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programme du 1 er avril au 5 mai 2015 le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire salle Jacques Tati photo du film Hard day

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Saint-Nazaire • Jacques Tati

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programme du 1er avril au 5 mai 2015le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire

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calendriersemainedu 1er au 7 avril mercredi 1er jeudi 2 vendredi 3 samedi 4 dimanche 5

À la folie (VO) - 15h30 16h30, 20h30 - 17h15

Spartacus - 19h30, 21h 15h ciné-café 16h 21h15et CassandraLe solitaire (VO) - - - 17h45, 15h

20h30 + débatLe cirque 15h - - 11h 11h

+ goûter + goûter salé + goûter salé

semainedu 8 au 14 avril mercredi 8 jeudi 9 vendredi 10 samedi 11 dimanche 12

Hard day (VO) 18h 16h 18h 16h45, 21h 18h45, 20h45

Eau argentée… (VO) 20h30 + débat - 16h 19h 16h45

Starship troopers (VO) - 20h + conférence - -

Le bourreau (VO) - 18h 20h30 - 15h

semainedu 15 au 21 avril mercredi 15 jeudi 16 vendredi 17 samedi 18 dimanche 19

Bonté divine (VO) 17h45 17h15, 20h45 17h15 15h, 20h45 16h45

Gente de bien (VO) 16h 19h 15h30, 21h 19h 15h, 20h45

Sud Eau Nord… (VO) - 15h 19h 16h45 18h30

Le château de sable 15h + goûter - - 11h + goûter 11h + goûter

semaine du 22 au 28 avril mercredi 22 jeudi 23 vendredi 24 samedi 25 dimanche 26

À tout jamais (VO) 18h15, 20h30 18h 14h15 18h45 16h45, 21h

La cité rose - - - 16h 19h+ échange

On est vivants (VF/VO) - - 20h30 avant-première -

Pandora (VO) - 20h30 16h30 - -+ présentation

Persona (VO) - 16h15 18h45 - -

Tueurs de dames (VO) - - - 21h 15h

Charlot Festival 15h + goûter, - - - 11h16h45 + goûter salé

semaine du 29 avril au 5 mai mercredi 29 jeudi 30 vendredi 1er samedi 2 dimanche 3

Qu’Allah bénisse… 15h30 20h30 + débat - 17h15 16h45, 20h30

Le dernier 17h30, 20h45 18h30 - 15h30, 19h15 18h30coup de marteauChelli (VO) 19h 16h15 - 21h 15h

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Spartacus & Cassandradocumentaire de Ioanis Nuguet• France • 11 février 2014• couleur • 1h20 avec Cassandra Dumitru, Spartacus Ursu, Camille Brisson...• Louve d’Or – FNC Montréal 2014 /Prix du Jury FIPRESCI – DOK Leipzig2014 / Sélection ACID Cannes 2014 /Grand Prix Ciné-Junior, Prix CICAE,Prix du Grain à Démoudre, Prix desCollégiens, Prix du Public - FestivalCiné-Junior 2015

Spartacus, jeune Rrom de 13 ans et sasœur Cassandra, 10 ans sont recueillisdans le chapiteau-squat de Camille, unedrôle de fée trapéziste qui prend soind’eux, leur offre un toit et leur montrele chemin de l’école. Mais le cœur desenfants est déchiré entre l’avenir quis’offre à eux… et leurs parents qui viventencore dans la rue.Ioanis Nuguet a passé trois ans auprèsdes Rroms de Seine-Saint-Denis. À lafroide observation de leur vie, le jeunecinéaste préfère un film documentaireà «hauteur d’enfants», constitué de lasomme de leurs regards, sentiments,pensées… Son cinéma direct en plansséquences s’ouvre à la fantaisie, à lamusique, au Super 8, aux photos etanimations, libre comme le slam de

Spartacus. L’histoire de deux enfantsqui, au bout de l’engrenage judiciaire,comprennent qu’à défaut de pouvoirsauver leurs parents, ils peuvent déciderde se sauver eux-mêmes. Cruel dilemmepour ces petits héros dignes des frèresGrimm, qui vont apprendre ce qu’il encoûte de prendre leur destin en main,et d’abandonner leurs parents au borddu chemin… Ioanis Nuguet composeavec empathie un «conte documentaire»à la fois tendre et rude, réaliste etpoétique. Où, dépassant la fonction de sujets-témoins de l’enfance Rrom,Spartacus et Cassandra nous offrentla possibilité d’expérimenter l’absoluesingularité de leur vie. Et de devenir lestémoins de leur combat pour trouver uneplace dans ce monde qui souvent lesrejette, pour rompre avec cette fatalitéqui voudrait qu’ils n’aient d’autre exis-tence que celle qu’on leur réserve, àla lisière de la société. « Être enfant,comme leur dit Camille, c’est conti-nuer de rêver à une vie meilleure ».

« Un documentaire pareil à un conte,rude et merveilleux, suspendu aux lumières de deux mômes. La grâcepour sauf-conduit. La fin comme uncommencement». Sandra Benedetti – L’Express

«Le film, douloureux, lumineux, refuse lafatalité de ceux qui sont nés pour n’êtrechez eux nulle part. Et défend le droitde chaque enfant, même «du voyage»,à planter un arbre qu’il pourra voirgrandir». Guillemette Odicino – Télérama

À la foliedocumentaire de Wang Bing• Hong Kong / Japon / France• 11 mars 2015 • couleur • 3h47• VOSTF• Mostra de Venise 2013 - Hors Compétition / Montgolfière d’argent2013 - Festival des 3 continents deNantes

Wang Bing nous plonge dans la «folie»de la Chine contemporaine. Un hôpitalpsychiatrique du sud-ouest de la Chine.Une cinquantaine d’hommes viventenfermés, traînant leur mal-être dubalcon circulaire grillagé à leur chambrecollective. Ces malades, déviants ouopposants, éprouvent au quotidien leurrésistance physique et mentale à laviolence d’une liberté restreinte.

«À la folie est littéralement un film dedingues réalisé par un cinéaste fantôme,une œuvre colossale, hors-norme etinédite à bien des niveaux, qui n’a mêmepas conscience de l’être». Christophe Beney – www.accreds.fr

«Film après film, Wang Bing redonneune existence aux oubliés de l’histoirechinoise. Cette fois-ci, le cinéaste rendhommage aux malades mentaux, ou, dumoins, jugés comme tels, et que leurfamille ou les autorités ont fait enfermer(…). Wang Bing capte le réel en très longsplans-séquences pour faire ressentirle temps répétitif qui s’écoule derrièreles grilles. Les images sont crues,souvent éprouvantes. Mais en observantles internés dans leurs moindres gestes,jusqu’aux plus intimes, Wang Bingrestitue à ces êtres sans avenir leurindividualité niée par le système. Leurhumanité». Samuel Douhaire – Télérama

du 2 au 5 avril du 2 au 5 avril

grandformat

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Le solitairefilm policier de Michael Mann• USA • 1981 • reprise 18 mars2015 • couleur • 2h02 • VOSTF • Interdit aux moins de 12 ansavec James Caan, Tuesday Weld,Willie Nelson, James Belushi,Robert Prosky…

Après onze ans de prison, Frank, cam-brioleur professionnel, rêve de menerune vie normale ; pour cela il doit passerpar un dernier vol. Entre la mafia deChicago et la police corrompue, sontravail va s’avérer plus difficile que prévu.

«L’alliance d’une précision documen-taire et d’une stylisation dynamique donneau Solitaire une énergie foudroyante».Thomas Sotinel – Le Monde

«C’est un polar brutal et stylisé, avecJames Caan à son meilleur en braqueuridéaliste, et de nouveaux visages tels queJim Belushi, William Petersen ou RobertProsky dans leurs premiers rôles aucinéma, réalisé à la croisée de deuxdécennies, accordant l’hyperréalistesécheresse seventies aux notes plusimpressionnistes de la décennie nais-sante». Julien Gester – Les Inrockuptibles

«La longue séquence d’ouverture où lecambrioleur solitaire, James Caan dansson meilleur rôle, accomplit un casseest la somptueuse démonstration decette profession de foi». La Rédaction – Libération

samedi 4 avril à 20h30, soirée-débatfilm du patrimoine en partenariat avecVersion Originale, animée par JérômeBaron, directeur artistique du Festivaldes 3 Continents, enseignant à Ciné-SupNantes

Hard dayfilm noir de Seong-hun Kim• Corée du Sud • 7 janvier 2015• couleur • 1h51 • VOSTF• Avertissement : des scènes,des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateursavec Lee Seon-gyoon, Jo Jin-woong, Shin Jung-Keun…• Quinzaine des Réalisateurs Cannes 2014

En route pour assister aux funéraillesde sa mère, et tandis qu’il est visé par une enquête pour corruption, lecommissaire Ko Gun-su renverse accidentellement un homme. Pour secouvrir, il décide de cacher le corpsdans le cercueil de sa mère. Lorsquel’affaire est découverte, on nomme sonpartenaire pour mener l’enquête. Etquand l’unique témoin de l’accidentl’appelle pour le faire chanter, Gun-sucomprend qu’il n’est pas au bout deses peines…

«Une comédie noire, entre polar etfantaisie, qui brouille les cartes avecun joyeux cynisme». La rédaction – Le Dauphiné Libéré

« Inconnu au bataillon avant d’avoirété repéré à la dernière Quinzaine desRéalisateurs cannoise, Kim Seong-hunse distingue en injectant un humourburlesque dans cette noirceur absolue :un mélange des genres qu’il reconnaîtvolontiers avoir emprunté au Sang poursang des frères Coen. (…) Le scénarioparticulièrement tordu de ce polarjouissif et pervers place son auteur dansla lignée d’un Bong Joon-ho (The Host,Memories of murder). Même plaisir dufilm de genre mené tambour battant,même virulence dans la satire sociale».Jérémie Couston – Télérama

«Avec un bel acharnement, le film nese contente pas de torturer indéfiniment,et avec des trésors de raffinement, unpauvre type aussi détestable soit-il surle papier. Il vient chercher en prime unecritique sociale hargneuse, soulignantdans un dénouement sans pitié que cethomme vraiment sans qualité n’est riend’autre que ce que mérite une sociétéaccumulant tous les maux du monde».Bruno Icher – Libération

samedi 4 et dimanche 5 avril

du 8 au 12 avril

ciné-classic

coup de cœur

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Eau argentéeSyrie autoportrait

documentaire de Ossama Mohammedet Wiam Simav Bedirxan• Syrie/France • 17 décembre2014 • couleur • 1h43 • VOSTF• Interdit aux moins de 16 ans• Sélection officielle - Séances spéciales Cannes 2014 / Prix Griersondu meilleur documentaire - Londres2014

« En Syrie, les youtubeurs filment etmeurent tous les jours. Tandis qued’autres tuent et filment. À Paris, je nepeux que filmer le ciel et monter cesimages youtube, guidé par cet amourindéfectible de la Syrie. De cette tensionentre ma distance, mon pays et la révolution est née une rencontre. Unejeune cinéaste kurde de Homs m’a« tchaté » : « Si ta caméra était ici àHoms que filmerais-tu ?». Le film estl’histoire de ce partage». Ossama Mohammed

«Document ? Témoignage ? Essai ?Poème ? Chant ? Présenté en séancespéciale au Festival de Cannes, l’uniquelong-métrage arabe de la sélection officielle est un pur objet de cinéma,territoire où image et parole se mobi-lisent ici pour tenter de dire l’indicible :

l’horreur de la guerre, l’exil coupable,l’espoir sans cesse contraint de se renouveler...

La première partie du film, qui s’attacheà suivre les premières heures du soulèvement syrien, trouve en effet samatière première dans les imagesamateur que les opposants à Bacharal-Assad captaient à l’aide de leurs téléphones portables. Nous sommesen mars 2011, l’onde de choc du prin-temps arabe vient tout juste d’arriver enSyrie, et les protestataires, conscientsde l’extraordinaire caisse de résonanceque représente Internet, filment leurrévolte afin de montrer au monde entierqu’eux aussi ont brisé le mur de la peur.Seuls témoins de l’horreur qui se jouechez eux, les Syriens sont devenus lescinéastes de leur guerre. «Et le cinémafut», commente en voix-off OssamaMohammed, qui a décidé d’en être legrand rapporteur. Contraint de quitterla Syrie pour la France dès mai 2011,le réalisateur fabrique Eau argentéeloin du drame. De son exil parisienvécu comme une désertion, OssamaMohammed filme la culpabilité de ne pas«y être». Son Paris est à mille lieuesdu Paris des cartes postales. Le ciel yest lourd, la pluie incessante, les toitsde la capitale vus à travers des grillages.C’est alors qu’une jeune cinéaste kurdedu nom de Wiam Simav Bedirxan sepropose via Internet de tourner pourlui. Le dialogue qui s’engage entre

les deux réalisateurs ouvre alors laseconde partie. Lui évoque les tour-ments du déracinement, elle déam-bule dans la ville qu’un long siège atotalement défigurée. Elle y filme les immeubleséventrés, les rues désertées et, grandmoment de pudeur, des chats mutilés nesemblant rien comprendre à la fureurdes hommes. Mais, malgré leur âpreté,jamais les images ne cèdent au dés-espoir. (…) Alors qu’il se promène enplein après-midi à travers les ruinesd’une Homs désertée, un orphelin deguerre pour lequel la cinéaste s’estprise d’affection décrit innocemmentle spectacle de désolation qu’il retrouvechaque jour sous ses yeux : «On dirait lanuit, mais il y a la lumière.» La lumièredu cinéma pour tenter de sortir la Syriedes ténèbres». Guillaume Guguen – France 24.com

«(…) Un journal puissant à deux voix,harmonisé de manière très fine entre les«cling» des mails reçus et le lamentoenvoûtant de la diva Noma Omran».Jacques Morice – Télérama

« (…) un documentaire exceptionnelradiographiant l’horreur de Homs assiégée et célébrant, aussi, l’art commeforce transcendante». Romain Le Vern – TF1 News

« Ce documentaire extrêmementéprouvant, partiellement tourné dansHoms assiégé, est un tragique poèmefilmique». Arnaud Schwartz – La Croix

soirée-débat, mercredi 8 avril, enpartenariat avec le Mouvement de laPaix, animée par Roland Nivet , membre du bureau national du Mouvement de la Paix

du 8 au 12 avril

ciné-débat

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Starship troopersfilm fantastique de Paul Verhoeven• USA • 1998 • couleur • 2h15• VOSTF• Interdit aux moins de 12 ansavec Casper Van Dien, Dina Meyer, Denise Richards…

Au XXIVe siècle, une fédération muscléefait régner sur la Terre l’ordre et la vertu,exhortant sans relâche la jeunesse à lalutte, au devoir, à l’abnégation et au sacrifice de soi. Mais aux confins dela galaxie, une armée d’arachnides sedresse contre l’espèce humaine et cesinsectes géants rasent en quelquessecondes la ville de Buenos-Aires. Cinqjeunes gens, cinq volontaires à peinesortis du lycée, pleins d’ardeur et decourage, partent en mission dans l’espacepour combattre les envahisseurs. Ilssont loin de se douter de ce qui les attend…

«À sa sortie, une partie de la presseaméricaine jugea ce film dangereuse-ment ambigu, voire « fascisant »...Malentendu : Starship troopers estd’abord une farce corrosive. Paul Verhoeven s’applique à renvoyer aux

Américains une image belliciste de leurpays. Les mines béates des combattantsen herbe rappellent les héros des soapsaméricains. Verhoeven dévoile leur arti ficialité refroidissante, pas si éloi-gnée de l’esthétique de propagande desrégimes fascisants. Il crée le malaiseen empêchant l’habituelle identificationdu spectateur aux supposés bons. Entrehommage aux séries B d’antan et détournement des scènes obligées dugenre, cet opéra intergalactique offreun cocktail déroutant». Jacques Morice – Télérama

Ce film est proposé dans le cadre des Controverses de Saint-Nazaireorganisées par Le Chenal en partenariatavec le théâtre scène nationale.La projection du film sera suivie d’uneconférence de Pascal Taranto, maîtrede conférence agrégé de philosophie, surle thème « Les civilisations à l’œuvredans le monde » : des civilisations autrefois grandioses se sont éteintes.Comment penser les civilisations àl’œuvre dans le monde d’aujourd’huiet que laissent-elles entrevoir de cellesde demain ?

soirée-débat jeudi 9 avril à 20hau cinéma Jacques Tati. Tarifs : de 4 à 6 €.

Le bourreaucomédie dramatique de Luis Garcia Berlanga• Espagne/Italie • 1965• ressortie 9 avril 2014• noir et blanc • 1h28 • VOSTF avec Maria Isbert, Julia Caba Alba, Nino Manfredi…

En échange d’un bel appartement, unemployé des pompes funèbres acceptel’emploi de bourreau en se jurant dene jamais exécuter une sentence demort en démissionnant sur le champ.Or, un jour, une condamnation arriveet Jose Luis s’acquitte de sa tâche…

«Corrosif, Le bourreau l’est parce queson action se fait dans la durée, farcemacabre dont l’humour jamais relâchése fait perfide pour devenir de plus enplus amer. (…). Le bourreau n’est passeulement le portrait d’un homme atta-ché à bien faire son horrible travail, maisaussi celui d’une société gangrenéepar cet indéfectible compagnon duconservatisme rétrograde qui la sous-tend : la honte, y compris celle de sespropres stigmates. (…) Réquisitoirecontre la peine de mort ? Le bourreauest plus fin que cela : il resitue cettepratique comme un rite défendu parl’ordre établi, en dépit de l’humanité etdu bon sens. Attaque contre la sociétéfranquiste ? Là encore, si celle-ci estréelle (même l’Église en prend pourson grade), la lecture par le prisme del’actualité ne suffit pas.». Benoît Smith – Critikat.com

film présenté en partenariat avecSCALA, réseau de salles de cinémaassociatives en Loire-Atlantique dans lecadre du Festival Espagnol de Nantes

jeudi 9 avril(séance unique)

du 9 au 12 avril

ciné-philo

ciné-classic

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Bonté divinecomédie dramatique de Vinko Bresan• Croatie • 1er avril 2015• couleur • 1h33 • VOSTF avec Kresimir Mikic, Niksa Butijer, Drazen Kühn…• Meilleur film - Festroia / Prix du public Section Films des Balkans - Thessaloniki International Film Festival / Meilleur long métrage de fiction - Popoli e religioni / Meilleur acteur dans un second rôle - Pula

Le jeune prêtre Fabijan arrive dans unepetite île croate pour reprendre les rênesde la paroisse. Préoccupé par le tauxde natalité médiocre, il met en œuvreun plan pour inverser la tendance : encomplicité avec le vendeur du kiosquelocal, Petar, très religieux, il se met àpercer tous les préservatifs venduspar ce dernier. À ce plan s’associe lepharmacien Marin, qui remplace lespilules contraceptives par des vitamines.Très vite, mariages et naissances semultiplient, un phénomène qui amène vitesur l’île une foule de visiteurs étrangersqui n’arrivent pas à concevoir…

«Le dessinateur Charb avait réalisé undessin pour accompagner la promotionen France du film croate Bonté divine.C’est l’un des derniers dessins deCharb, le directeur de la rédaction deCharlie Hebdo, assassiné le 7 janvier.Publié le 14 janvier par le quotidiencroate Jutarnji List, il montre un prêtreavec un préservatif en guise d’auréole.Charb l’avait réalisé quelques jours avantla tuerie à la demande du distributeurfrançais Wide pour accompagner la sortieen France du film, un long-métragedont Charlie Hebdo, tout comme Courrierinternational, est partenaire. « Charbavait apprécié l’humour corrosif dufilm, ainsi que son histoire subversiveet engagée », rapporte Jutarnji List.«Je suis fier que mon film soit associéà Charb, un vrai héros de la liberté», apour sa part commenté Vinko Bresan». Kika Curovic – Courrier international

«Une comédie engagée et légère, ThePriest’s Children (Bonté divine) est unvéritable plaisir, délicieusement inter-prétée, joliment tournée et croustillantedans son sens de l’ironie». Boyd Van Hoeij – The Hollywood Reporter

En collaboration avec Charlie Hebdo«Nous avons signé en décembre dernierun accord de partenariat et Charb nousa gratifié de trois illustrations du filmquelques jours avant le drame. Avec lemême engagement que Charb, GérardBiard, le rédacteur en chef, et CharlieHebdo accompagnent le film sousforme de rédactionnel, d’illustrationset de discussions-débats». Wide distribution

Autre partenaire de la sortie du film,la société SOFT fournit plus de 25 000préservatifs packagés à l’effigie du filmdans le cadre de l’opération : «Une placede Cinéma achetée, un préservatif offert !»

du 16 au 19 avril

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Gente de biendrame de Franco Lolli• Colombie • 18 mars 2015• couleur • 1h27 • VOSTF avec Brayan Santamaria, Carlos Fernando Perez, Alejandra Borrero…• Sélection Semaine de la Critique - Cannes 2014

Eric, 10 ans, se retrouve à vivre du jourau lendemain avec Gabriel, son père qu’ilconnaît à peine. Voyant que l’homme adu mal à construire une relation avecson fils et à subvenir à leurs besoins,Maria Isabel, la femme pour laquelleGabriel travaille comme menuisier,décide de prendre l’enfant sous son aile.

«Gente de bien est imprégné par l’idéede fable morale. Ce film tient d’ailleursbeaucoup d’un conte de Noël. Mêmesi c’est un film pour adultes, il s’estconstruit sur les impressions qui merestent de souvenirs d’enfance et renoueavec les contes qu’on me racontait quandj’étais petit. C’est peut-être ce qui a aussiinfluencé ma vision des personnages,malgré tout bienveillante, même si leursactions peuvent être dramatiques».Franco Lolli, réalisateur

«Porté par une réalisation sans effetsappuyés, et par des comédiens d’unegrande justesse, ces gens de bien lesont, en effet». A. A. – Positif

«Tout est en apparence lisse et tran-quille dans Gente de bien, premier longmétrage d’un Colombien ayant étudiéà la Femis, présenté à la Semaine dela Critique. Aucun conflit ne préside àl’abandon du gamin, son père fait de sonmieux pour l’accueillir avec son chien,la patronne de celui-ci, Maria Isabel,est d’une générosité qui va de soi, sansaffectation ni condescendance… (…)Mais la charité, même bien ordonnée,renvoie forcément celui qui reçoit à ceà quoi il n’aurait pas accès autrement.C’est tout le discours de cette chroniquedouce-amère, imprégnée de néo-réa-lisme, qui dit mine de rien une réalitéd’aujourd’hui qui n’a pas bougé depuisdes siècles. Elle le dit sans faire de bruitou à peine, avec évidence et classicisme.Comme un retour au cinéma des originesqui, en enregistrant le réel, éveillait lesconsciences…» Isabelle Danel – Les Fiches du Cinéma.Com

Sud Eau Nord Déplacerdocumentaire d’Antoine Boutet• France/Chine • 28 janvier 2015• couleur • 1h50 • VOSTF

Le Nan Shui Bei Diao - Sud Eau NordDéplacer - est le plus gros projet detransfert d’eau au monde, entre le sudet le nord de la Chine. Sur les traces dece chantier national, le film dresse lacartographie mouvementée d’un terri-toire d’ingénieur où le ciment bat lesplaines, les fleuves quittent leur lit, lesdéserts deviennent forêts, où peu à peudes voix s’élèvent, réclamant justice etdroit à la parole. Tandis que la matièrese décompose et que les individuss’alarment, un paysage de science-fiction, contre nature, se recompose.

« Un vrai joyau de cinéma (…). Un entrelacs de paysages lunaires, de rencontres soigneusement distilléesentre mégalomanie officielle et dénon-ciation militante». Jacques Mandelbaum – Le Monde

«Un projet imaginé par Mao en 1952,et réalisé en 2014, dont le cinéaste révèle les contradictions en confrontantle discours des responsables politiquesà celui des dissidents. En passant, il enprofite pour composer une saisissantesérie de paysages urbains et naturels».Vincent Ostria – L’Humanité

« Ce qui frappe avant tout dans le documentaire d’Antoine Boutet c’est la facilité déconcertante avec laquellele pouvoir centralisé déplace desmontagnes sans que le peuple soit invité au débat». Louis Séguin – Transfuge

du 16 au 19 avril du 16 au 19 avril

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du 22 au 26 avril vendredi 24 avril(en avant-première)

À tout jamaisdrame de Nic Balthazar• Belgique • 11 mars 2015• couleur • 1h58 • VOSTF avec Koen de Graeve, Geert VanRampelberg, Lotte Pinoy, Iwein Segers, Felix Maesschalck,Ben Segers

Thomas, Mario, Lynn et Speck formentune bande de joyeux drilles, jeunes, unpeu dingues et révolutionnaires. Le tempspasse et chacun suit son chemin. Mariose marie, a un enfant, puis divorce, avantqu’on lui diagnostique une sclérose enplaques. Chaque jour, son état se dété-riore, chaque jour, il perd un peu del’indépendance qu’il chérit tant. Encoreanimé par les convictions politiques desa jeunesse, il se lance dans une luttepour que soit reconnu en Belgique ledroit à l’euthanasie.

«À tout jamais est basé sur des faitsréels. Mario Verstraete a non seulementaidé, par son combat de 7 années, auvote de la loi sur l’euthanasie en 2002en Belgique, il a aussi été le premier àen bénéficier. Ce que nous avons vouluraconter, c’est une histoire personnellederrière la politique, une histoire d’amouret d’amitié, un film sur la vie et non passur la mort». Nic Balthazar

«Pour éviter le film pontifiant, le réalisa-teur reste à hauteur d’hommes. Le filmcommence dans les années quatre-vingt,avec trois potes étudiants, turbulents,insouciants, amoureux de la vie. Lesannées passent (…) jusqu’à ce qu’ondécouvre à Mario une sclérose enplaques d’une forme sévère. Révoltécontre ce corps qui se dégrade vite, illance toutes ses dernières forces dansun combat pour le droit de mourir dansla dignité. Malgré quelques longueurset des exposés inévitables, Nic Balthazarnous tient en haleine et nous émeutjusqu’au bout par une conversationpère/fils, le discours du philosophe,l’accompagnement des parents, le gestede Thomas. Difficile alors de retenir seslarmes». G. Ch. Paris Normandie.fr

«L’histoire vraie d’un pionnier du suicideassisté, Mario Verstaete, contée avec tousses questionnements et ses déchire-ments à travers le prisme de l’amitié.Scènes intimistes bouleversantes desimplicité. Violons grandiloquents à laBO signée Praga Khan. Le réalisateur,Nic Balthazar, ne se fie pas assez àses personnages. Il a tort. Leur auto-dérision aux pires moments chavireplus qu’un stradivarius. Un humourtendu de noir pour rendre hommageà la vie qui s’enfuit. On ne fait pas plusbelge». S.B. Studio Ciné Live

On est vivantsdocumentaire de Carmen Castillo• Belgique/France • 29 avril 2015• couleur et noir et blanc • 1h43• Français et VOSTF

De quoi est fait l’engagement politiqueaujourd’hui ? Est-il encore possibled’infléchir le cours fatal du monde ? C’estavec ces questions, dans un dialogueà la fois intime et politique avec son amiDaniel Bensaïd, philosophe et militantrécemment disparu, que Carmen Castilloentreprend un voyage qui la mène versceux qui ont décidé de ne plus accepterle monde qu’on leur propose. Des sansdomicile de Paris aux sans-terre bré-siliens, des Zapatistes mexicains auxquartiers nord de Marseille, des guerriersde l’eau boliviens aux syndicalistes deSaint-Nazaire, les visages rencontrésdans ce chemin dessinent ensemble unportrait de l’engagement aujourd’hui,fait d’espoirs partagés, de rêves intimes,mais aussi de découragements et dedéfaites. Comme Daniel, ils disent :«L’histoire n’est pas écrite d’avance,c’est nous qui la faisons».

Avant-première en présence de Carmen Castillo, réalisatrice du film,vendredi 24 avril à 20h30. Reprise du film semaine du 13 mai.

avant-première

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La Cité rosecomédie dramatique de Julien Abraham• France • mars 2013 • couleur• 1h37 • Avertissement : desscènes, des propos ou des imagespeuvent heurter la sensibilité desspectateurs avec Azize Diabate Abdoulaye,Idrissa Diabaté, Ismaël Ouazzani…

« Mitraillette » a 12 ans. Il vit à la Citérose, sa cité qu’il ne quitterait pourrien au monde. Son univers, c’est safamille : Isma, son cousin de 16 ans, quiadmire Narcisse, le caïd du quartier etprend un mauvais chemin. Son grandfrère, Djibril, 22 ans, étudiant à laSorbonne et qui rêve de devenir avocat.Mitraillette, lui, aimerait juste sortir avecOcéane, la plus belle fille du collège...Leurs destins sont liés, au sein d’unquartier, au cœur de ses tours où lesrêves, parfois, se payent cash.

« La fraîcheur de cette «Cité rose» faitdu bien en évitant violence inutile etclichés. Ses acteurs, non professionnelspour la plupart, sont vraiment épatantsdans la peau de personnages fort justes.Ce film est tout simplement une vraiebonne surprise». Caroline Vié – 20 Minutes

« Un récit bouillonnant d’énergie,échappant aux clichés pour instaurer,entre drame et comédie, un regardfrais et spontané sur l’une des citésles plus notoires de Seine-St-Denis».Frédéric Mignard – aVoir-aLire.com

La séance du samedi 25 avril à 16h estproposée en partenariat avec la Maisonde Quartier d’Avalix qui animera unéchange à l’issue de la projection.

Personathriller d’Ingmar Bergman• Suède • version restauréemars 2014 • noir et blanc • 1h24• VOSTF avec Gunnar Björnstrand, Bibi Andersson, Liv Ullmann,Margaretha Krook…

En plein milieu d’une représentation,la comédienne Elisabet Vogler perdl’usage de la parole. Après un séjour dansune clinique, elle s’installe quelque tempssur l’île de Fårö avec son infirmière,Alma. Les deux jeunes femmes vontalors nouer une grande complicité quiva pousser Alma à se confier. Maiscette relation fusionnelle va, très vite,se détériorer.

«Bergman réalise une œuvre audacieuseaux multiples lectures, sublimée parla photographie de Sven Nykvist – quijoue habilement sur les effets d’ombreet de lumière – et par la musique quasiexpérimentale de Lars Johan Werle.Persona est aujourd’hui l’une des œuvresclés du cinéaste suédois, à la virtuositéà jamais inégalée». Carlotta distribution

«(…) peut-être le plus beau film del’auteur, à coup sûr le plus complexe,le plus limpide et le plus mystérieux,le plus séduisant et le plus inquiétant».Jean de Baroncelli – Le Monde

samedi 25 et dimanche 26 avril

jeudi 23 et vendredi 24 avril(Festival Play it again !)

Festival Play it again !le nouveau festival des films de patrimoine

Un nouvel événement dédié au cinémade patrimoine se déroulera du 22 au28 avril dans une centaine de salleset dans toute la France à l’initiative del’A.D.F.P, association de distributeursde films de patrimoine créée en 2008afin de valoriser leur travail dans lepaysage cinématographique françaiset d’augmenter la visibilité auprès des professionnels et du public.

Les membres de cette association,qui représentent en 2014 plus de 70titres réédités et plus de 350 000 entrées, sont à ce jour : Action - Théâtre du Temple, CarlottaFilms, Heliotrope Films, Les Acacias,Les Films de mon oncle, Lost Films,Madadayo Films, Solaris Distributionet Tamasa Films, des distributeursavec lesquels la salle Tati collaborerégulièrement toute l’année.

Cette 1re édition du Festival Play itagain ! permettra de voir ou revoirune sélection de films classiquesparmi les plus beaux films de l’année2014, en version restaurée et à tarifréduit. La salle Tati propose de(re)découvrir 3 films tout public : Pandora d’Albert Lewin, Personad’Ingmar Bergman et Tueurs dedames, une comédie policièred’Alexander Mackendrick plus 1 film à voir en famille, Charlot Festival, un programme de 3 des meilleurs courts-métragesde Charlie Chaplin.

Tarifs : 3,50 € pour Charlot Festival ;pour les 3 autres films 5 € ou carte 6 films à 4 €.

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Pandoradrame fantastique d’Albert Lewin• Grande-Bretagne • 1951• version restaurée 28 janvier2015 • couleur • 2h04 • VOSTF avec James Mason, Ava Gardner,Nigel Patrick, Sheila Sim…

Au cœur des années 1930, dans un petitport de la Costa Brava nommé Esperanza.La divine chanteuse Pandora Reynoldsdélaisse pour quelque temps son publicaméricain et passe des vacances enEspagne, auprès de quelques amis decirconstance, microcosme d’Anglo-saxons en villégiature dont elle devientbientôt le pôle d’attraction. Les hommesse jettent à ses pieds, scellant du mêmecoup leur malheur. Pandora, déessefroide et sarcastique, semble indifférenteà ces élans d’un amour trop étriquépour elle. Jusqu’au jour où elle aperçoitle bateau d’un mystérieux Hollandais…

« Il s’agit d’un de ces films rares, àl’image de ce cinéaste exceptionnel.Avec La Comtesse aux pieds nus, c’estle plus beau rôle de la divine Ava. Sabeauté, dans ce film, est hypnotique».Télérama

«Que dire de ce film magique d’AlbertLewin, l’universitaire devenu cinéastesur le tard et jugé trop cultivé par lesstudios ? Que l’art et la beauté règnentsans partage sur ces noces de deuxmythes, celui de Pandore et celui duHollandais volant, condamné à errer surles océans en attendant LA femme.Par touches de jaune d’or, de rougecorrida, de vert émeraude et de bleuéperdu, Lewin l’esthète compose unfond de toile baroque pour enluminerAva, vénus plongeant dans l’onde. Dédaigner Pandora, ode à l’amour au-delà de la mort et de la volupté descorps, est un péché». Guillemette Olivier-Odicino – Télérama

La séance du jeudi 23 avril à 20h30sera présentée par Hélène Le Guevel,membre de l’association Version Originale.

Tueurs de damescomédie policière d’Alexander Mackendrick• Grande-Bretagne • 1955• version restaurée octobre 2014• couleur • 1h31 • VOSTFavec Alec Guinness, Peter Sellers, Cecil Parker…• Prix de la Meilleure actrice pourKatie Johnson et Prix du Meilleur scénario British Academy FilmAwards 1956 - Londres

Le commissariat de police de la petiteville de Richmond a l’habitude de la visite de Margaret Wilberforce, veuved’un officier de marine, complètementmythomane. Un jour, le digne professeurMarcus loue une chambre à la vieilledame où, tous les soirs, il répète avecses amis musiciens un menuet deBoccherini. En réalité, ils préparent le hold-up du siècle…

«Être frivole sur un sujet frivole, c’estsimplement ennuyeux ; être frivole surun sujet mortellement sérieux, voilà levrai comique !» Appliquant son propreprincipe au pied de la lettre, AlexanderMackendrick a signé l’une des comédiesanglaises les plus hilarantes et les plusnoires. La mécanique macabre est irrésistible, et la victoire de la vieilleMrs Wilberforce, qui a l’art de considérerdes tueurs sans scrupules comme deschenapans irresponsables, sera totale,sans appel et, somme toute, assezmorale. L’interprétation est parfaite, deKatie Johnson à Alec Guinness, flanquéd’un Peter Sellers débutant. À s’étranglerde rire en dégustant scones and cupof tea !» Aurélien Ferenczi – Télérama

jeudi 23 et vendredi 24 avril(Festival Play it again !)

samedi 25 et dimanche 26 avril(Festival Play it again !)

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Chellidrame de Asaf Korman• Israël • 4 mars 2015 • couleur• 1h30 • VOSTF • Avertissement :des scènes, des propos ou desimages peuvent heurter la sensibilité des spectateursavec Liron Ben-Shlush, Dana Ivgy, Yaakov Zada Daniel…• Quinzaine des Réalisateurs - Cannes2014 / Prix du jury - Festival Eurasia

Chelli et Gabby sont sœurs et s’aimentfollement. Chelli s’occupe seule de Gabbyqui est handicapée mentale. L’arrivéed’un homme – Zohar – dans la vie deChelli fait naître un trio singulier, où lesfrontières entre protection, sacrifice etamour vont être brisées.

« Cette histoire d’un dévouement farouche, où la plus dépendante n’estpas forcément celle qu’on pense, auraitpu facilement se complaire dans le mélo.Le réalisateur montre, au contraire,les situations les plus dures, les senti-ments les plus ambigus, avec une forcesaisissante». Cécile Mury – Télérama

«Ce mélo israélien se concentre avanttout sur la relation fusionnelle qu’en-tretient Chelli avec sa sœur déficienteGabby (par ailleurs magistralementinterprétée par Dana Ivgy). (…) Si Chellidéborde d’affection envers Gabby, ellesemble aussi, par instants, la maudirede gâcher son quotidien : c’est cetteambivalence, ces sentiments contraires,que pointe magnifiquement ce premierlong surprenant, tour à tour tendre etinquiétant». Laurent Djian – Studio Ciné Live

«Au titre de la représentation du déficitmental, Chelli est très loin d’une lecturehollywoodienne et pathos. Tout l’enjeudu film réside dans la complexité decette relation qui évolue dans un universparallèle, loin des normes et règles dumonde extérieur à leur appartement».Clément Ghys – Libération

Le dernier coupde marteaudrame d’Alix Delaporte• France • 11 mars 2015• couleur • 1h23avec Clotilde Hesme, GrégoryGadebois, Romain Paul…• Prix Marcello Mastroianni du Meilleur jeune acteur et Prix LaternaMagica - Festival de Venise 2014 /Prix d’interprétation masculine - Festival de Saint-Jean de Luz 2014 /Prix d’interprétation féminine - Festival de Marrakech 2014

Quand Victor, 13 ans, pousse la portede l’Opéra de Montpellier, il ne connaîtrien à la musique. Il ne connaît pasnon plus son père venu diriger la 6e

symphonie de Mahler. Il l’observe deloin, découvre l’univers des répétitions…Le jour où Nadia, sa mère, lui annoncequ’ils doivent quitter leur maison surla plage, Victor s’inquiète. Pour sa mère,dont il sent qu’elle lui cache quelquechose, mais aussi pour sa relationnaissante avec Luna, la voisine espagnole.Victor décide alors de se montrer pourla première fois à son père…

«Un récit d’apprentissage remarquabled’intelligence, de justesse et d’apparentesimplicité. Gustav Mahler habille etsublime le long-métrage avec sa 6e

symphonie». Marilyne Letertre – Metro

«Alix Delaporte continue de creuser àsa manière, forte et délicate, le sillond’un cinéma social et profondémenthumain». Baptiste Thion – Le Journal du Dimanche

du 29 avril au 3 mai du 29 avril au 3 mai

coup de cœur

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Qu’Allah bénissela Francedrame d’Abd Al Malik• France • décembre 2014• noir et blanc • 1h36avec Marc Zinga, Sabrina Ouazani, Larouci Didi…• Prix du Meilleur Film - Festival duCinéma et Musique de Film - la Baule2014 / Prix FIPRESCI (Prix de la Critique Internationale) – Festival International du Film de Toronto /Prix du Public – Festival du Film de la Réunion / Prix Jeune Public – Festival du Film du Croisic

Adapté du livre autobiographique deAbd Al Malik, Qu’Allah bénisse la Franceraconte le parcours de Régis, enfantd’immigrés, noir, surdoué, élevé parsa mère catholique avec ses deuxfrères, dans une cité de Strasbourg.Entre délinquance, rap et islam, il vadécouvrir l’amour et trouver sa voie.

«Tourné avec l’énergie d’un clip et leréalisme brutal d’un noir et blanc colé-reux, cet hymne hip-hop, brillamment

orchestré, ajoute à la partition entaméeavec La Haine de Kassovitz des notesd’espoir». Alain Spira – Paris Match

«Qu’Allah bénisse la France brise lesclichés, balaye les amalgames, vise àréduire la fracture culturelle et religieuse :«Le problème, mon frère, c’est pas lareligion, c’est les gens !» Philippe Lagouche – La Voix du Nord

«Avec son noir et blanc contrasté, sescadrages graphiques, ses joutes oratoiresincessantes, le film est une sorte depetit frère de La Haine. Il n’échappepas au déjà-vu, à certains tics de clip.Abd Al Malik rend compte, malgré tout,des changements survenus depuis1995 et le film de Kassovitz. D’aborden montrant les dégâts collatéraux dutrafic de drogue, sans renchérir sur la violence, mise à distance à coupsd’ellipses, de métaphores et d’allusions.Le film se distingue, surtout, grâce àsa dimension humaniste, en décrivantun cheminement personnel qui s’ouvresur le monde. Ce que la prof de françaisclairvoyante de Régis résume en expli-quant à son protégé qu’il a su faire« un choix : celui d’aimer la vie ».Jacques Morice – Télérama

en avant-programmede la projection du jeudi 30 avril

Fierrot le poucourt-métrage de Mathieu Kassovitz• France • 1990 • noir et blanc• 8’ avec Solange Labonne, Alain Bienna Labinski, Mathieu Kassovitz

Chaque samedi, à heure fixe, Solange,une jeune métisse superbe vient s’en-traîner seule au basket dans un vieuxgymnase parisien. Chaque samedi à la même heure, un jeune Parisien vientlui aussi s’entraîner au même sportdans le même gymnase.

soirée-débat, jeudi 30 avril à 20h30, en partenariat avec Version originale,animée par Sandrine Marques, journaliste culture à la rédaction duMonde et critique cinéma

du 29 avril au 3 mai

ciné-débat

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Le cirquecomédie dramatique de Charlie Chaplin• USA • 1928 • noir et blanc• muet • 1h12 • à partir de 5 ansavec Charlie Chaplin, Al ErnestGarcia, Merna Kennedy…

Poursuivi pour un vol à la tire qu’il n’apas commis, Charlot se réfugie sousle chapiteau d’un cirque en pleine représentation et perturbe tous lesnuméros pour le plus grand plaisir desspectateurs. Le directeur du cirquel’embauche en tant qu’homme de piste.Chaque soir, à cause de sa maladresse,il déchaîne l’hilarité de l’assistance etdevient à son insu la vedette du spec-tacle. Il tombe amoureux d’une belleécuyère, Merna, fille du directeur,mais celle-ci n’a d’yeux que pour Rex,le funambule…

Avec Le Cirque, les enfants plongentimmédiatement dans l’univers deChaplin : les jeunes spectateurs –comme les adultes – sont aussitôtemportés par la poésie, la drôlerie, lavivacité, la cruauté, la somme de senti-ments contradictoires, du rire aux larmestout le temps… Quand le monde intérieurchaplinesque regarde vers l’univers ducirque, lui-même porteur de multiplesoccasions de rêver, de rire et d’êtretriste, on atteint la magie.

«Chaplin est magistral, Le Cirque estun immense chef-d’œuvre et le resteimporte peu…» DVD Classik

séances tout public proposées en lienavec le dispositif École au cinéma

Le château de sableprogramme de 3 courts-métragesd’animation de Co Hoedeman• Canada • 5 avril 2015 • sansparoles • 45 ‘ • à partir de 4 ans

Tchou-Tchou• 1972 - 13’52Une fille et un garçon s’amusent dansune ville de cubes, de cylindres et decônes, qu’ils ont eux-mêmes bâtis. Surgitun dragon qui va bousculer leurs blocset tout déranger ! Comment écartercet intrus ?

Le théâtre de Marianne• 2004 • 15’45Le théâtre de Marianne est le domained’une petite marionnette qui fait vivresous sa baguette trois saltimbanques,silhouettes en volume sorties de sonchapeau. Chacun exécute son numéro,non sans difficulté… Puis, la maladressede l’un, l’espièglerie de l’autre autantque l’esprit enflammé du troisièmeengendrent quelques surprises…

Le Château de sable• 1977 • 13’17• Oscar du meilleur court-métraged’animation 1978Un petit homme de sable construit, avecl’aide de ses amis, un château pour seprotéger du vent. Mais la tempête arrive et ne lui facilite pas la tâche !

en partenariat avec SCALA, réseau de salles de cinéma associatives en Loire-Atlantique

Charlot festival trois grands courts-métrages de Charlie Chaplin• USA • 1917 • version restauréenovembre 2014 • noir et blanc• muet • 1h15 • à partir de 5 ansavec Charlie Chaplin, Edna Purviance, Eric Campbell…

Charlot patineCharlot est serveur dans un restaurant.Serveur assez catastrophique il faut bienle dire. C’est sur des patins à roulettesqu’il se sent à l’aise, et c’est à la patinoirevoisine qu’il se précipite dès qu’il a unepause… C’est son art du patinage quiva déclencher toutes les péripéties ôcombien réjouissantes de la deuxièmepartie du film…

Charlot policemanAprès avoir assisté à une opération desauvetage, Charlot décide de s’engagerdans la police, il est sûr d’avoir trouvésa voie. Il prend ses fonctions dans EasyStreet, la rue la plus mal famée d’unquartier populaire où la pègre fait régnersa loi. Mais le vagabond au grand cœurva mettre toute son astuce et toute sapugnacité au service du bon droit, dela veuve et de l’orphelin…

L’émigrantSur un vieux rafiot qui vogue versl’Amérique, Charlot, parmi diversesoccupations, triche au poker et fait laconnaissance d’une jeune fille. Quelquesmois plus tard, après avoir franchi le durbarrage de l’Immigration, il la retrouvedans un restaurant et l’invite à dîneravec la pièce qu’il vient de ramassersur le trottoir. Hélas, sa poche étaittrouée et au moment de payer…

du 1er au 5 avril du 15 au 19 avril mercredi 22 et dimanche 26 avril(Festival Play it again !)

cinémômes

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à voir en mai• Une belle fin d’Uberto Pasolini

• Jack d’Edward Berger

• Volver de Pedro Almodovar(Semaine de l’Europe)

• Rendez-vous à Atlitde Shirel Amitaï

• Loin de mon pèrede Keren Yedaya

• Loin des bombesde Chloé Glotin

Cinémômes• Lilla Anna de Per Ahlin, Lasse Persson, Alicja Jaworski

• Les Moomins sur la Rivierade Xavier Picard et Hanna Hemilä

• • •

La programmation cinéma de la scène nationale c’est : salle Jacques Tati, 33, bd Victor Hugo à Saint-Nazaire

programmation du jeudi au dimanche

la salle Jacques Tati estéquipée pour la projectionnumérique mais conserveson projecteur 35 mm pourla diffusion de certainsfilms.

cet équipement a bénéficié del’aide du CNC, du Conseil Régional,du Conseil Général et de la Villede Saint-Nazaire

• plein 6 €• réduit* 5 €• carte 6 entrées 24 €• cinémômes** 3,50 €• 12-14 ans 4 €

*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP,La Couronnée, Version Originale,abonné des cinémas Pax au Pouliguenet Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité**par enfant et par accompagnateur

attention, la séance commence par le film !l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances

informations pratiques cinéma

tarifs

salle classée Art et Essai,

labellisée Recherche et Découverte,

labellisée Patrimoine

et labellisée Jeune public

téléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63www.letheatre-saintnazaire.fr

photo du film : Volver

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Quadra soutient le théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire et la salle Jacques Tati

Solo clowneSque

Vude et avec Étienne Manceau

Avec une savoureuse nonchalance, un humour décapant et une imagination sacrément farfelue,Vu raconte les petites obsessions de tous les joursqui parfois deviennent maladives et finissent par« faire péter la cocotte ».

• jeudi 9 avril à 19h• de 5€ à 7€• en tournée du 8 au 11 avril à Paimbœuf, Donges et Trignac

Hula-HooP / Jonglage

Ïopido (ou l’inverse)de et avec Sylvain Julien

Avec une énergie débordante et une bonne dosed’autodérision, Sylvain Julien prend à bras-le-corpsdes dizaines de cerceaux colorés pour exploiterleurs possibilités infinies en matière de jonglage.

• jeudi 9 avril à 14h et 20h45• vendredi 10 avril à 19h• tarifs de 7€ à 13€

02 40 22 91 36 - www.letheatre-saintnazaire.frrue des Frères Pereire - 44600 Saint-Nazaire

tout public

à partir de 8 ans

tout public

à partir de 8 ans