Post on 05-Nov-2018
Quelques réflexions à propos de l’enseignement du volley-ball
Serge ÉLOI Colloque SNEP
Paris les 20 & 21 octobre 2014
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Un postulat
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Rénover les contenus d’enseignement implique de basculer : • d’une conception techno-centrée…
– Conception « techniciste » dans laquelle, c’est le geste isolé de son contexte qui est l’objet de l’apprentissage
• … à une conception anthropo-techno-didactique. – Conception qui pense la technique comme un élément du rapport
de l’homme à la nature (anthropo). – Conception qui préconise un usage rationnel des techniques dans
le cadre de la conception, la mise en œuvre et l’évaluation d’un projet d’intervention sur le réel (techno)
– Conception qui envisage la technique comme un processus conduisant à une connaissance partagée, plurielle et évolutive (didactique).
Un fil rouge philosophique : le matérialisme dialectique
• Un auteur de référence : René Deleplace • À l’origine, la modélisation du rugby • Petit détour par la modélisation des sports collectifs – Pour mettre à jour les éléments qui engendrent la
dynamique du jeu, nous sommes amenés à utiliser une "astuce primitive" (Deleplace, 1979 & 1983).
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Le constat trivial que l'on peut faire au sujet des sports collectifs est relatif à la nécessaire présence :
- de cibles (les buts, paniers, poteaux…)
- de projectiles (ballon, palet, balle).
û Pourquoi d'autres activités nécessitant des cibles et des projectiles sont-elles fondamentalement différentes ?
û La réponse à cette question permet de mettre à jour l’essence de l’activité, c’est-à-dire son rapport fondamental.
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Au Golf
I
Ø Chaque joueur a son projectile (sa balle). Il y a donc plusieurs projectiles. Ø Les protagonistes utilisent tour à tour une seule cible
Au Rugby : Ø Un seul projectile (une balle) pour 2 équipes Ø Plusieurs cibles : chaque groupe de protagonistes a sa cible.
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Rapport fondamental • La nécessité d’être en possession du projectile pour
atteindre la cible adverse constitue le moteur du jeu.
• C’est donc « la lutte pour entrer en possession du projectile » qui est première dans les sports collectifs.
• C’est cette lutte qui confère à ces pratiques une intrigue suffisamment puissante pour susciter de l’intérêt aussi bien pour le pratiquant que pour le spectateur.
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Conséquence de l’analyse
• Cette « découverte » met en évidence que c’est le rapport à l’adversaire qui est essentiel. – Dans les phases à l’initiative de l’adversaire :
- la lecture du jeu adverse permet l’anticipation et le blocage de ses initiatives offensives.
– Dans les phases à l’initiative de notre équipe : - la prise en compte du dispositif défensif adverse guide les choix au sein des différentes alternatives d’attaques possibles.
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Les travaux de René Deleplace nous permettent d’avancer sur la voie
de l’élaboration d’une réponse à la question de
l’essence des sports collectifs. • Deleplace, R. (1966). Le rugby. Paris : A. Colin – Bourrelier. • Deleplace, R. (1979) Rugby de mouvement, rugby total. Paris :
Édition Revue EPS. • Deleplace, R. (1983). La recherche sur la spécialisation ,
l’entraînement, la performance. In la recherche en STAPS, (pp. 93-151). Nice 19-20 Sept. 1983.
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Didactique des sports collectifs ?
Ø Pour tous les sports collectifs, la mise en scène est similaire : û 2 équipes qui tentent d’atteindre la cible adverse en
même temps qu’elles protègent la leur. û 1 seul projectile disponible pour les deux équipes.
Ø De cette situation particulière nait la contradiction. û L’unicité du projectile a comme conséquence que sa
possession par une équipe se fait au détriment de l’autre équipe.
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L’unité contradictoire : rapport inhérent à la structure de deux contraires qui se nient.
• Les adversaires sont réunis au sein d’un conflit réglementé (le jeu).
• L’unité du jeu se détermine par un rapport d’opposition. • Le rapport d’opposition est structuré par la concomitance – d’une organisation spatiale • 2 cibles situées aux extrémités de l’aire de jeu
(symétrie de l’espace de jeu) – d’un objet de conflit • mise à disposition d’un seul projectile qu’il va falloir
« partager ». 10
Termes de la contradiction • La contradiction provient de la simultanéité des enjeux
et renvoie à l’alternative suivante : Soit : – Je dois conserver le projectile pour espérer atteindre la
cible adverse. ðMais chaque tentative pour atteindre la cible adverse
me condamne à me séparer du projectile. Soit : – Je dois récupérer le projectile pour être en position
d’atteindre la cible adverse. ð Mais tenter de récupérer le projectile me condamne à
exposer ma propre cible. 11
Il s’agit donc de « gérer simultanément ou bien, la conservation de la balle pour
son équipe et la conquête de la cible opposée, ou bien, la conquête de la balle
et la défense de sa propre cible »
Bonnefoy, G., Lahuppe, H. & Né, R. (1997). Sports collectifs. Jouer en équipe. Collège et Lycées. Handball, volley-ball. Paris : Éditions Actio.
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Il apparaît qu’une essence commune peut marquer l’identité d’une famille d’activités
La lutte pour entrer en possession du projectile dans le but d’atteindre la cible adverse
Il apparaît qu’une essence commune peut se décliner en différentes logiques spécifiques
Logique spécifique => Spécificité de la cible Spécificité de la cible => Droits des joueurs
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De la cible à la marque
• L’observation des différents sports collectifs conduit à remarquer qu’il n’existe pas qu’un seul type de cible
• Voire, dans la même activité plusieurs cibles peuvent coexister.
• C’est la raison pour laquelle nous faisons référence à la notion de « système de marque ».
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Quatre cas de figure
UNE CIBLE UNIQUE UNE MARQUE UNIQUE
UNE CIBLE UNIQUE PLUSIEURS MARQUES
PLUSIEURS CIBLES PLUSIEURS MARQUES
PLUSIEURS CIBLES UNE MARQUE UNIQUE
Volley-ball, Foot-ball, Hand ball
Basket-ball
Rugby
Le Quidditch ? 15
Rôle déterminant de la cible
• La cible constitue donc l'objectif, le but pour les protagonistes.
• C'est la cible qui donne tout son sens à l'activité.
• La méprise sur la cible provoque toujours une méprise sur le sens du jeu.
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Le rapport fondamental commun à l’ensemble des sports collectifs résiderait
donc dans l’organisation d’un conflit réglementé que livrent les protagonistes
pour :
• Entrer en possession du projectile. • Tenter d’atteindre la cible adverse.
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La cible comme élément discriminant des différents sports collectifs
û L’analyse comparatives de différents sports collectifs nous amène à relever une double loi de proportionnalité.
ü L’une qui lie « caractéristiques de la cible » et « droits des joueurs en défense ».
ü L’autre qui lie « droits des joueurs en défense » et « droits des joueurs à l’attaque ».
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Lois de proportionnalité
Loi 1 - Dans les sports collectifs, il existe une relation inversement proportionnelle entre : – droits de charge des joueurs qui défendent
et – degré de précision requis pour atteindre la cible.
Loi 2 - De façon concomitante, il existe une règle de proportionnalité entre : – droits des joueurs en défense
et – droits des joueurs à l’attaque.
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L’exemple du rugby
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Loi 1 Cible : double (verticale et horizontale) et large. ⇒ Très faible degré de précision requis Corollaire => liberté totale d’action sur les adversaires et sur le ballon Loi 2 • Contrepartie pour les attaquants
- La règle du hors jeu => se faire des passes en arrière. • Possibilité pour les défenseurs
- Contrôler physiquement l’adversaire - Le tenir au sol (règle du tenu) - Intercepter le ballon
L’exemple du basket
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Loi 1 Cible : principe de la prime à l’adresse • Constituée d’un cercle horizontal (45 cm) situé à 3,05 m
du sol => Haut degré de précision requis. Corollaire => interventions des défenseurs uniquement sur le ballon. Loi 2 • Contrepartie pour les attaquants
- Faire progresser la balle par des passes ou en driblant. • Possibilité pour les défenseurs
- Intercepter le ballon - Prendre le ballon pendant un dribble - Prendre le ballon dans les mains de son adversaire
L’exemple du volley-ball Loi 1 Cible : occupée par les défenseurs • Constituée de deux carrés de sol séparés par un filet • Le filet est une protection supplémentaire de la cible • Le jeu en déviation => Très haut degré de précision requis Corollaire => Protection maximale du joueur qui intervient sur le ballon => les espaces de jeu sont séparés par un filet. Loi 2 • Contrepartie pour les attaquants – Ne pas dépasser les 3 touches de balle. – Pas de touche redoublée.
• Obligation pour le défenseur - Intercepter le ballon (le contre) - attendre que l’adversaire renvoie le ballon
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Distribution des sports collectifs en fonction du droit de charge des défenseurs
+ + + - - - • Au volley-ball, la protection du joueur est tellement exacerbée qu’elle aboutit à la séparation des espaces de jeu. • Au Foot US, l’accès à la cible est tellement libre (pas de hors-jeu) que l’intervention des défenseurs peut se faire y compris sur les non-porteurs de balle.
Foot US Rugby Football Basket Volley Hand Hockey
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VB : de la cible … aux droits de joueurs. Constat : la configuration matérielle des cibles détermine un affrontement original puisque les espaces de jeu sont séparés par un filet.
L’impossibilité pour l’adversaire de venir chercher le ballon a comme corollaire l’impossibilité de bloquer le ballon. La balle doit donc être frappée.
Il s’en suit que le degré de précision requis pour atteindre la cible adverse est toujours important (jeu en déviation).
Le degré de précision requis nécessite donc une protection maximale du joueur qui intervient sur la balle.
Cette exacerbation aboutit à la séparation des espaces de jeu.
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Deux propositions pour appréhender le volley-ball
1re proposition : Du fait que le terrain est séparé par un filet, les antagonistes ne peuvent pénétrer dans l’aire de jeu de l’adversaire. En conséquence, le ballon doit être frappée.
2e proposition : Comme la balle doit être frappée, le terrain est séparé par un filet afin de cantonner les protagonistes dans leur propre camp.
Il ne s’agit pas de discuter de la primauté d’une proposition sur l’autre. L’objectif est de mettre en exergue la logique profonde qui lie « but du jeu » et « droits des joueurs ».
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Spécificité du volley-ball
Au volley-ball, la lutte pour entrer en possession du ballon
est différée.
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De la qualité de mon renvoi dépend la qualité du renvoi de mon adversaire.
Au volley-ball : il s'agit de générer de la continuité dans son propre camp pour mieux créer la rupture dans le camp adverse.
De cette latence dans le combat découle le principe suivant :
Logique spécifique du volley-ball
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Deux grandes périodes dans l ’apprentissage des sports collectifs
• 1re période : La Période Initiale
d'Appropriation du Jeu • 2e période :
La Période d ’Apprentissage des Conduites Tactiques
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I. La Période Initiale d'Appropriation du Jeu (PIAJ)
La première démarche de l ’enseignant va consister à présenter
aux élèves les différents points du noyau central du règlement comme
un tout logique et organisé.
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Cette première période s’appelle la Période Initiale d’Appropriation du
Jeu (PIAJ) parce que
l'assimilation de la logique du jeu ���y est prépondérante au regard ���des formes de jeu produites.
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Au cours de cette période, c’est à dire au tout début de l’initiation, il s’agit de faire expérimenter aux
pratiquants la nature de l’obstacle à franchir pour aboutir à l’alternative suivante :
Ou je peux atteindre moi-même la cible adverse et je dois mettre toute mon énergie pour l’atteindre.
Ou je ne peux pas atteindre la cible adverse
seul et je dois alors utiliser l’un de mes partenaires.
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C’est donc dans un effort purement individuel que le pratiquant doit tester la nature de l’obstacle à franchir.
Il s’agit de : « Faire découvrir,
dans l’opposition vécue, la relation au partenaire comme une conséquence
de la relation aux adversaires » Deleplace, 1979
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Rôle déterminant de la cible
• Elle constitue le but à atteindre. • Elle représente le lieu à défendre.
Au cours de la Période Initiale d’Appropriation du Jeu,
les objectifs doivent tourner autour de la notion de cible.
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1ère étape : Matérialiser la cible à atteindre
Cette étape a pour objectif de faire découvrir aux élèves que la cible est en même temps :
Située délimitée
mais aussi fluctuante.
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La cible est située :
La plus grande partie des trajectoires de frappes
est orientée vers le camp adverse.
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On observe que : ⇒ La balle franchit le filet et va tomber dans le camp adverse. ⇒ La balle franchit le filet et va tomber en dehors du camp adverse. ⇒ La balle est stoppée par le filet.
On peut donc déduire de ces comportements que les élèves se représentent l'espace vers
lequel il faut renvoyer la balle. 36
La cible est délimitée : La cible a des limites matérialisées par des lignes (ou des plots). Les élèves font la distinction entre :
Espace de jeu Cible à atteindre
Surface à défendre 37
La cible est délimitée en largeur
Réduire la largeur du terrain engage à jouer sur la profondeur et offre l’alternative :
Amorti -Lobe
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La cible est délimitée en profondeur
Réduire la profondeur du terrain engage à jouer sur la largeur et offre l’alternative :
Droite – Gauche Débordement – Contre-pied
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On observe que : ⇒ La majorité des renvois se fait dans le camp adverse. ⇒ Une balle déviée en dehors de son propre camp fait l'objet d'une tentative de deuxième touche de balle par un partenaire. ⇒ Un renvoi de l'adversaire qui est susceptible de ne pas atteindre la surface à défendre est délibérément délaissé. Il y a esquive du ballon.
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La cible est fluctuante : L'occupation inconstante de la cible par les défenseurs adverses nécessite
une réactualisation permanente des prises d'informations
sur les placements et déplacements des joueurs adverses.
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Passe et suit en opposition
Le passe et suit en opposition sollicite les prises d ’informations en situation de jeu.
Il met en évidence le caractère fluctuant de la cible à atteindre
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2 contre 2 avec la règle des plots
La règle qui contraint de toucher un plot avant de pouvoir rejouer la balle crée un mouvement des joueurs
qui met en évidence le caractère fluctuant de la cible.
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On constate lors des diverses tentatives : ⇒ Une plus grande variabilité des espaces visés dans la cible adverse. ⇒ De façon concomitante, de plus grands déplacements chez les défenseurs. ⇒ Une plus grande proportion de ballons qui tombent dans la cible adverse sans qu'une intervention des défenseurs ne soit possible.
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On constate également : ⇒ Un plus grand nombre de ballons qui sont stoppés par le filet. ⇒ Un plus grand nombre de ballons out.
Il faut savoir anticiper et accepter ces échecs relatifs qui sont dus à une plus grande prise
de risque de la part des élèves… Preuve qu’ils sont bien orientés vers la prise
en compte de l’adversaire.
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L'intégration de la notion de cible fluctuante
marque le passage de la période initiale d'appropriation
du jeu (PIAJ) à
la période de l'apprentissages des conduites tactiques (PACT)
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L’objectif de la PIAJ au volley-ball :
• L’alternance des situations à effectif total (4 vs 4) et à effectif réduit (1 vs 1; 2 vs 2) s’avère essentielle lors de cette période.
• Ces situations doivent permettre aux débutants de répondre sans équivoque à deux questions décisives.
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• Quelle est la meilleure orientation pour mettre en difficulté mon adversaire ?
û Dans quelle zone ���suis-je le mieux placé pour mettre en difficulté mon adversaire ?
Zone A
Zone B
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• Lorsque les réponses sont : – Dans la zone avant et – Face au filet
Il devient possible d’aborder la Période d’Apprentissage des Conduites Tactiques (PACT).
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Passage de la PIAJ à la PACT • Il ne s’agit pas de stades au sens de la
psychologie génétique. Le passage est indépendant de l’âge.
• Il faut souvent revenir en arrière pour affiner et rappeler les notions de cible.
• L’essentiel est que les pratiquants comprennent que la position favorable d’attaque est : dans la zone avant et face au filet
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La période d’apprentissage des conduites tactiques
• La période qui s’ouvre alors est sans fin. • Il s’agit de mettre en œuvre une organisation
collective qui permette de positionner le joueur renvoyeur dans la zone avant et face au filet.
• Le dispositif collectif n’est donc pas posé comme un a priori.
• Le dispositif est une ressource pour le collectif s’il prend en compte les pouvoirs tactico-techniques réels des pratiquants.
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L’inadéquation d’un système d’organisation calqué sur le haut niveau
• Au VB, l’impossibilité de bloquer le ballon a comme corollaire la détermination d’une organisation collective commune.
• Souvent, c’est une mauvaise copie du haut niveau qui est appliquée.
• Le système de jeu avec passeur au centre…
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Cette organisation vise à reproduire systématiquement les « 3 passes ».
4 contre 4 avec passeur au centre
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Inconvénients du retour au centre Constat : les joueurs débutants sont incapables de viser un espace précis.
Dans la plupart des cas, la réception est …
soit trop longue
soit trop courte
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Cas d’une réception trop longue Le passeur au centre est dans l’incapacité de jouer la balle
qui revient directement dans le camp adverse
Un adversaire a alors tout loisir de contrer, smasher ou renvoyer cette balle directement. 55
Cas d’une réception trop courte Le passeur au centre doit se déplacer vers l’arrière du
terrain pour faire une passe sur l’un des côtés.
Il faut alors enchaîner un déplacement dans un sens et une passe à 90°.
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Problème stratégico-tactique du système de jeu avec passeur au centre
Constat : les compétences du passeur ne lui permettent que les passe devant lui…Il doit donc s’orienter du côté du réceptionneur.
Que penser d’un système de jeu où c’est l’adversaire qui choisit qui sera l’attaquant ?
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Identification des déficiences du débutants
• Techniques : – être capable de choisir à deux mains ou en
manchette – Etre capable de mettre en adéquation la
réponse motrice et la situation d’opposition • Balistiques : – mauvaise appréciation des trajectoires de
balles – Incapacité à prédire le point de chute du ballon
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Stratégie didactique…
• Seule l’accumulation des situations dans lesquelles les élèves sont confrontés à la nécessité de prédire les trajectoires de balles permettent de développer cette capacité.
• Doit-on faire cet apprentissage au détriment du développement de l’intelligence tactique ?
• Est-ce possible ? • Doit-on attendre le grand soir ?
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Quelle remédiation ?
• L’organisation avec réception (retour, renvoi) sur l’aile opposée (RAO) se présente comme une alternative efficace au système avec retour au centre. – En réception
mais aussi – En attaque
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Système de la Réception sur l’Aile Opposée
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Si la trajectoire de réception est trop courte, le passeur peut s’avancer et faire une passe dans le sens de son déplacement.
En réception lorsque la balle est trop courte
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Si la trajectoire de réception est trop longue, le passeur peut reculer y compris en dehors du terrain et faire une passe prés de lui.
En réception lorsque la balle est trop longue
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En attaque
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Possibilité d’attaques prés ou loin du passeur 64
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Écarter les 2
contreurs
Le choix de l’attaquant n’est plus dépendant du côté de réception puisque les deux possibilités se trouvent devant le passeur.
En attaque
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Merci pour votre attention
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