue clinicienneAdeline Chéron, psychomotricienneAnnabelle Cornot, psychomotricienneDorothée Defontaine, psychomotricienneMarie-Alix de Dieuleveult, psychomotricienne ; enseignante vacataire à l’ISRP de ParisMathilde Dollet, psychomotricienneÉliane Fahed, psychomotricienne ; enseignante vacataire à l’Institut de psychomotricité, université

Saint-Joseph de BeyrouthMathilde Fradet, psychomotricienne, centre médico-chirurgical et de réadaptation des Massues

de LyonOdile Gaucher, psychomotricienne ; formatriceGemma Gebrael Matta, psychomotricienne, master de psychomotricité, doctorante en sciences

biologiques et médicales ; directrice de l’Institut de psychomotricité, université Saint-Joseph de Beyrouth

Shereen Ghantous Faddoul, psychomotricienne, doctorante ; enseignante à l’Institut de psychomotricité, université Saint-Joseph de Beyrouth

Françoise Giromini, psychomotricienne, diplômée en sciences humaines section philosophie, professeure associée à l’UPMC et directrice de l’IFP de Paris (2001 à 2010) ; enseignante vacataire à l’IFP de Lille et à l’ISRP de Marseille

Thierry De Greslan, neurologue, hôpital Gaston Bourret de NouméaDéborah Innocent Mutel, psychomotricienne, master recherche en neuropsychologie et

neurosciences cognitives ; formatrice à l’IFP de ToulouseSéverine Jacquet, psychomotricienneAnja Kloëckner, psychomotricienne, psychologue clinicienneCéline Laranjeira-Heslot, psychomotricienne, Centre de ressources sur l’autisme de la région

Aquitaine, CHP de BordeauxAgnès Laurent, psychomotricienne ; formatrice à l’IFP de ToulouseMélisande Le Corre, psychomotricienne, UHSA Paul Verlaine, GH Paul Guiraud de VillejuifCindy Le Menn-Tripi, psychomotricienne, CHRU de Tours, Centre de ressources sur l’autisme

de la région Centre-Val de LoireAurélie Lefranc, psychomotricienne ; enseignante vacataire à l’IFP de ToulouseFlorence Lequenne, psychomotricienne ; directrice de l’IFP de HyèresCéline Lewandowski, psychomotricienne, master métiers de l’éducation, de l’enseignement et de

la formationHélène Marie, psychomotricienne

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Manuel d’enseignement de psychomotricité : Examen psychomoteur et tests

Adeline Marionneau, psychomotricienneJérôme Marquet-Doléac, psychomotricien, master activités physiques adaptées à la prévention et

santé publique ; formateur à l’IFP de ToulouseÉlodie Martin, psychomotricienne, master recherche en neuropsychologie et neurosciences

cognitives ; formatrice à l’IFP de ToulouseBernard Meurin, psychomotricien, doctorant en philosophieAude Paquet, psychomotricienne, éthologue, docteur en psychologie, centre hospitalier Esquirol

de LimogesJulien Perrin, psychomotricien, responsable de l’unité d’intervention sociale à l’AGAPEI ;

enseignant vacataire à l’IFP de ToulouseFranck Pitteri, psychomotricien, master STAPS ; directeur pédagogique et scientifique de l’ISRP

de Paris, délégué général de l’Association pour l’impulsion de la recherche en psychomotricité (AIRPM), membre du Haut Conseil des professions paramédicales auprès du ministre de la Santé

Frédéric Puyjarinet, psychomotricien, doctorantNicolas Raynal, psychomotricien ; enseignant vacataire à l’ISRP de ParisCoralie Réveillé, psychomotricienne, SESSAD IDEA (Sésame autisme Languedoc-Roussillon et

CHU de Montpellier)Marie-Aimée Rocher, psychomotricienne et psychorythmicienne. Chargée d’enseignement à

l’école de Psychomotricité ISTR Lyon 1 de 1981 à 2016 ; Directrice du département de Psychomotricité durant l’année universitaire 2015-2016 ; Hospices civils de Lyon, service L’Escale GHE de Bron ; cabinet libéral à Lyon

Mélanie Rontani, psychomotricienneJulie Roux, psychomotricienne ; enseignante vacataire à l’ISRP de ParisIsabelle Sage, psycomotricienne, docteur en psychologie de l’enfant et de l’adolescentAlexandrine Saint Cast, psychomotricienne, docteur en Éducation, Université de Sherbrooke,

Québec, Canada ; directrice de recherche des étudiants en master, DPC ISRP, coordinatrice OIPR, directrice de l’Association pour la recherche et le développement psychomoteur

Philippe Scialom, psychomotricien, psychologue clinicien, master d’études psychanalytiques dans les champs clinique et social, psychanalyste membre de la Société de psychanalyse freudienne ; enseignant vacataire à l’ISRP de Paris

Marie-Laure Servant, psychomotricienneRégis Soppelsa, psychomotricien, cadre de santé, master sport, motricité, santé et société ;

formateur à l’IFP de ToulouseAudrey Steinhauser, psychomotricienneFlavie Tavera, psychomotricienneFlorent Vincent, psychomotricien, master de psychomotricité, doctorant en éducation ; enseignant

vacataire à l’ISRP de Paris

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Sommaire

Liste des auteurs du tome 5 ................................................................ III

Chapitre 1. Introduction ................................................................. 1Nicolas Raynal, Isabelle Sage, Philippe Scialom, Alexandrine Saint-Cast, Annabelle Cornot et Séverine Jacquet

Chapitre 2. Histoire du bilan psychomoteur ............................ 39Françoise Giromini, Florent Vincent et Jean-Michel Albaret

Chapitre 3. L’observation ................................................................ 51Isabelle Sage et Adeline Chéron

Chapitre 4. Échelles de développement psychomoteur ........ 61Jean-Michel Albaret, Jérôme Marquet-Doléac, Céline Lewandowski, Régis Soppelsa, Éliane Fahed, Agnès Laurent et Gemma Gebrael Matta

Chapitre 5. Examen de la latéralité .............................................. 87Nicolas Raynal

Chapitre 6. Échelles d’écriture ....................................................... 93Jean-Michel Albaret

Chapitre 7. Examen de la motricité manuelle .......................... 99Élodie Martin, Régis Soppelsa et Jérôme Marquet-Doléac

Chapitre 8. Évaluation psychomotrice des praxies gestuelles ........................................................................ 109Jean-Michel Albaret, Jérôme Marquet-Doléac, Mathilde Dollet et Aurélie Lefranc

Chapitre 9. Examen des fonctions spatiales et visuo-spatiales ......................................................... 119Céline Lewandowski, Jean-Michel Albaret, Adeline Chéron, Mélanie Rontani, Régis Soppelsa, Shereen Ghantous Faddoul et Jérôme Marquet-Doléac

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Manuel d’enseignement de psychomotricité : Examen psychomoteur et tests

Chapitre 10. Examen des fonctions exécutives et de l’impulsivité ........................................................ 153Jean-Michel Albaret, Jérôme Marquet-Doléac et Éliane Fahed

Chapitre 11. Examen des fonctions attentionnelles ................. 173Jean-Michel Albaret, Jérôme Marquet-Doléac et Hélène Marie

Chapitre 12. Épreuves rythmiques de Stambak ......................... 187Frédéric Puyjarinet

Chapitre 13. Évaluation du tonus de l’adulte présentant des troubles psychiatriques ..................................... 193Franck Pitteri

Chapitre 14. Échelle Psychomotrice d’évaluation des SIgnes neurologiques Doux (EPSID) ................................. 201Adeline Marionneau, Marie-Laure Servant et Jean-Michel Albaret

Chapitre 15. Examen du prématuré ............................................... 227Séverine Békier

Chapitre 16. Évaluation psychomotrice dans le Trouble du Spectre de l’Autisme ............................................ 235Coralie Réveillé, Aude Paquet, Cindy Le Menn-Tripi, Céline Laranjeira-Heslot, Julien Perrin, Flavie Tavera et Jean-Michel Albaret

Chapitre 17. Évaluation psychomotrice de l’adulte cérébro-lésé.............................................. 245Aurélie Lefranc

Chapitre 18. Examen de la personne âgée .................................... 253Julie Roux, Élodie Martin et Déborah Innocent-Mutel

Chapitre 19. Adaptation de l’évaluation psychomotrice à des populations spécifiques ................................. 275Audrey Steinhauser, Mélisande Le Corre, Odile Gaucher, Mathilde Fradet, Thierry de Greslan, Dorothée Defontaine, Laurent Bonnotte et Florence Lequenne

Chapitre 20. Les bilans psychomoteurs ........................................ 315Alexandrine Saint Cast, Marie-Alix de Dieuleveult, Évelyne Camaret, Dorota Chadzynski, Anja Kloëckner, Bernard Meurin et Marie-Aimée Rocher

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Chapitre 1 – Introduction

Chapitre 1Introduction

1. Les composantes du bilan psychomoteurNicolas Raynal

1.1. DéfinitionsLe bilan psychomoteur est l’acte le plus répandu chez les psychomotriciens et est une part essentielle de ce qui constitue son identité (Grabot, 2002). Il a pour objectif de faire état du niveau de développement et de la qualité de la mise en œuvre des fonctions psychomotrices d’un sujet. Il se définit comme un examen, c’est-à-dire une observation minutieuse permettant de déterminer un diagnostic, et est composé de différentes épreuves.

Les épreuves sont les essais de réalisation de tâches qui vont permettre d’éprouver la qualité du phénomène que l’on souhaite observer. Ce sont ces épreuves qui permet-tront l’évaluation du fonctionnement psychomoteur du sujet, l’évaluation se définis-sant comme la démarche qui consiste à déterminer approximativement les caractéris-tiques d’un phénomène ou d’une personne par rapport à un certain nombre de critères. Parce qu’elle est approximative et parce que les critères choisis dépendront en grande partie de l’évaluateur, de l’étendue de ses connaissances et de ses inclinations théo-riques, elle donnera naturellement lieu à un jugement de valeur, constituant donc une démarche empreinte de subjectivité et d’interprétation (Albaret, 2003). Cette démarche évaluative est centrale car elle répond à l’exigence de l’approche psychomotrice qui est d’abord une rencontre avec le sujet et le partage avec lui d’une compréhension trans-versale des troubles qui peuvent l’affecter, cela afin de construire ensemble une démarche thérapeutique individualisée prenant en compte l’individu dans sa globalité.

Mais aujourd’hui, la seule démarche d’évaluation est insuffisante pour mener à bien un examen psychomoteur. Le développement exponentiel des connaissances sur le développement psychomoteur, sur ses troubles et ses perturbations tout au long de la vie, et la nécessité de développer des thérapeutiques appuyées sur une méthodologie assurant un niveau de preuve suffisant, et permettant donc de répondre au souci gran-dissant d’efficacité en matière de santé, ne peut plus être ignoré.

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Manuel d’enseignement de psychomotricité : Examen psychomoteur et tests

Pour répondre à cet impératif, l’examen psychomoteur doit donc être obligatoire-ment assorti de mesures, c’est-à-dire d’actions permettant de déterminer objective-ment le niveau de correspondance entre le phénomène observé et un phénomène de même espèce pris comme référence. Ces mesures s’effectuent grâce à des tests qui sont autant d’épreuves composées d’une ou plusieurs tâches à remplir à l’identique pour tous les sujets. Les tests s’effectuent selon des conditions d’application rigoureuse et une technique précise, et ils permettent l’appréciation de la réussite ou de l’échec à la tâche directement liée à la fonction psychomotrice que l’on souhaite étudier. Ils font nécessairement référence à un étalonnage, table numérique permettant de situer un résultat individuel par rapport aux autres résultats observés dans une population de référence.

Toutefois, le bilan psychomoteur ne peut pas non plus se cantonner au seul catalo-gage des signes constituant un écart entre les aptitudes du sujet et la moyenne de celles de sa population de référence, il est aussi un outil de compréhension du patient qui s’appuie pour partie sur les interprétations de l’évaluateur (Leroux, 2005). Car la psy-chomotricité ne s’inscrit pas dans une normalisation des compétences mais dans une adaptation de celles-ci, et plus globalement du sujet, aux exigences de son milieu en fonction du contexte, faisant donc appel aux aspects subjectifs de l’évaluation.

Au final, le bilan psychomoteur se définit comme une démarche de rencontre et d’observation du sujet dont l’objectif premier est de déterminer un diagnostic psycho-moteur. Cette démarche associe nécessairement :• une évaluation essentiellement subjective de l’examinateur, basée sur la mise au

travail du fonctionnement psychomoteur du sujet dans différentes épreuves, et sur l’appréciation de la nature et qualité des interactions entre ce dernier, l’évaluateur et plus globalement l’environnement du sujet ;

• une mesure objective des phénomènes ayant motivés le bilan, ou apparaissant au cours de ce dernier, et pouvant constituer un trouble psychomoteur, mesure basée sur l’emploi de tests standardisés.Le diagnostic découlant de cette évaluation sera construit à la fois à partir de l’inter-

prétation des tests, de la correspondance entre les résultats des tests, les observations de l’examinateur et les informations anamnestiques recueillies, et de la représentation globale que l’examinateur se fait de la dynamique psychomotrice du sujet.

1.2. La démarche d’évaluation en psychomotricitéLe premier bilan psychomoteur fut proposé par Guilmain en 1948. Selon Soubiran et Coste, « Les modalités pratiques de l’examen psychomoteur ont pour but l’évaluation méthodique des possibilités sensorielles, pratiques, kinesthésiques, gnosiques et rela-tionnelles de l’enfant, de l’adolescent ou de l’adulte » (1975, p. 54).

Depuis son origine, le bilan psychomoteur est composé d’une part d’épreuves non standardisées dont l’objectif est de permettre une observation fine d’une ou plusieurs composantes du développement psychomoteur, et d’autre part de tests dont l’objectif

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Chapitre 1 – Introduction

est de mesurer une compétence précise1. Si le protocole de bilan est souvent différent d’un psychomotricien à un autre, il répond à une organisation de base qui est généra-lement la suivante (Pitteri 2003 ; Leplat, 2007) :• effectuer une recherche anamnestique préalable, que ce soit au travers d’un entretien

et/ou de la consultation du dossier du patient ;• proposer un ensemble d’épreuve permettant d’aborder le développement psycho-

moteur dans son ensemble, sauf quand la situation clinique ne le permet pas ;• proposer un ou plusieurs tests qui mesureront les compétences liées au(x) trouble(s)

suspecté(s) ayant motivé le bilan, ou suspecté(s) par l’évaluateur au cours du bilan ;• adapter ses propositions aux caractéristiques intrinsèques du patient (âge,

pathologie(s) déjà diagnostiquée(s), fatigabilité, etc.) ;• faire un compte rendu (écrit au minimum, écrit et oral dans l’idéal) décrivant les

observations faites, les résultats des mesures effectuées, une synthèse explicative du fonctionnement psychomoteur du patient et des éventuels troubles repérés, et un projet de soin s’il s’avère nécessaire.Le respect de ces principes assure la cohérence d’un bilan et l’inscrit tout à la fois

dans les origines de la psychomotricité et son actualité. Il faut souligner enfin que cet avant et après la passation sont une part essentielle du bilan qui permettent, voire participent directement au processus de soin qui s’engage avec le bilan (Bourger, 2005 ; Raynal, 2010), et que le compte rendu écrit demeure incontournable, d’une part parce qu’il répond à une obligation légale2, mais aussi parce qu’il participe grandement à la compréhension du métier de psychomotricien par les familles et les autres professions de santé (Vincent, 2010).

La maîtrise du bilan psychomoteur, compétence cardinale du psychomotricien, se construit au cours de sa formation initiale puis tout au long de sa carrière par le biais de l’obligation de formation qui est la sienne. Cet apprentissage du bilan psychomoteur est souvent linéaire et, pour des raisons pédagogiques diverses, est souvent regroupé par fonctions psychomotrices. En revanche, il est utile que la passation d’un bilan ne réponde pas à un schéma linéaire où l’on aborderait les fonctions psychomotrices les unes après les autres selon un ordre défini.

Se voulant être d’abord une évaluation large où l’instauration d’une relation soi-gnant/soigné est primordiale, il est important de proposer au patient non pas de suivre un protocole, mais bel et bien de se rencontrer autour de l’exploration de sa psycho-motricité. L’évaluation psychomotrice doit être envisagée comme démarche explora-toire, ce qui veut dire que son objectif premier n’est pas simplement de rechercher un trouble, mais de découvrir ou redécouvrir avec le sujet son potentiel psychomoteur. Celui-ci est composé d’une part des parties de ce potentiel qui s’expriment librement et d’autres qui ne s’expriment pas alors que bien présentes, et/ou de celles qui sont empêchées plus ou moins fortement de s’exprimer du fait de difficultés associées, singulières à l’histoire du sujet. Ce sont ces deux dernières parties qui constituent au final les troubles psychomoteurs spécifiquement mis en évidence par le bilan psycho-moteur.

1. Dans son ouvrage intitulé Test moteurs et tests psycho-moteurs, Guilmain présente l’étalonnage des tests d’Oseretsky qui sont standardisés, tout comme l’étaient les tests de Gesell (1950), Brunet-Lézine (1948), sans oublier les tests d’habileté manuelle d’Heuyer et Baille (1932), ni les travaux de l’équipe de Zazzo à partir des années 1960.

2. Article L. 1111-2 du Code de la Santé Publique, Modifié par Loi no 2009-879 du 21 juillet 2009 – art. 37.

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Manuel d’enseignement de psychomotricité : Examen psychomoteur et tests

Au bout de cette démarche se situera donc la mise au jour d’un ou plusieurs troubles psychomoteurs qui constitueront le diagnostic psychomoteur, et donc l’indication de soin qui devra être présentée au patient au travers d’un compte rendu. Pour pouvoir poser un diagnostic grâce au bilan, le psychomotricien devra s’appuyer sur deux piliers : sa connaissance approfondie du développement psychomoteur et du sujet sain ; son abord de la difficulté du sujet selon une double dialectique : objectivité/subjectivité et quantitatif/qualitatif. Si le premier renvoie une fois encore le psychomotricien à son cursus initial et au nécessaire entretien de ses connaissances, le deuxième le renvoie à la notion de la normalité en psychomotricité. Car déterminer si ce qui a été observé et/ou mesuré constitue ou non un trouble relèvera de la capacité du psychomotricien à associer des mesures objectives, souvent quantitatives, à des observations subjectives, souvent qualitatives. Le but final sera de rendre compte non pas seulement de la pré-sence ou non d’une compétence, mais également de la capacité du sujet à exploiter cette compétence et à l’intégrer à son fonctionnement global. Apprécier cette normalité fait donc appel à la recherche de cet équilibre entre observation et mesure qui permet de rendre compte à la fois de la complexité des troubles psychomoteurs et de leur inscrip-tion non pas seulement dans l’agir, mais aussi dans le vécu, « parce qu’observer les conduites motrices de base d’un enfant, lorsqu’il marche dans un couloir ou court dans une salle, ne suffit pas toujours pour être renseigné sur son équilibre statique et parce que le chronométrer quand il saute sur un pied en dit peu sur son expression émotion-nelle » (Saint-Cast, 2003, p. 219).

1.3. L’emploi des testsSi l’emploi de tests au sein d’un bilan psychomoteur n’est pas une nouveauté (Badefort, 2005), ce dernier, aujourd’hui, ne peut plus être proposé sans tests, à moins que l’emploi de ces derniers soit incompatible avec la situation clinique du patient. Outre le fait que l’emploi du test répond à la nécessaire exigence d’objectivité dans le bilan psychomoteur, il constitue également une référence fiable permettant de montrer le degré d’efficacité de la prise en charge psychomotrice. Mais surtout l’emploi de tests permet de valider la démarche clinique et les choix de médiation faits par le psycho-motricien, ce qui lui garantit sa liberté d’exercice quant à ses inclinations théoriques et sa pratique.

Tout test est basé sur un corpus théorique exposé dans le manuel de présentation et d’administration. Cette base théorique doit être connue de l’examinateur afin qu’il puisse comprendre ce que cherche exactement à mesurer le test. Un test peut être composé d’une ou plusieurs épreuves ou de questions. S’il s’agit d’épreuves, elles peuvent constituer une batterie, c’est-à-dire une série d’instruments ou d’outils de mesure destinés à fonctionner ou à être utilisés ensemble. Dans ce cas, pour que le test soit valide, la batterie doit être passée dans son ensemble. S’il s’agit de questions, elles constituent un questionnaire qui doit donc être proposé dans son intégralité pour être valide. Dans les deux cas, un élément (une épreuve ou une question) est nommé item. Si un item est proposé en dehors du cadre du test, il est invalide et ne constitue aucu-nement une source fiable de donnée objective mais peut alimenter une réflexion cli-nique.

L’utilisation d’un test requiert de la part de celui qui l’utilise à la fois rigueur et tech-nicité. La maîtrise de l’outil se doit d’être la plus avancée, et cela à double titre : d’une

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Chapitre 1 – Introduction

part le respect du protocole permet de fournir la donnée objective recherchée ; d’autre part, une parfaite maîtrise du test permet à celui qui l’emploie de se détacher de l’aspect technique pour élargir son attention au comportement général du sujet face au test (participation, compréhension des consignes). Elle favorisera le repérage de toutes les données qualitatives qui accompagnent la passation du test et viennent enrichir l’éva-luation psychomotrice (tonus, posture, vécu, qualité relationnelle, etc.).

Le résultat du test et la donnée chiffrée fournie par la mesure doivent donc être interprétés par le psychomotricien. Cette interprétation doit d’abord être basée sur le corpus théorique du test et être éclairée par les observations qualitatives faites pendant la passation. Il en résultera une donnée chiffrée qui pourra ou non être pondérée qua-litativement. Le résultat du test et son interprétation doivent être mentionnés dans le compte rendu mis à disposition du patient. Dans ce dernier, le psychomotricien veil-lera à respecter le vocabulaire utilisé dans le manuel, cela afin de respecter le cadre théorique du test et sa lisibilité par d’autres professionnels de santé.

Références bibliographiquesAlbaret, J.-M. (2003). Intérêt de la mesure dans l’examen psychomoteur. Évolutions

Psychomotrices, 15(60), 65-74.Badefort, J.-P. (2005). Le bilan psychomoteur : de la rigueur de l’évaluation à l’adaptation.

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Solal.Leplat, F. (2007). Le bilan psychomoteur, outil incontournable à toute intervention thérapeutique.

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accueillis en libéral. Thérapie Psychomotrice et recherches, (164), 48-57.Soubiran G.B. & Coste J.-C. (1975). Psychomotricité et relaxation psychosomatique. Paris : Doin.Vincent, F. (2010). Le rôle du bilan dans la perception de la profession de psychomotricien libéral

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Manuel d’enseignement de psychomotricité : Examen psychomoteur et tests

2. Éléments de psychométrieIsabelle Sage

L’objectif de cette partie est de pouvoir lire les résultats des tests standardisés réalisés lors du bilan afin de les utiliser au mieux dans la rééducation du patient. Pour lire les résultats, il faut comprendre la façon dont les tests sont construits. Cette compréhen-sion permet d’évaluer la qualité d’un test standardisé. Il est nécessaire de rappeler qu’un test ou un subtest mesure une compétence ou un petit ensemble de compétences, celles-ci peuvent être motrices, psychomotrices ou psychologiques et que l’objectif est de situer un sujet par rapport à la moyenne d’une population similaire en âge, en déve-loppement et en genre. Un test standardisé repose sur une procédure : une même tâche réalisée par tous les sujets selon des conditions, des consignes et des critères de correc-tion absolument identiques, c’est la standardisation. Ces tests sont normalisés ou éta-lonnés, c’est-à-dire que l’épreuve est calibrée selon un échantillonnage de sujets per-mettant de construire des normes d’âge, de sexe (ou autres critères). Ces normes permettent ensuite de pouvoir comparer notre sujet au groupe correspondant.

Pour évaluer la qualité d’un test, il faut d’abord s’assurer de sa validité, c’est-à-dire ce test mesure-t-il bien ce qu’il prétend mesurer ? Pour ce faire, en général, on le com-pare avec un test censé mesurer la même compétence, si les corrélations (les liens entre deux variables) entre le test qui nous intéresse et un test censé mesurer la même chose sont élevées (le seuil de significativité (risque statistique d’erreur) doit être inférieure à 5 % : p < .05), notre test mesure bien la compétence attendue.

L’étape suivante consiste à vérifier la fidélité du test, lorsqu’une même personne passe ce test plusieurs fois, obtient-elle toujours des résultats similaires ? Si ce n’est pas le cas, les résultats à ce test ne sont pas stables, on ne peut alors pas y donner un sens. Il faut également s’assurer de la consistance interne. Tous les items du test mesurent-ils la même compétence ? Les items d’un même test doivent être corrélés entre eux, ils sont alors homogènes. Si les items du test ne sont pas homogènes, alors, lorsque nous faisons passer l’épreuve, nous ne savons plus quelle est la compétence lésée et donc celle qui est à rééduquer.

Les différentes formes de fidélité et de validité

Jean-Michel Albaret

« La fidélité concerne la précision avec laquelle un test mesure certaines caractéristiques. La validité concerne la qualité de ce qui est mesuré » (Bernier & Pietrulewicz, 1997). Autrement dit, la fidélité concerne les erreurs de mesure aléatoires (liées au moment de passation, au test utilisé, à l’observa-teur) alors que la validité rend compte des erreurs de mesure systématiques (le test ne mesure pas ce qu’il est censé mesurer).La fidélité peut être décomposée en deux aspects qui sont la stabilité et la consistance interne.

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Chapitre 1 – Introduction

La stabilité regroupe quatre formes de fidélité :1. Test-retest. La répétition d’une même mesure à deux moments rapprochés dans le temps donne les mêmes résultats sur un même individu, en l’absence de toute intervention thérapeutique. La mesure est aujourd’hui faite à l’aide d’un coefficient de corrélation intraclasse1.2. Formes alternatives ou équivalence. L’utilisation de différentes versions d’un même instrument donne des résultats voisins sur un même groupe d’individu. Une forme équivalente peut être utilisée pour minimiser l’effet lié à la pratique antérieure du test (par exemple figure de Rey et figure de Tay-lor).3. Inter-observateurs, soit l’accord entre deux observateurs qui notent de manière indépendante les mêmes sujets à l’aide du même instrument.4. Intra-observateurs, soit l’accord entre deux notations par le même observateur du même test à des moments différents. Par exemple dans le cas du BHK, la fidélité intra-observateurs est meilleure lorsque les utilisateurs ont déjà l’expérience de la notation de l’outil.La consistance interne d’un outil comportant plusieurs items permet de s’assurer que tous les items sont intercorrélés et contribuent de manière similaire au résultat final. Elle peut être mesurée à l’aide du coefficient a de Cronbach ou la méthode des moitiés (split-half). Le coefficient alpha a de Cronbach met en relation le nombre d’items, la somme des variances des notes de chaque item et la variance de la note totale. Il varie entre 0 (faible) et 1 (élevé), avec un niveau considéré comme satisfaisant à partir de 0,8. Dans le cas de réponses binaires, on préférera la formule KR-20 (20 de Kuder-Richardson).La méthode des moitiés consiste à corréler les scores obtenus à deux moitiés de l’instrument, en s’assurant que ces deux parties aient un degré de difficulté équivalent.La validité se décline en validité de contenu, validité de critère et validité de construit.La validité de contenu permet de déterminer si le test mesure bien ce qu’il prétend mesurer. Elle s’appuie généralement sur le jugement d’experts et porte sur les aspects visibles du test : longueur, libellé et contenu des items, modalités de réponse, etc.

Figure 1 Les différentes formes de fidélité et de validité d’après Malhotra & Birks, 2007

Validité

Stabilité

Consistance interne

Contenu

Construit

Critère

4. Intra-observateurs

1. Test-retest

2. Formes alternatives

3. Inter-observateurs

5. Coefficient a

6. Split-Half

8. Concurrente

7. Prédictive

11. Discriminante

10. Convergente

9. Nomologique

Fidélité

1. L’interprétation d’un coefficient de corrélation intraclasse se fait de la façon suivante : < .40 – faible ; entre .40 et .59 – moyen ; entre .60 et .74 – bon ; entre .75 et 1.00 – excellent.

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Le bilan psychomoteur est l’acte le plus répandu chez les psychomo-triciens. Il s’agit d’une observation minutieuse et d’une interprétation fondamentale car c’est sur le bilan que s’appuie le diagnostic et le choix d’un projet thérapeutique.

En outre, l’évaluation est centrale dans la construction d’une démarche thérapeutique prenant en compte l’individu dans sa globalité.

L’extraordinaire développement de la recherche et la somme des connaissances acquises ces dernières années, ont favorisé la création d’outils d’évaluation extrêmement fins et efficaces. Ce cinquième tome du Manuel d’enseignement en psychomotricité détaille le processus d’évaluation, ses contraintes et ses impératifs, depuis le choix des tests selon l’étiologie jusqu’à l’interprétation des résultats. Il offre également une méthodologie solide et capable de diriger scientifiquement et rigoureusement l’évaluation du patient.

Manuel d’enseignement de psychomotricité

5. Examen psychomoteur et tests

Également disponibles

Manuel d’enseignement

de psychomotricité1. Concepts fondamentaux

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Sous la direction de Philippe SCIALOM

Françoise GIROMINIJean-Michel ALBARET

Tome1 Concepts fondamentaux

Tome 2 Méthodes et techniques

Tome 3 Clinique et thérapeutiques

Tome 4 Sémiologie et nosographies

Françoise Giromini est psychomotricienne et diplômée en sciences humaines (section philosophie). Professeure associée à l’université Pierre et Marie Curie, elle a été directrice de l’Institut de formation en psychomotricité à la faculté de médecine Pitié-Salpêtrière de 2001 à 2010.

Jean-Michel Albaret est psychomotricien et enseignant-chercheur à l’université de Toulouse. Depuis 1999, il est directeur de l’Institut de formation en psychomotricité de Toulouse à la faculté de médecine Toulouse-Rangueil.

Philippe Scialom est psychomotricien, psychologue clinicien et enseignant vacataire en psychologie à l’Institut supérieur de rééducation psychomotrice de Paris.

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de psychomotricité5. Examen psychomoteur

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Dirigé par Jean-Michel ALBARET

Philippe SCIALOMFrançoise GIROMINI

www.deboecksuperieur.com

ISBN 978-2-8073-2131-1

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