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L’aventure d’une citadine qui ne pensait pas que diminuer sa production de CO2 lui donnerait des ailes. Prix EpE & Métronews 2015 FACE AU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE, NE RESTEZ PAS DE GLACE Pendant 21 jours, faites le pari d’émettre le moins possible de CO2. Camille LANGLO, citoyenne amoureuse de la Terre

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L’aventure d’une citadine qui

ne pensait pas que diminuer sa

production de CO2 lui

donnerait des ailes.

Prix EpE & Métronews 2015

FACE AU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE,

NE RESTEZ PAS DE GLACE

Pendant 21 jours, faites le pari d’émettre le

moins possible de CO2.

Camille LANGLO, citoyenne amoureuse de la Terre

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Préface

Un soir, dans le salon de la maison, une grande sœur s’apprête à lire une histoire à son grand

(petit) frère de 14 ans, en souvenir du bon vieux temps et pour le plaisir d’être réunis autour

de la cheminée familiale.

- « Il était une fois une princesse qui vivait dans un royaume lointain ...

- Quoi ?! Non mais je n’en veux pas de ton histoire toute niaiseuse. Quitte à t’écouter

raconter une histoire je veux en entendre une avec de l’action, des méchants, des

supers héros et tout plein de bagarres.

- Une aventure en quelque sorte ? »

- Air pensif de la grande sœur : « Hum-hum, j’ai bien une histoire en tête, mais je ne

suis pas certaine que ce soit ce que tu attends. Mais c’est une belle aventure. Veux-tu

quand même l’entendre ?

- Bah si tu n’as rien de mieux à me proposer, vas y, de toute façon j’ai passé l’âge qu’on

me raconte des histoires pour m’endormir, mais j’aime bien passer du temps avec

toi. »

- Sourire de la grande sœur : « Ok, alors voilà, c’est une aventure que j’ai commencé il

y a quelques mois et qui a changé ma vie.

- LOL, une aventure que tu as vécue ? Non, sans rire ?!

- Chut, je commence maintenant. »

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Table des matières

PREFACE .............................................................................................................................................. 1

TABLE DES MATIERES .................................................................................................................... 2

ET POURQUOI PAS MOI, ET POURQUOI PAS NOUS ? (INTRODUCTION) ......................... 3

I. LA PREPARATION DE NOËL. ...................................................................................................... 6

II. L’HIVER C’EST MIEUX A DEUX ET AVEC UNE BOUILLOTE. ......................................... 8

III. LE MENAGE C’EST ENCORE MIEUX AU NATUREL ......................................................... 9

IV. VOYAGEONS TRANQUILLE. .................................................................................................. 10

V. LE GRAND DEFI DES EMBALLAGES. .................................................................................... 11

VI. ET APRES ? UNE HISTOIRE A PARTAGER ET A PROLONGER. ................................... 12

EPILOGUE .......................................................................................................................................... 13

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Et pourquoi pas moi, et pourquoi pas nous ? (Introduction)

En décembre 2014, un jour de vent et de pluie, comme bien souvent en décembre, je me

prépare pour aller au travail, je sors de chez moi et me dirige vers le métro.

Rares sont les jours où je prends le journal Métronews, non pas qu’il ne m’intéresse pas, mais

j’ai toujours un livre avec moi alors je n’en ai pas besoin. D’ailleurs, je viens d’en finir un qui

m’a laissé totalement perplexe « Contes de fées à l’usage des moyennes personnes » de Boris

Vian. Etrange et captivant, comme souvent chez Boris Vian mais ce n’est pas l’objet de ce

récit. Je l’ai fini hier en rentrant du boulot et ce matin, démunie de toutes lectures, je décide

donc de prendre le journal.

Dans le métro, je feuillette tranquillement quand un encart m’interpelle « Concours EpE

2015 : Face au réchauffement climatique, ne restez pas de glace. Pendant 21 jours, faites le

pari d’émettre le moins possible de CO2». Celui-ci m’attire l’œil immédiatement parce que

l’année dernière j’ai suivi deux MOOC1, l’un sur le développement durable et le second sur la

gestion de cette problématique par les collectivités locales. A l’époque, je m’étais fait la

réflexion sur le rôle de la collectivité sur la problématique du CO2, mais ce petit encarté

m’interpelle. J’ai du mal à comprendre pourquoi, mais je garde en mémoire l’idée originale

du concours et sors du métro. Je suis arrivée et ma journée de travail va commencer.

A l’époque, j’ai une vie un peu particulière, je vis chez ma tante la semaine mais rentre chez

nous (dans notre petit foyer, avec mon conjoint) pour le weekend. Je viens de trouver un

boulot sur Paris. La semaine s’écoule sans que jamais ne sorte de mon esprit cette idée de

concours. Pourquoi n’arrivais je donc pas à me le sortir de la tête ?

18h30, vendredi soir, je suis à Austerlitz et je monte dans le train qui me ramène à Orléans. Je

ne pense plus au boulot (je suis en weekend) et mes pensées se dirigent comme naturellement

vers cette idée de diminution de CO2. Et là, je percute et comprends. Si la collectivité a un

rôle à jouer sur la grande thématique qu’est le développement durable, peut-être que moi, petit

individu perdu dans la masse j’ai aussi une carte à jouer. C’est ça, je prends conscience du

rôle de chacun. Pourquoi n’ai je pas compris cela plus tôt ?!

1 MOOC (Massive Open Online Course) est ensemble de cours proposés sur Internet libres à toute personne.

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A 19h30, arrivée à Orléans où mon conjoint m’attend et la première chose dont je lui parle

c’est de ce concours, auquel j’ai décidé, pendant cette heure passée dans le train, de participer.

Il sourit. Comme chaque fois que je lui annonce une nouvelle idée, tout droit issue de mon

esprit si prolifique.

Une question se pose tout de suite à moi. Comment vais je faire ? Je n’ai pas 21 jours

consécutifs chez moi lors desquels je pourrai mettre en place des actions pour agir sur ma

consommation de CO2. Je ne peux pas chambouler tout l’environnement de ma tante.

On échange beaucoup avec mon conjoint.

Il est ok pour s’engager à mes côtés. Je décide (plutôt, à partir de ce moment, nous décidons)

de jouer le jeu autant que faire se peut. Et tant pis si ce n’est pas 21 jours consécutifs ;

l’histoire nous montrera d’ailleurs que nous avons eu raison, mais je ne vais pas dévoiler la

fin dès à présent. Où serait le suspens ?!

Le lundi est le début d’une nouvelle semaine, je repars sur Paris. Nous avons décidé de

commencer notre « programme CO2 » pour la première semaine de vacances de fin d’année.

J’ai une semaine pour définir un plan d’action. Je passe mes soirées sur internet à chercher

des idées, à lire tous les blogs que je peux trouver sur le sujet, à lire des témoignages etc. Je

me rends compte, à ma grande surprise, que c’est un sujet qui a déjà été bien exploré.

Comment n’ai je pas su cela avant ? Je suis sidérée d’avoir perdu tant de temps.

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Vendredi, mon plan d’action est établi.

Emballage et plastique

- acheter des produits avec le moins d’emballage

(laitage, thé, petit déjeuner, etc.)

- privilégier les grands conditionnements (denrées

périssables à long terme, produits d’entretien)

- privilégier les recharges (produits entretien, savon

liquide, etc.)

- privilégier les emballages en verre que plastique (se

recyclent très bien) : yaourts, jus de fruits,

- acheter en vrac

- utiliser les sacs réutilisables

- emballer les cadeaux avec du papier journal

Produits ménagers - acheter des produits naturels même d’entretien et

ultra concentré

Confort intérieur - diminuer la température intérieure

Déplacements - préférer la marche à la voiture autant que possible

Je le présente à mon conjoint. Là encore, il sourit. Décidément.

Il m’interroge. « Comment vas-tu réussir à faire passer le message à ta famille ? ». En réalité,

la plupart des actions établies ne les concernent directement, mais parfois un peu. Je sais qu’à

cet instant il pense aux cadeaux en papier journal. D’ailleurs, lui-même hésite, je le sens.

Nous aurons la confirmation qu’il s’agissait d’une vraie question 5 jours après. Mais là

encore, ne gâchons pas le suspens.

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I. La préparation de Noël.

Les premières actions que je vais mettre en place s’inscrivent dans la préparation de la fête de

Noël.

Depuis longtemps, nous avons l’habitude de faire nos courses alimentaires avec les mêmes

sacs. D’ailleurs, il y en a un que nous aimons tout particulièrement sur lequel il y a écrit

« J’aime Tours ». Tours, c’est notre ville d’origine, et entre Orléans et Tours il y a depuis

longtemps une petite querelle de voisinage (qui c’est qui est le meilleur). On adore ce sac !

Je décide de transposer ce principe à mes courses de Noël. Et c’est ainsi, que nous partons (à

plusieurs reprises, si on trouvait dès le premier jour tous les cadeaux ce serait génial) avec

notre sac sous le bras, ensemble ou séparément.

Dans les magasins, les vendeurs emballent gentiment nos cadeaux, mais je suis toujours

obligée de préciser que je ne veux pas de sac, que j’ai le mien, avec tous mes achats. Parfois,

je sens que ça dérange. J’imagine que je suis une publicité vivante lorsque je me balade avec

le sac de telle ou telle marque. Le marketing l’emporterait donc sur la raison ? Je n’ose aller

plus loin dans mon raisonnement et réussis à faire tout mon shopping avec le même sac. Et

quand je rentre à la maison je suis bien satisfaite de ne pas avoir à jeter un nombre

incalculable de sacs plastiques (ou papier, mais il me semble que même si le mal parait

moindre, il n’est en pas moins inexistant).

Je suis ravie, j’ai fini tous mes cadeaux de Noel en avance. Nous somme le 24 au matin et ce

soir nous partons pour la région tourangelle, afin de festoyer en famille. J’ai néanmoins un

problème. J’avais prévu d’emballer mes cadeaux avec du papier journal et je n’en ai pas assez

à la maison. Quelle déception ! Je décide de tenter quelque chose. Je descends dans le hall de

notre immeuble et cherche au dessus des boîtes à lettres. Et là, je trouve mon bonheur. Les

distributeurs de journaux font pour la première fois ma joie. Il y en a tellement ! Trop même ?

Mon esprit divague … La publicité n’a t’elle pas de limite ?

Quoi qu’il en soit, il y en a tellement que je vais réussir à emballer tous mes cadeaux et même

personnaliser les emballages avec des articles qui correspondent plus ou moins aux personnes

destinataires.

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Mon conjoint rentre et je lui montre mes cadeaux tous plus jolis l’un que l’autre. Je n’ai pas

osé faire les siens. Je l’ai dit, il a manifesté quelques hésitations. Il les regarde. Il sourit.

Encore ! Et se met à emballer ses paquets avec les journaux du hall de l’immeuble. Je souris.

Nous sourions. Noël peut commencer.

Sous les pieds des différents sapins de Noël, dans les différentes maisons où nous retrouvons

ceux que nous aimons, nos paquets détonnent un peu.

Ses parents manifestent une petite désapprobation, allant même jusqu’à dire que Paris me

rendrait « bobo » et que leur fiston devrait se méfier. Je ne réponds pas mais ose faire

remarquer, minuit passé et tous les cadeaux déballés la montagne de papier déchiré qui traine

dans le salon. Je ne dis rien, je dis tout.

Dans ma famille, il y a ma mère, peut être déjà un peu bobo qui trouve cela génial. Et mes

frangins qui se moquent de moi et de mes idées loufoques mais qui avouent à demi-mots que

ce n’est pas si bête. Et puis il y a mon père, qui me demande si je n’avais pas assez d’argent

pour acheter du papier. Il blague, je rigole ! Je ne dis rien, je dis tout.

Et je souris.

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II. L’hiver c’est mieux à deux et avec une bouillote.

Dans ma phase de recherches, et au fil de mes lectures un thème revenait souvent : celui du

chauffage des appartements. Ce thème m’a fait horriblement peur parce que je suis une

grande frileuse et que je n’aime pas avoir froid.

Et puis soyons clair, je ne voyais pas en quoi chauffer à 21°C pouvait être pire que de

chauffer à 19°C. Mais dans le cadre du défi que nous avions choisi de relever, j’avais

programmé une baisse de température de l’appartement de - 2°C.

« Ca ne te paraît rien, et bien essaie ! »

Nous avons donc joué le jeu, et l’hiver est venu nous dire bonjour dans la même période. Ma

volonté s’amenuisait autant que les jours raccourcissaient. J’ai donc commencé par acheter

une robe de chambre que j’enfilais matins et soirs à la maison, et j’ai investi dans des

chaussettes. Noël apportant son lot de cadeaux, j’ai reçu un plaid à poches. Et oh surprise,

trois couches de vêtements de plus qu’ordinaire, je n’avais plus froid !

La tentation d’augmenter la température avait disparue ! La Force avait-elle vaincu son côté

obscur !? La fraicheur de la Comté pouvait-elle être plus attirante que les fourneaux du

Mordor ?! Incroyable, mais envisageable.

Pour poursuivre l’aventure (et pour affronter le froid de janvier) nous avons acheté une, deux,

puis trois bouillotes (finalement mon conjoint en voulait une aussi) à utiliser devant la

télévision et pour chauffer le lit avant de s’y glisser. Nous réutilisons régulièrement l’eau

contenue dans la bouillote afin de ne pas trop gaspiller.

Alors, en ces mois de décembre, janvier et février, pour regarder la télévision et pour dormir

je n’ai plus froid. Et je pousse même le vice un peu plus loin en me blottissant contre mon

conjoint, parce que à deux, c’est encore mieux.

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III. Le ménage c’est encore mieux au naturel

Dans la cuisine de mes grands parents il y a une petite pierre blanche et une éponge. Allez

savoir pourquoi, j’ai toujours adoré nettoyer la plaque vitrocéramique de Mamie avec ce

produit. C’était tellement propre après et ça brillait, j’adore.

Une page s’ouvre sur mon ordinateur : adopter des produits ménagers naturels. « Mamie, tu

ne devineras jamais : ta pierre est sur le site ». De son vrai nom : pierre d’argent. Je m’en

souviens maintenant c’est écrit sur ta boite. C’est donc un produit naturel, efficace pour

nettoyer des surfaces variées. « Tu agissais donc pour l’environnement mamie, chapeau

bas ».

Ni une ni deux, je m’en vais acheter ma boite et en profite pour changer un certain nombre de

produits ménagers, désormais labélisés éco planète : lessive, produit vaisselle. J’adopte par la

même occasion le savon noir pour le sol, le vinaigre de vin blanc et le bicarbonate de soude

pour le calcaire (douche, toilettes) et les vitres ; qui l’eu cru ?! Lustucru !

Siffler en travaillant n’a jamais été aussi naturel et sain. Et n’oublions pas d’apprendre des

anciens.

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IV. Voyageons tranquille.

Oh surprise ! Conduire en respectant les limitations de vitesse, adopter une conduite

tranquille, entretenir régulièrement son véhicule et réduire l’usage de la climatisation

permettraient de réduire sa consommation de CO2.

Allez j’avoue tout, depuis au moins trois ans, nous qui circulons beaucoup en voiture (on se

déplace régulièrement en France) avons adopté le 110 km/h sur autoroute et banni la

climatisation de notre voiture (et si possible de celle des amis).

Notre principale motivation était alors de faire des économies. Soyons clair, notre calcul a été

vite fait : en roulant à 110 km/h entre Orléans et Tours, nous utilisons 1/5 de notre réservoir

alors qu’à 130 km/h nous en brûlons 1/3. Le tout pour seulement 20 minutes supplémentaires.

Rentable, n’est il pas ?

Pour la climatisation, je ne sais plus trop pourquoi nous ne l’utilisons plus et comment j’ai

incité mes proches à faire de même, mais au final, pas de regrets.

Renforcés dans notre conviction, on continuera à tanner nos proches pour qu’ils adoptent la

conduite tranquille et à se déplacer autant que autant de fois que possible à pieds ou à vélo. Et

tant pis si nous n’aurons jamais de Batmobile.

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V. Le grand défi des emballages.

Dernière étape et pas des moindres puisque c’est celle où nous avons eu le plus de mal pour

mettre en place notre plan d’action.

Dans un premier temps, nous voulions diminuer notre consommation d’emballages cartonnés.

Mais au rayon des yaourts nous avons rencontré quelques problèmes. Peu de laitages sans

carton d’emballage, hors ceux que nous consommons habituellement (yaourts et petits suisses

natures) ne se vendent qu’avec un carton.

Par ailleurs, les produits que nous consommons pour le petit déjeuner sont emballés dans des

sachets individuels, eux-mêmes glissés dans une boîte en carton.

Notre deuxième objectif était d’utiliser des recharges, principalement pour la lessive. Quelle

ne fut pas notre surprise lorsque nous avons constaté que le prix des recharges était plus élevé

que celui des bidons.

Nous perdions courage ! Les industriels et supermarchés ne pouvaient quand même pas être

contre nous et contre toutes ces familles conscientes de l’enjeu du développement durable?!

Combattifs et désireux de réussir au mieux notre défi malgré ces obstacles (« à vaincre sans

péril, on triomphe sans gloire ») nous avons quand même choisi de limiter l’utilisation des

sacs pour les fruits et légumes, et lorsque ce n’était pas possible de les conserver. Nous les

réutilisons ensuite pour y mettre les déchets des légumes ou du poisson afin que ces derniers

n’embaument pas notre poubelle, nous obligeant alors à la descendre presque vide. Par

ailleurs, nous avons opté pour des grands conditionnements : ainsi nous avons de gros barils

de poudre pour le lave-vaisselle et la lessive, des sachets de thé en vrac, 5 kg de gros sel et

autant, si ce n’est plus de riz.

Vous venez manger à la maison quand vous voulez, je cuisine très bien le curry.

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VI. Et après ? Une histoire à partager et à prolonger.

Et maintenant ? Nous faisons notre shopping avec le même sac, nous avons remplacé nos

ampoules par des basses consommations et acheté des piles rechargeables (avouons quand

même ici que le prix peut freiner l’achat !). Au boulot, j’utilise même deux fois mes sachets

de thés et je surveille attentivement ma consommation de papier.

Pour conclure, nous n’avons pas révolutionné notre mode de vie, et nous avons même fait des

économies (contre toute attente). Nous nous sentons en accord avec la nature, comme des

oiseaux qui découvrent le ciel, et entrevoient l’étendu de leur air de jeu, ses dangers et ses

richesses.

Pire nous continuons à sourire

Et pour continuer cette aventure, qui n’est finalement que le début de toute chose j’ai

commandé pour mon anniversaire une trottinette, pour pouvoir aller toujours plus loin,

toujours plus vite et toujours sans voiture. A Paris, où nous déménagerons bientôt, cela me

parait non seulement écologique mais intelligent.

Comme quoi quand on y pense praticité, économies, confort et développement durable,

TOUT EST LIÉ !!!!

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Epilogue

- « Trop cool ton histoire ! Tu crois que je peux la raconter à papa et maman, à la

maitresse, à mes copains ? »

- « Bien sûr ! C’est une histoire qui ne vaut la peine que si elle se partage. Et si jamais

l’envie leur prend de vivre pareille aventure, dis-leur de se lancer, ça donne des

ailes. »