52051656 200 Tem Francyzskogo

download 52051656 200 Tem Francyzskogo

of 163

Transcript of 52051656 200 Tem Francyzskogo

  • -

    2006

    200

  • 81.2 T18

    200 /. . 18 : -,

    , 2006. - 320 . ISBN 5-89886-015-0

    .

    , ,

    .

    ,

    .

    ,

    , .

    81.2

    .

    ,

    , ,

    , ,

    -

    ISBN 5-89886-0I5-0 ; - , 200: ,

    SUJETS GENERAUX

    Ma biographie

    Je m'appelle Marina. Je suis ne le 10 novembre 1985 au Moscou. Il y a deux ans que notre famille a dmnag Donetsk o nous habitons maintenant. Notre famille n'est pas trs nombreuse. C'est moi, mon pre, ma mre, ma sur cadette et mes grands-parents. Mon pre est mdecin, ma mre est employe. Ma sur s'appelle Natacha. Elle a i l mois. C'est un charmant bb qui ressemble beaucoup sa mre. Mes grands-parents ne travaillent plus parce qu'ils sont gs. Ils sont des retraits. Au mois de mai j 'ai termin une cole secondaire Donetsk. J'ai bien fait mes tudes. On nous a enseign beaucoup de matires: le franais, l'histoire, les mammatiques, la physique, la chimie, la biologie etc. Je prfrais toujours et les langues trangres. Aprs les classes j 'ai t souvent retenue l'cole par toutes sortes d'affaires. J'ai particip aux activit du cercle d'artistes amateurs de ma classe. J'aime chanter. Outre cela je fais du sport et deux fois par semaine je m'entranais dans la salle sportive. Vous voyez, ma biographie n'est pas trs longue. Je peux ajouter que ma profession me proccupe beaucoup. Je crois que je choisirai la philologie. Je me sens une vocation pour les langues et un jour je voudrais devenir interprte.

    . 10 1985 . . , ,

  • , , . -

    , . . 1 . ,

    . ,

    . .

    . .

    : , , , , , ..

    .

    .

    . . ,

    ,

    . ,

    . ,

    . , . -

    ,

    - .

    Ma famille

    La famille est une chose essentielle pour les gens; elle est la base du bien-tre de ses membres, de leur sant et de leur bon humeur.

    Maintenant je voudrais parler un peu de ma famille et avan tout de mes parents.

    Ma mre est professeur de biologie. Elle travaille l'cole e aime beaucoup son mtier. Elle est assez grande et-svelte, c'es une brune. Elle a quarente-quatre ans, mais elle est belle et on l'impression qu'elle est beaucoup plus jeune.

    Mon pre travaille sur les ordinateurs et a beaucoup d'exprience dans ce domaine. Il est aussi grand, aux larges paules, il est plutt blond avec les yeux gris. Il est de deux ans plus g que ma mre. Il aime chanter et quand on a du temps libre la maison je joue de la guitare en l'accompagnant. n pre sait beaucoup de choses sur les nouveaux modles de radie et il sait trs bien rparer les anciennes.

    Mes parents sont maris depuis vingt-six ans. Ils ont beaucoup

    4

    de points communs, mais ils aiment les filmes et les livres diffrents, ils ont les gots diffrents pour la musique et pour le sport. Mais malgr cela ils ont tous les deux une opinion commune sur notre enseignement et ducation.

    Mes parents sont travailleurs. Ma mre s'occupe de la maison aussi bien que de mon pre, de mon frre et de moi. Elle sait bien faire la cuisine et est trs pratique. On tche de l'aider faire le mnage: on lave la vaisselle, on fait les courses et on range l'appartement.

    Mon frre a onze ans. Il est colier. Il voudrait bien devenir mdecin, mais il n'en est pas sr pour l'instant. Il y a trois mois qu'il rvait d'tre cosmonaute.

    J'ai aussi deux grands-mres et un grand-pre. Je les aime beaucoup et je vais souvent les voir. Mes grands-mres ne travaillent plus, car elles sont la retraite. Mon grand-pre travaille encore. Il aime passer ses loisirs dans son jardin.

    Nous sommes tous trs unis. On aime passer les loisirs ensemble. Parfois on reste la maison pour causer ou pour voir un film; pour le week-end on va la campagne. On est trs heureux tous ensemble.

    ; , .

    -

    .

    .

    .

    . , ,

    , .

    ,

    . , , -,

    . .

    , ,

    .

    .

    5

  • .

    , ,

    . , ,

    .

    .

    , , . -

    , . -'

    : , .

    . .

    , .

    .

    . ) . ,

    . .

    .

    .

    . ,

    ; . .

    Notre appartement

    Nous avons un appartement dans un immeuble moderne. C'est' un immeuble de huit tages, avenue Gorki. Notre appartement est au quatrime. Il est trs confortable et a une parfaite disposition de pices. Nous avons tout le confort moderne: l'lectricit, le gaz, la conduite d'eau chaude et froide, le chauffage central, le tlphone. Dans notre immeuble il y a aussi un ascenseur.

    Notre appartement a trois pices: un salon et deux chambres. On a aussi une cuisine, une salle de bain, une entre et un balcon.

    Le salon c'est la pice la plus grande, et nous l'utilisons aussi comme salle manger. Au milieu de la salle on a une grande table avec six chaises tout autour. En face de la fentre une bibliothque est installe. Elle est pleine de livres dedans, la tlvision et la vido sont aussi places sur ses rayons. Dans le coin droit deux fauteuils confortables et une petite table sont disposs. Une

    6

    ottomane et une chemine lectrique se trouvent aussi dans le salon. Le plancher est couvert d'un tapis pais. Les rideaux sur les fentres se marient par leur couleur avec le papier peint. La pice est confortable. Nous la prfrons aux autres, car le soir nous nous rassemblons ici pour boire du th, regarder la tl, pour parler et nous reposer.

    Les chambres coucher sont aussi confortables. Celle des parents est plus grande que la mienne. Il y a deux lits l-bas, une petite tables entre eux, sur laquelle on voit une lampe et un rveille-matin, il y a aussi quelques chaises et une garde-robe. Sur le plancher entre les lits est pos un joli tapis.

    Ma chambre est la plus petite de l'appartement, mais elle est quand-mme trs confortable et claire. Dans la chambre il y a un lit, une garde-robe, une table, un fauteuil et quelques rayons avec des livres. Un tapis pais est mis sur le plancher. Quelques grandes affiches sont mises sur les murs. J'aime beaucoup ma chambre, mais j'y fais des changements de temps en temps. Assez souvent je change l'emplacement du lit et les affiches.

    Notre cuisine est grande et claire. Elle est trs bien quipe. Nous avons un rfrigrateur, un conglateur, un four micro-ondes, une cafetire et un toaster. Nous n'avons pas encore de machine laver la vaisselle, parce qu'elle cote trs cher. Mais je suis sr qu'on va en acheter une dans peu de temps. On mange d' habitude dans la cuisine. Mais quand on a des invits, on sert dans le salon.

    La salle de bain est prs de la cuisine. On a de l'eau chaude et froide du robinet. L'entre est assez petite chez nous. Il y a seulement une place pour un portemanteau, ct duquel un miroir est suspendu. Sous le miroir sur un petit rayon il y a un appareil tlphonique. Nous adorons notre appartement et tchons de le rendre confortable et propre.

    .

    . .

    7

  • , .

    : , , - , , .

    .

    : . E , , .

    ,

    .

    . .

    , .

    ' .

    .

    .

    . ,

    , ,

    , ,

    .

    . ,

    .

    , ,

    .

    .

    ,

    . , ,

    , .

    . .

    , : .

    .

    .

    . , ,

    , .

    , . ,

    . .

    , .

    .

    . .

    ,

    8

    . .

    .

    Mes tudes l'cole secondaire

    Je viens de finir mes tudes l' cole et je voudrais vous parler un peu de ma vie scolaire. Mon cole n'est pas trs grande. C'est un difice moderne deux tages. Plus de 400 lves y font leurs tudes. Notre cole est connue pour le haut niveau de l'enseignement et une discipline svre.

    Au rez-de-chausse il y a un vestiaire; la salle de sport, la cantine, la bibliothque et les ateliers sont y disposs aussi. On a deux ateliers: un pour les filles et un autre pour les garons. Notre salle de sport est grande et trs bien quipe.

    Au premier se trouve une grande salle de runion. On y organise des ftes, des assembles et des soires. A cet tages mme se trouvent le cabinet du directeur, une classe des ordinateurs, une classe pour les auditions et les classes pour les petits.

    Au deuxime sont amnages les classes pour les grands. Les laboratoires chimique, physique et biologique y sont aussi. Chaque classe est quipe de 2 ou 3 ranges de pupitres. La table de professeur est toujours dispose devant celles des lves. Il y a aussi un tableau et une bibliothque avec des tableaux et des cartes. Les classes rserves aux cours des langues trangres sont munis de magntophones, de la tlvision et du magntoscope.

    A l'cole je travaillais cinq jours par semaine. Les cours commenaient huit heures et demi; chaque cours durait 45 minutes. Aprs trois leons on rservait une pause d'une demi-heure: ce temps-l on djeunait la cantine. D'habitude nous avions six leons par jour et nous tions dj libres trois heures de l'aprs-midi.

    Aprs les cours je ne rentrais pas directement la maison, car on suivait parfois des cours supplmentaires. Les uns des lves jouaient dans l'orchestre, d'autres chantaient dans un

    9

  • chur, il y avait ceux qui faisaient de la peinture. Moi, je faisait du thtre.

    Notre programme scolaire comprenait les matires comme russe, la littrature, les mathmatiques, la biologie, la gographie, la physique, la chimie, le franais, l'histoire et la programmation des ordinateurs. Le dessin, la musique et le sport taient aussi inscrits dans nos horaires.

    Je pffrais le franais parmi les autres cours. C'tait trs! intressant et curieux d'apprendre les mots nouveaux, de lire les textes par rles, de construire des dialogues. On discutait en franais les problmes de jeunesse, on apprenait faire des exposs sur les sujets divers, on essayait mme de jouer de petite spectacles.

    A1 ' cole j ' avais beaucoup d'amis qui tudiaient dans ma classe., Notre classe tait comme une deuxime maison pour moi. Mes copains taient trs gentils. On passait beaucoup de temps ensemble mme en dehors de l'cole.

    .

    . .

    400 . .

    ; , , .

    : , .

    .

    .

    , .

    , ,

    .

    ! . ,

    . 2 3

    10

    .

    .

    .

    , .

    .

    830; 45 . : . ,

    .

    ,

    .

    , ,

    . .

    ,

    , , , , ,

    , ,

    . ,

    .

    .

    , ,

    .

    , ,

    .

    -.

    .

    .

    .

    L'tude des langues trangres

    Le problme de l'apprentissage des langues trangres est trs important de nos jours. Les langues trangres sont ncessaires dans la socit et surtout aujourd'hui quand le progrs scientifique et technique a caus l'avancement des connaissances humaines et la surabondance de l'information. Les langues trangres sont obligatoires comme un moyen efficace pour l'change de l'information entre les gens de notre plante.

    11

  • Aujourd'hui le nombre des gens qui parlent franais dpasse 130 millions. C'est une langue de la science, de la technologie et des liens culturels. On parle le franais en Belgique, en Suisse, au Canada, en Guayane Franaise, la Rpublique d'Hati; cette langue est utilise par les peuples d'tats africains. La langue franaise est une des six langues officielles et une langue de travail l'Organisation des Nations Unies; parmi 115 dlgations l'ONU 36 emploient normallement le franais.

    Quant moi, j ' aime cette langue. Ce qui me plat surtout dans le franais, c'est la prcision et la simplicit de l'expression; c'est aussi sa clart, sa grce, sa majest et sa finesse. J'aime le franais pour sa posie, sa prose et son thtre. Grce ma connaissance de la langue franaise je peux lire les uvres de Balzak, de Victor Hugo, de Stendhal et de beaucoup d'autres auteurs dans l'original. Je pense qu'en apprenant une langue trangre vous apprenez la culture et l'histoire des gens qui la parlent.

    . -

    ,

    -,

    .

    .

    , -,

    130 . , .

    , , , ,

    ; .

    ; 115 36 .

    , .

    , -

    , , ,

    .

    , .

    ,

    , .

    , , ,

    , .

    Mon professeur de franais

    Mon professeur de franais s'appelle Irina Vladimirovna. Elle est jeune et nergique. Elle viens de terminer la facult des langues trangres. C'est la premire anne qu'elle travaille dans notre cole. Elle connat bien le franais. Nous frquentons ses leons avec plaisir, car Irina Vladimirovna les anime parfaitement. Pendant la leon nous faisons des exercices, lisons des textes, coutons des enregistrements et traitons des sujets divers. Trs souvent Irina Vladimirovna nous parle de la civilisation franaise, de la vie quotidienne des Franais, des curiosits de la France. Ces rcits sont toujours trs intressants car Irina Vladimirovna a visit la France et a tout vu par ses propres yeux. Bref, nos leons de franais sont toujours trs intressantes. Outre cela Irina Vladimirovna dirige l'atelier facultatif de langue franaise o travaillent les lves qui veulent approfondir leurs connaissances en franais. L'atelier a lieu le mardi aprs les classes. Moi, j 'y vais rgulirement parce que j'aime la langue franaise et je voudrais la mieux connatre. Je rve d'apprendre le franais pour aller un jour en France. Je suis trs reconnaissant Irina Vladimirovna parce qu'elle m'aide raliser mon rve.

    . .

    .

    13

  • .

    . , :

    .

    , ,

    .

    ,

    ,

    . ,

    . ,

    .

    , ,

    .

    , . ,

    . ,

    .

    ,

    .

    Notre cole

    Je fais mes tudes l'cole * 302. C'est une cole secondaire. Le btiment de l'cole a deux tages. Au rez-de-chausse se trouvent le vestiaire et la cantine scolaire, des ateliers. Sur les murs du hall sont affichs l'emploi et le rglement intrieur.

    Un large escalier mne au premier tage. Ici se trouvent le bureau du directeur d'cole, la bibliothque, les petites classes, deux vastes laboratoires de physique et de chimie, la salle de ftes.

    Les grandes classes, la salle de gymnastique, le centre de radiodiffusion et la salle des professeurs se trouvent au deuxime tage. Les classes sont claires et propres, leurs fentres sont larges et donnent sur la cour. Il y a des pupitres, un tableau noir dans chaque classe. Nous pouvons voir des fleurs aux fentres et des portraits sur les murs. Pendant les grandes rcrations les lves se dtendent dans la cour d'cole. Les petits jouent

    14

    cache-cache et d'autres jeux. Les grands aiment mieux le basket-ball, le valley-ball, le handball. Nos lves aiment

    beaucoup notre cole.

    302. . . ,

    .

    .

    .

    , ,

    ,

    , .

    , ,

    .

    , ,

    . , .

    .

    .

    .

    , , .

    .

    Mon ami

    Je voudrais vous parler de mon ami. Il s'appelle Pavel. Il est mon camarade de classe. En gnral, j 'ai beaucoup d'amis mais Pavel est le meilleur. Nous nous sommes connus il y a trois ans, quand il a apparu pour la premire fois dans notre classe. C'est que sa famille a dmnag dans notre quartier et Pavel a d changer d'cole. Pavel est un bon lve. Il est surtout fort en mathmatiques et, quand j 'ai des problmes faire mon devoir de mathmatiques, il m'aide volontiers. Pavel joue trs bien de la guitare et connat la musique moderne. Outre cela, il est un bon sportif. Il pratique l'escrime et prend part souvent aux comptitions

    15

  • Nous passons beaucoup de temps ensemble. D'habitude^ je tlphone Pavel et nous dcidons comment nous allons passer la soire. Nous nous promenons ou bien je vais chez Pavel (soit lui, il vient chez moi) pour couter de la musique ou tout simplement bavarder. Pavel est un bon ami et j'espre que notre amiti durera longtemps.

    . ,

    . -

    .

    , .

    ,

    . .

    , ,

    , .

    .

    , . -

    . ^

    . ,

    , . ,

    ( ) >

    . , ,

    .

    Ma discipline prfre

    Il a trois matires que j'aime le plus: les mathmatiquesi l'E.P.S. (Education Physique et Sportive) et le franais.

    Les mathmatiques m'intressent parce que cela apprend structurer la pense, de comprendre les lois logiques et tou) simpliment est une gymnastique intellectuelle.

    L'E.P.S. sert d'un moment de rcration entre les cours plus abstraits qui exigent la concentration et l'assiduit parfaites. C'est une gymnastique physique.

    16

    Et enfin, la matire que j'aime le plus c'est le franais. J'aime cette discipline parce qu'elle m'approche une civilisation qui me parat trs intressantes - la civilisation franaise. J'aime la France bien que je n'y aie jamais t. Je connais beaucoup de choses sur ce pays, son histoire, sa culture et ses gens. Je ne sais pas ce que je deviendrai, quelle profession je choisirai, mais je voudrais bien visiter un jour la France, faire une promenade travers Paris et voir toutes les curiosits de cette ville par mes propres yeux. C'est pourquoi je veux apprendre la langue franaise car il est impossible de dcouvrir un pays sans savoir sa langue, j 'en suis sr. Peut-tre je ne pourrai parler franais tout fait librement, mais j'essaie au moins d'apprendre les mots et les phrases qui m'aideraient lier la communication avec un Franais, mieux comprendre la vie quotidienne, lire les journaux et les livres. D'ailleurs la littrature franaise est une des plus riches et intressantes littratures mondiales.

    Voil pourquoi je suis avec intrt les leons de franais.

    : , -

    ,

    ,

    .

    ,

    .

    , , , ,

    . ,

    ,

    , . ,

    . ,

    , . , ,

    ,

    ,

    .

    , -

    17

  • 18

    19

    5 . 8 2 . , .

    : , . 4 . 2 . . , , .

    , , .

    11 . .

    Ma journe de travail La protection de la nature

    7 . . ,

    .

    . .

    , -

    Le droit de bnficier du progrs scientifique et technique dans l'intrt de l'homme est l'un des droits les plus gnraux de la personne. Il convient de mettre en vidence deux ensembles essentiels de normes juridiques appeles rglementer l'application des rsultats de ce progrs dans l'intrt de la personne.

    La protection de la nature et l'utilisation rationnelle des ressources naturelles alors que l'industrie, les transports, l'agriculture, la rvolution scientifique et technique connaissent une croissance rapide et que les besoins des gens se multiplient, figurent parmi les tches les plus importantes de l'Etat tout entier. Rsoudre ce problme influera sur le bien-tre des gnrations actuelles et futures.

    Le rglement de ce problme est indissolublement li la protection de la sant de la population, la garantie des conditions indispensables un travail fcond et au repos. C'est pourquoi l'une des tches essentielles de l'Etat est de veiller la protection de la nature et la meilleure exploitation des ressources naturelles, l'observation rigoureuse de la lgislation sur la protection du sol et du sous-sol, des forts et des eaux, de la faune et de la flore, de l'atmosphre.

  • 20 21

    La nature doit tre protge

  • 'Le Livre Rouge"

    22 23

  • 24 25

    " "

  • Le choix de profession

  • 28 29

    Les courses

  • 30 31

    Loisirs

  • 32 1373 33

  • Le thtre et le cinma

    34 35

  • 36 37

    Les livres dans ma vie

    J'aime lire. Je prends les livres la bibliothque et j'en ai beaucoup la maison. J'aime lire les livres...(historiques, l'aventure, parlant des gens clbres, du sport, de voyage etc).

    La littrature a une grande importance dans ma vie. Je lis des ivres diffrents des auteurs diffrents. J'ai appris lire bien avant 'cole. Les contes populaires ukrainiennes taient mes premiers

    livres. A l'cole primaire j'adorait les romans de science-fiction. Ils veillaient mon imagination. A l'cole on tudie seulement les auteurs classiques. Quelques uns semblent ennueux au jeunes, d'autres sont vraiment populaires chez eux.

    Mais il est impossible de lire tout le temps des livres srieux. Un grand nombre de personnes, mme trs srieuses, se reposent en lisant de science-fiction romans, des romans policiers, des histoires d'amour etc. Moi, par exemple, je prfre lire des romans policiers. Certainement tout le monde connat Georges Simenon, l'crivain franais clbre. Il est n en 1903 et mort en 1989.

    C'est un crivain belge d'expression franaise. Venu trs tt a la littrature, il a publi plus de cent cinquante ouvrages.

  • 38 39

    Protection de l'environnement

    Aujourd'hui le mot "cologie" est trs populaire. Mais qu'est-ce que cela veut dire? L'cologie c'est la science qui tudie les rapports entre toutes formes de la vie sur notre plante et leur Environnement. Le mot lui-mme provient du grec "oikos" ce qui signifie "maison". L'ide de la maison comprend toute notre plante avec sa population, sa nature, ses animaux, oiseaux, poissons, insects, enfin tous les tres vivants, et mme l'atmosphre qui environne la plante.

    Mais peut-on dire que tout le monde est heureux et a une bonne sant aujourd'hui dans notre Maison? Malheureusement, on ne peut pas l'affirmer. Ds temps anciens la nature fournit l'homme tout, dont il a besoin: de l'air pour respirer, de la pourriture pour manger, de l'eau pour boire, du bois pour ponstruire et du combustible pour chauffer la maison. Pendant plusieurs sicles les hommes vivaient en harmonie avec la nature.

  • 40 41

    , ,

    , .

    ,

    ""? , .

    , : , , , , , , ,

    , , .

    . ,

    .

    .

    ,

    .

    , , , , ,

    - .

    1000 .

    .

    .

    .

    . ,

    , ,

    .

    . ,

    - .

    , ,

    , ,

    -

    .

    .

    ,

    .

    . 159 .

    ,

    .

  • Le sport et la vie saine

    42 43

    me organisation principale dterminant la politique du mouvement olympique. Le Comit est compos de reprsentants de tous les pays partisipant aux Jeux. Il dtermine le programme des Jeux, le nombre des participants et la ville qui va accueillir les prochaines comptitions. De nos jour plus de 150 pays sont prsents dans cette organisation. A part cela chaque pays possde son propre Comit Olympique International.

    Les Jeux d't et d'hiver sont organiss sparment. Les Jeux sont toujours accompagns d'un riche programme culturel: les concerts, les expositions, les festivals etc.

    Quant moi, je ne suis pas un vrai sportif, plutt un amateui de sport. J'aime regarder les matchs de football, de hockey la tl, parfois je vais au stade pour soutenir mon quipe prfre. Pour tre en bonne forme je fais de la gymnastique le matin, presque chaque semaine je vais la campagne avec mes amis o je fais des randonnes passionantes dans la fort ou autour du lac, le long de la rivire. Chaque fois nous revenons un peu fatigus mais contents de notre promenade: nous sommes devenus plus forts.

    .

    . ,

    , , --

    .

    ,

    .

    ,

    , .

    .

    : , , .

    ,

    .

    .

  • Les problmes de la jeunesse

    44 45

    , ,

    ,

    , .

    ,

    : .

    On dit que la jeunesse est la meilleure priode de vie, que la jeunesse signifie le romantisme, l'amour, les nouvelles dcouvertes etc. Mais en mme temps c'est la priode assez dificile, car il faut prendre d'importantes dcisions qui vont influencer la vie.

    Notre poque n'est pas facile mme pour les adultes, mais elle est encore plus dure pour les jeunes qui doivent trouver leur place dans la socit. Ils voudraient non seulement s'adapter mais aussi tre certains de leur situation dans cinq, dix ou vingt ans.

    Pour l'avenir il faut avoir un bon travail et pour l'obtenir il faut tre instruit. A la fin de l'enseignement secondaire tout jeune homme ou jeune fille choisit un tablissement suprieur ou trouve un travail s'il ne veut pas poursuivre ses tudes. En projetant votre avenir vous devez toujours penser vos chances d'tre embauchs aprs la fin d'tudes.

    Mais pendant les tudes vous avez besoin d'argent de poche. Vos parents vous assurent probablement un logement, la nourriture et les vtement dont vous avez besoin, mais part cela vous voulez tre indpendents quant vos gots et plaisirs qui ne sont pas pays par votre pre ou mre. Il faut trouver un travail pour payer les vtements la mode, les cassettes, les livres. Pour les jeunes sans spcialisation cela est assez difficile. Vous avez de la chance si vous savez faire quelque chose mieux que les autres.

    Les problmes psycologiques peuvent tre plus compliqus pour les jeunes que les problmes financiers. "Personne ne me comprend" est un problme typique des jeunes. D'habitude les parents voient en vous les petits enfants tandis que vous vous croyez presque adultes.

  • Les masses mdias jouent un grand rle dans la vie quotidienne. En ralit ils font une partie importante de la socit contemporaine. La presse, la radio et la tlvision tiennent les gens au courant des derniers vnements.

    Chaque jour en Roussia sortent des millions d'exemplaires de journaux. D'habitude des questions les plus importantes de la vie

    Les masses mdias

    ,

    .

    , ,

    , .

    , .

    .

    .

    ,

    .

    ,

    .

    47 46

  • 48 49

  • Mes projets d'avenir

    51 51

    A la poste

  • Mon occupation prfre

    52 53

  • Comment j 'ai pass ma journe d'hier Le sport dans ma vie

    54 55

  • 56

    57

    La correspondance

  • 58 59

    A l'htel

  • Les maladies

    60 61

    ,

    (, , ), ,

    .

    () . ,

    : -, , , , ,

    , , , -

  • t>2 63

    Le corps humain

  • Les saisons de l'anne

    Dans une anne il y a quatre saisons: le printemps, l't, l'automne et hiver.

    Chaque saison dure trois mois. Chaque saison a son charme. Au printemps la nature s'veille. Les arbres ont des feuilles vertes, les oiseaux reviennent des pays chauds. Au printemps il fait beau, le ciel est bleu. Tout commence fleurir. On dit que le printemps est la plus belle saison de l'anne.

    Aprs le printemps vient l't. L't est aussi une belle saison. En t il fait chaud, surtout au mois de juin et de juillet; les jours sont plus longs et les nuits plus courtes. On peut aller dans la 'rt, se baigner, se bronzer au soleil sur la plage. C'est le temps fe grandes vacances et des voyages. On quitte la ville, on va "

    ans les montagnes, au bord de la mer ou la campagne. Dans les champs les bls mrissent au soleil.

    ,, Mais bientt les jours deviennent plus longs, les feuilles punissent et tombent des arbres. fait souvent mauvais temps. Il . Il fait du vent.

    Aprs l'automne vient l'hiver. En hiver il fait froid, il ne pleut d neige, il gle. Les jours deviennent trs courts.

    3-1373 65

  • publie "Tas", le 'Livre de mon ami", "Pierre Nozire" la "Vie i fleurs" et d'autres romans. En 1908, il crit "L'Ile des tingouins". Dans ce livre il montre l'histoire de France d'une j0n satirique. C'est un de ses meilleurs livres. Anatole France t membre de l'Acadmie Franaise et il a reu le prix Nobel

    le littrature en 1921. La langue d'Anatole France est simple, ilgante et claire. Elle parat facile, mais elle est pleine de belles nages, elle est harmonieuse et douce. Anatole France est mort 'ans en 1924. Il est un grand matre de la littrature franaise.

    .

    : ,

    1 , , -"X.

    .

    ( ) - 1844 . .

    , .

    !, . .

    ( 1873 . .

    '81 " ". .

    "", " ", "

    ", " " . 1908 " ".

    .

    .

    1921. 3 , .

    , ,

    . 1924.

    .

    66 67

  • 68

    , .

    : , , - , -

    > ' .

    .

    1606 - 56 , -

    .

    , "", 20 , . -

    ", "

    : "", " ", " ", -

    .

    1635 "". ""

    " ", -

    . 1636 , "" - ,

    .

    ,

    1639 . "", "-!" "". -|, "", 1650 .

    ,

    ,

    . "",

    -

    , .

    1659 ,

    . 1670 -^ "".

    0 .

    69

  • Mon peintre prfr

    Mon peintre prfr est Eugne Delacroix, auteur de la clbre "Libert guidant le peuple".

    Eugne Delacroix, peintre et lithographe franais, est n e 1798. Tout jeune, il fait des copies des tableaux des peintres clbres et travaille avec un de ses camarades d'atelier dont le gnie aura une influence profonde sur sa formation: Gricault.

    E. Delacroix dbute au Salon de 1822 par un chef-d'oeuvre "Dante et Virgile". Ce tableau marque une date non seulemejn dans son oeuvre mais encore dans l'histoire de la peinture romantique. On appelle Delacroix le sommet de l'cole romantique franaise.

    Il peint de nombreux tableaux devenus clbres en France a dans le monde entier et fait ses. illustrations pour "Faust".

    Sa "Libert guidant le peuple" qui reprsente le peuple combattant sur les barricades, pendant la Rvolution de 1830, est trs connue au large public.

    En 1832 Eugne Delacroix part en voyage en Algrie et au Maroc, d'o il ramnera un grand nombre d'tudes qui seront! 1 ' origine de ses clbres scnes de la vie "orientale" parmi lesquelles ses "Femmes d'Alger" qui enchantaient ses contemporains. Son clbre tableau "Massacres de Scio", reprsentant la lutte du peuple grec pour son indpendance, est une image des souffrances humaines qui a mu tous les hommes progressistes.

    A son retour en France, Delacroix excute les peintures dcoratives au Palais-Bourbon.

    ,

    ", ".

    , ) 1798 .

    ,

    , .

    70

    f 1822 " ".

    ,

    .

    .

    ,

    ,

    "".

    ", ", ,

    1830 , .

    1832 ,

    ,

    "" , "

    ", .

    " ",

    ,

    ,

    .

    .

    Mon acteur prfr

    Le cinma occupe une place trs importante dans la vie actuelle. Je voudrais parler de mon acteur prfr.

    Il n'est pas beau, il n'a jamais eu le premier prix du Conservatoire. C'est pourtant l'acteur franais le plus connu, le Plus aim et le mieux pay. Pourquoi? Parce qu'il a mauvaise tte et bon coeur, parce qu'il est drle et dbrouillard et parce que beaucoup de Franais se reconnaissent en lui.

    Son pre est sculpteur, sa soeur est danseuse. La famille Belmondo a du talent.

    Quand Jean-Paul tait petit, il n'tait pas le meilleur lve de Sa classe. Il n'a jamais pass son bac. II prfrait se battre qu'apprendre le latin.

    71

  • Tous ceux qui le connaissaient savaient qu'il serait un grand acteur.

    Pendant dix ans, Belmondo fait du thtre, joue de petits rles au cinma, aprs le film "A bout de souffle" le public franais l'a beaucoup aim. Dans la rue, les gens le reconnaissent et lui sourient. Les producteurs et les metteurs en scne lui tlphonnent,

    Belmondo voyage beaucoup II a visit le Mexique, la Chine et d'autres pays.

    Dans les annes 1980, Belmondo a fait sensation au thtre avec le spectacle "Cyrano de Bergerac".

    .

    .

    ,

    . ,

    . ? , ,

    .

    , .

    .

    - ,

    . .

    .

    , , ,

    .

    ,

    . "

    " .

    , .

    .

    .

    .

    1980 " ".

    72

    Mon compositeur prfr

    J'aime beaucoup la musique franaise. C'est une chose tonnante, merveilleuse. Les compositeurs que je prfre le plus sont de la France. Claude Debussy est mon compositeur prfr. Je voudrais parler un peu de son oeuvre.

    C'est six ans que la musique apparut pour la premire fois dans la vie de Claude Debussy (1862 -. 1918). Aprs la pice musicale "L'aprs-midi d'un faune" il travaillera son chef-d'oeuvre, l'opra "Pellas et Mlissande", l'une des plus grandes dates de la musique moderne franaise.

    La premire reprsentation n'eut pas un accueil unanime. Mais peu peu on reconnat un talent si particulier, tellement national de son auteur.

    Il travaillait quand il lui plaisait, parfois lorsque tout le monde parlait autour de lui et qu'il semblait mme tre prsent et prendre part la conversation gnrale. Il tait dans la musique partout et toujours.

    Ayant une extrme difficult d'diter sa musique, il donnait des leons qui l'aidaient vivre.

    "Prlude l'aprs-midi d'un faune" appela l'attention de la critique sur lui. Mais il fallait attendre l'arrive des Ballets russes et de Nijinski pour que ce prlude comment tre en vogue.

    Ayant lu par hasard le drame de Maeterlinck intitul "Pellas et Mlissade", il pensa la drame lyrique.

    Son imagination tait vive, il composait et enregistrait dans sa tte en marchant et en crivant sans ordre, suivant son inspiration.

    Lire tait son passe-temps favori, les livres, les belles ditions - sa passion. Il aimait la solitude, son jardin qu'il cultivait, ses fleurs, ses chiens et ses chats indpendants comme lui et comme lui silencieux.

    .

    . , ,

    73

  • . .

    .

    (1862 1918) , .

    " "

    , " ",

    .

    .

    , ,

    .

    , ,

    , , , ,

    .

    .

    ,

    , ,

    .

    " "

    .

    , .

    "

    ", .

    , ,

    ,

    .

    ,

    , .

    , , , ,

    , , ,

    .

    UN PEU D'HISTOIRE DE LA FRANCE

    L'ancienne Gaule

    Vers 450 av. J.-C. le territoire de la future France est envahie par les Celtes venant de l'Est de l'Europe. Ils apportent avec eux toute une culture. L'ancienne Gaule est un pays riche dont le sol est facile labourer. Les Celtes contribuent au dveloppement de l'agriculture et de l'industrie de la Gaule, leurs dieux deviennent ceux de Gaulois.

    Au centre de la religion gauloise se trouve la divinit de la Terre fconde qui protge les vivants et les morts. Il adore tout ce qui est trange: le rocher dont la forme voque un animal, certains arbres de la fort.

    Les dieux gaulois ont leurs prtres: les druides. Le druide est un vnrable vieillard vtu d'une robe blanche coupant avec une faucille d'or le gui qui pousse sur la chne. Ce prtre a des fonctions magiques, mais il est aussi un gurisseur et connat bien les plantes et leurs vertus curatives.

    Le druide peut aussi jouer un rle de juge en cas de conflit entre deux peuples. La caste des druides tait dirige par un chef suprme.

    A partir de l'an 58 av. J.-C. les Gaulois durent se dfendre contre les troupes de Jules Csar. La Gaule ne formait pas un tat unique. Chaque peuple tait indpendant. La division des peuples les affaiblissait beaucoup, et Csar imposa son joug tout le pays. Il reprima les rvoltes d'une manire trs cruelle. Enfin le Gaulois s'unirent sous les ordres d'un seul chef, Vercigntorix. Il soumit ses guerriers une svre discipline. Aprs quelques succs, l'arme gauloise fut bloque par l'arme romaine. Ce fut la fin de la Gaule indpendante. Pendant 4 sicles dura l'poque gallo-romaine. Mais la civilisation originale ne fut pas dtruite, mle celle des Romains.

    75

  • 450 . . . .

    .

    , .

    ,

    .

    , .

    , ,

    .

    .

    ,

    , .

    ,

    .

    .

    .

    58 . . . . .

    .

    , .

    . ,

    , -

    . .

    . .

    - .

    ,

    .

    La Gaule transalpine

    Ce que les romains appelaient la Gaule transalpine tait un vaste territoire bord par le Rhin, fes Alpes, la Mditerranne,

    76

    les Pyrnes et l'ocan Atlantique. La population tait forme en grande partie de Celtes parmi lesquels s'taient infiltres, dans le nord du pays, les tribus germaniques venues d'au-del du Rhin.

    La Gaule transalpine formait non pas un seul Etat, mais plus de soixante Etats, indpendants et souvent rivaux. Chacun avait ses lois, ses coutumes et mme ses dieux. Dans chacun le pouvoir apartenait un petit nombre de nobles qui poss-daient la terre. Les druides, la fois prtres, savants et juges formaient une classe puissante. Les villes taient rares et servaient surtout de places fortes. On n'y trouvait ni monuments, ni statues.

    Les Gaulois taient des paysans. Ils levaient les chevaux et les porcs, cultivaient l'orge et le bl, employaient comme engrais la chaux et la marne, utilisaient la charrue roues et la faux, qu'ils prfraient la faucille. Les Gaulois montraient une grande habilet dans le travail du bois, comme en tmoignaient leurs voitures et leurs navires. Pour renfermer les liquides, ils avaient invent les tonneaux en bois, alors que les Grecs et les Romains ne connaissaient que les jarres en argile ou les autres en peau de I btes. Le commerce tait actif par terre et par eau. Les chemins tait mdiocres, mais nombreux et les peuples de Armorique ( prsent la Bretagne) taient excellents marins qui allaient chercher 'tain en Angleterre.

    , ,

    , ,

    , ,

    . ,

    ,

    - .

    ,

    ,

    .

    , . -

    77

  • ,

    . ,

    .

    .

    , .

    .

    , ,

    ,

    , .

    .

    ,

    . .

    ,

    ( ) ,

    .

    Les jongleurs et les trouvres

    Les jongleurs taient les gens qui, comme les artistes des cirques d'aujourd'hui, savaient dresser les animaux et leur faisaient excuter des tours amusants.

    La soire commenait par des jeux o les chiens, les ours et les singes tenaient des rles importants. Les jongleurs jouaient de la flte, du tambour, des castagnettes, faisaient des cabrioles, dansaient, imitaient le chant des oiseaux...

    Les trouvres, qui taient des potes, chantaient en s'accompagnant de la viole, instrument de musique cordes. Leurs chansons voquaient de belles histoires de chevaliers, les exploits des guerriers les plus clbres. Ils racontaient galement les nouvelles qu'ils avaient apprises au cours de leurs voyages. C'tait la seule faon de connatre ce qui se passait dans les autres pays. Tout le monde les coutait avec beaucoup de curiosit.

    Lorsque les jongleurs et les trouvres taient repartis porter lad

    78

    joie dans un autre chteau, on parlait longtemps, le soir autour de la chemine, de tout ce qu'ils avaient fait ou racont.

    Les enfants essayaient d'apprendre aux chiens du chteau les mmes tours que ceux qu'excutaient si bien les chiens savants.

    , ,

    ,

    .

    , ,

    .

    , , , ,

    , ...

    , ,

    .

    . ,

    .

    ,

    . .

    ,

    , .

    , ,

    .

    Les premiers rois de France

    Les premiers rois de France sont forts de leur origine que l'on croit divine et de leur vertus guerrires. Le nom de Clovis, premier roi des Francs (fin V - dbut du VI sicle), signifie "clbre au combat". Le roi est un chef de guerre. Son pouvoir n'existe qu'au combat, face l'ennemi. Ses soldats peuvent en dehors de guerres s'exprimer librement et mme le contredire.

    79

  • Sa conversion au christianisme est le rsultat de sa promesse sa femme Clothilde, et d'une victoire guerrire. En 496, prs du Rhin, Clovis est en difficult devant les armes des Alamans (les peuples germaniques). Il promet au Dieu que s'il gagne, il croira en lui. Aprs sa victoire, il accepte le baptme.

    Aprs sa mort le royaume est partag entre ses quatre fils. Les quatre souverains rgnent l'aide de leur mre et achvent la conqute de la Gaule. Mais plus tard les rivalits commencent. Les descendants de Clovis se disputent la couronne. Les querelles familiales affaiblissent dfinitivement le royaume. Mais lors de l'invasion des arabes en Europe un guerrier les arrte Poitiers. C'est le fils naturel d'un descendant de Clovis. Aprs la victoire de Poitiers, Charles, surnomm Martel, entre Paris comme librateur et fonde une dynastie nouvelle, Carolingienne, de Carolus, Charles en latin.

    Son fils Ppin le Bref veut montrer que sa race a t choisie par Dieu et il cre le sacre, crmonie par laquelle le Pape place solennellement le roi sur le trne. La royaut du droit Divin est dsormais instaure.

    Cette royaut trs chrtienne n'en reste moins guerrire. Ppin et, aprs lui, Charlemagne, amnent au christianisme les peuples rest barbares,

    Charlemagne (768-814) est lev la dignit d'empereur romain, il est sacr Rome dans la nuit de Nol de l'an 800. Charlemagne professe le got pour des Lettres et des Arts. Il s'entoure d'rudits et cre l'Universit de Paris.

    A sa mort son.empire est morcel. Les envahisseurs normands assigent Paris quatre fois. Ses petits-fils ne peuvent s'entendre et le partagent en trois Etats. Le lendemain de la mort du dernier roi de la dynastie carolingienne l'assemble des Francs estime que le fils d'Hugues le Grand, comte de Paris, est digne plus qu'aucun d'autre seigneur de monter sur le trne de France: la monarchie captienne est officiellement instaure.

    -

    80

    , ,

    . ,

    ( V VI ), " ". .

    .

    .

    . 496

    ( ). , , .

    .

    .

    .

    . -

    . .

    ,

    .

    . ,

    ,

    ( Carolus ).

    ,

    , ,

    "" .

    .

    .

    .

    (768814) ,

    800 . .

    .

    .

    .

    81

  • .

    , ,

    , ,

    : .

    La chevalerie

    Les expditions guerrires ouvraient aux fils cadets des famille| nobles mais pauvres l'espoir d'une russite et d'un enrichissement rapides. Une foule de jeunes aventuriers combattent dans les troupes des Normands, en Espagne contre les musulmans, accompagnent les plerins qui visitent le tombeau du Christ Terre Sainte. Ces voyages et ces contacts avec la civilisation trs haute d'Islam adoucissent bien des traits de la rude mentalit chevaleresque. A ses qualits guerriers le chevalier doit joindre des vertus chrtiennes. Il est protecteur des faibles et des opprims.

    Le style de vie se modifie: au donjon massif succde une rsidence plus spacieuse o l'on accueille jongleurs, trouvres, voyageurs. La nourriture devient plus raffine et les vtements moins rustiques. Le got de la parure se rpand. Les petits centres de la culture nouvelle se multiplient, donnant le ton une socit noble, beaucoup plus polie, plus lettre que celle qui l'avait prcde.

    Ce public nouveau est fort avide des distractions littraires, de posies et de rcits que dclament les jongleurs et musiciens. Un changement notable l'gard de la femme se produit. Au chteau l'pouse devient partenaire, l'gale, digne de grer la maison dans l'absence de son mari. Alors nat l'amour courtois dans lequel le chevalier fait "hommage" sa "damme" et lui voue la mme fidlit qu'un vassal son suzerain.

    En mme temps les exercices physiques n'ont pas perdu leur attrait. Les tournois, les jeux sont des entranements ncessaires pour les guerriers.

    ,

    .

    ,

    ,

    .

    .

    .

    .

    : ,

    , , .

    , .

    .

    , ,

    , .

    , ,

    . .

    ,

    .

    ,

    "" ' ,

    .

    . ,

    .

    La vie dans les villes (XIXIII sicle)

    Quelque rapides que fussent leurs progrs, ces villes restaient encore petites. En ces temps o la scurit tait si prcaire, elles taient toujours entoures de remparts. Les rues taient troites

    83

  • et sombres: parfois les tages se rejoignaient presque des deux cts de la rue. Point de trottoires, point d'gouts souterrains et, la nuit, pas d'clairage. Aussi les pidmies taient-elles frquentes, surtout la peste et la lpre. Un autre danger tait l'incendie, car les maisons taient en bois. Dans la seule anne 1188 six villes importantes (Reims, Beauvais, Troues, Provins, Arras et Poitiers) furent en grande partie dtruites par le feu. En vingt-cinq ans de 1200 1225, Rouen brla six fois.

    L'aspect de ces villes tait d'ailleurs pittoresque: des enseignes souvent ciniques ("le Chat qui pche", "la Traie qui file"), servaient distinguer les maisons, car, pendant des sicles encore, il n'y aura pas de numros. La circulation tait anime. A ct des maisons, des glises, de nombreux couvents, il subsistait l'intrieur des remparts, de vastes espaces consacrs la culture: champs, vignobles, jardins potagers. La ville et la campagne n'taient pas entirement spares.

    (XI-XIII ) ,

    .

    .

    : . ,

    . ,

    . ,

    . 1188 (, , , , ) . 25 1200 1225 .

    ,

    : , (", ", ", "), , ,

    .

    . , ,

    84

    : , , . -

    .

    Jeanne d'Arc

    Ne sous les murs de l'glise, nourrie de lgendes, elle fut une lgende elle-mme.

    La jeune fille, son issu, crait et ralisait ses propres ides. Son village tait deux pas des grandes forts des Vosges. Elle sut aussi ce que c'tait la guerre.

    La piti fut si grande en elle qu'elle n'eut plus piti d'elle-mme. Elle prit les armes. Elle ne pouvait voir couler le sang franais. Cette tendresse du coeur, elle eut pour tous les hommes. Elle pleurait aprs les victoires et soignait les Anglais blesss.

    Le sauveur de la France devait tre une femme. La France tait femme elle-mme. Dix mille hommes pleuraient lors du supplice de Jeanne. Dans le feu elle invoquait les Saints, elle rptait le nom du Sauveur.

    Selon la religion, selon la patrie, Jeanne d'Arc fut une sainte.

    '

    ,

    , .

    -

    .

    . , .

    ,

    . .

    , ,

    .

    .

    .

    .

    85

  • , ,

    .

    ' .

    Le protestantisme

    Depuis le dbut du XIV sicle l'Europe voit une srie de malheurs: famine, grande pidmie de la peste, guerre de cent ans, victoire des Turcs. L'Europe se sent coupable. Dans les villes les prdicateurs insistent sur les pches des chrtiens, les chtiments qui les menacent, la ncessit de la pnitence. La reprsentation des danses macabres, du Jugement dernier tmoignent de la peur panique qui s'empara de l'homme l'Occident la veille de la Rforme. C'tait la peur devant la mort et la menace de l'enfer. Se sentant coupable, on craignait de colre du Dieu vengeur, et on se demandait pour quels moyens chapper l'enfer. A cette angoisse les rformateurs de l'glise ont propos un remde radical: la justification par la foi. Deii n'est pas juge, mais Pre. Nous sommes coupables, mais dj sauvs. Il suffie de croire en celui qui sauve. Pour le croyant sincre il n'y aura pas d'enfer.

    Les rformateurs de l'glise lancent aussi l'appel de revenir la Bible, de puiser l toute la vrit sans recourir l'interprtation des prtres catholiques.

    Au XVI sicle beaucoup de bourgeois et de nobles Franais se dtournent du catholicisme. Le protestantisme fit des progrs surtout dans les milieux lettrs. Mais les souverains demeurent fermes dans le foi traditionnel. L'attitude du roi fut dterminante en France. Les Parisiens aussi restent en masse hostiles au protestantisme. Les massacres lors de la nuit de la Saint-Barthlmy (1572) portrent un coup dur au parti protestant, mais ses adeptes sont rests assez nombreux en France jusqu' nos jours.

    XIV

    86

    , , ,

    . .

    ,

    , .

    ,

    ,

    .

    .

    ,

    , .

    : . , . , .

    , .

    .

    .

    , ,

    .

    XVI .

    .

    .

    .

    .

    (1572 .) ,

    .

    Henri IV

    Henri IV est un Franais du Midi: il a la bonne humeur, son language est nergique. Il doit rsoudre des problmes graves: l'anarchie rgne en range aprs les guerres de religion, les Perscutions des protestants. Il est lui-mme protestant, la France Catholique et Paris le refusent. Paris est occup par ses ennemis et ne veut pas se rendre l'hrtique. Ses compagnons d'armes, Protestants, l'abandonnent pour ne pas servir un roi de France.

    87

  • Aprs quelques victoires remporte Henri IV se convertit au catholicisme. Alors il est sacr Reims et immdiatement Paris lui ouvre les portes. "Paris vaut bien une messe", - dira-t-on plus tard.

    En 1598 il publie l'Edit de Nantes. Cet acte rend la libert de culte aux protestants, leur donne l'galit devant le roi et l'accs toutes les fonctions. La personnalit du roi, clment et tolrant, permet le maintien du difficile quilibre entre les deux cultes.

    Le roi encourage les paysans et les place,_pour la premire fois, sous sa protection. Il vaut que chaque paysan mange le dimanche de la poule. En mme temps des manufactures, des canaux et des routes sont crs.

    Un jour il sort pour aller voir son ami. Il fait chaud, on prend un carosse ouvert. Un homme suit la voiture. Profitant d'un embouteillage dans une rue, inconnu saute sur une pierre et poignarde le roi de deux coups de couteau. Le second est mortel. Son assassin est catholique fanatique, nomm Ravaillac, qui n'a pu pardonner au roi la tolrance en matire de la religion. Le 14 mai 1610 Henri IV meurt victime de la dix-huitime tentative d'assassinat.

    IV

    IV : , .

    : . ,

    .

    .

    , , ,

    .

    IV . ,

    . " ",

    .

    1598 . . -

    I

    ,

    .

    , ,

    .

    , ,

    . ,

    .

    , .

    .

    , . -

    . ,

    .

    .

    ,

    . 14 1610 IV , .

    Au temps du Roi-Soleil

    Louis XIV (1661-1715) concentre entre ses mains un pouvoir absolu. Louis XIV a adopt pour son emblme l'image du soleil, avec lequel il est compar. Il labore une sorte de doctrine de 'absolutisme: "Etat, c'est moi", - proclame-t-il. La guerre est

    son occupation prfre. Sous son rgne la France connat la loire militaire et sa culture se rpand en Europe.

    En mme temps l'immense monde rural reste pauvre et menace ar les famines et par les guerres. La bourgeoisie occupe une lace de plus en plus importante. Beaucoup de nobles ne ussissent chapper la pauvret que grce de riches ariages avec les reprsentants de la bourgeoisie. Le roi cherch un lieu qui puisse reflter la splendeur de son

    rgne et de sa cour. Il fait commencer la transformation d'une campagne aux alentours de Paris: Versailles. Devenu rsidence du roi en 1682, il constitue le cadre du culte monarchique.

    89

  • -

    XIV (1661 1715) .

    , .

    : " ," . .

    ,

    .

    , .

    .

    .

    ,

    .

    .

    1682 , .

    Les salons du XVIII sicle

    Dans le milieu lgant des salons, o la femme est reine, o le temps se passe en divertissements, la conversation est l'art suprme. Conversation parle, mais aussi conversation crite. Les hommes de lettres, les philosophes ornent ces runions agrables.

    Les salons sont tenus par des dammes devenues clbres Madame Geoffrin, Madame du Deffand, Mademoiselle de Lespinasse. Les salons entretiennent le got de la conversation brillante, ils font les rputations, procurent aux crivains des admirateurs enthousiastes, parfois une aide matrielle.

    L'influence des femmes, trs grande cette poque, dpassai les salons et se fait sentir dans la politique et dans l'art.

    Jamais la France n' a connu unecivilisation plus brillante, un de vivre plus raffin, un rayonnement plus tendu. Elle sert de modle! l'Europeentirepar sa littrature, ses arts, ses modes, son lgance

    90

    etson esprit. Toute ducation aristocratique complte doit comporter un voyage en France et un sjour Paris. On attend dans toutes les villes europennes les gazettes franaises, les crivains franais figurent dans les bibliothques de tous les gens cultivs en Angleterre en Allemagne,'en Russie, en Italie, etc. Le franais est devenu l langue internationale,lalangued'lite.

    XVIII

    , ,

    ,

    . .

    , .

    ,

    : , , .

    , ,

    ,

    .

    , ,

    .

    , .

    ,

    , , .

    .

    ,

    -

    , , , , . . -

    , .

    Le sel

    De tout temps, le sel a inspir diverses sortes des mtaphores, lgories.

    91

  • Le sel a donc toujours inspir l'imagination des hommes. Car cette matire cristalline, vite devenue indispensable l'tre humain, a toujours t place au mme rang que l'eau, le feu ou la terre.

    L'homme ancien utilisa d'abord le sel pour tanner les peaux dans lesquelles il se taillait des vtements.

    Les Romains dcouvrirent les premires utilisations industri-elles du sel.

    Les premiers marais salants du rivage mditerranen datent du bas-empire romain. Non loin de Lutce, des carrires furent creuses.

    Malgr ces efforts, la production du sel restait toujours infrieure la demande. Et, bien vite, le sel devint une matire rare, donc chre et un objet d'change.

    Au Moyen Age les rois de France, conscients de l'importance du sel, prirent le contrle et dvelopprent les moyens de production.

    Aprs Lois XIV, puis Louis XV, les dpenses dmesures de la cour entranrent un insatiable besoin de l'argent. Ils cdrent alors le monopole du sel aux fermiers gnraux qui, prtant des fonds au roi, taient autoriss se rembourser par un impt sur le commerce du sel: la gabelle.

    La Rpublique nationalisa la production du sel, comme elle nationalisa les autres revenus de la royaut.

    L'impt sur le sel ft supprim. La fin du XVIIIe sicle vit l'apparition de la libre entreprise

    dans ce domaine. Vritable pilier de l'industrie moderne, le sel tait la base de toute industrie chimique et de ses nombreux drivs.

    Evidemment, la production pose de nouveau des problmes. On utilise alors le sel de gemme, c'est--dire le sel extrait des mines pour industrie.

    Le sel d'origine marine, encore important sur le total de la production, est plutt destin l'usage courant. Et les marais salants qui subsistent (ceux du Bas-Languedoc, du Bas-Rhne, des Charentes ou de la rgion du Croisic) utilisent encore les mmes procds d'extraction que ceux du Moyen Age.

    Les marais salants sont devenus une attraction de premier 92

    ordre pour les touristes, qui frapps par les couleurs pures de ce spectacle, apprcient aussi cett substance d'une tradition millnaire.

    .

    .

    ,

    , , .

    ,

    , .

    .

    .

    .

    , .

    .

    ,

    ,

    .

    XIV, XV .

    -

    /, , , ( ).

    ,

    .

    .

    XVIII .

    ,

    .

    93

  • ,

    . ,

    , .

    ,

    ,

    . ,

    ( , , ), , .

    , 1000 , .

    Le Mont-Saint-Michel

    Le Mont-Saint-Michel, sur La Manche, est un des plus grands sites touristiques de la France. Au sommet d'un lot (rocher granitique de 50 m de haut et de 900 m de tour) se trouve un des monuments les plus remarquables de l'architecture franaise.

    Le Mont-Saint-Michel, le "septime merveille du monde", qui accueille chaque anne 1 300 000 touristes, est malade de son sable. Les flux maritimes sont affects dans toute la baie du Mont-Saint-Michel, depuis des dcennies, par les sdiments marins accumuls

    Le Mont-Saint-Michel est malade de l'homme: un quilibre naturel a t rompu. De quoi s'agit-il? Au dpart de gagner quelques hectares de prs sals pour faire patre des moutons. Comment? En construisant de digues qui ont perturb le mouvement naturel des mares. Rsultat, ces travaux ont compltement modifi l'quilibre naturel des mares.

    Des travaux conduits durant trois ans ont permis de constater que l'ensablement risquait d'tre irrversible mais qu'il tait encore possible de rtablir le flux naturel.

    Une premire tape des travaux consistera dmolir la digue de Roche-Thorin, de manire permettre la Se et la Salune de chasser les sables au large.

    Une seconde tape modifiera le fonctionnement du barrage

    94 f

    sur Couesnon. Ultime tape enfin, on reconstruira des rservoirs aquatiques de l'autre ct de la digue.

    Les travaux de dsensablement du Mont-Saint-Michel ont donc pour but de recrer les conditions normales des flux maritimes. Le Mont-Saint-Michel restera donc une le.

    -

    - -

    .

    ( 50 900 ) .

    -, " ",

    1300000 , . ,

    -.

    - : . ? ,

    . ? , .

    .

    , ,

    , , ,

    ,

    .

    ,

    -, , ,

    .

    .

    , ,

    .

    -

    , ,

    . - , ,

    .

    95

  • Le parfum de France

    Chaque jour, des milliers de flacons ombrags prennent l'avion ou le bateau, traversent les ocans pour aller porter au loin le sourire des ts fleuris. La science moderne s'est mise au service d'un art trs ancien afin de satisfaire le plus exigeant de nos sens -l'odorat.

    Le parfum de la France est dificilement galable. C'est une question de climat, de sensibilit et effort dans une industrie qui mobilise plus de 35 000 personnes.

    La cueillette du jasmin et des roses se fait au point du jour. Elle ncessite des mains de femme, qui ne tuent pas les ptales. Pour les plantes moins dlicates, les hommes prennent la relve.

    L'histoire nous apprend que les parfums ont exist de tous temps. Ils s'vaporent pour notre plaisir. Ce sont des composs fort labors dont certains ne renferment pas moins de cent produits diffrents. Lesquels? Jusqu'au sicle dernier, seuls les plantes et des rares animaux prtaient leurs huiles essentielles, leurs mes au parfumeur. Les essences scrtes par les fleures, les feuilles et les racines en taient extraites par macration dans les graisses, pas distillation ou dissolution. D'un bois sort l'essence de sandal. L'ambre est une concrtion de l'intestin du cachalot, le musc est amass par le chevrotin du Thibet.

    Les essences naturelles proviennent de la rgion de Grasse. Les autres, les plantes exotiques, y sont simplement traites. Les essences artificielles sont synthtises dans les usines de la banlieue parisienne.

    On distingue les huiles volatiles, smi-volatiles et lourdes. Un parfum puisera ces trois cathgories en quantits savamment doses.

    De toutes les particules sentantes qui se bousculent dans l'prouvette, nat un parfum indit compos de cent d'autres. L'art de la parfumerie n'a cess d'inspirer d'autres arts: celui du verrier, du cramiste, l'art du peintre.

    % I

    ,

    .

    ,

    .

    - .

    ,

    , 35 000 . .

    , .

    .

    ,

    . .

    ,

    . ?

    ,

    . ,

    ,

    . .

    ,

    .

    .

    , .

    .

    ,

    . -

    .

    , ,

    , .

    ,

    .

    373 97

  • Traditions rvolutionnaires

    Paris a de glorieuses traditions rvolutionnaires. Il a t le thtre de nombreuses rvolutions et soulvements populaires.

    Puissant diffuseur d'ides sociales et politiques, Paris fut la tte du mouvement d'mancipation aux XVIIP et XIXe sicles. Il a exerc un immense pouvoir d'attraction sur les rvolutionnaires de tous les pays.

    La Rvolution bourgeoise de 1789 clat Paris ouvrit une page nouvelle d'histoire du monde. La prise de la Bastille, symbole du despotisme, le 14 juillet 1789 par le peuple de Paris, fut acclame dans le monde comme une victoire de la civilisation. Paris se souleva contre le rgime fodal et donna l'exemple tous les pays.

    Paris a connu encore les rvolutions de 1830 et de 1848. Le 18 mars 1871, pour la premire fois dans l'histoire

    mondiale, les ouvriers parisiens prirent le pouvoir et proclamrent la Commune de Paris, premier gouvernement de la classe ouvrire.

    .

    .

    ,

    XVIII XIX . .

    1789 , , .

    14 1789

    .

    .

    1830 1848 . 18 1871

    , ~

    . -

    Le 14 juillet Le 14 juillet est la fte nationale franaise. Pourquoi la prise de la Bastille symbolise-t-elle jamais le

    triomphe des ides rvolutionnaires? Parce que cette forteresse, prison d'Etat, o l'on taient enferms sans jugement, incarnait aux yeux du peuple tous les vices d'un gouvernement arbitraire, d'une justice ingale, d'une socit corrompue.

    Lorsque le roi avait runi Versailles, en mai 1789, les Etats Gnraux, il leur avait signifi qu'ils taient l pour s'occuper des questions financires et non pour lui donner des conseils. C'est dors que les reprsentants du Tiers Etat, c'est--dire du peuple, s'taient constitus en Assemble nationale et, le 17 juin, avaient prt le serment de ne pas se sparer avant d'avoir donn une Constitution la France.

    Lois XVI a d cder, mais il prpare sa revanche: en quelques jours 25000 soldats (des rgiments trangers) sont arrivs Versailles.

    Le 11 juillet, le roi nomme ministre de la Guerre le marchal Broglie, qu'on sait prt faire tirer sur le peuple sans hsiter. Le lendemain, ds que la nouvelle est connue Paris, une foule fait fermer les thtres et se rpand dans la rue. Quelqu'un arrache une feuille de marronier et la met son chapeau. En quelques heures, la cocarde verte a conquis Paris.

    Un rgiment de cavalerie allemande charg, pour disperse des groupes aux Tuileries et la rvolte gagne la ville entire.

    Le 13 juillet, tandis que le tocsin sonne dans toutes les glises, tes Parisiens s'arment de btons, de broches, de marteaux. Runis l'Htel de Ville, ils nomment une Commission Permanente charge d'organiser, pour le maintien de l'ordre et 'a dfense de Paris, une milice civique, qui recrute en quelques

    "eures 12O00 hommes, de toutes conditions, il deviendra la Garde Nationale.

    on

  • Le 14 juillet au matin, les insurgs envahissent l'Htel des Invalides, y dcouvrent des fusils et quelques petits canons, ils se dirigent ensuite vers la Bastille; celle-ci comporte d'environ 23 mtres de haut. De ces tours, des canons sont barques sur la ville. Ils commencent tirer midi. Le combat va durer quatre heures.

    La prise de la Bastille a un retentissement mondial, et branle la France entire. En province, les municipalits organisent les gardes nationales, les paysans envahissent les chteaux. Bientt l'Assemble proclamera, dans la nuit de 4 aot, l'abolition des privilges. La Rvolution a commenc.

    14

    14 .

    ? , ,

    , ,

    , ,

    .

    1789 , , ,

    , .

    , ,

    17 , .

    XVI , : 25000 .

    11 , ,

    . .

    , ; - . -

    .

    .

    100

    ,

    . .

    13 , , , ,

    . ,

    , ,

    , 12000 ; .

    14 , - ,

    ; 23 . . .

    .

    ,

    .

    ,

    . 4 . .

    Le Mur des Fdrs

    Le Mur des Fdrs est un haut mur de pierre sur lequel on trouve une plaque de marbre portant ces mots: "Aux morts de la Commune 2128 mai 1871". C'est la date o furent fusills, la suite d'un combat saignant, les derniers survivants du premier gouvernement ouvrier du monde. Ce gouvernement n'a exist que soixante-douze jours et il n'a pas eu le temps de raliser tout ce qu'il voulut.

    Prs du Mur des Fdrs et quelques tombes des Communards on voit les tombes de Marcel Cachin, de Paul Vaillant-Couturier, de Paul Lafargue et de son pouse Lara, fille de Karl Marx.d' Henri Barbusse, de Paul Eluard et d'Eugne Potier qui a crit, en 1871, fes paroles de "L'Internationale"

    a plusieurs monuments aux hros et martyrs de la Rsistance assassins par les nazis, aux victimes des camps de

    101

  • dportation fascistes avec les noms de Daniel Casanova, Gabriel Pri, du lgendaire colonel Fabien, et de beaucoup d'autres, tous ces morts glorieux qui reposent auprs du Mur des Fdrs et qui sont la fiert du peuple franais.

    Chaque anne, le 18 Mars, de nombreuses dlgations et beaucoup de simples gens apportent de grandes couronnes de fleurs ou de modestes bouquets au Mur des Fdrs.

    ,

    : " 2128 J871". ,

    .

    72 , .

    , ,

    , ,

    , 1871 "".

    , ,

    , ,

    ; ,

    , .

    18

    .

    La Conciergerie

    Au dbut de la rvolution tout le rez-de-chausse de l'ancien rlais royal, appel Conciergerie et situ sur l'le de la Cit, fut

    occup par la prison. Le premier pisode rvolutionnaire qui s'est droul ici - le massacre des premiers jours de septembre 1792. Aprs les dfaites de l'arme rvolutionnaire la peur des complots s'empare de Paris. On craint que les hommes et les femmes, enferms dans les prisons, ne sortent de leurs cellules aprs le dpart des patriotes la guerre. Comme dans les autres prisons les tueurs envahirent les couloirs et les cachots de la Conciergerie, poursuivant les dtenus et mlant les cris de haine aux hurlements de leurs victimes. Dans la partie rserve aux femmes, au contraire, ils librrent presque toutes les dtenues.

    Plus tard la Conciergerie devint "l'antichambre de la mort" o l'on amenait les prisonniers pour les faire comparatre devant le Tribunal rvolutionnaire. Durant leur captivit, en gnral brve, les prisonniers pouvaient se promener dans la cour. Chaque soir tait lue la liste des dtenus appels comparatre le lendemain matin devant le Tribunal. Le jugement rendu, gnralement vers l'aprs-midi, les condamns taient ramens la Conciergerie, mais non dans leur ancien cachot. Ils y attendaient l'heure d'aller au supplice. L'heure venue, ils montaient sur les charrettes et poursuivaient dans le soleil couchant un long chemin de la mort.

    C'est sur ce chemin que se passa, le 9 thermidor, le jour de la chute de Robespierre et de la fin de la Terreur, une scne souvent conte. Les charrettes taient en route vers l'emplacement de la guillotine, alors que dj se rpandait une rumeur indistincte: des changements se prparaient qui devaient mettre fin la Terreur. Dans la rue Saint-Antoine la foule, lasse de sang, arrta le convoi, demandant la grce et dtela mme les chevaux. On criait aux condamns de s'enfuir. Ils hsitrent, rsigns mourir. Une troupe arme survint et rtablit l'ordre. Les quarante-six condamns, les derniers, repartirent vers la guillotine.

    ,

    , . -

  • , ,

    1792. .

    , ,

    ,

    . , ,

    ,

    .

    , , , ,

    .

    " "; -! . .

    ,

    .

    ,

    , .

    . ,

    .

    9- .

    ,

    : , . - ,

    , , ,

    . ,

    . , .

    .

    .

    La famille impriale

    La proclamation de l'Empire en 1804 lve au rang princier l proche famille de Napolon. Les honneurs dont il la couvre ne cesseront de crotre avec sa puissance,

    104

    Frre an de Napolon, Joseph, devient en 1806, roi de Naples et en 1808 - roi d'Espagne. Repouss par le peuple espagnol, il rentre en France en 1813. L'autre frre de l'Empereur, Louis, reoit la couronne de Hollande, mais abdique en 1810, et Napolon incorpore son royaume dans l'Empire. Son pouse, Hortense, tait la fille de l'Impratrice Josphine. Napolon avait trois soeurs. Elisa obtient la couronne du grand-duch de Toscane, s'entoure Florence d'une cour brillante et joue un rle important dans les affaires de l'Italie. Pauline passait pour tre une des plus jolies femmes de son temps. Marie au prince Borghse, elle reoit un duch en Italie. Trs attache son frre Napolon, elle sjournera auprs de lui au cours de son exil Elbe.

    La mre de Napolon eut le titre, cr pour elle, de "Madame Mre". Elle survivra la plupart de ses enfants et finira ses jours Rome, protge par le pape.

    L'Impratrice Josphine tait veuve du gnral Beauharnais quand elle pousa, 1796, le gnral Bonaparte. Leur union tant reste strile, Napolon, qui dsire fonder une nouvelle dynastie, prend la dcision de divorcer. Aprs avoir envisag une alliance avec une soeur du tsar Alexandre I, Napolon se dtermine en faveur de Marie-Louise, fille de l'Empereur d'Autriche. La naissance en 1811, du roi de Rome, fils de Napolon, marque l'apoge de l'Empire.

    1804 . -

    , ,

    .

    , , 1806 , 1808 . , 1813 . , ,

    , 1810 , .

    , , -

    105

  • . .

    ,

    .

    . ,

    .

    ,

    .

    ,

    , " ".

    .

    ,

    1796 . , ,

    , .

    I, -,

    . 1811 , ,

    .

    "Normandie - Nimen"

    En avril 1943, les aviateurs nazis entendirent soudain leur radio diffuser une conversation en... franais. Il s'agissait d'aviateurs franais dont l'escadrille - forme en U.R.S.S. - est entre dans l'histoire sous le nom de Normandie - Nimen.

    Comment ces aviateurs franais sont-ils arrivs en U.R.S.S? En 1942, l'U.R.S.S. et des forces patriotiques franaises

    connues sous le nom de "France combattante" conclurent un accord sur la cration d'une unit aronautique franaise qui entrerait dans la composition des forces armes sovitiques. D'aprs le gnral d'aviation franais Valin, il s'agissait de mettre en pratique leur devise: tre prsents partout o l'on se bat.

    Les aviateurs franais ont emprunt les itinraires les plus

    106

    fantastiques pour arriver en Russie. Le capitaine Pouyade est parti d'Indochine en avion, ensuite pied travers la jungle pour parvenir jusqu'en Chine, de l, par les Etats Unis, en Angleterre, aprs quoi l'Egypte et enfin l'Iran -jusqu' la frontire sovitique! Le mcanicien Eichenbaum, lui, prit son dpart de la Somalie franaise vers Ethiopie, passa par l'Afrique du Sud avant d'arriver Londres, de l au Moyen-Orient et seulement alors vint en U.R.S.S. Quant Albert, Durant et Lefvre, ils dmarrent en avion par Gibraltar et arrivrent en U.R.S.S. via les les Britanniques.

    L'acharnement des combats tait tel qu'au bout de quatre mois il ne restait dans l'escadrille que cinq aviateurs en vie. Nanmoins, des volontiers de plus en plus nombreux se prsentaient en remplacement des aviateurs tombs dans l't de 1943, l'escadrille se transforma en rgiment.

    Le rgiment "Normandie - Nimen" a particip aux batailles les plus importantes du Front de l'Est: la libration de la Bilorussie et des rpubliques baltes, aux combats en Prusse orientale, la bataille de Kningsberg.

    Pierre Pouyade, commandant du rgiment "Normandie -Nimen", voqua la fraternit maintes fois prouve dans les combats communs contre les nazis. O qu'ils soient, les aviateurs franais n'avaient pas l'impression de se trouver l'tranger, mais quelque part en France, sur un arodrome, en train de continuer la lutte commence en septembre 1939.

    " "

    1943 .

    , ( ) "".

    ? 1942 ,

    " ",

    ,

    .

    107

  • , ,

    : , .

    .

    , ,

    , ,

    , , . -

    , ,

    .

    , ,

    .

    ,

    .

    1943 , .

    "-" -

    : - ,

    , .

    , "-",

    ,

    . ,

    , , -

    , , ,

    , 1939 .

    Les journes de la libration de Paris Le 25 aot les Franais clbrent anniversaire de la Libration

    de Paris de occupation hitlrienne. Paris a t libr par les Parisiens qui, avec les combattants

    de la Rsistance placs sous les ordres du colonel Roi Tanguy et de son tat-major, ont commenc, le matin du 19 aot 1944, l'insurrection arme, et soutenus par la division blinde du gnral

    108

    Leclerc ont cras la garnison allemande. La libration de cot la vie des milliers de patriotes franais.

    Les troupes allies ont fait leur entre dans une ville libre. Les partisans sovitiques ont apport leur modeste contribution

    la libration de la capitale franaise. A la veille et pendant la journe de l'insurrection, leurs dtachements opraient sur les communications ennemis dans les forts des environs de Paris. En une trs brve priode, deux dtachements ont ralis plus de 40 oprations.

    Le 26 aot, quand de tous les quartiers de la capitale franaise qui venaient d'tre librs, des colonnes de Parisiens se sont diriges vers l'Htel de Ville, les partisans sovitiques sont alls cette Manifestation avec un drapeau rouge.

    25 .

    ,

    19 1944 -

    .

    .

    .

    .

    .

    40 .

    26 , ,

    ,

    .

    109

  • LA FRANCE CONTEMPORAINE

    La France

    La France est sutie l'extrmit occidentale de l'Europe. Elle est baigne au nord par la mer du Nord, l'ouest par

    l'ocan Atlantique, au sud - par la Mditerrane. Les pays limitrophes de la France sont le Luxembourg, la

    Belgique, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne. C'est un pays de hautes montagnes : comme les Alpes, les Pyrnes, le Jura, les Vosges et les Ardernes. La France a quatre grands fleuves : la Seine, la Garonne, la Loire et le Rhne.

    La France a un climat tempr. Elle compte plus de 50 millions d'habitants.

    La plus grande partie de ses habitants sont les Franais. Il y a aussi en France des minorits nationales, qui peuplent les extrmits du pays (Bretons, Basques, Corses) et un assez grand nombre d'trangers surtout des Italiens.

    Les rserves du sous-sol franais sont considrables. Le pays est riche en fer et en bauxite. Les principaux gisements de minerai de fer se trouvent en Lorraine et en Normandie. Les gisements de bauxite sont situs en Provence.

    Les plus grandes villes de France sont : Paris, sa capitale ; Marseille, le plus grand port de commerce ; Lyon, centre important de l'industrie de guerre et le plus grand centre de l'industrie de la soie ; Bordeaux, grand port sur l'ocan Atlantique ; Lille, grand centre textile ; Rouen et le Havre, importants ports maritimes ; Cherbourg et Brest, les principaux ports militaires de la cte Atlantique, et d'autres.

    La France est un pays industriel, mais l'agriculture y est aussi trs dveloppe.

    Les principales industries franaises sont l'industrie mtallurgique, les constructions mcaniques (automobiles, avions, machines diverses, instruments de prcision), l'industrie chimique, les constructions navales, l'industrie de vtement, les industries alimentaires, etc.

    110

    L'agriculture est surtout dveloppe dans la partie nord du pays.

    On y cultive le bl et la betterave, des cultures spcialises : la vigne, les fruits.

    La production du bl est trs importante et sufft satisfaire les besoins nationaux.

    Quant aux vins, la France en est le premier producteur dans le monde. La France produit galement toutes sortes de lgumes, de fruits et de fleures. Au point de vue administratif, le territoire franais est divis (depuis 1789) en 90 dpartements. Chaque dpartement ayant sa tte un prfet, est subdivis son tour en arrondissements (ou sous-prfectures), en cantons et en communes.

    La plupart des dpartements portent le nom des rivires et des montagnes se trouvant sur leur territoire.

    En mme temps, jusqu' nos jours, on emploie souvent, en gographie, les noms des anciennes provinces, dont les principales sont l'Ile-de-France, la Bretagne, la Normandie, la Champagne, la Gascogne, la Provence, le Languedoc, la Lorraine, l'Alsace.

    .

    ,

    , .

    , ,

    , . : , , ,

    . : , , .

    .

    50 . .

    ,

    (, , ) , .

    111

  • .

    .

    .

    .

    : , ; , ; , ; , ; , ; , ; ,

    , .

    ,

    .

    , (, , ,

    ), , , ,

    ..

    .

    ,

    .

    ,

    .

    ,

    .

    , .

    ( 1789 ) 90 . , ,

    ( ), .

    ,

    .

    ,

    --, , , ,

    , , , , .

    112

    Qu'est-ce que la France?

    Un point situ dans une des zones les plus favorables l'activit humaine: par sa latitude, entre le 42 et le 51 Nord, au coeur de la zone tempre; par sa longitude, entre le 5 mridien Ouest et le 8 mridien Est, la pointe du continent europen. Sa configuration permet de l'inscrire dans un hexagon presque rgulier.

    Les frontires Elles s'tendent sur environ 5500 km: 2800 km de frontires

    terrestres dont 1000 km appartiennent des chanes de montagnes (Alpes, Pyrnes), 195 km formes par le fleuve le Rhin et 2700 km de frontires maritimes (ctes de l'Atlantique et de La Manche: 2075 km; ctes mditerranennes: 625 km).

    Carrefour naturel Ce pays aux frontires si bien dfinies ne s'est jamais repli

    sur lui-mme. Au contraire, largement ouvert aux influences extrieures, la France a t de tout temps le creuset de civilisation: lieu d'changes entre pays atlantiques et pays mditeranens, depuis cinq sicles, entre l'Ancien et le nouveau Monde. Sa prhistoire, son histoire, sa langue, ses moeurs en sont autant de tmoignages.

    Les paysages Les forts, les prairies naturelles, les cultures ne sont pas

    disposes de la mme faon sur l'ensemble du territoire. Et selon les rgions diffrent profondment: le dcoupage des terroirs, les formes des parcelles, les modes de clture des champs et des prs, l'aspect de l'habitat. En effet, pendant des sicles, les hommes ont transform le cadre naturel, il l'ont amnag. Et il l'ont fait avec des traditions, des mentalits, des techniques diffrentes, crant une grande diversit de paysages ruraux.

    ?

    , ,

    : 42 5 5 8 , ; -

    113

  • .

    .

    5500 : 2800 , 1000 (, ), 195 2700 ( - 2075 ; 625 ).

    . ,

    ,

    :

    . , , ,

    .

    , ,

    .

    ,

    , , -

    . ,

    , .

    , ,

    ,

    .

    Le relief et le climat de la France

    Le relief On a compar le relief de la France l'aspect d'un thtre

    antique, dont la scne serait le bassin de Paris et dont les gradins s'lveraient progressivement du Nord-Ouest au Sud et au Sud-Est, En effet, tout le haut relief franais est situ au sud-ouest du pays. Cette disposition naturelle, qui rsulte directement de la gologie, permettrait de comprendre, pourquoi toute l'attention de la France a trs tt converg vers Paris.

    114

    Le climat Pour le climat comme pour le relief, la France est un raccourci

    de l'Europe: l'influence de l'ocan, celle de Mditerrane, l'influence continentale et celle du relief s'y combinent, pour donner toute une gamme de climats diffrents.

    Climat continental: hiver froid, t chaud; pluies assez violentes, abondance moyenne.

    Climat montagnard: hiver long et rude; t court et pluvieux; pluies et neiges en toutes saisons.

    Climat mditerranen: hiver doux, t trs chaud; scheresse t et hiver.

    Climat atlantique: hiver doux, t frais et humide; pluies fines et abondantes en toutes saisons.

    ,

    ,

    - -.

    , - .

    ,

    , ,

    .

    , ,

    : ,

    ,

    .

    :

    , ;

    115

  • .

    :

    ; ; .

    : , ; .

    : , ; .

    Un voyage travers la France

    Paris est la capitale de la France, mais Paris ce n'est pas a France. Pour connatre vraiment la France il faut voyager; il faut que vous visitiez les provinces franaises. La vie y est souvent trs agrable'. Dans chacune des villes on peut trouver quelque chose de nouveau et d'intressant. Il y a tant de diffrances entre des gens du Nord et ceux du Midi. Entre les villes de l'Est et celles de l'Ouest. On voit des visages nouveaux. On dcouvre que les gens calmes du Nord ont parfois autant de gaiet que les Marseillais.

    Les touristes aiment beaucoup les ports de la cte de Provence et de la Mditerrane, o les couleurs, parat-il, sont si belles! La lumire y est trs pure et trs vive, mais sur les ctes de l'ocan Atlantique les couleurs sont plus douces et elles changent avec chaque heure de la journe.

    Il y a tant de rgions diffrentes en France! C'est un pays si vari! Il faut que vous traversiez ses montagnes et ses plaines, il faut que vous marchiez dans ses forts et dans ses jardins. Il faut surtout que vous cherchiez dcouvrir toute la France: celle des champs bien cultivs, celle des chteaux et des glises, mais ausse celle des rgions industrielles avec ses usines, mines de fer et de charbon, et aussi les barrages que l'on vient de construire sur les rivires et sur les lacs.

    ,

    . ,

    ; , . .

    - .

    ,

    . ,

    , .

    ,

    ! ,

    .

    ! ! , , ,

    . ,

    : , , ,

    , ,

    .

    Les fleuves de la France

    Le rseau hydrographique franais est trs dense: il n'est gure de rgions qui ne soient traverses par un cours d'eau. En raison des faibles dimensions du territoire national et du morcellement du relief, les fleuves et les rivires sont modestes, et la superficie des bassins hydrographiques drains vers quatre mers est rduite.

    La Seine: un fleuve sage Elle nat faible altitude (470 km); longue de 775 km, elle

    draine un bassin de 80 000 km2. Son dbit moyen est de 450 500 m3/s. C'est la plus importante des voies fluviales franaises.

    117

  • La Loire: le plus long fleuve franais Longue de 1 010 km, la Loire draine un bassin de 11 500 km2.

    La navigation maritime n'est possible que dans l'estuaire. La Garonne: les crues redoutables

    Sa longueur est faible (525 km), son bassin rduit 56 000 km2 et ses crues d'une grande violance. Le cours montagnard du fleuve et les affluents fournissent beaucoup d'lectricit.

    Le Rhne: "un dieu conquis" Il nat en Suisse, 1 800 km d'altitude et n'a en France que le

    2/3 de son cours (520 km). Le fleuve est transform aujourd'hui en un gigantesque escalier de barrages, d'cluses et de centrales hydrolectriques.

    Le Rhin Il forme, sur 1 800 km, la frontire avec l'Allemagne. Son

    amnagement en fait une grande voie d'eau et un important rservoire d'nergie lectrique.

    : , .

    ,

    , , .

    : (470 ); 775

    , 80000 2. 450 500 3/. .

    : 1010 ,

    11500 2. .

    : (525 ), (56000 2)

    .

    .

    118

    : " " , 1800 ,

    2/3 (520 ). - , -

    .

    1800 .

    .

    Paris

    C'est au centre du bassin parisien que s'est tablie, au bord du fleuve, la plus grande ville de France, l'une des mtropoles du monde - Paris. La Seine traverse Paris. A l'heure actuelle ce fleuve a une largeur moyenne de 100 mtres. La Seine prend sa source dans le plateau de Langres et se jette dans la Manche. Elle constitue un excellent rseau de voies navigables et possde de grands ports : Paris, le Havre et Rouen.

    Paris est la capitale politique et intellectuelle de la France. Paris est le sige du gouvernement, des grandes administrations, des grandes coles, des muses, des bibliothques, etc.

    Paris est le centre commercial et industriel de la France. L'agglomration compte environs 5155000 habitants.

    Toutes les industries sont reprsentes Paris (la mtallurgie lourde et les textiles excepts). Le port de Paris est le premier de France pour la navigation intrieure.

    Et puis Paris a un charme qui vous fascine. On admire les larges avenues, qu'on appelle "les Grands boulevards " de Paris. Les trottoirs y sont larges : on y circule l'aise. Vous admirez les Champs-Elyses, la Place de la Concorde, vous longez les vieilles nielles et les larges rues du centre.

    Le soir c'est un ocan de lumire. Paris attire les gens de tout le globe.

    119

  • , ,

    ,

    . .

    100 . -.

    : , .

    . ,

    , ,

    , ..

    .

    9 . (

    ). .

    ,

    . ,

    " " .

    : . , ,

    .

    .

    .

    Paris, capitale de la France

    Pans avec ses banlieues compte prs de 9 millions d'habitants-Paris est une capitale politique