La vache, la haie et la chauve-souris.

35 espèces = 1/3 des mammifères

Rhinolophidés (4sp.)

Molossidés (1sp.)

Minioptéridés (1sp.)

Vespertillonidés (29sp.)

En France

Grande variété de mode de chasse et de strates exploitées.

Jusqu’à 6 ou 7 guildes identifiables mais deux grandes catégories:AÉRIENNES et  GLANEUSES. 

Rhinolophushipposideros

Rhinolophus ferrumequinum

Evolution des populations entre 1939 et 1968Myotis emarginatusMyotis

myotis

47 localités….5 actuellement

36 localités,….3 actuellement

20 localités,….3 actuellement

29 localités,….5 actuellement

Des espèces qui ont fortement décliné au cours de la seconde 

moitiés du XXième

Year_winter

Num

ber

2

4

6

8

1945 1950 1955 1960 1965

Year_winter

Num

ber 2

4

6

8

10

1945 1950 1955 1960

Num

ber (

log)

Num

ber

1

2

3

4

5

1945 1950 1955 1960 1965

Num

ber

1

2

3

4

5

6

7

8

1945 1950 1955 1960

1945 1965 1945 1965 1945 1965 1945 1965

Evolution des populations entre 1939 to 1968

Des espèces qui ont fortement décliné au cours de la seconde 

moitiés du XXième

Rhinolophushipposideros

Rhinolophus ferrumequinum

Myotis emarginatusMyotis myotis

Une mauvaise réputation...

Les menaces.        Hier, rôle important des organochlorés, aujourd’hui …

Prédation

Effet des pesticides,    des vermifuges

Collisions avec les éoliennes

Collisions sur les routes

Destruction de leurs habitats 

Tendances nationales sur huit ans.

Pipistrelle commune

Sérotine commune

Noctule de Leisler

- 39 %p = 0.0008

- 33 %p < 10-4

- 42 %p < 10-4

+ 84 %p < 10-4

Pipistrelle de Kuhl

Déclin important de trois espèces communes, ‘’aériennes’’.Augmentation d’une espèce méridionale, plus thermophile.

Retour sur la biologie de ce groupe : un cycle complexe

1Elles quittent leurs gîtes d’hivernage pour regagner les sites utilisés pour la reproduction.

Les Rhinolophes peuvent passer de la cave au grenier d’un même bâtiment. 

Tandis que la Pipistrelle de Nathusius effectue de véritables migrations.

1

transit vers les gîtes d’été, différents pour les mâles, qui resteront isolés, et les femelles qui se regroupent en colonie de mise‐bas. Souvent, ségrégation spatiale des terrains de chasse.

2

Acta Chiropterologica 12(2):349‐358. 2010Do Bats Forage Over Cattle Dung or Over Cattle?

De mars à mai: fécondation, gestation et

1

Colonies de mise‐bas dans de grandes cavités ou bien des arbres creux ou encore des greniers en fonction des espèces.

2Abattage des vieux arbres, rénovation de bâtiments = perte de gîtes

1

2

1 seul petit par femelle, mais faible fécondité compensée par une forte longévité (+30 ans pour certaines espèces)

Le taux de renouvellement est donc très faible et les populations d’autant plus vulnérables.

Mise‐bas de mai à début juillet.Trois à 5 semaines d’allaitement.

1

2

Juin, juillet.C’est pendant l’allaitement que les besoins en nourriture sont les plus élevés.

1

2

3

Septembre à novembre:Retour vers les gîtes d’hibernation. Et saison du rût, sous deux formesoriginales: Lek (arboricoles, surtout) et Swarming pour les “cavernicoles”.

Reproduction originale: les spermatozoïdes sont stockés vivants par la femelle jusqu’à l’ovulation en mars‐avril.

1

2

3

Variation du poids des mâles au cours de l’année

Engraissement intense avant l’hibernation = accumulation de toxiques liposolubles.

1

2

3

Elles passent la mauvaise saison en léthargie (baisse des rythmes cardiaque et respiratoire) dans des gîtes possédant des caractéristiques particulières : température basses et humidité constantes (80%), et sans courant d’air ! Cavités souterraines, ponts, arbres creux…

4

Très sensibles au dérangement pendant cette période.

Méthode d’échantillonnage: chaque espèce utilise des signauxspécifiques d’écholocation qui sont enregistrés automatiquement.Après un ralentissement x20, les ultrasons sont audibles

Grand Rhinolophe Noctule c. Pipistrelle N. Pipistrelle P. Oreillard

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

1,2

1,4

1,6

1,8

Entouré de haies avecarbres

Entouré de haies debuissons

Entouré de bandesherbeuses

Haies arborées

Cultures bordées par des ...

Haies buissons Sans haies

Activité de la Pipistrellecommune en terrain agricole

8,7

6,3 6,5

5,55

100 100‐200 200‐300 300‐400 400‐500

Nom

bre d'espè

ces

Grassland use index (intensité de défoliation)

Importance de la pression de pâturage 

Murin de NattererGlaneur.

6,6 6,7

7,78,0

inf. 0,4 de 0,4 à 0,8 de 0,8 à 1,20 sup 1,20

Nom

bre  d'espèces

Densité d'arbres isolés dans les 300m autour des parcelles (en %)

Importance de la densité d’arbres isolés

Oreillard roux,Glaneur.

28,0

18,2

29,3

5,5

1,8 2,5

0

5

10

15

20

25

30

35

(P1) Moded'exploitation ‐Densité IAE +

(P2) Moded'exploitation ‐Densité IAE ‐

(P4) Moded'exploitation +Densité IAE +

Nom

bre de

 con

tact m

oyen

 par 

heure

GlaneuseAérienne

Importance des infrastructures agro‐écologiques (IAE) présentes sur l’exploitation

Murin échancréGlaneur.

Noctule commune,aérienne.

Interaction de deux types de facteurs,‐ L’environnement

à moyenne distance (IAE).‐ Les pratiques d’exploitation.

Pour un double effet,‐ La richesse spécifique 

et fonctionnelle.‐ Le niveau d’activité.

Conclusion

Plus de 1200 espèces dans le monde, sur tous les 

continents en dehors des régions polaires. 

Le quart de toutes les espèces de mammifères.