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Samedi Ü7 Novembre 1847. 3S4. I8 “* ^niiée SENLIS. M ix Bs B<^omnMsmr ; iPova t* ViLia. • h . I Un an. . *) Six noit. tUr pAoa t a DarAftTBMBMT. | ' lUi Hoaa no UtoABTBiiBJfv. i g., Un an. • Six moti. Un an. • Six moii. 9fr. aae. 6 •» 10 6 So 11 So AIVIVONCES JUDICIAIRES. it* ^OMrnaf farait lous tts OX 8'ABOmrB : A Scnlis, au bureau du Journal ruedr Beau • vais» n" 6 ;— A Grép7»chesM.BAaBB»libraire; —A Peroy-les-Gombries, à H. Legraho, ancien maire; A Paris, à PAgence universelle d’an^ nonces et d’Abonnements, pl. de la Bourse, la, et à l’OfBce correspondance de HM.LajotivxTet G*, r. N.-D.-des-Victoires, 46;'~Etcliextous les Imprimeurs et Librains du département. v a tx ]>ES nVBEBTIOliS : ANNONCES JUDICIAIRES. i5 sent* la ligne. ANNONCES DIVERSES. ao id. SENLIS. Quoique les réformisics des banquets soient peu effrayants, mal- gré leurs piques révoluiiomiaires, qu’ils brandissent, comme <li| le journal des DébatM» d’un air de oiatamore. sur la léte du ^uver* nemeni. néanmoins, on ne peut que s’affliger de ces doctrines fu nestes à la liberté, qui se répandent autour de nous. 11 semble que les radicanx prennent à lâche de prouver au monde que nous ne sommes point faitspoiir un gouvernrmentcoiistitntioiioel.et qu’il faut . nous conduire avec la hache de la déraocraiie, qui peut porter la main sur les couronnes qcCelle donne, les briser, et en jeter encore les débris aux flots de Cherbourg, A entendre ces insensés, qui veulent être à toute force, en dépit de la France, de» braiiduiis de discorde, il» est bien clair qu’ils n’ont, comme leurs amis d’Ilelve- lie. qu’un but, uii but unique : le pouvoir pour eux seuls, au profit de leur vanité, de leurs intérêts, de leurs passions. Ils ont si long temps demandé celte liberté dont nous jouissons, qu’oti pourrait les croire satisfaits, si l’on ne savait que pour eux liberté la faculté d’être les seuls maîtres. Le calme, la paix, la félicité publique, fruits de la liberté constitutionnelle, leur sont à cliaige, et font même leur dé:.espoir; ils nous voudraient libres par t égalité abso^ lue, c’est-à-dire esclaves par leur administration révoliiiioiinaire... Heureusement, il reste des hommes d’un esprit élevé, d’un càrac* tère noble qui n’ont point dévié de leurs sages principes. Consé quents, dans leurs systèmes politiques, comme ils l’ont été dans leur conduite, ils ne veulent pas que le gouvernement représentatif en France soit un vain nom, et qu'jm eu abuse pour se jeter dans le ra dicalisme; ils W Veulent néanmoins réellémeutct dé laii'^nsioua ses rapports, dans tonte sa plénitude; mais ils ne veulent pas qu’on en sorte pour tomber dans la loi agraire et l’anarchie. La Charte, tonte la Charte, rien que Ja Charte, saus arrière pensée, sans res triction, voilà ce qu’il nous faut. La liberté constitutionnelle lions a coûté trop cher pour perdre le fruit de nos sacrifices; qu’elle nous excuse dans l'avenir, si elle n’efface pas nos folies passées! ~ Dans notre numéro du 13 de ce mois, nous téinoigiiioiis la crainte que les réformistes de Compiègne, à leur banquet du 21, ne fissent comme ceux de Loudeac et d’autres lieux; qu’ils omissent de porter un toast au Roi. Nos appréhensions étaient vaiues; ils n’ont pus «ui l’impudeup de pousser jusques-là l’oubli des convenances Guiistituiionnelles. M. A. Barillun, ancien député, président du banquet, a bu : Au Hûi! Aux institutions couslitniionnellesl Ce toast, à coup sûr, ne nous raccommode pas avec le» dîneurs ijfannûle.; ai.is il prouve «u ninin, q.e ceux île Coiupiègiio ont plu. «le vrigogiie que les aiilres. * - ORDON^A^CE DU^BOI. Louis-PniLippi, Roi des Fraiiçsis. A tous présents et à venir, salut ; Nous avons ordonné et ordonnons ce qui soit : L . Chambre des Pairs et la Chambre des Députés saut convo quées pour le 28 décembre 1847. Noire ministre secrétaire d’Elal an «I^iartenienl du l'intérieur est thargé de rexéculion «le la présente o|<lonn8iice. Au palais des Tuileries, le 24 novenibrb 1847. iOUIS-PHILIPPE. Par le Roi : Le ministre sécrétai^ S Etat au département de Fintérieur, OUCHATSL. — Le ministre du commerce vient d'inviter les préfets à lui adresser des tableaux constatant le résulut de la pesée «les première, deuxième et troisièmeqiialilés du froraeutct de l’avoine dans chaque département. Le poids du froment est un des éléments essentiels de la taxe dn pain, il concourt à former l’opinion snr ^a qualité des produits de chaque récoltr. et il est employé par le miùislre «le la guerre comme moyen de conlrèle pour les achats dépeipjant de son service. Les états récapiuilalifs des opérations d cIaA y è devroiitêtre adressés .n minisini d.n. le eaouM Klmbv s u m e h s i n . -> — M. Louis-Jeau-Marie Blonde!, jnge-de-paix des ville et catttfn de Nantenil-le-Haudouin, vient de décéder à l’Sge «le 73 ans, après un exercice de 44 ans, dont 3 comme grefUer près la justice de paix, et le reste comme juge de paix dudit lieu. Magistrat intègre, consciencienx, et «le la plus sévère imparlia- lité,JI rendait ses sentences sans distinction de position ni de rang; véritable père de famille dans son canton, ses efforts constants, comme conciliateur, en dehors de ses audiences, étaient d’éteindre les procès à leur naissance. Riches comme pauvres allaient puiser des conseils à sa longue expérience des affaires, et revenaient toujours conteuts «le la bonne direction qu’il savait leur iinpriraer; ce magistrat était non seulement estimé, mais eiicurevivement aimé de ses justiciables, aussi est-il généralement ngretté. Ses funérailles ont en lieu sans poiupe, mais dans iin recueille ment silencieux qui «lénotait tonte l’émotion de l’assistance. Les coins du poëtc funèbre ont été tenus par >1- Lemairei dépaté de rO-se, maire de Nanteuil, M. Petit, suppléant de la justice de paix et notaire, M. Lavenère, atljoint au maire, et M. Legrand, greffier de la justice de paix. Sur la tombe de ce djgne magistrat, <^ui se refermait pour jamais, M. Lemaire, député, a prqnoncé un discours remarquable, daiis le quel il a retracé la vie de M. Blondel, tant dans la carrière militaire que dans la carrière judiciaire, en faisant ressortir son caractère de désintéressement, d’intégrité et de justice. — Dans la nuit «lu 24 au 25 de ce mois, les sieurs Jean-Baptiste Merville, âgé de 34 ans, et Louis-Ma'rtin Charles, âgé de 31 ans, tous deux ouvriers maçons à Nanteuil-le-Haudouin, s’étaient mis en devoir, avec deux autres ouvriers, de vider une fosse-d’aisance, située dans le jardin de M. Courtier, cultivateur à Ogiies, L’un d’eux descendit, an moyen d’une échelle, dans la fosse, afin d’y puiser les matières fécales; et les quatre ouvriers se relevaient tonr-à-tour. Sur les dix heures du soir, le sieur Merville étant des cendu «lans la fosse, tomba tout-à-coup asphyxié. Charles, le plus rapproché de lui, se précipite, pour lui porter secours, et tombe sur son camarade. Un troisième, le sieur Denjeine, manouvrier^ «lescend à son tour, après avoir prévenu son quatrième camarade le sieur Boucart, de se tenir prêt,à le secourir, en cas de besoin. A. peine était-il dans la fosse, qu’il se sentit saisi d’un violent étour dissement; et sans l'aide du sieur Boucart, il aurait subi le mémo sort que les deux antres. Les malheureux Merville et Charles n’ont été retirés de la fosse que le lendemain matin ; on présume que l’asphyxie avait déterminé une mort instantanée. Ces deux ouvriers' sont regretés; ils étaient pères de famille; Charles laisse un enfant orphelin ', et Merville en laisse trois ; la femme de Charles est sur le point d’accoiiclier. — Dans la soirée du 22 de ce mois, un vol a été commis à redingote detTraphleu, un pantalon d T ^ ^ l r ô ^ u r , et un franc. L’auteur présumé de ce larcin a quitté la commune, le lendemain matin à cinq heures; il s’était introduit dans la maison, en cassant nn grand carreau à croisée qui donnait sur le jardin. La justice informe. , — Le 23, le nommé Thibaut de la Chapelle-en-Serval, âgé de 14 ans, ouvrier couvreur, travaillant sur les bâtiments de âladane veuve Thibault, à Vémars, est tombé du toit sur le pavé. O i l’a tiaiispoi'té imméiliatement à la Chapelle, pour le soigner; mais il se trouve dans un état désespéré. C’est ou garçon de très bonne conduite, et excellent travailleur. — Le 17 novembre, sur la route royale n" 2,'à cinq heures dn soir, une diligence des messageries royales, n” 728, venant de Paris et allant à Sédan, passait sur le t erritoire de Lagny-leSec, lors qu’une bourriche contenant des combustibles, et placée sur l’impé- .l>, üxième ^%<ttiff«tott. HAHANOAIi, BISTOiaK véalTABLK. (Sait* et fin.) Après que la danse fut Gnie, ils se cherqlièreiit, ils se réunirent, ils furent toujours ensemble; et lorsqu’il fallut se quitter, ces nou veaux amants se promirent de se revoir aussi souvent qti’ils le pour raient. Pendant le jour leur travail les occupait chacun de son côté; nwis dès que le soleil disparaissait de l’horison, ils se retrouvaient fi un rendez-vous secret. Là, dans un bosquet d’oraUgers odorifé- rans, sur des gazons tonjonrs fleuris, saus un ciel pur et sans nuage, et à la face des astres brillants et ailencienx de la nuit, ils se renou velaient les témoignages ardents de leur amour, et ils se ctmso- laient, par les plus tendres caresses, de la gêne de leur condition qui les obligeait de se séparer dès que l’aurore matinale revenait dorer l’azur des cieux. Lenr bonheur dorait depnis près de six mois, lorsque Samba s’apperçut qu’elle deviendrait enGn mère. Elle Gt part de cette dé couverte à Zlami, et il est impossible d’exprimer les tranports de la joie qn’il en eut. Ce n’est point quand on commence à eoonaitre une maîtresse qn’on l’aime le pins; ce n’est pas même quand elle nous accorde les premières prenves de sa tendresse, mais c’est dès qu’elle porte daiis son sejn nn g m de notre amour. Il semble qu’alors elle va doubler nette être. Hle nous en devient mille fois pins chère et plus précietise. Nons tremblons du pins petit tlauger qui la menace. Ses l ^ r s p la is irs sont ponr nons des peinco crpelles, et ses moindres joies sont nos délices. Zami était encore dans le délire do sou enchantement, lorsqu’en quittant Sqpiba à la pointe du jour, et rentrant dans sa chaumière, il y trouva M.ikanilul qui l’attendait. H^ikandal ignorait la passion et le bonheur de Zami, et voici le «Uscours qu’il lui tint : • Zami, tu connais la puissance terrible de mou fétiche. Réjouis- » toi donc d’avoir trouvé grâce devant lui et mérité sa coiiGance. • Rends-toi dans telle habitation. Cherche la négresse Samba, qui » jusqu’à présent a dédaigné les voeux de tous ses adpiirateurs, et qui depuis une année m’humilie moi-inême par d’horribles refus. ■ Deroande-lui l’hospitalité, et dans l’instant qu’elb* voudra manger, » répands adroitement dans son tmlalon la poiiijre que voici; elle • doit donner la mort à Samba. . Eu «nè«ue-tcinps il lui remit un morceau de feuille de bananier qui contenait la fupeste poudre. Zami, frappé de ces paroles comme «l’un ronp de tonnerre, se jeta anx pieds «le Hakandal, et lui dit, eu versant nn torrent de larmes : ■ OHakandall dois-tn exiger que je sacrineà ta vengeance la • beauté la plus parfaite, l’âme la plus pure dont nos climats puissent > s’honorerr Apprentis que j’adopeSsinba; qiie j’en suis tendrement > aimé, et qne son amour va bientêt faire duiinér le titre de père à > l’inforluiie Zami. > Pendant ce temps-là il embrassait les genoux dn féroce Makandal, qtii, furieux de voir nn rival préféré, tirait déjà son contelas, et allait sans doute riminoler, si la voix des blancs, qui appelaient les esclaves an travail, ne. s’était pas fait entendre. Makandal n’eut que le temps de se sauver avec précipitation, et il laissa élourdi- ment dans les mains de Zami la poudre empoisonnée. bm i résolut d’abord de d ^ u v rir ton! anx chefs blancs; mail il craignait encore Makandal; il craignait sortent son fétiche, et il garda le silence. La journée lui parut d’une longueur insupportable. Il était acca blé d’une tristesse et d’une inquiétude mortelles; enGn dès qne le travail eutcessé, il franchit les trois lieuesquiloséparaient de Samba, et il se rendit au bosquet d’orangcr.s. Samba n’y était point arrivée. S«>n amant l’attendit avec une im patience ii«exprimable; battu par un flux et reflux d’espoir et de crainte, à tout instant il croyait l’entendre marcher; le moindre bruit, le plus léger frémissement des arbres redonblait son illusion et retentissait dans son cœur. Mais voyant que l’heure du rendez- vous était passée, de noirs pressetilimenls l’accablèrent; il se livra aux plus terribles conjectures, et il perdit enGn l’espérance de voir venir sa maîtresse, lorsqne le char de la grande ourse lui Gt con naître qu’il était minuit. Soudain il s’élance, et vole vers la de meure de Samba. La crainte de porter le trouble dans ,une habi tation étrangère ne l’ariête pas. Il ne peut plus longtemps tarder à apprendre ce que son amante est devenue. Qu’on se représente l’effroi, la douleur, le désespoir du malheu reux Zami, lorsqu’en approchant de la cabane de cette Glle adorée il entendit les gémissements de plusieurs négresses. Il entre; il voit Samba étendue sur sa natte; il se précipite vcs elle. Alors oUo tourne sur lui ses yeux mourants, lui tsnd la main, et expiie «n prononçant le nom de Zami. Zami tomba Ini-même sans connaissance à côtd de l’objet de son amour. Il fallu't l’emporter, et ce ne fut que le lendemain qn’il ap prit qu’une négresse pacotillease était venue dans l’habitation et avaii dîné chez Samba. Il découvrit alors tont ce qn’il savait dn projet de Makandal, et il livra la pondre, qu’un chimistn dn «np français examina, et reconnut pour nn poison violent.

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Samedi Ü7 Novembre 1847. 3S4. I 8 “ * ^ n i i é e

SENLIS.M i x B s B < ^ o m n M s m r ;

iPova t* ViLia. • h .I Un an. .

* ) Six noit.

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Un an. • Six moti. Un an. • Six moii.

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106 So

11 So

AIVIVONCES JUDICIAIRES.

’it* ^OMrnaf farait lous tts

OX 8 'A B O m rB :A Scn lis , au bureau d u Jo u rn a l r u e d r Beau •

vais» n " 6 ; — A Grép7»chesM .BAaBB»libraire; — A Peroy-les-Gombries, à H . Legraho, ancien m aire; A P a ris , à PAgence universelle d ’an^ nonces e t d’Abonnements, p l. de la Bourse, la , e t à l’OfBce correspondance de H M .LajotivxT et G*, r . N.-D.-des-Victoires, 4 6 ;'~ E tcliex tous les Im prim eurs e t L ib ra in s d u départem ent.

v a t x ]>ES nV BEBTIOliS : ANNONCES JUDICIAIRES. i5 sent* la ligne. ANNONCES DIVERSES. ao id.

SENLIS.

Quoique les réform isics des banquets soient peu effrayan ts, mal- g ré leurs piques révoluiiom iaires, qu’ils b rand issen t, comme <li| le journa l des DébatM» d’un a ir de o ia tam ore. su r la lé te du ^ u v e r* nem eni. néanm oins, on ne peut que s’affliger de ces doctrines fu­

nestes à la liberté , qui se répandent au tou r de nous. 11 semble que les radicanx p rennen t à lâche de p rouver au monde que nous ne sommes point faitspoiir un gouvernrm entcoiistitntioiioel.et qu’il faut

. nous conduire avec la hache de la déraocraiie, qui peut porter la main sur les couronnes qcCelle donne, les briser, et en je te r encore les débris aux flots de Cherbourg, A entendre ces insensés, qui

veulent ê tre à toute force, en dépit de la F rance , de» braiiduiis de discorde, il» est bien c la ir qu’ils n’on t, comme leurs am is d’Ilelve- lie . qu’un bu t, uii but unique : le pouvoir pour eux seuls, au profit

de leur van ité , de leurs in térê ts, de leurs passions. Ils o n t si long­tem ps dem andé celte liberté dont nous jouissons, qu’oti pourrait les

c ro ire satisfaits, si l’on ne savait que pour eux liberté la faculté

d’ê tre les seuls maîtres. Le calme, la paix , la félicité publique, fru its de la liberté constitutionnelle, leur sont à cliaige, e t font même leur dé:.espoir; ils nous voudraient libres p a r t égalité abso^ lue, c’est-à-dire esclaves par leur adm inistration révoliiiioiinaire...

Heureusem ent, il reste des hommes d’un e sp rit élevé, d’un càrac*

tè re noble qui n’ont point dévié de leurs sages principes. Consé­quents, dans leurs systèmes politiques, comme ils l’ont é té dans leur

conduite, ils ne veulent pas que le gouvernem ent représen ta tif en F rance soit un vain nom, e t qu'jm eu abuse pour se je te r dans le r a ­dicalisme; ils W Veulent néanm oins rée llém eu tc t dé l a i i '^ n s io u a ses rapports , dans tonte sa plénitude; mais ils ne veulent pas qu’on en sorte pour tom ber dans la loi ag ra ire e t l’anarchie. La C harte, tonte la C harte, rien que J a C harte, saus a rriè re pensée, sans res­

triction , voilà ce qu’il nous faut. La liberté constitutionnelle lions a coûté trop cher pour perdre le fru it de nos sacrifices; qu’elle nous

excuse dans l'aven ir, s i elle n’efface pas nos folies passées!

~ Dans notre numéro du 13 de ce mois, nous téinoigiiioiis la c ra in te que les réform istes de Compiègne, à leur banquet du 21, ne fissent comme ceux de Loudeac et d’au tres lieux; qu’ils om issent de po rte r un toast au R oi. Nos appréhensions é ta ien t vaiues; ils n’ont pus «ui l’impudeup de pousser jusques-là l’oubli des convenances Guiistituiionnelles.

M. A. Barillun, ancien député, p résident du banquet, a bu :

A u Hûi! Aux institutions couslitniionnelleslCe toast, à coup sû r, ne nous raccommode pas avec le» d îneurs

i j f a n n û le . ; a i .is il prouve «u n in in , q . e ceux île Coiupiègiio ont p lu . «le vrigogiie que les aiilres.

*-

O R D O N ^A ^C E DU^BOI.

Louis-P niLippi, Roi des F ra iiçs is .A tous présents e t à venir, salut ;Nous avons ordonné e t ordonnons ce qui soit :L . Cham bre des P a irs e t la C ham bre des Députés saut convo­

quées pour le 28 décem bre 1847.N oire m inistre secréta ire d’E la l an «I^iartenienl du l'in térieur

e st th a rg é de rexéculion «le la présente o|<lonn8iice.Au palais des T u ileries , le 24 novenibrb 1847.

iOUIS-PHILIPPE.P a r le Roi :

Le ministre sécrétai^ S E ta t au département de Fintérieur,

OUCHATSL.

— Le m inistre du commerce v ient d 'inv iter les préfets à lui adresser des tableaux constatant le ré s u lu t de la pesée «les prem ière, deuxièm e e t troisièm eqiialilés du froraeutct de l’avoine dans chaque départem ent.

Le poids du from ent est un des éléments essentiels de la taxe dn pain, il concourt à form er l’opinion sn r ^a qualité des produits de chaque réco ltr. e t il est employé p a r le m iùislre «le la guerre comme moyen de conlrèle pour les achats dépeipjant de son serv ice . Les é ta ts récapiuilalifs des opérations d c I a A y è d e v ro iitê tre adressés.n m inisini d .n . le e a o u M K lm b v s u m e h s i n . ->

— M. Louis-Jeau-Marie Blonde!, jnge-de-paix des ville e t catttfn de Nantenil-le-Haudouin, vient de décéder à l’Sge «le 73 ans, après un exercice de 44 ans, dont 3 comme grefUer près la justice de paix, e t le reste comme juge de paix dudit lieu.

M agistrat in tègre , consciencienx, e t «le la plus sévère imparlia- lité ,J I rendait ses sentences sans distinction de position ni de rang; véritable père de famille dans son canton, ses efforts constants, comme conciliateur, en dehors de ses audiences, é ta ien t d’éteindre les procès à leu r naissance. R iches comme pauvres allaient puiser des conseils à sa longue expérience des affaires, e t revenaient toujours conteuts «le la bonne direction qu’il savait leur iinpriraer; ce m agistrat é ta it non seulem ent estimé, m ais eiicurevivem ent aimé de ses justiciables, aussi est-il généralem ent n g re tté .

Ses funérailles on t en lieu sans poiupe, mais dans iin recueille­m ent silencieux qui «lénotait tonte l’émotion de l’assistance. Les

coins du poëtc funèbre ont é té tenus par >1- Lem airei dépaté de rO -se, m aire de N anteuil, M. P e tit, suppléant de la justice de paix e t no ta ire , M. L avenère, atljoint au m aire, e t M. Legrand, greffier de la justice de paix.

S u r la tombe de ce djgne m agistrat, < ui se referm ait pour jam ais, M. Lem aire, député, a prqnoncé un discours rem arquable, daiis le­quel il a re tracé la vie de M. Blondel, tan t dans la carriè re m ilitaire que dans la carriè re judiciaire, en faisant ressortir son carac tè re de désintéressem ent, d’in tégrité e t de justice.

— Dans la nuit «lu 24 au 25 de ce m ois, les sieurs Jean-B aptiste M erville, âgé de 34 a n s , e t Louis-Ma'rtin C harles, âgé de 31 a n s , tous deux ouvriers maçons à Nanteuil-le-Haudouin, s’é ta ient m is en devo ir, avec deux autres o uv rie rs , de vider une fosse-d’a isance , située dans le ja rd in de M. C o u rtie r, cu ltivateur à Ogiies, L’un d’eux descend it, an moyen d ’une échelle, dans la fosse, afin d’y puiser les m atières fécales; e t les quatre ouvriers se re levaient tonr-à-tour. S u r les dix heures du soir, le s ieur Merville é tan t des­cendu «lans la fosse, tomba tout-à-coup asphyxié. C harles, le plus rapproché de lu i, se p récip ite , pour lui porter secours, e t tombe su r son cam arade. U n troisièm e, le s ieur D enjeine, m anouvrier^ «lescend à son tour, après avo ir prévenu son quatrièm e cam arade le sieur B oucart, de se ten ir p rê t,à le secourir, en cas de besoin. A. peine é tait-il dans la fosse, qu’il se sen tit saisi d ’un violent é to u r­dissem ent; e t sans l'aide du sieur B oucart, il a u ra it subi le mémo sort que les deux an tres. Les malheureux Merville et C harles n’on t é té re tirés de la fosse que le lendemain matin ; on présum e que l’asphyxie avait déterm iné une m ort instantanée.

Ces deux ouvriers ' sont reg re té s; ils éta ient pères de fam ille; Charles laisse un enfant orphelin ', e t Merville en laisse tro is ; la femme de C harles est su r le point d’accoiiclier.

— D ans la soirée du 22 de ce m ois, un vol a é té commis à

redingote detT raph leu , un pantalon d T ^ ^ l r ô ^ u r , e t un franc. L’au teu r présumé de ce larcin a quitté la com m une, le lendem ain m atin à cinq heu res; il s’é ta it in trodu it dans la m aison, en cassant nn grand carreau à croisée qui donnait su r le ja rd in . La ju s tice informe.

, — Le 2 3 , le nommé T hibaut de la Chapelle-en-Serval, âgé de 14 an s, ouv rie r couvreur, travaillan t s u r les bâtim ents de â la d an e veuve T hibault, à Vém ars, est tombé du toit su r le pavé. O i l’a tiaiispoi'té imméiliatement à la Chapelle, pour le soigner; mais il se trouve dans un é ta t désespéré. C’est ou garçon de trè s bonne conduite, e t excellent travailleur.

— Le 17 novem bre, su r la route royale n" 2 , 'à cinq heures dn so ir, une diligence des m essageries royales, n” 728, venant de P aris e t a llan t à Sédan, passait su r le t e rrito ire de Lagny-leSec, lors­qu’une bourriche contenant des combustibles, e t placée su r l’impé-

.l> ,üxième

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H A H A N O A I i ,BISTOiaK véalTABLK.

(Sait* et fin .)Après que la danse fut Gnie, ils se cherqlièreiit, ils se réun iren t,

ils furent toujours ensemble; e t lorsqu’il fallu t se q u itte r, ces nou­veaux am ants se prom irent de se revo ir aussi souvent qti’ils le pour­ra ien t. Pendan t le jo u r leur travail les occupait chacun de son côté; nwis dès que le soleil d isparaissait de l’horison, ils se re trouvaient fi un rendez-vous secret. Là, dans un bosquet d’oraUgers odorifé- ra n s , su r des gazons tonjonrs fleuris, saus un ciel pur e t sans nuage, e t à la face des a stres brillan ts e t ailencienx de la nu it, ils se renou­velaient les témoignages arden ts de leur am our, e t ils se ctmso- la ien t, p a r les plus tendres caresses, de la gêne de leur condition qu i les obligeait de se séparer dès que l’au ro re m atinale revenait d o re r l’azu r des cieux.

L en r bonheur do ra it depnis près de six mois, lorsque Samba s ’apperçut qu’elle deviendrait enGn m ère. Elle Gt p a rt de cette dé­couverte à Zlami, e t il e st impossible d’exprim er les tranpo rts de la jo ie qn’il en eut.

C e n’est poin t quand on commence à eoonaitre une m aîtresse qn’on l’aime le pins; ce n’es t pas même quand elle nous accorde les prem ières prenves de sa tendresse, mais c ’es t dès qu’elle porte daiis son sejn nn g m de notre am our. Il semble qu’alors elle va doubler n e tte ê tre . H le nous en devient mille fois pins chère e t plus précietise. Nons trem blons du pins pe tit tlauger qui la m enace. Ses l ^ r s p l a i s i r s son t ponr nons des peinco crpelles, e t ses moindres

joies sont nos délices.Zami é ta it encore dans le délire do sou enchantem ent, lorsqu’en

quittant Sqpiba à la pointe du jo u r, et ren tran t dans sa chaum ière, il y trouva M.ikanilul qui l’a ttendait. H^ikandal ignorait la passion e t le bonheur de Zam i, e t voici le «Uscours qu’il lui tin t :

• Zami, tu connais la puissance terrible d e mou fétiche. Réjouis- » toi donc d’avoir trouvé grâce devant lui e t m érité sa coiiGance.• Rends-toi dans telle habitation. Cherche la négresse Sam ba, qui » jusqu’à présent a dédaigné les voeux de tous ses adp iira teurs, e t• qui depuis une année m’humilie moi-inême par d’horribles refus. ■ Deroande-lui l’hospitalité, e t dans l’instant qu’elb* voudra m anger, » répands adroitem ent dans son tmlalon la poiiijre que voici; elle• doit donner la m ort à Sam ba. . Eu «nè«ue-tcinps il lui rem it un morceau de feuille de bananier qui contenait la fupeste poudre.

Zami, frappé de ces paroles comme «l’un ro n p de tonnerre , se je ta anx pieds «le H akandal, e t lui d it, eu versant nn to rren t de larm es :

■ O H ak an d a ll dois-tn exiger que je sa c r in e à ta vengeance la• beauté la plus parfaite , l’âm e la plus pure don t nos clim ats puissent> s’hon o re rr Apprentis que j ’adopeSsinba; qiie j ’en suis tendrem ent> aimé, e t qne son am our va b ientêt faire duiinér le titre de père à> l’inforluiie Zami. >

Pendant ce temps-là il em brassait les genoux dn féroce M akandal, qtii, furieux de voir nn rival préféré, tira it déjà son contelas, e t allait sans doute rim ino ler, si la voix des blancs, qui appelaient les esclaves an travail, ne. s’é ta it pas fait en tendre . M akandal n’eu t que le tem ps de se sauver avec précipitation, e t il laissa élourdi- m ent dans les m ains de Zami la poudre empoisonnée.

b m i résolu t d’abord de d ^ u v r i r ton! a nx chefs blancs; mail il craignait encore M akandal; il craignait so rte n t son fétiche, e t il

garda le silence.La journée lui paru t d’une longueur insupportable. Il é ta it acca­

blé d’une tristesse e t d’une inquiétude m ortelles; enGn dès qne le travail eu tcessé , il franchit les trois lieuesquiloséparaient de Sam ba, e t il se rend it au bosquet d’orangcr.s.

Samba n ’y é ta it point a rrivée . S«>n am ant l’attendit avec une im ­patience ii«exprimable; battu par un flux e t reflux d ’espoir e t de crainte, à tout instan t il croyait l’en tendre m archer; le m oindre b ru it, le plus léger frém issem ent des a rb res redonblait son illusion e t retentissait dans son cœ u r. Mais voyant que l’heure du rendez- vous é ta it passée, de noirs pressetilim enls l’accablèrent; il se liv ra aux plus terrib les conjectures, e t il perdit enGn l’espérance de v o ir venir sa m aîtresse, lorsqne le c h ar de la grande ourse lui Gt con­naître qu’il é ta it m inuit. Soudain il s’élance, e t vole vers la de­m eure de Sam ba. La crain te de porter le trouble dans ,une hab i­tation é trangère ne l’a r iê te pas. Il ne peut plus longtemps ta rd e r à apprendre ce que son am ante e st devenue.

Q u’on se rep résen te l’effroi, la douleur, le désespoir du m alheu­reux Zam i, lorsqu’en approchant de la cabane de cette Glle ado rée il entendit les gém issem ents de plusieurs négresses. Il en tre ; i l v o it Samba étendue su r sa n a tte ; il se précip ite vcs elle. A lors oUo tourne su r lui ses yeux m ourants, lui tsnd la m ain, e t e x p iie «n prononçant le nom de Zam i.

Zami tomba Ini-même sans connaissance à côtd de l’obje t de son am our. Il fallu't l’em porter, e t ce ne fu t que le lendem ain qn’il a p ­p r it qu’une négresse pacotillease é ta it venue dans l’hab ita tion e t avaii dîné chez Sam ba. Il découvrit a lo rs to n t ce qn’il sav a it dn proje t de M akandal, e t il l iv ra la pondre , qu’un c h im is tn d n «np français exam ina, e t reconnut pour nn poison v io lent.

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l'iale de ladiie TftUuie, p rii feu. Le condiicienr eut la main droîie loTiemefil brûlUe, ei, iim lqw*#'rffeis «ppartenani aux voyageurs furent incendiés. Sans une pluie «bondanie, venue fort-à*propos, les voyageurs e t la voiture eu ren t couru un grand danger.

^ Le nommé Blanchet» ancien gendarm e ré ira jté , dem euranl à AumonL a été trouvé |>eiMlu, dimanclie 20 novem bre, dans les bots de Pontanné, à 4 m ètres environ du bord du la lon te royale n* 17, de laquelle ou pouvait vu|lr le cadavre,

— Dan< la tiiiltdu au 2 0dece mois, vers m inuit et demi, le feu s*est déclaré à Ressoiis-sur-le-Matz, rue du Bail. Le vent Miufflaii .ivec violence, aussi «cr peu d ’instants neuf granges, ivmpliesiieboi.s, fourrages, outils, tonneaux, é té ., e t dix Iniliineitis soi vaut trécurie , élables, pressoirs, rem ises, ont ôté l.i jiroie des flammes. La perle est estimée à 4 , 857 H'. .50 çcn l. ('ouMiie dans les an tres incendies on ne sait si l’on doit s’en prendre à la malveillance ou à la iiégli* gence; quoi qu’il en soit, c’est un triste calcul à faire (jiie les pertes causées par lessivé incendies qui se sont siieeédés ici <leptiis moins d’un an.

La pompe de Ressens, liabilcuieiil inanœ iivice par !< s pompiers sous les ordres deM . Leclercq. leur offleifi', a coupé le feu sous le vent, pendant que de l’au tre côlc MM. Vicnrt etQ iiesnel, oflioier!< commandant les pompes de R icquebourg e t Ciivilly, empêclialenl le feu de gagner vers le centre du village; ees m anœ uvres fAiics av tx ensemble ont concentré le feu, et à ra id e de nombreux iravadienrs, vers les deux heures de la nuit, en en é ta it m aître. Les pompiers B lo i^ Leu, de Rcssoiis, e t D ésiré de Uiqnebonrg, m ériten t de grands éloges; dans tous les incendies ou retrouve toujours ces deux sapeurs dans les endroits icSplus périlleux. M. le comte de Vogué, notre voisin, a rrivé un des prem iers su r le théâtre de l’inceiiilte, a souvent orcupé duran t cette nuit une place que peu do porsonnos lin enviaient, si ce n’est cepoiidanl 111"'“ veuve Gossuiii e t M"“ Victoire Sagard, celle de d istribuer de l’eau à la chaîne; il fatlail, pour faire ce service, avoir les deux jambes dans la luaro, posiiiitu pou i gré* able par le fro ld q u ’il faisait.

— Personne assurém ent n’a perdu le souvenir de cotte scène scandaleuse qui a répandu lu surprise et riudigtiaiioii parmi les hôtes de C hantilly pendant les deruièi es courses. Cliacuit se rap­pelle qu’un ofûcier, a ttaché à là maison des princes, a été surpris, au milieu d’une soirée, trichant au j<m. Depuis, celofllciora tlisparu, et le lieu de sa re tra ite est resté un secret, au moins pour le public.

Mais nn d é litav a it é té commis et app(dait une i épression. La ju s­tice a in s tru it l’affaire, e t le 20 novenil)re, à ro u v c iiu re de Tau- dieiice de la septièm e cham bre de police coiTectiouncUe, le public é ta it à peine e n tré , queM . le substitu t du procureur du roi Mübon a requis l’application du la loi contre le nommé Gtidin, officier, prévenu d’avoir escroqué au jeu .

Le tributial, présidé par M. Jourda in , a rendu un jugenieiil qui condamne, par défaut, le nommé Gudiii à trois ans de prison e t à trois mille francs d’am ende.

'— On lit dans le Ponitenr Parisien :« A propos d’une visite que le m inistre des finances a faite^duus

la forêt de Compiègne, de concert avec rin tendan t génér.d de la liste civile, le journal U National itrétvut\ que « des o id res fu:in(‘ls n ont é té donnés pour in terrom pre imméiliatement les exploitations » extraordinaires, coupes sombres, par éclaircies, etc. »

» Nous sommes autorisés à ,donner à celte assertion un démenti absolu. Aucun contre-ordre n’a pu in te rven ir pour a rrê te r des ex­ploitations extraordinaires qui n’avaient point é té ordonuéi'S. xanlage y avoir lieu à un contre-ordre, puisque ce systèm e d’cx- I loitatioD a le double m érite d’ê tre conforme à l’esprit e t à lu leure des lois c l des ordonnances qui régissent les forêts de la Coiiromiu ,el de l’E tat, e t d’ê tre la meilleure préparation à raiiicnagem enl ré ­gulier que 1 adm inistration s’est toujours proposé d ’accom plir par le létablissem cnl des bonnes essences dans la fo iêt de Compiègne comme dans toutes les an tres. A l'égard des accusations que le jour­nal le National renouvelle contre l’adm inistration des forcis de la CoiM^sne, elles on t é té déjà victorieusem ent réfutées à la tribune, e t si yVcs y sont de nouveau reprodu ites, il en sera fait de nouveau bonne e t complète justice. »

M. le conseiller H cnriot, président de la commission ch.irgée d approprier les Codes français à 'l ’A lgérie,. a remis au m inistre de la guerre plusieurs projets qui sont le fruit de sou traviiil. e t qui com prennent le Code p é n a l, ainsi qoe les lois spéciales formant 1 appendice e t le com plém ent «le ce Code.

Ces projets vont ê tre renvoyés à l’txam en du conseil d ’Eial Nous croyons pouvoir assu re r que la commission sera prochaine- m en t en m esure de rem ettre d’au tres travaux .

{ Moniteur Parisien.)

La cause d ’un nom bre immense de m orts aouduiues fut enfin soupçonnée. O n frém it du péril qui m enaçait ta colonie en tière . Ou m it toutes les m aréchaussées en cam pagne pour prendre M akandal: m aison desesperaiidéjàd’y réusssir, lo rsqueZ am io ffritde l’a rrê te r.

Il ne s’arm a que d’une pe tite massue de bois de goyavier e t il alla 8c m ettre en enibuscade dans un des défilés de la m ontagne où M au n d a l se re tira it. La. il fut cinq jo u rs à l’a ttendre . Enfin le sixième» av an t qne l’aube paru t, il l’entendit m archer avec deux au tres negres m arrons. Zam i fond aussitô t su r eux, et assomme les deux cam arades de M akandal. Celui-ci tire son coutelas pour frap­per Zam i, qui d’no coup de m assue le lui fa it tom ber de la main et le te rrasse lui m ême. A lors il lui a ttache les b ras derriè re le dos avec sa longue cein tu re , e t il le condnit au cap.

Parm i les cdteplicés de M akandal, Teysselo e t Mayombc f.ireiit anssi a rrê té s , c l conresserent dans lès tourm ents le sec re t des poi­sons. Mais M akandal lui-même ne voulut jam ais rien av o u ei. Il con- Mrva ju sM e dans les flammes son audace e t son fanatisnie, ce qui til croire a la foule des nègres ignorants que le fétiche le sauverait. Une c iroonsunee singulière p a ru t même un instant favoriser à leurs yeux cette opinion. On avait planté dans la terre on poteau autour duquel on drtssÉ ie buclw r de M akandal, e t on l’allaclia avec un car- «an a ce p o ^ n . Les efforts qu’il fit lorsque l’ou mit le feu au bûcher furent si y ieh n U . qu’il a rracha te potesn , e t qn’il fit dix à douze pas au inijiea de la foule. T ués le nègres c riè ren t soudain au mi-«h™ à lui pronva d’un coup desabre qu ilé ta it plus pu issan t que hiêi e t ed HerèjeiÀ dans le bûcher.

i n i ^ M l ' i - ï W r i i A i ë e & m b a , il se dbnnaùueHeH ne ^ ’d « « rfe jo in d re n*e am ante sans la.queue II ne pouvait vivre.

— ^ ^ c B a liste des ju ré s compbsa'ql lés assiléÀ qbi dbiVcnl' 4*bÙ- Vrir a Beauvais, le G décem bre prochaiu :

ÔlESSiBüli,;V y

Lliôtellivr (Ainabf^). |trp|>riélairc à FiMiquièrri^, y >■M arquis Biaiidos dèC àsté ja (Louis-Remi), ancien bffiéSer de ci^

valerie^ à Mai iss« l; ;> • ôi • iDui'àis (Ji’aii-B^plisle^Çiigèiié)» avocat à Bei^^vais; ,Tiss^rnut (Aiigusli*), iiùuiiifâo’lu rie r à CircèrJ^.MéllÙ; / ' î G raux (l'ia iiçois-G ervais), iiiarcliand de bois à Saiiil-Just-des-

Marai^;Leduc (Amàiid-Fidcle), propriétaire à T ricda Ville ;De S roux (Jea|i-François«Edhioiid), p ro p rié ta ire .. à Béthisy-

Saiiit-Martiii;Maiéclial (ririTe-François-V ictor), p ropriéiaiie à Compiègne; Dei'oiicy (Pit-i re-Frédérie}. propriétaire à Noyoïi;Mai lin (Fraoçois-Nareissf'). p ropriétaire à B^aiivaU;

- Dbiiirque, (Js’aM-Uetié) pi'0|>iiéluiiy à B iégy;Ll‘va^as^t ne (Rf‘MC-Loiii'* O i'tav e ), p ropriétaire à Breleiiii ; Ibii Dit G rillon Chapciiea (Eugène), propriétaire à N ivillcrs; D-.-smaiesi (.|(‘;ni'Fraiicoih). propriétaire à Goudiiii;Canoiigeile de Canecaitde (Henri), p ropriétaire à Allonné; C h an te r (Jt'an-Bapliste), ruh iva te iir à Lagiiy-le-Lec; Coiopagiion (Fierre-Marie-I^niireiit). p ropriétaire à Cliambly; Boudin (Pieri'e-.Maxiini), fabricant du draps à Saiul-Jnst-ües-

M arais;Dénoyellc (Jean-Bapltsle-Paiil), propriétaire à Moiiy; Derivièie-llnel (.MarceJ-Fei'dioand), niarcbaiid bunnetier a Mor-

villers;Pfdielier (Pliili)ipe-Loiiis), m aître de poste, f. rm ie rà Noaille.s; Biillol (Fiançois-Aogustiii). propriétaire à Onrcel-M aison;Méteil (P iii‘r<‘-A nloine), propriétaire à Ger|>eroy ; Levavassenr (Uené-Gabriel-Beriiard), propriétaire à Breteiiil; P révost (Jeaii-Baplisie-Tliéodore), iiieitiiier-furiiiiôr à Fleiiry;Mai tin (Jeaii-Marie-Alexis-Ferdiiiand). iioiuiré à Lassignv ; Millon Elieiiiie.Arsètie), p ropriétaire à Boiinénil;Thirlal (Lonis-Eiigèiii). fabi ieuiti du fécule à Mare;>i; de Rloniiet de La Marck (Adolplii ), p ropriétaire à R icquebourg; Di'cuignièies (Joseph-N* cl), officier de santé ù Lieuvillers; Biidin. (Lotiis-Denis). ciiltivateiir à Cattlluii;Billot (Antoine-Eloi). prop iiéta irc à Lilz;de Sarciis (t\iuétlée), chef d’ascaflron te tra ité à P o n lieu x ;Kaniiii (Loois'Cê.sar-Aiigii.ste). niurcband du fei h Beaitvai'^; Bellanger ({Vicolas-Désiié). niarcllaiid du bois à Lu Nenville-tMi-

ÎIpz;Piiuliii (Ileiiri-Jeait). m aître de poste e t ferm ier à Novon.

Jures supplémentaires.M e s s i e u r s :

Boiiteillier (P ierrc-A iiol|'h i), capitaine de la gcndarinerio à Rèaiivais;

Bove (l)enis-Cyprien), falMics'tnl d’étoffes à Beauvais;Boiiré (Jusepli-Ttiéophile), avocat, ducteiir en droit à B eau­

vais;Baillet-Diilière (Jean-Baplislu-Edoiiard). lim onadier à B eauvais.

TRIBUNAL DE POLICE CORREGt IONNFXLE DE SEPÏLIS.

Audirncc du nov<vnl>rc.

Jose|d> Cbardroii, Sgc de 4o mis, est un ouvrier ehnrpriilirr, qu i, ne à Keiois, Iravaillait, nu mois de septeinbre dernier, pour le eoinple d’iiii maîire eharpeiilier de lu enimiiiiiie d’Aey, uveelplilsienrs eumurades. Un de ces derniers doiiintil à blanchir sou (ingeà la même personne que Clnirdron, el souveul celiii-ei clail ehaig'c de reprendre le linge, quand Il élail bbiiie. Un jour le eainarade de Cbur^ron le chargea de reinelire à lit bbiiit hisscnse une ebenilte sale el île reprendre en inèine lemps deux auli es elieiiiises qui tlevaieiilèlre blanchies. Chardron s’nequiliajpoiielnel- leiiietil d e là coiuiuission ; mais au lieu de revenir avec le paqiw i, il quilla riirlivenieul Aey, el i|lsparnt, sans que, dei‘puis, on eut pu savoirde tjucl côte il tilall parti C’est pour ce fait que eel itidividu était .nppelé devant le Iribailal coi rccliontiel. qiti l’a condamne à trois mois de prison Cl aux frais.

— Il y deux ans environ que le tribarial correctionnel ileSenlm a eu à s’occuper d’une feinnie noinmce Uosalie Beigeron, mariée .V im sieur Brandon, deuieinant alors à Russy. Cette fenniie ayant à celte époque

A B é r a n i t e r .

IsOrsqu’irfité d’im impuissant labeur J'eivnrins un jour à recrviter mes Teilles, Qui raviva par d’aimables merveilles l.e feu sacré presque éteint dans mon coiur? Toi, Bérangcr, dont la vaste pensée Kst pour Vcsprit comme une panacée ;

C'est loi, ’Des cliansonniers le roi;

C'est toi,Bcrauger, mon poète, c'est toi.

Qui m’inspire quelques vers gracieux.Rt me montra le bonheur dans l'étude? Qui sut peupler ma triste solitude De gais enfants aux chants harmonieux? Tpi, f r a n g e r , dont la verve féconde Sut recréer ou fustiger le monde;

C’est toi.Des ehansonnicre lé'éoi;

C'est toi, jBéranger, mon poète, c'est toi.

Lorsque mon cœur bdttît au mot d’amour, L o rs^ 'en ntk vie ap i^ ru t dneétôile,Qui, vers le port, g t i i^ ma frêle voile,Et m ebfrga de l'eM oirdu retour?Toi, Beranger, dopÇ lés œuvres écloses Ont loiit l'cèlat et la fràfchéur d ^ roèès:

C'est toi, ' des chansonniers le roi;

C’est to i,Bérangcr, mon pt^te, c'est-toi.

redouté la oodilàindaiioA'qtil la mentiçaitj.a quitté l<ipayk;Jit tribunal neJîsitm tA liwefiHkiiniée qu^è huit jour* d ’emprisapuiuimenl. Lœ pré­venue que l’on croyait partie bien loin, s’était au contraire rapproché» considérablement et était venue s’établir à Cbamanl. Certes ou était loin'

octobre dernier, elle s’avisa’’ n^^cl4(Wile'^Broiè^ ok ^ ic iè re de la commune, et d’y*'

io ^ tra lro q » 80l^e^dV iqii fr .|q iii se trouvait renfermée déni» inlî sSco p ( ^ sur lé eamjÉ&iii tfe fut alors qtie .cotte femme Interrogée par la g e p d a r^ r l^ , fu P ^bH i^ de ddclarerc s0i4 nom , et |que les gendarmes a^périurlihl qu’ilVay^lObt depuis près de deux ans été nargués par cette femme qui aujourd’hui au tribunal vient prétendre qu’elle n’a jamais su ,qu’elle fût condamnée. Quoiqn’ll en soit elle avoue le vol des io 2 fr. E t lé tribunal, afin de lui ô ter, s’il est possible, l’habitude de s’approprier ce qui est à sa couvenance, quoique n’étant pas sa propriété, la condamne , à i3 mois de prison ét aux frais.

— 11 faut n’être pas de l’arrondissement de Senlis pour ne pas con­naître de renom Augustin Ghéry d it M ina, le plus célèbre et le plu.<(* bardi cbussenr (pour ménager l’expression) que l’on ait vu depuis long-t temps. Cet homme qui n’a jamais chassé autrement que sans port d’armes et sans permis de chasse, n en conséquence subi une quantité innombrable de jugements rendus par’le tribunal correctionnel de Seulis. Quelques-uns de ces jugements o n t, dans le principe, reçu leur exécu­tion; maisà mesure que l’audace de Chéry s’est accrue, les cbâtmentsont augmenté; et ce braconnier a jugé convenable de s’y soustraire par bi fuite, ce qui ne l’empêche pas de revenir de temps en temps faire des excursions sur le territoire de notre arrondissement, dé cbllctèr et fureter, chasser au fusil même dans les forcis des alentours, el do se mettre en état de rébellion contre ceux qui veulent s’opposer à ces actes illicites. Le 5 octobre dernier Augustin Chéry^latti venu chasser dans la forêt d’Ernicnoiivilic an lieu appelé la Vieille M uette, Théophile Reusse voulut s’y opposer, mais Chéry s’élant mis en état do défense et même d’nggression au besoin, prouva an garde Reusse, par ses démonstrations hostiles, qu’il était prudent de prendre la fuite, ce qu’il fil.,

Chéry cité devant le tribunal à raison de ces actes, fait défaut el le tribunal le condamne ù nn an d’emprissonncment'cl aux frais.

Théophile Uciissc, garde-forcsticr, est d’une con.slitnlion fort délicate el souvent malade, mais le jour où II a rencontré Atigiisiin Chéry, il élaîl accompagne de son frère Narci.csc Rciissc, qui est «J’une bonne el robuste santé. Cependant cet homme appelé comme témoin, déclare que Chérv ayant saisi nu fusil à deux coups, tout armé, qu’il avait caché sous sa blouse, il s’était lui Narcisse caché bien vile derrière .son frère, pensant, d it- il. qu’il valait aillant que Théophile reçut les deux coupa de fusil que lui, el que d'adleurs chacun d’eux était là pour son compte particu­liers. Nous n’avons auoiine réflexion à faire sur une déclaration de celle nature.

— Jules I.K*volle, natif de Saint-M ard, près de Bnmmarlin, est ùgé de 26 nus; c’est un de ces hommes qui ^ s’occupent qu’à courir, à marauder, cl qu i,quand Une trouvent riçii à leur guise, reviennent au domicile paternel et se font donner de grc ou de force de quoi attendre qu’une occasion se prércnle de redevenir n leur aise par 1a rapine et la spoliation. I.,a mère Lcvolle est veuve ; il n’éprouve en conscqneiice que peu de résistance; au surplus il traite celte femme en vielle veuve, c l la vole au bc.floin. Le 12 août dern ier, Levollc apprend qu’il a un de se.s pays qui demeure à Y îllers-Saînt-Paul el y exerce lu profession de lier- ger; Il s’y Imilsporlp nnssllâl el vn ileniami. r à celui qu’.l rrgnr.lc fomineson onil s’il n’anroil pas à lui veniire ; sur la réponse négalive ildit qu’il va è Vcrneiiil en cherelier un. Mais le soir ou plulAl |a uiill, il revieiil A V illers-Sainl-Paul. s’iiirorme où se trouve le pare de Prrnicr son luni el va écouler à la cabane si sou pays est bien endormi; o b ' bonheur ; la femme de Pcrnier esl eonebée dans la cabaneavee son mari- eonséqiiemmenl la maisen est seule; il eouri au village, ileniande aux voisins où est celle demeure, s’y iniroduit el la dévalise; il emporle sept chemises d ’boninie, deux de femme, un panlalon neuf, un ealeeon, uiilrieol de laine, un èbandelier en enivre, une paiie de galoches, loiil l’argenl qu’il pcnl Iroiiver, el eiiniène de plus, un des chiens qui élait resté comme gardien du logis. Cependant il laisse dans la maison, en’il ne vent pas démeiiblcr enlicremenl, son propre panlalon el sa chemise.

Depuis ce lemps Levolle n’a pas reparu ; sa mère déclare que depuis Ibngleiùps il n’a pas paru chez elle, et qil’elle se passe fort bien de sa visite. Cela n’empéche pas M. le Proeureiir du Roi de requérir sa mise en jugement. Les fails soiil conslalés, et le tribunal condamne Levolle ù Irois années d’emprissemenl el aux frais, malgré son absence.

— Une femme, la nommée Madeleine Legrand, esl épouse du

Qui sût plus tard foire naître én mon cœur, Avec l'amour de la mère patrie,Celte voix noble et foHe qni me crie ;De Ion pajis, ohl.niaintieos la splendeur.^C est Beranger, ton chant patriotique, Trouvant partbut ùh échô sympathique;

C'est toi. ^Des chansonniers le ivii;

C'est loi,Beranger, mon poète, c'est toi.

Te. ver. nous font des an . braver le cours Far le tableau de nos jeunes folies;Ils sont pour nous de fraiches.bomélies.■ Wd.ina>« A... Üw-r 1 .a» - .1 - .1 -—-------Ç.,... ••sn«;„e*.uonieUefl.Ornant de fleorS le départ déticadi jon

-etu donl bvlyrdfolifeLe êhantre Iwureux n u n ..» ijin naeie Ilendit U muw en tous, lieux imaurtelle.

. C’c«t toi, ’Dès cbitnMoniers le roi:

G 'tat'to i;Beranger, mon poète, c’eit toi.

ch. yiMàinaÀoinrvjjiu'EX.-

Mdn p fè ^ ié r , c ^eè lpçfoàr.^ de m on d ern ier. P onr poQTôir», SOD; Aise» «vâler mon en tier, ;

Le mot de la charade da dernier numéro esf Hautbois.

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Iribiinal U k p r^ proché* lait loin' e s’avisa', ei a yr nrf'fAco î par i« idarmes' a r cette imais su 12 fr. E t proprier ndainne ;

le plus* is long-t ins port qiiaDlîtc s Seiilis.• exécu- lenls Ont e par la aire des llclèr et et do se ces actes I* dans la e Rcusse et mémo siralions

unt et le

: délicate Yy il élait t rohusie le Chérr é soits sa pensant* de fusil

pai'iicu- de celte

y esl ùgé courir, à nneut au attendre )ine et la leiice que ive, e t la 1)11 de ses ) de lier- te eomme égalive il a nuit, il î Pcrnîcr rmi ; oh ! on mari; iiide aux emporte caleçon,

lies, tout qui élait on, qu’il hemise. e depuis en de sa r sa mise Levolle à

Pacirtill:, ouvntT imprimeur, defnenranl i Senli», à q„; g#„^ralemenl or. sc plan* reeidrejuaiîcèen {ouant <a pr<*!|«ej,*i a<ltc«eé«, Ji» plnurio e lle s prlvalmns, n’on tja lnai, faiCeliéieéler'.«d'BoWnefelÆ'nàti.relié- Quanl à sa reromc, quoique mère d’une nombreusë ramille, elle s’abnn^ donne i des vices honleux et a contracté un penchant irrèsialibjc è la

- ménage et n’épargne rien, pour satislaire è ce besoin;

" ’ '** '«*>' •'e •""'•i el <ièn a s , s Tend, ou plutôt les dôiine au premier Vertu, pourvu qu'on*

lui foqrri sse de qiioi boire. Celte femme, après avoir nettoyé sort dimicilc du peu de meubles dont il était g irn l , ’a fini, eémme cela arrive ordi­nairem ent, par soustraire les effets d ’antrni. E t prévenue d’avoir à diverse, époques volé deu.x draps de Ut, elle était aujourd’hui appelée devant le tribunal eorreciionnel de Seiilis pour répondre à cette incul­pation. Elle avoue cette faute; mais prétend que la misère seule l’a portée a eomniettre cra délits. On ne comprend pas qii^une piireille défense se trouve dans la bouche d’ulie femme ijuiaepuis nolùbre d’aiiiiccs, court , par tous les moyens possibles, au-devant dé cétle misère qu’elle ose frals""^^' la. condamne à six mois de (irisoii et aux

du i

MENDICITÉ.

lem !.uf ‘ f ' à MM. les m aires du dcpar-Ic in u il la circuluire suivante :

. . . Bcaiivais, le 10 novciiihre 1817.« M essieurs,

. P a ra r iê té du IS février f846 , la m eiidicité a etc in terd ite .1 iiis le départem ent de l’O ise. A peine cette u tile m esure reêèv a it.X -

I applica ton, qii une reeolte m allinireuse venait Ji-tei la détresse a.,» IIO.S villes e t iio.s eam .agiies e t augmeiitiiit m om eiitauém luU e

nombre des pauvres dans une proportion qui dépassait les effoi ts e t le s I ossoiirces de presque toutes les coihiniiiies. Les secours du gnu- verneinent. es saerit.ces de la bienfaisance privée ont a llé U ifëm v ra i, leb soiiffrone^E-s; mais eu présence de tant de maux, l’exémition de I a r ic te du I & fevriei n’a pu ê tre ni rigoureuse ni eonii.lète II a fallu neecssatrem eut ferm er les yeux pemlant cette ci i.sj luoineii laiiee. eii rcscrvaiit le principe, ,,our 16 m ettre à cxécinion quand

" le s ta ë r iv éincssienrsv la récolté a e te productive eu toutes choses le urix dii pain est revenu an taux habituel des boiiiies aimées Les 1/ 0,,,,,.1, les fruifs oflreiit une nourritu re almiidaiiie et peu chère iamals le m oment ne fut plus propice pimi reprendre l’e réc.p iou" ë S t e ^

de*^!::! i r a : î : r ' ' ÿ - barl'appr!.b ,.tioii

^es - sso it severeiueiit réprim ée, pour qm -h s iudivi.t;.soient a n ê ié s et coiiduils deva.a les 'lribuiiaiix‘ .m n ë /r L ' ' ' " " '

^ ^ b ir le» eoiidamuations qu’ils a i.rout'el:™ n:‘: ë : ; « « ' t T h U r i

la c ë m C i ë e

» Eu repreiiaiit cette sévère répression, ie dois vo ... 1tncssieiirs, les obligations que les communes et les partieulm fs'oiii çou tiac CCS eu s’associant à cette bonne e t sa lu ta irr.n eë iirë le monde est d accord qp il serait inhumain de réprim er la tiilid i

lr..viiii.x de vos eheiniiis. Les hommes peuvent faire 10 0,0

H\Bli [ llt'll à lieu linui'eitliioiif ao _______________ • . >

; ; t A ? t ^ s l a n l i n e : -ièi« iJii cours uè langue française poiir |ps nib<iiilùt'ilià a ÀtA '

le lô septem bre dern ier par les soins «le M. Cherboiiiiean *p rem terjnurdon ,;o thnlolis se sont présenté» aux leçons i t | c ’ 'tpbre, an bout d ’un mois à peine, ,1a liste d e , uersoiioes n , *ce cours é ta ilain soixante-lix-ueiiit,.ail noiubrc d e s o u e l lM V '" '" " quaiante.stx hoinities du bataillon jn.ligèné et donxe spahis,

• Les enfants des prem ières fdmilles dit pavs t. Is ter 1 fila du caïd Ali, le desceuilaul du Tcluiker b e v i l I, i- i*''.'* ISSU également d 'une fauiilje de bev, uni é té a m e . i J®"“®,* '‘“alali,

nombreux auditoire. ; •^t.te\oir un aiit»si

« .Chaque jour, les cours ont lieu pendant deux lieiir»» t«n,».- .

sattsfaetiou cette création ..ouvelle, d o „ rS s 0™ ^ t è " ^ ^ ' ' ' ' '

Ptëm ièrë ëécësshé 'M V f '»'■» I' » ol je iro . 'inent‘r ' e i r ^ s * : f f v ; ë : : - è ^ ^llialebs m ijéniiehom m è assez avancé pour serv ir dc 'm l.uhm u' C jeune loiniiie, noinuié Ah l.ben.Lefgonn, neveu de Bci Ft'i ri. l'i'

péennes. ' ‘ ' ''®® l‘“P»laliuiis eiiro-

La séance d’inauguration de l'Ecole tiorinale a en lieu le iendi 4 novem bre, en presciiee du M inistre de r iu s t, iictimi ,.ublbi«e ' l une ieniiioniionibren.se e t distinguée. M. Diib.u», diivcleiir de Kcole, a ouvert la séance par un discours où l'o ra teur a montré

siii des tcmmgiiages curieux é t |ieii coiiiiiis, ipn- sa.is le eiiiiii d ’Fi iih''!.m:. f r l’o-ciiib lée 'cuiinne et flJî'rVJ Üm!le iioiii de Parlem eiit Haupeon, rU iiivcrsité , te lleà peu près nu’. Ile existe aiijoiird liiii, au ra it été fondée cinquante ans nliii tèi F 1 normale supérieure, inspecteurs générai s Im ise t „ V ' publique, nnité, en iiii mot, e t iiationaliié Ile renseigneinent'"vn'illl ce que je Parlem ent se proposait d ’établir, e t ce qin reste Joiiinm nne gencreusc ébauché dans quelques.,ins dé scs a riê ls e t dans les

nom de I IJiiiversite actuelle, a rendu an touchant hommage. ’

ont'éié* '‘® 'ocnilncs deux épis do blé qili hd... d A ngleterre, et diint les liimensinns sont aussi ex

raordm aii es que leur origine. U ne moiiiie é ta it ouverte en Eoyple

l ^ r o V T "z l-®®“®«®®'P-M>®oos.dangl.iiI,7ùi'rë’rnaïqmt la présence dans cetteïnou iie de trois grains de froment

’ T n T r i ’ “®“* " m s ‘! ® ce , grain» avaientailé au voulant s a».siircr si ces g ra in s avaiem

conserve leur reprodiictibilité, le , envoya à la Société r ë ^ l e d S ..eu tnré, diiiit le due de Dcviinshire estVréëëdem Ve ji^ d tfe r de

je ,irtiavaiifn .;iïà ,;m i;;è::ë ;:i;ië":r:::ë“ t t c o ë é t Éle liliis salutaire de leur faire a rr iv e r l’aum ône qui ne doit ia iia is m'iilsT ' '‘® ' 'lo-oduction do ce grain . Un voya-eiir

lïii de ces épis pour le m ontrer aux agro­nomes L a u tre ne renferm ait pas moins de cent tren te grains d’un

t o t i f l e "•* - - i n b l m r aVeër t f r ë e - il 0.1 rë Ù T ; ““ “fiée à

reë. 1? ’ ®" " " «O'-Iain nombre, que M. Sellier est disposé àrem ettre aux personnes qui voudraient faire des essais.

« A é lîn g tte r fto ltts soiis le '«IppÆfTKiiaÉiftil- l 'hA

a é o p d M est (me œiiVré; /di/ÙA n’é t i i t encore q u ’un « M ii ' - ' ' a. seciie se ,iasse su r ce , rive , illustrée, p a r lés Pharâail», f i ^ S o , t r i ’,

<1 h ii is siieeesseiir, les P ioléraées. Une fem m e pcçonc J e trô n e of. as.vireiit tant de grands rois. Cléopâtrê e i f rm ne d ’É ^ i i l ? * U f M ,„ n

a - n t q u i,lartage avec Octave la s o n v e ra in e té d u m ^ d ^

câ p rl!: : '® ’ '®»/“®®«« r-y a 'e . I h r t e . ü jdu port . N inon couronnée un sim).|c por(efaifc

iln îa 'iu 'm ie r ' ' " ' 1" " “' ' P”®'®“ “"■“■■««.««.^tat, d ’abaiiilonnerl’adoiai, a. r ‘''"P* » '"»n le qui le trom pe, niém e eiïtiéiiétm 1 ë ! ''"'I.'’ f® "’ ®»®l’« o ja lon ,iocette passion . r . r r '1" ' ''® ' '” P““ “8^®®? **ar le poison. L ’objet do

I X iX e v ' r '" ”"- 'P ' ®"®P®“««l'>a. Aussi obéissant q „ t , m l - - IX , esclave reeoit, sans murimirer, la eonpe c.iipoi.oa„’.-e, é^

le — ‘' m f il"; '"i"' r " " ’- »®®““ ™'*'® .................. , . ' ■Y‘" l>"'-'“o ,e l Venlidiiis, l’a m i, ,1e eonfidçntd’Aii-aiix l'arv dé""i! 1 '" *’®fPoree d ’arracher son liiatlré

c o m ! " X Î X : . t R " ‘■■■®®"® -'® ®® -'®P“ ' ' .<1.1 trop faible A . 1" '"* " ®®®»"q“érir su r ime épouse le cœ ur

X o g e r :, r ; e r . " ' " ; ’ ' f i ® ’-' - îtel t ■ d’é'i ' f I ë ‘'P®'"'- '« 'n e u se Oetavie

. di^toufler 1.1 discorde. La guerre éclate, .Aetiiiui arrache l’einpiX I iiioiide anx ma,os d Aiit.iiiie, q.ii, piè., de vaincre, s’enfuit en vovaiit

fini-sa imd,cesse. Batlu, dépossédé, s pouvoir, s ns a r X r i I X X

'•■"‘"'•é''’- .....L i s r i X " » - i " ® - . Incapable derésister a .e dir.ner coup du destin, Antoine lire soi. éuée -e

<'®‘''®®p -- •-•®®®®®»b p o X p ; . * .

.i<ii!ZL'S;NXtX;;X;r i!;x?"'“’’ - a i> p n .é n . les

N’est-cc pas , 0 6 je fil, dém ent, ea m» lr„ d r ..« »J o . <;;>«peolel’« p o u s ju « ,u .d a n .M m ,iir« i.e l...Ils m oulrag«.Î6„, tous dcus... J '. i supporté l’affront-

T “ interaeiit la rouBenr de mou front,J ai devore mes pleurs et j ’ai nié son erime, h t je n’ai pas voulu qn’on m'appelàt vietime !C est qu’un dernier espoir me soutenait toujours ■Je le laissais a loi sa gloire et ses heank jours I Mais je me réservais, pardonnant sa faiblesse.Le soin de consoler son auguste vieillesse.A toi ses pas vainqueurs, a moi ses pas tremblanis •.1 toi tons ses huriers, ,i moi ses cheveux blancs 1

Jeune, ardent, orgueitteux, il m’avait dédaigne.,» ledlard, il m’aim erait, pieuse et résignée t On devient généreux a l’bcure de mourir :On cherche avec amour ceux qu’oii n fait souffrir...Et j attendais le prix de ma Inngiic snuffrance !Je supportais la vie avec cette espérance !Et tu m’as tout ravi, sans pudeur, sans remords i Sa gloire, son amour, sa vieillesse et sa mort !Eh 1 pourquoi, malgré nous',' partout t’at-t-il suivie I... '

^Wmn,l.ul de bùl’eaiix d e ^ i ë i S r V ^ m m l L ^ V n V V r ' ëpus encore ces miles iiistiiiitiuiis. Il n’est n a s L . s ’ * P®*”®'!®®* ■pour en furm er; leurs revenus seront les produits delà biei r

|ieut eoiisurver e t d istribuer se» secoiirs iiin .n l ,.lta P "v eeelle.iiiôiiie à domieile; miiis sans celte inécaution' e ’ *'“ ‘1'^'^elle is im re lap o siiiq u d ece lü i qu’elle a s s is té e . i i e s a T im r r im X '’ iaiice dtî» stscuurs qu il rrcoîL ailItMirc p»»»! >■effni t.s. M essieurs, à soulager l’indigen’ce paë i ^ ' l L a l l ^ r ^ l V r <*^vc|jiiou, le secoiii-s doii ê ire ffruluic à lé fuîr.. V ?reau de charité dput la réi.qrlitiou e s t plus égale e t p l i i s X lm l i f '

e n h é ^ “ ' '“P®’ M®-*»*®»®®. «n’ont e x V sé a dLficu lte pour leurs communes de secourir lene» ... .. '» «l'In-fxiiédai, leurs re.sour«.s,,tan^ls q X ^ L X V w X : 7 'coihiniirieS, plus l'iches en revenus a'vaLfiî 1 . m ' ‘>“®'l"®* ®'"®®» sl’indigents. Ils m V u demandé s’il’ ne serait pas nlua“ ™"f " “ '" ‘’®® lot» de la justice e t de l’hinnaiiité de p lacer là idm ihé? " 1“ “*plus large e t plus généreuse en appelant toutes les com X 7 ** «anion a former une association mutuelle contre la m isèX “

. J approuverais il’aiitàn t pins ce systèm e Mess mm. --i«n iiieine temps liaiis l’e.sprit de notre iL islaii'nn ëh •. Û’. P" ®*‘les vé ritab le , (n lérêts dS pays. Ei.X f ^ f X L " n ou rrir ses pauvres e t que la répression’mannii»X. i"“ "® P®“ l «C n’es t q^laii moyen des anmôues qu’i l , vo2t r o S l l i v f f T ' «ém ipaiie» voMipes qu’i b fonrniM ehl a lenr e v X ? n '®® d o h o ite l'in lé râP d e ces ™«Btaunes<d’a p p o r ë 7 r S X r X à . . î*™ "cod rsq tn leu r é s r a r ra c h é p é r l’im p o r ln L lé T t l e lo f 1X ^ 7

• Néanmoins, MeSSleiirt, je ne me crois pas a n to r là fà ' nr®*’ ’ ces réunions Ctintbunalès’, mais jè peux an mninë î p rescrire avo ir i;^oi|M’4;;ojj, mfa.mêipe anuréq ifB dëtte m X .i * 1 *!8*8e r a y tée avec succès dans auelenes ean io ... i „ 'l r* « * a u é té len-

Il vient d’a rr iv e r à un a rtis te , une aventure assez plaisante

dins'"o''n b e f e 'iX ' “ "««r'ésc trouve.qaim son bel e t savant ouvrage su r le M in.M. L ... , peintre paysagiste, avait été s’e prom ener à la cam­

pagne : a rriv é su r lu sommet d’une colline d’où la vue planait sur «ne charm ante perspective, il prend ses crayons, sVsseoit X s ë d X iX ! r .7?'l" '® «In paysage... P tnda iit qu’il é ta it absorbé

f o i t V I i x X a " ' ' ’ ■' ®'“ ®".** ™®rcLr derrière lu?. I fse r l n i X L a deux pas un ours e iio rine l... L’artiste effrayé r t lie pouvaiil

r i X X " ®“ ?“ ""® ®‘ ®® ' ' ‘*1’®®® » f®'"*'® »nr luii mais aude ™ r r L " T r '" ‘ "‘’'l« ’i ' f«‘' . l’onrs se met su r s. s d c L i i ? L 2 fo ire, ’nm , l‘®®“®'“ ® *®» P“ «®s <1® devant, comme le . ours deslis te élm iné * ? “"™®‘ ® ''®"*®r®‘ à gabibader devant l’ar-IISIO e ton iie .,. A lors la frayeur fait place à l'Iiilaiilé r t l’animal

ninid "1 r P®® *® j®“"® ' ' “ '" " ‘e » cornac, tièâii.qn.et, qui se confondit en rem erc in im ,, auprès de l’arÛsX-

THÉÂTRE FRANÇAIS.

C L É O P Â T R E . tragidUen cinq M e s . p a r M - K .„ iU \ d t Çitardm*'

y*avaieiit seiltila bécessiié d é v en ire n a id A à i*oii J riches l’P l * m i l i i | g » î n c f qiril nnno««iian« «m i

f l v I é ^ t X " “ • '- 'o n rC d eL in t-Y b ar.) ip

I L n .c ? pàiir’ch aiiX r X X .L "‘■“ '" ‘'“ ‘'X P®"^'»®"' B^®é™lemcot le.M'’* Emile fl« r v V . 1*''^“® onliqné, toici Id seconde fois qno

iu V I l f X lc n lé f P " -® "■"« P».

" " " W '»"» défauts, justifiait par d’émi- «eu tesqualitcdc style Vhècièil'brillaèl qui l„; f„t fait. CUopüte. sans

y ovaieiix seiiii l a neçessite de venir en aide à celles v de rcsSooWé»! je v e r r« s nveç pjjilsjr que ces len ta tiv ...’rfrftitejAtf e t j ’èppimdvterais vbIbUtiers ?ca arCaCsSmàblson

fendu la mendicifé dans le dénartem ent, e t ce b u t nUrà 1 .

a RecétCz, èlèi''" ■■-• . '■',

(■•a . • ■ E.ig. M excti,

El lorsque Cléopiltrc veut se frapper, Oetavie s’éerie :

Gardes !... malheur à vous, si la mort nous l’enlève Par lo feu du poisson, ou par le fer du glaive!...\ou8 , hors de ce tombeau, de ce pays faCal,xSoldats, portez le corps de votre général.Qii il soit purifie, lavé de tous scs crimes,Par de* libations de brmes légitimes...Rendez à ce Romain scs drapeaux triomph.ins,Rendez, rendez ce père aux pleurs de se* enfants...

Cependant le bruit court de l’arrivée d’Oétave. Il vient jouir de se victoire et nisiilter a la gloire éelip.,éc de la rivale de .sa sœur. Cléopâtrc entrevoit depil I heure ou elle figurera captive derrière le char du Iriom- jihateur Elle ne subira pas une telle ignominie : que la mort la son,traie a I oppobre qui lui est réservé. M ai, quelle mort ? Le fer fait trembler m, faib.e,se. Les torture, du poison l’épouvantent. Un esclave dépo«, à pieds une corbeille de fleurs et defruits. Cet esclave, e’rst liri don, jadis C copâlre a eruse délivrer par le poison. Tonjoum nussi dévoué, à„,si Mitis, ce fideleservitenr apporte à .sa in„îlres.se le trépas caché s tn i d r , fleurs: la eorbeille renferme un aspic. La reine s’en saisit. Le reptile . elanee a entour de son bras. Oetavc paraît et pâli, devant sa conqTéte Le serpent a fait son devoir. Cleopâtre expire sur sou trône e, dans le majestueux appareil de la royauté.

Ce sujet intéressant et simple a élé traité par l’auteur avec «ne vigueur rare chez une femme, et servie par iiii remarquable talent de style. L’amoiii trouve a«;l«>.t chez M - de Girardin une interprète dont la sensibilité gale parfois eel e de Racine. Un peu pins d’art daiis la conduite de

pirre-, peu plu, de solu-iété dans les détails, un peu moin, d ’alTeei^l lion peut-être dans I expVession des sentiments tendres, et ]<1« de

m X m " ’''" '" ''™ M®'p.™i"e

^ .

O N d o n n e l U , 0 0 0 f r a n c s à c e lu i q „ i p r o t i v m« l ie I E a u d e L o b n e f e u pas repousser el épaissit^ clfevettx sur des lêtes chauves!!! Célle Ëàu de Lob IStblenatiie la chevelure et la conserve jusqu’au tombeauLe flacon , avec I insiruclton, se vend 5 et 10 aS T j'A

iil .suflVt d'uri seul flacon pour régénérer la obevefire’ — S adresser chez 1 inventeur, M. Léboold Lo» mjsic d Allemagne, demeurant rue Saint-Honoré’ a Pans. — On expedie contre rembouréementi

^nprUta!ra-GMni, liEGinBlI.’

Page 4: SENLIS.bmsenlis.com/data/pdf/js/1843-1847/bms_js_1847_11_27_MRC.pdf · Riches comme pauvres allaient puiser des conseils à sa longue expérience des affaires, et revenaient ... eu

Amhokcis jiiw ciaum * |5 C. la ligne-

I BüLLETliy JUDICIAIRE, —

ti- I

A n n o n ces J u d ic ia i r e s .A r t . i " .

iElu.IeHe M" Adou-h* BUPFARD. avoué , demcu- ranl à Seiiliti rue Neuve-de-Paris, ii* lU.

PURGE LÉGALE.Suivant o ïp lo it du m iiiislère de Meillencoiirl,

huissier à Nairteiiil-le-Haiidoiiiii, eu daledii viiigl- t » novembre 1«47 , eiiregislié , . - , .

Et à la rr«|uêle de M. Prndeiil-Fraiiçois Cui hie, eroiiriélaire-cullivatcur, e t madame Maiie-Mar- (Tiierile-Philippine Poulet, sou épouse, deineiiraiit ensemble à Moulagiiy, canton de Naiilciiil, laditedame autorisée de sou inai i , _

Notification a é té fa iteà M. le Procureur dii Roiprès le tribunal civil de Seiilis (Oise), . ,

D’un ac te fait an greffe du tribunal civtl de Senlis, le quinze novem bre présent mois, en re­gistré, coiistaïaut le d é p it audit greffe de la copie collationnée e t en reg istrée , d’un con tra t reçu par M* Eraiiélie, notaire au Plessis-Belleville, le pre­m ier aoû t 1817, enregistré, coiiienant vente par I" M. Autoine-Pierre Calais, p ropriétaire, dem eu­ran t à Pari», rue Saint-V ictor, n“ I I ; 2“ M. An- toine-Pinl-Em ile tbilais, propriétaire e t fabriimnt de draps, e t madame Elisabeth-Pauliue Sentier, son épouse, dem eurant ensemble à Elbœul-snr- Seiiie, rue Saint-Jean, n" I " ; 3“ M. Adrien-W ilfrid Thirouin, notaire à Lisieux, e t madame Loiiise- Maria Cosnard la brelonnière, son épouse, dcraen- rau t ensemble audit Lisieux.

Prem ièrem ent, d’un corps de ferme, compose de maison d’habitation, bâtim ents d’exploitation, tels que g ran g es , écuries , élah les , bergeries, toits à porcs, hangars, cour an roiliru des bà|i- menis, clos planté d’arb res fru itiers, le tout d’un seul accinct situé à Montagiiy. près l’église dudit lien, appelé la ferme du P rieu ré , e t entouré de m urs, d’une étendue superficielle de so ix an teJ ix ares tren te centiares, tenan t du nord à la pièce n* l " ci-après, du raidi à l’église e t au cim etière, e t à M. A ntry, d’orient à Letellier de V ersigny, aux héritie rs Magdelain, M. Lepellier e t a n l r ^

d’orient an sieur P a ren t e t a u tre s , d’an tre d’occi­den t à M. D evic, d’un côté du nord an s ieu r Neuilly, e t d ’au tre du midi à AI. M arteau e t ma­dame P révost. Section B, u" 219. O bservatiou faite ici qu’une faible portion de celte pièce setrouve sur le terroir de Versigny.

11" Qiiar»iil**-uii Drcs* qiwrîiiile»iiH ccniiores, à la Alariiière, leiiant d’un côté d’orient à M. Malé. zienx, d’au tre côté occident à M. de G irard in , ■l’on bout dit nor.l à M. Blondean, e t d’au tre bout du midi à MM. P iétiessun e t Malézienx. SectionB, 11° 350.

12“ Un hectare soixante-oiize a res ciiiqnaiile sept cenliaies, au même can ton , lenan t d’un côté du midi an chem in de Naiiteiiil, il’anti c côté nord à MM. iMagdelaiii e t P iéiresson, d’un bout orient audit s ieu r Piélressoit, e t il’au tre bout occident à M. P aren t. Secliott B. ti* 3Ô3.

13° Deux bectares dix ares qualre-vingt.lreize centiares, au cltettiiit du |, iè v re , tenan t ti’iiti côté o iien t à MM. Piétressott e t Colliiiet. d’au tre côté occident à MM. de Juitqitières. Piétressott e t de G irard in , d’un bout du nord à MM. Piétressott et Magdelain, e t d’au tre du midi à Roussel. SectionC, 11° 219.

14° Un hectaée tren te ares quatre.viugt-dix. huit centiares, à l’en trée de la G érie , tenant d’un côté nord à AIM. Magdelain e t Ronsseaii, d’antre du miili à MM- Malézienx e t an tre s, il’tin boiit ti’orien t à Ôl. Magdelain, e t tl’au tre bout d’occi­dent au chemiti des Poissonniers. Section C, tt°229.

15° Seize ares quarante-deux centiares, à la Fosse la Dame, tenan t tl’itn côté midi à Daitx, fl’an tre du nord à MM. d eT Itn iy et Malézieux, d’un bout d’orient à Ambic, e t d’an tre d’occitlenl à Ronsseatt. Sectioti C , tt* 182.

16° U n hectare quatre-vingt-dix-sept ares soixaiite centiares, ait même canton, tenant il’utt côté lin midi à MM. Malézienx et L eièvre, d’antre côté nord à plusieurs e t à la pièce ci-après, d’un botit d’occident à M. de T hn iy , e t par hache à M. Magdelain, e t d’au tre bout d 'o rien t à M. Devic. Section C , n° 60.

17° Quatre-vingt-onze a res quarante-trois cen- . , . , , . , 0 . 0 . tssasm asl al*aais . A l ^ a a r iW la l à

[N€ES DIVERSES. ANNOItCES IH V E iSaS, ao c. la ligne.

parGOUIroir, l’bosjJuitquiSl __fry de T hnry

isant p lusieurs haches e t [di aux lim ites du te r-

Jnnquières, Lefèvre e t . d’orient à MM. A valle, de e t du couchant à MM. An-

Lefèvre e t à la pièce cim près.

e t d’occident au crm etière par hache, e t « la pièce I tia res, au même canton, tenant d’un «ôté orient à . -----X. a .t., »:ti>,oi t.- 365 | MM. L eièvre e t Viticiettue, d ’an tre d’occident aun* 1

e tc i-après, section  du v illag e , It'

366. .5-Deuxièmemént, e t de la quan tité de soixante-

quinze h e c u re s trente-quatre a res tren te cen­tiares ,de te rre s labourables situés su r les te rro irs dudit idontagny, Erm enonville, le Plessis-Belle- ville e t NanteniHe-Haudouin. e t divisés en qua­rante-neuf pièces dont la désignation suit :

Terroir de Montagny,1° U n hectare tren te a res seize centiares lou­

chant le corps de ferdao susdésigné, an lieu d it der- I ière la Ferm e, tenan t d’un cô té aux sieurs Pié-

simtr B ranlt e t la veuve L cp la t,d ’utt bout du nord à MM. Lefèvre e t Lem aire, e t d’a n tie bout du midi à la pièce ci-dessus. Section C, tt° 74 .

18" Q uatre-vingt-six ares quarante-tlettx cen- tia re s , au T rou de la G é rie , ten an t d’un côté orient à plusieurs, d’a n tre d’occident aux simms Devic, P a ren t e t Lebrun,,il’un bout dit tnidi à M. M arteau, e t d’au tre du nord à Mi Lefèvre et à la pièce d ésignée , u* 19 ci-après. Section C , 11° 166.

19° Un hectare quatre-vingt-treize ares vingt- six centiares, lieu d it le Pas à Cheval, ten an td ’nn

Section C , n° 357.28° C inquante-huit ares tren te-tro is centiares,

au fond de» Sanies, tenan t d’un côté du m idi à MM. M arteau e t P iétresson, d 'an tre t:ôté ilii noril à M. P téiressou, d’un bout d’o rien t à la pièce qui prérèile , e t d’au tre bout d’occident à M. Blondean et à l’hospice Sain t.L azare. Section C , n° 4 12,

29° Di tix hectares quatre-vingt-quinze are» neuf centiares, à la Fosse Boubou, tenan t d’un côté midi aux lim ites du te rro ir , d’an tre cô té itortl à MM- de .Malézienx Rou.ssel e t an tres, d’nn bout o rien t à M. A ufry, e t d’au tre bout d’occident aux limites du toi ro ir . Section C , n° 373.

30° Un hectare v ingt-bnit are» tren te-cinq cen­tiare», an Fond de» Saules, tenan t d ’o rien t au re ­p résen tan t madame veuve Hébatt, d’occident à la lim ite du te rro ir , du tnidi aux veuves Lefèvre e t Leduc, an représen tan t Dijon e t à la lim ite dn te r­ro ir , du nord à M JI. Lem aire, de Jottcqttières etDecatt. Section C , tt° 390.

31° C inquanle-nn arcs quatre-vingt-dix cen­tiares, au inêtne lieu, tenan t d’nn tô le du nord à M. Nicolas Al..gilelain, d’au tre côté «lu midi à M. de Jttttquières , d’un bout d’orien t à MM. de Jnnqn ières e t Vincietttie, e t d ’an tre bont occi­dent à M. Deinrtne. Sectioti C , n° 465.

32" Q uarante-cinq a res douze centiares, an clte- miii blanc du P lessis, tenan t d’un côté d’orient à M. de Jnnqiiières , d’au tre d’occident M. D evic, d’un bout dn noid à M. P ié tresson , e t d’an tre bout du midi à l’hospice Saint-Lazare. Section C, tt° 450.

Terroir iC Ermenonville,33° Q uatre-vingt-quinze are» vingt-cinq cen­

tia res, au heu d it le Noyer la petite , cette pièce est traversée par le chem in blatte de Montagny au Plessis-B elleville , tenan t d’uu côté dn nord à M. de Thiti y , du midi à MM. Lhoste e t Lepelletier, d’orient aux lim ites du te rro ir de AIonMgny, d ’oc­cident à madame Piétresson. Section D^ n°* 27 e t 28.

31° Qnatre-vingtolonze ares dix cen tiares, an même ben, trn a n t dn nord à M. de Jonqu ières e t au tres, dn midi à Daux, il’o rien t à m adame Pié­tressott e t les béritier» Rousseau, il’uccident à M. Lepelletier. Section D , n° 19.

35° Quatre-vingt-dix ares soixante-quinze cen­tiares, au même lieu ou la M aladrerie, tenant du nord à la rue G anneval, dn tnidi à M. M arteau d’o rien t à M. de Junqu ières, d’occideUl an chemiti v e rt de Montagny au Plessis-Belleville.

36° Deux hectares cinquante-un a res tren te centiai es , au même lieu , faisant hache verstre sson e G a n n e v a l, d’au t re à la ru e d u A lonlier i ------- : - ”i ' ï , . . ’x | c e n tta ie » , an m ém o iieu , ia is . i i i

e t a u co rp s d e fe rm e , d’u n b o n t à la d ite ru e dn 1 i f ® pteco a r t ic le ^ pl“ »' • I P o rie n t, te n a n t d u n o rd a u x lim ite s d u te r r o ir de«■A sAU leWS |> 0 v y . y , . . , I I * M U dl«» n i r A n l l I I . P l A t r f K R O l k M a i e * I . . « a s • ......... : i ____ ! . . I__ I . . .H onlier, e t d’au tre bout au représen tan t la veuve Courtois. Section A , n° 364 dn plan cad t|stia l.

2° D ix-huit ares cinquante-deux centiares, an même lien , tenan t d’un bou t à M. Malé­zienx, d’an tre bout à M. Duqnestte, d’un côté à MM. Malézieu, Penon e t de Jtitiquières, e t d’antre côté à T hurel e t au tres. C ette pièce est-traversée par nu chem in, section A, n° 330 du plan c.idas- tral.

3° Trente-cinq a res cinquante centiares, an che­min des Poîssoniiiers, tenan t d’un côté audit che­m in, d’au tre aux acquéreurs comme représentant madame veuve Chappoteau e t à M. Malézieux, d’un bou t aud it s ieu r Malézieux. e t d’au tre bont à Roqssean. Section A , n° 3 15 du plan cadastra l.

ï° U n hectare quarante-cinq ares c inquante cen­tiares, à la porte de N anleuil, tenant d 'un bout à M. U io s to , d’au tre à plusieurs , d’un côté à H . Magdelain, d’au tre à MM. de Junquieres, M arteau, M ayeuvre e t T errasse. C ette pièce est traversée par un chem in, section A , n° 301 du plati,cadastral.

5* Vingt-nn a ies sô ixan ted ix centiares, ao can­ton de l’A rg illè re , tenant d’nti bout à M. de T hury , d’au tre bout au même e t à M. de Jun- qttières, d’un côté à M. P iétresson, e t d ’au tre à M. Lefèvre. Section A, ii° 407 du plan cadastral.

6°Q*iarantc-hnit a res quatre-vingt-neuf cen­tiares, au même canton , tenan t d’un côté an sieur D au x , d’au tre e t ri’uti bont à RI. P ié tre sso n , d’an tre bout à la lim ite du te rro ir. Section A, n* 389 dn plan cadastra l.

7’ U n hectare tren te a res quatre-vingt-quatorze centiares, an même canton, tenan t d’un côté à M. P iétresson, d’au tre à plnsienrs, d’nn bout à M. de Junquières e t à M. P iétresson, e t d 'an tre b o n té M. de T hury . Section A, n° 405.

8* Q uarante-cinq ares trente-six centiares, an même can to n , tenan t d’un bout à M. de Jnn - ipiières, d’autre à H . P a ren t, d’nn côté à MM. Dambry e t de Junq ières , e t i l ’an tre au chem in. Section A, n° 394.

9° Quarahte-denx a re ; soixante centiares, près le chemin de 'Y ersigny, tenaiit d’un côté d ’orient an sieur Chevalier e t au tres, d’antire d’occident à l’hospice SainbLazarre de Seblis e t au tres, d’nn bout du midi à H . T hnry , e t d’an tre du nord à B ijon. SeptionB , n*53 . .1 ■ i m '

10* Un hectare soixantç;;dix-|init a res cinquante- cinq ochtiares, an Hnqiierct, tenant d ’nh bout

d’occident à MM. de G ira rd in , P iétressoii, Malé­zieux e t L efèvre, e t à la pièce artic le 18 ci-dessus, d’un bout au sieur Béry^ e t d’au tre bout aux sieurs M arteau, P aren t e t P iétresson. Section C , tt° 139 dn plan cadastral.

20* Quatre-vingts ares quarante-six centiares, à la G érie , tenant d’n ti cô té nord à M. Dambry e t la veuve Rousseau, d’au tre côté midi à MM. RIartean Béry e t P iétresson, d’un bout à Ambic, e t d’au tre à Rousseau. Section C , ti° 200.

21° Soixante-neuf ares dix centiares, au même canton, tenant d ’un côté du nord à M. de Jun- qiiiêrcs, d’au tre côté dn midi à M. Oollinet, et par bâche à RI. P e rrau lt, il’un liout tl’ortent aux sieurs Rousseau e t Gattneval, e t d’au tre d ’occident aux sieurs L eb ru n , P e rrau t e t P a re n t. Section C , u °186 .

22° Trente-six ares trente-deux centiares, près la Fosse de la G érie , tenan t d’un côté d’ortent à M. M agdelain, d’au tre d’occident à RI. P aren t, d’nn boni du midi à M. Piétressott, e t d’au tre du nord à M. Delorme. Section C , n° 216 du plan ca- dastral.

23° D ii-sep t area quatre-vingt-dix-neuf cen- tiares, au même can ton , tenan t d 'un côté d’orient à MM. de T hnry e t P a ren t, d’au tre d’ucciiletil à Sence, d’un bout du nord à M. P ié tresm n , et d’au tre du midi à H . Avalle. Séctiou C , tt° 241.

24°Deux hectares quatre-vingl-dixaresvingt-hnit centiares, an citemitt d eS illy qui traverse la pièce faisant hache, lenan t d’orient à MM. P aren t e t M alézieux. d’oecnlent à RIM. de Malézieux, Colli- net e t héritiers B m nel, du nord à RI. Piétresson e t à l’hospice Saint-Lazare, du tnidi à MM. de Ma- lézien. M arteau e t Mcttuel. Section C, ' u*° 296 e t 298.

2-5° Q uatre-vingt-quatorze are» vittgtalenx cen­tia res, au même eattloti, tenant d ’un côté d’orien t à M. M arteau e t a u tr e s , d’au tre d’occident à MM. do Jnncqitières e t V inciennes, d 'un bon t du nord à MM. M arteau e t C olliuet, e t d’au tre bont dn midi à M. de T hury . Section C , n*283.

26 ' Deux hectares treute-six a re s deux cen­tiares, près le Potean e t la H aute Borne, tenant d 'un bout dn m idi à Deseanx e t Dumont, d’au tre

Rlontagny, du midi à M. de Jnni(u ières, la hache vers le tnidi à MM. Piétresson e t de T hnry , d’orient aux mêmes, d’occident au chem in vet t de Rlontagny au Plessis. Section D , tt* 1

37° Qitatre-vii.gt-tlix-sept are» cinquante-cinq centiares, lien dit le Buisson Leroy, faisant pointe vers le nord , tenan t du tnidi à M. Dhuicque, d’orient au citentitt v e rt tie Rlontagny au Pliîssis iroccident an chemin vert de Rlontagny à Eve. Section D , tt°99 du plan cadastra l.

38° Deux hectarés Irente-buit a res, lieu d it le Buisson Leroy, faisant deux haches, dont une vers l’orient e t l’au tre vers l’occiilent, tenan t du nord aux héritiera Magdelain N icolas, dn tnidi à RI. lie Junquières, par te sh a ch e sâ M. M arteau e t la daine Bruxelle. d’o rien t au chem in v e rt de Rlontagny au Plessis, d’occident au chem in vert de Rlontagny à Eve. Section D , it°*96 e t 97 .

39* Soixante-treize ares quatre-vingt-quinze centiares, au ttième lieu, faisant pointe vers l’occi­dent, tenan t vers le nord au chem in v e rt de Mott- tagtiy à Eve, dn miili à RI. Lem aire e t au tres, d’orient à madame Piétressott e t M. de T hury . Section D , n* 103.

40° Deux hectares six area quatre-v ingts i:eti- tiares, an même lieu, tenan t du nord aux héritiers Magilrlaitt Nicolas, ilu midi à MM. P révost e t de T hury , d’orient à MM. P rév o st e t P e rau lt, e t d’oci:idettl à plusieurs. Section D , nf 55 .

41° U n hectare trente-un a res soixante-quinze ccutiarcs, à la rem ise des M euniers, faisant plu­sieurs haches, tenan t du nord à M. Lem aire e t au tres, e t par hache à M. de Ju u q u ières , dn midi à M. P révost, et par hache aux hé ritie rs Hagde- lain, e t aussi p a r hache à M. Cam bacérès, d’orient par les Itaches à MM. de Junqu ières , Cam bacé­rès e t les hé ritie rs M agdelain, e t d’occident à la pièce ci-après. Section D , nv 129. '

42* D ix hectares soixante-treize a res tren te centiares, au même lieu, faisant hache v e rs le nord, vers le m idi e t à l’occident, tenan t du nord à M. Lepelletier, par hache à M. de Junqu ièrt» et au tres, du nord la hache longeant v e rs l’occi­dent à madame Piétresson e t M. Cam bacérès, du

43* D eux hectares soixante-dix ares soixante centiares, au lien d it la rem ise des M euniers, fai­san t hache v ers l’o rien t, tenan t dn nord au chemiti v e rt de M ontagny à E ve , du m idi à H . Lem aire, d’orient an m ême, p a r hache à U veuve Bruxelle e t H . de G ira rd in , d ’occident aux h é ritie rs Rous­seau e t H . A nfty . Section D , n* 118.

44* Quatre-vtttgb-quatre a res soixante-dix cen- iares, au lieu dit la Justitte , faisant Itache v e rs le

m idi, tenan t du nord à M H. R obert e t L orget, du midi à G ib e rt, e t p a r hache à M. C am bacérès, d’orient à M. Delozanne, d ’ottcideut à la rou te de Beauvais à M raux, e t p a r hache à M. G ib e rt e t au tres. Section D , n* 173-

45* Q uatre-vingt-sept a res cinqtiahte-cinq cen- tia res, an lieu d it V allenard, fa isant pointe vers, le midi e t hache vers le nord , tenan t du nord à M. Corbie e t aux hé ritie rs M agdelain, d ’o rien t au chemin v e rt de Mottlagtiy à E ve, e t par hache aux héritiers M agdelaiti, d’uccideut à H . de T hury . Section C , tt°217.

46° Uit hectare vingt-sept a res quaran te cen­tia res, au même lieu, faisant hache vers l’o rien t, tenant du nord au chem in blanc de M ontagny à Eve, iltt m idi aux héritie rs M agdelain, d ’o rien t aux héritie rs C ourto is, e t p a r hache au chem in v e rt de M ontagny à E ve. e t d ’occident à M. de Ju n q u ières . Section C , tt*236.

47° V ingt a res trenti'-ciuq cen tiares, an même lieu, trn a n t du tto id au chem in de M ontagny à V e r, du miili au chem in blanc de M ontagny à Eve qui sépare cette pièce de celle précédente, d ’o rien t à Honoré L auren t de M ontagny, e t d’occident à Louis R oussel. Section C , tt° 238.

Terroir de Nanleuil.48° U n hectare ileux cen tiares, au lien d it le

P as à C heval, tenan t d’uu côté du tnidi à H . Le­m aire de N anleuil, d ’an tre ilu nord à MM. Lebrun e t P iétresson, d’un bout d’orien t encore à M. P ié- trésson, e t d’au tre bout d’occident à la pièce, tt* 19 de la présente désignation.

Terroir du Pleuis-BellevUle.49° EiiGii tro is hectares quatre-vingtoleux ares

soixanie-ilix c e n tia re s , lien dit le Fonil des Saules, p iè s le G ran d Peuple, tenant d’uu côté d’occitlent au chttmin v e rt conduisant de Monta- gtty an P lessis, il’au tre côté tl’orien t à Honoré R ichard e t aux Itériliers D elahaye, e t des deux bouts à M. C am bacérès. C ette piece com prise su plan cadastral sous le n° 30 de la section A.

Et ce m oyennant la somme de cent eoixanle mille francs île pi ix principal, o u tre les cbarges.

Ledit dépôt effectué pour p a rven ir à purger les hypothèques légales pouvant g rev e r les biens vendus.

Avec déclaration à RI. le P rocureur du Roi, p rem ièrem ent, que ladite notification lui é ta it faite p ou r qu’il eû t à requérir si bon lui sem blait dans te délai de lieux mois à com pter dud it jo u r an bureau des hypothèques de Senlis l’inscription de toute hypothèque légale pouvant g rev er au profit de qui de d ro it les biens vendus.

D euxièm em ent, que les attciens propriétaires desdits biens son t, ou tre 1rs vendeurs susnom ­més : — A lexaudre-Franeois Calais; — Le d is tric t de C répy ou l'E ta t.

Troisièm em ent, e t que tous ceux du chef des­quels il pourrait ê tre requis des niscrip tions pour raison d’hypothèque légale n’é tan t paa connus des requéran ts, ceux-ci feraient la présente tiotifi- cation conform ém ent à l’av is du conseil d’é ta t du neuf mai 1807, sanctionné le prem ier ju in sui­vant.

P ou r insertion .Signé BurrAZD.

m idi à M. de G irard in , e t p ar hache a M- Camba- bout du nord à O rnjon, d ’un côté d’orient à M. Le- I c é rè so n les limitea dn te rro ir dn Plesaia-Belle- m aire de Sifiy, e t d ’an tre cô té d’occident à. M H. I v ille , il’o r ie n tà M. de T hnry , è l’a rtic le ci-dessna Paupière de I t in ry e t an tres. Section C , n* 837 . I e t à p lusieurs, d’occident à MM. Morel e t Dupille

27* Sep t b e c u r re soixante-nenf ares treuU -un I ou l’ancienne ren te de Boanyala à M eanx, Section centiares, an vieux chem in de P a ris , traversés I D , n' 142.

A r t . a .Etude de RI’ AnoLpna BUFFARD, av o u és Senlis,

successseor de M* SsLLé. rue N euve-de-Paris, n* 10.

VENTE ET ADJUDICATIONSUR LICITATION,

E n tre M ajeur e t M ineure,A ti p lus o ffran t et dernier enchérisseuTt à Pex-

tinction des Jeu x y Eu la maison d*éeole U« la coinmuue de Gitlocourl»

canton de C répy,P ar le ministère de M* .T assant, notaire à Crépy,

commis à cet effet,D ’inVE «lOléUB

HilSOH DE GIHPA6HEMaiBTeUemMsaa liAtie e t bmîatæmÊ/emt

Située li Gillocomt;D’UN VERGER

Située derrière la maison, Conletiant a Ares t4 Centiares;

3° E T D E 2 HECTARES 50 A RES 65 CENT.m mmSitués d Gillocourt, lieu d it le Fond de ta

G enalle et d 'Beltevue, k m ÿ t J A 'n R B X E K O T S

Q ui pourront ê tre réunis.L’ADJtiDiCAViON aura lieu le DimasuAe dix-neuf

Décembre i MT, Aeure de midi.On fait savoir à ton» ceux qu’il appartiendra.

Supplément j

il

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âVyPhÈM EXT au jrôüt*ml Senlis : âu Samedi ÿ7 Xovemhre I 8>ir, ti'.Qà’e n ▼«rin e t en exAiatiDit d ’iin jtiglélùei#'

' rende , eonlredicloirenietat! |» n le Irifaanelineêi'de idirem ière inslance aéenif' à Seblls (Q iie), le n eaf ‘eioTem bre m i l h u it « e a l qo iran lem ip tv , e u ^ ê c n t f i ;

• I l sera :A ux re iju é te , ponrsnite e t d iligence d e

Edoeard-Théodore' P raq u in , ancien sec ré ta ire de la m airie de C répy, dem eurant en c e tte a ille;

■ Agissant au nom e t com m e h é ritie r pour moi- '> lié dé M. LAnis-EUOuard'Pràqnm, son p ère , dd><» c é d é ,.»

Ayanl'M* Adolphe Buffsrd po tir avoué.E u présence de M. Jean-Louis-A ntoiiie D ucro,

^ a rc b a n d de .farines, dem euran t à Sainl-Q ueiitiii,■ ru e Saint-Jean, 91'; ' '

.« A gissaolou nom e t eeumse tu te u r natnrel e t a légal de mademdiselle Léonline-Em élie OiiCra, a sa filfC; m iiiru re , issue de 'son m ariage avec la a dapiiq E qiélie.Praqoin, sou épouse , décédée,

• Ladiiieÿ in ih e n re , p a r représen ta tion dà sa a m ère, h é ritiè re p our m oitié de M. P raqu in , son a aïeulV niais son» bénéfice d’inven ta ire seule- a m eut, ainsi qu’il'résu lte d’un ac te fa it au greffe a du tribunal c iv il de Seuils, le six novem bre mil a hu it cent quarante-sept, en reg is tré , a

Ayant' H* Ju les G otlin puur avoué;E t encore en présence, ou lui regulièrenjeiit ap-

' p e lé , couforméioeiit à l’a rtic le 962 du Code de procédure é ivile, de M. Rom ain-Stanislas Diijar- r lih , iharcband m erc ie r, dem eurant à C répy,

a Agissant au nom e t comme snbrogé-tu tenr de a la m ineure Léontine-Emélie D ucro , susnom-

' a m ée, aProcédé le dimanche dix-neuf décem bre mil

h u it cent quarante-sept, heure de m idi, |ia r le nii- nislère de H 'T a s s a r t, no taire à C répy , commis à cet effet par le jugem ent susénoncé,

A G illocourt, en la maison d’Ecole, à la vente e t adjudiciition, des immeubles c i-ap iès désignés, indiv is en tre les parties, dépendant de la succes­sion de M .-Louis.Eilouard P raqu in , p ropriétaire, ancien cu ltivateur, décédé, e t en quatorze lots.

Lesdits immeubles seron t c riés en ruasse, e t séparém ent, les prem ier e t deuxièm e lots pourront ê tre réunis ainsi que les troisièm e, quatrièm e, c in­quièm e, sixièm e, septièm e, huitièm e, neuvièm e, dixièm e, ouzièm e, douzième, treizièm e e t qua­torzièm e. '

DÉSICINATIOW.Maison à Gi'.locourt,

a Gillocoui l e st s itué à 6 k ilutnètres de C répy, a 10 kilom ètres du,chem in d e fe rd e C r e i l àS a iiit- a Q uentin , 16 kilom ètres de Gompiègne e t près a la furèl de ce nom, e t e s t desserv i p a r la rou te a de Coropiègiie à Heaux e t p a r deux uouvelles a routes, dont l’une départem entale conduit à Ver- a berie (chemin de fe rd eC re il), e t l’au tre conduit a à Pierrefonds et A ttichy, a

PrOBSster I m U \ U ne maison nouvellem ent décorée, située à G illocourt, en tre cour e t ja rd in , com posée :

Au rez-ile-chaussée, d’un vestibu le , salon, salle à m attger, cu isine, a rtiè re -cn is ine; an prem ier étage, de tro is cham bres à coucher e t cabinets; gren iers su r.le tou t couverts en ardoises; dans la cour, bficher, écurie e t rem ise, p e tite basse-cour e t poulailler.

Terre en verger.Heiaxâèmae Ii*t- '

U ne pièce de te rre en v e rg e r, située audit G il locourt, d e rriè re la maison susdésignée, tm ntenant 2 ares 71 centiares.

Bois,a Au lieu d it le fond de la G ervalle e t à Belle-

a vue, faisant plusieurs haches e t trav e rsé p a r le a rav in du 'Trou des M oitiés, tenant d’un côté a d ’o rien t à H , Coulon e t à la sen te de la G er- a valle, d’au tre cèté d’occident fa isan t hache au a chem in du M artelet aux s ieu rs Langlet, Brunei a r t au tre s, il’un bout nord à m adam e de Luzeuet a e t au sieur Coulon, e t d’au tre bout niidi'au sieur a Brunei, e t p a r haelie au chem in des 'Vaches.

Trolalètase lie*.26 a res &7 centiares de bois, te rro ir de G illo­

co u rt, au lieu susdit, à p rendre dans le bout m idi, tenan t à B runei e t à la rou te des V aches, d’au tre cèté au quatrièm e lot ci-après,

26 a res 57 cen tiares, mêmes te rro ir e t lieu , à p rend re à la su ite du lo t qui précède, pour ten ir d u n o rd è L a n g te t ,

Cïliiq ulètlBe lAt.11 a res 20 centiares, mêmes te rro ir e t lieu, fai-

s an t partie de l’atacien chem in, tenan t d’o rien t à 11. Coulon, d’àu tre cêté à p lu s ieu rs , d’un botlt dti n id i au lo t qu i pt;écède,

SIXtèmiA lis*- ^20 ares, mêmes te rro ir e t lfen ,'à p rendre pour

(eUir d’Uta côté, midi au 's ieu r B rieux e t au lo t qn r ' p récède, d’an tre cèté au lo t su ivan ti '

Bejptièriae. lie*. I.20. a re s, m êm es te rro ir e t lieu, i la suite- d o lot

q u i précède, pour ten ir-d ’On c ê té n o rd an rav in d u T rou des Hoines-

HmlMèsM Msé*.19 ares 8 9 centiares, mêmes te rro ir e t lien,

-entre le rav in e t le -lot qui précède, pour ten ir ■d'nn côté nord à m adame de Luzenel.

WnsTièmae lié*- V9 ares 89 centiares, mêmes te rro ir * l:lièù ,'k

la. ^ l e du lo t p récéden t, pour tçn ir d’nn cÀd o rien t au lot ci-après, e t d’un bou t an p récédent.

DikilsaBe lis* . f9 a res 89 centiares, mêinés te rro ir e t lieu, à

su ite du 'lu t précédent , tenan t d’orien t à celui qi su it,

•malèsme Im*.. 19 s re s 89 cen tiares , mêmes terrphr e t lieu, la su ite du lot précédent, tenan t d’un cAié au li su ivant,

Douaièame I,s*.19 ares 89 centiares, mêmes te rro ir é t lieu, à là

su ite du lot précédent, tenan t d’nn cêlé à celia qu i su it. S u r ledit bois ex iste un pe tit bâtim ent ap­pelé Bellevue.

23 a re s l 8 cen tiares, m êmes te rro ir e t lieu , à la su ite dit lot p récédent.

Q u a ta n iè m e Im*-E t eiiSti .23 ares 43 c en tia res , mêmes te rro ir e t

lieu, à la su ite du lot qui précède, tenan t d’un cdié à Jean-P ierre Corbin, d’an tre cô té au lot p ré­cédent.

E t c e su r les mises à pi ix su ivantes, fixées par le jugem ent susénoncé, savo ir :

IM IH ES A r a i H - P o u r le prem ier lot, à la somme de, 7000 êr. P our te deuxième lot, à celle de. , 150P u u r le troisièm e lot, à celle d e , . 350P our le quatrièm e lot, à ceils de, , 370P o u r le cinquièm e lot, à celle de , , 190P our le sixièm e lot, à celle de , . 290P our le septièm e lo t, à celle de , , 290P our le huitièm e lot, à celle de . , 390P our le neuvièm e lut, à celle de, , 380P our le dixièm e lot, à celle de , , 480Pour le onzième lot. à celle de . , 470P o u r le douzième lot, à celle de , . 350P o u r le trriz ièm e lo t, a celle de, , 290Pour le quatorzièm e lu t, à celle de , 310

Total des mises à prix 11310 fr.

F a it e t rédigé par moi avoué poursuivant sous­signé. ^

Senlis, ce vingt-cinq novem bre 1847,Signé BinsFAnn,

Enregistré à Senlis , le vingt-six novem bre 1847, aux dro its de nn franc dix centim es, dixième com pris. '

Signé Bomnkval,On en tre ra en jouissance tout de suite,11 se ia accordé de grandes facilités p o u r le

paiem ent du p rix .S’adresser pour Us renseignements ,- 1* A Buffabd, avoué, demeurant à Senlis^

rue Neuve-de-Paris, n° 10, poursuivant la vente;2* A M* G odis, avoué co-licitant, demeurant

aussi à Sentis, rue NeuveAe-Paris;3° A M’ T assab t, nofatre à Crépy, dépositaire

du cahier denchères et des titres de propriété.i° E l sur les lieux, à M, P ob te jo ib , géomètre

à Gillocourt.P our insertion .

Signé Buffabd,

A b t , 3 .

Etude de M’ COGNASSON, avoué à Senlis,

V E N T EPAB LICITATtOIt,

Entre Majeurs et Mineurs,P a r le ministère de M' d e H a v , notaire à Pont-

Sainte-Maxènce, commis à cet efjet.En la dem eure de M, H avy, m archaud de vins à

Verneuil-sur-Oise, d ’uiib

PETITE lAISON BOURGEOISEAppelée la M m lM ia A u C o i u t e ,

Sise à Vemeuil-sur-Oüc, en la rite de la MivoU, E T DR 17 P làC E S P B

TERBE LABOURiBLE, PRÉS ET BOISCONTKNANT

14 HECTARES 98 ARES 40 CENTIARES Situées a id it Vemeuily canton de Pon$*Sainti‘

Maxencty et Apremont, canton de Creil, ar- rondissement de SeniisfO ite),

E nQ ui pourront ê tre réunis eu io u i i té ou pariie l

lem ent.AiMbDlC&TiONp le DïmancAe viti^t s ix Décembre

1847» héare de midi.

On fait «avoir à tous ceuA qu’il àbpai'liendra, q a ’«n<veriu de la grosse ’dûiAetii en form a exécu­to ir e , d^ûn jugem eut contradictoirem ent rendu p a r lé tribdnal e ivil de pré^mière inslance’séant à Séutidà ' lè 'h e u f novem bre *mH linil cen t quarante’ sep t; cnregiftlréf ex|>édié e t éigaifîé;

A la‘ requête de < 1* Madame Gatheriné4Sene« v iè te Carpentierg épouse de M. Auguste^François Chereau^ m archand ép icier, dem eurant à Paris, ru e G aillon, 17, e t ce de rn ie r pour l*auierisalion de la dame son épouse;

2* M.'Jeaii*Maihia8>Eugène Gollin, m édecin ad jo in t des hêpilaux m ilitaires de Philippeville, de* m eurent en cette ville;

3* Madame fiaihilde-Aiiiie-Constautine Collini veùye de M. Alexaodre*Aogusle îkm clier,-en son vivdni fab rit^n t de cartons, deineurant à P aris ,

riiê G uérin-Ruisseau, 32;« Agissant lesdites dames Cfijereau e t Boucher

'• et N. Gollin, en qualité d’héritie rs chacun pour• un quart de m adam eC atliérineG leret, v euve en• prem ières noces de M. C aru en tie r, e t en• diuxièm es de M. Glaude'Hippolyte Gollin, pre*• p riéiaire, décédée à Verbeuibsur^Oise, où elle

dem eurait, • 'Ayant pour avoué H* Frédério-Ëugène Cognas»

son, dem eurabt à Senlis;Eu présence de-: I* H . Jean 'P ierre*4im é G er-

bier, employé à l’adinininiration des douanes, de- ini'uraiit à -Paris, rué Bergère, 7 te r,

« Agissant au nom e t comme tu teu r naturel e t » légal des m ineurs Emile e t Guillaume-Eiigène• G erbier, ses en fan ts, issus de sou m ariage avec » dame Catherine<Oaroliue-Sopbie Gollin , son » épouse, décédée; •

* El lesdils m ineurs au nom et comme héritiers t» pour le dern ier quart de inadite dame veuve• Colliii, leur aïeule, aiisiioiuiiiév, «

Ayant M 'G odin pour avoué;2” De M. J ra ii Nicolas Darciie, fabricant d’iiis»

Uuineiils de musique, dem eurant à Paris , rue des Fossés*Moiitinartre, 7;

« Agissant au nom e t comme subi ogé*tuteur ■ des m in e irs Gerbier^ sHsiiominés; •

3* M. M assieux,dem eurant à P a ris ,ru e ftfaiidar, n* 4 , créancier opposant de m adite dame veuve Boucher, siisiiominée;

Il sera, le dimanche vingt»six décembre p ro­chain, heure de midi, procédé par le m inistère de HP de May, commis à cet effet, en la dem eure du sieur H avy, marchand de vins à Veriieuil, à Tatl» indication des immeubles dont la désignation suit, en dix*huit lots qui pourront ê lre e éu n is pa(lielle> ment ou en to talité .

D É s i e i i î A T m v .Commune de Pemeuii-sur-Oiee,

F r c n a t e r Imié.Une petite maison bourgeoise, connue sous la

dénomination de Maison du Comte, sise à Ver- tieuil-sur-Oise, rue dé Hivqie, composée au rez-de* chaussée de salon, cham bres à coucher, cuisinai!, salle à m anger, g reniers su r le tout couvert en tuiles.

Cour e t ja rd in au-devant de ladite maison.C ette maison e s t close de m urs, e t elle tMintieiii

environ 7 ares 14 centiares, tenan t d*uu côté à M. Danche, d’un bout à la rue .

Ladite maison e s t occupée par M. le docienr Villemoiieix, moyeuuaiit un loyer annuel de 2üO francs.

P cmmAè mac léot*- '95 ares 33 c en tiares , à prendre dans une pièce

de te rre e t bois, lieu d it lé Plan-dt-Châlis, pour ten ir d’un cdié à M. Gleret, d’ao tre côté à la portion ci-après.

T r« if ld è a a e 1 ^ . i hectare 6 a res 33 ceutiarcs, à p re idre dans

la même pièce, pour ten ir d’un côié a la portion c i-dessus, d’au tre cô té à mesdames B urger et G risou .

Q u a S r iè n a e I avS.5 hectares 75 ares 33 centiares, à p rendre dans

une pièce de te rre e t friche, lieu d it les Placeaux de la rue des Bois, pour ten ir d ’un côté à la forêt de l’E tal, d’nn bout an duc d’Aumale.

C liiq iu ié iia e 44 a res, à prendre dans la mémo pièce, pour te

n ir d’un côté au chemiu de la Groix-des-Veneurs, d’un bout,aux dames B urger e t G risou.

S lx ftènae liOé*47 ares 65 centiares, à prendre dans une pièce

de te rre de 1 hectare 42 ares 95 centiares, lieu d it le Petit-H uim ont on les P rés-à-P art, pour te n ir d’un côté à M. Menessier, d’ao tre côté à M. G leret.

S e p i f c m e lêOt*32 ares de p ré , lieu d it les Prés-du-Bac, tenant

des deux côtés à plusieurs, d’on bout à M. G ervais O e le tire .

H u i t i è m e lié t*23 ares 75 centiares de p ré , liéo dit les Nones,

tenan t d’un côté à M. Jean-Louis Coqueret, d’nn bout anx m ineurs T liauret.

A re iiv iè m e li« t*18 ares 67 cen tiares, à prèoidre dans 37 ares

35 centiares de p ré , lieu d it' la G ravelle , de ma­nière à ten ir d’ou côté à M. G leret, d’au tre côté à M. Chilly.

I N x iè m e l« « t..13 a rcs 58 centiares, a prem ire dans 40 are^s

75 centiares de te rre , lieu d it la B arrière , pour ten ir d’un côié au chemin de la P ra ir ie , d’autre iô ié à M. G leret.

O iim l^ ia e K iàt.6 ares 35 centiares de p ré , à prendre dans une

plus grande pièce, sise au te rro ir de Verneiiil lieu d it la Talinonse, tenant le total «l’un cê lé à M. Jeau-Louis C oqueret, d’un bout à M. Mouy de Seidis.

J D e e e lè m e WsmU24 ares de p ré ,, à prendre aussi dans une pins

grande piècé, sise au même teyritbite, lien d it' le Pré-du-Motilin-d’en-Haot, tenant le total d’nn côté à M. Charles Deiiovilliers, d’uu bout à la ru e des

. «Granges.Commune Apremont,

T r e i s â è m e I«*S.I hectare 53 a rcs 20 centiares de t e r r e , lieu dit

la Ferme-de-M alassise, pour ten ir d’un côté à mes­

dam es B urger e t G risou , d 'o n bottfau bbeiuhi -do U alassise. n

Pareille qtrantité a p ren d re dans la m êm e pièce, pour ten ir d’on côté à M. G leret, d^adlrO cêfé à la portion de te rra in ci-après.

O lifaU rtèaM XiiB#*1 hectare 43 a r e s , à préitdita daad Id mêiiati .

pièce, pour ten ir d’un côté à la pbrlîob de C'ertain c i-dessûs, ü ’a iiire cô té à m esdames S u rg é r aC G rison.

S e ix lè i t te Kio**2 liectares 32 a re s , à prendre dans qne nièce

de te rre de 9 hectaiva 34 a res, lien d k la C roix- Lam|»in ou les H ayettes, pour ten ir d’un côté à , M. G leret, d’un bout au duc d’Aumale.

D ix -sw p M è a ae WjmU76 ares à prendre dans la même pièce, p ou r

ten ir d’un eôié a la portion de 76 a res de M. Cle- re l, d’au tre côié à ja portion ci-dessus.

lU x - h u I t l è i i a e eS d e n a l c r51 ares 99 ceutiaies à prendre dans uue pièce

de 1 heclaie-57 ares 70 centiares de te rre , lieu , d it la Baraque de M alassise, pour te iiir d*tin cêlé à M. G léret, d’au tre côté e t d’un bout au duc d’A uinde.

H I B E 8 A r a n .Les immeubles susdésignés seron t vendus e t

adjugés su r les mises à prix fixées oa r l ^ naem ent ci-di ssus daté e t énoucé, savoir -

Puur le prem ier lot, su r la de d(?ux mille cinq cents f r a n c s /^ ' - ^ '

Pour le deuxièm e lot, sur trois cent yiiigi-ciiiq francs, ci

Pour le iruisièine lot, su r c ^ è .i^ g quatre cent soixante-quinze fràq^^^;

P our le quatrièm e lot, sur celle de cinq cents francs, ci . . . . «

Pour le cinquième lot, sur celle de cent vingt-cinq francs, ci . . . .

Pour le sixième lu t, su r celle de cinq cent soixante-quinze fiancs, c i .

po lir le septième lot, sn r celle de sept cent cinquante francs, ci. « .

Pour le huitième lo t, su r celle de trois cent soixante-quinze fran cs , ci.

Pour le neuvième lo t, su r celle de trois cents francs, ci . . . . . .

P uur le dixième lot, su r celle de deux cent cinquante francs, ci. . .

Pour le onzième lot, su r celle de soixante francs, ci . . . . . .

Pour le douzième lot, su r celle de deux cent quarante francs, ci . . .

P our te treizièm e lot, su r c d lé dedeux mille francs, c i ..........................

P our ie quatorzièm e lot, su r celle de deux mille francs, ci . . . .

pour le quinzième lo t, sur celle de mille huit cents francs, ci . . .

Pour le seizième lot, su r celle detrois mille francs, c i................................

Pour le dix-septième lo t, su r cellede neuf cents francs, c i..........................

P our le dix-huitième lot, su r celle de deux cent cinquante francs, ci. .

500

125

575

750

375

Total des mises à p r ix , seize mille quatre cent vingt-cinq francs, ci . . 16,425 fr .

S'adresser pour les renseignements : I**a4M^Gognasson, avoué poursuivant la vente,

demeurant à Senlis, rne Bougemaille, n* 10/’2 A M" DB May , notaire à Pont*Saih(e^

Maxence, dépositaire des titres et d é Venchère;3“ E t à M. CLsacT, maire de la commune de

Pemeuilv

A r t . 4 -Élude de M‘ H en r i DÜFAY avoué à Senlis.

PURGE LÉGALE.Suivant exploit du ministère de Gollas-Néry, huis­

sier à Senlis, en date du vîngi-^rpt novembre ■84'’. enregistre, — Et à la requête de M. Jean-Charlrs Blanchard, propriétaire, roairc|de U commune de Belle-Eglise, Ctinton de Netiilly-en-Tbel, demeu­rant à Montagny-Prouvaire, hameau de ladite muné, agissant pourel.au nom de ladite commune de Belle-Eglise ; — Notification a été faite è M. le Procureur du Roi près le tribunal de ^ n li^ (Qi|e), — D’un acte fait au grcFTe du 'tribunal\civij de Senlis, le dix novembre 1847. curc^istié., Mnèia- tant te dépôt audit grefîe de la copie colialiopni'c, enrrgistrêe, d un contrat passé devant M - Oc- vallon, notaire à Cbamblr, en présence de témoins, le vingt-six septembre 1847, enregistré,' enïrè û commune de Belle-Eglise, 5 ce antO^léê'par ar­rêté de M. le Préfet du département de l*Oisr en date du vingt - quatre juillet 1847 , et M. Charles-Nieolas-Micbel vicomte Meiijot ’d 'Ë I- benne, propriétaire, et Madame S idoitie-E lil sabetb-Suzanne-Gabrielle-Marie Ogiey, sonépotair de loi autorisée, demenrant ecem ble ao cMteaù de Couléon, commane de la ChBpellée&iut-Rcmt par lequel M. et Madame Meojot 4’Blbeone, ont

^ bieSs éi-aprêa indiqué,, à t . commone de Bellc- B glse , ce accepté par M. B lancbard, son maire, IMrêiiB are , cinquante centiares de terre , 1 prendre

300

250

60

240.3

2.000n

2,000•j1

1,800 j

3 ,0 0 0

900

250

Page 6: SENLIS.bmsenlis.com/data/pdf/js/1843-1847/bms_js_1847_11_27_MRC.pdf · Riches comme pauvres allaient puiser des conseils à sa longue expérience des affaires, et revenaient ... eu

| t i I

à

Jti t'oie lie Muilanie Lebreton , tUn« une plii5 pièce située terrpir de Belle^E^liset lieu dit )i Mouliu de PJaotoignon; et un are de terre, situé aux terroir cl lieu dit ci>^essus; B t en contre échenge M. fioucbard| pour ladite commune, «'édé, arec toutes garanties, divers immeubles dé­signé au contrat <l*échange, et ce moyennant une i^Qulte au profil de ladite commune de Belle-'Eglise de la somme de cent cinquante~trois Jrancs^ ppui In plus value des biens cédés à M. et Madame de Menjoty et en outre des charges, clauses et dondb lions, exprimées audit acte d*écbange; —~ Ledit dépôt cfTectiié de la part du requérant ès-noms, pour parvenir à purger les hypothèques légnlos, pouvant grever les immeubles acquis par la<liie commune de Belle-Eglise; — Avec déclaration à M. le Pro­cureur, — premièrement y que ladite notification lui était faite qu'il eut a requérir, si bon lui semblait, au profit de qui il appartiendrait dans le délai de deux mois, an bureau des hypothèques de Senlis, telles Inscriptious d'hypothèques légales qu’il avi­serait ; —• Deuxièmement, que les anciens proprié­taires desdits immeubles étaient, nuire les vendeurs : I® M. Paul-Philippe-Antoiiie de Wenjoi père, 2' Madame Louise-Em ilie Renaud d’Avesnes des Mcloizes, veuve dudit sieur Menjol, 3® M Nicolas Renaud d’Avesncs des Mcloizes, et dame Agathe- ].iOuise de Frcsnoy, son épouse; — Troisièmement, et que tous ceux du chef desquels il pourrait être requis des Inscriptions pour raison d’hypothèques légales n’étant pas connus du requérant, celui|-ci, dans l’intérét de la commune de Belle-Eglise, ferait faire lu présente publication conformément à l’avis du conseil d'Etat du neuf mai 1807, promulgue le premier juin suivant.

Pour insertion.Signé Henri D opât.

A r t . 5Etude de M* J u l e s GODIN , avoué à Seiilis (Oise.)

S K P A R A T I O jV d e B 1E1¥S.D’on jugem ent contradictoirem ent rendu par

le tribunal civil de prem ière instance séant à Senlis (Oise), le vingt-trois novem bre 1847, en re­g istré ,

Eotre madame Alcxandrine-Hortense Coulon, épouse de M. Antoine-Alexandre Roussel, m aître couvreur en tuiles, avec lequel elle dem eure à Nauteuil-le-Haudouin, d’une part,

Et mondit s ieur Roussel susnommé, d’autre part;

Il appert :Que madite dame Roussel a été séparée de

biens d’avec le s ieur Roussel son m ari.P our ex tra it certifié sincère e t véritab le par

l’avoué soussigné.Senlis, le vingt-cinq novem bre 1847.

Signé J . G odin .Enregistré à Senlis, le vingt-sept novembre

1847. Reçu un franc dix centim es, dixième com­pris.

Signé B o m m b v a l .P our insertion.

Signé J . G odin.

A r t . 6 .CrefTedu Tribunal de Senlia (Oise.)

DECLARATION D E FAILLITE.D’un jugem ent rendu par le tribunal de p re­

mière instance séan t à Senlis, faisant fonctions de tribunal de commerce, en date du vingt-irois novembre 1847, enregistré,

A é té ex tra it ce qui .suit :Le tribunal déclare le s ieur Alexis M artin, m ar­

chand de cu irs, dem eurant à C répy, en é ta t de faillite;

Fixe provisoirem ent la cessation de ses paie­ments, an dix-sept novem bre présent mois, jou r de la déclaration;

Dispense de l’apposition des scellés, d it qu’il sera im m édiatem ent procédé à l’inventaire des m eubles,outils,m archandises, papiers e treg istres du faiHi;

Nomme M. O am bry , juge-commissaire de la faillite, e t pour syndic M* Sallé, ancien avoué à Senlis;

Enfin, ordonne le dépôt de la personne dn ta illién la maison d ’a rrê t de la ville de Senlis.

P our insertion.Le gre/fier en chef,

Boticnaa.

A r t . 7 .g r e f f e ; d u t r i b u n a l d e s e n l i s (o i s È).

Déclaration de Faillite-D ’nn jugem ent rendu par le tribunal de pre-

miere instance séan t à Senlis, faisant fonctions «e Iribnnal de commerce pour ledit arrondisse­ment, en date do vingt-trois novem bre 1847 en­registré,

A été extrait ce qui suit :U tribunal déclare le s ieur Emile Delaplace

Se fa'iUiie^* dem eurant à Creil, en é ta t

Fixe provisoirement la cessation de ses paie­ments an quinze novem bre 1847;

miciîS”e"t"I.T 'f »'■M n ers M r • marchandises, m eubles, effets, papiers e t registres dn failli;

omme M. D am bry, juge-com m issaire de là

faillite, et p o u r syndic M. Salle, ancien av o u e à Senlis;

Ordonne le dépôt de la personne du failli, en la maison d’a rrê t de la ville de Senlis.

P on r insertion.greffier en ch e f

Signé BoticHxn.

A r t . 8 .Etude de M* MILET, notaire à la Ferlé-iUiloii

(Aisne.}

P a r convention verbale en date du 2S novem bre 1847, M. .lean-Baptislè Caudron, m aître m enui­sier, dem enrant à Marojles, canton do Betz (Oise), a cédé son établissem ent de M enuisier qu’il ex­ploitait audit M arelles, à M. Etienne Bergeon fils, ouvrier m enuisier, dem eurant aussi à Marolles, nioyennaiit douze cents francs stipulés pavalilesà term e. * ,

A r t . 9 .Etude de M .B EL LEN G E R, huissier à Betz.

VeillePA R AUTORITÉ DE JU S T IC E ,

DE

MEUBLES ET EFFETS MOBILIERSLe Jeud i 2 D érem bre 1847, dix heures du malin,

Sur la place publique cP A cy P a r le miiiUière dudit U . B e l l k n g b r .

Celte vente consiste en tables, chaises, huche, litige à usage d’homme et de fem m e, e t au tres objets.

La y m i t aura lieu au Comptant.

Annonces Diverses.Etude de M 'DUVAL, notaire à B étliisy-St-Pierre,

successeur de M. D k l a n .%o i s e .

A VENDREP A R A DJUDICATION V U L O N T A IR E ,

E l p a r Lots,La Dimanche 5 Décembre 1847, onze benres de

re levée,A Pondront, commune de Fresnoy-la-Rivière, En la dem eure de M. Bourgeois, aubergiste.

Parle mimslcre Je M* D c v a l, notaire à Béllii.<x- Saint-Pierre,

p r e h i è r e h e n t :

UNE UAISONSite à Pondront, derrière l ig l i te i

d e u x i è m e m e n t ;

E T 1 1 P I E C E S D E B O I SC ontenant en to talité 34 ares 19 centiares

S u e t aux territoires de Patier-Poisin, Frinoy ' et Bonneuil.

S adresecr, pour av o ir des renseignem ents, à M* Duval, iioiaii e , dépositsiire des tin es de «ro- p rié ié . •

MÊME éTUDB.

A VENDRE PAR ADJUDICATIONSur les lieux,

L« Dimanche 5 Décem bre 1847, une heure de re levée.

P a r le ministère de M 'D u v a l , notaire à Bèthisy,UNE

COUPE DE TAILLISA faire dans le bois de Puisières,

SUe sur le territoire de BéthisySaint-M artin, Lontenance : 1 hectare 7S ares 97 centiares.

La vente au ra lieu en to ta lité , exclusi- vem cnt.

Ou tra ite ra avan t l’adjudicaiion s’il est fa it des offres sofiisaiites.

PU st^luL", “ • O"P t à M* D u v a l , notaire.

MÊME ÏTU D E.

A V E N D R E A L ’A M IA B L E ^2 HECTARE.S 87 ARES 21 CENTIARES

d e t e r r eE n plusieurt pièces sises au territoire de

Saintines.

Ces immeubles donneraient un revenu de 4 P* V o-

Am beMln, osa vendrai* en même tempa DEUX IHAI80IK8 aiaea audit 8i*in- «ineu, proprea k la eultùre.

v e n d ^ " * " ’’ “ ’ ”'>‘t‘‘re , chargé de

A L O U E Rp l u s i e u r s

a p p a r ie ie iit s com pletsFra îchem en t d é c o ré s ,

Kemiae et «renier.S adresser à U .B E P IE R R E , propriétaire

rue Neuve de-Paris, n* 47, d Sentis. '

K C É D E R D E S U IT E ,UNE

BONNE EXPLOITATIOB DE GDLTOBEde tttO Heetarea,

A La Ferlé-Miton ,Dont 100 hectares sont m arnés depuis 3 à 4 ans

Baux ayant encore,' 13 ans de durée.S’adresser à M' M ile t , notaire.

Etude de M 'JO L Y , no taire à V erberie.

A V Z a f D B ErAll' ADJUDtCATtON VOLONTAIRE,

En rétude et par le tninistère de M* JOLY, notaire à yerberie.

Le Dimanche 5 Décem bre 1847, à midi

m m M A I S O NSituée audit P’erherie,

^ . ET SIX PIEGES DE TEBBEbUueet aux terroirs de Verberie et Saint-Vaast-

de’Longmont,

On entrera en jouissance tout de suite. Facilités pour payer.

S^adre.f.ter pour connaftre les conditions de la vente, audit M ' Joly.

MÊME é T U D E . ^

5 HECTARES 23 ARES 4 C EN TIA RF5 DE

Situés sur les terroirs de Perberie, Saint-Sauveur, Saint-Paast-de-Longmont et Rhuis,

A Ve n d r ePA R A O JUDICATION V O L O N T A IR E ,

Pur le ministère de M ' J g l ï , notaire à P ’etherie. et ep son étude.

Le D imanche 19 Décem bre 1847, à midi.

Grandes facilités pour le paiement.S ’adresser pour connaître les conditions de la

vente, audit M* Joly.

VenteP ar suite de eessation de commerce,

A PO N T-SA IN TB-M A X EN CB,En la maison que faisait valo ir M. Mouy, m ar­

chand de m eubles.Située rue de ta Pitte,

Par le ministère de M. B e a u d o n , greffier de ta Justice de P aix de Pont Sainte-Uaxence,

Le Vendredi 3 Décembre 1847, heure dp m idi, et tous les Vendredis su ivants, à pareille heure jusqu’au ! • ' J an v ie r 1848. ’

Consistant en u n e g ran d e q u an lité de M eubles neufs e t d ’occasion.

A u comptant.

Etude de M. LE R O Y , huissier à Poiil-Saiiite- Maxence.

VENTE A près décès.

Eu la demeure de M. O elam aire , père, proprié­taire au Montcel, commune de Pontpoint,

D E TOUT LE

M O l I L I S aDépendant de ta succession de mondit feu sieur

Delamarre,Le Dimanche 5 Décembre 1847, heure de midi, e t

jou rs suivants,Par le ministère de M. L bbot, huissier à Pont'

Sainte-Maxence,Eu présence de M. Beandoii, greffier dé la justice

de paix de Poiit-Saintc-M axence.

Le tout au Comptant.

A V N N D B Cf * " snJUDICÀTION v o l o n t a ir e ,

E tiM dem euredeM .V iart,anherg isteàS t-S anveu r,P a r te ministère de M* ^ l o q u e t , notaire à

Compiègne,E n présence de M" J o l y , notaire à Perberie,

Le Dim anche 12 Décem bre 1847, à m id i,

7 Pièces de PréSises terroirs de Saint-Sauveur et de Perberie,

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Etude de M ' C ARON, notaire à C hantilly .

A V E N D R EPA R A D JU D IC A TIO N V O L O N T A IR E ,

P arte ministère de M 'C aron , notaire à Chantilly, et en son étude.

Le Dim anche 12 Décembre 1847, à midi

GUIDE UISONoitttee a Chantilly, en la grande rue dudit lieu,

portant le «• 48.

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Les acquéreurs en tre ro n t en jouissance le p rem ier ja n v ie r 1848.

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y M par noiu Mairt de talion de la tignature de Ce 9 novembre 1847.

S i t - 2

0 0 0 015 35 15 00 00 0014 37 00 00 18 50 13 25 00 0015 1016 25 00 00 00 00 16 70 1 5 0 0

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