194379 MERKUR 04 2013 · Promotion2013 rSE 89 EnmatièredeRSE,INGnemanque pasde«bestpractices»!...

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FORMATION Programme «LSC Progress»: 548 lauréats reçoivent leurs certificats de réussite FLASH 2030.lu – Ambition pour le futur: deuxième atelier thématique MERKUR MAI 2013 www.cc.lu DE LËTZEBUERGER MERKUR BULLETIN DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG Marché unique: pour une économie dynamique et ouverte

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� FlaSH2030.lu –ambition pour le futur:deuxièmeatelier thématique

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Marché unique:pour une économie dynamique et ouverte

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EditorialMAI 2013

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réforme du dialogue social en entreprise:de nouvelles contraintes inutiles pour les entrepriseset néfastes pour l’investissement étranger

Au lieu de moderniser et de simplifier la structure et lefonctionnement des organes de représentation du personnel,le projet de loi portant réforme du dialogue social au sein desentreprises créera un déséquilibre au profit des représentantsdu personnel et du pouvoir syndical et ajoutera des nouvellesobligations à la charge des employeurs. C’est exactement lesignal politique à ne pas envoyer aux entreprises luxembour-geoises et aux investisseurs étrangers en période de crise etde concurrence internationale exacerbée.

Dans sa mouture actuelle, le projet de loi visant à réformerle dialogue social à l’intérieur des entreprises, et donc le fonc-tionnement actuel des délégations du personnel et des comi-tés mixtes d’entreprise, ne trouve pas l’aval de la Chambrede Commerce qui rappelle dans son avis commun avec laChambre des Métiers la proposition qui avait été faite auxemployeurs au cours de la tripartite par le précédent Gouver-nement – dont la composition était similaire à l’actuel Gou-vernement – d’opter soit pour une réforme du dialogue socialà l’intérieur des entreprises (DSIE), soit pour l’introductiondu statut unique. Il est fort déplorable que quelques annéesseulement après l’introduction du statut unique et faisant fide ce choix, une réforme du DSIE soit à présent imposée auxemployeurs par le biais d’un projet de loi.

Celui-ci vise à réformer le dialogue social à l’intérieur desentreprises, spécialement les modalités de mise en place et defonctionnement des représentations du personnel que sont,dans toutes les entreprises occupant au moins 15 salariés, les«délégations du personnel» et dans les entreprises de plus de150 salariés, les «comités mixtes d’entreprise».

Si la Chambre de Commerce comprend qu’une réformeen la matière est utile au vu des changements importantsintervenus aux niveaux économique et social depuis l’adop-tion des lois du 6 mai 1974 et du 18 mai 1979 ayant insti-tué ces différents organes de représentation du personnel,il est primordial à ses yeux que le dialogue social soit conçudans le respect du principe de la simplification administra-tive et qu’il n’entrave pas la bonne marche de l’entreprise.Pourtant et en dépit de la volonté affichée par les auteursdu projet de loi de rendre le dialogue social plus efficace etrationnel et d’en améliorer la qualité, ni la structure, ni lefonctionnement des organes de représentation du person-nel, ne sont modernisés et simplifiés par les nouvelles dis-positions proposées.

Quant à la suppression du «comité mixte d’entreprise»(existant actuellement dans les entreprises de plus de 150salariés), elle ne constitue pas une simplification de la struc-ture du dialogue social dans la mesure où le projet de loiprévoit de transférer l’ensemble de ses compétences, y com-pris les compétences de codécision, à la «délégation du per-sonnel». Or, la nouvelle procédure de codécision envisagéepar le projet de loi compliquera davantage, voire paralysera,la prise de décision étant donné que le nombre d’interlocu-teurs au sein de la «délégation du personnel» sera plus impor-tant qu’au sein du «comité mixte d’entreprise», que la pos-sibilité d’une codécision avec le «bureau de la délégation dupersonnel» (plutôt que la délégation elle-même) est inutile-ment compliquée, et qu’enfin la médiation ne permettra pasde résoudre tous les cas de désaccord entre la «délégation dupersonnel» et le chef d’entreprise.

La Chambre de Commerce s’oppose aussi formellementà l’extension de la codécision aux questions ayant trait à laformation professionnelle continue, au motif qu’elle consti-tue une ingérence inacceptable de la «délégation du person-nel» dans la gestion des ressources humaines, et donc dans lastratégie même de l’entreprise. A cela s’ajoutent de nouvellesobligations à la charge des employeurs qui contribueront àsurenchérir le coût du dialogue social de manière considé-rable et injustifiable: augmentation du temps libre rému-néré à accorder aux délégués pour leur permettre d’exercerleur activité, augmentation des moyens humains (conseillers,experts, secrétariat) et matériels (local et moyen de transportappropriés, modes de communication) devant être mis à leurdisposition, supplément d’heures de formation au profit desdélégués et suppléants élus pour la première fois, maintienautomatique du salaire en cas de licenciement pour fautegrave d’un délégué du personnel…

Finalement, il faut reprocher aux auteurs du projet de loid’avoir privilégié une approche qu’on doit qualifier de «quan-titative» et non qualitative, créant ainsi un déséquilibre auprofit des représentants du personnel et du pouvoir syndical,à la fois injustifié et inapproprié. Bref, le projet de loi consti-tue un mauvais signal politique non seulement à l’intentiondes entreprises luxembourgeoises, mais aussi pour l’attracti-vité future du Luxembourg à l’égard des investisseurs étran-gers. Le texte intégral de l’avis commun est disponible surles sites de la Chambre de Commerce (www.cc.lu) et de laChambre des Métiers (www.cdm.lu). n

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SoMMairEMAI 2013

doSSiEr4 Unmarché unique pour une

économie dynamique et ouverte

FlaSH18 Deuxième atelier thématique:

Quelles solutions pour préparer leterritoire pour les générationsfutures?

22 Passeport pour l’export avec le label«Made in Luxembourg»

24 The new Taipei Representativewelcomed by Pierre Gramegna

24 A delegation from China visits theChamber of Commerce

iNtErNatioNal26 80 Vertreter luxemburgischer Unter-

nehmen und Forschungseinrichtun-gen in Wien und Linz

26 Calendrier juin – octobre 201328 Erfahrungsberichte –

Wirtschaftsmission nach Österreich30 Save the date: Turkey-Luxembourg

Business Seminar30 Responding to the Economic Crisis32 9e édition des rencontres d’affaires

b2fair lors de la «Hannover Messe»34 REACH&CLP: êtes-vous un utilisateur

en aval de produits chimiques?34 BOA – Bourse d’Opportunités

d’Affaires

ForMatioN36 Cérémonie de remise des certificats

de réussite des Travailleurs Désignés

38 Combiner le savoir au savoir-fairepour mieux comprendre l’économie

38 Praxisnahes Studium neben demBeruf: eufom University stärktBildungsstandort Luxemburg

44 La promotion de l’apprentissageà travers des films d’orientation

44 Salon «Etudes et Carrières Benelux»46 ILNAS: Formation continue en

normalisation technique46 «Full time MBA with internship»

iNNoVatioN48 «La vente, c’est un métier!»50 Business Initiative A.s.b.l. –

Des entrepreneurs aident desentrepreneurs!

50 Les Matinées de la créationd’entreprise: sensibiliser les lycéens àl’entrepreneuriat

51 Mieux comprendre le processusde création au Grand-Duché deLuxembourg

52 Yves Lahaye: «contribuer audéveloppement de jeunesentrepreneurs»

54 Le pouvoir de l’innovation –quand entreprises et recherchese rencontrent

56 Tudor prend ses quartiers à laCité des Sciences

57 Innovation Camp de l’A.s.b.l. JonkEntrepreneuren Luxembourg:50 élèves relèvent le défis!

58 Clever akafen: du matériel de bureauécologique

60 Un partenariat Business SupportG.I.E – Technoport S.A. pouraugmenter les chances de succèsdes «jeunes entrepreneurs»

ECoNoMiE62 Le gouvernement présente son

programme de stabilité et decroissance pour 2013-2016

64 Panorama de la charge fiscale etdes taux d’imposition en Europe

66 Les économies de petit espace faceaux mutations du monde à l’étude

68 Photo mensuelle de l’économieluxembourgeoise

74 Logistique: Près de 250 participantsau Logistics Business Forum 2013

78 Logistique: BVL gründet Regional-gruppe Luxemburg

78 Logistique: Logistikstandort Europa:Ergänzende Partnerschaftenzwischen Luxemburg undNordrhein-Westfalen

79 Logistique: Nouveau site Internetpour renforcer la promotion dusecteur logistique à l’étranger

lEGiSlatioN & aViS80 Projets soumis pour avis à la

Chambre de Commerce82 Embauche d’un étudiant: quand

conclure un contrat d’étudiant, uncontrat de travail, une conventionde stage?

FEdEratioNS/UEl84 Le permis à points

FlaSH22 Foire de Printemps 2013 – Passeport pour l’export avec le label

«Made in luxembourg»4 Union européenne:

Unmarché unique pour uneéconomie dynamique et ouverte

doSSiEr

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Editeur:Chambre de Commercedu Grand-Duché de Luxembourg7, rue Alcide de GasperiL-2981 LuxembourgTél.: 42 39 39-1Fax: 43 83 26E-mail: [email protected]: www.cc.lu

Paraît 10 fois par anTirage: 35.000 exemplairesReproduction autoriséeavec mention de la source.Copie à l’éditeurrédaction:Patrick Ernzer, rédacteur en chefMarie-Hélène TrouillezCorinne Briault, Edouard Lehr

Mise en page et impression:Imprimerie Centrale S.A.Conception graphique:rose de claire, design.Couverture:lolaCrédit photographique:MEV Verlag, EU, SIP,ONT Luxembourg, M-H. Trouillez

Publicité:Imprimerie CentraleService Régie, Bureaux:15, rue du CommerceL-1351 LuxembourgTél.: (+352) 40 36 10-1Fax: (+352) 40 36 10-228E-mail: [email protected]

Les articles publiés et signés n’engagentque la responsabilité de leurs auteurset ne reflètent pas forcément l’opinionde la Chambre de Commerce,qui ne peut donner aucune garantieexpresse ou implicite sur l’exactitude,l’exhaustivité, la véracité, l’actualité,la pertinence ou la fiabilité desinformations figurant dans le Merkur.

85 L’UEL plaide pour une réformede l’économie luxembourgeoiseen 2013

86 Une cinquantaine d’élèves célèbrentla clôture du 4e Job Shadow Day

86 Le blog www.futurabold.luest en ligne

87 Introduction du contrôle techniquepériodique des voitures dansles garages

88 Prix de l’environnement de la Fedil –Promotion 2013

rSE89 En matière de RSE, ING ne manque

pas de «best practices»!89 The benefits of being a

Socially Responsible Enterprise

GraNd ENtrEtiEN90 “I was fortunate to be in the right

place at the right time”

iNFo ENtrEPriSES92 Une première édition couronnée

de succès92 En bref93 8 CEOs du Groupe BNP Paribas

prennent un engagement fort94 L’assistance médicale déploie

ses ailes…95 Cactus a choisi Telindus Telecom

pour ses datacenters

lES 100 ViSaGES dE la CdC 96

iNtErNatioNal26 80Vertreter luxemburgischer Unternehmen und Forschungseinrichtungen

inWien und linz

loGiStiQUE74 Près de 250 participants au

logistics Business Forum2013

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4 MErKUr

Union européenne

Unmarché unique pour uneéconomie dynamique et ouverte

l’objectif qui aprésidéà la créationduMarchéuniqueen1993était d’éliminer lesobstacles entre lesEtats membres et de créer un grand espace économique européen. les piliers fondateurs du traitéde l’Union européenne se basent sur «4 libertés»: la libre circulation des personnes, des marchan-dises, des services et des capitaux.Grâce à ces libertés, l’UE apupoursuivre son intégration, obtenirdes économies d’échelle, peser d’un poids plus important en matière d’ouverture des marchés ...ouverture des marchés, défendre ses intérêts et améliorer les possibilités offertes aux citoyens.

i. le marché unique au coursde l’histoireLe Luxembourg est par nature un

supporter inconditionnel du marchéunique. Tel en témoignent son his-torique, son parcours européen, sonrayonnement interrégional et son éco-nomie ouverte à l’échelle internationale.

Les dates historiques de laconstruction européenne• 1951: Signature du traité instau-

rant la Communauté européenne

du charbon et de l’acier établiepar la France, l’Allemagne, la Bel-gique, l’Italie, le Luxembourg et lesPays-Bas.

• 1957: la France, l’Allemagne, la Bel-gique, l’Italie, le Luxembourg et lesPays-Bas ratifient le traité de Romequi institue la Communauté écono-mique européenne.

• 1985: Signature de l’accord deSchengen qui marque le débutdu processus devant conduire àla suppression des contrôles aux

frontières intérieures de l’UE; l’es-pace Schengen compte aujourd’hui26 pays avec plus de 400millionsd’Européens pouvant voyager sanspasseport et comptabilise près de1,25 milliards de déplacementspar an.

• 1986: l’Union européenne adoptel’Acte unique.

• 1986-1992: l’Union européenne(12 Etats membres) adopte près de280 actes législatifs en vue de rem-placer dans de nombreux domaines

doSSiErMAI 2013

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les législations nationales par unerèglementation commune.

• 1993: le marché unique devient uneréalité pour 12 pays européens.

• 1999: cette année voit la création del’euro et l’entrée en circulation desbillets et pièces en euro, 3 années plustard. La monnaie unique est utiliséeaujourd’hui dans 17 Etats membres.

De 1993 à 2013, le Marché uniques’élargit et accueille successivement l’Au-triche, la Finlande et la Suède – en 1995:l’Europe des 15 – en 2004: l’Europe des25 avec Chypre, la Tchéquie, puis la Slo-vaquie, la Hongrie, l’Estonie, la Letto-

nie, la Lituanie, Malte, la Pologne et laSlovénie – en 2007: l’Union européennedes 27, avec la Bulgarie et la Rouma-nie – en 2013, l’Union européenne des28 avec la Croatie.

Outre l’Union européenne des 28, leMarché unique inclut les pays de l’Es-pace économique européen (EEE)à savoir, l’Islande, le Liechtenstein etla Norvège.

ii. le marché unique, leluxembourg et la GranderégionLe Marché intérieur, une réa-

lité quotidienne au Grand-Duché de

Luxembourg. En effet, la quote-part deressortissants étrangers est de l’ordre de44 %. Autre caractéristique: 71 % dessalariés n’ont pas la nationalité luxem-bourgeoise (près de 350.000) et sontessentiellement originaires des payslimitrophes (France: 76.300/49,5 %,Belgique: 39.000 (25,3 %) et Alle-magne: 39.000 (25,2 %).

Une autre donnée intéressante résidedans le fait que près de 3/4 des créa-teurs d’entreprises sont également d’ori-gine étrangère: [France (25 %), Belgique(22 %), Allemagne (10 %) et Portugal(6 %)]. Petit pays, le Luxembourg pré-sente une balance commerciale défici-

� Quelques statistiques-clés

En 1992 aujourd'hui12 millions de PME 23 millions de PME employant plus de 90 millions de personnes,

99 % des entreprises européennes étant des PME (23.000 PME auLuxembourg)

345 millions de citoyens/consommateurs 500 millions de citoyens/consommateursCommerce intra-UE (CIUE): 800 milliards EUR, soit 12 % du PIB 2.800 milliards d’EUR en 2011 (22 % du PIB):

une progression fulguranteValeur des exportations de l’UE vers les pays tiers:500 milliards d’EUR, soit (8 % du PIB de l’UE).

Valeur des exportations de l’UE vers les pays tiers:1.500 milliards EUR en 2011, soit 12 % du PIB de l’UE

Flux d’investissements directs étrangers (IDE) entre les paysde l’UE: 64 milliards EUR

Flux d’investissements directs étrangers (IDE) entre les pays del’UE: 260 milliards d’EUR en 2010 (et à 730 milliards d’EUR avant leralentissement économique)

Le «Zollverein»Une union douanière et commerciale entre Etats allemands – Acte fondateur signé le 22 mars 1833 et entré en

vigueur le 1er janvier 1834.1842: adhésion du Luxembourg au Zollverein»1918: dénonciation du Zollverein: le Grand-duché doit rechercher d’autres partenaires économiques.

L’UEBL6 mars 1922: signature de l’Union économique belgo-luxembourgeoise pour une durée de 50 ans (UEBL) avec

comme objectif de libérer les échanges entre la Belgique et le LuxembourgContributions principales: l’unité de son territoire douanier, une législation douanière identique et une commu-

nauté des droits d’accise, une liberté de commerce pleine et entière; une égalité de traitement des deux économies,l’unité des accords de commerce. En 2002, entrée dans l’euro sur la base d’une parité commune entre le franc belge.

Extension de la convention initiale pour 10 ans en 1982 et 1992. Complétée par des accords de coopération entreles instances luxembourgeoises et l’Office Belge du Commerce Extérieur (OBCE) en 1995 (ACE) et en 2005.

La CECA1951: signature du Traité CECA entre la Belgique, la France, le Luxembourg, l’Italie, les Pays-Bas et la République

Fédérale d’Allemagne (RFA). Entré en vigueur le 23 juillet 1952. La CECA a cessé d’exister depuis le 22 juillet 2002.Objectif: faciliter le rapprochement politique des Six en instituant un marché commun du charbon et de l’acier

et en éliminant les entraves à la libre circulation de ces marchandises.

Le Traité de RomeLe Marché commun est né avec le Traité de Rome de 1957. Le «Traité», acte fondateur de la Communauté

économique européenne («la CEE») reposait alors sur une union douanière permettant la libre circulation des pro-duits dans le cadre de la CEE. Sa mission: promouvoir un développement harmonieux des activités économiquesdans la Communauté.

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taire, et une économie largement tour-née vers les marchés étrangers puisquele pays exporte plus de 85 % de saproduction. Au niveau des échangesintra-communautaires, les principauxpartenaires du Luxembourg pour lesimportations et exportations de mar-chandises demeurent les pays limi-trophes – la Belgique, l’Allemagne etla France. Ainsi, en 2011 la part desimportations représentait: 74,86 % etles exportations: 56,08 %.

Microcosme économique unique, laGrande Région, avec en son cœur leGrand-Duché de Luxembourg, abrite11,3 millions d’habitants, 375.000entreprises, 37 universités (15) etgrandes écoles (22) et 370.000 étu-diants. Territoire traversé par des fluxpermanents transfrontaliers de travail-leurs et de consommateurs, soit plus de200.000 travailleurs se rendant quo-tidiennement dans un pays autre quele leur, dont plus de 150.000 transi-tant vers le seul Luxembourg, l’espaceéconomique de la Grande Région estcaractérisé par une population cosmopo-lite. La Grande Région représente unprototype pour l’Union européenne,

c’est-à-dire un espace où le fait trans-frontalier est la normalité et où lesflux transfrontières, de personnes, debiens, de services et de capitaux sontvécus au quotidien.

Elle est de fait l’expression et l’il-lustration d’un marché européen sansfrontières, riche en coopérations éco-nomiques. En 2010, son PIB étaitde 304,12 milliards d’EUR, soitenviron 2,3 % du PIB de l’UE. Sabalance commerciale se chiffrait à22.302 millions d’EUR. Tout commele Luxembourg, la Grande Régionconstitue une économie ouverte sesituant avec 48,40 % au-dessus de lamoyenne de l’UE (36,80 %).

iii. le marché unique et l’euro:un couple indissociableAvec une économie largement

ouverte vers l’extérieur, le Luxembourga été un fervent défenseur de l’intro-duction de l’euro. L’introduction de lamonnaie unique en 1999 a marqué uneétape décisive dans l’intégration euro-péenne. Elle représente aussi l’un deses succès majeurs: quelque 330 mil-lions de citoyens de 17 Etats membres

de l’Union Européenne l’utilisent à pré-sent et profitent de ses avantages, qui sediffuseront encore plus largement aufur et àmesure que d’autres pays euro-péens adopteront l’euro. Très largementutilisée dans les paiements internatio-naux, la monnaie unique constitue, àcôté du dollar américain et du yen japo-nais, l’une des monnaies de réserve lesplus importantes du monde.

Ses avantages:• la suppression des coûts de transac-

tion liés à la conversion des mon-naies;

• l’assurance de la transparence desprix et la stimulation de la concur-rence;

• la facilité des transactions grâce à unmarché plus étendu et sans entravesdans le cadre des échanges interna-tionaux avec les pays tiers;

• la suppression des risques de change;• une meilleure protection contre les

chocs économiques externes (haussesinattendues des prix pétroliers, per-turbations des marchés,…).

Ensemble ces différents leviers ontgénéré un PIB supplémentaire estiméà 330 milliards EUR en 2010. D’aprèsune étude récente (Etude McKin-sey, 01/2012), les échanges entre lesmembres de la zone euro ont aug-menté de 15 % depuis l’introductionde la monnaie unique.

iV. l’acte pour le marchéunique i – 12 leviers pour unenouvelle croissanceEn avril 2011, la Commission euro-

péenne adopte l’acte pour le MarchéUnique I. Cet acte vise à ouvrir 12chantiers à réaliser à court terme afinde relancer le marché unique pour 2012.Ces 12 leviers d’action concernentessentiellement la croissance, la com-pétitivité et le progrès social, la mobi-lité des travailleurs, l’accès par lesPME aux financements, la protec-tion des consommateurs, le contenunumérique, la fiscalité et les réseauxtranseuropéens.

Son but: faciliter la vie de tous lesacteurs – les entreprises, les citoyens, lesconsommateurs et les travailleurs – dansle cadre du marché unique.

L’acte pour marché unique I dont laclôture des chantiers s’est faite pressanteà la fin de l’exercice 2012, a eu pourambition de redonner une impulsion

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décisive à l’Europe sur la scène inter-nationale. L’Europe se montre plusdéterminée et désireuse d’apporterune réponse cohérente et rapide venantcombler les failles d’un marché intérieurfragilisé et plus vulnérable.

«Pour un modèle de croissancedurable et inclusive»: chacun des12 leviers est accompagné d’une initia-tive-phare par laquelle la Commissioneuropéenne s’est s’engagée à faire despropositions concrètes ayant pour objec-tif de garantir un accord final au Parle-ment européen et du Conseil avant lafin de 2012.

Fin 2012, la Commission dresseun bilan de l’état d’avancement de sonparcours et continue à dégager de nou-veaux leviers pour la croissance. Cebilan donne naissance à l’Acte pour lemarché unique II qui représente unnouveau chapitre du processus d’appro-

fondissement et d’intégration du mar-ché intérieur et qui coïncide avec lacélébration du 20e Anniversaire dumarché unique de l’UE qui s’est tenuedu 15 au 20 octobre 2012.

Octobre 2012: La Commissioneuropéenne présente l’Acte pour le mar-ché unique II, les résultats atteints grâceaux 12 premiers leviers sont déjà remar-quables. Le message de l’Europe vise àinstiller plus de compétitivité et dedynamisme: «un marché unique fort,bien établi et intégré est source de crois-sance et d’emplois et offre aux citoyens del’Union des possibilités qui n’existaientpas il y a encore vingt ans».

V. Succès et faiblesses dumar-ché unique vus du luxembourgEn termes de valeur ajoutée, l’Union

européenne représente la plus grandeéconomie du monde. Force est de

constater que et le marché uniquey a contribué de manière significa-tive. Le marché unique n’est cepen-dant pas parfait. Une grande partiede son potentiel reste encore inutilisé.Il s’agit d’un des défis majeurs à releverrapidement et pragmatiquement, dansun futur proche.

A. Le marché unique et le marchémondialL’UE des 27: regards croisés surles autres continentsLe développement de l’économie

européenne est bien sûr à mettre enparallèle avec l’évolution des autresmarchés mondiaux. Il convient à cetitre d’accorder une attention parti-culière aux marchés des Etats-Unis etaux BRIC (faisant référence au Brésil,la Russie, l’Inde, la Chine, et l’Afriquedu Sud).

L’Acte pour le marché unique I – Les 12 leviers

1. L’accès au financement des PME / créer un statut commun de fonds de capital à risque soutenant l’investissement defonds déjà établis – fournir aux PME innovantes des fonds accompagnés de l’expertise nécessaire, à un prix attractif.

2. La mobilité des travailleurs au sein du marché unique / simplifier les procédures et réexaminer le champ des pro-fessions réglementées, notamment grâce à la délivrance d’une carte professionnelle européenne – favoriser davantage lamobilité d’une main d’œuvre qualifiée –mettre en place une économie européenne plus compétitive (le Luxembourg,agissant comme laboratoire dans ce domaine).

3. Le droit de propriété intellectuelle / instaurer un environnement sécurisé pour les inventions, notamment grâce àla mise en place du brevet unitaire: le Parlement européen a approuvé le 11 décembre 2012 la règlementation sur lebrevet unitaire.

4. Les consommateurs / développer des modes de règlement alternatifs des différends –mise en place des outils de règle-ment extra – judiciaires mesures indispensables dans le cadre du commerce en ligne transfrontalier. Grâce à ces nou-veaux outils, la confiance du consommateur pourrait se traduire par un gain économique évalué à 2,5 milliards d’EUR!

5. Les services – renforcer la normalisation / extension du système européen de normalisation, aux services (les servicesconstituent un moteur de création d’emplois en Europe) – rendre les procédures de normalisation plus efficaces.

6. Les réseaux européens plus forts / adoption de législations relatives aux infrastructures énergétiques et de transportafin d’identifier des projets stratégiques d’intérêt européen.

7. Lemarché unique numérique / mettre en place une législation assurant la reconnaissance mutuelle de l’identificationet de l’authentification électroniques – permettre une interaction par voie électronique sûre et sans entrave: révision dela directive «signature électronique».

8. L’entrepreneuriat social / encourager un cadre européen pour les fonds d’investissement solidaires afin d’amplifierl’effet des initiatives nationales existantes.

9. La fiscalité / réviser la fiscalité sur l’énergie afin d’assurer un traitement cohérent des diverses sources d’énergies (adap-ter la réglementation fiscale aux réalités du 21ème siècle).

10. Plus de cohésion sociale / proposition législative de la Commission destinée à renforcer l’application de la direc-tive «détachement des travailleurs» afin de prévenir et sanctionner tout abus ou détournement des règles existantes.

11. L’environnement règlementaire des entreprises / simplifier les directives sur les normes comptables en ce qui concerneles obligations d’information financière.

12. Les marchés publics / proposition de modernisation du cadre législatif existant afin d’aboutir à une politique équi-librée soutenant une demande pour des biens et services respectueux de l’environnement, socialement responsables etinnovants, offrant des procédures plus simples et flexibles aux pouvoirs adjudicateurs et assurant un accès plus facileaux PME.

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Par ailleurs, l’UE27 est égale-ment beaucoup plus fortement régle-mentée que le reste des pays tiers. Atitre d’exemple, il convient de rappe-ler que la politique environnementaleet énergétique était absente du Traitéde Rome de 1957. Celle-ci est devenueprogressivement un des objectifs del’Union Européenne. En effet, la poli-tique de l’environnement repose surles principes de précaution et d’ac-tion préventive, sur le principe de lacorrection des atteintes à l’environne-ment et sur le principe du pollueur-payeur (émissions CO2, absence dugaz de schiste..).

Comme d’autres politiques com-munautaires, la politique de l’envi-ronnement, vise une approche quali-tative de développement économique,tant au niveau des produits, des pro-cédés industriels que des services. Elleimplique la mise en place d’un cadrelégislatif contraignant unilatéral pourl’industrie européenne ce qui, en géné-ral et surtout dans en période de crisegénéralisée, ralentit le développement etla compétitivité des entreprises.

Dans ce contexte, il convient de sou-ligner des tendances inverses entre lapolitique commerciale de l’Union euro-péenne devenue de plus en plus libé-rale et celles des Etats-Unis devenues aucontraire plus protectionnistes.

Le marché unique c’est bienentendu un ensemble de droits etd’obligations pour les Etats membres,mais bien davantage, une combinai-son d’opportunités, de contrainteset de compromis tendus vers la pour-suite de l’engagement collectif de laconstruction européenne.

Il convient donc de tenir comptede l’exigüité du territoire luxembour-geois, de son économie dynamiquelargement tournée vers l’extérieur,mais également des effets néfastesqui, en période de crise pourraientrésulter de réflexes nationalistes. L’in-térêt du Luxembourg est, par consé-quent, d’œuvrer en faveur du fonc-tionnement le plus efficace possibledu marché unique. Le Luxembourgpourra à ces conditions continuerde s’imposer comme plaque tour-nante dans les échanges internatio-

naux, ceci non seulement dans ledomaine financier, mais égalementau niveau des activités industrielles,des échanges de marchandises et desprestations de services.

B. Le marché unique et le marchénationalQuels sont les domaines dans lesquelsle marché unique a eu un impact favo-rable, moyen ou contreproductif?Le marché unique a stimuléles facilitations en faveurdu commerceLe développement du marché inté-

rieur ces dernières années a consacréle principe d’une facilitation pour lescommerçants de prester leurs serviceset d’offrir leurs marchandises au seinde l’Union européenne. Toutes lesréglementations adoptées s’inscriventdans le contexte d’un allègement descharges et des procédures et visent àrendre plus aisées les démarches trans-frontalières grâce à la reconnaissancemutuelle des procédures de contrôlenational et au recours au critère dupays d’origine.

L’Acte pour le marché unique II – 4 moteurs de croissance

Les 12 actions prioritaires présentées dans l’Acte II s’articulent autour de 4 grands vecteurs de croissance, decréation d’emplois et de confiance:

Des réseaux intégrés• ouvrir le marché des services nationaux de transport ferroviaire de passagers à la concurrence intra-communautaire;• améliorer les transports maritimes (adoption de mesures accélérant la réalisation du «ciel unique européen»;• actions en faveur d’une application effective de la législation communautaire dans le domaine de l’énergie.

La mobilité des citoyens et des entreprises entre les Etats Membres• faire évoluer le portail EURES en un véritable outil de placement et de recrutement transfrontières afin de diminu-

tion les obstacles pratiques et juridiques;• mobiliser des fonds d’investissement à long terme en faveur d’entreprises privées et de projets de longue durée;• moderniser les procédures d’insolvabilité (en priorité dans le cadre transfrontalier);• promouvoir un environnement octroyant aux entrepreneurs en faillite une seconde chance.

L’Economie numérique• encourager le commerce électronique grâce à des services de paiement plus faciles d’emploi, plus sûrs et compétitifs;• réduire les coûts pour l’accès des citoyens et des entreprises à des infrastructures de communication à grande vitesse

à travers des connexions à haut débit;• généraliser la facturation électronique dans le cadre des marchés publics (permettre aux administrations et aux entre-

prises de faire des économies et de réduire les retards de paiement).

Des actions pour renforcer la cohésion et les avantages pour les consommateurs• améliorer la sécurité des produits en Europe;• garantir l’accès des citoyens à un compte bancaire, rendre les frais bancaires plus transparents;• faciliter le changement d’établissement bancaire.

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Le marché intérieur favorable auconsommateur, mais exigeant àl’égard du professionnelParallèlement à la facilitation du

commerce, le marché intérieur a incon-testablement amélioré la situation desconsommateurs en leur garantissant untraitement équivalent quel que soit l’Etatdans lequel ils concluent des contratsd’achat ou de services. En contrepar-tie, les professionnels doivent mettreen place des mesures administratives etavoir une bonne connaissance de la légis-lation de l’Etat de résidence du consom-mateur. Concrètement, le professionnelluxembourgeois doit s’informer sur leslégislations des 26 autres Etats membresafin de traiter le consommateur confor-mément aux règles qui lui sont habituel-lement applicables. En effet, un consom-mateur confiant et protégé consommeradavantage qu’un consommateur nonaverti et non protégé.

Les limites du marché uniqueface à la crise financièreCes dernières années ont démon-

tré la difficulté pour les Etats membresde se concerter et d’harmoniser leurspoints de vue sur des thèmes liés lagouvernance des risques macro-écono-miques ou affectant le budget nationaldes Etats membres. Face à ce constat etlorsque l’unanimité n’est pas atteinte,on assiste à une tendance en faveurdu recours à la coopération renforcéeentre Etats membres (cela a été néces-saire en vue de l’adoption du brevet uni-taire européen et de la l’imposition dela taxe sur les transactions financières)ou de limiter certains sujets à des zones(l’Euro). Il en découle nécessairementune fragmentation du marché intérieuret une Europe à deux vitesses. Cetteabsence de cohésion nuit à l’unité del’Europe marché. Elle aboutit à des dis-torsions de la compétitivité des entre-prises, selon leur implantation.

L’impact de la crise économiqueet financière sur le marché uniqueAvec l’arrivée de la crise entre 2008-

2009, l’économie européenne voit sonPIB diminuer de 700 milliards d’EUR.• Près de 5 millions de personnes

perdent leur emploi entre 2008 –2010.

• Le déficit public de l’UE passe de0,9 % du PIB en 2007 à 6,6 % en2010.

• La valeur des marchandises entre lespays de l’UE baisse de 415 milliardsd’EUR (15 %) en 2009 par rapportà 2008.

• Sur la même période, la valeur desexportations de l’UE vers les paystiers enregistre une diminution de160 milliards (12 %).

• Les flux des investissements directsétrangers (IDE) entre les pays del’UE chutent de 730 milliardsd’EUR en 2007 à 200 milliardsd’EUR en 2009.

• Les flux des investissements directsétrangers en dehors de l’UE chutentde 560 milliards en 2007 à 140 mil-liards en 2010.

La crise économique et financièrea fait apparaître des faiblesses structu-relles dans plusieurs pays européens etmis en évidence la nécessité de renfor-cer la coordination entre les politiqueséconomiques nationales, de réfléchirà une meilleure gouvernance du mar-ché unique ainsi qu’à établir de nou-velles règles européennes pour renfor-cer la surveillance du secteur financier.

La surveillance bancaireA l’instar des autres pays de l’Union

européenne, le Luxembourg a été frappépar la crise de 2008. Celle-ci s’est tra-duite par des turbulences financièresqui n’ont pas épargné sa place finan-cière. Notre pays a soutenu les initiativesde l’UE afin de répondre à la crise, touten gardant à l’esprit que la zone eurodoit rester compétitive.

A cet égard, il convient de saluer lesavancées réalisées à l’intérieur de la zoneeuro, à travers leMécanisme Européende Stabilité (MES), lequel constitue larègle d’or pour les comptes nationauxainsi que l’accord trouvé en 2012 rela-tif à la supervision bancaire. Ce der-nier accord a permis d’atteindre l’objec-tif complexe d’assurer une supervisioneuropéenne sur les banques susceptiblesde présenter des risques systémiques etun rôle supplétif pour les autorités decontrôle nationales. Cette supervision aconstitué une des conditions pour que leLuxembourg conserve les attributs essen-tiels qui vont de paire avec l’octroi d’au-torisations en faveur des banques ainsique certaines fonctions de supervision.Ceci est d’autant plus vital que les activi-tés de la place financière sont par essencetransfrontalières et internationales.

Enfin, des mesures de rationali-sation du budget européen ont étéconcrétisées par la signature par leschefs d’Etats et de gouvernement de 25des 27 Etats membres de l’Union euro-péenne le 2 mars 2012 du traité sur lastabilité, la coordination et la gouver-nance (TSCG) ou Pacte Budgétaire àBruxelles dont la mise en œuvre a étéengagée le 1er janvier 2013. Son objec-tif «est de renforcer le pilier économique del’union économique monétaire… la coor-dination de leurs politiques économiqueset la gouvernance de la zone euro». L’ar-ticle 3 affirme le principe selon lequel lesdépenses de fonctionnement d’un Etatdoivent être financées par ses recetteset ne peuvent pas l’être par l’endette-ment. Le Pacte de stabilité prévoit delimiter le déficit au niveau du soldeannuel structurel des administra-tions publiques à 0,5 % du PIB. Enoutre, le déficit structurel peut s’éle-ver à 1 % du PIB si l’endettement del’Etat membre est inférieur à 60 %du PIB, c’est-à-dire si le déficit n’ac-croît pas sa dette.

Vi. Plus de croissance grâce àunemeilleure gouvernance dumarché intérieurLe marché unique est un puis-

sant moteur de la croissance écono-mique, mais pour qu’il y ait croissanceet création d’emplois, il est essentielde mieux mettre en oeuvre et optimi-ser les règles existantes. C’est la raisonpour laquelle la Commission euro-

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péenne a adopté en juin 2012 un pro-gramme d’action pour améliorer lefonctionnement des règles du mar-ché unique dans la pratique, tout enconcentrant ses efforts sur les secteursà fort potentiel de croissance, dontnotamment les secteurs des serviceset des industries des réseaux.

A ce titre, la Commission invite,notamment, les Etats membres àne tolérer aucun retard ou défautde transposition des directives dansces domaines. En outre, elle liste lesmesures devant être entreprises pouraméliorer la manière dont les règles dumarché unique sont conçues, mises enœuvre et appliquées. Pour ce faire, laCommission suggère notamment auxEtats membres de renforcer les outilsde résolution des problèmes et de créerdes «centres du marché unique» pourassurer un meilleur suivi du fonction-nement des règles du marché unique.

Depuis le lancement du Mar-ché intérieur, deux développementsmajeurs ont affecté le cycle de gou-vernance du marché unique:a. L’évolution d’une approche prin-

cipalement juridique vers uneapproche plus pragmatique. Il y a20 ans l’Europe était essentiellementdédiée à la construction juridiqueavec l’adoption de nouvelles législa-tions et la mise en place de procé-dures d’infractions. Aujourd’hui,l’approche actuelle connaît unimpact beaucoup plus fort et ambi-tieux qui se doit d’apporter des avan-tages concrets tant pour les entre-prises que pour les consommateurs.

b. Les outils informatiques et l’in-ternet ont révolutionné l’accès auxinformations communautaires et lapossibilité de recueillir les avis desutilisateurs.

Les principales réalisations auniveau de la gouvernance:

• Le réseau SOLVIT: mis en placeen 2002, il ne compte pas moinsde 30 centres agréés par des admi-nistrations nationales. Leurs mis-sions consistent à aider les entre-prises et les citoyens à trouver dessolutions rapides et pragmatiquesdans le contexte de dysfonctionne-ments du marché intérieur, notam-ment en cas d’application incorrecte

de la législation de l’UE par les auto-rités publiques.Au Luxembourg: le centre SOLVITauprès du Ministère de l’Economie etdu Commerce extérieur enregistre detrès bons résultats.

• Le réseau Enterprise EuropeNetwork (EEN)

1. Le réseau de référence pour le sou-tien des PME: créé pour combler leslacunes auxquelles sont confrontéesles PME, à savoir un degré insuf-fisant d’internationalisation; lemanque d’esprit d’innovation; lesfaibles investissements accordés à laR& D; un accès limité aux techno-logies de pointe ainsi que la mécon-naissance des programmes commu-nautaires élaborés en leur faveur.L’Enterprise Europe Network estle plus grand réseau européen desoutien aux entreprises, offrantune vaste gamme de services per-sonnalisés pour les PME dans l’UEet au-delà.Il compte à ce jour, plus de 600antennes disséminées dans plus de50 pays différents. Le réseau EENoffre une expertise concrète et effi-cace sous forme d’un guichet uniqueaux entrepreneurs, mais égalementun service offre un service person-nalisé et adapté aux besoins desentreprises. Au rang de ses mis-sions principales, le réseau EEN apour vocation principale d’aiderles PME à développer leurs capaci-tés d’internationalisation et d’in-novation et leur faciliter l’accèsaux projets et aux financementsde l’Union européenne.Une autre facette importante duréseau est consolider les relationsentre la CE et les entreprises. Lesreprésentants du réseau fournissentà la Commission un feedback régu-lier sur la qualité des initiatives euro-péennes, les difficultés que les entre-prises rencontrent sur le terrain etsur l’efficacité des programmes euro-péens. Les entreprises sont, dès lors,impliquées en amont dans le pro-cessus d’élaboration des politiquescommunautaires; tout ceci dans lebut ultime d’améliorer la législa-tion européenne et de la rendre plusaccessible et transparente.

Dans le cadre de ce mécanisme defeedback, le réseau EEN participe éga-lement aux consultations publiques etcontribue aux autres panels de discus-sion initiés par la Commission.Au Luxembourg: L’Enterprise EuropeNetwork-Luxembourg est coordonnépar la Chambre de Commerce etconstitue la concrétisation d’un par-tenariat stratégique avec la Chambredes Métiers et Luxinnovation. Comptetenu de son économie de petite tailleet largement ouverte sur l’extérieur,les entreprises du Grand-Duché deLuxembourg sont encore plus confron-tées à l’ internationalisation, ce quicontribue à faire de ce réseau, unpoint de contact unique pour lesentreprises vers l’Europe1.

• Le portail «L’Europe est à vous»:Le portail «Your Europe» vise à four-nir des informations et des conseilspratiques aux particuliers et auxentreprises afin de les aider àmieuxcomprendre leurs droits dans l’UE.

1 Coordonnées de l’Entreprise Europe Network – Luxembourg auprès de la Chambre de Commerce: Tél.: (+352) 42 39 39-333 – Fax.: (+352) 43 83 26 – E-mail: [email protected]

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Au Luxembourg: ce portail est égalementcoordonné par le Ministère de l’Econo-mie et du Commerce extérieur. A noterla coexistence au Luxembourg du por-tail «guichet.public.lu» qui répond enquelque sorte aux mêmes besoins.

• Le traitement de plaintes/initia-tive EU Pilot: s’inscrivant dansle cadre d’une Europe des résul-tats, ayant pour objectif principalde veiller à une bonne applicationdu droit communautaire, ce projetlancé en 2008 vise à renforcer la coo-pération entre Etats membres et laCommission à un moment où lesprocédures formelles d’infractionpeuvent encore être évitées.

Vii. les attentes du luxem-bourg enmatière demarchéuniqueLe marché unique et la directive«Services»L’enjeu du marché unique pour le

secteur des services est énorme. Cemarché étant essentiellement dominépar les PME, ce sont elles qui se

trouvent le plus souvent exposées etaffectées de manière disproportion-née en raison d’exigences administra-tives et légales souvent complexes quiont pour effet de freiner, voire de lesdécourager davantage à s’engager dansdes activités transfrontalières.

Il ressort de la Communication inti-tulée «Un partenariat pour une meil-leure croissance dans les services,2012-2015» que, pour doper la crois-sance, la directive «Services» doit êtremise en œuvre de manière plus effi-cace. En dépit d’avancées majeures quiont suivi, son adoption en décembre2006 s’agissant de supprimer les obs-tacles au commerce des services (facilitéd’établissement d’entreprises dans unautre Etat Membre, prestations trans-frontières de services, simplificationdes formalités administratives, pro-gression de l’administration en ligneet, d’une manière générale, simplifica-tion de l’environnement opérationnel,en particulier pour les entreprises réa-lisant des opérations transfrontalières),des progrès restent encore à faire. Il

s’agit en effet de concentrer les effortslà où le potentiel de croissance est jugéle plus important. La directive «Ser-vices» couvrant des services générantplus de 45 % du PIB de l’UE, elle a,par conséquent, un rôle stratégique àjouer à l’avenir dans la promotion dela croissance économique européenne.Ainsi, il ressort qu’une mise en œuvreplus ambitieuse de la directive «Ser-vices» pourrait générer des recettes sup-plémentaires estimées à 1,8 % du PIBde l’UE.

Au Luxembourg, l’économie estfortement basée sur les services. En2011, les services représentaient 86,4 %du PIB, soit 77,6 % de l’emploi. Danscette configuration, les services finan-ciers se taillent une place de choix avec(57,5 %), le centre financier représen-tant à lui seul 38 % du PIB et 17 %de l’emploi.

Au niveau des échanges internatio-naux en 2010, les services, y compris lesservices financiers, ont représenté prèsde 23 milliards d’EUR et se sont sol-dés par un excédent record se chiffrantà 16,7 milliards d’EUR. Cette évolu-tion très favorable s’explique en grandepartie par celle des commissions impu-tées aux investisseurs non-résidents departs d’organismes de placement collec-tifs (OPC) et de fonds d’investissementspécialisés (FIS).

Le marché unique dans les ser-vices électroniquesL’économie numérique a modifié

en profondeur le marché unique. Inno-vante, rapide et sans frontières, cetteéconomie peut apporter une toute nou-velle dimension à l’intégration du mar-ché unique. Des efforts supplémentairessont toutefois nécessaires pour atteindrerapidement les objectifs annoncés dansl’initiative-phare «Une stratégie numé-rique pour l’Europe» et qui figuredans la communication sur le com-merce électronique et les services enligne. Au titre des priorités d’action,on peut citer les défis à relever afin demettre fin à la fragmentation de l’offrede services en ligne, par pays, l’inves-tissement dans le réseau à haut débit etla possibilité pour une administrationpublique de produire sans papier.

De nos jours, la qualité de connexionest devenue un facteur essentiel au déve-loppement de l’économie d’un pays. LeLuxembourg figure aujourd’hui parmi les

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pays au monde où la connexion à ultrahaut début est l’une des plus élevée. C’estjustement ce facteur qui a été à l’origine del’implantation de «Datacenter» et d’opéra-teurs de commerce électronique.

Les simplifications administrativesDans le contexte du fonctionnement

du marché unique, l’inflation de direc-tives européennes à transposer et le coûtqui en résulte pèse d’un poids considé-rable dans l’économie luxembourgeoise.Dans le cadre des évolutions futures dela construction européenne, il s’avèrefondamental pour l’Union européenned’accentuer les simplifications adminis-tratives à plusieurs niveaux.

Au niveau de la reconnaissancemutuelle, ce principe est très importantpour un petit pays comme le Luxem-bourg et a donné de bons résultats dansde nombreux secteurs industriels. Cetteapproche plus souple s’inscrit égale-ment dans le respect du principe desubsidiarité.

Aussi, dans la continuité des effortsdéjà engagés par la Commission euro-péenne pour simplifier et diminuer

les contraintes administratives pourles entreprises, il convient de saluertout particulièrement des initiativescomme le SBA («Small BusinessAct») ainsi que la révision des direc-tives sur les normes comptables ence qui concerne les obligations d’in-formation financière.

Le marché unique comme vecteurde croissance: les défis à venir dela «nouvelle Europe»Le marché unique est un puissant

moteur de croissance économique.Cependant, afin de garantir la crois-sance et la création d’emplois, il estessentiel de mieux mettre en œuvre etoptimiser les règles existantes.

Dans de nombreux Etats membres,la persistance de la crise financière etéconomique mondiale s’est traduitepar des conséquences désastreusespour les finances publiques et les sys-tèmes de sécurité sociale. Elle a éga-lement révélé de graves dysfonction-nements des marchés financiers: unepropension à une prise de risquesexcessive, à la spéculation financière,

une incapacité à assurer la stabilitéfinancière à long terme et un finan-cement suffisant de l’économie réelle.Dès lors, il devient primordial pour lesresponsables politiques de veiller à ceque des enseignements soient tirés dela crise actuelle et de s’employer à ren-forcer des lignes de défense afin d’em-pêcher que de telles crises ne se repro-duisent à l’avenir.

A l’heure d’une globalisation galo-pante, le marché unique a toujoursreprésenté un moteur du développe-ment économique. Plus que jamais,il constitue le meilleur atout pourfaire face à la crise économique etfinancière. En dépit des progrès réali-sés depuis sa création en 1992, un largepotentiel reste à ce jour encore inex-ploité et les récents et ambitieux pro-grammes d’action présentés à traversles Actes pour le marché unique I &II permettront de donner à l’Unioneuropéenne l’impulsion nécessaireet de lui accorder une importancestratégique fondamentale à jouersur la scène internationale, grâceau marché intérieur, afin de briserle cercle vicieux de la crise bancaire etde la dette souveraine. Ceci permet-tra en outre à l’économie européennede sortir de la stagnation et d’éviterles risques de morcellement futurs quipourraient résulter d’influences tantexternes qu’internes.

Dans un monde globalisé, le mar-ché unique a vocation à devenir lemoteur principal et puissant de lacroissance économique européenne,au cœur même de la future croissanceeuropéenne. L’année 2012 a été mar-quée par de nombreux progrès réali-sés et par une nouvelle série d’actionsprioritaires rapidement transposéesdans du concret. Unmarché intérieurde plus déterminé, fort, bien éta-bli, intégré et régulé pourra offrir auxEuropéens des possibilités et oppor-tunités jamais exploitées auparavant.

La crise ayant fourni l’opportunitéde renforcer le marché unique, cettenouvelle image de l’Europe permet-tra également de désamorcer la désaf-fection dans l’opinion publique à pro-pos du marché unique, de réinstaurerainsi que de renforcer la confiance descitoyens, des consommateurs et desentreprises au quotidien.

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1 La présente liste concernant la règlementation européenne en vigueur ou en cours d’élaboration est limitative et non exhaustive. En cas de besoin d’informationspécifique concernant un dispositif réglementaire européen ou sa transposition en droit national ne figurant pas dans la présente liste, l’Enterprise EuropeNetwork-Luxembourg se tient à votre disposition pour vous renseigner par téléphone au 42 39 39 337/333 ou par email: [email protected]

l’essentiel de la législation européennepour les entreprises en bref1

� Exemples de règlementations européennes significatives adoptées au cours des 5 dernièresannéesPropriété intellectuelleLe Système européen des Brevets ou le «Paquet Brevet» s’est traduit en décembre 2012 par l’adop-tion de deux règlements visant à autoriser la mise en place et l’obtention d’un brevet européen à effetunitaire. Le brevet européen doit assurer une protection uniforme pour une invention dans 25 Etatsmembres sur la base d’un «Guichet unique», comportant d’importants avantages économiques et uneréduction des charges administratives. La signature et la ratification de l’Accord sur la juridiction unifiéedu brevet (3e et dernier élément du «Paquet Brevet»), a abouti à la création de la juridiction et de laCour d’appel prévues de siéger à luxembourg.

transactions commercialesladirective 2011/7/UE du 16 février 2011 sur les retards de paiement renforce la lutte contre lesretards de paiement dans les transactions commerciales entre entreprises d’une part, et entre entre-prises et pouvoirs publics, d’autre part. Transposée au Luxembourg par la loi du 29mars 2013 concernantle retard de paiement dans les transactions commerciales.

Services de paiementla directive 2007/64/CE relative aux services de paiement dans le marché intérieur a permis derenforcer la concurrence sur lesmarchés nationaux, de garantir l’égalité des conditions de concurrence,de renforcer la transparence dumarché et d’harmoniser les droits et devoirs des prestataires et des utili-sateurs des services de paiement en rendant les paiements transfrontaliers aussi sûrs, efficaces et aisésque les paiements effectués à l’intérieur d’un EM.

Services financiersMarchés d’instruments financiers – régimes du «Passeport européen»ladirective 2011/61/UEduParlement européen et duConseil du 8 juin 2011 sur les gestionnairesde fonds d’investissement alternatifs et modifiant les directives 2003 (directive «aiFM») vise àcréer en Europe un cadre légal harmonisé régissant l’agrément et la surveillance des gestionnaires defonds d’investissement alternatifs, encadrer la gestion de véhicules d’investissement qui se qualifientcomme des fonds d’investissement alternatifs au sens de ladite directive. Sont visés les organismes deplacement collectif autres que les OPCVM actuellement réglementés par la directive UCITS 2009/65/CE.Le secteur des fonds d’investissement alternatifs, regroupe des acteurs et des produits très différents,tels que les fonds de type private equity, les hedge funds ou encore les fonds immobiliers.La directive AIFM implique l’introduction d’un passeport européen pour les gestionnaires defonds d’investissement qui souhaitent accéder à l’ensemble du marché européen. Elle devraitpermettre de créer le premier environnement réglementé pour les fonds d’investissement alternatifsdans le monde. Pour l’Europe, il s’agit d’une opportunité de créer une marque sur le marché de la ges-tion alternative, similaire à la marque mondiale.Au Luxembourg, la transposition de la directive aiFMa été réalisée par la loi du 23 février 2012modi-fiant la loi du 13 février 2007 relative aux Fonds d’investissement spécialisés (FiS). Elle a permis lamiseen place de procédures d’agrément et d’information propres à ces véhicules qui en ont fait desinstruments d’investissement particulièrement flexibles.

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droit européen des contratsAdoption par la CE en 2009 du Cadre Commun de référence utilisé comme «boîte à outils «en vuede soumettre ses propositions pour l’amélioration de la qualité et de la cohérence de l’acquis existantet futur dans le domaine du droit des contrats.

litiges transfrontaliersdirective 2008/52/CE du Parlement européen et du Conseil du 21mai 2008 sur certains aspectsde la médiation enmatière civile et commercialeLa directive s’applique aux litiges transfrontaliers en matière civile et commerciale, à l’exception desmatières fiscale, douanière ou administrative et de la responsabilité de l’Etat pour des actes ou omis-sions dans l’exercice de sa puissance publique. Elle ne s’applique pas au Danemark. La directive prévoitainsi que les Étatsmembres autorisent les tribunaux à suggérer aux parties le recours à cetteméthode,sans toutefois les y obliger.

Marché unique des Servicesla directive 2006/123/CE du 12 décembre 2006 sur les services dans leMarché intérieur «direc-tive Services» simplifie les procédures et les formalités imposées aux prestataires de services. Les Etatsmembres sont tenus de supprimer les obligations non justifiées et disproportionnées et de faciliter:• l’établissement d’une entreprise (une personne physique oumorale souhaitant créer un établis-

sement stable dans un Etat membre) et• la prestation de services transfrontaliers (une entreprise souhaitant fournir des services trans-

frontaliers dans un autre État membre, sans pour autant s’y établir).Concrètement, ces mesures ont pu être mises enœuvre grâce à la création de «guichets uniques» d’in-formation nationaux, accessibles à distance et par voie électronique auprès desquels les prestatairesde services peuvent obtenir toutes les informations utiles et s’acquitter des formalités administrativessans devoir contacter plusieurs autorités.

� Exemples de réglementations en cours d’élaboration ou d’adoptionMarché unique numériquePublication par la CE d’un rapport sur l’état d’avancement de la mise enœuvre du plan d’ac-tion e-commerce 2012-2015, présenté en janvier 2012. Vise à accélérer le développement de ser-vices en ligne et en particulier de l’e-commerce. Unmarché unique du numérique promet une Europeplus prospère et plus compétitif. Mesures importantes déjà lancées dans les domaines du renforce-ment de la protection des consommateurs, de l’amélioration de la livraison de colis et des paiements;la lutte contre les abus et l’intégration des développements technologiques. En 2013, la Commissiona l’intention de présenter de nouvelles propositions pour éliminer davantage les obstacles au mar-ché unique numérique: les paiements, la livraison et l’enlèvement des contenus illicites seront les3 prochains sujets clés abordés.

droit européen des contratsAdoption en juillet 2011du livre vert de la CE: vise à renforcer la protection européenne des consom-mateurs l’harmonisation du droit de la consommation au sein de l’Union européenne et la sécurisa-tion des conventions transfrontalières signées par les PMEs. le «28e régime» en droit européen descontrats est une des propositions contenues dans le Livre Vert que les contractants seraient libres dechoisir pour régir tel ou tel contrat. Le 28e régime une des alternatives au droit national serait dispo-nible dans toutes les langues de l’UE sur Internet.Réflexions suscitées autour de la Propositionde règlement deCommission européenneCoM (2011)635 relatif àundroit communeuropéende la vente («dCEV» octobre 2011). Instrument qui devraitcoexister avec les règles et les usages des droits nationaux, du droit communautaire et du droit inter-national et à apporter une véritable simplification pour les transactions transfrontières.

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litiges transfrontaliersProposition de directive du Parlement européen et du Conseil relative au règlement extrajudi-ciaire des litiges de consommation et portant modification du règlement (CE) no 2006/2004 etde la directive 2009/22/CE du 29 novembre 2011 (directive relative au rElC)Tous les Etatsmembres veillent à ce que tous les litiges survenant entre un consommateur et un profes-sionnel à la suite de la vente de biens ou de la prestation de services puissent être soumis à un organede Règlement extrajudiciaire des litiges (REL), y compris par des moyens électroniques. Ces modes derèglement peuvent être assurés par des organismes nationaux existants, par de nouveaux organismesou par un organe transsectoriel supplétif.

Protection des consommateursdirective sur la protection des consommateurs, adoptée le 10 octobre 2011. Au Luxembourg, leprojet de loi n0 6478 a été déposé le 17 septembre 2012. Vise à apporter de nouvelles améliorations à laloi du 8 avril 2011 portant introduction d’un Code de la consommation. Implique à terme l’obligationpour le législateur luxembourgeois de moderniser la loi du 16 juillet 1987 concernant le colportage, lavente ambulante, l´étalage demarchandises et la sollicitation de commandes, en clair tous les contratsconclus par des professionnels rencontrant des consommateurs en dehors des établissements com-merciaux. La directive a créé de nouveaux droits et plus de sécurité pour les consommateurs ainsi quede nouvelles opportunités commerciales et plus de sécurité aux entreprises.

Protection des donnéesréformedu régimede la protection européennedes données en cours: vise à renforcer la confiancedes consommateurs, condition sine qua non de la viabilité numérique et de la croissance des entre-prises: Proposition de texte de la CE soumis au PE en janvier 2013.

Marchés d’instruments financiers – Fonds d’investissement – Passeport européenProposition de la CE «UCitSV» en vue demodifier la Directive 2009/65/EU en ce qui concerne les fonc-tions du dépositaire, les politiques de rémunération et les sanctions (juillet 2012). Elle prévoit notam-ment la désignation d’un seul dépositaire par UCITS.

Marchés publicsNouvelles propositions de la CE en vue de lamodernisation des règles de la commande publique dansl’Union européenne (décembre 2011) – révision de la directive 2004/17/CE relative aux procéduresde passation desmarchés dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, des transports et des services postauxet de la directive 2004/18/CE relative aux marchés publics de travaux, de fournitures et de services.

Fiscalité des entreprisesLes services de la DG Fiscalité et Union douanière de la CE travaillent actuellement sur deux grandesapproches globales visant à supprimer les entraves fiscales que connaissent les entreprises dans lemarché intérieur (Consolidation des directives relatives à l’instauration et au fonctionnement dusystème commun de tVa/6e directive tVa)• l’assiette d’imposition commune consolidée (CCCtB)

Proposition de la CE en date du 16mars 2011 en vue d’instaurer un système commun destiné àcalculer l’assiette de l’impôt des sociétés actives dans l’Union européenne. Les sociétés bénéficie-raient d’un système de «guichet unique» pour déposer leur déclaration fiscale et pourraient conso-lider tous les bénéfices et toutes les pertes enregistrés dans l’ensemble de l’UE. Les Etats membresgarderaient leur droit souverain de fixer le taux d’imposition des sociétés.

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• Un système pilote d’imposition selon les règles de l’Etat de résidence, applicable aux PMEadoption en 2005 par la CE d’une communication (CoM/2005 702) relative à la lutte contre lesobstacles liée à la fiscalité des sociétés qui affectent les PME dans le Marché intérieur: une solutionenvisageable pour lutter contre les coûts de mise en conformité et autres difficultés liés à l’imposi-tion des sociétés que rencontrées par les PME dans le cadre de leurs activités transfrontalières. LaCommission propose aux EMde donner la possibilité aux PME de calculer leurs bénéfices imposablesselon les règles fiscales de l’Etat de résidence de la société mère ou du siège social.Basé sur l’idée d’une reconnaissance mutuelle volontaire des règles fiscales par les EM de l’UE, cesystème signifie que les bénéfices d’un groupe de sociétés actif dans plus d’un EM seraient calcu-lés selon les règles d’un seul régime d’imposition des sociétés, celui de l’Etat de résidence de lasociété mère ou du siège social du groupe. Ainsi, une PME souhaitant créer une filiale ou un éta-blissement stable dans un autre EM aurait la possibilité d’utiliser uniquement les règles fiscales quilui sont déjà familières.

• Investissements de capital-risquerapport du groupe d’experts fiscaux sur la suppression des obstacles fiscaux aux investis-sements transfrontaliers de capital-risque, publié le 30 avril 2010. Détermine les principauxobstacles fiscaux aux investissements transfrontaliers de capital-risque dans l’UE et formule deuxmesures principales pour les surmonter.• l’Etat dans lequel un fonds de capital-risque investit ne devrait jamais considérer les activités du

gestionnaire de ce fonds comme constituant un établissement stable du fonds en question (parceque cet État aurait alors des prérogatives fiscales accrues);

• pour prévenir la double imposition, tous les EM de l’UE devraient reconnaître la classification fis-cale d’un fonds de capital-risque effectuée par l’EM dans lequel ce fonds est établi (transparent/non transparent, commercial/non commercial et imposable/non imposable);

• les fonds de capital-risque devraient être autorisés à faire valoir les droits d’exonération de rete-nue à la source de leurs investisseurs au nom de ceux-ci;

• la nouvelle stratégie économique Europe 2020de la Commission proposera desmesurespour trouver des solutions de financement innovantes, notamment la création d’unmarchéeuropéen efficace en matière de capital à risque. n

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Pour participer au tirage au sort et gagner le nouvel iPOD nano 16 GB silver, il suffit de renvoyer ce questionnaire dûment rempli par fax au (+352) 43 83 26(Rédaction Merkur) avant le 14 juin 2013. Une seule réponse par foyer.

Nom

Prénom

Adresse

Code postal

Localité

Téléphone

E-mail

1.

2.

3.

Les données collectées sont traitées en conformité avec les dispositions de la loi du 2 août 2002 relative à la protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel. Le participant reconnaît avoir reçu les informationsprévues par l’article 26 de cette loi. Responsable du traitement: Chambre de Commerce. Finalité du traitement: participation au jeu-concours. Destinataire des données: Chambre de Commerce. Toutes les rubriques de la fiche d’inscription sont àremplir obligatoirement. En cas de non réponse, la participation pourra être refusée. Le candidat dispose d’un droit d’accès aux données le concernant et peut demander leur rectification en cas d’erreur. Les données seront conservées jusqu’au tirage.

Félicitations à Yuliya MAISIYONAK, la gagnante du Quiz de l’édition du Merkur 02/2013qui a reçu un iPOD nano 16 GB silver!

Pour la cinquième fois consécutive, la Chambre de Commerce a participé à la Foire de Printemps avec un stand et plusieurs événements placéssous le thème «Passeport pour l’export».

Quels sont les deux labels délivrés par la Chambre de Commerce et qui permettent aux entreprisesluxembourgeoises de mieux marquer l’origine grand-ducale de leurs produits et services?

«Promote Luxembourg», «Luxembourg 100 %»?«Luxembourg» et «Made in Luxembourg»?«Made in Luxembourg» et «LUX»?

Dans le cadre du Logistics Business Forum 2013, le Cluster for Logistics est devenu membre de la Fédération allemande de la Logistique.

Quel est le nom de ce réseau professionnel allemand qui fédère quelque 10.000 membres actifsdans le secteur de la logistique au niveau national et international?

Bundesvereinigung Logistik?Logistik Deutschland?National und International DE_LOG?

Dans le cadre d’une visite d’Etat du 15 au 17 avril 2013, une mission économique a été organisée en Autriche par la Chambre de Commerce encollaboration avec Luxembourg for Business et l’Ambassade du Luxembourg en Autriche.

Combien de participants ont pris part à cette mission?15?50?80?

Code postalCode postal

Gagnante du Quiz de l’édition du Merkur 03/2013: Mme Murielle HONORE (Attert, Luxemborug)

Chaque mois, la Chambre de Commerce vous invite à tester vos connaissances sur les thèmes économiquesles plus divers en participant au quiz mensuel du Merkur. Les lecteurs attentifs trouveront toutes lesréponses aux questions dans l’édition courante du magazine. Un tirage au sort sera organisé parmi tous lesparticipants ayant trouvé les bonnes réponses. Le prix à gagner est un iPOD nano 16 GB silver.

LE QuIz DU MErkUr

Chaque mois, cochez les bonnes réponses du Quiz duMerkur et participez au tirage au sort pour gagnerun iPOD nano 16 GB silver!

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2030.lu – ambition pour le futur

deuxième atelier thématique: Quelles solutionspour préparer le territoire pour les générations futures?

P lacé sous le slogan «Un terri-toire pensé pour les généra-tions futures», le deuxième

atelier thématique de l’initiative«2030.lu – Ambition pour le futur»a attiré samedi dernier près de 100représentants de la société civile au«Cercle Cité» pour débattre publique-ment des solutions à apporter aux pro-blèmes et défis du Luxembourg dansles domaines de l’environnement, del’économie verte, de l’énergie, du loge-ment et des infrastructures. L’anima-teur de la matinée, M. Gabriel Boi-sante, a souhaité la bienvenue auxnombreux participants avant de pas-ser la parole àM.MarcWagener, coor-dinateur général de l’initiative 2030.lu,qui a brièvement exposé les enjeux desthèmes abordés et a rappelé que l’objec-tif du débat thématique était de trouverdes pistes de solutions. M. Wagener aensuite présenté la nouvelle plateformed’échange, de discussion et de débatsur Internet que l’initiative a récem-ment lancée pour améliorer la trans-parence et faciliter l’accès aux pistesproposées jusqu’à présent dans le cadrede la campagne. Ce nouvel outil iné-dit, accessible via le sitewww.2030.lu,

permet également de soumettre lesidées au vote du public de manière àce que celles qui récoltent le plus desuffrages apparaissent en tête de liste.

Christian Schulz, Géographe(Université de luxembourg)

La collaboration intercommu-nale comme solution au problème del’aménagement du territoire

Premier orateur de la matinée,M. Christian Schulz, géographe et

professeur à l’Université du Luxem-bourg, a présenté ses solutions dansles domaines de l’aménagement duterritoire et de la mobilité. Selon M.Schulz, la politique d’aménagementdu territoire du Luxembourg, qu’il aqualifiée de jeune et ambitionnée, secaractériserait par une dynamique dedéveloppement très soutenue. Mal-heureusement, la concrétisation de lapolitique d’aménagement se heurte-rait trop souvent encore à la structu-ration administrative du territoire quiaccorderait trop de pouvoir de déci-sion aux communes, qui n’auraientqu’un intérêt très limité à participerà des concepts nationaux d’aména-gement du territoire. Des prises dedécisions politiques trop longues,qui seraient en plus compliquées parl’existence du double mandat desdéputés-maires, en seraient le résul-tat. Après ce bref diagnostic, le pro-fesseur Schulz a présenté quatre pistesde solutions concrètes. La premièresolution consisterait à décentraliserle commerce de détail pour éviter queles grandes surfaces se concentrenten périphérie des grandes agglomé-rations, ce qui obligerait actuellementles habitants à utiliser leur voiturepour faire leurs achats. Selon le pro-fesseur, une plus grande proximité ducommerce de détail pourrait soulagerle trafic dans et autour des agglomé-rations urbaines. La deuxième solu-tion proposée par M. Schulz tient enun mot: intercommunalité. Par l’ap-profondissement des relations inter-communales le pays pourrait à sesyeux en effet gagner en compétence,expertise et capacité d’action. A causede la petite taille de la majorité descommunes, les responsables commu-naux ne disposeraient pas toujours descompétences techniques et humainesnécessaires en matière d’aménagementdu territoire, ce qui les obligerait àrecourir à des prestataires externes,qui n’agiraient pas toujours dans l’in-térêt global du pays. La solution pré-conisée par M. Schulz prévoit l’éta-

M. MarcWagener, coordinateur général de l’initiative 2030.lu, entouré des orateurs et de l’ani-mateur du workshop (de g. à d.): Mme Pascale Junker, M. MichelWirth, M. François thiry,M. Gabriel Boisante, M. Patrick Bousch, M. Christian Schulz et Mme Simone Beck

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blissement d’associations d’études etde planification intercommunalespour des régions regroupant au moins10.000 habitants.

Comme 3e solution, M. Schulz aproposé d’élaborer, toujours par le biaisd’une collaboration interrégionale ren-forcée, un concept de transport trans-frontalier commun. Celui-ci propose-rait des grilles horaires optimisées, destarifs uniques au niveau interrégional etun système d’information multilinguepour tous les clients. Comme dernièrepiste, le professeur a proposé que leLuxembourg se positionne davantagecomme pionnier en matière de solu-tions innovantes dans le domaine del’aménagement du territoire, au lieu dese contenter d’adapter des projets inno-vants qui ont déjà fait leurs preuves àl’étranger. Pour 2030, le professeur asouhaité que le Luxembourg se donnel’ambition de développer au moinsun projet durable qui puisse servir demodèle aux pays voisins.

Pascale Junker, économiste de l’environnement(luxdevelopment)

Rétablir une relation saine etrespectueuse avec la nature

Sous le titre «Ignorer les limitesécologiques de la planète ne les fera pasdisparaitre»Mme Pascale Junker, éco-nomiste de l’environnement chez Lux-Development, s’est intéressée princi-palement au comportement quotidiendes résidents au Luxembourg. MmeJunker a souligné que le Luxembourgprésentait un flagrant déficit écolo-gique et énergétique. En effet, le paysafficherait des taux de consommationsrecord pour un territoire aussi exigu.

Si tous les pays du monde consom-maient autant que le Luxembourg, ilfaudrait 6 planètes pour subvenir auxbesoins de consommation. Mme Jun-ker a expliqué qu’en même temps leprocessus de raréfaction des ressourcesne facilitait guère les choses. Pour faireface aux menaces écologiques et éner-gétiques, l’experte a présenté plusieurspropositions en les classant selon des«seuils de douleur», donc selon lesniveaux de sacrifices à consentir pourleur mise enœuvre. Parmi les mesuresne provoquant pas ou peu de douleur,elle a notamment cité en exemple desgestes basiques comme l’éliminationdes gaspillages, fuites et pertes évi-tables. Selon Mme Junker ces gestessimples ne suffiraient cependant pasà modifier fondamentalement ladonne. Pour cela il faudrait prendredes mesures bien plus douloureuses,qui exigent un changement profond denos habitudes et mentalités. L’hommedevrait notamment rétablir une rela-tion plus saine avec la nature, dont ilse serait trop éloigné pour ne plus laconsidérer que comme une ressource àexploiter. L’homme devrait donc fairepreuve de plus de respect et d’humilitédans son comportement quotidien. Surla même lignée, Mme Junker a pro-posé de développer l’«urban mining»,qui consiste à transformer systémati-quement les déchets urbains en res-sources, ou encore la densification del’habitat et le partage ou la mise encommun d’équipements. Si ceci nesuffisait pas, il faudrait probablementrecourir à des méthodes encore plusdouloureuses comme le rationnementdes ressources ou l’implémentation dequotas de m2 habités ou d’émission degaz à effet de serre; toutes des mesuresqui iraient de pair avec un renchéris-sement des ressources et des aliments.Au niveau gouvernemental, elle a pro-posé que les autorités mettent en place,avec une partie des recettes tirées dela vente de carburants, une réservemonétaire pour parer aux crises éco-logiques et/ou énergétiques futures,fixe des plafonds de consommation/émission ou encore exige des duréesde vie minimum pour certains pro-duits. Elle a estimé par ailleurs qu’ilfaudrait réfléchir à taxer davantage lesressources, les déchets et les émissionsplutôt que le travail, qui est créateurde valeur ajoutée.

Patrick Bousch, directeur administratif(CEPS/instead)

Un besoin de 130.000 nouveauxlogements d’ici 2030

M. Patrick Bousch, directeur admi-nistratif chez CEPS/Instead, a ouvertson intervention par un diagnostic dumarché du logement, dans lequel lechercheur s’est surtout intéressé à l’évo-lution des prix. La tendance peu réjouis-sante des prix de logement serait attri-buable à plusieurs facteurs, à savoir unsolde migratoire et naturel positif, unetransformation sociologique des struc-tures des ménages et une augmenta-tion de la surface moyenne habitée. Ense basant sur les statistiques du CEPS/Instead, le chercheur a estimé que leLuxembourg aurait besoin de 130.000logements d’ici 2030, ce qui repré-sente en moyenne 7.500 nouveaux loge-ments par an. Avec l’évolution actuelledu marché immobilier (2.500 à 3.000logements sont mis sur le marché tousles ans en moyenne, avec toutefois unetendance haussière sur les dernièresannées), le Luxembourg serait «loin ducompte». Pourtant des solutions existe-raient: M. Bousch a ainsi plaidé pourune plus grande densification des zonesurbaines et pour une promotion ren-forcée des logements sociaux, sachantque le Luxembourg n’en dispose quede 3.000 (un des taux les plus faiblesen UE). Pour combattre cette pénu-rie, l’intervention des pouvoirs publicsdans le marché de logements abordablesne suffirait pas et il faudrait par consé-quent élargir le champ d’interventiondes promoteurs privés. Une autre solu-tion serait de mettre en place des opéra-teurs fonciers publics opérant à l’échelle

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régionale pour rendre la mobilisationdes terrains constructibles plus facileet abordable. Pour cela, il faudrait fixerdes zones de constructions prioritairespour les logements sociaux, qui seraientdéclarées en partie d’utilité publique(par le biais de plans d’aménagementgénéraux communaux). M. Bouscha finalement déclaré être en faveurd’une taxation des logements vides etde mesures pour soutenir, voire forcer,davantage l’aménagement des terrainsvacants («Baulücken»).

François thiry, associé(Polaris architects)

Promouvoir des quartiers d’untype nouveau

Le dernier orateur de la matinée,M. François Thiry, associé de Pola-ris Architects, a abordé les thèmes dulogement et des modes de vie. D’em-blée, l’architecte a estimé que l’atten-

tion qu’on accordait actuellement à laseule efficience énergétique des bâti-ments ne suffisait pas, mais qu’il fal-lait analyser et agir davantage sur lecomportement des habitants. L’objec-tif devrait être de former des citoyensexperts avec un sens aigu pour leur envi-ronnement. En citant un projet d’éco-quartier à Hollerich en exemple, M.Thiry a énuméré une dizaine de com-portements qui pourraient refléter lesmodes de vie de demain. Des modes devie qui ne consommeraient pas d’éner-gie fossile, qui utiliseraient des maté-riaux sains et durables, qui entretien-draient un contact direct avec la nature,qui préserveraient le jardinage dans leszones urbaines et qui assureraient unréseau de transport public efficient etattrayant. Ces quartiers d’un type nou-veau seraient animés par des équipesformées qui seraient à l’écoute des habi-tants et seraient habilitées à proposer dessolutions aux problèmes qui pourraientéventuellement surgir dans le quartier.Il serait tout aussi important que cesquartiers intègrent des entreprises etemplois afin d’éviter qu’ils ne se trans-forment en cités dortoirs.

Après les interventions des orateurs,deux vidéos «best practice» ont été pro-jetées. La première a porté sur le quar-tier Vauban à Freiburg (Allemagne) eta illustré comment les urbanistes ontréussi à instaurer un mode de vie plussain et écologique. La deuxième vidéoa retracé l’histoire de l’exploitation desénergies fossiles et a proposé de s’affran-chir de la dépendance coûteuse à cesénergies en promouvant des modes devie plus résilients.

Simone Beck, Professeur d’Histoire(athénée de luxembourg)

La deuxième partie de la matinéea été entièrement consacrée au débatet le public a été invité à partager pen-dant plus d’une heure ses idées et pistesde réflexions sur les sujets évoqués. Il afinalement appartenu àMme Beck, pro-fesseur d’histoire à l’Athénée du Luxem-bourg, et à Michel Wirth, membre duParlement des jeunes, de tirer un pre-mier bilan de la matinée. Les nom-breuses interventions du public et lesidées exprimées avec beaucoup d’enga-gement et de verve ont été enregistréeset seront publiées, tout comme les expo-sés des orateurs, sur le portail 2030.lu.

Prochain workshop le samedi15 juin

Le troisième atelier programmé dansle cadre de l’initiative «2030.lu-Ambi-tion pour le futur» aura lieu le samedi15 juin de 9h15 à 12h30 et portera surles thèmes de l’indépendance finan-cière, de la productivité et de la créa-tion de richesse. Cet atelier se dérou-lera en première partie sous forme de«hearing». Les noms des intervenantsseront communiqués sous peu sur le site2030.lu. Une large partie de la mati-née sera à nouveau réservée au débat etéchanges avec le public qui seront ani-més par Gabriel Boisante. Informationset inscriptions sur www.2030.lu. n

Malgré le week-end de l’ascension une centaine de personnes a suivi l’invitation des organisa-teurs pour discuter de l’avenir du pays

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L’AVENIR DU LUXEMBOURGNOUS CONCERNE TOUS

ALORS DISCUTONS-EN!

>>> Discussions, inscriptions et informations surwww.2030.lu

ENERGIE,ENVIRONNEMENT,ÉCONOMIE VERTE

INFRASTRUCTURE,LOGEMENT

EDUCATION,INNOVATION,ENTREPRENEURIAT

INTÉGRATION,SOLIDARITÉ

INDÉPENDANCEFINANCIÈRE,PRODUCTIVITÉ,CRÉATION DERICHESSE

POSITIONINTERNATIONALEET EUROPÉENNEDU LUXEMBOURG

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Foire de Printemps 2013

Passeport pour l’export avec le label«Made in luxembourg»

P our la cinquième fois consé-cutive, la Chambre de Com-merce a participé à la Foire de

Printemps à la LuxExpo. Placée sous lethème «Passeport pour l’export», la pré-sence de la Chambre de Commerce àcet important salon a été, cette année,

entièrement vouée au formidable savoir-faire des entreprises luxembourgeoises.Sur une surface de 150 m², les visiteursont pu découvrir les plus belles réussitesà l’export des entreprises luxembour-geoises, qui pour mieux marquer l’ori-gine grand-ducale de leurs produits et

services, ont toutes décidé d’utiliser lelabel «Made in Luxembourg» dans leursactions de promotion. La qualité desproduits de notre terroir a fait d’ailleursl’objet d’une démonstration en direct,puisque la Chambre de Commerce – etc’est une autre nouveauté – s’est asso-ciée cette année aux Euro-Toques pourpréparer avec l’aide de chefs étoilés duLuxembourg un «show-cooking» quo-tidien utilisant des ingrédients typi-quement luxembourgeois produits auGrand-Duché.

Cette participation s’est traduite parla mise en application d’un nouveauconcept visant à exposer les produitset services de huit d’entreprises luxem-bourgeoises sélectionnées parmi cellesqui ont reçu de la part de la Chambre deCommerce le label «Luxembourg» (100entreprises) ou «Made in Luxembourg»(220 entreprises). L’idée était de «déli-vrer un passeport pour l’exportation» etd’expliquer l’histoire ainsi que le succèsde ces entreprises, dans la conquête denouveaux marchés à l’étranger. Le nou-veau concept a donné aux visiteurs unaperçu concret des multiples facettes del’économie luxembourgeoise, ainsi quedes services de la Chambre de Com-

dans le cadre de la cérémonie d’ouverture de la Foire de printemps 2013, le couple grand-ducals’est rendu sur le stand de la Chambre de Commerce et a accordé une attention particulière auxentreprises et aux produits luxembourgeois

la Chambre de Commerce s’est associée cette année aux Euro-toques pour préparer un «show-cooking» quotidien

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merce et de l’offre de formation de laLuxembourg School for Commerce.En collaboration avec Euro-Toques,des plats composés sur base de pro-duits luxembourgeois ont été prépa-rés sur le stand et ont été proposés endégustation aux visiteurs. Deux fois parjour, RTL Radio Lëtzebuerg a assuréune couverture de quelques minutesen direct du stand de la Chambre deCommerce/LSC.

Face à un public nombreux, unepermanence des collaborateurs de laChambre de Commerce et de la LSC surle stand a été organisée pendant toutela durée du salon pour renseigner lesvisiteurs sur ses divers services. Retrou-vez les moments forts du salon surwww.cc-tv.lu. n

Placée sous le thème «Passeport pour l’export», la présence de la Chambre de Commerce a étédédiée au savoir-faire des entreprises luxembourgeoises et à la présentation de ses services etde son offre de formation

Bofferding Köhl

lindab

Vinsmoselle

Codipro

luxlait

Hitec

la Moutarderie de luxembourg

� la Chambre de Commerce a choisi demettre à l’honneur et de présenter 8 entreprisesluxembourgeoises labellisées sur son stand

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May 15, 2013

a delegation from China visits the Chamber of Commerce

T he Luxembourg Chamber ofCommerce welcomed an Offi-cial Delegation from Jilin Pro-

vince (China) and hosted a round table

on that occasion. During the meeting,Chinese companies and Luxembourgcounterparts presented their businessesand discussed various opportunities in

Jilin and Luxembourg. The guests alsoextended an invitation to Luxembourgcompanies to participate in the upco-ming Euro-China Business MeetingJilin 2013, organized by the Luxem-bourg Chamber’s long term partner, theMacro Euro-China Entrepreneurs Club.The event will take place from Septem-ber 7 to September 11, 2013. Chineseand European companies will have thepossibility to get selected B2B contactsin different sectors such as AutomotiveIndustry, Equipment Manufacturing,New Energy, Services and Logistics.Interested Luxembourg companies cancontact the International Affairs teamof the Chamber of Commerce (e-mail:[email protected], tel.: (+352) 42 3939 -360/310).

n

april 19, 2013

The new taipei representative welcomed by Pierre Gramegna

H aving only recently arrivedin Brussels, the new Repre-sentative of the Taipei rep-

resentative Office in the EU and Bel-gium, Mr Kuoyu Tung, was welcomedby Pierre Gramegna, Director Generalof the Chamber of Commerce for anexchange of views and ideas.

During the meeting, Mr Tung andMr Gramegna discussed various busi-

ness opportunities in Taipei and Lux-embourg. Mr Tung spoke about the pro-gress made in EU-Taiwan relations innumerous fields over the past years andsaid he was willing to push ahead for amore far-reaching relationship. Taiwanis a country which has gone through arapid transition in the 80’s and 90’s tobecome the world largest producer ofelectronic and IT products. Nowadays

75% of all laptops and 80% of all scan-ners sold worldwide are products madein Taiwan. Initially Taiwan’s exportswere very dependent on the U.S.A andover 50% of their exports went to theUnited States. Taiwan managed to diver-sify its export destinations and todayTaiwan’s first customer is MainlandChina (37%) and Europe has caughtup with the U.S.A (15% each). Taiwanbeing a country with strong financialreserves allowed its companies to mul-tiply their investments in China.

Mr. Tung and Mr Gramegna alsomentionned the next edition of the Tai-wan-Luxembourg Joint Business Coun-cil (TLJBC) that is due to take place inTaipei in November 2013. The Luxem-bourg Chamber of Commerce will leada business delegation to Taiwan on thatoccasion. During the TLJBC, compa-nies will have the opportunity to dis-cuss issues of economic and commercialinterest. Since its establishment in 2007,the TLJBC incites to further strengthenexisting business contacts and to explorenew opportunities between Taiwan andLuxembourg. n

Mr Kuoyu tung, the new taipei representative visited the Chamber of Commerce

during a joint meeting, Chinese companies and luxembourg counterparts presented theirbusinesses and discussed various opportunities in Jilin and luxembourg

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iNtErNatioNalMAI 2013

26 MErKUr

15. – 17. april 2013

80 Vertreter luxemburgischerUnternehmen und Forschungs-einrichtungen in Wien und Linz

A nlässlich des StaatsbesuchesIhrer Königlichen Hohei-ten dem Großherzog Henri

und der Großherzogin Maria Theresain Österreich, hat die Handelskam-mer Luxemburg, in Zusammenarbeitmit Luxembourg for Business und derluxemburgischen Botschaft in Öster-reich, eineWirtschaftsmission inWienund Linz organisiert, an der rund 80Vertreter luxemburgischer Unterneh-

men und Forschungseinrichtungenteilgenommen haben.

Am 16. April bot das Österrei-chisch-Luxemburgisches Wirtschafts-forum, in Anwesenheit I.I.K.K.H.H.dem Großherzog und der Großherzo-gin von Luxemburg, S.E. Herrn HeinzFischer, Präsident der Bundesrepub-

CalENdriErJUiN oCtoBrE 2013

Juin

4-7 Stand collectif au salon ProjectLebanon à Beyrouth, Liban

4-7 Stand collectif et visite accompagnéeau salon Transport LogisticMunich (D)

12-13 SalonGR Business Days à Luxembourg

13-14 Mission officielle en Suisse(Bâle & Zurich)

17-19 Mission officielle en France(Paris & Lyon)

24-28 Mission économique enAfrique du Sud(Johannesbourg, Cape Town&Durban)

Juillet

1er Visite officielle d’une délégation de larégion de Tambov (Russie)

août

29.8-8.9 Stand collectif à la Foire Internationaled’Izmir (TR)

Septembre

24-25 Visite accompagnée au salonMatch4-Industry Turkey (Industrial OrganisedZone)

25-28 Stand collectif auMonaco Yacht Show

octobre

1 Stand collectif et événement dematchmaking au salonDigiwal àLouvain-la-Neuve (B)

5-9 Stand collectif au salon ANUGAàCologne (D)

7-9 Stand collectif au salon EXPOREALàMunich (D)

9 Conférence Fit4Business –Choisir laformule idéale de vos partenariats

21-26 Mission économique en Colombieet Pérou

arbeitsgespräch in derWirtschaftskammer Österreich,Wien (von links nach rechts):dr. Christoph leitl, Präsident derWirtschaftskammer Österreich; Etienne Schneider, MinisterfürWirtschaft und aussenhandel; dr. Mitterlehner, Bundesminister fürWirtschaft, Familieund Jugend; Pierre Gramegna, Hauptgeschäftsführer der Handelskammer luxemburg

Österreichisch-luxemburgischesWirtschaftsforum in anwesenheit i.i.K.K.H.H. dem Großherzog und der Großherzogin von luxemburg,S.E. Herrn Heinz Fischer, Bundespräsident undWirtschaftsminister Etienne Schneider

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MErKUr 27

lik Österreich und Wirtschaftsmi-nister Etienne Schneider, eine Gele-genheit bei der sich die Unternehmenüber bilaterale Geschäftschancen infor-mieren konnten. Anschließend organi-sierte die Wirtschaftskammer Öster-reich bilaterale Geschäftskontakte mitdem Ziel potentielle Partnerunterneh-men zusammenzuführen.

Die Bundesrepublik Österreichstellt den 12. wichtigsten Handels-partner Luxemburgs dar und zeigt,neben der Finanzwirtschaft, interes-sante und dynamische Entwicklun-gen in den Bereichen ErneuerbareEnergien, Logistik und Forschung &Medizin auf, alles Sektoren die auchfür die Luxemburgische Wirtschafteine zentrale Rolle spielen. Daher hatdie Handelskammer, zusammen mitdem Ministerium für Wirtschaft undAußenhandel, Luxinnovation, Fedil-Business Federation und dem Clusterfor Logistics, Programme mit sektori-ellen Schwerpunkten in diesen Berei-chen zusammengestellt, bei denensich die luxemburgischen Unterneh-men über die letzten Entwicklungen,sowie den aktuellen Technologie- undForschungsstand in Österreich undLuxemburg austauschen und Kon-takte in ihren Tätigkeitsfeldern knüp-fen konnten.

Ein Logistik Workshop führte 30Vertreter der Logistikbranche der bei-den Länder zusammen und erlaubteihnen, Kooperationschancen in die-sem Bereich zu identifizieren.

Österreichs Potential geht in derTat weit über die Grenzen des Inland-marktes hinaus und bietet interessanteChancen für luxemburgische Unter-nehmen, welche die Nähe zu den ost-und südeuropäischen Ländern nut-zen können, um ihre Geschäfte indieser Region auszubauen. Von die-ser Brückenfunktion profitiert insbe-sondere die Logistikbranche, wobeiWien die Hauptlogistikdrehscheibedarstellt. Diverse Infrastrukturpro-jekte, sowie der geplante Ausbau desHafens Wien bis 2015 veranschau-lichen die zunehmende Wichtigkeitdieser Branche im Rahmen der fort-schrittlichen Entwicklung der öster-reichischen Wirtschaft.

Auch erneuerbare Energien undEnergieeffizienz werden in Öster-reich gefördert, wobei bislang Bio-

masse, Wasserkraft und Solarenergieim Vordergrund stehen. Die Umwelt-technikbranche insgesamt wächstdurchschnittlich 7 % jährlich undexpandiert damit deutlich stärker alsdas BIP. Um über die EU-Ziele fürerneuerbare Energien und die Mög-lichkeiten einer Zusammenarbeit zuberaten kamen Vertreter der Fedil-Business Federation, des Wirtschafts-ministeriums, der Handelskammer,der SEO und ENOVOS in Anwesen-heit des Wirtschaftsministers Schnei-der in der Industriellenvereinigungzusammen. Die Arbeitssitzung hatteebenfalls zum Ziel die Umsetzungder EU-Richtlinie zur Steigerung derEnergieeffizienz zu besprechen.

Die Vertreter aus dem BereichErneuerbare Energien und Nachhal-tiges Bauen hatten inWien, Niederös-terreich und Linz die Gelegenheit dieForschungsaktivitäten des TechnoportTulln und des Wirtschaftszentrums StPölten zu besichtigen, sich über SmartGrids auszutauschen, sowie Projektbe-suche des Passivbaus der TECHbaseWien und des Power Tower in Linzanzutreten um sich über die Erfah-rungen mit Passivenergiehäuser undder einhergehenden Haustechnik zubefassen.

Die Vertreter aus Forschung undMedizin hatten Gelegenheit die For-schungseinrichtungen des ResearchCentre for Molecular Medicine, derMedizinischen Universität Wien unddes Campus Vienna Biocenter zu besu-chen, sowie kleine und mittelständige

Biotechfirmen die in der Pharmafor-schung tätig sind und in gewissen For-schungsnischen federführend sind.

Ein weiteres Programm beste-hend aus Betriebsbesichtigungenund einem Workshop wurde mit derHandwerkskammer Luxemburg fürden Bereich Lebensmittelgewerbe inWien gestaltet. Ein besonderes Inter-esse galt der Wirtschaftskammerorga-nisation in Österreich mit Bezug aufdie Interessensvertretung der gewerb-lichen Lebensmittelhersteller, sowiedem Marketing im Lebensmittelge-werbe (AMAHandwerksiegel) und derBerufsausbildung.

Auch die Tourismusbranche hatden Termin des Staatsbesuches wahrge-nommen, um die Vorzüge Luxemburgsals vielseitige Freizeitdestination undinteressante Business- und Kongress-destination während eines Workshopsanschaulich zu machen. Anschließendan die Präsentationen des Landesver-kehrsamtes konnten sich die Vertreterder luxemburgischen Tourismusindus-trie mit den österreichischen Teilneh-mern austauschen.

In der Wirtschaftskammer Ober-österreich in Linz konnten sich dieTeilnehmer am 17. April über denWirtschaftsstandort Oberösterreichinformieren und B2B Termine mitösterreichischen Unternehmen wahr-nehmen. Oberösterreich verzeich-net einen Anteil von 17 % am nati-onalen BIP und verbucht 25 % derIndustrieproduktion, wobei Maschi-nen- und Metallwaren, Fahrzeuge,

die Vertreter aus dem Bereich Erneuerbaren Energien und Nachhaltiges Bauen besuchen dasWirtschaftszentrum St. Pölten, Niederösterreich

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iNtErNatioNalMAI 2013

28 MErKUr

Chemieindustrie, Holzindustrie undBauindustrie die wichtigsten Indus-triezweige darstellen. Die Cluster-und Technologiepolitik in Ober-

österreich, sowie die Themen derEnergieeffizienz und des Nachhal-tigen Bauens standen im Vorder-grund des weiteren Programmes in

Linz und stießen auf großes Inte-resse seitens der LuxemburgischenTeilnehmer.

n

Erfahrungsberichte –Wirtschaftsmission nach Österreich

„ Rita Knott – Coaching Mentoring Consulting“ ist eine international ausgerichtete Berater-firma, die sich auf die Führungskräfteentwicklung und die strategische Geschäftsentwicklungspezialisiert hat.Die Firma bietet Executive- und Teamcoaching sowie auf Maß geschneiderte Mentoringpro-gramme für international aufgestellte Firmen an.Weitere Service sind die Beratung für Unternehmensgründer und die Unterstützung bei der stra-tegischen Entwicklung von Firmen aller Branchen, die ihre Geschäftsbereiche europäisch undinternational ausweiten möchten, insbesondere auch ausländischer Firmen, die ihrenMarkt aufLuxemburg ausweiten möchten und hier Geschäftskontakte suchen.Rita Knott hat an derWirtschaftsmission nach Österreich teilgenommen, da sie für europäischeund internationale Projekte professionelle Führungskräfte-Coachs in Österreich sucht.Währendihrer B2BGespräche konnte Rita Knott mit drei österreichischen Coachs, die auch in den angren-zenden Ländern tätig sind, Kontakt aufnehmen, den sie in der Zukunft weiter vertiefen möchte.

Seit der Gründung ihrer Firma im Jahr 2008 hat Rita Knott bereits an 5Wirtschaftsmissionen teilgenommen: nach Schwe-den, Kasachstan sowie an zwei Wirtschaftsmissionen nach Israel. Rita Knott gibt an, dass sich die Kontaktaufnahme mitpotentiellen Geschäftspartnern vor Ort viel einfacher gestaltet als Teil einer Wirtschaftsdelegation, und das Rahmenpro-gramm sowie der Austausch mit den anderen Teilnehmern derWirtschaftsdelegation äußerst hilfreich sind, um denMarktbesser und schneller kennen zu lernen.

TUOMI S.A. ist ein etabliertes Systemhaus für IT-Anwendungen, Netzwerktechnologie undIT-Sicherheit in Mertert, Luxemburg. Die Firma ist seit über 25 Jahren auf dem Gebiet der ITTechnologie unterwegs. Seit 1995 bis heute entwickelte Tuomi sich vom IT-Dienstleister zumSpezialisten für Cloud-Computing und zum Experten für die Konzeption und Realisierung vonAnwendungen im Umfeld der NFC-Technologie.Johannes Roos entschied sich an der Wirtschaftsmission in Österreich teilzunehmen, da NFC(Near Field Communication) in Österreich einen höheren Bekanntheitsgrad hat. Obwohl bereitsKontakte inWien bestanden, konnte Johannes Roos den Rahmen der Wirtschaftsmission nut-zen um neue Kontakte aufzubauen mit dem Ziel neue Kunden zu gewinnen. Johannes Roos istmit seiner ersten Teilnahme an einerWirtschaftsmission sehr zufrieden und gesteht, dass dieseroffizielle Rahmen den Zugang zu den Märkten vereinfacht. Auch innerhalb der Wirtschafts-delegation haben sich interessante Kontakte und Synergien für Tuomi ergeben, die JohannesRoos weiter vertiefen möchte.

Als unabhängige Treuhand- und Beratungsgesellschaft hat sich IAS Fiduciaire auf die Berei-che Beratung, Buchführung, Gründung und Verwaltung von Gesellschaften im Großherzog-tum Luxembourg spezialisiert.Dabei konzentriert sich IAS Fiduciaire auf lokale Gesellschaften sowie ausländische Investo-ren aus den Bereichen Private Equity und Real Estate, die in ihre Finanzierungstrukturen denStandort Luxembourg einbeziehen.Jürgen Burgard schloss sich der Wirtschaftsmission nach Österreich an um in einem von mit-telständigen Unternehmen geprägten, deutschsprachigenWirtschaftsumfeld neue Kontakte zuknüpfen. Seine Erwartungen an die Wirtschaftsmission wurden erfüllt und er möchte weiter-hin mit den getroffenen Firmen in Kontakt bleiben.

rita Knott – CoachingMentoring Consulting

Johannes roos –tuomi S.a.

Juergen Burgard –iaS Fiduciaire

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30 MErKUr

June 20, 2013

responding to the Economic Crisis

A s the economic crisis inEurope has deepened, twomain responses have been

advanced: follow the socially harshand politically difficult path of auster-ity, or chase growth by borrowing evermore to invest in the economy. In fac-ing the crisis, every country has its leg-acy issues and sacred cows, as well as itstypical cultural positions. For Luxem-bourg and Ireland – two small, openeconomies, entirely dependent on anability to trade, and to do so competi-tively – this has potentially devastatingconsequences.

Luxembourg has fared better inthis crisis than most: unemploymentremains one of the lowest in the EU,and its fiscal deficit and borrowingrequirements are modest when com-pared to those most affected. For its

part, following the bursting of its mas-sive property bubble and subsequentbanking crisis, Ireland was one of thefirst in the Eurozone to ask for finan-cial assistance from partners. Forced toenter a bailout programme under thescrutiny of the so-called Troika of theECB, the European Commission andthe IMF, the impact has been signifi-cant across all of society, including inthe public sector.

Against this background, the Ire-land Luxembourg Chamber of Com-merce, in cooperation with Chambrede Commerce Luxembourg and the

American Chamber of Commerce inLuxembourg is pleased to announce anIrish EU Presidency event designed todiscuss responses to the crisis in twocountries faced with the similar chal-lenge of how to remain a location thatboth attracts and retains FDI over thelong term. The keynote speaker willbe Mr Brian Hayes T.D. Minister ofState for Public Service Reform andthe Office of Public Works. After hisspeech there will be a tour de tablefrom a panel of business figures andeconomists, which in turn will be fol-lowed by an open discussion. n

June 25, 2013

Save the date: Turkey-Luxembourg Business SeminarIn the framework of the official mission to Turkey

that will take place in November, the Chamber of Com-merce will host on Tuesday, 25 June 2013 a Turkey-Luxembourg Business Seminar. During this event, theexisting economic cooperation between Turkish andLuxembourg companies will be highlighted. The sem-inar will offer the opportunity to discuss in depth thecooperation with the participants of the Turkish dele-gation in the following sectors: Transport & Logistics;Information, Communication and Satellite Technolo-gies; Construction; Finance and Tourism.

The seminar will be followed by a walking dinneroffering excellent networking opportunities for com-panies to meet interesting potential business partners.

At the opening of the seminar, a Joint Economic andTrade Committee Treaty (JETCO) will be signed byMinister ZaferÇağlayan andMinister Etienne Schneider.

If you are interested to participate in this event,kindly register with Louise Akerblom (Tel: (+352)42 39 39 – 384, E-mail: [email protected]) or Vio-laine Mathurin (Tel: (+352) 27 20 21-359, E-mail: [email protected]) n

Responding to the Economic Crisis, June 20, 2013 – 6pmChambre de Commerce – 7, rue Alcide de Gasperi – Luxembourg.

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iNtErNatioNalMAI 2013

32 MErKUr

9-11 avril 2013

9e édition des rencontres d’affaires b2fairlors de la «Hannover Messe»

D epuis 2004, la Chambre deCommerce organise lors de laHannover Messe l’événement

de matchmaking international b2fair.Cette année, près de 150 entreprises etquelque 200 chefs d’entreprises en prove-nance de 26 pays ont participé à l’événe-ment et près de 1.250 rendez-vous d’af-faires ont été organisés lors de la plusgrande foire industrielle du monde.

Avec 6.550 exposants de 62 pays dif-férents et près de 190.000 visiteurs, laHannover Messe s’est une fois de plusconfirmée comme étant la plus grandefoire industrielle du monde. Cette année,la foire a accueilli la Russie comme «paysinvité d’honneur». A cette occasion, plusde 100 entreprises russes ont fait le dépla-cement à Hanovre. Jamais auparavant

un nombre aussi important de sociétésrusses avaient participé à une foire indus-trielle hors de leur pays. Le 7 avril der-nier, la foire a été inaugurée par la chan-celière allemande Angela Merkel et parle président russe Vladimir Poutine, laRussie ayant ainsi montré sa volonté decompter parmi les partenaires d’affairesde l’UE à l’aide d’une large série de solu-tions pour le futur.

Par ailleurs, lors de cette manifesta-tion, 14 entreprises luxembourgeoises ontfait le déplacement àHanovre pour visi-ter la foire, soit un taux de participationbeaucoup plus élevé que les années précé-dentes. Dans le cadre de la plate-forme derencontres b2fair, les entreprises luxem-bourgeoises ont également participé àune centaine de rendez-vous d’affaires.

� b2fair: un concept concentré,toujours plus central etencore plus performant!Pour optimiser davantage la per-

tinence et la qualité des rendez-vousorganisés, l’événement b2fair s’estconcentré sur trois jours, du 9 au11 avril 2013. 54 organisations par-tenaires européennes et internatio-nales se sont associées à la promotionde cet événement de rencontres lorsduquel la Malaisie a été mise à l’hon-neur avec la venue d’une délégation de12 entreprises qui ont pu profiter desrencontres d’affaires.

A l’instar de l’édition précédente,cette manifestation s’est déroulée aucentre du site de la foire permettantainsi aux visiteurs de réduire les dis-tances entre les différents lieux derendez-vous. Cet emplacement a éga-lement permis d’organiser les rendez-vous dans une zone «Lounge» offrantun endroit de discussion calme et bienéquipé. Entre les rendez-vous, les par-ticipants ont pu se renseigner sur lesdifférents pays auprès des petits standsd’information mis en place, ou encoreprolonger leurs discussions dans la«VIP Lounge».

Le mardi 9 avril a eu lieu la 10e édi-tion de la Journée du Commerce Exté-rieur du Land de Basse-Saxe en pré-sence de M. Günther H. Oettinger,Commissaire européen en charge del’énergie, qui a mis en avant le Beneluxavec comme thématique «Le pays duBenelux: Développements actuels dansle secteur de l’énergie», permettant

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ainsi de renforcer les relations entre leBenelux et ses pays voisins.

Nouveauté cette année avec lamise en place d’un plateau TV met-tant notamment à l’honneur les per-sonnalités économiques et politiquesreprésentées lors de cette 10e éditionde la Journée du Commerce Extérieurdu Land de Basse-Saxe. Le plateauTV a également vu défiler les organi-sations partenaires et certaines PMEqui y ont présenté leurs produits ettechnologies.

Enfin, la traditionnelle soirée denetworking b2fair a eu lieu le 10 avrilen présence de Dr. Gunter Dunkel,Chairman du Mananagment Boardde la NORD/LB, de Dr. David Loh-mann, consul honoraire du Luxem-bourg à Hanovre, de M. Ralf Oth-mer, directeur de NGlobal ainsi quede l’ambassadeur de Malaisie S.E.MDato’Ibrahim Abdullah. Cette soirée apermis de clôturer une journée de ren-dez-vous d’affaires fructueux dans uncadre plus détendu et convivial. n

A vos agendas!La prochaine édition de la Hannover Messe aura lieu du 7 au 11 avril 2014

L’événement de matchmaking se déroulera les 9 et 10 avril

Pour de plus amples informations:Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg – Affaires Internationales

Enterprise Europe Network – Luxembourg7, rue Alcide de Gasperi – L-2981 Luxembourg

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iNtErNatioNalMAI 2013

34 MErKUr

E n raison de l’internationalisa-tion de l’économie, les PMEsouhaitant sortir de leurs fron-

tières et conquérir de nouveaux marchéspeuvent soit décider de le faire seules,soit de conclure des coopérations avecdes PME situées dans les Etats visés.Une entreprise optant pour le partena-riat a ainsi le choix entre plusieurs typesde partenariats:• Le partenariat commercial;• Le partenariat industriel;• Le partenariat technologique;• Les formes participatives

de partenariat.

Pour faire face à de nouveaux mar-chés et à la concurrence, le partenariatapparaît comme étant une des solu-tions pouvant permettre à toute PME/PMI disposant de moyens limités faceà de grandes entreprises de devenir uneentreprise concurrente non négligeable

sur le marché européen, voire mondial.Il s’agit de réaliser à plusieurs ce quiest plus difficile à faire seul. Etre actifsur le marché international impliquequ’une entreprise soit présente sur plu-sieurs marchés nationaux ne répondantpas forcément aux mêmes règles, et unmarché international où les concurrentssont encore plus nombreux que sur lemarché national ou européen. Le par-tenariat permet ainsi aux entreprises depetite et de moyenne taille de diminuerces risques.

Au vu du nombre d’offres de coopé-ration existantes, Enterprise EuropeNetwork-Luxembourg vous proposela possibilité d’entrer en contact avecdes partenaires potentiels, en répon-dant à une des propositions d’affairesémanant aussi bien d’entreprises luxem-bourgeoises, de la Grande Région, ousituées dans l’un des 27 Etats membres

de l’Union européenne, dans un payscandidat à l’adhésion ou dans un Etattiers où le réseau est représenté. Si vousêtes intéressés par une offre de coopéra-tion bien déterminée, vous pouvez rece-voir les coordonnées de la société, unedescription de son offre, ainsi que desinformations diverses sur son fonction-nement (capital, chiffre d’affaires, expé-riences internationales, etc.).

Vous pouvez aussi soumettre uneoffre de recherche de coopération encontactant Enterprise Europe Network-Luxembourg auprès de la Chambre deCommerce. Une entrevue peut égale-ment être arrangée sur simple demande:

Enterprise Europe Network –LuxembourgTél.: (+352) 42 39 39-333Fax: (+352) 43 83 26E-mail: [email protected] n

Boa – Bourse d’Opportunités d’Affaires

rEaCH&ClP: êtes-vous un utilisateuren aval de produits chimiques?

Si vous utilisez, dans le cadre de votre activité professionnelle, des produitschimiques tels que des solvants, détergents ou si vous incorporez des substanceschimiques dans des mélanges ou des articles, alors vous êtes un utilisateur en avaldans le cadre des règlements REACH et CLP.

REACH et CLP visent à assurer un niveau élevé de protection de la santéhumaine et de l’environnement tout en favorisant la compétitivité et l’innovation.

Dans la pratique, vous devez connaître vos obligations mais également anticiper les impacts potentiels sur vos activités.

Les obligations principales des utilisateurs en aval sont liées à la communication du risque chimique (étiquette etFiche de Données de Sécurité – FDS), mais également à la mise enœuvre des mesures de gestion des risques décritesdans les scénarios d’exposition des FDS.

De plus, la procédure d’autorisation de REACH identifie des substances comme très dangereuses dont certainesnécessiteront une autorisation pour être utilisées. Il est important de connaitre cette procédure qui peut impacter lacompétitivité de votre entreprise: enjeux marketing, substitution de substances…

Le Helpdesk REACH&CLP Luxembourg organise, le 20 juin 2013 de 13h30 à 17h, à Luxembourg Kirch-berg, une conférence sur le thème «REACH&CLP: obligations pour les utilisateurs de produits chimiques?».Gratuit sur inscription préalable, programme détaillé sur www.reach.lu(Agenda). n

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MErKUr 35

oFFrES dE CooPEratioN

1 Société finlandaise, active dans la représentation commerciale de produits high-tech (électroniques, semi-conducteurs, télécommunications,etc.) propose ses services en tant qu’intermédiaire commercial (agent, représentant ou distributeur). La société offre également ses servicesde consultance en matière de marketing. (EEN 20130502022)

2 Société allemande, spécialisée dans la fabricationd’enseignes publicitaires lumineuses (avec lettres en 3D, logos et emblèmes sur fond lumineuxavec LED) propose ses services de sous-traitance. (EEN 20130502042)

3 Société norvégienne, spécialisée dans le moulage par injection, recherche des distributeurs pour ses activités tout récemment développéesau Benelux et au Royaume-Uni. (EEN 20130501005)

4 Société britannique, spécialisée dans l’industrie textile et la transformation de la laine, propose ses services en tant que sous-traitant.(EEN 20130503040)

5 Société hongroise, active dans la fabrication de produits en métal ainsi que dans le travail du métal en général, offre ses services de sous-traitance et de logistique en Europe et au-delà. (EEN 20130502013)

6 Société irlandaise, spécialisée dans les systèmes de réfrigération pour usages commerciaux et industriels, recherche des distributeurs ou agentscommerciaux en Europe. (EEN 20130429067)

7 Société britannique, agissant en tant que représentant spécialisé dans divers secteurs, à savoir le transport, la logistique et la construction,offre ses services d’intermédiaire commercial à tout partenaire potentiellement intéressé. (EEN 20130501002)

8 Société roumaine, active dans la fabrication de moteurs électriques, générateurs et transformateurs, offre ses services de sous-traitance enEurope. (EEN 20130430046)

9 Société roumaine, active dans la vente en gros d’articles pour bébé et enfant, est intéressée à développer sa gamme de produits par le biaisd’une collaboration avec des fabricants étrangers ou des sociétés actives dans ce même secteur en vue de distribuer leurs produits sur lemarché roumain. (EEN 20130430041)

10 Société polonaise, spécialisée dans les services de sous-traitance de logiciels (conception de site web, e-commerce, animations, jeux flash, etc.)propose ses services de sous-traitance. (EEN 20130430030)

11 Société polonaise, spécialisée dans la fabrication d’articles de décoration en cuir et bois faits à la main, ainsi que des articles promotionnels,recherche des représentants commerciaux et offre des services de sous-traitance dans le design et la fabrication d’articles promotionnels.(EEN 20130505002)

12 Société suédoise, spécialisée dans la fabrication de systèmes de marquage de câble et de plaquette à graver, recherche des distributeurs etdes sous-traitants. (EEN 20130429061)

BONDE COMMANDE – BOA –MerkurMai 2013 • à remplir en lettres majuscules (toutes les mentions sont obligatoires)

Entreprise:

Numéro au RCS:

Nom:

Prénom:

Adresse:

Code postal/localité:

Téléphone:

Fax:

E-mail: @

❏ 1 ❏ 2 ❏ 3 ❏ 4 ❏ 5 ❏ 6

❏ 7 ❏ 8 ❏ 9 ❏ 10 ❏ 11 ❏ 12

Date:

Signature:

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lSC – CdM – iFSB

Cérémonie de remise des certificats de réussitedes travailleurs désignés

C e jeudi 25 avril 2013, l’Insti-tut de Formation Sectoriel duBâtiment (IFSB), la Luxem-

bourg School for Commerce (LSC), l’or-ganisme de formation de la Chambre deCommerce et la Chambre des Métiers(CDM), ont organisé conjointementune remise de certificats aux lauréatsdes formations en matière de sécurité etde santé au travail. La cérémonie offi-cielle a eu lieu à la Chambre de Com-merce dans le cadre du «Forum de lasécurité & de la santé au travail». Pasmoins de 380 lauréats ont été hono-rés en présence des ministres Mars diBartolomeo, Ministre de la Santé et dela Sécurité Sociale et Nicolas Schmit,Ministre du Travail, de l’Emploi et del’Immigration.

Dans le cadre de cette deuxièmeremise commune aux 3 organismes deformation, les lauréats ont été honoréspour avoir participé à la «Formationpour travailleurs désignés en matièrede sécurité et de santé au travail». Cette

formation transmet à leurs bénéficiairesdes connaissances spécifiques et descompétences pratiques permettant defonder une organisation et une culturede sécurité et de santé dans l’entreprise.

Lors de son mot de bienvenue, PierreBley, Directeur de l’Union des Entre-prises Luxembourgeoises (UEL) a vive-ment félicité les lauréats, ainsi que les3 organismes organisateurs. Il a tenu àsouligner les progrès importants réalisésen matière de sécurité. En effet, en 10ans, le nombre d’accidents de travail aété divisé par deux. Il a également pré-cisé que le secteur de la construction fai-sait figure de bon élève grâce aux forma-tions efficaces et adaptées à ce secteur.

Le ministre Mars di Bartolomeo aensuite insisté sur l’importance de lasécurité et de la santé au travail, véri-table argument de compétitivité pourles entreprises luxembourgeoises. Il aégalement encouragé les entreprises àcontinuer leurs investissements danscette thématique malgré la crise. Il a

enfin plaidé en faveur de l’introductionde mesures concertées ainsi que d’uneréelle culture de sécurité et de santé enentreprise.

Les avantages d’une gestion sys-tématique de la sécurité et de la santépour les PME

Marc Gross, Sous-Directeur de laChambre des Métiers, a ensuite faitune allocution afin d’insister sur l’im-portance de l’introduction d’une ges-tion systématique de la sécurité et de lasanté au travail, qui permet de préve-nir la grande majorité des accidents. Laprévention est en effet la pierre angu-laire de cette approche systématiquede la gestion des risques. Cette ges-tion doit être réellement inscrite dansla démarche du management et êtrepartagée à tous les niveaux par tous lescollaborateurs. Il a tenu à souligner lesnombreux enjeux liés à la sécurité et lasanté: humains, économiques, sociaux,image de marque …

380 lauréats ont été honorés en présence des ministres Mars di Bartolomeo et Nicolas Schmit pour avoir participé à la «Formation pour travail-leurs désignés en matière de sécurité et santé au travail»

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Enfin, il a salué deux actions allantdans le sens de cette bonne gestion: lelabel «Sécher & Gesond mat System»de l’Association d’assurance accident(AAA) et le coaching du projet SCI-PRISC (Système de Coaching Innovantpour la Prévention des Risques profes-sionnels dans le Secteur de la Construc-tion) de l’IFSB.

Un outil pour la sécurité: la simu-lation virtuelle

Bruno Renders, Directeur de l’IFSBa ensuite présenté le nouvel outil péda-gogique développé par son institut:le simulateur IMSAFE (ImmersiveSafety) destiné à former les salariés dusecteur de la construction à la sécuritésur chantiers. La réalité virtuelle est unoutil de l’avenir particulièrement par-

lant pour les salariés de demain. Cesimulateur d’immersion virtuelle esttotalement innovant car il est multi-utilisateurs et multi-techniques. Cetteméthode de formation très attractivepermet de plonger les participants dansdes situations à risques, impossibles detester en réalité.

Monsieur le Ministre Di Barto-lomeo a lui-même testé cet outil aprèsla remise des certificats et a pu appré-cier l’intérêt innovant et pédagogiquede celui-ci.

Presque 20 ans de formationssécurité et santé à la Chambre deCommerce: rétrospective et pers-pectives

Gérard Eischen, Directeur de laLSC, a présenté une rétrospective de

la thématique au Luxembourg sur ces20 dernières années, soulignant l’éten-due des progrès et des avancées réaliséesmais insistant également sur le fait quedes progrès peuvent, et doivent, encoreêtre réalisés, notamment dans l’intégra-tion managériale de la sécurité et de lasanté au travail.

Enfin, le ministre Schmit a clôturécette cérémonie en félicitant les lauréatset en soulignant le rôle crucial que ceux-ci ont à jouer en entreprise. En effet, lesTravailleurs Désignés sont aux avant-postes pour notifier les progrès néces-saires et pour faire du lieu de travailun lieu sûr. Il a également rappelé quele Luxembourg pouvait être fier de laforte mobilisation dans ce domaine, quipermet d’en faire un pays exemplaire.

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eufomUniversity

Praxisnahes Studium neben dem Beruf:eufom University stärkt Bildungsstandort Luxemburg

M it der eufom EuropeanUniversity for Econo-mics & Management ist in

Luxemburg eine neue Universität anden Start gegangen, die ausbildungs-und berufsbegleitende Studiengänge

aus dem wirtschaftswissenschaftli-chen Bereich anbietet. Sie wurde 2012durch die luxemburgische Regierung

relation Ecole-Entreprises

Combiner le savoir au savoir-faire pour mieuxcomprendre l’économie

L e rapprochement du mondescolaire avec le monde écono-mique et ceci avec l’objectif de

rendre les processus économiques pluscompréhensibles et tangibles pour lesélèves, est un champ d’action impor-tant pour la Chambre de Commerceet son organisme de formation, laLuxembourg School for Commerce(LSC). Pour informer davantage lesenseignants des lycées secondaires etdes lycées secondaires techniques surleurs activités «Relation Ecole-Entre-prises», un flyer «Mieux comprendrel’économie pour mieux comprendre lemonde» vient d’être édité. Ce dernierprésente deux ateliers d’introduction àl’économie pour étudiants. L’objectif de

ces ateliers est de faire comprendre auxélèves la théorie économique à traversdes exemples pratiques.

Comment préparer les jeunes aumieux à la vie professionnelle? Et com-ment leur faire comprendre les pro-cessus économiques qui deviennentde plus en plus complexes? Ces ques-tions sont aujourd’hui, face à la criseéconomique et face aux changementsde société, plus d’actualité que jamais.La relève de ce défi nécessite un rap-prochement du monde scolaire et dumonde économique. En premier lieu, ils’agit de rendre plus compréhensibles lesconcepts théoriques économiques étu-diés à l’école, et ceci à travers la tangibi-lité, l’illustration et la visualisation dessujets. La Chambre de Commerce etla Luxembourg School for Commerce,conscientes de ce besoin, s’engagentdepuis des années dans l’éducation àtravers la présentation de sujets écono-miques dans les lycées du Luxembourg.

Pour informer davantage sur cetteactivité, un flyer d’information s’adres-sant aux directeurs et enseignants deslycées secondaires et secondaires tech-niques a été édité. Ce flyer propose deuxateliers destinés aux élèves et présentéspar les experts de la Chambre de Com-merce. Pour assurer un développementpositif et cohérent de ces activités, cesateliers ont été mis au point en parte-nariat avec les «Jonk Entrepreneuren

Lëtzebuerg» (JEL), la «Fédération desJeunes Dirigeants d’Entreprise» (FJD),la Commission nationale pour les pro-grammes en sciences économiques etsociales (CNP-ES) et la Conférencenationale des professeurs de scienceséconomiques et sociales (CNPSES).

Le premier atelier macroécono-mique «Les développements de l’éco-nomie luxembourgeoise» est consacréà l’histoire, à l’état des lieux actuel etaux développements futurs de l’écono-mie luxembourgeoise. Le deuxième ate-lier microénomique «Les perspectives del’entrepreneuriat» sensibilise à l’entre-preneuriat et à l’esprit d’entreprendre.A travers la présentation et l’analyse dessujets, les élèves seront rendus attentifsaux besoins réels du marché du travail.A l’aide de ces ateliers la Chambre deCommerce espère soutenir les élèvesdans leur orientation et leur insertionprofessionnelle ainsi qu’éveiller leurintérêt pour le secteur privé et l’entre-preneuriat.

Les ateliers, d’une durée de 1h30chacun, ciblent le cycle supérieur del’enseignement secondaire et de l’en-seignement secondaire technique. Lesexperts de la Chambre de Commerceadapteront le contenu et la présenta-tion de leurs exposés en fonction deleur public. L’initiative a trouvé l’en-tière approbation de la ministre MadyDelvaux-Stehres. n

Contact: Mme Muriel Morbé, conseillère en formation,Tél: (+352) 42 39 39-220 – E-mail: [email protected]

L’ÉCONOMIE DANS LA PRATIQUERAPPROCHER LE MONDE SCOLAIREDU MONDE ÉCONOMIQUE

Proposez à vos élèves des ateliers économiques qui vontau-delà des concepts théoriques enseignés. Combinez lesavoir au savoir-faire et faites leur découvrir l’économiedans la pratique.

Dans un monde de plus en plus complexe, les modèleset connaissances théoriques ne suffisent bien souventplus à expliquer le contexte et les réalités économiquesactuelles. Ce n’est qu’au contact de la pratique quecertains concepts économiques deviennent clairs.

Partant du principe qu’une meilleure compréhensiondes processus économiques se réalise à travers latangibilité, l’illustration et la visualisation des sujetsétudiés, la Luxembourg School for Commerce (LSC),l’organisme de formation de la Chambre de Commerce,propose aux établissements scolaires des ateliers endeux parties. Le premier atelier est consacré à l’histoire,à l’état des lieux actuel et aux développements futursde l’économie luxembourgeoise et le deuxième àl’entrepreneuriat et à l’esprit d’entreprendre.

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en partenariat avec :

Commission nationale pour les programmes en sciences économiques et sociales - ES (CNP-ES)Conférence nationale des professeurs de sciences économiques et sociales (CNPSES)

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anerkannt und hat ihren Studienbe-trieb zum Wintersemester 2012/13aufgenommen. „Mein Ziel ist es, dieeufom in das soziale und wirtschaftli-che Umfeld des Landes und der Groß-region zu integrieren. Zudem will ichsie nachhaltig einer berufsbezogenenForschung und Lehre verpflichten, diehöchsten internationalen Standardsgenügt“, betont Gründungsrektor dereufom European University for Eco-nomics & Management Luxemburg,Prof. Dr. André Reuter.

Der akademischen Weiterbildungneben dem Beruf wird in Luxemburggroße Bedeutung beigemessen. Durchdie inhaltliche Verknüpfung von Wirt-schaft undWissenschaft erhöht die neueHochschule daher die Attraktivität desBildungsstandorts Luxemburg. Siewurde in enger Zusammenarbeit mit derChambre de Commerce ins Leben geru-fen, in deren Räumlichkeiten heute derKooperationsvertrag zwischen der Lux-embourg School for Commerce (LSC),der Bildungseinrichtung der Chambrede Commerce, und der eufom Univer-sity unterzeichnet wurde. Pierre Gra-megna, Generaldirektor der Chambrede Commerce: „Das duale Prinzip istein Markenzeichen moderner Studien-systeme. Studenten und Absolventenkönnen ihre Kenntnisse unmittelbaranwenden und stärken so die Wettbe-werbsfähigkeit unserer Unternehmenim globalen wirtschaftlichen Umfeld.“

� das berufsbegleitendeStudium: Ein Zukunftsmodellfür die Entwicklung derUnternehmenDas Konzept des berufs- und aus-

bildungsbegleitenden Studiums verstehtsich nicht als Konkurrenz, sondern alsErgänzung zur staatlichen Hochschul-landschaft. Gérard Eischen, Direktorder LSC: „In Gesprächen mit Unter-nehmensvertretern haben wir wieder-holt festgestellt, dass der Wunsch nachberufsbegleitender Weiterbildung, ins-besondere auf dem akademischen Sek-tor, in unserem Land sehr groß ist. DieKooperation mit der eufom Universitysoll dazu beitragen, die LuxemburgerUnternehmen in ihrer Personalentwick-lung nachhaltig zu unterstützen.“

Zu den gemeinsamen Studien-gängen der Universität und der LSCgehören der Bachelor of Arts (B.A.) inBanking & Finance, Business Adminis-tration und International Management(je sieben Semester) sowie der 4-semes-trige Master of Business Administration(MBA). Die Lehrveranstaltungen fin-den in deutscher und englischer Sprachestatt. Einem speziellen Konzept folgtder deutschsprachige Bachelorstudien-gang Wirtschaft & Management, dersich gezielt an Studierende richtet, diedurch berufliche Vorqualifizierungendie Zulassung zum Studium erlangen.Hierzu zählen vor allem IHK-, BTS-und DUT-Absolventen.

Dr. Harald Beschorner, Verwal-tungsdirektor der eufom University:„Berufsbegleitende Studienprogrammebedürfen einer speziellen Lehrdidak-tik. Nach einem Arbeitstag um 18 Uhrnoch Vorlesungen zu besuchen, ist eineHerausforderung, nicht allein für dieStudierenden, sondern auch für dieDozenten. Deren Aufgabe ist es, dieThemen lebendig und praxisnah zuerläutern und Studierende aktiv miteinzubinden.“

Zum Rektorat der neuen Hoch-schule unter der Leitung von ProfessorReuter gehören Prof. Dr. Kurt Reding,Prorektor für Lehre und Qualitätsma-nagement, und Prof. Dr. Franz PeterLang, Prorektor für Forschung. Damitsind zwei Rektoratsmitglieder gebür-tige Luxemburger mit internationalenLehrerfahrungen.

Die private, staatlich anerkannteeufom European University for Eco-nomics & Management bietet wirt-schaftswissenschaftliche Bachelor- undMasterstudiengänge mit europäischemFokus für Vollzeitstudenten an. InDeutschland startet die Universität abWintersemester 2013 an Hochschulzen-tren in Hamburg, Essen, Köln, Stutt-gart und München Bachelor-Vollzeit-studiengänge.

n

� Prof. dr. andré reuter, Gründungsrektor der eufomEuropean University for Economics &ManagementluxemburgMerkur: Herr Reuter, die eufom European University for Econo-mics & Management ist die erste staatlich anerkannte und akkre-ditierte Privatuniversität in Luxemburg. Können Sie uns bitte kurzdarstellen, warum Sie Luxemburg als Standort ausgewählt haben?

André Reuter: Die eufom fühlt sich nachhaltig dem europäischenGedanken verpflichtet. Was liegt also näher, als den Hauptsitz derUniversität gezielt in dem Land zu etablieren, das weit über die Lan-desgrenzen hinweg als Wiege Europas verstanden wird?

Luxemburg liegt im Zentrum der Quattropole – einem Städtenetz ausLuxemburg, Metz, Trier und Saarbrücken. Angezogen von dieser exponierten Lage haben zahlreiche internatio-nale Organisationen und Unternehmen Niederlassungen in Luxemburg gegründet, um von hier aus ihr Europa-geschäft zu koordinieren. Dieses internationale Flair ist für unser europäisch ausgerichtetes Studienprogramm vongrundlegender Bedeutung. Dazu kommt, dass in Luxemburg Politik, Unternehmen und Gesellschaft „Integra-tion“ offensichtlich besser verstehen und nachhaltiger leben als im übrigen Europa. Dies schafft eine sehr positive

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Grundstimmung für eine offene europäisch fundierte Aus- und Weiterbildungskultur, von der unsere Studen-ten wirklich profitieren.

Merkur: Der Studienbetrieb wurde zumWintersemester 2012/2013 aufgenommen.Welche Studiengängewerden derzeit angeboten?

André Reuter: In Luxemburg bietet die eufom derzeit berufsbegleitend vier Bachelor of Arts (B.A.) und ein Mas-ter of Business Administration (MBA) Studiengänge an in den Fachrichtungen“Banking & Finance“, „BusinessAdministration“, „International Management“ und „Wirtschaft und Management“ sowie einen MBA in „Busi-ness Administration“. Geplant ist ferner ein MBA in Logistics.

Merkur: Sie haben bereits erwähnt, dass sich das Studienangebot an Berufstätige richtet, das heißt, eshandelt sich um ein duales Studium. Können Sie dieses Konzept kurz beschreiben?

André Reuter: Bei den universitären Aus- und Weiterbildungsmaßnahmen der eufom handelt es sich in der Tat umduale Studiengänge mit der speziellen Ausprägung, dass die Studenten in der Regel aus einem regulären Arbeitsver-hältnis heraus berufsbegleitend Bachelor- oder Masterstudiengänge verfolgen. Ein duales Studium, so wie die eufomes versteht, muss eindeutig mehr sein als das Nebeneinander von Studium und beruflicher Tätigkeit. Um den vielfäl-tigen und wachsenden Anforderungen der modernen Berufs- und Arbeitswelt gerecht zu werden, ist eine enge undintelligente Verzahnung der universitären Lehre und Forschung mit beruflicher Praxis und Erfahrung zwingend not-wendig. Gefordert ist eine fundierte wissenschaftliche Ausbildung mit einem starken tatsächlichen Praxisbezug. Dieserreicht von dedizierten Case Studies und unternehmerischen Fallbeispielen über aufgabenspezifische Assignments bis hinzu Bachelor- bzw. Masterthesen, die gezielt Fragestellungen aufgreifen, die Unternehmen „auf den Fingern brennen“.Davon profitieren die Studenten ebenso wie die mittelständischeWirtschaft in Luxemburg wie auch in der Großregion.

Merkur: Sie bieten ihre Studiengänge gemeinsam mir der Luxembourg School for Commerce, dem Bil-dungsträger der luxemburgischen Handelskammer an. Wie ist es zu dieser Kooperation gekommen?

André Reuter: Eine gewollt praxisnahe universitäre Ausbildung ohne direkten Bezug zum realen Wirtschaftsge-schehen ist nicht mehr als ein Etikettenschwindel. Eine enge Kooperation mit der Chambre de Commerce liegtsomit auf der Hand. Sie gewährleistet zum einen die notwendige „Bodenhaftung“ und schafft zum anderen dengewünschten Praxisbezug von Forschung und Lehre. Besonders wichtig für unser europäisch ausgerichtetes Stu-dienangebot ist dabei, dass die CdC über die Landesgrenze hinweg die Großregion adressiert.

Mit der LSC, der Luxembourg School for Commerce, hat die Chambre de Commerce eine sehr starke und effi-ziente Klammer zwischen beruflicher Weiterbildung und Wirtschaft etabliert. Dazu kommt eine hervorragendeInfrastruktur, die eine einmalige Lernatmosphäre schafft. Auf diesem Fundament aufbauend bieten wir zusam-men mit der LSC universitäre Weiterbildungsmaßnahmen (Bachelor-, Master- und Aufbaustudien) an, die gezieltauf die Großregion ausgerichtet sind und stets den unmittelbaren Praxisbezug im Fokus haben.

Für die eufom ist die Chambre de Commerce ein starker Partner, bei dem wir uns gut aufgehoben fühlen.

� Jean Junck, Mitglied des comité exécutif der LSCMerkur: Herr Junck, worin sieht die LSC die Vorteile in berufs-begleitenden Studiengängen?

Jean Junck:Wir konnten in den letzten Jahren eine deutliche Tendenznach vermehrter Nachfrage für diesen spezifischen Weiterbildungs-weg seitens der Unternehmen und Arbeitnehmer feststellen. Die Vor-teile von berufsbegleitenden Studiengängen sind offensichtlich. DerArbeitnehmer, der im Berufsleben steht, hat bereits Erfahrungen inder Praxis gesammelt und somit ein Gespür für verschiedene The-menbereiche entwickelt. Hierdurch wird ihm während des Studiumsdie Verknüpfung der praktischen Anwendung des Wissens mit derTheorie erleichtert. Das im Studium erworbene Wissen kann dannwiederum auch gleich im Beruf angewendet werden. Der Arbeitgeber hingegen, der die Fähigkeiten und Kom-petenzen seiner Arbeitskräfte fördert, investiert auch zeitgleich in die Weiterentwicklung seines Unternehmens.Diesen Kompetenzausbau muss man als Investition in die Zukunft des Unternehmens verstehen. Für uns ist dieWeiterbildung des Personals ein unumgänglicher Aspekt, der in keiner Unternehmensstrategie, sei es nun eineKMU oder ein Großkonzern, fehlen darf.

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Merkur: Warum haben Sie sich für die eufom als Partner entschieden?

Jean Junck: Die eufom ist die erste Privatuniversität, die hier in Luxemburg ansässig ist. Am Standort Luxem-burg bietet sie ausschließlich berufsbegleitende Studiengänge an, desweiteren werden ab Herbst 2013 an verschie-denen Standorten in Deutschland auch Vollzeitstudiengänge das Angebot ergänzen. Durch das gute Netzwerkdes Rektorats kann die eufom auf Lehrerfahrung und Kompetenz zurückgreifen. Überzeugt haben uns dabeinicht nur die Lehr- und Lernkonzepte der eufom, sondern auch das pädagogische und administrative Umfeld,das den Studenten angeboten wird. Die nötigen Rahmenbedingungen werden dem Studenten geboten, damit ersich auf sein Studium konzentrieren kann und dies in regem Austausch mit anderen Studenten und den Lehr-beauftragten. Besonders letzterer Punkt ist aus unserer Sicht sehr wichtig: gemeinsam in der Gruppe zu lernenund sich über Themen auszutauschen trägt zum Lernerfolg bei, von daher gibt es bei der eufom ausschließlichPräsenzvorlesungen.

Mit der eufom als Partner decken wir vor allem die deutschsprachige Zielgruppe ab, da die meisten Studiengängein Deutsch und Englisch stattfinden.

Merkur: Wie muss man sich diese Kooperation vorstellen und inwiefern kann die Chambre de Commerce/LSC die Auswahl der Lehrgänge mitbestimmen?

Jean Junck: ImHerbst 2012 haben wir gemeinsam 4 Studiengänge eingeführt. Die LSC ist dabei der erste Ansprech-partner für die luxemburgischen Unternehmen. Letztere können sich mit all ihren Fragen an uns wenden. Zudementwickeln wir ein spezifisches Modul über die Wirtschaft in der Großregion. Die LSC und die Chambre deCommerce sind für die Lerninhalte dieses Moduls zuständig, zudem unterrichten einige unserer Mitarbeiter, dieExperten auf ihrem jeweiligen Gebiet sind, die Studenten. Weiterhin wollen wir natürlich verstärkt gemeinsammit den Unternehmen die Themenfelder für Studiengänge ausarbeiten, die für den Wirtschaftsstandort Luxem-burg und dessen Entwicklung richtungsweisend sind.

� Aktiv an allen Fronten, Joana Kratz meistert Studium, Beruf,Geburt und Familie gleichzeitigEin Hochschulstudium neben dem Beruf zu absolvieren, erfordert alleinschon gutes Zeitmanagement und jede Menge Motivation. Wenn dannnoch eine Schwangerschaft hinzukommt, würden die meisten wohlauf das Studium verzichten oder es zumindest für eine Weile auf Eislegen. Nicht so Joana Kratz. „Ich will nicht sagen, dass es einfach ist,aber man muss auch kein Superheld sein, um Familie, Studium undSelbstständigkeit unter einen Hut zu bringen“, sagt die Inhaberin desLuxemburger Unternehmens Digiconcept.

Die heute 23-Jährige hatte ihr BWL-Studium im heimischen Saarlandbegonnen, in Vollzeit an der Universität Saarbrücken. Dann entschiedsie sich – aus Liebe – zum Umzug nach Luxemburg, wollte dort ihr Studium beenden. „Schnell wurde mir klar,dass die Luxemburger Universität fast nur Studiengänge auf Französisch durchführt. Ich spreche zwar franzö-sisch, aber ein Studium in dieser Sprache traute ich mir dann doch nicht zu.“ So suchte sie nach Alternativen,denn zurück an eine staatliche deutsche Universität wollte sie nicht. „Ich kannte das dortige System ja bereits.Da sitzt man mit Hunderten Leuten in fensterlosen Sälen und lernt größtenteils verstaubte Theorien ohne wirk-lichen Praxisbezug.“

Auf einer Bildungsmesse wurde Joana Kratz auf die private FOM Hochschule aufmerksam, die in Deutsch-land berufsbegleitende Studiengänge durchführt und auch eine Dependance in Luxemburg betrieb. Ein Stu-dium neben dem Beruf mit starkem Praxisbezug zur Wirtschaft, überschaubaren Arbeitsgruppen und direktemKontakt zu Professoren, das hörte sich gut an. Joana Kratz schrieb sich für den Bachelorstudiengang „Busi-ness Administration“ ein und bereut ihre Entscheidung bis heute nicht. Denn zu diesem Zeitpunkt hatte siebereits gemeinsam mit ihrem Mann die Digiconcept S.à.r.l. gegründet – und dadurch gar keine Zeit mehr fürein Studium in Vollzeit.

„Angefangen haben wir mit Webdesign und dem Vertrieb einer Software für die Verwaltung von Handwerksbe-trieben. Beide Geschäftsfelder erforderten Investitionen auf Seiten unserer Kunden, die aufgrund der Krise abereher zurückhaltend agierten“, erinnert sich Joana Kratz. Heute hilft Digiconcept kleinen Unternehmen bei derAusarbeitung ihrer corporate identity und vernetzt sie miteinander. „Zu unserer Ausstattung zählt auch ein Raum

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mit moderner Präsentationstechnik, in dem sich Beamer, Leinwand und iMacs befinden. Er wird als „trainingroom“ an Vereine und Unternehmen vermietet. Unsere Kunden können ihre eigene Software auf die Rechnerspielen und damit Schulungen durchführen.“ Darüber hinaus plant die junge Unternehmerin, zukünftig eigeneSchulungen anzubieten, beispielsweise für die European Computer Licence. „Persönliche Weiterbildung spielt inder Wirtschaft wie auch für jeden Einzelnen eine große Rolle. Deshalb sind gute Angebote gesucht.“

Joana Kratz weiß es aus erster Hand – ihr berufsbegleitendes Studium zum international anerkannten Bache-lor of Arts hat sie mittlerweile fast geschafft. Nur noch die Abschlussarbeit und eine letzte mündliche Prü-fung stehen an. „Dass ich so kurz vor dem Abschluss ein Baby bekomme, war zwar nicht unbedingt geplant.Aber geklappt hat trotzdem alles und unsere Tochter ist unser ganzer Stolz“, berichtet die junge Mutter. IhrerHochschule ist sie dankbar für den offenen Dialog und die Flexibilität. „An einer normalen Uni wäre essicher nicht so problemlos möglich gewesen, wegen schwangerschaftsbedingter Übelkeit um eine Verlegungeines Abgabetermins zu bitten. An der FOM war das im direkten Gespräch mit dem betroffenen Dozentennie ein Problem.“

Aus der deutschen FOMHochschule wurde mittlerweile eine luxemburgische Universität. Wer sich für ein aus-bildungs- bzw. berufsbegleitendes Studium in Luxemburg interessiert, kann sich an der privaten eufom EuropeanUniversity for Economics & Management einschreiben. Die eufom University wurde 2012 vom luxemburgi-schen Ministerium für Hochschulwesen und Forschung staatlich anerkannt und akkreditiert. Zum Winterse-mester 2012/13 nahm das Studienzentrum in Luxemburg den Universitätsbetrieb auf. Geleitet wird die eufomdurch ein Dreier-Rektorat, in dem mit Prof. Dr. André Reuter (Rektor) und Prof. Dr. Kurt Reding (ProrektorLehre und Qualitätsmanagement) gleich zwei Luxemburger Professoren mit Universitätserfahrung in Deutsch-land, den USA und Frankreich tätig sind. Der Dritte im Bunde ist Prof. Dr. Dr. Franz-Peter Lang (ProrektorForschung), ein ausgewiesener Experte für Neue Institutionen- Ökonomik.

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7 juin 2013

Salon «Etudes et Carrières Benelux»

L ’Institut français du Luxembourg/Ambassade de France au Luxem-bourg, l’Agence Campus France,

la Chambre de Commerce du Luxem-bourg, avec le soutien de la Chambrefrançaise de Commerce et d’Industrie etdu Cedies, organisent le Salon «Etudes etCarrières Benelux», qui se tiendra le ven-dredi 7 juin 2013, de 10h30 à 18h00, à laChambre de Commerce du Luxembourg,dans le cadre de la Caravane CampusFrance. La Caravane Campus France offrela possibilité aux établissements d’enseigne-ment supérieur français participant à cetteopération de promouvoir leurs offres deformation et de rencontrer les entrepriseslors de 3 salons organisés successivementà Amsterdam, Bruxelles et Luxembourgdurant la semaine du 3 au 7 juin 2013.

Forum d’information et de recrute-ment, ce Salon permettra aux lycéens etétudiants de rencontrer le fleuron de l’en-seignement supérieur français aux côtésdes principaux acteurs dumarché de l’em-ploi au Luxembourg. Son objectif est dedévelopper les échanges entre les établis-sements d’enseignement supérieur françaiset les entreprises installées au Luxembourgafin de proposer aux étudiants des forma-tions adaptées au marché luxembourgeoisde l’emploi. Ces derniers se verront offrir

des conseils précis et personnalisés tantsur leur choix d’orientation universitaireque sur leur projet professionnel en rela-tion avec la France.

Le Salon «Etudes et Carrières Benelux»se décline en trois espaces ouverts de ren-contre:• un espace «études»: des Universi-

tés et des Grandes Ecoles françaisesaccompagneront les étudiants surles parcours en France, les doublesdiplômes, les modalités d’inscriptionet les débouchés professionnels.

• un espace «carrières»: des entreprisesinstallées au Luxembourg accueille-ront les étudiants dans un cadre per-sonnalisé pour présenter leur offre destages et d’emplois au Luxembourg eten France.

• un espace «conférences»: des spécia-listes des études supérieures en Franceet au Luxembourg auront à cœurd’échanger leur savoir-faire et leursconnaissances avec le public présent.

Les étudiants ont la possibilité dedéposer leur CV en ligne sur le site spé-cialement dédié à cet événement dansl’optique d’un ou plusieurs rendez-vousavec les entreprises participantes. Cesalon est l’occasion de mieux connaîtrel’offre française de formation supérieure,de comprendre les activités des entre-prises, leurs besoins en matière de recru-tement, de décrocher un stage, voire unpremier emploi et d’étoffer son réseauprofessionnel.

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Salon «Etudes et Carrières Benelux»Entrée libre, de 10h30 à 18h00.Accès aux conférences dans la limite des places disponibles.inscriptions et informations:http://institutfrancais-luxembourg.lu/luxembourg/salon-etudes-et-carrieres-benelux/Contact: Marina Daniel, Attachée de coopération scientifique et universi-taire, e-mail: [email protected], tél.: (+352) 46 21 66 33 n

lSC

La promotion de l’apprentissageà travers des films d’orientation

L a Luxembourg School for Com-merce, en collaboration avec leCentre de technologies de l’édu-

cation et les responsables de l’HORESCA,a réalisé des films d’orientation sur les pro-fessions de cuisinier et de serveur. Cesdeux premiers films sont le début d’unelongue série, la LSC ayant prévu de réa-liser des films d’orientation, ainsi que desfiches d’information pour chaque pro-fession se trouvant sous sa responsabilité.

Chaque filmmet en scène de jeunesapprenti(e)s, ainsi que leurs tuteurs

en entreprise et permettra aux jeunesintéressés de visualiser comment l’ap-prentissage se déroule concrètement auquotidien.

Les fiches d’information quant à elles,détaillent les principales tâches des diffé-rentes formations, leur domaine d’acti-vité et informent sur les conditions d’ac-cès, les lycées proposant ces formations,les indemnités d’apprentissage, ainsi quela répartition des heures entre les cours àl’école la répartition des heures entre lescours à l’école et le travail en entreprise.

Le choix d’une profession n’étant pasune tâche facile, ces films d’orientation etles fiches d’information permettront à unjeune de se faire unemeilleure idée des dif-férentes professions et l’aidera à faire unchoix éclairé pour une meilleure orienta-tion dans sa vie professionnelle. Ces deuxpremiers films d’orientation ainsi quetoutes les fiches d’information peuventêtre téléchargés sur www.lsc.lu/tuteurs.

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lSC

La promotion de l’apprentissageà travers des films d’orientation

L a Luxembourg School for Com-merce, en collaboration avecle Centre de technologies de

l’éducation et les responsables de l’HO-RESCA, a réalisé des films d’orienta-tion sur les professions de cuisinier et deserveur. Ces deux premiers films sont ledébut d’une longue série, la LSC ayantprévu de réaliser des films d’orientation,ainsi que des fiches d’information pourchaque profession se trouvant sous saresponsabilité.

Chaque film met en scène de jeunesapprenti(e)s, ainsi que leurs tuteurs enentreprise et permettra aux jeunes inté-ressés de visualiser comment l’appren-tissage se déroule concrètement au quo-tidien.

Les fiches d’information quant àelles, détaillent les principales tâchesdes différentes formations, leur domained’activité et informent sur les conditionsd’accès, les lycées proposant ces forma-tions, les indemnités d’apprentissage,ainsi que la répartition des heures entreles cours à l’école et en entreprise.

Le choix d’une profession n’étantpas une tâche facile, ces films d’orienta-tion et les fiches d’information permet-tront à un jeune de se faire une meil-leure idée des différentes professions etl’aidera à faire un choix éclairé pour unemeilleure orientation dans sa vie profes-sionnelle. Les films d’orientation et lesfiches d’information peuvent être télé-chargés sur www.lsc.lu/tuteurs. n

Institut fran�ais Luxembourg

�ous �tes � la recherche d�une formation universitaire, d�unstage, voire d�un premier emploi �

�lors inscrive�-vous et d�pose� votre C� �

Chambre de Commerce duLuxembourg

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ForMatioNMAI 2013

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Nouvelle publication

ilNaS: Formation continue en normalisation technique

L ’ILNAS vient de publier soncatalogue de formation conti-nue dans le domaine de la nor-

malisation technique pour l’année2013. Divisé en deux parties, ce cata-logue offre à la fois des modules desensibilisation destinés à présenter desnotions essentielles, et des formations

plus détaillées permettant de saisir lesenjeux de la normalisation tout en déve-loppant ses compétences. Pour facili-ter l’accessibilité au plus grand nombre,tous les cours proposés dans ce cata-logue sont gratuits et peuvent être dis-pensés dans les locaux de l’ILNAS ou,à la demande, dans un autre lieu. nCatalogue 2013

FORMATION CONTINUE

NORMALISATIONPlus d’informations sur: www.ilnas.public.lu ou contacter

l’Agence pour la Normalisation et l’Economiede la Connaissance (ANEC) par e-mail à: [email protected]

Contact: Anemone Thomas, international MBA Manager: Tél.: (+352) 22 76 13 30 – E-mail: athomas@ shu.lu

Sacred Heart University luxembourg

«Full timeMBawith internship»

E n 2012, le Business College dela Sacred Heart University alancé un MBA à plein temps

couplé avec un stage en entreprise. Cedispositif complète l’offre traditionnelledes formations professionnelles à temps

partiel. Le nouveauMBA permet à l’étu-diant d’accomplir son cursus en 16 moiset d’acquérir, en même temps, une expé-rience professionnelle, par le biais d’unstage rémunéré de 9 mois. Toutes les for-mations de la Sacred Heart Universityse déroulent en anglais. Les diplômessont américains, délivrés par le cam-pus principal de la Sacred Heart Uni-versity qui se trouve à Fairfield dans leConnecticut, USA. Ils sont reconnus parle Ministère de l’Enseignement Supé-rieur et de la Recherche du Luxembourg.

Cette formation s’adresse à desjeunes diplômés sans ou avec peu d’ex-périence professionnelle ou à des per-sonnes désireuses de faire une recon-version professionnelle.

Afin d’orienter chaque étudiant versun stage qui convienne à ses besoins etses aspirations, l’université a constituéune liste d’entreprises qui participentà ce nouveau programme MBA. Cetteliste évolue et accueille régulièrementde nouveaux partenaires. Si l’entrepriseest satisfaite de l’étudiant, elle peut luioffrir un travail, et ce, sans devoir se

soumettre à la procédure de demande detravail, pour les étudiants extra-Com-munautaires. En effet, s’ils terminentleurs études au Luxembourg, ces étu-diants jouissent de la possibilité d’obte-nir un permis de travail de 2 ans.

Actuellement, les premiers étudiantsde ce programme, effectuent leur stagependant la journée et suivent environdeux fois par semaine des cours en soi-rée. Ils participent aux mêmes cours queleurs camarades qui suivent un MBA àtemps partiel, qui préparent un certi-ficat professionnel et qui ont souventune plus longue expérience profession-nelle. Ces étudiants termineront le nou-veau programme MBA en décembre2013. La deuxième session du «full-timeMBA with internship» débutera mi-août2013. Le coût du programme s’élèveà 29,000 EUR. Pour les résidents duLuxembourg, il est possible de sollici-ter auprès du CEDIES une aide finan-cière allant jusqu’à 13,000 EUR par an.La date limite pour s’inscrire est fixéeau 15 juin 2013.

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les étudiants termineront le nouveau pro-grammeMBa en décembre 2013 et selon latradition anglo-saxonne ils pourront lancerleurs mortiers dans l’air

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Business Plan Booster et conférence 1,2,3 Go

«la vente, c’est un métier!»le 14 mai 2013 a eu lieu le 2e événement interrégional du parcours de plan d’affaires 1,2,3 Go àl’Ecole Supérieure des Sciences et technologies de l’ingénieur de Nancy, l’ESStiN1. l’événement,qui était organisé en collaboration avec la Chambre de Commerce et d’industrie de Meurthe-et-Moselle (l’un des relais 1,2,3 Go en lorraine) et tenu sous le patronage du Conseil régional delorraine, était composé de trois parties: le Business Plan Booster en après-midi, visant à soutenirles futurs créateurs d’entreprises innovantes dans la finalisation de leurs business plans, la soi-rée-conférence avec un exposé ayant pour sujet «la vente, c’est un métier!» de Nicolas Buck et letémoignage de dorine olejnik de la start-up WizzVet, ancienne porteuse de projet 1,2,3 Go qui adéveloppé une plateforme de télémédecine dédiée aux vétérinaires généralistes et spécialistes.

L a 13e édition du parcours debusiness plans 1,2,3 GO touchebientôt à sa fin: en effet, il reste

moins d’un mois aux porteurs de pro-jets pour finaliser leurs plans d’affaires,la date limite de remise étant fixée au12 juin 2013. Pour soutenir les futurscréateurs d’entreprises innovantes

dans cette tâche, 1,2,3 GO a organisésa séance de Business Plan Boosterannuelle. Le concept est simple: lors derendez-vous individuels de trois fois uneheure, les porteurs de projets innovantsont pu présenter leurs business plans àdes experts du réseau 1,2,3 GO. Cescoachs – des entrepreneurs confirmés et

spécialistes dans différents domaines –ont alors donné leurs avis, conseils etsuggestions sur l’ébauche des businessplans présentés.

La soirée s’est ouverte sur le motd’accueil du directeur de l’ESSTIN etpar des allocutions de représentants dela Chambre de Commerce et d’Indus-

1 Composante de l’Université de Lorraine, l’ESSTIN est une Ecole citoyenne et innovante qui forme des Ingénieurs responsables pour l’entreprise et la société. Elle a formé etdiplômé depuis 1960 plus de 4 400 Ingénieurs généralistes qui travaillent dans tous les secteurs et occupent des fonctions très variées

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trie Meurthe-et-Moselle et du ConseilRégional de Lorraine. Nicolas Buck,entrepreneur et CEO de la sociétéSeqvoia, a enchaîné avec une confé-rence sur le sujet «La vente, c’est unmétier!», au cours de laquelle il a misen avant l’importance de la vente dansla réussite d’une entreprise et donné desconseils issus de ses propres expériencesd’entrepreneur. Enfin, Dorine Olejnikde la start-up WizzVet qui propose uneplateforme de télémédecine dédiée auxvétérinaires généralistes et spécialistes,a témoigné de son expérience de jeuneentrepreneuse. WizzVet a été sélectionnécomme Coup de Cœur des Sponsors duparcours 1,2,3 GO en 2012 et a parti-cipé au Forum transfrontalier du capital-risque Seed4Start, édition 2012-2013.

L’événement a été clôturé par uncocktail-networking, rassemblantexperts du réseau 1,2,3 GO, porteurs deprojets innovants, partenaires et person-nalités du monde économique et poli-tique de la Grande Région.

Jusqu’à présent, 127 projets inno-vants ont soumis leurs candidatures

au parcours 1,2,3 GO depuis le débutde l’édition 2012-2013. 62 projets ontété acceptés pour un accompagnement(20 de Belgique, 16 d’Allemagne, 13 de

France et 13 de Luxembourg,), couvrantdes secteurs aussi variés que les NTIC,les énergies renouvelables, le commerce,la médecine ou les loisirs. n

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Projet «relation Ecole-Entreprise»

les Matinées de la création d’entreprise:sensibiliser les lycéens à l’entrepreneuriat

D ans le cadre du projet «Rela-tion Ecole-Entreprise» misen place par la Luxembourg

School for Commerce (LSC) – projetvisant à encourager et favoriser le rap-

prochement entre le monde scolaire et lemonde économique au Luxembourg –l’Espace Entreprises a mis sur pied deuxsessions interactives dédiées à l’entre-prenariat et à l’esprit d’entreprise, qui

se sont tenues les 9 et 23 avril derniersà la Chambre de Commerce.

Au cours de ces «Matinées de la créa-tion d’entreprise», les lycéens des établis-sements Aline Mayrisch et Nic Biever

Business initiative a.s.b.l.des entrepreneurs aident des entrepreneurs!

Créée en 2000 par la Chambre de Commerce Luxembourg, la Fedil - Business Federation et Luxinnovation,Business Initiative A.s.b.l. a pour mission de diversifier l’économie et de stimuler la création d’entreprisesinnovantes enGranderégion, ainsi que la création d’entreprises à finalités sociales et solidaires au Grand-duché de luxembourg.Son activité comporte 3 volets:• 1,2,3Go, le parcours annuel de business plans pour créateurs d’entreprises innovantes en Grande Région

et son réseau interrégional de près de 400 experts, actif depuis 2000. En fin de parcours, lesmeilleurs busi-ness plans sont récompensés par un soutien financier et une visibilité médiatique accrue.

• 1,2,3 Go Social, le parcours pour créateurs d’entreprises à finalité sociale et solidaire au Grand-Duché deLuxembourg lancé en 2011.

• Seed4Start, le Forum transfrontalier du capital risque lancé en 2012 et mettant en relation des start-upsinnovantes en Grande Région avec des investisseurs privés – projet financé par l’Union européenne et queBusiness Initiative pilote en collaboration avec ses partenaires.

SaVE tHE datE: 25 SEPtEMBrE 2013Grande Soirée de Clôture 1,2,3 GO à Kaiserslautern, AllemagneDécouvrez les meilleurs projets d’entreprises innovantes en Grande Régionqui ont participé à l’édition 2012-2013 du Parcours de Business Plans 1,2,3 GO ! n

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ont ainsi pu participer à trois workshopsthématiques, portant sur le marketingstratégique, le management financier etle droit des sociétés et d’établissement.

Chaque matinée a débuté par uneprésentation des Guichets physique etvirtuel, dispensée par Robert Kummer,en charge du volet «Guichet unique» ausein de l’Espace Entreprises. Cette ses-sion introductive a été prolongée parun premier atelier intitulé «de l’idéeau projet», animé par Laurent Koener,conseiller en création, développementet transmission d’entreprises. Un deu-xième workshop, axé sur «le finance-ment d’une entreprise» a été animé parLucien Bechtold, gérant de la Mutua-lité de Cautionnement et d’Aide auxCommerçants, et par Vincent Hieff,

gérant du Luxembourg Business AngelNetwork. Enfin, Blazenka Bartolovic,conseillère en création et développe-ment d’entreprises, est intervenue sur

«les aspects et astuces juridiques d’unecréation d’entreprise», au cours d’untroisième et dernier atelier.

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Séminaire de formation Crd EUrES lorraine

Mieux comprendre le processus de créationau Grand-Duché de Luxembourg

L e CRD EURES Lorraine(Centre de Ressources et deDocumentation) – association

mise en place par le Conseil Régionalde Lorraine, visant à faciliter la mobi-lité professionnelle en Grande Région –a organisé un séminaire de formation àdestination de ses conseillers au Parc-Hôtel Alvisse, les 11 et 12 avril derniers.

Les conseillers EURES ont pourmission d’informer les travailleurs fron-taliers souhaitant connaître leurs droits,les étudiants à la recherche de stages ou

d’emplois, les entrepreneurs qui envi-sagent de démarrer une activité au-delàde la frontière, mais aussi les personnesdésireuses de préparer une période demobilité professionnelle quant aux dif-férentes législations en vigueur au seinde la Grande Région, sur des thèmesaussi variés que la fiscalité, la protectionsociale ou le droit du travail.

A l’occasion de ce séminaire, deuxconseillers de l’Espace Entreprises dela Chambre de Commerce sont reve-nus plus en détails sur le processus de

création d’entreprise au Grand-Duchéde Luxembourg. Une première présen-tation portant sur les «aides et finance-ments publics en faveur de la créationd’entreprise au Luxembourg» a ainsi étéeffectuée par Lucien Bechtold, gérantde la Mutualité de Cautionnement etd’Aide aux Commerçants. Le volet«démarches administratives liées à lacréation d’entreprise au Grand-Duché»a quant a lui été couvert par BlazenkaBartolovic, conseillère en création etdéveloppement d’entreprises. n

(de g. à d.) les conseillers de l’Espace Entreprise laurent Koener, Vincent Hieff, Blazenka Bartolovic,lucien Bechtold et robert Kummert avec les lycéens des établissements aline Mayrisch et Nic Biever

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BusinessMentoring: paroles dementors

Yves lahaye: «contribuer au développement de jeunes entrepreneurs»

A ujourd’hui General Managerde l’entité luxembourgeoise deRBC Investor Services, Yves

Lahaye a rejoint le programme Busi-nessMentoring, en tant que mentor, endécembre 2011. Une occasion pour lui detransmettre sa vaste expérience enmatièrede management d’équipes interconti-nentales et de conduite du changement.Rencontre…

Merkur: M. Lahaye, vous avezaujourd’hui 25 ans d’expérience dansle domaine bancaire. Pouvez-vous nousen dire plus sur votre parcours profes-sionnel?

Yves Lahaye: J’ai à l’origine une for-mation d’économiste à l’Université deNamur, que j’ai complétée tout au longde ma carrière par des programmesd’Executive Education dont l’INSEAD(Advanced Management Program &Managing Global Virtual Team), Har-vard Business School (M&A)& PROSCI(Change Management). Ma carrière adémarré en 1985 à l’ambassade de Bel-gique à Yaoundé (Cameroun) où, en tantque Lauréat du Prix du Commerce Exté-rieur, j’ai pu soutenir les entreprises belgesexportant vers le Cameroun.

En 1986, j’ai rejoint la présidence dela Région Wallonne au sein de la celluledes Relations Extérieures où j’ai pu contri-

buer à la mise en œuvre de programmesde soutien à l’exportation aux Petites etMoyennes Entreprises de la RégionWal-lonne.

J’ai ensuite rejoint le monde bancaireet le Luxembourg en 1988, et ai eu le pri-vilège de faire une carrière très diversi-fiée au sein de la Banque Internationaleà Luxembourg, depuis le corporate ban-king jusqu’aux private et online banking,et pour finir, en tant que directeur des ser-vices opérationnels. En 2007, j’ai rejointRBC Dexia Investor Services Banque entant que membre du comité de direction,en charge des fonctions de business sup-port. De 2009 à fin 2012, je suis devenumembre duGlobal Operations LeadershipTeam en charge du département Ope-rations Control et de la Qualité, avecquelque 250 collaborateurs basés dansplus de 12 pays. Depuis janvier 2013, j’aile plaisir d’être General Manager de l’en-tité luxembourgeoise.

Merkur: Après autant d’années pas-sées dans le secteur bancaire, on ne peutque constater que vous êtes toujoursaussi passionné par votre métier…unepassion que vous transmettez à vos étu-diants, puisque vous êtes chargé d’en-seignement dans le cadre du cours«Change and Effectiveness» à l’EcoledeManagement de Strasbourg, depuis2010. Dans ce contexte, quels enseigne-ments managériaux ou quels messagesessayez-vous de faire passer à ces futursmanagers ou entrepreneurs en herbe?

Yves Lahaye:Denombreuses recherchesnous indiquent que 50 à 70 % des initia-tives de changement échouent. Le rythmedes changements ne fait que s’accroître,la prévisibilité diminuant et l’ambigüitégrandissant. Malheureusement les partiesprenantes, à commencer par leurs spon-sors, ne sont pas toujours dotées des com-pétences et boîte à outils adéquates.

La conduite du changement, ou«change management», qui ne se limitepas à un bon plan de communication oude formation, a pour but de faciliter l’ac-ceptation des changements liés à la miseen place d’un nouveau projet. Conduire lechangement c’est à la fois anticiper, définiret mettre en place cette démarche.

Dans ce contexte, mon objectif est dedoter mes étudiants des méthodologies

et compétences devant leur permettre, àterme, de participer voire de diriger aumieux leurs projets de changement – jepense à des réflexes méthodologiques telsque la courbe du changement, la gestionde la résistance ou la gestion des partiesprenantes. Enfin au travers des nombreuxexemples et d’études de cas, je parcoursen détail avec eux les trois phases (prépa-ration, implémentation, renforcement)propres à chaque projet de changement.

Merkur: Vous êtes égalementengagé en tant que mentor au sein duprogrammeBusinessMentoring, depuisfin 2011. Qu’est-ce qui vous a séduitdans le mentorat?

Yves Lahaye: Trois principales raisonsm’ont conduit à m’engager dans unedémarche mentorale.

D’abord, j’ai eu l’énorme opportunitéde côtoyer des personnes d’exception toutau long de ma carrière et j’ai reçu beau-coup de leur part. Il m’a donc paru natu-rel à mon tour de partager avec «les plusjeunes». Je suis particulièrement intéressépar ce processus de transmission de savoir,tant au sein qu’en dehors de l’entreprise. Etce processus passe àmes yeux par quelquechose de fondamental de nos jours: ledon – en plus de son savoir – d’une par-tie de son temps.

Ensuite, dans le processus mentoral,j’estime recevoir autant – si ce n’est davan-tage – que ce que je donne. La richesse deséchanges est très importante, c’est vrai-ment une relation à double sens.

Enfin, grâce au programme, j’ai puélargir mon réseau et sortir de mon envi-ronnement professionnel immédiat. J’aiainsi pu rencontrer des dirigeants d’entre-prise tout aussi passionnés par leur métierque moi, mais issus de secteurs d’activitétotalement différents.

Merkur: Vous accompagnez depuiscinqmois un chef d’entreprise dont l’en-treprise a été rachetée récemment, etqui est confronté à une problématiqueassez similaire à celle d’une transmis-sion/reprise. Comment aidez-vous votrementoré à aborder cette phase de transi-tion et quel regard portez-vous sur lui?

Yves Lahaye: Je pense pouvoir venir enaide àmonmentoré au travers d’une rela-

Yves lahaye

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tion que nous avons construite sur base detrois piliers solides:• «une nouvelle idée à chaque session»,

notre désir étant de faire de notre rela-tion une relation bénéfique et éclai-rante. Nous avons pu ainsi échanger,par exemple, sur la façon d’aborder unchangement d’actionnaire, puis sur laprise de décision etc.,

• «le mentoré est stimulé par l’action»: lebut de la relation n’est pas seulementdans l’échange mais dans la mise enœuvre d’une réelle transition dans letravail, dans la réflexion ou la connais-sance,

• «haut niveau de challenge positif»:mon objectif est d’aider mon men-toré à grandir à travers la confronta-tion de ses idées, de ses questions et demon point de vue.Je dois d’ailleurs avouer qu’après cinq

mois, je suis extrêmement ravi de la qua-lité de la relation mentorale et personnelleque nous avons pu nouer.

Merkur: Quelle question avons-nous oublié de vous poser? Et quelleen serait la réponse?

Yves Lahaye: La recherche démontre,hors de tout doute, que le fait de consul-ter un coach professionnel ou unmentor apermis à de nombreux cadres supérieurs età de nombreux leaders de faire des appren-tissages significatifs, de se développer etd’accroître leur performance. Mais qu’enest-il de l’intérêt croissant des leaders àl’idée de devenir eux-mêmesmentors dansle contexte du rôle qu’ils occupent au seinde leur organisation?

Qu’ils œuvrent dans des rôles opéra-tionnels, stratégiques ou au niveau de lagestion d’un projet de changement, je suisconvaincu qu’une des tâches les plus impor-tantes du leader consiste à faire évoluer sescollaborateurs, afin qu’ils soient en mesurede produire des résultats exceptionnels surune base continue, et dans un contexte quifasse sens dans leur vie. Selonmoi, le (team)leader qui se positionne comme mentor abeaucoup à apporter à son organisation:au travers d’expériences quotidiennes ilva proposer à ses collaborateurs de releverdes défis ambitieux leur permettant de seremettre en question. Il va aussi connec-ter ses collaborateurs à d’autres leaders dansl’organisation de manière à ce qu’ils voient

plus loin, les encourageant ainsi à suivreune démarche d’apprentissage et de for-mation continue. En tant que guide, ilpartagera ses astuces-métier et servira de«sounding board», en faisant la promo-tion systématique du retour d’expérience.Il préparera également son collaborateuraux étapes futures de sa carrière en s’assu-rant de sa visibilité et en analysant régu-lièrement sa performance…

Merkur: Pour finir, pourriez-vouspartager avec les «jeunes» entrepre-neurs une citation qui vous inspire?

Yves Lahaye: Je voudrais partager aveceux une citation d’un homme que j’ad-mire énormément et dont l’histoire esttrès proche de celle de notre pays, GeorgesS. Patton.

Celui-ci a dit «quand on fait quelquechose on provoque des critiques chez troiscatégories de personnes: celles qui font lamême chose, celles qui font le contraire etsurtout, celles qui ne font rien.»

Pour conclure: engagez-vous, soyez-passionné(e) et sachez vous entourer …demander de l’aide est un signe d’intelli-gence, pas de faiblesse. n

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Business Meets research 2013

le pouvoir de l’innovation – quand entreprises etrecherche se rencontrent

O rganisée par Luxinnova-tion, en étroite collabora-tion avec les organismes de

recherche publics et le Fonds Nationalde la Recherche, la sixième édition duForum «Business Meets Research», quis’est tenu début mai, a confirmé l’impor-tance des collaborations public-privé enmatière d’innovation. Avec près de 450participants, le Forum Luxinnovation estdevenu un lieu de rencontre incontour-nable pour les entreprises et organismesde recherche publics du Luxembourgmaiségalement de la Grande Région. EtienneSchneider, ministre de l’Economie et duCommerce extérieur a ainsi ouvert cettenouvelle édition en remerciant la Wallo-nie d’avoir accepté l’invitation de Luxin-novation à s’associer à l’événement en tantque région partenaire. Des chercheurs etentrepreneurs wallons ont présenté leurscompétences aux côtés de leurs homolo-gues luxembourgeois, l’occasion de sou-ligner leurs résultats, leur savoir-faire etleur expertise et de favoriser le transfert decompétences au-delà des frontières.

� réseaux, synergies etinnovationTransformer encore plus rapidement

les idées en solutions qui répondent aux

attentes du marché, tel est le défi dedemain et les chercheurs et entrepreneursl’ont bien compris. Le Forum «Businessmeets research» est alors une excellenteopportunité chaque année pour les fairese rencontrer et démontrer à quel points’enrichir de cette complémentarité leurserait profitable: encourager le dialoguepour favoriser les passerelles entre cesdeux mondes. Depuis sa création en2007 à l’initiative de Luxinnovation, leForum «Business meets Research» débutetraditionnellement par une séance d’ou-verture officielle. Gilles Schlesser, direc-teur de Luxinnovation, Pierre Grame-gna, directeur général de la Chambre deCommerce, puis le ministre de l’Econo-mie et du Commerce extérieur, EtienneSchneider ont prononcé les premiersmots d’introduction en insistant surl’importance de partager les savoirs, deconduire conjointement des projets derecherche, de mutualiser les ressourceset les équipements ou encore de démul-tiplier les réseaux.

Le président d’EARTO – EuropeanAssociation of Research and TechnologyOrganisations et de l’Agence néerlan-daise de l’innovation TNO, J.H.J Men-gelers, a également fait l’honneur de saprésence. Monsieur Mengelers a rap-

pelé que l’innovation est cruciale pourfaire face à la concurrence des marchésémergents et assurer la compétitivité desentreprises d’un pays. Région partenairede cette 6ème édition, la Wallonie a étéreprésentée par Baudoin Jambe, directeura.i du Département des programmes derecherche du Gouvernement wallon, quia confirmé l’intérêt de sa région à colla-borer en matière de recherche et d’inno-vation avec les chercheurs et entreprisesdu Grand-Duché.

� la luxembourg Clusterinitiative en workshopsLes partenariats public-privé créent

de formidables synergies. Le programme«Clusters» lancé par le gouvernementluxembourgeois et animé par Luxinno-vation en est la preuve concrète. Cetteannée de nouvelles thématiques prochedes préoccupations des membres actifsdes clusters innovants ont été abordéestels que les matériaux intelligents, lesmatériaux durables, verts et recyclables,l’e-santé ou encore les laboratoires vir-tuels ou la thématique «Big Data». Pasmoins de 8 workshops ont été organi-sés et ponctués par les présentations deprès de 40 intervenants luxembourgeoiset wallons.

Autre moment fort de la premièrejournée, la session «Clusters – Levera-ging innovation and business potential»a débuté par une présentation de Hel-mut Kergel, responsable adjoint Coopé-rations Technologiques Internationales etCluster de l’institut allemand de renom,VDI/VDE Innovation + Technik GmbHet directeur du Secrétariat européen pourl’analyse des clusters. Monsieur Kergels’est penché sur la façon d’organiser effi-cacement un cluster pour qu’il apporte dela valeur ajoutée à ses membres et qu’ilcontribue au développement économiqued’une région. Son intervention a été sui-vie d’une table ronde sur la LuxembourgCluster Initiative animée par HelmutKergel, Laurent Federspiel (responsablede la Luxembourg Cluster Initiative chezLuxinnovation), Mario Grotz (conseillerde gouvernement 1re classe, ministère de

Etienne Schneider, ministre de l’Economie et du Commerce extérieur (au centre de la photo) aouvert cette nouvelle édition en remerciant laWallonie d’avoir accepté l’invitation de luxinno-vation à s’associer à l’événement en tant que région partenaire

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MErKUr 55

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Do you have great business ideas, but not themeans to realise them ?Or are you an investor who has the financial background to help great business ideas become real ?

If so, �oin the Luxembourg �usiness �ngel �et�or�� L��� is a non-profit organisation dedicated to promoting angel investingand supporting earl�-stage investments in Luxembourg� L��� strives to create an ecos�stem that helps support industr� b�bringing together private investors, earl�-stage funds andpromising entrepreneurial ventures��ith its direct lin�s to�overnment,L��� ensures that the re�uirements of companies see�ing for earl�-stage investments are not onl� heard but acted upon� L���is drivenb� aboard of high-calibre individuals from�ithin the industr� and is supportedb� the LuxembourgChamber of Commerce�

Luxembourg �usiness �ngel �et�or��, rue �lcide de �asperiLuxembourg-�irchberg���� �� �� �� - ���lban�cc�lu - ����lban�lu

DECHMANN�O������A��O�

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Esch-Belval

tudor prend ses quartiers à la Cité des Sciences

I nstallées depuis de nombreusesannées au Technoport Schlassgoartà Esch-sur-Alzette, les équipes de

recherche du CRP Henri Tudor dédiéesaux technologies environnementalesprennent leurs nouveaux quartiers à Esch-Belval. Depuis le 15 avril 2013, les acti-vités du Centre de Ressources des Tech-nologies pour l’Environnement (CRTE),structure commune du CRP HenriTudor et du ministère du Développe-

ment durable et des Infrastructures, sonttransférées dans les anciens locaux del’Agence pour le développement de l’em-ploi (ADEM), au: 6A, avenue des Hauts-Fourneaux L-4362 Esch-sur-Alzette.

Désormais installé, le départementva poursuivre ses activités de rechercheet d’innovation, visant à développeret mettre en application des outils etméthodes contribuant à la protectionintégrée de l’environnement mais aussi

à implémenter des politiques environne-mentales solides, à accroître des connais-sances scientifiques sur les flux de matièreset d’énergie et développer des technolo-gies et concepts pour leur bonne gestion.

Ce déménagement constitue un passupplémentaire vers l’installation pro-gressive du CRP Henri Tudor au cœurde la Cité des sciences. Les équipes duCRTE rejoignent ainsi à Belval cellesd’un autre département du CRP HenriTudor, le Centre de Ressources des Tech-nologies pour la Santé (SANTEC), ins-tallées depuis plusieurs semaines dans lebâtiment voisin. Ces deux départementsde recherche sont les premiers à prendreleurs quartiers sur ces anciennes frichesindustrielles, dans des locaux provisoires,avant l’installation définitive du CRPHenri Tudor dans la Maison de l’Inno-vation. Située juste en face de leurs nou-veaux bureaux, les chercheurs seront auxpremières loges pour assister à la nais-sance de ce bâtiment dont la premièrepierre a été posée en janvier 2013 et danslequel l’installation est prévue dès le2e semestre 2014.

l’Economie et du Commerce extérieur),Alain Krecké (Senior Cluster Manager,Cluster for Logistics Luxembourg), DrMarc Lemmer (directeur du CRP HenriTudor) et Dr Georges Thielen (ManagerExternal Science and Technology Pro-grams, Goodyear et président du Luxem-bourg Materials Cluster).

� «innovationMatchmaking»:se rencontrer, échanger etinitier des projetsParce que combiner workshops et

networking est une formule gagnante quin’est plus à démontrer, le Forum «Busi-ness meets Research» s’est clôturé la mati-née du 8mai par «l’InnovationMatchma-king», une session de rencontres bilatéralespréprogrammées entre entreprises et

chercheurs. Planifiées en amont et surdemande des participants, ces rencontresoffrent une opportunité unique pour deuxpartenaires potentiels de se présenter enface-à-face, d’exposer leurs compétenceset de discuter des possibilités de collabo-rations concrètes. Cette année, le match-making s’est basé sur plus de 140 profilsde demandes et d’offres de compétences etsur près de 250 rendez-vous pré-program-més. Des «Speed Information Sessions»se sont également tenues en parallèle deces rencontres pour renseigner les partici-pants sur des thèmes majeurs comme lesfinancements nationaux, le nouveau pro-gramme cadre européen Horizon 2020,la propriété intellectuelle et la valorisa-tion des résultats de recherche ou encorele transfert des technologies. n

Plus d’informations sur le programme de cette 6e édition du Forum«Business meets Research» ou sur les différentes sessions de networking sur:

www.business-meets-research.lu

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Business Challenge

innovation Camp de l’a.s.b.l. Jonk Entrepreneurenluxembourg: 50 élèves relèvent le défis!

L e mercredi 08 mai 2013 l’A.s.b.l.Jonk Entrepreneuren Luxem-bourg a organisé le 5e Innova-

tion Camp au Luxembourg en parte-nariat avec RTL. Lors d’un InnovationCamp des élèves se rassemblent pen-dant une journée entière en vue de trou-ver des idées innovantes et des solutionsà un «business challenge» posé par uncommanditaire du monde privé. Il s’agitd’une expérience intense pour les jeunescar, en ignorant à l’avance le problème àrésoudre, ils doivent proposer une solu-tion au cours d’une seule journée.

Le business challenge pour cette cin-quième édition était donné par RTL:Eldo.tv: Musek, Action, Fun! Imaginezla nouvelle chaîne des jeunes et déclinez-la sur différentes plates-formes: television,Internet, tablettes et smartphones.

Face à ce challenge, les 50 élèves ins-crits, âgés entre 16 et 19 ans et issus de16 lycées, ont été répartis en 10 équipeset disposaient de toute la journée pourpréparer leur solution. En fin de journéechaque équipe devait présenter son pro-jet à un jury. Celui-ci a décerné des prixaux 3 meilleures équipes qui ont chacunereçu jusqu’à 1.500 EUR.

Le jury était constitué de: AlainBerwick, CEO de RTL Luxembourg,Alain Berg, ProductionManager Contentde l’Entreprise des P&T, ChristopheGoossens, StationManager de Eldoradio,Ernest Pirsch, Gérant du garage Pirsch.

Un Innovation Camp est un excellentmoyen de promouvoir l’éducation entre-preneuriale et de mettre à profit la créa-tivité et le potentiel des jeunes. Cet évé-nement complète la formation scolaireen permettant aux jeunes d’expérimenterla compétition, le travail en équipes et le

respect de deadlines tout en laissant librecours à leur créativité.

Les 3 gagnants de l’Innovation Campde RTL sont les suivants:

1er prix: Groupe n° 3Nom des élèves:

• Cathy Teixeira, Ecole Privée Sainte-Anne à Ettelbrück;

• Christina Dermentzoglou, Lycée AlineMayrisch à Luxembourg;

• Andy VanDer Goot, Lycée Techniqued’Ettelbrück;

• Pierre Margeat, Lycée Vauban àLuxembourg.2e prix: Groupe n° 2Nom des élèves:

• Jehanne Habbar-Baylac, Lycée Vau-ban à Luxembourg;

• Kelly Oliveira, Ecole Privée Sainte-Anne à Ettelbrück;

• Raphaël Binda, LycéeHubert Clémentà Esch-Sur-Alzette;

• Fränk Zeimes, Lycée Technique Agri-cole à Ettelbrück;

• Claire Di Felice, Lycée AlineMayrischà Luxembourg.

3e prix: Groupe n° 4Nom des élèves:

• MartheHoffmann, Ecole EuropéenneI à Luxembourg;

• Cindy Oliveira, Ecole Privée Sainte-Anne à Ettelbrück;

• Lancelot Da Costa, Ecole Européenneà Luxembourg/Kirchberg;

• Nora Berscheid, Lycée AlineMayrischà Luxembourg.

Fondée en 2005, l’A.s.b.l. Jonk Entre-preneuren a pour mission d’encourager lacréativité et l’esprit d’entreprise des jeuneset de les initier à la vie professionnelle parle biais de différents projets organisés àchaque niveau de l’enseignement luxem-bourgeois à l’aide de volontaires dumondeéconomique. Pendant l’année scolaire2011/2012, 7.000 jeunes et 120 volon-taires ont participé aux 10 programmesproposés par l’A.s.b.l. n

En attendant l’installation défini-tive du CRP Henri Tudor dans la Mai-son de l’Innovation, ses autres équipessont à Luxembourg Kirchberg, au 29,

avenue John F. Kennedy et au 1a, rueAlbert Borschette; Esch-sur-Alzette,au 6, avenue des Hauts-Fourneauxet au 66, rue du Luxembourg; Haut-

charage, au 5, rue Bommel, Z.A.E.Robert Steichen (anciennement Z.I.Bommelscheuer).

n

les participants après la remise des prix

Pour de plus amples informations: www.jonk-entrepreneuren.lu

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SuperdrecksKëscht

Clever akafen: du matériel de bureau écologique

L a campagne «Clever akafen» dela SuperDrecksKëscht, qui pro-meut les produits écologiques

et générant peu de déchets, actualise lemarquage du matériel de bureau misen évidence dans le commerce. L’ac-tion lancée par la SuperDrecksKëscht,dans le cadre de laquelle les produitssont distingués dans le commerce parla mention «Clever akafen – Produitsrecommandés par la SuperDrecks-Këscht», connaît un succès grandissantdepuis maintenant plus de 6 ans dansles supermarchés et magasins spéciali-sés au Luxembourg.

Parmi les produits examinés et mar-qués dans le commerce, on compte32 groupes de produits, notamment lepapier, les blocs et cahiers, les classeurset chemises, les taille-crayons, règles etgommes, les crayons (crayons à papier,crayons couleur, feutres, stylos bille,etc.), les colles et bandes adhésives, lespeintures à base d’eau, les calculettes,les étiquettes, les enveloppes et lesperforateurs.

� Critères relatifs aux produitsLes critères auxquels doivent satis-

faire les différents groupes de produitssont régulièrement actualisés par les par-tenaires: ministère du Développementdurable et des Infrastructures, ministèrede l’Education nationale et de la For-mation professionnelle, ministère de laSanté, l’Emweltberodung LëtzebuergEBL, Greenpeace et la SuperDrecks-Këscht. Les critères tiennent toujourscompte des principes généraux suivants:• produits en matériaux recyclés, par

ex. cahiers en papier recyclé, classeurset chemises en carton recyclé, stylosbille et règles en plastique recyclé;

• produits peu polluants, par ex. collessans solvants, mines de crayons sanscolorant à base de métaux lourds;

• stylos rechargeables, par ex. stylosbille en plastique recyclé avec minesremplaçables;

• produits dont les matières premièressont issues d’une gestion certifiée,par ex. les crayons ou les règles enbois avec certificat FSC;

• approvisionnement énergétique auto-nome, par ex. calculettes en plastiquerecyclé avec cellules solaires.

Les produits écologiques protègentla santé du consommateur et l’environ-nement et répondent simultanémentaux normes de qualité en vigueur.

Dans le cas du papier par exemple(feuilles, blocs-notes, cahiers, etc.), seulssont distingués les produits composés à100% de papier recyclé. Le papier recyclémoderne répond aujourd’hui à tous les cri-tères de qualité en termes d’écriture, quelque soit le type de crayon/stylo et d’im-primante utilisé. Encre brouillée, blocagede l’imprimante par l’utilisation de papierrecyclé: tout ceci fait partie du passé.

Les taille-crayons et les règles éco-logiques sont en bois non vernis, enmétal ou en plastique recyclé. Les cal-culatrices recommandées fonctionnentà l’aide d’énergie solaire et sont fabri-quées à partir de plastique recyclé.

� le papier recycléL’exemple du papier recyclé montre

très clairement que sa fabrication polluemoins l’environnement et constitue unemoindre pression pour le consommateurque celle du papier fabriqué à partir debois. La fabrication de papier recyclé à100 % ne requiert pas de bois; on peutrecourir exclusivement aux vieux papiers.Par ailleurs, la consommation d’énergiepour la fabrication de papier recyclé est 3fois inférieure à celle nécessaire à la fabri-cation de papier non recyclé. Enfin, laconsommation d’eau peut être fortementréduite: le papier fabriqué à partir de boisrequiert environ 100 litres d’eau par kgde papier, le papier recyclé uniquement15 litres pour la même quantité. Enfin,la pollution des eaux usées et l’émissionde CO2 sont nettement inférieures dansle cas du papier recyclé.

Les partenaires de la SuperDrecks-Këscht dans le cadre de l’action «Cleverakafen» sont la Chambre des Métiers, laChambre de Commerce, la confédéra-tion luxembourgeoise de commerce etl’Union Luxembourgeoise des Consom-mateurs ULC.

n

Vous trouverez des informations plus détaillées sur le matériel debureau, mais aussi sur les autres produits de la campagne sur le sitewww.clever-akafen.lu. La liste desmagasins participant à l’action, lescritères auxquels doivent satisfaire les différents groupes de produitset la liste des produits ayant obtenu une évaluation positive y figurentégalement. N’hésitez pas à contacter la SuperDrecksKëscht pour toutequestion ayant trait à cette thématique. Tél.: (352) 488 216 1. n

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Convention

Un partenariat Business Support G.i.E –technoport S.a. pour augmenter les chancesde succès des «jeunes entrepreneurs»

L e groupement d’intérêt écono-mique «Business Support», quicoordonne notamment le pro-

gramme de mentorat d’affaires Busi-nessMentoring et l’incubateur d’entre-prises innovantes Technoport ® S.A.,vient de signer une convention de par-tenariat visant à apporter aux «jeunes»dirigeants de startups l’environnementle plus favorable possible à la réussitede leur entreprise. Cette conventionofficialise une collaboration déjà fruc-

tueuse, puisque cinq entrepreneurs issusdu Technoport ont déjà été mentorés,en l’espace de deux ans et demi.

«En combinant les forces de nos deuxstructures, nous allons à la fois favori-ser la maturation technologique du pro-duit/service développé par la startup,mais aussi la maturation du porteur deprojet lui-même, qui va apprendre à êtreun entrepreneur», confie Rachel Gaess-ler, manager du G.I.E. Business Sup-port. «L’objectif est de permettre à l’en-

trepreneur de bien aborder le marchéciblé, en s’appuyant à la fois sur l’exper-tise de nos réseaux de partenaires, uncoaching individualisé et un cadre detravail adapté aux besoins spécifiquesdes jeunes PME, mais aussi désormaissur l’expérience de terrain des Mentors»,indique Diego De Biaso, directeur duTechnoport S.A.

Plus concrètement, la convention departenariat entre les deux entités se basesur l’échange de services suivants:• les entrepreneurs hébergés au Tech-

noport, dans le cadre du «pro-gramme startup», pourront béné-ficier d’un mois gratuit de loyer(module 25m2) dès lors qu’ils aurontété acceptés au sein du programmeBusinessMentoring, et sous réservequ’ils respectent le code de déonto-logie régissant ce dernier,

• les entrepreneurs accompagnés dansle cadre du programme Business-Mentoring (mentorés) pourrontbénéficier de 3 mois d’hébergementgratuits (module 25m2) au sein duTechnoport, à condition qu’ils res-pectent les critères d’éligibilité régis-sant l’accès à l’incubateur.Les startups qui pourront bénéficier

de ce «package» devront, entre autres,répondre aux critères suivants:• caractère innovant du produit/ser-

vice dans le secteur défini,• potentiel de croissance de l’entre-

prise,• qualité et complémentarité de

l’équipe,• réel besoin d’accompagnement et

réceptivité au concept du mentorat.

Dans le cadre de ce partenariat, lesdeux entités seront également amenéesà renforcer le networking entre lesmembres de leurs réseaux respectifs, vial’organisation d’événements communs.

n

Infos et contact:Technoport S.A. – Diego de Biasio

E-mail: [email protected]

BusinessMentoring – Rachel GaesslerE-mail: [email protected]

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le Guichet Unique du Gouvernement luxembourgeois

A la recherchede réponses?

Le Portail Entreprises vous offre des informations complètes surla création et la gestion courante des entreprises au Luxembourg,ainsi qu’un accès en ligne aux démarches administratives.

Portail Entreprises

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Perspectives économiques

Le gouvernement présente son programme de stabilitéet de croissance pour 2013-2016

dans le cadre de la période de coordination des politiques économiques et budgétaires des Etatsmembres (semestre européen), le gouvernement luxembourgeois a présenté le 24 avril son «pro-grammede stabilité et de croissance». Ce document livre, sur la base d’un ensemble d’hypothèses,la trajectoire des finances publiques sur la période 2013-2016. la Commission européenne feraconnaître son projet de recommandations concernant ce programme de stabilité le 29 mai pro-chain. Par la suite, le Conseil de l’UE examinera le dit projet et arrêtera des recommandations parpays, qui seront ensuite présentées au Conseil européen pour approbation.

� la situation économique en2013Après la croissance endémique de

0,3 % de l’économie luxembourgeoiseen 2012, le programme de stabilitéretient une hypothèse de croissance de1 % en 2013. Cette hypothèse de crois-sance semble résolument optimiste euégard aux perspectives de croissance desprincipaux partenaires du Luxembourg(0 % pour la Belgique, -0,1 % pour laFrance, 0,4 % pour l’Allemagne d’aprèsles récentes prévisions de printemps dela Commission européenne) et à l’en-vironnement économique des premiersmois de l’année (chômage en hausse,confiance des consommateurs en des-sous de sa moyenne historique, absencede dynamisme du secteur financier).

Le déficit des administrationspubliques consolidées (Administra-tion centrale, Administrations locales,Sécurité sociale) est attendu à 0,7 % duPIB (après 0,8 % en 2012) et la dettepublique devrait continuer de gonflerpour atteindre 23,8 % du PIB (20.8 %en 2012). L’Administration centraleprise isolément afficherait un nouveaudéficit de l’ordre de 1,0 mia en 2013(2,2 % du PIB), confirmant de la sortela nature structurelle du déficit de l’Etatavant même que s’annonce la dispari-tion des recettes de TVA sur le com-merce électronique.

Malgré le dynamisme du marché dutravail (croissance de l’emploi total de1,7 % en 2013), le taux de chômage conti-nuerait d’augmenter et passerait de 6,1 %

en 2012 à 6,7 % en 2013, soulignant làaussi, la nature largement structurelle dusous-emploi résident.

� Projections pour les années2014-2016La prévision à moyen terme est éla-

borée sous l’hypothèse d’une stabilisationde la crise de la dette souveraine en zoneeuro, d’une forte reprise de la demandeadressée au Luxembourg (croissance desexportations) et sur la capacité de l’éco-nomie luxembourgeoise à résorber l’écartde production concomitant à la crise (voirencadré).

En conséquence de ce rattrapage, legouvernement estime que la croissanceeffective dépasserait le rythme de crois-sance potentielle1 dès 2014. Les taux de

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croissance attendus sont ainsi de 2,2 %en 2014, 1,7 % en 2015 et 3,4 % en 2016.

Si la situation des finances publiquesdoit légèrement s’améliorer en 2014 (défi-cit public à 0,6% du PIB), elle se détérioreensuite très largement. Le déficit publicest prévu à 1,3 % du PIB en 2015 et 2016,du fait notamment de la modification durégime de taxation sur la valeur ajoutéeen matière de commerce électronique2 àpartir du 1er janvier 2015.

Le solde structurel correspondant(voir encadré) se chiffre à -1,1 % du PIBen 2016, soit un écart de 1,6 point parrapport à l’objectif budgétaire à moyenterme3 du Luxembourg.

Le ratio dette publique/PIB passeraitde 25,9 % en 2014 à 27,9 % en 2016.Entre 2007 et 2016, la dette publiqueaura quadruplé.

Le chômage après un pic à 6,8 % en2014 devrait commencer à refluer à par-tir de 2015 et revenir à 6,5 % en 2016.

Ce programme de stabilité soulèvenéanmoins plusieurs interrogations.

• Les taux de croissance sur lesquelss’appuie le programme de stabilité nesont-ils pas entachés d’un biais opti-miste? En guise d’illustration, lesprévisions de croissance à un an desprécédents programmes ont été sures-timées en moyenne de 0,6 %4.

• L’élection législative de 2014 est-elleune raison suffisante pour remettreà plus tard la présentation d’un pland’assainissement budgétaire crédible

et ambitieux afin d’atteindre l’objec-tif budgétaire et stabiliser la dette dès2015?

• 2016 serait la huitième année oùles dépenses des administrationspubliques seront supérieures auxrecettes, ne faudrait-il pas instaurerune règle contraignante sur l’évolu-tion des dépenses publiques dans lecadre de la réforme budgétaire à venir?

n

1 La croissance potentielle de l’économie luxembourgeoise est estimée à 1,6 %.

2 A partir du 1er janvier 2015, les recettes TVA sur le commerce électronique ne seront plus affectées aux budgets en vertu du principe de résidence de prestataire de service,mais en vertu du principe de résidence du consommateur. L’impact négatif de cette mesure sur les finances publiques luxembourgeoises est estimé à 1,4 % du PIB par an.

3 L’objectif budgétaire àmoyen terme (OMT) correspond au solde structurel qui compte tenu du potentiel de croissance, des passifs implicites et du niveau de dette assurela viabilité des finances publiques. Dans le cas du Luxembourg, l’OMT est un solde structuel positif de 0,5 % du PIB.

4 Moyenne calculée sur les programmes de 2010, 2011 et 2012.

� Scénario macro-économique associé au programme de stabilité etde croissance (2013-2016)

2012 2013 2014 2015 2016

PIB réel (%) 0,3 1,0 2,2 1,7 3,4

IPCN (%) 2,7 1,9 1,8 2,8 2,1

IPCH (%) 2,9 2,1 1,8 2,8 1,8

Taux de chômage (%) 6,1 6,7 6,8 6,6 6,5

Solde public (% du PIB) -0,8 -0,7 -0,6 -1,3 -1,3

dont administration centrale (% du PIB) -2,6 -2,2 -1,8 -2,4 -2,2

Dette publique (% du PIB) 20,8 23,8 25,9 27,1 27,9

Source : ministère des Finances

� Ecart de production et solde structurelL’écart de production (output gap) désigne l’écart entre la production effective d’une économie (PIB) etle niveau de production que celle-ci peut atteindre compte tenu de la main d’œuvre, du capital et de latechnologie dont elle dispose, sans créer de tensions inflationnistes (PIB potentiel).Le scénario économique àmoyen terme du programmede stabilité repose sur l’idée que la croissance effec-tive sera supérieure à la croissance potentielle entre 2014 et 2016 de telle sorte que l’écart de production nesoit que de 0,6% en 2016. Cela résulte du fait qu’avec la crise économique, le taux de croissance potentiellede l’économie luxembourgeoise ne s’élève plus qu’à 1,6 % (contre 3,5 %-4 % au début des années 2000).Il est en outre impérieux de relever le potentiel de croissance au risque de voir le taux de chômage struc-turellement s’installer au dessus des 7 %; cela suppose des investissements (éducation et en R&D…) etdes réformes structurelles (marché du travail, simplification administrative…) afin de libérer le potentielsilencieux de l’économie luxembourgeoise.Le solde structurel correspond au solde public corrigé de l’impact de la conjoncture sur la situation desfinances publiques. Lorsque la croissance est faible ou négative, certaines dépenses publiques (stabilisa-teurs automatiques) augmentent, il en est ainsi par exemple des dépenses liées à l’indemnisation du chô-mage. Parallèlement, certaines recettes diminuent (impôt sur le revenu, impôt sur les sociétés...). L’élimi-nation de ces effets conjoncturels permet d’évaluer la situation structurelle des finances publiques. Ledéficit structurel des administrations publiques luxembourgeoises en 2016 est estimé à 1,1 % du PIB, soitun niveau supérieur aux déficits structurels estimés du Portugal, de l’Espagne ou de l’Italie…

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EUroStat

Panorama de la charge fiscale et des tauxd’imposition en Europe

� Poids de la charge fiscaleglobaleLa charge fiscale globale, soit le mon-

tant total des impôts et des cotisationssociales, s’est établie à 38,8 % du PIBen 2011 dans l’UE27, contre 38,3 % en2010. Le ratio de la charge fiscale glo-bale a également augmenté dans la zoneeuro (ZE17) pour atteindre 39,5 % duPIB en 2011, contre 39,0 % en 2010.

La charge fiscale diffère fortementd’un Etat membre à l’autre, variant en2011 de moins de 30 % en Lituanie(26,0 %), en Bulgarie (27,2 %), en Let-tonie (27,6 %), en Roumanie (28,2 %),en Slovaquie (28,5 %) et en Irlande(28,9 %), à plus de 40 % au Danemark(47,7 %), en Suède (44,3 %), en Bel-gique (44,1 %), en France (43,9 %), enFinlande (43,4 %), en Italie (42,5 %)et en Autriche (42,0 %). Au Luxem-

bourg, la charge fiscale totale s’élevaità 37,2 % en 2011, soit un montant légè-rement en-deçà de la moyenne euro-péenne (38,8 %) ou encore de l’Alle-magne (38,7 %).

� taux d’impositionimplicite sur le travail et laconsommationLes taux d’imposition impli-

cites (TII) mesurent la charge fiscalemoyenne réelle sur les différents typesde revenus ou d’activités économiques,c’est-à-dire sur le travail, la consomma-tion et le capital. Les TII expriment lesrecettes fiscales cumulées, en pourcen-tage de la base d’imposition potentiellepour chaque domaine.

Les impôts sur le travail demeurentla principale source de recettes fiscalesdans l’UE27, représentant près de la

moitié du total des recettes, suivis destaxes sur la consommation, comptantpour environ un tiers des recettes, etdes impôts sur le capital, pour environun cinquième de celles-ci.

Le taux moyen d’impositionimplicite sur le travail1, pondéré parle PIB, a augmenté dans l’UE27, passantde 35,4 % en 2010 à 35,8 % en 2011.Parmi les Etats membres, le taux d’im-position implicite sur le travail variaiten 2011 de 22,7 % àMalte, 24,6 % enBulgarie, 25,5 % au Portugal et 26,0 %au Royaume-Uni à 42,8 % en Belgique,42,3 % en Italie et 40,8 % en Autriche.Au Luxembourg, le TII sur le travails’élève à 32,8 %, soit une valeur légè-rement plus favorable qu’en moyenneeuropéenne (35,8 %). En Allemagne,le TII sur le travail s’est élevé à 37,1 %,la France atteignant un taux de 38,6 %.

Le taux moyen d’impositionimplicite sur la consommation a pro-gressé dans l’UE27, passant de 19,7 %en 2010 à 20,1 % en 2011. En 2011,le taux d’imposition implicite sur laconsommation était le plus bas enEspagne (14,0 %), en Grèce (16,3 %),en Lettonie (17,2 %) ainsi qu’en Italie(17,4 %), et le plus élevé au Danemark(31,4 %), en Suède (27,3 %), au Luxem-bourg (27,2 %), en Hongrie (26,8 %)et en Finlande (26,4 %). Le TII sur laconsommation étant le ratio entre lesrecettes des taxes sur la consomma-tion et la dépense de consommationfinale des ménages sur le territoire éco-nomique, la Chambre de Commercenote que le niveau – a priori peu favo-rable – atteint par notre pays est biaisépar le poids de la consommation, sur leterritoire, des non-résidents.

� tauxmarginaux d’impositionLe taux maximal d’imposition

sur les revenus des personnes phy-siques s’établit dans l’UE27 à 38,7 %

1 Le TII sur le travail est le ratio entre les impôts et les cotisations sociales payés sur le revenu du travail et le coût du travail.

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en 2013, contre 38,1 % en 2012, maisreste néanmoins bien en-dessous dutaux de 44,8 % enregistré en 2000. En2013, les taux maximaux les plus éle-vés sur les revenus des personnes phy-siques sont observés en Suède (56,6 %),au Danemark (55,6 %), en Belgique(53,7 %), au Portugal (53,0 %) ainsiqu’en Espagne et aux Pays-Bas (52,0 %

chacun), et les plus faibles en Bulga-rie (10,0 %), en Lituanie (15,0 %), enHongrie et en Roumanie (16,0 % cha-cun). Au Luxembourg, le taux maximalsur les revenus des personnes physiquess’élève à 43,6 % en 2013 (taux margi-nal d’imposition y compris contributionau Fonds pour l’emploi). Cette valeurdépasse la valeur moyenne européenne

(38,7 %), mais reste légèrement en-deçàde la moyenne de la zone euro (44,3 %).

Le taux maximal d’impositionsur les sociétés s’établit dans l’UE27à 23,0 % en 2013 et demeure stablepar rapport à 2012. Les taux d’imposi-tion légaux les plus élevés sur les reve-nus des sociétés sont enregistrés en 2013en France (36,1 %), àMalte (35,0 %) et

� taux d’imposition légauxmaximaux sur les revenus et taux standard de tVa, en%

impôts sur les revenus despersonnes physiques

impôts sur les revenus dessociétés tVa**

2000 2012 2013*** 2000 2012 2013*** 2000 2012 2013***

UE27* 44,8 38,1 38,7 31,9 23,0 23,0 19,2 21,0 21,3

ZE17* 47,1 43,1 44,3 34,4 25,4 25,7 18,1 20,0 20,4

Belgique 60,6 53,7 53,7 40,2 34,0 34,0 21,0 21,0 21,0

Bulgarie 40,0 10,0 10,0 32,5 10,0 10,0 20,0 20,0 20,0

rép. tchèque 32,0 15,0 22,0 31,0 19,0 19,0 22,0 20,0 21,0

danemark 62,9 55,4 55,6 32,0 25,0 25,0 25,0 25,0 25,0

allemagne 53,8 47,5 47,5 51,6 29,8 29,8 16,0 19,0 19,0

Estonie 26,0 21,0 21,0 26,0 21,0 21,0 18,0 20,0 20,0

irlande 44,0 41,0 41,0 24,0 12,5 12,5 21,0 23,0 23,0

Grèce 45,0 49,0 46,0 40,0 20,0 26,0 18,0 23,0 23,0

Espagne 48,0 52,0 52,0 35,0 30,0 30,0 16,0 18,0 21,0

France 59,0 46,8 50,2 37,8 36,1 36,1 19,6 19,6 19,6

italie 45,9 47,3 43,0 41,3 31,4 27,5 20,0 21,0 22,0

Chypre 40,0 38,5 38,5 29,0 10,0 10,0 10,0 17,0 18,0

lettonie 25,0 25,0 24,0 25,0 15,0 15,0 18,0 22,0 21,0

lituanie 33,0 15,0 15,0 24,0 15,0 15,0 18,0 21,0 21,0

luxembourg 47,2 41,3 43,6 37,5 28,8 29,2 15,0 15,0 15,0

Hongrie 44,0 20,3 16,0 19,6 20,6 20,6 25,0 27,0 27,0

Malte 35,0 35,0 35,0 35,0 35,0 35,0 15,0 18,0 18,0

Pays-Bas 60,0 52,0 52,0 35,0 25,0 25,0 17,5 19,0 21,0

autriche 50,0 50,0 50,0 34,0 25,0 25,0 20,0 20,0 20,0

Pologne 40,0 32,0 32,0 30,0 19,0 19,0 22,0 23,0 23,0

Portugal 40,0 49,0 53,0 35,2 31,5 31,5 17,0 23,0 23,0

roumanie 40,0 16,0 16,0 25,0 16,0 16,0 19,0 24,0 24,0

Slovénie 50,0 41,0 50,0 25,0 18,0 17,0 19,0 20,0 20,0

Slovaquie 42,0 19,0 25,0 29,0 19,0 23,0 23,0 20,0 20,0

Finlande 54,0 49,0 51,1 29,0 24,5 24,5 22,0 23,0 24,0

Suède 51,5 56,6 56,6 28,0 26,3 22,0 25,0 25,0 25,0

royaume-Uni 40,0 50,0 45,0 30,0 24,0 23,0 17,5 20,0 20,0

Norvège 47,5 40,0 40,0 28,0 28,0 28,0 : : :

islande : 31,8 31,8 30,0 20,0 20,0 : : :

* Moyenne arithmétique** Si deux taux de TVA étaient en vigueur durant l’année, celui appliqué pendant plus de 6 mois ou introduit au 1er juillet est indiqué dans le tableau.*** La date butoir pour la prise en compte des changements de taux d’imposition était le 11 mars 2013.: Données non disponibles

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StatEC

Les économies de petit espaceface aux mutations du monde à l’étude

F in avril 2013, le STATEC apublié une étude sur l’évolu-tion des relations économiques

internationales et la spécificité des éco-nomies de petit espace dans un mondeglobalisé. Entre 1960 et 2010, les rela-tions économiques internationalesont subi un «changement en profon-deur sans précédent», caractérisé par lavitesse à laquelle ce changement a eu

lieu et par le nombre d’acteurs impli-qués (pays, entreprises, etc.). Cette glo-balisation est due à deux facteurs-clés,à savoir le progrès technique (améliora-tion des transports, de la communica-tion et de l’information àmoindre prix)et la libéralisation de ces mêmes secteurset de nombreux autres (comme le sec-teur financier).

Alors que durant les années 60 et70, le commerce international étaitdominé par l’Amérique du Nord, l’Eu-rope et le Japon, on assiste depuis unedizaine d’années à une multi-polari-sation du commerce mondial. D’unepart, on constate un déclin relatif dela triade Amérique/Europe/Japon, auprofit de la Chine, en premier lieu,mais également de nombreuses puis-sances émergentes (Inde, Brésil et nom-breux pays d’Asie).

L’économie luxembourgeoise apartiellement bénéficié de ce nouveaucontexte: malgré la concentration deséchanges de biens et de services surles pays limitrophes, il apparaît quele rythme de croissance des échangesentre le Luxembourg et les pays émer-gents a augmenté ces dernières années,entrainant une extension des parts rela-tives des échanges avec ces pays. Par

exemple, la part des exportations demarchandises luxembourgeoises versles pays BRIC est passée de 12 % en1999 à près de 20 % en 2009. A ceniveau, seule l’Allemagne fait mieuxque le Luxembourg parmi les pays voi-sins. Enfin, pendant cette période, leLuxembourg a continué de dominerles indicateurs internationaux mesurantle degré de globalisation et/ou d’ouver-ture des pays: que ce soit à travers l’in-dicateur de globalisation économiquedit «KOF» (indice pondéré considérantpour moitié des données sur les fluxde biens, de services et de capitaux et,pour autre moitié, des informations surles restrictions au commerce et flux decapitaux), à travers la mesure du degréd’ouverture de l’OCDE (moyenne deséchanges de biens et services rappro-chée au PIB), ou encore à travers lesmesure d’investissements directs del’étranger (IDE) ou les parts d’expor-tations mondiales de services du paystelles que calculées par l’OMC.

Il n’existe pas de réel consensus surla notion d’«économie de petit espace» –bien que le Luxembourg en soit indé-niablement une, indépendamment dela définition utilisée. A ce sujet, nombred’économistes ont thématisé, par le

en Belgique (34,0 %), et les plus faiblesen Bulgarie et à Chypre (10,0 % cha-cun) ainsi qu’en Irlande (12,5 %). Avecun taux de 29,2 %, le Luxembourgaffiche une position moins favorableque la moyenne européenne ou encorela valeur moyenne de la zone euro. Letaux demeure toutefois moins élevé quedans les trois pays voisins. Il faut parailleurs savoir que le taux d’imposition

réel (après prise en compte de diversesbonifications ou déduction d’impôts)peut être moins élevé que le taux d’im-position à l’affiche.

Le taux standard moyen de TVAdans l’UE27 atteint 21,3 % en 2013,en légère hausse par rapport à 2012.En 2013, six Etats membres ont aug-menté leur taux de TVA par rapport à2012, la Lettonie étant le seul pays où

le taux de TVA a baissé. Le taux stan-dard de TVA varie en 2013 de 15,0 %au Luxembourg et 18,0 % àChypre etàMalte à 27,0 % en Hongrie et 25,0 %au Danemark et en Suède.

Le tableau à la page 37 donne unaperçu des taux d’imposition maximauxen Europe.

n

Les informations fournies ci-avant sont issues de l’édition 2013 du rapport «Taxation trends in the European Union»,publié conjointement par Eurostat et la Direction générale Fiscalité et Union douanière de la Commission.

Cette publication est disponible sur le site Internet de la Commission européeenne

Une très petite économie développée est contrainteà l’ouverture. De ce fait, elle subit très directementet rapidement les effets – positifs et négatifs - desmutations de l’économie mondiale. Au cours dudernier demi-siècle les changements structurels del’économie mondiale ont été non seulement trèsprofonds, mais ils se sont aussi produits à unrythme sans précédent. Le processus deglobalisation a bien évidemment mis au défi lesfondements et structures d’une économie de trèspetit espace, comme celle du Luxembourg.

De l’internationalisation à la globalisation

Entre 1960 et 2010 les relations économiquesinternationales ont subi un changement en profondeursans précédent tant par leur expansion en volume quepar leur élargissement en termes de compartiments.Longtemps dominées par les échanges demarchandises, ces relations se sont étendues auxéchanges de services. En parallèle l’on a assisté à unetransnationalisation des activités des entreprises,notamment multinationales qui ont multiplié leursimplantations à l’étranger sous forme d’investissementsdirects étrangers.

Ces processus d’internationalisation et detransnationalisation, voire de globalisation ne sontcertes pas nouveau, car entre 1870 et 1913 l’on avaitdéjà assisté à une importante vague de globalisation.Toutefois la globalisation qui est entamée au début dudernier quart du XXe siècle se caractérise surtout par lavitesse avec laquelle elle se déploie, par la profondeurdes mutations qu’elle engendre et par le nombre desacteurs (pays, entreprises et autres agents) qu’elleimplique. En réalité, cette globalisation est la résultanteessentiellement de l’interaction entre deux mutationsqui se sont produites respectivement dans le domainetechnologique et dans le domaine politique.

De notables progrès techniques ont été enregistrésnotamment dans le secteur des transports et dans celuide l’information et des communications. Dans le secteurdes transports on a assisté à des améliorationsextraordinaires en termes de qualité (avec uneaugmentation du confort et de la vitesse) etparallèlement à une baisse substantielle des prix. Un

phénomène similaire s’est produit dans le domaine dela communication et de l’information. Nous sommestous témoins d’une nette augmentation de la qualité dela circulation des informations et des potentialités pourla transmission de masses considérables d’informations- et tout ceci à des prix fort intéressants. Une premièrecaractéristique de cette double évolution est bienl‘accélération. Il en résulte un raccourcissement desdistances et un rétrécissement des délais.

À cette caractéristique de l’accélération s’ajoute cellede l‘envergure des mutations. En effet, la révolutiontechnologique dans les domaines des transports et descommunications concerne tout un ensemble dedomaines de la société et ne se limite pas seulement àla progression extraordinaire d’un secteur économiquebien particulier, en l’occurrence celui descommunications. L’ensemble de l’organisation de lasociété est affecté : qu’il s’agisse des domainespolitiques, sociaux et culturels ou qu’il s’agisse del’organisation de l’administration publique, del’organisation des entreprises ou encore del’organisation quotidienne des individus – tous sontconcernés par cette mutation profonde.

Si le progrès technique est une condition nécessaire duprocessus de globalisation elle n’est pas suffisante. Ilest aussi indispensable que l’environnement politique etréglementaire y soit propice. Ainsi à partir du début desannées 70, des mesures de libéralisation, dedéréglementation dans le secteur financier, d’abord,dans les domaines des transports et descommunications, ensuite, ont largement favorisé leprocessus de globalisation. L’extension de cedéveloppement à une multitude de domaines et saquasi-généralisation au niveau de la planète ont biensûr été accélérées après l’effondrement du mur deBerlin et l’intégration de presque toutes les nationsdans le système économique mondial. Le processusd’intégration est d’ailleurs très marqué en matièrecommerciale où bon nombre de nations (y compris laChine et la Russie) ont rejoint la nouvelle organisationmondiale du commerce (OMC).

Selon une récente étude du Fonds monétaireinternational (FMI 2013), toutes les économiesnationales sont devenues progressivement plus

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passé, les problématiques caractérisant cetype d’économies: absence de certainesressources et problèmes d’approvisionne-ment, manque de diversité au niveau dela production, nécessité d’ouverture nonseulement aux biens et services (achats,ventes), mais également aux facteurs deproduction (travail, technologie, capital),ainsi qu’une surexposition aux mutationsmondiales et chocs divers.

Or, dans un monde globalisé, lesfacteurs d’attractivité ne se limitentpas seulement aux dotations naturelles(ressources, population), mais à unegamme de facteurs matériels et imma-tériels variée, tels que les infrastruc-tures, la technologie et les institutions.Et dans ce domaine, les économies depetit espace ont leurs cartes à jouer:population réduite et donc potentiel-lement plus homogène et plus soudée,facilité d’opérer les ajustements sociauxnécessaires pour tirer parti des poten-tialités de la croissance moderne, qua-lité des institutions sociales et politiques

assurant une certaine capacité d’adap-tation, ainsi que des structures insti-tutionnelles réduites raccourcissant lesprocédures et échelons à parcourir.

En conclusion, même si certaines«niches de souveraineté» sont appelées àdisparaître au Luxembourg, il est à espé-

rer que le pays pourra en faire émergerd’autres dans un monde en profondemutation. Les efforts de diversifica-tion entrepris ces dernières années, tantdans le secteur financier qu’en dehorsde celui-ci, sont un bon pas dans cettedirection. n

Nouvelle publication destinée auxServices des Ressources Humaines

La fonction « Ressourceshumaines » regroupe lesactivités comme la gestiondes ressources humaines,la formation, les relationssociales, le développementsocial, l’information et lacommunication, pour ne citerque celles-ci. Il y a aussil’activité « administrationdu personnel ». Cet aspectde la fonction englobel’application des dispositionslégales, réglementaireset conventionnelles quiconcernent le personnelet l’administration desrémunérations. Le manuelvise une partie de cesactivités.

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Les lecteurs intéressés peuvent se procurer la publication du STATECsur le site Internet de l’Institut à l’adresse suivante:

www.statistiques.public.lu/fr/actualites/economie-finances/relation-eco-exterieures/2013/04/20130429/index.html

Un bulletin économique de la Chambre de Commerce, «Actualité &tendances», consacré à l’analyse des exportations luxembourgeoisespeut être téléchargé sur ce lien:

www.cc.lu/actualites/detail/nos-exportations-selon-la-destination-tendances-et-opportunites/

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ECoNoMiEMAI 2013

P ar le biais de cette rubrique «Photo mensuelle de l’économie luxembourgeoise», la Chambre de Commercesouhaite familiariser les lecteurs du Merkur à l’évolution des indicateurs macro- et microéconomiques, touten mettant en évidence le point de vue de ses ressortissants. La première partie de cette rubrique est consacrée

aux principaux indicateurs macroéconomiques et aux prévisions qui s’y rattachent. L’évolution d’indicateurs conjonc-turels, sur base mensuelle ou trimestrielle selon la disponibilité des données, est ensuite illustrée graphiquement dansune seconde partie. La troisième partie donne la parole à un chef d’entreprise qui présente son point de vue concernantl’environnement macroéconomique, en général, et son secteur d’activité, en particulier.

Photomensuelle de l’économie luxembourgeoise

n 1. Evolution des principaux indicateurs macroéconomiques

indicateurs 2010 2011 2012 2013 (p) 2014 (p)

Croissance du PiB à prix constants(% de croissance en volume et montants absolus

en millions EUR) (1)

2,9 % 1,7 % 0,3 % 1,0 % 2,3 %

33,2 33,7 33,8 34,1 34,9

taux de chômage 5,8 % 5,6 % 6,1 % 6,6 % 6,8 %

Emploi total intérieur (variation annuelle en %) 1,8 % 2,9 % 2,1 % 1,7 % 1,3 %

iPCN (variation annuelle en %) 2,3 % 3,4 % 2,7 % 1,9 % 1,8 %

Capacité/besoin de financement(administration publique, % du PIB) -0,9 % -0,2 % -0,8 % -0,7 % -1,0 %

Sources: Statec, Note de conjoncture (01/2013/Calculs Chambre de Commerce.Remarque: (1) Le PIB à prix constants, réel ou en volume est la valeur du PIB en tenant compte des variations des prix, c’est-à-dire de l’inflation. Le PIB réel a l’avantage demontrer les variations à la hausse et à la baisse dans le volume (les quantités) de la production de biens et services. C’est la valeur utilisée lorsque l’on mesure la croissancedu PIB. En effet, on ne peut pas savoir uniquement en observant le PIB nominal (en valeur) si la hausse de l’indicateur provient d’une hausse des prix, d’une hausse de laproduction ou dans quelles proportions ces deux variations se combinent.

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Graphique 3 – Evolutionmensuelledu commercemondial

Graphique 5 – Evolution trimestrielle du PiB etde l’emploi intérieur

Graphique 6 – Evolutionmensuelle du tauxde chômage (au sens strict désaisonnalisé)

Graphique 4 – Evolution trimestrielledes exportations de biens et de services

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2012

T420

12T3

PIB Emploi intérieur

Vari

atio

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pp

ort

aum

ême

trim

estr

ed

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nn

éep

récé

den

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n%

de

vari

atio

n)

Croissance emploi au 4e trimestre 2012(par rapport au 4e trimestre 2011): +2,2 %

Croissance PIB au 4e trimestre 2012(par rapport au 4e trimestre 2011): +1,6 %

4,0

3,5

4,5

5,0

5,5

6,0

6,57,0

janv

-200

7avr-20

07juil-20

07oct-20

07janv

-200

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08oct-20

08janv

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09juil-20

09oct-20

09janv

-201

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10oct-20

10janv

-201

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2011

oct-20

11janv

-201

2avr-20

12

oct-20

12janv

-201

3

juil-20

12

Taux de chômage en mars 2013: 6,6 %

-30,0

-40,0

-20,0

-10,0

0,0

10,0

20,0

20,0

40,0

Exportations de biens Exportations de services Exportations de biens etde services

2007

T120

07T2

2007

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2008

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2008

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T120

09T2

2009

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2010

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2010

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2011

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2012

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12T3

Vari

atio

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pp

ort

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den

te(e

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de

vari

atio

n)

Exportations de biens au 4e trimestre 2012 (par rapport au 4e trimestre de 2011): -5,1 %

Exportations de services au 4e trimestre 2012 (par rapport au 4e trimestre de 2011): +0,8 %

Exportations de biens et services au 4e trimestre 2012 (par rapport au 4e trimestre de 2011): -0,3 %

Source : Centraal Planbureau (Pays-Bas)

Source : STATECSource : STATEC

Source : STATEC

n 2. repères conjoncturels pour l’économie luxembourgeoise

Source: Enquête de conjoncturemenée par le STATEC et la Chambre de CommerceRemarque: L’indicateur de confiance du commerce correspond à lamoyennemobilede lamoyenne arithmétique des ventes du trimestre passé, de celles du trimestre encours, diminuées de l’état du stock actuel des entreprises sondées

Source: Enquête de conjoncturemenée par le STATEC et la Chambre de CommerceRemarque: L’indicateur de confiance des services non financiers correspond à lamoyenne mobile de la moyenne arithmétique du chiffre d’affaire passé, de celuidu trimestre en cours et de l’évaluation de la situation économique globale desentreprises sondées

Graphique 1 – Enquête de conjoncture dansle secteur du commerce de détail

Graphique 2 – Enquête de conjoncture dansle secteur des services

-20

-25

-15

-10

-5

0

5

10

15Commerce de détail

Indicateur de confiance et tendance(moyenne mobile sur 3 trimestres)

2005

T1

2006

T1

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T1

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T1

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T1

2013

T1

Indicateur de confiance Tendance (moyenne mobile sur 3 trimestres)

Enp

oin

ts

-10

-20

0

10

20

30

40Autres services non-financiers

Indicateur de confiance et tendance(moyenne mobile sur 3 trimestres)

2005

T1

2006

T1

2007

T1

2008

T1

2009

T1

2010

T1

2011

T1

2012

T1

2013

T1

Indicateur de confiance Tendance (moyenne mobile sur 3 trimestres)

Enp

oin

ts

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ECoNoMiEMAI 2013

70 MErKUr

Source : BCL

Graphique 7 – Evolutionmensuelle de l’indice des prix à laconsommation national (iPCN) et de l’indice des prix à la

consommation harmonisé (iPCH)

Graphique 8 – Evolutionmensuelle de la productionindustrielle par jour ouvrable et des entrées de commandes

Graphique 9 – Evolutionmensuelle des nouvelles immatricu-lations de voitures particulières et à usagemixte neuves

IPCN Luxembourg IPCH LuxembourgSeuil pour cote d’échéance

IPCH zone euro (17 pays)

0,0

-1,0

-2,0

1,0

2,0

3,0

4,0

5,0

6,0

janv

-200

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07juil-20

07oct-20

07janv

-200

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08juil-20

08oct-20

08janv

-200

9avr-20

09juil-20

09oct-20

09janv

-201

0avr-20

10juil-20

10oct-20

10janv

-201

1avr-20

11juil-20

11oct-20

11janv

-201

2avr-20

12juil-20

12

janv

-201

3avr-20

13

oct-20

12Vari

atio

np

arra

pp

ort

aum

ême

mo

isd

el’a

nn

éep

récé

den

te(e

n%

de

vari

atio

n)

IPCN du Luxembourg en avril 2013: 1,7 %IPCH du Luxembourg en avril 2013: 1,7 %

IPCH de la zone euro (17 pays) en avril 2013 (prévisions): 1,2 %

80

60

100

120

140

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-200

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07juil-20

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07janv

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08juil-20

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1avr-20

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11oc

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11janv

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2

janv

-201

3oc

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12juil-20

12avr-20

12

Entrées de commandes

Production par jour ouvrable

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2005

Indice d’entrées de commandesen février 2013: 83,4

Indice de production par jour ouvrableen février 2013: 74,4

Nouvelles immatriculations Trend

2.500

2.000

3.000

3.500

4.000

4.500

5.000

5.500

6.000

6.500

7.000

janv

-200

7avr-20

07juil-20

07oct-20

07janv

-200

8avril-200

8juil-20

08oct-20

08janv

-200

9avr-20

09juil-20

09oct-20

09janv

-201

0avr-20

10juil-20

10oct-20

10janv

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1avr-20

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11oct-20

11janv

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12oct-20

12janv

-201

3avr-20

13

Ench

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sab

solu

s

Nouvelles immatriculationsen avril 2013: 5.160

Sources : STATEC, Eurostat Source : STATEC

Source : STATEC

Graphique 10 – Evolutionmensuelledes autorisations de bâtir

Graphique 12 – Evolutionmensuelle du nombre d’organismesde placement collectif (oPC) et de leurs actifs nets

Graphique 11 – Evolutionmensuelle de la sommebilantaire des établissements de crédit

Volume bâti Trend

0

200

400

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800

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1.200

Volu

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1.00

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3

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avril-200

8

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8

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09

juil-20

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10

juil-20

10

oct-20

10

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-201

1

avr-20

11

juil-20

11

oct-20

11

oct-20

12

juil-20

12

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12

janv

-201

2

Volume bâti en décembre 2012:466.600 m3

800.000

700.000

750.000

850.000

900.000

950.000

1.000.000

1.050.000

janv

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7avr-20

07juil-20

07oct-20

07janv

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08janv

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9avr-20

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09oct-20

09janv

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10oct-20

10janv

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11oct-20

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12oct-20

12janv

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3

Enm

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Bilan agrégé en mars 2013:756.794 millions EUR

2.200

2.000

2.400

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3.800

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12juin-201

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12

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12

août-201

2

Nombre d’OPC (échelle de gauche)

Actifs nets des OPC (échelle de droite)

No

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Actifs

ne

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Actifs nets des OPC en mars 2013:2.528,9 milliards EUR

Nombre d’OPC et actifs netsen milliards EUR

Nombre d’OPC en mars 2013: 3.854

1000,0

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2000,0

2200,0

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2600,0

2800,0

Source : STATEC

Source : CSSF

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MErKUr 71

n Focus sur l’appréciation personnelle du chef d’entreprisePour chacun des indicateurs, Marc Meyers a précisé, sur une échelle

allant de 1 (situation totalement insatisfaisante) à 5 (situation excellente),sa perception des performances actuelles des différents indicateurs sousrevue ainsi que ses perspectives en termes d’évolution de la situationconjoncturelle.

Selon les dernières statistiques disponibles, il semble que le produit inté-rieur brut (PIB) plafonne et subisse même une contraction. La médiatisa-tion de l’introduction au 1er janvier 2015 de l’échange automatique d’infor-mations bancaires pourrait accélérer cette contraction. Nous observons, d’unepart, au sein des banques, le départ des clients, personnes physiques non-rési-dentes et, d’autre part, l’arrivée dans les cabinets d’expertise comptable desnon-résidents cherchant à le devenir. La levée accélérée du secret bancairesonne le glas d’une ère de prospérité révolue. La politique n’a pas contré cetteperte de confiance, mais a contribué à faire des scénarii, jusque-là jugés alar-mistes, une réalité. La législation FATCA et l’échange automatique d’informa-tion financière pour les particuliers pourraient accentuer ce climat de crainte.

Même si cela peut paraître étonnant par les temps qui courent, le secteurdes services aux entreprises connaît un instant de relative accalmie et de développement. Les futurs impacts en matièrede TVA et d’allégement du secret bancaire pourraient être contrés par un cadre réglementaire et fiscal attractif et inno-vant; le secteur des fiduciaires peut être porteur dans l’économie luxembourgeoise en y mettant tout le «know-how» de laplace financière luxembourgeoise pour relever ce défi de taille et regagner la confiance des clients étrangers.

Nous devons nous rendre compte que nous ne sommes plus dans une situation économique particulière de pré- ou post-crise, mais dans une nouvelle réalité économique. Il faut repenser les modèles d’affaires pour renforcer la compétitivité.

En termes de chômage et d’emploi, la progression est forte là où, historiquement, le taux de chômage a toujours ététrès bas. On pourrait donc s’en alarmer. Il y a eu quelques plans sociaux sur la Place mais aussi des licenciements répétésqui n’ont pas été directement visibles du grand public. L’incertitude et le manque d’opportunités sur le marché du travailpoussent bon nombre d’employés à rester à leur poste actuel.

L’emploi intérieur est souvent en décalage par rapport à l’évolution du PIB et devrait donc encore se rétracter. L’effetde «nettoyage» des clients non-résidents dans les banques aura certainement un effet collatéral de diminution de massesalariale. Créativité, savoir-faire et organisation spécifique peuvent offrir au Luxembourg des occasions d’attirer de nou-veaux clients européens et de nouveaux pays émergents et, ainsi, assurer la création de valeur. Une telle évolution permet-trait d’offrir des emplois bien rémunérés pour des personnes compétentes et prêtes à s’investir et à perpétrer une exper-tise enviée à l’étranger.

L’indice des prix à la consommation, généralement, plus élevé au Luxembourg que dans le reste de l’Europe, est endiminution et en alignement sur l’IPCH européen. Nous notons, dans le secteur des fiduciaires et de l’expertise-comp-table, une très grande élasticité des prix pour des services similaires. Nous ressentons que les clients sont très sensiblesaux prix et cherchent par tous les moyens à limiter leurs coûts et ce parfois au détriment de la qualité du service. Ceci estdommageable sur le moyen et long termes pour l’ensemble de la profession.

Parole à un chef d’entreprise:Marc Meyers

indicateurs Situation actuelle Prévisions

Croissance du PIB 3 3

Taux de chômage 4 3

Emploi total intérieur 4 3

Inflation 4 4

Marc Meyers, expert-comptable associéde la Fiduciaire du Grand-duché de luxem-bourg et ancien président de l’ordre desExperts-Comptables

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ECoNoMiEMAI 2013

72 MErKUr

n appréciation de la situation conjoncturelle par Carlo thelen,chef économiste de la Chambre de Commerce

Dans son récent rapport sur les perspectives de l’économie mondialedatant du mois d’avril 2013, le FMI déclare que l’économie mondialeconnaît une reprise à 3 vitesses. En effet, les pays émergents1 continuentde croître à des rythmes soutenus (5,3 % en 2013) tandis que les Etats-Unis évoluent en territoire positif (1,9 % en 2013) mais que la zone euroreste engluée dans la récession (-0,3 % en 2013).

Je constate des divergences entre les trajectoires économiques des Etats-Unis et de la zone euro. D’une part, la BCE a abaissé, le 2 mai dernier, de25 pb son principal taux directeur (désormais à 0,5 %) tandis que la Com-mission européenne accorde des délais supplémentaires à plusieurs pays dela zone euro (Espagne, France, Pays-Bas) afin de se conformer au critèrede déficit du PSC. Le taux de chômage dans la zone euro est de 12,1 %.

D’autre part, le président de la FED s’inquiète du risque de bulles finan-cières aux Etats-Unis alors queWall Street bat de nouveaux records. De nom-breux économistes pensent que la FED va commencer à réduire ses achatsde dette publique d’ici la fin de l’année. Le taux de chômage s’élève à 7,6 %.

Par conséquent, la zone euro continue de perdre du terrain vis-à-vis des Etats-Unis.En se rapportant aux prévisions économiques de printemps de la Commission européenne, il ressort qu’au sein même

de la zone euro, la théorie de la reprise à 3 vitesses s’applique. Ainsi, selon les projections de la Commission, le PIB pro-gressera, en 2013, de plus de 1 % dans 4 pays, entre 0 % et 1 % dans 5 pays (dont l’Allemagne 0,4 %, la Belgique 0,0 %et le Luxembourg 0,8 %) (N.B.: le Statec prévoit un taux de 1% pour 2013 dans sa nouvelle note de conjoncture) etreculera dans 8 pays (dont la France -0,1 %). Avec cette reprise inégale au sein de la zone euro, et étant donné son granddegré d’ouverture, l’économie luxembourgeoise évoluera, en 2013, dans un environnement de fortes incertitudes.

Ces incertitudes se traduisent d’ailleurs dans la situation conjoncturelle. Le taux de chômage a de nouveaufortement progressé en mars et s’établit désormais à 6,6 % de la population active. La production industrielle achuté de 6,9 %, au mois de mars, et la production dans le secteur de la construction a fortement diminué en jan-vier 2013, avec une baisse de presque 10 % sur un mois et de plus de 20 % sur un an. La valeur ajoutée du sec-teur financier poursuit son recul au 4e trimestre 2012.

Il est par conséquent primordial de mener les réformes structurelles nécessaires au niveau de la zone euro, engénéral, et du Luxembourg, en particulier, afin de renouer avec une croissance vigoureuse, condition sine quanon pour inverser la courbe du chômage et assainir les finances publiques. n

1 Qu’il conviendrait d’ailleurs d’appeler désormais pays convergents.

En ce qui concerne l’inflation, l’indexation des salaires telle que prévue offre un soutien à l’endiguement de l’infla-tion, mais est une pénalisation trop importante pour les entrepreneurs. Si nous voulons relancer l’emploi, nous devrionspostposer l’indexation de plusieurs années.

En guise de conclusion, je dirais qu’il est important de maintenir nos principaux avantages: cadre législatif et fiscalsuffisamment attractif, esprit ouvert et international, maintien de l’investissement à un haut niveau. L’action publiquedevra prendre la forme d’innovations légales et réglementaires et veiller à une adaptation fine de directives supranationales.

En tant que chefs d’entreprises, nous avons une responsabilité par rapport à nos employés et par rapport à l’économieluxembourgeoise dans son ensemble. Nous ne devons pas succomber au marasme et à la négativité ambiante mais saisirles opportunités, chercher de nouvelles solutions créatives et intelligentes, nous remettre en question afin de dynamiserl’ensemble des secteurs de la production et des services et ouvrir encore plus le Luxembourg au reste du monde.

n

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74 MErKUr

loGiStiQUEMAI 2013

Près de 250 participantsau logistics Business Forum 2013

L e Logistics Business Forum 2013 s’est dérouléce lundi 13 mai 2013 à la Chambre de Com-merce. L’événement a été l’occasion d’analyser

l’avenir du secteur de la logistique au Luxembourg, undes piliers de la politique de diversification du Gou-vernement, et de proposer des orientations nouvellesdans le but de renouer avec la croissance. La logistiqueexige une adaptation constante, particulièrement dansle contexte actuel où les coûts de production du trans-port augmentent structurellement (infrastructures, taxes,énergie…) sur fond de crise économique et de ralentis-sement du commerce mondial. Pour autant, il n’étaitpas question d’abandonner l’idée d’une rencontre desacteurs du secteur de la logistique. Le forum a rassem-blé près de 250 participants et 15 sponsors ont choiside soutenir l’événement (BIL, Cargolux, CFL cargo,CFL Multimodal, CLdN, DHL, ING, Kuehne &Nagel, LuxairCargo, Panalpina, DB Schenker, Trans-alliance, SL Logistics, Total et le Cluster Maritime).Un beau succès pour les organisateurs, qui ont égale-ment vu pour la première fois cette année, la participa-tion du Cluster logistique de Bâle (Suisse), du Clusterde Rhône-Alpes (France) et de la BundesvereinigungLogistik (BVL, Allemagne).

En qualité de Président du Cluster for Logistics, PierreGramegna a remercié chaleureusement le public d’être venusi nombreux. Il a rappelé le rôle du Cluster for Logistics,qui se fait le porte-parole du secteur de la logistique auprèsdes autorités publiques, en favorisant le rapprochement avecles autres clusters européens, en participant à des congrès

et salons internationaux et en maintenant le contact avecles institutions européennes. Les membres du Cluster forLogistics bénéficient des analyses des composantes du mar-ché actuel, des informations quant à l’évolution de ce mar-ché, des données relatives aux projets communautaires, desinitiatives de recherche et développement, d’un networkingnational et européen et d’un lobbying pour le secteur. LeCluster for Logistics est ouvert à tous les acteurs désireuxde partager l’information et les bonnes pratiques. Créé en2009, il rassemble aujourd’hui une centaine de membres.M. Gramegna a ensuite annoncé que les conclusions del’étude «Future for Logistics» avait été remise au gouverne-ment. En effet, le Cluster for Logistics avait été chargé deréaliser cette étude qui constitue une démarche prospec-tive sectorielle visant à détecter les enjeux auxquels serontconfrontés les acteurs àmoyen et long terme, à définir lesobjectifs stratégiques à poursuivre pour s’y préparer et,enfin, à fixer les pistes d’actions et projets concrets à suivreet mettre en œuvre pour les atteindre.

Deux membres du gouvernement ont pris part auxdébats. Étienne Schneider, ministre de l’Économie et duCommerce extérieur, a réaffirmé la volonté du gouverne-ment de soutenir activement le développement du Luxem-bourg comme hub logistique pour assurer l’avenir éco-nomique du pays. A ce titre, le ministre a mentionné lamise en service au Cargo Center, du «Pharma & Heal-thcare Hub», un centre dédié au stockage et au transitde fret à caractère pharmaceutique et médical, l’inaugu-ration du train de l’autoroute ferroviaire qui relie désor-mais Bettembourg à la Turquie connectant ainsi l’Europe

le forum a rassemblé près de 250 participants et 15 sponsors ont choisi de soutenir l’événement rehaussé par la présence des ministresSchneider etWiseler

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à l’Asie et la pose de la première pierre de la zone francheau Luxembourg. Etienne Schneider a ensuite évoqué ledébut des travaux du site Eurohub Sud. Eurohub Centre(Contern) et Eurohub Sud (Bettembourg/Dudelange)ont été désignés comme zones dédiées à des projets logis-tiques à valeur ajoutée. L’une privilégie la logistique enrelation avec les flux aériens, et l’autre, celle avec les fluxferroviaires. Eurohub Sud est destiné à devenir une zonelogistique de premier choix en Europe. Le parc logistiqueprésente de nombreux atouts comme sa connectivité fer-roviaire aux ports européens, son accès direct au réseauautoroutier, la proximité du terminal pour conteneurs, lecentre de tri ferroviaire, ainsi que l’autoroute ferroviaire.Le ministre est aussi revenu sur le Plan Marshall pour leLuxembourg dévoilé récemment et a rappelé qu’un mon-tant de 70 millions sera alloué à S.O.L.E.I.L. (SogarisLogistics Estates International Luxembourg), la struc-ture en charge de l’exploitation de la future zone d’acti-vités logistique sur les anciennes installations de WSA àBettembourg. Le ministre a poursuivi en annonçant lelancement du portail www.logistics.lu chargé de pro-mouvoir le secteur de la logistique au Luxembourg, avantde remercier le Cluster for Logistics pour ses travaux etses 222 recommandations issues de l’étude «Future forLogistics». Il a déclaré que les trois quarts de ces recom-mandations avaient déjà été implémentées ou étaient encours d’implémentation. Enfin, le ministre a annoncé quele plus grand salon européen de la communauté logis-tique spécialisée dans la chaîne du froid et de la tempé-rature contrôlée, «CoolChain Logistics Europe 2014»,aura lieu en janvier 2014 au Luxembourg.

Claude Wiseler, ministre du Développement durableet des Infrastructures, est intervenu en soirée dans le cadred’un dîner des sponsors avec le concours d’une centained’acteurs de la logistique. Lors de son intervention, leministre a rappelé l’importance d’avoir du personnel qua-lifié, afin d’être en mesure de répondre efficacement audéveloppement de solutions de technologie avancée. Leministre a également mis en avant la multimodalité per-mettant une meilleure utilisation des véhicules, des infras-

tructures et la réduction des émissions de carbone. Il aencouragé les entreprises à prendre part au programmeeuropéen Marco Polo qui offre des possibilités de co-financement intéressantes pour les idées innovantes etefficaces visant à repenser la chaîne logistique. Dans cecontexte, il a également annoncé un régime d’aides natio-nales qui favorisera le transfert modal de la route vers lanavigation intérieure ou le rail afin d’inciter les opéra-teurs à opter pour des solutions de transport combiné.

Egalement au programme de la journée: une inter-vention de Heiner Siegmund, journaliste su site en ligne«CargoForwarder», qui a placé l’écologie et la sécurité aucentre des préoccupations des principaux opérateurs logis-ticiens, suivie par une présentation du Delta Rhin-Escaut,un point de jonction d’importantes voies routières, ferro-viaires et navigables qui peut, à juste titre, être considérécomme l’une des régions les plus accessibles au monde,par Indra Vonck de l’ITMMA-Université d’Anvers.

Duisport, la compagnie qui gère le port public deDuisburg, a été introduite par Lars Nennhaus. Duisportest le centre d’un réseau fluvial de 272 km de long pou-vant accueillir des navires allant jusqu’à 4.500 tonnes.Ce site s’étend sur 1000 ha et compte 40 km de quais.Le port de Duisburg est tourné à 87 % vers le trafic flu-vial intérieur et dispose de connexions maritimes vers lespremiers ports européens que sont Rotterdam et Anvers.Uwe Peters de la Bundesvereinigung Logistik (BVL), aprésenté au public la Fédération allemande de la Logis-tique. La BVL, qui compte quelque 10.000 membres,rassemble les entreprises et les experts du monde de l’in-dustrie, du commerce, des services et de la recherche spé-cialisés en logistique et en gestion de la chaîne d’appro-visionnement, en vue d’échanger des connaissances etdes bonnes pratiques. Le Cluster for Logistics est devenumembre de la BVL en 2013.

Robert van den Weg a enchainé avec la présentationdes activités de Cargolux. Jean-Marc Reynaerts a passéen revue les activités de la société LuxairCargo qui vientde se doter de son «Pharma & Healthcare Hub» avec detoutes nouvelles installations dédiées à la logistique phar-

la logistique est un des piliers de la politique de diversification duGouvernement

Créé en 2009, le Cluster rassemble aujourd’hui une centaine demembres

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loGiStiQUEMAI 2013

maceutique. David Arendt, administrateur délégué deNatural Le Coultre, la société qui pilote le projet du portfranc du Findel, dont l’ouverture est prévue pour 2014 aensuite pris la parole. Le Freeport sera un hub logistiquehautement sécurisé pour l’entreposage dans des condi-tions de conservation et de préservation optimales, debiens et d’objets de valeur de nature variée et de tailleparfois imposante.

Enfin, la journée a également offert l’occasion à AlainKrecké, Senior Manager du Cluster for Logistics, de pré-senter les conclusions de l’étude Future for Logistics. Avecses 780 entreprises pour 13.000 employés et une complé-mentarité qui favorise la multimodalité, le Luxembourgdispose d’atouts majeurs pour favoriser le développe-ment futur de la logistique. A moins de 300 kilomètresde trois grands ports d’envergure internationale, Rotter-

le ministre Etienne Schneider

Pierre Gramegna

alain Krecke

lars Nennhaus

le ministre ClaudeWiseler

Heiner Siegmund

indra Vonck

Uwe Peters

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dam aux Pays-Bas, Anvers en Belgique et Hambourg enAllemagne, et des principaux aéroports de fret aérien, leGrand-Duché est également idéalement situé à la croiséedes grands corridors ferroviaires et routiers en Europe, aucentre de la mégalopole européenne qui s’étend du Sudde l’Angleterre au Nord de l’Italie, sans oublier le poten-tiel de développement économique en Europe de l’Est,notamment en Turquie et en Russie. Le développementde la logistique au Luxembourg passera par une syner-gie entre les différents modes de transports disponibleset une utilisation optimale des transports multimodauxafin de capter des flux logistiques à valeur ajoutée desproduits en transits dans les corridors de fret. Le Free-port et les nouveaux parcs logistiques dédiés pourrontopérer en ce sens. Le Luxembourg doit se positionner surdes secteurs de niche et proposer des services loin de la

logistique traditionnelle et à forte valeur ajoutée, notam-ment dans les secteurs pharmaceutiques, les secteurs dela chimie et de l’agro-alimentaire. Il est primordial decréer un environnement idéal en terme de développementdurable, d’infrastructure, d’innovation, de formation etde financement en créant ainsi un mix compétitif pourattirer d’autres opérateurs logistiques avec leur clientèleinternationale au Luxembourg.

Pierre Gramegna a prononcé le mot de la fin et s’est ditheureux que le gouvernement reste à l’écoute des profes-sionnels de la logistique. Il a relevé trois priorités pour leLuxembourg en matière de logistique: le positionnementsur des secteurs de niches à valeur ajoutée, le rôle primordialdes «forwarders» ou transitaires et une meilleure connecti-vité aux ports en rappelant la venue du port d’Anvers quisera reçu par le Cluster au mois de septembre 2013. n

robert van denWeg

david arendt

Jean-Marc reynaerts

Quinze sponsors ont présenté leurs activités sur des stands

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loGiStiQUEMAI 2013

Bundesvereinigung logistik international

BVl gründet Regionalgruppe Luxemburg

A m 13. Mai wurde im Rahmen des luxembur-gischen Logistics Business Forum vor rund250 Anwesenden die neue internationale BVL-

Regionalgruppe Luxemburg gegründet. Als erste Regio-nalgruppensprecher wurden Alain Krecké, Senior Clus-ter Manager, Cluster for Logistics, sowie Thomas Mayer,Global Logistics and Supply Chain Manager, IEE Inter-

national Electronics & Engineering, von den anwesen-den BVL-Mitgliedern gewählt. Beide Sprecher bedank-ten sich für das Vertrauen und versprachen bereits für dasJahr 2013 eine Vielzahl interessanter Veranstaltungen vorOrt. Der luxemburgische Wirtschaftsminister EtienneSchneider wünschte dem Team viel Erfolg.

n

Business Club luxemburg

logistikstandort Europa:Ergänzende Partnerschaften zwischenLuxemburg und Nordrhein-Westfalen

A nlässlich der Amtseinführung des neuen luxem-burgischen Honorarkonsuls Prof. Dr. SiegfriedH. Elsing fand am 15. Mai 2013 ein hochran-

giger Workshop zum Thema „Logistikstandort Europa:Ergänzende Partnerschaften zwischen Luxemburg undNordrhein-Westfalen“ in Düsseldorf statt.

Die Veranstaltung wurde vom Business Club Luxem-burg in Zusammenarbeit mit demHonorarkonsulat desGroßherzogtums Luxemburg und der Industrie- undHandelskammer Düsseldorf ausgerichtete. Neben demluxemburgischen Leiter des Logistik-Clusters, AlainKrecké, sprach auch der Geschäftsführer des Luxem-

bourg Freeport, David Arendt, und präsentierte einhochmodernes Hochsicherheitslager für Wertgegen-stände in Luxemburg. Aus NRWwaren vertreten Tho-mas Maaßen, Mitglied der Geschäftsleitung von RhenusPort Logistics, der die Bedeutung des Standortes Luxem-burg aufgrund seiner zentralen Lage undMultimodalitätfür die Rhenus Gruppe hervorhob. Die Rhenus ist seitAnfang der 1990er Jahre an der luxemburgischen Gesell-schaft Luxport beteiligt. Gerton Hulsman, Geschäfts-führer der Flughafen Düsseldorf Cargo GmbH stelltedie Bedeutung des Düsseldorfer Flughafens in einer derwirtschaftsstärksten Regionen Europas dar und warb

(von links nach rechts) Bei der Gründung der zehnten internationalen regionalgruppe der BVl in luxemburg: die regionalgruppensprecheralain Krecké undthomasMayer sowie Uwe Peters, kaufmännischer Geschäftsführer der BVl, iEE-logistikmanager ralph Gerten, Hans-PeterPeters, Vice Chairman lincoln international, und Bernhard Strömich, BVl regionalgruppensprecher Saar/rheinpfalz

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www.logistics.lu

Nouveau site internet pour renforcer lapromotion du secteur logistique à l’étranger

L e 14 mai 2013, le ministre de l’Economie et duCommerce extérieur, Étienne Schneider, a annoncéla mise en ligne officielle du nouveau site Internet

de «Luxembourg for Business – Proud to promote Logistics».Ce site dédié aux activités du secteur de la logistique estaccessible via l’URL www.logistics.lu. Le Luxembourgs’est établi au cours des années comme base opérationnelleidéale pour des activités logistiques à forte valeur ajoutée.Ainsi, le nouveau site vise à informer tous les intéressés, etnotamment les entreprises internationales actives dans ledomaine de la logistique sur les atouts que le Luxembourgoffre dans ce domaine. Dans ce contexte, Étienne Schnei-der a salué l’étroite collaboration des divers acteurs privéset publics dans le développement et la promotion du sec-teur de la logistique sous le sigle commun «Luxembourgfor Business Proud to Promote Logistics».

Communiqué par le ministère de l’Economie et duCommerce extérieur et Luxembourg for Business G.I.E. n

mit zahlreichen Standortvorteilen für die Rückkehr derCargolux an den Flughafen Düsseldorf. Moderiert durchden auf Logistikthemen spezialisiertenWirtschaftsjour-nalisten Heiner Siegmund, wurden die Möglichkeiteneiner engeren Vernetzung der Logistikstandorte NRWund Luxemburg diskutiert.

Im Rahmen des an die Veranstaltung anschlie-ßenden Festakts, bei dem die nordrhein-westfälischenMinisterin für Bundesangelegenheiten, Europa undMedien, Frau Dr. Angelica Schwall-Düren anwesendwar, hat der Botschafter des Großherzogtums Luxem-burg, Georges Santer Prof. Dr. Siegfried H. Elsing dasgroßherzogliche Ernennungsschreiben zum Honorar-konsul des Großherzogtums Luxemburg in Nordrhein-Westfalen überreicht. Der Konsularbezirk von Prof.Dr. Elsing umfasst das Land Nordrhein-Westfalen mitAusnahme der Stadt Aachen sowie der Kreise Aachen,Düren und Heinsberg.

In seiner Begrüßungsansprache zeigte sich Botschaf-ter Santer zuversichtlich, dass die Eröffnung des neuengroßherzoglichen Honorarkonsulats in Düsseldorf zueiner weiteren Vertiefung der engen politischen und wirt-schaftlichen Beziehungen mit Nordrhein-Westfalen bei-tragen wird. Er erinnerte in diesem Zusammenhang anden Besuch von Ministerpräsidentin Hannelore Kraftam 23. April in Luxemburg, bei dem konkrete Perspek-tiven einer engeren Zusammenarbeit beraten wurden.

Mitgeteilt vom Business Club Luxemburg e.V.,www.businessclub-luxemburg.de n

der Business Club luxemburg knüpft Kontakte mit Unternehmen inNordrhein-Westfalen

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lEGiSlatioN/aViSMAI 2013

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Projets soumis pour avis à la Chambre de CommerceNous reproduisons en annexe les projets de loi et les projets

de règlements grand-ducaux dont la Chambre de Commerce a étésaisie pour avis. Une copie intégrale des projets sous rubrique peutêtre obtenue sur simple demande auprès de la Chambre de Com-merce, tél.: (+352) 42 39 39-354/332 et peut être téléchargée sur lesitewww.cc.lu (rubrique «Avis»).

� Ministère de la JusticeProjet de loi portant approbation de la Convention euro-

péenne sur la nationalité, fait à Strasbourg le 6 novembre 1997, etmodification de la loi du 23 octobre 2008 sur la nationalité luxem-bourgeoise. (4114TAN/AAN)

� Ministère de l’agriculture, de la Viticulture et dudéveloppement ruralAvant-projet de loi relatif à la mise en application du règle-

ment (CE) n° 1069/2009 du Parlement européen et du Conseil du21 octobre 2009 établissant des règles sanitaires applicables auxsous-produits animaux et produits dérivés non destinés à la consom-mation humaine et abrogeant le règlement (CE) n° 1774/2002 et durèglement (UE) n° 142/2011 de la Commission du 25 février 2011 por-tant application du règlement (CE) n° 1069/2009 du Parlement euro-péen et du Conseil du 21 octobre 2009 établissant des règles sani-taires applicables aux sous-produits animaux et produits dérivés nondestinés à la consommation humaine et portant application de ladirective 97/78/CE du Conseil en ce qui concerne certains échantil-lons et articles exemptés des contrôles vétérinaires effectués auxfrontières en vertu de cette directive et modifiant la loi modifiée du10 juin 1999 relative aux établissements classés. (4119SMI)

Projet de loia) concernant certaines modalités d’application et la sanction

du règlement (UE) No 649/2012 du Parlement Européen et duConseil du 4 juillet 2012 concernant les exportations et impor-tations de produits chimiques dangereux;

b) abrogeant la loi du 28mai 2009 concernant certaines modali-tés d’application et la sanction du règlement (CE) n° 689/2008du Parlement Européen et du Conseil du 17 juin 2008 concer-nant les exportations et importations de produits chimiquesdangereux. (4121AAN)Projet de règlement grand-ducal fixant la liste nationale des

variétés des espèces de plantes agricoles. (4122SMI)

� Ministère de la santéAvant-projet de règlement grand-ducal:

(1) portant sur les études et l’exercice de la profession de santé depodologue;

(2) complétant la liste des professions réglementées du domainede la santé figurant à l’article 3, paragraphe (2) de la loi du19 juin 2009 ayant pour objet la transposition de la directive2005/36/CE pour ce qui est a. du régime général de reconnais-sance des titres de formation et des qualifications profession-nelles b. de la prestation temporaire de service, et

(3) modifiant le règlement grand-ducal du 1er décembre 2011ayant pour objet:1. d’établir la liste et le champ d’application des activités arti-

sanales prévues à l’article 12(1) de la loi du 2 septembre2011 réglementant l’accès aux professions d’artisan, decommerçant, d’industriel ainsi qu’à certaines professionslibérales;

2. de déterminer les critères d’équivalence prévus à l’article12(3) de la loi du 2 septembre 2011 réglementant d’accèsaux professions d’artisan, de commerçant, d’industriel ainsiqu’à certaines professions libérales;

3. d’abroger le règlement grand-ducal du 4 février 2005déterminant le champ d’activité desmétiers principaux etsecondaires du secteur artisanal;

4. d’abroger le règlement grand-ducal du 4 février 2005ayant pour objet d’établir une nouvelle liste des métiersprincipaux et secondaires, prévus à l’article 13 (1) de la loi

modifiée du 28 décembre 1988; 5. d’abroger le règlementgrand-ducal modifié du 15 septembre 1989 fixant les cri-tères d’équivalences prévues à l’article 13 de la loi modi-fiée du 28 décembre 1988. (4129SMI)

� Ministère des FinancesProjet de loi portant modification – de la loi modifiée du

4 décembre 1967 concernant l’impôt sur le revenu;- de la loi géné-rale des impôts modifiée du 22 mai 1931 («Abgabenordnung»).(4117TAN)

� Ministère de l’Education nationale et de laFormation professionnelleProjet de règlement grand-ducal fixant les grilles horaires de

l’année scolaire 2013/2014 des formations aux métiers et profes-sions qui sont organisés suivant les dispositions ayant trait à l’or-ganisation de la formation professionnelle de base et de la forma-tion professionnelle initiale. (4118TRO)1. Projet de règlement grand-ducal fixant les grilles des horaires,

les coefficients des branches et les branches fondamentalesdes classes de l’enseignement secondaire.

2. Projet de règlement grand-ducal fixant les grilles des horaires,les coefficients des branches et des branches combinées, ainsique les branches fondamentales de l’enseignement secondairetechnique.

3. Projet de règlement grand-ducal déterminant les modalitésdes épreuves de l’examen de fin d’études secondaires tech-niques du régime technique et du régime de la formation detechnicien – ancien régime. (4120TRO)Projet de règlement grand-ducal déterminant:

1. l’évaluation et la promotion des élèves des classes de la forma-tion professionnelle de base et de la formation professionnelleinitiale auxquelles les dispositions nouvelles de la loi modifiéedu 19 décembre 2008 portant réforme de la formation profes-sionnelle s’appliquent;

2. les conditions d’attribution des certificats et diplômes sur labase des modules acquis et mis en compte pour l’apprentis-sage tout au long de la vie. (4123TRO)Projet de règlement grand-ducal

1. fixant lesmétiers et les professions sur lesquels porte la forma-tion professionnelle de base;

2. déterminant les critères d’admission et l’organisation de la for-mation professionnelle de base;

3. déterminant la composition et les modalités de fonctionne-ment de la commission spéciale. (4124TRO)Projet de règlement grand-ducal déterminant

1. la nature des modules préparatoires par type de formationaccordant l’accès aux études techniques supérieures;

2. l’organisation et la nature des projets intégrés. (4125TRO)Projet de loi portant sur l’enseignement secondaire. (4128JJE)

� Ministère du développement durable et desinfrastructures –département de l’EnvironnementProjet de règlement grand-ducal modifiant le règlement

grand-ducal modifié du 21 février 2000 concernant la teneur ensoufre de certains combustibles liquides. (4126MST)

� Ministère du développement durable et desinfrastructures –département des transportsProjet de règlement grand-ducal portant modification du

règlement grand-ducal modifié du 23 mars 2010 concernant lesprescriptions techniques des bateaux de la navigation intérieure.

Projet de règlement grand-ducal portant modification durèglement grand-ducal modifié du 30 décembre 1992 portantapplication de la directive n° 91/672/CEE duConseil du 16 décembre1991 sur la reconnaissance réciproque des certificats de conduitenationaux de bateaux pour le transport demarchandises et de per-sonnes par navigation intérieure. (4127SMI)

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SYMPOSIUM

PUBLIC-PRIVATECOOPERATIONIN THE FIGHT AGAINSTCORRUPTION> Wednesday 5 June 2013From 14.00 to 20.30

> Free parking

�A��O

> Chamber of Commerce7, rue Alcide de Gasperi, Luxembourg-Kirchberg

> French/English with simultaneous translation

13.00 – 14.00 > Symposium registration

14.00 – 17.45 > WORKSHOPS

14.00 – 15.45 > Integrity and competitiveness?What can businesses do? What should be the role of the public sector?Chair: Christophe Jung, Compliance Programme Officer & General Counsel – Luxembourg, ArcelorMittalChallenges faced by Luxembourg companies relating to corruption preventionGérard Zolt, Luxembourg Country Practice Leader Fraud Investigation & Dispute Services, Ernst & YoungAnti-corruption initiatives- linking to competitiveness, growth and emerging marketsAlex Wong, World Economic ForumCollective action in anti-corruption - a business perspectiveBirgit Forstnig-Errath, Siemens

15.45 – 16.00 > Coffee break

16.00 – 17.45 > Rule of law and deregulation?What can the government do? What should be the role of the private sector?Chair: Martin Kreutner, Dean, International Anti-Corruption Academy (IACA)Corruption prevention in parliaments, governments, the judiciaryMarin Mrčela, Council of Europe/GRECOImplementing new anti-corruption legislationRoderick Macauley, United Kingdom Ministry of JusticeAnti-corruption and anti-fraud enforcement in the EUGiovanni Kessler, European Anti-Fraud Office (OLAF)

17.45 – 18.30 > Coffee break

18.30 – 19.30 > High-level segment: Public-private cooperation – Vision or reality?Chair: Octavie Modert, Minister of JusticeReports from the experts panelsIntervention by Viviane Reding, European CommissionGlobal anti-corruption trends and perspectivesMartin Kreutner, International Anti-Corruption Academy (IACA)The level playing field and its fair playersPierre Gramegna, Luxembourg Chamber of Commerce

19.30 – 20.30 > Networking dinner

Registration Luxembourg Ministry of Justice Email : [email protected] Phone : (+352) 24784-517.

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Chronique juridique

Embauche d’un étudiant: quand conclure un contratd’étudiant, un contrat de travail, une convention de stage?

au printemps, nombreuses sont les entreprises à recevoir des CV d’étudiants désireux de trou-ver un «job d’été». Principalement motivé par des considérations financières, ce passage dans lemonde professionnel se déroule le plus souvent pendant les vacances scolaires et, dans ce cas, ils’agit d’un contrat d’occupation étudiant. alternativement, l’occupation de l’étudiant peut avoirun caractère permanent et se dérouler parallèlement aux études: il s’agit alors d’un contrat detravail. Quoiqu’il en soit, l’occupation d’un étudiant prévue dans ces deux cas de figure ne doitpas être confondue avec le stage qui répond essentiellement à un objectif éducatif. afin de per-mettre aux employeurs de bien différencier les situations conditionnant la conclusion de tel ou telcontrat, voici un résumé synthétique de la réglementation applicable à chacun d’eux.

� occupation occasionnellependant les vacances scolaires:contrat d’occupation étudiant1L’engagement d’un étudiant sous

contrat d’occupation étudiant est pos-sible si:• l’étudiant est âgé d’au moins 15 ans

et n’a pas dépassé l’âge de 27 ansaccomplis,

• il est inscrit dans un établissementd’enseignement luxembourgeois ou

étranger et suit de façon régulière uncycle d’enseignement ou a terminél’école depuis moins de quatre mois,

• la durée de l’occupation ne dépassedeux mois par année civile, mêmeen cas de pluralité de contrats.

Il est important de souligner que lanature du travail à exécuter ne doit pasnécessairement être en rapport avec la for-mation scolaire de l’élève ou de l’étudiant.

L’employeur et l’étudiant devrontconclure un contrat d’engagement parécrit2 au plus tard au moment de l’en-trée en service de l’étudiant en troisexemplaires (le troisième étant à expé-dier à l’ITM dans les 7 jours). A défautd’écrit, l’engagement sera réputé faitsous contrat de travail.

Parmi les spécificités du contratd’occupation étudiant, signalons:

lEGiSlatioN/aViSMAI 2013

1 Ce contrat est réglementé par les articles L.151-1 et suivants du Code du travail

2 Un règlement ministériel du 28 juillet 1982 établit le contrat type à utiliser et contient les mentions obligatoires devant y figurer (nom et adresse des parties, date de débutet de fin du contrat, nature et lieu du travail, durée journalière et hebdomadaire, salaire et époque de paiement)..

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MErKUr 83

• la rémunération de l’étudiant qui, sielle varie en fonction de l’âge de celui-ci, ne peut être inférieure à 80 % duSSM,

• l’alignement des conditions de travailde l’étudiant avec celles des salariésde l’entreprise avec la différence quel’étudiant ne bénéficie pas du congéannuel payé de 25 jours,

• le droit aux congés extraordinaires etjours fériés légaux mais non rémuné-rés,

• l’absence de rémunération des jours demaladie de l’étudiant.

Du point de vue de la sécurité sociale,si l’employeur est tenu de déclarer l’entréede l’étudiant auprès du Centre communde la sécurité sociale (CCSS), ce derniersera affilié au seul titre de l’assurance acci-dent. L’employeur ne cotise donc que pourassurer le risque accident et n’a pas à ver-ser de cotisations pour l’assurance mala-die et l’assurance pension.

� occupation régulière d’unétudiant: contrat de travailSi l’occupation de l’étudiant se fait

en dehors des vacances scolaires et pré-sente un caractère habituel (par exemple, sil’étudiant travaille tous les samedis), l’en-gagement de cet étudiant ne pourra pas sefaire sous contrat d’occupation étudiant:l’employeur et l’étudiant devront conclureun contrat de travail. Il s’agira en principed’un contrat à durée déterminée (CDI).

Il existe toutefois de restrictions légalesdans le cas où l’étudiant est un ressortis-sant d’un Etat tiers à l’Union européenne:• ce dernier n’est autorisé à exercer une

activité salariée qu’à condition d’êtreinscrit à une formation menant augrade de master ou doctorat (en casd’inscription à des formations menantau brevet de technicien supérieur ou

au grade de bachelor, les deux premierssemestres d’études devront avoir étéaccomplis);

• en outre, l’activité salariée est limitéeà une durée maximale d’une moyennede 10 heures par semaine sur unepériode d’un mois (toutefois, cettelimitation ne s’applique pas durantles vacances scolaires).

Dès lors qu’un contrat de travail estconclu, l’étudiant devra être affilié auprèsde toutes les branches de la sécurité socialeen tant que salarié.

� travail essentiellementéducatif: convention de stageLa mission première du stage étant

avant tout éducative (information et orien-tation de l’étudiant), le stage se situe à che-val entre le monde scolaire et le mondeprofessionnel et implique que le stagiairene soit pas affecté à des tâches requérantun rendement comparable à celui d’untravail normal.

Le plus souvent, le stage s’inscrit dansle cadre d’un cursus scolaire et est exigépar l’établissement d’enseignement (onparle alors de stage obligatoire). Toute-fois, la pratique a également développé desstages volontaires, à l’initiative de l’étu-diant qui souhaite prendre un premiercontact professionnel.

Compte tenu de sa vocation essentiel-lement éducative, le stage – qu’il soit obli-gatoire ou volontaire – peut être rémunéréou non, à la discrétion de l’employeur (lecas échéant, le terme d’indemnisation estplus approprié). Il n’y a donc pas de mini-mum ni de maximum légal. Ce point dis-tingue fondamentalement la conventionde stage des deux précédents contrats.

Lorsque le stage est obligatoire, uneconvention de stage devra être rédigée entrois exemplaires destinés à l’étudiant, à

l’entreprise et à l’établissement scolaire. Lemodèle standard sera proposé par l’éta-blissement d’enseignement. Enfin, il n’ya pas lieu d’affilier l’étudiant stagiaire à lasécurité sociale (la protection dont il jouitpendant ses études étant maintenue pen-dant le stage). Une affiliation à l’assuranceaccident peut toutefois s’avérer nécessairelorsque l’étudiant stagiaire est domicilié àl’étranger et qu’il n’est pas couvert pour cerisque dans son pays de résidence.

Quant au stage volontaire, s’il n’estpas réglementé, il est recommandé d’éta-blir une convention de stage qui détermi-nera les relations entre l’entreprise et le sta-giaire et permettra ainsi de prévenir toutmalentendu. Du point de vue de la sécu-rité sociale, le stagiaire volontaire est assi-milé à un salarié de sorte que l’employeur aen principe l’obligation de l’affilier à toutesles branches de la sécurité sociale. Des dis-penses de cotisations à l’assurance mala-die et à l’assurance pension sont toutefoispossibles si le stage ne dépasse pas troismois sur l’année civile.

En traitant d’une autre catégoriede contrats particuliers, la pré-sente chronique juridique vientboucler la série de chroniquesconsacrées au contrat de tra-vail (CDI et CDD) et au contratd’apprentissage (voir à cet égardla chronique juridique, ainsi quela chronique de jurisprudencereproduites dans le précédentMerkur).

Clause de non-responsabilité: la présente chroniqueconstitue un commentaire général et ne vise en aucunemanière à fournir une description exhaustive de lalégislation et de la jurisprudence concernées. n

Retrouvez régulièrement leschroniques juridiquesde la Chambre de Commerce

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Campagne «trajet, sécurisons-le!»

Le permis à points

L ’UEL, en partenariat avec l’As-sociation d’assurance accidentet forte de la participation d’ac-

teurs nationaux, a actualisé l’action«Trajet, sécurisons-le!» en 2012. Le butde la campagne est de sensibiliser lesentreprises et leurs salariés à l’adoptiond’un comportement responsable et pré-ventif en circulation routière.

La campagne offre 12 modulesregroupant différents thèmes pou-vant utilement être promus au seindes entreprises à raison d’un modulepar trimestre par exemple ou selonun rythme choisi par l’entreprise. Cesmodules peuvent être téléchargés du sitewww.securite-sante.lu.

Le dixième module porte sur «Lepermis à points» qui concerne toutconducteur qui circule sur le territoire

du Grand-Duché de Luxembourg, indé-pendamment de son lieu de résidence.

Le permis à points repose sur unretrait pondéré de points en fonctionde la gravité de l’infraction commise.Il ne remplace pas une condamnationjudiciaire. Les conducteurs profession-nels sont également concernés par cettemesure. Certaines infractions peuventengager non seulement le conducteur,mais également le propriétaire ou ledétenteur du véhicule.

� retrait de pointsTous les permis de conduire sont

affectés d’un capital de 12 points. Lorsd’une infraction qui entraîne une pertede points, le retrait intervient de pleindroit, dès que la réalité de l’infractionest établie soit par paiement de l’aver-

tissement taxé, soit par une condamna-tion judiciaire définitive.

Le conducteur ne perd jamais l’in-tégralité des points en une seule fois. Ilne peut pas perdre plus de 6 points enune fois. Si toutefois il y a au moins undélit parmi les infractions commises, leretrait maximal est de 8 points.

Comment restituer le capital depoints?• Le capital de 12 points est restitué

automatiquement si, pendant, troisans, le conducteur ne commet pasd’infraction entraînant une perte depoints.

• 3 points peuvent être récupérés encas de participation à un cours deformation d’une journée au Centrede Formation pour Conducteurs àColmar-Berg. Un tel cours ne peutêtre suivi qu’une seule fois dans undélai de 3 ans.

• Toute restitution de points est com-muniquée au conducteur par leMinistère ayant les Transports dansses attributions.

Après la perte totale des points• Le droit de conduire est suspendu

pour une durée de 12 mois.• Dans le cas d’une nouvelle perte de

la totalité des points dans un délaide 3 ans, à compter de la fin d’une1re suspension, la durée de la suspen-sion est de 24 mois.

• Au cours de la suspension du droitde conduire du conducteur, celui-ci doit obligatoirement participer àun cours de formation de cinq joursauprès du Centre de Formation pourConducteurs à Colmar-Berg.

• Lors de la restitution du droit deconduire, le conducteur dispose ànouveau d’un capital de 12 points.

Saviez-vous que ....• Même si à la fin de la suspension, le

droit de conduire est restitué, il sepeut que le permis de conduire nesoit pas restitué si le conducteur faitl’objet d’une mesure administrativeou judiciaire de retrait ou de restric-tion du permis de conduire.

Prochainmodule: «l’eco-conduite»Pour plus d’informations: www.trajet.lu – E-mail: [email protected]

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Compétitivité

L’UEl plaide pour une réforme del’économie luxembourgeoise en 2013

D ans le contexte du débat consul-tatif sur la compétitivité del’économie nationale qui s’est

déroulé à la Chambre des Députés le 16mai dernier, l’UEL a présenté à la pressela position des organisations patronalessur la situation économique du pays,ainsi que des pistes de réforme à mettreenœuvre sous l’intitulé «Réformer l’éco-nomie luxembourgeoise en 2013».

Lors de la conférence de presse,Michel Wurth, président de l’UEL, aesquissé les facteurs d’inquiétude quipèsent sur l’avenir du Luxembourg, àsavoir la régression de l’économie luxem-bourgeoise, l’augmentation du chômagemalgré la création d’emplois, la dégrada-tion de la compétitivité et surtout de lacompétitivité-coût (une inflation plusélevée que chez nos pays voisins et uncoût salarial unitaire qui est en constanteaugmentation), le dérapage des financespubliques et une image ternie du Luxem-bourg en 2012 et 2013.

Cette situation préoccupante fait appelà un revirement de la politique écono-mique dans la période législative en cours

alors que le Luxembourg ne peut se per-mettre un scénario de 5 années supplé-mentaires de stagnation économique et dedéficits budgétaires. Les mesures à enga-ger doivent viser à réformer l’économieluxembourgeoise, renforcer l’attractivitédu site et augmenter l’efficacité de l’éco-nomie nationale, éléments essentiels de lacompétitivité.

MichelWurth a souligné l’urgence demettre en place un plan de réforme ambi-tieux pour renouer avec une croissancedynamique. Le plan de réforme présentépar l’UEL s’articule autour de 6 thèmesmajeurs:1. Simplifier les procédures adminis-

tratives et réformer la gouvernancede l’Etat;

2. Rétablir la compétitivité-coût parune politique réduisant l’inflationet liant les salaires à l’évolution laproductivité;

3. Rétablir l’équilibre des financespubliques;

4. Inverser la courbe du chômage;5. Engager une vraie réforme des

pensions;

6. Annoncer une initiative pour prépa-rer l’avenir et répondre aux grandsdéfis sociétaux dans les 20 prochainesannées.Ces propositions ont par ailleurs fait

l’objet de présentations par l’UEL lorsde discussions avec le gouvernement enamont du discours du Premier ministresur l’état de la nation et avec la Commis-sion parlementaire de l’Economie, duCommerce extérieur et de l’Economiesolidaire en vue du débat de consultationsur la croissance économique et la com-pétitivité du Luxembourg.

Pour l’UEL, le déploiement à courtterme d’une politique globale et cohé-rente qui se caractérise par des mesuresde réformes structurelles est indispensablepour relancer la confiance des investis-seurs et des consommateurs et partantl’activité économique.

La présentation faite à l’occasion decette conférence ainsi que la positionconnexe de l’UEL sont téléchargeablesdu site www.uel.lu.

Communiqué par l’UEL n

• Contrairement à ce qui est pos-sible en matière d’interdiction deconduire judiciaire ou de retraitadministratif du permis, la suspen-sion du droit de conduire dans lecadre du permis à points ne permetpas de modulation des effets de lamesure, p.ex. pour tenir compte dubesoin professionnel du titulaire.

• Le retrait immédiat du permis parla Police, pour une durée maximalede 8 jours, y non compris les same-dis, dimanches et jours fériés, inter-vient,– en cas d’ivresse au volant (taux

d’alcool supérieur ou égal à 1,2‰),– en cas de refus de se prêter à un

test d’alcoolémie ou de drogues,

– en cas d’un excès de vitesse supé-rieur à 50 % de la vitesse maxi-male autorisée, le dépassementdevant être au moins de 40km/h,

– le retrait immédiat du permis deconduire ne constitue pas unemesure du permis à points.

Communiqué par l’UEL www.uel.lu n

l’UEl a présenté à la presse la position des organisations patronales sur la situation économique du pays

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Jonk Entrepreneuren luxembourg a.s.b.l.

Une cinquantaine d’élèves célèbrentla clôture du 4e Job Shadowday

O rganisé par l’A.s.b.l. JonkEntrepreneuren Luxembourgen coopération avec la Fedil

et la Chambre des Métiers, la manifes-tation de clôture du 4e Job Shadow Days’est déroulée cette année en présence deMichel Lanners, représentant du minis-tère de l’Éducation Nationale et de laFormation Professionnelle, des respon-sables de la Fedil et de la Chambre des

Métiers et de nombreux représentantsdes entreprises et lycées ayant participéau projet. Parallèlement à la remise deleur certificat aux élèves, étudiants etdirigeants d’entreprise ont égalementtémoigné de leur expérience lors de leurJob Shadow Day à l’occasion d’une séried’interviews animée par Sandie Lahure.

Le Job ShadowDay, qui s’est dérouléentre le 18 et le 22 mars 2013, a permis

à une cinquantaine d’élèves à découvrirla vie d’entreprise et d’accompagner undirigeant d’entreprise, voire son repré-sentant, pendant une journée de tra-vail. Deux à trois élèves méritants de19 lycées ont répondu favorablement àl’appel lancé par la ministre de l’Educa-tion nationale et de la Formation pro-fessionnelle, Mady Delvaux-Stehres, àl’adresse des directeurs de lycées.

24 entreprises membres de la Fedil etde la Chambre des Métiers ont accueillideux, voire plusieurs élèves: Accumalux,ArcelorMittal, Cactus, Createam,Chaux de Contern/Eurobéton, Citi-bank International, CLdN Cobelfret,Codiprolux, DuPont de Nemours,Entreprises des P & T, HITEC Luxem-bourg, IFC International Fire Control,Mediation, No-Nail Boxes, Pall Center,SES, State Street Bank Luxembourg,CDCL, Kaempff-Kohler, Grant Thorn-ton, Norbert Brakonier, Soludec, Ser-melux, Coplanning.

Fondée en 2005, l’A.s.b.l. JonkEntrepreneuren a pour mission d’encou-rager la créativité et l’esprit d’entreprisedes jeunes et de les initier à la vie profes-sionnelle par le biais de différents pro-jets organisés à chaque niveau de l’en-seignement luxembourgeois à l’aide devolontaires du monde économique.Notons que pendant l’année scolaire2011/2012, 7.000 jeunes et 120 volon-taires ont participé aux 10 programmesproposés par l’A.s.b.l..

Communiqué par l’A.s.b.l. JonkEntrepreneuren Luxembourg n

la Fondation de l’architecture et de l’ingénierie au luxembourg

Le blogwww.futurabold.lu est en ligne

C e blog se présente commeref let virtuel du colloque(13.06) et du co-design

workshop Futura Bold? (27-29.06),

deux évènements majeurs du Festivald’Architecture éponyme qui se dérou-lera du 13 juin au 14 juillet 2013. Par lebiais de cette plate-forme ouverte, toutes

sortes de données, de faits et de réfé-rences seront rassemblés pour prépa-rer et stimuler le processus de spécula-tion spatiale.

les participants après la remise des certificats

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La vocation de www.futurabold.lu est d’inciter et d’illustrer des débatsconstructifs et des projets visionnaires àtravers la compilation de statistiques per-tinentes et de données cartographiques.

Téléchargeables sous la forme deglossaire et d’atlas, ces données se rap-portent aux cinq sujets et aux cinqéchelles (XS,S,M,L,XL) qui serontabordés lors du colloque et du work-shop. Réactions, questions et proposi-tions peuvent y être postées dans toutesles langues courantes (L, F, D, ENG).

n

adal – association des distributeurs automobiles luxembourgeois

introduction du contrôle techniquepériodique des voitures dans les garages

L e ministre du Développementdurable et des Infrastructures,Claude Wiseler, a annoncé fin

2012 un certain nombre de mesures envue de simplifier le contrôle techniquedes véhicules. Dorénavant, il sera pos-sible de faire contrôler sa voiture oucamionnette dans un garage conven-tionné par la SNCT (Société Natio-nale de Contrôle Technique). La miseen place de centres de contrôle supplé-mentaires devrait contribuer à éviter, àmoyen terme, que des situations d’en-combrement ne se reproduisent.

A l’avenir, les détenteurs d’automo-biles auront le libre choix, soit de présen-ter leur véhicule à l’une des stations decontrôle technique de la SNCT à Sand-weiler, Esch-sur-Alzette ou Wilwer-wiltz, soit chez un garagiste spéciale-ment conventionné par la SNCT.

Ainsi, après réception d’une noti-fication d’échéance du contrôle tech-nique de son véhicule, le détenteurpourra prendre rendez-vous auprès dugaragiste de son choix. La prise de ren-dez-vous dans un garage annulera celuiproposé par les services de la SNCT. Lejour du contrôle et à l’heure convenue,l’automobiliste pourra confier son véhi-cule au garage qui se chargera de fairepasser le véhicule au contrôle techniqueet d’effectuer, avec l’accord du client,les réparations éventuellement néces-saires. Le véhicule pourra être récupéré

en fin de journée, réparé et muni d’unnouveau certificat de contrôle d’unedurée de validité d’un an. Sur rendez-vous spécifique, le client peut égalementattendre sur place la fin du contrôle, etrécupérer son véhicule immédiatementaprès si aucune réparation ne s’est avé-rée nécessaire.

L’inspection du véhicule sera réaliséeconformément aux standards de qualitéde la SNCT par deux techniciens asser-mentés à l’aide d’un équipement tech-nique du garage agrémenté. Cet équipe-ment est soumis à un contrôle strict parla SNCT, de manière à ce que les inspec-tions techniques dans les garages s’effec-tuent avec le même niveau de qualité quedans les stations de contrôle propres à laSNCT. L’ensemble des contrôles tech-niques est accrédité suivant la normeinternationale ISO 17020 (type A).

En complément des inspectionstechniques dans les centres de la SNCT,les contrôles dans les garages devraientà moyenne échéance être proposés parune vingtaine d’entreprises du sec-teur à travers tout le pays. Les premierscontrôles techniques de ce type sontproposés à partir du 24 avril 2013 tousles mercredis matins dans les ateliers dugarage Jean Wagner àDiekirch. Fondéen 1871, ce garage dispose déjà d’unelongue expérience dans le domaine descontrôles techniques pour véhiculesutilitaires. Dans les semaines à venir,

5 autres garages seront conventionnéspar la SNCT et pourront égalementproposer des inspections techniquespour véhicules légers. Les garages quiproposeront des contrôles techniquesseront communiqués sur le site Internetde la SNCT (www.snct.lu) avec l’indi-cation des horaires à respecter. Pour desraisons d’organisation, le contrôle tech-nique dans les garages nécessitera danstous les cas la prise d’un rendez-vous.

Le contrôle technique proposé parles garages se voit généralement com-plété par d’autres services visant à sim-plifier les obligations légales du client.Le garage est libre de proposer desprestations supplémentaires telles quela mise à disposition d’un véhicule deremplacement ou d’une navette quiramènera le client vers son domicileou lieu de travail. Le tarif appliqué parla SNCT pour le contrôle techniqued’une voiture auprès d’un de ses proprescentres de contrôle s’élève actuellementà 27 EUR TTC. En fonction des ser-vices accessoires fournis par les garages,ceux-ci pourront déterminer librementle tarif qu’ils appliqueront.

Le nouveau service est proposé pourles véhicules des catégories M1 et N1,c’est-à-dire les voitures et les camion-nettes jusqu’à 3.500 kg.

Communiqué par l’ADAL n

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appel à candidatures

Prix de l’environnement de la Fedil –Promotion 2013

Le Prix de l’environnement de la Fedil, qui est organisé tous les deux ans, vise à récompenser les entreprises dontles efforts techniques et financiers ont pour but de concilier productivité et préservation des ressources naturelles.

Le concours se déroule en deux étapes: dans un premier temps, les prix seront attribués au niveau national,et dans un deuxième temps, les lauréats nationaux pourront participer au concours européen.

Les différents sujets retenus pour le Prix de l’environnement de la Fedil sont les suivants:

• les technologies propres: la mise en place dans une entreprise d’un procédé novateur réduisant l’impact de l’acti-vité des entreprises sur l’environnement (dépollution à la source, recyclage des déchets industriels, améliorationde la qualité de l’environnement)

• les produits «verts»: conception d’un produit tenant compte de la protection de l’environnement aux différentesétapes de son cycle de vie (conception, fabrication, utilisation, élimination)

• la gestion de l’environnement: action novatrice pour améliorer la gestion de l’environnement dans l’entreprise, ycompris des projets dans le domaine des «Green IT».

Les entreprises souhaitant participer au Prix de l’environnement de la Fedil peuvent obtenir le règlement ainsique le formulaire de candidature pour introduire les dossiers de candidature, au secrétariat de la Fedil en envoyantun courriel à [email protected]. n

Les dossiers doivent être envoyés avant lundi 17 juin 2013 à la Fedil, à l’attention de René Winkin,secrétaire général, boîte postale 1304, L-1013 Luxembourg.

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iNG

En matière de RSE,iNG nemanque pas de «best practices»!

L a RSE (Responsabilité Socialedes Entreprises) est au cœurde la culture et de la stratégie

d’ING Luxembourg. Pour la Banque,le bien-être de ses employés constituel’une de ses principales priorités. Elleoffre une grande flexibilité à ses collabo-rateurs, leur permettant d’atteindre unmeilleur équilibre entre leur vie privée etprofessionnelle: plages horaires élargies,télétravail, temps partiel et rachat decongés sont en effet proposés à tous. Un«Programme Santé» a aussi été instauré:des «Check-Ups Santé», des formationsen gestion du stress, nutrition, activi-tés physiques… sont organisés chaque

année. En outre, pour prévenir l’épui-sement professionnel, ING informe etaccompagne ses employés, entre autres,grâce à un Réseau de Vigilance qui està leur écoute.

ING Luxembourg, banque locale,s’engage aussi pour la communauté etapporte son soutien au secteur associa-tif luxembourgeois, grâce à de nom-breuses actions caritatives (team buil-dings, collectes de fonds…) et surtoutavec la création en 2012 du concours«ING Solidarity Awards» qui a récom-pensé 48 associations locales.

Enfin, la Banque est consciente deson impact sur l’environnement et a

donc mis en place des mesures de sensi-bilisation à la consommation, d’amélio-ration de l’infrastructure et a ratifié unecharte environnement. En septembre2012 ING Luxembourg a obtenu lelabel «Entreprise Socialement Respon-sable» de l’INDR qui récompense sesefforts en matière de RSE et certifie sacontribution au développement durable.

• Dénomination: ING Luxembourg• Activité: Banque• Localisation: Luxembourg• Effectif: 800 employés

n

BNP Paribas Securities Services luxembourg

The benefits of being aSocially responsible Enterprise

T here are many benefits of beinga “Socially Responsible Enter-prise” for BNP Paribas Securi-

ties Services Luxembourg. A “SociallyResponsible Enterprise” label is a clearsignal to all stakeholders that CorporateSocial Responsibility (CSR) values arean implicit and integral part of way inwhich the company approaches an ever-widening range of economic, environ-mental and social matters.

BNP Paribas Securities ServicesLuxembourg is keen to act locally and tocontribute effectively to the BNP Pari-bas global CSR strategy. 60 companiesin Luxembourg have now been labelled“Socially Responsible Enterprises” bythe INDR and BNP Paribas Securi-ties Services Luxembourg is proud tobe part of a group of like-thinking cor-porates. The recent signing of the Lux-embourg Diversity Chart with 7 other

BNP Paribas entities present in Luxem-bourg is another important element ofbeing a Socially Responsible Enterprise.Diversity is key not only to staff well-being but also to business continuity.These two initiatives enable BPSS torespond clearly to customer and staffexpectations as well as to those of theup and coming generations.

n

Si vous aussi, vous souhaitez faire connaître vos efforts en matière de RSE, n’hésitez paset contactez-nous par e-mail à l’adresse: [email protected] ou par téléphone: (+352) 27 33 01

Si vous souhaitez évaluer l’état d’avancement de votre entreprise en matière de RSE,nous vous invitons à consulter le site de l’INDR: www.indr.lu

rSEMAI 2013

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GraNd ENtrEtiENMAI 2013

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american Chamber of Commerce in luxembourg

“i was fortunate to be in the right placeat the right time”Mr.Minor is a lawyer and the former CEoof aol Europe Services. He has published numerous arti-cles on legal issues impacting e-commerce businesses in Europe, including tax, internet privacylaw, and corporate governance, and promotes luxembourg as an e-commerce jurisdiction. Hisfirst book, VAT on Electronically Supplied Services to EU Consumers: A Practical Compliance Guidefor Cross-Border Supplies, was published in 2012.

It was recently announced that theU.S. intends to begin negotiationson a Transatlantic Trade and Invest-ment Partnership with the EU. As anAmerican business person, what isthe view towards Europe in general –and Luxembourg specifically – as abusiness location?

Personally, I wish there were moretrade between the U.S. and Europe

and hope this agreement will enhancethat. In fact, I expect it to do so. Thestrong commercial ties to Europe havebeen overshadowed in the past decadeby an increased focus on China in theU.S. The digital economy will drivea new generation of trading relation-ships between Europe and the U.S.Just beneath the surface of everydaypublic consciousness is a struggle

between the U.S. and EU over inter-net privacy rules. Interested partieswill no doubt use these negotiationsto drive privacy agendas as well. Lux-embourg, more than any other EUcountry in the last 10 years, has cre-ated almost from scratch an attractivelocation for e-commerce businesses.It is not just about the finance sec-tor anymore.

rick Minor, author & executive

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Through AOL’s investment, youhelped create the e-commerce econ-omy in Luxembourg and have beena part of that landscape since 2000.How do you see the state of e-com-merce in the Grand Duchy today,and what are your thoughts aboutthe change in VAT rules planned for2015?

We’re seeing the third phase, or con-solidation, of the development of Lux-embourg’s e-commerce economy. Thefirst phase was the startup phase (2003-2007), the second the expansion phase(2007-2011). There’s an ideal mix ofreal e-commerce operations here onthe ground. I’m confident that throughclose partnership with key businessstakeholders, the government will benimble enough to maintain the momen-tum for an important niche of the econ-omy. I was always skeptical of the deci-sion to introduce new rules, given theburden especially on SMEs of havingto comply in multiple jurisdictions, butthere were many political factors at playin that decision. Hopefully, new oppor-tunities in Luxembourg for these com-panies will emerge by or before 2015.

You have recently written a bookon VAT practice and policy for globalsuppliers of e-commerce services inthe EU.Why did you decide to writethis book? What feedback have youreceived so far?

I was fortunate to be in the rightplace at the right time when I joinedAOL, a “first mover” of the U.S. e-com-

merce companies investing in and look-ing to duplicate their US success inEurope. My responsibilities at AOLallowed me to confront the regulatory,commercial and fiscal challenges fac-ing fast-growing e-commerce compa-nies in Europe. Early on, we enjoyed anunusual amount of scrutiny from EUauthorities as one of the first major UScompanies to set up significant invest-ments in operations on the ground. Ioften represented AOL before govern-ment authorities, which also includededucating them on our business modeland corporate culture. I noticed therewas very little information available inthe public domain on the VAT com-pliance rules for the digital economy –and I knew that I help could fill thisgap from my experiences at AOL. Thebook has been well received by VATexperts in government, public insti-tutions such as the OECD, universi-ties, and European and non-Europeane-commerce businesses. I was pleasedthe book could be launched throughLibrairie um Fieldgen, and is now avail-able on amazon.com.

You have been in Luxembourgsince 2000, although you also havelived and worked in Brussels, Munichand London as well. What do youmost enjoy about the expatriate lifein Luxembourg?

What I have enjoyed about Lux-embourg is the notion that there is nosingle dominant nationality. Luxem-bourg truly is a melting pot of cultures

and nationalities, albeit on a very smallscale, and I’ve found national rivalriesless prevalent here. I think that ensures amore welcoming environment for thosewho come to Luxembourg seeking suc-cess for themselves and their families.And of course, each of us can contributeto this goodwill on a daily basis. Cour-tesy counts, especially where so manycultures overlap. I try to stay mindfulof that every single day.

Interview:Natalie Gerhardstein, AMCHAM

Photos: Stephen Robertsn

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iNFo ENtrEPriSESMAI 2013

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European CSr award

Une première édition couronnéede succès

P lus d’une centaine de per-sonnes ont participé à la pre-mière édition des European

CSR Award au Centre Drosbach, avec laprésence exceptionnelle du président dujury, Nicolas Schmit, ministre du Tra-vail et de l’Emploi. La soirée de remisede prix, présentée par le rédacteur enchef de PaperJam, Jean-Michel Gau-dron, a également accueilli Marine DeBazelaire, directrice développementdurable chez HSBC France et LuisaFerreira, Economic Advisor à l’InstitutBEI. Marine de Bazelaire a apporté sontémoignage sur les partenariats mis enplace par HSBC, ainsi que leur impact,

en France et à l’International. Quant àLuisa Ferreira, elle a présenté l’InstitutBEI et sa plateforme d’échange, qui per-met aux salariés de s’engager dans desinitiatives sociales.

Trois entreprises étaient nomméesdans chaque catégorie. Le prix qui récom-pensait les PME et leur(s) partenaire(s)associatif(s) était disputé par:• Ketterthill et l’Association Don de

moelle,• EcowashMobile et EPI (Association

luxembourgeoise pour l’Encourage-ment, la Promotion et l’Intégration),

• Polygone et INTER-ACTIONS.

EN BrEF

CargoluxServices to ouagadougouCargolux Airlines Interna-tional S.A. announced that itwill add Ouagadougou, thecapital of Burkina Faso, to itsnetwork of African destina-

tions. Often called the center of the nation, Ouagadou-gou is the country’s largest city; its main industries arefood processing and textiles. The first Cargolux flightwas operated on April and will be followed by weeklyflights every Wednesday. Exports from Burkina Faso pri-marily include perishable goods – mainly fresh beansand mangoes – that greatly benefit from the sophisti-cated temperature-controlled environment of Cargo-lux’s modern Boeing 747 freighters. Cargolux flightCV8043/CV8053 offers shippers in this region the fastestandmost comfortable connection to the major marketsin Europe and all points beyond in the worldwideCargolux network.

Cactusouverture d’un nouveauhobbi Center àdiekirchOuvert depuismi-avril, sur unesurface de vente de 300m2, lele nouveau cactus Hobbi pro-pose un choix impressionnantde lave-linges, réfrigérateurs,

sèche-linges, machines à café, robots de cuisine, brosses àdents électriques et bien plus. Le secteur des petits etgrands électroménagers est traditionnellement undomaine dans lequel il y a beaucoup d’évolutions. Inno-vations techniques, nouvelles normes entrant en vigueurpour la consommation énergétique ... Cactus mise beau-coup sur le service à la clientèle: des vendeurs qualifiés etspécialisés sont à ainsi à disposition pour dispenser lesmeilleurs conseils.

Sales-lentztravelexperts.luremporte l’award 2012 del’innovation dans letourismeCette distinction a été remisepar le magazine professionnel«Travel Magazine». travelex-

perts.lu a misé sur le conseil et l’expertise que peutapporter le personnel de Sales-Lentz pour la préparationet la réservation de séjours. En plus de leurs excellentesconnaissances et de leur formation professionnelle,beaucoup d’agents de voyages de Sales-Lentz ont desexpertises particulières sur des destinations ou des typesde voyages. C’est ce conseil que travelexperts.lumet enévidence sur son site. Car rien ne remplacera jamais leservice que peut apporter un agent de voyages. En sélec-tionnant une destination ou un type de voyage, ce nou-veau site web sert ainsi demoteur de recherche et aide leclient à trouver son expert. Grâce à sa grande simplicitéd’utilisation, travelexperts.lu permet à l’internaute detrouver rapidement LA personne de contact idéale. Lesite est conçu comme une véritable plateforme de com-munication entre l’expert et son client internaute. Et si cedernier était enmal d’idées, travelexperts.lu peut servirde source d’inspiration en explorant le team des expertsou les expertises disponibles.

Belle Etoileouverture d’un barbershopTout comme à Londres,Dublin ou New York, leLuxembourg a désormais unBarbershop. Situé au 1er étagede la Belle Etoile (côté C-Inn),les hommes peuvent y trou-

ver tous les soins nécessaires à leur bien-être. Outre lesservices de barbier (également à l’ancienne) et de coif-fure, le salon dispose de deux cabines VIP et d’uneéquipe spécialement formée et compétente pourprendre soin de ces messieurs. Des soins de peau, épila-tion, massages, mais aussi manucure et pédicure sontproposés. Même les premiers cheveux gris peuvent êtrecamouflés selon l’envie, et tout cela dans un cadre

les heureux gagnants de la première édition du European CSr award

le jury était présidé par Nicolas Schmit, ministre du travail et de l’Emploi

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Dans la catégorie grandes entre-prises, les trois finalistes étaient:• UBS et la Fondation Kraïzbierg,• ING Luxembourg et le Service de

Rééducation Précoce –Hëllef fir dePuppelchen,

• ALD Automotive et MyClimateLux.

Le jury, composé de plusieurs expertsindépendants a decidé de récompenserKetterthill et son partenariat avec l’As-sociation Don de moelle, qui a permisl’inscription de 300 nouvelles personnesaux registres du don de moelle en 3 ans.Par ailleurs, les laboratories Ketterthilloffrent, dans le cadre de ce partenariat,le soutien paramedical nécessaire à l’as-sociation au niveau des prélèvements, dela logistique et du contact métier.

La grande entreprise ALD Automo-tive a été sélectionnée par le jury pourson partenariat avec l’association à butnon lucratif MyClimateLux. Le parte-nariat permet de compenser, voire neu-traliser, les émissions de CO2 résiduelvia une compensation carbone.

Ces Awards, lancés par la Com-mission européenne, sont co-organiséspar CSR Europe (dont l’IMS Luxem-bourg est le représentant national) etBusiness in the Community. L’initia-tive se déroule simultanément dans28 pays européens, qui se retrouveront,ainsi que leurs vainqueurs nationaux àBruxelles le 25 juin prochain, pour unévénement unique en présence de repré-sentants de la Commission européenne.

n

Pour de plus amples informations: www.csrluxembourg.lu

EN BrEF

exceptionnel, très retro à l’ambiance vintage et cosy. Laboutique du Barbershop propose à la vente desmarquesde cosmétiques très «british» commeMolton Brown, Flo-ris London, ou Dr. Perricone, marque américaine uniqueau Luxembourg.

abitaredommeldangedes couleurs, du frais etdu neuf: total relookingdumagasinAprès 1 an de travaux, Abitareinaugure ses nouveaux chan-gements. Tout d’abord, par laréfection de sa nouvelle façade extérieure réalisée parl’architecte Philippe Schmit. Cette architecture à lafaçade composée de panneaux en fibre de verre teintéeen bleu Klein lui donne un rythme individuel propre surdeux niveaux, ce qui crée un ensemble mouvant aubâtiment. Depuis plus de 15 ans, cet ancien magasin debricolage sert de vaste boutique et showroom pour dumobilier contemporain et design. Le magasin permetde découvrir de nouveaux concepts, de nouvelles col-lections (Kare, Xooon, H&H et FERMOB). De plus, au 1er

étage du magasin, Le Goumet café vient compléterl’offre. Les clients peuvent également profiter d’une ter-rasse en hauteur pouvant accueillir jusqu’à 40 per-sonnes dont le mobilier extérieur provient de la collec-tion Fermob, un fabriquant français qui véhicule unevaleur forte, celle du respect de l’environnement.

VérandasGrand-ducalesUne véranda basse énergieréussieRéduire de 20 % les consom-mations énergétiques desbâtiments dès 2021 est l’am-bition affichée par le Parlement européen qui a adoptéune directive imposant aux Etats membres, de nou-velles normes en matière de performances énergé-tiques. Lemaître vérandalier Vérandas Grand-Ducales aconfié à son département R&D la mission de dévelop-per des solutions thermiques performantes. Pourgarantir une isolation maximale, Vérandas Grand-Ducales propose un vitrage haute performance, nonteinté, à la fois pour la toiture et les façades. Il a pourparticularité d’être deux fois plus efficace que dudouble vitrage tant en termes de réduction des pertescalorifiques qu’en ce qui concerne l’apport énergé-tique. Pour les propriétaires d’une Vérandas Grand-Ducales Basse Energie, cela se traduit par une réductionnotable des factures d’énergie car ils sont amenés àmoins chauffer et à moins éclairer leur pièce de vie.Côté isolation, c’est un véritable «mur de verre». «Cetype de vitrage laisse passer deux à trois fois plus delumière, notamment durant la saison hivernale où elles’avère un atout énergétique dont il serait dommage dese passer. Imaginez, c’est trois fois plus performant quedes panneaux photovoltaïques», ajoute MonsieurCaruso administrateur délégué de Vérandas Grand-Ducales. Avec l’appui de son département R&D, Véran-das Grand-Ducales a développé, dans ses ateliers, unetechnologie unique: l’Alu-Thermo-Bois. Le résultat estparticulièrement probant puisque les performancesénergétiques s’avèrent jusqu’à 4,4 fois supérieures àcelles des profilés Alu de dernière génération, actuelle-ment référencés sur le marché. Depuis plus de 20 ans,Vérandas Grand-Ducales conçoit et fabrique des véran-das et des pergolas. Installée aujourd’hui au cœur de lazone d’activités de Bascharage, la société s’imposecomme la référence en matière de vérandas basseconsommation au Luxembourg.

Charte de la diversité lëtzebuerg

8 CEos du Groupe BNP Paribasprennent un engagement fort

D epuis octobre 2012, le Grand-Duché de Luxembourg est le12e pays européen à disposer

d’une charte nationale en faveur de ladiversité sous le patronage du minis-tère de la Famille et de l’Intégration.

Le 11 mars dernier, à l’occasion de la2e cérémonie officielle de signature dela Charte de la Diversité Lëtzebuerg, lesresponsables de huit entités luxembour-geoises du groupe BNP Paribas ont, enprésence de madame la ministre Marie-

(de g. à d., au 1er rang) GerryWagner, directeur Général arval luxembourg; Noël didier, admi-nistrateur directeur général Fidupar; Fabienne dasnoy – country diversity dfficer BNP Paribas;robert Christophory, general manager BNP Paribas lease Group luxembourg; Sylvie Baijot,deputy chief executive officer BNP Paribas investment Partners (de g. à d., 2e rangée) thierrySchumann, responsable rH Pays, membre du Comité de direction de BGl BNP Paribas; FrédéricPerard, managing director BNP Paribas Securities Services; Carlo thill – président du Comité dedirection de BGl BNP Paribas; Fabrice Bagne, administrateur délégué Cardif lux Vie; Jean-YvesMarquet – chief financial officer BNP Paribas real Estate

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iNFo ENtrEPriSESMAI 2013

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25 ans luxembourg air rescue a.s.b.l.

l’assistancemédicale déploie ses ailes…

E n avril 1988 fut officielle-ment fondée Luxembourg AirRescue – LAR. Aujourd’hui

LAR, avec ses 5 hélicoptères de sauve-tage, fait partie du service luxembour-geois de sauvetage SAMU, dans lequelelle est intégrée depuis 1991. Depuis,les hélicoptères du sauvetage aérienont effectué plus de 18.500 interven-tions, soit pour transporter le médecinurgentiste sur le lieu de l’accident et/ou transporter un malade ou un blesséà un hôpital. Dans environ 75 % desinterventions, il s’agit d’urgences enmédecine interne, c’est-à-dire infarc-tus du myocarde, attaque d’apoplexieou crises d’asthme et d’épilepsie, etc.365 jours par an, 24 heures sur 24, leséquipes et le matériel sont en service depermanence. En dix minutes, un desrapides hélicoptères de sauvetage LARdoté d’équipements les plus modernes,peut aller des bases de Luxembourg oud’Ettelbruck à n’importe quel endroitdans le pays, même à des endroits qui

ne sont que difficilement ou pas dutout accessible pour une ambulance.Depuis 1998 Air Rescue a aussi desavions sanitaires à son service: ce sontdes véritables unités volantes de soinsintensifs avec du personnel hautementspécialisé à bord. Depuis, presque5.000 vols ont été effectués surtoutpour rapatrier des membres LAR bles-sés ou malades depuis les endroits lesplus éloignés du monde vers le Luxem-bourg. Ce service, qui n’est pas rem-boursé par les caisses de maladie, estoffert gratuitement par LAR à sesmembres. Le matériel le plus moderneet les procédures professionnelles avecle certificat de qualité ISO-9001 sontles garants d’une sécurité optimale etd’une qualité dans l’intérêt du blessé.Les 150 membres du personnel de laLAR, dont les pilotes, les médecins etles techniciens hautement qualifiés,s’engagent de façon compétente et nonbureaucratique pour permettre à AirRescue de se rapprocher chaque année

un peu plus de son but ambitieux, quin’est pas de devenir la plus grande orga-nisation du secours aérien, mais d’êtreparmi les meilleures dans son domaine.S’arrêter signifie reculer: LAR ne peut etne veut pas s’arrêter. Pour l’avenir, elleveut continuer d’investir dans la qua-lification de son personnel et dans lematériel afin de pouvoir secourir encoremieux et plus rapidement les personnesen danger. Par responsabilité envers ses185.000 membres, LAR va continuerde s’investir pour une amélioration desservices d’urgences.

Sans les membres, l’utilisation d’unhélicoptère de sauvetage ne serait paspossible au Luxembourg. Sans lesmembres, la LAR n’existerait pas. Maisles cotisations ne suffisent pas. AinsiLAR rentabilise ses avions sanitaires enles utilisant non seulement pour des volsretour pour ses membres de partout dansle monde, mais aussi pour des rapatrie-ments pour des sociétés d’assistance etd’assurance. En 2012 LAR a ainsi réa-

Josée Jacobs, pris l’engagement publicde poursuivre la construction d’uneentreprise plus inclusive, au profit dequelque 4.000 collaborateurs présentsau Luxembourg et des clients.

Les signataires de la charte sont CarloThill pour BGL BNP Paribas, FrédéricPerard pour BNP Paribas Securities Ser-vices, Fabrice Bagne pour Cardif LuxVie, Sylvie Baijot pour BNP ParibasInvestment Partners, Robert Christo-phory pour BNP Paribas Leasing Solu-

tions, Noël Didier pour Fidupar, GerryWagner pour Arval et Jean-Yves Marquetpour BNP Paribas Real Estate.

Au-delà de cette signature, les huitentités du groupe BNP Paribas auLuxembourg se sont déjà engagées dansce changement vers la culture de l’inclu-sion en désignant des référents «Diver-sité», en préparant des programmes deformation et de sensibilisation, et en s’ap-pliquant à la recherche d’indicateurs per-tinents pour chaque processus en matière

de Ressources Humaines afin de voirla compétence au-delà de la différence.

Depuis longtemps, BNP Paribasreconnaît et valorise la diversité commeun enjeu tant de performance que deresponsabilité sociale. En effet, dans unmonde qui change, la diversité, tant dela main d’œuvre que de la clientèle, estune réalité que toute entreprise doit êtreapte à appréhender afin d’assurer sa séré-nité sociale tout comme sa pérennitééconomique. n

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Partenariat

Cactus a choisi telindus telecompour ses datacenters

C actus compte dans ses rangs2 hypermarchés, 11 super-marchés, 6 supérettes Cactus

Marchés, 4 Cactus Hobbi et 18 épiceriesCactus Shoppi, mais aussi une brancherestauration, un service traiteur et uneimportante branche de production deproduits alimentaires. Ce vaste réseaude production et de points de vente sedoit d’être interconnecté par une tech-nologie innovante et fiable, réduisantau minimum les impacts d’une coupurede service, dans un souci permanent dequalité de service pour sa clientèle etses collaborateurs. Le challenge pourCactus était de créer une 2e infrastruc-ture système redondante sur un site dis-tant. Les deux centres de calculs, l’un àBertrange et l’autre dans les nouveauxbâtiments de Windhof, sont au coeurdu réseau de Cactus. Pour des raisonsévidentes de sécurité et de continuitéde service 24h/24 et 7j/7, leur inter-connexion doit s’opérer via deux che-mins totalement distincts. La diver-sité des activités du groupe, depuis laproduction jusqu’à la vente en maga-sins, impose également un «RecoveryPoint Objective» (RPO) et un «Reco-very Time Objective» (RTO) particu-lièrement ambitieux. La solution pro-posée par Telindus consiste en unecombinaison de services intégrateur –opérateur. En s’engageant de bout enbout, Telindus a mis à profit son expé-rience pluridisciplinaire apportantainsi une réelle valeur ajoutée au pro-jet. Cette solution intègre d’une part la

Fibre Optique passive fournie par Cac-tus, et d’autre part, le réseau de Telin-dus Telecom. L’ensemble, activé par deséquipements de marque ADVA Opti-cal Networking, est supervisé et opérépar les équipes de Telindus Telecom,proposant ainsi à Cactus des qualitésde services et un «Service Level Agree-ment» (SLA) unique. Cactus profiteaujourd’hui d’une solution flexible,

assurant une bonne maîtrise des coûts,évolutive, hautement sécurisée et par-faitement intégrée à l’environnementexistant. Cactus bénéficie dorénavantd’un interlocuteur unique pour la four-niture et la gestion de bout en bout deces nouveaux services de connectivitéEthernet et Fibre Channel. Ceux s’ins-crivent comme une extension au contratd’infogérance existant. n

lisé plus de 900 vols dans 94 différentspays du monde. Depuis 2005 LAR metà disposition de la Rhénanie-Palatinatet de la Sarre un hélicoptère de sauve-tage qui assure plus de 900 interventionspar an. En cas de catastrophes humani-taires, elle met à disposition son savoir,son personnel et son matériel. Depuis2008 LAR est exclusivement respon-sable des transports d’organes en France.Depuis 2010 ses hélicoptères peuventintervenir lors d’incendies de forêt grâce

au Bambi Bucket. Depuis deux ans encollaboration avec SES TechCom, Hitecet le ministère luxembourgeois de laCoopération LAR gère Emergency.lu,qui offre un système de communicationpar satellite en cas de catastrophe inter-nationale. LAR est devenue un «global

Player» dans les services d’urgences.LAR est devenue l’organisation de sau-vetage aérien des Luxembourgeois;comme le montrent les plus de 185.000membres qu’elle compte aujourd’hui etqu’elle a remercié à l’occasion de son25e anniversaire. n

Informations sur l’affiliation et la LAR: Tél. 48 90 06 ou www.lar.lu

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lES 100 ViSaGESMAI 2013

dE la CHaMBrE dU CoMMErCE tEl.: +352 42 39 391

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n Blazenka BartolovicPremière secrétaire à l’Espace Entreprisesau sein du Service aux PME

n Frank ZeienPremier agent technique au seindu Service Immeuble

Blazenka travaille en tant que secré-taire à l’Espace Entreprises au sein duService aux PME (anc. DépartementCréation et Développement des entre-prises) de la Chambre de Commerce.La tâche principale de Blazenka est deconseiller les porteurs de projet de créa-tion d’entreprise, notamment pour lesdémarches à effectuer en vue d’obte-nir une autorisation d’établissement.Elle fournit également des conseilsen matière de reprise d’entreprisedans le cadre de l’initiative BusinessExchange et est chargée de faire le lienentre les repreneurs et les cédants. Par-fois, Blazenka est amenée à établir desattestations CE (Certificat européen)pour les ressortissants de la Chambrede Commerce qui souhaitent s’établirdans un autre Etat membre de l’UE. Cecertificat européen atteste des activitésexercées au Grand-Duché de Luxem-

bourg. Enfin, elle apporte son aideaux commerçants et personnes phy-siques pour l’inscription ou la radia-tion au Registre de commerce et dessociétés (RCSL). Au-delà de sa satisfac-tion d’être en contact avec les clients,Blazenka estime que les projets de créa-tion d’entreprises sont très intéressantset variés. Les demandes touchent denombreux domaines de compétence,comme le droit d’établissement, le droitdes sociétés, la sécurité sociale, la fisca-lité, la propriété intellectuelle ou encorele financement de projets, etc. Souventconfrontée à des demandes de plus enplus complexes, elle estime qu’il estindispensable de se tenir informée etde se former continuellement pour four-nir une assistance et un conseil de qua-lité. Pour se détendre, Blazenka pratiquela course à pied et la lecture. Elle aimeaussi faire des virées entre amis. n

En tant que premier agent techniqueau sein du service Immeuble, les tâchesprincipales de Frank, serrurier et ajus-teur de formation, sont la surveillance,la gestion et le suivi de la maintenancedes installations techniques du site. Enoutre, Frank assiste son responsable dansl’établissement de devis, dans la planifi-cation et le suivi des travaux des entre-prises externes ou encore dans le réamé-nagement des bureaux en fonction desbesoins de la Chambre de Commerce.Il effectue également les réparationsnécessaires au bon fonctionnement dumatériel. L’immeuble – qui comprendles bâtiments de la Chambre de Com-merce et ceux du Centre AdministratifPierre Werner (CAPW) – se composede six bâtiments sur cinq niveaux, unrez-de-chaussée, un rez-de-jardin, ainsique quatre niveaux de parking offrant650 places au sous-sol. La «maison del’économie luxembourgeoise» s’étoffeau rez-de-jardin sur une surface de

6.500 m² d’un Centre de Conférencesde 4 salles pour 470 personnes et d’unCentre de Formation de 36 salles modu-lables et équipées de matériel de hautetechnologie pour 1.000 personnes. Acela s’ajoutent plusieurs espaces détenteet une cafétéria. L’espace restaurant, la«Table de Mercure», offre 240 placesassises. En septembre 2003, le projet dela Chambre de Commerce a reçu le PrixEuropéen de la Construction Métal-lique de l’ECCS (European Conven-tion for Constructional Steelwork). «Ils’agit d’être très flexibles au quotidien etde pouvoir réagir rapidement aux diffé-rentes demandes. Une bonne connais-sance de nos installations s’impose»,affirme Frank en gardant le sourire.Après une semaine de travail bien rem-plie, Frank se consacre à la restaurationde voitures de course et de collection.Amateur de sensations fortes à moto, ilassouvit sa passion sur des circuits.

n

Votre partenaire pour la réussite

Chaque mois, Merkur vous présente sur cettepage deux collaborateurs/-trices de la Chambrede Commerce. L’idée de cette page est de rendreencore plus transparents les services etles activités de la Chambre de Commerceet de vous permettre de mieux connaître vosinterlocuteurs auprès des dif férents services.

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