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Avant de t’arrêter …Peut-être as-tu l’idée de t’arrêter ? Dans ce cas, puis-je te proposer

une dernière chose? Aller (encore) une fois à la messe et faire ton possible pour vivre intensément ce moment ! Pourquoi la messe (= l’Eucharistie) ?

Tu le comprendras peut-être en lisant le témoignage de Didier Decoin (Prix Goncourt 1977) pour qui l’Eucharistie est devenu le centre de sa vie. Pour lui, tout a basculé en une nuit, celle d’un 8 septembre où il a fait la rencontre du Dieu de Jésus-Christ. Depuis lors, c’est dans l’Eucharistie qu’il prolonge cette aventure.

Ecoute aussi en annexe (fin de chapitre) un second témoignage : celui de Mia qui fait le récit d’une guérison fabuleuse au cours d’une Eucharistie, celle de Pascale GRYSON qui témoigne elle-même de sa propre guérison. C’était le 3 août 2012.

Bon à savoir aussi : quelques renseignements permettant de mieux connaître les mystères de l’Eglise catholique, les phénomènes surnaturels qui viennent de Dieu, le rôle de Marie dans l’histoire du salut et dans notre histoire personnelle.

Témoignage de Didier Decoin :

http://www.psychologies.com/Culture/Philosophie-et-spiritualite/Pratiques-spirituelles/Articles-et-Dossiers/Notre-besoin-d-irrationnel/Didier-Decoin-Depuis-que-j-ai-la-foi-je-sais

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« L’Eucharistie est pour moi non seulement vitale à ma pratique religieuse, mais elle est une des fondations de ma foi. Je crois à la Présence réelle. Cette petite hostie devenue Corps du Christ par le miracle des paroles du prêtre (stupéfiante grandeur du sacerdoce : un homme, un simple homme, commande littéralement à Dieu d’irriguer de Sa vie même un peu de pain et de vin, et Dieu obéit, c’est tout de même fou quand on y songe !) renouvelle pour moi l’émerveillement de la nuit du 8 septembre, cette nuit-mystère où j’ai éprouvé le surgissement d’une Présence inouïesans pourtant rien voir, rien toucher, rien entendre. Je retrouve à l’instant de la communion ce même équilibre entre l’émotion que me procure Sa présence certaine et le constat de Son absence au niveau du sensible. A la messe, j’attends toujours avec uneimpatience de plus en plus tendue le moment de communier… Récemment, j’ai pu comprendre que mon impatience (l’impatience des hommes) était partagée par Dieu, que Lui aussi n’en pouvait plus de guetter l’instant où, transporté dans nos corps par l’hostie, il allait s’immiscer dans l’humain…. » (Mensuel Fidélité juin 1994)

L’Eglise vit de l’Eucharistie et est source de Vie pour le monde.

L’Eglise, c’est eux, elles, toi si tu veux et moi. L’Eglise a besoin de chacun pour grandir. Du cœur de chaque croyant, à la mesure de sa foi, coule l’Eau Vive dont Jésus a parlé :

« Jésus, debout, s’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive, celui qui croit en moi ! Comme dit l’Écriture : Des fleuves d’eau vive jailliront de son cœur. » (Jean 7:37)

Plus nous boirons de cette Eau, plus nous la répandrons dans le monde, et plus nous éteindrons le feu de la haine et les œuvres de paix fleuriront.

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Des livres pour entrer encore un peu plus dans le mystère de l’Eglise catholique :

« TON BONHEUR C’EST QUELQU’UN ». Ed des Béatitudes.La plupart des images de BD de « Yalla, on y va ! » sont sortie de la

main de Floris. C’est avec une imagination débordante et beaucoup d’humour que

Floris nous fait pénétrer les mystères de l’Eglise catholique.

FLORIS.

« ROME SWEET HOME. DE LA FOI DE LUTHER À LA FOI DE PIERRE » Scott et Kimberly HAHN, Ed. de l’Emmanuel, 1999.

La mariologie, les phénomènes surnaturels : Faisons discerner :

—Vous vous posez des questions sur Fatima, Marthe Robin, Vassula Ryden, Myrna, Soufanieh, Maria Valtorta ? … Ecoutez les propos de Mgr Laurentin. Ce prêtre sait dénicher les supercheries et reconnaître ce qui vient de Dieu. C’est un charisme bien précieux.

Conférence de l'Abbé Laurentin sur Marie.http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Marie/Conference-de-l-abbe-Laurentin-

sur-Marie

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Le discernement est indispensable, car le Démon imite Dieu.

En face du bien, il y a le mal. Il y a un revers à chaque médaille. Ainsi, il y a des visions, des rêves, des paroles qui viennent de Dieu et des visions, des rêves, des paroles qui viennent du Malin, il y a aussi des guérisons qui viennent de Dieu et d’autres qui viennent du Malin. Il faut faire discerner tout ce qui nous arrive de surnaturel. Saint Paul insiste : « N’éteignez pas l’Esprit. Ne méprisez pas les prophéties. Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon ; abstenez-vous de toute espèce de mal ». (Thess. 5:19)

Dieu fait des révélations à des personnes mystiques dignes de confiance tel Padre Pio pour ne citer que lui. Une révélation n’apporte rien de plus que ce que la Bible enseigne mais le message est plus coloré. Même si l’on n’est pas tenu d’y croire, pourquoi nous en priver ? Pourquoi refuser les cadeaux de Dieu ? Jésus lui-même a accepté les consolations de son père. Ne boudons pas les révélations, mais discernons tout et vivons les messages réellement venus du ciel.

Mgr. René Laurentin présente Vassula Ryden, prophète.http://www.youtube.com/watch?v=XL3bAZmxgqA

Témoignage personnel : Marie a une place de choix dans ma vie. Impossible que je la passe sous silence. Méditer la vie de Jésus tout en récitant le chapelet me « déconnecte » de mes pensées terre à terre et me conduit dans le surnaturel de façon sûre. A une époque où je priais vraiment trop peu, j’ai été victime du Malin. Parce que je n’ai pas fait discerner certaines expériences spirituelles, je suis tombée dans des pièges tendus par Satan. Il cherchait à me décourager. J’ai souffert et fait souffrir des personnes autour de moi. Aussi je crie bien fort : ne nous laissons pas manipuler par l’esprit trompeur. Faisons discerner. L’Eglise est là pour nous y aider. « Voyez qu’il est bon, qu’il est doux d’habiter en frères tous ensemble. » (Ps 133:1)

Soyons-en sûrs : Marie ne nous veut que du bien. Son rôle : nous aider à mieux aimer son Fils et nous préserver des pièges de Satan. Son combat contre le mal apparaît en images sur la médaille

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miraculeuse qu’elle a demandé à Catherine Labouré de faire imprimer. http://seigneurjesus.free.fr/apparitionruedubac.htm

Qu’en est-il des écrits de Maria Valtorta ? Quel est le discernement de l’Eglise ?

« Aucun autre écrit marial, pas même la somme de tous ceux que j’ai lus et étudiés, n’avait été en mesure de me donner sur Marie, chef-d’œuvre de Dieu, une idée aussi claire, aussi vive, aussi complète, aussi lumineuse et aussi fascinante, à la fois simple et sublime, que les écrits de Maria Valtorta » (P. Gabriel M. Roschini (o.s.m. – 1900-1977).

http://www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta14.htmhttp://ephata.actifforum.com/t1712-maria-valtorta-denoncee-par-le- vatican

Tout ce que nous ne comprenons pas, que nous n’aimons pas, n’est pas nécessairement diabolique.

Jésus lui-même a fait l’expérience du monde surnaturel. Lors de la Transfiguration, trois de ses apôtres en sont témoins.

« Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, son visage apparut tout

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autre, ses vêtements devinrent d’une blancheur éclatante. Et deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie, apparus dans la gloire. » (Luc 9 :28-29)

Rien n’est plus surnaturel que la Résurrection de Jésus !

C‘est cet événement central de la vie chrétienne qui est fêté à chaque Eucharistie, chaque dimanche à la messe. Rien moins que ça ! Et l’on se prive de l’occasion d’entrer dans un tel mystère ! !

Cantiques: PAR TON SANG - EXO Éclats 2 Références : Heb 4:16 http://www.youtube.com/watch?v=HNAK3qtUNpw

Ouvre mes yeux, Seigneur, fais que je voie ! https://www.youtube.com/watch?v=-YrI7FH6oSM

« Soyez toujours joyeux et priez sans cesse.

En toutes choses, rendez grâce à Dieu.  » (1 Th 5, 16)

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Annexes   :

Du surnaturel : la guérison miraculeuse de Pascale.

1)Mia raconte la guérison de Pascale de Court-Saint-Etienne.

Une jeune amie, Patty De Vos organisait avec Patrick d’Ursel un pélerinage vers Medjugorje de fin juillet à début août 2012 à l’occasion du festival des jeunes. Il y avait 30% de pèlerins de plus que les années précédentes.

Ils y étaient allés avec trois autobus et parmi les pèlerins se trouvait ce jeune ménage se composant du père, de la mère et de leurs deux adolescents : une fille de 13 ans et un garçon de 16 ans. La mère était complètement paralysée et se trouvait en chaise roulante.

(…) Cela faisait vraiment pitié, je ne pouvais presque pas le supporter et osais à peine la regarder. Elle était là dans sa chaise roulante, complètement paralysée, ne pouvant parler, respirant péniblement et tout cela par une chaleur de 40°. L’appareil respiratoire qui reposait sur ses jambes lui faisait mal.

Après sept années de maladie, elle n’avait quasiment plus de muscles. Je crus qu’elle allait mourir sur place, elle était au bout du rouleau.

Elle était allée se confesser (..) Lors de la distribution de la communion un beau prêtre aux yeux bleus, ressemblant à Jésus, vint droit vers eux pour leur distribuer la Sainte Communion. Ils n’ont plus revu ce prêtre par la suite. Pascale ferma les yeux et se vit alors en longue robe blanche dansant pour Dieu le Père, elle le louait et lui rendait grâces et sentit la force pénétrer son corps. “Dieu, si tu me guéris, guéris-moi entièrement!” demanda-t-elle.

Elle voulait encore vivre pour ses enfants. Elle demanda alors un signe et reçut celui d’un délicieux parfum de roses. Elle demanda à son mari si lui aussi le sentait. Il répondit que son nez était bouché. Elle réagissait alors en lui

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demandant: “Ne m’entends-tu pas?” Il réalisa alors que son épouse pouvait à nouveau parler. Dieu lui donna alors la force de se lever de sa chaise roulante et elle est ainsi retournée en marchant à son hôtel. (…)

Là, ils ont loué Dieu, ils l’ont exalté, ils ont dansé et sauté avec tous ceux qui voulaient l’entendre et les Italiens ont offert des glaces. Le dernier jour, avant-hier, lundi, elle a même été nager près des cascades de Kravice près de la ville de Mostar. Elle sentit alors de plus en plus de forces dans la partie supérieure de son corps.

Patty ne pouvait retenir ses larmes lorsqu’elle me racontait cela et dit : “Dieu existe, Mia, ils vont devoir l’admettre car elle va témoigner !”

Cette guérison est une nouvelle preuve de la Présence réelle de Jésus dans la Sainte Hostie pour laquelle nous devons avoir beaucoup de respect.

C’est une grande catastrophe pour l’Eglise que beaucoup de gens n’y croient plus..., une des raisons pour lesquelles nos églises sont vides... Remercions le Seigneur pour cette preuve qu’Il se penche vers nous et que sa Mère intercède pour nous.

2)Témoignage de Madame Pascale GRYSON – SELMECI de Court St Etienne.

P. d’U. : Pascale préfère qu’on lui pose les questions pour pouvoir répondre aux attentes de chacun alors je vais lui poser la première question :

« Pascale, est-ce que tu avais demandé ta guérison ? »

Pascale : « Ma guérison, je l’avais demandée il y a très longtemps. Il faut savoir que cela faisait plus de 14 ans que j'étais malade. J’ai toujours été croyante, profondément croyante, engagée au service du Seigneur dans toute ma vie et donc quand les premiers symptômes se sont manifestés, durant les premières années, j’ai demandé, j’ai supplié. D’autres personnes de ma famille se sont associées à ma demande et puis comme la réponse ne venait pas, du moins celle que j’attendais – mais il y eut d’autres réponses ! – à un moment donné, je me suis dit que, sans doute, le Seigneur préparait autre chose.

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Les premières réponses que j’ai obtenues sont des grâces pour porter cette maladie, des grâces de Force, des grâces de Joie. Pas une joie continue mais en tout cas une joie profonde, au plus profond de l’âme ; on dirait la fine pointe de l’âme qui, même dans les moments de grande détresse, restait habitée par la Joie de Dieu.

Je crois fermement que la main de Dieu est toujours restée posée sur moi. Je n’ai jamais douté non plus de son amour pour moi, malgré cette maladie qui aurait pu faire douter de l’Amour de Dieu pour nous.

Il y a quelques mois, mon mari David et moi-même avons ressenti un appel pressant à rejoindre Medjugorje sans savoir ce que Marie nous préparait, comme une attirance absolument irrésistible.

Ce grand appel m’a surprise, surtout le fait que nous soyons rejoints tous les deux, mon mari et moi-même avec la même intensité. Nos enfants par contre restaient totalement indifférents, révoltés qu’ils étaient par ma maladie, révoltés contre Dieu. Ils me demandaient avec insistance pourquoi Dieu accordait la guérison à certains et pas à d’autres. Ma fille me disait : « Maman, pourquoi toi qui pries, tu ne pries pas pour ta propre guérison ? » Mais moi, j’avais accepté cette maladie comme un don de Dieu, après des années de cheminement.

Je voudrais vous partager ce que cette maladie m’a apporté. Je pense que je ne serais pas la personne que je suis maintenant, sans la grâce de cette maladie. J’étais une personne très sûre de moi ; le Seigneur m’avait fait des dons sur le plan humain ; j’étais une artiste brillante, très fière; j’avais étudié les arts de la parole et mon parcours scolaire avait été facile et hors du commun. Tout le monde m’admirait.

En résumé, je pense que cette maladie a ouvert mon cœur et éclairé mon regard. Parce que c’est une maladie qui touche tout l’être.

J’ai vraiment tout perdu, j’ai touché le fond physiquement et spirituellement autant que psychologiquement, mais j’ai aussi pu expérimenter et comprendre dans mon cœur ce que vivaient les autres. La maladie m'a ouvert le cœur et le regard; je pense donc que j’étais aveugle et maintenant je vois ce que les autres

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personnes peuvent vivre ; je les aime, j’ai envie de les aider, j’ai envie d’être à côté d’elles.

J’ai pu également découvrir la richesse et la beauté de la relation à l’autre. Notre relation de couple s’est approfondie au-delà de toute espérance. Je n’aurais jamais pu imaginer une telle profondeur.

En un mot, j’ai découvert l’Amour. Celui de Dieu Trinité, celui de la Gospa la mère de Dieu) mais aussi celui de tous mes proches, tous ceux qui ont pu m’entourer avec tant de tendresse.

Peu de temps avant le départ pour ce pèlerinage, nous avons décidé d’y emmener nos deux enfants. Ma fille m’a alors - je vais dire- « intimé l’ordre » de prier pour ma guérison, non parce que j’en avais l’envie, le désir, mais parce qu'elle le voulait.

Dans le car qui nous menait ici, à Medjugorje, elle a reçu un petit pain de la Parole qui lui disait que si elle avait suffisamment de foi – je ne retrouve pas les mots exacts - elle guérirait les malades en leur imposant les mains. Je l’ai encouragée, ainsi que mon fils, à demander eux-mêmes cette grâce pour leur maman et ils l’ont fait en surmontant les difficultés à croire et leur révolte.

De notre côté, pour mon mari et moi-même, ce voyage était un défi inimaginable. Partir avec deux fauteuils roulants ; ne pouvant pas rester assise, il fallait un fauteuil le plus incliné possible ; nous en avons loué un ; nous avions un autocar non aménagé ; des bras se sont proposés maintes et maintes fois au long de la journée pour me porter, pour sortir, pour entrer…

Jamais, jamais, je n’oublierai cette solidarité qui est pour moi le signe le plus grand que Dieu existe. Pour tous ceux qui m’ont aidée ne sachant pas parler, pour l’accueil aussi que j’ai reçu des organisateurs, pour chaque personne qui a eu ne fût-ce qu'un seul geste à mon égard, j’ai supplié la Gospa de lui accorder Sa bénédiction spéciale et maternelle et de lui rendre au centuple le bien qu’elle m’apportait.

Mon plus grand désir était d’assister à l’apparition de Marie à Mirjana. Notre accompagnateur a accepté de nous y emmener mon mari et moi-même.

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A nouveau, j’y ai vécu une grâce que je ne suis pas prête d’oublier : plusieurs personnes m’ont portée dans ma chaise-brancard à travers une foule compacte défiant les lois de l’impossible pour pouvoir rejoindre le lieu-même, le petit autel qui reçoit l’apparition de Marie.

Plusieurs heures d’attente en prière, qui m’ont paru un seul instant, un instant d’éternité… Je peux vous dire que nous étions déjà comblés par notre voyage à Medjugorje, rien qu’à ce moment.

Une religieuse missionnaire nous a parlé à mon mari et moi-même, en nous répétant le message que Marie avait destiné tout spécialement aux malades. Elle nous a rappelé que la Gospa promet des grâces aux malades à une seule condition : qu’on ait la volonté de lui offrir nos souffrances, dans un acte de foi, allant jusqu’à dire merci à Dieu pour ce que l’on endure. Trois grâces, qui sont Lumière, Force et Guérison.

Vous comprenez facilement les deux premières. Pour la guérison, j’ai eu la certitude d’être guérie à l’intérieur. Ce dont je veux parler, c’est vraiment de cette Joie intérieure totale accompagnée de paix. Plus aucune révolte ! Ce dont je suis certaine aussi depuis cet instant, c’est que le Seigneur nous guérit tous mais cette guérison est progressive, plus ou moins rapide en fonction des plans du Seigneur pour notre plus grand bien.

Il est certain que le jour de notre entrée au Ciel, personne d’entre nous ne sera dans un fauteuil roulant et j’ai remercié Dieu pour cette guérison qui m’attendait… un jour ou l’autre…

Le lendemain, le vendredi 3 août, mon mari est parti le matin pour le chemin de croix. Il faisait très chaud et mon plus grand rêve était de pouvoir l’accompagner. Mais il n’y avait pas de porteur disponible et mon état était vraiment difficile à supporter. Il était pour moi préférable de rester dans mon lit… Je me souviendrai de ce jour comme l’un des plus douloureux de toute ma maladie… Il me fallait chercher chaque inspiration malgré l’appareil respiratoire, la bipap qui m’accompagnait jusque-là.

Mon mari étant parti avec mon accord - je n’aurais jamais voulu qu’il y renonce- je ne savais ni boire ni manger quoi que ce soit, ni prendre mes

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médicaments. J’étais clouée sur mon lit… Je n’avais même plus la force de prier, simplement en face à face avec le Seigneur…

Mon mari est rentré très heureux, profondément touché par le vécu de ce chemin de croix. Plein de compassion à mon égard, sans même que j’aie à lui expliquer quoi que ce soit, il avait compris que le chemin de croix s’était déroulé, pour moi, dans mon lit.

Lors de ce chemin de croix, on avait mentionné plusieurs épisodes de la vie du Père Slavsko ; il faut savoir que mon mari ne le connaissait que depuis le voyage en car où il avait pu visionner un film concernant la vie de ce Père hors du commun.

Je pensais que mon mari allait vouloir se reposer après son périple dans la montagne mais, à ma grande surprise, il n’avait qu’une seule idée, c’était de m’emmener au plus tôt sur la tombe du Père Slavsko. Je me suis donc laissée transporter, en début d’après-midi, sous un soleil torride jusqu’à cet endroit. Nous y avons vécu un moment d’intériorité à nouveau inoubliable, reçu des grâces intérieures de Force, de Douceur, de Paix et de Communion...

Sans nous concerter l’un l’autre, mon mari et moi-même avons exprimé la même prière : « Seigneur, si c’est ta volonté que je sois guérie, non pas à moitié, non pas un petit peu mais à fond, - pas pour nous-mêmes car nous sommes déjà tellement comblés par ton Amour - mais pour nos enfants ». Nous avons prié intensément pour eux, pour que Dieu les prenne sous sa protection et leur donne, en priorité, le meilleur.

Rassemblant les dernières forces qui me restaient, nous avons décidé de nous rendre à l’eucharistie après le repas du soir. Je suis partie sans respirateur, tellement le poids de cet appareil de plusieurs kilos sur mes genoux m’était devenu insupportable.

Nous sommes arrivés en retard… J’ose à peine le dire… à la proclamation de l’évangile…

Nous portions nos écouteurs en « avançant » pour déjà capter quelques bribes de ce qui se produisait en notre absence.

Dès notre arrivée, j’ai commencé à implorer l’Esprit-Saint dans une joie

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que je ne peux pas exprimer. Je Lui ai demandé de prendre possession de tout mon être. Je Lui ai exprimé mon désir renouvelé de Lui appartenir, corps, âme et esprit. Dès ce moment, je ne me sentais déjà plus sur terre…

La célébration a continué jusqu’à la Consécration et ensuite, le moment de la Communion, que j’attendais avec intensité. Mon mari m’a conduite dans la file d’attente à l’arrière de l’église. Un prêtre a traversé l’allée avec le Corps du Christ. Il se dirigea immédiatement vers mon mari et moi-même, dépassant toutes les autres personnes en attente.

Nous avons communié tous les deux, les seuls, à ce moment-là, dans cette file. Nous nous sommes éloignés pour laisser la place aux autres communiants et commencer notre action de grâces.

J’ai senti un parfum puissant et très doux, un parfum céleste. J’avais déjà eu l’occasion de sentir pareil parfum auprès d’icônes qui suintent une huile au parfum de rose. Je regardais autour de moi, cherchant du regard d’où pouvait provenir cette odeur…mais nous étions seuls.

Mon regard intérieur s’est alors porté sur Dieu le Père et je me suis vue en esprit en vêtements blancs, moi qui avais reçu le sacrement de réconciliation, dansant devant notre Père…

Je lui ai dit avec un petit sourire : «Enfin… tu sais bien que je ne sais pas faire ça… enfin… avec mon âme oui ! Je peux Te louer et danser, chanter d’une manière tout spirituelle ».

J’ai alors ressenti comme une force me traverser de part en part, non pas une chaleur, mais une force. Les muscles inutilisés de mes jambes étaient traversés par un courant de vie. J’ai alors dit à Dieu : "Père, Fils, Esprit Saint, si vous êtes en train de faire ce que je crois, de réaliser ce miracle impensable, alors je vous demande un signe et une grâce : Faites que je puisse communiquer avec mon époux "

Je me suis tournée vers mon mari et j’ai essayé de lui dire : « Tu sens ce parfum ? ». Il m’a répondu le plus naturellement du monde : « Non, j’ai un peu le nez bouché » ! … Je dis « naturellement », parce qu’il n’avait plus entendu ma voix depuis un an ! Pour le réveiller, je lui ai dit : « Eh ! Je parle, tu

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m'entends ?! »…

Là, je savais que Dieu avait réalisé son œuvre et dans un acte de foi, j’ai sorti mes pieds de mon fauteuil et je me suis mise debout…

Toutes les personnes qui nous entouraient ont réalisé ce qui se produisait à ce moment-là. Une personne m’a dit que j’avais l’air incroyablement jeune. Pour moi, j’étais comme sur le mont Tabor, le mont de la Transfiguration...

Les jours qui ont suivi, mon état s’est amélioré d’heure en heure. Je n’ai plus envie de dormir sans arrêt et les douleurs dues à ma maladie ont fait place aux courbatures de l’effort physique qui m’était impossible depuis 7 ans…

Donc, voilà le récit que je souhaitais vous confier. Maintenant, si vous avez

des questions à poser, n’hésitez pas… »

D’après la question "Comment vos enfants ont-ils accueilli cette nouvelle ?" voici la réponse :

«  Je pense que les enfants sont très très très heureux mais il faut se rendre compte qu’ils m’ont pratiquement toujours connue malade et que ce changement va donc leur demander un temps d'adaptation. « 

D’après la question "Comment se nomme votre maladie ?" voici la réponse : « Le nom de ma maladie : une leuco- encéphalopathie. Il s’agit d’une

maladie rare et incurable dont les symptômes s’apparentent à ceux de la sclérose en plaques. »

D'après la question de savoir ce que Pascale souhaiterait à présent faire de sa vie…

« - C’est une question très difficile parce que quand Dieu offre une grâce, c’est vraiment une grâce énorme. Il nous donne, associée à celle-ci, une responsabilité. Mon plus grand souhait, qui est aussi celui de mon époux, est de nous montrer fidèles au Seigneur, à sa grâce et, autant que nous en sommes capables, de ne pas Le décevoir. Donc, pour être vraiment concrète, ce qui me semble clair maintenant, c’est que je vais enfin pouvoir assumer ma responsabilité et ma vie de maman et d’épouse. C’est prioritaire. Mon attente

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profonde est également de pouvoir mener une vie de prière parallèlement à cette vie incarnée, terrestre ; une vie de contemplation. Je voudrais aussi être en mesure de répondre à toutes les personnes qui me demanderaient de l’aide, quelle qu'elle soit. Et également de témoigner de l’Amour de Dieu dans notre vie. Il est possible que d’autres activités me soient envisageables maintenant mais je ne veux prendre aucune décision sans un discernement approfondi et éclairé par le conseil d’un conseiller spirituel, sous le regard de Dieu. » (Fin témoignage)

Dans certaines parties du monde, l’Eglise est en pleine expansion. Pourquoi pas chez nous ? A chacun de le vouloir.

Puisse l’expérience de la Mongolie nous stimuler. « Notre Eglise catholique fête ses 20 ans. En Mongolie. A la

chute du régime communiste en 1991, la Mongolie ne comptait aucune communauté catholique. En 1992, avec la nouvelle constitution, qui reconnaît la liberté religieuse, la première mission a été instituée. Les 3 premiers missionnaires arrivèrent en Mongolie. En 2006, les catholiques étaient au nombre de 600. Aujourd’hui, 81 missionnaires de 22 nationalités différentes œuvrent dans tout le pays. Actuellement, deux mongols étudient dans l’un des plus importants séminaires de Corée du sud, en vue de la prêtrise. C’est dire qu’aujourd’hui encore la mission existe et que le Christ envoie. Dans le passage de l’Evangile qui nous a été lu, il y a une information capitale. Les disciples ne doivent pas se contenter d’appeler à la conversion, mais à l’exemple de Jésus : ils doivent prendre soin des malades. Nous apprenons que les 12 chassent beaucoup de démons, font des onctions d’huile à de nombreux malades et les guérissent. La mission apostolique s’articule autour de ces 2 aspects principaux : la prédication de la parole de Dieu et la manifestation de sa bonté par l’amour et le service.

S’adressant à ses 800 fidèles, le préfet apostolique de Mongolie a écrit une

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lettre pastorale en ces termes : « Semer l’Evangile, s’engager en faveur du bien commun, lutter contre la pauvreté, contribuer au développement humain, tels sont les critères sur lesquels

l’Eglise de Mongolie base son avenir. Nous sommes appelés à renforcer notre contribution aux œuvres sociales, de développement, éducatives et spirituelles, dont la population a besoin. En tant que disciples de Jésus-Christ, nous ne pouvons pas vivre, sans prendre en considération la situation concrète de la société, soutient le préfet apostolique. Voilà l’aujourd’hui de la mission. »

« Mais nous frères et sœurs, en quoi sommes-nous concernés par l’envoi en mission de Jésus ? Le rôle des chrétiens que nous sommes est un rôle de témoignage et de présence au monde. Et ce rôle est très difficile aujourd’hui en Europe, à cause de l’indifférence religieuse, mais aussi et c’est pire, à cause de l’hostilité religieuse. Un des derniers exemples de cette hostilité, c’est l’émission d’une série à la chaine publique française, intitulée Inquisition. La façon d’être apôtres pour les catholiques français, c’est de savoir réagir avec justesse, de façon à ne pas être taxés de fanatisme, tout en ne nous laissant pas vilipender injustement. Déjà quelques initiatives ont été prises à cet égard.Certains internautes chrétiens ont ouvert un site : « L’inquisition pour les nuls » montrant comment cette série est une parodie de l’histoire.

Pour nous encourager, frères et sœurs il est bon de constater que notre Eglise est en pleine expansion dans le monde. Elle n’est en légère diminution qu’en Europe et en Océanie. Face à cette inflation, chez nous, il nous est demandé à l’exemple de Paul, dans la 2e lecture de réaliser tout ce que la foi en Jésus-Christ nous apporte : la bénédiction du Père de Jésus-Christ, par qui nous sommes ses filles et ses fils Père ; le pardon de nos péchés ; la grâce,

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par laquelle nous sommes remplis de sagesse et d’intelligence. En Jésus, écrit Paul, nous sommes le peuple de Dieu, marqués de l’Esprit Saint. Si tout ceci ne nous comble pas, c’est que nous avons encore à l’accueillir et à en vivre. Mais il nous est demandé de ne pas attendre, pour commencer à en témoigner. Dans le monde perturbé qui est le nôtre, sentons- nous envoyés par le Christ, pour être des témoins de sagesse, d’humanité, d’amour et de paix Amen. » (Homélie Collégiale Chimay.)

http://www.aed-france.org/actualite/mongolie-leglise-souffle-ses-20- bougies/