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mardi 5 octobre – 20h
Habanera
Elīna Garanča, mezzo-sopranoOrchestre Symphonique National de LettonieKarel Mark Chichon, direction
Coproduction Céleste Productions – Les Grandes Voix / UMCMP, Salle Pleyel.
Fin du concert vers 21h45.
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Mardi 5 oCtobre
arturo marquezDanzón n° 2
Fernando obradorsEl Vito — extrait des Canciones clásicas españolas
Pablo LunaCanción española – extrait d’El Niño judio
Giuseppe VerdiOuverture des Vêpres siciliennes
amilcare PonchielliVoce di donna – extrait de La Gioconda
Gaetano donizettiFia dunque vero – O mio Fernando – extrait de La Favorita
entracte
Federico chuecaPrélude d’El Bateo
Francisco asenjo barbieriCanción de Paloma – extrait d’El Barberillo de Lavapies
Xavier montsalvatgeEl Cant dels ocells
Nikolaï rimski-KorsakovCapriccio Espagnol
Georges bizetOuverture – extrait de Carmen
Habanera – extrait de Carmen
Entracte de l’acte II – extrait de Carmen
Chanson bohème – extrait de Carmen
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Ce programme est consacré à l’espagne ou au style gitan, à part les trois pièces italiennes ; sa dominante ibérique – que les compositeurs soient espagnols ou non – verra l’apparition fréquente du fameux mode phrygien (gamme de mi sans dièses), des imitations de guitare, et des rythmes de danse enfiévrés, souvent à trois temps. Si la guitare est absente de l’orchestre, en revanche elle est souvent imitée.
arturo marquez (1950)Danzón n° 2
Composition : 1994.
durée : environ 9 minutes.
Cette pièce est si populaire au Mexique natal de son auteur qu’on la considère comme une sorte de deuxième hymne national. de forme a-b-a-b, elle traite deux airs de danse, l’un alangui et poétique, l’autre entraînant. Le premier thème s’inspire du folklore cubain, c’est une habanera, qui permet au compositeur des effets instrumentaux délicats, tel ce solo initial de clarinette bientôt mêlé de hautbois. Une transition énergique et un peu sombre conduit au deuxième thème : celui-ci se rattache à la région mexicaine de Veracruz, mais on y reconnaît l’influence du cha-cha-cha cubain, avec ses quatre temps bien marqués ; l’orchestration y est plus étoffée, avec présence de la trompette (Mexique oblige). Les deux idées sont reprises sous des timbres et des contrepoints différents avec, dans le deuxième thème, un soupçon de polytonalité à la darius Milhaud.
anonyme – arrangement de Fernando obradors (1897-1945)El Vito (extrait des Canciones clásicas españolas)
durée : environ 2 minutes.
Fernando obradors est connu pour ses zarzuelas et pour ses arrangements d’airs populaires, tel celui-ci. en deux strophes, cette chanson condense toute l’espagne, son piétinement de danse (zapateado), ses virevoltes à trois temps, et le chant en pur mode phrygien ; le texte est une autodérision d’une fille des rues.
Pablo Luna (1879-1942)Canción española (extrait d’El Niño judio)
durée : environ 3 minutes.
Cette romanza, en fait une ariette de zarzuela, est d’un grand charme. Sa première partie, en style léger, n’est typée que par ses trois temps et ses trilles et ornementations à la voix : une jeune fille décrit elle-même son appartenance à l’espagne. La partie centrale, où les
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pizzicati imitent la guitare, est beaucoup plus caractéristique : l’héroïne aime sans espoir un beau gitan aux yeux noirs, et chante en style modal, à l’andalouse.
Giuseppe Verdi (1813-1901)Ouverture des Vêpres siciliennes
Composition : 1852-55.
Création : 13 juin 1855 à l’opéra de Paris.
durée : environ 9 minutes.
Cette ouverture, prévue pour un opéra à grand spectacle et plein de rebondissements, condense l’action dans une « bande-annonce » des thèmes à venir, qu’elle ordonne sous un schéma classique. L’introduction lente sonne lugubre avec son rythme funèbre et ses gémissements de vents. Le premier thème de l’allegro est un sauvage agitato, qui correspondra dans l’action à une scène de massacre ; le second thème, chantant, est une mélodie conjointe aussi belcantiste que verdienne dans son lyrisme balancé ; la section conclusive est une troisième idée sautillante et enthousiaste, en crescendo. Le développement accentue le contraste entre la violence du premier thème et la douceur idéalisée du second ; après une réexposition amorcée directement sur ce deuxième thème, la coda triomphe en fanfare.
amilcare Ponchielli (1834-1886)Voce di donna (extrait de La Gioconda, acte i)
Création : 1876.
durée : environ 4 minutes.
Loin de l’espagne et dans la Venise du XViie siècle, une vieille femme aveugle remercie une bienfaitrice qui l’a sauvée ; elle lui offre son chapelet. C’est un très bel exemple de bel canto pour mezzo-soprano, dont la pureté contraste dans ce programme avec les désinvoltures plus rauques des pièces à l’espagnole. on remarquera la harpe, instrument céleste, et l’élégiaque cor anglais ; la partie centrale de l’aria, où il est fait mention du rosaire, est plus retenue, en choral discret.
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Gaetano donizetti (1797-1848)Fia dunque vero – O mio Fernando (extrait de La Favorita, acte iii)
Création : à l’opéra de Paris le 2 décembre 1840.
durée : environ 8 minutes.
La belle Leonora aime Fernando, qui voudrait, en récompense de ses hauts faits, demander au roi l’autorisation de l’épouser. Mais Fernando ignore une triste réalité : sa bien-aimée est la favorite de ce roi. dans cet air, l’un des plus expressifs de l’opéra, la jeune femme refuse la perspective d’un arrangement déshonorant. Le récitatif initial est plein d’agitation, puis indigné, avec de brusques ponctuations de l’orchestre. Suit une cadence de harpe, très décorative mais qui en la circonstance figure certainement des larmes. L’air, indiqué cantabile et introduit par des cors à la tierce, offre un bel exemple de bel canto issu tout droit de bellini, avec son mélange raffiné de tendresse et d’élégant chagrin ; il s’arrête, selon l’usage, sur un point d’orgue où la diva doit improviser quelques vocalises. Mais survient un deuxième récitatif, encore plus dramatique que le premier ; la pièce se termine par une vive cabalette, soutenue par le battement fiévreux de l’orchestre à quatre temps, où Leonora exprime son désespoir avec plus de dramatisme : elle annonce ainsi la Traviata verdienne.
Federico chueca (1846-1908)Prélude de la zarzuela El Bateo
Composition : 1901.
durée : environ 4 minutes.
Federico Chueca, pianiste de café et chef d’orchestre de zarzuelas, en a composé lui-même de nombreuses, plutôt brèves (du petit genre ou « genero chico »). Grâce à sa facilité d’invention, ses mélodies passaient aussitôt sur toutes les lèvres et devenaient en quelque sorte des chansons populaires. Cette petite ouverture, du type « pot-pourri », anticipe les airs à venir. elle témoigne d’un esprit de danse léger et enjoué ; en deuxième position, une valse témoigne de l’influence de Johann Strauss, puis la pièce retourne en espagne avec une habanera aux cuivres ; suit un galop charmant, plus sage que ceux d’offenbach.
Francisco asenjo barbieri (1823-1894)Chanson de Paloma (extrait du Barberillo de Lavapies)
Création : à Madrid le 18 décembre 1874.
durée : environ 3 minutes.
barbieri, initiateur de la « zarzuela grande » (trois actes au lieu d’un seul), ne s’est pas consacré à la seule musique légère. Musicologue et compilateur de chants espagnols
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anciens, il a également fondé la première société de concerts madrilène en 1866. Cet air de Paloma – une gaie jeune fille née « rue de la colombe » – aux trois temps rapides exige une articulation très alerte.
anonyme – arrangement de Xavier montsalvatge (1912-2002)El Cant dels ocells (Le chant des oiseaux)
durée : environ 6 minutes.
Qui ne se souvient de Pau Casals interprétant au violoncelle cet air langoureux et large, dans le tempo adagissimo d’une aria sacrée ? El Cant dels ocells est un ancien chant de Noël en deux strophes, dont la courbe mélodique pleine de nostalgie semble lancée dans le vent, puis retombe avec la sérénité noble d’un air de bach. Cette pièce est devenue, sous la dictature franquiste, une sorte d’hymne autonomiste catalan. elle a fait l’objet de nombreux arrangements, dont celui de Xavier Montsalvatge, compositeur moderne le plus représentatif de la Catalogne.
Nicolaï rimski-Korsakov (1844-1908)Capriccio espagnol
alborada
Variazioni
alborada
Scena e canto gitano – attacca :
Fandango asturiano
Composition : 1887, pour se délasser de l’orchestration du Prince Igor de borodine. Création : 31 octobre 1887
à Saint-Pétersbourg sous la direction du compositeur.
durée : environ 9 minutes.
beaucoup de pièces hispanisantes pour orchestre requièrent le violon solo, non qu’il soit typique de l’espagne, mais parce qu’il chante avec souplesse les mélopées modales du pays. dans cette rhapsodie ivre de mouvement et de sonorités, rimski-Korsakov, grand connaisseur de l’instrumentation, propose une sorte de « concerto pour orchestre », coruscant défilé de chants solistes : le violon bien sûr, sémillant, capricieux (à l’origine le projet était une fantaisie pour violon et orchestre) ; le hautbois, très oriental, qui imite le cante jondo avec ses trilles, ainsi que son cousin le cor anglais ; la clarinette, rêveuse ou humoristique ; la flûte, parfumée, nocturne ; la harpe, guitare magnifiée aux glissandi vertigineux ; le violoncelle plaintif, les cors lointains… Le compositeur, qui entretenait son bloc-notes de folklores divers, a prélevé ses thèmes dans un recueil barcelonais, puis il a investi tout son époustouflant métier dans leur habillage et leur succession.
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L’Alborada, tapageuse avec son grand déploiement de percussions, donne le ton.elle encadre des Variations nostalgiques dont le thème ressemble… à quelque vieille chanson russe, présentée aux cors, et variée à la mode slave, avec peu de changements si ce n’est le timbre. Les trois premières parties du morceau ne sont qu’un hors-d’œuvre, avant l’orgie de danse qui s’empare des deux derniers : le chant gitan, superbe mélodie glissante et sensuelle, est théâtralement présenté par des « cadences » solistes, fanfare de paso-doble, gazouillis de flûte, etc., le tout sur des tapis de percussion à découvert : roulement de caisse claire, de timbale ou même de triangle ! enfin le fandango, lancé à la voix puissante des trombones, est un bouquet final dont l’intérêt ne cesse de croître grâce aux contrepoints ; le chant gitan ressurgit, et l’alborada referme la pièce dans un enragement guitaresque, de haut en bas de l’orchestre, à la folie.
Georges bizet (1838-1875)extraits de Carmen : Ouverture, Habanera, Prélude de l’acte II, Chanson bohème
Création : le 3 mars 1875 à l’opéra-Comique, Paris.
durée : environ 11 minutes.
Georges bizet n’a jamais franchi les Pyrénées ; c’est pourtant grâce à la création madrilène de Carmen que les espagnols ont enfin prêté une plus grande attention à leur folklore. L’œuvre célébrissime s’écoute et se retient aussi facilement qu’une opérette, mais doit également son succès à son drame, réaliste et indémodable.
Le mélange d’atmosphère ensoleillée et de roman noir se manifeste dès l’ouverture. Celle-ci éclate dans une atmosphère hautement festive, où Nietzsche entendait« un magnifique tapage de cirque » : roulement d’un thème de marche en doubles croches, plusieurs fois transposé, scansion des timbales et du triangle. Le deuxième thème est le fameux air faraud du toréador, présenté à l’unisson des cordes. Soudain le troisième thème jette un frisson d’horreur et de fatalisme sur des trémolos : c’est le « motif du destin » avec sa seconde augmentée, seul leitmotiv de l’opéra.
La fameuse Habanera est devenue un prototype du genre. bizet a calqué et légèrement modifié celle de l’espagnol Sebastián iradier, intitulée El Arreglito. Le rythme caractéristique, déhanché et très détendu, le glissement provocant de la mélodie sur le chromatisme descendant constituent la première intervention de l’héroïne, son autoportrait d’érotisme et de versatile liberté. Les fameuses paroles « si je t’aime, prends garde à toi ! » seraient de bizet lui-même.
Le premier entracte (prélude de l’acte ii, dit aussi Les Dragons d’Alcala) est une de ces marches gracieuses dont bizet a le secret. Les espagnols ne s’y trompent pas, qui trouvent à Carmen plus d’une finesse typiquement française. Les bassons s’avancent, non sans humour, soutenus par des pizzicati ; plus loin le thème est repris aux clarinettes, avec contrepoint des bassons, à deux voix. La fin se perd en appels des bois successifs : flûte, hautbois, clarinette, basson.
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au début du deuxième acte, Carmen, dans la taverne de Lillas Pastia, chante une chanson bohème pour divertir la compagnie. Le prélude, délicatement sautillant, décline, un degré descendant après l’autre, tout le mode phrygien. Puis les trois strophes chantées enflent en crescendo et en accélération, depuis la subtile trépidation du début jusqu’à la frénésie dionysiaque, saturée de percussions, de la coda. Le texte définit l’âme des gitanes, leur musicalité aux mystérieuses origines, colorée d’instruments singuliers et métalliques comme le sistre égyptien. La quasi-totalité des airs que chante Carmen sont des danses ; c’est certainement dans celle-ci qu’elle se montre le plus torride et endiablée.
Isabelle Werck
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Fernando obradors
El Vito
Una vieja vale un real
y una muchacha dos cuartos,
pero como soy tan pobre
me voy a los más barato,
con el Vito, Vito, va.
– No me haga usted cosquillas,
que me pongo colorá.
Pablo Luna
El Niño judio
de espana vengo, soy española,
en mis ojos me traigo luz de su cielo
y en mi cuerpo la gracia de la manola!
de españa vengo, de españa soy
y mi cara serrana lo va diciendo.
He nacido en españa por donde voy.
a mi lo madrileño, me vuelve loca
y cuando yo me arranco con una copla
el acento gitano de mi canción
toman vida las flores de mi mantón.
de españa vengo, de españa soy
y mi cara serrana lo va diciendo.
Yo he nacido en españa por donde voy.
Campana de la torre de Maravillas
si es que tocas a fuego toca de prisa:
mira que ardo por culpa de unos ojos
que estoy mirando. Madre, me muero,
por culpa de unos ojos negros, muy negros,
que los tengo « metíos » dentro del alma
y que son los ojazos de mi gitano.
Muriendo estoy, mi vida, por tu desvío;
te quiero y no me quieres, gitano mío.
Mira que pena verse así, despreciada,
siendo morena!
Une vieille femme vaut un réal,
une jeune fille deux cuartos,
mais comme je suis pauvre
je vais au moins cher,
avec le Vito, le Vito, il va.
– Ne me chatouille pas comme ça,
tu me fais rougir.
Je viens d’espagne, je suis espagnole,
mes yeux reflètent la lumière brillante du ciel
et mon corps la grâce de ses habitants !
Je viens d’espagne, d’espagne je suis,
et mon visage le montre bien.
Je suis née espagnole, ça, c’est sûr !
rien qui vient de Madrid ne m’est étranger,
et quand j’entame une chanson
le style gitan de mon chant
fait éclore les fleurs sur mon châle.
Je viens d’espagne, d’espagne je suis,
et mon visage le montre bien.
Je suis née espagnole, ça, c’est sûr !
Cloche de la tour des Merveilles,
si tu dois déclencher l’alarme incendie, sonne vite :
vois comme je brûle à cause d’une paire d’yeux
pour lesquels je tombe. dieu, je meurs
à cause d’une paire d’yeux noirs, si noirs,
ils m’ont touchée jusqu’à l’âme
les yeux de mon amant gitan.
Je meurs, mon amour, de ton dédain ;
Je t’aime et toi, tu ne m’aimes pas, hélas.
Vois combien c’est triste d’être dépréciée
parce que l’on est noire !
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de españa vengo, de españa soy
y mi cara serrana lo va diciendo.
Yo he nacido en españa, por donde voy!
amilcare Ponchielli
Voce di donna
Voce di donna o d’angelo
le mie catene ha sciolto;
mi vietan le mie tenebre
di quella santa il volto,
pure da me non partasi
senza un pietoso don, no, no!
a te questo rosario
che le preghiere aduna;
io te lo porgo, accettalo,
ti porterà fortuna;
sulla tua testa vigili
la mia benedizion!
Gaetano donizetti
Fia dunque vero – O mio Fernando
Fia dunque vero… oh Ciel!
desso, Fernando, lo sposo di Leonora! ah!
tutto mel dice, e dubbia l’alma ancora
all’inattesa gioia!
oh dio! Sposarlo…
oh mia vergogna estrema!
in dote al prode recar il disonor!
No… mai dovesse esecrarmi… fuggir!
Saprà in brev’ora chi sia
la donna che cotanto adora!
o mio Fernando, della terra il trono.
a possederti avria donato il cor;
ma puro l’amor mio, come il perdono,
dannato – ahì, lassa! e a disperato orror!
il ver fia noto, e in tuo dispregio estremo
la pena avrommi che maggior si de’.
ah! – Se il guisto tuo sdegno allor, allor fia scemo,
piombi, gran dio, la folgor tua su me!
Je viens d’espagne, d’espagne je suis,
et mon visage le montre bien.
Je suis née espagnole, ça, c’est sûr !
Voix de femme ou d’ange,
elle a brisé mes chaînes ;
mes ténèbres m’empêchent de voir
le visage de cette sainte,
qu’elle ne parte pas
sans un don pieux de moi, non, non !
Pour toi ce rosaire
qui rassemble mes prières ;
je te l’offre, accepte-le,
il te portera bonheur ;
que sur ta tête
veille ma bénédiction !
L’ai-je bien entendu ?
Qui… lui… Fernand, l’époux de Léonor !
tout me l’atteste et mon cœur doute encore
de ce bonheur inattendu.
Moi, l’épouser !
ah ! Ce serait infâme !
Moi, lui porter en dot mon déshonneur !
Non, non ; dût-il me fuir avec horreur,
il connaîtra la malheureuse femme
qu’il croit digne de son cœur.
Ô mon Fernand ! tous les biens de la terre,
pour être à toi mon cœur eût tout donné ;
mais mon amour, plus pur que la prière,
au désespoir, hélas ! est condamné.
tu sauras tout, et par toi méprisée,
j’aurai souffert tout ce qu’on peut souffrir.
Si ta justice alors est apaisée,
mon dieu ! Fais-moi mourir !
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orsù, crudely? – e chi v’arresta?
Scritto in cielo e il mio dolor!
Su, venite, ell’una festa,
sparsa l’ara sia di fior!
Già la tomba a me s’appresta,
ricoperta in negro vel
sia la trista fidanzata
che reietta, disperata,
non avrà perdono in ciel…
Francisco asenjo barbieri
Canción de Paloma
Como nací en la calle
de la Paloma,
ese nombre me dieron
de niña en broma.
Y coma vuelo alegre
de calle en calle,
el nombre de Paloma
siguen hoy dándome.
aunque no tengo el cuello
tornasolado,
siempre está mi cabello
limpio y rizado.
Y aunque mi pobre cuerpo
no tiene pluma,
siempre está fresco y blanco
como la espuma.
en lo limpita
paloma soy,
y salto y brinco
por donde voy.
Y a mi nombre de Paloma
siempre fiel,
ni tengo garras
ni tengo hiel.
en lo limpita
Paloma es
y salta y brinca
con gran placer.
Venez, cruels ! Qui vous arrête ?
Mon arrêt descend du ciel.
Venez tous, c’est une fête !
de bouquets parez l’autel.
Qu’une tombe aussi s’apprête !
et jetez un voile noir
sur la triste fiancée
qui, maudite et repoussée,
sera morte avant ce soir.
Parce que je suis née
rue de la Paloma *
on m’a donné ce nom
dès mon enfance.
Comme je cours, je saute,
de rue en rue,
ce surnom de Paloma
n’m’a pas quittée.
Même si mon cou ignore
la soie qui brille,
j’ai toujours les cheveux
propres et frisés.
Même si je ne dors pas
sur de la plume,
j’ai le corps frais et blanc,
comme l’écume.
toute proprette,
moi, Paloma,
je cours, je saute,
ici et là.
et je suis restée fidèle
à mon nom.
Je suis sans griffes
et sans rancœur.
toute proprette,
elle, Paloma,
elle court, elle saute,
avec grand plaisir.
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Mardi 5 oCtobre
Y a su nombre de Paloma
siempre fiel,
ni tiene garras
ni tiene hiel.
Como está mi ventana
cerca del cielo,
y por él las palomas
tienden el vuelo,
cuando veo en mis vidrios
que el alba asoma,
tender quisiera el vuelo
cual las palomas.
Pero al ver que las venden
en el mercado,
y que las pobres mueren
en estofado,
digo, mitad en serio,
mitad en broma,
“hay sus inconvenientes
en ser Paloma”.
en lo que arrullo
paloma soy,
que siempre canto
por donde voy;
y a mi nombre de Paloma
siempre fiel,
busco un palomo…
¿quién será él?
en lo que arrulla
Paloma es
que siempre canta
con gran placer.
Y a su nombre de Paloma
siempre fiel,
busca un palomo…
¡dichoso él!
et elle est restée fidèle
à son nom.
elle est sans griffes
et sans rancœur.
et comme ma fenêtre
est près du ciel,
par là où les colombes
prennent leur vol,
quand je vois aux carreaux
le jour qui point,
je voudrais m’envoler,
comme un oiseau.
Quand je vois qu’on en vend
sur le marché,
et qu’elles finissent cuites
à l’étouffée,
mi figue, mi raisin,
moi, je me dis :
être colombe n’a pas
que d’bons côtés.
Moi, je roucoule,
comme la colombe,
toujours je chante,
là où je vais.
et je suis restée fidèle
à mon nom.
où trouverai-je
un pigeonneau ?
elle, elle roucoule,
comme la colombe,
toujours elle chante
avec grand plaisir.
et elle est restée fidèle
à son nom.
Son pigeonneau,
quelle veine il a !
* Colombe, en espagnol.
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Xavier montsalvatge
El Cant dels ocells
en veure despuntar
el major illuminar
en la nit més joiosa,
els ocellets cantant
a festejario van
amb sa veu melindrosa
ocells, veniu a festejar l’aurora,
La millor Senyora.
La garsa, griva i gaig
diuen : ja ve lo maig.
respon la cadernera :
tot arbre reverdeix,
tota planta floreix
Com si fos la primavera.
Georges bizet
Habanera
L’amour est un oiseau rebelle
que nul ne peut apprivoiser
et c’est bien en vain qu’on l’appelle
s’il lui convient de refuser.
rien n’y fait, menace ou prière,
l’un parle bien, l’autre se tait ;
et c’est l’autre que je préfère,
il n’a rien dit, mais il me plaît.
L’amour est enfant de bohème
il n’a jamais, jamais, connu de loi
si tu ne m’aimes pas, je t’aime
et si je t’aime, prends garde à toi !
L’amour est enfant de bohème…
L’oiseau que tu croyais surprendre
battit de l’aile et s’envola,
l’amour est loin, tu peux l’attendre
tu ne l’attends plus, il est là.
À l’instant où ils voient poindre
l’auguste luminaire
dans la nuit toute joyeuse
les oiselets s’en vont
le fêter en chantant
d’une voix cajoleuse.
Venez, oiseaux, venez fêter l’aurore,
la plus belle demoiselle.
La pie, la grive, le geai
disent : voici venir mai.
et le chardonneret :
tout arbre reverdit,
toute plante fleurit
comme si c’était le printemps.
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Mardi 5 oCtobre
tout autour de toi, vite, vite,
il vient, s’en va, puis il revient.
tu crois le tenir, il t’évite,
tu crois l’éviter, il te tient.
L’amour est enfant de bohème…
Chanson bohème
Les tringles des sistres tintaient
avec un éclat métallique,
et sur cette étrange musique
les zingarellas se levaient,
tambours de basque allaient leur train,
et les guitares forcenées
grinçaient sous des mains obstinées,
même chanson, même refrain,
tra la la la la…
Les anneaux de cuivre et d’argent
reluisaient sur les peaux bistrées
d’orange ou de rouge zébrées ;
les étoffes flottaient au vent ;
la danse au chant se mariait,
d’abord indécise et timide,
plus vive ensuite et plus rapide…
cela montait, montait, montait !
tra la la la la…
Les bohémiens à tour de bras,
de leurs instruments faisaient rage,
et cet éblouissant tapage
ensorcelait les zingaras !
Sous le rythme de la chanson,
ardentes, folles, enfiévrées,
elles se laissaient, enivrées,
emporter par le tourbillon !
tra la la la la…
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elīna Garanča
elīna Garanča naît à riga en 1976
dans une famille de musiciens. en 1996,
elle entre à l’académie de Musique
de riga en Lettonie. elle fait l’une de
ses expériences les plus formatrices
en 1998, alors qu’elle est encore
étudiante : prévenue seulement dix
jours à l’avance, elle chante le rôle
de Giovanna Seymour dans Anna
Bolena et se découvre une profonde
affinité avec le bel canto. elle rejoint
le théâtre de Meiningen en allemagne,
où elle se produit notamment dans
Le Chevalier à la rose. en 1999,
elle chante Maddalena dans Rigoletto
au Festival de Savonlinna et remporte
le Concours de chant Mirjam-Helin
en Finlande. en 2000, elle remporte
le Grand Prix de la musique de Lettonie
et rejoint l’opéra de Francfort,
où elle chante, au cours de ses premières
saisons, la deuxième dame dans
La Flûte enchantée, Hänsel dans Hänsel
et Gretel et rosina dans Le Barbier de
Séville. en 2001, elle est finaliste au
Concours « Singer of the World » de la
bbC à Cardiff et enregistre son premier
disque en soliste dans un programme
d’airs d’opéras. en 2003, elle chante
Lola à la Staatsoper de Vienne dans
Cavalleria rusticana, orlofsky dans
La Chauve-souris, Meg Page dans une
nouvelle production de Falstaff et rosina
dans Le Barbier de Séville. elle fait ses
débuts au Festival de Salzbourg en
annio dans La Clémence de Titus, chante
dorabella dans Così fan tutte à Francfort,
se produit en rosina et comme soliste
dans le Stabat Mater au Festival rossini
de l’opéra d’Helsinki. elle est également
Nicklausse et la Muse dans Les Contes
d’Hoffmann à tokyo. toujours en 2003,
elle participe à l’album Opera Aria d’anna
Netrebko chez deutsche Grammophon.
L’année suivante, elle est dorabella,
Meg Page et rosina à la Staatsoper
de Vienne et de nouveau dorabella
à Salzbourg, adalgisa dans Norma de
bellini aux côtés d’edita Gruberova à
baden-baden. elle chante La Cenerentola
de rossini au théâtre des Champs-
Élysées et interprète les Sieben frühe
Lieder d’alban berg sous la direction
de Philippe Jordan au Konzerthaus
de Vienne.elīna Garanča a débuté la
saison 2009/2010 dans le rôle de romeo
dans I Capuleti e i Montecchi de bellini
à la deutsche oper de berlin avant de
retourner à Covent Garden pour ses
débuts dans Carmen. elle retrouve ce
rôle dans une nouvelle production du
Metropolitan opera de New York ainsi
que dans une reprise à la Staatsoper
de Vienne, sous la direction de Mariss
Jansons. on peut également l’entendre
à la bayerische Staatsoper, à Munich
et à l’opéra de Valence. en 2010/2011,
elle chante Charlotte dans Werther
à l’opéra de San Francisco, puis reprend
le rôle de Carmen au Metropolitan opera
avant de se produire dans Anna Bolena
de donizetti au Liceu de barcelone et
à la Staatsoper de Vienne. en 2005,
elīna Garanča signe un contrat
d’exclusivité avec deutsche
Grammophon. Son premier
enregistrement solo, Aria Cantilena,
paraît en 2007 et obtient un grand
succès populaire et critique ; elle reçoit
le prestigieux Prix echo Klassik de
la « chanteuse de l’année 2007 ».
Son second disque, Bel Canto, est reçu
avec un enthousiasme similaire et lui
vaut un deuxième Prix echo Klassik en
tant que « chanteuse de l’année 2009 ».
Karel mark chichon
reconnu dans sa discipline comme l’une
des personnalités les plus captivantes
de sa génération, Karel Mark Chichon
enthousiasme le public international
par son tempérament, sa passion et
sa musicalité. Parallèlement à ses
responsabilités de chef d’orchestre
principal et de directeur artistique
de l’orchestre Symphonique National
de Lettonie depuis 2009, il sera
dès septembre 2011 chef résident
de la deutsche radio Philharmonie
Saarbrücken Kaiserslautern. de 2006
à 2009, il occupe ce même poste à la
tête l’orchestre Symphonique de Graz.
outres ses activités permanentes, Karel
Mark Chichon est régulièrement l’invité
de maisons prestigieuses telles que la
Staatsoper de Vienne, la deutsche oper
de berlin, la bayerisches Staatsoper de
Munich, le teatro dell’opera de rome,
le teatro Comunale de bologne,
le teatro real de Madrid ou le Palau de
les arts de Valence. il dirige également
de grandes formations européennes :
Wiener Symphoniker, orchestre
Symphonique de la radio de Vienne,
english Chamber orchestra, orchestre
Symphonique de la rai, orchestre
National de russie, Kammerorchester
basel, orchestre Haydn de bolzano, dans
des villes comme Vienne, berlin, Paris,
rome, turin, bologne, Munich, Francfort,
Stuttgart, Madrid, barcelone et Valence.
Son premier enregistrement, dans lequel
il dirige l’orchestre Symphonique de
la rai, paraît en septembre 2010 chez
deutsche Grammophon. originaire
de Gibraltar, Karel Mark Chichon naît
à Londres en 1971. il étudie à la royal
academy of Music dans cette même
ville, et assiste notamment les chefs
Giuseppe Sinopoli et Valery Gergiev.
17
Mardi 5 oCtobre
Par la suite, il travaille avec des artistes
lyriques tels que Marcelo Álvarez,
Grace bumbry, Montserrat Caballé, José
Carreras, José Cura, Juan diego Flórez,
edita Gruberova, Jonas Kaufmann
et ramón Vargas. depuis 2003, il est
régulièrement l’invité de l’english
Chamber orchestra ; l’année suivante,
les Wiener Philharmoniker le convient
à diriger plusieurs concerts dans le cadre
de l’institut international d’orchestre à
Salzbourg où, plébiscité, il retourne en
2005 et 2006. Par ailleurs, des salles
de concert de renom, telles que les
Musikverein et Konzerthaus de Vienne,
le royal Festival Hall de Londres,
le théâtre des Champs-Élysées à Paris,
les Philharmonies de berlin et Munich,
la Laieszhalle de Hambourg, l’alter
oper de Francfort, la Grande Salle du
Conservatoire de Moscou, l’auditorio
Nacional de Música à Madrid et le Centre
des arts de Séoul, l’invitent à diriger
les meilleurs orchestres actuels.
orchestre Symphonique
National de Lettonie
L’orchestre Symphonique National
de Lettonie, salué chez lui comme à
l’étranger par un public enthousiaste,
est une formation renommée.
À l’origine orchestre Symphonique
de la radio Lettone, il acquiert son
titre actuel après l’indépendance de la
république de Lettonie en 1990. il se
compose aujourd’hui de 90 musiciens.
depuis la saison 2009/2010, Karel
Mark Chichon en assure les fonctions
de chef d’orchestre et de directeur
artistique. Cette relation privilégiée
entre la formation et son directeur
a pu naître à travers neuf années de
collaboration, pendant lesquelles les
nombreux concerts et productions
d’opéras ont reçu les éloges du public et
de la critique pour leur grande énergie,
leur passion et leur niveau d’exigence
artistique. L’orchestre Symphonique
National de Lettonie a été dirigé par de
grands chefs d’orchestre tels que Leo
blech, Valery Gergiev, Mariss Jansons,
Neeme Järvi, Kristjan Järvi, Paavo
Järvi, Kirill Kondrachine, Kurt Masur,
andris Nelsons, Krzysztof Penderecki,
Gennady rozhdestvensky, Leonard
Slatkin, Yuri Simonov, Vassili Sinaiski,
igor Stravinski ou bruno Walter. il a
également accompagné des solistes
parmi les plus prestigieux : Van
Cliburn, elīna Garanča, Natalia Gutman,
alexander Kniazev, Maija Kovaļevska,
Gidon Kremer, Mischa Maisky, david
oïstrakh, Vadim repin, Sviatoslav
richter, Mstislav rostropovitch, egils
Silins, Vestards Shimkus, baiba Skride et
Grigory Sokolov. L’orchestre a conforté
sa réputation grâce à des tournées
régulières dans de nombreux pays
à travers le monde, tels que l’autriche,
la bulgarie, la république tchèque,
la Finlande, l’allemagne, Gibraltar,
la Grèce, l’italie, le Japon, la Pologne,
le Portugal, la Suède, les Pays-bas,
la Norvège, la russie, l’espagne et la
Suisse. on a pu l’apprécier dans des
salles d’envergure internationale :
Philharmonie de berlin, Concertgebouw
d’amsterdam, Philharmonie de Cologne,
Suntory Hall de tokyo, Concert Hall
de Sapporo, Gewandhaus de Leipzig,
Staatsoper de berlin, tonhalle de
Zurich, auditorio Nacional de Música
de Madrid, Konserthus d’oslo,
Konserthuset de Stockholm, Salle
Philharmonique de Saint-Pétersbourg,
Grande Salle du Conservatoire de
Moscou, entres autres. L’orchestre
Symphonique National de Lettonie est
désormais un élément essentiel de
la vie musicale lettone. Saisissant de
nombreuses opportunités commerciales
et artistiques générées par l’adhésion
de la république de Lettonie à l’Union
européenne, il a su combiner la grande
tradition des instruments à cordes est-
européenne avec le niveau d’exigence
de l’école des vents occidentale. Sous
la baguette de Karel Mark Chichon,
l’orchestre est fier de représenter
ce même niveau d’excellence dans
l’interprétation de ses concerts, de la
Lettonie et sa capitale riga jusqu’aux
grandes salles du monde entier.
Violons I
Sandis Steinbergs *
dzintars beitans **
darja Smirnova
ilze Kirsanova
Nelli Sarkisjana
baiba Sulce (Grauze)
aija Frisenfelde (elksne)
Liene Neija-Kalnina
Vizma Vilsone
indulis Cintins
tereze Ziberte-ijaba
oskars Silins
Violons II
alise ozolina *
inese Strale (Miesniece) **
ilze Pence
arvids Zvagulis
beate racko (dorina)
Liga Petersone (Muceniece)
tatjana ostrovska (Kaminska)
Mara balkena(Kalnaja)
ingrida Laka (Karlsone)
Altos
arigo Strals *
inara brinuma(Circene) **
18
olga borodina(Nekrasova)
Liene beitane (Krumina)
Katrina Krasauska - Krauze
inga ozolina
einars rozevics
tatjana Lebedeva (andrejeva)
Violoncelles
diana ozolina *
ieva Purina **
Lolita Lilje (araja)
Mareta Prikule (arente)
aleksandrs Smirnovs
Zane Gulane
ainars Pauksens
Janis rinkulis
Contrebasses
Maris arents *
raivo ozols **
Jurgis Klotins
Viktors Velicko
Kristaps Petersons
Harpe
Patrizia Carciani
Flûte
dita Krenberga
Piccolo
anete toca
Hautbois
Martin danek
egils Upatnieks
Clarinettes
Guntis Kuzma *
Kristaps Catlaks
Bassons
Janis Semjonovs *
Normunds Zvejnieks
Cors
arturs Sults *
Viesturs Vardaunis
todor Stefanov Popstoyanov
traian tulbure
Gavril Cupsa
Trompette
andris abelite *
Priit aimla
Trombones
Uldis Zilberts *
Kaspars Majors
arturs berzins
Tuba
raivis Magurs
Timbales
edgars Saksons
Percussions
Ugis Kruskops
atis Vintuks
rihards Zalupe
Piano
elizabete Sirante
* soliste
** co-soliste
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Salle Pleyel
Président : Laurent bayle
Notes de programme
Éditeur : Hugues de Saint Simon
rédacteur en chef : Pascal Huynh
rédactrice : Gaëlle Plasseraud
Correctrice : angèle Leroy
Maquettiste : elza Gibus
Stagiaire : Léa demillac
Les partenaires média de la Salle Pleyel
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QuasthoffThomas
MARDI 26 OCTOBRE 2010 - 20H
Camerata SalzburgMozart Airs d’opéras et de concert
Haydn Symphonie n° 85
01 42 56 13 13 | www.sallepleyel.fr
pub NP Quasthoff.indd 1 28/09/10 15:38
Bryn Terfel—Vendredi 5 novembre / 20hSalle Pleyel
Orchestre de la radio de MunichChoeur de ManchesterGareth Jones, direction
Bad Boys
Donizetti . . . . . L’elisir d’amoreBoito. . . . . . . . . . MefistofeleWeber. . . . . . . . . Der Freischutz Gounod. . . . . . . FaustPuccini. . . . . . . . ToscaVerdi . . . . . . . . . . OtelloSondheim . . . . Sweeney ToddWeill . . . . . . . . . . L’opéra de quat’sousSullivan . . . . . . . Ruddigore Gershwin . . . . . Porgy and Bess
Informations/réservations : 01 42 56 13 13 www.sallepleyel.fr www.lesgrandesvoix.fr Coproduction UMCMP / Les Grandes Voix - Céleste Productions
© M
at H
en
ek / D
G
Les grandes voixSaison no20 2010 2011
LGV10_pub_Terfel_Pleyel_def:LGV10_pub_Terfel_Pleyel 27/09/10 11:54 Page 1