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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2016 : 101e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 101 ans de déni : ça suffit ! --------------------------------------------------------------- ---- VEILLE MEDIA Mardi 18 Octobre 2016 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 -------------------------------------------------- ---------------- SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 avril 2016 : 101e anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc101 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIAMardi 18 Octobre 2016

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.orgRubrique Info Collectif VAN :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1et Rubrique News (Revue de Presse) :

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SOMMAIREInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture!

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INFOS COLLECTIF VAN

Pénalisation du négationnisme : les limites de la loi dans le cas du génocide arménien Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Sénat s'est prononcé en faveur du rétablissement de l'article 38 ter de la Loi Égalité et Citoyenneté permettant de poursuivre les négationnistes des génocides - dont le génocide arménien nous dit-on - et crimes contre l'humanité tels que l'esclavage. Étonnamment, les commentateurs de ce vote, dont le Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France (CCAF), se sont focalisés sur le génocide arménien. Ils oublient de préciser que seuls seront poursuivis les négationnistes d'un crime jugé par une juridiction française ou internationale. Ils le savent pertinemment, le génocide arménien n'a jamais été jugé par ce type de juridiction. Pour les crimes qui ne pourront cocher la case "jugement français ou international", il faudra alors remplir une autre condition : "la négation, la minoration ou la banalisation de ces crimes" devront être accompagnées d'"une incitation à la violence ou à la haine". Or, il est tout à fait possible de nier un génocide ou un crime contre l'humanité sans proférer des propos violents ou haineux. C'est même la spécialisation des négationnistes les plus pervers qui se présentent avec le masque de l'historien : ce sont les plus prolifiques, les plus influents et les plus dangereux. Ceux-là resteront certainement hors du champ d'application de la loi. Seule (grande) satisfaction : si le Conseil Constitutionnel

n'invalide pas cet article avant sa promulgation, la Loi Égalité et Citoyenneté (qui - en l'occurrence - ne mérite pas son nom) donnera la possibilité de poursuivre les négationnistes du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, génocide qui a fait, pour sa part, l'objet d'un jugement international. Mazeltov à nos amis tutsi pour lesquels le CCAF a travaillé avec abnégation et en toute discrétion... Le Collectif VAN analyse ci-dessous le vote du 14 octobre 2016 et reproduit les éléments d'information en ligne sur le site du Sénat.

Rappel des faits :

Le scrutin n°31 de la séance du vendredi 14 octobre 2016 au Sénat, portait sur le vote des amendements n°330 et 455 rectifié ter visant à rétablir l'article 38 ter du projet de loi Égalité et Citoyenneté, adopté par l'Assemblée nationale, article qui avait été supprimé par la Commission des lois du Sénat. Les deux amendements demandaient le rétablissement des dispositions qui permettaient la création d’un délit de « négation, minoration ou banalisation » des crimes de génocide et d’autres crimes contre l’humanité.

Christian Favier et les membres du groupe communiste, auteurs de l'amendement n°330, ont tenu à souligner dans l'objet de leur texte que ces dispositions (votées à l'Assemblée nationale en juillet dernier) avaient été saluées "comme une grande avancée notamment concernant la reconnaissance du génocide arménien suite à la censure de la loi reconnaissant le génocide arménien par le conseil constitutionnel." L'amendement 455 rectifié ter était pour sa part porté par Didier Guillaume et ses collègues du groupe socialiste.

Sur 333 votants et 302 suffrages exprimés, 156 se sont prononcés en faveur du rétablissement de cet amendement et 146 s'y sont opposés. Le texte a donc été adopté avec une très courte majorité de 10 voix. Une analyse des votes fait apparaître pour la première fois un net clivage gauche/droite sur cette thématique qui d'ordinaire réunit des soutiens ou des opposants de manière transversale et non-partisane. À n'en pas douter, le fait que cette loi ait été portée par le gouvernement et non par des députés a entrainé des jeux politiciens entre le pouvoir et l'opposition, majoritaire au Sénat.

Ainsi, sur les 146 votes négatifs qui se sont exprimés à l'encontre de cet article, 110 votes proviennent du Groupe Les Républicains. Seuls 12 sénateurs LR (dont Hubert Falco, Jean-Claude Gaudin, et Roger Karoutchi) ont voté le rétablissement de l'amendement. Un seul groupe a voté Oui à l'unanimité, c'est le groupe communiste qui portait justement l'amendement n°330. Un autre s'est totalement abstenu, c'est le groupe écologiste. Ce qui est un progrès si l'on se remémore le combat de ce groupe contre la Loi Boyer en 2012, loi alors brocardée au Sénat par

Esther Benbassa.

Notons aussi l'étonnant vote "Pour" de Nathalie Goulet (UDI), pourtant ardente supporter de l'Azerbaïdjan, un État négationniste allié de la Turquie et qui mène un lobbying intense contre les Arméniens en les accusant de génocide (ce que Nathalie Goulet fait également sans néanmoins nier le génocide arménien). Sauf erreur, tous les autres élus réputés pour leurs relations complaisantes envers l'Azerbaïdjan, ont voté contre cet amendement ou se sont abstenus.

Par ailleurs, le Groupe UDI - qui comporte des élus tels que Sophie Joissains et Hervé Marseille connus pour leurs prises de position en faveur de la pénalisation du négationnisme du génocide arménien - apparaît très divisé puisque 17 sénateurs ont voté en faveur de cet amendement et 20 s'y sont opposés.

Le groupe socialiste a voté Oui dans sa presque totalité (avec les élus engagés sur cette question depuis de nombreuses années, tels Luc Carvounas, Gérard Collomb et Philippe Kaltenbach), les 5 voix manquantes étant celles d'abstentionnistes parmi lesquels on ne s'étonnera pas de retrouver Catherine Tasca et Jean-Pierre Le Sueur.

Pour leur part, les sénateurs du FN n'ont pas pris part au vote, ce qui n'est pas pour nous déplaire.

Comme nous l'avions noté lors du vote de ce texte à l'Assemblée nationale en juillet 2016, nous restons perplexes sur l'efficacité future de l'amendement réintroduit dans la loi, puisque les négationnistes ne pourront être poursuivis que si le crime nié a donné lieu à une condamnation prononcée par une juridiction française ou internationale (ce qui n'est pas le cas du génocide arménien), ou si "la négation, la minoration ou la banalisation de ce crime constitue une incitation à la violence ou à la haine à l’égard d’un groupe de personnes ou d’un membre d’un tel groupe défini par référence à la prétendue race, la couleur, la religion, l’ascendance ou l’origine nationale". On le sait, la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) dans son arrêt Perinçek, et le Conseil Constitutionnel, en réponse à la QPC contre la Loi Gayssot, ont établi un distinguo entre la négation de la Shoah - qui comporterait de facto, selon ces juridictions, une dimension haineuse - et la négation du génocide arménien qui ne comporterait pas cette dimension qu'il faudrait donc prouver à chaque procès. La Loi dite "Égalité" et Citoyenneté s'aligne donc sur ce principe inégal.

Les associations qui se porteront partie civile contre des négationnistes auront la lourde responsabilité de s'assurer en amont de la faisabilité des actions qu'elles intenteront pour gagner leurs procès (y compris en cas de recours de l'accusé devant la CEDH) afin de ne pas engendrer des jurisprudences encore plus restrictives.

N'oublions pas que s'il s'avérait qu'un juge français tranche en notre faveur en décrétant que nier le génocide arménien est de facto un acte de haine, il y a fort à parier que l'accusé porterait ensuite l'affaire devant la CEDH : comment cette juridiction pourrait-elle alors se dédire de sa propre position dans l'affaire Perinçek ?

Certains argueront qu'il sera possible de remporter des procès contre les ultra-nationalistes qui insultent ou menacent les Arméniens dans des manifestations ou sur les réseaux sociaux. Certes, mais la loi promise par François Hollande devait-elle viser exclusivement les analphabètes injurieux que l'on pouvait déjà poursuivre avec l'arsenal juridique existant ? Ne devions-nous pas tordre le cou à une rhétorique négationniste très construite qui se propage sur internet et qui est le fait d'auteurs se présentant avec le masque de l'historien ?

Une chose est sûre, l'État turc semble ne pas se faire trop de souci concernant ce texte minimaliste qui permettra au gros gibier négationniste de s'en sortir, s'il bafoue "sans haine" la mémoire des victimes et insulte "sans violence" l'Histoire.

Seule (grande) satisfaction : si le Conseil Constitutionnel n'invalide pas cet article avant sa promulgation, la Loi Égalité et Citoyenneté (qui - en l'occurrence - ne mérite pas son nom) donnera la possibilité de poursuivre les négationnistes du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, génocide qui a fait, pour sa part, l'objet d'un jugement international. Mazeltov à nos amis tutsi pour lesquels le CCAF a travaillé avec abnégation et en toute discrétion...

Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France Email: [email protected] http://www.collectifvan.org

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Analyse par groupes politiques

Groupe Les Républicains (144)

Pour : 12 - MM. Daniel Chasseing, Philippe Dallier, Francis Delattre, Hubert Falco, Christophe-André Frassa, Jean-Claude Gaudin, Bruno Gilles, Jacques Grosperrin, Roger Karoutchi, Alain Marc, Hugues Portelli, Bernard Saugey

Contre : 110 - MM. Pascal Allizard, Gérard Bailly, Philippe Bas, Christophe Béchu, Jérôme Bignon, Jean Bizet, François Bonhomme, François-Noël Buffet, Christian Cambon, Mme Agnès Canayer, MM. Jean-Pierre Cantegrit, Jean-Noël Cardoux, Jean-Claude Carle, Mme Caroline Cayeux, M. Gérard

César, Mme Anne Chain-Larché, MM. Patrick Chaize, Pierre Charon, Alain Chatillon, Gérard Cornu, René Danesi, Mathieu Darnaud, Serge Dassault, Robert del Picchia, Gérard Dériot, Mmes Catherine Deroche, Jacky Deromedi, Marie-Hélène Des Esgaulx, Chantal Deseyne, Catherine Di Folco, MM. Éric Doligé, Philippe Dominati, Mme Marie-Annick Duchêne, M. Alain Dufaut, Mme Nicole Duranton, MM. Louis Duvernois, Jean-Paul Emorine, Mme Dominique Estrosi Sassone, MM. Alain Fouché, Jean-Paul Fournier, Pierre Frogier, Mme Joëlle Garriaud-Maylam, MM. Jacques Gautier, Jacques Genest, Alain Gournac, Jean-Pierre Grand, Daniel Gremillet, François Grosdidier, Mme Pascale Gruny, MM. Charles Guené, Michel Houel, Alain Houpert, Jean-François Husson, Mme Corinne Imbert, M. Alain Joyandet, Mme Christiane Kammermann, MM. Guy-Dominique Kennel, Marc Laménie, Mme Élisabeth Lamure, MM. Robert Laufoaulu, Daniel Laurent, Antoine Lefèvre, Jacques Legendre, Dominique de Legge, Jean-Pierre Leleux, Jean-Claude Lenoir, Philippe Leroy, Gérard Longuet, Mme Vivette Lopez, MM. Claude Malhuret, Didier Mandelli, Patrick Masclet, Jean-François Mayet, Mmes Colette Mélot, Marie Mercier, Brigitte Micouleau, MM. Alain Milon, Albéric de Montgolfier, Mme Patricia Morhet-Richaud, MM. Jean-Marie Morisset, Philippe Mouiller, Philippe Nachbar, Louis Nègre, Louis-Jean de Nicolaÿ, Claude Nougein, Jean-Jacques Panunzi, Philippe Paul, Cyril Pellevat, Cédric Perrin, Jackie Pierre, François Pillet, Xavier Pintat, Louis Pinton, Rémy Pointereau, Ladislas Poniatowski, Mmes Sophie Primas, Catherine Procaccia, MM. Jean-Pierre Raffarin, Henri de Raincourt, Michel Raison, Jean-François Rapin, Bruno Retailleau, Bruno Sido, Abdourahamane Soilihi, André Trillard, Mme Catherine Troendlé, MM. Michel Vaspart, Alain Vasselle, Jean-Pierre Vial, Jean Pierre Vogel

Abstentions : 13 - MM. Gilbert Bouchet, François Calvet, François Commeinhes, Michel Fontaine, Michel Forissier, Mme Colette Giudicelli, M. Benoît Huré, Mme Fabienne Keller, MM. Michel Magras, André Reichardt, René-Paul Savary, Michel Savin, Hilarion Vendegou

N'ont pas pris part au vote : 9 - M. Gérard Larcher, Président du Sénat, MM. François Baroin, Michel Bouvard, Mme Isabelle Debré, M. Bernard Fournier, Mme Christiane Hummel, MM. Jean-Baptiste Lemoyne, Charles Revet, Didier Robert

Groupe socialiste et républicain (109)

Pour : 104 - Mme Michèle André, MM. Maurice Antiste, Alain Anziani, David Assouline, Dominique Bailly, Mme Delphine Bataille, MM. Claude Bérit-Débat, Michel Berson, Jacques Bigot, Mmes Maryvonne Blondin, Nicole Bonnefoy, MM. Yannick Botrel, Jean-Claude Boulard, Martial Bourquin, Michel Boutant, Mme Nicole Bricq, MM. Henri Cabanel, Jean-Pierre Caffet, Pierre Camani, Mme Claire-Lise Campion, MM. Thierry Carcenac, Jean-Louis Carrère, Mme Françoise Cartron, MM. Luc Carvounas, Bernard Cazeau, Jacques Chiron, Mme Karine Claireaux, M. Gérard Collomb, Mme Hélène Conway-Mouret, MM. Jacques Cornano, Roland Courteau, Yves Daudigny, Marc Daunis, Michel Delebarre, Félix Desplan, Jérôme Durain, Alain Duran, Mme Josette Durrieu, M. Vincent Eblé, Mmes

Anne Emery-Dumas, Frédérique Espagnac, Corinne Féret, MM. Jean-Jacques Filleul, Jean-Claude Frécon, Mmes Catherine Génisson, Samia Ghali, Dominique Gillot, M. Jacques Gillot, Mme Éliane Giraud, MM. Jean-Pierre Godefroy, Gaëtan Gorce, Didier Guillaume, Mme Annie Guillemot, M. Claude Haut, Mme Odette Herviaux, M. Éric Jeansannetas, Mme Gisèle Jourda, MM. Philippe Kaltenbach, Antoine Karam, Mme Bariza Khiari, MM. Georges Labazée, Bernard Lalande, Serge Larcher, Jean-Yves Leconte, Mme Claudine Lepage, M. Jean-Claude Leroy, Mme Marie-Noëlle Lienemann, MM. Jean-Jacques Lozach, Roger Madec, Philippe Madrelle, Jacques-Bernard Magner, Christian Manable, François Marc, Didier Marie, Jean-Pierre Masseret, Rachel Mazuir, Mmes Michelle Meunier, Danielle Michel, MM. Gérard Miquel, Thani Mohamed Soilihi, Mme Marie-Pierre Monier, MM. Franck Montaugé, Alain Néri, Georges Patient, François Patriat, Daniel Percheron, Mme Marie-Françoise Perol-Dumont, MM. Daniel Raoul, Claude Raynal, Daniel Reiner, Mmes Stéphanie Riocreux, Sylvie Robert, MM. Gilbert Roger, Yves Rome, Jean-Yves Roux, Mme Patricia Schillinger, M. Simon Sutour, Mme Nelly Tocqueville, MM. Jean-Louis Tourenne, Yannick Vaugrenard, Michel Vergoz, Maurice Vincent, Mme Evelyne Yonnet, M. Richard Yung

Abstentions : 5 - MM. Jeanny Lorgeoux, Alain Richard, Jean-Pierre Sueur, Mme Catherine Tasca, M. René Vandierendonck

Groupe Union des Démocrates et Indépendants - UC (42)

Pour : 17 - MM. Olivier Cadic, Olivier Cigolotti, Bernard Delcros, Yves Détraigne, Mmes Élisabeth Doineau, Françoise Férat, Nathalie Goulet, Sophie Joissains, Chantal Jouanno, M. Jean-Jacques Lasserre, Mme Anne-Catherine Loisier, MM. Jean-Claude Luche, Hervé Marseille, Pierre Médevielle, Michel Mercier, Christian Namy, Gérard Roche

Contre : 20 - Mme Annick Billon, MM. Philippe Bonnecarrère, Michel Canevet, Vincent Capo-Canellas, Vincent Delahaye, Daniel Dubois, Jean-Léonce Dupont, Jean-Marc Gabouty, Mmes Françoise Gatel, Jacqueline Gourault, Sylvie Goy-Chavent, MM. Joël Guerriau, Loïc Hervé, Nuihau Laurey, Jean-François Longeot, Mme Catherine Morin-Desailly, M. Yves Pozzo di Borgo, Mme Lana Tetuanui, MM. Jean-Marie Vanlerenberghe, François Zocchetto

Abstentions : 2 - MM. Jean-Marie Bockel, Claude Kern

N'ont pas pris part au vote : 3 - Mme Valérie Létard, MM. Hervé Maurey, Henri Tandonnet

Groupe communiste républicain et citoyen (20)

Pour : 20 - M. Patrick Abate, Mmes Éliane Assassi, Marie-France Beaufils, MM. Michel Billout, Éric Bocquet, Jean-Pierre Bosino, Mmes Laurence Cohen, Cécile Cukierman, Annie David, Michelle Demessine, Évelyne Didier, MM. Christian Favier, Thierry Foucaud, Mme Brigitte Gonthier-

Maurin, MM. Pierre Laurent, Michel Le Scouarnec, Mme Christine Prunaud, MM. Bernard Vera, Paul Vergès, Dominique Watrin

Groupe du Rassemblement Démocratique et Social Européen (17)

Pour : 3 - MM. Michel Amiel, Jean-Noël Guérini, Mme Mireille Jouve Contre : 13 - MM. Guillaume Arnell, Gilbert Barbier, Alain Bertrand, Joseph Castelli, Yvon Collin, Pierre-Yves Collombat, Philippe Esnol, François Fortassin, Robert Hue, Mmes Françoise Laborde, Hermeline Malherbe, MM. Jacques Mézard, Raymond Vall Abstention : 1 - M. Jean-Claude Requier

Groupe écologiste (10)

Abstentions : 10 - Mmes Leila Aïchi, Aline Archimbaud, Esther Benbassa, Marie-Christine Blandin, Corinne Bouchoux, MM. Ronan Dantec, Jean Desessard, André Gattolin, Joël Labbé, Hervé Poher

Sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe (6) Contre : 3 - MM. Philippe Adnot, Jean Louis Masson, Alex Türk N'ont pas pris part au vote : 3 - MM. Robert Navarro, David Rachline, Stéphane Ravier

Pour toute remarque relative à ce scrutin, veuillez contacter : [email protected].

http://www.senat.fr/scrutin-public/2016/scr2016-31.html

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Séance du 14 octobre 2016 (compte rendu intégral des débats) : version provisoire

SÉANCE du vendredi 14 octobre 2016 7e séance de la session ordinaire 2016-2017 présidence de M. Jean-Pierre Caffet, vice-président Secrétaires : Mme Frédérique Espagnac, M. Bruno Gilles. La séance est ouverte à 9 h 30.

Article 38 ter (Supprimé)

M. le président. Je suis saisi de trois amendements faisant l'objet d'une discussion commune. Les deux premiers sont identiques. L'amendement n° 330 est présenté par M. Favier, Mme Prunaud et les membres du groupe communiste républicain et citoyen.

L'amendement n° 455 rectifié ter est présenté par MM. Guillaume et Magner, Mmes Blondin, Cartron, Conway-Mouret et Lienemann, MM. Lozach, Kaltenbach, Carvounas, Rome et Vaugrenard, Mmes Yonnet, E. Giraud et les membres du groupe socialiste et républicain. Ces deux amendements sont ainsi libellés : Rétablir cet article dans la rédaction suivante :

La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse est ainsi modifiée :

1° Le cinquième alinéa de l'article 24 est ainsi modifié :

a) Après le mot : « humanité », sont insérés les mots : « , des crimes de réduction en esclavage ou d'exploitation d'une personne réduite en esclavage » ;

b) Sont ajoutés les mots : « , y compris si ces crimes n'ont pas donné lieu à la condamnation de leurs auteurs » ;

2° Après le premier alinéa de l'article 24 bis, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés :

« Seront punis des mêmes peines ceux qui auront nié, minoré ou banalisé de façon outrancière, par un des moyens énoncés à l'article 23, l'existence d'un crime de génocide autre que ceux mentionnés au premier alinéa du présent article, d'un autre crime contre l'humanité, d'un crime de réduction en esclavage ou d'exploitation d'une personne réduite en esclavage ou d'un crime de guerre défini aux articles 6, 7 et 8 du statut de la Cour pénale internationale signé à Rome le 18 juillet 1998 et aux articles 211-1 à 212-3, 224-1 A à 224-1 C et 461-1 à 461-31 du code pénal, lorsque :

« 1° Ce crime a donné lieu à une condamnation prononcée par une juridiction française ou internationale ;

« 2° Ou la négation, la minoration ou la banalisation de ce crime constitue une incitation à la violence ou à la haine à l'égard d'un groupe de personnes ou d'un membre d'un tel groupe défini par référence à la prétendue race, la couleur, la religion, l'ascendance ou l'origine nationale. » ;

3° Après l'article 48-1, il est inséré un article 48-1-1 ainsi rédigé :

« Art. 48-1-1. – Toute association régulièrement déclarée depuis au moins cinq ans se proposant, par ses statuts, de lutter contre l'esclavage ou de défendre la mémoire des esclaves et l'honneur de leurs descendants peut exercer les droits reconnus à la partie civile en ce qui concerne les infractions d'apologie, de négation, de minoration ou de banalisation des crimes de réduction en esclavage ou d'exploitation d'une personne réduite en esclavage prévues aux articles 24 et 24 bis.

« Toutefois, quand l'infraction a été commise envers des personnes considérées individuellement, l'association n'est recevable dans son action que si elle justifie avoir reçu l'accord de ces personnes ou si elle justifie que ces personnes ne s'opposent pas aux poursuites. »

Lire la suite ici http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94704

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Direction de la séance Projet de loi Égalité et citoyenneté (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 828 (2015-2016) , 827 (2015-2016) ) N° 330 22 septembre 2016

AMENDEMENT n° 330 présenté par M. Christian Favier et les membres du groupe communiste républicain et citoyen et l'amendement n° 455 rectifié ter, présenté par M. Didier Guillaume et les membres du groupe socialiste et républicain, tendant à rétablir l'article 38 ter du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, relatif à l'égalité et à la citoyenneté Consulter les amendements 330 455 Consulter le dossier législatif

ARTICLE 38 TER (SUPPRIMÉ)

Rétablir cet article dans la rédaction suivante :La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse est ainsi modifiée :1° Le cinquième alinéa de l’article 24 est ainsi modifié :

a) Après le mot : « humanité », sont insérés les mots : « , des crimes de réduction en esclavage ou d’exploitation d’une personne réduite en esclavage » ;

b) Sont ajoutés les mots : « , y compris si ces crimes n’ont pas donné lieu à la condamnation de leurs auteurs » ;

2° Après le premier alinéa de l’article 24 bis, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés :

« Seront punis des mêmes peines ceux qui auront nié, minoré ou banalisé de façon outrancière, par un des moyens énoncés à l’article 23, l’existence

d’un crime de génocide autre que ceux mentionnés au premier alinéa du présent article, d’un autre crime contre l’humanité, d’un crime de réduction en esclavage ou d’exploitation d’une personne réduite en esclavage ou d’un crime de guerre défini aux articles 6, 7 et 8 du statut de la Cour pénale internationale signé à Rome le 18 juillet 1998 et aux articles 211-1 à 212-3, 224-1 A à 224-1 C et 461-1 à 461-31 du code pénal, lorsque :

Lire la suite ici http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94705

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Direction de la séance Projet de loi Égalité et citoyenneté (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 828 (2015-2016) , 827 (2015-2016) ) N° 455 rect. ter 5 octobre 2016

AMENDEMENT

signataires MM. Guillaume et Magner, Mmes Blondin, Cartron, Conway-Mouret et Lienemann, MM. Lozach, Kaltenbach, Carvounas, Rome et Vaugrenard, Mmes Yonnet, E. Giraud

Rétablir cet article dans la rédaction suivante : La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse est ainsi modifiée :1° Le cinquième alinéa de l’article 24 est ainsi modifié :

a) Après le mot : « humanité », sont insérés les mots : « , des crimes de réduction en esclavage ou d’exploitation d’une personne réduite en esclavage » ;

b) Sont ajoutés les mots : « , y compris si ces crimes n’ont pas donné lieu à la condamnation de leurs auteurs » ;

2° Après le premier alinéa de l’article 24 bis, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés :

« Seront punis des mêmes peines ceux qui auront nié, minoré ou banalisé de façon outrancière, par un des moyens énoncés à l’article 23, l’existence d’un crime de génocide autre que ceux mentionnés au premier alinéa du présent article, d’un autre crime contre l’humanité, d’un crime de réduction en esclavage ou d’exploitation d’une personne réduite en esclavage ou d’un crime de guerre défini aux articles 6, 7 et 8 du statut de

la Cour pénale internationale signé à Rome le 18 juillet 1998 et aux articles 211-1 à 212-3, 224-1 A à 224-1 C et 461-1 à 461-31 du code pénal, lorsque :

Lire la suite ici http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94705

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Lire aussi:

La loi Égalité et Citoyenneté adoptée à l'Assemblée nationale http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94194

Loi anti-négationniste : Le changement, c'est du vent ? http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94125

Pénalisation du négationnisme : le texte et la vidéo http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94158

Affaire Perinçek/Suisse : La CEDH ouvre un boulevard au négationnisme turc http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92153

Plus d'espoir de loi contre la négation du génocide arménien? http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92883

URL originale :

http://www.senat.fr/scrutin-public/2016/scr2016-31.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94703

Turquie : "Un régime de souffrance et de mort innommable à Şırnak"Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente ici le texte de l’intervention de İdris Baluken, Vice-président du groupe HDP, publié sur Kedistan le 13 octobre 2016.

Kedistan

Şırnak, habitants réfugiés autour de leur propre ville

13 octobre 2016

Le HDK publie dans un communiqué de presse, le texte de l’intervention de İdris Baluken, Vice-président du groupe HDP, faite à l’Assemblée de Turquie, à propos des exactions de Şırnak et de ses populations dans le dénuement.

Cet appel sera ignoré par la presse turque alliée, n’en doutons pas. Il est peu probable que l’Anadolu Agensı en relaie ne serait-ce qu’une seule ligne non plus. Alors, pour qu’il parvienne jusqu’à un public européen, il n’y a guère que les réseaux sociaux… et leurs partages d’informations.

Il y a un régime de souffrance et de mort innommable à Şırnak

Actuellement en Turquie, il y a l’état d’urgence sur 80 villes, et à Şırnak, un régime de souffrance et de mort auquel l’humanité ne peut donner un nom. Depuis 213 jours, c’est à dire plus de 7 mois, les habitants de Şırnak, ne peuvent mettre le pied à Şırnak. Depuis sept mois, nous nous trouvons face à un couvre-feu qui met en siège une ville et à un régime qui pille le centre ville au point de l’effacer de la carte.

Il existe à Şırnak une pratique qui empêche toutes les aides. C’est à dire que la mentalité qui brûle, qui détruit, qui pille, bloque la moindre aide destinée à Şırnak. Toutes les aides alimentaires et matérielle d’urgence envoyées vers la ville ont été confisquée sur ordres, par la Préfecture. Aucune organisation de société civile n’est autorisée à accéder à Şırnak.

De même, à cause de l’hiver qui se rapproche, le projet de construction d’un abri afin d’héberger les habitants de Şırnak survivant actuellement sous des tentes, dont le matériel est fourni par la société civile, le terrain par la Mairie, est empêché par le gouvernement AKP, sur l’ordre personnel d’Erdoğan. A savoir, un effort particulier est fait pour que les habitants de Şırnak passent l’hiver dehors, sous des tentes, dans le froid.

[Au gouvernement :] Il faut que vous nous donniez une réponse. Quel est votre projet sur Şırnak ? Quels sont vos travaux ? Dans quelles conditions les 400 familles qui sont à la rue, vont accueillir l’hiver ? Si vous ne nous autorisez pas à faire des travaux, quel projet avez-vous ? Vous devez nous expliquer tout cela. Nous savons pourquoi vous n’agissez pas. Car vous avez peur de l’image qui se dessinera, au cas où vous installeriez une ville container ou préfabriquée, ce qui mettra vos propres citoyens dans la position des réfugiés.

Nous vous avons fait de maints appels et nous les réitérons : si vous avez peur de cette image et c’est pour cela que vous ne faites rien, vous devez laisser faire la société civile, la population agir, pour que les habitants de Şırnak puisse passer l’hiver sous un toit. L’ONU doit mettre les aides humanitaires en circuit dans les plus brefs délais.

A Şırnak, actuellement, il n’y a pas d’enseignement. L’enseignement est

en état d’arrêt. Les problèmes des écoles, des enseignants traversent l’actualité [de la Turquie], mais à Şırnak il n’y a pas d’enseignement, il n’y a pas de lieux pour parler des problèmes de l’enseignement. 64 000 habitants de Şırnak, ne peuvent mettre le pied à Şırnak depuis sept mois. Dans aucune période de l’Histoire ce genre de pratiques n’a figuré jusqu’à aujourd’hui. Même Kenan Evren (Général du coup d’Etat du 1980) n’a fait cela. Ni le régime de Saddam, ni d’autres dictateurs les plus sanglants du Moyen-Orient n’ont provoqué ces souffrances. Vous versez des larmes de crocodile pour Alep. Vous dénoncez les destructions et vous revendiquez des aides pour Alep. Vous devriez tourner vos yeux vers Şırnak, avant de parler d’Alep. Ceux qui n’autorisent pas l’aide humanitaire à Şırnak, en lançant des appels pour Alep, mettent à la lumière de jour, leur propre hypocrisie.

Je voudrais faire appel à l’opinion publique sensibilisée de la Turquie : le gouvernement AKP, d’une façon consciente, veut déshumaniser Şırnak, et par conséquent déshumaniser Botan (Région comprenant Şırnak, Siirt, Hakkari). S’il avait le moindre sensibilité sur ce sujet, il aurait agi jusqu’à maintenant. Pour cette raison, nous n’avons aucune attente de la part de l’Etat. Il faut que tous les peuples de Turquie se lèvent au plus rapidement possible pour tendre la main à Şırnak.

Je voudrais aussi faire un appel à l’ONU. le gouvernement AKP applique, avec les moyens de l’Etat qu’il détient, un concept spécifique, à Şırnak. l’ONU devrait faire les mêmes appels d’aides humanitaires fait pour Alep, également pour Şırnak. [Au gouvernement :] Voyons voir, quand des aides humanitaires viendront par l’intermédiaire de l’ONU, vous seriez capable de les empêcher comme Assad, oui ou non ? Hurşit Külter est aujourd’hui sain et sauf, grâce à nos campagnes [médiatiques]

Pour la réapparition de Hurşit Külter, nous ressentons non pas de la honte, mais de la fierté. Hurşit Külter est sain et sauf grâce aux campagnes que nous avons menées. Il a été arrêté par une structure de gang formée dans la région, mis en garde à vue d’une façon à ne pas entrer dans des registres officiels, et a subi de lourdes tortures pendant 13 jours. Hurşit Külter n’a pas pu être exécuté suite aux campagnes de soutien, ensuite il a réussi à se sauver, et après un voyage difficile, il a pu faire une déclaration publique que vous connaissez. Nous sommes honorés d’avoir entendu la voix de Hurşit, et non pas de trouver ses ossements. Nous regrettons de ne pas avoir pu sauver de cette façon, les 141 personnes massacrées à Cizre.

Une telle déclaration et un tel appel nous renforce dans la nécessité d’organiser par tous moyens une solidarité concrète pour les populations du Kurdistan. Et cela ne s’oppose pas à une solidarité pour Alep, comme hypocritement le fait l’AKP, qui défend des intérêts anti Assad qui n’ont rien non plus “d’humains”, mais relève de sa volonté d’y intervenir.

Ce sera aussi l’objet de l’initiative de Women In War, que nous soutenons

et où nous seront présents.

Les fonds recueillis seront totalement destinés à un projet d’aide au Kurdistan.

http://www.kedistan.net/2016/10/13/sirnak-habitants-refugies/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94719

Génocide des Tutsi : Procès en appel de Pascal Simbikangwa

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente ce communiqué de presse du Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda [CPCR] publié le 14 octobre 2016.

Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda (CPCR)

Pour que justice soit faite pour le Rwanda, les Parties Civiles ont besoin de vous !

Faites un don en ligne en moins de 10 secondes http://www.collectifpartiescivilesrwanda.fr/faites-un-don-en-ligne/

Procès en appel de Pascal Simbikangwa: communiqué de presse. 14/10/2016

Le 14 mars 2014, les jurés de la Cour d’assises de Paris condamnaient monsieur Pascal SIMBIKANGWA à 25 ans de prison pour “génocide et complicité de crimes contre l’humanité“. Son procès en appel se déroulera du 25 octobre au 9 décembre à la Cour d’assises de Bobigny.

Monsieur Pascal SIMBIKANGWA, qui a nié tous les faits qui lui étaient reprochés, a fait appel de sa condamnation? Occasion nous sera donnée de rappeler qu’en 1994, au Rwanda, plus d’un million de personnes ont été exterminées parce qu’elles étaient Tutsi. Cette première condamnation a été plus récemment suivie de celle de messieurs NGENZI et BARAHIRA. Ces deux anciens bourgmestres de Kabarondo ont écopé, le 6 juillet dernier, de la réclusion criminelle à perpétuité . Ils ont aussi fait appel.

Ces deux décisions judiciaires n’ont pas eu le retentissement qu’elles auraient dû avoir: le silence d’un grand nombre de médias a été

assourdissant. Ce “génocide sans importance” n’intéresserait pas nos concitoyens? C’est ce qu’aurait laissé entendre le directeur de l’information d’une radio nationale. Il faut dire que, de leur côté, les autorités politiques françaises d’hier et d’aujourd’hui ne veulent toujours pas reconnaître le rôle que le gouvernement de cohabitation de l’époque a joué dans ce drame qui a emporté hommes, femmes, enfants, vieillards, bébés, tous innocents. Des nazis auraient été jugés et condamnés, aurions-nous assisté à la même indifférence?

Aux assises de Bobigny, monsieur Pascal SIMBIKANGWA aura de nouveau à rendre des comptes à la justice. Pourra-t-il continuer à nier toute responsabilité personnelle dans l’extermination de milliers d’innocents? L’avenir nous le dira. Souhaitons toutefois que les débats ne restent pas confinés dans une salle de Cour d’assises. Nos concitoyens, mais aussi les citoyens du monde entier, doivent savoir qu’un génocide a été perpétré au Rwanda en 1994. Ils doivent savoir aussi que certains responsables de ces crimes contre l’humanité ont trouvé refuge en France où ils doivent être jugés.

Le CPCR s’engage à publier très régulièrement sur son site les comptes-rendus d’audience. Mais ce travail ne peut remplacer celui de la presse qui a aussi le devoir d’informer.

www.collectifpartiescivilesrwanda.fr

Alain GAUTHIER, président du CPCR

[email protected]

Pour que justice soit faite pour le Rwanda, les Parties Civiles ont besoin de vous !

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http://www.collectifpartiescivilesrwanda.fr/proces-en-appel-de-pascal-simbikangwa-communique-de-presse/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94724

Un partenariat pour les réfugiés syriensInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site de 100 Lives (Aurora Prize).

100 LIVES & Aurora Prize

Un partenariat pour les réfugiés syriens

L'International Rescue Committee et l’Initiative Humanitaire Aurora vont développer des programmes de transferts de liquidités pour les réfugiés syriens.

L’International Rescue Comitee (IRC) et l’Initiative Humanitaire Aurora ont établi un partenariat pour financer un programme de recherche qui permettra à l’IRC de fournir une assistance vitale sous la forme d’une distribution fiable et responsable d’argent liquide à ceux qui sont affectés par le conflit en Syrie.

Avec le soutien de 100 000 dollars de la part de l’Initiative Humanitaire Aurora, l’IRC s’attelle à la mise en place d’une feuille de route, d’une durée d’un an qui propose une méthodologie visant à identifier les obstacles au niveau des pays pour la programmation de transferts plus larges d’espèces et les moyens d’y remédier.

L’IRC sera ainsi dotée d’un cadre établi qui bénéficiera à une plus large communauté humanitaire.

« Chaque jour, le nombre de personnes affectées par des crises humanitaires dans le monde augmente sans cesse. Il est désormais temps de redoubler nos efforts non seulement pour mobiliser les ressources nécessaires, mais aussi pour pouvoir mettre en place des programmes s’appuyant sur des données fiables permettant de transformer des vies » a indiqué David Miliband, président directeur général de l’IRC. Il est crucial que la communauté humanitaire œuvre de façon plus rentable, de manière à ce que les secours puissent servir le plus grand nombre de bénéficiaires ».

Contrairement à d'autres formes d'aide humanitaire, qui utilisent les fonds des donateurs pour acheter et distribuer des articles de secours d’urgence, la programmation de transfert d'argent est un moyen efficace et efficient qui a fait ses preuves en la matière. Les données montrent que le transfert en espèces s’avère moins cher et plus rapide que d’autres moyens d’acheminer l’aide, ces derniers entraînant outre le coût de la distribution, des frais d'approvisionnement, de transport et de stockage.

Par ailleurs, les programmes de transferts de liquidités donnent aux bénéficiaires un plus grand choix leur permettant de rester dignes. Ils peuvent ainsi donner la priorité à leurs propres besoins et redevenir à nouveau maîtres de leur destinée. En outre, il est prouvé que la fourniture de liquidités aux communautés qui se rendent dans les marchés existants, a un effet multiplicateur sur l’économie locale.

« Nous sommes heureux de travailler avec l’URC au profit de l’avancement de nos projets communs qui consistent à aider ceux qui en ont le plus besoin » a déclaré Ruben Vardanyan, co-fondateur de l’Initiative Humanitaire Aurora. « Comme ces rares personnages d’exception qui sont intervenus avec courage au nom des Arméniens il y a cent ans, nous sommes fiers de poursuivre leur œuvre aujourd’hui fidèles à leur esprit, en soutenant des organisations qui font face aux défis humanitaires actuels les plus pressants. Nous nous réjouissons de contribuer à un moyen plus novateur en matière de prestation d’aide, qui permettra de fournir une assistance plus rapide et une meilleure satisfactions pour les bénéficiaires ».

L'IRC, qui fournit actuellement une aide en espèces à plus de 113.000 bénéficiaires dans 19 pays, utilisera la feuille de route pour améliorer sa capacité à mettre en œuvre des programmes de transferts de liquidités qui compenseront les pertes dues à des fournitures d’assistance moins opérantes.

https://auroraprize.com/fr/aurora/detail/10432/un-partenariat-pour-les-rfugis-syriens

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94722

Collectif VAN : l'éphéméride du 18 OctobreInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 18 octobre (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

18 octobre 1889 -- Empire ottoman : dépêche diplomatique n° 5 du 18 octobre 1889 ( S. de Courtois, mém. cit., p 81). Les premières violences surviennent en octobre 1889, pillages et meurtres dans des villages arméniens des environs de Diarbékir et des villages jacobites du Tur Abdin. L’enquête diligentée par le vali ne permet pas d’établir les faits allégués par les chrétiens, aucun musulman n’acceptant de témoigner contre un agha kurde. Les coupables sont nommément désignés par le consul, dans le Tur Abdin, à Djezireh, à Nisibe, aux environs de Mardin – ce sont là le cheikh Ousso et le cheikh Saddo –, « autant de petits tyrans indépendants qui pressurent la population musulmane comme les chrétiens et dont il serait trop long de relater ici les méfaits ». © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Les massacres hamidiens dans le vilayet de Diarbékir

18 octobre 1905 -- Des pogromes dirigés contre la population juive éclatent dans plusieurs régions de Russie, organisés par les autorités, appuyées par l'armée, la police locale, les Centuries noires [bandes nationalistes et antisémites, encouragées par les autorités russes (N.D.T.).] et des voyous. Ces pogromes durent quatre ou cinq jours. A Kiev, 27 juifs sont égorgés, 300 blessés. A Odessa (Ukraine), 302 juifs sont assassinés, plusieurs milliers blessés. A Minsk (Biélorussie), 42 juifs sont tués, plusieurs centaines blessés. A Rostov-sur-le-Don, 16 juifs sont assassinés, 40 blessés. A Simferopol (Crimée), 42 juifs sont tués. A Orel, 6 juifs sont blessés. A Krementchoug (Ukraine), de nombreux juifs sont tués et beaucoup d'autres grièvement blessés. A Kherson, les maisons et les boutiques juives sont pillées et saccagées. Des membres de l'autodéfense juive sont tués dans certaines de ces villes. Israelvivra.com

18 octobre 1912 -- Le traité de Lausanne (1912), aussi appelé traité d’Ouchy du nom du quartier de Lausanne où il fut signé le 18 octobre 1912, met fin à la guerre italo-turque et cède à l’Italie les provinces de la Tripolitaine, de la Cyrénaïque et du Dodécanèse. Wikipedia

18 octobre 1915 -- Empire ottoman : le 18 octobre 1915, le rapport d’Ernst Jackh, Allemand turcophile spécialiste de Turquie, à propos de son voyage de septembre-octobre 1915, préparé au profit du Ministère des Affaires Etrangères d’Allemagne, contenait ces mots : « en fait, Talat a ouvertement acclamé la destruction du peuple arménien comme un soulagement politique ». Archives du Ministère des Affaires Etrangères d’Allemagne. A.A. Türkei 158/14

Imprescriptible.fr : Documentation du génocide arménien dans les sources turques

18 octobre 1915 -- Empire ottoman/Syrie : dans un télégramme du 18 octobre 1915, le consul intérimaire Hoffmann annonce à son ambassadeur que le directeur des affaires politiques du vilayet [d’Alep] évalue à 40 000 le nombre des déportés concentrés dans les camps de Radjo et de Katma, et que « d’autres convois venant de l’ouest, du centre et du nord de l’Anatolie sont en route. 300 000 personnes doivent poursuivre vers le sud ». Le camp de Radjo était situé à environ un km de la gare du chemin de fer. En cette période de l’année, c’était un vaste marécage couvert de tentes. Selon le témoignage d’un déporté originaire de Banderma : « Sous les tentes confectionnées avec de vieux morceaux de tissus s’empilaient les cadavres par groupes. Ceux qui n’avaient pas de tentes s’étaient installés sous le pont de la station pour se protéger un peu du froid. Un torrent formé par les pluies s’abattit brusquement sur cet endroit et les emporta: tous moururent noyés. Il y avait de tous côtés des cadavres. Fort peu en réchappèrent ». Une fois qu'ils seront arrivés à destination, on ne pourra pas, selon le fonctionnaire en question, faire autrement que de les abandonner à leur sort, et « ils mourront tous »... il manque tout le nécessaire... La conviction générale est que tous les déportés sont voués à la mort. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Le réseau des camps de concentration Imprescriptible.fr : Citations de Diplomates en poste lors du génocide

18 octobre 1915 -- Empire ottoman : le gouverneur général de Sivas, Ahmed Muammer Bey, contrôle l'exécution de ses ordres sur la déportation et la destruction des Arméniens dans la province, par anticipation du voyage de l'inspection de Talaat qui survient peu après. ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (October-December)

18 octobre 1915 -- Empire ottoman : Des milliers de gens se sont rassemblés pour protester contre les massacres des Arméniens par le gouvernement turc devant le Century Théâtre à New York. Le rabbin Wise, B. Cochrane, le Dr Barton, et H. Holt étaient les principaux orateurs. Seuls un homme et une femme s'opposent aux Résolutions dénonçant les violences. Les Turcs ont tué 500,000 personnes. Selon toute évidence, d'après le Département d'Etat, un quart de million de femmes ont été violées. ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (October-December) Imprescriptible.fr : Bibliothèque d'IMPRESCRIPTIBLE d'articles parus dans

la presse américaine

18 octobre 1915 -- Empire ottoman : on lit dans un rapport de Constantinople en date du 18 octobre 1915 (rapport n° 5832 ; Archives n° 12092) : « Nous avons rencontré à la gare d'Ak-Sakal, 200 réfugiés Madites et 150 Krilhiotes, qui, après l'évacuation de Mahaniona, se dispersèrent dans un état lamentable, privés de pain et d'eau. Nous en avons également rencontré 200 à la station d'Oktsi-Giol:ils sont d'un aspect terrifiant. Nous avons vu également quelques émigrés de Prikonissos. Mais le lieu de résidence de ceux qui se dirigèrent vers Sousourlouk et Baloukeser demeure inconnu. « Un grand nombre de réfugiés se trouvent dispersés à Baloukeser, Sausourlouk, Kepsout, Sindirgi, ainsi que dans plusieurs villages turcs. Plusieurs femmes affamées et à moitié nues demandent du pain et de l'argent. Ce ne sont plus que des squelettes ambulants. Les persécution antihelléniques en Turquie depuis le début de la guerre européenne. D'après les rapports officiels des agents diplomatiques et consulaires. PARIS, LIBRAIRIE BERNARD GRASSET, 1918 Imprescriptible.fr : Condition des réfugiés

18 octobre 1917 -- Correspondance Arménie (octobre-décembre 1917), lettre de Meguerditchian adressée à Boghos Nubar pacha, Alexandrie, le 18 octobre 1917 : « Les volontaires arméniens s’engagèrent avec enthousiasme, dans l’espoir de contribuer à la libération de leur patrie aux côtés des Alliés. Ils voulaient en découdre avec les Turcs, surtout les réfugiés de Port-Saïd. Tous exprimaient le désir de combattre sous le drapeau français et de s’en montrer dignes. Les délégués arméniens partirent dans les comités en expliquant que le but de la Légion d’Orient était de constituer une petite armée arménienne devant verser son sang sur le sol de la Cilicie, à l’instar des contingents de volontaires formés au Caucase, qui se battaient sur le sol de la Grande Arménie, et ce pour faire valoir, le jour du règlement de la paix, les prétentions nationales arméniennes sur la Grande et la Petite Arménie. Les termes de l’emploi des légionnaires arméniens étaient très précis, mais ils furent néanmoins remis en question. Il y eut, dès le début, ambiguïté sur l’affectation éventuelle de la Légion d’Orient. L’instruction ministérielle du 26 novembre 1916 porte effectivement la mention vague de Turquie d’Asie, mais selon Léon Meguerditchian, représentant de Boghos Nubar pacha à Alexandrie, cette imprécision était délibérée, par entente tacite avec le commandant Romieu. » © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : La Légion d’Orient et le mandat français en

Cilicie(1916-1921)

18 octobre 1922 -- Empire ottoman : M. Aharonian, Président de la Délégation de la République arménienne, avait adressé aux gouvernements de France, de Grande-Bretagne et d’Italie une Note exprimant « la demande de la République arménienne d’être représentée à la future Conférence sur les affaires d’Orient sous la forme que les Puissances alliées jugeraient la plus appropriée ». « Il me sera permis de rappeler à cette occasion, disait M. Aharonian, que, par l’article 83 du traité de Sèvres, les Puissances alliées ont déclaré qu’elles avaient déjà reconnu l’Arménie comme un État libre et indépendant ; que cette reconnaissance n’a donc pu être atteinte dans ses effets par la non ratification du traité auquel elle était antérieure ; que le caractère juridique de l’indépendance de l’Arménie ressort également du préambule du traité de Sèvres qui la classe parmi les Puissances alliées ; qu’enfin, l’Arménie a signé,-en sa qualité d’État souverain et indépendant, aussi bien le traité de Sèvres qu’un traité séparé avec les Principales Puissances alliées sur la protection des minorités. Les événements politiques, dont depuis cette époque l’Arménie a été le théâtre, n’ont pu certainement en rien modifier son statut international d’État indépendant ». Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible.fr : La question des minorités et le problème arménien

18 octobre 1939 -- Turquie : arrivée par avion à Ankara du général Wavell, commandant des forces britanniques au Moyen-Orient, et du général Weygand, ancien chef de l'état-major français pour rencontrer l'état-major turc. Seconde-guerre.com

18 octobre 1940 -- Ordonnance allemande concernant les entreprises juives placées sous séquestre. Il s'agit de la deuxième ordonnance allemande relative à l’aryanisation économique imposant la nomination d’administrateurs en vue de dépouiller les Juifs de leurs biens. Le J.O donne les critères définissant le Juif. L’accès aux fonctions publiques, professions libérales, presse, théâtre, cinéma est réglementé. ajpn

18 octobre 1940 -- Le statut des Juifs paraît dans le journal officiel : Nous, Maréchal de France, chef de l’État français, Le conseil des ministres entendu, Décrétons : Art. 1er - Est regardé comme juif, pour l’application de la présente loi, toute personne issue de trois grands-parents de race juive ou de deux

grands-parents de la même race, si son conjoint lui-même est juif. Art. 2 - L’accès et l’exercice des fonctions publiques et mandats énumérés ci-après sont interdits aux Juifs : (suit un certain nombre de fonctions qui vont du Chef de l’Etat (sic) à des postes dans les entreprises d’intérêt général, en passant par ceux d’inspecteurs généraux, de police, membres du corps enseignements, officiers…). Art. 3 - L’accès et l’exercice de toutes les fonctions publiques autres que celles énumérées… (L’interdiction d’exercer certaines fonctions est appliquée avec zèle par certaines entreprises, ainsi, la S.T.C.R.P fait signer à chaque employé une feuille sous serment où il est écrit que pour travailler dans l’entreprise, il ne faut être ni juif, ni communiste, ni franc maçon et être français de vieille souche, s’engager à ne pas faire de propagande subversive, c’est-à-dire de propagande anti-nazie (témoignage de Louis Gallois, déporté résistant). Thèse de Pascal Fitzner, mémoire de Maîtrise d’Histoire, la S.T.C.R.P pendant la Seconde guerre mondiale, Université Paris 1 Centre de Recherches d’Histoire des Mouvements Sociaux et du Syndicalisme- 92/93). Art. 5 : Les Juifs ne pourront sans condition ni réserve, exercer l’une quelconque des professions suivantes : profession libérale, commerciale, industrielle ou artisanale, agent immobilier, banquier, éditeur, rédacteur… à l’exception des publications de caractère strictement scientifique ou confessionnel… Art.9 : les contrevenants (tout Juif qui aura soustrait ou aura tenté de se soustraire…) s’exposent à des peines d’emprisonnement de 6 mois à 5 ans et à des amendes de 500 francs à 20 000 francs. (On peut constater toutefois que le gouvernement de Vichy sait ménager ses intérêts, puisque les publications des scientifiques juifs n’étaient pas visées par ces mesures.) Fait à Vichy, le 3 octobre 1940 Ph. Pétain, Pierre Laval, Raphaël Alibert etc.

ajpn

18 octobre 1941 -- Au cours d'une Aktion, 3 500 juifs de Belgrade sont déportés vers des camps de travail forcé où ils périssent tous. Environ 8 000 juifs de Marioupol (Jdanov, R.S.S. d'Ukraine), enfermés dans un camp militaire, sont assassinés. Israelvivra.com

18 octobre 1941 -- Himmler interdit l'émigration des Juifs hors d'Europe. ajpn

18 octobre 1942 -- Les SS assassinent les 600 derniers juifs de Zakszuwek (district de Lublin).

Lors d'une Aktion, les SS tuent 2 250 juifs de Nove Miasto (district de Varsovie). 1 500 juifs de Pielancz (district de Kielce, Pologne) sont conduits au centre de regroupement de Staszov. 700 juifs sont déportés du village de Siennica (Pologne) au camp d'extermination de Treblinka. Le même jour, 800 juifs de Seciny (district de Varsovie) sont déportés à Treblinka. Israelvivra.com

18 octobre 1943 -- Pour la première fois, les nazis déportent 1 015 juifs de Rome au camp d'extermination d'Auschwitz. Seulement 16 d'entre eux survivront. Israelvivra.com

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=58007

Le retour du vocabulaire nazi inquiète en Allemagne

HAUT-KARABAKH

Erevan ne voit pas de changement sur la position de la Russie sur les relations arméno-turques

NAM

Un officiel arménien a déclaré lundi qu’il ne se souciait pas de la remarque du ministre russe des Affaires étrangères Sergey Lavrov selon laquelle la Turquie pourrait jouer un « rôle positif » dans le processus de paix du Haut-Karabakh.

Le ministère des Affaires étrangères arménien a déclaré que la Russie pense toujours que la normalisation des relations turco-arméniennes ne devrait pas être subordonnée à une résolution du conflit du Karabakh recherché par l’Azerbaïdjan.

Venu en visite à Erevan vendredi, Lavrov a déclaré que Moscou continue de soutenir une mise en œuvre inconditionnelle des accords turco-arméniens de normalisation de 2009. « Mais nous avons le sentiment que les progrès dans le règlement du Haut-Karabakh seront la clé de la normalisation des relations arméno-turques, » a-t-il déclaré à des journalistes russes, selon des propos rapportés par l’agence de presse TASS.

Lavrov a également déclaré que la Turquie pourrait jouer un « rôle positif » dans le processus de paix arméno-azerbaïdjanais par le « déblocage du Haut-Karabakh » et « la garantie de relations économiques normales dans la région. » Sans en dire davantage.

Commentant la déclaration de Lavrov, Tigran Balayan, porte-parole du Ministère arménien des Affaires étrangères, a déclaré : « La position de la Russie, exprimée au plus haut niveau depuis des années, a été toujours en phase avec notre position selon laquelle les relations turco-arméniennes devraient être normalisées sans aucune condition préalable. »

Interrogé par le service arménien de RFE / RL (Azatutyun.am) sur la question de savoir si les remarques de Lavrov annoncent un changement dans la position de Moscou, Balayan a déclaré : « Je ne pense pas qu’il y ait de changement. »

Le ministre adjoint des Affaires étrangères Shavarsh Kocharian semblait aussi imperturbable dans ces remarques. « Compte tenu de sa position ouvertement partiale, la Turquie n’a pas sa place et doit être tenue à l’écart du processus de négociation sur le Haut-Karabakh », a déclaré Kocharian à News.am durant le week-end. « Le seul impact positif qu’Ankara pourrait avoir sur la résolution du conflit est d’ouvrir sa frontière avec l’Arménie et cesser d’encourager les actions provocatrices et non constructives de l’Azerbaïdjan », a-t-il dit.

Lavrov faisait parmi les dignitaires étrangers qui ont assisté à la signature des protocoles turco-arméniens de 2009 à Zurich. Le gouvernement turc avait ensuite conditionné la ratification parlementaire de ces protocoles à des progrès décisifs dans les pourparlers de paix arméno-azerbaïdjanais. Erevan avait rejeté cette condition préalable.

mardi 18 octobre 2016,Ara ©armenews.com

P.S Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200

http://armenews.com/article.php3?id_article=132955

Le retour du vocabulaire nazi inquiète en Allemagne

TURQUIE

Turquie: le renforcement du pouvoir présidentiel bientôt soumis au Parlement RTBF avec Belga le mardi 18 octobre 2016 à 15h12

Une réforme de la Constitution renforçant les prérogatives du président Recep Tayyip Erdogan sera soumis au Parlement "dans les plus brefs délais", a annoncé mardi le Premier ministre turc Binali Yildirim.

"Nous allons soumettre dans les plus brefs délais à l'Assemblée (...) une proposition comprenant les modifications de la Constitution que nous jugeons nécessaires", a déclaré M. Yildirim lors d'un discours à Ankara devant le groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir).

Le gouvernement turc a fait de l'instauration d'un systme présidentiel l'une de ses principales priorités, mais ne dispose pas de la majorité requise au Parlement pour faire passer seul son projet.

L'AKP compte 316 voix sur 550 au Parlement

L'AKP semble toutefois avoir fait un pas supplémentaire en direction de son but mardi en obtenant le soutien du chef du parti d'opposition MHP (droite nationaliste), Devlet Bahçeli, à l'éventuelle tenue d'un référendum sur cette question.

L'AKP, qui compte 316 voix sur 550 au Parlement, pourra obtenir la majorité des trois cinquièmes (330) nécessaire pour convoquer un référendum s'il obtenait l'appui du MHP, qui détient 40 sièges.

Il faut en revanche une majorité des deux tiers (367 voix) pour faire adopter sans référendum une réforme constitutionnelle.

Le gouvernement turc affirme qu'un changement de la Constitution est nécessaire pour donner une assise légale à la situation actuelle: le président Recep Tayyip Erdogan est devenu la principale figure de l'exécutif au détriment du Premier ministre.

Des opposants et des ONG ont mis en garde contre un renforcement des pouvoirs de M. Erdogan, élu président en août 2014, accusé de dérive autoritaire.

http://www.rtbf.be/info/monde/detail_turquie-le-renforcement-du-pouvoir-presidentiel-bientot-soumis-au-parlement?id=9433387

Kurdes : Ankara muselle et «achète les voix» Libération

Par Quentin Raverdy , Envoyé spécial à Diyarbakir (Turquie) — 17 octobre 2016 à 18:41

Baignés d’une lumière blanche et froide, les bureaux du syndicat d’enseignants Egitim-Sen résonnent du bruit des pas de quelques rares ombres restées travailler tardivement. Près de l’entrée, le slogan «Touche pas à mon prof», floqué en grosses lettres sur un tee-shirt, est comme un triste rappel pour ces militants. Une dizaine de jours avant la rentrée scolaire de septembre, le ministère turc de l’Education nationale annonçait sur son compte Twitter la suspension de pas moins de 11 000 enseignants. «Plus de 90 % étaient des membres d’Egitim-Sen, explique Ikram Atabay, président de la branche syndicale de Diyarbakir,

principale ville du sud-est de la Turquie - une région à majorité kurde. Et la plupart travaillaient dans cette région.»

Passage en force

Les milliers d’enseignants de cet influent syndicat, proche de la gauche pro-kurde, sont soupçonnés par l’Etat d’entretenir des liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l’UE et la Turquie), contre qui Ankara mène une guerre farouche depuis plus de trente ans. A l’été 2015, après deux ans et demi de paix relative, le fragile cessez-le-feu maintenu entre l’Etat et le PKK a volé en éclats, ramenant le sud-est à ses heures sombres et à un quotidien rythmé par les combats et les attentats (600 membres des forces de sécurité, plus de 7 000 combattants kurdes et plusieurs centaines de civils ont perdu la vie en un an). Après les purges contre le mouvement de l’imam en exil Fethullah Gülen - cerveau présumé du coup d’Etat manqué du 15 juillet -, «l’Etat turc s’attaque désormais aux Kurdes. Il se sert de l’Etat d’urgence post-putsch, prolongé de trois nouveaux mois, comme d’une opportunité pour s’attaquer sans entrave à l’opposition politique, à ceux qui ne soutiennent pas la ligne du parti du président Erdogan, l’AKP», dénonce Ikram, ancien professeur de chimie. «Et nous, à Egitim-Sen, nous nous opposons souvent à la politique éducative de l’AKP. Nous soutenons la laïcité, l’égalité, le droit à l’apprentissage des langues maternelles C’est tout le contraire de l’idéologie du pouvoir», reprend Deniz, un professeur de technologie suspendu en septembre.

Malgré de nombreuses manifestations, les 11 000 enseignants sans travail sont désormais contraints d’attendre les conclusions d’une longue enquête administrative. Pour l’heure, leur passeport est confisqué et leur salaire amputé, voire gelé. Face à ce trou béant dans les effectifs d’enseignants du sud-est, l’exécutif turc a promis des embauches massives. Non sans accrocs. «Ceux qui nous ont remplacés sont de jeunes profs qui n’ont même pas passé d’examen, des enseignants low-cost, même pas titularisés», dénonce Deniz. Mais la vraie crainte pour ces militants est ailleurs, explique Ikram Atabay, le co-président d’Egitim-Sen : «On redoute surtout que la politique de l’Etat, ouvertement conservatrice et islamiste, soit plus pesante dans l’enseignement du futur.» Un passage en force perçu dans ces régions comme une volonté assumée du parti islamo-conservateur AKP (à la tête du pays depuis 2002) de museler un peu plus le mouvement politique kurde de gauche, qui défie régulièrement le pouvoir.

Malgré son incontestable succès électoral au niveau national aux législatives de novembre 2015, le parti d’Erdogan peine encore à imposer sa suprématie électorale et idéologique dans le sud-est où la majorité des sièges sont trustés par les partis pro-kurdes. Des bastions électoraux auxquels l’Etat turc s’attaque désormais frontalement. Le 11 septembre, un autre «oukase»de l’exécutif a fait grand bruit. Sur décret du ministère de l’Intérieur, 25 maires du sud-est de la Turquie - démocratiquement élus en 2014 avec des scores frôlant parfois les 80 % - suspectés de liens avec

le PKK ont été suspendus de leurs fonctions et remplacés par des administrateurs inféodés au pouvoir. Selon Ankara, ces municipalités DBP (parti local pro-kurde) sont accusées d’avoir fourni de l’aide logistique ou œuvré pour la propagande des combattants du PKK lors des combats face aux forces de sécurité turques.

Gravats de la vieille ville

Dans le cœur historique de Diyarbakir, cerné par ses remparts millénaires, le district de Sur est ainsi passé sous le contrôle du sous-préfet (nommé par l’exécutif). Une annonce qui n’a pourtant pas fait tant de vagues auprès des habitants. «Vous savez pourquoi il n’y a pas eu de fort soutien quand les maires ont été virés ? Eh bien parce que les gens de Sur ont déjà trop souffert et que maintenant, la politique, ils s’en foutent !» tranche Ahmed, 35 ans. La mâchoire carrée, le regard profond, il passe des heures entières à la terrasse d’un petit café, à regarder inlassablement par-delà le barrage de police qui se dresse au pied d’une des murailles de la vieille ville. Après trois mois de couvre-feu imposés par les autorités pour traquer les membres du PKK, retranchés dans le district de Sur, cinq quartiers de la ville restent interdits d’accès : «pour des raisons de sécurité» et «jusqu’à nouvel ordre», répondent laconiquement les nombreux policiers sur place.

«Ma maison est dans l’un de ces cinq districts, elle est sûrement détruite», confie Ahmed, dans le brouhaha incessant des camions bennes qui extraient dans le plus grand secret les gravats de la vieille ville. «En laissant le PKK prendre position dans le quartier, le DBP [Parti de la paix et de la démocratie, ndlr] et sa branche nationale, le HDP [Parti démocratique des peuples], ont perdu leur crédibilité auprès des habitants. Pis, ils nous ont laissé tomber après les combats», enrage Zeki, l’un des amis d’Ahmed. «Le pouvoir a été intelligent. Il a proposé à tous les habitants de Sur une aide mensuelle de 300 euros pour payer leur loyer. Autour de la table, on la touche tous», souligne-t-il, en désignant du menton ses voisins. «Mieux, ils nous ont donnés du travail alors que l’activité économique est au point mort», expliquent ces jeunes désormais employés dans les mosquées et les espaces verts de la ville. «Ils ont su gagner les gens comme ça», reconnaît Zeki. Preuve en est : «Moi, jusqu’à ce jour, je votais pour le parti pro-kurde mais ça, c’est terminé.»

Un constat d’échec que les élus pro-kurdes ne reconnaissent que du bout des lèvres. «C’est vrai que les gens sont en colère et qu’ils s’éloignent du parti mais ça ne veut pas dire qu’ils vont vers l’AKP pour autant», tente de se rassurer un ponte régional du HDP qui soutient que le parti a dû faire avec les moyens du bord pour aider les habitants de la région. Lucide, il ne se fait pourtant guère d’illusions : «On reconnaît que l’Etat a débloqué beaucoup d’argent pour reconstruire. C’est évident qu’il cherche à acheter les voix des gens. Mais au final, cet argent, les gens du sud-est en ont terriblement besoin. »L’AKP n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. En septembre, le Premier ministre, Binali Yildirim, a annoncé un plan d’investissements sans précédent dans les régions meurtries par une

année de quasi guerre civile. Trois milliards d’euros pour «rendre le sud-est heureux», a-t-il promis. Dans la hotte du chef du gouvernement : des avantages fiscaux pour attirer les investisseurs et un grand volet de reconstruction. 67 000 nouveaux logements, une quinzaine d’hôpitaux et trois stades de football devraient sortir de terre. Sans oublier 50 commissariats. «Parce que oui, la sécurité reste l’une des priorités. C’est vital pour le bon développement de la région», rappelle Aydin Altaç, ancien chef de l’AKP de Diyarbakir et responsable local d’Askon (une association de businessmen proche du pouvoir). «Mais il reste des efforts à fournir à Diyarbakir, le taux de chômage est encore de 30 %, deux fois plus que dans le reste du pays. La vraie priorité c’est la jeunesse», souligne-t-il. Pour cet avocat, il est urgent d’agir, sans rechigner à la dépense. «Le PKK se nourrit de la détresse sociale et économique de la jeunesse kurde. Si on ne fait rien c’est lui qui en profitera.»

 Quentin Raverdy Envoyé spécial à Diyarbakir (Turquie)

http://www.liberation.fr/planete/2016/10/17/kurdes-ankara-muselle-et-achete-les-voix_1522531

Turquie: quatre mois sous état d'urgenceReportage International

Par Anne Andlauer

Diffusion : mardi 18 octobre 2016

Le 19 octobre, ce mercredi, la Turquie entamera son quatrième mois sous le régime de l’état d’urgence. Un régime d’exception décrété après la tentative de coup d’État du 15 juillet, mais dont l’application dépasse largement la lutte contre les putschistes. Il risque en effet de se prolonger sine die. Depuis cette date, c’est tout l’appareil étatique qui est en ébullition. Les arrestations et les limogeages continuent, et la vie politique est de plus en plus tendue. Portrait de cette Turquie sous état d’urgence

http://www.rfi.fr/emission/20161018-turquie-quatre-mois-sous-etat-urgence

TURQUIE/IRAK

Reconquête de Mossoul: la Turquie entend peser sur le champ de bataille irakienPar RFI

La Turquie n'a pas l'intention d'assister à la libération de Mossoul sans agir, le président turc Recep Tayyip Erdogan l'a encore répété aujourd'hui. Ankara se pose en défenseur des populations sunnites, comme en Syrie où l'opération «Bouclier de l'Euphrate» se poursuit au nord d'Alep. Dans le nord de l'Irak le gouvernement turc compte bien faire sentir sa présence pour que ni les milices chiites, ni les forces kurdes ne tirent profit de l'éventuelle libération de Mossoul. 

avec notre correspondant à Istanbul, Alexandre Billette

La Turquie « ne peut pas être tenue à l'écart » des opérations. C'est ce qu'affirme ce lundi matin le président Recep Tayyip Erdogan. Pour le moment Ankara participe à l'opération par procuration en quelque sorte, avec 1 500 combattants irakiens formés par la Turquie qui prennent part à la bataille de Mossoul.

Mais ce que la Turquie craint par-dessus tout, c'est la participation d'éléments chiites et également, des forces kurdes proches du PKK qui pourraient essayer de prendre le contrôle d'une ville à majorité sunnite et faisant partie du pré carré historique de la Turquie.

Pour Ankara c'est donc « l'après-bataille de Mossoul » qui compte, ce qui explique l'insistance de Recep Tayyip Erdogan pour que la Turquie soit présente, « sur le terrain et à la table de négociations ».

En conflit avec le gouvernement de Bagdad, en froid avec Washington, le gouvernement turc entend peser de tout son poids et menace, sans plus de précisions : la Turquie a un plan B et un plan C pour intervenir malgré tout, même sans l'accord des Irakiens.

http://www.rfi.fr/moyen-orient/20161017-irak-reconquete-mossoul-turquie-peser-bataille-kurdes-chiites

LES NEO-NAZIS

La polémique enfle après un méga-concert néo-nazi en Suisseswissinfo.ch

Par Samuel Jaberg

18. octobre 2016 - 10:13

La Confédération serait-elle devenue un paradis pour la scène d’extrême-droite européenne? C’est la crainte manifestée par de nombreux experts, politiciens et éditorialistes à la suite d’un concert qui a réuni plus de 5000 personnes samedi soir dans une petite commune du canton de Saint-Gall.

Crânes rasés, bras droits tendus, riffs de guitares agressifs et chansons faisant ouvertement l’apologie du Troisième Reich: Unterwasser, une bourgade d’habitude calme et paisible de la campagne saint-galloise, s’est muée samedi soir en véritable capitale de la scène musicale d’extrême-droite européenne. «Je n’ai pas connaissance d’une soirée de concerts de groupes néonazis de cette ampleur en Europe de l’Ouest», affirme Hans Stutz, spécialiste des mouvements d’extrême-droite, qui s’exprime dans les colonnes de plusieurs quotidiens helvétiques ce mardi. 

Hans Stutz dénonce le manque d’initiative de la police, qui n’a pas jugé bon d’entrer dans la salle de concert pour contrôler ce qu’il se passait. Une attitude également très critiquée par les principaux titres de la presse suisse. «La police dit ne pas être entrée dans la salle au motif qu’il s’agissait d’un événement privé et ne commente pas les ‘orientations politiques’ des organisateurs. Or on ne parle pas d’une soirée de soutien à un parti, mais bien de l’un des plus grands rassemblements de sympathisants d’extrême droite jamais vus en Suisse», écrit ainsi l’éditorialiste du Temps.

Le Tages-Anzeiger cite de son côté le professeur de droit Marc Forster ainsi que la jurisprudence du Tribunal fédéral, selon lesquels des propos racistes tenus au cours de grands événements privés tombent également sous le coup de la norme pénale antiraciste.

Une carte blanche?

La Tribune de Genève s’inquiète pour sa part de la facilité déconcertante avec laquelle les organisateurs sont parvenus à déjouer les contrôles de sécurité. «Ces événements peuvent donner l’impression qu’une carte blanche a été accordée aux rassemblements d’extrême droite de l’Europe entière», estime le quotidien genevois. 

Une inquiétude partagée par le Tages-Anzeiger de Zurich et le Bund de Berne: «Si les autorités et les propriétaires de salles continuent d’agir de manière aussi naïve, le risque est grand que la Suisse devienne encore plus populaire aux yeux des néo-nazis. L’exemple d’Unterwasser pourrait leur donner le sentiment que la Suisse est une terre propice à leurs rassemblements», écrivent les deux quotidiens dans un éditorial commun.

La Suisse est considérée depuis longtemps par la scène d’extrême-droite comme un havre sûr pour l’organisation de concerts, rappelle pour sa part la Luzerner Zeitung. «Leurs partisans peuvent s’y agiter en toute tranquillité, il leur suffit de déclarer que l’événement est privé. Cela doit changer!»

«Il n’est pas concevable que des militants d’extrême-droite se rassemblent en Suisse parce qu’il est plus facile d’y organiser des événements»

Chantal Galladé, députée socialiste

L’affaire remonte à Berne

Après avoir enflammé les réseaux sociaux, ce concert suscite désormais l’ire de nombreux politiciens suisses. «Il n’est pas concevable que des militants d’extrême-droite se rassemblent en Suisse parce qu’il est plus facile d’y organiser des événements», souligne ainsi la députée socialiste Chantal Galladé, interrogée par le Bund.

Le quotidien bernois nous apprend que la commission de sécurité du Conseil national (Chambre basse) pourrait se saisir de l’affaire et demander des comptes à Markus Seiler, le chef du Service de renseignement de la Confédération (SRC). Le SRC affirme de son côté qu’il était au courant de la manifestation et qu’il a informé en ce sens les polices cantonales, dont celle de Saint-Gall.

Des suites judiciaires pourraient également être données à cet événement. Les autorités de la commune saint-galloise veulent examiner si les paroles des chansons jouées samedi soir violent la norme antiraciste. Les organisateurs du concert sont aussi dans le collimateur du maire. Il estime qu'ils ont obtenu une autorisation en donnant de fausses informations aux autorités. Aucune plainte pénale n'a toutefois pour l'instant été déposée en lien avec le concert.

swissinfo.ch

http://www.swissinfo.ch/fre/un-havre-pour-l-extr%C3%AAme-droite_la-pol%C3%A9mique-enfle-apr%C3%A8s-un-m%C3%A9ga-concert-n%C3%A9o-nazi-en-suisse/42524864

SREBRENICA

Le nouveau maire de Srebrenica ne reconnaît pas le génocide

euronews

Dernière MAJ: 18/10/2016

Il s’appelle Mladen Grujicic. C’est le nouveau maire de Srebrenica. Sa particularité est qu’il est Serbe ne reconnaît pas qu’un génocide s’est produit en juillet 1995 contre les musulmans bosniaques.

Malgré un recompte des voix, le candidat musulman Camil Durakovic ne reconnaît toujours pas sa défaite dénonçant des irrégularités. Il a trois jours pour déposer une réclamation.

Le nouveau maire serbe ne nie bien sûr pas le crime commis contre les Bosniaques. 8 000 hommes et adolescents ont été massacrés par les forces serbes de Bosnie. Mais il affirme vouloir tourner la page.

Pour la justice internationale, c’est bien un génocide qui s’est produit à Srebrenica.

http://fr.euronews.com/2016/10/18/le-nouveau-maire-de-srebrenica-ne-reconnait-pas-le-genocide

REPORTAGE-Inquiétudes après l'élection d'un maire serbe à SrebrenicaZonebourse18/10/2016 | 03:49

Les autorités bosniaques ont confirmé lundi l'élection du serbe Mladen Grujicic au poste de maire de Srebrenica, ville martyre de la guerre en Bosnie où 8.000 Musulmans, hommes et adolescents, ont été tués par des séparatistes bosno-serbes.

Pour les familles des victimes, l'élection de Mladen Grujicic, un nationaliste qui refuse contre l'avis de la justice internationale le qualificatif de "génocide" pour le massacre de Srebrenica, est le signe que la campagne de purification ethnique a atteint ses objectifs.

La ville était dirigée par des élus bosniaques musulmans depuis 1999.

A la tête d'une associations de survivants, Hatidza Mehmedovic est l'une des premières de la communauté musulmane de Bosnie-Herzégovine à être revenue à la fin de la guerre, soucieuse d'être proche de la tombe de son mari et ses deux fils, tués dans le massacre.

"Tout à Srebrenica est serbe : la terre, les champs, les groupes publics", déclare-t-elle, regrettant l'échec de la diplomatie occidentale à préserver

la diversité ethnique qui caractérisait la Bosnie avant le début de la guerre en 1992.

Signés le 14 décembre 1995, les accords de Dayton, qui ont mis fin aux combats inter ethniques, ont instauré un gouvernement fédéral ménageant la mosaïque ethnique du pays.

Le processus de décentralisation en trois cantons autonomes a cependant consacré les lignes ethniques dessinées par les forces croates et serbes, jugent ses détracteurs. La grande région bosniaque du pays est la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine.

Srebrenica, qui comptait avant la guerre une majorité de Musulmans, est passée en vertu du traité dans le giron de la République serbe de Bosnie. Ses 7.500 habitants sont désormais serbes à 55%, et bosniaques musulmans à 45%.

Le nouvel élu a fait campagne en réclamant la fin des discriminations contre les Serbes de Srebrenica, estimant en outre que la Cour pénale internationale de La Haye n'avait jamais apporté la preuve de la qualification de génocide.

"Quand ils prouveront que c'est la vérité, je serais le premier à l'accepter", a-t-il déclaré.

Son rival électoral, le bosniaque Camil Durakovic, a promis de constester le résultat de l'élection, la jugeant "truquée".

Zulfo Salihovic, un responsable politique bosniaque local, s'inquiète pour le futur: "Nous craignons que les Bosniaques et d'autres citoyens qui pensent différemment des dirigeants des parti nationalistes serbes soient humiliés, harcelés ou fassent l'objet de discriminations", dit-il.

Au début de la vague de retours bosniaques dans la ville, pour l'essentiel des femmes en deuil, en 2000, la communauté internationale leur avait promis protection. Aujourd'hui, nombre d'entre elles craignent d'être à nouveau chassées.

Le massacre de Srebrenica, alors une "zone de sécurité" sous protection théorique de l'Onu, a déclenché des frappes aériennes occidentales sur les forces serbes, qui ont conduit à la fin du conflit en 1995.

L'ancien dirigeant bosno-serbe Radovan Karadzic a été reconnu coupable du chef d'accusation de génocide pour le massacre de juillet 1995 à Srebrenica, par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY). Il a fait appel en juillet de sa condamnation.

(Daria Sito-Sucic; Julie Carriat pour le service français)

https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/REPORTAGE-Inquietudes-apres-l-election-d-un-maire-serbe-a-Srebrenica--23228068/

A Srebrenica, l’élection d’un maire serbe réveille les peursLa Croix

MARION DAUTRY, à Srebrenica (Bosnie-Herzégovine), le 18/10/2016 à 15h17

Après un recompte des voix, le candidat serbe Mladen Grujicic est sorti vainqueur des élections municipales du 2 octobre. Dans la petite ville de Bosnie, ce résultat fait resurgir les tensions et les craintes issues du passé.

Le 4 octobre dernier, le citoyen bosniaque Armin a vu les voitures officielles emporter les bulletins de votes Sarajevo depuis son bureau dans le centre-ville de Srebrenica.

Près de deux semaines plus tard, la commission électorale a confirmé le résultat : le maire bosniaque sortant, Camil Durakovic, doit céder la mairie de Srebrenica au candidat serbe Mladen Grujicic, qui l’emporte avec plusieurs centaines de voix d’avance.

►Un vote contesté

C’est la première fois depuis la guerre en Bosnie qu’un candidat serbe emporte la mairie. Un enjeu hautement symbolique dans cette ville où s’est déroulé le plus grand massacre européen après la Seconde Guerre mondiale lorsque, en juillet 1995, les forces bosno-serbes commandées par le général Ratko Mladic ont exécuté 8 000 hommes, jeunes garçons et vieillards bosniaques, malgré la présence des casques bleus néerlandais.

Aujourd’hui la ville, majoritairement peuplée de Serbes, compte autour de 7 000 habitants, et peu de réfugiés bosniaques sont revenus y vivre.

Pour le maire sortant Camil Durakovic, l’élection de son rival signifie la fin des retours et peut-être le départ de plusieurs familles. Il a annoncé qu’il allait porter l’affaire en justice le 19 octobre pour faire recompter tous les votes, y compris les 2 000 votes par correspondance.

►Entre calme et tensions

« Moi j’ai voté, j’ai participé à la démocratie. Maintenant, tout ce que je vois, c’est le jeu des politiciens », dit Armin avec détachement. Il assure que la vie est paisible à Srebrenica. « Les gens vivent ensemble, travaillent ensemble. »« Lui, par exemple, c’est un Serbe », dit-il en désignant son ami Dragan. « Moi je suis bosniaque et on s’entend très bien. »

Les rues sont calmes, les graffitis les plus visibles du centre-ville sont des fresques d’enfants réclamant la paix et le vivre-ensemble. Mais les signes de tensions sont là.

Milos, jeune propriétaire de l’auberge de jeunesse, est vite rentré chez lui le soir des élections. Il était dans un bar pour suivre les résultats mais n’a pas apprécié les chants tchetniks (fascistes serbes de la Seconde Guerre mondiale) entamés par d’autres Serbes célébrant la victoire de leur candidat. Il désigne les fenêtres du café voisin, brisées la nuit du 2 octobre : « Un café bosniaque. »

►Un passé encore très vif dans les mémoires

Armin avait 12 ans lors du massacre. Sa famille y a échappé en se réfugiant dans la montagne, mais il reconnaît de nombreux noms parmi ceux gravés sur les stèles du mémorial de Potocari dédié aux victimes du génocide, sur l’ancienne base de l’ONU à six kilomètres de la ville.

Il glisse le doigt sur les lettres, insiste sur les dates de naissance des plus jeunes et des plus vieux. « À cause du mémorial, beaucoup de gens sont inquiets de l’élection », explique-t-il.

L’association des Mères de Srebrenica et Zepa a dénoncé l’élection de Mladen Grujicic, le qualifiant de « négationniste ». S’il reconnaît « les crimes commis » pendant la guerre, il refuse le terme de génocide et a fait campagne avec le soutien de Vojislav Seselj, ultra-nationaliste serbe qui considère le massacre de Srebrenica comme une nécessité de la guerre pour défendre les Serbes.

« Notre préoccupation, c’est la survie de la ville. Nous avons du potentiel mais pas d’investissement », commente Armin qui, plus que la prise de fonction du nouveau maire, attend avec impatience la réouverture d’un ancien complexe thermal de luxe. Bosniaque, serbe, peu importe, il veut avant tout « un maire compétent ».

MARION DAUTRY, à Srebrenica (Bosnie-Herzégovine)

http://www.la-croix.com/Monde/Europe/A-Srebrenica-lelection-maire-serbe-reveille-peurs-2016-10-18-1200797139

BURUNDI

Burundi : Mise en Place d’un Génocide Rwanda Podium

17 octobre 2016

Le drame rwandais de 1994 pourrait se répéter bientôt au Burundi voisin. D'autant que la communauté internationale ne réagit pas à la hauteur de l'enjeu, estime David Gakunzi, écrivain burundais renommé.

Pour lui, pas de doute, si rien n'est fait rapidement, le Burundi s'achemine vers un génocide: «Mais pas seulement des Tutsis. Tous les opposants hutus risquent aussi d'être exterminés». David Gakunzi, intellectuel panafricain et écrivain burundais, résidant à Paris, est connu pour son engagement en faveur de la paix, de la démocratie et de la transformation sociale1.Fervent admirateur de l'ancien président burkinabé Thomas Sankara, du Burkina Faso, dont il a compilé les discours, l'homme était à Ouagadougou début octobre pour le lancement d'un mémorial dédié au révolutionnaire burkinabè (lire notre article: Thomas Sankara réincarné). Le Courrier, présent sur place, en a profité pour recueillir son avis sur le drame en cours dans son pays.Que se passe-t-il au Burundi?David Gakunzi: Il s'agit d'une tragédie. Depuis avril 2015, plusieurs centaines de jeunes ont été déjà tués. On compte des milliers de disparus et de personnes emprisonnées. Des fosses communes ont été déjà localisées. De nombreux cas de viols et de tortures ont été répertoriés par les organisations de défense des droits humains. Et le discours de haine est devenu une banalité à la Radio-Télévision nationale ainsi que sur les estrades politiques. Il y a une volonté manifeste du pouvoir de diviser la population et de raviver les anciens clivages ethniques par une manipulation de la mémoire et des douleurs passées.Tout cela parce qu'au départ, un homme, le président actuel Pierre Nkurunziza ne veut pas quitter le pouvoir et ce, en violation de la Constitution et de l'accord d'Arusha, qui stipulent que personne ne peut faire plus de deux mandats à la tête du pays.La crise réside-t-elle uniquement dans l'entêtement du président Nkurunziza de rester au pouvoir?Oui. Les jeunes, autant Hutus que Tutsis, ont de suite refusé ce coup d'État constitutionnel et se sont révoltés ensemble, avant d'être réprimés dans le sang. En l'absence d'une réaction internationale ferme, la violence a augmenté et le pouvoir a commencé à assumer publiquement un discours aux accents génocidaires et mystiques. Car le Burundi est aujourd'hui dirigé par un personnage qui pense que le pays lui appartient, qui affirme régulièrement que dieu lui a donné la mission d'être président. Nkurunziza est en vérité le premier président autoproclamé de droit divin!Le risque de génocide est-il pris au sérieux?

Le dernier rapport des experts des Nations Unies parle de crime contre l'humanité et de menace de génocide. Nous sommes dans une situation qui rappelle par certains aspects celle qui prévalait au Rwanda quelques temps avant le génocide. Je me souviens qu'à l'époque ceux qui ont essayé d'alerter le monde, n'ont pas été écoutés. J'étais de ceux-là. Parce que peut-être est-il difficile de penser la possibilité du surgissement d'un crime aussi impensable qu'un génocide sur la scène de l'histoire. C'est pourtant ce qui s'annonce au Burundi si rien n'est fait pour arrêter la mécanique actuelle.Un génocide est-il vraiment en préparation?Les discours, l'intention et les pratiques du régime Nkurunziza nous indiquent qu'un génocide est probable, qu'il est même déjà dans ses premières phases de mise en œuvre. Il y a d'abord cette vision effroyable du monde portée par le pouvoir actuel, cette filiation idéologique avec les génocidaires du Rwanda. Même vision du monde, même langage, mêmes méthodes, même structuration paramilitaire, même cruauté. Filiation d'ailleurs assumée publiquement lorsque, par exemple, Pascal Nyabenda, président de l'Assemblée nationale et du parti au pouvoir, qualifie le génocide des Tutsis du Rwanda de «chanson des Rwandais», ou encore regrette, dans un communiqué lu à la Radio-Télévision nationale, la défaite des forces génocidaires rwandaises.Et puis, au-delà de ce discours, il y a cette évidente, visible et tragique réalité quotidienne tissée de crimes monstrueux.Quels sont les indicateurs factuels d'une situation prégénocidaire?La première phase de cette monstruosité organisée, construite, pensée, semble quasiment achevée. Nous avons assisté à la mise en place d'un contrôle du territoire caractérisé par la création des milices imbone-rakure avec la distribution des armes et moyens de communication (téléphones portables) jusque dans les collines.Simultanément, le pouvoir a édifié un commandement parallèle au sein des forces de sécurité. Puis il a créé des unités opérationnelles d'extermination (au sein entre autres du Service national de renseignement), opérant en-dehors de tout cadre légal, doublé d'une l'alliance militaire, financière et opérationnelle avec le groupe armé Forces démocratiques de libération du Rwanda. Enfin, un recensement de la population de certains quartiers a été organisé avec pour objectif la localisation territoriale des individus à éliminer le moment venu.La propagande a aussi été mise sur pied…Oui, une propagande haineuse, racialiste, xénophobe, paranoïaque, empruntant son lexique, ses codes et son langage au discours des génocidaires rwandais. Elle désigne les Tutsis comme source de tous les maux du Burundi, et criminalise les opposants hutus, parfois qualifiés de traîtres. On observe aussi la mise en place d'un huis clos meurtrier avec la destruction des médias indépendants, l'intimidation des journalistes étrangers, la prise de contrôle totale de la Radio-Télévision nationale et sa transformation en outil de propagande haineuse.De même, nous constatons une normalisation et banalisation de la destruction physique des groupes cibles que j'ai déjà mentionnée, et l'encouragement des viols des femmes tutsies.Vous dites que ce qui se passe au Burundi concerne toute l'Afrique…

On assistait depuis quelques années à un regain démocratique sur le continent. Cela a commencé au Sénégal, avec les mobilisations sociales portées par le mouvement Y'en a marre, puis la dynamique s'est poursuivie avec l'insurrection au Burkina Faso de 2014, qui a permis de chasser du pouvoir le président Blaise Compaoré.Cette dynamique a connu un arrêt brutal au Burundi, avec une violence extrême. Une sorte de jurisprudence Nkurunziza est ainsi née avec la possibilité de rester au pouvoir en terrorisant et en massacrant ouvertement une partie de la population. Depuis, d'autres autocrates se sont engouffrés dans cette voie et se maintiennent au pouvoir en violation de leurs constitutions nationales limitant le nombre de mandats présidentiels.Si on ne réagit pas à la hauteur du défi qui nous est posé, tous les aspirants au pouvoir à vie feront pareil, demain, partout en Afrique. Lorsque la barbarie s'impose ainsi comme une normalité politique, cela constitue un précédent dangereux pour tout le monde. Il est plus qu'urgent que les Africains se réveillent et prennent en charge la question du Burundi. A l'heure des réseaux sociaux, qui diffusent l'information au quotidien, on ne peut accepter qu'on tue des jeunes aujourd'hui sous nos yeux. C'est d'abord aux Africains de régler ça.Notre inaction tachera-t-elle encore nos mains?Quelle est la réaction de la communauté internationale?Elle n’a pas saisi d’emblée la nature et la gravité de la crise burundaise. Je dirais même qu’elle a fermé les yeux dans un premier temps, comme au Rwanda. Quand j’ai tiré la sonnette d’alarme en mai 2015 en évoquant un processus génocidaire, je me suis heurté à un mur. Aujourd’hui, tout le monde parle de risque de génocide.Pourquoi cette tardive et lente réaction? Parce que dans une certaine mesure, le regard porté sur l’Afrique demeure marqué par un certain racialisme. D’aucuns pensent que les Africains ne sont pas assez sophistiqués pour être de véritables fascistes. Nous sommes pourtant face à un régime qui est dans une dynamique fascisante flagrante.Si la réaction de la communauté internationale n’a pas été à la hauteur de la tragédie et n’a pas permis d’éviter la mort de centaines de jeunes, celle de certains États africains est encore plus déplorable. Quelques chefs d’États africains comme celui de Gambie se sont ouvertement montrés solidaires de Nkurunziza lors des sessions de l’Union africaine. Sans doute parce que eux-mêmes se sentent propriétaires de leur pays et n’ont d’autre projet politique que celui de mourir au pouvoir.Quelques mesures ont toutefois été prises…L’Union africaine a finalement proposé l’envoi d’une force d’intervention de 5500 hommes, mais le gouvernement burundais l’a refusée. L’Union européenne a quant à elle adopté des sanctions contre le régime de Bujumbura. Nous nous retrouvons aujourd’hui avec des pays européens plus préoccupés par le sort des Burundais que nos propres chefs d’État africains. Cela est grave et sonne comme un échec éthique de nos indépendances.Pour autant, les réactions des États européens sont-elles suffisamment fortes?Beaucoup reste à faire évidement. Je pense notamment au devoir

international de protéger les victimes. Car lorsqu’un État devient une menace pour sa propre population, la responsabilité de protéger les citoyens devient internationale. La Cour pénale internationale (CPI) a été également saisie. Mieux vaut tard que jamais. Si on y avait eu recours plus tôt, elle aurait pu effrayer Nkurunzinza et le décrédibiliser devant ses propres troupes.On a également oublié de soutenir les forces démocratiques ainsi que les officiers de l’armée qui ne sont pas d’accord avec les massacres actuels. Car l’idéal serait que le changement survienne des forces intérieures mêmes au pouvoir. Cela éviterait un bain de sang. Il est plus que temps que la CPI lance des mandats d’arrêt contre Nkurunzinza et au moins une dizaine de responsables politiques de son entourage. Enfin, l’Union européenne pourrait également faire pression sur les États d’Afrique de l’Est pour qu’ils se décident à intervenir, s’il le faut militairement. C’est d’ailleurs dans les prérogatives de la Communauté des États d’Afrique de l’Est.

David Gakunzi est notamment l'auteur d'un livre d'entretien avec l'ancien président progressiste Julius Nyerere, de Tanzanie, d'un ouvrage sur Nelson Mandela, et d'un agenda, conçu pour pouvoir être utilisé n'importe quelle année, qui porte sur la «Mémoire du monde noir». Sa compilation des discours de Tho-mas Sankara, s'intitule Oser inventer l'avenir, parole de Sankara, aux éditions L'Harmattan.

http://www.rwanda-podium.org/index.php/actualites/politique/307-burundi-mise-en-place-d-un-genocide

RUBRIQUE EN ANGLAIS

Can Dündar’s wife not in favor his return to TurkeyHurriyet Daily News

The wife of prominent Turkish journalist Can Dündar has said she is not in favor of her husband’s return to Turkey, citing legal uncertainties surrounding his lengthy prosecution and security concerns that peaked after he was shot at outside an Istanbul court on his trial day.   

“Can doesn’t only have a judiciary problem in Turkey. He also has a problem of his security of life. I’m not in favor of him returning to Turkey,” Dilek Dündar told Deutsche Welle on Oct. 12.

“You know that an assassination attempt took place,” she added.

Former daily Cumhuriyet editor-in-chief Can Dündar has been shortlisted for the European Parliament’s prestigious Sakharov Prize for Freedom of Thought in 2016. 

Crimean Tatar leader Mustafa Dzemilev, Yazidi survivors and public advocates Nadia Murad Basee and Lamiya Aji Bashar, and Uyghur scholar Ilham Tohti were also among this year’s nominees for the prize.

Dündar and Cumhuriyet Ankara Bureau Chief Erdem Gül faced trial for “leaking state secrets” due to stories they published about Turkish intelligence trucks allegedly bound for Syria with hidden weapons in early 2014.

They were arrested on Nov. 26, 2015 and released on Feb. 26 following a Constitutional Court decision.

An Istanbul court later sentenced Dündar and Gül to five years in prison for “leaking state secrets” on May 6.

Earlier on the same day, Dündar escaped unharmed from an armed attack directed at him in front of the Istanbul Çağlayan Courthouse.

Dündar is believed to be in Germany after he was freed earlier this year pending an appeal following his trial. He previously said he is not considering heading back to Turkey before the state of emergency is lifted.

October/12/2016

http://www.hurriyetdailynews.com/Default.aspx?pageID=238&nID=104890&NewsCatID=339

PHOTOTHEQUES

Les photos du Colloque de l'EGAM sur la terreur d'État en TurquieUn colloque important s'est tenu mercredi 21 septembre 2016 de 17h à 20h à Sciences-Po, à l'initiative de l'EGAM qui - depuis 2013 - conduit chaque 24 avril des délégations antiracistes européennes à Istanbul pour y commémorer le génocide arménien. La rencontre s'intitulait "Face à la tentation totalitaire en Turquie, quelles résistances démocratiques ?". De nombreux intervenants, pour certains venus de Turquie ou exilés depuis peu en Europe, se sont succédé à la tribune et ont tracé les contours d'un État turc de plus en plus répressif et dictatorial. La première partie de la table-ronde dédiée aux minorités et aux démocrates de Turquie était animée par Séta Papazian, présidente du Collectif VAN. En voici les photos prises par Jean-Manouk Yeremian que

nous remercions. Rappel du programme complet du colloque ICI.

Crédit photo Jean-Manouk Yeremian - Sauf une photo EGAM

Voir aussi :

Les photos du Colloque de l'EGAM sur la terreur d'État en Turquie (I) http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=446

Les photos du Colloque de l'EGAM sur la terreur d'État en Turquie (II) http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=447

Issy-les-Moulineaux : Le Collectif VAN au Forum de Rentrée 2016Comme chaque année, le Collectif VAN a tenu son stand au sein du Forum de Rentrée d'Issy-les-Moulineaux le vendredi 9 septembre 2016 de 13h à 20h et samedi 10 septembre de 10h à 18h, au Palais des Sports Robert Charpentier, dans le Secteur "O", Pôle Démocratie locale/Vie sociale. Le samedi 10 septembre le député-maire André Santini est venu visiter le stand du Collectif VAN, une association qu'il juge "très active". Il a longuement fustigé le lobbying acharné de l'Azerbaïdjan qui se sert en France de la complaisance de nombreux élu(e)s de la République pour promouvoir sa propagande anti-arménienne. Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] mène depuis 12 ans des actions de sensibilisation aux génocides et à leur négation. Il lutte contre le négationnisme, le racisme et l’antisémitisme, avec le soutien de nombreuses associations des droits de l’homme.

Copyright Collectif VAN

Voir aussi:

Issy-les-Moulineaux : Le Collectif VAN au Forum de Rentrée 2016 - I

http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=444

Issy-les-Moulineaux : Le Collectif VAN au Forum de Rentrée 2016 - II

http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=445

Les photos du Collectif VAN au Festival de Douarnenez 2016 - I

Du 20 au 27 août 2016, le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] a affiché sa présence au Festival de cinéma de Douarnenez dont la 39ème édition était dédiée aux peuples de Turquie. Outre treize films traitant de la mémoire des Arméniens, le Festival a consacré une large place aux thématiques arméniennes : c'est à ce titre que le Collectif VAN a été sollicité pour apporter son partenariat ainsi que son expertise sur la négation d'Etat qui frappe le génocide arménien. Quatre membres de l'association (sise à Issy-les-Moulineaux) ont fait le déplacement en Bretagne : parmi eux, Séta Papazian, présidente du Collectif VAN, a été invitée à prendre part le dimanche 21 août à 18h au grand débat placé sous la modération de Defne Gursoy et intitulé "Le Génocide des Arméniens : Mémoires Vives".

Lire le communiqué de presse en entier sur :

Le Collectif VAN au Festival de Douarnenez, espace de solidarité pour les minorités de Turquie http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94374

Copyright CVAN

Voir aussi :

Les photos du Collectif VAN au Festival de Douarnenez 2016 - I http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=441

Les photos du Collectif VAN au Festival de Douarnenez 2016 - II http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=442

Les photos du Collectif VAN au Festival de Douarnenez 2016 - III http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=443

RUBRIQUE AGENDARASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLES-

PARUTIONS

Agenda - Décines/Exposition : "Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens"

Agenda - Décines : "Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens" : une exposition du 13 octobre au 19 novembre 2016 au Centre National de la Mémoire Arménienne à Décines, près de Lyon.

Publié le 13 octobre 2016

Centre National de la Mémoire Arménienne

Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens du 13 octobre au 19 novembre 2016

Posted on 1 septembre 2016 by CNMA

Consacrée au sauvetage des orphelins par des organisations arméniennes et internationales, ainsi qu’aux orphelinats établis en France pour les accueillir, cette exposition exceptionnelle mêle de façon inédite photographies d’archives, documents familiaux.

Organisée en six séquences thématiques, cette exposition retrace brièvement le contexte dans lequel s’est déroulé le génocide, et plus longuement, le sort des enfants rescapés. Elle présente les enjeux liés à leur sauvetage, à leur éducation dans les orphelinats arméniens ou internationaux au Proche-Orient dans l’espoir de parvenir à une reconstruction nationale. Prolongeant leur mission entreprise dès après le génocide, quatre organisations vont transférer leurs orphelinats en France à partir de 1923, épisode assez méconnu. Enfin, des descendants de ces orphelins témoignent du parcours de leurs parents, animés par la volonté de s’intégrer dans leur pays d’accueil et de construire un avenir meilleur pour leurs enfants.

Plus qu’une simple exposition, Nous sommes l’avenir se veut un hommage des descendants à ces femmes et ces hommes privés d’enfance, à leur courage et à la mémoire qu’ils leur ont transmis.

Commissaire : Antoine Bédrossian

Conseiller scientifique: Vahé Tachjian, historien et fondateur de

Houshamadyan

Conseillère technique : Laure Piaton, Directrice du Centre du Patrimoine Arménien, Valence

Exposé le 27 octobre à 20h00 “Les réseaux de sauvetage des déportés et des orphelins arméniens pendant le génocide 1915-1917” par Antoine Bedrossian.

Entrée 5 €, libre pour les adhérents.

http://www.cnma.fr/wordpress/nous-sommes-lavenir-les-orphelins-du-genocide-des-armeniens-du-13-octobre-au-19-novembre-2016/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94699

Agenda - Issy-les-Moulineaux : Séance de dédicaces d'"Exils arméniens" d'Anouche Kunth

Agenda - Issy-les-Moulineaux : Séance de dédicaces d'"Exils arméniens" d'Anouche Kunth - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'historienne Anouche Kunth fait une séance de dédicaces de son livre "Exils arméniens - Du Caucase à Paris, 1920-1945" le mercredi 19 octobre 2016 de 18h à 20h à la Librairie Chantelivre d'Issy-les-Moulineaux (place de la Mairie, métro Mairie d'Issy). Cette jeune chercheuse publie ici sa thèse qu'elle avait menée sous la direction de Claire Mouradian, et qu'elle avait soutenue brillamment à l'EHESS le 8 juillet 2013. "Exils arméniens" vient de paraître aux Editions Belin.

Publié le 10 octobre 2016

L'historienne Anouche Kunth fait une séance de dédicaces de son livre "Exils arméniens - Du Caucase à Paris, 1920-1945"

le mercredi 19 octobre 2016 de 18h à 20h

à la Librairie Chantelivre d'Issy-les-Moulineaux (place de la Mairie, métro Mairie d'Issy).

Editions Belin

Anouche Kunth

Exils arméniens Du Caucase à Paris Collection : Contemporaines Editeur : Belin Directeur de collection : Henry Rousso 23.00 € ISBN 978-2-7011-9838-5

"Une histoire d'exils, de l'Arménie à la France"

Les convulsions de la révolution bolchevique jettent hors de Russie plus d'un million de réfugiés, qui croient leur fuite temporaire. Elle va s'avérer irréversible, la perte de la patrie se conjuguant bientôt avec celle des droits nationaux. Parmi ces « sans-droits », quelques centaines de grandes familles arméniennes, issues des marges caucasiennes de l'Empire des Romanov. Banquiers et industriels, artistes, professeurs d'université, hommes politiques : tous, vers 1920, s'enfuient avec femmes et enfants, par crainte des violences que le nouveau régime de Moscou inflige à ses « ennemis de classe ». Hors de Russie, et tout particulièrement en France où convergent des dizaines de milliers d'exilés, leurs trajectoires croisent celles des Arméniens de Turquie, persécutés quant à eux pour des motifs ethno-confessionnels.

L'histoire des exils arméniens s'écrit ici à hauteur d'hommes et de femmes en fuite, de familles soudées face au danger, parfois séparées, plongées dans l'opacité après le renversement de l'ordre ancien. Que faire ? Où aller ? Quel projet poursuivre en ces temps de chaos et d'incertitude ? Comment préserver ses ressources et recréer un ordre pour soi ? Les parcours de ces anciens sujets d'empires donnent à penser ce que reconstruit l'exil, lieu de mise à l'épreuve individuelle et de réélaboration des destinées collectives. Anouche KUNTH est historienne, chargée de recherche au CNRS (Migrinter). Ses travaux actuels, consacrés au monde arménien en exil, abordent l'événement génocidaire depuis la dispersion massive et forcée des survivants. Elle est l'auteur, notamment, de Arméniens en France, du chaos à la reconnaissance, Toulouse, L'Attribut, 2010, co-écrit avec Claire Mouradian.

http://www.editions-belin.com/ewb_pages/f/fiche-article-exils-armeniens-27735.php?lst_ref=1

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94658

Agenda : Octobre, le Mois des Arméniens sur la Péniche Anako

Agenda : Octobre, le Mois des Arméniens sur la Péniche Anako - Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente le programme des événements culturels qui auront lieu au mois d'octobre 2016 à la Péniche Anako. La Péniche Anako est amarrée à Paris, Bassin de la Vilette, Face au 61, quai de la Seine, 75019 Paris, Métro. Riquet, Stalingrad ou Jaurès.

Péniche Anako

Octobre, le Mois des Arméniens sur la Péniche Anako

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mardi 18 octobre à 20h

Vernissage de l’expo photo de Nariné Zakharian

entrée libre

Expo photo entre le 18 et 23 octobre.

Nariné Zakharian, née en 1984 en Arménie, avant d’immigrer 10 ans après avec ses parents en Russie où elle obtient la Master linguistique sans autant négliger sa passion pour la photo. Apres ses études elle fait un voyage en Arménie où elle réalise des photos argentiques. Photographier c’est s’approcher et mémoriser un peu à ce que tu aimes, admires, trouves jolie ou intéressant. C’est pourquoi c’est important pour moi d’avoir mes propres photos des voyages et des gens. En les regardant des années plus tard, c’est comme leur parler et revivre les moments passés.

http://penicheanako.org/agenda/2016-10-18-photographies-de-narine-zakharyan

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jeudi 20 octobre à 20h

Projection de films de Hayk Hambartsum, en présence du réalisateur

libre participation

Hayk Hambartsum, né en 1983 en Arménie, il immigre avec ses parents aux États-Unis en 1991. Très jeune il commence à s’intéresser au cinéma et obtient sa Licence en cinéma au California Institute of the Arts (CalARTS) en 2005. Après ses études il redécouvre ses racines arméniennes en voyageant assez souvent en Arménie. Ainsi ses trois courts-métrages : Faisan (2010), Metzarents (2012), Croix-Pierre (2015)

ont été inspirés par sa culture arménienne. Actuellement Hayk est étudiant en M2 à la Sorbonne où il continue sa démarche au cinéma.

http://penicheanako.org/agenda/2016-10-20-films-de-hayk-hambartsum-en-presence-du-realisateur

Péniche Anako Bassin de la Villette face au 61, quai de la Seine 75019 PARIS Métro Riquet, Stalingrad ou Jaurès

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94500

Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre" Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. (...) Grâce au conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase du sud." Préfacé par Gérard Chaliand et publié par les Éditions Karthala, cet ouvrage capital est signé Taline Papazian, docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Le présent ouvrage constitue sa thèse de doctorat en science politique, brillamment soutenue le 25 janvier 2011 à l’IEP de Paris.

Publié 17 octobre 2016

L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre Par Taline Papazian Préface de Gérard Chaliand

26€ - Karthala

Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre

l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. Mais tandis que l'URSS se décompose, la question du Karabakh explose. Le présent ouvrage démontre comment la guerre fournit contre toute attente des ressorts idéologiques, politiques et militaires favorables à la reconstruction de l'Etat arménien. C'est paradoxalement au moment où le cessez-le-feu s'installe dans la durée, depuis le milieu des années 2000, que la pérennité de l'Etat arménien semble la plus sournoisement menacée. Dans la guerre ouverte comme dans l'absence de paix véritable, l'Arménie est soumise à l'épreuve du feu. Après avoir remporté la première manche, c'est désormais la consolidation de l'Etat dans sa dimension non plus guerrière mais de gouvernance qui sera le gage de son succès. Le conflit du Karabakh et ses rapports intrinsèques avec les aléas de l'Etat arménien s'inscrivent dans l'histoire longue des nationalismes du sud de l'Europe depuis le début du vingtième siècle, à la croisée des intérêts des puissances européenne, américaine, russe et turque. Crise politique régionale aux implications internationales dont le règlement est perpétuellement différé, elle condense les enjeux géopolitiques contemporains de l'ancienne aire soviétique : grâce au conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase du sud. Si le Haut-Karabakh se rattache aux conflits ethno-territoriaux légués par l'URSS, sa portée géostratégique est plus large : il est la clé d'un déblocage des relations géopolitiques entre les trois pays du Caucase du sud (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) et leurs partenaires internationaux : Union Européenne, Etats-Unis, Russie, Turquie et Iran.

Taline Papazian est docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Outre l’espace post-soviétique contemporain, ses travaux portent également sur les usages de la violence armée dans les espaces impériaux ottomans et russes.

Table des matières

Préface

Remerciements

Introduction

Première partie : Le conflit du Karabakh : problème national, affaire d’État

1. La question du Haut-Karabakh, d’un syndrôme du nationalisme à la redéfinition politique de la nation

2. Violence physique et souveraineté politique : aux origines d’une filiation

3. Un État arménien indépendant, réponse à la question du Karabakh

L’État, aboutissement du mouvement du Karabakh

Stratégie de gouvernement et topoï nationaux : les ambiguités de l’État arménien

L’« État des Arméniens » (Hayots bédaganoutiun)

Refonder l’État, l’entreprise politique du MNA

Subordonner les questions nationales aux intérêts de l’État

La « normalité », sens contesté de la refondation de l’État

Idéologie et pratique de la « normalisation »

Nation-État, un rapport au cœur de nouveaux clivages idéologiques

Deuxième partie : La guerre et l’État

4. La guerre, épreuve de l’État arménien

Le contrôle des forces armées, enjeu de l’affirmation du nouvel ordre étatique

Les fonctions de l’État : assurer la sécurité à l’intérieur

En vue d’affronter l’hostilité extérieure

Du dire au faire : gagner du temps sur la guerre

Situation d’hostilité et décision de guerre : les difficultés d’une réalité politique

Au-delà des positions de principe, l’irréductibilité de l’ennemi ?

La guerre pour le Haut-Karabakh, épreuve de la souveraineté de l’État arménien

5. Faire la guerre, bâtir l’armée

Espace de la guerre et territoire de l’État

De l'autodéfense des volontaires à la guerre moderne : faire la guerre et construire l’armée

Les bases d’une armée régulière

Les officiers supérieurs de l’armée soviétique : l’expérience d’une tradition militaire d’État dans l’organisation de l’armée nationale

Le combattant volontaire, du défenseur de la liberté au contractuel d’État

Le financement de la contrainte : l’État en quête de ressources

La participation directe de l’État à l’effort de guerre

Effets sur l’État d’une quête de ressources pour la guerre

6. En l’absence de paix, « garder la poudre au sec »

Le renforcement de l’institution militaire, gage de l’État arménien

La guerre, l’armée et l’État

La conscription, problème exemplaire des forces et faiblesses de l’armée nationale

L’Armée, institution fédératrice de la société

La modernisation de l’armée en situation de ni guerre ni paix

Troisième partie : Trajectoire d’un État forgé dans le conflit

7. Contrainte et capital dans l’Arménie en conflit : entre implication et déresponsabilisation

Un capital longtemps au service de la contrainte

Le conflit du Karabakh, facteur du déséquilibre ou prétexte à l’immobilisme ?

8. Guerre et paix : pratiques de pouvoir et institutions républicaines

Le conflit du Karabakh, domaine réservé du pouvoir exécutif

La situation d’exception, révélatrice de la nécessité d’un pouvoir exécutif autonome

Le conflit du Karabakh, objet de lutte pour un monopole politique

Le conflit du Karabakh et la Constitution de la République d’Arménie

9. Des représentations conflictuelles de l’État arménien

Cause ou prétexte de la crise de 1997-1998

Clé de la normalité de l’État : Levon Ter Petrossian ou la conviction du libéralisme

Moteur d’un État-nation : Vazgen Sargsian du père de l’armée au chef de la nation

Sceptre du pouvoir : Robert Kotchorian de l’enclave assiégée à l’État forteresse

Ni sans, ni sens : Serge Sargsian, « le dernier des Mohicans » ?

Conclusion : La forge refroidie, l’État achevé ?

Annexes

Sources et bibliographie

http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3089-l-armenie-a-l-epreuve-du-feu-forger-l-etat-a-travers-la-guerre-9782811115616.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94712

Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004)Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le XXe siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien." Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004), de Bernard Bruneteau, vient de paraître chez Armand Colin.

Publié le 22 septembre 2016

Armand Colin

Un siècle de génocides

de Bernard Bruneteau Armand Colin 2016-09-14 PRIX 16,99 € EAN ebook 9782200616731

Le XXe siècle restera celui de l'épouvante.

Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien. Cet essai met en perspective les entreprises exterminatrices les plus marquantes du XXe siècle en donnant un caractère opératoire au concept de génocide défini en 1944 par Raphael Lemkin. Leur histoire montre que le génocide se fonde sur le ciblage stigmatisant d'un groupe à partir de la définition aussi arbitraire que délirante qu'en donne le perpétrateur. Aussi l'auteur s'attache-t-il en permanence à répondre à deux questions : qu'est-ce qui détermine l'intention ultime du génocide? qu'est-ce qui autorise le génocide à se présenter comme une "solution"?

Nota CVAN : nous avons fait le choix de reproduire le texte de la 4e de couverture du livre, plus complet que celui présenté en ligne.

http://numerique.armand-colin.com/703887/Un-siecle-de-genocides.ebook

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94530

Agenda - Paris: Exposition Après la Shoah au Mémorial de la ShoahAgenda - Paris: Exposition Après la Shoah au Mémorial de la Shoah - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'occasion de la journée de commémoration de l'Holocauste le Mémorial de la Shoah organise une exposition "Après la Shoah, Rescapés, réfugiés, survivants (1944-1947)" du mercredi 27 janvier 2016 au dimanche 30 octobre 2016 au Mémorial de la Shoah (17 Rue Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, France).

Publié le 26 janvier 2016

Mémorial de la Shoah

APRÈS LA SHOAH

Rescapés, réfugiés, survivants (1944-1947)

Du mercredi 27 janvier 2016 au dimanche 30 octobre 2016

APRÈS. Après la catastrophe. La libération de l’Europe et la fin de la Seconde Guerre mondiale soulèvent un immense sentiment de soulagement, de joie, d’espoir. Pourtant, le retour à une vie normale semble à peine possible pour les Juifs d’Europe qui ont pu échapper à la destruction générale organisée par les nazis et leurs complices locaux. Malgré tout, les rescapés aspirent tous à retrouver leurs proches, retourner chez eux ou trouver un refuge, reprendre une activité, imaginer à nouveau un avenir. Ici ou ailleurs. L’incertitude et le chaos règnent cependant partout.

En Pologne, la moitié des réfugiés revenus d’URSS et les rares survivants de la Shoah fuient à nouveau. En Allemagne occupée, plus de 250 000 Juifs sont parqués, comme d’autres, dans des camps de personnes déplacées, en attendant un lieu d’accueil ou une possibilité d’émigrer. En France, les autorités mettent en place des dispositifs de rapatriement et de réinsertion des déportés « raciaux », une minorité au sein de l’ensemble des autres rapatriés. Bien que les Juifs aient été victimes d’une persécution spécifique, leur sort ne constitue qu’un problème parmi d’autres à l’échelle du continent. L’aide viendra donc des communautés juives elles-mêmes, qui parviennent à reconstituer une vie religieuse, culturelle, politique. L’après n’est pas seulement une période où les Juifs ont été assistés, c’est le moment où ils reprennent en main leur destin.> Entrée libre - niveau 1

Horaires : Tous les jours, sauf le samedi, de 10 h à 18 h et le jeudi jusqu'à 22h

Bientôt, le site de l'exposition www.apres-la-shoah.memorialdelashoah.org

CYCLE AUTOUR DE L'EXPOSITION

Participez à nos événements autour de l'exposition Après la Shoah : projections, rencontres, témoignages, pensez à réserver vos places en

ligne sur la billetterie de notre site web ou bien directement à l'accueil du Mémorial.

projection jeudi 17 mars 2016 → 19 h 30 Hôtel Lutetia, le souvenir du retour de Guillaume Diamant-Berger

http://www.memorialdelashoah.org/index.php/fr/programme-des-activites/expositions/apres-la-shoah-rescapes-refugies-survivants-1944-1947

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=92991

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VANRécapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

EphéméridesLa rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

SITES INTERESSANTSVisitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

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Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.

Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

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Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1

MEDIAS

Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir

Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias.

Quelques coordonnées :

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.frEmail : [email protected] [email protected]

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9

Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/

Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr

iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr

Quelques émissions TV :

France2 :

Relations.france2

Participez

"On n'est pas couché"Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couchéParticipez au débat sur le Forum.

Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum.

Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.

Quelques émissions Radio :

Europe 1www.europe1.frSemaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTLwww.rtl.frEn semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission.

France Interwww.radiofrance.fr

Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité.

Là-bas si j'y suisEn semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected].

RMCwww.rmcinfo.fr

BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h.

Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]

http://www.collectifvan.org

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0