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RÉSULTATS DE L’ÉTUDE SUR L’ACTIVITÉ PHYSIQUE ET
LES COMPORTEMENTS ALIMENTAIRES CHEZ LES
ÉTUDIANTS DE BORDEAUX
Laurence Kern 1, Lucia Romo 2; Gayatri Kotbagi 3; IsabelleMuller4
1 MCF, UFR-STAPS, laboratoire EA 2931, - Centre de recherches sur le
sport et le mouvement – CeRSM
2. Professeur, UFR SPSE, Evaclipsy,
3 Doctorante, UFR SPSE
4Psychiatre
1
De la sédentarité à l’activité physique problématique
Plan
I. Introduction
II. Mesure de la Pratique Problématique de l’EP
III. PPEP et Comportements alimentaires
IV. Résultats étude pratique physique et comportements
alimentaires étudiants Bordeaux
V. Perspectives
2
Introduction
• Les AP = déterminants de santé
• => le bien-être physique et psychologique,
• Participent à l’épanouissement,
• Contribuent à l'hygiène de vie
• Contribuent à une meilleure perception de soi.
• Modernisation de notre société entraîne un mode de vie
sédentaire (Spence & Lee, 2002; Rhodes & Shephard, 1994)
• personnes en surpoids, stressées, anxieuses, etc.,
• risque élevé d'être en mauvaise santé (USDSH, 2001).
3
• L’acquisition habitudes de vie liées à la santé
pendant les années d’études détermine
l’adoption
• Comportements futurs
• Futures relations à la santé des étudiants
• volonté de mettre en place des politiques
de prévention efficaces
• connaitre la population étudiante
• proposer des interventions adaptées,
4
La santé des étudiants en qq chiffres
• 38,1% des étudiants évoquent les difficultés pour gérer le
stress (MGEN de 2011; In Haag 2012)
• La prévalence des troubles psychiatriques à 12 mois chez
2 257 étudiants du sud de la France = 25.7%.
• Les troubles anxieux y sont les plus fréquents (15.7%;
ratio femmes/ hommes = 2.3) Verger et al. (2010),
5
La santé des étudiants en qq chiffres
• Demandes + Contraintes + Manque de temps + Stress
• comportements + habitudes de vie à risque,
• sur le plan physique (alimentation, sommeil, sexualité)
• sur le plan psychique (anxiété, dépression, addiction)…
(Boudoukha & Chaillou, 2010).
6
Exemples…. • le poids des étudiants (1ieres années) ≈2.3 kg (1ier sem)
• Le nb d’étudiants « en surpoids » ou « obèses »
significativement entre début et fin de 1er semestre en L1. Anderson et al., (2003)
• Transition « secondaire-supérieur »
• = périodes de la vie « critiques »
• la prise de poids
• la prévention nécessaire de l’obésité,
• En raison des changements de styles de vie : les
habitudes alimentaires et la consommation d’alcool.
7
• rapide de l’incidence de l’obésité et du diabète
• parallèle à la diminutprogressive du tps de sommeil.
• Etude sur sommeil et stress, consommations,
performance scolaire, irritabilité, pb de contrôle de soi…. • Yen et al. (2010) ; Dewald et al. (2010) ; Galambos et al. ( 2011); Haag, 2012.
8
• « on observe une dégradation des
comportements de santé et une moindre
conscience des comportements
susceptibles d’entraîner des
conséquences graves pour la santé, à
long terme (risques cardio-vasculaires liés
au tabagisme et à l’alimentation) et à court
terme». Boujut (2010),
9
Et l’AP…
• Parmi les comportements à risque pour la santé : la
sédentarité.. Et donc le manque d’AP
• L'AP régulière est reconnue comme un élément clé d’un
mode de vie sain permettant d’apporter des bénéfices au
niveau de la santé mentale et physique Norman et al (2000),
OMS (2010, p.20)
10
Intérêts…..
• Donner une place plus importante aux AP au sein
des études universitaires,
• Se pencher sur leur promotion et accessibilité,
« plusieurs auteurs ont suggéré les besoins
d'informations des étudiants à propos
des bienfaits des AP (gestion du stress)
de la prévention …..des maladies cardio-
vasculaires » (in Boujut, 2012, p. 84).
11
l'AP = (?) facteur protecteur de la santé mentale
= les étudiants sportifs reportaient - de stress
perçu que les non sportifs (Skirka, 2000),
l’absence d’AP prédit un stress perçu important
chez les étudiants (N'Guyen et al., 2006).
l'AP joue donc bel et bien un rôle dans la
réduction des affects négatifs ( Boujut, 2010).
12
Rappel…
• L'AP régulière = élément clé d’un mode de vie sain
• bénéfices au niveau de la santé mentale et physique Norman et al (2000), OMS (2010, p.20)
13
Sédentaire Régulier Problématique
• Définitions unidimensionnelles:
se focalisent sur un seul aspect
•Facteurs comportementaux
•Facteurs psychologiques
•Facteurs physiologiques
• Opérationnaliser à travers • Negative Addiction Scale (Hailey et Bailey, 1982)
• Running Addiction Scale (Chapman et De Castro, 1990)
16
Définitions multidimensionnelles
Issues DSM-IV
Hausenblas et Downs, 2002 EDS-R :
7 dimensions 21 items
• Participation à un EP (de modéré à
vigoureux) comportement compulsif,
excessif et incontrôlable
• Se manifeste à travers des symptômes
physiologiques et psychologiques
• L’EP est pratiqué de façon extrême
(fréquence et durée)
• Souvent associé à une impulsion irrésistible
de continuer à pratiquer en dépit des
blessures, de la maladie, de la fatigue, ou
d’autres obligations personnelles
Hausenblas et Downs, 2002; Ogden, Veale, et Summers, 1997
17
Définitions multidimensionnelles
Issues DSM-IV Hausenblas et Downs, 2002 EDS-R
7 dimensions 21 items
DSM-IV +
motivations Ogden, Veale, Summers, 1997
18
Définitions multidimensionnelles
DSM-IV +
motivations Ogden et Veale, 1997 EDQ
8 dimensions 29 items
sevrage, tolérance,
comportement
répétitif,
conséquences
psychologiques
+
les motivations
+ TCA
19
- Complémentarité des deux échelles
- Une description plus complète de la DEP?
- EDS-R: dépendance primaire
- EDQ: motifs à la pratique
Dimensions EDS-R EDQ
1 Sevrage Sevrage
2 Manque de contrôle Problèmes internes
3 Réduction des autres activités Interférence vie sociale
4 Tolérance Comportement stéréotypé
5 Temps passé Récompenses positives
6 Intention EP raisons sociales
7 Continuité EP raison santé
8 EP pour poids
20
2. PPEP et Comportements alimentaires
• La dépendance primaire à un « objet » ne concerne que
peu de personnes.
• Ainsi il est primordial de bien diagnostiquer ce qui
entraine une souffrance, une perte de contrôle
(« liberté »)
• La Pratique de l’EP permettrait ainsi de trouver un
équilibre dans sa vie rôle de régulateur
émotionnel???…
21
Nécessité de réaliser un diagnostic afin d’identifier le type de
PPEP
la prise en charge en dépend…..
• Dépendance primaire
L’AP = fin en soi
Motivation intrinsèque
• Dépendance secondaire
Les TCA sont à associer à la
pratique physique
Motivation extrinsèque
22
Troubles du comportement alimentaire et
PPEP
• positivement corrélés avec la PPEP
Hausenblas et Fallon, 2002 ; Pinkston et al., 2001 ; Cook et Hausenblas, 2008, Hausenblas 2013….
23
Liens entre DEP et TCA
• Hausenblas & Fallon, (2002)
• Cook & Hausenblas, (2008)
Exercise behavior
Exercise
dependence
Eating Pathology
Mediator
I.V. D.V.
24
Et alors…..
• L’enjeu clinique:
bien poser le diagnostic (où en est la personne par rapport à son
comportement alimentaire, et quel est le diagnostic primaire )
• l’EP un moyen pour contrôler son poids
• Le comportement alimentaire est un moyen pour
faire de l’EP avec de « bonnes sensations »
la prise en charge différente
• AP : « Too much; too little »
Too little: Surpoids, obésité, sédentarité
Too much: Anorexie, boulimie, préoccupation corporelle, RAA,
….
25
Etude
• Constats 1
• Méta-analyse (Keating et al. (2005) : 40 à 50 % des étudiants
sont physiquement inactif (Idem, LMDE ; 2012; Sullivan et al , 2008),
• population générale = chiffres équivalents (baromètre santé
(2008)
• « lors d’une semaine habituelle,
• 50.6 % des Français âgés de 15 à 75 ans déclarent pratiquer
une AP pendant leurs loisirs,
• 55.7 % pour se déplacer
• 57.7 % au travail ».
• 42,5 % des Français âgés de 15 à 75 ans atteignent un niveau
d’activité physique favorable à la santé ».
27
Etude
• Constats 2
• 6 % des étudiantes anorexiques et/ou boulimiques
• 25 à 40 % des étudiantes :
• ont des préoccupations vis-à-vis de leur image du corps,
• volonté de contrôler leur poids
• absence de contrôle de leur consommation alimentaire (Boujut, 2009)
• 13 % des étudiantes : Vomissements, laxatifs, coupe faim
= contrôler son poids, ses formes (Franck et al, 1991)
• Autre stratégie selon la pratique clinique : PPEP
28
Etude
• Constats 3
• PPEP est souvent corrélée à
• des TCA,
• une insatisfaction corporelle,
• des troubles de l’estime de soi
• dans certain cas des tableaux de trouble
dysmorphophobique aussi appelé Body Dysmorphic
Disorder (BDD).
29
Etude • Objectifs:
• Mesurer la prévalence de la PPEP
• connaitre le niveau de sédentarité des étudiants Bordelais
• Mettre en évidence les liens entre comportements alimentaires ,
dysmorphophobie, et PPEP
30
• Questionnaire:
• DEP (EDS-R –Hausenblas et al, 2004)
• Motivation questions EDQ ( Ogden et Veale, 1987)
• Activité Physique: GLTEQ (Godin et al, 1986)
• Contrôle (Brief Self-Control Scale; Maloney et al, 2012)
• Vitalité (Subjective Vitality Scale (SVS); ; Ryan & Frederick, 1997)
• Dysmorphophobie (body dismorphyc disorder questionnary; Phillips en 1997)
Résultats : les étudiants
• 480 étudiants de Bordeaux (192 hommes – 40%; et 278 femmes – 57.9%)
• Age moy = 19,20 ans ( ET = 11.81)
• Cigarettes: 375 étudiants ( 74% ) déclarent ne pas fumer
31
Effectifs % % cumulé
dénutrition 12 2,5 2.5
maigreur 58 12,1 14.6
corpulence normale 358 74,6 89.2
surpoids 42 8,8 98
obésité modérée 8 1,7 99.7
obésité morbide 1 0,2 99.9
obésité sévère 1 0,2 100
Total 480 100
14,6%
%
10,9%
%
• 74,6% des étudiants sont de corpulence normale et
64,8% se perçoivent tel que
• 47.7% des étudiants ressentent des répercussions de leur
poids sur leur estime d'eux-mêmes.
• 39.1% des étudiants craignent de devenir de
moyennement gros à extrêmement gros.
• 40.3% ont peur de grossir.
• 45.2% des étudiants considèrent que certaines parties de
leur corps sont trop grosses,
• 18.8% se sentent gros(se)s.
32
• 74,6% des étudiants sont de corpulence normale et 64,8% se
perçoivent tel que
• 47.7% des étudiants ressentent des répercussions de leur poids sur
leur estime d'eux-mêmes.
• 39.1% des étudiants craignent de devenir de moyennement gros à
extrêmement gros.
• 40.3% ont peur de grossir.
• 45.2% des étudiants considèrent que certaines parties de leur corps
sont trop grosses,
• 18.8% se sentent gros(se)s.
33
•Pratique physique
• De l’inactivité : N = 164 (37.6%) pas d’AP
• À l’ AP: N = 272 (62.4%)
• GLTEQ = dépense moy MET hebdomadaire = 22.06 (
de 0 à 295; ET = 24.06)
• Raison de pratiquer :
• 1- se garder en bonne santé, 2 - perdre du poids.
• Vers une pratique problématique:
• 4.4 % = PPEP (N = 21).
• 15.6% pratiquent au détriment d'autres activités
• 17,1 % pratiquent même s’ils sont blessés.
34
•Comportements alimentaires
• 12.6% crises de boulimie,
• 1.7% se fait vomir,
• 2% prennent des laxatifs,
• 1.1% prennent des diurétiques,
• 5.7% jeûne;
• 1% mâchent et recrachent leur nourriture;
• 1.9% prennent des médicaments coupe faim
• 4.9% font un régime strict.
35
Analyses bivariées
36
T de student : Age, IMC, poids idéal, selon le genre….
genre N Moyenne Ecart-type
T ddl p
IMC Homme 189 22,01 3,29
3,05 460 ,00 Femmes 273 21,12 2,94
age Homme 192 19,27 1,93
,91 468 ,36 Femmes 278 19,12 1,74
poids idéal Homme 175 71,45 8,71
22,07 421 ,00 Femmes 248 54,62 6,95
poids - poids idéal Homme 177 -1,24 6,36
-9,01 421 ,00 Femmes 246 3,54 4,53
Tableau : T de student : Poids, Taille, Age, IMC, selon le genre.
Influence du poids sur l’estime de soi selon le genre
Pas réponse Pas du tout Un peu Moyennement Beaucoup Extrêmement
Hommes N 3 60 54 39 33 3 192
% ,6% 12,8% 11,5% 8,3% 7,0% ,6% 40,9%
Femmes N 2 49 79 66 62 20 278
% ,4% 10,4% 16,8% 14,0% 13,2% 4,3% 59,1%
Total N 5 109 133 105 95 23 470
% 1,1% 23,2% 28,3% 22,3% 20,2% 4,9% 100,0%
Tableau : Chi²: Influence du poids sur le poids selon le genre.
37
(Chi² = 19.28; DDL = 5; p = 0.002)
D’autres résultats significatifs : les filles
ont plus…
• peur de devenir grosses
• d’ inquiétudes quant à certaines parties de leurs corps
qu‘elles pensent inesthétiques
• Des inquiétudes avec les différentes parties du corps :
ventre, fesses, hanches, cuisses….
• des préoccupations vis-à-vis de leurs caractéristiques
corporelles,
• Une pratique physique pour perdre du poids,
38
Les filles et l’alimentation…
• significativement plus de crise de boulimie (8.9%, vs
3.6%),
• Elles perdent plus rapidement le contrôle d'elles mêmes
durant cet épisode.
• Significativement plus de recours aux diurétiques
• font plus souvent un régime strict.
39
Les garçons ….
• Ont un niveau de pratique physique ++
• AP pour = relations sociales + santé. Une pratique d'AP
problématique.
• (9.1%) auront tendance à pratiquer leur AP en dépit des
autres activités importantes et cela significativement plus
que les filles (6.3%)
• déclarent une meilleure estime d'eux-mêmes, une
meilleure vitalité que les filles (différences significatives)
40
42
Figure : score total PPEP selon
l’influence du poids sur EDS et le
genre
Score PPEP: influence du poids sur EDS selon
le genre
ddl D p
genre 1 2,277 0,132
poids / estime de soi 5 3,404 0,005
genre * poids / estime de soi5 0,211 0,958
Variable dépendante: PPEP
a. R deux = ,063 (R deux ajusté = ,037)
F
ddl D p
CRAINTE_GROS 4 2,905 0,022
genre 1 15,89 0
CRAINTE_GROS * genre 4 2,318 0,057
a. R deux = ,062 (R deux
ajusté = ,041)
Variable dépendante: PPEP
F
43
Figure: score total PPEP selon la Crainte de
devenir gros et le genre
PPEP et crainte de devenir gros selon le genre
0,00
44
Figure : score total PPEP selon
préoccupation de devenir trop gros
ou de ne pas être assez mince et
le genre
Variable dépendante:EDS_TOTAL
Source ddl D Sig.
genre 1 6,631 0,01
Préoccupation trop gros pas assez mince 2 4,347 0,014
genre * Préoccupation trop gros pas assez mince 2 2,731 0,067
a. R deux = ,062 (R deux ajusté = ,047)
PPEP et Dysmorphophobie selon le genre
F
45
Figure : score total PPEP selon les
Crises de boulimie et le genre
Variable dépendante: PPEP
ddl D Sig.
genre 1 1,73 0,19
Crise de Boulimie 2 3,16 0,043
genre * Crise de Boulimie 1 0,46 0,498
a. R deux = ,039 (R deux ajusté = ,029)
F
PPEP et crise de boulimie selon le genre
• Pas d’effet
• vomissement;
• lavements,
• prise de laxatif,
• prise de diurétique,
• du jeûne,
• de mâcher/recracher
46
PPEP et comportements alimentaires : Autres
PPEP et motivation
47
raison_poids raison_sociale raison_sante
EDS_TOTAL r ,381 ,627 ,440
p ,000 ,000 ,000
PPEP
PPEP et pratique pour raisons sociales
48
Figure : score total PPEP
selon motivations raisons
sociales
et le genre
Pas effet du genre
Effet du score des raisons so (F = 17.41 ; ddl = 15 ; p < 0.001)
Pas d’effet d’inter. R² = 0,25.
PPEP et pratique pour raisons sante
49
Effet du genre (F = 3.61 ; ddl = 1 ; p = .058) ;
Effet du score des raisons liées à la santé
sur la PPEP (F = 6.09 ; ddl = 15 ; p < 0.001)
Pas d’effet d’inter. R²= 0, 46
Figure : score total PPEP
selon motivations raisons
santé et le genre
PPEP ET pratique pour raisons liées a la
perte de poids
50
Effet du genre (F = 24.6 ; ddl = 1 ; p < 0.001) ;
Effet du score des raisons liées au poids (F = 5.76 ; ddl = 19 ; p < 0.001)
Pas d’effet d’inter. R²= 0, 26
Figure : score total PPEP
selon motivations raisons
poids et le genre
51
Tableau : Corrélations PPEP / raisons pratiquer
raison_poids raison_sociale raison_sante
EDS_TOTAL 0,381*** 0,627*** 0,4440***
sevrage 0,387*** 0,455*** 0,356***
continuité 0,198*** 0,334*** 0,213***
tolerance 0,363*** 0,427*** 0,380***
manque 0,260*** 0,447*** 0,273***
RAA 0,174*** 0,470*** 0,253***
temps 0,164** 0,573*** 0,3870***
Intention 0,238*** 0,468*** 0,320***
Analyses bivariées Corrélations
52
Tableau : Corrélations PPEP / estime de soi, Vitalité Contrôle
Analyses bivariées Corrélations
PPEP sevrage continuité tolérance manque RAA temps Intention
estime de soi -0,049 -0,152** -0,001 -0,05 -0,031 -0,008 0,06 -0,078
vitalité 0,087 -0,087 -0,026 0,116* 0,02 0,043 0,18*** 0,105*
restriction 0,201*** 0,136** 0,165*** 0,142** 0,109* 0,116** 0,133** 0,198***
impulsivité 0,083 0,048 0,083 0,094 -0,035 0,051 0,048 0,144***
* p < 0,05
** p < 0,01
*** p < 0,001
Contrôle
R²= 0,47
53
Tableau: régression linéaire simple. VD = PPEP
PPEP
Modèle explicatif : régression liinéaire
54
PPEP
AGE
GENRE
IIMC
AP
Raisons POIDS
Raisons Santé
Raisons
Sociales
Figure : régression linéaire simple. VD = PPEP
Pour finir… les étudiants ayant une PPEP
• 9 garçons + 11 filles,
• Age moyen = 19 ans (de 17 à 23 ans).
• IMC moyen = 21.70; de 16.61 à 31.14), • 18: corpulence normale, 1 :maigre, 1 : obésité modérées
• Sports individuels et collectifs (N=10),
• Sports individuels (N = 6)
• Sports collectifs (N = 4).
• 7 d'entre eux fument (33.3%).
• Le poids à une influence de « moyenne à extrêm »e sur
leur estime de soi (N = 12; 50.5%);
• 11 ont peur de devenir gros (52.5%)
• 10 ont peur de grossir (47.6%)
55
Pour finir… les étudiants ayant une PPEP
• Crises se boulimie (N = 6, 11,6% ),
• aucun ne se fait vomir, prend des laxatifs, des diurétiques,
ne mâche et recrache, utilise des lavements
• 2 pratiquent le jeûne (9.5%),
• 1 prend des coupe- faim (4.8%),
• 2 font un régime strict (9.5%),
• En ce qui concerne la dysmorphophobie,
• 9 sont inquiets quant à certaines parties de leur corps (42.9%),
• ces 9 personnes sont très préoccupées par ces inquiétudes qui
concernent leurs fesses, hanches, ventre, cuisses, silhouette,
visage rouge après l'effort ou encore les cheveux.
56
Pour finir… les étudiants ayant une PPEP
• En ce qui concerne leur PPEP, les scores les plus élevés
sont
• Tolérance (Moy= 4.92; de 3 à 6/6; ET = .89);
• Temps (Moy = 4.71; de 3 à 6/6; ET =0.92)
• Sevrage (Moy = 4.39; de 3 à 6/6; ET = .90).
• ils pratiquent essentiellement
• pour des raisons de santé (Moy = 4.57; de 1 à 6/6; ET = 1.37).
• puis raisons sociales (Moy = 3.95; de 2 à 6/6; ET = 1.17).
57
Résumé de nos résultats…
• Sédentaire : 36,7 %
• Pas beaucoup de fumeurs
• Le nombre d’étudiants obèses est équivalent au nombre
d’étudiant maigre
• Les garçons pratiquent une AP plus que les filles
• Le poids a une influence sur l’EDS chez les filles plus que
chez les garçons
• Ces derniers aimeraient prendre de la masse, celles-ci en
perdre
• Très peu de dysmorphophobie,
• Comportements alimentaires : crises de boulimie +++
58
Résumé
• PPEP +++:
• ♂ préoccupation de ne pas être assez mince ou de devenir gros
• ♂ significativement plus peur de devenir gros et de grossir que les
♀
• ♀♂ le poids à une grande influence sur l'estime de soi
• ♂ : pratiquent plus pour contrôler raisons sociales ou santé
• plus de crise de boulimie (♀♂)
59
Conclusions et limites
• PPEP +++: présentent troubles + importants
• PPEP = stratégies?
• Pas contrôler TCA (EAT, Garner )(étude descriptive sur
comportements alimentaires et dysmorphophobie)
• Mais attention EAT : dépister des TCA avérées… parfois troubles
sub-cliniques non diagnostiqué dans EAT….
• Important en clinique de repérer l’histoire (anamnèse) :
entretien clinique
60
Perspectives
• Health Action Process Approach model (Schwarzer and al;
userpage.fy-berlin.de/health/hapa.htm)
• Role des stratégies de coping et “coping flexibility”
• Role de la confiance en sa capacité à s’arréter, mise en oeuvre des
stratégies de coping
• Comparaison pop générale, pop présentant TCA….
• Liens entre émotions et PPEP (Bonheur, dépression,
Anxiété) régulation émotionnelle
• Prévalence
61
En cours :
Etude sur AP, TCA et régulation
émotionnelle chez les étudiants. L. Kern, L. Romo, S. Berthoz, Y. Morvan, I. Muller….
62
III. Proposition d’un modèle integrateur
• Grandi and Al. (2011) examine la relation : personnalité
characteristics / comportement lié à l’EP, et les variables
psycjo-sociologiques
• Five Factor Theory (Mac Crae et Costa, 1995)
64
Temperamental Bases
Characteristic Adaptations
Behavior
Culture
Biology
65
Personality
Variables of TPB
PPEP
Objectives :
Mettre en évidence les variables qui ont le plus de poids sur la
PEPP
Etude
• Sujets
• 1018 étudiants STAPS (N = 694; 68.20% ) + association
sportive (N = 324),
• 405 femmes + 613 hommes.
• Age Moy = 24,4 ans (de 16 à 84 ans, ET = 4,11).
• Questionnaires : EDS; GLTEQ, D5D; TPB
66
Résultats : modèle intégrateurs
67
Cœfficients de
régression
standardisé (β) :
VI: personnalité et
TPB
VD = PPEP
Étudiants STAPS.
β p
Genre -0,201 0,002*
Âge -0,244 0,000*
Introversion 0,058 0,277
Agréabilité -0,086 0,091
Consciencieux 0,083 0,107
Stabilité Emotionnelle -0,114 0,044*
Ouverture 0,24 0,001*
Attitude 0,136 0,022*
Norme Descriptive 0,027 0,546
Norme Injonctive -0,216 0,003*
CPC 0,066 0,214
Intention 0,271 0,001*
RM 0,521
R² 0,272
f² 0,373
Dépendance à l'exercice physique
CPC: Contrôle Perçu du Comportement
RM : Régression Multiple
R²: variance expliquée
f² : taille de l'effet de la régression multiple
68
Cœfficients de
régression
standardisé (β) :
VI: personnalité
et TPB
VD = PPEP
Loisirs.
β p
Genre -0,265 0,000*
Âge -0,212 0,002*
Introversion 0,112 0,096
Agréabilité 0,156 0,02*
Consciencieux -0,06 0,363
Stabilité Emotionnelle -0,044 0,473
Ouverture 0,187 0,013*
Attitude 0,011 0,865
Norme Descriptive 0,112 0,065
Norme Injonctive -0,186 0,008*
CPC -0,028 0,672
Intention 0,018 0,800
RM 0,485
R² 0,236
f² 0,308
Dépendance à l'exercice physique
CPC: Contrôle Perçu du Comportement
RM : Régression Multiple
R²: variance expliquée
f² : taille de l'effet de la régression multiple
Perspectives
• Health Action Process Approach model (Schwarzer and al;
userpage.fy-berlin.de/health/hapa.htm)
• Role des stratégies de coping et “coping flexibility”
• Role de la confiance en sa capacité à s’arréter, mise en oeuvre des
stratégies de coping
• Comparaison pop générale, pop présentant TCA….
• Liens entre émotions et PPEP (Bonheur, dépression,
Anxiété) régulation émotionnelle
• prevalence
69
Prévalence
• Synthèses des données. Total EDS
71
N Min Max Moyenne Ecart type
Manque 1756 1 6 2,69 1,36
PP 1755 1 6 2,18 1,29
EP 1755 0 6 2,82 1,44
MC 1755 0 6 2,56 1,44
RA 1754 0 6 2,37 1,27
TP 1752 0 6 2,92 1,45
I 1750 0 6 2,49 1,38
EDS 1750 1 6 2,58 1,01
Prévalence
• Synthèses des données. Total EDS
72
Effectifs % % cumulé
,57 - 1,57 332 18,6 19,0
1,58 - 2,58 587 32,8 52,5
2,59 - 3,59 542 30,3 83,5
3,60 - 4,61 229 12,8 96,6
4,62 - 5,62 58 3,2 99,9
5,63+ 2 ,1 100,0
Total 1750 97,9
Manquante Système manquant 37 2,1
1787 100,0
Valide
Total
Prévalence
• Synthèses des données. Total EDS
74
N Min Max Moyenne Ecart type
Manque 1756 1 6 2,69 1,36
PP 1755 1 6 2,18 1,29
EP 1755 0 6 2,82 1,44
MC 1755 0 6 2,56 1,44
RA 1754 0 6 2,37 1,27
TP 1752 0 6 2,92 1,45
I 1750 0 6 2,49 1,38
EDS 1750 1 6 2,58 1,01
M: Withdrawal, PP: continuance;
EP: tolerance; MC: lack of control;
RA: Reduction in other activities,
TP: time; I: Intention effect