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RESUME Les concentrations antibiotiques obtenues dans la bile sont beaucoup plus importantes apr6s injection intramusculaire de M6tampieilline que d'Ampicil- line. Elles sont un peu plus 61ev6es dans le serum apr6s des injections it6ratives de M6tampicilline. Dans les urines, l'Ampicilline donne des concentrations sup6rieures. Mots-elef : Ampicilline - M6tampicilline - Etude pharmacocin6tique. SUMMARY In the bile, higher levels of metampicillin than of ampicillin are obtained after intramuscular (i.m.) injection. Repeated i.m. injections tend to yield slight- ly higher serum levels of metampiciIlin but in urine ampicillin concentrations are higher. Key-words : Ampicillin - Melampicillin - Pharmacodynamics. BIBL~OGRAPHIE l. CHABDON H. et DUVAL J. -- Communication per- sonnelle. 2. LABIA R, et LE GOFFIC F. -- Etude de la stabilit6 chimique et enzymatique de la M6tampicilline. Mdd. et Mal. Infect., 1973, III, 10, 395-398. 3. SUTHERLAND R., "ELSON S. et CROYDON E.A.P.- Metampieillin. Antibacterial activity and absorption and excretion in Man. Cheroot., 1972, 17, 145-160. ANALYSE DE THESE CONTRIBUTION A L'ETUDE DE L'EPIDEMIOLOGIE DE LA TOXOPLASMOSE EN AFRIQUE DE L'OUEST / par B. LAGARDERE, Th6se M6decine, Paris - La Piti6-Salp6tri6re, 1972, 55 p. + biblio. Le toxoplasme a 6t6 d6couvert il y a plus de soixante ans en Tunisie, mats l'6pid6miotogie de la toxoplasmose en Afrique resle en grande partie m6eonnue. La th6se de B. Lagard6re avec plus de 1.000 s6rums 6tudi6s, constitue la plus vaste 6tude s6rologique r6alis6e hce jour sur ce continent et apporte des 616merits importants : l'enqu6te pr6sen- t6e a 6t6 effectu6e par la m6thode d'immunotluo- rescence indireete essentiellement '~ partir de s6- rums pr61ev6s dans diverses zones de Mauritanie : r6gion sud-saharienne, r6gion saharienne et r6gion de savane. Une autre 6tude a 6t6 r6alis6e sur I00 s6- rums provenant du service de P6diatrie de l'H6pital de Niamey (Niger). Les r6sultats obtenus sont remar- quablement homog6nes : ils indiquent dans chaque rdgion de Mauritanie une pr6valenee globale faible de la Toxoplasmose : 11 it 17 %, avec n6anmoins des taux plus 61ev6s vers le sud, dans la savane, plus manifestes clans la tranehe d'fige au-dessus.de 20 ans (14 % en r6gion sud-saharienne, 27 % en sa- vane). A Niamey, compte tenu de la tranche d'fige 6tudi6e, les r6sultats sont analogues i~ ceux de la zone sah6tienne de Mauritanie. Cette homog6n6it6, malgr6 les diff6rences ethniques, les coutumes (It- verses (nomades et s6denlaires), des modes d'ali- mentation en grande pattie diff6rents (alimentation lact6e au nord, '~ base de nail plus au sud), un envi- ronuement tr6s particulier it chaque zone 6tudi6e, permet de discuter le rSle du lair qui a pu 6tre mis en cause dans la contamination, et celui du chat, animal relativemenl peu familier sous ces climals. D'autres enquires confirment l'importanee de Pin- festation chez le mouton, dans la r6gion du fleuve S6n6gal etla consommation de viande de mouton semble, lh aussi, ~tre le principal mode de conta- mination. Ce serait la cot~somlnation moths fr6- quente de eette viande, et surtout l'habitude de la consommer tr6s cuite, qui expliquerait la diff6rence entre la pr6valence observ6e en France (87 %) et celle de la savane s6ehe de Mauritanie et du Niger (14 %). Ces r6sultats confirment une enqu4te faite it Dakar en 1969, od le taux de positivit6 6Iait de 18 %. Les 6tudes faites en Afrique du Nord mon- trent des taux de pr6valence beancoup plus 61ev6s, peut-6tre en rapport avec une eonsommation tr6s accrue de mouton. Dans les (leux seules enqufites faites dans le sud de l'Afrique de l'ouest, les chiffres obtenus sont 6galement 61ev6s (88 % h Abidjan, 60 % au Nigeria). La confrontation des r6sultats de l'enqu6te effec- lu6e par l'auteur et des rares donn6es de la litt6ra- tureen Afrique permet une rue plus objective de l'6pid6miologie de la Toxoplasmose en Afrique du Sahel et de la Savane. EHe rend plus souhaitable nne 6rude syst6matique de la rbgion 6quatoriale oh les r6sultats apparaissent diff6rents, peut&tre en raison d'un r61e accru du chat. M.G. 125

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RESUME Les concent ra t ions ant ibiot iques obtenues dans la bile sont beaucoup plus impor tan tes apr6s in jec t ion in t r amuscu la i r e de M6tampiei l l ine que d 'Ampic i l - l ine. Elles sont un peu plus 61ev6es dans le serum apr6s des inject ions i t6rat ives de M6tampici l l ine. Dans les urines, l 'Ampic i l l ine donne des concen t ra t ions sup6rieures.

M o t s - e l e f : Ampic i l l ine - M6tampici l l ine - Etude pharmacoc in6 t ique .

SUMMARY In the bile, higher levels of metampici l l in than of ampicil l in are obtained after intramuscular (i .m.) injection. Repeated i.m. injections tend to yield slight- ly higher serum levels of metampiciI l in but in urine ampicil l in concentrations are higher.

K e y - w o r d s :

Ampic i l l in - Melampicill in - Pharmacodynamics .

B I B L ~ O G R A P H I E l. CHABDON H. et DUVAL J. - - Communication per-

sonnelle. 2. LABIA R, et LE GOFFIC F. - - Etude de la stabilit6

chimique et enzymatique de la M6tampicilline. Mdd. et Mal. Infect., 1973, III, 10, 395-398.

3. SUTHERLAND R., "ELSON S. et CROYDON E . A . P . - Metampieillin. Antibacterial activity and absorption and excretion in Man. Cheroot., 1972, 17, 145-160.

ANALYSE DE THESE CONTRIBUTION A L 'ETUDE DE L 'EPIDEMIOLOGIE DE LA TOXOPLASMOSE

EN AFRIQUE DE L 'OUEST /

par B. LAGARDERE, Th6se M6decine, Par i s - La Piti6-Salp6tri6re, 1972, 55 p. + biblio.

Le toxoplasme a 6t6 d6couvert il y a plus de soixante ans en Tunis ie , mats l '6pid6miotogie de la toxoplasmose en Afr ique resle en grande par t ie m6eonnue. La th6se de B. Lagard6re avec plus de 1.000 s6rums 6tudi6s, const i tue la plus vaste 6tude s6rologique r6alis6e h c e jour sur ce cont inent et apporte des 616merits impor tan ts : l 'enqu6te pr6sen- t6e a 6t6 effectu6e par la m6thode d ' immunot luo- rescence ind i ree te essent ie l lement '~ pa r t i r de s6- rums pr61ev6s dans diverses zones de Mauri tanie : r6gion sud - saha r i enne , r6gion sahar ienne et r6gion de savane. Une autre 6tude a 6t6 r6alis6e sur I00 s6- rums p rovenan t du serv ice de P6diat r ie de l 'H6pi ta l de Niamey (Niger). Les r6sultats obtenus sont remar- quablement homog6nes : ils ind iquen t dans chaque rdgion de Mauri tanie une pr6va lenee globale faible de la Toxoplasmose : 11 it 17 %, avec n6anmoins des taux plus 61ev6s vers le sud, d a n s la savane, plus manifestes clans la t ranehe d'fige au-dessus .de 20 ans (14 % en r6gion sud-saharienne, 27 % en sa- vane). A Niamey, compte tenu de la t ranche d'fige 6tudi6e, les r6sultats sont analogues i~ ceux de la zone sah6tienne de Mauritanie. Cette homog6n6it6, malgr6 l e s diff6rences ethniques, les coutumes (It- verses (nomades et s6denlaires), des modes d'ali- mentat ion en g rande pa t t i e diff6rents (al imentat ion lact6e au nord, '~ base de nail plus au sud), un envi- ronuement tr6s pa r t i cu l i e r it chaque zone 6tudi6e, permet de d iscuter le rSle du lair qui a pu 6tre mis

en cause dans la contaminat ion , et celui du chat, an imal re la t ivemenl peu fami l ie r sous ces climals. D'autres enqui res conf i rment l ' impor t anee de Pin- festat ion chez le mouton, dans la r6gion du fleuve S6n6gal e t l a consommat ion de v iande de mouton semble, lh aussi, ~tre le p r inc ipa l mode de conta- minat ion. Ce serait la cot~somlnation moths fr6- quente d e eette viande, et surtout l 'habi tude de la consommer tr6s cuite, qui expl iquera i t la diff6rence entre la pr6valence observ6e en F rance (87 %) et celle de la savane s6ehe de Mauri tanie et du Niger (14 %). Ces r6sultats conf i rment une enqu4te faite it Dakar en 1969, od le taux de posit ivi t6 6Iait de 18 %. Les 6tudes faites en Afr ique du Nord mon- t rent des taux de pr6valence beancoup plus 61ev6s, peut-6tre en rappor t avec une eonsommat ion tr6s accrue de mouton. Dans les (leux seules enqufites faites dans le sud de l 'Afr ique de l 'ouest, les chiffres obtenus sont 6galement 61ev6s (88 % h Abidjan, 60 % au Nigeria).

La confronta t ion des r6sultats de l 'enqu6te effec- lu6e par l ' auteur et des rares donn6es de la litt6ra- t u r e e n Afr ique permet une rue plus object ive de l '6pid6miologie de la Toxoplasmose en Afr ique du Sahel et de la Savane. EHe rend plus souhai table nne 6rude syst6matique de la rbgion 6quatoriale oh les r6sultats apparaissent diff6rents, peut&tre en raison d 'un r61e accru du chat.

M . G .

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