7 fév 2012
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LE BUTINEUR
Dans le but de contribuer à la campagne de 4inancement de l’ASNUUL, plusieurs étudiants de l’ABEILL se sont rendus au Turf, jeudi le 2 février.
Party au Turf
L’ARCTIQUE ET LES
CONSÉQUENCES GÉOPOLITIQUES
Une nouvelle ère glaciaire à l’horizon.
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7 février 2012 Journal bimensuel du Baccalauréat intégré en études internationales et langues modernes
LE BUTINEURVolume 2, numéro 2
suite en page 2
HAUSSE DES FRAIS ET GRÈVE
La chronique de Vincent Beaudoin sur les conséquences possibles du dégel des frais de scolarité.
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FOIRE AUX QUESTIONS
Les réponses aux questions posées par tous les étudiants du BEILM.
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Là où y’a d’la bière et du pop corn... y’a des abeilles! par Valérie Paquette
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Jeudi soir le 2 février a eu lieu un party de 4inancement au Turf au p r o 4 i t d e l ’ A S NUU L , s o i t l’Association pour la Simulation des Nations Unies de l’Université Laval. Les billets au coût de 5$ offraient une consommation
gratuite et par le fait même une opportunité d’encourager les 7 étudiants de notre bac qui participeront à cette simulation. En effet , i ls représenteront l’Université Laval au National Model United Nations (NMUN) en avril prochain, la simulation des
Nations Unies la plus importante au monde, à laquelle participent p l u s d e 5 0 0 0 é t u d i a n t s universitaires provenant de 30 pays. Encore une fois, beaucoup d’abeilles étaient présentes pour faire lever le party comme nous savons si bien le faire!
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ENCORE UNE FOIS CETTE ANNÉE, LE BUREAU VOYAGES LE TRANSIT TENAIT SA TRADITIONNELLE SOIRÉE DES BIÈRES DU MONDE AU GRAND SALON DU PAVILLON MAURICE-‐POLLACK. ÉVÈNEMENT ATTENDU DE LA SESSION HIVERNALE, CETTE TREIZIÈME ÉDITION A PERMIS TANT AUX UNIVERSITAIRES QU’À LA POPULATION DE DÉCOUVRIR PLUSIEURS TYPES DE BIÈRE DANS UNE AMBIANCE CONVIVIALE ET ON NE PEUT PLUS FESTIVE!
par Olivier Béland-Côté• • •
Un peu plus d’une quarantaine de bières brassées aux quatre coins du globe et en provenance d’une
quinzaine de pays étaient offertes; de la célèbre Guiness à la plus obscure mais excellente blonde dont le nom m’échappe! La réputation de la soirée n’est plus à faire, alors que la grande majorité des gens rencontrés n’avaient que de bons mots à dire tant sur la qualité des bières proposées que sur l’organisation en général. Un voyage à New-‐York a été tiré au courant de la soirée, ce qui a certainement fait le bonheur d’un ou d’une participante ! Petit bémol toutefois, une pénurie de bucks à suscité quelques frustrations. Cet incident en dit long sur la popularité de l’évènement. À ce propos, la page Facebook de l’évènement con4irmait plus de 300 invités, mais les organisateurs
estiment à plus de 800 le nombre de personnes présentes sur place. On peut d’ores et déjà af4irmer que l’évènement sera de retour l’an prochain et que les organisateurs du Bureau Voyages Le Transit ont déjà en tête la quatorzième édition!
Soirée des bières du monde
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MALGRÉ QUELQUES FLOCONS, CERTAINS D'ENTRE VOUS AURONT REMARQUÉ QU'IL Y A AUTRE CHOSE DANS L'AIR POUR LA S E S S ION D 'H IVER 2012 . L E RÉFÉRENDUM SUR LA HAUSSE DES FRAIS DE SCOLARITÉ À L'AUTOMNE N'ÉTAIT PAS UNE FARCE. CETTE HAUSSE SERA DE 1625$ ET COMMENCERA DÈS L'AUTOMNE 2012. CE SEMESTRE EST DONC LA DERNIÈRE CHANCE QU'ONT LES ÉTUDIANTS POUR TENTER DE FAIRE E N T E N D R E R A I S O N A U GOUVERNEMENT.
Chronique de Vincent Beaudoin• • •
Alors, la hausse, ça donne une facture étudiante plus salée. Ça s'ajoute aux coûts de la vie. Ça s'ajoute aussi aux frais afférents (technologique, administratif, etc.) qui augmentent chaque année d e p u i s p l u s d e c i n q a n s . Drôlement, une partie de cette hausse servira à boni4ier l'aide 4inancière aux études (AFE). On parle ici de prendre de l'argent des étudiants , de la donner au
gouvernement, de la mettre dans l'AFE et de la redonner aux étudiants. Un chemin de trois étapes pour un montant d'argent qui revient au point de départ. Une partie risque d’être perdue juste en manipulation.La hausse apporte comme écho des é tud ian t s mécon ten t s . Certains veulent faire la grève. Ça veut dire quoi faire la grève ? Ça veut dire que chaque association étudiante de programme sur le campus de l’université fera une assemblée générale (AG) durant laquelle elle demandera à ses étudiants ce qu'ils veulent faire. Une journée de grève, trois jours, une semaine ou encore une grève générale illimité (GGI) ? Bref ça commence avec une consultation pour vous demander ce que vous pensez qu'il faudrait prendre comme position et ensuite ce qu'il faudrait faire comme action.
Disons qu'il y a grève. On bloque les locaux par des lignes de p i q u e t a g e , s u f 4 i s a mm e n t longtemps pour que le professeur ne puisse pas donner son cours.
Ensuite, on socialise, on s'amuse, on rencontre d’autres étudiants et au cours de la journée on bloque un autre local le tout en incluant souvent du café et du chocolat chaud.Mais attends ! Il se passe quoi avec ma session ? Ta session elle ne va pas se sauver. Considérant qu'il n'y a pas assez d'espace dans les classes pour garder les étudiants supposés diplômés. Considérant que de ralentir une cohorte au complet de diplômés ça coûte beaucoup trop cher à l'économie du Québec. Considérant que les employeurs veulent aussi nous avoir, que ce soit pour un emploi s é r i e u x o u u n j o b d ' é t é . C on s i d é r an t qu ' une g r è v e étudiante n'a jamais « fait perdre» une session. Considérant qu'une session peut être rallongée d'environ deux trois semaines, mais pas plus à cause des conventions collectives des profs et enseignants. Tu ne perdras pas ta session. Tu assisteras peut-‐être à des cours un peu plus loin que le calendrier scolaire sans toutefois dépasser deux trois semaines.Alors oui il faut être inquiet, mais disons qu'être inquiet pour le prix de nos prochaines sessions a plus de sens que d'être inquiet pour une session que l’on a déjà. Si nous devons payer une partie de notre éducation, parce que oui c'est un investissement pour notre futur, les entreprises devraient aussi payer leur part. Même si elles nous donnent un salaire, elles font du pro4it parce que nous prenons la décision de nous éduquer. Alors avant de venir piger plus dans nos poches, on devrait leur demander de commencer à contribuer un peu!
De hausse des frais à grève, en passant par l'inquiétude
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SI LES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX SONT RÉELS ET QUE LA FONTE DES GLACES RECOUVRANT LA MER ARCTIQUE EST UN FAIT INDÉNIABLE, I L EST EN TOUT AUTRE DES CONSÉQUENCES GÉOPOLITIQUES Q U A S I A P O C A L Y P T I Q U E S VÉHICULÉES PAR LES MÉDIAS. CES CONCLUSIONS SONT LE FRUIT D’ACTIVES RECHERCHES MENÉES PAR TROIS ÉMINENTS EXPERTS, M. LOUIS FORTIER, M. FRÉDÉRIC LASSERRE ET M. JOËL PLOUFFE QUI, DANS LE CADRE DE LA CONFÉRENCE L' ARCTIQUE : UNE NOUVELLE ÈRE GLACIAIRE? ORGANISÉE PAR LA CHAIRE PUBLIQUE AELIÉS, ONT G R A C I E U S EM EN T O F F E R T À L’AUDIENCE UNE FENÊTRE SUR LA RÉALITÉ DE CETTE RÉGION DU MONDE.
par Roxanne Hamel• • •
Alors que les deux tiers de la banquise arctique se sont déjà évaporés, celle-‐ci connaît une régression accélérée depuis le début des années 2000. L’année 2007 a été catastrophique pour la calotte glaciaire, mais a été suivie de deux années de décroissance relativement stable. Il n’en a pas f a l l u p l u s p o u r q u e l e s « climatosceptiques » reviennent à la charge et fassent avorter le Sommet de Copenhague qui s’est terminé sur un échec cuisant des négociations. Plutôt malheureux, car l’année suivante, 2010, a été enregistrée comme la plus chaude en 131 ans.
Avons-‐nous scellé notre sort? Pas tout à fait, selon M. Fortier. La fonte de la banquise entraînera une augmentation de un à deux mètres du niveau de la mer : les
inondations côtières et insulaires seront donc i n év i t ab l e s . C e p e n d a n t , l e véritable problème surviendra lorsque les glaces qui recouvrent l e G r o e n l a n d , l ’ Inlandsis, auront totalement fondues. Selon les experts, le niveau de la mer aura alors monté de sept mètres. Rassurons-‐nous cependant, nous avons encore de deux à trois siècles devant nous avant d’en arriver à cette situation.
Qui plus est, le spectre d’une nouvelle guerre froide pour le contrôle de l’Arctique hante constamment la population. Qu’en est-‐il vraiment? Selon M. Lasserre, s i de p lus en p lus d ’États s’intéressent à l’Arctique, on remarque non pas une féroce concurrence pour la possession des ressources (extrêmement abondantes) du territoire, mais bien une tendance marquée à la coopération interétatique. En effet, la plupart des recherches en A r c t i q u e s o n t m e n é e s e n collaboration entre plusieurs États.
Comment expliquer alors les q u e r e l l e s c o n c e r n a n t l a délimitation des frontières? L’essence de cette prétendue q u e r e l l e s e s i t u e d a n s l ’ a p p l i c a t i o n d u d r o i t international. Le Canada, qui de fait est le seul État arctique à tenir u n e r h é t o r i q u e a u s s i souverainiste, maintient que le passage du Nord-‐Ouest fait partie de ses eaux intérieures, ce que plusieurs désapprouvent. De plus,
la rhétorique militaire d’une invasion russe, voire norvégienne, qui a fait fureur ces derniers temps, est tout sauf fondée. Si des patrouilles aériennes russes survolent bel et bien l’Arctique et se rapprochent des frontières canadiennes, celles-‐ci sont non a r m é e s e t e f f e c t u e n t l a reconnaissance du territoire mis à nu par la fonte des glaces.
Finalement, en observant les agendas politiques des États arctiques, comme l’a fait M. Plouffe, on réalise que tous mettent de l’avant l’importance d’une coopération accrue en territoire polaire, ainsi que l’importance du développement économique. Aucun État ne projette des initiatives militaires, et encore moins d’expansion du territoire. Ainsi, alors que la plupart des frontières demeurent incontestées en Arctique, et compte tenu des nouvel les données disponibles de la fonte des glaces et de la recherche a c c r u e , i l a p p a r a î t p e u extraordinaire, et surtout peu menaçant que les États nordiques tiennent à montrer leur présence dans la région.
L’Arctique, ce n’est pas le Far West!
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QUÉBEC SANS FRONTIÈRES (QSF), ÇA VOUS DIT QUELQUE CHOSE? SI VOUS DÉSIREZ VOUS INITIER À LA COOPÉRATION INTERNATIONALE, C’EST LA SOLUTION IDÉALE! ORGANISME REGROUPANT UNE MULTITUDE D’ORGANISMES NON-‐GOUVERNEMENTALES (ONG) DU QUÉBEC ET CANADA, QUÉBEC SANS FRONTIÈRES OFFRE LA POSSIBILITÉ AUX 18-‐35 ANS DE FAIRE UN STAGE DANS DIFFÉRENTS PAYS D’AFRIQUE ET D’AMÉRIQUE DU SUD POUR UNE DURÉE APPROXIMATIVE DE DEUX À TROIS MOIS. EN QUOI CONSISTENT CES STAGES? CAP VERS LE BÉNIN ET LE PÉROU POUR UN APERÇU DE CES AVENTURES.
par Marilyne Tremblay• • •
Cotonou, Bénin
Marie-‐Hélène Ratel, étudiante en t r o i s i è m e a n n é e e n développement international, a eu la chance d’effectuer un stage dans la capitale économique du Bénin, Cotonou. Son stage consistait à créer des formations en lien avec la promotion de la santé familiale, l’espacement des naissances et la prévention du VIH/SIDA pour une
classe moins favorisée de cette soc iété , les chauf feurs de mototaxi. Ces gens qui n’ont généralement pas la chance de faire des études se retrouvent souvent mal informés sur ces sujets pourtant si essentiels qui peuvent grandement jouer sur
leur qualité de vie. Pour la réalisation de ces formations, Marie-‐Hélène a dû, dans le premier mois de son stage, les créer elle-‐même, sans aucune ressource informatique et avec des moyens très restreints. Parcourant ainsi le territoire de Cotonou à la recherche d’intervenants pouvant l’aider dans la conception de ces banques de données, Marie-‐Hélène af4irme qu’elle a dû être débrouillarde et innovatrice. Cette expérience qu’elle quali4ie de très enrichissante lui a permis de sortir de sa zone de confort et de développer de nouvelles habiletés.
Par ailleurs, il est certain que de s’accoutumer à une nouvelle façon de vivre n’est jamais facile. En ce sens, Marie-‐Hélène a trouvé parfois dif4icile de faire face à un s y s t ème t r è s h i é r a r c h i s é , caractéristique de la culture béninoise. Être blanche était aussi
une source de f rustrat ion , paraissant ainsi toujours comme ambassadrice de son pays plus qu’une personne à part entière.
Il est certain que de se retrouver dans un pays opposé au nôtre nécessite inévitablement un temps d’adaptation. Il est vrai aussi que certaines réalités peuvent parfois créer de la frustration ou de l’incompréhension, tel est le dé4i de faire un stage à l’étranger : tenter de comprendre l’autre pour mieux se comprendre soi-‐même. Marie-‐Hélène a beaucoup appris de cette expérience qu’el le recommande chaudement. Est-‐ce
Québec sans frontières : une expérience inoubliable!
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que ces deux mois en Afrique lui ont permis d’être une spécialiste de la coopération internationale? Non, s’exclame-‐t-‐elle en4lammée, digne de la personne passionnée qu’elle est. Elle af4irme qu’il lui reste beaucoup à apprendre et que si elle devait y retourner, sans d o u t e s o n c omp o r t em e n t changerait.
Piura, Pérou
Finissante en animation et production radiophonique, je décide de faire quelques stages pour tâter le terrain. Entendant vaguement parlé des QSF, je tombe sur un projet de radio au Pérou : je m’inscris, fais les entrevues et BINGO, j’ai le stage! Je me suis ainsi retrouvée trois mois dans une famille au nord du Pérou, Piura, a4in de collaborer avec l’émission de radio «Basta de barreras » sur le thème du genre. Réalisant des mini capsules
informatives sur divers thèmes tels que les grossesses chez les adolescentes, l’éducation non sexiste , l ’homophobie et le racisme, je côtoie plusieurs femmes qui me racontent leur vécu et la vision de la femme au Pérou. À travers ces multitudes d’échanges et d’entrevues, je ressens moi-‐même le fait d’être femme dans un pays où les droits
des femmes ne sont pas un acquis comparativement au Canada. De plus, le taux de criminalité y est élevé. Ce n’est pas que le Pérou soit dangereux, c’est qu’il faut savoir à qui on peut fa ire con4iance et que la naïveté québécoise du « ça ne m’arrivera pas » n’est pas de mise.
Alors, peut-‐on dire que j’ai aimé le Pérou? Même si je devais prendre une douche froide sans pression et manger del arroz con pollo deux fois par jour sans compter toutes les nombreuses fois où j’ai été
malade? Absolument! Et j ’y retournerais n’importe quand. Ce n’est certainement pas pour le confort douillet ou encore moins pour la sécurité à tout casser. Non, ce sont pour les gens. Ces gens qui m’ont accueillie à bras ouverts, qui m’ont soignée, qui ont tenté de comprendre la réalité québécoise/ canadienne. Ces gens qui m’ont fait vivre la culture à 100% avec
leurs plats culinaires typiques, leur incontournable cumbia et leur espagnol chantant. Je ne suis jamais allée au Machu Picchu et je n’ai ni même visité Lima, Cusco ou Ica… Pour tout dire, le plus au sud que je sois allée est Chiclayo qui se trouve à une quinzaine d’heures de la capitale. Suis-‐je malheureuse pour autant? Non, puisque je crois avoir eu une bonne idée de ce que peut être la culture péruvienne.
Bref, faire un stage dans un pays étranger n’est pas une chose facile et le but de cet article est de le faire réaliser. Malgré tout, l’enrichissement et l’attachement envers le pays d’accueil est si grand que cela vaut la peine de passer par-‐dessus tous les obstacles. Un
stage ne nous rend pas spécialiste du pays en question non plus, mais aide grandement à remettre les choses en perspective. Par ailleurs, si vous faites un stage dans l’optique de changer le monde… dites-‐vous que le plus probable c’est que le monde vous change.
Plus d’infosQuébec sans fron.ères
h1p://www.mri.gouv.qc.ca/qsf/
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par Jérémie Lebel• • •
Dans les deux cas, une même évidence s’est posée : l’arrivée est un choc. Pour Antoine Hamel, qui est allé à l’Universität Frei Berlin, la dif4iculté du départ a été mitigée par un cours intensif d’allemand offert aux étudiants étrangers, qui lui a permis de mieux être préparé avant le début des cours. Selon lui, c e t t e f o rma t i o n l u i a beaucoup facilité la vie, et lui a permis de s’en sortir relativement bien lors de sa première session, durant laquelle il a suivi les mêmes cours que les étudiants allemands. Pour Hubert, qui a fréquenté l’Université d’État des Sciences humaines de Moscou, l’arrivée fut un peu plus raide. Dans l’un de ses cours, le professeur « aurait pu par ler de phys ique nucléaire » sans qu’il s’en aperçoive. Après deux mois et demi, il pouvait comprendre environ 40% du contenu d’un cours. Heureusement, il n’y avait des examens que dans les cours de langue!
Les deux étudiants ont trouvé les premiers mois épuisants, en raison de la nécessité de faire des efforts mentaux constants pour des choses normalement acquises ou simples à comprendre. Le simple fait de faire l’épicerie
demande de traduire les moindres termes. Dans le cas de la Russie, l’alphabet cyrillique ajoute un écueil supplémentaire, surtout à l ’ a r r i v é e . L e u r i n c o n f o r t l inguistique s’est cependant amenuisé avec le temps; durant leur deuxième session, ils étaient nettement plus à l’aise. L’un comme l’autre recommandent aux étudiants de faire un séjour d’un
an pour acquérir une réelle maîtrise de la langue étudiée.
Ceci est d’autant plus valide que les cours d’allemand et de russe donnés à l’Université Laval ne permettent pas d’atteindre un niveau de compétence très élevé. Dans les tests de classement en Allemagne, les étudiants nord-‐américains avaient toujours parmi les notes les plus basses, selon Antoine. De plus, les cours abordent peu le vocabulaire de la vie courante, qui n’en est pas
moins crucial pour naviguer dans l’environnement linguistique visé.
Un point soulevé par les deux fut la nécessité de sortir de la bulle des étrangers, ce qui n’est pas aussi facile qu’on le présume. Antoine se tenait surtout avec des é t r a n g e r s , m a i s p a r l a i t principalement allemand avec eux, à tout le moins lors de la première
session. Un programme de j ume lage l u i a pe rmi s d ’amél iorer son niveau d’allemand plus que ses cours ne l’auraient fait. Ses cinq colocataires étaient Allemandes. Hubert, quant à lui, a un peu plus parlé anglais, mais avait plusieurs amis russes.
Après leur retour au pays, autant Antoine qu’Hubert ont perdu un peu de leur maîtrise de cette langue d’emprunt.
Comme ils avaient complété tous leurs cours de langue à l’étranger, ils n’en ont pas eu à faire à l’Université Laval, ce qui a réduit leur niveau d’exposition. Ils continuent de pratiquer en parlant avec les amis faits à l’étranger, mais ils avouent avoir plus de dif4 iculté qu’avant , et faire beaucoup de fautes à l’écrit. L’ immersion, tout exigeante qu’elle soit, demeure la manière la plus ef4icace d’apprendre et de vivre une langue.
Apprendre à la dure
Par.r en échange implique dans la plupart des cas de vivre dans une autre langue. C’est un défi qu’ont relevé Antoine Hamel et Hubert Desmeules, deux étudiants du BEILM qui sont respec.vement allés en Allemagne et en Russie.
Russe et allemand, le défi d’une immersion linguistique
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par Daphnée Pouliot• • •
La session d’hiver est déjà entamée et pour les étudiants de première année il est bientôt l ’ h e u r e d e c h o i s i r s a c o n c e n t r a t i o n . P l u s i e u r s tergiversent encore entre deux choix alors que certains n’en ont aucune idée. Le Butineur a interrogé Vincent Beaudoin, un étudiant de la concentration environnement, dans le but d ’ o b t e n i r q u e l q u e s éclaircissements. Pour Vincent, le pro4il d’un étudiant qui veut poursuivre son cheminement en environnement est une personne qui veut faire la différence et surtout qui peut comprendre qu ’«à tous les
problèmes environnementaux on a les solutions, ce ne sont que ses applications qui sont dif4iciles», explique-‐t-‐il.
Pour ce qui est des opportunités à la suite d’une formation dans cette concentration, il y en a plusieurs. Que ce soit dans des entreprises ou des restaurants qui veulent développer des projets à caractère environnemental ou bien dans des organismes ou des associations de quartiers qui désirent créer des j a r d i n s c ommu n a u t a i r e s , développer le compostage ou s’occuper de l’agriculture urbaine; les possibilités sont multiples.
L’avantage pour les étudiants qui prendront ce pro4il, c’est que c o m m e l e b a c , i l e s t multidisciplinaire. La géologie, la biologie et l ’environnement physique sont abordés. Les portes vous seront ouvertes une fois sur le marché du travail. De plus, il est possible de préciser ses études en les complétant avec une formation en éco-‐conseil ou d’aller au Centre d’études environnementales de l’Université de Sherbrooke.
Plus concrètement, à l’Université Laval, il y a deux groupes dans lesquels vous pouvez acquérir de l’expérience. Il s’agit d’Univert, un regroupement étudiant et de l’Équipe Verte, l’organisme of4iciel de l’université. De plus, il est possible de faire des stages au sein
de Québec sans frontières dans le domaine de l’environnement.
Un pro4il développement durable sera bientôt mis en place à l’université. En plus d’être relié au champ d’études des étudiants qui auront choisi la concentration environnement, plus de choix de cours seront disponibles.
Quant aux cours, certains sont à choisir et à éviter. Tout d’abord, Introduction aux sciences de la Terre est fortement recommandé plutôt que Planète Terre. Dans le premier cours la théorie et la pratique vont de pair. «On va dehors, sur le terrain». Vincent nous met toutefois en garde à propos du cours Économie et pollution; «Le sujet est plutôt ef4leuré en surface», explique-‐t-‐il. Un cours préférable de suivre en classe plutôt qu’en ligne est Dynamique de la surface terrestre. S i n o n , É c o n o m i e d e l’environnement est fortement recommandé puisqu’on comprend «qu’il y a un prix à l’effort environnemental», selon Vincent.
Ce dernier termine en af4irmant que cette concentration évolue dans une bonne tangente surtout avec la nouveauté du pro4il développement durable. Il ajoute être disponible pour répondre aux interrogations des étudiants qui s o n t i n t é r e s s é s p a r l a concentration environnement.
Concentration : environnement
Après vous avoir présenté plusieurs concentra.ons offertes par le BEILM, voici les commentaires de Vincent Beaudoin sur la concentra.on environnement. En espérant que ce tour d’horizon vous aide à faire votre choix!
Bien choisir sa concentration : un aperçu de l’environnement
Vincent Beaudoin, 3e année
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DANS UN BAC MULTIDISCIPLINAIRE COMME LE NÔTRE, LES QUESTIONS SONT NOMBREUSES QUANT À L ’OBTENT ION DE TOUS SES CRÉDITS. CHANGER DE LANGUE, DE CONCENTRAT ION , S E FA IRE CRÉDITER UN STAGE OU UNE IMPLICATION. MADAME DE BLOIS VENEZ À NOTRE RESCOUSSE! POUR ALLÉGER L’ÉNORME QUANTITÉ DE COURRIELS QU’ELLE REÇOIT AU FIL DES JOURS, LE BUTINEUR LUI A POSÉ LES QUESTIONS LES PLUS FRÉQUENTES.
par Marie-Anne Paradis• • •
Est-‐ce que je peux changer de langue? Quelles sont les dates limites? Les contraintes?
Oui vous pouvez changer de langue. Il n'y a pas vraiment de date limite, mais plus tôt mieux c'est parce que ça change le rapport de cheminement. Les cours déjà faits dans une autre langue ne peuvent être récupérés et ne compteront pas dans la moyenne de programme ni de cheminement, mais ils comptent dans la moyenne de cycle. Donc pour le Pro4il international, ils ne compteront pas dans les 30 crédits à accumuler avant le départ ni pour la moyenne de 2,67 à aller chercher, au même titre que les cours de rattrapage d'espagnol par exemple (Intermédiaire I et II). Est-‐ce que je peux changer de concentrahon? Quelles sont les dates limites? Les contraintes?
C'est le même principe que pour le changement de langue.
Quelles sont les exigences pour
faire le profil internahonal? Où sont les renseignements?
La moyenne exigée pour faire le pro4il est une moyenne de programme de 2,67 ce qui équivaut à B-‐ . Cette moyenne doit être atteinte au moment du dépôt du dossier. Il faut avoir complété 30 crédits, avoir atteint les compétences langagières d'intermédiaire II et remplir le formulaire du BI avec tous les documents avant la date limite de dépôt.
Le site du Bureau international détient toutes les informations concernant le dossier à remettre et les dates limites (Site de l'Université Laval/L'international/Séjour d'étude à l'étranger/Pro4il international). J e v o u s e n v e r r a i a u s s i prochainement sur Exchange le document que j'ai remis lors la rencontre d'information. Les préalables pour la maîtrise peuvent-‐ils être crédités dans le bac? Dans quelle sechon?
3 cours (9 crédits) peuvent être crédités pour les préalables à la maîtrise. S'ils sont disponibles dans votre concentration, c'est vraiment l'idéal, sinon ils seront crédités comme cours à option dans la première langue. *Prendre note que la moyenne demandée pour accéder à la maîtrise est exigée pour faire créditer ces cours. L'implication peut-‐elle être créditée? Dans quelle section?3 crédits peuvent être acceptés, mais la décision se prend au Bureau de la vie étudiante en
f o n c t i o n d u d o s s i e r d e candidature. À la suite de leur approbation, il faut voir avec moi si c'est possible de le faire créditer dans le programme et dans quelle section. Les simulahons, les stages et les cours d'été du HEI peuvent-‐ils être crédités? Dans quelle sechon?
Même p r i n c i p e q u e p o u r l'implication, pour l'instant il faut venir me voir en personne pour discuter de votre cas. Les normes e t e x i g e n c e s s e r o n t prochainement disponibles sur le site de la faculté des Lettres, mais d'ici là, l'analyse se fera de façon individuelle.
Est-‐ce que je peux faire un micro-‐programme ou un cerhficat (par exemple en chinois) avec le bac? Comment cela fonchonne?
Les informations sont dans l'Article 319 du Règlement des études, mais je suis en cours d'élaboration d'un document spécialement conçu pour le programme du BEILM.
Foire aux questions avec la directrice adjointe du programme, Mme Julie de Blois
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Vox-popPour ou contre l’hiver ?
M PPour, car j’adore faire du ski !
O DContre. Pis c'est ça.
E C. BPour, si l'hiver dure seulement 2-‐3 semaines!
Rs SPour, j'adore la douce neige et le froid de l'hiver!
É LPour si ça dure 2 semaines, que la température soit à -‐5°C et qu'il y ait seulement 2 pieds de neige!
V GgContre à 100%! Ce1e saison est un crime envers l'humanité!
C-O CContre, parce qu'il fait froid, il y a de la neige, de la glace pis c'est dangereux!
J CPour, parce que c'est une belle saison! De toute façon, c'est impossible d'arrêter le phénomène alors inu.le de s'y opposer!
Réponse de la journaliste
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VOTRE COMITÉ JOURNAL
Publié sur une base bimensuelle, Le Bu.neur a comme mandat d’informer les étudiants du Baccalauréat intégré en études interna.onales et langues modernes sur les ini.a.ves prises au sein de l’associa.on étudiante, ainsi que sur des sujets d’intérêts généraux pouvant interpeller la communauté universitaire.
INTÉRESSÉS À PARTICIPER?
L’équipe du Bu.neur est toujours à la recherche de journalistes et d’étudiants mo.vés désirant s’impliquer dans différentes sphères de la réalisa.on du j o u r n a l . Ç a v o u s i n t é r e s s e ? Communiquez-‐avec nous :
COLLABORATEURS
Correctrice : Gabrielle Bouchard-‐Doyon
Photographie : Alain Togba
Montage : Alexandre Clément
Rédactrice en chef : Marie-‐Hélène Ratel
Merci à nos journalistes !
SUITE À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 26 JANVIER DERNIER, TROIS NOUVEAUX MEMBRES SE SONT JOINTS AU COMITÉ EXÉCUTIF DE L’ABEILL. LE BUTINEUR LEUR SOUHAITE LA BIENVENUE !
Du nouveau dans le comité exécutif
Marilyne Tremblay, 3e annéePrésidente
Sara Di Zazzo, 1ère annéeVP aux affaires socioculturelles
Félix Bourret, 1ère annéeVP aux affaires externes
par Marilyne Tremblay• • •
Depuis le 2 février, l’ABEILL c o n n a î t u n e s u c c e s s i o n d’assemblées générales a4in de voter sa position concernant la hausse des frais de scolarité. Dans un esprit démocratique, le comité exécutif a laissé aux membres de l’ABEILL la possibilité de voter sur
le libellé qui a été élaboré lors de l’AG du 7 février dernier. Nous vous i nv i t ons à demeure r informés sur le sujet et voter lors des prochaines assemblées générales.
En ces temps de négociations et de discussions, le comité exécutif désire encourager les membres à
manifester leurs commentaires, suggestions ou interrogations. Nous avons à cœur l’opinion de chacun et la diversité des points de vue est une richesse d o n t l e c o m i t é exécutif a besoin.
Mot de la présidente : vote de grève
Plus d’infosLibellé voté en AG (PDF)
h1p://bit.ly/wReRsn