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Paroles et Musique avec Accompagnement piano

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SOMMAIRE

A i m e r à p e r d r e l a r a i s o n r r ' r r r . , , , ,

C t g s t b e a u l a v i g , , , , r ! , . , , r , , . , , , , , , r , , ,

La femme est I 'avenir de I 'homme r . . r , r . , i ,

Heureux celui qui meurt d'aimer . r , . r r . r r . r

M a m ô m g r r . r r . . r r . . r r ! . r r . r . r . r r . r r . r

L a m o n t a g n e r . , , . r r . , r r r r , .

N o u s d o r m i r o n s e n s e m b l e , . r , , , r , r , . .

0n ne vo i t pas le temps passer r . , , r , r ,

P o t g m k i n e , . r . , ! r r , , r , ! , . , , . , r r

O u g s e r a i s - j e s a n s t o i ? r . , , , , , r r , , , , . , . . r r

4

I

16

13

20

24

40

28

32

36

Poème deLouis ARAGON

AIMER A PERDRE LA RAISON

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A n'a - voir que toi

Musique deJean FERRAT

Tous droits réservéspour tous pays

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C E T A m

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C / '

sa - voir que dire

@ 1971 by ProductionsALLELUIA

A m 3" fois at Coda $

bless' C'est tou- jours ton

Am7

bri - sé Mon pau-vre bon-heur ma fai - bles - se-

Que par la dou - leur du par - tir Ai - mer

f f i mr- l t- l -1 |J t e à J D ) ) , 3 ' - - - * ) * '

à per - dre la rai -

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qu'on dé - lais se_qu'on

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chair mar - ty - ri - sée

AIMER À PERDRE LA RAISON

Aimer à perdre la raisonAimer à n'en savoir que direÀ n'avoir que toi d'horizonEt ne connaître de saisonQue par la douleur du partirAimer à perdre la raison

1. Ah c'est toujours toi que I'on blesseC'est toujours ton miroir briséMon pauvre bonheur ma faiblesseToi qu'on insulte et qu'on délaisseDans toute chair martyrisée

Aimer à perdre la raisonAimer à n'en savoir que direÀ n'avoir que toi d'horizonEt ne connaître de saisonQue par la douleur du paftirAimer à perdre la raison

2.La faim la fatigue et le froidToutes les misères du mondeC'est par mon amour que j'y croisEn elle je porte ma croixEt de leurs nuits ma nuit se fonde

Aimer à perdre la raisonAimer à n'en savoir que direÀ n'avoir que toi d'horizonEt ne connaître de saisonQue par la douleur du partirAimer à perdre la raison

C'EST BEAU LA VIEParoles deMichelle SENLIS & Claude DELÉCLUSE

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T" di Slow Rock

Musique deJean FERRAT

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tes che - veux blonds

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Le so - leil à l'ho - ri - zon Quel-ques

Tous droits réservéspour tous pays

@ 1963 by Productions Gérard Meys

Que c'est beau

bre dé - jà roux- Et son

qui fait la roue - Sur un

par des - sus tout- Que c'est

J'-

Gm6/Bb

lutt' et se bat- Tout ce

Un oi - seau

c'est\t l

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beau - la

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trembl' et pal- pite- Tout ce

j'ai cru trop vite À ja - mais

cor' re - gar - der - Pou - voir

per - ou pour mol

cor ' é - cou-ter Et sur -

G7A m Dm7

t o u t p o u - v o i r c h a n . t e r - Q u e c ' e s t b e a u - c , e s t b e a u | a

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cor' te par - ler- Pou-voir

et le chan-ter- Que c'est

cor' t'em - bras - ser- Te le

c'est beau -

en

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J r--Jla

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1 2

C'EST BEAU LA VIE

1. Le vent dans tes cheveux blondsLe soleil à I'horizonQuelques mots d'une chansonQue c'est beau c'est beau la vieUn oiseau qui fait la roueSur un arbre déjà rouxEt son cri par dessus toutQue c'est beau c'est beau la vie

Tout ce qui tremble et palpiteTout ce qui lutte et se batTout ce que j'ai cru trop viteA jamais perdu pour moiPouvoir encore regarderPouvoir encore écouterEt surtout pouvoir chanterQue c'est beau c'est beau la vie

2, Le jazz ouverl dans la nuitSa trompette qui nous suitDans une rue de ParisQue c'est beau c'est beau la vieLa rouge fleur éclatéeD'un néon qui fait tremblerNos deux ombres étonnéesQue c'est beau c'est beau la vie

Tout ce que j'ai faill i perdreTout ce qui m'est redonnéAujourd'hui me monte aux lèvresEn cette fin de journéePouvoir encore partagerMa jeunesse mes idéesAvec I'amour retrouvéQue c'est beau c'est beau la vie

3. Pouvoir encore te parlerPouvoi r encore t'embrasserTe le dire et le chanterQue c'est beau c'est beau la vie.

1 3

HEUREUXPoème deLoUisARAGON

CELUI QUI MEURT D'AIMERMusique de

Jean FERRAT

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Bb7 BbTsus4 GTID

nombr' Ma barqu' au loin douc' à ra - mer Heu-reux ce - lui qui de-vient

o " r r | T T T f 4r I J

Tous droits réservéspour tous pays

Fm

mon jar - din d'eau fraîch' et

d'ombr' Ma dan - se d'ê - tre mon cceur sombr' Mon ciel des é - toi - les sans

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@ 1966 by Productions ALLELUIA

1 4

sourd Au chant s'il n'est de a - m o u r A - v e u g l ' a u

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Heu - reux ce - lui

{€}.

mer

d'a - près son

Heu - reux ce -

qui meurt d'ai -

jour Ses yeux sur toi seu - le, fer - més

qui meurt d'ai - mer

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1 5

HEUREUX CELUI QUI MEURT D'AIMER

1. Ô mon jardin d'eau fraîche et d'ombreMa danse d'être mon cæur sombreMon ciel des étoiles sans nombreMa barque au loin douce à ramerHeureux celui qui devient sourdAu chant s'i l n'est de son amourAveugle au jour d'après son jourSes yeux sur toi seule, fermés

Heureux celui qui meurt d'aimerHeureux celui qui meurt d'aimer

2. D'aimer si fort ses lèvres closesQu'il n'ait besoin de nulle choseHormis le souvenir des rosesÀ jamais de toi parfuméesCelui qui meurt même à douleurA qui sans toi le monde est leurreEt n'en retient que tes couleursll lui suffit qu'il t 'ait nommée

Heureux celui qui meurt d'aimerHeureux celui qui meurt d'aimer

3. Mon enfant dit-il ma chère âmeLe temps de te connaître ô femmeL'éternité n'est qu'une pâmeAu feu dont je suis consuméll a dit ô femme et qu'il taiseLe nom qui ressemble à la braiseA la bouche rouge à la fraiseA jamais dans ses dents, formée

Heureux celui qui meurt d'aimerHeureux celui qui meurt d'aimer

4. ll a dit ô femme et s'achèveAinsi la vie ainsi le rêveEt soit sur la place de grêveOu dans le lit accoutuméJeunes amants vous dont c'est l 'âgeEntre la ronde et le voyageFou s'épargnant qui se croit sageCriez à qui vous veut blâmer

Heureux celui qui meurt d'aimerHeureux celui qui meuft d'aimer

1 6

Paroles et Musique deJean FERRAT

Tous droits réservéspour tous pays

LA FEMME EST L'AYENIR DE L'HOMME

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Qui voi t plus haut que I 'ho-r i -zon-

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O 1975 by Productions ALLELUIA

Fac' à no - t re gé - né-ra-t ion-

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La femm' est I'a - ve - nir de I'hom -

En-tre l 'an-cien et le nou-veau-

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Je dé - clar' A - r a - g o n -

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- -Vo - tre lutt' à tous les ni-veaux-

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De la nôtr ' est in - di- v i - s i - ble_

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Dans les hom-mes qui font les lois- Si les uns chan-tent par ma voix_

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LA FBMME EST L'AVENIR DB L'HOMME1 9

1. Le poète a toujours raisonQui voit plus haut que I'horizonEt le futur est son royaumeFace à notre générationJe déclare avec AragonLa femme est I'avenir de I'homme

Entre I'ancien et le nouveauVotre lutte à tous les niveauxDe la nôtre est indivisibleDans les hommes qui font les loisSi les uns chantent par ma voixD'autres décrètent par la bible

2. Le poète a toujours raisonQui détruit I 'ancienne oraisonL image d'Ève et de la pommeFace aux vieilles malédictionsJe déclare avec AragonLa femme est I'avenir de I'homme

Pour accoucher sans la souffrancePour le contrôle des naissancesll a fallu des millénairesSi nous sortons du moyen âgeVos siècles d'infini servagePèsent encore lourd sur la terre

3. Le poète a toujours raisonQui annonce la floraisonD'autres amours en son royaumeRemet à I'endroit la chansonJe déclare avec AragonLa femme est I'avenir de I'homme

ll faudra réapprendre à vivreEnsemble écrire un nouveau livreRedécouvrir tous les possiblesChaque chose enfin partagéeTout dans le couple va changerD'une manière irréversible

4. Le poète a toujours raisonQui voit plus haut que I'horizonEt le futur est son royaumeFace à notre générationJe déclare avec AragonLa femme est I'avenir de I'homme

20

MA MOMEParoles dePiene FRACHET

Musique deJean FERRAT

Tous droits réservéspouf tous pays

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@ 1961 by Éditions Gérard Meys

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ré, quand la vil l ' s'en - som - meil le Chez nous y'a du so - leil

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MA MOME

Ma môme, elle joue pas les starlettesElle met pas des lunettesDe soleilElle pose pas pour les magazines,Elle travaille en usineÀ créteit

Dans une banlieue surpeupléeOn habite un meubléElle et moiLa fenêtre n'a qu'un carreauQui donne sur I'entrepôtEt les toits

On va pas à Saint-Paul de VenceOn passe toutes nos vacancesA Saint-OuenComme famille on n'a qu'une marraineQuelque part en LorraineEt c'est loin

Mais ma môme elle a vingt cinq bergesEt j 'crois bien qu'la Sainte ViergeDes églisesN'a pas plus d'amour dans les YeuxEt ne sourit pas mieuxQuoi qu'on dise

L'été, quand la ville s'ensommeilleChez nous y'a du soleilQui s'attardeJe pose ma tête sur ses reinsJe prends doucement sa mainEt j'la garde

On s'dit toutes les choses qui nous viennentC'est beau comme du VerlaineOn dirai t . . .On regarde tomber le jour,Et puis on fait I'amourEn secret

Ma môme, elle joue pas les starlettesElle met pas des lunettesDe soleilElle pose pas pour les magazines,Elle travaille en usineÀ créteit

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LA MONTAGNEParoles et Musique de

Jean FERRAI

pa - ys Pour s'en al - ler ga - gner leur

De - puis long-temps ils en rê - vaient De la vill ' et de ses se -

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O I 980 by Productions ALLELUIAO 1964 by Productions Gérard Meys

Tous droits réservéspour tous pays

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I

l l t , a ) ) )

crets Du for - mi - ca ;E ;i ; - iu @arté) Les vieux

nal Quand ils s'es - suy-aient, ma - chi - nal, D'un re - vers de man-ches les

Mais i ls sa-vaient tous à pro - pos Tu-er la cai l l 'ou le per - dreau Et man-ger la tom-me de

En voy - ant un vol d'hi - ron - del

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Que I'au - tom - ne vient d'ar - ri -

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27

LA MONTAGNE

1.l ls quit tent un à un le paysPour s'en aller gagner leur vieLoin de la terre où ils sont nésDepuis longtemps ils en rêvaientDe la ville et de ses secretsDu formica et du ciné(parlé ) Les VieuxÇa n'était pas originalQuand ils s'essuyaient, machinal,D'un revers de manches les lèvresMais ils savaient tous à proposTuer la caille ou le perdreauEt manger la tomme de chèvre

REFRAINPourtant, que la montagne est belleComment peut-on s'imaginerEn voyant un vol d'hirondelleQue I'automne vient d'arriver

2. Avec leurs mains dessus leurs têteslls avaient monté des murettesJusqu'au sommet de la colline,Qu'importent les jours, les années,lls avaient tous l'âme bien néeNoueuse comme un pied de vigne(parlé;/ Les Vignes ?Elles courent dans la forêtLe vin ne sera plus tiréC'était une horrible piquetteMais il faisait des centenairesÀ ne plus que savoir en faireS'il ne vous tournait pas la tête(au Refrain)

3. Deux chèvres et puis quelques moutonsUne année bonne et I'autre nonEt sans vacances et sans sortiesLes fil les veulent aller au balll n'y a rien de plus normalQue de vouloir vivre sa vie(parlé ) Leur Vie ?lls seront flics ou fonctionnairesDe quoi attendre sans s'en faireQue I'heure de la retraite sonnell faut savoir ce que I'on aimeEt rentrer dans son H.L.M.Manger du poulet aux hormones(au Refrain)

28

ON NE VOIT PAS LE TEMPS

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PASSERParoles et Musique de

Jean FERRAI

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O n - se ma-rie tôt à vingt

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l'on n'at-tend pas des an - nées

ou quatr' en - fants Qui- vous oc - cu - pent vos jour -

O 1980 by Productions ALLELUIA@ 1965 by Productions Gérard Meys

Tous droits réservéspour rous pays

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t re les cour-ses la vais - sel l ' En - t re mé-nag' et dé- jeu-

Le - mon - de Deut bat - tre

n'a pas le temps d'y pen - ser Faut - il pleu -

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Je n'ai pas le cæur à le di - re -

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On ne voit pas le temps pas - ser.

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Une- o-deur de ca - fé quioser.

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3 1

ON NE VOIT PAS LE TEMPS PASSER

1. On se marie tôt à vingt ansEt I'on n'attend pas des annéesPour faire trois ou quatre enfantsQui vous occupent vos journéesEntre les courses la vaisselleEntre ménage et déjeunerLe monde peut battre de I'aileOn n'a pas le temps d'y penser

REFRAINFaut-il pleurer, faut-il en rireFait-elle envie ou bien pitiéJe n'ai pas le cæur à le direOn ne voit pas le temps passer

2. Une odeur de café qui fumeEt voilà tout son universLes enfants jouent le mari fumeLes jours s'écoulent à I'enversA peine voit-on ses enfants naîtreQu'il faut déjà les embrasserEt I'on n'étend plus aux fenêtresQu'une jeunesse à repasser

REFRAINFaut-il pleurer, faut-il en rireFait-elle envie ou bien pitiéJe n'ai pas le cæur à le direOn ne voit pas le temps passer

3. Elle n'a vu dans les dimanchesQu'un costume frais repasséQuelques fleurs ou bien quelques branchesDécorant la salle à mangerQuand toute une vie se résumeEn millions de pas dérisoiresPrise comme marteau et enclumeEntre une table et une armoire

REFRAINFaut-il pleurer, faut-il en rireFait-elle envie ou bien pitiéJe n'ai pas le cæur à le direOn ne voit pas le temps passer

32

P O T E M K I N EParoles deGeorges COULONGES

Musique deJean FERRAT

Tous droits réservéspour tous pays

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vou-drez-vous beau - coup

d e l ' o - c é - a n M'en vou-drez-vous beau - coup

je vous dis un monde Qui chant' au fond de moi au bruit

la ré - vol - te gronde Dans

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ce nom que Je qua - tres

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+'moire chant' en sour - dine P o - t e m - k i

34

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P O T E M K I N E

1. M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un mondeQui chante au fond de moi au bruit de I'océanM'en voudrez-vous beaucoup si la révolte grondeDans ce nom que je dis au vent des quatre vents

Ma mémoire chante en sourdinePotemkine...

2. l ls étaient des marins durs à la disciplinells étaient des marins, ils étaient des guerriersEt le cæur d'un marin au grand vent se burinells étaient des marins sur un grand cuirassé

Sur les flots je t' imaginePotemkine...

3. M'en voudrez-vous beaucoup sije vous dis un mondeOù celui qui a faim va être fusilléLe crime se prépare et la mer est profondeQue face aux révoltés montent les fusiliers

C'est mon frère qu'on assassinePotemkine...

4. Mon frère, mon ami, mon fils, mon camarade,Tu ne tireras pas sur qui souffre et se plaintMon frère, mon ami, je te fais notre alcadeMarin, ne tire pas sur un autre marin

lls tournèrent leurs carabinesPotemkine...

5. M'en voudrez-vous beaucoup sije vous dis un mondeOù I'on punit ainsi qui veut donner la mortM'en voudrez-vous beaucoup sije vous dis un mondeOù I'on n'est pas toujours du côté du plus fort

CODACe soir, j 'aime la marinePotemkine...

36

Musique deJean FERRAT

QUE SERATS. JE SANS TOI ?

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Poème deLouis ARAGON

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Refrain Em7

Que se - rais - je sans toi qui v ins à ma ren - contre Que se-rais- je sans

Moderato

o *ffJ): r- __r/ r rLL_l lnr Iq

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qu'un cæur au bois dor - mant Que cett' heur' ar - rê -

Tous droits réservésponr tous pays

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O 1964 by Productions Gérard MeysO 1980 by Productions ALLELUIA

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montreau ca - dran de la Que se - rais - je sans que ce bal - bu - tie -

J'ai tout ap - pris de toi sur les cho - ses hu - maines

dé - sor - mais le mond' ta fa - çon tout de

comm' on boit aux fon - taines Comm' on lit dans le les é - toi - les loin -

38

taines

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Comm' au pas - sant qui

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jus - qu'au sens du fris - son.

re-prend sa chan - son J'ai tout ap - pris dechante

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39

QUE SERAIS . JE SANS TOI

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontreQue serais-je sans toi qu'un cæur au bois dormantQue cette heure arrêtée au cadran de la montreQue serais-je sans toi que ce balbutiement

1. J'ai tout appris de toi sur les choses humainesEt j'ai vu désormais le monde à ta façonJ'ai tout appris de toi comme on boit aux fontainesComme on lit dans le ciel les étoiles lointainesComme au passant qui chante on reprend sa chansonJ'ai tout appris de toijusqu'au sens du frisson

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontreQue serais-je sans toi qu'un cæur au bois dormantQue cette heure arrêtée au cadran de la montreQue serais-je sans toi que ce balbutiement

2. J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerneQu'il fait jour à midi, qu'un ciel peut être bleuQue le bonheur n'est pas un quinquet de taverneTu m'as pris par la main dans cet enfer moderneOù I'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deuxTu m'as pris par la main comme un amant heureux

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontreQue serais-je sans toi qu'un cæur au bois dormantQue cette heure arrêtée au cadran de la montreQue serais-je sans toi que ce balbutiement

3. Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristesN'est-ce pas un sanglot que la déconvenueUne corde brisée aux doigts du guitaristeEt pourtant je vous dis que le bonheur existeAilleurs que dans le rêve ailleurs que dans les nuesTerre, terre voici ses rades inconnues

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontreQue serais-je sans toi qu'un cæur au bois dormantQue cette heure arrêtée au cadran de la montreQue serais-je sans toi que ce balbutiement

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40

Poème deLouis ARAGON

NOUS DORMIRONS ENSEMBLE

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Musique deJean FERRAï

Tous droits réservéspour tous pays

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@ 1980 by Productions ALLELUIAO 1964 by Éditions Gérard Meys

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C'é - tait hi - er que je

J 'a - mours res - sem

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Nous dor - mi - rons en - sem

NOUS DORMIRONS ENSEMBLE

1. Que se soit dimanche ou lundiSoir ou matin, minuit midiDans I'enfer ou le paradisLes amours aux amours ressemblentC'était hier que je t'ai ditNous dormirons ensemble

2. C'était hier et c'est demainJe n'ai plus que toi de cheminJ'ai mis mon cæur entre tes mainsAvec le tien comme il va I'ambleTout ce qu'il a de temps humainNous dormirons ensemble

3. Mon amour ce qui fut seraLe ciel est sur nous comme un drapJ'ai refermé sur toi mes brasEt tant je t'aime que j'en trembleAussi longtemps que tu voudrasNous dormirons ensemble