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Dossier De presse
05/10/2011Tapisseries volanTes
de Margret eicher
Dossier De presse
sommaire
margret eicher
L’art contemporain investit arte
Démarche artistique
technique
Les oeuvres De L’exposition
Biographie
01020405
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Dossier De presse
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L’art contemporain investit artedepuis sa construction en 2003, le siège d’arte occupe
une place visible au cœur du quartier européen de
Strasbourg. Le bâtiment, qui se dresse dans toute sa
transparence sur les berges de l’ill, est connu tant des
habitants de la région que des nombreux touristes.
Lieu dédié à la production audiovisuelle et à la créativité,
l’édifice accueille depuis 2006 sur son parvis le désormais
célèbre Homme-girafe de Stephan Balkenhol qui
symbolise l’engagement d’arte et de la Ville de
Strasbourg en faveur de l’art contemporain.
depuis 2006, la chaîne a franchi une nouvelle étape en
permettant à l’ensemble des arts plastiques, de la
sculpture à l’art vidéo, d’investir ses locaux dans le cadre
d’installations temporaires.
Pour donner vie à cette démarche, un comité, composé
notamment de représentants du centre d’art et de
technologie des Médias de Karlsruhe (ZKM), du centre
européen d’actions artistiques contemporaines (ceaac)
et du Fonds régional d’art contemporain (Frac), a été
chargé de sélectionner plusieurs artistes qui symbolisent
la qualité de la création artistique contemporaine.
après le succès des expositions de Vladimir Škoda, Jakob
gautel, daniel Firman, axel anklam, Jean-Michel Othoniel,
robotlab, Michael grudziecki et ramona Poenaru, le
comité a proposé à l’artiste allemande Margret eicher
d‘investir les lieux. arte ouvrira ses portes à l‘artiste du 5
octobre au 5 décembre 2011.
arte remercie tout particuLièrement BernharD serexhe Du ZKm, eveLyne Loux Du ceaac et oLivier grasser
Du Frac, Dont L’engagement à nos côtés renD possiBLe ces expositions.
en partenariat avec
Le ZKm, centre D’art et De technoLogie Des méDias De KarLsruhe
Le ceaac, centre européen D’actions artistiques contemporaines
Le Frac, FonDs régionaL D’art contemporain D’aLsace
ci-dessus: Le siège d’arte à Strasbourg
ci-contre: L’Homme-girafe, sculpture de Stephan Balkenhol, situé sur le parvis de la chaîne
Margret eicher - déMarche artiStique
Dossier De presse
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Margret eicher pose devant Nightmare, exposé au Ludwig Forum dans le cadre du Double Wall Project, 2004
Margret eicher joue avec la plus inépuisable banque d’images qui soit : la mémoire collective. Œuvres d’art, images de presse ou publicités, entreposées dans les sous-sols des musées ou exposées en grand format sur les panneaux publicitaires – dans cette gigantesque et hétéroclite mémoire collective, l’artiste allemande glane ses images, dont chacune est un témoin, à la fois éphémère et profond, de ce qu’a été l’actualité et la philosophie d’une époque :
„Je ne crois pas que la publicité soit un témoin plus faible, plus éphémère ou moins fiable d’une époque que ne l’est la peinture. ce que les portraits de la renaissance ou du baroque nous disent sur les gens, nous l’apprenons sur nos contemporains dans les images de notre publicité, et d’une manière tout aussi pertinente.“
entre les images héritées de l’histoire de l’art et celles diffusées par les médias contemporains, Margret eicher refuse en effet de voir une différence qualitative, mais plutôt une „passerelle jetée à travers les âges“.
c’est là précisément le programme de son œuvre : revisitant la tapisserie traditionnelle et les représentations mythologiques, elle met en scène sur un support que l’on croyait dépassé les icônes de la communication de
masse. dans un anachronisme teinté d’ironie, elle mêle l’immatérialité des images numériques à la corporalité du tissu, confronte les âges pour mieux les rapprocher. Situées en permanence dans l’intertextualité, ses œuvres citent des images de la mémoire collective, les recontextualisent et les réinterprètent. Plus que d’emprunts, c’est véritablement d’appropriations dont il faut parler, et même de vols pleinement assumés par l’artiste :
„en citant, je vole des images qui ne sont pas de moi. Mon objectif n’est pas d’en être digne. Je les utilise en fonction de ce que je veux dire et je ne me demande pas si cela correspond à leur signification d’origine. Je me les approprie à cent pour cent.“
ainsi dépoussiérée par Margret eicher, la tapisserie des gobelins retrouve sa fonction première et redevient support de communication des puissants, instrument de la célébration du prince, le tout au service d’un certain modèle de domination. une fonction qui rappelle furieusement nos médias de masse et nos écrans géants haute définition, emblèmes tout aussi prestigieux et chatoyants d’une société de la communication presque féodale, avec ses rapports de force, ses visions du monde et ses „majestés“ modernes issues de la politique, du show-business ou du sport.
margret eicher„L’histoire De L’art représente une mémoire coLLective, exactement De La même Façon que Les images De
nos méDias actueLs sont une mémoire coLLective. L’éphémère, c’est ce que nous percevons à La surFace.
Les gigantesques archives D’images conservées Dans Les agences sont DisponiBLes, et Les sous-soLs Des
musées regorgent D’œuvres. Dans un cas comme Dans L’autre, ce sont D’énormes ressources.“
Margret eicher, Nothing is real, 2006
Démarche artistique
Margret eicher - déMarche artiStique
Dossier De presse
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„La tapisserie n’est pas une simpLe image : eLLe DéFinit un espace mieux que ne Le Fait un taBLeau ...“
Margret eicher, Nothing is real, 2006
Margret eicher pose à côté de Nach der Jagd / „Après la chasse“, tapisserie réailsée en 2008
adepte du copy-art au début des années 1990, Margret eicher se consacre à la tapisserie depuis une dizaine d’années. en abandonnant le papier pour le tissu Jacquard, passant ainsi de l’éphémère fragile au monumental historique, Margret eicher a radicalement changé son support, mais pas le contenu de ses œuvres. Fidèle à sa démarche, l’artiste continue à mettre en scène et à interroger les motifs de domination qui étaient déjà au cœur de ses premiers collages.
Margret eicher rencontre l’art de la tapisserie lors d’une visite dans les châteaux de la Loire. dans les spectaculaires tentures réalisées aux XVie et XViie siècles, elle retrouve les éléments de son propre
cheminement artistique, mais aussi les fondements de nos médias de masse : utiliser des motifs, des prototypes, des icônes pour aboutir à une représentation du monde.
Les tapisseries faisaient partie de l’inventaire mobile de la cour et l’accompagnaient de résidence en résidence. représentations mythologiques, sociétales et politiques, elles étaient exposées partout où l’on voulait manifester la grandeur et la puissance, symbolisaient la représentation du monde du prince, elles en étaient en quelque sorte l’ambassadeur. Loin d’être purement ornementale, la tapisserie était alors un formidable vecteur de communication, doté d’une portée médiatique avant l’heure.
margret eicher
Du copy-art à La tapisserie
Margret eicher - technique
Dossier De presse
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Zum FiLm
Nightmare exposé au Ludwig Forum, 2004
Margret eicher procède, grâce au scanner et aux logiciels
de traitements d’image, par montages numériques et libre
assemblage d’éléments picturaux hétéroclites qui rendent
caduque toute question sur la provenance, le matériau, le
contexte de création de l’original. chronologie, hiérarchie et
authenticité de l’image sont annihilées.
Pour la réalisation de ses tentures, Margret eicher a choisi
le berceau de la tapisserie traditionnelle : la Flandre,
devenue aujourd’hui un des grands fournisseurs des
boutiques de souvenirs. Passées maîtres dans l’art du
fac-similé de motifs anciens, ses industries savent imiter
le travail de haute qualité des manufactures historiques.
c’est exactement ainsi que l’artiste conçoit ses œuvres :
des imitations industrielles de la tapisserie classique
manufacturée.
alors que ses premières tentures étaient de simples
impressions numériques sur tissu Jacquard, elle confie
désormais leur réalisation à un tisserand flamand, qui
travaille sur un métier assisté par ordinateur à partir de
fichiers numériques. Le choix du Jacquard tient au fait que
ce tissu offre une certaine uniformité et imite au mieux la
structure des tapisseries traditionnelles.
Ses œuvres atteignent souvent des dimensions
spectaculaires, comme le diptyque Daydream & Nightmare.
Leur taille varie selon les lieux et les situations pour
lesquelles elles sont pensées, mais l’impression de
monumentalité reste un aspect essentiel de l’art de Margret
eicher.
„iL ne s’agit pas De véritaBLes tapisseries mais De citations De ce support méDiatique historique, porteur Des vaLeurs De son
temps – ce sont Des „Faux“ inDustrieLs, FaBriqués en BeLgique, Le pays D’origine De La tapisserie cLassique, et aujourD’hui ceLui De
Leurs répLiques commémoratives.“
Margret eicher, Nothing is real, 2006
margret eicher
technique
Margret eicher - LeS ŒuVreS de L’eXPOSitiOn
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tapisseries voLantesDe margret eicher
Les œuvres De L’exposition
Der tranK Der götter
DayDream & nightmare
genesis, genesis 2, göttLiche LieBe
Fauna unD Die gauKLer
grosse seeschLacht
0607080910
Simulation numérique : Nightmare exposé au ZKM
Margret eicher - LeS ŒuVreS de L’eXPOSitiOn
Dossier De presse
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aux quatre coins de la double frise, qui traditionnellement
représente les limites du monde connu, figurent des
oiseaux, des raisins et le logo coca-cola, tous symboles de
la liberté et de la vie éternelle (coca-cola, le nectar des
dieux des temps modernes). […] On en appelle donc aux
habitudes visuelles d’un observateur occidental. Le
rapprochement entre une imagerie historique, familière, et
nos médias contemporains facilite la réception de l’œuvre
par le public. […]
Mais les commanditaires [la république populaire de chine]
avaient insisté, certes discrètement, pour qu’apparaissent
aussi les insignes de la souveraineté populaire chinoise. On
reconnaît donc en médaillon le portrait de Mao, hors du
temps et de l’espace, suivi, en caractères chinois, de l’une
de ses citations, un appel à la lutte pour l’avènement de la
révolution communiste. La phrase s’achève sur le symbole
traditionnel de l’unité cosmique. comme l’ont été avant lui
bien d’autres produits de colonisation dans les domaines de
l’art et de la vie quotidienne (de la Joconde à Mcdonald’s),
le breuvage occidental qui a conquis le monde est
instrumentalisé par les hauts dignitaires chinois, intégré
sciemment dans leur propre culture, remodelé de manière
subversive en instrument de pouvoir.
Le „coca chinois“ promet liberté et vie éternelle dans
l’immense empire du grand timonier Mao, tant aux chinois
qu’au reste du monde. Pour procéder à cette
instrumentalisation „impériale“ d’un patrimoine culturel,
Margret eicher a mis au point une stratégie proche du
génie, en appliquant la technique du collage sur un tissu qui
offre une grande uniformité : le Jacquard. grâce à cet art
officiel d’un genre inédit, Margret eicher fait figure de
pionnière et ouvrira peut-être le marché chinois aux artistes
occidentaux…
Hans-Günter Golinski, directeur du Musée de Bochum
Der tranK Der götter„Le nectar Des Dieux“montage numérique / jacquarD300 x 400 cm2002
Margret eicher - LeS ŒuVreS de L’eXPOSitiOn
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„rêve éveiLLé & cauchemar“montage numérique / jacquarD1150 cm x 550 cm2003
a l’intérieur de ces étages se déroulent différentes scènes
qui se répondent les unes les autres, un peu à la manière
d’un court métrage. il existe par exemple, d’une tapisserie à
l’autre, des rappels entre le paradis et le paradis perdu.
L’architecture représentée dans l’une est tombée en ruine
dans l’autre, mais l’on s’aperçoit aussi que ces vestiges
s’élèvent sur les marécages du paradis. [...]
c’est au cours du travail que l’idée m’est venue de citer la
sculpture de Jeff Koons1, une préciosité en quelque sorte.
[…] cette citation de Jeff Koons et de la ciccolina dans le
volet Paradis de mes tapisseries est en fait un petit
supplément qui se fonde très joliment dans l’ensemble […],
parce qu’elle fait résonner le doute quant au paradis, de
même que, dans les deux tapisseries, la question de la
délivrance de l’homme est, elle aussi, posée.
Margret Eicher
1 exposée au Ludwig Forum d‘aix-la-chapelle en même
temps que la tapisserie.
Les deux tentures en vis-à-vis jouent avec la thèse et
l’antithèse, suggèrent l’antinomie entre ciel et enfer et
déclinent dans toutes les scènes de l’œuvre un discours sur
le Jugement dernier.
Pourtant, contrairement aux fresques religieuses d’époques
plus anciennes, les références que l’on retrouve ici sont
variables. aujourd’hui, comme chacun sait, la rédemption
et la damnation, la chute et la résurrection ne sont plus
des repères pertinents qui dirigent nos actes, elles sont
devenues des notions dont on peut librement disposer, que
l’on peut citer sous n’importe quelle forme.
il ne s’agit donc pas ici, il convient de le souligner, d’une
hybris blasphématoire à l’encontre des valeurs chrétiennes,
mais d’un montage d’éléments picturaux tout à fait
hétéroclites qui, assemblés, sont emblématiques des
rêveries et cauchemars de nos univers médiatiques.
Harald Kunde, professeur d’histoire de l’art à la Rheinisch-
Westfälische Technisch Hochschule d’Aix-la-Chapelle
DayDream & nightmare
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genesis„genèse“montage numérique / jacquarD280 cm x 370 cm2007
genesis 2„genèse 2“montage numérique / jacquarD280 cm x 370 cm2008
göttLiche LieBe„amour Divin“montage numérique / jacquarD280 cm x 360 cm2011
Margret eicher - LeS ŒuVreS de L’eXPOSitiOn
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J’aimerais vivre dans la Bourgogne du XVe siècle. en la
personne de Philippe le Bon, je passerais des commandes à
des artistes aussi fameux que Jan van eyck et vivrais
entouré de tapisseries dans toutes mes résidences. aux
alentours de 1430, je possèderais 52 tentures, dont 34
exemplaires uniques, ce qui me permettrait de meubler dix
salles entières. depuis arras, Baudoin de Bailleul
continuerait à tisser pour moi quantité d’autres images.
Les tapisseries ornent les murs nus et exposent les hauts
faits de héros antiques, hannibal et césar, alexandre le
grand, narcisse et bien d’autres encore. Les personnages,
habillés d’un lourd tissu de brocart, arborent, tour à tour, de
délicats tons rouges, de subtiles nuances de bleu et de vert
ou encore un jaune or franc. L’effet mimétique est
particulièrement saisissant.
„Faune et Les saLtimBanques“ montage numérique / jacquarD280 cm x 360 cm2003
Fauna unD Die gauKLer
c’est pourquoi la vue de Fauna und die Gaukler […] me rend
si heureux. quoi de plus gracieux que le prêt-à-porter de
ces six beautés sur fond de tentures rouges ? qui sait
encore draper des fourrures avec tant d’art ? quant au
tigre, je suis sûr qu’il est doux comme un agneau. J’aimerais
rester longtemps à contempler cette tapisserie, en caresser
le tissu, en devenir, pourquoi pas, l’un des éléments. Je
choisis alors le personnage qui, placé avec beaucoup de
grâce en bordure de la composition, se penche vers le
plateau de fruits, et peut regarder les élégantes tout à loisir.
Alexander Markschies, Professeur à l’institut de l’histoire de
l’art de la Rheinisch-Westfälische Technisch Hochschule
d’Aix-la-Chapelle, 2006
Margret eicher - LeS ŒuVreS de L’eXPOSitiOn
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Le thème de la guerre intervient rarement dans les travaux
de Margret eicher, mais, ici aussi, elle s’est inspirée d’une
production médiatique populaire : le motif de la tapisserie
Große Seeschlacht n’est pas tiré d’un authentique reportage
photo, mais d’une scène de Pearl Harbor, un film de guerre
américain, sorti il y a quelques années au cinéma, qui
s’accompagne de désagréables connotations patriotiques
et héroïques.
cet événement historique qui a fait l’objet de maintes
réappropriations idéologiques et médiatiques, l’artiste le
reprend à son tour. dans cette déroutante composition
panoramique, elle pose les questions qui sont au cœur de
sa démarche : À quel point notre perception est-elle réelle ?
a quel point est-elle conditionnée ? quel lien unit la
conscience individuelle avec la conscience collective et
publique ?
Les scènes de bataille dans l’histoire de l’art européenne
s’inscrivent dans une longue et vaste tradition, et la quantité
de tapisseries féodales consacrées à ce sujet est immense.
Les regards portés sur ce topos iconographique ne varient
guère : batailles victorieuses, apothéoses de chefs d’armée
et de puissants. […] Große Seeschlacht recréé la scène
originale du film avec un message à peine enjolivé – auto-
célébration quasi absolutiste d’une morale supposément
nationale et guerrière.
ici, des dinosaures surgissent des profondeurs de la
tapisserie parmi les avions de guerre japonais. créatures
que nous connaissons uniquement des films fantastiques, ils
sont les ambassadeurs d’une seconde réalité médiatique.
Les deux mondes sont au fond tout aussi irréels et artificiels
l’un que l’autre, mais le message psychologique reste le
même, puisque les dinosaures tout comme les avions de
combat expriment la menace (qui vient d’en-haut).
Ingrid Pfeiffer, commissaire à la Schirn Kunsthalle de
Francfort
„granDe BataiLLe navaLe“montage numérique / jacquarD280 cm x 404 cm2004
grosse seeschLacht
Margret eicher - BiOgraPhie
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Biographiemargret eicher est née en 1955 à viersen (aLLemagne). De 1973 à 1979, eLLe étuDie à La staatLiche KunstaKaDemie De DüsseLDorF, auprès Du proFesseur FritZ schwegLer. actueLLement eLLe vit et travaiLLe à LanDenBurg, Depuis 1991.
Margret eicher - BiOgraPhie
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2011 Schau Lust, gesellschaft der Freunde Junger Kunst Baden Baden
Die Manipulation als Retterin der Wahrheit (avec Johannes Brus), erarta-Museum,
Saint-Pétersbourg
2010 Falsche Fährte (avec Sabine dehnel et christian hagemann), Museum Schloß agathenburg,
Stade (allemagne)
2009 The Good, the Bad and the Ugly, galerie Bernhard Knaus, Francfort
Once Upon a Time [in Mass Media], galerie caesar & Koba, hambourg
Iconic Icons, galerie arteversum, düsseldorf
2008 She, galerie daM Berlin
2007 Die Einschiffung nach Kythera, Filipp rosbach galerie, Leipzig
Fun ist ein Stahlbad, galerie caesar & Koba, hambourg
Absolutely Constructive, Kunstverein Mannheim ; Museum Liner, appenzell (Suisse)
2006 Nothing Is Real, Stadtgalerie Saarbrücken, digital art Museum (daM), galerie Sabine Salome
Schwefel, Stuttgart
Corporate Identity (avec Sabine dehnel), galerie t40, düsseldorf
Radically Constructive (avec Florian Merkel), galerie Berhard Knaus Fine art, Mannheim
2005 R:E:M rapid eye movement, Forum Kunst, rottweil und Kunstverein Wolfenbüttel (allemagne)
2004 Daydream & Nightmare, Ludwigforum für internationale Kunst, aix-la-chapelle (catalogue)
Neue Arbeiten, galerie ulrike Buschlinger, Wiesbaden
Die gefälschte Göttin, galerie Sabine Salome Schwefel, Stuttgart
2003 Freche Kopie!, Büro für Kunst, dresde
2002 Freche Kopie!, galerie ulrike Buschlinger, Wiesbaden
Society Dream (avec Simone demandt), Museum für angewandte Kunst, Francfort; galerie Monika Beck,
homburg (allemagne)
2000 Tussirecherche, Wilhelm-hack-Museum, Ludwigshafen und Kunsthaus, dresde
Ideologie und Ideal, galerie claudia Böer, hanovre; galerie Peters-Barenbrok, Berlin et galerie Van dedem &
tielkmeijer, deventer (Pays-Bas)
Boygroup, Fotogalerie, Vienne
Sehen Sie! Sehen Sie? (avec Simone demandt), Staatsgalerie Stuttgart
1999 SystemCode, galerie ulrike Buschlinger, Wiesbaden
Boygroup, Museum der Stadt Waiblingen und Kunstverein Viernheim (catalogue)
SystemCode, Verein für Originalgrafik, Munich
Ornamentale Ordnungen, Kunststiftung Baden-Württemberg, Stuttgart
Herrschende Muster, nassauischer Kunstverein, Wiesbaden; galerie ulrike Buschlinger, Wiesbaden;
Kunstverein, dortmund
Konkretum-Abstraktum (avec M. dietz), rauminstallationen, Museum Bochum (catalogue)
projets et expositions inDiviDueLLes (séLection)
Margret eicher - BiOgraPhie
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1998 SystemCode, galerie LepanjePuntin artecontemporanea, trieste (italie); galerie eugen Lendl,
graz (autriche); galerie angelo Falzone, Mannheim (catalogue)
1997 Architectura Metaphysica, galerie Monika Beck, homburg (allemagne)
Ruhe bitte!, Kunsthaus dresden et Schloß Pillnitz, dresde
1995 LOBLOB, Kunstraum Wuppertal (catalogue)
Bel Etage (avec Jörg czeschla), Forum Fotografie im Museum für Kunst und gewerbe, hambourg
1994 Über den Gebrauch der Muster, Kunstverein Freiburg, Städtische Kunsthalle Mannheim
galerie angelo Falzone, Mannheim (catalogue)
Neue Arbeiten, Kunstverein Oldenburg
1993 Corporate Identity , Fotogalerie Vienne (catalogue)
Wabe, neue Kunst im hagenbucher, heilbronn (allemagne)
Die Latenz der ornamentalen Ordnung, galerie am Luxemburgplatz, Wiesbaden
1992 Musée Trouvé (avec Jörg czeschla), Kunstverein und Landesmuseum für technik und arbeit,
Mannheim (catalogue)
Copy Collagen, Städtische galerie Brückenturm, Mayence
Corporate Identity, galerie angelo Falzone, Mannheim (catalogue)
1991 Raumkonzepte 1, galerie am Luxemburgplatz, Wiesbaden
Raumkonzepte 2, Pfalzgalerie Kaiserslautern (catalogue)
1989 Hirschmann und Vogelfrau, Pfalzgalerie Kaiserslautern und Badischer Kunstverein Karlsruhe
Normale Dunkelheit am späten Vormittag, Wilhelm-hack-Museum Ludwigshafen
œuvres coLLectives(séLection)2011 Wahlverwandtschaften (avec S. demandt, F. Merkel, e. teichmann et J. Ziegler),
Stadtgalerie Mannheim
2010 Peripher photographisch (avec Sabine dehnel, Simone demandt, caro Suerkemper, Julia
Ziegler); galerie eugen Lendl, graz, Fotoforum West, innsbruck (autriche)
2008 Posing!, Kunsthalle darmstadt
Woher Kommen Wir? Wer sind wir? Wohin gehen wir?, galerie arteversum, düsseldorf
Digitale Positionen, galerie caesar & Koba, hambourg
2007 Fish’n Chips – Das maritime Motiv in der zeitgenössischen Kunst, Kunsthaus hambourg
2006 Fazination Fußball, Pfalzgalerie Kaiserslautern
außerordentlich und obzön – Pop Kultur, rhenania Kunsthaus und Pop archiv, cologne
2004 Rückblick, Kunstverein dortmund
2003 Jubiläumsausstellung Wilhelm-hack-Museum, Ludwigshafen
2002 Genius Loci, installationen im Park, Kunstprojekt Lahr (allemagne)
2000 Viral Rooms (avec Simone demandt), Bureau tM, davos (Suisse)
pour pLus D’inFos : www.artepro.comcreDits photos : Dr
contact : camiLLe [email protected]
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