Métier Service civique,

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ToPo est diffusé à 160 000 exemplaires dans la région Franche-Comté. Métier Ne jetez pas ce journal sur la voie publique : offrez-le à votre voisin ! n°207 novembre 2010 Agroéquipement Des mesures pour l’emploi Région Le mensuel des jeunes en Franche-Comté Et aussi : La semaine des avocats L’agenda du gratuit La semaine de la solidarité internationale Un DVD sur la dyslexie Phileas, portail de la mobilité Lumières d’Afrique Entrevues Les Celtivales etc TOPO www.jeunes-fc.com volontaire l’engagement Service civique, Dossier Photo Yves Petit Christian et Yoann ont effectué un service civique dans le cadre de leur BP Jeps

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n°207 novembre 2010

Agroéquipement

Des mesurespour l’emploi

Région

Le mensuel des jeunes en Franche-Comté

Et aussi :La semaine desavocats L’agenda dugratuit La semainede la solidaritéinternationale UnDVD sur la dyslexie Phileas, portail dela mobilité Lumièresd’Afrique EntrevuesLes Celtivales etc

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page 03Bons plans

Supplément mensuel coproduit par le Centre Régional d’Information Jeunesse de Franche-Comté et L’Est RépublicainToPo - CRIJ - 27 rue de la République 25000 Besançon tél 03 81 21 16 08 fax 03 81 21 16 15 e-mail : [email protected] site : www.jeunes-fc.com

Agrément jeunesse et éducation populaire : CRIJ n°25 JEP 328 Rédacteur en chef : Stéphane Paris Crédits photos : Laurent Cheviet, Yves Petit, Crij Franche-Comté Dessins : Christian Maucler Maquette : Sladjana Becic.Régie publicitaire : L’Est Républicain Imprimerie : L’Est Républicain 54180 Houdemont. Le CRIJ de Franche-Comté est une émanation du ministère de la Jeunesse et des Sports, de la Région de Franche-Comté,

du Conseil général du Doubs et de la Ville de Besançon. Il réalise ToPo en partenariat avec L’Est Républicain et le Progrès et avec le soutien du Crédit Mutuel de Franche-Comté.

Le prochain numéro sera disponiblele 26 novembre en supplémentdu Progrès et le 30 novembre

en supplément l’Est Républicain.

L’initiative vient duconseil national desbarreaux. Pour la 5e

année, elle organiseune semaine des

avocats et du droit, du 15 au19 novembre. Objectif avoué,valoriser le rôle des avocatsdans la vie quotidienne : «c’estl’occasion pour la professionde faire (re)découvrir l’éten-due de ses compétences et sonsavoir-faire au grand public,mais aussi de mettre en exer-gue la facilité du recours àl’avocat, à tous les moments

«ART NUMÉRIQUE ETMODÉLISATION PHYSIQUE»Le numérique permet de nouvellespasserelles entre sons, images,art et technologie. Cyrille Henryet Nicolas Montgermont animentsur ce thème un café numérique

le 18 novembre à l’Hôtel deSponeck (Montbéliard). Après

une explication des concepts etapplications de l’art numérique,ils délivreront une présentationde leur travail sur la symbiose

image-son avec un concert de leurduo ChDh. Infos 0805 710 700

«NOIR, BLANC, DEL’AUTRE CÔTÉ DU BLEU»

De l’Afrique à la France,la compagnie Le jour qui vientdélivre ses histoires d’hommesqui voyagent le 9 novembreau Petit théâtre de la Bouloie.

Infos, 03 81 48 46 61.

«DR KINSEY»Film de Bill Condon (2003)

avec Liam Neeson, Laura Linneyet Peter Starsgaard. Au

Petit théâtre de la Bouloie le17 novembre (03 81 48 46 61).

ANNE CONDAMINRécital de piano rythmique le16 novembre à 12 h 20 au

théâtre Granit (Belfort).Infos, 03 84 58 67 67

LITTÉRATURELa librairie Les Gourmands Lisent(12 rue Bersot à Besançon) et

l’association Pas serial s’abstenirorganisent deux rencontres avecdes auteurs : le 25 novembre

Pascal Dessaint et le 16 décembreIngrid Astier. Ces rencontres ont

lieu à 18 h 30 à la librairie.Débats animés par Thierry Loew,

suivis d’un verre. Pas serial s’abstenir organiseégalement un café polar à lalibrairie L’Autodidacte, place

Marulaz (5 novembre, 20 h 30)avec l’écrivain

Abdel Hafed Benotman.

CITRON VERTL’association electro annoncedeux soirées en novembre :

apero video avec la projectiondu documentaire «Frenchy

drummers» de Fo et Tom puis3 sets de Gazim, Zanet et Lin-C(le 28 à la Cour des Miracles,

18 rue du Lycée à Besançon) etCitrik party le 26 au Leonz Caféà Lons, avec Oblyk et Mik-Mak.

Infos, 06 30 36 04 30.

EXPOSITIONLe Conseil général du Doubs

présente «Traces, l’animal enFranche-Comté du Moyen Âge

à nos jours» une expoen 5 thèmes :

«Bêtes noires, peur bleue»«vous avez dit nuisibles ?»

«Chasse : usageset réglementation»«De la connaissance

à la protection»«Le lion et l’aigle :

la force du symbole».Jusqu’au 5 novembre dans le

Hall du Département à Besançon(7 avenue de la Gare d’Eau)puis dans la salle d’expositiondes Archives départementales

du 15 novembreau 24 décembre.

Jacques Perrin et Jacques Cluzaud ontplongé dans les profondeurs durant 4ans d’expéditions, pour en tirer le film«Océans». Les éditions Hugo et Cie ontutilisé de splendides photos tirées de cefilm pour réaliser un agenda 2011, à lafois pratique et agréable. Le quoti-dien et l’évasion réunis dans un mêmeobjet, en somme, vendu 14,95 euros enkiosque. Même souci de qualité et dedécouverte pour un autre agenda, consa-cré lui au patrimoine de l’humanité 2011.

ToPo permet de gagner l’un ou l’autrepar l’intermédiaire d’un jeu-concourstrès simple. Il s’agit de répondre à 2questions : où se trouvent les sta-tues ? quel est ce poisson ? Il fautrépondre aux deux questions pour gagnerl’un des agendas, en renvoyant ou endéposant le bulletin au Crij, journalToPo, 27 rue de la République, 25000Besançon.Les premières bonnes réponsesgagneront un agenda.

C’est la période desfestivals de cinéma enFranche-Comté :

• du 26 octobre au2 novembre, rencontreinternationale de cinéma dePontarlier, la séance est à1,50 euros.

• du 27 octobre au6 novembre, festival dufilm de Morteau, entréegratuite sur présentationde la carte et du coupon.

• du 6 au 14 novembre,Lumières d’Afrique àBesançon, une place estofferte pour une achetée.

• du 27 novembre au5 décembre, Entrevuesà Belfort, entrée gratuite

sur présentation de la carteet du coupon.

Profitezdes festivalsde cinéma

Bon plan carteAvantages jeunes

Du 15 au 17 novembre, des avocats proposent desconsultations juridiques gratuites par téléphone.

de la vie». Une opération decommunication certes, maisqui bénéficie au public par l’in-termédiaire de consultationsjuridiques rapides, gratuites etpersonnalisées partout enFrance. Du lundi 15 au mer-credi 17 novembre, de 9h à18h, les avocats répondent àtoutes les questions des parti-culiers comme des profession-nels au numéro de téléphoneAzur 0810 313 313 (prix d’unappel local). Droit de la famille,droit pénal, droit des assuran-ces, droit du travail…tous les

Vous avez le droit de parlerà un avocat

Nom et prénom :

Adresse :

Courriel ou numéro de téléphone :

Préférence d’agenda : océan patrimoine

Jeu

Agendas 2011 à gagner

Q2 : Quel est ce poisson ?Q1 : Où se trouvent ces statues ?

Rp1 : Rp2 :

domaines peuvent être abor-dés. Des réponses personna-lisées et des conseils juridiquesseront délivrés à chacun par unavocat de sa région. L’idéeparaît bonne puisque la lignea reçu plus de 22 500 appelsl’an dernier.Outre cette plate-forme, plusde 50 barreaux organiseront enrégion des opérations spécia-les telles que des journées porteouvertes, des conférences-débatsauprès des entrepreneurs, desactions de sensibilisation dansles écoles…

Page 3: Métier Service civique,

page 04Zapping >>> www.jeunes-fc.com

COORDONNÉES DU RÉSEAU INFORMATION JEUNESSE DE FRANCHE-COMTÉCrij - Centre Régional d’Information Jeunesse 27 rue de la République 25000 Besançon 03 81 21 16 16Cij - Info Jeunesse Jura 17 place Perraud 39000 Lons-le-Saunier 03 84 87 02 55Cij - Centre Information Jeunesse 1 rue de Franche-Comté 70000 Vesoul 03 84 97 00 90Bij - Belfort Information Jeunesse 3 rue Jules Vallès 90000 Belfort 03 84 90 11 11Bij - Bureau Information Jeunesse 2 avenue des Alliés BP95287 25025 Montbéliard cedex 03 81 99 24 15

Réseau Information jeunesse de Franche-Comté

www.jeunes-fc.com

C oncert Avantagesjeunes (entrée à 5euros) : Aufgang au

théâtre Granit. Composéde Rami Khalifé, FrancescoTristaet (pianistes) etAymeric Westrich (batteur),Aufgang s’attache à struc-turer ses morceaux à lacroisée de l’accoustique etde l’électronique au gréd’influences diversesmêlées d’improvisation.

Renseignements, théâtreGranit : 03 84 58 67 67

Web radio

Besançon20 novembre

Les rendez-vous de novembre

E n direct du Crij de Franche-Comté, lesjeunes d’AKT radio animent des émis-sions autour de la solidarité internatio-

nale et des droits de l’enfant...

Renseignements, Crij de Franche-Comté, 27 rue dela République 03 81 21 16 16.

Lons-le-saunier17 et 24 novembre

L e réseau IJ Jura proposechaque mois des ren-dez-vous avec des pro-

fessionnels pour mieuxconnaître le quotidien desmétiers, les formations qui ymènent, les débouchés. Ennovembre, le secteur de lasanté est à l’honneur avec desrencontres le 17 au Cij deLons-le-Saunier et le 24 auxBij de St-Claude et Morez.

Renseignements, Info JeunesseJura, 17 place Perraud, 03 8487 02 55.

Métiers de la santé

Vesoul12 au 30 novembre

E xpos, animations, ateliers organisés dansle cadre de la semaine de la solidaritéinternationale (voir p. 8).

Renseignements, Cij de la Haute-Saône, 1 rue deFranche-Comté 03 84 97 00 90.

Solidaritéinternationale

Belfort18 novembre

Concert

Page 4: Métier Service civique,

page 05Zapping

245 000 €

Le chiffredu mois

Brève

E lles sont accordées à certains élèves dupublic ou du privé d’une classe de 2nde,1ère, terminale conduisant à un baccalau-

réat ou à un brevet de technicien, ou dans uneclasse de CAP ou de BEP ou dans une classepréparatoire à l’apprentissage. Le barème d’at-tribution prend en compte les ressources desparents ainsi que leurs charges (impôts sur lerevenu de l’année précédente et situation fami-liale de l’année en cours). Les demandes sontà retirer auprès du secrétariat de l’établisse-ment fréquenté, dans le courant du mois de jan-vier et à déposer avant la fin de l’année scolaire(la bourse sera attribuée pour l’année suivante).Pour 2010-2011, il est donc trop tard. Ces bour-ses s’échelonnent actuellement de 129,24 à430,80 euros. Des primes de complément peu-vent être attribuées aux élèves boursiers : pri-

mes d’équipement (341,71 euros), d’entréeen 2nde, 1ère et terminale (217,06 euros), à laqualification (485,84 euros pour les élèves deCAP ou BEP préparant une mention complé-mentaire), prime à l’internat (243,72 euros)et bourse au mérite au lycée (800 euros à condi-tion d’avoir obtenu une mention bien ou trèsbien au diplôme national du brevet).Il faut ajouter que les familles, dont la situa-tion financière et familiale s’est modifiée defaçon très sensible et durable après la datede clôture de dépôt des demandes de bourse,peuvent effectuer une demande de bourse pro-visoire pour un élève non boursier ou unedemande de promotion pour un élève déjàboursier. La famille doit s’adresser, aussitôtle changement de situation connu, auprès del’établissement scolaire.

U n conte sous forme despectacle («Noir, blanc,de l’autre côté du

bleu…» le 9), du théâtre («lePlaydoirouge» le 15), ducinéma («Dr Kinsey» le 17),de la danse («Duo» le 23) :tel est le programme culturelconcocté par le Crous ennovembre sur le campus bison-tin. Eclectique et accessible :gratuit pour le conte et le ciné,8 ou 4 euros pour les deuxautres rendez-vous. Une offreà compléter par les concertsjazz au campus (prochain ren-dez-vous le 16, là aussi gratuitpour les étudiants), ceux desformations universitaires (bigband, orchestre, chorale), lasalle Jenny d’Héricourt miseà disposition des étudiants etdes participations à des actionscomme le festival Herbe enZik. Ce qui a correspondu l’andernier à une soixantaine d’évé-nements et 245 000 euros, soit1 % du budget de fonctionne-ment du Crous. Un programmefourni pour la majorité des étu-diants, ceux de Besançon. Maispour ne pas laisser les autresen reste, un projet culturelconcernant le Nord Franche-Comté est à l’étude.

ENTRÉE LIBRERendez-vous au Cij de Vesoulle jeudi 4 novembre de14 h à 16 h pour toutsavoir des métiers dela comptabilité. Et parla même occasion découvrirl’exposition des lauréatsdu concours photo 2008(présentée jusqu’au10 novembre).

L e bac pro pour être électricien dans le bâtiment s’appelle bac pro élec-trotechnique, énergie, équipements communicants mention Habitat ter-tiaire. Voici les établissements qui y préparent en apprentissage (3 ans

après la 3e) en Franche-Comté :• Le CFA Vauban du bâtiment de Franche-Comté, 6 rue Mercator BP 102325001 Besançon cedex (03 81 53 98 98, www.cfa-btp-fc.net, courriel : [email protected], )• Le CFA de l’industrie du Nord Franche-Comté, 5 rue du Château, 25400Exincourt (03 81 32 67 22, www.cfai-nfc.com, courriel : [email protected])• Le CFA de l’industrie Nord Franche-Comté, Espace la Motte, 70000 Vesoul(03 84 76 65 73, www.cfai-nfc.com, courriel : [email protected])

Quelles sont les formations en alternance pourl’obtention d’un bac pro électricité du bâtiment ?

P our des raisons de commodités, les livrets de réduc-tions donnés avec la carte Avantages jeunes sontdifférents selon la zone où on l’achète (Besançon et

haut Doubs, Pays de Montbéliard, Jura, Haute-Saône,Territoire de Belfort). Cependant, n’importe quelle cartedonne droit à l’ensemble des réductions. Pour connaître cel-les qui ne sont pas dans le livret, il faut consulter le sitewww.jeunes-fc.com qui recense l’ensemble. Les couponsde gratuités de portée régionale sont les mêmes pour tous.Seuls diffèrent certains coupons de gratuités locales, pro-pres à chaque zone de diffusion. Si l’on tient absolumentà les avoir, il faut s’adresser à une structure du réseau infor-mation jeunesse de Franche-Comté.

J’ai acheté une carte Avantages jeunes dans le Doubs. Je pensais que le livret étaitle même pour toute la Franche-Comté. Or j’ai vu sur votre site qu’il y a un livretspécial Belfort. Comment faire pour récupérer une édition de Belfort ?

On m’a parlé de bourses de lycée. Qui y a droit ?

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page 06Métier >>> Agroéquipement

Globalement, un BTSqui sort d’ici a troisoffres d’emploi ».Pour Alexandre

Burkhalter, responsable du halléquipement et de la plate-formetechnologique de l’Eplefpa deVesoul (1), il y a encore plus

Mécaniciensrecherchés

Pas trop connue,la mécanique agricoleoffre de réels débouchés.Un centre de formationperformant est situéà Port-sur-Saône.

significatif : « on a un taux de94 % de réussite aux examensmais une insertion de 100 %.Cela veut dire que la formationcorrespond à la demande desentreprises ». Pour les élèves,l’entrée en formation signifiequ’ils peuvent facilement trou-

ver un CDI dès la sortie, mêmes’il faut souvent bouger.L’établissement de Haute-Saôneest le seul en France à possé-der les deux BTS génie deséquipements agricoles et agroé-quipement. Le premier s’adresseà des étudiants plutôt orientés

sur la partie vente, le seconds’effectue en apprentissage plu-tôt sur l’aspect maintenance.Mais tous deux tablent sur uneparfaite connaissance du maté-riel agricole et ouvrent desdébouchés chez les construc-teurs et les concessionnaires.

Ou, autre perspective, une pour-suite d’étude pour obtenir unelicence professionnelle en unan après le BTS.L’établissement a noué des liensde confiance avec les grandsgroupes du domaine. L’un d’euxlui a même demandé de mon-ter une formation spécifiquepour ses techniciens. « Certainsnous mettent à disposition dumatériel. On a par exemple unemoissonneuse-batteuse qui vaut300 000 euros. Ce n’est pasrien, c’est la preuve d’unereconnaissance. Former destechniciens sur leur matériel

signifie pour les constructeursune plus grande efficacité deleurs futurs salariés. Cela veutdire qu’ils comptent sur nosélèves. Et cela nous permetde travailler sur des machi-nes récentes. La mécaniqueagricole est devenue hyper com-plexe et le matériel vitedépassé ». À tel point qu’il fautvraiment passer par une forma-tion spécialisée pour espérery travailler. Impossible de lefaire en apprenant sur le tas,comme cela a pu être le cas àune autre époque. Et si les jeu-nes formés peuvent éventuel-lement se diriger vers lamécanique auto, l’inverse estimpensable. « Il y a énormé-ment d’asservissement type élec-tro-hydraulique, électroniqueembarquée, autoguidage. C’esttellement complexe, que mêmeceux qui travaillent dans lavente et le conseil ne peuventle faire sans connaître l’aspecttechnique ».Autre fait significatif, à Port-sur-Saône, un hall d’agroéqui-pement très moderne etfonctionnel de 3400 m2 a étéfinancé par le Conseil

Une parfaiteconnaissance dumatériel agricole

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En sortant de BTS, les élèves sont polyvalents et peuvent s’orienter aussibien du côté de la maintenance que de la vente.

Du matériel de pointe au service des élèves, grâce à des relationsprivilégiées avec les constructeurs.

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page 07Métier

régional. Devant êtreinauguré prochainement, il per-met aux élèves d’étudier dansdes conditions optimales. Mêmela commune de Port-sur-Saônes’y est mise en promettant laconstruction de logements étu-diants. Pour l’instant les élè-ves doivent faire la navettedepuis Vesoul. Autre petitbémol, un manque de diver-sification dans le recrutement :« Beaucoup de nos élèves vien-nent du milieu agricole. Peut-être que les autres ont en têtel’image de tracteurs qui datentdes années 30. Ce n’est plusdu tout ça. On ne parle mêmeplus de mécaniciens mais detechniciens et de technologie.Alors c’est vrai qu’on aime-rait attirer d’autres types d’élè-ves vers nos métiers ».

S.P.

(1) L’Etablissement public locald’enseignement et de formationprofessionnelle agricole de Vesoulregroupe le lycée d’enseignementgénéral et technologique Munier,le CFA agricole de Haute-Saône,un centre de formation d’adultes,un centre de bilan de compéten-ces, une exploitation agricole etun hall technologique, sur les sitesde Vesoul et Port-sur-Saône.

•••

« Après le collège, j’étais en bac STImécanique générale, mais cela ne meplaisait pas du tout. A un carrefour desmétiers, j’ai rencontré M. Lerat, direc-teur adjoint du CFA agricole qui m’aexpliqué que je pouvais repartir sur uneformation en apprentissage si je trou-vais un patron ». Aujourd’hui, VincentDémoulin, 21 ans, originaire de Pinen Haute-Saône, est en 2e année de BTSagroéquipement. Il a commencé par unbac pro, chez le concessionnaire Costagrià Dannemarie-sur-Crête. Et finalementpoursuivi sur sa lancée, convaincu parses professeurs d’entamer un BTS. « Celam’a vraiment remotivé alors que jen’avais pas de source de motivationpour l’école. Mais je me suis retrouvédans mon élément, dans quelque choseque j’avais envie de faire et dans cescas-là, on s’intéresse mieux aux matiè-res générales. Il faut dire aussi qu’ona de bonnes conditions pour appren-dre, on est bien encadrés pour réussir ».

Parcours« On a les conditionspour réussir »

Au CFA agricole de Haute-Saône et lycée agricole Munier(Le Grand Montmarin, 70000 Vesoul cedex, 03 84 96 85 20) :- CS Tracteurs et machines agricoles utilisation et maintenance- bac pro agroéquipement- bac pro Maintenance des matériels option A agricoles- BTS Agroéquipement- BTSA Génie des équipements agricoles - licence pro. gestion technique et économique des agroéquipements

À la Maison familiale rurale de Montbozon(rue du Bressot, 70230 Montbozon, 03 84 92 31 83) : - CAP maintenance des matériels, option tracteurs et matériels agricoles

- aimer la mécanique,le contact des machines- être méthodique, précis,rigoureux

Ils sont très variables suivant les postes et les entreprises. Maisen sortant de bac pro ou de BTS, un élève peut espérer débuterdans l’agroéquipement à un salaire de 1300 à 1500 euros net.

Les salairesLes salaires

Les formationsformationsPrincipales

en Franche-Comté

QualitésQualitésrequises

Le matériel agricole estdevenu très complexe.

Un métier qui demande de laméthodologie et de la rigueur.

Avec la création de la plate-forme technologique de l’Eplefpa, lesélèves sont en contact avec des expérimentations et des innovationsdans le domaine de l’agroéquipement.

Alexandre Burkhalter : «à l’heure actuelle,les formations en agroéquipement offrent encoredes débouchés».

Page 7: Métier Service civique,

page 08Vie quotidienne

Solidarité internationale :une semaine pour agirBELFORT

Dans le cadre de la semainede la solidarité internationale,des étudiantes en carrièressociales et l’associationSolidar’IUT organisentdu 15 au 18 novembreune action de sensibilisationà destination des étudiants.À l’IUT à Belfort :le 15, repas solidaire,le 16, conférence sur émigrationet alimentation,le 17 soirée rencontre surdes échanges d’expériencesde projets à l’étranger.À la salle des fêtesà Belfort :le 18 : pique-nique solidaire,animations et concert deNoheidy à partir de 21 h.

« TERRAINCONNUE –TERRE INCONNUE »

Ou comment agir pourconstruire un monde plussolidaire : une animationorganisée autour d’uneexposition dans le cadre dela semaine de la solidaritéinternationale par le Crousde Besançon, l’Universitéde Franche-Comté etRéCiDev. Du 16 au19 novembre au Kursaalà Besançon, elle est destinéeaux jeunes à travers desobjectifs d’échanges(retour d’expériences,transmissions de savoirspar les professionnels,jeux de rôle, espace deconsultation convivial) etd’informations, notammentpour ceux qui souhaitents’engager dans la voie de lasolidarité internationale. Desexperts de la solidaritéinternationale, des structuresd’accompagnement et definancement, des associationsétudiantes seront présents. Entrée libre tous les joursde 13 h à 19 h. Infos :03 81 66 51 78, 03 81 41 05 87ou www.crous-besancon.fr(rubrique semaine dela solidarité internationale)

VOLONTARIATDans le cadre de cettemême semaine, une soiréed’information sur le volontariatest organisée le 18 novembreà partir de 17h. 8 structuresfranc-comtoises seréunissent au Kursaalde Besançon pour informersur les possibilités de départà l’international, en s’appuyantsur des témoignages d’anciensvolontaires. Des standsd’informations permettrontde se renseigner sur leschantiers de jeunes et levolontariat moyen terme,le service volontaire européen,le volontariat de solidaritéinternationale, le service civique,le volontariat international.Une table ronde (« qu’apporteune expérience devolontariat ? ») et un buffettermineront l’après-midi.

Brèves

Du 12 au 21 novem-bre, nous avonsla possibilité denous investirdavantage pour

un monde plus solidaire, denous associer pour faire tom-ber nos préjugés. C’est pouragir en faveur des oubliés dela mondialisation qu’a été miseen place la Semaine de laSolidarité Internationale enFrance. « La SSI ose défen-dre le partage et la réciprocitéet non l’assistance ou le pater-nalisme ». Depuis 2007, le CentreInformation Jeunesse de laHaute-Saône est à la fois coor-dinateur départemental, orga-nisateur et coorganisateur

d’événements liés à la SSI. Ileffectue un zoom sur les actionsqui se font toute l’année grâceaux acteurs locaux (AAMI 70,

Cette année encore, la troisième semaine de novembre est consacrée à cettethématique. Au niveau local, le CIJ de la Haute-Saône, en partenariat avec desorganismes de la région, met en œuvre des actions faisant appel au potentielsolidaire de chacun.

CCFD, Artisans du monde,ADSHVS...). A priori, la voca-tion première du Cij n’est pasd’organiser ce type de mani-festation, mais l’équipe a sou-haité mettre en œuvre, autourde la SSI, des projets péda-gogiques visant en particulierles scolaires, les centres sociauxet de loisirs. Parce que la SSIest aussi un moyen de plébis-

S’investirdavantagepour un mondeplus solidaire

citer l’éducation à la citoyen-neté, le CIJ cherche à sensi-biliser un public non militantet pas forcément averti. Il aspireà compléter les programmesscolaires en abordant des thé-matiques peu traitées parl’Education Nationale. Le prin-cipal objectif de ces manifes-tations étant de « développerdes modes d’expression fédé-

rateurs pour amener les jeu-nes à d’autres réflexions ».Deux actions principales enmilieu scolaire, et orientéesautour du conte, sont mise enplace : le spectacle « Sagecomme un orage » de et avecla conteuse Delphine Noly, etl’exposition « Dessine-moi unconte », résultat d’un travailqu’a réalisé l’illustrateurRaphaël Baud avec des enfants.Les migrations étant le thèmede prédilection cette année, desateliers et une exposition « lesmigrations : histoires de vies1850-1950, ici et ailleurs » sontprogrammés dans les locauxdu Cij. D’autres rendez-vousco-organisés par le Cij sontégalement prévus, à ne pasmanquer un spectacle du groupede hip-hop alternatif et engagé,les Fuckin’Mondays, mais aussides débats, tables rondes etautres journées à thèmes.

Amandine Jarrot

Plus d’informations et détails dela programmation sur www.lase-maine.org et www.jeunes-fc.com.

Aujourd'hui, 1 personne sur6 souffre de la faim, un chiffreencore en progression parrapport à 2008 selon la FAO.Pour sensibiliser et informerle public, la campagneAlimenterre 2010 porte surl'agriculture et l'alimentationde demain. En relais, lecollectif lédonien d'associationsde solidarité international,coordonné par Info JeunesseJura et en lien avec les élèvesd'une classe de BTS du LEGTAMancy, organise le FestivalAlimenterre avec la diffusionde films et des animationsspécifiques. Du 24 au 30novembre, de multiplesactions sont notammentmenées à l'intention delycéens et collégiens. D'autressont ouvertes à tous : • projection du film "Food inc"au cinéma le Palace le 25 à20 h 30• festival (4 films) avecdébats, témoignage et buffetle 27 après-midi au Carcom àLons le Saunier• débat autour de l'agricultureet du métier de paysan ici etlà-bas avec documentaire etexpo photo d'André Nayenerle 29 dans la soirée au Legtade Montmorot.Renseignements, IJ Jura,03 84 87 02 55.

- Lons-le-Saunier -

FestivalAlimenterre 2010

Page 8: Métier Service civique,

page 09Vie quotidienne

COMMERCEUne nouvelle école decommerce ouvre ses portesdans le Jura. L’Ecole demanagement commercial duJura se donne pour ambition«d’offrir aux jeunes un éventailde filières spécialisées, de hautniveau et dont les cursus sontorientés prioritairement versl’entreprise ». Remplaçantl’école Magestic, cette écoleassocie à ce nouveau nom unpartenariat avec l’ESC Dijonpour une nouvelle formation,un bachelor marketing &business. Renseignements,EMC, 87 place de la Comédie,39016 Lons-le-Saunier(03 84 24 15 76)

NATATIONChampionnats de France inter-clubs les 13 et 14 novembre àla piscine La Fayette(Besançon). L’occasion de voirdes nageurs de haut niveau etd’encourager, l’ANB, actuelle-ment classé 6e club françaispar la fédération française denatation devant des clubscomme Antibes ou le CNMarseille.

CRÉATIOND’ENTREPRISE

Le programme du Conseilgénéral du Doubs «chefd’entreprise pourquoi pasvous ?» donne des rendez-vous d’information le 9novembre à Besançon (écolePierre et Marie Curie), le 16à Marchaux (mairie), le 23 àMandeure (centre polyvalent)et le 30 à Planoise (salle desEpoisses). Infos surwww.doubs.fr

Brèves

Une lecture lenteet difficile, desproblèmes desyntaxe et d'or-thographe, une

mauvaise utilisation de cer-tains mots peuvent être dessymptômes de dyslexie. Cetrouble de l'apprentissage quitouche tout de même 5 % dela population peut se révélertrès handicapant notammentpour les jeunes élèves. Si cettepathologie n'empêche pas decomprendre et d'assimiler desconnaissances, elle provoqueune grande difficulté à recon-naître les mots et donc à lireet écrire. Chaque exercicedemande une charge de tra-vail de plus en plus impor-tante à mesure que l'élèveavance dans les études.Pour faire connaître la dys-lexie et ainsi permettre de ladéceler rapidement, l'Inserm,Institut National sur laRecherche Médicale, a réa-lisé un film de synthèse deses études scientifiquesmenées sur le sujet.Sorti en DVD et disponiblegratuitement, ce film s'adresseaux parents, enseignants ouprofessionnels de santé.D'une durée d'1 h 15 le films'attache à bousculer les idéesreçues. De nombreux témoi-

gnages de chercheurs, méde-cins, enseignants et parentsdonnent une vision complètedes difficultés rencontrées auquotidien par les personnesdyslexiques. Le film expliqueles causes physiologiques etfacteurs aggravants de la mala-die et donne des recomman-dations sur le dépistage, lediagnostic et la prise en charge

des personnes atteintes.Enfin, on y découvre que lesavancées en matière d'ima-gerie médicale apportent denouvelles réponses quant au

fonctionnement du cerveaudans l'apprentissage de la lec-ture et de l'écriture. Toutefois,l'explication neurologiquen'est pas suffisante à elleseule, l'étude du comporte-ment est aussi un élémentessentiel dans la prise encharge de la dyslexie.Pour tous ceux qui veulent ensavoir plus, n'hésitez pas àcontacter la MGEN qui dis-tribue le DVD gratuitement.

Katia Mairey

Cette pathologien’empêche pasde comprendreet d’assimiler desconnaissances

Dyslexie : un film pourmieux comprendre

Pour tout savoir surla dyslexie, l'Insermvient de sortirun DVD disponiblegratuitementauprès de la MGEN.

HALDELa Haute autorité de luttecontre les discriminations etpour l'égalité des chances installeune permanence à Lons-le-Saunier. Le 1er et 3e jeudi dechaque mois, de 14 h à 18 h,Arlette Lassout accueille lespersonnes souhaitant déposerune réclamation à la Halde, lesinforme de leurs droits, lesaide à constituer un dossier deréclamation, contribue à larésolution de leurs difficultésen matière de discriminationAccueil sur rendez-vous (àprendre au 03 84 47 58 15) auPoint info familles, 215 avenued'Offenbourg à Lons.

Page 9: Métier Service civique,

page 10Vie quotidienne

Page 10: Métier Service civique,

page 11Région

Peu ou pas du toutexpérimentés, lesjeunes sont lespremiers touchésen période de

crise : titulaires de contratsprécaires et premières victi-mes des licenciements pourceux qui travaillent, accès aupremier emploi encore plusdifficile qu'à l'acoutumée pour

les autres. Ils font naturelle-ment partie des principauxpublics visés par les nouvel-les mesures pour l'emploiadoptées le 24 septembre parle Conseil régional de Franche-Comté. Ces dernières sontregroupées au sein d'un « dis-positif régional en faveur del'emploi et de la sécurisationdes parcours », signé à la suited'une concertation entre laRégion, l'Etat et les partenai-res sociaux et labellisé auniveau national par le fondsd'investissement social.L'objectif : dynamiser l'em-ploi à destination des jeu-nes, des intérimaires et des

Appuis à l'emploiLa Région

a voté 6 mesures« en faveur del'emploi et de

la sécurisationdes parcours ».

Les moins de30 ans font partiedes principauxbénéficiaires.

salariés les plus fragiles – ànoter que faire partie des troiscatégories n'est pas rare. Sixmesures auxquelles vont êtreattribués 20 millions d'eurosjusqu'en 2014, pour financerdes formations et générer descontrats à durée indéterminée.EN RÉSUMÉ :• l'appui régional formationemploi est destiné aux moinsde 30 ans et aux personnes eninsertion pour leur permet-tre un accès à un contrat deprofessionnalisation à duréeindéterminée, au minimumà mi-temps. Les employeurssusceptibles de recourir à uncontrat de professionnalisa-tion (entreprises et associa-tion notamment) bénéficientd'une aide de 1500 à 3500euros selon les cas.L'accompagnement de 6000emplois est visé.• le dispositif de solidaritéintergénérationnelle concerneles moins de 30 ans et les sala-riés à 2 ans de la retraite occu-pant un emploi reconnudifficile. Sur la base du volon-tariat, la mesure lie une réduc-tion d'activité d'un senior àl'embauche d'un jeune. Lesdroits à la retraite du premiersont maintenus tandis quele second bénéficie d'uncontrat de professionnalisa-tion à durée indéterminée, auminimum à mi-temps. L'aides'échelonne de 1500 à 3500euros, pour 1000 binômesenvisagés.• l'aide à la sécurisation desparcours d'intérim doit per-mettre à des intérimaires pos-sédant au maximum le bacd'alterner durant 2 à 3 ans mis-sions d'intérim et périodes deformation.7 domaines profes-sionnels sont concernés : main-tenance 1er niveau, tourneurCN, conducteur de ligne, pré-parateur de commandes enlogistique, technicien logisti-que, agent relation clients etcommerciaux. Une aide de2000 euros est prévue pouraccompagner 1000 intérimai-res dans leur « contrat de déve-

loppement professionnel ».• le fonds de continuité pro-fessionnelle poursuit les objec-tifs du fonds de sécurisationprofessionnelle qui avait étémis en place en 2009 : il per-met d'accompagner la forma-tion des salariés dans lesentreprises (hors secteur ter-tiaire) de moins de 250 sala-riés en baisse d'activité. L'aideprend en charge 20 à 35 % duprogramme des formationséligibles au dispositif.• l'aide pour les emplois asso-ciatifs d'utilité sociale concerneles associations dont les acti-vités ont pour résultat la réduc-tion des inégalités etl'amélioration des conditionsde vie des personnes les plusfragiles. Elle doit générer la

création de contrats de pro-fessionnalisation à durée indé-terminée, au minimum àmi-temps, pour les moins de30 ans, les personnes en inser-tion et les bénficiaires d'em-plois du dispositif « Tremplinassiciatif ».Le montant de l'aideest dégressive : 6000 euros lapremière année (bonifiés de3000 euros dans certains cas),4500 la 2e, 3000 la 3e.• enfin, une aide au recrute-ment d'apprentis par les col-lectivités locales et desstructures publiques tellesqu'intercommunalités, régies,établissements publics vientcompléter la prime régionalepour l'emploi d'un apprenti,qui concernait jusqu'à présentles entreprises.

Marie-Guite Dufay,présidente de la Régionet Denis Sommer,1er vice-président encharge de l'emploi, ontprévu des réunions au sujetde ces nouveaux dispositifsen octobre et en novembre.S'adressant aux employeurs,partenaires économiques,responsables syndicaux,élus et personnes intéressées,4 auront lieu en novembre :le 3 à Besançon (18 h 30,lycée Pergaud), le 8 àPontarlier (18 h 30, théâtreBernard Blier), le 9 àNoidans-lès-Vesoul (18 h 30,salle des fêtes) et le 15 àSt-Claude (18 h 30, pôle duTomachon). Renseignements,http://emploi.franche-comte.fr

ENVIRONNEMENTEn lien avec la semaine de la réductiondes déchets, la maison de l’environne-ment de Franche-Comté met en placeplusieurs animations en novembre :- une exposition « réduisons nosdéchets, ça déborde ! » du 2 au 30novembre

- deux ateliers éco-citoyen gratuitssur réservation : le 9 novembre, àpropos des couches lavables (pas si ano-din puisqu’un bébé produit en moyenneune tonne de déchets de couches), et le23 novembre, sur la façon de réduire lesdéchets au moment des courses. Cesateliers ont lieu à 18 h 30 au 7 rueVoirin à Besançon. Infos et inscriptions,03 81 50 25 69.

INITIATION AU CINÉMALa MJC de Dole reprend son programmed’ateliers permettant d’apprendre le

cinéma en pratiquant. En ce premier tri-mestre, elle organise un atelier par moisaccessibles pour 10 euros (8 pour lesadhérents) : en novembre, c’est «rushhour» pour s’initier au montage vidéo (le13) et en décembre, «reporter d’unjour» permettra de s’initer au reportagetélé (le 11). Et tout au long de l’année,un atelier bimensuel aborde les notionset techniques de bases de la prise devue, de la manipulation de caméscopeset de montage. Renseignements, MJC deDole, 21 place Barberousse, 03 84 82 0035, www.mjcdole.com

SECOURS CIVIQUEUne session de Préventionet Secours Civique de niveau 1 (PSC1)est organisée par ADEDS 25 le ven-dredi 5 novembre de 19 h à 22 h 30et le samedi 6 novembre de 9 h à 12h et de 13 h à 17 h 30. Lieu : AvenueFontaine Argent à Besançon. Prix : 55euros/pers ou 45 euros/pers avec lacarte Avantagesjeunes. Inscriptions et renseignements :[email protected] ou 03 63 18 34 36

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Réunionsd’information

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D’ici à 2014,20 millions d’euros

vont financerces mesures

Page 11: Métier Service civique,

page 13DossierDossier >>> Service civique

Le service civique estentré en vigueur enjuillet dernier.Nouveau dispositifde volontariat des-

tiné aux jeunes, il remplacele service civil volontaire, lui-même mis en place aprèsl’abandon du service militaireobligatoire. Deux mots défi-nissent cette possibilité offerteaux jeunes de 16 à 25 ans :volontariat et engagement.Ce dernier soulignant la dimen-sion citoyenne des missionsconfiées aux jeunes. Ils ontconclu de longs débats où ilétait notamment questiond’obligation et de «travail nonsalarié favorisant la précaritédes jeunes». Finalement, il

• LE MOUVEMENT RÉGIONAL DE JEUNESSE CHRÉTIENNE chercheun volontaire à partir du 1er décembre pour coordonner et préparer les actionspréalables au festival des Boussoles, rassemblement de 2000 jeunes en juilletdans la Creuse sur le thème de la mobilité.• LE CLUB PUGILISTE BISONTIN cherche 2 volontaires à partir du 1er

novembre pour participer à des actions favorisant la notion éducative dans lespratiques sportives.• L’INSTITUT MÉDICO-ÉDUCATIF DE MORTEAU cherche un volon-taire à partir du 1er décembre pour venir en soutien de la réalisation d’activi-tés scolaires et éducatives auprès de personnes handicapées mentales.• LE CENTRE INFORMATION JEUNESSE DE LA HAUTE-SAÔNE (Vesoul)cherche un volontaire à partir du 1er janvier 2011 pour mettre en place des cam-pagnes d’éducation à la citoyenneté.Pour tout savoir : www.service-civique.gouv.fr

Y oann Cortès aconnu l’an-cienne mou-

ture du servicecivique, le servicecivil volontaire. Pourlui aussi, c’était en complément de sa formation BPJeps. Accueilli par Profession sport en 2009, il fai-sait de l’animation sportive le mercredi après-midiet assistait un éducateur le reste du temps. «Cela aété une expérience enrichissante qui me permettaitde découvrir, d’apprendre en pratiquant». Utileaux autres mais aussi utile à soi précise le fasciculede présentation du service civique. Pour Yoann Cortès,attaché au centre de loisirs de Dannemarie-sur-Crête,lors des vacances scolaires, le service civil répondaitdéjà à cette double notion. «Cet engagement m’a per-mis d’apprendre beaucoup de choses. Il m’a mon-tré que j’étais capable de bien bosser. C’est ce quim’a permis de passer en CAE de 35 h avec Professionsport». Tout en poursuivant son BP Jeps, il accom-plit des missions de remplacement d’éducateur spor-tif en école primaire et dans des clubs à Besançon.«C’est important de voir différents publics». La suite? «finir ce diplôme et faire un autre BP Jeps pourêtre maître nageur puis éventuellement passer undiplçome d’Etat pour pouvoir encadrer des entraî-nements».

Les jeunes qui veulent s’engager peuvent trouver desoffres de missions sur le site dédié.

s’agit d’un statut à part, la mis-sion confiée aux jeunes devantêtre de 24 h minimum parsemaine, pour laquelle ils béné-

ficient d’une indemnité de440 euros complétée de 100euros de prise en charge defrais, versés par la structured’accueil (c’est en diminutionpar rapport au service civilvolontaire). Les jeunes béné-ficient également d’une cou-verture sociale complète, d’une

validation de leur période demission pour leur retraite etd’une reconnaissance possiblede leur service dans un livretde compétence, un cursus uni-versitaire ou une validation desacquis de l’expérience.Ce service civique peut s’ef-fectuer en France ou à l’étran-ger auprès d’associations,d’ONG, de collectivités terri-toriales, d’établissements publicsdont les offres de missionsauront été dûment agréées parl’Etat. Les missions proposéesdoivent «être utiles aux autreset pour soi». Elles privilégientdonc l’intérêt général et le ser-vice à l’ensemble de la société.Ce qui peut regrouper un grandnombre de domaines : culture,

loisirs, sport, humanitaire, édu-cation, environnement, santé,solidarité et même interven-tions d’urgence en cas de crise.L’agence de service civique,créée cette année pour gérer ledispositif, cite quelques exem-ples : sensibiliser les jeunes aurespect de l’environnement,aider à combattre l’illettrisme,offrir une aide aux personnesisolées, mener des actions d’in-formation sur les grands enjeuxde la santé, participer à deschantiers de restauration, aiderà la reconstruction de sitesendommagés. Pour ceux quisouhaitent s’engager, l’ensem-ble des missions et des offresest disponible sur le site ser-vice-civique.gouv.fr

Les missions doivent« être utiles auxautres et pour soi »

Des exemplesen Franche-Comté 28

C’est le nombre de missionsproposées à la date du 21octobre, en Franche-Comté15 dans le Doubs,4 dans le Jura,8 en Haute-Saône,1 dans le Territoire de Belfort

Le service civique en bref

«Le service civil m’abeaucoup apporté»

Un service civique«très positif»C hristian Paillot a été embauché en CAE (contrat

d’accompagnement dans l’emploi) au mois de juil-let. Il travaille à la MJC Palente, en tant qu’ani-

mateur sportif. Un contrat qui a découlé de son servicecivique. «Je suis en formation BP Jeps activités physiquespour tous et j’ai eu la chance d’avoir pu faire un servicecivique en rapport avec cette formation. Et sans cela, jen’aurais pas bénéficié du contrat à temps plein sur lequelcela a débouché». À 26 ans, il dit avoir trouvé sa voie.«Entre 17 et 24 ans, je ne savais pas quoi faire. J’ai étéun peu cuisinier, électricien, pâtissier. Je ne connaissaispas du tout l’éducation sportive. J’y suis venu parce quej’avais un projet dans le roller depuis des années.Aujourd’hui, je suis vraiment dans ce que j’aime». Enservice civique, il a mené des séances de sport, des sta-ges pour les jeunes en insertion, ouvert du roller pouradultes et même fait de l’accompagnement à la scola-

rité. «J’ai euun rôle en rap-port avec maformation, c’étaittop, d’autant queje me sentais bien

dans la structure d’accueil et que j’étais payé. Et du coup,avec le CAE, lorsque j’aurai fini ma formation, j’aurai uneexpérience d’un peu plus de deux ans dans mon domaine». Ilconclut : «un service civique c’est bien, mais lorsque ça colleavec ce que l’on veut faire, c’est on ne peut plus positif».

«Une bonne transitionentre études et travail»

Un pari utileCette association d’aide à la scolarité accueillecette année 3 jeunes en service civique.

P ari a proposé 3 offres de service civique cette année. L’association tourne avec 4 sala-riés et une soixantaine de bénévoles. L’apport de ces jeunes est loin d’être négligeable,surtout lorsqu’on est tributaire de subventions annuelles toujours plus difficiles à obte-

nir. Nathalie Jeannin, la directrice, ne le cache pas, «le service civique permet d’avoir une maind’œuvre peu coûteuse, même si ce n’est pas pour cela qu’on les prend. C’est du donnant-donnant. Ils acquièrent une bonne expérience, c’est une façon de leur mettre le pied àl’étrier. En plus, c’est un de nos buts est de favoriser l’insertion sociale et professionnelle des

jeunes.» Pari existe depuis 30 ans dans le quar-tier de Planoise à Besançon. L’association pro-pose aide à la scolarité, miseen confiance, valorisation,

ouverture culturelle et soutien à la parentalité pour les jeunes de 6 à 20ans et leurs familles. 278 enfants en ont bénéficié l’an dernier, à 90 %des Planoisiens dans un quartier qui compte cinq écoles primaires, deuxcollèges et deux lycées. Pari a signé des conventions avec tous cesétablissements scolaires, s’inscrit dans le programme de réus-site scolaire de la Ville, assure un accueil tous les après-midi du lundi au vendredi et participe même avec lecollège Diderot au dispositif école ouverte début juil-let et fin août. Sans compter divers projets avec la PJJou Jeunesse et Sports. «Malgré ce travail et la recon-naissance dont on bénéficie, on reste fragile. Doncl’apport des services civiques est important.L’an dernier, on a monté une comédie musicaledans le cadre de «Raconte-moi Planoise». Cetteannée, Lucie sera là pour développer l’action socio-culturelle vers les 6-12 ans, en faisant intervenir desartistes pour montrer que la culture est accessible.Elle travaillera également sur l’accompagnement àla scolarité et la parentalité dans le cadre du pro-gramme «En associant les parents, tous les enfantspeuvent réussir». Outre Lucie Puydenus, l’as-sociation attend deux jeunes de Montpellierdont le service commence prochainement.«On a l’agrément pour accueillir des servi-ces civils puis civiques depuis 2007. Avec lestrois de cette année, 8 seront passés cheznous». Achaque fois pour accomplir une mis-sion utile à Pari, et partant à la société.

P our être volontaire, elle l’est. Lorsqu’elle adécidé de faire un service civique, LuciePuydenus a postulé à une vingtaine de mis-

sions en Franche-Comté et en Alsace. Ne rece-vant aucune réponse, elle s’est décidé à appeler lesstructures d’appel. Bien lui en a pris : aucune n’avaitreçu sa candidature. Le site du service civique par lequel il faut postuler n’était apparemment pasencore au point. Après ses rappels, elle a eu plusieurs entretiens et s’est finalement décidée pours’engager avec Pari, association qui fait de l’aide à la scolarité depuis 30 ans dans le quartier dePlanoise, à Besançon. «Parmi les offres que j’avais, c’était la seule dans une petite associationexplique-t-elle. J’ai trouvé plus cohérent de venir là, en pensant qu’on aurait vraiment besoin demoi dans une petite structure. Le travail de cette association a également été décisif. L’éducation,la scolarité, la parentalité sont des thèmes qui m’ont beaucoup intéressée durant mes études. C’étaitl’occasion d’approfondir sur le terrain». Originaire de St-Claude, Lucie a derrière elle un bacoption théâtre passé à Salins et un DUT carrières sociales option animation sociale et socio-cultu-

relle à Belfort. «Après le DUT, je nesavais pas vraiment quoi faire. Jeme suis beaucoup renseigné sur le ser-vice civique dont ma mère m’avaitparlé. J’ai trouvé que cela pouvaitêtre un bon compromis entre la fin desétudes et le monde du travail. On n’estpas salarié, mais en position de tra-vail. C’est un bon moyen d’acquérirde l’expérience sur le terrain, dans leconcret et de constituer un réseau pro-fessionnel. J’ai fait des stages en DUTmais ce n’est pas pareil. Là ce n’estpas le stagiaire qui a besoin d’un lieud’accueil, mais la structure qui a besoinde vous».Elle a débuté le 1er octobre et rapide-ment pris ses marques. «J’avais peurque les services civiques soient exploi-tés pour des tâches type photocopies.Ce n’est pas du tout le cas. J’ai unemission à la même hauteur que lessalariés, on me fait confiance, j’ai unevraie utilité et en même temps jepeux me forger de l’expérience».

CONDITIONS : avoir 16 à 25 ans et s’engager sur une période de 6 à 12 moispour une mission d’au moins 24 h par semaine

INDEMNITÉ : 540 euros par mois

COMMENT POSTULER : s’inscrire sur le site et répondre aux offres de missiondirectement sur le site

COMMENT PROPOSER UNE OFFRE : s’inscrire sur le site, téléchargerun formulaire de demande d’agrément à envoyer au référent régional du service civique.En Franche-Comté, il faut s’adresser à la direction régionale de la Jeunesse, des Sportset de la Cohésion sociale, 11 rue Nicolas Bruand à Besançon (03 81 41 26 26).

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« c’est l’occasiond’approndirsur le terrain »

« c’est dudonnant donnant »

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service civique »

Service civique, servicede citoyenneté active

« cet engagementm’a montré que j’étaiscapable de bien bosser »

Nathalie Jeannin (à g.) etLucie Puydenus. “Le servicecivique, c’est du donnant-donnant”.

Page 12: Métier Service civique,

page 14Mobilité

STAGES PROFESSIONNELSAU QUÉBEC« FRANCHE-COMTÉ/QUÉBEC »

Le programme FRANCHE-COMTE/QUEBECs’inscrit dans les actions du Conseil régionalen matière de mobilité internationaledes jeunes, en partenariat avec l’OfficeFranco-Québecois pour la Jeunesse.

Il concerne les jeunes diplômés,demandeurs d’emploi âgés de 18 à30 ans, et domiciliés en Franche-Comté.Il leur permet d’acquérir des compétencesnouvelles et de mieux s’insérer sur le marchéinternational du travail grâce à des stages auQuébec d’une durée de 3 à 6 mois danstous les secteurs d’activité (exceptésecteur médical et bâtiment).

2 DÉMARCHES SONT POSSIBLES :• rechercher soi-même une structure d’ac-cueil en fonction de son projet professionnel• ou postuler à une offre de stage(consultables sur le site www.OFQJ.org).

Les stagiaires perçoivent une bourse men-suelle de 763 euros, bénéficient d’assuran-ces responsabilité civile-rapatriement et defacilités administratives financés par laRégion Franche-Comté.

Informations générales : www.franche-comte.fr rubrique «politiques régionales»,domaine «international»

Yannick Pissenem,jeune haut-saônois,

est parti 6 mois auQuébec, en stage dans

un secteur professionnelqu’il découvrait.

«Une nouvelle lignesur mon CV»

Offres de stage à l’étranger

Pour ceux quiaiment les voya-ges et la décou-verte d’autrescultures, les offres

de stages à l’étranger sont unebelle opportunité. YannickPissenem est de ceux-là.À 27 ans, il a déjà visité laNouvelle-Zélande, le Mexique,la Floride, la Thaïlande ouencore la Jamaïque. Il aséjourné en Australie dansle cadre d’un permisvacances-travail. Et il estl’un des 300 Francs-Comtois partis au Québecdepuis 2001, dans le cadredu partenariat signé entrel’Office franco-québecoispour la jeunesse et laRégion. Un stage effectuéentre mars et août cette année,prolongé par un séjourjusqu’au 30 septembre :«j’étais là-bas, j’en aiprofité pour

voyager au Canada, auxEtats-Unis, aux Caraïbes.C’est ce que je conseille auxjeunes qui partent : prévoirde rester quelques jours aprèsle stage pour visiter. Pendantle stage, ce n’est pas évident».Le sien, il l’a effectué auxCôteaux, petit village à envi-ron 1 h de Montréal. Il étaitdans une agence de voyages,

chargé de la partie Europe,Asie, Pacifique sud et de laconception de voyages à lacarte à travers le monde. Unmétier qu’il a découvert, puis-que ce Vésulien de 27 ansest ingénieur en génie indus-triel de formation. «Aprèsmes études, je suis parti unan en Australie, puis j’aioccupé quelques postes maisrien qui ne correspondaitvraiment à ce que je cher-chais. Un ami qui avait suiviun stage Leonardo en Irlandem’a parlé de cette expérience.J’étais parti pour faire lamême chose quand on m’asignalé l’existence du pro-gramme avec le Québec.Comme je connaissais desgens là-bas, j’y suis allé, j’aitrouvé mon lieu de stage etje suis revenu au Crij pourmonter le dossier». Au bout du compte, unique-ment du positif : «J’ai décou-vert un domaine professionneldans lequel je n’avais pasd’expérience. Auparavant, lesgens avec qui j’ai pu discu-ter étaient réticents par rap-port à cela. Maintenant, celadérange moins. C’était le butavant que je parte et pourmoi, l’objectif est atteint.Cela me donne un nouveausecteur dans lequel je penseêtre apte à travailler».Ce n’est pas tout : «j’ai décou-vert une culture locale sympa,des gens abordables, des vil-les superbes à voir, notam-ment Québec et comme j’yétais de mars à août, je n’aipas eu trop froid. En été,c’était même très chaud». Labourse de stage ? «Suffisantepour vivre, mais j’étais à lacampagne et je logeais chezl’habitant. Dans l’ensemble,le coût de la vie est généra-lement plus bas qu’ici». Bref

l’immersion complète.Au point qu’il n’a

jamais eu besoin decontacter l’OFQJ,organisme d’ac-cueil partenairede la RégionFranche-Comtédans ces échan-ges : «J’ai été

accueilli le pre-mier jour, je les ai

sollicités pour utiliserInternet le deuxième et ensuiteon ne s’est plus donné de nou-velles». Signe que tout s’estbien passé.

S.P.

Il est l’un des 300Francs-Comtois partisau Québec depuis 2001

POUR LES JEUNES DEMANDEURS D’EMPLOIDE 18 À 30 ANS, RÉSIDANT EN FRANCHE-COMTÉ

TRADUCTEUR Français/anglais domaine du tourisme.Stage à pourvoir du 24 janvier au 15 avril 2011 Montréal(Canada). Offre Q016-11. Programme Franche-Comté/Québec.

ASSISTANT GALERIE D’ART Stage du 7 février au29 avril 2011 à Montréal (Canada). Offre Q017-11.Programme Franche-Comté/Québec.

INTERVENANT SOCIAL Domaine réinsertion, stage àpourvoir du 7 mars au 27 mai 2011 Montréal (Canada).Offre Q018-11. Programme Franche-Comté/Québec.

AGENT D’EXPLOITATION D’UNE FERME ÉCOLOGIQUEAlimentation des animaux, élevage, vaccination, entretiendu matériel et des locaux, traite des vaches. La fermeécologique est située à Keply, République Tchèque.Durée du stage : de 3 à 6 mois (stage linguistiquele 1er mois). Période du stage : toute l’année.Accueil et hébergement organisés, immersion culturelle,accompagnement pédagogique.

STAGES EN BELGIQUE (WALLONIE) Ebéniste, Assistant(e)technique en environnement, Réceptionniste, Assistant(e)audiovisuel, Chargé(e) de projets, Géotechnicien(ne),Technicien(ne) supérieur en bâtiments travaux publiques,Animateur(trice) pêche et nature, Chimiste, Ingénieurindustriel, Assistant(e) marketing, Assistant(e) événementiel,Gestion de projets aéronautique.Durée du stage : de 3 à 6 mois. Période du stage :toute l’année. Programme Eurodyssée.

CHARGÉ DE MISSION ENVIRONNEMENT Aux Açores(Portugal). De février à juillet 2011 (dont 1er mois stagelinguistique). Accueil et hébergement organisés,immersion culturelle, accompagnement pédagogique.Programme Eurodyssée.

FROMAGER(e)-TECHNICIEN(e) qualité industrieagroalimentaire. Aux Açores (Portugal). De février à juillet2011 (dont 1er mois stage linguistique). Accueil ethébergement organisés, immersion culturelle,accompagnement pédagogique. Programme Eurodyssée.

Stages à pourvoir dans le cadre des programmesde mobilité internationale Leonardo Da Vinci,Eurodyssée et Franche-Comté / Québec.

DE NOMBREUSES AUTRES OFFRES À POURVOIRDANS DE NOMBREUX SECTEURS PROFESSIONNELS :

RENSEIGNEMENTS SUR WWW.PHILEAS-FC.COM

Page 13: Métier Service civique,

page 15Mobilité

Partir à l’étranger estune réalité quirecouvre diversmoyens et de nom-breux buts : faire du

tourisme, rencontrer d’autrescultures, étudier, apprendre unelangue, trouver un terrain destage, travailler. On peut par-tir seul en se débrouillant, par-tir en construisant un projet à

partir de conseils avisés ous’inscrire dans un dispositif quioffre la sécurité d’un encadre-ment. Quel que soit le modede départ, le nouveau portailphileas veut être un préalableutile en donnant toutes les infor-mations à connaître. Il fait par-tie d’une expérimentation duHaut commissariat à la jeu-nesse portée par la Missionlocale du Grand Besançon etassociant tous les acteurs de laRégion oeuvrant dans ledomaine de la mobilité. Ouvertdébut octobre, il est construitsur le modèle du portail de la

VIEPour tout connaître duvolontariat internationalen entreprise, un carrefourVIE Franche-Comté estorganisé le 29 novembrede 13 h 30 à 17 h 30à la maison de l’économiede Besançon, 46 avenueVillarceau (CCI).Etudiants et entreprisespourront avoir accèsà un point info (profils,compétences, CV, condi-tions de recrutement…).Des entretiensindividuels derecrutement serontorganisés avec descandidats présélectionnéset une conférence intitulée«partir en VIE : moded’emploi» donnera auxétudiants toutes les clésd’une départ en VIE.Accès gratuit surinscription obligatoire surwww.cciinternational.fr/carrefourvie.Renseignements,03 81 25 25 78.

Brève

Ce nouveau siteanimé par le Crijde Franche-Comtédonne toutes lesclés pour partir. Ilfait partie d’uneexpérimentationdu Haut commis-sariat à la jeu-nesse pourfavoriser la mobi-lité internationaledes jeunes.

Phileas, le portail franc-comtoisde la mobilité internationale

jeunesse : sur la page d’ac-cueil, 3 éclairages principauxet des bons à savoir sont régu-lièrement renouvelés en fonc-tion de l’actualité. Unformulaire pour créer sonespace personnel et unerecherche possible par mots-clés, thèmes ou organismesreprennent l’architecture dejeunes-fc. L’espace person-nel peut être créé par un par-ticulier ou un organisme.Comme pour jeunes-fc, il per-met de publier une actualité,d’apporter un témoignage, deproposer une carte postale oude poser une question en rap-port avec la mobilité interna-tionale. Après validation, cescontributions sont publiéessur le site.La page d’accueil permet éga-lement d’accéder à un résumédes étapes pour construire unprojet de départ et à une cartedu monde qui donne accès àdes fiches présentant les payset les infos essentielles àsavoir.

En haut de page,des onglets regroupentdes infos centrées

sur 7 thématiques :

• APPRENDREET ÉTUDIER :partir avec un programmesi l’on est élève ou étudiant,partir individuellement, trou-ver des sources de finance-ment, faire reconnaître sediplômes.

• EFFECTUERUN STAGE :trouver une aide selon que l’onsoit étudiant, apprenti, jeunediplômé, demandeur d’emploi,trouver un terrain de stage(comment répondre à uneannonce, comment faire unecandidature spontanée, où trou-ver un stage clés en main), valo-riser sa candidature.

• TRAVAILLER :comment répondre à une offre,faire une candidature sponta-née, le CV et la lettre de moti-vation, des pistes pour chercher.

• PRATIQUERUNE LANGUE :trouver des organismes pourtester son niveau de langue,pratiquer avant le départ, pra-

tiquer dans le pays (cours,séjours linguistiques, au pair).

• PARTIR AUTREMENT :des pistes comme le volonta-riat international, le servicecivique, les chantiers de jeu-nes, le tourisme participatif.

• ME PRÉPARERAU DÉPART :niveau de langue, papiersnécessaires, besoins finan-ciers, transports, en cas deproblème, santé, législationdu travail, logement, bonsplans et cartes de réduction.

• VALORISERMON RETOUR :faire d’une expérience àl’étranger un plus pour trou-ver du travail poursuivre desétudes ou constituer un dos-sier de validation des acquisde l’expérience.Dans chacune de ces théma-tiques, on trouve des témoi-gnages pour profiter del’expérience des autres ainsique les bons à savoir et lesquestions/réponses liés.

• ADRESSE :WWW.PHILEAS-FC.COM

Infos complémentaires, Crij deF h C té i bilité

Accéder à un résumédes étapes pourconstruire un projet

Page 14: Métier Service civique,

page 16 Jeunesse de Franche-Comté

POUR FAIRE SES COURSES :

Les 2 Poules sur les marchés :• Quingey, le 1er lundi du mois (7 h à 13 h) etle 3e vendredi du mois (17 h à 20 h)• Besancon, place de la Révolution, lemardi (7 h à 13 h), le 1er et le 3e vendredi dumois (7 h à 13 h)• Villersexel, le 1er mercredi du mois (7 h à 13 h)• Besançon, Palente, les samedis et les 2e et4e mercredis du mois (7 h à 13 h)• St-Vit, le 3e mercredi du mois (7 h à 13 h)• Valdahon, le 2e jeudi du mois de (8 h à 18 h)• Rougemont, le 2e et le 4e vendredi du mois(7 h à 13 h)• Laissey, le dimanche (9 h à 12 h)

• En livraison à Laissey (11 rue du Maroc) :le mardi, le mercredi, le jeudi et le vendredi(15 h à 20 h)

• En livraison à domicile : du lundi ausamedi (8 h à 20 h) sur la zone de livraison(Fondremand-Montbozon-Baume-les-Dames-Besançon), un jeudi sur deux àPontarlier.

(La livraison est de 3 euros 70, gratuite pourtoute commande supérieure à 60 euros)

Les 2 Poules : histoire d'amitiéet de respect de la nature

Amateurs denourriture saine

issue des fermesfranc-comtoises,

Les 2 poulespensent à vous !

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se

Elles vendentsur les marchésmais aussi enlivraison àdomicile.

Mardi, au petitmatin, place dela Révolution,le marché s'ins-talle. Parmi les

traditionnels maraîchers, deuxjeunes filles, Emilie et Elise,arrivent dans leur camion ornéde deux poules promenant unchariot plein de produits du ter-roir. Leur étal, qui proposeexclusivement des produits

issus de fermesf r a n c -

comtoises, attire les clients dési-reux d'acheter les produits sainsde notre région. Fraîchement sorties de leursétudes en écologie et sociolo-gie, ces deux amies de lon-gue date ont crée la SARL Les2 poules après deux ans de mûreréflexion. «Nous avons d'abordtravaillé plusieurs étés dansune ferme en Haute-Saône oùnous avons tout appris : latraite des chèvres, la fabrica-tion du fromage et la vente sur

les marchés. Nous avonsaussi appris

à ne pas compter nos heures,et c'est le cas aujourd'hui. Maisc'est un plaisir de se lever lematin pour faire ce travail !»confie Elise.Ce stage à la ferme leur a per-mis d'établir des contacts et decommencer à constituer unréseau de producteurs «biolo-giques ou pratiquant une agri-

culture hyper raisonnée maisqui n'ont pas le temps de ven-dre leur production au mar-ché». Quant à l'aspect financier,les deux poules ont fait les four-mis pendant plusieurs années,économisant sur leurs salairesde jobs étudiants. Le respect de la nature se res-sent à tous niveaux dans l'en-treprise : limiter les trajets,grouper les livraisons, travail-ler avec des producteurs locauxqui respectent les animaux, pro-poser les produits de saison,éviter le gaspillage, il ne s'agitpas d'un effet d'annonce maisbien d'une conviction profonde.«Nous proposons aussi un ser-vice de livraison sur tout leGrand Besançon pour les per-sonnes qui ne pourraient passe rendre au marché.» La réser-

vation se fait par téléphone ouinternet et l'on trouve de toutchez Les 2 poules : fromages,crémerie, salaison, miel, confi-ture, huile, vinaigre, bière arti-sanale, vin et même de laviande, produit qui avait dis-paru du marché. «Au marchéil y a une ambiance magique.Les gens se parlent, il y a un

côté social qu'ona perdu avec lesgrandes surfa-ces» poursuitElise. Vous pouvez lesretrouver sur lemarché du cen-

tre ville mais aussi à Palente,à Rougemont, à Valdahon età Laissey. Et à l'approche desfêtes de fin d'année, Les 2 pou-les préparent quelques dou-ceurs régionales à ne pasmanquer...

Katia Mairey

Les 2 poules 03 81 50 78 18www.les2poules.com

« C’est un plaisirde se lever lematin pour fairece travail ! »

Page 15: Métier Service civique,

page 17Ils créent en Franche-Comté

ÀMontbarrey dansle Jura, il pourraitvous parler de sapassion pendantdes heures. C’est

un peu par hasard que l’aven-ture débutait au côté du chan-teur Yves Jamait, puisqu’ildécouvrait l’artiste grâce àson fils. Immédiatement inté-ressé par la richesse de sestextes, il lui proposait sa col-laboration. Pendant 2 ans et ½,il suivait ainsi le chanteur àl’éternelle casquette visséesur la tête. «Il y a pas malde live sur ce documentaire

Silence… on tourne !Dominique Debaralle cultive la diversité avec talent. Professionnel de l’audiovisuelpour France 3 notamment, il réalise des documentaires et magazines de découverte,et travaille avec des artistes comme le chanteur dijonnais Yves Jamait ou Aldebert.

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En tournageavec YvesJamait (à g.)

et Aldebert(sur la photo de dr.)

Les défenseurs de la culture auto-centrée, du phare de la franco-phonie ou encore de la survie dela langue se désolent d’entendreles jeunes groupes adopter l’an-glais comme première langue. Ilsdevraient donc se réjouir de consta-ter que quelques jeunes créateursse lancent dans la chanson fran-çaise, genre qui revit depuis quel-ques années. Après Marine Futin,deux francs-comtois viennent desortir un premier album. CarolineBeley, guitare acoustique et voixdouce, est accompagnée d’ungroupe qui tire ses compositionsvers la pop et mentionne, non sansraison, Zazie dans ses influences.On peut écouter surmyspace.com/carolinebeley, seprocurer l’album «Envie de dire»au Forum de Besançon ou l’en-courager en concert le 18 novem-bre au bar les Caraïbes (Besançon)et le 4 décembre au Café Français(Vesoul).Nicolas Cohen-Keriny lui se lanceseul avec sa guitare : une voixoriginale, étrange et tremblotanteet une jolie écriture («Un soldat»)donnent une ambiance mélanco-lique à son CD, «Les nœuds dudestin» où 8 compositions côtoientdes reprises de Léonard Cohenet des Beatles. Album disponi-ble en écoute et à la vente surwww.myspace.com/nicolasco-henkeriny

de 52 minutes, mais aussibeaucoup de moments de vie.Il a été diffusé pour la pre-mière fois en février surFrance 3, et il y a eu une dif-fusion nationale à la rentrée.Après le documentaire, j’aieu l’envie de réaliser un liveintégral». Face aux réticen-ces de sa maison de disque,

Yves Jamait se lançait alorsseul dans ce projet. Après unan et demi de travail,Dominique Debaralle enre-gistrait le dvd du live en jan-vier 2009. «Nous sommespassés du rire aux larmes. Ilest devenu un ami au fil dutemps. Le challenge pour cedvd était de faire mieuxconnaître l’artiste, aussi bienen tant que chanteur engagéque pour des choses plus inti-mes. Yves Jamait est un vraireprésentant de la chanson

française, un écrivain, unpoète, et non un artiste «fan-taisie» et fabriqué». Depuisseptembre, DominiqueDebaralle réalise le prochaindvd live de l’album«Enfantillages» du BisontinGuillaume Aldebert, enregis-tré au théâtre de Besançon.Yves Jamait est d’ailleurs undes invités de cet album…

DVD disponible sur la page d’ac-cueil du site d’Yves Jamaithttp://www.jamait.fr/

Chansonfrançaise

« Il y a pas malde live sur cedocumentairede 52 minutes »

Page 16: Métier Service civique,

Culture page 20

Chaque année,Entrevues fait legrand écart entrele cinéma d’hier, àtravers des rétros-

pectives et celui d’aujourd’huiet demain par l’intermédiaired’une compétition qui s’inté-resse aux auteurs en éclosion.Huit longs métrages et septcourts entre dans cette catégo-rie en 2010, laquelle a vu pas-ser les débuts d’Anne-MarieMiéville, Laurent Cantet ouJean-Paul Civeyrac. Des auteursqui s’apprêtent à entrer dansle grand livre du cinéma et quiseront peut-être dans quelques

Du 27 novembreau 5 décembre,Belfort vit aurythme ducinéma et d’unprogrammeencore une foistrès consistant.

- PRÉCISION -La photo du batteur Christian Bourdonparue le mois dernier dans le cadre dumois de la percussion à l’IUFM étaitsignée Ludovic Godard. Nos excusespour l’oubli de la signature.

HIP-HOPL’Homme Parle est un collectif hip-hopdu Languedoc qui produit un discoursfestif et engagé. Il se produit le20 novembre au Moulin de Pontcey.En première partie, Nadamas.Tarif unique 10 euros. Infos,

FRANÇOIS ROLLINDévastateur, râleur, drôle, François Rollinlaisse éclater ses «Colères» en one manshow le 20 novembre à l’auditorium deLure (infos, 03 84 30 54 30).

PIANO À QUATRE MAINSL’école russe de piano a marqué l’histoirede la musique. Le style développé par laRusse Elena Bobrovskikh et la franco-américaine Valentine Buttard en estl’héritier : les deux jeunes femmes sesont rencontrées chez Vladimir Krainiev,maître de cette école russe. Récital àquatre mains à écouter le 19 novembreau théâtre de Montbéliard (0805 710 700).

FLYING DONUTS +JACK AND THE BEARDEDFISHERMEN + GENERIC

Trois excellents groupes locaux pourune soirée Double release party le10 novembre à la Poudrière de Belfort(infos, 03 84 58 11 77)

NUIT DU JAZZLe 20 novembre, le théâtre Granit deBelfort reçoit deux trios : ceux deHarold Lopez Nussa et de Neil Cowley.Infos, 03 84 58 11 77.

«IVANOV,CE QUI RESTE DANS VIE»

Jean-Pierre Baro adapte Tchekhov du23 au 26 novembre au Nouveau théâtrede Besançon (03 81 88 55 11).

JEUNE PUBLIC«La Vie burale» ou l’incorporation parAntoine de ses collègues de bureau.Du théâtre de marionnettes pour tous dès12 ans, par la compagnie Ka. Les9 et 10 novembre à Giromagny, théâtre

des Deux sapins (infos, 03 81 97 35 12).

«HIVERS COMTOIS»Une exposition d’une quinzaine d’œuvresdu peintre Robert Fernier, à voir jusqu’au30 janvier à la Ferme Courbet à Flagey.

ART CONTEMPORAIN

À L’UTBMJusqu’au 17 décembre 2010,«Déclinaisons» rassemble unesérie d’oeuvres de Marie-Noëlle Fontanà l’Université de tecchnologie de Belfort-Montbéliard. Surnommée «la tisseusede plantes», cette artiste reconnue tissedes végétaux avec des fils, selon destechniques apprises chez les indiens duGuatemala. Insérer des plantes à la tramede son métier à tisser permet de varier lescréations : rouge vermillon des grainesd’érythrine, bordeaux des piments séchés,bleu turquoise intense de la graine dupalmier du voyageur... Sans compter larévélation d’étranges talents, comme celuide ces insectes qui ont rongé les feuillesde bursera pour en faire de la dentelle,ou ces larves de scolytes qui dessinentdes galeries dans l’écorce des arbres.

«LES FOURBERIESDE SCAPIN»

Cafarnaüm présente la pièce de Molièremise en scène par Manuelle Lotz les 25,

26 et 27 novembre à 20 h 30, le 28 à17 h à l’espace Louis Jouvet (Belfort),le 30 à 20 h 30 au foyer Georges.Brassens (Beaucourt).

TAKESHI KITANO«Sonatine», «Hana-bi», «Dolls»,«Zatoichi», «Achille et la tortue» :5 films de la carrière à multiples entréesdu polyvalent réalisateur japonais. Uncycle présenté par le cinéma Kursaal àBesançon du 17 au 28 novembre. Infos,03 81 51 03 12.

«UNE OPÉRETTE ÀRAVENSBRUCK»

Le théâtre de la Petite Montagne BioLopin met en scène «Verfügbar auxenfers», écrit par Germaine Tillion alorsqu’elle était en déportation au campde Ravensbrück. Elle y raconte lesconditions de détention extrêmes surdes airs tirés du répertoire lyrique etpopulaire. Présenté du 8 au 12 novembreau théâtre Bacchus, 6 rue de la VieilleMonnaie à Besançon (03 81 82 22 48).

PIERRE LAPOINTEMoins connu en France qu’au Québec,ce chanteur et pianiste st à découvrirle 10 novembre prochain en concertà laMaison pour tous de Beaucourt (infos,03 84 56 96 94, mptbeaucourt.fr).

années objet d’un cycle commecelui consacré cette année auxpremiers films de KiraMouratova (qui s’en sou-vient ?) : 6 longs métrages,dont 2 inédits, de cette réali-satrice russe sont proposés.Des films tournés entre 1967et 1989 dont les plus connussont les deux premiers,«Brèves rencontres» et «Longsadieux». Autre hommage à unauteur, 17 films du new-yor-kais Abel Ferrara sont présen-tés. Le réalisateur a un parcoursunique, commencé par desséries B de genre, dispensa-bles, pour évoluer vers desfilms d’auteurs plus ou moinsaboutis avant de se tournervers les documentaire. Et aumilieu, un film rare, «Nosfunérailles», chef d’œuvrehabité de mélancolie et de laprésence spectrale deChristopher Walken. A découvrir, puisqu’on en ararement l’occasion, un aperçude la nouvelle génération ducinéma argentin (6 films) etun beau retour sur l’histoiredu cinéma africain qui per-

Brèves

mettra de (re)voir des œuvresd’Ousmane Sembene, IdrissaOuedraogo, Souleymane Cisséou encore Jean Rouch. Enfin,une transversale de saisonpuisqu’elle est consacrée aupiratage. Que les tenants d’ha-dopi se rassurent, il s’agit detout sauf de téléchargement

illégal, cette horrible pratiquesubversive qui menace lescréateurs culturels de tousbords : la thématique associedes films de pirates, des paro-dies, des provocateurs, FJOssang, Kathryn Bigelow etdes films soi-disant de «résis-tance à la société du specta-cle».Bien sûr, Entrevues est aussil’occasion d’avant-premières,de rencontres, d’animationset d’afters dont la program-mation complète est donnéesur le site.Infos, www.festival-entrevues.com

“Nosfunérailles”,un sommet

dans la carrièred’Abel Ferrara.

Une compétitionqui s’intéresse auxauteurs en éclosion

Entrevues, autres vues sur le 7e art

Page 17: Métier Service civique,

page 21Culture

uelques «pas-sionnés mili-tants» disentavoir «bricolé»la première édi-tion en 1996.

Quatorze ans après, la 10e estcelle d’un festival attendu quia le mérite de donner une visi-bilité à des cinémas que l’ona encore moins l’occasion devoir qu’à l’époque. Au-delà desprojections, Lumières d’Afriques’est étoffé d’invités, de ren-contres, de débats, de prix, d’ex-positions, de spectacle vivantou encore d’«Afrimômes», pro-grammation à destination dujeune public. Avec 7 000 par-ticipants l’an dernier, les orga-nisateurs peuvent considérerqu’il existe un public et uneattente pour ce type d’événe-

V ingt-deux écrivains de France et de Suisse sont invi-tés à sillonner la région de Franche-Comté à travers170 rencontres dans des bibliothèques, associations

culturelles, librairies, établissementsscolaires, théâtres, hôpitaux et mai-sons de retraite. Les Petites Fuguesvivent leur 9e année et restent unévénement littéraire unique par sonoriginalité : faire venir des écrivainsqui vont à la rencontre du publicautour de la thématique du temps.Outre les rencontres, quatre tempsforts ont lieu au musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon(1 place de la Révolution) : les 20et 27 (de 16 h 30 à 19 h 30) et 21et 28 novembre (de 15 h 30 à 18 h30), les rencontres littéraires et gour-mandes seront agrémentées de débatset de lectures musicales par descomédiens.Infos complémentaires, 03 81 82 04 40

M ichel Deville est unauteur à part sans tropd’équivalent. Une pre-

mière partie de carrière où pri-ment la légèreté et les jeuxde l’amour, pour laquelle oncite volontiers Marivaux etdont la forme est plus proched’un Philippe de Broca que dela Nouvelle vague («Benjaminou les mémoires d’un puceau»,«Raphaël ou le débauché»).Puis des films plus sombres,proches du polar mais remplisde zones d’ombre («Eaux pro-fondes», «le Dossier 51»), avantd’épurer encore son style pouraboutir à «Péril en la demeure» et «le Paltoquet», objets sans com-paraison dans le cinéma français. Avant enfin de revenir à un classi-cisme parfois en roue libre (le bâclé «Divine poursuite»). Le cinémaJacques Becker donne l’occasion de juger de l’ensemble à traverssa 69e rencontre, en présence du réalisateur et de Rosalinde Deville.Programme complet, infos, www.ccjb.fr, 03 81 39 18 69

10e édition pourun festival quiprend chaqueannée plusd’ampleur. Du6 au 14 novembreà Besançon.

. Nigma-e (électro jazz)le 9 au théâtre de Montbéliard

(0805 710 700). Busdriver (hip-hop)le 12 à Belfort (la Poudrière,

03 84 58 11 77). Guachass + Loading Data +Water Pipe Cult (girl groups punk)

le 13 à Héricourt (Catering CaféMusic, 03 84 56 85 43). Kady Diarra (traditionnel

burkinabé) le 13 au Moulinde Pontcey (03 84 75 80 29). Scout Niblett (rock)le 17 à Belfort (la Poudrière,

03 84 58 11 77)

ments. Les amateurs de cinémaet/ou d’Afrique retrouverontavec bonheur des projectionsréparties en 5 sections (longsmétrages de fiction, courtsmétrages de fiction, documen-taire, «écrans blancs» ouvertsaux associations militante bison-tines et «mémoire d’Afrique»qui présente la cinématogra-phie d’un pays ou d’un auteur).Quant à «Afrimômes», cetteannée c’est 3 spectacles jeunepublic et 4 projections : les

Qdocumentaires «les Ailes pour-pres» et «Royal de luxe :retour d’Afrique», le film «leBallon d’or» (le 9 novembreau centre Nelson Mandela) et5 courts métrages rassemblésdans «ciné contes» le 11novembre au Petit Kursaal.

Rendez-vous du 6 au 14 novem-bre au cinéma Victor Hugo àBesançon.Renseignements et programma-tion : www.lumieresdafrique.com

Les Petites Fugues– Franche-Comté, du 15 au 30 novembre –

SÉLECTION TOPO10 RENDEZ-VOUS EN NOVEMBRE

Rencontre internationaledu cinéma

M usique expérimentale n’est pas forcément synonymede rébarbatif, il suffit d’avoir les oreilles attenti-ves. C’est ce qu’essaye de faire comprendre depuis

10 ans le festival Musiques libres, par l’exemple. Ainsi cetteannée, on note un Stockhausen raconté aux enfants parl’Ensemble Linea (le 4 novembre) : pour Asproimpro, orga-nisateur de l’événement, il ne fait pas de doute qu’avec dela pédagogie, la musique contemporaine est accessible, ycompris à un jeune public. Autre exemple, le 6 : le concert-lecture de Michaël Jarrell autour de son œuvre est accom-pagné par les professeurs du conservatoire de Besançon.Ou encore cette association de la vocaliste Catherine Jauniauxet d’eRikm, platines et électro, à découvrir le 6 à 20 h 30.Au total, 11 propositions dont 3 gratuites.Programme sur www.aspro-impro.fr ou 03 81 83 39 09

– Besançon,du 4 au 7 novembre –

libresMusiques

– Pontarlier, du 26 octobre au 2 novembre –

. Cathedral + Blood ForNavajos (stoner) à Belfort

(la Poudrière, 03 84 58 11 77). John Lee Hooker Jr (blues)le 27 au Moulin de Brainans

(03 84 37 50 40). Pony Pony Run Run (pop)le 25 à Besançon (Micropolis). Boogers + Roken

Is Dodelijk (pop rock)le 27 au Moulin de Pontcey

(03 84 75 80 29). JP Nataf (chanson)le 28 à Beaucourt

(MPT, 03 84 56 96 94)

Lumièresur l’Afrique

A voir le 30 octobre :«Ce soir ou jamais»,«Raphaël ou ledébauché»,«l’Ours et la poupée»,“Eaux profondes».

Page 18: Métier Service civique,

page 22

>>> EN NOVEMBRE avecla carte Avantages jeunes

Besançon - Victor Hugo - 4€50

Belfort - Pathé - 4€50

Montbéliard - Colisée - 4€

Dole - Les Tanneurs - 5€

“Les Rêves dansant”

S ur les pas de la célèbre chorégraphe allemandePina Bausch, filmée quelques mois avant samort, lorsqu’elle entreprend de monter un

spectacle avec des jeunes de 14 à 18 ans qui n’ontjamais dansé.

Documentaire allemand (1 h 29) de Anne Linselet Rainer Hoffmann. À partir du 3 novembre aucinéma Victor Hugo.

“Ce n’est qu’un début”

I ls s’appellent Azouaou, Louise, Shana ou Yanis,vivent en Seine-et-Marne, parlent philo et dis-cutent de l’amour, la liberté, la différence, l’in-

telligence. Précision : ils ont 3 ou 4 ans.

Documentaire français (1 h 35) de Jean-PierrePozzi et Pierre Barougier. À partir du 17 novem-bre au cinéma Victor Hugo.

“Potiche”

F rançois Ozon n’arrête plus de tourner (6 filmsen 5 ans). Ici il réunit un casting premièreclasse pour adapter une pièce de théâtre où

il est question de grève d’usine et des relations entrele PDG et sa femme.

Comédie française (1 h 40) de François Ozonavec Catherine Deneuve, Gérard Depardieu,Fabrice Luchini, Karin Viard, Judith Godrèche…À partir du 10 novembre au Colisée.

“Harry Potter et les reliquesde la mort - partie I”

L e 7e et dernier volet de la quête d’Harry Potterest si touffu que David Yates a dû le tourneren deux parties. Il est vrai que l’enjeu est de

taille : le combat final entre Harry et le Seigneurdes Ténèbres s’engage.

Film fantastique britannique (2 h 01) de DavidYates avec Daniel Radcliffe, Emma Watson,Helena Bonham Carter… À partir du 24 novem-bre au Colisée.

“La Vie au ranch”

P am a 20 ans. Sa bande de copines se retrouve toujours surle canapé du Ranch, l’appart qu’elle partage avec Manon.Discuter, boire, fumer, danser : c’est de leur âge, mais arrive

le moment où l’on a besoin de s’échapper du groupe pour tracerson chemin. Le film a reçu le prix du public et du film français aufestival Entrevues 2009.

Comédie dramatique française (1 h 32) de Sophie Letourneuravec Sarah-Jane Sauvegrain, Eulalie Juster… À partir du 17novembre au cinéma Pathé – Belfort (Sophie Letourneur vien-dra présenter le film le 19 novembre).

“Date limite”

À cinq jours de devenir père, Peter doit pren-dre l’avion pour retrouver sa femme. C’estsans compter une rencontre fortuite qui bou-

leverse son planning et l’emmène en virée. Par l’au-teur de «Very bad trip».

Comédie américaine (1 h 04) de Todd Phillipsavec Robert Downey Jr, Zach Galifianakis, JulietteLewis… À partir du 10 novembre au cinémales Tanneurs.

“Le Village des ombres”

U n genre peu fréquenté par le cinéma fran-çais. Pour son premier long métrage, FouadBenhammou part d’un canevas souvent vu

: un groupe d’amis part en week-end dans un vil-lage. Arrivés sur place, les disparitions commen-cent.

Film fantastique français (1 h 43) de FouadBenhammou avec Christa Theret, BarbaraOenaga, Ornella Boulé… À partir du 17 novem-bre au cinéma les Tanneurs.

Horaires sur www.jeunes-fc.com. Réductionsvalables tant que les films sont à l’affiche.

Cinéma

Page 19: Métier Service civique,

page 24Sortir

Deux manifestations en une,organisées par le club decourse d’orientation Balise25 : la 4e Rand’orientationet le 2e Trail orientation

Vauban, programmés le même jour.Deux types de pratiques «pour accueil-lir un public diversifié et proposerdes parcours permettant de découvrirune partie du centre ville, la citadelleVauban, les faubourgs Rivotte etTarragnoz, mais aussi les sites deChaudanne et du Rosemont». Au total,4 circuits sont proposés : 10 et 20 kmen trail (épreuves chronométrées), 5 et10 km en rando (non chronométré).Les épreuves sont à mi-chemin entre

la course d’orientation et le trail et larando. «Que les non orienteurs ne s’in-quiètent pas expliquent les organisa-teurs. Le niveau technique requis enorientation est basique. Rien ne lesempêche de venir s’initier à la lec-ture d’une carte, une fois ou deux surl’un des entraînements du club au préa-lable. Si des conditions précises sontimposées pour s’inscrire aux trails,pour la randonnée l’accès est libre, lesparcours pourront être réalisés seul,en famille ou en groupe, à tout âge etau rythme de son choix».Accueil à la Gare d’Eau à partir de 10 h.Inscriptions et renseignements :www.balise25.fr ou 03 81 48 07 75.

Rand’orientation et Trailorientation Vauban

– Besançon, 14 novembre –

Un festival interactif en quelque sorte puisqu'au filde 12 éditions, les organisateurs se sont évertuésà encourager la participation du public au traversd'animations permettant de découvrir la cultureceltique. Pour 2010, certaines ont eu lieu le week-

end dernier mais on peut encore profiter d'une exposition surla Bretagne, d'une soirée conte le 26 octobre et de menus"spécial Celtivales" concotés dans les deux restaurants dePierrefontaine jusqu'au 31 octobre. Mais les temps forts demeu-rent les concerts avec Jacques Higelin en tête d'affiche le 29octobre. Lors de cette soirée, le public pourra également appré-cier Three Bad Hours et les Berthes. Le 30, les Bouzouks,Archimede et Kervegan's seront sur scène.Infos, www.celtivales.com, association Mélibée, 03 81 56 07 53.

Celtivales– Pierrefontaine-les-Varans, 23 au 31 octobre –