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finance&Itemid=128
Tunisie : Et si nous osions une révolution fiscale ?
Le président du Conseil d'administration de la Bourse de Tunis, Khaled Zribi, a souligné la nécessité
d’instaurer une révolution en amnistie fiscale afin de pouvoir absorber la fuite des capitaux vers l’étranger
et limiter les dégâts de l’économie parallèle sur l’économie nationale.
« Le marché boursier tunisien trébuche sans cesse face à la complexité de la situation économique
nationale et internationale…Une prise de conscience de la difficulté de la situation actuelle s’impose », a-
t-il indiqué, lors de son passage mercredi 13 janvier 2016 sur Expree FM.
Dans ce même cadre Khaled Zribi a appelé les autorités en question d’agir, de mettre en place des
réformes profondes et courageuses et de lancer des signaux positifs notamment envers les investisseurs
étrangers.
Il a, en outre, annoncé la validation, mardi, de la stratégie de la bourse de Tunis 2016-2020. « Cette
stratégie, a-t-il dit, se repose sur trois axes majeurs à savoir le développement du marché boursier, le
développement du rôle institutionnel de la bourse et la promotion de la bourse…Ces points vont être
déclinés en actions concrètes ».
D.M
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16&catid=87:tourisme&Itemid=325
La Turquie exige le visa pour les Tunisiens : les autorités turques
précisent !
En réponse aux informations rapportées par certains médias selon lesquelles la Turquie imposera à partir
du 1er juin 2016 un visa d’entrée aux ressortissants de 89 pays dont la Tunisie...
le Maroc, la Jordanie et le Liban, le ministère turc des Affaires étrangères vient de publier un
communiqué officiel pour démentir, catégoriquement, cette annonce.
« Cette information est totalement dénuée de tout fondement », indique Mevlüt Çavuşoğlu, ministre turc
des Affaires étrangères, ajoutant que les négociations en cours avec l’Union européenne visent à annuler
le visa Schengen, imposé aux Turcs à l’entrée des pays de l’UE.
M.Kh
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economie-tarde-a-venir-sous-la-menace
Tunisie – Spécial Révolution An V:
Le temps de l’économie tarde à venir sous la menace
Par Ali Abdessalem
Paradoxe du temps, le pays est en chantier de refondation, et le bon peuple ne voit rien venir. Le
gouvernement Essid, qui endosse de facto le passif de ses prédécesseurs, ne peut se dérober à
l’obligation de résultat. Peut-il trouver un recours d’urgence dans l’économie solidaire, pour
soulager les 14 gouvernorats particulièrement sinistrés?.
Cinq ans sans véritable grand changement. C’est tout de même contrariant même si ça ne correspond pas
tout à fait à la réalité. Qu’importe, c’est pourtant ce sentiment qui prévaut. La relance a beau se mettre en
perspective. Les premières grandes réformes sont là. Sauf que, les grands déséquilibres persistent avec
leurs lots de misère qui pèse sur un quotidien qui ne s’améliore pas et un avenir sans lisibilité.
Le gouvernement Essid hérite le lourd passif des quatre premières années de surplace économique, qui ont
suivi le 14 janvier 2011. Il a beau engager le fer des réformes structurantes, le pays n’en a pas moins
besoin de mesures d’urgence. Il faut y aller sinon le pays n’aura connu que le mirage de la démocratie.
L’opinion publique, souvent travaillée par des courants politiques marginalisés par les urnes, est
exaspérée par ce sentiment d’immobilisme. Les premières tentatives de fronde tel “Winou el petrol“ ont
tourné court car leur malveillance était manifeste. Mais si les mêmes gens revenaient dans la partie avec
un slogan autrement plus ravageur “Winou El amal“, l’écho serait lourd de conséquences.
Le gouvernement Essid ne peut éternellement se réfugier derrière le programme de réformes dont on sait
qu’elles sont audacieuses. Mais dont on sait aussi que leur retour sur investissement sera tardif. Il doit
pouvoir trouver aussi des mesures de soulagement des gens en détresse, des entreprises en déconfiture,
des régions démunies… la liste est interminable. Et les lignes de fracture sont hélas nombreuses. Il y a le
littoral et l’intérieur, le chômage qui recule mais fige une génération de diplômés. Attention, A ne pas
dissiper le sentiment d’expectative chez la population… la contestation pourrait devenir explosive.
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Retour sur les années de braise
Trois années calamiteuses de Troïka et une autre calamiteuse du gouvernement de technocrates ont
tétanisé les esprits et rajouté de la crise à la crise. La dette a explosé. Elle est en plus détournée de
l’investissement vers la consommation. Le dinar est par terre. L’inflation est au sommet. L’épargne est
ratatinée et l’investissement, chétif. Les finances publiques sont au plus mal. La compétitivité est laissée
de côté et les revendications syndicales sont au plus fort.
Le gouvernement des technocrates répétait à satiété “On a oublié l’économie mais l’économie ne nous a
pas épargnés“. Nous crions au scandale car il y a leurre. On a détruit –à dessein- l’économie! Il n’y a qu’à
revenir sur les sirènes d’alarme qui n’ont pas manqué. Le forum de Davos nous a zappés en 2013. Les
agences de rating nous ont humiliés. Les marchés nous ont sévèrement pénalisés. La Banque mondiale
nous a durement chapitrés avec son rapport la “révolution inachevée“.
Le processus d’étouffement de l’économie faisait son effet, prise en étau qu’elle était entre le terrorisme et
la contrebande. Tout contribuait à cette mise à mort. Le terrorisme avait bien pris pour cible d’anéantir le
principal affluent de ressources du pays, le tourisme et il y est parvenu.
La méthode Essid
Nommé pour cinq ans, il pense avoir la vie devant soi. Erreur: D’abord, il a été privé d’un état de grâce. A
peine arrivé au pouvoir qu’il y a eu le soulèvement des frontières du sud-est… On connaît la suite.
Il s’engage sur la voie vertueuse des réformes. C’est nécessaire et pas suffisant. Il mise sur la lutte contre
le terrorisme et la paix sociale. Et là ce sont de vrais serpents de mer. On leur courra toujours après sans
jamais les voir. Alors l’opinion lui colle l’accusation de faiblesse. Ce qui est une demi-vérité. Il marche
sur les œufs et le moindre faux pas peut remettre en question une stabilité qu’on noue au prix le plus fort.
Que peut apporter la recapitalisation des banques publiques aux chômeurs de Kasserine? En quoi le port
en eaux profondes d’Enfidha soulagerait-il le quotidien de “damnés“ démunis du nord-ouest? Ce sont
certes des projets à lancer pour rebâtir une base économique nationale. Mais ils ne répondent pas aux
appels d’urgence des “mal lotis“, “mal logés“, “mal soignés“, “mal instruits“, et on en passe.
L’économie solidaire, ce n’est pas un palliatif mais un choix structurant
L’investissement sinon rien. Cet objectif ne trouverait pas un dénouement immédiat avec la BMICE, ni les
fonds d’investissements régionaux de la CDC, trop lents à se mettre en place, et de gestion pas assez
réactive au vu des attentes des gens de l’intérieur de nos régions. Un appoint peut être trouvé quasi
instantanément dans le recours à l’économie sociale et solidaire. Il ne faut pas la regarder comme un
palliatif, un analgésique pour calmer la douleur. C’est un choix économique noble, tout à fait adapté aux
conditions de nos régions et avec une réactivité élevée.
Il ne faut pas faire durer le martyre de nos 14 gouvernorats dans le besoin. Le temps de l’économie doit se
faire dans l’urgence, telle une course contre la montre, dans la lucidité et dans le courage.
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mesures-fiscales-de-la-lf-2016
Tunisie – Economie :
L’AJECT inquiète du volume des mesures fiscales de la LF 2016
L’Association des jeunes experts-comptables de Tunisie (AJECT) a organisé, le 9 courant, une journée
dédiée à la nouvelle loi de finances 2016, et ce au siège de l'Institut arabe des chefs d'entreprise, en
présence d’environ 200 experts-comptables membres de l’Association.
Le président de l’AJECT, Mehdi MAAZOUN, a ouvert la journée en rappelant les efforts déployés par
son association au niveau du projet de loi de finances, qui ont notamment contribué à la suppression, dans
la version finale, de certaines dispositions dangereuses prévues initialement telle que la levée du secret
professionnel et le rejet de comptabilité.
Au cours de la première partie de la journée, Mustapha MEZGHANI, PDG de Tunisie TradeNet ou
“TTN“ (société sous la tutelle du ministère des Finances), a présenté les spécificités techniques et
procédurales de la facture électronique. Cette dernière, qui n’était pas admise sur le plan fiscal
auparavant, constitue une nouveauté apportée par la loi de finances 2016 et un pas important pour la
modernisation et le développement de la numérisation.
Le déploiement de cette nouvelle solution, sa sécurisation et son archivage seront assurées par TTN. Ceci
sera confirmé par le décret d’application qui paraitra dans les prochains jours, selon Mustapha Mezghani.
En effet, le recours à la facture électronique n’est obligatoire que pour les entreprises qui relèvent de la
Direction des grandes entreprises (DGE), et il reste optionnel pour les autres. En outre, les entreprises ont
la possibilité de combiner entre les factures électroniques et les factures papier.
M. Mezghani a également mis l’accent sur le rôle des experts-comptables en tant qu’acteurs majeurs pour
la réussite de la mise en place de cette solution à travers leurs accompagnements aux entreprises.
Les membres de l’AJECT présents ont rappelé de leur engagement permanent et de leur disponibilité
pour collaborer dans tous les projets de modernisation de l’administration, tout en suggérant la mise en
place de la liasse fiscale et le fichier des écritures comptables avec la suppression d’obligations de forme
qui n’ont plus aucune raison d’être, tels que les livres manuels côtés et paraphés ainsi que l’obligation de
dépôt des logiciels au niveau du bureau de contrôle des impôts.
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Dans la deuxième partie de la journée, Faez Choyakh, expert-comptable, a exposé les principales mesures
et difficultés d’application des dispositions fiscales de la loi de finances 2016. Au-delà de l’analyse des
nouveautés fiscales apportées par ladite loi de finances, l’expert a mis en exergue le phénomène de
profusion des textes fiscaux.
Au cours des débats, les jeunes experts-comptables ont insisté sur l’importance de sécurisation de la
situation fiscale des contribuables transparents, et ce à travers le réexamen des dispositions qui, en raison
de leur caractère laconique ou ambigu, risquent de placer ces contribuables dans une situation de risque
fiscal.
Ainsi, la mesure instituant la retenue à la source sur les établissements stables non déclarés et celle
relative l’énumération législative des cas de rejet de la comptabilité, dont l’inconstitutionnalité a été
reconnue, ont été particulièrement discutées.
Ils ont également insisté sur la complexité croissante du droit fiscal tunisien, particulièrement le volume
important de la loi de finances pour 2016 qui a été souligné, avec ses 231 pages du JORT (Journal Officiel
de la République Tunisienne), ses 92 articles (dont 5 rejetés par l'Instance provisoire de contrôle de la
constitutionnalité des lois) et ses 77 mesures fiscales.
D’ailleurs, avec cette dernière loi de finances, le nombre de mesures fiscales promulguées depuis 2012 a
dépassé les 350.
Or, comme il a été souligné lors de l’analyse des dispositions fiscales de la loi de finances, une complexité
pareille entraîne les conséquences négatives suivantes:
1. - elle remet en cause l’égalité devant la loi, qui ne peut être effective si les citoyens ne
disposent pas d’une connaissance suffisante des règles qui leur sont applicables;
2. - elle favorise les grandes entreprises au détriment des particuliers et des PME qui n’ont pas la
taille critique nécessaire pour disposer de spécialistes du domaine fiscal;
3. - elle est un facteur favorable à la fraude, étant donné qu’une règle fiscale simple et
rudimentaire ne se prête pas à la fraude. Bien souvent, cette complexité est à l’origine
d’incohérences et de lacunes exploitées habilement par les plus avertis;
4. - la complexité est aussi source de contentieux permanent. Les plus avertis contesteront les
redressements basés sur une fraude à la loi, alors que les moins avertis contesteront les conditions
avec lesquelles la loi complexe leur a été appliquée.
Parmi les recommandations formulées par les jeunes experts-comptables, à la fin de leur journée d’étude,
il a été préconisé de:
1. - mettre en place d’un mécanisme d’évaluation périodique de la qualité de la loi fiscale;
2. - améliorer la qualité du débat public précédant la promulgation des lois fiscales;
3. - améliorer la qualité de rédaction de la norme fiscale, dans un souci de clarification et de
simplification;
4. - valoriser les exposés des motifs des lois fiscales afin de mieux connaître la volonté du
législateur;
5. - réformer l’enseignement de la fiscalité;
6. - instituer une analyse systématique d’impact de la réglementation fiscale.
Rappelons que l’Association des jeunes experts-comptables est une association scientifique à but non
lucratif et apolitique, créée et composée par des jeunes experts-comptables diplômés, qui a toujours été
reconnue par son dynamisme et sa contribution scientifique et professionnelle dans les domaines
comptable, fiscal, d’audit financier et de management.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/finance/2016/01/14/167912/maghreb-qatar-international-islamic-bank-cree-une-
banque-islamique-au-maroc
Maghreb :
Qatar International Islamic Bank crée une banque islamique au
Maroc
Dans un communiqué récent, Qatar International Islamic Bank (QIIB) a annoncé avoir signé un accord
de joint-venture avec le groupe marocain Crédit immobilier et hôtelier (CIH) pour la création d’une
banque islamique au Maroc.
QIIB détiendra 40% de participation dans la future banque, dont le lancement est prévu au cours du
premier semestre 2016.
Dans cet ordre d’idées, la banque qatarie estime que le Maroc constitue «un marché riche qui fournit des
opportunités uniques».
A rappeler qu’Abdellatif Jouahri, le gouverneur de la Banque centrale du Maroc, avait annoncé, en
novembre dernier, que les premières licences bancaires islamiques seront accordées à partir de janvier
2016, révélant que son institution a déjà reçu onze demandes d’agrément pour l’activité de banque halal.
Le site agenceecofin.com rappelle par ailleurs qu’une récente enquête réalisée par l’agence Reuters,
l’Institut islamique de recherche et de formation rattaché à la Banque islamique de développement (BID)
et le cabinet conseil Zawya, souligne que 98% des Marocains ont manifesté leur intérêt pour les produits
bancaires islamiques.
Cette enquête menée auprès d’un échantillon de 800 personnes âgées de 18 à 55 ans a révélé que 84% des
Marocains intéressés par les produits bancaires islamiques souhaitent que ces produits soient moins
coûteux que ceux offerts par les banques traditionnelles. 43% des sondés ont cependant affirmé qu’ils
ouvriraient des comptes bancaires auprès des établissements islamiques, même si les produits bancaires
halal s’avèrent plus chers que les services bancaires traditionnels.
Plus catégoriques, 30% ont déclaré qu’ils n’utiliseront plus que des produits financiers islamiques.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/01/13/167907/propriete-industrielle-l-ambition-de-l-innorpi-en-
matiere-de-brevets-d-invention
Propriété industrielle :
L'ambition de l'INNORPI en matière de brevets d'invention
A l'horizon 2020, la Tunisie récoltera un milliard de dinars de revenus provenant des brevets d'invention,
et ce après la signature d'un accord en ce sens avec l'Office européen des brevets.
Au cours d'une séance d'audition organisée par la Commission de l'industrie et de l'énergie de
l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), sur le projet de loi concernant cet accord signé en 2014,
le directeur général de l'Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle (INNORPI),
Nabil Ben Béchir, a déclaré que la Tunisie ambitionne d'augmenter le nombre de brevets enregistrés.
Ces derniers vont passer de 550 actuellement à plus de 2.500 par an à l'horizon 2020, a-t-il encore fait
savoir, ajoutant que l'Office européen des brevets est l'une des plus grandes organisations mondiales
opérant dans ce domaine.
Cet organisme, qui enregistre près de 280.000 brevets, emploie 4.200 auditeurs, outre l'utilisation de
moyens logistiques, comme la base de données, a-t-il affirmé.
Quant à l'INNORPI, qui n'emploie que 4 auditeurs chargés des brevets d'invention, fait face à de réelles
difficultés à traiter les 550 dossiers de brevets d'invention qui lui sont présentés chaque année, dont 150
dossiers de brevets locaux et 400 étrangers.
En vertu de cet accord, souligne encore Ben Béchir, l'Office européen des brevets se chargera
d'enregistrer les brevets étrangers présentés à l'INNORPI, ce qui permettra de leur donner une dimension
internationale eu égard à l'importance de la structure européenne qui accueille 38 Etats membres.
Il a également souligné que l'INNORPI axera ses efforts sur le volet innovation, en plus de l'exploitation
de la base des données de l'Office européen des brevets. L'accord signé permettra, aussi, de former des
cadres tunisiens opérant dans le secteur de l'audit.
Au début de ses travaux, la Commission a décidé de remettre le projet de loi relatif à la normalisation (loi
numéro 6 de l'année 2014 relative à l'amendement de la loi numéro 38 de l'année 2009), au bureau de
l'ARP après la demande du ministère de l'Industrie de le retirer en vue de l'amender.
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http://africanmanager.com/le-tunindex-gagne-102-a-la-fin-de-la-seance-de-mercredi/
Le TUNINDEX gagne 1,02% à la fin de la séance de mercredi
La bourse de Tunis enchaine sa troisième séance de hausse et le TUNINDEX gagne 1,02% à la fin de la
séance de mercredi, ramenant sa performance depuis le début de l’année à 4,08%, a indiqué l’intermédiaire
en bourse Mena Capital partners (MCP).
La BNA clôture en hausse pour la cinquième séance consécutive, le titre prend 6,04% à 13,160 TND ainsi
la banque totalise un gain de 20% en cinq jours de cotation.
Carthage Cement et Tunis RE ont réalisé de très bonnes performances, la cimenterie clôture sur un gain de
5,76% à 1,470 TND et le réassureur termine à 9,500 TND (+5,56%).
Les titres ASSAD et SOMOCER gagnent respectivement 4,14 et 2,96%.
A contrario, le titre de la société MIP rechute près de sa valeur nominale à 1,070 TND (-4,46%). La
SIPHAT n’a pas fait beaucoup mieux et cède 4,45% à 4,510 TND. AeTECH baisse de 4,38% à 1,310
TND. WIFACK et TGH reculent respectivement de 3,31 et 2,99%.
TAP
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http://www.leaders.com.tn/article/18900-promotion-du-plan-et-conference-de-tunis-l-appel-a-manifestation-d-interet-est-lance
Promotion du Plan et Conférence de Tunis : l’appel à
manifestation d’intérêt est lancé
Les groupements solidaires, avec comme chef de file une banque d’affaires ont jusqu’au 1er
février pour
répondre à l’appel international à manifestation d’intérêt pour la promotion du Plan tunisien 2016-2020
et l’organisation d’une conférence internationale. A ce stade, il s’agit d’une short list qui sera établie en
fonction de critères détaillés dans les termes de références de l’appel international (cliquer ici) publié ce
jeudi 14 janvier par le ministère du Développement, de l’Investissement et de la coopération
internationale.
L’avis (cliquer ici)s’adresse aux banques d’affaires en groupement avec des sociétés spécialisées dans
les domaines de la communication, du marketing et d’organisation de conférences internationales,
justifiant chacun d’une expérience durant les 10 dernières années d’au moins trois missions spécifiques
en la matière.
Le document des termes de références peut être téléchargé à partir des sites web de l’Observatoire
national des marchés publics et de l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA), ou
retiré directement au bureau d’ordre central du ministère.
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 15 janvier 2016 Page 12
http://kapitalis.com/tunisie/2016/01/14/investissement-la-tunisie-condamnee-pour-la-premiere-fois-par-le-cirdi/
Investissement : La Tunisie condamnée pour la première fois par
le Cirdi
La Tunisie a été condamnée pour la 1ère fois de son histoire par le Centre international pour le
règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi).
Cette condamnation entre dans le cadre d’un litige fiscal l’opposant à un investisseur étranger.
En effet, ce tribunal arbitral, relevant de la Banque mondiale, a rendu, fin décembre 2015, sa sentence
dans l’affaire Lundin Petroleum contre la Tunisie en condamnant cette dernière à verser 20 millions de
dinars (MD) à la compagnie pétrolière suédoise.
L’Etat tunisien risque une deuxième condamnation cette année dans le litige l’opposant à la société ABCI
au sujet de la Banque franco-tunisienne (BFT).
La décision du Cirdi sur la responsabilité dans cette affaire doit intervenir fin janvier 2016. Ensuite le
tribunal arbitral rendra sa décision sur le montant de la compensation financière probablement avant l’été
2016.
Nabil Ben Ameur
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 15 janvier 2016 Page 13
http://www.lapresse.tn/14012016/109023/une-cooperation-financiere-au-service-de-la-transition-democratique.html
Tunisie-UE
Une coopération financière au service de la transition
démocratique
«La Tunisie, premier bénéficiaire régional de l’aide de l’UE au titre de l’instrument européen de voisinage
(IEV)».
L’Union européenne a mobilisé au cours de l’année 2015 une enveloppe de 217 millions d’euros pour le
financement de nouveaux programmes et 358,5 millions de paiements. Dans le texte d’un communiqué
publié mardi dernier 12 janvier, la délégation est revenue sur le détail de son engagement financier au
service de la « consolidation de la transition démocratique de la Tunisie et la relance de son économie» au
titre de l’année 2015.
En 2016, la Tunisie participe au programme Horizon 2020 de recherche et d’innovation de l’UE, dont
l’accord est entré en vigueur le 1er janvier dernier.
Le bilan de 2015 fait ressortir une contribution de l’UE au financement des réformes et au développement
régional tunisien avec des enveloppes allouées sous forme de dons, moyennant 186,8 millions d’euros.
«Ce qui fait de la Tunisie le premier bénéficiaire régional de l’aide de l’UE au titre de l’instrument
européen de voisinage (IEV)».
Dans le cadre d’un Plan d’action 2015 que l’UE «a fait des efforts particuliers pour accélérer», l’UE a
mobilisé des investissements conséquents pour financer six programmes dans les domaines de la culture
(6 millions d’euros), d’appui à la relance (70 millions d’euros), de soutiens institutionnels et à
l’intégration (12,8 millions d’euros). Par ailleurs, l’UE participe à la modernisation du secteur de la
sécurité à travers un programme d’un coût de 23 millions d’euros.
Parmi les programmes figure l’initiative régionale d’appui au développement économique durable initié
en décembre dernier, moyennant 32 millions d’euros consacrés au renforcement de la compétitivité des
entreprises et l’employabilité des citoyens dans les régions de Kasserine, Gafsa, Sidi Bouzid, Médenine,
Sfax, Gabès, Bizerte et Jendouba.
De même, un montant de l’ordre de 43 millions d’euros a été mobilisé pour le financement du programme
Cap vers la décentralisation et le développement intégré des territoires, 15 millions d’euros alloués à la
mise en place du programme relatif à l’efficience énergétique et trois millions d’euros au programme
d’appui à la formation et à l’insertion professionnelle.
Pour les paiements, ils se sont élevés à 158,5 millions d’euros, payés effectivement en 2015, dont 89
millions d’euros au titre de soutien budgétaire.
Auteur : N.H.
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Le financement de PROPARCO permettra d’améliorer leur accès à des financements à long terme, tout
en complétant l'offre de solutions de financements en monnaie locale et en élargissant la gamme des
services financiers disponibles en Tunisie.
Il s’agit de la deuxième intervention de PROPARCO dans le secteur financier depuis le début de l’année
2015. Selon ses responsables, elle envoie des signaux encourageants sur la consolidation du secteur
bancaire et le retour des investissements étrangers en Tunisie.
Un apport financier qui tombe à point nommé
Cet apport financier français et allemand tombe à point nommé. Il intervient dans un contexte de tension
de liquidité en dinars et en devises particulièrement exacerbée depuis le soulèvement du 14 janvier 2011.
La problématique de la liquidité bancaire a été, le 16 novembre 2015, discutée lors d’un conseil
ministériel restreint. L’objectif était justement d’examiner la situation de la liquidité bancaire et les
moyens de la promouvoir à travers la prise d’une série de mesures destinées à faire face à l’accroissement
des besoins en liquidité et à dissuader les répercussions négatives du manque de liquidité sur le
financement de l’économie et la stabilité financière.
Et pour ne rien oublier, le choix du leasing n’est pas fortuit, et ce, pour deux raisons.
Premièrement, les sociétés de leasing en Tunisie représentent environ un tiers du financement des
TPE/PME et jouent un rôle clé dans l’accès au financement de ce segment traditionnellement mal
desservi en Tunisie.
Deuxièmement, le leasing présente l’avantage de permettre à ces entreprises de bénéficier de solutions de
financement plus simples et plus rapides que les crédits bancaires classiques.
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http://www.lapresse.tn/14012016/109022/une-inadequation-chronique.html
Formation professionnelle et marché de l’emploi
Une inadéquation chronique
Rencontre autour de la formation professionnelle et de ses perspectives d’avenir à l’initiative de trois
chambres mixtes et en présence du ministre de tutelle
La Tunisie souffre d’un décalage quantitatif profond entre l’offre et la demande d’emploi, imputé
essentiellement au processus de formation, mais aussi à une certaine représentation sociale qui consacre la
séparation entre formation et emploi. La majorité des diplômés ignorent le fonctionnement du marché du
travail. Ils découvrent, après l’obtention de leurs diplômes et une période de chômage, que leurs profils de
formation et leurs ambitions professionnelles ne sont pas adaptés aux conditions de recrutement des
employeurs et aux besoins du marché de l’emploi. C’est dans ce contexte que s’inscrit la rencontre-débat
organisée récemment par les trois chambres mixtes tuniso-française, tuniso-italienne et tuniso-allemande
de commerce et d’industrie sur le thème «L’adaptation de la formation professionnelle aux besoins des
entreprises». Présent à cette rencontre, M. Zied Laâdhari, ministre de la Formation professionnelle et de
l’Emploi, qui a donné d’amples éclairages sur la stratégie du gouvernement 2016-2020, en cours
d’élaboration, et sur les solutions envisagées pour résoudre la problématique de l’adéquation formation-
emploi.
La Tunisie a engagé des réformes audacieuses en matière de formation professionnelle et d’enseignement
supérieur. Mais les acquis de ces réformes sont restés fragiles et leur impact sur l’emploi demeure
modeste.
Aujourd’hui, les trois secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la formation
professionnelle et de l’emploi s’emploient à créer une synergie pour promouvoir l’employabilité des
jeunes qui doit impérativement se décider très tôt et s’affiner de manière progressive. La question ne peut
plus se poser en aval d’un diplôme, mais très tôt, en amont de celui-ci.
Garantir que les systèmes de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur facilitent
l’insertion rapide des jeunes, répondent aux besoins évolutifs des entreprises, améliorent les compétences
des demandeurs d’emploi et favorisent la promotion professionnelle.
En termes de chiffres, «le chômage endémique qui frappe les jeunes, notamment les diplômés du
supérieur dont 32% n’arrivent pas à trouver d’emploi, s’explique essentiellement par l’inadéquation qui
existe entre les systèmes d’enseignement et de formation et les besoins du marché de l’emploi», affirme
M. Foued Lakhoua, président de la Chambre tuniso-francaise de commerce et d’industrie (Ctfci).
Selon lui, «avec la crise économique, le ralentissement de la croissance et le recul de l’investissement
privé, notamment au cours des dernières années, ce problème a gagné en complexité et intensité, et
certains n’hésitent pas à parler de paradoxe du système de formation et d’enseignement dans notre pays.
Un paradoxe, dans la mesure où il nous est donné de constater que de nombreux diplômés ne pourront pas
aspirer à un emploi dans leur spécialité et, en même temps, que des entrepreneurs ne trouvent pas de
main-d’œuvre adaptée et qualifiée pour le développement de leurs activités.
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 15 janvier 2016 Page 16
Un paradoxe qui fait que plus le postulant est titulaire de diplômes, moins il aura de chances de trouver
un emploi. L’université tunisienne est en train de produire des chômeurs potentiels, en cherchant à
multiplier le nombre des diplômés sans se soucier de la qualité et en restant complètement déconnectée
des besoins de l’économie».
Le président de la Ctfci devait préciser que malgré les efforts consentis par l’Etat pour développer
l’éducation et la formation, «on n’est pas parvenus à trouver les bonnes formules qui permettent de
favoriser des complémentarités dynamiques avec les besoins de l’appareil productif. D’où la nécessité de
le réformer, dans le sens d’une meilleure adéquation entre éducation, formation et emploi».
Il est impératif donc de rapprocher l’offre et la demande sur le marché de l’emploi en adaptant au mieux
les programmes de formation et leurs contenus vers l’acquisition d’un savoir-faire en plus du savoir,
d’associer le secteur privé à la gestion et à l’organisation des centres de formation, de réaliser des études
sur les métiers de demain avec une actualisation permanente...
De son côté, M. Laâdhari, ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, a présenté un exposé
exhaustif sur la réforme du dispositif de la formation professionnelle qui constate, aujourd’hui, l’absence
d’une vision commune du système national de développement des ressources humaines et qui définit
clairement et avec précision le rôle de cette formation et sa place au sein du système.
Le ministre a indiqué que le département de la formation professionnelle et de l’emploi veille cette année
à la conception d’une vision globale et cohérente de ce dispositif, tout en garantissant la qualité du
dispositif national de la formation professionnelle en concordance avec les besoins de l’économie et du
marché de l’emploi.
Il s’agit également d’instaurer une bonne gouvernance du dispositif répondant aux aspirations des
individus, des entreprises, de la société et de la région en harmonie avec le contrat social, l’économie et
la décentralisation et d’assurer l’accompagnement des projets de réforme.
N. Hizaoui