Post on 03-Apr-2015
Stop dumping.Protégeons les salaires !
Triste réalité : des bas salaires dans la riche Suisse
Parallèlement :
330 000 personnes gagnent moins de 22 francs de l’heure (4 000 francs/mois pour un plein temps x 12)
Ce sont 9 % des travailleurs et travailleuses
Nous sommes les plus riches
En moyenne, chaque Suisse/Suissesse possède 500 000 dollars
Qui sont les bas salaires ?
70 % sont des femmes
77 % ont 25 ans ou plus
33 % ont fait un apprentissage
Un travail dur, un bas salaire
Hôtesse de l’air3 600.-
Horticulteur 3 800.-
Employée, commerce de détail3 450.-
Femme de chambre3 550.-
Employé, remontées mécaniques
3 480.-
Distributeur de journaux3 600.-
Un OUI permettra d’avoir des salaires équitables dont on
puisse vivre
Les bas salaires doivent disparaître
Parce qu’il est indigne de travailler à plein temps sans pouvoir en vivre
Parce que le travail, ça doit payer
Un pays fort. Des salaires justes
Un salaire minimum de 4 000 francs est nécessaire
Un OUI protégera les salaires suisses de la cupidité de
quelques-uns
BILD Lohnschutz oder BILD Abzocker
Exemple : vente de vêtements et de chaussures
Presque 1 vendeur/vendeuse sur 6 gagne moins de 22 francs de l’heure, alors que la plupart ont fait un apprentissage
Les propriétaires des commerces concernés sont souvent des milliardaires et pourraient sans problème payer des salaires plus élevés !
Exemple : le propriétaire de C&A, Brenninkmeijer, construit une villa hors de prix à Oberägeri.
Exemple : les barons du vêtement et de la chaussure
Zara : Amancio OrtegaFortune : 37,5 mrd $
Dosenbach/Ochsner : Heinz-Horst DeichmannFortune : 4,1 mrd $
H&M : Stefan PerssonFortune : 26 mrd $
Des profits pour des patrons cupides ? Halte à la sous-enchère salariale !
Quelques propriétaires d’entreprises vont chercher de la main-d’œuvre bon marché à l’étranger. Et ils l’exploitent en versant des salaires très bas. Ces patrons cupides font ainsi pression sur tous les salaires !
Nous voulons interdire ces pratiques. C’est pourquoi : un salaire minimum de 4 000 francs pour tout le monde !
Un OUI protégera les entreprises correctes de la concurrence à bon
marché
BILD Billigkonkurrenz oder BILD Verantwortungsvoller Unternehmer
Seuls les moutons noirs parmi les employeurs doivent craindre un salaire minimum de 4 000 francs. À juste titre
Un salaire minimum protégera de la concurrence à bon marché les
entreprises correctes qui versent aujourd’hui déjà des salaires décents
Les salaires minimums protègent les entreprises correctes
Les dispositions de l’initiative sur les salaires minimums
La Confédération doit encourager la conclusion de conventions collectives de travail (CCT)
Cela veut dire :
protection de tous les salaires encouragement du partenariat social
L’initiative sur les salaires minimums encourage les CCT
La Confédération introduira un salaire minimum légal de 22 francs de l’heure, resp. 4 000 francs par mois (x12)
Cela veut dire :
Quiconque travaille à plein temps doit pouvoir vivre de son salaire
Il ne doit plus y avoir de sous-enchère salariale en Suisse
La protection des salaires impose des salaires minimums
Autres dispositions de l’initiative
Salaire minimum de 22 francs de l’heure calculé pour l’année 2011. Indexation des salaires sur l’évolution des salaires et des prix (au moins selon l’indice mixte de l’AVS)
Disposition d’exception pour certains rapports de travail (p. ex. apprentissage ou emplois protégés)
Les salaires minimums cantonaux plus élevés sont possibles
16
Ceux qui s’opposent à des salaires équitables font fausse
route
« Sur notre marché du travail, il y a beaucoup de personnes qui, à
cause de la faible productivité, ne trouveraient pas de travail du tout
s’il existait un salaire minimum légal de 3 000 francs comme le
demandent les syndicats. »
Hausse des salaires minimumsLes opposants rabâchent toujours la même chose
Entendu lors de la campagne : « Pas de salaires au-dessous de 3 000 francs », en 2001
Aymo Brunetti, économiste de droite
La réalité : de bonnes expériences depuis 150 ans
En Suisse, des conventions collectives de travail (CCT) prévoient des salaires minimums depuis 150 ans environ
Aujourd’hui, p. ex. : construction, hôtellerie-restauration ou nettoyage
Même l’industrie des ma-chines, des équipementsélectriques et des métauxa désormais introduit dessalaires minimums
La réalité : le chômage n’augmente pas
Que s’est-il passé suite à la forte hausse des salaires dans l’hôtellerie-restauration à cause de la campagne « Pas de salaires au-dessous de3 000 francs» ?
1998 20130
5001,0001,5002,0002,5003,0003,5004,000
2350
3680
+57%
1998 201302468
101214
La part de l’hôtellerie-restauration à l’ensemble du chômage a baissé !
Pas d’augmentation du chômage !
Hausse du salaire minimum*
Baisse du chômage
*pour un non-qualifié
La réalité : le chômage n’augmente pas
Des études le montrent : Lors d’une hausse des salaires, les personnes qui
touchent des bas salaires doivent moins travailler (p. ex. abandon d’un deuxième travail)
Obstacle à la sous-enchère salariale Rapatriement dans l’entreprise d’activités
externalisées (nettoyage, cantines,…) avec hausse des salaires
Augmentation du pouvoir d’achat = davantage de consommation = davantage de travail
Hausse des salaires minimums = rendement des entreprises un peu inférieur
La réalité : internationalement raisonnable
En comparaison internationale, la Suisse a les salaires les plus élevés et un pays à salaires élevés a aussi besoin d’un salaire minimum élevé
16% 15%9%
Allemagne : part des Autriche : part des Suisse : part des personnes gagnant personnes gagnant personnes gagnantmoins de 8,50 euros moins de 8,50 euros moins de 22 francs
La réalité : le partenariat social ne suffit pas
Les syndicats négocient partout où cela est possible des CCT prévoyant des bons salaires
Mais : nombre d’employeurs sont opposés aux CCT et refusent des salaires minimums corrects
C’est pourquoi moins de 50 % des salarié(e)s ont une CCT. Raison pour laquelle l’initiative sur les salaires minimums est nécessaire
Les CCT sont des méthodes de RDA
Dieter Spiess, président de l’Union suisse des marchands de chaussures, lors de « Rundschau »
La réalité : une protection des salaires faible
Nulle part dans le monde, les salaires sont aussi mal protégés qu’en Suisse. On y trouve peu de CCT et pas de salaire minimum légal
Taux de couverture par CCT supérieur à 60 % ?
Oui Non
Salaire
minimum
légal ?
Oui
BelgiqueEspagneFrance
Pays-Bas
Rép. tchèqueItalie
LuxembourgPologne
Royaume-UniÉtats-Unis
IrlandeNouvelle-Zélande
Non
AutricheAllemagneDanemarkFinlandeNorvègeSuèdeIslande
Suisse
Effets secondaires positifs du salaire minimum
Plus de recettes pour l’AVS pour tout le monde !La hausse des salaires à 4 000 francs apportera plus d’argent à l’AVS
Moins de coûts sociaux pour tout le monde !Grâce à un salaire décent, beaucoup pourront sortir de l’aide sociale. Cela réduira les coûts pour tout le monde
Plus d’emplois pour tout le monde ! Les personnes à bas salaires pourront p. ex. se permettre d’aller chez le coiffeur ou en vacances. Cela créera des emplois
Un OUI à l’initiative sur les salaires minimums :
permettra d’avoir des salaires justes dont on puisse vivre
protégera les salaires suisses de la cupidité de quelques-uns
protégera les entreprises correctes de la concurrence à bon marché
Un pays fort. Des salaires justes