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RAPPORT ANNUEL 2011

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CBAO poursuit sa construction avec le lancement d’un nombre important de projets structurants pour asseoir, son développement et sa stabilité, vecteurs d’une entreprise pérenne et viable.

L’environnement fortement concurrentiel dans lequel la banque évolue a nécessité la mise en place d’un projet qualité et d’un renforcement du mode de gouvernance, car plaçant le client au cœur de notre stratégie.

Ces projets innovants ont été menés par l’ensemble des acteurs composant la banque intégrant ainsi une approche participative.

DEVELOPPEMENT DU RESEAU

Ouverture de 6 nouveaux points de vente

Poursuivant la politique de maillage du territoire pour être fidèle à sa réputation de banque de proximité, CBAO a procédé à l’ouverture de l’Agence Joseph Ndiaye de Gorée le 4 avril (fête de l’indépendance du Sénégal), en présence de l’Administrateur Directeur Général et les autorités municipales de l’île.

A la suite de l’agence de Gorée, cinq (5) autres points banques ont été ouverts sur l’année 2011, portant le réseau à 156 points de vente.

QUALITE

Le projet NGËNEL poursuit son chemin …. La parole aux clients !

Le programme « Ngënel » s’est poursuivi tout le long de l’année concrétisant ainsi les idées et propositions validées durant les focus-group organisés en 2010.

A ce jour, plusieurs réalisations ont déjà été finalisées … à titre d’exemple nous pouvons citer, le référentiel des procédures opérationnelles, la refonte des imprimés destinés à la clientèle, la révision de l’outil des incidents internes (GLPI), la réduction des délais d’envoi des relevés de comptes, et enfin l’Académie de formation, projet phare du Capital Humain, qui est actuellement en phase terminale.

C’est donc toujours dans cette continuité que s’inscrit le programme d’écoute client, dont la principale composante réalisée cette année est l’enquête de satisfaction.

CBAO Groupe Attijariwafa bank a ainsi donné la parole à ses clients, à travers une enquête effectuée par le cabinet AMC du 21 avril au 10 juin 2011. Cette étude est un pilier important de notre dispositif qualité, et s’inscrit désormais dans notre agenda annuel. Il s’agit en effet d’évaluer l’impact auprès de la clientèle, des actions menées en interne, pour les confirmer ou les réajuster au besoin

LA GESTION DE NOS INCIDENTS :

Un nouveau dispositif pour une meilleure prise en charge des préoccupations.

L’outil de gestion des incidents (GLPI) a été revu dans le but d’optimiser le processus de collecte et de traitement, mais aussi de l’élargir à d’autres anomalies (logistiques, monétiques, organisation, etc.…).

L’objectif principal de cet outil consiste d’une part à minimiser l’impact des dysfonctionnements sur nos prestations et nos services, et d’autre part à prévenir leur réapparition.

Pour une meilleure gestion et un suivi régulier des incidents, une équipe dédiée a été mise en place. Elle aura pour principale mission d’assurer la prise en charge immédiate des déclarations, de la réception jusqu’à la résolution.

DIFFUSION DU SITE INTRANET

Référentiel des procédures.

Nous l’attendions tous… notre site intranet documentaire est enfin disponible. Il est accessible à tous les collaborateurs et centralise toute l’information utile autour du référentiel des procédures.

On y retrouve l’ensemble des procédures validées et documents y afférents, sous forme de références externes : notes de services, circulaires règlementaires, modèles de lettres et divers autres documents de travail.

En dehors du caractère Obligatoire, Légal et Règlementaire du Référentiel des Procédures, il est également un Outil de Gestion et de Travail

Faits marquants

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pour la Banque, et à ce titre, à usage strictement professionnel et confidentiel.

PCI DSS :

Une expertise certifiée.

Consciente des enjeux liés à la sécurité de son Système d’Information, CBAO Groupe Attijariwafa Bank a initié depuis quelques années de nombreux chantiers visant à améliorer la disponibilité, l’intégrité, la confidentialité et la traçabilité de l’information. Dans cette perspective et dans le cadre de la protection des données relatives aux porteurs des cartes, la banque a lancé début 2010 un projet de conformité au standard PCI DSS (Payment Card Industry Data Security Standard) qui a abouti à sa Certification en décembre 2011.

CLUB DES INVESTISSEURS CBAO

Le Club des investisseurs CBAO est une cellule d’informations et d’assistance qui a pour vocation de se charger de l’accueil des entrepreneurs qui sont en quête d’investissement au Sénégal et a aussi pour mission de faciliter l’accès à des données économiques et financières, dans un cadre convivial et sécurisant que représente la banque.

CAPITAL HUMAIN

Des avancées pour le personnel.

Le dialogue social, objet de rencontre, séminaire, cadre d’échange des grands acteurs de la vie sociale a occupé la une de l’actualité ces derniers temps. CBAO n’est pas en reste et n’a pas attendu les résultats et orientations de ces assises pour instaurer en interne un réel dialogue avec les partenaires sociaux.

En effet, la plateforme de revendication des Délégués du Personnel de 10 points ainsi que le quotidien de la Banque sont régulièrement débattus entre le Capital Humain et les Délégués du Personnel.

Une rencontre mensuelle a été instaurée et a lieu entre la Délégation et le Capital Humain le 1er Mercredi de chaque mois.

Le quotidien de la Banque est partagé en toute transparence et à bâtons rompus dans l’intérêt bien compris des deux parties. En toute responsabilité, Délégation du Personnel et Capital Humain présentent, argumentent et défendent des positions qui en cas de divergences de vue sont présentées à la Direction Générale pour arbitrage ou inscription à l’agenda du Conseil d’administration.

Il en fut ainsi en cette journée du 12 mars 2011 où pendant huit heures d’horloge la Direction Générale a échangé avec les représentants du personnel sur les réalisations, objectifs et difficultés de la Banque.

C’est également lors de cette rencontre que la Direction Générale avait signifié qu’elle allait soumettre au Conseil d’administration certains points qui viennent d’être avalisés par ledit conseil lors de sa séance du 17 aout dernier :

• Augmentation du nombre de billets pour les pèlerinages

• Adoption de la nouvelle politique de crédits au personnel

• Prise en charge de la surprime 2009 de l’assurance complémentaire par la banque

ACTION CITOYENNE :

CBAO marque son ancrage dans la Rse

REMISE DE MATERIELS LORS DE L’INAUGURATION D’UN CENTRE DE MEDECINE PHYSIQUE ET D’UN CENTRE D’APPAREILLAGE.

CBAO a procédé le 14 décembre 2011 à la remise d’un important lot de matériels à l’hôpital militaire de Ouakam lors de l’inauguration du Centre de médecine physique et celui d’appareillage.

Membre fondateur de la Fondation des Invalides et Mutilés Militaires (FIMM), CBAO qui faisait partie des invités d’honneur en a profité pour associer à l’évènement l’un de ses généreux clients.

M. ZEIN, client et partenaire de CBAO qui a bien adhéré à l’idée, en partenariat avec le Centre hospitalier d’ALES (France) a offert des équipements d’une valeur approximative de 33 millions (50 000 euros).

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Monsieur Boubker JAIMonsieur Abdelkrim RAGHNIMonsieur Chaffar MONCEFMonsieur Mohamed EL KETTANIMonsieur Omar BOUNJOUMonsieur Ismaïl DOUIRIMonsieur Mor SALLMonsieur Mamadou Diagna NDIAYEMonsieur Abdourahmane KASSEMadame Samira GHRIBI

Président du Conseil d’AdministrationAdministrateur- Directeur GénéralAdministrateurAdministrateur, représentant Attijariwafa bankAdministrateur Administrateur, représentant SAF et FILAFAdministrateur, représentant l’Etat du SénégalAdministrateurAdministrateurAdministrateur représentant la Société Tunisienne de Banque

Monsieur Abdelkrim RAGHNI Mademoiselle Anta DIOUMMonsieur Aly KhairyMonsieur Mohamed WilsonMonsieur Mohamed Amine KITTANEMonsieur Abass HaidaraMonsieur Amadou Jean Jacques DIOPMadame Yaye Fatou Mbaye Madame Bétty TouréMadame Aïssatou Gueye DiopMonsieur Matar CISSE Monsieur Honorat MOHMadame Madeleine DIENGMadame Rose SOUMAREMonsieur Moustapha FALLLMadame Mame Khary NIANGMonsieur Abdourahmane NIANGMonsieur Bilaly DIARRAMonsieur Meissa NIANG

Administrateur Directeur GénéralDirecteur Général Adjoint en charge de la ClientèleDirecteur Général Adjoint en charge des supports et moyensDirecteur Général Succursale Burkina FasoResponsable du pôle EntrepriseResponsable du pôle ParticuliersResponsable du RéseauResponsable ParticuliersResponsable Banque PrivéeResponsable PMEResponsable Gestion Globale des RisquesResponsable des OpérationsResponsable du Capital HumainResponsable des FinancesResponsable Juridique et ContentieuxResponsable OrganisationResponsable Contrôle Interne et ConformitéResponsable Audit GénéralResponsable Audit Informatique

Conseil d’Administration

Comité de Direction

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SommaireCBAO Groupe Attijariwafa bank en chiffres

Mot de l’Administrateur Directeur Général

Rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale

pour l’exercice clos le 31 décembre 2011

Rapports Général et Spéciaux des Commissaires aux Comptes

pour l’exercice clos le 31 décembre 2011

Etats Financiers Résumés

Notes aux Etats Financiers

1. Principaux principes comptables2. Operations de trésorerie et opérations interbancaires3. Opérations avec la clientèle4. Titres de placement5. Comptes d’ordre et d’opérations diverses6. Immobilisations financières7. Immobilisations corporelles8. Immobilisations incorporelles9. Dettes interbancaires10. Dettes à l’égard de la clientèle11. Comptes d’ordre et d’opérations diverses12. Provisions pour risques et charges13. Fonds pour risques bancaires généraux14. Primes liées au capital15. Capital16. Réserves17. Report à nouveau18. Résultat net de l’exercice19. Ratios prudentiels

Rapports Spéciaux

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CBAO Groupe Attijariwafa banken chiffresChiffres clés (En millions de F.CFA)

Répartition du Capital

IndicateursDépots de la clientéle 493.000

Créances nettes sur la clientéle 527.000

Total du bilan 624.000

Capitaux propres aprés répartition 70.000

Produit net bancaire 46.230

Résultat brut d’exploitation 12.539

Résultat net d’exploitation 4.500

Effectif au 31 déc 2011 1.143

IndicateursGroupe Attijariwafa bank 82,77%

Etat du Sénégal 7,83%

Autres actionnaires Privés 9,4%

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Mot de l’AdministrateurDirecteur Général

En 2001, le Sénégal a poursuivi sa forte croissance, malgré une année préélectorale difficile, et un environnement économique mondial particulièrement instable

Dans ce contexte, CBAO Groupe Attijariwafa Bank a continué sa politique de développement tout en consolidant davantage les réformes précédemment entamées.

En effet, le programme Ngenel s’est poursuivi tout au long de l’exercice 2011, et a permis de rehausser la qualité des services aussi bien au niveau des produits commercialisés , mais surtout en direction de la clientèle et des prestataires , permettant ainsi à la banque d’aligner ses procédures sur les meilleurs standards internationaux.

Notre offre de produits produits a fait l’objet d’innovation et de diversification, CBAO Groupe Attijariwafa Bank a fait preuve de beaucoup de dynamisme et de créativité allant dans le sens de la satisfaction des besoins et attentes de la clientèle , mais aussi dans maillage de l’ensemble du territoire à travers la commercialisation de produits aisément accessibles à tous les citoyens.

Sur le plan de la sécurité, la banque a mené plusieurs projets visant à maitriser les risques opérationnels,

la protection de son système d’informations; efforts couronnés par la certification de son système aux normes PCIDSS (Payment Card Industry Data Security Standard).

Par ailleurs, la banque a poursuivi son programme de promotion et d’accompagnement des investissements avec la création du club des investisseurs.

Les efforts consentis ont permis à CBAO Groupe Attijariwafa Bank ,de recevoir plusieurs distinctions aussi bien au niveau national que sur le plan international : le Diamant de l’industrie ( Sénégal ) et le Trophée International à l’excellence aux affaires du « 21eme INTERNATIONAL AWARD FOR BUSINESS EXCELLENCE » ( Madrid , Espagne )

La banque s’est également déployée à renforcer la gestion des risques en concédant d’importants efforts en terme de provision afin de consolider son assise financière par rapport au risque de contrepartie.

Enfin, en banque citoyenne, CBAO Groupe Attijariwafa Bank a réussi son ancrage dans la RSE et ce, à travers des actions importantes en faveur de la santé et des ONG agissant dans les secteurs sociaux.

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

Pour l’exercice clos le 31 décembre 2011

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ENVIRONNEMENTECONOMIQUE INTERNATIONAL

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

Le ralentissement de l’économie mondiale, annoncé à l’horizon de la fin de l’année, se confirme davantage. En effet, le séisme au Japon, la crise de la dette souveraine, la fragilisation des secteurs bancaires, le niveau élevé des cours des produits de base et la faible demande liée à la persistance d’un chômage élevé et à des mesures d’austérité plombent l’activité dans de nombreuses économies développées. Dans ce contexte, les perspectives économiques mondiales sont bien moins réjouissantes pour l’année qui s’achève sur une croissance gelée et un moral en berne.

Les prévisions de croissance du FMI tablent sur un taux de 4% en 2011 après 5,1% en 2010 et -0,7% en 2009. Toutefois, les différentes régions du monde ne seraient pas affectées avec la même intensité par la contraction de l’activité. Dans la zone OCDE, le taux d’expansion est prévu à 1,6% en 2011 contre 3,1% un an plus tôt alors qu’au sein des pays émergents et en développement, la croissance économique est attendue à 6,1 % après 7,3%.

Environnement international

Environnement Economique International

Concernant l’inflation mondiale, son niveau reste encore élevé, autour de 5%, même si tendanciellement elle reste stable sur les derniers mois en glissement annuel. Dans la zone OCDE, la hausse des prix reflue, mais le niveau reste supérieur à 3%, tiré à la fois par la zone euro, le Royaume-Uni et les Etats-Unis. Dans les grands pays émergents, la hausse des prix reste forte, à plus de 7%, portée principalement par les BRIC.

Au plan financier, la crise de la dette souveraine s’intensifie en Europe et menace de s’élargir vers d’autres régions. Les chefs d’Etat et de gouvernement des principaux pays riches et émergents ont cherché à éviter une propagation de la crise européenne et ont convenu de mesures visant à épargner le monde d’une récession. En particulier, la solvabilité des banques devrait être renforcée.

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ENVIRONNEMENTECONOMIQUE AU SENEGAL

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

En 2011, l’économie sénégalaise devait poursuivre son redressement entamé en 2010, suite au ralentissement enregistré en 2008 et 2009 en dépit des conditions défavorables de l’environnement international. En effet, malgré les incertitudes pesant sur l’économie mondiale et les difficultés relevées dans le secteur de l’énergie, l’activité économique, soutenue par l’investissement public comme privé mais également par la demande extérieure, devrait rester dynamique malgré un léger ralentissement par rapport à 2010. Le taux de croissance du PIB réel devrait s’établir à 4% en 2011 contre 4,1% l’année précédente, à la faveur de la bonne tenue des secteurs primaire et secondaire. Pour sa part, le secteur tertiaire afficherait une évolution quasi-similaire à celle de 2010, soit en-dessous du rythme de progression enregistré au cours des dernières années.

Dans le secteur primaire, l’activité est attendue en hausse de 4,5% en 2011 contre 5% en 2010, tirée par la performance du sous-secteur de l’élevage qui s’inscrirait en progression de 7,3% en 2011 contre 6,6% l’année précédente. En effet, le sous secteur devrait tirer profit des productions de viande et de lait projetées respectivement en hausse de 9,1% et 9,7% à la faveur de la bonne campagne agricole enregistrée en 2010. S’agissant des productions de volaille et d’œufs, elles devraient progresser au même rythme de 2,8%.

Dans le sous-secteur agricole, la poursuite des efforts, entrepris depuis 2008 et centrés autour de la Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance (GOANA), devrait continuer d’avoir un impact positif sur l’activité de production. Celle-ci est projetée en hausse de 3,4% contre 5,1% en 2010 et 18% en 2009.

Environnement Economique au Sénégal

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L’agriculture vivrière, de même que celle industrielle, devrait croître au même rythme de 3,4% par rapport à l’année précédente après la contreperformance enregistrée en 2010 (-2,5%).

Dans le sous-secteur de la pêche, en dépit de la rareté de la ressource, l’activité devrait afficher un regain de croissance de 3,7% après un repli de 0,5% en 2010. S’agissant des activités liées à la sylviculture, elles devraient, globalement, progresser de 3,3% (contre 5,4% en 2010), soit le même rythme moyen observé au cours des cinq dernières années.

Dans le secteur secondaire, la reprise enregistrée en 2010 se poursuivrait en 2011, malgré un léger ralentissement imputable notamment à la persistance des difficultés dans le secteur de l’électricité. En effet, l’activité devrait progresser de 5% contre une hausse de 5,5% en 2010, à la faveur principalement du dynamisme des sous-secteurs des activités extractives, du raffinage, de la construction, des matériaux de construction, de l’égrenage de coton et de la fabrication des textiles, du travail de grain, des produits alimentaires céréaliers, des produits alimentaires et du travail de bois.

Les activités extractives poursuivraient leur dynamisme retrouvé depuis 2009 à la faveur du redressement des Industries Chimiques du Sénégal (ICS). Elles devraient afficher une progression estimée à 16,4% en 2011 contre 5% l’année précédente, sous l’effet notamment des productions de phosphate et de sel et natron attendues en hausse respectivement de 26,7% et 13% par rapport à l’année précédente. Pour ce qui est du phosphate, il devrait notamment bénéficier de la vigueur de la demande extérieure sur l’année 2011.

Dans le sous-secteur du raffinage de pétrole, l’activité enregistrerait une reprise après les contre-performances notées en 2009 et 2010 du fait notamment des difficultés de trésorerie de la Société Africaine de Raffinage (SAR). Ce regain d’activité est perceptible à travers la contraction des importations de produits pétroliers. Cette évolution serait liée en partie à la diversification des sources d’approvisionnement du Mali à la faveur du dénouement de la crise ivoirienne. Globalement, en 2011, l’activité de raffinage devrait s’accroître de 20,1% contre des replis de 13,8% et 8,1% respectivement en 2009 et en 2010.

Le sous-secteur de la construction, en relation avec la poursuite des travaux de construction de l’autoroute à péage, de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) mais également des projets prévus dans le cadre du Millenium Challenge Account (MCA), devrait croître au rythme de 5,4%

contre 4,1% en 2010. La bonne tenue attendue des BTP s’est reflétée dans la fabrication des matériaux de construction. En effet, la progression du sous-secteur des matériaux de construction, portée essentiellement par la production de ciment, est attendue à 16,6% en 2011 contre une hausse de 20,2% en 2010. Ce dynamisme est également imputable à la vigueur de la demande extérieure en ciment, notamment celle provenant du Mali, principal débouché extérieur des cimenteries sénégalaises.

Dans le sous-secteur de l’égrenage de coton et de la fabrication des textiles, l’activité se conforterait en 2011 de 11,5% après un léger redressement en 2010 (+0,2%). Cette reprise est le reflet, d’une part, de la progression des activités de fabrication de textiles (+11,7%) par rapport à l’année précédente et, d’autre part, de la bonne tenue de l’égrenage de coton (+9,4%), à la faveur d’une campagne agricole 2010 satisfaisante (hausse de la production de coton de 26%).

Au niveau des produits alimentaires, le sous-secteur du travail de grain devrait croître de 16,4% en 2011 contre une stabilité l’année précédente. Ce regain d’activité reflèterait la performance de la fabrication de produits alimentaires céréaliers qui se raffermirait, avec une croissance de 7,3% contre une hausse de 1,3% en 2010. S’agissant de la fabrication de produits alimentaires, elle s’inscrirait en hausse de 15,4% contre 6,7% à la faveur de la fabrication de condiments et d’assaisonnements, mais également de celle des produits laitiers et des glaces.

Le travail du bois, pour sa part, devrait maintenir son dynamisme sur le reste de l’année, au regard de l’évolution du chiffre d’affaires des entreprises du secteur moderne. Globalement, le sous-secteur est attendu en hausse de 16,3% en 2011 contre 7,2% en 2010. Par ailleurs, le dynamisme du secteur secondaire serait conforté par l’activité dans les corps gras alimentaires qui croîtrait de 4% contre 9,4% en 2010, à la faveur notamment de l’augmentation considérable de la production arachidière lors de la campagne agricole 2009/2010. De même, le secteur a tiré profit de la bonne tenue de la fabrication de papier (+4,5% en 2011 contre 1,4% en 2010), de la transformation et la conservation de viande et poisson (+3% contre 2,6% en 2010) ainsi que de la fabrication de machines (+4,3% contre 6,7% en 2010).

Cependant, la tendance haussière du secteur secondaire serait atténuée par la contraction des sous-secteurs de l’énergie, des produits chimiques, de la fabrication de sucre, de boissons, du cuir et de la métallurgie.

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

En revanche, la mise en œuvre effective du Plan d’urgence de l’électricité 2010-2014 (Plan TAKKAL) dans la seconde moitié de 2011, le déficit de production s’est considérablement réduit grâce, entre autres, à la mise en service des capacités d’appoint d’une puissance de 150 Mégawatts. En ce qui concerne la production d’eau, elle devrait poursuivre son dynamisme en particulier sous l’effet positif de l’exécution du Programme Eau Potable et Assainissement du Millénaire (PEPAM). Au total, la croissance du sous-secteur de l’énergie est projetée en baisse de 3% contre une hausse de 8% en 2010.

Au niveau de la fabrication de produits chimiques, une baisse de 1,2% est prévue en 2011, après les performances enregistrées en 2010 (+12,4%) et en 2009 (+7,6%). Ce repli est imputable particulièrement à la fabrication de produits pharmaceutiques (-18,1%), d’engrais (-19,2%) et de peinture et vernis (-2,1%). Toutefois, il a été atténué par le dynamisme de l’acide phosphorique qui enregistrerait une hausse de 6%.

Au titre de la branche des produits alimentaires, le sous-secteur de la fabrication de sucre connaitrait en 2011 une contreperformance, après la progression enregistrée l’année précédente. En effet, il se contracterait de 3,7% contre une hausse de 8,1% en 2010. S’agissant du sous-secteur de la fabrication de boisson, il est attendu en baisse de 3,4% en 2011 après une hausse de 6% l’année précédente.

Dans le sous-secteur du cuir, les difficultés, liées notamment à la concurrence internationale conjuguée aux problèmes d’accès à des intrants de qualité, conduiraient à une contreperformance en 2011. En effet, le sous-secteur devrait se contracter de 15,1% après une hausse de 5% en 2010.

Enfin, dans le sous-secteur de la métallurgie, l’activité est projetée en baisse de 3,5% en 2011 après une hausse de 6,7% en 2010.

S’agissant du secteur tertiaire, la reprise entamée en 2010, au lendemain de la crise économique et financière internationale, se poursuivrait

timidement en 2011. La croissance du secteur est projetée à 3,8% contre 3,7% l’année précédente, tirée essentiellement par le transport, les postes et télécommunications, les services d’hébergement et de restauration, les services financiers ainsi que les services d’éducation et de santé.

Les activités de transport se conforteraient de 9,8% contre une hausse de 5,4% en 2010, reflétant la bonne tenue des transports terrestre et maritime.

Dans le secteur des services d’hébergement et de restauration, la croissance devrait s’établir à 15% contre 4,6% en 2011.

Concernant les services financiers, l’activité est attendue en hausse de 8,5% en 2011 contre 5,7% en 2010 en liaison avec la bonne tenue du secteur secondaire et globalement des autres services.

Dans l’éducation et la formation, l’activité continuerait de tirer profit du dynamisme de l’enseignement supérieur, avec une hausse projetée à 5% en 2011 après une évolution de 3% un an auparavant. Quant aux services de santé, ils enregistreraient une progression de 5,3% contre 1,9% en 2010.

L’activité du secteur tertiaire serait également renforcée par les services de la réparation attendus en hausse de 4,4% mais également par les postes et télécommunications qui afficheraient, toutefois, un ralentissement en 2011 avec une évolution à la hausse de 3,8% contre 8,5% en 2010. En revanche elle a été atténuée par la faiblesse du niveau des activités commerciales et le ralentissement des activités immobilières.

Les activités commerciales croîtraient au rythme de 1,5% en 2011 contre 0,7% en 2010, en dépit de la bonne tenue des secteurs primaire et secondaire. Cette amélioration est liée aux performances des secteurs primaire et secondaire malgré la baisse des importations de biens de 5,8% en volume.

En ce qui concerne les activités immobilières, elles devraient progresser de 2,1% contre une hausse de 2,9% en 2010.

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RAPPORT ANNUEL 2011 19

En 2011, l’inflation mesurée par le déflateur du PIB s’établirait à 3,3% contre 1,4% en 2010. Les contrecoups du renchérissement du pétrole pèsent essentiellement sur le secondaire, en particulier sur les activités de la société de raffinage qui importe les produits bruts. En conséquence, les prix à la production du secondaire devraient augmenter de 4,1% en 2011 par rapport aux niveaux enregistrés en 2010 (+0,7%). Par contre, pour les secteurs primaire et tertiaire, les prix sont projetés respectivement à 2,7% et 2,2%.

Sur l’ensemble de l’année 2011, l’inflation mesurée par l’IHPC ressortirait autour de 3,5%.

Sur le plan budgétaire, il a été enregistré un niveau satisfaisant de recouvrement des recettes budgétaires et d’exécution des dépenses publiques. En effet, les recettes budgétaires devraient progresser de 10,3% (+127 Mds comparé à 2010). S’agissant des dépenses totales, elles devraient augmenter de 17,6% (+304 Mds).

Au niveau de la surveillance multilatérale, six (6) critères de convergence sur huit (8) résumés dans le tableau ci après devraient être respectés en 2011.

Rubriques Normes 2010 2011 (*)Critères de premier rang

Solde budgétaire de base /PIB nominal >=0% -1,5% -2,5%

Arriérés de paiement (en Mds CFA) 00 00 00

Taux d’inflation annuel moyen <=3% 3,0% 3,5%

Ratio de l’encours de la dette publique intérieure et extérieure rapporté au PIB nominal

<=70% 34,4% 37,2%

Critères de second rang

Ratio de la masse salariale sur les recettes fiscales <=35% 32,8% 31,7%

Ratio des investissements publics financés sur ressources internes rapportés aux recettes fiscales

>=20% 36,5% 39,6%

Ratio des investissements publics financés sur ressources internes corrigés des dons budgétaires et des ressources PPTE sur les recettes fiscales

32% 35,6%

Solde extérieur courant hors dons sur PIB nominal >=-5% -6,2% -8,2%

Taux de pression fiscale >=17% 18,8% 19,2%

(*) estimations

Sources : Commission de l’UEMOADirection de la Prévision et des Etudes Economiques (DPEE) Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD)

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

les realisations de CBAO groupe attijariwafa bank senegal au cours de l’exercice 2011

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

Les réalisations de CBAO GroupeAttijariwafa Bankau cours de l’exercice 2011

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LES REALISATIONS DE CBAO GROUPEATTIJARIWAFA BANKAU COURS DE L’EXERCICE 2011

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les réalisations de CBAO Groupe Attijariwafa Bank au cours de l’exercice 2011Rapport du Conseil d’Administration

Renforçant sa politique de proximité avec les clients, le réseau de notre institution étend chaque année son maillage. En 2011, il comprend 87 agences bancaires et 69 bureaux dédiés spécialisés dans le transfert d’argent. Six (6) nouvelles agences ont vu le jour et plus de 15 .500 nouvelles relations ont été enregistrées, portant le nombre de clients à plus de 222.455.

La participation de CBAO au financement de l’économie nationale a atteint 16.7% (engagement

L’année 2011 a été particulièrement difficile compte tenue de la situation de crise mondiale et du contexte assez tendu de l’économie sénégalaise.

CBAO évoluant dans cet environnement ardu, a conforté son leadership au Sénégal tant en ressources qu’en remplois. La banque a ainsi réalisé un résultat net de 4.5 milliards de FCFA en baisse de 40.5% par rapport à 2010.

de trésorerie et hors bilan), pendant que 22.3% des ressources sont détenues par notre institution.

Activité

Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

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RAPPORT ANNUEL 2011 23

Les remplois

Les créances sur la clientèle (y compris le crédit- bail pour un montant de 2 823Ms) s’élèvent à 344.7 milliards de FCFA au 31 décembre 2011, en baisse de -12 milliards (-3.4%) par rapport à fin 2010.

Cette diminution traduit notamment :

• une baisse des crédits CT de -7.6 Mds liée au recul des découverts -13 Mds contre une hausse des escomptes +4.2 Mds et une hausse des ACT +1.1 Mds.

• Une légère baisse des crédits à moyen terme (-2.3%) soit -4 Mds ;

• Une Hausse des crédits à long terme +5.5% soit 1.4 Mds.

• Une baisse sur le crédit-bail -10% soit 0.312 Mds • Une baisse des créances douteuses et litigieuses

nettes (-4.3%) de -1.5 Mds avec l’assainissement du portefeuille.

RUBRIQUES 2009 2010 2011 VAR 2011/2010

Crédits à court termeEscompte Découverts Autres crédits à court terme Crédits à moyen terme Crédits à long terme Crédit bailCréances en souffrance nettes

114 20622 00560 48331 718

176 05423 3902 391

34 993

117 52812 30071 48133 747

177 06824 7113 135

34 390

109 88416 48058 59234 812

173 03626 0782 82332 911

-7,7%34,0%-18%3,2%

-2,3%5,5%

-10,0%-4,3%

Total crédits sains 316 041 322 442 311 821 -3,3%

Total crédits nets de provisions 351 034 356 832 344 732 -3,4%

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

Les Ressources

Les Engagements Hors Bilan

Les ressources de la clientèle sont ressorties à 493.6 milliards de FCFA en diminution de -5.7% sur l’année contre 6.4% en 2010.

Le niveau atteint par les dépôts à vue reflète le changement de structure des ressources, voulu par la Direction Générale qui privilégie les dépôts non rémunérés.

Ils se sont établis à 112 milliards de FCFA en 2011, en recul de 17.2% par rapport à 2010 du fait de la baisse des engagements par signature qui ont

Le recul de 37.2% des dépôts à terme rentre en droite ligne de la nouvelle politique de la banque visant à les dégonfler afin de supporter moins de charges et d’être plus compétitif sur les remplois.

enregistré des mains levées sur de gros dossiers de cautions et de traites avalisées.

RUBRIQUES 2009 2010 2011 VAR 2011/2010

Dépôts à vue Dépôts non rémunérés EpargneCompte à terme Bons de caisse

159 17237 704

153 820129 71412 627

203 96938 237

172 75994 01914 168

198 33831 792

175 35759 03427 844

-2,8%-17,5%1,5%

-37,2%96,5%

Total dépôts 493 037 523 152 492 365 -5,7%

RUBRIQUES 2009 2010 2011 VAR 2011/2010

Engagements par signatureCrédits documentaires

132 92318 522

116 66918 431

98 82613 033

-15,3%-29,3%

Total engagements hors bilan 151 144 135 100 111 859 -17,2%

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RAPPORT ANNUEL 2011 25

Les commissions retrouvent le même niveau en 2011 où elles se sont fixées à 17.5 milliards de FCFA comparativement à 2010. Cette stabilité est soutenue par le bon comportement des produits et services (+12.9%) soit +442Ms FCFA avec la commercialisation des packs, de la bonne tenue des Virements (+12,2%) soit 196Ms FCFA et de la monétique +85 Ms (+4.8%).

La baisse des engagements de financement et de garantie a engendré, respectivement, un repli

des commissions sur opérations internationales (-209 Ms, soit -21.3%) et des autres commissions (-173 Ms, soit -10.4%)

L’activité transfert d’argent sous le label Western Union et MoneyGram qui représentait 19.8% des commissions en 2009, 17.34% en 2010 et 16.4% en 2011 a subi encore les effets de la crise économique mondiale. Elle a généré des commissions en baisse de 162 millions de FCFA (-5.3%) par rapport à 2010 pour se fixer à 2.9 milliards de FCFA en 2011.

Les Commissions

RUBRIQUE 2009 2010 2011 VAR 2011/2010

Gestions de compteProduits et servicesPortefeuilleVirementsMonétiqueOpérations internationalesChange Manuel Récupérations frais postauxTransfert rapide d’argentAutres commissions

3 8513 142293

1 5051 463955952421

3 5721 849

4 0253 432316

1 6071 767983323357

3 0371 666

3 8233 874344

1 8031 852774332340

2 8751 493

-5,0%12,9%9,0%

12,2%4,8%

-21,3%2,9%-4,6%-5,3%

-10,4%

Marge sur commissions 18 003 17 511 17 510 -0,0%

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

Le Produit Net Bancaire

Charges Générales D’exploitation

Les revenus issus des concours à la clientèle baissent de 2.2 milliards de FCFA (-7%) sur l’exercice, pendant que les intérêts servis à la clientèle diminuent de -31% du fait du recul important des ressources rémunérées (dégonflement des dépôts à terme) augmentant ainsi la marge clientèle de 2 milliards par rapport à 2010.

La position confortable de la banque en liquidité a provoqué le désengagement de certaines lignes de refinancement engendrant un repli des charges sur les établissements de crédits de 526 millions de FCFA.

La légère augmentation des frais de gestion (+2.7%) par rapport à 2010 (+16.9% par rapport 2009) reflète de la politique de rationalisation des charges pour une meilleure maitrise des frais généraux. Ainsi, on note une diminution des dotations aux amortissements (-0.2%) en 2011. De même, le

La marge d’intérêt globale, établit à 20.5 milliards de FCFA, affiche une hausse de 13.3% (+2.4 milliards) par rapport à 2010.

Les recettes perçues sous forme de commissions restent au même niveau de par rapport à 2010 pour se fixer à 17.5 milliards de FCFA.

Ainsi, le produit net bancaire de CBAO s’inscrit, en 2011, en hausse de 6.5% (+2.8 milliards de FCFA) par rapport à 2010. La diminution des charges clientèles et interbancaires ont été à l’origine de la hausse du produit net bancaire.

contrôle des charges d’exploitation permet une baisse de -0.1% en 2011 contre +22.6% en 2010.

La rubrique frais de personnel s’est fixée à 12 milliards de FCFA en progression de 7.8% contre 8.7% en 2010.

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RAPPORT ANNUEL 2011 27

RUBRIQUE 2009 2010 2011Evolution annuelleBrute %

Charges du personnel 10 249 11 146 12 015 869 7,8%

Salaires 6 104 7 674 9 736 2 062 26,9%

Personnel externe 2 509 1 496 26 -1 470 -98,3%

Charges sociales 1 495 1 764 2 114 350 19,8%

Charges de formation 138 195 126 -69 -35,2%

Autres charges du personnel 3 17 13 -4 -21,8%

Frais généraux 11 609 14 230 14 222 -8 -0,1%

Charges informatiques 993 1 273 1 127 -146 -11,5%

Charges de téléphonie 1 060 1 048 1 248 199 19,0%

Charges de communication 868 910 562 -348 -38,3%

Charges de logistique 5 446 5 650 5 688 38 0,7%

Services traitement clientèle 343 405 838 433 107,0%

Impôts et taxes 625 1 072 1 051 -21 -1,9%

Autres charges 2 274 3 873 3 709 -163 -4,2%

Frais de gestion 21 858 25 376 26 236 861 3,4%

Conséquence de ces baisses, le coefficient d’exploitation (avec dotations aux amortissements)

en 2011 s’établit à 71.15% contre 73.83% en 2010. Il diminue de -2.68 points.

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

Compte de Résultat

Avec 4.8 milliards de FCFA en 2011, le résultat avant impôts affiche une baisse de 42.7% par rapport à 2010. Sur l’année 2011, la charge nette du risque s’est fixée à 6.0 milliards de FCFA en baisse de -6.1% soit -393 millions.

Contrairement à l’exercice 2010 où une plus-value de 5.6 milliards a été réalisée sur la vente

d’un immeuble acquis par réalisation de garantie, le résultat non courant est passé de +4.2 milliards FCFA à -1.5 milliards FCFA en 2011. Cette perte est la résultante d’une certaine pression fiscale.

Ainsi, le bénéfice net de CBAO pour l’année 2011 s’établit à 4.5 milliards de FCFA contre 7.6 milliards en 2010.

RUBRIQUE 2009 2010 2011Evolution annuelle

Brute %Marge d’intérêt clientèle 22 530 18 643 20 681 2 038 10,9%

Produits clientèle 33 817 32 531 30 260 -2 271 -7,0%

Charges clientèle 11 287 13 888 9 579 -4 309 -31,0%

Marge s/opérations de trésorerie -2 805 -551 -179 372 -67,5%

Produits établissements de crédit 628 774 620 -154 -19,9%

Charges établissements de crédit 3 433 1 325 800 -526 -39,7%

Marge d’intérêt globale 19 725 18 092 20 502 2 410 13,3%

Marge sur commissions 17 368 17 511 17 510 -1 -0,0%

Marge sur Opérations de Marché 8 737 7 793 8 218 425 5,5%

Produit net bancaire 45 828 43 396 46 228 2 834 6,5%

Autres produits & charges bancaires -749 -851 -801 50 -5,9%

Charges générales d’exploitation 27 197 32 039 32 890 851 2,7%

Charges du personnel 10 249 11 145 12 015 870 7,8%

Charges d’exploitation 11 609 14 230 14 222 -8 -0,1%

Dotations aux amortissements 5 339 6 664 6 654 -11 -0,2%

Résultat brut d’exploitation 17 882 10 506 12 539 2 033 19,4%

Dotations nettes de reprises 4 293 6 354 6 247 -107 -1,7%

Résultat non courant -849 4 207 -1 502 -5 710 -135,7%

Résultat avant impôts 12 740 8 359 4 790 3 570 42,7%

Impôts sur le résultat 1 695 800 290 -510 -63,7%

Résultat net 11 045 7 559 4 500 -3 060 -40,5%

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RAPPORT ANNUEL 2011 29

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

Rapports Général et Spéciauxdes Commissaires aux Comptespour l’exercice clos le 31 décembre 2011

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RAPR PORPORRRRT AT AT AT AT AT ANNUNNUNNNNNNUNN EL E 2011 31RAPPORT ANNUEL 2011

RAPPORTS GÉNÉRAL ET SPÉCIAUXDES COMMISSAIRES AUX COMPTESPOUR L’EXERCICE CLOSLE 31 DÉCEMBRE 2011

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

Aux actionnaires,En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2011, sur : - Le fonctionnement des organes sociaux et du

contrôle interne ;- Le contrôle des comptes annuels de CBAO Groupe

Attijariwafa Bank, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

- Le contrôle du respect de la règlementation prudentielle ;

- Les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient sur la base de notre audit d’exprimer une opinion sur ces comptes.

I - Fonctionnement des organes sociaux et

du contrôle interne

Nous avons examiné les procédures administratives et comptables et le système de contrôle interne de la banque pour l’exercice clos le 31 décembre 2011. Cet examen a été effectué pour évaluer la fiabilité des enregistrements comptables et de l’information financière dans le but de déterminer la nature, l’étendue et le calendrier des travaux nécessaires à l’expression de notre opinion sur les états financiers. Il ne met donc pas nécessairement en évidence toutes les améliorations qu’une étude spécifique et plus détaillée pourrait éventuellement révéler, notamment celles qui n’affectent pas de façon significative les états financiers.

D’une manière générale, nous n’avons pas relevé de fait marquant entravant le fonctionnement normal des organes sociaux ou d’insuffisance significative de contrôle interne pouvant remettre en cause la régularité et la sincérité des états financiers.

II - Opinion sur les comptes annuels

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables au Sénégal à l’exception du point décrit dans le paragraphe suivant ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Absence de réponses des avocats à notre

demande de confirmation

Conformément à nos normes professionnelles, nous avons effectué une demande auprès des avocats afin d’obtenir des informations concernant les affaires qui leur ont été confiées.

A la date d’établissement de ce rapport, nous n’avons pas obtenu de réponses de l’ensemble des

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels pour l’exercice clos le 31 décembre 2011

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RAPPORT ANNUEL 2011 33

Les commissaires aux comptes

Deloitte Sénégal Grant Thornton Sénégal

Thiaba CAMARA SY Mansour GAYE

Dakar, le 10 avril 2012

s

avocats de la banque. Nous ne sommes donc pas en mesure de nous prononcer sur l’exhaustivité et la correcte évaluation des provisions pour risques et charges en compte à la clôture.

Sous cette réserve, nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et méthodes comptables édictées par le Plan Comptable Bancaire et les institutions de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les points suivants exposés dans les notes 2.15.1 et 2.15.2 relatives à une erreur de présentation des opérations de la succursale du Burkina Faso dans les comptes clos le 31 décembre 2011 et à un redressement fiscal encours.

III - Réglementation prudentielle

Nous avons vérifié le respect par la banque des règles prudentielles applicables aux banques et

établissements financiers, relatives aux conditions d’exercice de la profession, à la réglementation comptable, à la règlementation des opérations et aux normes de gestion.

Au 31 décembre 2011, les ratios suivants, fixés par le dispositif prudentiel, ne sont pas respectés : - Coefficient de couverture des emplois stables par

les ressources stables : 65,61% (Minimum : 75%), - Ratio de structure du portefeuille 0%

(Minimum : 60%)

IV - Vérifications et informations spécifiques

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables au Sénégal, aux rectifications spécifiques prévues par la loi.

A l’exception de l’incidence éventuelle des faits exposés dans la première partie de ce rapport, nous n’avons pas d’autres observations à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

Etats Financiers Résumés

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BILANS RÉSUMÉS ET COMPARÉSAUX 31 DÉCEMBRE 2011 ET 2010(EXPRIMÉS EN MILLIONS DE F.CFA)

RAPPORT ANNUEL 2011

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

BILAN

Montants NetsCODESPOSTE ACTIF Solde 31/12/2011

M F.CFA *Solde 31/12/2010

M F.CFA *A10 CAISSE 17 186 15 612

A02 CRÉANCES INTERBANCAIRES 75 569 81 407

A03 - A vue 47 072 66 208

A04 Banques centrales 31 416 51 578

A05 Trésor public, CCP 482 481

A07 Autres établissements de crédit 15 174 14 149

A08 - A terme 28 497 15 199

B02 CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE 341 909 353 697

B10 Portefeuille d’effets commerciaux 16 480 12 300

B11 Crédits campagne 0 0

B12 Crédits ordinaires 16 480 12 300

B2A Autres concours à la clientèle 266 837 269 916

B2C Crédits de campagne 436 1 200

B2G Crédit ordinaires 266 401 268 716

B2N Comptes ordinaires débiteurs 58 592 71 481

B50 Affacturage 0 0

C10 TITRES DE PLACEMENT 125 505 135 604

D1A IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES 11 239 9 295

D50 CRÉDIT BAIL ET OPÉRATIONS ASSIMILÉES

2 823 3 135

D20 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 785 972

D22 IMMOBILISATIONS CORPORELLES 29 018 28 805

E01 ACTIONNAIRES OU ASSOCIÉS 0 0

C20 AUTRES ACTIFS 14 526 16 521

C6A COMPTES D’ORDRE ET DIVERS 5 315 5 172

E90 Total de l’actif 623 875 650 220

* Chiffres en millions de FCFA

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RAPPORT ANNUEL 2011 37

MontantsCODESPOSTE PASSIF Solde 31/12/2011

M F.CFA *Solde 31/12/2010

M F.CFA *F02 DETTES INTERBANCAIRES 39 826 30 343

F03 - A vue 26 469 15 212

F05 Trésor Public, CCP 5 614 4 280

F07 Autres établissements de crédit 20 855 10 932

F08 - A terme 13 357 15 131

G02 DETTES À L’ÉGARD DE LA CLIENTÈLE 492 521 523 440

G03 • Compte d’épargne à vue 172 911 170 386

G04 • Compte d’épargne à terme 2 446 2 373

G05 • Bons de caisse 27 844 14 168

G06 • Autres dettes à vue 203 493 208 372

G07 • Autres dettes à terme 85 827 128 141

H30 DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE 0 0

H35 AUTRES PASSIFS 5 315 6 590

H6A COMPTES D’ORDRE ET DIVERS 7 805 9 346

L30 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES 4 732 4 684

L35 PROVISIONS RÉGLEMENTÉES 0 0

L41 EMPRUNTS ET TITRES ÉMIS SUBORDONNÉS 0 0

L10 SUBVENTIONS D’INVESTISSEMENT 0 0

L20 FONDS AFFECTÉS 0 0

L45 FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GÉNÉRAUX 24 24

L66 CAPITAL OU DOTATIONS 11 450 11 450

L50 PRIMES LIÉES AU CAPITAL 11 300 11 300

L55 RÉSERVES 46 402 45 484

L59 ECARTS DE RÉÉVALUATION 0 0

L70 Report à nouveau (+/-) 0 0

L80 Résultat de l’exercice (+/-) 4 500 7 559

L90 Total du passif 623 875 650 220

* Chiffres en millions de FCFA

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

Comptes d’exploitation résumés et comparésau 31 décembre 2011 et 2010(Exprimés en millions de F.CFA)

Montants

CODESPOSTE CHARGES

Solde 31/12/2011

M F.CFA

Solde 31/12/2010

M F.CFAR01 INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉES 10 379 15 213

R03 Intérêts et charges assimilées sur dettes interbancaires 790 1 088

R04 - Intérêts et charges assimilées sur dettes à l’égard de la clientèle 9 589 14 125

R4D - Intérêts et charges assimilées sur dettes représentées par un titre 0 0

R5Y - Charges sur comptes bloqués d’actionnaires ou d’associés et sur emprunts et titres émis

0 0

R05 - Autres intérêts et charges assimilées 0 0

R5E CHARGES SUR CRÉDIT BAIL ET OPÉRATIONS ASSIMILÉES 0 0

R06 COMMISSIONS 133 260

R4A CHARGES SUR OPÉRATIONS FINANCIÈRES 1 141 548

R4C - Charges sur titres de placement 58 76

R6A - Charges sur opérations de change 1 046 436

R6F - Charges sur opérations de hors bilan 37 36

R6U CHARGES DIVERSES D’EXPLOITATION BANCAIRE 886 801

R8G ACHAT DE MARCHANDISES 0 0

R8J STOCKS VENDUS 0 0

R8L VARIATIONS DE STOCKS DE MARCHANDISES 0 0

S01 FRAIS GÉNÉRAUX D’EXPLOITATION 25 964 25 087

S02 - Frais de personnel 11 486 9 252

S05 - Autres frais généraux 14 478 15 835

T51 DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS ET AUX PROVISIONS SUR IMMOBILISATIONS

6 654 6 665

T6A SOLDE EN PERTE DES CORRECTIONS DE VALEUR SUR CRÉANCES ET DU HORS BILAN

21 362 10 132

T01 EXCÈDENT DES DOTATIONS SUR LES REPRISES DU FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GÉNÉRAUX

0 0

T80 CHARGES EXCEPTIONNELLES 287 188

T81 PERTES SUR EXERCICES ANTÉRIEURS 1 563 1 926

T82 IMPÔT SUR LE BÉNÉFICE 290 800

T83 BÉNÉFICE 4 500 7 559

T85 TOTAL 73 159 69 179

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RAPPORT ANNUEL 2011 39

Montants

CODESPOSTE Produits

Solde 31/12/2011

M F.CFA

Solde 31/12/2010

M F.CFAV01 INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS 29 170 31 747

V03 - Intérêts et produits assimilés sur créances interbancaires 620 775

V04 - Intérêts et produits assimilés sur créances sur la clientèle 28 550 30 972

V51 - Produits et profits sur prêts et titres subordonnés 0 0

V5F - Intérêts et produits assimilés sur titres d’investissement 0 0

V05 - Autres intérêts et produits assimilés 0 0

V5G PRODUITS SUR CRÉDIT BAIL ET OPÉRATIONS ASSIMILÉES 1 710 1 558

V06 COMMISSIONS 8 210 8 325

V4A PRODUITS SUR OPÉRATIONS FINANCIÈRES 14 819 14 693

V4C - Produits sur titres de placement 7 429 6 497

V4Z - Dividendes et produits assimilés 166 128

V6A - Produits sur opérations de change 4 890 4 976

V6F - Produits sur opérations de hors bilan 2 334 3 092

V6T PRODUITS DIVERS D’EXPLOITATION BANCAIRE 3 746 2 722

V8B MARGE COMMERCIALE 0 0

V8C VENTES DE MARCHANDISES 0 0

V8D VARIATIONS DE STOCKS DE MARCHANDISES 0 0

W4R PRODUITS GÉNÉRAUX D’EXPLOITATION 108 5 697

X51 REPRISES D’AMORTISSEMENTS ET DE PROVISIONS SUR IMMOBILISATIONS

0 0

X6A SOLDE EN BÉNÉFICE DES CORRECTIONS DE VALEUR SUR CRÉANCES ET DU HORS BILAN

15 116 3 778

X01 EXCÈDENT DES REPRISES SUR LES DOTATIONS DU FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GÉNÉRAUX

0 0

X80 PRODUITS EXCEPTIONNELS 62 96

X81 PROFITS SUR EXERCICES ANTÉRIEURS 218 563

X83 PERTE

X85 Total 73 159 69 179

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

Comptes hors bilan résumés aux 31 décembre 2011 et 2010

Montants

CODESPOSTE HORS BILAN

Solde 31/12/2011

M F.CFA

Solde 31/12/2010

M F.CFAENGAGEMENTS DONNÉS

ENGAGEMENT DE FINANCEMENT

N1A - En faveur d’établissements de crédit 0 0

N1J - En faveur de la clientèle 13 033 18 431

ENGAGEMENTS DE GARANTIE

N2A - D’ordre d’établissements de crédit 301 301

N2J - D’ordre de la clientèle 98 525 116 368

N3A ENGAGEMENTS SUR TITRES 0 0

Poste Engagements reçus

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT

N1H - Reçus d’établissements de crédit 800 800

ENGAGEMENTS DE GARANTIE

N2H - Reçus d’établissement de crédit 16 279 17 227

N2M - Reçus de la clientèle 114 631 99 825

N3E ENGAGEMENTS SUR TITRES 0

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RAPPORT ANNUEL 2011 41

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0Chapi

tre

Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

Notes Annexes aux Etats Financiers

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06Chapi

tre

43RAPPORT ANNUEL 2011

NOTES ANNEXESAUX ÉTATS FINANCIERS

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

Notes Annexes aux Etats Financiers

1. Règles et méthodes comptables

1.1 Base d’établissement des comptes annuels

Les comptes annuels ont été préparés par application des conventions comptables de base, à savoir essentiellement : principes de prudence, de continuité de l’exploitation, de séparation des exercices et du coût historique.

Ils sont présentés selon les prescriptions fixées par le Plan Comptable Bancaire (PCB) en vigueur dans les pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africain (UEMOA).

1.2 Provisions pour dépréciation des crédits

Les provisions pour dépréciation des crédits ont été déterminées suivant les principes de base fixés par l’instruction n° 94-05 de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest relative à la comptabilisation et au provisionnement des engagements en souffrance. Cette instruction fixe notamment les règles minimales de provisionnement des créances en souffrance.

Elle précise en particulier que pour les risques privés non garantis par l’Etat, les provisions sont constituées selon les modalités suivantes :

• Pour les risques répondant à la définition de créances impayées ou immobilisées, la constitution de provisions (capital et intérêts) est facultative ;

• Pour les risques répondant à la définition de créances douteuses ou litigieuses, les dispositions suivantes doivent être suivies :

- Les risques privés non couverts par des garanties réelles doivent être provisionnés à 100%, au cours de l’exercice pendant lequel les créances sont déclassées en créances douteuses ou litigieuses ;

- Les risques assortis de garanties réelles : la constitution de provisions est facultative au cours des deux premiers exercices. La provision doit couvrir au moins 50% du total des risques le troisième exercice et 100% le quatrième exercice.

1.3 Conversion des créances et dettes en devises étrangères

Les opérations en devises sont enregistrées dans les comptes de position de change dans chacune des devises utilisées. La contrepartie des écritures en monnaie locale associée à ces opérations enregistrées dans les comptes de contre valeur de position de change.

A la clôture de l’exercice, les éléments d’actif, de passif et de hors bilan en devises, ainsi que les comptes de position de change concernés sont évalués au cours de marché en vigueur à la date d’arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

Les différences entre, d’une part, les montants résultant de l’évaluation des comptes de position de change et, d’autre part, les montants inscrits dans les comptes de contrepartie de position de change, sont portées au compte de résultat par le débit ou le crédit des comptes de contre valeur de position de change.

1.4 Valorisation et amortissement des immobilisations

Les immobilisations sont évaluées à leur prix d’acquisition. Les amortissements sont calculés sur la durée de vie estimée des immobilisations, selon la méthode linéaire :

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RAPPORT ANNUEL 2011 45

1.5 Titres de participation

Les titres de participation sont comptabilisés à leur coût d’acquisition. A la clôture de l’exercice, leur valeur est estimée sur la base des éléments généralement admis : quote-part de situation nette et perspective de résultats. Les moins values latentes donnent lieu, au cas par cas, à la constitution de provisions pour dépréciation du portefeuille titres.

1.6 Provisions pour indemnités de départ à la retraite

Les indemnités de départ à la retraite acquises par le personnel font l’objet d’une provision pour pertes et charges.

La provision est déterminée comme suit, en fonction de l’ancienneté, suivant les dispositions de la Convention Collective Bancaire :

• 10% du salaire moyen mensuel par semestre de présence pendant les 5 premières années,

• 15% du salaire moyen mensuel par semestre de présence entre la 6e et la 10e année,

• 20% du salaire moyen mensuel par semestre de présence entre la 11e et la 15e année,

• 25% du salaire moyen mensuel par semestre de présence entre le 16e et la 20e année,

• 30% du salaire moyen mensuel par semestre de présence au-delà de la 20e année.

2 Compléments d’informations sur les

comptes annuels

CBAO Groupe Attijariwafa Bank (CBAO) est un établissement financier sous la forme d’une société anonyme avec conseil d’administration. Conformément aux statuts, la société a pour objet la pratique des opérations de banque, et notamment de faire, tant pour son compte que pour le compte de tiers ou en participation en République du Sénégal et à l’étranger, toutes opérations financières, commerciales, mobilières, immobilières et généralement toutes opérations et entreprises pouvant intéresser la banque ou s’y rattacher.

Au 31 décembre 2011, le capital social s’élève à 11 450 millions FCFA. Il est divisé en 1 145 000 actions d’une valeur nominale de 10 000 FCFA chacune et se répartit comme suit :

Frais d’établissement et immobilisations incorporelles 05 ans

Constructions et immeubles d’exploitation 50 ans

Bâtiment hors exploitation 50 ans

Frais d’acquisition à répartir 3 ans

Aménagements locaux professionnels 5 ans

Coffres fort et matériels de sécurité 5 ans

Matériels d’habitation 5 ans

Matériels professionnel et immobilier d’habitation 5 ans

Matériels hors exploitation 5 ans

Matériel informatique 5 ans

Agencements et installations locaux professionnels 5 ans

Matériel de transport 5 ans

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

2.2 Créances interbancaires (en millions de FCFA)

(En pourcentage)

SAF 34.59%

FILAF 27.69%

CAFIN 15.89%

ETAT DU SENEGAL 7.83%

ATTIJARIWAFA BANK 4.90%

DIVERS PETITS PORTEURS 9.1%

SOLDE 31/12/2011

SOLDE 31/12/2010

Créances interbancaires 75 569 81 407

Total 75 569 81 407

Cette rubrique enregistre les opérations à vue, ainsi que les opérations de prêts effectuées avec

• Au 31 décembre 2011, le poste « comptes ordinaires débiteurs » se décompose comme suit :

- Le solde des comptes ordinaires ouverts auprès de la Banque Centrale pour 31 416 millions FCFA, contre 51 578 millions FCFA au 31 décembre 2010 ;

- Des disponibilités à vue, en francs CFA ou en devises, dans des comptes ordinaires auprès de

les établissements de crédit. Elle s’analyse comme suit (en millions de FCFA) :

banques et correspondants bancaires pour un montant total de 13 088 millions de FCFA, contre 11 639 millions FCFA au 31 décembre 2010.

• Le poste « Autres comptes de dépôts » enregistre principalement des dépôts effectués pour couvrir des opérations de crédits documentaires import ouverts.

SOLDE 31/12/2011

SOLDE 31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs 44 504 63 217

Autres comptes de dépôts 31 065 18 190

Total 75 569 81 407

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RAPPORT ANNUEL 2011 47

2.3 Portefeuille d’effets commerciaux (en millions de FCFA)

2.4 Autres concours à la clientèle (en millions de FCFA)

Ce poste enregistre principalement les effets et chèques escomptés des clients locaux et étrangers.

Ce poste regroupe les prêts octroyés aux particuliers, aux sociétés et au personnel. Il se décompose comme suit (en millions de FCFA) :

(1) Le poste « Autres crédits à court terme » regroupe les prêts à court terme octroyés aux particuliers, aux sociétés et au personnel et dont la durée contractuelle est inférieure à deux ans.

(2) Le poste « Crédits à moyen terme » enregistre les crédits dont la durée contractuelle est comprise entre deux et dix ans.

(3) Le poste « Crédits à long terme » enregistre les crédits dont la durée contractuelle est supérieure à dix ans.

(4) Au 31 décembre 2011, le poste « Créances en souffrance »s’analyse comme suit (en millions de FCFA) :

SOLDE 31/12/2011

SOLDE 31/12/2010

Portefeuille d’effets commerciaux 16 480 12 300

Totaux 16 480 12 300

SOLDE 31/12/2011

SOLDE 31/12/2010

Autres concours à la clientèle 266 837 269 916

Totaux 266 837 269 916

SOLDE 31/12/2011

SOLDE 31/12/2010

Autres crédits à court terme (1) 34 812 33 747

Crédits à moyen terme (2) 173 036 177 068

Crédits à long terme (3) 26 078 24 711

Créances en souffrance (4) 32 911 34 390

Total 266 837 269 916

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

SOLDE 31/12/2011

SOLDE 31/12/2010

Créances impayées ou immobilisées 12 845 25 137

Créances douteuses ou litigieuses 69 363 62 425

Valeurs brutes 82 208 87 562

Provisions sur créances douteuses ou Litigieuses 49 297 53 172

Valeurs nettes 32 911 34 390

Les créances impayées représentent des échéances impayées depuis 6 mois au plus et n’ayant pas fait l’objet de prorogation de terme ou de renouvellement.

Les créances immobilisées représentent des échéances impayées depuis 6 mois au plus et dont le remboursement, sans être compromis, ne peut être effectué par le débiteur en raison d’obstacles indépendants de sa volonté. Les créances ayant fait l’objet d’un concordat dont les termes de règlement sont respectés, figurent également dans les créances immobilisées.

Les créances douteuses ou litigieuses sont des créances échues ou non, présentant un risque probable ou certain de non recouvrement partiel ou total.

Au 31 décembre 2011, les créances immobilisées comprennent l’encours des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) pour un montant de 10 002 millions FCFA.Les ICS ont été mises sous le régime du règlement préventif en février 2006.

En date du 27 octobre 2008, le pool bancaire a signé avec les ICS un protocole d’accord qui a été homologué par arrêt n° 796 du 15 décembre 2008 de la chambre Civile et commerciale de la cour d’Appel de Dakar.

Les modalités de remboursement arrêtées dans ce protocole sont les suivantes :

• Trois ans au plus de différé de remboursement de capital au taux de 1,5% plus TOB à compter du 1e janvier 2008,

• Remboursement du capital sur sept ans au plus, au taux de 4% plus TOB. La date de la première échéance de remboursement en capital est fixée à six mois après l’expiration de la période de différé, soit le 30 juin 2011.

Du fait de la signature du protocole d’accord par les ICS et par les banques de la place, la créance détenue sur les ICS a été reclassée en créances immobilisées par CBAO.

Compte tenu de la durée de remboursement de la créance sur 10 ans et des incertitudes qui pourraient peser sur l’issue du plan de redressement des ICS, CBAO a constaté une provision à hauteur de 380 millions FCFA en provisions sur créances douteuses et litigieuses et 477 millions FCFA en provisions pour risques et charges.

La réglementation bancaire n’impose pas la comptabilisation d’une provision pour les créances immobilisées. Mais la commission bancaire, par courrier en date du 18 février 2009, précise que les provisions déjà constituées par CBAO sur la créance ICS paraissent devoir être maintenues.

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RAPPORT ANNUEL 2011 49

2.6 Titres de placement (en millions de FCFA)

2.7 Immobilisations (en millions de FCFA)

Les immobilisations ont évolué comme suit (en millions de FCFA)

2.5 Comptes ordinaires débiteurs (en millions de FCFA)

SOLDE 31/12/2011

SOLDE 31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs 58 592 71 481

Total 58 592 71 481

Ce poste enregistre les comptes de chèques ou comptes courants ouverts aux clients pour faire face à leurs opérations de paiement courant, notamment par chèque ou virement.

SOLDE 31/12/2011

SOLDE 31/12/2010

Titres de placement 125 505 135 604

Total 125 505 135 604

SOLDE 31/12/2011

SOLDE 31/12/2010

Immobilisations 29 803 29 777

Total 29 803 29 777

Solde 31/12/2010

Acquisitions/Dotations

Sorties/Reprises

Solde 31/12/2011

Immobilisation en cours 2 317 784 - 3 101

Immobilisations Incorporelles 5 858 381 - 6 239

Immobilisations corporelles 49 285 2 694 - 51 979

Valeurs brutes 57 460 3 859 - 61 319

Amortissements 27 683 3 833 - 31 516

Valeurs nettes 29 777 29 803

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

2.8 Autres actifs (en millions de FCFA

2.9 Dettes interbancaires (en millions de FCFA)

Au 31 décembre 2011, cette rubrique enregistre principalement :

• Les créances rattachées aux crédits octroyés à la clientèle pour 4 194 millions FCFA, contre 5 367 millions FCFA au 31 décembre 2010 ;

• Les créances rattachées sur les titres d’investissement et titres de placement pour un montant de 2 066 millions FCFA, contre 2 242 millions FCFA au 31 décembre 2010 ;

• Les débiteurs divers pour une valeur nette de 1 761 millions FCFA, contre 1 706 millions FCFA au 31 décembre 2010 ;

Cette rubrique enregistre les dettes à vue, ainsi que les opérations d’emprunts effectuées avec les établissements de crédit. Elle s’analyse comme suit (en millions de FCFA) :

• Les valeurs à l’encaissement avec crédit immédiat pour un montant de 4 973 millions FCFA contre 3 555 millions FCFA au 31 décembre 2010 ;

• Les dépôts et cautionnements pour 321 millions FCFA, contre 313 millions FCFA au 31 décembre 2010 ;

• Les comptes de valeurs non imputés pour un montant total de 893 millions FCFA, contre 3 074 millions FCFA au 31 décembre 2010.

SOLDE 31/12/2011

SOLDE 31/12/2010

Autres actifs 14 526 16 521

Total 14 526 16 521

SOLDE 31/12/2011

SOLDE 31/12/2010

Dettes interbancaires 39 826 30 343

Total 39 826 30 343

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RAPPORT ANNUEL 2011 51

2.10 Autres passifs (en millions de FCFA)

2.11 Provisions, fonds propres et assimilés (en millions de FCFA)

Le poste « Comptes ordinaires créditeurs » comprend au 31 décembre 2011, les comptes des confrères au Sénégal et du Trésor pour 5 614 millions FCFA, les comptes de confrères UEMOA pour 701 millions FCFA et les comptes des correspondants du reste du monde pour 26 469 millions FCFA.

Au décembre 2011, cette rubrique enregistre :

• Les dettes rattachées sur les emprunts interbancaires à terme pour 243 millions FCFA, contre 356 millions FCFA au 31 décembre 2010 ;

• Les dettes rattachées sur les dépôts à terme reçus, les comptes d’épargne, les emprunts à la clientèle

Le poste « comptes d’emprunts » est constitué du solde des emprunts contractés auprès des correspondants à hauteur de 13 357 millions FCFA.

et les emprunts et titres subordonnés pour 2 833 millions FCFA contre 3 093 millions FCFA au 31 décembre 2010 ;

• Les créditeurs divers pour 2 239 millions FCFA, contre 3 141 millions FCFA au 31 décembre 2010.

SOLDE 31/12/2011

SOLDE 31/12/2010

Comptes ordinaires créditeurs 26 469 15 212

Comptes d’emprunts 13 357 15 131

Total 39 826 30 343

SOLDE 31/12/2011

SOLDE 31/12/2010

Autres passifs 5 315 6 590

Total 5 315 6 590

SOLDE 31/12/2011

SOLDE 31/12/2010

Provisions, fonds propres et assimilés 78 408 80 501

Total 78 408 80 501

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

Cette rubrique a évolué comme suit par rapport à l’exercice précèdent (en millions de FCFA) :

SOLDE 31/12/2010

Augmentation Diminution SOLDE 31/12/2011

Provision pour risques et charges

4 684 48 - 4 732

Capital 11 450 - - 11 450

Réserves 45 484 918 - 46 402

Résultat de l’exercice 7 559 4 500 (7 559) 4 500

Primes liés au capital 11 300 - - 11 300

Fonds pour risques () généraux 24 - - 24

Total 80 501 5 466 (7 559) 78 408

Au 31 décembre 2011, la banque a comptabilisé une dotation aux provisions pour risques et charges d’un montant de FCFA 1 351 millions, et de reprises de provisions à hauteur de FCFA 1 438 millions.

La provision pour retraite comptabilisée s’élève au 31 décembre 2011 à FCFA 1 249 millions dont FCFA 135 millions de dotation au titre de l’exercice 2011. Cette provision pour retraite représente les indemnités de départ à la retraite acquises par le personnel en service.

2.12 Engagement hors bilan

Cette rubrique regroupe les engagements reçus de la clientèle et des établissements de crédit en garantie des crédits qui leur sont accordés, les engagements donnés par la banque en faveur des tiers, les engagements sur opérations en devises, ainsi que les opérations effectuées pour le compte des tiers.

2.12.1 Engagements reçus (en millions de FCFA)

SOLDE 31/12/2011

SOLDE 31/12/2010

Engagements reçus 131 710 117 852

Total 131 710 117 852

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RAPPORT ANNUEL 2011RAPPORT ANNUEL 2011 53

2.12.2 Engagements donnés (en millions de FCFA)

Ce poste se décompose comme suit (en millions de FCFA)

Les engagements de financement concernent des engagements irrévocables donnés en faveur de la clientèle sous forme notamment :

• D’ouverture de crédits confirmés, • D’acceptions à payer ou engagements de payer.

Le solde correspond principalement à la part des crédits accordés bénéficiant de cautions, avals ou autres garanties. Il se décompose comme suit (en millions de FCFA) :

Les garanties d’ordre de la clientèle concernent principalement les cautions, avals et autres garanties donnés.

SOLDE 31/12/2011

SOLDE 31/12/2010

Garanties reçues des établissements de crédit 17 079 18 027

Garanties reçues de la clientèle 114 631 99 825

Total 131 710 117 852

SOLDE 31/12/2011

SOLDE 31/12/2010

Engagements donnés 111 859 135 100

Total 111 859 135 100

SOLDE 31/12/2011

SOLDE 31/12/2010

Engagements de financement en faveur de la clientèle 13 033 18 431

Engagements de garantie :D’ordre des établissements de crédit

301 301

D’ordre de la clientèle 98 525 116 368

Total 111 859 135 100

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

Exercice 2011 Exercice 2010Ecart

Augmentation (Diminution)

Intérêts et produits assimilés 29 170 31 747 (2 577)

Intérêts et charges assimilées -10 379 -15 213 4 834

Produits sur opérations de crédit bail et opérations assimilées

1 710 1 558 152

Commissions perçues 8 210 8 325 (115)

Commissions versées -133 -260 127

Produits sur opérations financières 14 819 14 693 126

Charges sur opérations financières -1 141 -548 (593)

Divers produits d’exploitation bancaire 3 746 2 722 1 024

Charges diverses d’exploitation bancaire -886 -801 -85

Produits généraux d’exploitation 108 5 697 (5 589)

Frais généraux d’exploitation -25 964 -25 087 (877)

Produits exceptionnels 62 96 (34)

Profits sur exercices antérieurs 218 563 (345)

Dotations aux amortissements -6 654 -6 665 11

Solde en perte des corrections de valeur -21 362 -10 132 11 230

Charges exceptionnelles -287 -188 (99)

Pertes sur exercices antérieurs 1 563 1 926 363

Impôt sur le bénéfice -290 -800 510

Résultat de l’exercice 4 500 7 559 3 059

Les principales composantes du résultat de l’exercice ont évolué comme suit, entre le 31 décembre 2009 et le 31 décembre 2010 (en millions de FCFA) :

2.13 Compte de résultat (en millions de FCFA)

SOLDE 31/12/2011

SOLDE 31/12/2010

Résultat 4 500 7 559

Total 4 500 7 559

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RAPPORT ANNUEL 2011RAPPORT ANNUEL 2011 55

Dans le cadre du renforcement de la surveillance des banques et établissements financiers, le Conseil des Ministres de l’UEMOA a arrêté au cours de sa session du 17 juin 1999 des règles prudentielles applicables aux banques et établissements financiers à compter du 1e janvier 2000.

Ces règles ont donné lieu à un document intitulé « Dispositif prudentiel applicable aux banques et

établissements financiers de l’UEMOA à compter du 1er janvier 2001 ».

Parmi ces règles, il existe un certain nombre de ratios que les banques doivent respecter. Ces ratios, tels qu’ils ressortent des états financiers de CBAO au 31 décembre 2011 se présentent comme suit :

2.14 Ratios prudentiels

CBAO Groupe Attijariwafa Bank

Norme BCEAO

Coefficient de liquiditésActifs liquides

Passif exigible

75% Min 75%

Risques couverts par les fonds propres effectifsFonds propres effectifs

Total des risques détenus

16.07% Min 8%

Contrôle des crédits aux personnes participant à la direction, administration, gérance, contrôle et fonctionnement de la banqueMontant des concours

Fonds propres effectifs (FPE)

13% Max 20%

Contrôle des immobilisations hors exploitation et des participations dans les sociétés anonymes immobilièresParticipation + immobilisation hors exploitation

Fonds propres de base (FPB)

12% Max 15%

Contrôle des immobilisations et participationsTotal des actifs immobilisés

Fonds propres effectifs (FPE)

48% Max 100%

Coefficient de couverture des emplois à moyen et long terme par des ressources stablesRessources stables

Emplois à moyen et long terme

65.61% Min 75%

Structure du portefeuilleEncours bénéficiant d’accord de classement

Emplois bancaires

0% Min 60%

Coefficient de division des risquesTotal engagement atteignant 25% FPE

0,75 * FPE, soit millions FCFA 46 443

Max (8*FPE), soit millions FCFA 495 392

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

Les agrégats entrant dans le calcul de ces ratios sont définis par le dispositif prudentiel. Ils se résument ainsi :

• Le coeffi cient de liquidité est obtenu à partir des actifs disponibles et réalisables ou mobilisables à court terme (numérateur) et du passif exigible à court terme ou des engagements par signature susceptibles d’être exécutés à court terme (3 mois maximum).

• Fonds propres effectifs (FPE) Les FPE sont constitués des capitaux permanents

sous déduction du capital non versé, des résultats déficitaires, des immobilisations incorporelles et des provisions exigées par la Commission Bancaire et non encore constituées. Les résultats bénéficiaires de l’exercice non approuvés ou non affectés ne sont pris qu’à hauteur de 15%. Au 31 décembre 2011, les fonds propres effectifs calculés par la banque s’établissent à FCFA 61 948 millions, contre FCFA 63 215 millions au 31 décembre 2010.

• Risques La notion de « risques » recouvre les concours au

bilan (prêts, escomptes…), les titres détenus et les engagements hors bilan. Les risques au bilan et hors bilan sont affectés de coefficients de pondération.

• Contrôle des crédits aux personnes participant à la direction, administration, gérance, contrôle et fonctionnement de la banque.

Il s’agit des concours, prêts, crédits, avances, effets escomptés et comptes ordinaires débiteurs accordés aux personnes susvisées. Ces crédits ne doivent pas dépasser 20% des FPE.

• Contrôle des immobilisations hor s e xploitation et des participations dans les sociétés anonymes immobilières

Les immobilisations hors exploitation et les participations dans les sociétés immobilières sont rapportées aux FPE. Ce ratio est limité à 15% maximum. Les immeubles adjugés depuis moins de deux ans ou bénéficiant d’une dérogation de la Commission Bancaire ainsi que les frais et valeurs incorporels ne sont pas pris en compte.

• Contrôle des immobilisations et des participations Le rapport entre, d’une part, les immobilisations

et participations et, d’autre part, les FPE ne doit pas dépasser 100%.

• Coéffi cient de couverture des emplois à moyen terme et long terme par des ressources stables.

- Ce coefficient est obtenu par le rapport entre : - Au numérateur : les fonds propres et assimilés sous

déduction des provisions pour pertes et charges, des pertes, immobilisations incorporelles et frais d’établissement, des dépôts à plus de 2 ans, des ressources à plus de 2 ans, des emprunts à plus de 2 ans ;

- Au dénominateur : les immobilisations nettes, les dotations des succursales et agences à l’étranger, les titres de participation, les titres de placement à plus de deux ans, les effets publics et assimilés à plus de deux ans, les crédits en souffrance non couverts par des provisions ou des garanties, les crédits normaux et les concours aux banques et autres institutions financières à plus de deux ans et tous autres actifs dont le recouvrement ne peut être obtenu avant l’expiration d’un délai de deux ans.

CBAO BCEAOCoefficient de division des risques

N° d’identifi cation d’après la centrale des risques

Montant (en millions de FCFA)

CSS 15 723

EIFFAGE SENEGAL 18 591

LES CIMENTS DU SAHEL 15 736

Maximum 75% FPE = 46 443

Volume global des risques atteignant

Individuellement 25% des FPE 50 050 Maximum 8* FPE = 495 392

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RAPPORT ANNUEL 2011RAPPORT ANNUEL 2011 57

• Coeffi cient de division des risques Seuls les risques atteignant individuellement 25%

des FPE sont pris en compte. Le montant total des risques pouvant être pris sur une seule et même signature, est limité à 75% des FPE de la banque.

Par ailleurs, le volume des risques atteignant individuellement 25% des FPE de la banque est limité à 8 fois les FPE.

2.15 Autres informations

2.15.1 Présentation des opérations de la succursale CBAO Burkina

La banque a obtenu l’autorisation d’installation d’une succursale au Burkina Faso par la Commission Bancaire le 22 juin 2010.Au 31 décembre 2011, les opérations de la succursale

qui a démarré ses activités en février 2011, n’ont pas été correctement ventilées dans les comptes concernées de CBAO Groupe Attijariwafa Bank.

2.15.2 Redressements en cours

La banque a reçu en date du 19 janvier 2012, une notification de redressement pour défaut de timbres sur conventions de crédit et conventions d’ouverture de comptes et sur l’IRVM sur la période de 2007 à 2011. L’administration fiscale réclame à CBAO Groupe Attijariwafa Bank la somme de 3 716 millions de FCFA en droits simples et 3 387 millions de FCFA en pénalités soit un total de 7 103 millions de FCFA. La banque conteste les chefs de redressement et la procédure est toujours en cours.

Au 31 décembre 2011, aucune provision n’a été comptabilisée au titre de ce redressement.

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

Rapports Spéciaux au 31 Décembre 2011

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59RAPPORT ANNUEL 2011

RAPPORTS SPÉCIAUXAU 31 DÉCEMBRE 2011

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Aux actionnaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article 440 de l’acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article 440 du dit acte relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de l’Ordre National des Experts Comptables et Comptables agrées relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

1. CONVENTIONS DEJA APPROUVEES PAR

L’ASSEMBLEE GENERALE

Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé

En application de l’article 440 de l’acte précité, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

1.1 CONVENTION D’ASSISTANCE TECHNIQUE DE LA CBIP

Administrateur concerné

CBAO Groupe Attijariwafa Bank représentée par Monsieur Abdelkrim RAGHNI.

Nature et objet

1.1.1. Convention de prestations de services pour la réalisation des opérations de CBAO Groupe Attijariwafa Bank en France

Cette convention, a pour but de déterminer les conditions dans lesquelles CBAO Groupe Attijariwafa Bank donne mandat à la CBIP de traiter en son nom et pour son compte les opérations offertes à ses clients disposant ou désirant disposer d’un compte à CBAO.

Rapport spécial des commissaires aux comptesSur les conventions réglementées

Assemblée Générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2011

Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

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RAPPORT ANNUEL 2011 61

La nouveauté concerne la prise en compte du dispositif de lutte contre le blanchiment et le refinancement des activités terroristes.

CBAO Groupe Attijariwafa Bank doit respecter les recommandations en matière de lutte contre le blanchiment d’argent édictées par le Groupement d’Action Financière Internationale en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux (GAFI), ainsi que les obligations mises à sa charge par la règlementation française.

CBAO Groupe Attijariwafa Bank doit procéder à des remises distinctes et identifiées pour les chèques qu’elle aurait reçus de la part d’établissements situés dans des états ou territoires dont la législation est reconnue insuffisante ou dont les pratiques sont considérées comme faisant obstacles à la lutte contre le blanchiment des capitaux par le GAFI.

CBAO Groupe Attijariwafa Bank doit constituer des dossiers pour les remettants réguliers ou importants (chèques ou espèces) avec référence croisée par rapport au registre anti-blanchiment de l’agence.

CBAO Groupe Attijariwafa Bank doit également se conformer aux textes relatifs à la lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment de capitaux dans les états membres de l’UEMOA.

1.1.2. Avenant n° 1 à la Convention de Service pour la réalisation des opérations de CBAO Groupe Attijariwafa Bank au Sénégal

L’avenant n°1 de la Convention a pour but de fixer les conditions dans lesquelles les clients de CBAO Groupe Attijariwafa Bank disposant de revenus réguliers d’origine française peuvent solliciter l’ouverture d’un compte spécial CBIP en vue de collecter ces revenus et les transférer de façon régulière et automatique vers leurs comptes à CBAO Groupe Attijariwafa Bank au Sénégal.

Modalités et effets

Rémunération trimestrielle de la CBIP par CBAO Groupe Attijariwafa Bank est de 62 500 000 FCFA hors taxe. L’intégralité de la rémunération a été payée au titre de l’exercice 2011, soit un montant TTC de FCFA 294 999 980.

1.1.3. Avenant n° 2 à la Convention CBIP/CBAO Groupe Attijariwafa Bank

L’avenant n° 2 a pour but de fixer les conditions de rémunération des services réalisés par la CBIP pour le compte du Partenaire (CBAO Groupe Attijariwafa

Bank) et, en particulier, la mise en place d’une rémunération variable en fonction des réalisations.

Modalités et effets

Le Partenaire et la CBIP ont convenu d’adopter la tarification suivante :

• Nombre d’opérations traitées : 4,6 euros par transaction

• Volume traité : 4 pour 1000 du montant total en euros

• Demande d’ouverture de compte : 23 euros par demande

• Traitement des réclamations, assistance au client, information : forfait annuel de 80 000 euros.

La partie fixe de la Convention initiale reste inchangée et correspond à la rémunération des prestations bancaires de la CBIP.

L’ensemble de ces tarifs sera réexaminé annuellement à compter du 1er janvier 2009, pour une durée égale à celle du contrat initial du dix sept septembre 2009 qui faisait suite à celui du sept octobre 1999.

Un montant TTC de 244 313 496 FCFA a été payé sur l’exercice 2011 au titre de la partie variable de la présente Convention.

1.2 CONVENTION DE PRET ENTRE CBAO Groupe Attijariwafa Bank ET SON DIRECTEUR GENERAL ADJOINT

Nature et objet

Le Conseil d’Administration, en sa séance du 30 novembre 2005, a autorisé l’octroi à Mme Anta DIOUM, Directeur Général Adjoint en charge de l’Exploitation, d’un crédit pour un montant de 200 000 000 FCFA destiné à l’acquisition de son logement de fonction loué par la Banque.

Effets

Au 31 décembre 2011, l’encours de ce crédit est 75 603 681 FCFA.

1.3 CONTRAT DE LOCATION ENTRE CBAO Groupe Attijariwafa Bank ET SON DIRECTEUR GENERAL ADJOINT EN CHARGE DE L’EXPLOITATION

Nature et objet

CBAO GROUPE Attijariwafa Bank a signé avec son Directeur Général adjoint en charge de l’exploitation un contrat de location du logement de

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fonction qu’elle a acquis grâce au prêt qui lui a été octroyé par la Banque.Ce contrat a été autorisé par le Conseil d’administration du 21 mars 2006.Modalités et effets Le loyer trimestriel est de FCFA 4 607 997 TTC, soit un montant annuel de FCFA 18 431 988 TTC.

1.4 CONVENTION DE PRET ENTRE CBAO Groupe Attijariwafa Bank ET SON EX DIRECTEUR GENERAL ADJOINT EN CHARGE DE L’ADMINISTRATION

Nature et objet

Le Conseil d’Administration, en sa séance du 30 novembre 2005, a autorisé l’octroi à Monsieur Mamadou BESSANE, ancien Directeur Général Adjoint en charge de l’Administration (actuel Directeur Général de la CBIP), d’un crédit pour un montant de 74 millions de FCFA destiné à l’acquisition d’une villa sise à Sacré Cœur II.

EffetsAu 31 décembre 2011, l’encours de ce crédit se chiffre à 51 596 595 FCFA.

1.5 CONVENTION CBAO Groupe Attijariwafa Bank/SOFIB

CBAO Groupe Attijariwafa Bank et la SOFIB, représentées par Monsieur Abdelkrim RAGHNI, se sont accordées sur les conditions particulières régissant les opérations commerciales et/ou financières réalisées entre elles.

Nature et Objet

- La SOFIB est exonérée de tous frais de transfert et de rapatriement

- CBAO Groupe Attijariwafa Bank a accordé à la SOFIB un découvert permanent de cinq cent millions (500 000 000), avec échéance au 31 décembre 2012. Aucune perception d’intérêts débiteurs ne sera effectuée sur le

découvert accordé à la SOFIB, même en cas de dépassement.

La présente convention prend effet à compter du 1er janvier 2011.La présente convention produira ses effets tant qu’elle n’aura pas été résiliée par l’une ou l’autre partie, après un préavis d’un mois par lettre simple.

1.6 CONVENTION CBAO Groupe Attijariwafa Bank/SCI INDEPENDANCE

Administrateur concerné

CBAO Groupe Attijariwafa Bank représentée par Monsieur Abdelkrim RAGHNI.

Nature et Objet CBAO Groupe Attijariwafa Bank a accordé, en mai 2007, un prêt de FCFA 1 600 000 000 à la SCI Indépendance au taux de 6% pour une durée de 20 ans.

EffetsAu 31 décembre 2011, l’encours de ce prêt est de FCFA 1 401 875 070.

1.7. CONVENTION D’ASSISTANCE TECHNIQUE ENTRE Attijariwafa Bank ET CBAO Groupe Attijariwafa Bank

Administrateur concerné

Attijariwafa Bank représentée par Monsieur Boubker JAI.

Nature et objet

La convention, conclue pour une durée de deux ans renouvelable par tacite reconduction, a pour objet de définir et d’organiser les modalités de mise à disposition du savoir faire ainsi que l’assistance technique et le conseil portant sur les domaines ci-dessous et/ou de tout autre service rentrant dans le domaine d’expertise du Groupe Attijariwafa Bank et correspondant à l’activité et aux besoins de la filiale :

Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

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RAPPORT ANNUEL 2011 63

• Stratégie, marketing et communication ; • Système d’Information ; • Juridique, comptabilité et ressources humaines ; • Logistique et achats ; • Gestion des risques de contrepartie,

opérationnelle et de marché ; • Procédures et organisation ; • Qualité.

Attijariwafa Bank met à la disposition de CBAO Groupe Attijariwafa Bank, son savoir faire relatif aux domaines définis ci-dessus à travers des :

• Prestations de service ; • Mutation des expatriés d’Attijariwafa Bank ; • Licences ; • Formation ; • Accès aux séminaires stratégiques et conventions.

Modalités et effets

Rémunération :

Prestation de service.

La rémunération des missions relatives à la prestation de service (tel que définie à l’article 4 de la Convention) se fait par :

• Une facturation au titre de la mise à disposition d’experts métiers et correspondant aux Jours Hommes (JH) consommés. Les journées facturées incluent les journées de préparation de la mission et de rédaction des rapports.

• Une refacturation des frais engagés au titre du transport et des perdiems servis par Attijariwafa Bank selon les normes du groupe.

• Une refacturation à l’identique des frais divers encourus par Attijariwafa Bank et préalablement acceptée par CBAO Groupe Attijariwafa Bank.

Les termes de cette convention peuvent être réajustés, d’un commun accord entre les parties soussignées, une fois par an, à la date anniversaire de la présente convention, pour tenir compte des besoins et contraintes des deux parties pour l’année suivante.

Ledit réajustement sera formalisé par un simple échange de correspondances entre elles, contenant accord et acceptation, et qui seront annexées à la présente convention pour en faire partie intégrante. Il est entendu que la rémunération des expatriés détachés par Attijariwafa Bank auprès de CBAO Groupe Attijariwafa Bank est prise en charge et placée sous la responsabilité de cette dernière qui s’engage à s’en acquitter dans les termes et conditions arrêtés préalablement.

Formation.

Selon le type de prestation, Attijariwafa Bank facturera par prestation le prix convenu entre les deux parties.Dans tous les cas, et quel que soit le type d’intervention, CBAO Groupe Attijariwafa Bank prendra en charge tous les frais non définis précédemment, notamment les frais de copie et de port des documents qu’elle a demandés.

Facturation et règlement

- Assistance technique : le montant facturé sera appelé annuellement par Attijariwafa Bank au plus tard deux mois suivant la fin de l’exercice écoulé.

- Autres prestations et frais : ils sont soit réglés directement par CBAO Groupe Attijariwafa Bank, soit refacturés à l’identique par Attijari Bank à CBAO Groupe Attijariwafa Bank selon les modalités arrêtés à l’avance entre les deux Parties.

Pour chaque service fourni, les paiements seront facturés en francs CFA, effectués en euros et réglés à 60 (soixante jours) de la date de facturation.Relativement à l’assistance technique de l’exercice 2011, un montant de 214 651 215 FCFA TTC a été payé au titre du 1er semestre et une provision de TTC FCFA 248 315 466 constituée au titre de second semestre.

2. CONVENTIONS SOUMISES A L’APPROBATION DE L’ASSEMBLEE GENERALE

Conventions autorisées au cours de l’exercice écoulé

En application de l’article 440 de l’Acte uniforme code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre conseil d’administration.

2.1 CONVENTION CBAO Groupe Attijariwafa Bank/SCC LA TOUR

Administrateur concerné

CBAO Groupe Attijariwafa Bank représentée par Monsieur Abdelkrim RAGHNI.

Nature et Objet

CBAO Groupe Attijariwafa Bank a sollicité une restructuration du CMT de FCFA 756 656 990 et la suppression de la ligne de découvert de FCFA

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Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

Les commissaires aux comptes

Deloitte Sénégal Grant Thornton Sénégal

Thiaba CAMARA SY Mansour GAYE

300 millions accordés à la SCC LA TOUR de manière à adapter la créance et les futures utilisations à la période probable de génération des flux de recettes et pour éviter d’avoir un compte ordinaire débiteur sans mouvement créditeur.

Ce réaménagement devra aussi permette à la SCC LA TOUR de faire face à l’ensemble de ses charges d’exploitation.

L’accord du Conseil d’Administration a été sollicité pour la prorogation du crédit de SCC LA TOUR dans les conditions ci-dessous : - Montant : 1.200 millions FCFA - Echéance : 31/05/2013 - Remboursement capital et intérêts : in fine - Exonération des agios sur le compte courantCette convention a été autorisée par l e Conseil du 10 février 2012.

2.2 PROROGATION DE LA DUREE DE VIE DE SCC LA TOUR

L’accord du Conseil d’Administration a été sollicité pour la prorogation de la durée de vie de SCC LA TOUR qui avait été créée au départ pour une durée de 5 années et qui devait prendre fin le 9 janvier 2012. Pour continuer les activités de la société, il est proposé la prorogation de sa durée de vie jusqu’en 2027.

Cette convention a été autorisée par le Conseil du 10 février 2012.

Dakar, le 10 avril 2012

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65RAPPORT ANNUEL 2011

Rapport spécial des commissaires aux comptes en application de l’article 525 de l’Acte Uniforme OHADA

Assemblée Générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2011

65

Les commissaires aux comptes

Deloitte Sénégal Grant Thornton Sénégal

Thiaba CAMARA SY Mansour GAYE

Aux actionnaires,

En application des dispositions de l’article 525 de l’Acte Uniforme Relatif au Droit des Sociétés Commerciales et du GIE, nous certifions conforme le montant global des rémunérations versées aux dix personnes les mieux rémunérées s’élevant à Six Cent Trente Millions Deux Cent Quatre Vingt Dix Huit Mille Huit Cent Trente et Un FCFA (630 298 831 FCFA) au titre de l’exercice clos au 31 décembre 2011.

Dakar, le 10 avril 2012

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Aux actionnaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, et en application de l’article 432 de l’acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique, nous vous présentons notre rapport sur : - Les rémunérations exceptionnelles que le conseil a allouées à ses membres, pour des missions et mandats

qui leur sont confiées ; - Le remboursement des frais de voyage, déplacements, et dépenses engagées dans l’intérêt de la société,

sous réserve des conventions soumises à l’autorisation préalable du Conseil d’Administration qui font l’objet d’un rapport spécial.

Nous n’avons ni été informés, ni relevé sur la base de nos travaux, de tels rémunérations ou remboursements pour l’exercice clos le 31 décembre 2011.

Dakar, le 10 avril 2012

Rapport du Conseild’Administrationà l’Assemblée Générale

Rapport spécial des commissaires aux comptes en application de l’article 432 de l’Acte Uniforme OHADA

Assemblée Générale d’approbation des comptes de l’exercice closle 31 décembre 2011

Les commissaires aux comptes

Deloitte Sénégal Grant Thornton Sénégal

Thiaba CAMARA SY Mansour GAYE

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RAPPORT ANNUEL 2011

Aux actionnaires,

En application de l’article 45 de la loi 2008-26 du 28 juillet 2008, nous vous informons que les encours de crédits accordés aux personnes participant à la direction, à l’administration, à la gérance, au contrôle et au fonctionnement de la banque s’élèvent à FCFA 390 millions au 31 décembre 2011.

Dakar, le 10 avril 2012

Rapport spécial des commissaires aux comptes en application de l’article 45 de la loi 2008-26 du 28 juillet 2008 de la loi bancaire

Assemblée Générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2011

Les commissaires aux comptes

Deloitte Sénégal Grant Thornton Sénégal

Thiaba CAMARA SY Mansour GAYE

67

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RAPPORT ANNUEL 2011 69

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