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LIBERTE QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 30 78 47/48/49 (LIGNESGROUPÉES) - FAX : (021) 30 78 70 - N°5538 DIMANCHE 14 NOVEMBRE 2010 - ALGÉRIE 10 DA- FRANCE 1 - GB 1£ 20 - ISSN1111- 4290 LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER MOHAMED SALAH DEMBRI À “LIBERTÉ” LA CRISE AU FLN PREND UNE NOUVELLE TOURNURE La base réclame le départ de Belkhadem Page 8 STATISTIQUES DE LA BANQUE MONDIALE SUR LES MIGRATIONS ET LES ENVOIS DE FONDS Les émigrés algériens ont transféré plus de 2 milliards de dollars en 2010 Page 3 APRÈS LES INCIDENTS DU MATCH CABBA-CRB Page 6 À QUELQUES JOURS DE L’AÏD EL-ADHA “L’ALGÉRIE A SIGNÉ DES CONTRATS D’ACHAT D’ARMEMENT AVEC LA GRANDE-BRETAGNE” Page 4 LE CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU SE RÉUNIRA MARDI LE MAROC VA RENDRE DES COMPTES Page 7 AFFAIRE HANNACHI-RAOURAOUA À LA JUSTICE MAINTENANT DE FAIRE SON TRAVAIL ! Page 21 ENTRE LES PRIX QUI FLAMBENT ET LES GARAGES À MOUTON Newpress F.4918 PUBLICITÉ BORDJIENS ET BELOUIZDADIS ÉCHANGENT LES ACCUSATIONS Page 19 L’armée met en place un dispositif “préventif” pour l’Aïd. Newpress Zehani/Liberté Liberté

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LIBERTEQUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 30 78 47/48/49 (LIGNES GROUPÉES) -

FAX : (021) 30 78 70 - N° 5538 DIMANCHE 14 NOVEMBRE 2010 - ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290

LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER

MOHAMEDSALAHDEMBRI

À “LIBERTÉ”

LA CRISE AU FLN PRENDUNE NOUVELLE TOURNURELa base réclame

le départde Belkhadem

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STATISTIQUESDE LA BANQUE MONDIALE

SUR LES MIGRATIONSET LES ENVOIS DE FONDS

Les émigrés algériensont transféré plus de2 milliards de dollars

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APRÈS LES INCIDENTS DU MATCH CABBA-CRB

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À QUELQUES JOURS DE L’AÏD EL-ADHA

“L’ALGÉRIE A SIGNÉ DES CONTRATS D’ACHATD’ARMEMENT AVEC LA GRANDE-BRETAGNE”

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LE CONSEILDE SÉCURITÉDE L’ONU SE

RÉUNIRAMARDI

LE MAROCVA RENDRE

DES COMPTESPage 7

AFFAIREHANNACHI-RAOURAOUA

À LA JUSTICEMAINTENANTDE FAIRE SON

TRAVAIL ! Page 21

ENTRE LES PRIX QUI FLAMBENTET LES GARAGES À MOUTON

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BORDJIENSET BELOUIZDADIS

ÉCHANGENTLES ACCUSATIONS

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L’armée met en place un dispositif“préventif” pour l’Aïd.

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Zehani/Liberté

Liberté

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L’ACTUALITÉ EN QUESTIONDimanche14 novembre 2010

2 LIBERTE

LE PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2011 ET LES IDE

Le FCE propose une démarche sélectiveLe Forum des chefs d’entreprise (FCE) a adressé, récemment à la Commission des Finances,

un document dans lequel il a émis “quelques propositions de mesures” au titre de l’avant-projetde loi de finances 2011.

C oncernant l’investissement, leFCE estime que les disposi-

tions de l’article 45 de la loi definances complémentaire 2010,prévoyant que toute modificationde l’immatriculation au registre ducommerce entraîne, au préalable,la mise en conformité de la sociétéaux règles de répartition du capital,“auront immanquablement pour consé-quences d’empêcher la mobilité du capitalpuisque un simple ‘changement de l’ac-tionnariat’ (y compris donc la vente d’ac-tions d’un partenaire algérien à un autrepartenaire algérien) entraînera obligatoi-rement la mise en conformité de la socié-té aux nouvelles règles de répartition ducapital (51/49%)”.

Le FCE estime que dans le casd’investissements réalisés anté-rieurement à la promulgation de laloi de finances complémentaire2010 et dans lesquels des parte-naires algériens minoritairesdétiennent de faibles parts, le par-tenaire étranger étant déjà majori-taire à plus de 51%, les action-naires algériens se trouveraientdans l’incapacité de vendre leursactions au partenaire étranger et setrouveraient liés contre leur gré àcelui-ci; ils ne pourront pas nonplus vendre leurs parts à un parte-naire algérien sans provoquer lamise en conformité de la sociétéaux nouvelles règles de répartitiondu capital (51/49). Le Forum deschefs d’entreprise souhaite que

cette obligation ne s’applique passur “les opérations de cession des partsde l’actionnariat national minoritaire aupartenaire étranger majoritaire ou à unou plusieurs partenaires nationaux rési-dents lorsque les investissements concer-nés ont été réalisés antérieurement à lapromulgation de l’ordonnance n° 10-01du 26 août 2010”. Par ailleurs, tou-jours en matière d’investissement,le FCE critique la disposition, stipu-

lant que “tout projet d’investissementétranger direct ou d’investissement enpartenariat avec des capitaux étrangersdoit être soumis à l’examen préalable duConseil national de l’investissement”.

Le FCE estime qu’il aurait étéjudicieux de retenir une démarcheplus souple qui permettrait demaintenir la confiance des investis-seurs potentiels tout en se réser-vant le droit, à travers le Conseil

national de l’investissement, desélectionner les investissements enfonction des priorités nationales(secteurs stratégiques ou pas,niveau de participation de l’action-nariat national, financement, équi-libre devises de l’investissement,etc.). Pour le FCE, la démarcheserait encore plus rationnelle si l’É-tat définissait les secteurs straté-giques ou prioritaires dans lesquelsl’acceptation du capital étrangerserait subordonnée, au cas par cas,aux conditions du Conseil nationalde l’investissement en matière departicipation de l’actionnariatnational, de financement et debalance devises... et laissait tousles autres secteurs ouverts au par-tenariat parce que la participationdu capital étranger n’y représente-rait pas un enjeu vital pour le pays,ni en termes de transferts de divi-dendes, ni en termes de finance-ment ni en d’autres termes. En toutétat de cause, le FCE préconised’adopter une démarche sélectivevis-à-vis des investissements étran-

gers. Il s’agit “d’opérer une distinctionentre, d’un côté, les investisseurs quis’installent avec pour seul objectif d’acti-ver au bénéfice des maisons mères enaccaparant les marchés et en développantun simple réseau commercial et, det del’autre, ceux qui s’installent effectivementpour produire; et de moduler l’exigenced’un bilan devises positif selon les sec-teurs d’activité”. Sur le plan fiscal, leFCE demande de réintroduire l’exo-nération de l’impôt sur les béné-fices réinvestis, ou tout au moinsen limiter le taux à 5%. Le FCE sug-gère, aussi, d’unifier la TVA au tauxunique de 10% ou à un taux repré-sentant la moyenne des taux envigueur.

En matière d’exportations, leFCE préconise le rétablissement del’exportation de couscous et depâtes alimentaires fabriqués exclu-sivement à partir de blé dur impor-té par les producteurs qui fourni-ront les justifications à définir pardécision du ministère duCommerce.

MEZIANE RABHI

Yahia/Liberte

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CONÇU POUR DONNER UNE IMAGE CONCRÈTEDE L’ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE DE L’ENTREPRISE

Le FCE lance son “Doing business”L e FCE est en phase d’achever, très prochainement,

la mise sur pied d’un indice destiné à fournir uneévaluation régulière de l’environnement économiqueet juridique de l’entrepreneur algérien. L’indice devraitêtre présenté officiellement début décembre 2010.L’IFPE 40 (ou Indice du forum pour la performance del’entreprise) est conçu pour donner une image concrè-te de l’environnement économique de l’entreprise àtravers la présentation et l’analyse détaillée dequelque quarante entraves ou obstacles qui handica-pent la gestion de l’entreprise algérienne. Cet indice,qui sera évalué et actualisé sur une base semestrielle,est destiné à constituer une base d’informations sur laréalité économique à laquelle sont confrontés lesentrepreneurs publics ou privés nationaux dans la ges-tion de leur entreprise au quotidien. Il vise, selon sesinitiateurs, à refléter, à l’intention des autorités

publiques, de même que des institutions économiqueset des acteurs divers (chercheurs, universitaires, jour-nalistes, etc.), le point de vue des entrepreneurs sur lapratique des affaires telle qu’ils la vivent. Il s’agit, éga-lement, souligne-t-on, de nuancer et de corriger l’ima-ge négative que donnent de l’économie algérienne lesindices réguliers (type Doing business with…) qui sontproduits à ce sujet par d’autres institutions internatio-nales. En effet, plutôt qu’une démarche comparativequi fournit un classement aléatoire et très discutableentre pays, l’IFPE se fonde sur une analyse écono-mique et juridique aussi précise que possible du vécudes entrepreneurs. se faisant, il donne également, faceà chaque entrave identifiée, des recommandations desolutions. Cet indice devrait être présenté officielle-ment début décembre 2010.

M. R.

●● Un accord de jumelage a été signéentre la commune de Timimoun, wilayad’Adrar, et la mairie de Blanquefort(France), a-t-on appris hier par des res-ponsables locaux. Cet accord; signévendredi soir à Timimoun, vise laconsolidation des voies de collaborationet d’échange d’expériences entre lesdeux parties dans les secteurs de laformation, l’agriculture, l’environnement,le tourisme et l’hydraulique. Le maire deBlanquefort, M. Vincent Feltesse, a sou-ligné, lors de la cérémonie de signaturetenue à l’hôtel Oasis Rouge de la villede Timimoun, en présence des opéra-teurs touristiques et représentants dumouvement associatif local, l’importan-ce que revêt cette initiative dans le raf-fermissement des relations d’échangeentre les deux communes dans diffé-rents domaines. “Blanquefort, qui comp-te près de 15 000 habitants et plus de55 associations, entend à travers cejumelage découvrir les grands atoutstouristiques que renferme la région deGourara susceptibles de la hisser aurang de pôle touristique international”, aestimé M. Feltesse. Il a, à ce titre, faitétat de “la disponibilité, côté français,pour la coordination et le soutien desopérateurs et responsables des entre-prises touristiques locales en matièred’expérience française” dans le touris-

me. Le programme de coopération pré-voit l’arrivée, avant l’été prochain àTimimoun, d’un groupe d’experts et detechniciens dans le domaine du touris-me pour le transfert de l’expériencefrançaise dans les créneaux de l’hôtel-lerie et de la gestion des structures tou-ristiques. De même, un groupe d’agentscommunaux de Timimoun se rendra, envertu de cet accord, à Blanquefort pourune formation dans le domaine de l’en-vironnement. L’organisation durant lepremier semestre 2011 à Blanquefortde la semaine culturelle de Timimounpour mettre en exergue le patrimoineculturel de Timimoun, en plus de lacommercialisation du produit touristiquelocal en France, est prévue dans lecadre de ce jumelage. La ville deTimimoun accueillera, pour sa part, auprintemps prochain, un groupe touris-tique composé de jeunes Français âgésde13 à 16 ans. Par ailleurs, la délégation française, quis’est rendue à l’Institut agricole méditer-ranéen de Timimoun, s’est félicitée desmoyens mobilisés pour la promotion del’agronomie saharienne et s’est enga-gée à former, au niveau d’instituts fran-çais, de techniciens dans la filière phœ-nicicole, facteur de relance du tourismesaharien.

SYNTHÈSE R. N./APS

COOPÉRATION ALGÉRO-FRANÇAISE

TIMIMOUN ET BLANQUEFORT : UN EXEMPLED’ÉCHANGES CONCRETS

Pour le FCE, la démarchede l’État gagnerait à définirdes secteurs stratégiques.

F.540

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Dimanche14 novembre 2010 3LIBERTE L’ACTUALITÉ EN QUESTION

S elon le Recueil des statistiques de2011 de la Banque mondiale

sur les migrations et les envois defonds (Migration and RemittancesFactbook 2011), les montantsdéclarés à ce titre devraientatteindre 325 milliards de dollarsd’ici à la fin de l’année, contre307 milliards de dollars en 2009.

Au niveau mondial, les envoisde fonds devraient se monter à440 milliards de dollars d’ici la fin2010. D’après la Banque mondia-le, les envois de fonds déclarésvers les pays en développement,après s’être redressés cetteannée, continueront d’augmenteren 2011 et 2012 et pourraientdépasser 370 milliards de dollarsdans deux ans. “Les envois de fondsconstituent un apport financier crucialqui accroît directement les revenus desfamilles de migrants”, déclare HansTimmer, directeur du Groupe desperspectives de développementde la Banque mondiale. “Cesenvois entraînent une augmentationdes investissements dans la santé,l’éducation et les petites entreprises.Grâce à un meilleur suivi de l’évolutiondes migrations et des envois de fonds,les responsables de l’action publiquepeuvent agir en connaissance de causepour protéger ces entrées massives decapitaux — dont le montant est troisfois supérieur à celui de l’aide publique— et démultiplier leur impact”, ajou-

te M. Timmer. En 2009, les princi-paux pays à l’origine des envoisde fonds étaient les États-Unis,l’Arabie Saoudite, la Suisse, laRussie et l’Allemagne.

En 2010, au niveau mondial,les principaux pays bénéficiairessont l’Inde, la Chine, le Mexique,les Philippines et la France. Enpourcentage du PIB, ces trans-

ferts ont toutefois une incidenceplus importante dans les petitspays, où ils représentent parfoisplus de 25% du PIB.

Les transferts de fonds émi-grés algériens, en 2010, sont esti-més à 2,031 milliards de dollars,selon le document de la Banquemondiale. Le Stock d’émigrantsreprésente 3,4% de la population.

Les pays de destination sont sur-tout la France, l’Espagne, leCanada, l’Italie, la Belgique,l’Allemagne, le Royaume-Uni, laTunisie et les États-Unis. Le taux

d’émigration de population ins-truite et tertiaire est évalué à9,4%. L’Algérie est aussi un paysd’immigration. Le stock d’immi-grants est estimé 242,3 milliers.S’il est vrai que les pays à revenuélevé restent la principale sourced’envoi de fonds, les migrationsentre les pays en développementsont plus importantes que lesmigrations entre ces pays et lespays, à revenu élevé, membres del’Organisation de coopération etde développement économiques(OCDE). Selon le Factbook 2011,les premiers pays de destinationdes migrants sont les États-Unis,la Russie, l’Allemagne, l’ArabieSaoudite et le Canada. En pour-centage de la population, les pre-miers pays d’immigration sont leQatar (87 %), Monaco (72 %), lesÉmirats arabes unis (70 %), leKoweït (69 %) et Andorre (64 %).

La frontière entre le Mexiqueet les États-Unis devrait être leplus important couloir migratoiredu monde cette année. Viennentensuite les couloirsRussie–Ukraine, Ukraine–Russieet Bangladesh–Inde.

M. R.

STATISTIQUES DE LA BANQUE MONDIALE SUR LES MIGRATIONS ET LES ENVOIS DE FONDS

Les émigrés algériens ont transféréplus de 2 milliards de dollars en 2010Les envois de fonds des travailleurs émigrés ont continué d’être une importante source de financement

extérieur pour les pays en développement durant la récente crise financière mondiale.

PAR DJILALI B.

Quel change ?L es émigrés algériens ont transféré, en 2010,

plus de 2 milliards de dollars.Le chiffre est assez surprenant pour deux rai-

sons essentielles intimement liées. Cela révèleune mutation dans le comportement de l’émigréalgérien et dans son rapport à l’argent qu’il gagne.

Pour les premières générations d’émigrantspoussés par la pauvreté, l’équation était différente.

Il s’agissait de se sacrifier pour sa famille lais-sée au pays. L’émigré s’acquitte de l’ardoiseannuelle de sa famille une fois rentré au pays pourses vacances. Le transfert se fait en dehors de toutcircuit bancaire. Ce rapport n’évoluera pas totale-ment avec l’apparition des réseaux de transfert ou,timidement, l’émigré assimilant ses devises au prixde son sacrifice.

Au lieu d’une injection dans le réseau bancairepour le besoin de transfert, on opte sans hésitationpour le circuit informel avec une nuée de cam-bistes à travers toutes les régions du pays.

Des boutiques, spécialisées dans le changeparallèle, sont apparues pour combler le retard desinstitutions censées être mises en place dans ce but.

Souvent le change est effectué par téléphoneet l’échange d’argent s’opère sans qu’il quitte lepays d’origine. L’équivalent en dinar est versédans un compte en devises d’un cambiste algé-rien. Et quand bien même un émigré déclare unesomme à son arrivée, il se trouve toujours unesomme qui va être échangée dans l’informel. Etc’est cette dernière ainsi que les pensions, demanière générale, qui transitent par le circuit ban-caire, donc comptabilisées dans le chiffre de laBanque mondiale.

Deux raisons principales semblent nourrir cettetendance : d’un côté l’absence d’un réseaud’agences de change comme en Tunisie ou auMaroc, de l’autre, le pourcentage imposé en dinarpour tout retrait de devises. Ce qui encourage laméfiance vis-à-vis des banques et pousse vers lemarché parallèle, que laissent faire les autorités dupays.

C’est en définitive le système financier algérienqui favorise ce genre de comportement, quoiquel’argent soit introduit par les investissements dansle circuit normal.

D. B.

Deux raisonsprincipales

semblent nourrircette tendance :

d’un côté, l’absenced’un réseau

d’agencesde change commeen Tunisie ou au

Maroc, de l’autre,le pourcentage

imposé en dinarpour tout retrait

de devises. Ce quiencourage la

méfiance vis-à-visdes banques

et pousse versle marché parallèle,

que laissent faireles autorités

du pays.

L’ÉDITO

Liberte

Les émigrés restentune importante

source de devises.

A près les ministères du Commerce, del’Industrie, c’est au tour du Tourisme de sollici-

ter les services de l’Unité de gestion du programmed’appui à la mise en œuvre de l’accord d’associa-tion (UGP) avec l’Union européenne. L’Algériecompte développer et améliorer son secteur touris-tique. Notre pays, à l’image de ce qui se fait de parle monde, est à la recherche, en effet, d’un modèlede développement durable. Le tourisme est, faut-ille rappeler, un thème de coopération inscrit dansles dispositions de l’Accord d’association del’Algérie-avec l’UE dans le Titre V, article 62.

Ainsi, les institutions algériennes en charge dece secteur peuvent bénéficier du financement desinstruments du programme d’appui à la mise enœuvre de l’accord (P3A) qui sont le jumelage et leTaiex. Pour cela, l’UGP a organisé jeudi un atelierthématique à la demande et au profit des servicesdu ministère du Tourisme et de l’Artisanat. La ren-contre a pour but d’approfondir les aspects liés autourisme dit “durable” et “responsable”. Les questionsliant tourisme et environnement et les nouvellestendances ont été largement débattues au cours decet atelier.

Ce type de réunions permet aux acteurs du tou-risme en Algérie d’adapter leur stratégie d’entrepri-se pour améliorer leurs offres à une clientèle natio-nale et étrangère de plus en plus exigeante. Ce quileur offre l’opportunité de se positionner dans unenvironnement concurrentiel et d’arracher desparts de marché. M. Norbert Trehoux, expert entourisme responsable à NT Consulting en France, aabordé la thématique “tourisme responsable”. Il s’agiten fait d’un tourisme qui respecte et préserve à longterme les ressources naturelles, culturelles etsociales. Celles-ci contribuent ainsi de “manière posi-tive et équitable au développement économique et à l’épa-

nouissement des personnes et autres individus qui vivent,travaillent et séjournent dans ces espaces”, explique-t-on.L’intervenant a mis l’accent également sur les nou-velles tendances applicables au secteur de “l’écotou-risme”, fondées sur les principes de l’ “écoconception”et de l’ “écoconstruction”. Son intervention a été axéesur les impacts du tourisme sur la biodiversité et surles sociétés et les cultures. Il a présenté la mise enplace de systèmes de gestion environnementaledans l’objectif de garantir une offre touristique res-ponsable.

M. Trehoux a souligné l’importance des labelsécologiques tels que l’écolabel européen, le greenglobe ou encore l’Iso 140001 dans une avancéevers un tourisme responsable. M. Vellas, expert entourisme durable de l’université de Toulouse(France) a, pour sa part, expliqué les fondements dutourisme dit “durable” dans un contexte internatio-nal où les inégalités doivent être prises en compte.Il a, de ce fait, identifié les limites des programmesde développement de ce genre de tourisme.M. Vellas a souligné l’importance des transferts detechnologie dans le secteur du tourisme, notam-ment pour la gestion des risques et de l’environne-ment. Pour ce consultant, la conception et la miseen œuvre des politiques touristiques doivent êtrebasées sur des indicateurs de “développement durable”dont le traitement des déchets, l’intensité d’utilisa-tion du sol et de l’impact physique, l’utilisation del’eau et la protection de l’atmosphère du bruit et duvisuel.

D’autres indicateurs, les plus représentatifs telsque la pression économique, l’impact social, lasatisfaction des populations locales, la sécurité etla santé publique, doivent être en outre pris enconsidération dans cette perspective.

BADREDDINE KHRIS

ACCORD D’ASSOCIATION ALGÉRIE-UE

Tourisme : à la recherched’un modèle de développement

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L’ACTUALITÉ EN QUESTIONDimanche14 novembre 2010

4 LIBERTE

À QUELQUES JOURS DE L’AÏD EL-ADHA

Entre les prix qui flambent et les garages à mouton

Les viandes, les légumes et les fruits connaissent une flambée des prix au niveau de plusieurs marchésde la capitale, à quelques jours seulement de la fête religieuse de l’Aïd el-Kébir. Une situation devenue

coutumière en pareilles circonstances.

L es prix affichés par les boucherssont la meilleure illustration de

la flambée actuelle. Ainsi, mêmeceux qui ne peuvent se permettred’acheter un mouton doiventdébourser leurs économies, auregard du prix du gigot qui est cédéà pas moins de 9 500 DA, alors quele prix du kilogramme de la vianderouge dépasse 1 200 DA. Même lesabats ont “déserté”, comme parmiracle, les étalages des boucheriesces derniers jours. Ainsi, pour ache-ter du foie, il faut faire une com-mande 24 heures au moins àl’avance et avoir le privilège d’êtreun “bon client”.

Par contre, le cœur du mouton,selon son poids, on peut l’avoir à300 DA la pièce, les côtelettes à750 DA le kg et les tripes ovines à650 DA. Quant au fameux bouzel-louf, il est cédé à 750 DA complet,sans cervelle. Les bouchers ontexigé son achat complet (tête etpieds). Même le poulet, considérécomme une compensation pourcertaines familles qui ne peuventacheter de la viande rouge et enfaire un rôti ce jour-là, est devenupratiquement hors de portée dansla mesure où son prix a atteint 670DA dans l'ensemble des marchés.Sachant que les prix affichés dansles pêcheries empruntent, eux

aussi, la même tendance. La sardi-ne, poisson du pauvre, est propo-sée à 400 DA le kg.Un père de famille s’est dit scanda-lisé par cette situation. “On ne com-prend plus cette augmentation à chaquefête, même religieuse, sans aucun respect,

alors qu’en Europe, à l’approche des fêtesde Noël, les prix, au contraire, baissent”,relève-t-il. Sur les marchés d’Alger,les prix des fruits et légumes, ainsique ceux de la viande n’arrêtentpas d’augmenter depuis quelquesjours, remarquent des consomma-

teurs, en l’absence des services decontrôle. Du marché 12 en passantpar Ali-Mellah, le marché deMeissonnier et de Clauzel et jus-qu'au marché couvert de Nelson deBEO, les prix sont presque lesmêmes. Les prix de la tomate sontaffichés entre 90 et 100 DA, la sala-de verte à 100 DA, les haricots vertsà 130 DA, l'oignon de 30 à 35 DA,les haricots rouges à écosser 160DA, la carotte 60 DA et la pommede terre, qui était à 35 DA, a connuune hausse atteignant les 65 DA.

La courgette est cédée à 90 DA,surtout devant la forte demande,les petits pois, qui font une entréetimide avec l’artichaut, sont cédésà 180 DA et le poivron à 150 DA.

Malgré les prix affichés, lesAlgériens sont visiblementcontraints et forcés de satisfaire lesexigences familiales pendant lesfêtes qui ne sont désormais sacréesque dans le discours.

Les fruits sont aussi hors deportée. Le raisin est cédé entre 120et 160 DA le kg. Quant aux fruits desaison, ils ont connu une légèrehausse.

Pour preuve, les poires sontcédées entre 70 et 160 DA le kg,tandis que les pommes sont à 180DA. La mandarine, qui vient de faireson apparition, se maintient à 150

DA le kg. Les œufs ont atteint 9 et10 DA l’unité. Certains marchandsde légumes que nous avons ren-contrés dans les marchés justifient,comme à chaque fois, cette flam-bée par l’augmentation des prix aumarché de gros et aussi les der-nières intempéries qui ont causédes dommages au niveau de larécolte.

LES POINTS DE VENTE DE MOUTONS… UN “MUSÉE”

POUR LES FAMILLESPlusieurs garages et locaux, et

même des pizzerias, se sontconvertis en étables et points devente de moutons en plein cœur dela capitale.

Des points de vente ont étéouverts au niveau de certains quar-tiers populaires, à l’instar des com-munes de Sidi M’hamed etBelouizdad.

À la sortie du marché 12 deBelcourt, plusieurs ménagères,accompagnées de leurs enfants,n’hésitaient pas à entrer dans cespoints de vente pour que leur pro-géniture puissent voir et toucher lesmoutons, mais la sortie finit tou-jours avec des pleurs et des pro-messes de leur en ramener un à lamaison. Ce qui n’est pas évident.

NEÏLA B.

PRÈS DE 100 TERRORISTES ABATTUS DONT 15 “ÉMIRS”

L’armée met en place un dispositif “préventif” pour l’AïdL es opérations militaires au niveau des maquis se poursui-

vent toujours. Elles ont même été accélérées au cours deces dernières semaines, suite aux instructions du chef d’état-major de l’armée qui s’est engagé à éradiquer le terrorismeavant la fin de l’année en cours. Le but est de “maintenir lapression sur les terroristes du GSPC qui demeurent encore en activité, etleur éviter ainsi de se redéployer”, nous précise un responsablemilitaire. Pas moins de 8 terroristes ont été abattus depuis ledébut de cette semaine dans les wilayas de Boumerdès, Djelfaet M’sila, dont l’“émir” Leith de sériat El Khartoum activant àZemmouri et à Cap Djinet, à Boumerdès. Il aurait participé àl’attentat de Timezirt qui avait ciblé une patrouille de la BMPJ.8 policiers avaient été assassinés ainsi que 2 cadres de l’édu-cation. L’opération militaire “Ennasr”, supervisée personnelle-ment par le chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, sepoursuit toujours. Elle a connu une accélération depuis ledébut du mois de novembre, d’autant qu’elle a enregistré desrésultats plus que satisfaisants, selon des observateurs de lascène sécuritaire. Tout en maintenant la pression sur lesmaquis où sont menées des actions militaires depuis plu-

sieurs mois, les services de sécurité ont renforcé aussi le dis-positif sécuritaire mis en place à l’approche de l’Aïd-el-Adha.Sauf que ces services ont adopté une nouvelle stratégie pré-ventive, en procédant, dès le début de cette semaine, à desdescentes nocturnes dans plusieurs quartiers et régions dansle cadre de la lutte contre le terrorisme et la grande criminali-té. Les commissions sécuritaires des wilayas se sont réuniesafin de mettre en place le dispositif spécial Aïd, commechaque année, pour sécuriser les abattoirs, les gares routièreset les autoroutes. Il sera opérationnel dès aujourd’hui. Le planétabli par les groupements de gendarmerie et les sûretés dewilaya ciblera aussi les lieux de forte présence des citoyens, àl’instar des cimetières, des mosquées et des mausolées.

Le plan qui s’appuie principalement sur le travail du ren-seignement sera constitué de patrouilles et d’agents en tenuecivile mobilisés pour la circonstance et munis de détecteursd’explosifs afin de sécuriser les biens et les personnes, sur-tout dans la capitale, pour déjouer ainsi toute tentative d’in-filtration terroriste. Il y a lieu de souligner que l’année 2010 aété marquée par des victoires sur le plan de la lutte antiterro-

riste, selon des observateurs de la scène sécuritaire. Les opé-rations militaires se sont soldées par l’anéantissement d’unecentaine de terroristes. Le dispositif sécuritaire mis en placepar l’état-major de l’ANP a atteint ses objectifs.

Non seulement aucun attentat n’a été enregistré dans lacapitale, mais aussi l’organisation criminelle de Droukdel aenregistré des pertes lourdes dans ses rangs. Près de 100 ter-roristes ont été abattus dans des opérations militaires depuisle début de l’année dans les wilayas de Tizi Ouzou,Boumerdès, Béjaïa, M’sila, Djelfa, Jijel, Bouira, Skikda etTébessa. L’ANP a réussi à neutraliser pas moins de 15 “émirs”depuis le début de l’année. Il y a lieu de souligner que parmiles terroristes abattus ou qui se sont rendus aux services desécurité figurent des vétérans.

Il faut ajouter aussi le démantèlement de plusieurs réseauxde soutien et de recrutement, notamment à l’ouest du paysoù pas moins de 3 réseaux ont été démantelés à Tlemcen parla GN, composés généralement de proches des terroristesactifs ou abattus.

N. B.

L e dispositif de protection sanitaire des ovins a étémis en place par le ministère de l’Agriculture et du

Développement rural (Madr), il y a quinze jours à tra-vers les quarante-huit wilayas du pays. À vrai dire,cette opération s’effectue durant toute l’année. LeMadr lance, en effet, tous les ans, un vaste program-me de prévention et de sensibilisation en direction deséleveurs pour qu’ils prémunissent leurs bêtes contreles différentes maladies.

Cette action d’envergure a été ponctuée d’unelarge campagne de vaccination. Selon une sourcesûre au ministère, plus de 17 millions de têtes ont étévaccinées entre mars et juillet derniers. Ce qui repré-sente environ 70% de la totalité du cheptel, estimé àplus de 20 millions de têtes. La reproduction ovine aconnu, indique la même source, une augmentationsensible.

Cela a été le fait de la bonne pluviométrie enregis-trée ces trois dernières années dans plusieurscontrées du pays. Les conditions climatiques favo-rables ont engendré ainsi une alimentation en quanti-tés suffisantes et en qualité souhaitée. Tous ces para-mètres ont pu assurer ainsi une grande disponibilitéde moutons sur le marché. Ce qui, par voie de consé-

quence, devrait influer sur les prix de vente. L’équilibreentre l’offre et la demande étant garanti, les tarifsdevraient être, en principe, abordables. Or, la réalitédu terrain est toute autre. Tous les ingrédients sontpourtant réunis pour que le simple citoyen puisseacheter, immoler son bélier et pratiquer le rite musul-man. C’est sans compter sur les nombreux spécula-teurs qui ont pris… le mouton par les cornes pourconcrétiser quelques affaires avec un opportunismeinélégant.

À une certaine période de l’année, l’éleveur veutse débarrasser de son bétail, notamment des agneauxdont l’alimentation cause beaucoup de frais. Il lescède alors à environ 15 000 DA/tête à des maqui-gnons qui les revendent en gros à des prix plus éle-vés.

D’autres intermédiaires prennent le relais. Passantpar plusieurs mains, l’ovin arrive donc dans lesgrandes agglomérations à des tarifs inaccessibles auxbourses moyennes. Les moutons moyens sont cédésentre 23 000 et 30 000 DA. Un sérieux problème d’or-ganisation de marchés à bestiaux se pose ainsi avecacuité. Toutefois, les collectivités locales, en collabo-ration avec le Madr, organisent à l’occasion de l’Aïd

des lieux spécifiques au sein des communes et autreslocalités. Sur ces emplacements délimités par arrêtésdu wali, les ventes réalisées sont réglementaires. Parailleurs, le ministère de tutelle a mobilisé plus de 1 400vétérinaires pour assurer le bon déroulement du sacri-fice le jour de l’Aïd. Pour cela, tous les Bureaux d’hy-giène communaux seront ouverts le jour J.

Outre les médecins vétérinaires privés qui sontégalement sollicités, des équipes itinérantes se dépla-ceront de quartier en quartier afin de s’assurer de l’hy-giène sanitaire des béliers. Néanmoins, sur 20 millionsde têtes recensées, la tutelle n’en a vacciné que 17millions. Ce qui n’est pas négligeable de par la com-plexité de cette opération et les difficultés qu’elle peutprovoquer. Cela suppose que près de 3 millionséchappent à ce contrôle sanitaire.

L’on peut compter parmi ce troupeau, ceux quisont acheminés frauduleusement vers les pays voi-sins à travers les frontières. Même si leur nombre adiminué pour l’année en cours, il n’en demeure pasmoins que le cheptel ovin détourné vers le Maroc et laTunisie est évalué à plusieurs dizaines de milliers detêtes. Si à l’ouest les mouvements sont moins fré-quents à cause de la fermeture des frontières et la

vigilance des Marocains, ils sont en revanche plusaccentués à destination de la Tunisie. Il est à noterqu’en moyenne 3 à 3,5 millions de têtes d’ovins sontsacrifiées chaque année. Les autorités continuent enoutre de sensibiliser les citoyens sur la lutte contre lekyste hydatique. Il est recommandé d’égorger le mou-ton dans les abattoirs, qui seront ouverts le jour del’Aïd sous un contrôle vétérinaire garanti.

BADREDDINE KHRIS

LE CHEPTEL OVIN EST ÉVALUÉ À PLUS DE 20 MILLIONS DE TÊTES

PLUS DE 17 MILLIONS DE MOUTONS VACCINÉS

Les points de ventede moutons pullulent

dans la capitale.

RECTIFICATIF●● Dans notre précédente page courrier, unemalencontreuse coquille s’est glissée dans lasignature de la lettre relatant le problème deshabitants de la résidence d’État Sahel. Cettelettre est des “laissés-pour-compte de la rési-dence d’État (ex-Moretti) et non de ZenatiHamid, moudjahid invalide résidant au 9, rueLarbi-Ben-M’hidi, comme c’est écrit par inadver-tance au bas de la lettre. Toutes nos excuses àce respectable moudjahid qui s’est déplacé ànotre rédaction.

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press

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●● L’Agence algérienne

Sport Events International,dirigée par AbdelmadjidRezkane et spécialisée dansl’organisation d’évènementssportifs, particulièrement lesmarathons en Algérie, rece-vra le Trophée internationaldu tourisme lors du gala destrophées 2011, organisé le19 janvier prochain à l’hôtelMelia Castilla de Madrid(coïncidant avec la Foireinternationale du tourismeprévue du 19 au 23 dumême mois. Ce prix estdécerné par l’Office espa-gnol des éditions du touris-me, en collaboration avec leTrade Leaders Club, quiaccorde ce trophée auxentreprises les plus perfor-mantes dans le domaine dutourisme, de l’hôtellerie, dela gastronomie et de la res-tauration.C’est l’agence Sport Events

International qui a étéreconnue la plus méritanteet a été choisie pour l’attri-bution de cette récompenseinternationale pour l’année2011.Le trophée sera remis aucours d’un dîner en présen-ce des autorités espagnoles,des membres du corpsdiplomatique, des person-nalités du monde du touris-me et des journalistes ettélévisions accrédités àMadrid. Rappelonsqu’Abdelmadjid Rezkane,ancien cadre supérieur dessports, a déjà reçu, le 4 juin2004, le Prix internationaldu fair-play remis par le Dr

Jeno Kamuti, président duComité international du fair-play et membre du Comitéinternational olympique.Cette récompense a étédécernée pour service renduau sport national.

●● La loi de finances com-

plémentaire pour 2010 avaitretenu une mesure d’assou-plissement de l’obligationimposée aux entreprises derecourir au crédit documen-taire pour leurs transactionsinternationales, dans unelimite de 2 MDA. Il sembleque si certaines banquesl’ont mise en œuvre sanstarder, d’autres refusenttoujours de l’appliquer à

leurs clients. L’Abef(Association des banques etétablissements financiers),saisie de ce problème, apromis de trouver une solu-tion, mais celle-ci tardeencore à voir le jour. Il estvrai que les banquesgagnent un maximum d’ar-gent avec cette obligationdu Crédoc, ce qui expliquequ’elles traînent un peu lespieds.

Dans le cadre de la Journéepour la tolérance, l’associa-tion culturelle berbèreTagmats de Lyon organise,le 27 novembre, au centreculturel de Villeurbanne, unejournée de solidarité enhommage à Lounès Matoub.Cette action servira à conti-nuer la restauration desstèles de Matoub qui ontété saccagées en Kabylie.L’association Tagmats en adéjà rénové 3 en l’espace de2 ans à Tizi n’Tléta, à DraâEl-Mizan et à Bounouh,mais beaucoup d’autres res-tent dans un état lamen-table dans nos villageskabyles. L’association s’estdistinguée, ces dernièresannées, en inaugurant uneesplanade au nom deMatoub Lounès dans larégion lyonnaise, en 2006,puis l’an dernier, son prési-dent Dalil Makhloufi recevaitle prix “contre l’oubli” desmains de na Aldjia, enmarge de la caravane berbè-

re d’Akli D en Kabylie, pourleur travail en faveur de larestauration des stèles deMatoub en Kabylie. Au pro-gramme de cette journée, lefilm documentaire Matoub lavoix du peuple sera projeté à16h. À partir de 17h30, uneconférence de MohamedBenchicou, directeur dujournal le Matin, qui viendraparler de son nouveau livrepuis de Matoub Lounès vupar son journal. À 19h30, unconcert exceptionnel avec lanouvelle icône de la chan-son kabyle Akli D, la divaAldjia, la révélation de lachanson féminine Ratiba etles talentueux chanteurs dechaâbi qui connaissent parcœur le répertoire deLounès Matoub, RachidAllioui et Karim Slaïm, quivous ferons voyager à tra-vers les contrées berbères…Tout ce beau monde seraaccompagné par le maestrodu banjo, Allaoua Bahlouli.

LE RADAR

DDEELLIIBBEERRTTEE

5LIBERTE

IL SERA REMIS LE 19 JANVIERÀ MADRID À SON PRÉSIDENTLe Trophée international

du tourisme pourSport Events International

LES CONDUITES LE TRAVERSENTSUR TOUTE SA LONGUEURLe village Stita n’est

pas alimenté en gaz de ville

MISE EN APPLICATIONDES NOUVELLES DISPOSITIONSSUR LE CRÉDIT DOCUMENTAIRECertaines banques refusentde l’appliquer à leurs clients

Dimanche14 novembre 2010

ELLE SERA ORGANISÉE PARL’ASSOCIATION TAGMATS DE LYONUne action de solidarité pour

la restauration des statuesde Matoub vandalisées

●● Il y va du village de

Stita, dans la commune deMakouda, comme descordonniers mal chaussés.En effet, la canalisation degaz le traverse dans toute lalongueur, et, pourtant, seshabitants en sont privés. Cequi est pour le moinsparadoxal pour ce village quia donné à lui seul pas moinsde 60 martyrs pendant la

Révolution.Les correspondancesadressées par le comitédu village aux autoritésconcernées n’ont pasmanqué, mais, pour lemoment, elles sont restéeslettre morte. Ainsi, le villagede Stita continue d’êtreisolé malgré le richeprogramme de la communede Makouda.

[email protected] animée par Hamid Saïdani

AÏN BEÏDALE CERTIFICAT DE RÉSIDENCE À 5 DA LA PIÈCE !

●● Après le phénomène de vente de documents d’état civil auchef-lieu de wilaya qui a fait couler beaucoup d’encre, il y a quelquetemps, et dont les auteurs ont été traduits devant les instancesjudiciaires, l’activité en question semble avoir repris de plus belledans la plus grande agglomération de la wilaya, en l’occurrenceAïn Beïda. Des citoyens affichant leur étonnement pour le sortréservé à certains documents d’état civil, représentant la souverai-neté nationale, nous ont contactés pour dénoncer la vente dudocument du certificat de résidence à 5 DA la pièce chez le kiosquedu coin. Qui dit mieux ?

POUR SES EFFORTS DANSLA GESTION DE LA DIRECTION

D’ALITALIA-ALGÉRIEWassila Boussad, “Chevalier”

de l’ordre de l’Étoilede la solidarité italienne

●● Wassila Boussad, direc-

trice générale de la compa-gnie aérienne Alitalia-Algérie, a été élevée au titrede chevalier de laRépublique italienne, enreconnaissance de sesefforts à promouvoir l’imagedes produits italiens enAlgérie. Cette distinction,signée par GiorgioNapolitano, le président dela République, et contresi-gnée par le chef du gouver-nement, Silvio Berlusconi, aété remise au récipiendairelors d’une cérémonie orga-nisée mercredi à l’ambassa-de d’Italie à Alger par SonExcellence, M. GianpaoloCantini, ambassadeur de laRépublique italienne à Alger.Une distinction qui se veutune réaction honorable d’unÉtat qui veille sur la bonnereprésentativité de sonimage et celle de son éco-

nomie à travers le monde.Avec cette distinction, ladirectrice d’Alitalia-Algérie,Mme Wassila Boussad, seraitla première femme algérien-ne qui se voit décerner cettehaute distinction. Créé en1947, l’ordre de l’Étoile dela solidarité italienne (en ita-lien : Ordine della Stelladella Solidarietà Italiana)avait à l’origine pour but derécompenser les personnesayant joué un rôle d’enver-gure dans la reconstructionde l’Italie de l’après-guerre.Il récompense aujourd’huiles mérites distingués ren-dus à la nation italienne. Ilcomprend trois grades :grand-officier, commandeuret chevalier. Cette décora-tion peut être obtenue pardécret du président de laRépublique, sur propositiondu ministre des Affairesétrangères.

ABDERAZAK MOKRI HIERSUR LES ONDES DE LA RADIO

“LA COALITION PRÉSIDENTIELLEEST UNE COQUILLE VIDE !”

●● Les observateurs de la scène politique savent que la fameusecoalition présidentielle fait partie du décor en trompe-l’œil du pay-sage faussement pluraliste du pays. Mais qu’un parlementaire duMSP et pas des moindres, Abderazak Mokri, le dise, l’aveu prendune autre dimension. “Cela fait plusieurs mois qu’elle ne s’est pasréunie”, déplore-t-il, en ajoutant qu’elle n’a jamais été un cadre dedébat, encore moins de coordination, notamment au plan local. Lebel exemple de ce que dit le député du MSP nous a été donné lasemaine dernière quand les députés du FLN avaient quitté l’hémi-cycle au moment où le chef du groupe du RND prenait la parole.

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ENTRETIENDimanche14 novembre 2010

6 LIBERTE

Liberté : Vous allez bientôt quittervotre poste d’ambassadeur auRoyaume-Uni après six ans d’exerci-ce. Quel bilan faites-vous de votrepassage dans la capitalebritannique ?

●● Mohamed Salah Dembri : Le prési-dent de la République m’a chargé d’incarnerla présence du pays ici à Londres à unepériode où, paradoxalement, il n’y avait pasde tradition de coopération bilatérale avec laGrande-Bretagne. Dans le cadre du remode-lage de l’architecture de ses relations inter-nationales, l’Algérie s’est fixée comme objec-tif d’avoir un champ de dialogue privilégiéavec le Royaume-Uni. Historiquement, il fautrappeler que notre pays est le premier auMaghreb à avoir établi, en 1585, des rela-tions diplomatiques avec la Grande-Bretagnequi, à l’époque déjà, avait désigné unambassadeur plénipotentiaire, John Tipton,pour tout le Maghreb, avec résidence à Alger.Cela donne une idée de l’importance que lesBritanniques concédaient à l’État algérien età son rôle dans la Méditerranée, où la flottealgérienne était très puissante. Quand je suisarrivé en 2005 à Londres, le bilan des rela-tions algéro-britanniques était simple à faire.Il n’y avait rien, à part quelques visites épiso-diques de part et d’autres. Il fallait donc ins-titutionnaliser le cadre de la coopérationbilatérale, et cela constitue le contenu dumandat que le président Bouteflika m’aconfié. Ce dernier a effectué une visite auRoyaume-Uni en juillet 2006, qui avait permisde poser les instruments juridiques pour lagestion de la coopération bilatérale. Desaccords ont été signés pour renforcer l’en-traide judiciaire entre les deux pays, dontune convention d’extradition. Des projets departenariat économiques ont été égalementmis en place. Sans compter la création d’unehaute commission mixte pour maintenir lanouvelle dynamique de coopération et d’unsous-comité chargé exclusivement desaffaires économiques. Les deux instances seréunissent alternativement à Alger et àLondres. Les prochaines sessions devrontd’ailleurs se tenir à Alger dans les prochainsmois. La coopération bilatérale concerneaussi le domaine militaire où il n’y avait pra-tiquement pas grand-chose.

En matière de coopération militaire,des sources évoquent la signature decontrats de vente d’équipements bri-

tanniques à l’Algérie. Confirmez-vousl’existence de ces transactions ?

●● La coopération militaire est multiforme.Elle touche bien entendu la formation deshommes et l’acquisition d’équipements detous types. Il y a eu en effet des concrétisa-tions. Des contrats ont été signés et d’autressont en négociation. Pour revenir à cettefameuse affaire des frégates, il faut savoirque les Britanniques sont également pré-sents sur le marché comme présentateursd’offres. Il faut savoir aussi que l’Algérie, entant que pays moderne, n’est pas seulementéligible à l’importation d’équipements. Nousvoulons aussi développer nos propres capa-cités d’innovation technologique en bénéfi-ciant du savoir-faire étranger.

Certains experts résument le contenude la coopération algéro-britanniqueaux domaines du sécuritaire et deshydrocarbures. S’agit-il, à votre avis,d’une vision simpliste ?

●● Elle n’est pas simpliste, mais plutôt par-cellaire. Toute coopération s’inscrit dans unematrice globale. Après 48 ans d’indépendan-ce, l’Algérie se retrouve sur la scène interna-tionale avec des options de coopération enfonction, évidemment, des besoins de sondéveloppement économique. Notre pays atoujours diversifié sa coopération avec lesautres pays et évalué les potentialités decoopération qui existent avec chacun d’entreeux. Dans le cas de la Grande-Bretagne, ilfaut rappeler que lorsqu’il a fallu développerl’exploitation des hydrocarbures en Algérie,le groupe BP s’est trouvé tout naturellementparmi les acteurs internationaux qui ontconsenti des investissements dans le domai-ne. Mais, aujourd’hui, grâce à un cadre struc-turé, la coopération est beaucoup plus diver-sifiée et elle comprend des options de trans-fert de technologie. C’est le cas dans le sec-teur du médicament, à travers la compagnieGlaxo Smith Kline, dont la présence et lesactivités en Algérie depuis des annéesconstituent un exemple en matière de trans-fert de technologie. En dehors du domainedes hydrocarbures, il y a environ une cen-taines d’entreprises britanniques qui tra-vaillent dans notre pays en partenariat avecles secteurs public ou privé.

Mais, comme d’autres investisseursétrangers, les Britanniques évoquentencore la difficulté de faire desaffaires en Algérie...

●● Je pense que le plus grand élément deblocage est la bureaucratie qui retardel’émission de décisions concrètes. Mais ence qui concerne la loi de finances et la légis-lation relative aux investissements, tout lemonde reconnaît aujourd’hui la légitimitédes positions algériennes, et tout le mondereconnaît, par ailleurs, que le travail est pos-sible en Algérie, pour peu qu’on fasse l’effortde maîtriser les arcanes de cette législation.Certaines entreprises britanniques se plai-

gnent surtout d’être confrontées à une rudeconcurrence commerciale. Et là, nous leurrappelons toujours que le commerce est libreaujourd’hui en Algérie, que pratiquement,sans être membre de l’OMC, nous sommesarrivés à un démantèlement tarifaire confor-me aux règles de cette organisation.

On a évoqué, dans le domaine de lacoopération sécuritaire, la créationd’un comité d’experts algéro-britan-nique. Celui-ci a-t-il vu le jour ?

●● En matière de sécurité, nous avons undialogue organisé avec l’Europe en général etavec chaque pays du continent en particulier.Il n’y a pas de comité spécifique, mais desréunions qui se déroulent à un niveau insti-tutionnel et à la demande.

En Grande-Bretagne, beaucoupdécrivent l’Algérie comme une basearrière du terrorisme. Qu’en pensez-vous ?

●● Ces idées générales sont surtout éta-blies dans certains groupes de think tanks.Elles sont sujettes à caution, car elles senourrissent de l’actualité la plus immédiate.De leur côté, les milieux professionnellementconcernés sont parfaitement au courant dela situation. Les Britanniques savent quel’Algérie a dépassé depuis longtemps le capdes années 1990. Ceci même si notre paysavait signalé à l’époque que les sources duterrorisme n’étaient pas seulement endo-gènes, mais qu’il y avait des éléments exo-gènes. Les attentats du 7 juillet 2005 àLondres ont changé la vision desBritanniques. Depuis, il existe des contactssoutenus avec les services algériens enmatière de lutte antiterroriste.

Contrairement à d’autres paysd’Europe, la Grande-Bretagne parta-ge la même position que l’Algérieconcernant la gestion de la menaceterroriste dans le Sahel. Commentexpliquez-vous cette convergence devues ?

●● L’Algérie a toujours été active dans lazone sahélienne pour échafauder, avec l’en-semble des pays de la région, les règles desécurité commune et consolider leur poten-tiel de défense. Tout cela montre que touteingérence éventuelle n’est pas de nature àrégler les problèmes mais à les compliquer.Cela s’applique au principe concernant lenon-paiement des rançons. Je suppose quetoutes ces données ont été analysées par lesBritanniques. Tout comme les Algériens, ilsrefusent d’entrer dans le jeu de la surenchè-re avec les mouvements subversifs. C’estpour cela que les deux pays se sont retrou-vés sur une base d’osmose et de communiontotale. D’autres pays au sud de l’Europe ontrompu cette règle-là, et c’est pour cela queles enlèvements continuent.

La convention d’extradition entre lesdeux pays a permis à la Grande-Bretagne de transférer en Algérie desindividus soupçonnés ou impliquésdans des faits terroristes. Combien depersonnes ont-elles été concernéespar ce genre de procédures ?

●● Paradoxalement, elles ne sont pas nom-breuses. Il y a eu en tout et pour tout unevingtaine.

Des parties, dont la défensed’Abdelmoumène Khalifa, affirmentque la Grande-Bretagne a condition-né l’extradition de ce dernier par l’ac-ceptation de l’Algérie de recevoird’anciens terroristes ? Qu’en est-ilprécisément ?

●● Il n’y a rien de tout cela. Pour l’affaireKhalifa, on avait dit que jamais l’Algérie n’ob-tiendrait quoi que ce soit. Mais le processusqui a été lancé a démontré le contraire. Dans

ce cas, la démarche de l’Algérie a été claire.Toutes les pièces du dossier ont été fourniesà la justice et au gouvernement britanniques.Des explications leur ont été également don-nées.

Sur un tout autre chapitre, lesBritanniques souhaiteraient que lesautorités algériennes coopèrentdavantage en matière de refoulementdes sans-papiers. Quel y est votrerôle ?

●● Nous intervenons, mais en tant qu’Étatsouverain, à travers un processus d’enquête,pour établir l’identité de la personne concer-née et savoir si ses droits ont été établis etque toutes les voies de recours ont été épui-sées.

Une étude récente d’un départementministériel britannique a dressé leprofil de la communauté algérienneétablie au Royaume-Uni en évoquantune bonne frange de sans-papiers etde réfugiés, sans emploi et sans qua-lifications. Êtes-vous d’accord avecce constat ?

●● Je me méfie beaucoup des experts pro-clamés qui font des interviews trottoirs. Cegenre d’enquêtes doit donner sa grille de lec-ture. La nôtre est différente. Il faut savoir quela communauté algérienne est de petitetaille. Elle comporte entre 25 000 et 30 000personnes. Elle a commencé a se constituerdepuis 30 ans. Dans les années 1990, on aassisté a une arrivée assez massive d’émigrésdont un certain nombre d’universitaires.Aujourd’hui, nous comptons à peu près 2000 universitaires de haut niveau. Ils repré-sentent une catégorie importante. Nousavons des raisons de penser que cette com-munauté a une pyramide de qualificationsqui est certes large à la base. Mais, au-delà,il y a des créneaux plus lucratifs comme lesmétiers de la restauration. Beaucoupd’Algériens travaillent à la City. La GoldenMagnet Society comprend des traders dehaut niveau d’origine algérienne. Nous avonsdonc une vision différente de la communau-té. Certes, il y a eu un élément constitutifautour de l’exploitation de l’islamisme. Maisla mise en place d’un mouvement associatifdans plusieurs domaines a révélé l’existencede beaucoup de potentialités. Ce qu’on pré-sentait, à un certain moment, comme unmouvement politique subversif s’est totale-ment estompé. La religion n’est plus un objetde discorde entre les membres de la commu-nauté algérienne.

En évoquant les islamistes, combienont bénéficié des dispositions de lacharte pour la paix et la réconcilia-tion nationale et sont rentrés enAlgérie ?

●● Le processus de réconciliation a connuune adhésion massive ici en Grande-Bretagne. Il y a eu des dizaines et desdizaines de cas, et le dossier est toujoursouvert.

Il était question de créer une maisonde l’Algérie. Où en est ce projet ?

●● Ce projet est toujours au stade de laréflexion. Nous avons procédé, depuis 2005,à une cartographie de la présence algérienneau Royaume-Uni, de telle façon à pouvoirsérier les besoins de nos ressortissants.Nous réfléchissons sur deux plans : au niveauculturel, nous souhaitons mettre en placedes institutions pédagogiques pour mainte-nir lew lien ombilical des jeunes générationsavec le pays. De son côté, la maison del’Algérie devra constituer une vitrine pourmontrer l’Algérie dans ses illustrations decivilisation. Nous sommes en train d’y réflé-chir. Cela demande une bonne étude et desmoyens financiers.

S. L.-K.

MOHAMED SALAH DEMBRI À “LIBERTÉ”

“L’ALGÉRIE A SIGNÉ DES CONTRATSD’ACHAT D’ARMEMENT

AVEC LA GRANDE-BRETAGNE”

D. R

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Mohamed Salah Dembri vaquitter Londres à la fin du moisaprès y avoir passé six ans enqualité d’ambassadeur. Dans cetentretien, il fait le bilan de sonaction diplomatique. Pendant sonmandat, l’Algérie et le Royaume-Uni ont procédé, pour lapremière fois, àl’institutionnalisation du cadre dela coopération bilatérale quitouche plusieurs domaines, dontle militaire. À ce propos, M. Dembri révèle la signature decontrats pour l’acquisitiond’armements britanniques. Dansun tout autre registre,l’ambassadeur dresse un profilassez flatteur de la communautéalgérienne, composée, selon lui,d’une bonne franged’universitaires.

Réalisé à Londres par : SAMIA LOKMANE-KHELIL

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Dimanche14 novembre 2010

7LIBERTE L’ACTUALITÉ EN QUESTION

LE CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU SE RÉUNIRA MARDI

Le Maroc va rendre des comptesLa situation se corse pour le royaume marocain avec l’intention de la Grande-Bretagne de dépêcher une mission pour

s’enquérir du respect des droits de l’homme au Sahara occidental, pendant que Madrid réclame des explications àRabat, en attendant la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur les sanglants évènements d’Al-Ayoun, prévue mardi.

YAHIA ZOUBIR, SPÉCIALISTE DE LA QUESTION SAHRAOUIE, À “LIBERTÉ”

“LES COLONISATEURS SE TROMPENTENCORE SUR CEUX QU’ILS TENTENT D’ASSUJETTIR”

L e Maroc devra répondre de sesactes, mardi, devant les

membres du Conseil de sécuritédes Nations unies, qui se réunirapour statuer sur les derniers évène-ments tragiques au Sahara occi-dental, suite à l’attaque meurtrièrelancée par les forces d’occupationmarocaines contre le camp sah-raoui de Gdeim Izik.

Un rapport sera présenté aucours de cette réunion par leDépartement des opérations demaintien de la paix de l’ONU surcette sanglante attaque contre cecamp. Selon le représentant duFront Polisario à l’ONU, AhmedBoukhari : “Ce rapport permettra auxquinze pays membres du Conseil de sécu-rité d’avoir les informations et une idéeplus claire sur les opérations militairesviolentes menées par le Maroc contre lesSahraouis, sur la base desquelles leConseil élaborera sa conclusion.” Dansle cadre de la préparation de cetteréunion de l’organe exécutif del’ONU, son président Sir MarkGrant Lyall a reçu, jeudi, le coordi-nateur sahraoui avec la Mission desNations unies pour l’organisationd’un référendum au Sahara occi-dental (Minurso), M’hamedKhaddad, et le représentant duFront Polisario à l’ONU, qui lui a faitpart des informations sur l’attaquemilitaire marocaine contre le campsahraoui de Gdeim Izik et les der-niers développements qui s’ensont suivis notamment, la répres-sion déclenchée contre les popula-

tions civiles sahraouies d’Al-Ayounet de Smara. Les deux respon-sables sahraouis ont souligné àGrant Lyall que le Front Polisario“veut que le Conseil de sécurité condam-ne l’attaque militaire marocaine et envoieune mission d’enquête sur place”. Il y alieu de rappeler que c’est à lademande du Mexique, membre non

permanent du Conseil de sécurité,que l’organisme onusien avaitentamé, mardi dernier, lesdémarches pour convoquer cetteréunion sur l’assaut militaire menépar le Maroc contre la populationsahraouie qui a fait 19 morts, 723blessés et 159 disparus, selon unbilan provisoire du gouvernement

sahraoui. Par ailleurs, Londres al’intention de dépêcher une mis-sion pour s’enquérir du respect desdroits de l’homme au Sahara occi-dental après la récente attaque desforces d’occupation marocainescontre le camp de Gdeim Izik. C’estle ministre britannique chargé duMoyen-Orient et de l’Afrique du

Nord, Alistair Burt, qui en a faitl’annonce à Alger : “Nous envisagions,depuis quelque temps, d’envoyer unemission de surveillance des droits del’homme dans la région (Sahara occi-dental). Les évènements qui se sontdéroulés ces derniers jours nous incitent àle faire immédiatement.”

Il a également déclaré que leRoyaume-Uni suit “avec beaucoupd’intérêt et d’inquiétude” la situationau Sahara occidental, “notammentaprès les derniers développements”.D’autre part, Madrid a de nouveauhaussé le ton, vendredi soir, par lavoix de sa ministre des Affairesétrangères, Trinidad Jimenez, qui aqualifié de “faits très graves” l’attaquepar les forces marocaines contre lecamp de Gdeim Izik, affirmant quel’Espagne est “très préoccupée” parces évènements. “Nous sommes trèspréoccupés parce que nous croyons queles faits qui se sont produits sont trèsgraves”, a souligné Mme Jimenez dansune déclaration à la télévisionespagnole Telecinco.

La chef de la diplomatie ibé-rique a également affirmé que legouvernement espagnol attend “unrapport définitif pour faire un bilan”, etqu’il a demandé au Maroc des“éclaircissements” de manière “urgen-te” concernant ces évènements.Dans cet ordre d’idées, elle ajoute-ra que “l’Espagne considère que doiventêtre éclaircies de manière urgente les cir-constances ,et nous l’avons fait savoir augouvernement du Maroc”.

MERZAK TIGRINE

D.R

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D.R

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L’assaut marocain contreles Sahraouis a fait 19 morts,723 blessés et 159 disparus.

Le Professeur Yahia Zoubir,spécialiste en relationsinternationales et du dossier duSahara occidental, s’exprime surla dernière agression menée parles forces d’occupationmarocaines contreles civils sahraouisau camp de Gdeim Izik.

Entretien réalisé par :HAFIDA AMEYAR

Liberté : Quel est votre commentaire surles massacres commis au camp deGdeim Izik et sur leurs conséquencesdans les territoires sahraouis occupés ?

●● Pr Yahia Zoubir : Franchement, cetteattaque est surprenante car elle produit l’effetcontraire de ce que voulait faire le pouvoirmarocain. Cette agression a mis à nu la féroci-té des forces de sécurité marocaines, qui ontfait appel à des civils pour attaquer lesSahraouis et détruire leurs biens. Elle a aussimontré au monde les conditions d’occupationdes Sahraouis et le refus de ces derniers devivre sous le joug colonial. Si l’objectif était dedérailler la rencontre de Manhasset, program-mée le même jour, cela a été un échec puisqueles membres du Polisario, le Front représentantle peuple sahraoui, ne sont pas tombés dans lepiège. Cette rencontre, comme il fallait s’yattendre, n’a rien produit de tangible, mais ellea tout de même eu lieu. À mon avis, l’attaque aeu deux conséquences majeures. 1. Elle amontré que la soi-disant offre marocaine d’au-tonomie n’est qu’une coquille vide que lesSahraouis n’accepteront pas, d’autant plus quela ligne séparant les communautés civiles

marocaine et sahraouie est à présent très clai-re. 2. Elle va radicaliser la population sahraouiedans les territoires occupés, surtout les jeunes :cette population est non seulement marginali-sée et exploitée, mais elle est aussi victimed’une répression féroce. L’objectif marocain de“gagner les cœurs et les esprits des Sahraouis”est réduit à néant. La réconciliation entre lesdeux communautés est non seulementconsommée, mais elle va aussi marginaliser lesSahraouis attirés par la notion d’autonomie.

L’Espagne a demandé à Rabat des“éclaircissements” sur ces violences.Cela aura-t-il un impact sur le processusde décolonisation ?●● S’il est vrai que l’attaque marocaine a

fait réagir de nombreux Espagnols, dont le Partisocialiste et la société civile, le gouvernementespagnol sous Zapatero continuera de favori-ser les bonnes relations avec le Maroc. Il n’y apas grand-chose à espérer de ce côté-là, si cen’est de mettre le Conseil de sécurité de l’ONUdevant ses responsabilités. Mais, comme dansle cas de Gaza, on mettra dos à dos l’agresseuret la victime, en demandant aux deux parties decontinuer le processus de négociations sousl’égide de l’ONU. Le réalisme politique resteprépondérant. Le conflit du Sahara occidental,en l’absence d’un conflit armé, ne sera pas unepriorité.

Que pensez-vous de la réaction des offi-ciels français et des autres membres dugroupe des “Amis du Sahara occiden-tal” ?●● Ils se disent concernés, mais ils ne

feront pas grand-chose, à part appeler aucalme… Le Maroc a confisqué le passeport etexpulsé Jean-Paul Lecoq, député de la Seinemaritime, mais il est très peu probable que celamette en péril les relations franco-marocaines.Encore une fois, le conflit sahraoui n’occupepas le devant de la scène internationale. Mais,

les Marocains, de par cette attaque, ont permisde souligner l’urgence de résoudre ce conflit,avant qu’il ne prenne des proportions plussérieuses. Les “Amis du Sahara occidental”,même ceux alliés du Maroc, ne peuvent resterimpassibles face à une attaque contre des civilsinnocents.

Des observateurs trouvent incompréhen-sible le silence actuel de l’Algérie.Partagez-vous cet avis ?

●● La presse algérienne et la société civile ontréagi vigoureusement à cette situation. À quoi servirait une condamnation du gouver-nement algérien ? Ce dernier s’exprime régu-lièrement devant les instances internationalessur la question des droits humains au Saharaoccidental et sur la nécessité d’organiser unréférendum d’autodétermination pour mettre finà ce conflit.

Le silence dans ce cas est peut-être unebonne chose en face des attaques répétéesdes officiels marocains contre l’Algérie, qui veu-lent faire valoir la thèse selon laquelle ce conflitest entre l’Algérie et le Maroc et non entre cedernier et les Sahraouis colonisés.

De plus en plus de voix font le rapprochement entre la colonisationisraélienne en Palestine et l’occupationmarocaine dans l’ex-colonie espagno-le…

●● Ce rapprochement est pertinent.Colonisation de peuplement. Répression contredes populations désarmées. De plus, le Maroc,comme Israël, bénéficie du soutien des puis-sances présentes au Conseil de sécurité. Mais,certains ne comprendront jamais qu’on ne peutpas subjuguer un peuple éternellement. Ni lesPalestiniens ni les Sahraouis n’abandonnerontleurs luttes légitimes. L’erreur des colonisateursest de croire que plus ils répriment et moinssera la détermination de ceux qu’ils tententd’assujettir.

La nouvelle donne des territoires occu-pés sahraouis contraindra-t-elle leConseil de sécurité de l’ONU à revoir sacopie, notamment sur la question desdroits de l’homme ?

●● Là est la vraie question. Il faut attendre laréaction du Conseil de sécurité avant des’avancer. Les Marocains ont donné eux-mêmes la preuve qu’il est nécessaire d’inscrirela question des droits humains et leur protectiondans le mandat de la Minurso. Mais, ceux quis’y sont opposés auparavant changeront-ilsd’avis cette fois-ci ?

H. A.

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L’ACTUALITÉ EN QUESTIONDimanche14 novembre 2010

8 LIBERTE

SON OBJECTIF EST LA LIBÉRATION DE MOHAMED GHARBI

La mobilisation s’organiseLes animateurs de la coordination se sont retrouvés, hier, au siège du MDS, pour organiser

une rencontre de solidarité au profit de Gharbi, histoire de maintenir la mobilisation, de l’organiser, de la perpétuer.

A près les multiples initiatives ducollectif “Libérez Mohamed

Gharbi”, communément appeléLMG, dont le lancement d’unepétition qui a recueilli déjà plu-sieurs centaines de signatures etqui a été remise aux autorités dupays, c’est au tour de la coordina-tion pour la libération deMohamed Gharbi, qui regroupedes militants associatifs et desmilitants politiques d’obédiencediverse de s’impliquer pour élargirla “protestation” dans l’espoir devoir l’ancien maquisard, qui crou-pit en prison à Guelma et dont letort, selon la justice algérienne, estd’avoir éliminé “un repenti”, deretrouver la liberté. Après avoirdistribué il y a quelques jours un“tract” à Alger appelant à la libéra-tion de Gharbi, une action qui avalu l’interpellation de YacineTeguia, dirigeant du Mouvementdémocratique et social (MDS) etrencontré Me Ksentini, présidentde la CNCPPDH en compagnie defeu Abdelkrim Hassani, les anima-teurs de la coordination se sontretrouvés hier au siège du MDSpour organiser une rencontre desolidarité au profit de Gharbi, his-toire de maintenir la mobilisation,

de l’organiser, de la perpétuer. Lechoix de la date ne semble pas for-tuit : ils espèrent que leur cri soitentendu à la veille de la célébra-

tion de la fête de l’Aïd, souventchoisie par les autorités pour pro-noncer des grâces au profit desdétenus. “Ce n’est pas une question de

justice, mais de conscience”, a affirméd’emblée Yacine Teguia reprenantune déclaration de feu Hassani.“Gharbi n’a pas eu un procès équitable,il est victime de l’arbitraire”, dit-il.“C’est un procès politique. Il s’agissaitpour le pouvoir de donner des gages auxterroristes en perspective de la réconcilia-tion nationale”, estime-t-il encore.Comme pour maintenir la flammede la mobilisation, il soutient quela rencontre participe de cettevolonté de créer des ponts entre“ceux qui ont libéré le pays hier et luttécontre l’intégrisme et les jeunes qui veu-lent vivre en liberté aujourd’hui”. Frèrede Mohamed Sellami, le célèbrePatriote ayant organisé les pre-miers noyaux de résistance dansLa Mitidja durant les premièresannées du terrorisme au début desannées 90, Mohamed Sellami ne

s’est pas montré prolixe : “Ou ils lelibèrent, ou on rentre tous en prison”,dit-il sous les applaudissementsde quelques dizaines de per-sonnes pour la plupart des mili-tants politiques et des militantsassociatifs et où on a relevé la pré-sence de Cherifa Khedar deDjazaïrouna, de Si MohamedBaghdadi ou encore d’Azwaw HadjHamou de “Victimes d’octobre”.Membre de la coordination, SiMohamed Baghdadi a, quant à lui,exprimé son souhait de voir toutesles initiatives réunies autour duseul mot d’ordre : la libération deMohamed Gharbi.

À noter que la rencontre a étéagrémentée par des chants et desdanses exécutés par de jeunesgroupes de hip-hop en herbe.

K. K.

LA CRISE AU FLN PREND UNE NOUVELLE TOURNURE

La base réclame le départ de Belkhadem

C ’est un nouveau tournant quevient de prendre la crise qui

secoue le FLN depuis le début dela campagne de renouvellementdes instances de base.

Les néo-redresseurs, aprèsavoir été “sommés” par AbdelazizBelkhadem, de passer en commis-sion de discipline, sont revenus àla charge, à travers une mobilisa-tion de la base militante.

Les communiqués des kasmaspleuvent au siège de la coordina-tion des néo-redresseurs, pourexiger la traduction d’AbdelazizBelkhadem devant la commissionde discipline.

Les militants de la basedemandent clairement le départde ce dernier à la tête du parti.

Le coup le plus dur porté àBelkhadem vient de son proprefief, Tiaret, où 42 kasmas “paral-lèles” ont signé une motion où ilsrejettent l’opération de restructu-ration opérée par Belkhadem etdemandent le départ de ce der-

nier, responsable, selon eux, “de lafaillite du parti et du départ de ses mili-tants”. Ils demandent, en outre, àce que le SG du parti comparaissedevant la commission de discipli-ne.

Les militants de la kasmad’Alger-Centre ont décidé de ral-lier le mouvement de redresse-ment, tout comme ceux de laBensrour, dans la wilaya de M’sila,mais aussi les militants de la mou-hafadha de Tissemsilt.

Les communiqués des autresmouhafadas ne vont pas tarder àêtre rendus publics, notammentceux d’Oran et de Médéa etd’autres wilayas qui ont déjàexprimé leur adhésion au mouve-ment de redressement.

Cette nouvelle escalade, dansla contestation, surtout, l’exigen-ce du départ du secrétaire généraldu FLN, enfonce davantage leparti dans la crise et risque decompromettre toute issue procheau conflit.

Le travail de proximité accom-pli par les néo-redresseurs com-mence à porter ses fruits, auniveau de la base qui s’exprime defaçon unanime en faveur du rejetde l’opération de renouvellementdes instances de base du parti.

Acculé par cette levée de bou-cliers, Abdelaziz Belkhadem a,semble-t-il, joué ses dernièrescartes, en essayant de brandir lamenace des mesures discipli-naires.

Cette menace n’aura fait, fina-lement, que renforcer le mouve-ment de redressement dans sesthèses. Belkhadem paraît de plusen plus isolé et à moins d’un coupde pouce “d’en haut”, ou d’unetroisième voie qui enverrait dos àdos les deux belligérants, toutporte à croire que le FLN risque devivre la pire crise de son existence,avec la menace d’une scission,faute de destitution de l’actuelledirection.

AZZEDDINE BENSOUIAH

L’ancien maquisardMohamed Gharbi.

D.R

.

JOURNÉE D’ÉTUDE SUR LES PROCÉDURES JUDICIAIRES ET LEUR EXÉCUTION

Pas de commentaire sur le cas des “non-jeûneurs”

condamnés

L es exemples et les chiffres ont été mis enrelief sur l'agenda de Moussa Touati,

président du FNA, pour étayer son allocutionsur la situation politique, économique etsociale du pays, lors du meeting qu’il aanimé, hier, à la salle Sersou de Tiaret. “Lanation algérienne ne doit pas continuer à vivre cettepolitique d’affairisme et d’intérêts personnels etobsessionnels de ceux qui la dirigent, et ce, audétriment de ce peuple voué à un appauvrissementsans nom”, tel est le slogan mis à l’avant decette intervention qu'il a entamée par unquestionnement relatif au bilan qu’auront àdresser aujourd'hui les tenants du pouvoir.“Nous ne pourrons cautionner l'ingérence étrangère

qui risque de trouver pour corollaire l'implosion”,dira-t-il. En effet, que ce soit au plansécuritaire, au plan politique ou social,illustré par la liquidation de bon nombred’entreprises, ou leur bradage à des sociétésétrangères, la mise au chômage de milliersde jeunes, le désespoir qui débouchesouvent sur le suicide ou la tentative d’allerpérir en mer, l’orateur a dressé un sombretableau sur toutes ces crises qui secouent lepays et qui trouvent leur origine dans lesefforts de privatisation consentis par l’État.

Parlant du Parlement, Moussa Touatiaffirmera que ses parlementaires onttoujours montré leur intransigeance quant à

ces traités qui se confectionnent en catiminidans des salons étrangers pour appauvrirdavantage ce pays qui jouit pourtant detoutes les potentialités pour sondéveloppement. “Mais, les acteurs de cescomplots ne tiennent compte que de leurs intérêtspersonnels en mettant en danger l'intégrité de lanation qui est malheureusement caractérisée par unepléiade d'aléas”, tonnera-il. “La seule souverainetéétant celle du peuple, et toute action doit s’appuyersur elle pour décider de ce qui engage l’avenir dupays”, martèlera Moussa Touati qui n’a pasmanqué de faire allusion à ces dizaines deharragas qui se sont noyés pour le seulpéché d'avoir tenté de s'éclipser de cette

terre, qui est la leur, chassés par l'oisiveté etla misère sous toutes ses facettes.

En substance, ce dernier affirmera qu’endépit de la fraude électorale, son parti estparvenu à se retrouver avec

1 874 élus locaux, dont la majorité au seinde 131 communes et une assemblée dewilaya, 15 députés et 2 sénateurs. Il invitera,par ailleurs, la population à venir militer ausein du FNA qui prépare judicieusement lesélections de 2012, et ce, non sans tirer àboulets rouges sur ceux qui ont quitté ceparti pour se retrouver là où les choses sontmeilleures.

R. SALEM

MOUSSA TOUATI À TIARET

“Soyons sincères avec le peuple”

R egroupés ce jeudi à Blida, àl’occasion de la journée

d’étude sur les procéduresjudiciaires et leur exécution selonle nouveau code pénal civil etadministratif, Badaoui Ali,inspecteur général, et Ahmed AliSalah, directeur des affaires civilesau niveau du ministère de laJustice, ont refusé toutcommentaire sur le cas de lacondamnation de “non-jeûneurs”,récemment à Oum El-Bouaghi..“Nous sommes ici dans le cadre de lajournée d’étude et rien d’autre”,rétorque l’inspecteur général suivipar son collègue qui, arborant unsourire qui en dit long, s’excuseaussi de se dérober de ce sujet quisemble si difficile à aborder pourles responsables du départementde Tayeb Bélaïz.

Pourtant, lors de leursinterventions, les deuxresponsables ont longuementexposé les problèmes rencontréssur le terrain depuis l’entrée envigueur du nouveau code pénalcivil et administratif, il y a plusd’une année et demie. Les deuxintervenants ont surtout misl’accent sur le rôle positif du jugequi, selon les nouvelles lois etdispositions introduites dans lenouveau code pénal, a la capacité

d’intervenir dans toutes lesaffaires tout en gardant, bien sûr,sa neutralité. Actuellement, le rôledu juge n’est plus ce rôle classiquequ’on lui connaissait, selon ledirecteur des affaires civiles.

Il répond à une justicemoderne qui s’adapte auxchangements intervenus dans lasociété. Concernant lesprocédures judiciaires, le nouveaucode est simplifié parl’introduction de 1 065 articles.“Aujourd’hui, le code pénal est simplifiépour que le citoyen qui le consulte puissecomprendre plus facilement lesprocédures judiciaires”, fait remarquerAhmed Ali Salah. Pour rappel,c’est la 5e rencontre du genre qu’aorganisée le ministère de la Justicedepuis le début de l’année dans lebut de former et informer les jugesdes nouvelles procéduresintroduites dans le nouveau codepénal.

Des juges, des juges-experts, etautres magistrats représentantsept cours de justice relevant deswilayas du centre étaient présentset ont pris part à cette journéed’études qui a vu de hauts cadresdu ministère de la Justiceintervenir et aborder différentsthèmes liés à la justice.

K. FAWZI

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Dimanche14 novembre 2010

9LIBERTE L’ACTUALITÉ EN QUESTION

S ociété Générale, dans le cadrede sa stratégie, ambitionne de

poursuivre son développement enAfrique, particulièrement auMaghreb. L’Algérie, à l’instar duMaroc et de la Tunisie, constitue unpays cible.

En d’autres termes, le groupefrançais envisage de renforcer saposition dans le pays à travers safiliale Société Générale Algérie(SGA). “Nous ambitionnons d’être la premièrebanque à capitaux privés en Algérie”, aaffirmé, en marge de l’événement,Jean-Louis Mattei, directeur de labanque de détail à l’international.SGA se classe aujourd’hui enseconde position en Algérie.

Société Générale via sa filiale seclasse troisième au Maroc et qua-trième en Tunisie. “Il s’agit de drainerplus de 200 000 clients supplémentaires,soit une progression de 90%, et d’ouvrir90 nouvelles agences en Algérie”, a-t-ilajouté. L’ambition de SociétéGénérale dans son plan de déve-loppement 2009-2015 est de deve-nir la première banque à capitaux

privés de la zone. En ce sens, ellecompte ouvrir 380 agences supplé-mentaires, soit une croissance de60%, et drainer 1,3 million declients supplémentaires (+100%).En clair, “accélérer la croissance dans les

bassins à potentiel de bancarisation etsaisir les opportunités de croissance exter-ne” (privatisations) figurent parmiles axes de sa stratégie de crois-sance à l’international. L’Afriqueoccupe une place importante dans

cette feuille de route. Tout simple-ment parce que le continent et par-ticulièrement l’Afrique du Nordréunissent ces conditions, a arguéJean-Louis Mattei. La zone consti-tue un marché important de 160millions de consommateurs et unfaible taux de bancarisation (42%).Elle a enregistré une croissance enmoyenne de 4,6% ces dernières

années. En somme, différents fac-teurs justifient cette orientationvers la consolidation des positionsde Société Générale en Afrique.“L’Afrique est un continent toujours àfort potentiel, qui a bien résisté à la crise.Il connaît une forte croissance du PIBgrâce particulièrement à ses réserves de matières premières (Algérie, Ghana, Guinée, Tchad, Guinéeéquatoriale …). C’est un continent oùnous avons des positions fortes et surlequel nous souhaitons continuer à nousdévelopper. Tout en étant au service del’économie des pays où nous sommes ins-tallés. Le continent africain représenteplus de 20% de notre réseau à l’interna-tional. Société Générale est présente dans15 pays africains”, a expliqué Jean-Louis Mattei lors de la présentationde sa communication. Danschaque pays, elle se considèrecomme une banque locale à capi-taux étrangers au service de l’éco-nomie locale.

En outre, Société Générale sepositionne parmi les banquesinternationales ayant la plus forteprésence en Afrique, a souligné ledirecteur de la banque de détail àl’international. Ce pari de la crois-sance à l’international pour assurerla croissance du groupe sera tenu,en particulier, en Algérie et dans lesdélais pour peu que l’environne-ment local suive, a toutefois nuan-cé Jean-Louis Mattei.

K. R.

PLAN DE DÉVELOPPEMENT DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE D’ICI À 2015

“Nous ambitionnons d’être la premièrebanque privée en Algérie”

Société Générale, l’un des premiers groupes bancaires en Europe, met le cap sur la croissance de ses activités enAfrique du Nord, en particulier en Algérie. C’est ce qui ressort de la rencontre organisée le 11 novembre à Casablanca,la capitale économique du Maroc, au cours de laquelle le plan de développement de la banque française 2009-2015,

appelée Ambition SG 2015, a été présenté à la presse française et maghrébine.

Louiza/Liberté

Société Générale estfortement présente

en Afrique.

De notre envoyé spécial àCasablanca (Maroc) : K. REMOUCHE

●● En marge de l’événement, Bernardo Sanchez-Incera, le numéro 2 du groupe, qui était l’un des principaux ani-mateurs de la rencontre, nous a confié que Société Générale Algérie allait réinvestir ses bénéfices en Algérie aucours des prochaines années, soit suivre la même tendance enregistrée au cours des années précédentes. Uneréponse qui met court aux informations selon lesquelles les banques étrangères, principalement européennes,comptaient transférer leurs dividendes à leur maison mère en raison d’un situation de renforcement des fondspropres face à la quasi-absence de projets d’investissements viables à financer. À noter que SGA a réalisé unrésultat net de 2,5 milliards de dinars en 2009.

K. R.

BERNARDO SANCHEZ-INCERA, DIRECTEUR GÉNÉRAL DÉLÉGUÉ DU GROUPE

“SGA va réinvestir ses bénéfices en Algérie”GÉRALD LACAZE, PRÉSIDENT DU DIRECTOIRE DE SGA

“CRÉDITS IMMOBILIERS : LA MONTÉE EN PUISSANCE EN 2011”●● Société Générale Algérie compte accorder davantage de crédits immobi-liers à partir de la fin d’année, voire en 2011, a confié le président du directoi-re. SGA a consenti au total pour 2 milliards de dinars de crédits immobiliers.Plusieurs autres milliards de dinars de prêts immobiliers sont sur la voied’être consentis à la clientèle. SGA finance le logement promotionnel aidé,bénéficiant d’une bonification de l’État, a-t-il ajouté. Les premiers prêts dansce cadre seront accordés vers la fin de l’année, voire en 2011. Les postulantsdoivent, cependant, disposer de revenus suffisants susceptibles d’éviter desdifficultés de recouvrement.

K. R.

APRÈS LE SIT-IN DES TRAVAILLEURS DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALEDU HAMMA

Paiement des arriérés d’indemnitésLa principale revendication des travailleurs vient d’être satisfaite. Reste, entreautres, la nomination d’un nouveau directeur à la tête de la BN, gérée par un

coordonnateur depuis deux ans.

L a colère des travailleurs de laBibliothèque nationale du

Hamma n’a finalement pas faitlong feu. En effet, à peine le syndi-cat avait mobilisé ses troupes pourune contestation dont le soufflepromettait d’être aussi long quelarge, que l’administration s’estempressée de calmer les esprits.Des réunions de concertation avecles représentants syndicaux ont eulieu ces derniers jours. Résultat : laprincipale revendication des tra-vailleurs a été satisfaite.

Autrement dit, les rappels dus àl’application du nouveau régimeindemnitaire et à la promotion oumodification d’échelons de cer-tains fonctionnaires de la biblio-thèque du Hamma ont été versés,nous apprend le responsable dusyndicat des travailleurs. Selon M.Bouteldji, “les choses sont rentrées dansl’ordre juste après le dernier sit-in. Nousavons été conviés par l’administration à

des réunions de travail”. Le syndicat asaisi cette opportunité pour réitérerles revendications socioprofession-nelles des travailleurs. “Certaines,comme le paiement des arriérés suscités,ont été satisfaites et les négociations sepoursuivent pour tenter de trouver uncompromis pour les autres revendica-tions.” Pour rappel, après plusieursmois d’attente, ne voyant rien venir,le syndicat des travailleurs de laBibliothèque nationale du Hammaavait lancé un appel pour le retourà la protestation. Un retour qui serasigné par un sit-in à l’entrée del’édifice et une menace de débraya-ge illimité au cas où l’administra-tion ferait la sourde oreille, commece fut le cas il y a quelques mois. Etce ne fut pas le cas pour la princi-pale revendication, objet de discor-de. Tant mieux pour les travailleursqui se réjouissent de pouvoir sepayer le mouton de l’Aïd El-Adhasans être contraint d’alourdir leurs

dettes. Par ailleurs, les travailleursavaient revendiqué la nominationd’un nouveau directeur à la tête deleur institution. La bibliothèque duHamma est gérée depuis le limo-geage de l’écrivain Amin Zaoui aumois d’octobre 2008 par un coor-donnateur. Ce qui ne semble pasêtre du goût des travailleurs quipréfèrent que la BN soit gérée parun directeur qui y appliquerait saméthodologie et sa propre vision àmême de redonner à cette institu-tion son image d’il y a quelquesannées. De deux choses l’une : soitle département de tutelle n’a pastrouvé un responsable de la tremped’Amin Zaoui qui a tenu sa promes-se en faisant de la BN “La Mecque dulivre” jusqu’à devenir encombrant,soit la tutelle trouve son comptedans la gestion de la bibliothèquepar un simple coordonnateur.

MALIKA BEN

L e nouvel ambassadeur d’Autriche,Mme Mag Aloisia Worgetter, et Mr

Van Dresserhe Christian, ambassa-deur du royaume de Belgique enAlgérie, ont effectué hier une visitedans la commune de Corso où ils ontinauguré le siège de l’associationEspace enfance culture deBoumerdès (AEECB). Accompagnésdu wali et du président de l’APW deBoumerdès, ainsi que du représentantde SOS-KINDERDOFRF International,les deux ambassadeurs ont visité lesdifférentes salles de cette structurecréée au lendemain du séisme du 21mai 2003. Construit en dur grâce àl’APC de Corso et à l’aide de plusieursassociations nationales et internatio-nales, ce centre qui est doté de plu-sieurs structures et d’équipements ets’étale sur plus de 1 200 m2 se veutun espace de bénévolat. Des ateliers de couture, un local pourcoiffure, une école de formation eninformatique et bientôt une école dejardinage seront mis en place.Certains équipements ont été obtenus

grâce à l’association SOS Village qui,selon ses responsables, œuvrent pourla promotion et l’épanouissement del’enfant. Pour permettre de mener à bien sonprogramme, l’association est entouréed’une équipe composée de psycho-logues, de médecins, d’animateurs etd’éducateurs, tous des bénévoles.L’AEECB œuvre surtout pour “l’ouver-ture et la médiation culturelles chezl’enfant, la lutte contre la délinquanceet la déperdition scolaire, le combatcontre l’exclusion et la marginalisationet l’apport d’un soutien scolaire auxenfants”, indique Me Abdlia, médecinde formation qui œuvre depuis long-temps dans ces actions de bénévolat.Mais cet espace est aussi utilisé pouraccueillir des femmes et des enfantsen détresse, indique le responsablede l’association SOS-KINDERDOFRFInternational qui a saisi cette occasionpour demander au wali de Boumerdèsla création d’un autre centre similaireà Naciria.

M. T.

ILS ONT VISITÉ LE CENTRE SOCIAL DE CORSO

LES AMBASSADEURS D’AUTRICHE ET DU ROYAUME DE BELGIQUE

À BOUMERDÈS

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Dimanche14 novembre 2010 11LIBERTE L’INTERNATIONALE

70 ANS APRÈS SA MORT, Y COMPRIS CHEZ LES ISLAMISTES

L’idéologie d’Atatürk toujours vivace chez les Turcs

P lus de sept décennies après samort, il semble toujours vivant.

Son portrait trône partout et sesprincipes sont même repris par legouvernement islamo-conserva-teur de Recep Tayyip Erdogan !Mercredi dernier, le pays s’estdonc, comme chaque année, figéune minute en mémoire du généralMustafa Kemal, autrement nomméAtatürk (père des Turcs), mortd’une cirrhose du foie le 10novembre 1938.

À Ankara, la capitale, gouverne-ment au grand complet, état-majorde l’armée, représentants desgrands corps de l’État, puis desmilliers de Turcs se sont rendus augigantesque mausolée, de stylenéo-classique, qui abrite ladépouille du fondateur de laTurquie moderne dont le bras de lastatue est tendu vers l’Europe.Comme pour montrer à son peuplela direction à suivre. Car, c’est enEurope que dans les années 1920

et 1930, Mustafa Kemal a puisé unegrande partie de son inspirationpour fonder la Turquie moderne.Avec six grands principes : républi-canisme, populisme, laïcisme,révolutionnarisme, nationalisme etétatisme. Et personne, aujourd’hui,n’a à redire sur ces “six flèchesd’Atatürk”. Pas même le parti isla-miste majoritaire, qui tient et legouvernement et la présidence dela République, qui n’a pas pu déro-ger à ce culte d’Atatürk ; pas mêmedans les écoles, où tous les lundismatin, les élèves s’alignent face àson effigie pour faire le sermentd’offrir leur existence à la Turquie.Une hérésie pour les islamistessous d’autres cieux. L’atteinte au

kémalisme est punie par l’article301 du code pénal. En 1970, lesislamistes ont cassé une de sesstatues à Istanbul, pour la raisonque l’islam interdit l’idolâtrie. Malleur en pris : leur parti est dissous,ils ont dû inventer un autre.L’armée, gardienne de l’héritagekémaliste, ne tergiverse pas sur lesfondamentaux, même si, aujour-d’hui, elle n’a pas plus les mainsentièrement libres comme autre-fois. Les islamistes ont eux aussibaissé leur prétention à dékamali-ser. Au point que l’actuel présidentde la République turque, AbdullahGül, ex-ministre des AE dans legouvernement d’Erdogan, égale-ment membre fondateur de l’AKP, a

enlevé le vieux portait d’Atatürk dubureau. Et puis, chaque fois queles islamistes ont tenté de rognerla laïcité, ils se sont trouvés face àde gigantesques manifestationsavec des portraits d’Atatürk. LaTurquie n’a jamais été si nationalis-te qu’aujourd’hui, et le culted’Atatürk qui fait partie intégrantede ce nationalisme a fini par gagnerles dirigeants de l’AKP qui, àl’épreuve du pouvoir, se sont ren-dus compte que vouloir enterrerAtatürk relève du rêve. Seule lagauche libérale ose encore s’enprendre à l’icône de la Turquie.Comme ceux de la droite isla-mique, les partisans de la gauchelibérale ont été victimes des quatrecoups d’État militaires et de latutelle de l’armée sur la viepublique (1960, 1971, 1980, et lecoup d’État dit postmoderne en1997). Mais le parti de l’icône, leParti républicain du peuple (CHP),n’a pas la même aura que sonconcepteur. Ses rivaux, et ils sontnombreux, disent les partisanshéritiers du kémalisme sont blo-qués, incapables d’imaginer lekémalisme du XXIe siècle. Le CHPs’est encroûté dans un nationalis-me primaire, alors que, par opposi-tion, les islamistes de l’AKP ontenfourché la voie de la mondialisa-tion et avec succès, à regarderl’économie de la Turquie et la mon-tée en puissance des classesmoyennes. Le pays se transformechaque jour. Les jeunes militantsdu CHP accusent la vieille garded’avoir laissé le champ libre àErdogan qui a récupéré des prin-cipes du kémalisme.

D. BOUATTA

Des milliers de personnesse sont rassemblées au

mausolée d’Ataturk.

D.R

La Turquie n’a jamaisété si nationalistequ’aujourd’hui, et leculte d’Atatürk qui faitpartie intégrante de cenationalisme a fini pargagner les dirigeantsde l’AKP qui, àl’épreuve du pouvoir, sesont rendus compteque vouloir enterrerAtatürk relève du rêve.

ÉGYPTEPAS D’“AMBITIONS PERSONNELLES” POUR LE FILS MOUBARAK !●● Le fils du chef de l’Étatégyptien Hosni Moubarak, Gamal,souvent présenté comme ayantdes visées présidentielles, aaffirmé ne pas avoir d’“ambitionspersonnelles”, selon la presselocale d’hier. Très proche desmilieux d’affaires, GamalMoubarak, 46 ans, est l’un desprincipaux dirigeants du Partinational démocrate (PND, aupouvoir). Fils cadet du Président, ilest considéré, depuis plusieursannées déjà, comme unsuccesseur potentiel de son père,âgé de 82 ans et à la tête de l’Étatdepuis 1981. “Gamal Moubarak : jen’ai pas d’ambition personnelle”,proclame en une le quotidiengouvernemental Al-Ahram. Le filsde M. Moubarak s’exprimait lorsd’une émission télévisée, dontplusieurs journaux ont publié uneretranscription. “Je n’ai pasd’ambitions personnelles, malgréce que pensent les gens”, dit-il,interrogé sur son projet politiquepersonnel, selon le journal Al-Masri Al-Yom. “Je veux un rôleavec lequel je puisse aider le partiet l’État au changement. Je veuxaider le candidat du parti àappliquer son programme.” “Nousavons devant nous des missionsimportantes au cours des deuxprochaines années. Je vois del’incrédulité dans vos yeux, maisnous avons devant nous un granddéfi”, a-t-il encore dit ens’adressant au présentateur del’émission. Hosni Moubarak n’adonné aucune indication sur sesintentions personnelles pour laprésidentielle de 2011, mais dehauts responsables du PND ontrécemment affirmé qu’il serait lecandidat du parti pour un nouveaumandat de six ans. En août, unecampagne inédite d’affichage et designatures en faveur de GamalMoubarak avait relancé lesspéculations sur une succession“héréditaire” à la tête de l’Égypte.Les rumeurs les plus diversesavaient couru sur lescommanditaires réels de cetteinitiative. Le PND avait démenti enêtre l’instigateur. Des législativessont prévues le 28 novembre.

R. I./AGENCES

BIRMANIEL’OPPOSANTE AUNG SANSUU KYI LIBÉRÉE●● L’opposante Aung San SuuKyi, symbole de la lutte pour ladémocratie en Birmanie, a étélibérée samedi après plus de septans consécutifs de résidencesurveillée, a indiqué à l’AFP unresponsable birman sous couvertde l’anonymat. Des responsablesofficiels ont pénétré dans samaison, rue de l’université, vers17h (10h30 GMT) pour lire àl’opposante l’ordre de libération dela junte, le jour où arrivait à sonterme sa dernière condamnation à18 mois de résidence surveillée.“Elle est libre maintenant”, aindiqué ce responsable souscouvert de l’anonymat. Selon unejournaliste de l’AFP, environ 2 000personnes se trouvaient àproximité du domicile de lalauréate du prix Nobel de la paix,qui n’a jamais pu circulerlibrement depuis mai 2003.

R. I./AGENCES

ALORS QUE NETANYAHU CONTINUE DE FAIREDANS LA PROVOCATION

Fatah et Hamas en chiens de faïenceL es deux mouvements rivaux palestiniens, le

Fatah de Mahmoud Abbas et Hamas desislamistes, se regardent toujours en chiens defaïence. Hostiles l’un à l’égard de l’autre, ils ontembranché rendez-vous sur rendez-vous sanssuccès. Pas la moindre avancée, alors qu’enface, chez les Israéliens, le temps est à la viola-tion des résolutions internationales. Netanyahuest même sourd aux exhortations de son princi-pal allié, les États-Unis, et de l’Union européen-ne, laquelle pourtant l’enjoint de ne respecterque les droits de l’homme. Fatah et Hamas,comme dans une partie entre un chat et unesouris, ont décidé de poursuivre leur dialoguede réconciliation après la fête d’Al-Adha, à l’is-sue d’une nouvelle réunion à Damas où vit enexil le numéro un des islamistes.

Le temps ne presse pas pour des négocia-teurs qui se sont quittés jeudi sans avoir fixé dedate pour le nouveau round. Et comme lors desmultiples précédentes rencontres, malgré les

questions qui font l’objet d’un accord, il restedes points en suspens concernant la sécurité.

Il semble que Hamas réclame que l’ensembledes mouvements palestiniens fassent partied’un comité de sécurité qui contrôlerait les acti-vités des services de sécurité en Cisjordanie et àGaza. Pour Mahmoud Abbas, cela relève del’Autorité palestinienne, l’institution légitimereconnue par la communauté internationale.

Le Fatah et Abbas ne devraient pas déciderseuls de la composition de ce comité, martèleHamas dont le Premier ministre qui contrôleGaza reste, au fond de lui-même, sceptique surle dialogue interpalestinien.

Ismaïl Haniyeh avait averti : les pourparlersde Damas ne résoudraient pas tous les désac-cords entre son mouvement et le Fatah. Lesquestions sont compliquées et exigent plus detemps et d’efforts de tous pour parvenir à laréconciliation. La première série de pourparlers,le 23 septembre dans la capitale syrienne, avait

permis des avancées sérieuses, avait pourtantclamé le chef en exil du Hamas, KhaledMechaâl. Fatah et Hamas sont à couteaux tirésdepuis que le Hamas a pris le contrôle de Gazaen juin 2007, après en avoir chassé les forcesloyales à Abbas.

L’Autorité palestinienne a son siège àRamallah, en Cisjordanie occupée.

L’Égypte mène depuis plus d’un an unemédiation entre les deux groupes, parrainée parla Ligue arabe. Un accord a été signé en octobre2009 par le Fatah, mais le Hamas s’est refuséjusqu’ici à l’endosser.

En réalité, les affrontements entre les deuxmouvements datent de la fin des années 1980lorsque Hamas a été officiellement fondé, et dudébut des années 1990 lorsque Fatah a pris lecontrôle de l’Autorité palestinienne nouvelle-ment créée en vertu des accords d’Oslo de1993… Entre-temps, Netanyahu agit à sa guise.

D. B.

U ne semaine après le second tour du scrutin présidentiel enGuinée, les résultats ne sont toujours pas connus, ce qui

ouvre la voie à toutes les spéculations et favorise la montée destensions. C’est d’autant plus vrai que les deux candidats, l’ancienPremier ministre Cellou Dalen Diallo et l’opposant historique AlphaCondé, s’accusent mutuellement de fraude. Leur attitude est pourle moins surprenante puisqu’à l’issue du scrutin, dimanche soir,les deux candidats ont salué son bon déroulement. Chaque soir,cependant, le président de la Commission électorale nationaleindépendante (Ceni), le général malien Siaka Toumani Sangaré,annonce au compte-gouttes des résultats partiels, qui laissententrevoir un certain avantage à l’ancien Premier ministre crédité de53% des voix, contre 47% pour son adversaire après le dépouille-ment d’environ 40% des bulletins. Le décompte des voix prend duretard, notamment à cause des nombreuses plaintes formulées parles deux camps. En dépit de la loi électorale qui fixe à 72 heures ledélai maximal de publication des résultats, le général malien qui

dirige la Ceni a indiqué à la presse qu’il n’y avait aucun retard pourl’instant. Selon lui, “l’interprétation de la Cour suprême, c’est quele compte à rebours de ces 72 heures ne commence qu’à la récep-tion du dernier bulletin de vote par l’autorité centrale de l’élection.Or, il manque encore les bulletins de quatre districts électoraux”.Il s’agirait du district de Siguiri, en Guinée, mais aussi des suf-frages exprimés dans les ambassades guinéennes en France, enBelgique et aux Pays-Bas. Initialement annoncés pour vendredi,les résultats ne seront connus, au plus tôt, qu’aujourd’hui. Enattendant, les résultats partiels ayant tendance à se resserrer, lapopulation échafaude des hypothèses et monte des scénarios, cequi n’aide en aucune façon à faire baisser la tension entre les parti-sans des deux camps. Pour l’heure, aucun incident majeur n’a étésignalé, mais il est indéniable que l’atmosphère s’alourdit à l’ap-proche de l’annonce des résultats et les démons de la violence nesont pas définitivement écartés. On se rappelle que l’organisationdu second tour du scrutin a été reportée à trois reprises pour

cause de violences entre partisans des deux candidats et entre cesderniers et les forces de l’ordre, occasionnant de nombreuses vic-times et des dégâts importants. Plus grave, ces affrontementsavaient un soubassement ethnique, tout comme le scrutin dedimanche dernier d’ailleurs. Les partisans de l’ancien Premierministre étant majoritairement issus de l’ethnie peule et ceux deson adversaire de l’ethnie malinké, les deux communautés seregardent en chiens de faïence depuis la promulgation en juin desrésultats du premier tour. La situation est si tendue que le prési-dent de la transition, le général Sékouba Konaté, a renoncé à unvoyage au Maroc où il devait recevoir des soins. De son côté, lePremier ministre Jean Marie Doré a exprimé sa crainte que la len-teur affichée dans l’annonce des résultats ne soit interprétée, aufinal, comme un subterfuge destiné à maquiller les résultats. Ainsi,pour sa première élection libre en 50 ans d’indépendance, laGuinée se tient le ventre. Et toute l’Afrique avec.

M. A. BOUMENDIL

SECOND TOUR DE LA PRÉSIDENTIELLE EN GUINÉE

LES RÉSULTATS TARDENT, LA TENSION MONTE

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Dimanche14 novembre 2010

12 LIBERTEL’ALGÉRIE PROFONDE

L es travailleurs de laConservation des forêts de la

wilaya d’Oum El-Bouaghi ontdécidé au courant de la semaineécoulée, lors d’une assembléegénérale tenue au siège de l’UWde l’UGTA, la levée de la grèveouverte déclenchée mercredi der-nier. Un représentant de la DGdes forêts et le coordinateurnational du SNFA (Syndicat natio-nal des forestiers et assimilés)étaient dimanche à Oum El-Bouaghi pour s’enquérir de lasituation. L’AG s’est tenue en pré-sence du SG de la section syndi-cale, du SG de l’UW et du coordi-nateur du SNFA.

En plus des revendicationssocioprofessionnelles, les tra-vailleurs se plaignent des condi-tions de travail et du comporte-ment du conservateur. Ce dernierdira n’avoir reçu aucune platefor-me de revendications.

Takouk Abdelmadjid, coordi-nateur national du SNFA, nous adéclaré dimanche, après uneréunion de travail avec les repré-sentants des travailleurs que “leclimat de travail est malsain, il y a unerupture de confiance entre le conserva-teur, les chefs de service et l’encadre-ment. Nous avons écouté et authentifiédes comportements et des dépassements

graves, il y a eu certaines revendica-tions d’ordre socioprofessionnel.” Ilsont, a-t-il ajouté, exigé la restau-ration d’un climat de travail, lerespect et la considération enversle personnel, le respect desdroits, de mettre fin à tous lesdépassements et à toutes lescabales administratives.

Il précisera : “On m’a mandatépour porter ces préoccupations à l’at-tention du premier responsable du sec-teur, le ministre de l’Agriculture et duDéveloppement rural, et du DG desforêts à l’effet de prendre les mesuresappropriées.”

À l’issue de l’AG, le PV men-tionne qu’il a été convenu decharger le bureau national duSNFA du suivi du dossier avec lesautorités concernées, l’engage-ment de retirer les poursuitesjudiciaires dès la reprise des tra-

vailleurs grévistes, l’assainisse-ment du climat de travail auniveau des services de laConservation à travers la wilaya,la non-exposition des travailleursgrévistes aux différentes sortes depression et de menaces de la partde l’administration et enfin l’ac-cord de l’administration en ce quiconcerne les demandes de congéannuel et de récupération avecrespect du service minimum.Ledit PV, signé par le SG de la sec-tion syndicale, le SG de l’UW et lecoordinateur du SNFA, ne l’a pasété par le conservateur.

Ce dernier a rédigé, le jourmême, un document adressé auxsignataires avec copies au walid’Oum El-Bouaghi et au DG desforêts, mentionnant qu’à laréception du PV de l’AG du 8novembre 2010, la Conservation,

en la personne du conservateur,en vue de signer le PV propose lareformulation du premier pointcomme suit : “Conformément à l’ar-ticle 17 de la loi 90/02, c’est l’autoritéhiérarchique supérieure incarnée en laDG des forêts qui est tenue au suivi desdeux parties en conflit.”

La Conservation s’engage, parailleurs, à ne pas poursuivre lesgrévistes objet de la plainte du 4novembre 2010 déposée auprèsdu procureur de la Républiqued’Oum El-Bouaghi.

La Conservation, lit-on enco-re, demeure, bien qu’elle n’ait pasété informée au préalable, enga-gée quant aux points relatifs aubénéfice du congé annuel avecrespect du service minimum etdes récupérations concernant letravail en période des congés.

B. NACER

Les travailleurs veulentun peu de considération.

OUM EL-BOUAGHI

Levée de la grève des forestiers

D. R

.

D ès son installation à la tête de la wilaya deSkikda, le wali Mohamed Bouderbali a pris

son bâton de pèlerin pour s'enquérir sur placede l'état d'avancement, pour ne pas dire desretards des projets de développement auniveau des communes de la wilaya.

Cette tournée marathon a été entamée parla daïra d'Ouled Attia et par la commune laplus éloignée et la plus pauvre de la wilaya,Oued Z'hor, commune frontalière avec lawilaya de Jijel, à l'extrême ouest, qui n'a pasconnu de visites d'officielles depuis belle luret-te. Au niveau de cette commune ainsi qu’àKhenak Mayoun et Ouled Attia, la situation estpeu reluisante.

Le wali a constaté un grand déséquilibre enmatière de développement par rapport auxautres communes de la wilaya. Il n’y avait vrai-ment pas de quoi pavoiser sauf la modernisa-tion du chemin de wilaya 132 pour un coût de

100 milliards de centimes qui a rendu la vie unpeu moins difficile aux habitants des diffé-rentes communes du massif de Collo. Ladeuxième sortie du wali a concerné la daïrad’Azzaba, à l'autre point cardinal opposé àcelui d’Ouled Attia, vers les limites administra-tives avec la wilaya d’Annaba.

À El Ghedir, un projet d'extension du siègede la commune a été inspecté, la visite d'unecrèche, de la bibliothèque communale et d'unlycée de 800 places réalisé récemment ont étévisités par le wali. À Djendel, l'inspection aconcerné les 20 locaux à usage artisanal etprofessionnel et Aïn Charchar, le chantier des40 logements sociaux. Au chef-lieu de la daïra,la principale halte a été au niveau du chantierde la nouvelle gare routière pour ensuite s'en-quérir du projet de la réalisation de 370 loge-ments principalement pour la résorption del'habitat précaire.

La troisième étape de la tournée du wali futla daïra de Ramdane Djamel, à une vingtainede kilomètres du chef-lieu de la wilaya, où il ainspecté le chantier de réalisation d'un grou-pement de 10 locaux à usage artisanal et pro-fessionnel à Béni Béchir.

Au niveau du chef-lieu de daïra, il s'estenquis de l'avancement des travaux de réalisa-tion de 180 logements ruraux sur le site ditMaurel. Il s'est également rendu au niveau d'unimportant projet pour la protection de la villede Ramdane Djamel des inondations pour uncoût de près de 130 millions de dinars et de laréalisation d'un barrage “écrêté” d'une capacité

de 61 millions de m3 pour une autorisation deprogramme de 78.65 millions de dinars.Mercredi dernier, le wali s'est rendu dans ladaïra de Ben Azzouz, à commencer par la com-mune de Bekkouche Lakhdar qui fait frontièreavec la wilaya de Guelma, pour s'enquérir duprojet de la réalisation de la double voie d'uncoût de 85.85 millions de dinars et pour ensui-te aller s'enquérir de l'état d'avancement del'aménagement d'un segment de la RN 44 pourune enveloppe de presque 130 millions dedinars. À la Marsa, le chef de l'exécutif de lawilaya a inspecté les travaux de réalisation de132 logements ruraux et visité le projet pilotealgéro-sud-coréen d’une ferme aquacole pourl'élevage de la crevette avec une participationrespective de 2,30 millions de dollars et 210millions de dinars.

Au niveau de chaque chef-lieu de daïra, lewali s'est réuni avec les représentants de lasociété civile pour écouter leurs préoccupa-tions et éventuellement les prendre dans lesfuturs programmes de développement.L'éradication de l'habitat précaire, la rentabili-sation des assiettes de terrain, l'accélérationde la cadence des travaux, la notification desmises en demeure aux entreprises défaillanteset l'attribution des projets aux entreprises quiont donné satisfaction sont les instructionsqui reviennent le plus souvent dans la bouchedu chef de l'exécutif lors de cette tournéemarathon qui ne fait que commencer, nousapprend-on au niveau de la wilaya.

A. BOUKARINE

BRÈVESD E L ’ E S T

ÉDUCATION À TÉBESSANOUVELLES MESURESPOUR LA PRISE EN CHARGE DES HANDICAPÉS

●● Pendant longtemps et àchaque rentrée scolaire, la seuleréponse apportée par l’école auxdifficultés rencontrées par lesélèves handicapés est la ré-orien-tation ou le placement dans desstructures spécialisées quin'existent pas dans la wilaya deTébessa. Aussi, une circulaireémanant du ministère de l'Éduca-tion nationale datant du 21octobre dernier a été envoyée àtous les établissements sco-laires, dans laquelle sont annon-cés les grands axes d'une poli-tique résolument tournée versl'accueil et la scolarisation desenfants handicapés de la mater-nelle jusqu'en secondaire. Cettenouvelle loi réaffirme le droit desenfants handicapés à l'éducationainsi que la responsabilité desdirections de l'éducation commegarant de la continuité du par-cours de la scolarité de chacun.Aussi, chaque élève handicapé ale droit d'être inscrit et scolarisédans l'école ou l'établissement leplus proche de son domicile etbénéficiera également de deuxannées supplémentaires de l'âgerequis durant son cursus scolai-re obligatoire et post-obligatoire.Mais l’on constate qu'il reste,aujourd’hui, beaucoup à faireface à l'exclusion et la ségréga-tion des enfants handicapés enmilieu scolaire, notamment dansles régions les plus reculées dela wilaya. Ainsi, ce programmephare exige des mesures d'appuiet d'accompagnement pour toutélève handicapé scolarisé sur-tout durant les périodes desdevoirs et des examens, par l'ap-port de moyens pédagogiques etdidactiques spécifiques et aussila présence des auxiliaires ausein de chaque établissementpour une meilleur prise en charge.

MAALEM. HAFID

INCIDENTS À L’AVENUEDE ROUMANIE À CONSTANTINEDEUX MOIS DE PRISONAVEC SURSIS CONTRE LES ÉMEUTIERS

●● Le tribunal de Constantine acondamné, la semaine écoulée,deux personnes à deux mois deprison avec sursis dans l’affairedes émeutes qui ont secouél’avenue de Roumanie au mois dejuin dernier. 25 autres accusésont, par ailleurs, été condamnésà verser une amende de 20 000dinars chacun. Notons que leschefs d’inculpation retenuscontre les 27 accusés sontattroupement non autorisé etdestruction de biens d’autrui etde biens publics. Les mis encause, rappelons-le, ont été arrê-tés en juin dernier à la suite d’af-frontements avec les services del’ordre public, en signe de protes-tation contre leur exclusion deslistes des bénéficiaires de loge-ments sociaux.

SOUHEILA BETINA

ROCADE SUD DE ANNABA

700 MILLIARDS POUR UN OUVRAGE D’ART●● Afin de fluidifier la circulation routière très dense à la sortie sud deAnnaba, la construction d’une voie de communication reliant la ville à la roca-de Annaba - Souk-Ahras sera lancée à partir du mois de décembre prochain.Cet ouvrage d’art, long de 1400 mètres, qui sera doté de 4 couloirs, remplaceral’actuel Pont “Y”, une route à double sens, où des accidents meurtriers sontenregistrés chaque année, en raison de son engorgement, étant la seule voiedesservant l’entrée et la sortie des véhicules pour la direction est de la wilaya.Selon le service des travaux publics, une enveloppe financière de 700 milliardsde centimes est allouée à ce projet d’envergure.

HAFIZA M.

SKIKDA

Le nouveau wali à l’épreuve du terrain

Les travailleurs ontexigé la restaurationd’un climat de travail,respect etconsidération enversle personnel, lerespect des droits et,enfin, de mettre fin àtous les dépassementset à toutes les cabalesadministratives.

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Dimanche14 novembre 2010 13LIBERTE L’ALGÉRIE PROFONDE

Les travaux de latroisième sessionordinaire de l’Assembléepopulaire de wilaya, lapremière sous l’ère dunouveau wali AboubakrBoucetta, tenue les 9 et10 du mois en cours, ontété consacrés à l’étude dedeux dossiers importants,à savoir les rentréesscolaire et universitaire2010/2011 et lesmarchés publics.

L a première journée dont l’enta-me a néanmoins été émaillée

par la menace de retrait des repré-sentants de la presse locale, en rai-son du mauvais accueil réservé àun confrère, a vu la commissionchargée de la question présenterun rapport détaillé de la situationdu secteur de l’éducation danscette wilaya habituée, ces dernièresannées, à occuper le bas du classe-ment et dont le seul nom rime,malheureusement, avec l’échec, endépit des moyens mis à sa disposi-tion (la wilaya dispose de 470 groupes scolaires, 129 écolesmoyennes et 53 lycées).

Selon ce même rapport, l’échecserait dû à plusieurs facteurs dontl’absence de suivi des parentsd’élèves et leur non-implicationdans la scolarité de leurs enfants,le manque flagrant d’encadrementde qualité et le recours à des sup-pléants hors spécialité dans denombreuses matières, la mauvaiserépartition des établissements surle territoire de la wilaya, les faiblesrésultats enregistrés dans leslangues étrangères essentiellementdans le cycle primaire, la surchargedes classes, l’évaluation et le phé-nomène du passage automatique

aux paliers supérieurs qui faussesouvent les données lors des exa-mens de fin d’année. S’agissant del’enseignement supérieur, si les res-ponsables s’enorgueillissent desprogrès réalisés sur le plan infra-structurel, notamment avec laréception au mois de décembreprochain de deux nouveaux blocsde 1 000 places pédagogiques cha-cun, ils ne cachent pas leur espoirde voir cette jeune université béné-ficier de nouvelles spécialités tellesl’agronomie pastorale, l’architectu-re et pourquoi pas un jour, d’unefaculté de médecine.

Par ailleurs, et vu la sensibilitédu problème, les débats se sontpoursuivis pendant toute la mati-née de mercredi obligeant du coupl’assemblée à retarder les discus-sions sur le dossier non moinsimportant des marchés publics. Àce sujet, le rapport de la commis-sion économique et financière qua-lifie de catastrophique la situationdes marchés à travers les quatre

grandes agglomérations prisescomme échantillons, à savoir, lechef-lieu de wilaya, Aïn Oussera,Messaâd et Hassi Bahbah oùrègnent en maîtres les commercesanarchiques, créant une concur-rence déloyale et portant un coupfatal au cadre urbanistique etesthétique de ces villes. Parailleurs, si les élus reprochent auxcommunes leur mauvaise gestion

de l’activité et leur incapacité àouvrir des marchés de proximité,les autorités, elles, se disent réso-lues à assainir la situation et à lut-ter contre la propagation du phé-nomène, d’une part, par le réamé-nagement des espaces existants etd’autre part en encourageant lesinvestisseurs potentiels à la créa-tion de grandes surfaces.

S. OUAHMED

BRÈVES

La wilaya de Djelfaexamine plusieurs

dossiers.

DJELFA

Les résultats scolaires, l’université etles marchés publics au menu de l’APW

Louiza/Liberté

D U C E N T R E

BOUMERDÈS

Les 500 travailleurs de VRD Plus et du MCCESsans salaire depuis six mois

À quelques jours de l’ Aïd, les 500 travailleurs desentreprises VRD Plus et du MCCES de l’ex-EPLF,

aujourd’hui affiliés à Sogecor, n’ont pas encore perçuleurs 6 mois d’arriérés de salaires. Les travailleurs, quin’ont cessé de réclamer leurs salaires, ne savent plus àquel saint se vouer.

En dépit des grèves et des rassemblements qu’ilsont organisés devant les sièges de leurs entreprisesrespectives, ils butent toujours sur une indifférence etun silence de marbre observés par leur employeur etpar les responsables de la Société de gestion de parti-cipation SGP INDJAB. “Nous avons été oubliés par ceux quinous ont promis de prendre en charge nos doléances”, affir-ment les syndicalistes de VRD Plus qui pointent dudoigt le ministère de l’Habitat lui reprochant de ne pasavoir tenu ses promesses. “Le ministre de l’Habitat tout

comme le chef du gouvernement se sont engagés, lors de la dis-solution des EPLF, de protéger nos acquis et de régulariser notresituation, mais à ce jour nous continuons à vivre un véritablecalvaire”, précisent les travailleurs.

Par ailleurs, et dans une lettre adressée, hier, auministre de l’Habitat, les sections syndicales de cesdeux entreprises demandent encore une fois auministre d’intervenir pour régulariser leur situation.“Nous n’avons jamais goûté aux joies de l’Aïd, ni cette annéeni l’année dernière”, affirment le document dont nousdétenons une copie. Les syndicalistes précisent queleur fédération (FNTHU-UGTA ) a adressé plusieurs cor-respondances au ministre de l’Habitat et aux respon-sables de la SGP mais n’ont reçu aucune réponse à cejour, même négative.

M. T.

COUR DE MÉDÉA

20 ANS DE PRISONÀ L'ENCONTRE DE DEUXTERRORISTES EN FUITE

●● Des condamnations à despeines de 20 ans d'emprisonnementont été prononcées, mercredi, par lacour de Médéa, à l'encontre de K. A.,20 ans ,O. K., 21 ans, tous deux enfuite, alors que 5 autres prévenusont été condamnés à des peinesallant de 8 mois à 3 ans de prisonferme pour appartenance à un grou-pe terroriste. Les mis en cause ontété arrêtés par les forces de sécuri-té lors d'une opération de ratissagemenée le 27 avril dernier à l'issued'un renseignement faisant état dela présence d'un groupe terroristelocalisé dans une habitation aban-donnée non loin de la forêt deMongorno dans la commune deSeghouane, 50 km au sud deMédéa. Selon les éléments du pro-cès, le contact des prévenus par ungroupe terroriste a eu lieu en février2010, mais ceux-ci ont nié en blocles charges retenus contre eux etsoutenu tout au long de l'audiencen'avoir jamais fait partie d'un grou-pe terroriste. La défense a axé saplaidoirie sur les circonstancesatténuantes et l'élargissement auprofit de leurs clients du bénéficedes dispositions de la Charte pourla paix et la réconciliation nationale.

M. EL BEY

CELA S’EST PASSÉÀ YAKOUREN

UNE BIJOUTERIECAMBRIOLÉE EN PLEIN JOUR

●● Une bijouterie située au cœurdu chef-lieu communal de Yakouren(50 km au nord-est de Tizi Ouzou) afait l’objet la semaine dernière d’uncambriolage le moins que l’on puis-se dire, spectaculaire. En effet, lepropriétaire d’une bijouterie,quelques minutes seulement aprèsl’ouverture de sa boutique de bonneheure, a été surpris par troishommes qu’il a pris au début pourdes clients mais ces derniers ontaussitôt sauté sur lui, lui ont assénéquelques coups puis ils l’ont ligoté.Puis ils ont vidé les vitrines de toutleur contentant de bijoux qu’ils ontemportés avec eux en prenant lafuite laissant derrière eux le mal-heureux bijoutier qui a été décou-vert quelques minutes après lesfaits par un voisin, ligoté et immobi-le et encore sous le choc. Cet inci-dent a poussé certains commer-çants de la région à prendrequelques précautions pour barrer lechemin aux voleurs notamment, enrenforçant leurs portes extérieureset fenêtres par des barres en fermais aussi, en aménageant leursarrière-boutiques pour y passer lesnuits à l’intérieur après la fermetureafin de garder leurs commerces.Pour rappel, les actes de vol et dedélinquance se sont multipliés cesdernières années dans cette com-mune au rythme d’une insécuritéqui gagne du terrain surtout en l’ab-sence de forces de l’ordre public.

B. T.

TRAFIC DE DEVISESÀ LARBAÂ (BLIDA)

UN MALIEN ET UNCONGOLAIS ARRÊTÉS

●● Un Malien et un Congolais ensituation irrégulière ont été arrêtésen fin de semaine dernière par leséléments de recherche et d’investi-gation de la gendarmerie de Larbaâpour trafic de devises. C’est suite àdes informations parvenues à leursservices, que les gendarmes ontouvert une enquête qui leur a per-mis dans un premier temps d’identi-fier les suspects puis de les mettresous surveillance ininterrompue.Lors de leur arrestation, les deuxtrafiquants avaient en leur posses-sion 100 billets de 100 euros cha-cun, soit 10 000 euros. Selon lesenquêteurs, les trafiquants avaienten mains même un billet de 100 euros authentique qu’utilise laBanque centrale mondiale pour laplanche à billets. Les deux trafi-quants présentés devant le parquetde Larbaâ ont été placés sous man-dat de dépôt.

K. FAWZI

IL À ÉTÉ TUÉ ET ENTERRÉ À HASSI-MESSAOUD

LE CADAVRE D’UN TRAVAILLEUR À L’ENTP RETROUVÉL es services de sécurité de Hassi-Messaoud, en coordina-

tion avec ceux de Bir El-Atter à Tébessa, ont réussi, jeudi,à arrêter les auteurs du crime ignoble commis contre l’un desemployés relevant de l’Entreprise nationale des travaux pétro-liers (ENTP) à Hassi-Messaoud, disparu il y a six mois. Il s’agitde Gaïd Mohamed, âgé de 52 ans et père de 7 enfants, habitantla localité de Reguiba dans la wilaya d’El-Oued. Selon lesmêmes sources, les auteurs du crime sont au nombre dequatre, à leur tête un ex-collègue de la victime, âgé de 27 ans,révoqué par l’administration pour sa mauvaise conduite. Cescriminels, spécialisés dans le vol des voitures, avaient tracéun plan pour délester la victime de son véhicule. Les criminelsont tué la victime et enterré à Hassi Messaoud. Ce crime n’aété découvert que ce mardi, quand un acheteur du véhicule de

la victime s’est présenté chez sa famille à Reguiba muni de sacarte grise, et ce en vue de s’assurer que le véhicule ne faitpas l’objet d’un gage ou d’un problème quelconque. La famil-le l’a informé que le véhicule et leur fils ont tous les deux dis-parus, il y a plus de six mois, et ils sont recherchés par les ser-vices de sécurité. Devant cette situation, l’acheteur et la famil-le de la victime ont informé les services de sécurité qui ont purécupérer le véhicule et arrêté son “propriétaire” à Bir El-Atterdans la wilaya de Tébessa. Ce dernier leur a révélé les nomsdes vendeurs et des acheteurs intermédiaires jusqu’à l’arrivéeau premier vendeur. Le cadavre de la victime a été déterré enprésence des services de sécurité et transporté à la morguede l’hôpital pour autopsie.

S. MOHAMED

POUR RÉCLAMER LEPAIEMENT DE LEUR

SALAIRE AVANT L’AÏD

LE CFPA DE SIDIAÏCH PARALYSÉPAR UNE GRÈVE

●● Les travailleurs du centre de for-mation professionnel de Sidi Aïch(CFPA) ont engagé depuis mardi der-nier une grève pour réclamer le paie-ment de leurs salaires du mois encours. En effet, alors que les fêtes del’aïd approchent, les travailleurs dece centre de formation qui compteenviron 1 300 apprenants, ne saventplus à quel saint se vouer. “Après unpréavis de grève, cette dernière estdevenue le dernier recours pournous. L’aïd approche et noussommes dans l’expectative. C’estinadmissible” clame le représentantsyndical du CFPA de Sidi Aïch . Etdans une déclaration renduepublique , la section syndicale(UGTA) du centre de formation pro-fessionnel de Sidi Aïch souligne que“suite au retard enregistré dans lepaiement du salaire du mois denovembre 2010 qui est dû au retarddu versement de la 4e tranche de lasubvention de fonctionnement, lestravailleur du centre exigent le paie-ment dudit salaire avant l’aïd”. Lesprotestataires n’ont pas égalementmanqué de déclarer qu’ils poursui-vront cette grève jusqu'à satisfactionde leur revendication salariale.

A. HAMMOUCHE

ACCIDENT DE LA CIRCULATION À BLIDA

UN MORT ET SEPT BLESSÉS●● Un jeune de 19 ans a succombé à ses blessures après avoir été victime d’unaccident de la circulation survenu, jeudi dernier, sur la RN 14 de la wilaya de Blidaqui relie la ville de Bougara à Sidi Moussa. Le jeune était à bord d’un motocyclelorsqu’il a été percuté par un camion semi-remorque. La victime a rendu l’âme surplace et a été transféré par les éléments de la Protection civile à la morgue de l’hô-pital de Boufarik. En outre, ce vendredi, un autre accident s’est produit au niveaude la route qui relie la ville de Sidi Hammad à Meftah, suite à une collision entre unbus plein de voyageurs et une voiture. Fort heureusement, cet accident n’a provo-qué que des blessures légères à sept personnes dont deux femmes. Les blessésont été transférés en urgence à l’hôpital de Meftah où ils ont reçus des soins. Selonle responsable de la communication de la direction de la Protection civile, le non-respect du code de la route dans les villes est l’une des causes de la majorité desaccidents.

K. FAWZI

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La direction del’hydraulique vientd’élaborer une cartede la wilaya oùl’ensemble des pointsnoirs qui représententun risque certain pourla population ont étérecensés et traités.

I nvités au premier forum organi-sé, mercredi dernier, par la radio

régionale d’Aïn Témouchent etconsacré à la dernière session enplénière de l’automne de l’APW,MM. Mohamed Marouf, MouradHamel ainsi que MohamedBouchahlata, respectivementP/APW, directeur de l’hydraulique etdirecteur de la culture, ont tenté derépondre aux questions desconfrères relatives au budget primi-tif pour l’exercice 2011 et à certainsdossiers importants débattus lorsde cette session. En effet, le débatde ce forum a été focalisé en parti-culier sur l’important dossier relatifaux inondations dans la mesure oùle spectre des intempéries qui onteu lieu dans la capitale pèse tou-jours sur les esprits des uns et desautres. Il va sans dire que la wilayad’Aïn Témouchent n’a pas étéépargnée, par le passé, par cesinondations avec leurs lots de vic-times et de dégâts matériels qui sechiffrent en millions de DA.L’exemple de la tannerie d’El-Amria, qui a subi des dégâts esti-més à 86 millions de DA ayant pro-voqué le départ forcé de 120 tra-

vailleurs, ne laisse pas indifférentsceux qui ont la charge du dossier.Ainsi, l’on apprend que la directionde l’hydraulique vient d’élaborerune carte de la wilaya où l’en-semble des points noirs qui repré-sentent un risque certain pour lapopulation ont été recensés et trai-tés. Ce qui suppose que le risquedes inondations est écarté à tra-vers les 17 communes concernées

et dont les travaux d’aménagementet de curage des oueds avoisinentun taux d’avancement global de80%, à l’image de l’oued Senaned’Aïn Témouchent qui enregistreun fort taux de réalisation estimé à90%. Selon M. Hamel, une envelop-pe de 31 620 000 DA a été consa-crée pour concrétiser ce program-me. Aussi, la commission de l’APWchargée de cet épineux dossier a

arrêté une série de recommanda-tions et ce, au vu des observationsrelevées lors des visites effectuéessur le terrain, comme l’étroitessede buses, la présence des déchetsà travers certains endroits des ruis-seaux ou encore l’absence dereboisement dans les zones mon-tagneuses.

M. LARADJ

Dimanche14 novembre 201014 LIBERTEL’ALGÉRIE PROFONDE

Le spectre des inondationspèse sur les esprits.

AÏN TÉMOUCHENT

Le dossier des inondations en débat

Yahia/ Liberté

L a daïra d’Ammi-Moussa a com-mémoré, le 12 novembre, le

centenaire de la naissance du doc-teur Ahmed Francis, apprend-onauprès de l’historien AbdallahRighi, membre de la Fondationnationale de la Wilaya V historique,cheville ouvrière de cet évènement.Selon notre source, cette manifes-tation donnera lieu à une exposi-tion de photographies de l’anciendéputé puis ministre et à uneconférence dans l’enceinte de labibliothèque municipale.

Parmi les invités à cette mani-festation, figurent, outre les autori-tés locales, tant civiles que mili-taires, le ministre desMoudjahidine, le président de laFondation nationale de la Wilaya V,le colonel Abid, ainsi que Youcef

Khatib, dit Si Hacène, président dela Fondation nationale de la WilayaIV. Pour rappel, le défunt docteurFrancis a été le premier députéUDMA (Union démocratique pourle manifeste algérien de FerhatAbbas) de la circonscriptiond’Ammi-Moussa à l’Assembléeconstituante du 2 juin 1946.Ahmed Francis ne rejoignit lesrangs de la Révolution qu'en 1956après l'adhésion de Ferhat Abbès.Après le Congrès de la Soummam,il fut nommé membre suppléant auConseil national de la Révolutionalgérienne (CNRA). Il effectua plu-sieurs tournées en Europe et enAmérique latine au service de laquestion algérienne au cours des-quelles il rencontra de nombreusespersonnalités politiques. En juin

1958, il fut nommé secrétaire per-manent au Congrès de Tanger pourl'Union du Maghreb arabe. Il devintministre des Finances dans la pre-mière et deuxième formation duGouvernement provisoire de laRépublique algérienne (GPRA) pré-sidé par Ferhat Abbès (1958-1961).Il participa aux premières négocia-tions d'Évian.

Il fut démis de ses fonctionsaprès la destitution de FerhatAbbès et quitta la scène politiquejusqu'à l'Indépendance. Aprèsl'Indépendance, il fut nommédéputé dans la premièreAssemblée constituante, puisministre des Finances le 27 sep-tembre 1962. Il décédera le 1er sep-tembre 1968.

M. S.

BRÈVESD E L ’ O U E S T

SAISIE DE 16 KG DE KIF ENTRE ORANET EL-AMRIA UN MAROCAIN, CHEF D’UN RÉSEAU DE NARCOTRAFIQUANTS

●● Exploitant des informations, leséléments de la brigade de luttecontre le trafic des stupéfiants, duservice central de la police judiciai-re de la Sûreté de wilaya d’Oran, ontdémantelé un important réseau detrafic de stupéfiants ayant à sa têteD. M., la quarantaine, un Marocainévadé de la prison de Béchar pourune affaire de trafic de stupéfiantset faisant l’objet d’un mandat d’ar-rêt. D. M. a été arrêté le 7 de ce moisau quartier Choupot en possessiond’un kilogramme de kif traité. Lemis en cause a dénoncé le secondmembre de ce réseau, celui qui luiassurait le gîte et gardait la mar-chandise prohibée avant son écou-lement sur le marché local. Troiskilogrammes de kif seront décou-verts au domicile de ce dernier situédans la commune d’Aïn el Beïda. Laplus grosse prise a été enregistréedans le domicile d’un troisièmecomplice qui assurait le transportde la marchandise des frontièresouest jusqu’à Oran, avec la saisiede 12 kg de kif découverts dans sondomicile dans la commune d’ElAmria relevant de la wilaya d’AïnTémouchent. L’enquête sur cetteaffaire est toujours en cours.

B. AMIRA

OPÉRATION DE POLICEÀ TRAVERS LES RUES DELA VILLEUN TABLEAU DE “CHASSENOCTURNE” FOURNIÀ RELIZANE

●● Plusieurs arrestations ont étéeffectuées par les éléments de laSûreté de wilaya de Relizane(Sûretés urbaines, BMPJ, BRI…),lors d’une opération de police qui aeu lieu durant la soirée de lundi der-nier, apprend-on de source policiè-re. La première intervention a eupour théâtre la cité La Remonte, à19 h 30, lorsqu’une patrouille futalertée par les cris d’une jeune filleaux prises avec un énergumène quitentait de lui arracher son sac. Levoleur fut aussitôt pris en chasse etappréhendé, son butin à la main,quelques centaines de mètres plusloin. Agé de 19 ans, B. R. a été arrê-té en flagrant délit, la main dans… lesac. Ce dernier contenait la sommede 7 000 DA. Déféré devant le par-quet, le jour suivant, le voleur a étéplacé sous mandat de dépôt. Ladeuxième intervention aura lieu,autour de 21 h, au niveau de la sta-tion des taxis de l’Ouest. Unepatrouille de la BMPJ tomba nez ànez avec un passant blessé àl’épaule après avoir été poignardéet dévalisé par trois malfaiteurs.Ces derniers furent poursuivis alorsque la victime était évacuée versl’hôpital par la Protection civile. Lespoliciers réussirent à mettre la mainsur un des agresseurs, B. H., 27ans. Ses complices ont pris la fuitemais sont parfaitement identifiés,selon notre source qui précise quel’instruction judiciaire ouverte suitson cours. Le troisième théâtre d’in-tervention des éléments de la PJ,cette nuit-là, fut le rond-point de lacité DNC-Tob, où ils appréhendè-rent 3 individus, âgés de 19 à 23ans, porteurs d’armes blanches, quiseront emmenés au poste. Troisautres individus, détenteurs de pro-duits stupéfiants prohibés (résinede cannabis et psychotropes), ontégalement fait les frais de cette opé-ration de police, ainsi que plusieursconducteurs en “indélicatesse”avec la loi. C’était le cas du chauf-feur d’un véhicule de marqueCitroën appréhendé pour conduiteen état d’ivresse et défaut d’assu-rance, ainsi que celui du conduc-teur d’une Peugeot 406 suspectéed’être volée, et d’un jeune chauffardcoupable d’un refus d’obtempéreret de conduite sans permis. Le der-nier à figurer sur le tableau de cette“chasse nocturne” des policiers estun individu âgé de 28 ans, faisantl’objet d’un mandat d’arrêt.

M. SEGHIER

L orsqu'on arrive à Béni-Saf parOued el-Hallouf et que l’on y

jette l’ancre un vendredi, on esttout de suite happé par l’incroyablesilence de la cité. Pas un enfantdans les rues. Pas un murmuredans la ville. Tout le monde dort àpoings fermés car la sieste, ici, estune marque de courtoisie et desavoir-vivre urbain.C'est vrai que la saison creuse estpour beaucoup et les touristes nesont pas légion, sauf peut-être pourquelques fins gourmets de l’arrière-pays venus racler les fonds impro-bables de cageots dans une pêche-rie désespérément vide. Près durivage, habituellement si bruyant etsi coloré, le parking municipal estdésert. Quelques cafés sont timide-ment entrebâillés mais sans grande

conviction. Histoire de resterouvert. Quant aux restaurantsconnus pour leur succulente paellaet qui font la fierté de la ville, ils onttout simplement mis la clef sous lepaillasson en attendant des joursmeilleurs et le retour des mouetteset du printemps. À l'hôtel Siga, surles hauteurs, la situation n'estguère plus reluisante. Lesemployés tournent en rond. Et lesaiguilles de l’horloge refusent des’emballer. Au salon, l’unique clien-te sirote un fond de café qu’elle nefinit pas de couver du regard. Àl’extérieur, c’est un tout autre spec-

tacle. De la vaste terrasse de l’éta-blissement qui domine la baie, lavue est imprenable, le panoramaest saisissant. À droite, le quartiertourmenté de “Ghar el-Baroud”,aujourd’hui apaisé, somnolecomme un bébé après son bain. Enface, la cimenterie. Elle tourne,fume et pollue tout aussi paisible-ment. Plus bas, sur la plage, unchien et son maître barbotent dansl’eau, à l’abri des curieux, à l’abrides voyeurs du week-end. Les pre-mières effluves marines nouscaressent le visage. Sur le promon-toire, tout près de nous, trois

pêcheurs qui venaient de s’attablerdécident de meubler leur temps encommuniquant avec leur chalutiersur le point d’accoster. Il est toutprès. - Mahmoud, est-ce que tu me voisavec tes jumelles ?La voix au bout du portable estentrecoupée. Sûrement des fritures. - Mahmoud, insiste le pêcheur, si tume vois, vire à gauche. Le chalutier vire à gauche. - Si tu me comprends, vire à droite. Le chalutier vire à droite. - Si la cale est pleine, fais un rond. Le chalutier s’exécute et dessineun rond. - Si…Le chalutier, las de jouer, fonce toutdroit sur son port d’attache.

M. M.

COMMÉMORATION DU CENTENAIRE DE LA NAISSANCE DU DOCTEUR AHMED FRANCIS

Ammi-Moussa se souvient de son premier député

NOIR ET BLANC

SAÏDAL’édile de Rebahia dansla tourmente●● La crise latente qui couve ausein de l’Assemblée populairecommunale de Rebahia, dans lawilaya de Saïda, vient de rebondir àla faveur de la montée au créneaude six élus (sur une composante de9 membres) qui ont déposé unemotion de défiance contre le P/APCpour des raisons liées à la gestionde cette collectivité, en crisedepuis deux ans. Dans une corres-pondance adressée au wali deSaïda, les six élus réitèrent leurdétermination à destituer le P/APCen application de l’article 55 ducode communal et dégagent touteleur responsabilité de cette mau-vaise gestion qui, selon eux, péna-lise la commune et les citoyens.Par ailleurs, une commission d’en-quête a été dépêchée par le walipour enquêter sur la gestion del’APC.

F. Z.

LE BATEAU QUI DANSE DE MUSTAPHA MOHAMMEDI

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Le mois du monologue à Batnaen toutes lettres d’or s’estachevé, après un marathon de32 représentations où différentstypes de théâtre : monologues,one man shows, stand-up se sontsuccédé sur la scène du Théâtrerégional de Batna.

D urant un mois, du 10 octobre jusqu’au 10novembre 2010, le Théâtre régional de

Batna a offert 32 représentations à un publictoujours plus nombreux, soit une moyenned’environ 400 personnes par soirée. La pro-grammation est juste énorme, un vrai feu d’ar-tifice théâtral ! Le mois du monologue à Batnaa enchanté et amusé le public grâce à uneambiance phénoménale et humoristique crééesur scène et surtout grâce aux nombreuxartistes présents pour cette manifestationthéâtrale dite monologue. La salle du TR Batnan’a pu contenir tous les spectateurs. Premièreédition, première réussite ! Plusieurs monolo-guistes sont aujourd’hui connus auprès dupublic. Une occasion unique de voir, gratuite-ment, et de découvrir, pour certains, desgroupes et des monologuistes en devenir.

Tous les personnages interprétés ontdévoilé leurs différents états intérieurs, leursémotions et leurs pensées, parfois avec desséries d’arguments, les problèmes socio-affec-tifs et même politiques que vivent notre socié-té et le monde. Ils l’ont dit avec le corps, lavoix et les émotions. Ils ont parlé de l’Algérienaux prises avec les problèmes quotidiens, lechômage, la violence, la magie, la tendresse etla rage de vivre dans l’ère de la mondialisation.

Grâce à l’humour et au rire, excellents pourla santé, les monologuistes ont permis auxspectateurs et surtout aux jeunes, qui se sontdéplacés en nombre au théâtre, de se dérider,

se relaxer, se détendre de leur quotidien char-gé et parfois fastidieux, de lutter contre lestress, d’augmenter la tolérance à la douleur,d’améliorer indirectement la santé, de se libé-rer de leurs inhibitions, de mieux s’intégrersocialement. “L’essentiel, ils (les monologuistes)nous ont bien amusés et fait rire pendant ce mois demonologue...”, nous confie Dhia Eddine, unlycéen, qui a assisté à presque tous les mono-logues. Différents dans leur contenu, dans leurmise en scène et dans leur interprétation, laplupart des 32 genres théâtraux : monologues,one man shows et stand-up ont été une véri-table réussite. Certains monologuistes ontmême développé des formes de spectaclecomplexe, techniquement exigeantes et ont

connu un grand succès. Le Théâtre régional deBatna pendant ce mois du monologue à Batnaa vécu une ambiance très dynamique, qui aconnu une fréquentation record. “Ce mois dumonologue de 32 représentations qui a duré du 10octobre jusqu’au 10 novembre 2010, restera long-temps gravé dans les mémoires, par la qualité des spec-tacles et le record des spectateurs, qui ont afflué durantcette manifestation culturelle”, nous confieGuidoum Samira, une journaliste.

Tout simplement le Théâtre régional deBatna a osé et a réussi. Rendez-vous estdonné pour le Festival national du théâtred’expression amazighe, prévu pour le mois dedécembre prochain.

B. BOUMAÏLA

CLÔTURE DU MOIS DU MONOLOGUE À BATNA

Audace et réussite

Dimanche14 novembre 2010 15LIBERTE CULTURE

D.R

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…PORTRAIT… …PORTRAIT… …PORTRAIT…

S i Hamrouche avait été aimépar le peuple autant qu’il le

fut par la presse, il aurait étésans nul doute président del’Algérie pour une éternité. Président ? Non, roi, Mouloud I,premier monarque algérien, carla presse était folle de lui.Amour réciproque. N’est-il pascelui qui a libéralisé la presseen faisant essaimer, ici et là,des dizaines de journaux privésalors qu’il n’y avait jusque-làque quelques titres publics.Pour Hamrouche, pas dedémocratie sans liberté de lapresse et pas de liberté sanspresse indépendante du pou-voir. Peu importe, comme ledisent certains, les calculs poli-ticiens, ce qu’on retient est queHamrouche est allé au bout deses idées dans ce domaine.Flash-back. Hamrouche venaitd’être poussé à la porte parChadli. Un ami commun meproposa d’aller le voir. Je bon-dis sur l’occasion. Rencontrerle prince des réformateurs enprivé, on pense bien qu’aucunjournaliste ne raterait pareille

occasion. Nous voilà dans lamodeste villa de Hamrouche. Ilnous accueille dans un accou-trement tout aussi modeste :pull élimé et pantalon veloursrâpé. Bluffé j’étais. Oui, vrai-ment. On s’attend à la posturedu chef de gouvernement avecson élégance british héritée dudirecteur de protocole qu’il étaitsous Boumediene, et voilàqu’on découvre un homme vêtunégligemment. À l’emporte-pièce. Comme un journaliste.Comme monsieur tout lemonde. Y a-t-il un décryptagepolitique à faire ? Voulait-ilmontrer en somme que mêmedans sa tenue, il est réforma-teur ? Loin des autres, conser-vateurs perclus de rhumatismeet de peur du changement.Communication politique ounon, nous fûmes séduits par latenue. Le code d’appartenancea joué à fond. Cet homme estbien des nôtres. Mais voilà, il ya le cigare havane dans lamain droite. Et là, coup bas ànotre désir d’identification. Lecigare, coquetterie d’amateurou de politique, trahit la positionsociale. Ce n’est pas tout lepeuple qui fume le cigare.Juste une caste. Passons. Maisce cigare — clin d’œil àBoumediene — pèse finale-ment peu devant la tenue.Hamrouche est grave. Sérieuxcomme un pape. Non, pascomme un pape, comme unpolitique qui n’a pas encoredigéré sa chute, causée pardes personnes qu’il ne tient pasen haute estime. C’est mon amiqui fit la conversation. Il dittoute sa colère d’avoir vu SiMouloud démis alors qu’il allait

sauver l’Algérie. Oui, monsieur,il allait sauver l’Algérie en proieà l’islamisme grimpant et ram-pant comme un lierre. Mon amiparlait à voix haute pour êtreentendu même par d’éventuelsmicros placés dans la demeurede Hamrouche. Celui-ci répon-dait par onomatopées. Et pardes signaux émis par son ciga-re. Quand il approuvait, il tiraitsur son cigare qui s’animait.Quand il était dubitatif, il jetaitla cendre du cigare dans uncendrier. L’ex ne dit aucun motdéplacé, aucune injure, aucuneplainte, mon ami suffisaitamplement pour deux et mêmepour dix. Mon ami éructait, monami tonnait, mon ami était foude rage. Quoi ? On a osé tou-cher à un cheveu de SiMouloud. Un cheveu ? Maisnon, toute la tête ! Ah ! Ils nel’emporteront pas au paradisdes islamistes ces caciques !Plus il s’échauffait et plusHamrouche restait placide. UnSioux guettant un cow-boy quecet homme au sang-froid d’ani-mal politique. Gracian Baltasarl’a bien fait remarquer : les ani-maux les plus silencieux sontles plus dangereux. Bref, àdéfaut d’entendre Hamrouche,je n’entendis que mon ami dontle style direct résumait sansdoute ce que l’ex-aurait vouludire. À trop fréquenterBoumediene, Hamrouche n’apas appris qu’à aimer le cigare,il a compris que la meilleurefaçon de parler est d’exprimersa pensée par un autre.

H. [email protected]

MOULOUD HAMROUCHE

AÏN TÉMOUCHENT

Enfin un plan de protection pourSiga, royaume de SyphaxC lassé patrimoine culturel depuis 1992, le

site archéologique du royaume de Siga,situé à une quarantaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya Aïn Témouchent, fera l’objet, dansun proche avenir, d’une opération d’envergurede réhabilitation et ce, à la faveur d’un plan por-tant sur la sauvegarde des vestiges historiquesqui vient d’être élaboré et adopté tout récem-ment par l’APW d’Aïn Témouchent lors de sadernière session en plénière de l’automne. Ceplan, proposé par la direction de la culture, puislargement discuté et débattu à cette occasion,prévoit aussi une opération à grande échellepour la réhabilitation de l’île de Rachgoun. Il estimportant de rappeler que ces vestiges ont déjàfait l’objet, à la fin des années 1970, de fouillespar une équipe mixte composée d’experts algé-riens et allemands. Même si une bonne partie dusite qui s’étend sur une grande superficie a étéépargnée, il n’en demeure pas moins que cesfouilles ont permis de mettre à jour certainsobjets de valeur patrimoniale, à l’image dequelques pièces de la première monnaie de larégion nord-africaine où figure l’effigie du roiSyphax. Ainsi, les directeurs du tourisme et de laculture ne comptent lésiner sur aucun effort entermes d’investissements pour faire en sorte queces vestiges retrouvent leur véritable doublevocation, culturelle et touristique, en attirant ungrand nombre de visiteurs nationaux et étran-gers qui contribueront à l’essor et au développe-ment de la région. Il en est de même pour lesautres sites, à l’image de la zaouïa Djazoulia etde la mosquée de Sidi-Yakoub, qui pourraientbénéficier du même traitement dans le cadre duplan de protection qui prévoit l’injection de l’en-semble des infrastructures de base mais aussiet surtout d’une opération de désenclavement dela région et ce, à même de permettre au visiteurde se promener sans grande difficulté. En paral-lèle à cet ambitieux projet, la direction de la cul-ture a prévu un autre plan de mise en valeur dupatrimoine culture de la wilaya avec la récupéra-tion de plusieurs salles de cinéma et de théâtrequi seront réhabilitées et équipées et ce, en plusde la réalisation d’un musée régional dont le pro-jet est en étude, de la réhabilitation du théâtrede verdure, ainsi que la réalisation de deuxbibliothèques urbaines.

M. LARADJ

Par : HAMID GRINE, écrivain

F.4918

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Dimanche14 novembre 2010

19LIBERTE VIOLENCE DANS LES STADES

D ans une déclaration à Liberté, leprésident du conseil d’adminis-

tration de la Société sportive du Clubahly de Bordj Bou-Arréridj, DjamelMessaoudène, a estimé que toutallait le plus normalement du mondejusqu’à l’envahissement du terrainpar les supporters du CR Belouizdad.“Pour être sincère avec vous, je pense quenos supporters n’ont rien à voir avec tout cequi s’est passé à la mi-temps du matchayant opposé notre équipe au CRB. Lapreuve, l’arbitre Benouza n’a rien mention-né dans son rapport. Bien au contraire, ila mentionné noir sur blanc que se sontceux de l’équipe visiteuse qui ont envahi lestade. Je tiens, à cet effet, à saluer nos sup-porters pour leur bon comportement qui futexemplaire. Je pense que les supportersbelouizdadis pensaient que le scénario de laprécédente saison qui a eu lieu lors dumatch de notre équipe face au MC Algerallait se reproduire. Mais ce ne fut rien,puisque ce sont les supporters du CRB quiont provoqué la pagaille avant de s’intro-duire sur le terrain. Je pense que nos fansont très bien saisi la leçon et ne sont pastombés dans le piège”, nous dira-t-il touten affirmant que les services del’ordre n’avaient rien mentionnédans leur rapport pouvant impliquerles Bordjis dans tout ce qui s’estpassé. “Écoutez, les services de l’ordre onttout fait pour que le calme revienne et quel’arbitre Benouza puisse poursuivre la par-tie. C’est ce qui a été fait avec brio par lespoliciers. Je tiens à les remercier pour avoirété à la hauteur de rétablir l’ordre dans lestade.” Par ailleurs, pour le respon-sable bordjien, cette victoire, mêmesi elle fut difficile, elle aura le méritede provoquer le déclic tant attendu,puisque c’est le premier succèsdepuis l’entame de ce nouvel exerci-ce pour les partenaires de AdlèneBensaïd, auteur du but égalisateur. “Ilest vrai que notre succès fut difficile, mais il

est mérité. Notre équipe a produit lemeilleur match depuis le début de cette sai-son. J’ai félicité mes joueurs pour cette vic-toire qui va nous ouvrir l’appétit pour lasuite de notre parcours”, a ajouté notreinterlocuteur. Pour sa part, le capitai-ne d’équipe, Azzedine Benchaïra, quia constitué à lui seul un vrai poisonpour les défenseurs du club deLaâquiba, au-delà de ce qui s’estpassé comme événement regret-table, son équipe n’a pas volé cettevictoire. “On est vraiment désolé pourtout ce qui s’est passé. Pour tout vous dire,on ne s’attendait pas à ce que les chosesarrivent jusqu'à ce point. Le plus importantpour nous, c’est ce succès qui va nous per-mettre d’entrevoir dans de bonnes condi-tions la suite de notre parcours en cham-pionnat”, nous a-t-il dit. Il est à noterque c’est la première fois que lestade du 20-Août de Bordj Bou-Arréridj a été assailli par un grandnombre de supporters locaux.

F. R.

CANAL + “choquée” !

LE DÉFENSEUR DU MCOOPÉRÉ DE L’ŒIL

GAUCHE DANS LASOIRÉE DE VENDREDI

Benaouamer :“Je risque deperdre la vueà cause deChélifiens

zélés”“C elui qui a vu la mort, se contente

volontiers de la fièvre.” Ce dictonfort connu de l’héritage oral populai-re sied à merveille à l’état d’esprit quirégnait, hier, au sein de la bâtissemouloudéenne. Au lendemain del’attaque dont ils ont été victimes àChlef, à l’issue de la rencontre face àl’ASO, les Rouge et Blanc d’El-Hamriétaient, certes, encore sous le chocmais respiraient le soulagement des’en être sortis sans trop de dégâts,quand bien même trois des leursfurent blessés dans ce traquenard.

Mais si Bengoreine et Bentibasouffrent de légères contusions auxbras, le troisième et plus gravementblessé, Akram Benaouamer, a étécontraint de passer la nuit dans uneclinique pour y subir une opérationchirurgicale à l’œil gauche.

“Dieu merci, nous sommes encorevivants. Sincèrement, au moment de cettelâche agression collective à coup de grossespierres et de diverses autres sortes de projec-tiles, l’autocar qui nous transportait déra-pa et faillit se renverser. C’est dire que nousavons échappé au pire”, soupirera, lavoix encore marquée par cette tragé-die, le défenseur Akram Benaouamer,touché par un projectile au visage,plus précisément au niveau de l’œil.

“J’ai effectivement subi une opérationchirurgicale afin que l’on me retire de l’œilles débris de verre. Le médecin qui m’aopéré en a extrait cinq qui m’ont causéautant d’impacts au niveau de la sclère(ndlr, le blanc de l’œil). Même l’autre œil,le droit, me fait atrocement mal. Je doiségalement passer un scanner tout à l’heure(ndlr, propos recueillis hier à la mi-journée)pour voir si la pupille est touchée. Je ne saisd’ailleurs même pas combien de jours dure-ra mon indisponibilité. Même si le médecina tenté de me rassurer en me signifiant quece n’était pas trop grave, je ne suis mêmepas sûr de pouvoir revoir correctement.À cause de quelques supporters chélifienszélés qui se sont conduits comme de pauvresimbéciles, je risque de perdre la vue !” pes-tera, le moral bien bas, le défenseurdu MCO. De son côté, la direction duMouloudia d’Oran, par la voix de sonsecrétaire général Hafid Belabbès,préparait, hier dans la journée, unrapport détaillé qui sera accompa-gné d’une vidéo pour les envoyer à laLNFP.

“LE SERVICE D’ORDRE A FAILLI”“En l’absence de Raouraoua et

Mechrara, j’ai pris attache avec le SG de laLNFP pour lui faire part de notre décisionde porter plainte. Il m’a exhorté de luienvoyer un rapport ainsi que les images dece traquenard”, soulignera un HafidBelabbès dégoûté par “ces actes devandalisme de la galerie chélifienne à troisjours seulement de la fête sacrée de l’Aïd”.

“Je dois avouer qu’ils nous ont bien eu !Les Chélifiens nous ont endormis et mis enconfiance avant le match pour ensuite noustendre une embuscade. Même les suppor-ters n’y ont pas échappé puisqu’ondénombre plusieurs blessés dont quelques-uns ont dû être hospitalisés. Les policierschargés d’assurer notre sécurité ont égale-ment failli car ils n’avaient que deux véhi-cules, l’un devançant notre autocar de 50mètres et l’autre derrière nous à plus de 50mètres. L’ASO doit réparer les dégâts com-mis, à commencer par le remboursementpur et simple de notre transporteur qui,j’en suis certain, ne voudra plus jamaisnous conduire nulle part”, renchériranotre interlocuteur.

RACHID BELARBI

Liberté : M. Kerbadj, quel commentairefaites-vous sur les incidents ayant émaillévotre dernier match face au CABBA ?

●● Mahfoud Kerbadj : C’était l’enfer. On a vécuun véritable traquenard tramé par certains énergu-mènes qui ont fait leur loi dans le stade. Dieu mercion en est sorti, miraculeusement, sain et sauf.C’est ce que je retiens le plus de ce match. Dansdes situations pareilles, c’est l’instinct de la surviequi prédomine. On oublie le résultat et on chercheà préserver nos vies et celles de nos joueurs. Je vaisvous surprendre peut-être en disant qu’on est alléjusqu’à demander à nos joueurs de perdre lematch. On pouvait largement gagner, car le CABBAn’est pas un adversaire qui peut nous arrêter, maisje suis persuadé que si on avait gagné, ou mêmefait match nul, on ne s’en serait pas sorti vivant.On était obligé de perdre par peur pour nos vies.Et quelque part, je m’attendais à ce piège bienavant le début du match.

C'est-à-dire ?●● Je peux vous dire, et je suis persuadé, que cetraquenard était minutieusement préparé bienavant le coup d’envoi du match. Le président duCABBA s’est présenté pour quelques minutes,avant de disparaître en laissant le contrôle de lasituation à certains énergumènes. À ce moment-là,je commençais à douter que quelque chose étaiten train de se préparer contre nous. Ainsi et enjetant un coup d’œil sur ce qui se passe sur le ter-rain et voir plusieurs dizaines de personnes sur la

main courante, làc’est devenu unecertitude pour nousque ça n’allait pasbien se passer.Nous avons attirél’attention de l’ar-bitre Benouzza quin’a malheureuse-ment pas branché. Ila argué que c’étaitdes technicienschargés de laretransmission dumatch. Une centaine de techniciens pour un matchde championnat, personne ne peut avaler cela !

Justement, selon nos informations, l’ar-bitre Benouzza s’est limité dans son rap-port à mentionner l’envahissement de ter-rain provoqué par les supporters du CRB ?

●● J’allais justement venir sur le rapport de notrecher arbitre Benouzza que je trouve scandaleux. Jepense qu’il a aussi une part de responsabilité dansce qui s’est passé dans la mesure où il n’a pasappliqué la réglementation, car le match ne devaitpas débuter avant de nettoyer la main courante.Son rapport fait état d’envahissement du terrainpar des supporters du CRB, alors que c’est com-plètement faux. On a des preuves pour le contre-dire. Nous sommes restés jusqu’à 3 heures dumatin au commissariat central de la police et nousavons assisté aux auditions des supporters.Figurez-vous qu’il y avait certes des supporters duCRB interpellés à partir du terrain, mais il y avaitaussi plusieurs supporters du CABBA que la police

avait arrêtés sur la pelouse en possession d’armeblanche. On a tous les renseignements (nom, âgeet adresse) des supporters adverses qui ont péné-tré sur le terrain arme à la main. Je me demandepourquoi notre cher Benouzza n’a pas mentionnésur son rapport le supporter qui a pourchasséRebih, un couteau à la main. Il ne peut nier del’avoir vu du moment que ça s’est produit devantlui. Je ne parle pas de son arbitrage et le penaltyimaginaire offert à l’adversaire, quelque part celanous a arrangés, dans la mesure où on voulaitperdre par peur pour nos vies. Benouzza a mentidans son rapport, il a fait dans le parti pris et je ledéfis de dire la vérité. Je ne cherche pas à défendrenos supporters. J’avoue que certains n’ont pas euun bon comportement. S’ils sont rentrés sur le ter-rain, c’est pour fuir l’hostilité dont ils ont fait l’ob-jet dans les tribunes. Je demande à Benouzzad’être correct et de dire la vérité.

Et les services de sécurité dans tout cela ?●● Justement, je leur ai posé la question durantnotre présence au commissariat central. On m’arépondu que c’est le professionnalisme, nousavons les prérogatives d’intervenir à l’extérieur dustade. Il appartient au club d’assurer la sécurité àl’intérieur de l’enceinte. Pas de commentaire… !

Que compte faire désormais le CRB ?●● Il est clair que nous allons préparer notre rap-port qui contient les PV des services de sécurité etle remettre aux instances concernées.Personnellement, je songe sérieusement à me reti-rer de ce milieu qui devient de plus en plus pourri.Je n’ai pas de place parmi ces voyous.

M. B.

DJAMEL MESSAOUDÈNE, PRÉSIDENT DU CABBA

“Ce sont les supporters belouizdadisqui ont provoqué la pagaille”

New

press

MAHFOUD KERBADJ PRÉSIDENT DU CRB

“On a vécu un véritable traquenard à BBA”

●● Les scènes de violence de la mi-temps du matchCABBA-CRB se sont déroulées sous les caméras de lachaîne française Canal + (Maghreb) laquelle aretransmis en direct cette confrontation en dépêchantune équipe sur place composée de Rudolph Pires(commentateur) ainsi que Moussa Saïb en qualité deconsultant. Frustré et outré par le comportement dessupporters, le journaliste français ne croyait pas sesyeux, lui qui venait peut-être d’assister pour lapremière fois de sa carrière à un tel dérapage desurcroît sur un terrain de football. “C’est carrément lapanique dans ce stade”, a-t-il commenté en live lesscènes de vandalisme au stade du 20-Août de BordjBou-Arréridj. “Pardonnez-nous ! Il faut qu’on vouslaisse car le tension a monté d’un cran ! Incroyablemais vrai : les supporters du CRB sont rentrés sur leterrain, c’est la pagaille général”, dira Pires. Le visagepale et tiré à la fois, le journaliste français nes’attendait pas à ce que le match reprenne après detels actes. “Les supporters jettent les pierres dans la

tribune dans laquelle on se retrouve. Là, c’est unebataille rangée. Ça devient compliqué car c’est unesorte de bagarre de rues entre supporters ; il y a desgens qui sont blessés. Et je peux vous dire qu’il y atrès peu de chance que les arbitres reviennent.”Et d’ajouter : “Par mesure de sécurité, on a décidéd’éteindre les caméras. On doit prendre quelquesmesures après ce qui s’est passé. Désormais, on nepeut pas travailler dans de conditions pareilles. Onvous prie de nous excuser car on ne peut paspoursuivre la retransmission du match dans un telclimat…”. Grande fut la surprise de Rudolph Pires enapprenant que le match allait reprendre comme si derien n’était. “Le match va reprendre ! Et qu’est-ce quecela nous inspire ?”, s’interroge-t-il avant de constaterl’absence de Moussa Saïb à ses côtés. “J’ai perduMoussa dans la panique, il y a un mouvement de fouleayant fait que les gens soient éparpillés dans lesgradins…”

N. T.

Propos recueillis par :MOHAMED B.

Liberté

APRÈS LES INCIDENTS DU MATCH CABBA-CRB

BORDJIENS ET BELOUIZDADISÉCHANGENT LES ACCUSATIONS

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L’affiche de la 8e journée du championnatnational de ligue 1, ayant opposé hier l’USM

Harrach à la JS Kabylie au stade Lavigerie, asouri aux locaux qui l’ont emportée logiquement1 à 0. Les Harrachis ont fait le plus dur et le plusimportant en première période, grâce à l’hommeen forme Boualem, auteur de l’unique réalisa-tion de la rencontre.

La première période fut à l’avantage deslocaux qui prennent les choses en mains et lecontrôle du jeu depuis les premières minutes.L’USM Harrach a ouvert les hostilités à la 13’ parl’intermédiaire de Boualem qui élimine troisdéfenseurs adversaires avant d’enchaîner un tirqui trouve Berrafane à la parade. Ce mêmeBoualem revient à la 21’, en surgissant dans lasurface et place un tir que le portier des Canarissauve in extremis.

Ce n’est que partie remise pour le virevoltantattaquant harrachi et meilleur homme sur le ter-rain qui parvient, enfin, à trouver le chemin desfilets à la 24e d’un tir splendide dans la lucarnequi ne laisse aucune chance à Berrafane. Lesvisiteurs tardent à réagir et ce sont les Harrachisqui restent les maîtres du jeu et ratent une belleoccasion à la 41’ pour doubler la mise parBoualem qui passe tout prêt du doublé. Pour laJSK, il aura fallu attendre la dernière minute de lapremière mi-temps pour voir la première alertedes poulains de Geger, un centre de Remachesur Belkalem qui remet dans le paquet, mais ladéfense harrachie éloigne le danger (44’). Leréveil des gars du Djurdjura intervient en secon-de période. Le jeu se réanime pour les cama-rades de Rial qui se ruent en attaque dans l’es-

poir de remettre les pendules à l’heure et tenterde prendre au moins un point de ce déplace-ment algérois. Toutefois, rien ne fut acquisdevant une bonne défense harrachie qui a veilléau grain et s’est donné corps et âme pour pré-server son avantage.

L’USM Harrach avait la possibilité de doublerla mise en fin de match à la 83e sur penaltyaccordé par l’arbitre de la rencontre suite à une

faute de Rial sur Belayachi. Boumechera se char-ge de le tirer, mais Berrafane s’interpose. LesCanaris se jettent à outrance devant dans lesultimes instants de la partie. Ils se sont crééquelques occasions qui auraient pu donner dessituations de but, mais la rencontre se terminebien pour les gars de la Maison Carrée qui ontréalisé une nouvelle victoire, méritée.

R. A.

Dimanche14 novembre 201020 SPORTS

Liberte

CHAMPIONNAT NATIONAL DE LIGUE 1 (8e JOURNÉE) : USMH 1- JSK 0

Boualem chasse les Canaris

LIBERTE

MO BÉJAÏABOUZIDI À LA BARRETECHNIQUE

●● Youcef Bouzidi a été intro-nisé comme nouvel entraîneurdu MO Béjaïa.Ce dernier est venu succéder àHocine Zekri, qui a quitté lasemaine passée le navire desCrabes. C’est mercredi que lesnégociations entre les respon-sables des Vert et Noir etBouzidi ont été entamées avantque les deux parties ne tom-bent d’accord. En fin connais-seur de la maison des Crabes,lui qui a été dans le passé l’ad-joint de Chaâbane Merzekane,le nouvel entraîneur béjaouiaura donc la tâche plus oumoins facile pour remettrel’équipe sur les rails.Il connaît beaucoup de joueursde l’effectif actuel des Crabes,avec lesquels il a déjà travaillé.Youcef Bouzidi entamera doncson chantier à partir d’aujour-d’hui à la tête des Crabes ; unmatch amical est même prévuafin de donner l’occasion aunouveau coach de connaîtreses éléments. Cette joute per-mettra de préparer convenable-ment le prochain match de ladivision amateur face à l’USMSétif, qui aura lieu le 23novembre prochain. Bouzidiréussira-t-il à dompter et à“doper” les Crabes ?

A. HAMMOUCHE

USMSBELBACHAJETTE L’ÉPONGE

●● Affaibli depuis quelquesmois déjà, notamment après lerefus de la Fédération algérien-ne de football du dossier duclub pour sa transformation enSSPA qui a, du reste, rétrogra-dé le doyen des clubs de lacapitale des Hauts-Plateaux enchampionnat amateur,Hamoudi Belbacha a annoncéavant-hier son retrait officiel duposte de président de l’USMSétif. D’après une source dignede foi, une assemblée généraleextraordinaire devrait se tenirsamedi prochain pour élire unnouveau patron pour les Gre-nats. On parle de LamnouarBelaleït qui est, semble-t-il, lemieux placé pour lui succéderd’autant plus que ce dernier estsoutenu par les supportersainsi que par de nombreuxindustriels qui le considèrentcomme étant l’homme de lasituation.

F. R.

USMA 2-MCEE 0

Signé AouameriL’USM Alger a réalisé l’essentiel

en remportant les trois pointsde la victoire, hier, face au MC El-Eulma sur un score de 2 à 0. Unevictoire qui permet aux Rouge etNoir d’améliorer leur capital pointset leur classement général et par lamême occasion confirmer le regainde forme affiché ces dernièressemaines. Toujours est-il qu’il aurafallu attendre le deuxième quartd’heure de la 2e période pour voirenfin les locaux sceller définitive-ment le sort de la partie sur undoublé signé Aouameri, le latéralgauche. La première période a étécaractérisée par un jeu décousu ethaché à la fois. Les deux équipesont éprouvé toutes les peines dumonde à construire les assauts. Eneffet, les Usmistes qui voulaientprendre l’ascendant sur leur adver-saire ont buté sur une défenseregroupée. Hormis quelquesactions dangereuses, la suite de lapremière période n’a apporté

aucun changement au tableau d’af-fichage et c’est sur ce score viergeque l’arbitre siffle la fin de la pre-mière période. Au retour des ves-tiaires, les coéquipiers de Achioureviennent sur le terrain avec laferme intention d’en finir une foispour toute avec leur adversaire dujour. Mieux organisés et plus entre-prenants, les Algérois vont carré-ment assiéger le camp des Eulmisqui se contentèrent de défendreleur camp. À la 65’, Ouznadji, surun coup franc bien botté parAchiou et complètement démar-qué, place une tête qui passe àcôté, au moment où le gardieneulmi était archibattu. Ce n’étaitque partie remise puisquequelques minutes plus tard (68’),l’USM Alger parvient à ouvrir lamarque par l’entremise deAouameri. Ce dernier réceptionneun coup franc magistralementbotté par Achiou, le maître à jouer,et du pied gauche ne trouve aucu-

ne peine à loger le ballon au fonddes filets, libérant ainsi les siens.Galvanisés par cette réalisation, lesRouge et Noir vont multiplier lesoffensives en quête du deuxièmebut. L’expulsion de Meklouche atoutefois contraint les Algérois à serecroqueviller derrière, en vue depréserver leurs acquis, mais pourquelques minutes seulement,puisque un joueur eulmi a connu lamême sentence. L’occasion pour laformation de Soustara dereprendre le jeu à son compte etpar là même tuer le match. C’est cequi allait se passer à la 82’ lors-qu’un Achiou, de la même manièresur l’action ayant amené l’ouvertu-re du score, exécute un coup francbien botté qui trouve la tête deAouameri : USMA 2-MCEE 0.

Et malgré une légère domina-tion du MCEE à la fin de la partie, lescore restera inchangé jusqu’aucoup de sifflet final.

NAZIM T.

RÉSULTATSASO Chlef - MC Oran 2-1

WA Tlemcen - USM Blida 0-0 CAB Bou-Arréridj - CR Belouizdad 2-1

USM Alger - MC El-Eulma 2-0 USM El-Harrach - JS Kabylie 1-0

USM Annaba - AS Khroub 3-0

CLASSEMENT

Pts J 1 . ES Sétif 18 7 2 . ASO Chlef 17 8 3 . MC Saïda 14 7 4 . CR Belouizdad 13 7 -- . JSM Béjaïa 13 7 6 . USM Harrach 12 8 7 . JS Kabylie 11 7 -- . USM Alger 11 7 -- . MC Oran 11 8 10. MC El-Eulma 10 8 11. WA Tlemcen 8 8 --. USM Annaba 8 8 13-. AS Khroub 7 8 14. MC Alger 6 6 15. USM Blida 4 8 -- . CABB Arréridj 4 8

MADJID BOUGHERRA

“Nous devons respecter les choixdu sélectionneur”

L e défenseur international algérien desGlasgow Rangers (D1 écossaise), Madjid

Bougherra, a estimé que les changements opé-rés par le sélectionneur national AbdelhakBenchikha “doivent être respectés” par tout lemonde. “Le sélectionneur est le seul maître à bord ence qui concerne l'aspect technique de l'équipe nationale.S'il a décidé d'écarter certains joueurs c'est qu'il a ses rai-sons. Tout le monde, y compris les joueurs, doit respec-ter ses choix”, a indiqué Bougherra à la Radionationale. En prévision du match amical prévumercredi face au Luxembourg, AbdelhakBenchikha a décidé d'écarter sept joueurs quiavaient effectué le voyage à Bangui à l'occasiondu match face à la Centrafrique (2-0), disputé le10 octobre, comptant pour la 2e journée des éli-minatoires de la CAN-2012.

Il s'agit du gardien Lounès Gaouaoui (USMBlida), Nadir Belhadj (Essad-Qatar), Habib Belaïd(Sedan-France), Djamel Abdoun (Kavala-Grèce),Abdelkader Mohamed Ghezzal (Bari-Italie),Abdelmalek Ziaya (Ittihad Djeddah-ArabieSaoudite), et Abdelkader Laïfaoui (ES Sétif). En

ce qui concerne ces joueurs, Madjid Bougherraest persuadé qu'ils retrouveront la sélection tôtou tard. “Ce sont de bons éléments qui ont déjà faitleurs preuves. Je pense qu'ils vont finir par revenir à leurmeilleur niveau et réintégrer ainsi les rangs de la sélec-tion. J'estime que leur mise à l'écart est provisoire”, a-t-il ajouté. Concernant le match amical face auLuxembourg, Bougherra pense qu'une victoirefera énormément de bien au groupe, appelé àrelever la tête lors des éliminatoires de la CAN-2012. “Nous avons trois jours pour préparer cette jouteamicale. Nous allons tenter de réaliser un succès, d'au-tant que cela fait longtemps que la victoire nous fuit.Nous devons absolument regagner la confiance de notrecher public.” Enfin, le défenseur des GlasgowRangers, actuel leader du championnatd'Ecosse, pense que la qualification pour laCAN-2012 reste encore jouable. “Après un mauvaisdépart aux éliminatoires, je pense qu'il est temps pournous de redresser la barre et relever la tête, nous devonsfaire preuve de solidarité et surtout de hargne pouressayer de se relancer, à commencer par notre prochainmatch face au Maroc”, a-t-il conclu.

CLASSEMENT FIFA DU MOISDE NOVEMBRE 2010

Le Luxembourgoccupe la 133e place,l’Algérie perdune place●● L’équipe nationale algériennede football occupe la 34e placedans le classement de la Fifa dumois de novembre. Elle a perduainsi une place par rapport auclassement du mois d’octobredernier. Sur le plan africain, lesVerts occupent la 5e position der-rière l’Égypte (10e) et qui retrouveà l’occasion de ce nouveau clas-sement sa place dans le “Top 10”meilleures nations au monde.Les gars du Nil sont suivis par leGhana (17e), la Côte d’Ivoire (19e)et le Nigeria (33e). Pour ce qui estdes équipes qui forment le grou-pe D où figurent les Algériensdans les éliminatoires de la CAN-2012, on notera la grande pro-gression de la République deCentrafrique qui occupe désor-mais la 112e place au mondeaprès avoir été, il y a quelquesmois seulement, à la 200e place.Le Maroc et la Tanzanie occupentrespectivement la 82e et la 124e

place dans ledit classement.F. R.

D. R

.

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Dimanche14 novembre 2010 21

LIBERTE SPORT

AFFAIRE HANNACHI-RAOURAOUA

À la justice maintenantde faire son travail !

L es révélations de Mohand-ChérifHannachi vont davantage grossir le dos-

sier déjà suffisamment épais, confié à la jus-tice le 27 septembre dernier par la Fédéra-tion algérienne de football, suite à des pre-mières déclarations du boss kabyle, jugées“diffamatoires”. En effet, à cette date, l’instan-ce fédérale avait décidé d’ester en justiceHannachi sur la foi de “certains articles de lapresse” qui ont rapporté “les déclarations irres-ponsables et le comportement irrévérencieux deM. Mohand-Chérif Hannachi à l’égard du présidentde l’instance fédérale et des dirigeants du footballnational”. D’où, du reste, la première sanctionde deux ans prononcée jeudi dernier par laLNF contre le président de la JS Kabylie.Avant de lâcher sa bombe de “tentative de cor-ruption lors du match Al-Ahly-JSK”, Hannachiavait en fait déjà tiré à boulets rouges sur laFAF et son président au lendemain de laréception du fax qui l’invite à payer la sommede 1,1 milliard de centimes pour l’affrète-ment d’un appareil spécial lors du voyage auNigeria. “Ce fax est une véritable honte. Au lieu denous féliciter pour notre participation dans cetteLigue des champions d’Afrique, la Fédération algé-rienne de football a décidé d’agir autrement en nousdemandant de payer les frais du vol spécial”, avait-il martelé. Et d’en rajouter une couche : “Si laFAF refuse aujourd’hui de payer l’avion spécial de laJSK pour le Nigeria, ce n’est pas pour rien. C’est en

fait une vengeance pour une raison (tentative de cor-ruption NDLR) que je divulguerai au momentvoulu.” Hannachi ne s’est pas limité du resteà égratigner le premier responsable de la FAF,mais il a aussi critiqué les membres dubureau fédéral qui “sous la gestion autoritaire de

Raouraoua n’ont pas droit à la parole et qui n’émet-tent jamais la moindre objection”. Pour la premiè-re fois, peut-être, de l’histoire du footballnational, les Algériens sont conviés à unepolémique virulente sur fond, sans doute, derèglement de compte, entre deux dirigeants,

naguère les meilleurs amis du monde, au“poids” incontestable dans la sphère footbal-listique et même au-delà. Une polémique quidépasse désormais le cadre sensationneld’une presse pas toujours objective pouratterrir sur le bureau du tribunal. Et là, nousne nous pouvons dire que hourra, à la bon-heur ! Car trop d’accusations sont colportéesçà et là, tantôt par les dirigeants de la FAF,tantôt par les responsables de club, sans quela justice ne daigne s’auto-saisir de cesaffaires scabreuses pour faire toute la lumiè-re. Il n’est pas normal que dans un paysdémocratique, comme l’Algérie, la justicereste les bras croisés sur les révélations de lapresse surtout lorsque les preuves sont ins-crites noir sur blanc à l’image de la dernièreenquête que nous publions dans ces mêmescolonnes sur la gestion financière du MCA,ou encore lorsqu’un dirigeant affirme détenirdes preuves et mêmes des témoins sur cequ’il avance.

L’affaire Hannachi-Raouroua ne doit cer-tainement pas constituer une forme de diver-sion par rapport à un mal profond qui rongele football national, mais une opportunitépour la justice – loin de toute velléité depression – de crever l’abcès une bonne foispour toute. Pour que les Algériens aient enfinle droit de savoir… la vérité !

SAMIR LAMARI

Liberté

ABDELHAK BENCHIKHA

“Restons optimistes pour la CAN-2012”

L e sélectionneur national,Abdelhak Benchikha, a avoué

lors d’une réception organisée àl’aéroport de Metz Nancy Lorraineque la mission des Verts pour laqualification à la phase finale de laCAN-2012 sera très difficile surtoutqu’il devra remettre de l’ordre chezune équipe déjà blessée et ainsiretrouver l’esprit d’Oumdurman, unan après la victoire face à l’Égypte.“On espère redonner le bonheur à nosfans et surtout ceux qui vivent à l’étran-ger. Je leur demande de nous soutenirdans notre tâche car un grand travailm’attend pour que l’équipe retrouve lesrails”, dira Benchikha avant d’ajou-ter : “Nous aurons à jouer deux matchesamicaux avant le big match face auMaroc. C’est vrai que ce sera difficilepour nous mais notre mission n’est pasimpossible. Nous devrons rester opti-mistes pour nous qualifier à la CAN-2012.” Par ailleurs et au sujet du

latéral droit Mehdi Mostefa, écartépar les dirigeants de NimesOlympique, Benchikha dira : “Je nepeux rien vous dire concernant le cas deMehdi Mostefa. J’attends la venue dujoueur pour y voir plus clair car un dia-

logue aura bien lieu entre lui et moi.J’essayerai de régler ce problème et l’aiderà sortir de la crise et ainsi trouver unesolution.” Pour son nouvel assistant,qu’on annonce pour très prochai-nement, l’ancien coach du MCA etdu CRB dira que rien d’officiel n’aété conclu avec lui et que les négo-ciations sont en cours et dès qu’il yaura du nouveau, il communiquerale nom d’une manière officielle,comme ce fut le cas pour Damianoqui a décliné l’offre de la FAF.

MEHDI MOSTEFA DÉCOUVREL’AMBIANCE CHEZ LES VERTSLa latéral droit de Nimes Olym-

pique (Ligue 2 française) est arrivéhier dans l’après-midi à l’hôtelSofitel, lieu de résidence de lasélection nationale au Luxembourgoù elle devra affronter mercrediprochain son homologue luxem-bourgeois au stade Josy-Barthel. Lejoueur, qui a été écarté de son clubavant de rejoindre la sélection, amême participé à la première séan-ce d’entraînement des poulains

d’Abdelhak Benchikha au stadeAchille-Hameler. Dans une petitedéclaration, Mostefa dira : “C’est unrêve pour moi qui se réalise en rejoignantla sélection algérienne. J’espère donner leplus nécessaire à l’équipe.” Il est à sou-

ligner que Mehdi Seba Mostefa estarrivé sans ses bagages auLuxembourg puisqu’il les a perduslors du vol Montpellier-Luxembourg.

S. A. M.

MOHAMED-AMINE AOUDIA À LIBERTÉ

“PROFITER DE L’OCCASION POUR GAGNER MA PLACE EN EN”

Liberté : Comment vis-tu tes premièresheures avec la sélection nationale A ?

●● Mohamed-Amine Aoudia : C’est sansdoute de beaux moments à savourer. Dès quej’ai reçu la convocation de M. Benchikha, je mesuis dit que ma carrière allait commencer denouveau, parce que je vais vivre une nouvelleexpérience. À moi, maintenant, de travaillerencore plus pour essayer de gagner une placede titulaire au sein de l’attaque de M.Benchikha.

Tous tes proches sont certainement fiersde ta convocation chez les Verts ?

●● Effectivement, tous mes proches sont fiersd’avoir un fils qui est convoqué en équipe natio-nale. J’espère, par ailleurs, être un plus pour laqualification des Verts à la phase finale de laCAN-2012.

Benchikha a beaucoup parlé de toi lorsde son point de presse mardi dernier. Il ainsisté sur tes qualités d’attaquant…

●● Je suis un attaquant et ma mission est de

marquer des buts. J’ai le flair pour ça, mais l’es-sentiel c’est que je ne suis pas égoïste etlorsque je me retrouve dans une position diffici-le, je donne des ballons à mes coéquipiers pourmarquer des buts. Dernièrement, je n’ai pas pumarquer beaucoup de buts vu que j’ai été pas-seur décisif à plusieurs reprises et j’espère fairede même en équipe nationale.

Certains se sont même posé la questionquant à ta convocation alors que tu n’aspas marqué de buts durant ces dernierstemps ?

●● Chacun a sa façon de voir les choses. Jesuis un joueur de football et ma mission est deprouver mes qualités. Je n’ai pas été convoquéen équipe nationale pour rien, c’est une preuveque je peux donner un plus à la sélection.

D’autres espéraient ta suspensioncomme ce fut le cas pourZemmamouche. Qu’en dis-tu ?

●● Je répondrai à ceux-là par le travail sur leterrain. Je n’ai que 23 ans, et ma carrière est

encore longue. J’essayerai de m’investir encoreplus en travaillant encore dur pour prendre uneplace de titulaire au sein de la sélection. Je suisprêt à subir n’importe quelle suspension si lecoach décide cela.

Le match face au Luxembourg sera pourAbdelhak Benchikha une occasion pourte superviser encore une fois. Penses-tuêtre capable de résoudre le problème del’attaque en sélection ?

●● Le match face au Luxembourg sera uneoccasion pour tous les joueurs de prouver leurcapacité et surtout donner un nouveau souffleet une nouvelle cohésion à la sélection.J’essayerai, par ailleurs, de me donner à fondsur le terrain.

Pourquoi ne pas marquer ce mercredi faceau Luxembourg ? Ce sera un superbe cadeaupour nos fans, surtout que ça intervient un anaprès la qualification au Mondial, le 18novembre 2009, face à l’Égypte, àOumdurman.

S. A. M.

Entretien réalisé parnotre envoyé spécial au Luxembourg :

SEDDIKI A. MOEZ

De notre envoyé spécial au Luxembourg :

SEDDIKI A. MOEZ

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pressLiberté

HALLICHE NE VIENDRA PAS●● Le défenseur international algérienRafik Halliche sera out pour le match demercredi prochain face au Luxembourg.En méforme avec son club anglais deFulham, l’ancien défenseur du NAHDsouffre de l’appendicite et aurait mêmeété opéré en Angleterre. Selon des infor-mations que nous avons pu avoir, leretour du solide défenseur central se feradans une quinzaine de jours. Une pertepour Benchikha qui avait déclaré lors deson point de presse que Halliche était unpion indispensable dans son échiquier etque sa présence, même sans jouer pou-vait faire du bien à l’équipe. Pas de chan-ce pour le joueur qui n’a pas encore sutrouver son rythme de croisière depuisson recrutement par Fulham.

MATMOUR EN INVITÉ●● Longtemps blessé, l’attaquant inter-national algérien, Karim Matmour, seraprésent lors du stage de la sélection à

Luxembourg même en n’étant pas convo-qué. En effet, le sélectionneur national,Abdelhak Benchikha, a décidé avec l’en-semble de son staff, d’inviter le joueur deM’Gladbach pour passer quelques joursavec ses coéquipiers. Une occasion pourKarim de les retrouver.

YAHIA ET MEDJANI ARRIVERONT LUNDI●● Alors que les locaux ont été les pre-miers à entrer en stage en prévision dumatch face au Luxembourg, et les profes-sionnels qui rejoignent le groupe de jouren jour, deux joueurs seront les derniers àarriver à l’hôtel Sofitel de Luxembourg. Ils’agit du capitaine Antar Yahia et dudéfenseur central de l’AC Ajaccio, CarlMedjani. Les deux éléments auront àjouer des matches de championnat avecleur club lundi. Leur arrivée est prévuelundi en fin de soirée. Cela veut dire quele sélectionneur national attendra la der-nière séance d’entraînement pour voirson groupe au complet.

SYNTHÈSE S. A. M.

ÉCHOS DU LUXEMBOURG

Liberté

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G hania avait rejoint Lyès. Ils serendirent à la plage, s’as-

seyant un peu loin des couplesd’amoureux qui jouaient dansl’eau. Ils n’avaient plus l’âge des’amuser. Ils avaient cet âge oùtout acte avait sa propre valeur etoù les sentiments étaient maîtrede la pensée et ainsi que sur lecours de leur vie.Depuis qu’elle fréquentait Lyès,elle avait en grande partie aban-donné ses études. Séchant lescours dès que Lyès était à Alger,elle se voyait contrainte à récupé-rer chez d’autres étudiantes, qui, àun certain temps pas si loin,s’adressaient à elle pour rattraper.- Nous allons où ? s’enquit Lyès - Je voudrais me promener. J’aifaim. Et toi ?- Je préfère remettre la promenadeà plus tard. Je n’ai pas eu le temps

de déjeuner aujourd’hui.- Tu étais parti où hier ?- À la maison.- Ah ! Comment va aâmi Hacène ?- Bien. Ghania, jamais tu ne medemandes des nouvelles de tonpère. Pourquoi ?La jeune fille pâlit légèrement eteut un geste agacé de la main.- Ne me parle pas de lui !Comment voudrais-tu que jedemande des nouvelles de luiaprès toutes ses raclées gratuitesque j’ai reçues ! rétorqua-t-ellecomme pour se justifier. Je le hais !- Voyons Ghania. Moi-même, j’aireçu des raclées, mais je ne haispas mon père pour autant. Il fau-drait une autre raison.- J’en ai, dit-elle en baissant la tête.Je ne lui pardonnerai jamais d’avoirrépudié ma mère. Lyès, ma vie estdevenue un enfer depuis !

Le jeune homme était déjà enRussie à cette époque. Il ne met-tait pas en doute les dires deGhania, pensant à ses frères etbelles-sœurs qui avaient pu êtrebrutaux avec la petite orpheline.Non, Lyès ne pouvait pas savoirqu’il était loin d’imaginer ce qu’el-le avait vraiment vécu. PauvreGhania !- Tu l’aimes beaucoup, constataZohra à sa sœur, un jour où ellen’était pas sortie. Comment sefait-il que tu ne sors pas aujour-d’hui avec lui ?La jeune fille soupira et rejeta latête en arrière. Puis elle répondit àla question :- Lyès est à Oran. Il a trouvé un tra-vail. Il est parti visiter un apparte-ment en attendant d’être affectéau sud du pays.- Tu en as de la chance ! s’exclamaGhania avant d’ajouter, sincère-ment heureuse pour elle :Félicitations, et tâche de prendresoin de lui. C’est un garçon formi-dable. J’ai parfois l’impression queLyès t’aime plus que tu ne l’aimestoi !- Je ne l’ai pas remarqué.- Enfin, c’est une impression.Comme il n’y avait personned’autre à la maison, Boualem etSamir étaient partis rendre visite àun ami. Zohra décida d’en profiterpour lui poser d’autres questionsun peu indiscrètes. Elle savait queGhania risquait de ne pas yrépondre par pudeur. Mais elle laquestionnerait quand même.

À suivreA. K.

Dimanche14 novembre 2010 LIBERTE24

RÉCIT

DE YASMINA HANANE

F ettouma demeure perplexe unmoment. Puis demande : c’est

un héritage dans la famille, lestenues aussi ? - Tout est à hériter chez moi. - Hein ? Tu veux dire que toutpasse de père en fils ? Mahmoud rit encore.- Oui. Si tu veux, mais chez moi,tout peut passer aussi de mère enfils, de sœur en frère. Fettouma le regarde les yeuxagrandis.- Tu me fais marcher ? Mahmoud rit. - Non, tu es encore assise. Ah, ah,ah ! Fettouma… Tu es une bonnecompagne, on ne s’ennuie pasavec toi. Fettouma hoche la tête.- Mais j’ai aussi mes humeurs et jene suis pas toujours aussi docile. Mahmoud s’essuie la bouche,dépose sa serviette et répond d’unair malicieux :

- Tu seras obligée de m’obéir audoigt et à l’œil, sinon je t’enferme-rai dans cette chambre pour le res-tant de tes jours. Elle le regarde droit dans les yeux,puis dépose sa fourchette et saserviette sur la table avant de dire: - Tu crois que tu me feras peuravec tes menaces qui, de surcroît,tombent tel un couperet le jour demes noces ? Elle secoue sa tête, faisant par lamême retomber ses cheveux longsdans son dos. - Je ne me laisserai sûrement pasfaire Mahmoud. Le jeune marié se mord les lèvres.Fettouma ressemblait à une créa-ture sortie d’un conte de fée avecson visage enfantin, ses fossettessur les joues et son nez aquilin. Il tend la main et se met à luicaresser le visage. - Tu es belle Fettouma.

Elle se lève et rit.- Ça, je le sais, tout le monde mel’a assez répété aujourd’hui. Il se lève et la tire par la main avantde la planter devant le miroiraccroché au mur : - Ne formons-nous pas un beaucouple ? - Si. Toi aussi tu n’es pas mal dutout. Mais ne sois pas troporgueilleux, quand je t’ai connu, tuavais encore de la morve au boutdu nez. Mahmoud rit.- Et toi donc ? Tu étais tout letemps en pleurs ou dans lesjupons de ta mère. Ils rirent. Puis un long silenceretombe entre eux Finalement,Fettouma vint se rasseoir sur le litet demande : - Tu travailles toujours avec tonpère dans ses magasins de tissu ? - Tu le sais bien. Et puis, à proposde tissu, j’ai quelque chose pourtoi. Il se dirige vers l’armoire et enressort un coupon en soie doréequ’il tend à la jeune femme.- Je ne sais pas si la couleur teplaît, mais je pourrai toujours lachanger dans le cas contraire. Fettouma caresse d’un doigtconnaisseur le morceau de tissu,puis répond :

- Tu as du goût Mahmoud. - Je sais. Et comment donc ai-jearrêté mon choix sur toi ?

À suivreY. H.

[email protected] : Vos réactions et vostémoignages sont les

bienvenus.

L’Algéroise

Dessin /A

mouri

DESENS G FAITSET DES

[email protected] :Vos réactions et vostémoignages sont les bienvenus.

16e partie

Dessin /A

mouri

CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSEUNE NOUVELLE DE ADILA KATIA

17e partie

RÉSUMÉ : Ghania accepta de sortir avec lui. Lelendemain, elle tomba sur son beau-frère qui igno-rait tout de son rendez-vous. Il avait remarquéqu’elle s’était faite belle. Il regrettait presque del’avoir encouragée à sortir…

RÉSUMÉ : Mahmoud avoue à Fettouma qu’ilporte la tenue que son père avait lui-même portée lejour de son mariage. La jeune femme, qui,quelques instants auparavant, se sentait encore uneenfant, lui demande si les habits de son père sontaussi à hériter…

“Condamnée à la solitude”

(À suivre)

Page 19: 5539

Dimanche14 novembre 2010LIBERTE 25JEUX

◗◗ “Aime et publie-le; hais et cache-le.”

Proverbe égyptien

◗◗ “Qui t'aime te faitpleurer; qui te haitte fait rire.“

Proverbe espagnol

◗◗ “On a peine à haïrce qu'on a bienaimé.”

Corneille

◗◗ “On aime sansraison, et sansraison l'on hait.”

Regnard

CCiittaatt iioonnssSolution Sudoku n° 583

Solution mots croisés n° 3995

HORIZONTALEMENT - I - Inflammation d’origine tuberculeuse.II - Peau de porc rendue dure - Nickel. III - Bouquina - Tour - Titreturc. IV - Mince planchette - Lettres de Parme. V - Manganèse -Hydrocarbure. VI - Mort - Personnel - Négation. VII - Serpentmonétaire - Poires utilisées pour le lavage de l’oreille. VIII - C’est-à-dire - Écrivain français - Vieux. IX - Obstinés - Infinitif. X - Fauxmarbre - Raisonnable.

VERTICALEMENT - 1- Crises convulsives frappant les femmesenceintes. 2 - Cri du lièvre. 3 - Chaleur animales - Note -Personnel. 4 - Voyelles - Capucin - Aride. 5 - Personne anonyme- Posséda. 6 - Profondément fixées. 7 - Article - Fleuve africain -Réfléchi. 8 - Possessif. 9 - Concours de circonstances. 10 -Ancien pays d’Asie - Fleuve français.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

1

I

II

2 3 4 5 6 7 8 9 10

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Le sudoku est une grille de9 cases sur 9, divisée elle-même en 9 blocs de 3cases sur 3. Le but du jeuest de la remplirentièrement avec deschiffres allant de 1 à 9 demanière que :

- chaque ligne contiennetous les chiffres de 1 à 9 ;- chaque colonnecontienne tous leschiffres de 1 à 9 ;

- chaque bloc de 3X3contienne tous leschiffres de 1 à 9.

Cette grille est de niveaumoyen : elle contient déjà30 chiffres.

MO

TS F

LÉCH

ÉS N

° 3

68

ParA. Ouabdeslam

SOLUTIONDES MOTS FLÉCHÉS N° 367

C H A M O I S I N EA U T E L T U CN I N E L O M B OA T R S A I I SD R A S T I Q U E SI E T E N U S AE O R N E E I IN A V E T S E N SN I L E S O D EE L U S M A N E S

1

9

6

2

3

8

5

7

4

2

7

8

4

6

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1

3

9

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7

1

9

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7

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2

8

2

3

1

6

9

4

5

Mots croisés N° 3996 : PAR FOUAD K.

Une nounou

—————

Primes

Produiras—————Inventa

Conjonction—————La rumeur—————Lombric

Iridium—————Enzyme—————Relief

Négation—————Quittance

Marier—————Colère—————Possessif

Conjonction—————Des chiens—————Trime

Monnaiescandinave—————Pouffé

Des nons—————Chaînes—————Accessoirede peintre

Scandium—————Enzymes—————Discipled’Arius

Maladie—————Peina

Évite la litanie—————Conifère

Pagayera—————Taxe—————Une mèche

Jaunisse

—————

Obtint

Roulera—————Valléesnoyées—————Réfléchi

Titreanglais—————Tantale

Mettredehors

Argon—————Questions—————Virages enski

Personnel—————Entreprise—————Coups de fers

Réfuta—————Irritées—————Challenge

Pourcentage—————Évoluedans l’arène

Note

—————

Éprouves

Fictif

—————

Roulés

Existes—————Contracté—————Xénon

Ecime —————Côté de navire

Répétitif—————Article

Bout de pis—————Marque desuperlatif

▲ ▲

▲▲

Commentaire. Pirée - Eus - Em. Id - Tâter - Uni. Ermite - Carne. Déesses - Niet. S - Rs - Salon - T. Nasal - Générê. Il - Galets

- Or. Cèle - Iso - Éta. K - Ase - S- Pré. Épi - Tuerue - D. Le - Ors - Aisée. Élève - Vit - On. Séte - Cessent.

Comment jouer ?Sudoku N° 584 : PAR FOUAD K.

SAGITTAIRE(23 novembre - 20 décembre)

Vous avez l'occasion de trouverl'amour mais vous ne saisissezpas l'opportunité. Une lettre ouun coup de fil inattendu sera unsigne qu'il faut reconnaître.

CAPRICORNE(21 décembre - 20 janvier)

Vous aurez intérêt à lever le piedde l’accélérateur, sinon vous ris-quez de foncer droit dans desimpasses. Placez un ralentisseur.

VERSEAU(21 janvier - 19 février)

Une personne tente de vous direqu'elle tient à vous mais vous nevous en rendez pas compte. Unconseil : vous devez vous occuperde vous et de votre bien-êtreintérieur.

POISSONS(20 février - 20 mars)

Prenez le temps utile de faire lepoint de la situation au lieu devous laisser aller à réagir impulsi-vement.

BÉLIER(21 mars - 20 avril)

Au lieu de vous consacrer entière-ment aux autres ou au travail,faites-vous plaisir et investissezdans votre propre bonheur.

TAUREAU(21 avril - 21 mai)

Vous avez envie de vous reposer,mais à chaque fois on vousempêche de le faire. Le momentest venu où il faut dire non.

GÉMEAUX(22 mai - 23 juin)

Refusez et prenez du repos bienmérité. Des choses changent et lepaysage autour de vous se trans-forme. Ça va trop vite pour vous !

CANCER(22 juin- 22 juillet)

Parmi vos proches, quelqu'un abesoin de beaucoup d'amour etd'attention que vous saurez don-ner en faisant un petit effort.

LION(23 juillet - 22 août)

Vous avez envie d'aventure. Voustrouverez le courage de surmon-ter des obstacles soudains. Santé: une douleur intestinale est fortprobable.

VIERGE(23 août - 22 septembre)

Vous avez des décisions à prendreen ce qui vous concerne. Quoique les autres en disent, voussavez ce qu'il faut faire pour lemieux.

BALANCE(23 septembre - 22 octobre)

De la pression en provenance devoisins ou de la famille se faitsentir mais vous saurez la sur-monter. Vous êtes robuste !

SCORPION(23 octobre - 22 novembre)

Aujourd’huiVeillez à bien gérer votre budgetet à ne pas vous passer tous voscaprices coûteux. Vous aurez d'in-téressantes propositions finan-cières. Mais gare aux épreuves deforce avec votre patron !

DE MEHDI

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qualifié poste occupé avantdiverses entreprises privées,expérience professionnelle 7 anscaractéristiques très sérieux dyna-mique travailleur, ponctuel.Tél. : 0556 64.07.58—————————————H retraité cherche emploi commechauffeur commissionaire possé-dant véhicule léger.Tél. : 0698 84.50.45—————————————JH 31 ans cherche emploi corre-pondant social CNAS,Cacobatph, suivi les factures,suivi offres “soumission”Tél. : 0550 92.73.87 email : [email protected]—————————————JH sérieux dynamique marié,possédant véhicule ayant travaillécomme commercial chercheemploi dans une société privée ouétrangère comme commercial-démarcheur. Tél. : 0550 64.01.95—————————————JH 26 ans licence en commercemaîtrise anglais avec une annéed’expéreince comme assistantfinancier dans une compagnieallemande cherche emploi au Suddu paye Hassi Messaoud ouOuargla. Tél. : 0774 46.28.74—————————————JH 23 ans habite à Alger, titulaired’une licence en économie optionéconomie et gestion d’entreprisepossède un permis de conduirecatégorie B maîtrise l’outil infor-matique Word, Excel, expériencede 6 mois à Naftal sujet demémoire (la qualité globale)cherche emploi dans une sociétéétatique ou privéeTél. : 0771 44.22.29—————————————JH agent de saisie et montageQuark et Indesing cherche emm-ploi à mi-tempsTél. : 0771 89.80.96—————————————JH 28 ans comptable DEUAcomptabilité fiscalité formationen IAS/IFRS expérience 4 ansmaîtrise l’outil informatiqueTél. : 0559 46.38.32—————————————Infographe + 3 ans en informa-tique expérience une annéecherche emploiTél. : 0770 66.19.42—————————————JH 26 ans, 3e AS dégagé du ser-vice national sportif maîtrisel’outil informatique possède unpermis de conduire B chercheemploi. Tél. : 0774 20.84.79—————————————JH 23 ans habite à Alger, possèdeune licence en économie optionéconomie et gestion d’entreprise,possède un permis de conduirecatégorie B maîtrise l’outil infor-matique (Word, Excel) expérien-ce comme stage pratique de 6mois à Naftal cherche emploidans une société étatique ou pri-vée. Tél. : 0771 44.22.29—————————————JH 28 ans diplôme d’Etat en para-médical (infirmier) spécialitésoins généraux 5 ans d’exp; dansdomaine maîtrise français, arabeet l’outil informatique chercheemploi comme infirmier dansdomaine public ou privé à Algerou environs, bonne présentationsens des responsabilités sérieuxTél. : 0662 34.40.60—————————————H 30 ans d’exp. TCE suivi dechantier chez plusieurs BETcherche emploi suivi métrés atta-chement et autresTél. : 0771 54.35.87—————————————Dame 40 ans motivée respon-sable de famille possédant bac +CEMTC major de promo + diplô-me en informatique ayant uneannée d’expérience comme com-merciale cherche emploi danssociété étatique ou privée sur axeAlger-Tipaza, accepte toute pro-position. Tél. : 0664 45.49.48—————————————JH marié sérieux dynamique pos-sédant véhicule ayant 8 ans d’ex-périence dans le domaine com-mercial cherche emploiTél. : 0550 64.01.95—————————————H avec cursus avéré et expérienced’années de travail polyvalent dans

domaines confondus tant dans l’ad-ministratif la représentation ainsique les achats ventes démarches etaussi chauffeur véhicule léger proou familial et ce durant de longuesannées parlant et écrivant arabe etfrançais couramment sans accenttype physique et facial européenaccepte déplacement mêmelongues durées sur territoire natio-nal disponible de suite 7/7 de jourcomme de nuitTél. : 0554 65.66.80—————————————JF diplôme d’études supérieuresen microbiologie avec expériencedans un laboratoire de contrôle dequalité cherche emploi dans ledomaine ou autres.Tél. : 0778 89.94.46—————————————JH 27 ans licencié en sciencescommerciales option gestion 2ans d’expérience comme gérantet vendeur en pharmacie chercheemploi. Tél. : 0552 19.01.09—————————————Conducteur de travaux bâtimentTCE génie civil VRD niveauingénieur ayant 35 ans d’expé-rience suivi de chantiers conduitede travaux et gestion de sous-trai-tants cherche emploi dans régionsAlger, Tipaza, Blida, accepte tra-vaux béton maçonnerie revête-ment peinture pour particulier ousous-traitance pour entreprise etassistance technique attache-ments mètres pour bureauxd’études. Tél. : 0662 91.23.37—————————————JH ingénieur d’Etat en génieminier “polyvalent” maîtrisel’outil informatique Word, ExcelPower Point et logiciels dudomaine minier parle et écritarabe et français, cherche emploià travers le territoire nationalTél. : 0792 12.68.96—————————————JH 41 ans sérieux et de bonnemoralité, marié habite w 15 diplô-mé en communication des entre-prises, expérience polyvalente,offre ses compétences pour desmissions de services ou pouremploi à mi-temps comme atta-ché commercial, représentantprospecteur distributeur, coordi-nateur, apte aux déplacementsoffre exclusivité aux importa-teurs, industriels PME/PMI,fabricants ou fournisseurs de tousproduits locaux ou d’importationouvert à toutes propositionsTél. / 0662 024 592 email : [email protected]—————————————JH 26 ans licence en sciencescommerciales et financières, maî-trise de la langue anglaise, ayantune expérience d’une année dansune compagnie étrangère commeassistant financier cherche emploimême au Sud. Tél. :0774 462 874—————————————JH père de famille sérieux chercheemploi comme chauffeur-démar-cheur long. trajet exp. dans ledomaine. Tél. : 0668 11.30.28—————————————H 42 ans, marié, sérieux 23 ans deservice militaire, poss. voiture, exp.inst. b. phys. cherche emploi. Tél :0772 13.27.63 non sér. s’abstenir—————————————JF cherche emploi habitant BEZlicence en gestion exp. 2 ans.Tél. : 0550 663 023—————————————JH 24 ans BT en comptabilité tri-lingue, maîtrise l’outil informa-tique exp. 2 ans comme contrô-leur qualité dans industrie médi-cale cherche emploi administratifdans n’importe quel domaineTél. : 0553 05 64 87—————————————JH 41 ans marié habite w 15sérieux et de bonne moralité diplô-mé en communication des entre-prises, expérience polyvalente,offre ses compétences pour desmissions de services ou pouremploi à mi-temps comme attachécommercial, représentant, pros-pecteur distributeur, coordinateur,apte aux déplacements offreexclusivité pour importateursindustriels fabricants ou fournis-seurs de tous produits locaux oud’importation, ouvert à toutes pro-positions. Tél. : 0662 024 592

PUBLICITEDimanche14 novembre 201026 LIBERTE

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F.4808

0355

Page 21: 5539

Dimanche14 novembre 201030

20H45

E nnemi d'État est un filmaméricain réalisé par Tony

Scott et sorti en 1998. “Pouraméliorer la protection de l'État,une nouvelle loi sur les télécommu-nications est proposée auxAméricains. Cette loi vise à donnerplus de pouvoir aux autorités com-pétentes, comme l'utilisation decaméras de surveillance et l'écoutetéléphonique. Robert ClaytonDean (Will Smith), avocat etcitoyen américain comme lesautres, marié et père d'un petitgarçon, reste sceptique lorsque safemme (Regina King) lui répète queles autorités usent déjà de ces pou-voirs ; pourtant, il l'apprendra àses dépens.”

“DANS LA VALLÉE D'ELAH”

➜ What I Like About You (Ce que j'aime chez toi) estune série télévisée américaine créée. La série suit lequotidien de Holly Tyler, une jeune fille de 16 ans,qui décide un jour d’aller vivre avec sa sœur, Valérie,âgée de 28 ans à New York, suite au départ du pèreau Japon pour le travail. C'est alors que la vie deValérie va basculer. Alors qu'elle avait une vieparfaite, avec une carrière dans les relationspubliques qui s'ouvrait à elle, tout va changer dèsque sa sœur débarque chez elle dans sonappartement !

➜ Championnat de France Ligue1. 13e journée. Lyon-Nice. L'OLconnaît un début de saisondifficile et évolue nettement endessous de son niveau habituelen Ligue 1. Les coéquipiers deYoann Gourcuff doivent marquerdes points contre l'OGC Nice, uneformation toujours accrocheuse.Au stade Gerland, les Gones deLisandro Lopez, Michel Bastos etHugo Lloris sont, sur le papier,mieux armés que les Niçois pourdécrocher une précieuse victoire.Mais les Aiglons, avec Emerse Faeet Eric Mouloungui, semblentapprécier le rôle de challenger quidéfie les grosses écuries.

CHAMPIONNAT DE FRANCE LIGUE 1

21H00

NUMÉROS UTILES

URGENCES MÉDICALES : 115- Samu 021 23.50.50 /021.23.77.39- Centre antipoison 021.97.98.98- Sûreté de wilaya 021.73.00.73- Gendarmerie nationale021.76.41.97- Panne gaz 021.68.44.00- Panne électricité Bélouizdad

021.67.24.52- Panne électricité Bologhine021.70.93.93- Panne électricité El-Harrach021.52.43.29- Panne électricitéGue de Constantine021.83.89.49- Service des eaux 021.67.50.30- Protection civile 021.71.14.14- Renseignements : 19- Télégrammes : 13- Gare routière Caroubier :021 49.71.51/021 49.71.52/02149.71.53 021 49.71.54- Ministère de la Solidariténationale, de la Famille et de laCommunauté nationale àl’étranger. Personnes endifficulté ou en détresse :No vert : 15-27

HÔPITAUX- CHU Mustapha: 021.23.55.55- CHU Aït Idir : 021.97.98.00- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 -021.91.21.65 - CHU Beni Messous : 021.93.15.50 - 021.93.15.90- CHU Kouba : 021.28.33.33- CHU Bab El Oued :021.96.06.06 - 021.96.07.07- CHU Bologhine : 021.95.82.24021.95.85.41- CPMC : 021.23.66.66- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05- CHU El Kettar : 021.96.48.97

COMPAGNIES AÉRIENNESAIR ALGÉRIE

1, place Audin16001 Alger- Tél. : +213 21.74.24.28- +213 21.65.33.40Réservation : 021.68.95.05

AIGLE AZURAéroport d’Alger H - B- Tél. :+213 21.50.91.9121.50.91.91. Poste 49.31

AIR FRANCECentre des affaires,(ABC) Pins Maritimes- Tél. :021.98.04.04- Fax. :021.98.04.43

LA VIE RELIGIEUSE

Horaires des prières 8 dhou el hidja 1431

Dimanche 14 novembre 2010Dohr.............................12h32Asr................................15h19Maghreb......................17h42Icha..............................19h04

Prières du matin9 dhou el hidja 1431

Lundi 15 novembre 2010Fadjr...............................5h56Chourouk.......................7h26

Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DASiège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare

ANNABA26, rue Mohamed-Khemisti

Tél. : (038) 86 66 00Fax : (038) 86 75 68

CONSTANTINE36, avenue Aouati-Mostéfa

Rédaction : Tél. : (031) 91 20 39

Tél./ Fax : (031) 91 23 71Publicité : 39, avenue

Aouati-MostéfaTél. : (031) 92 24 50

Tél./ Fax : (031) 92 24 51

ORAN26, rue de Nancy

(derrière le consulat deRussie)

Fax : (041) 39 21 99Tél. : (041) 39 21 93

MASCARAMaison de la Presse : Rue Senouci Habib -

Mascara Tél. / Fax : (045) 80 36 85

BLIDA79, boulevard Larbi-Tébessi

Tél. : (025) 40 84 84Fax : (025) 40 85 85

BOUMERDÈS63/1, boulevard de

l’IndépendanceTél. / Fax : (024) 81 47 91

TIZI OUZOUBâtiment Bleu - cage C 2e

étage Tél. : (026) 22 67 13Fax : (026) 22 83 83

BOUIRACité de la Gare - Bt n°2 -

Appt n°13 Tél. / Fax : (026) 94 12 88

BÉJAÏARoute des Aurès

Bt B - Appt n°2 - 1er étageTél. / Fax : (034) 21 24 09

TIARETMaison de la presse Saim-

Djillali Tél. / Fax : (046) 41 66 92

CHLEFCIA des Fonctionnaires

Bt C cage M n°03

Tél. / Fax : (027) 77 00 17

OUM EL-BOUAGHICité 1000-Logements

(NASR) Tél./Fax : (032) 41 12 59

TLEMCENRédaction - Publicité17, rue Naïmi-Rabah,

Beau-séjour, Tél. / Fax : (043) 20 70 70

SIDI BEL-ABBÈSImmeuble Le Garden(face au jardin public)

Tél./Fax : (048) 65 16 45

BORDJ BOU ARRERIDJN° 06, lot Benziouache Fg

des Martyrstél/fax : 035 79 29 32

DIRECTION ET RÉDACTIONLotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger

Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées) Tél (021) 30 78 84 / Fax (021) 31 09 09 (direction générale) - Fax : 021 30 78 70 (rédaction)

PUBLICITÉSiège Liberté Tél. : (021) 30 78 97 / Fax : (021) 30 78 99

ANEP 1, avenue Pasteur - Alger Tél. : (021) 73 76 78 / 73 71 28 Fax : 021 73 95 59

BUREAUX RÉGIONAUX

Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert e-mail : [email protected]

Directeur de la rédaction : Mounir Boudjema

LIBERTE

PAOSARL - SAEC

IMPRESSION ALDP - SIE - SIO - SIA-SUD

DIFFUSION Centre : Liberté : 021.75.24.98

Ouest : LibertéEst : Sodipresse

Sud : Sarl TDS : 0661 24 29 10Agence BDL L’Émir Abdelkader (Alger)

CB : 00 500170 400 208216045Les manuscrits, lettres et tous documents remisà la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuventfaire l’objet d’une quelconque réclamation.

T GRAMMESÉLÉ

ENNEMI D'ETAT

➜ Dans la vallée d'Elah est un drame psychologiqueaméricain réalisé par Paul Haggis, sorti en 2007 TommyLee Jones et Susan Sarandon. Le titre du film se réfèreà la vallée où David combattit Goliath. Un film poignantprimé à Venise en 2007 et qui a valu à Tommy Lee Jonesune nouvelle nomination aux oscars en 2008. “HankDeerfield est consterné. Mike, son fils, a disparu alors qu'il venait

d'arriver au pays pourune permission dequelques jours. S'agit-ild'une désertion pour nepas retourner en Irak,comme le suppose l'armée? Refusant cettehypothèse, Hank part àla recherche de son fils.Avec son épouse Joan, il serend au Nouveau-Mexique où Mike a été vupour la dernière fois…”

LIBERTE

➜ “Français contre Chinois, main basse sur l'Afrique” estle thème de ce nouveau numéro d’“Enquête Exclusive”présenté par Bernard de La Villardière. “Les entrepriseschinoises s'implantent depuis une quinzaine d'années enAfrique : routes, hôpitaux, stades, tous ces chantiers sontremportés grâce à des tarifs défiant toute concurrence. AuCameroun, Monsieur Peng construit des routes, MonsieurYan a une quinzaine de boutiques dans le Chinatown deDouala. La présence chinoise a aussi relancé le trafic del'ivoire. Comment les Camerounais perçoivent-ils cetteprésence ? Pékin a aussi développé dans quinze paysd'Afrique des instituts Confucius où les écoliers peuventapprendre le chinois.”

“ENQUÊTE EXCLUSIVE”

22H45

➜ Les Amants du Pont-Neuf estun film français de Leos Caraxsorti en 1991. Dans la lignée,excessive et souvent touchéepar la grâce, de Jean Vigo, unpoème d'amour fou, tournédans d'extraordinaires décors.“Alex (Denis Lavant) vit à Paris,sur le pont Neuf, auprès d'Hans(Klaus-Michael Grüber), son vieuxcompagnon qui l'aide à trouver lesommeil. Leur vie "tranquille" estperturbée par l'arrivée de Michèle(Juliette Binoche). Michèle perd lavue, et Alex découvre l'amour.Ensemble, ils vont vivre au rythmedes orchestres parisiens et sous leslumières”.

“LES AMANTS DU

PONT-NEUF”

20H40

“WHAT I LIKE ABOUT YOU”

18H00

20H35

Page 22: 5539

Dimanche14 novembre 2010LIBERTE 31

PEOPLE

TÉLÉ POTINS

ACTU-TV

LADY GAGAGRANDE

GAGNANTEAUX MTVEUROPEMUSIC

AWARDS2010

Une soirée tant attendue par les artistesDimanche dernier, Madrid a accueilli la

cérémonie des MTV Europe Music Awards,qui récompense depuis dix-sept ans leschanteurs et leurs clips. L’actrice américai-ne Eva Longoria a présidé cette soirée avecbrio, faisant de l’humour à la sauce gla-mour. Celle qui interprète la vénaleGabrielle Solis dans Desperate Houswives n’apas hésité à jouer le rôle d’une rappeuse enduo avec Dizzee Rascal pour ouvrir le bal.La belle a ainsi changé de tenue une dizai-ne de fois, arborant même un costume enhommage à Lady GaGa, qui avait fait la

couverture de

Rolling Stones le mois dernier vêtue d’unerobe faite de viande fraîche.

La chanteuse américaine a sans surpriseété couronnée artiste féminine de l'annéeet meilleure artiste pop, tandis que son BadRomance a été désigné titre de l'année. Enrevanche, à la surprise générale, le clip de lachanson ne s'est pas imposé dans la caté-gorie meilleur clip. C'est une autreAméricaine, Katy Perry, qui est repartie avecle trophée dans cette catégorie pour le trèscoloré California Gurls.

Un seul autre artiste à s'être imposédans plusieurs catégories : Justin Bieber. Lejeune garçon a été élu artiste masculin del'année, battant Eminem, Kanye West,Enrique Iglesias et Usher, et il s'est égale-ment imposé dans la catégorie MTV Push.

Kings of Leon, Miley Cyrus ou encoreLinkin Park se sont succédé sur scène, à laCaja Magica, ou en plein air sur une estradeérigée dans les rues de Madrid. Shakira, quis’est lancée sur scène la première avecl’hymne de la Coupe du monde de footballWaka Waka, a été gratifiée du prix Free YourMind pour son engagement auprès desenfants défavorisés en Afrique et enColombie. La Révélation 2010 a été décer-né à Kesha, qui a devancé Justin Bieberdans la même catégorie. Pour conclure lasoirée, Bon Jovi a reçu le MTV Global Icons,Award d’honneur pour l’ensemble de sacarrière.

UK : une girafe star meurtfrappée par la foudre

Sale temps pour les animaux stars. Après Paul le poulpe,dont la disparition a ému toute la planète, le showbiz

animalier a perdu un autre membre. La BBC a annoncé hierla disparition de la girafe Hamley, sans doute la girafe la plusconnue au Royaume-Uni, et qui faisait partie du cast de lasérie Wild at Heart depuis cinq ans maintenant.

Nick Goding, producteur de la série, a expliqué que l'équipe et le cast étaient anéantis parla disparition de Hamley, qu'il décrit comme une girafe “charmante et joueuse”. “Les animauxsont au cœur de la série, et Hamley manquera à tout le monde”, a-t-il expliqué.Le pauvre animal, âgé de sept ans, a succombé à un orage après avoir été frappé par lafoudre lundi, dans la réserve de Glen Afric en Afrique du Sud. Faible consolation pour lesfans de la série, Hamley avait déjà tourné des scènes pour la saison prochaine.

De Niro,Pfeifferet Kutcherdans lasuite de“Valentine'sDay” ?

●● Petit à petit, le cast de New Year's Eve seconstitue. C'est fin 2011 que Garry Marshalldévoilera son nouveau film choral, qui succé-dera à Valentine's Day, et après avoir casté LeaMichele et Abigail Breslin, ce sont de plusgrands noms qui sont actuellement en négo-ciations pour faire partie de la fête.

Selon le Hollywood Reporter, Robert DeNiro, Michelle Pfeiffer, Hilary Swank et AshtonKutcher devraient en effet intégrer le cast decette comédie romantique, qui suivra plusieurshistoires entremêlées qui auront lieu, commele nom du film l'indique, autour du nouvel an.

Dans New Year's Eve, Robert De Niro devraitendosser le rôle d'un vieil homme aigri et pas-sant ses derniers jours dans un hôpital, tandisque Michelle Pfeiffer incarnerait une secrétairede direction frustrée, qui décide de s'atteleraux bonnes résolutions qu'elle n'a jamaistenues. De son côté, Hilary Swank est en dis-cussion pour le rôle d'une productrice qui gèrel'émission de télé diffusée en direct de TimesSquare. Enfin, Ashton Kutcher camperait untrentenaire qui déteste le nouvel an. Le tour-nage de New Year's Eve devrait débuter à la mi-décembre à New York.

“Hold my Hand”, duo entreMichael Jackson et Akon,sortira lundi●● L'information avait filtré, c'est désormaisofficiel. Pour assurer la promotion de"Michael", le premier album posthume deMichael Jackson (dans les bacs le 14décembre), Sony Music a choisi Hold my Handcomme premier single. Ce duo entre Michael

Jackson et le rappeur Akon sera mis en ventesur le Net dès ce lundi. La chanson date de2007 et la maison de disques assure, qu'àl'époque, le Roi de la pop avait indiqué parécrit qu'il souhaitait que ce titre soit le premiersingle de l'album qu'il préparait.

La chanson n'est pas inconnue puisqu'uneversion du duo avait filtré sur Internet dès l'été2008 et reste encore disponible sur de nom-breux sites. Néanmoins, le titre aurait été fina-lisé par Akon.

Dans le même temps, Sony Music a dévoiléla liste des 10 titres qui composeront cetalbum posthume. Avec la mise en ligne de ceduo avec Akon, la major souhaite éteindre lapolémique déclenchée après la mise en ligned'un autre inédit, Breaking News, dont l'authen-ticité est contestée par des fans mais aussi desproches du Roi de la pop.

Teri Hatcher de passagedans “Smallville”

●● La CW vientenfin de dévoiler lespot promotionneldu prochain épiso-de inédit deSmallville intitulé“Abandoned”.Jusqu'ici, rien devraiment surprenant: on est en début desemaine et l'épiso-de sera diffusé ven-dredi aux États-Unis, mais il s'agit

surtout de l'un des évènements de la saisonpuisqu'on y verra Teri Hatcher !

Celle qui avait joué le rôle de Lois Lanedans Lois & Clark : Les Nouvelles Aventures deSuperman reprend du service et incarneraexceptionnellement pour le huitième épiso-de… la mère de Lois (interprétée par EricaDurance) dans Smallville ! La jeune reporterretrouve en effet une vidéo de sa mère dispa-rue et se pose alors de multiples questions surson passé. Smallville continue donc avec sesépisodes évènements pour sa dixième et ulti-me saison.

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Le + de LIBERTÉ

F.4919

Page 23: 5539

C’ est pour éviter l’hémorragie de deviseset la dépréciation du dinar que l’État a

toujours refusé d’envisager la convertibilité dela monnaie nationale.

Ainsi, il contrôle, en théorie, le montant dedevises qui peut être expatrié et maîtrise, tou-jours en théorie, le taux de change du dinar.Mais voilà que l’État avoue que c’est justementlà que résident les maux qui hypothèquent ledéveloppement et même la sécurité du pays.

D’abord, les autorités s’alarment de l’importance des trans-ferts liés aux bénéfices réalisés par les investisseurs étrangerset au règlement des factures d’importation. Les restrictions de lapart étrangère (ramenée à 49% maximum) dans les capitauxdes entreprises et l’abrogation de la procédure du Crédoc intro-duites par la loi de finances pour 2009 se veulent une riposte àces deux vecteurs de sortie de devises.

On décourage les IDE et on complique la procédure d’ap-provisionnement en inputs importés, et donc le fonctionnement

des moyens de production installés, pour réduire les sorties dedevises liées au rapatriement des bénéfices et à l’activité pro-ductive.

Mais, malgré ces mesures qui freinent l’investissement etralentissent l’activité, les devises fuient par des voies illégalescomme le montrent ces saisies récurrentes dans les bagages depassagers ou de membres des personnels navigants.

Entre-temps, l’activité de change bat son plein sur les placesmonétaires informelles, sous le regard impuissant d’un État quitolère l’existence occulte d’opérations qu’il refuse à ses propresinstitutions. Pourtant, il ne peut ignorer que ces milliards brasséspar des cambistes parallèles sont destinés à couvrir de réelstransferts, forcément clandestins. Mais il sait, en même temps,qu’il ne peut efficacement réprimer une fonction créée par unbesoin irrépressible. L’émotion révoltée que provoquent cesoccasionnelles contraste avec la complaisance débonnaire dontjouit le change parallèle.

Ce monétarisme parallèle engendre apparemment un fortappel d’air : il a besoin de billets de banque que l’on n’arrive pas

à fabriquer en quantité ; il fait alors appel à la fausse monnaie.Et le tout semble s’emballer : inflation de billets, faux monnaya-ge, trafics… Tout un système qui ne peut s’embarrasser ni demoyens de paiement scripturaux ni de marché monétaire officielet transparent.

En somme, toutes les conditions sont réunies pour la forma-tion d’une activité monétaire souterraine, à peine contrariée parune répression à la marge de certaines de ses manifestations.Le refus de la modernisation bancaire et de la convertibilité dudinar permet les mouvements financiers qui ne laissent pastraces.

À force de rejeter le progrès par crainte de perdre son mono-pole d’allocation de ressources, le pouvoir se retrouve à devoirréprimer, se crée des désordres qu’il doit rattraper ou réprimer.Le pays ne gagne ni sur le tableau de la sécurité ni sur celui dudéveloppement : la résistance au marché favorise la délinquan-ce financière en même temps qu’elle gêne l’essor de l’écono-mie.

M. H.

CONTRECHAMP Le sous-développement monétaire

PAR M. HAMMOUCHE

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LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER

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PAR CHEIKH FERHAT

VOTRE MÉTÉO DU JOUR

Très belle journée ensoleillée surl'ensemble de l'Algérie aprèsdissipation de quelques brumesprès des côtes et dans lesvallées.De la Chasse-sable sur le SaharaCentral (Wilaya d'Adrar) et du ventmodéré à assez fort.Des températures stationnaires.

Températures maximum prévues20° à El-Bayadh, Médéa, Tiaret,Saïda, Djelfa, Tissemsilt, Djelfa,Sétif, Batna, Constantine,Khenchla23° à Aïn Defla, Mostaghanem,Thénès, Sidi-Bel-Abbès, AïnTemouchente, Laghouat, Chlef,Oran, Relizane21° à Oum El-Bouaghi, Blida, Tizi

Ouzou, Bouira, Bordj Bou-Arréridj,Tébessa, Guelma22° à Alger, Boumerdès, Tipaza,Tlemcen, Mascara, Jijel, Béjaïa,Annaba, Skikda, El-Kala, M'sila24° à Ghardaïa, Hassi R'mel,Béchar, Tougourt, El-Oued, Biskra,Bousaâda26°à Ouargla, El-Goléa, Ilizi, HassiMessaoud, In Aménas,31° à Tamanrasset, Tazrouk, Arak,Abalessa33° à In-Guezam, Bordj BadjiEl-Mokhtar, Timmiaouine, In Salah30° à Adrar, Regane, Tindouf

Météo marineMer Belle à localement peu agitéeet du vent d'Ouest à Sud-Ouest de20 à 30 km/h.

EN ATTENDANT LE REMANIEMENT

Le gouvernement françaisdémissionne

●● Le président français NicolasSarkozy a accepté hier soir “ladémission du gouvernement et a ainsi misfin aux fonctions” du Premier ministreFrançois Fillon, ouvrant la porte àun remaniement annoncé depuisplusieurs mois, selon un communi-qué de la présidence. “En applicationde l’article 8 de la Constitution, FrançoisFillon a présenté au président de laRépublique la démission du gouverne-ment”, indique le texte. “Le présidentde la République a accepté cette démissionet a ainsi mis fin aux fonctions deFrançois Fillon”, ajoute la présidence.

Cette démission, suivant une pro-cédure habituelle, est la premièreétape d’un remaniement gouverne-mental annoncé depuis cinq moiset qui était prévu, selon dessources gouvernementales et àl’UMP (droite, au pouvoir), demainlundi. L’hypothèse d’une reconduc-tion de M. Fillon au poste dePremier ministre était donnée hiercomme quasi certaine par cessources. Le Premier ministre a étéreçu à deux reprises samedi par lechef de l’Etat. Nicolas Sarkozy adécidé d’accélérer le calendrier,alors que l’ancien Premier ministreAlain Juppé a annoncé hier implici-tement son arrivée au gouverne-ment.

M. Juppé, maire de Bordeaux(Sud-Ouest), a déclaré hier sur laradio France-Info : “Ce n’est pas lapremière fois qu’un ministre est maired’une grande ville.” “J’espère démontrer(aux Bordelais) que je peux faire les deuxchoses”, a ajouté l’ancien Premierministre de Jacques Chirac (mai1995-mai 1997). Des sources gou-vernementales et à l’UMP (Unionpour un mouvement populaire,droite, au pouvoir) estimentqu’Alain Juppé sera nomméministre de la Défense.

Nicolas Sarkozy devrait nommerun Premier ministre, qui sera alorschargé de constituer l’équipe gou-vernementale.

EN RAISON DU MANQUE DE LIQUIDITÉS À LA VEILLE DE L’AÏD

DES HABITANTS ASSIÈGENT LA POSTE D’AZZABA●● La poste de la commune d’Essebt, dans la daïrad’Azzaba, située à 50 kilomètres à l’est de la wilaya deSkikda, a été assiégée, hier, par une population en colèrequi n’a pas pu retirer de l’argent, à la veille de la fête del’Aïd, notamment pour l’achat du mouton. L’établissement a

été entièrement fermé, avec des fonctionnaires à l’intérieur,durant toute la matinée. L’un des protestataires nous diraque son ouverture n’est plus indispensable tant qu’il n’y apas de liquidités et c’est le cas depuis près de 3 mois.

A. BOUKARINE

F.4816

F.4928

D.R

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