Post on 14-May-2015
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LE TRANSPORT EN COMMUNLE TRANSPORT EN COMMUNAu cœur du développement économique de Montréal
1. Création de richesse: Montréal demeure une métropole relativement pauvre;
2. Les problèmes de congestion routière sont grandissants;
3. Des investissements considérables en infrastructures de transport (routes et transport en commun) sont planifiés.
Des données nécessaires pour éclairer le débat.
Intérêt de la Chambre pourle transport en commun?
1. Une métropole relativement pauvre
• 29e sur les 30 plus grandes métropoles d’Amérique du Nord pour le revenu par habitant
(Riverside)
• 26 % de diplômés universitaires (vs 31 et 33 % à Vancouver et Toronto)
• Faible productivité (69 900$ par travailleur vs une moyenne nord-américaine de 84 600$)
Montréal doit renverser la tendance!
2. Congestion : des perteséconomiques majeures
Le coût de la congestion à Montréal est estimé à 1,4 milliard $ par année, soit 1 % du PIB montréalais (données de 2003)
COMPARAISON DES COÛTS DE CONGESTION EN PROPORTION DU PIB DES PLUS GRANDES MÉTROPOLES AMÉRICAINES / 2008
3. Des nouveaux projets: 13 G$
• 3 prolongements du métro : 6,5 milliards• Trains de banlieue : 2,1 milliards• Modernisation des autobus et voies de SRB : 1,5 milliard• Tramway : 1,4 milliard• SLR : 1,1 milliard
Des nouvelles sources de financement sont nécessaires pour financer tous ces projets…et l’entretien du réseau actuel!
Très rentable d’investirdans le transport en commun
A)Investissement dans notre base industrielle
B)Épargne des ménages montréalais
C)Générateur de productivité
D)Stimule la valeur foncière
Les activités de transport en commun contribuent à la création de richesse
En 2009, les organismes de transport en commun de la région métropolitaine de Montréal ont dépensé 1,8 milliard $.
• Ces dépenses ont généré une valeur ajoutée dans l’économie
québécoise de 1,1 milliard $ et soutenu 14 110 emplois-années.
• L’impact sur les recettes des gouvernements provincial et fédéral était évalué à 217,1 millions $ et 85,9 millions $ respectivement.
Contribution majeure à notre base industrielle.
Presque 3 fois plus « payant » que l’automobile
COMPARAISON DES RETOMBÉES ÉCONOMIQUES POUR LE QUÉBEC D’UNE DÉPENSE DE 10 MILLIONS $ EN TRANSPORT / 2009
Balance commerciale négative avec l’automobile
Transport en commun:Investissement dans notre base industrielle
Enrichissement de 800 M$pour les ménages montréalais
COMPARAISON DU COÛT UNITAIRE DE DÉPLACEMENT D’UN PASSAGER SUR UN KILOMÈTRE / En dollars, 2009
Enrichissement de 800 M$pour les ménages montréalais
« Ces quelque 800 millions $ libérés pour les dépenses personnelles, ont des impacts économiques, en matière d’emploi,d’environ 20 % supérieurs à ceux des dépenses en transport privé par automobile. »
Générateur de productivité
Le transport en commun:
•Contribue à améliorer la congestion et à diminuer les retards au travail;
•Permet un élargissement du bassin de recrutement
des employeurs – une meilleure rémunération pour les travailleurs.
•Donne un peu d’oxygène à notre industrie du camionnage.
Stimule la valeur foncière
Il a un impact tant sur le développement urbain que sur la valeur foncière des bâtiments situés à proximité. Nous avons analysé :
• La station de métro de Longueuil;• La future gare de train de banlieue de Mascouche.
Dans les deux cas :
• Les immeubles ont connu une hausse de valeur;• De nouveaux développements immobiliers ont été générés.
Station Longueuil
Mascouche
L’accroissement de la part modale est très rentable
Une hausse de 3 % de la part modale du transport en commun dans la région métropolitaine de Montréal engendrerait plusieurs retombées annuelles
Les pistes de réflexion à aborder
Trois questions importantes à débattre :
1- Comment financer le transport en commun?
2- Quelle structure de gouvernance adopter?
3- Quels modes de transport en commun privilégier? Placer le renforcement du transport en commun au cœur des priorités du développement de la métropole.