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LES ACL DE L’ORAL
20 janvier 2017
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CO [(activité sensorielle de discrimination auditive et intellectuelle
(identification de mots que l'on met en réseaux pour faire du sens)]
Le CECRL propose une échelle pour illustrer la
compréhension générale de l’oral et des sous-échelles
pour illustrer:
o comprendre une interaction entre locuteurs natifs
o comprendre en tant qu’auditeur
o comprendre des annonces et instructions orales
o comprendre des émissions de radio et des
enregistrements.
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Réception audiovisuelle Dans les activités de réception audiovisuelle, l’utilisateur reçoit simultanément une
information auditive et une information visuelle. On dispose donc d’un exemple de grille pour le
spectateur de télévision ou de cinéma.
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A partir des descripteurs du CECRL le MEN propose dans le BO spécial
n°9 du 30 septembre 2010 des applications dans des situations scolaires
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Comme pour la CO le CECRL propose des
descripteurs qui permettent de définir des tâches et
d’évaluer les résultats en EOC et EOI
• Une échelle est proposée pour illustrer la
production orale générale et des sous-échelles
pour illustrer:
– le monologue suivi : décrire l’expérience
– le monologue suivi : argumenter (par exemple lors
d’un débat)
– des annonces publiques
– s’adresser à un auditoire
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Comme pour la CO le CECRL propose des descripteurs qui
permettent de définir des tâches et d’évaluer les résultats en
EOC et EOI
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Interaction orale
• Une échelle est proposée pour illustrer l’interaction orale
générale et des sous-échelles pour illustrer:
– comprendre un locuteur natif
– conversation
– discussion informelle (entre amis)
– discussion et réunions formelles
– coopération à visée fonctionnelle
– obtenir des biens et des services
– échange d’informations
– interviewer et être interviewé
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CO : quels objectifs ?
Activités langagières / rôles :
1. Réception : écoute « pour soi » (je),
récepteur pur.
2. Interaction : écoute pour entrer en dia-logue
(je/tu), co-opérateur.
3. Médiation : écoute pour transmettre à un
tiers (il/elle), passeur.
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Envisager la CO et l’EOC-EOI dans une perspective
actionnelle: Un professeur « comandante del buque » qui, en proposant des
documents authentiques adaptés au niveau des élèves (sujet, registre de
langue, longueur du support…), va donner du sens aux activités
langagières en proposant des tâches communicatives concrètes intégrées
dans une séquence pédagogique (scénario d’apprentissage) ayant pour
but une tâche finale.
Des élèves acteurs qui ont des tâches à réaliser. L’important c’est d’agir
avec la langue : « je peux, je suis capable de… »
Pour parler il faut comprendre les consignes et le document, les deux
activités étant indissociablement liées. Il faut donc entraîner les
élèves à comprendre et les encourager à prendre la parole (pour
faire et non pas nécessairement pour réussir!)
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Avant l’écoute :
Activer les connaissances des élèves sur un mot clé pour préparer l’écoute (le lexique, des connaissances culturelles, etc.). Faire émettre des hypothèses à partir du titre ou d’une image qui accompagne le document sonore. Elles seront confirmées ou infirmées tout au long de l’écoute.
Si l’on fournit une grille d’écoute, on fera lire attentivement les consignes : l’élève peut alors se concentrer sur un aspect précis du document sonore (recherche d’une information). Cette préparation met l’élève en situation de réussite.
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Approche didactique de la CO
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Approche didactique de la CO
• Pendant l’écoute :
Repérer les indices qui permettent de définir une situation (compréhension globale A2) : lieux, voix, bruits, indicateurs de temps et en tirer des déductions (construction du sens).
Pour trouver une information particulière (B1), le professeur peut découper le document sonore par unité de sens et procéder à des réécoutes. Les élèves reformulent les informations relevées (mises en commun).
Pour comprendre une information détaillée (B2), le professeur isole l’unité de sens et guide l’élève vers un repérage d’une argumentation, d’un point de vue, d’un désaccord. Les articulations du discours et le champ lexical permettent de saisir des nuances, des interventions plus complexes.
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Approche didactique de la CO
• Après l’écoute et les réécoutes :
Il s’agit de restituer ce que l’on a compris ou retenu:
Rapporter , raconter ce que l’on a compris et retenu (activité de
médiation ): pour transmettre à un tiers (il/elle), passeur.
• Dans d’autres situations de CO, il peut s’agir de:
Reproduire une recette, une chanson … (activité de réception) : écoute « pour soi » (je), récepteur pur.
Réagir à un ordre, un conseil, une déclaration ,,, (activité d’Interaction): écoute pour entrer en dia-logue (je/tu), co-opérateur.
Pour aider l’élève à mémoriser, il faut l’obliger à répéter et à récapituler tout au long de l’activité de CO
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Il s’agit d’entraîner les élèves :
à comprendre un énoncé, c’est-à-dire à repérer tout élément pertinent
par rapport au sens de l’énoncé :
• nature de l’énoncé (déclaration, interrogation, injonction,
exclamation…)
• personnages, situations, lieux, actions...
• identification dans un message des éléments connus et repérage des
indices (marqueurs de l’intonation, lexique, contexte...) qui permettent
d’interpréter les éléments inconnus et/ou d’accéder au sens général d’un
message
à comprendre le langage qui régule les activités de la classe.
à percevoir l’implicite (intentions du ou des locuteurs, auteurs,
personnages...).
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Concrètement pour entraîner à la compréhension, on aura recours :
• à des énoncés: messages, récits, dialogues, poèmes, saynètes…
• à des énoncés courts, puis de plus en plus longs
• À des énoncés de plus en plus complexes (de l’explicite vers
l’implicite)
Par exemple : Une écoute (enregistrement, vidéo) assortie de pistes
de recherches simples et précises dont on fait un bilan oral commun
est un premier entraînement à la compréhension auditive.
• C’est en apprenant à entendre et à écouter (le professeur, l’assistant,
les camarades, un enregistrement audio, une vidéo…) que l’élève va
augmenter sa capacité de compréhension et pouvoir prendre la parole
(imiter, répéter, s’approprier les mots, paraphraser, reformuler dans
un contexte voisin, puis de plus en plus éloigné). En prenant la
parole, il développe en retour sa capacité de compréhension.
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• Discrimination auditive
• Caza/casa, taza/tasa/, correr/coger, recorrer/recoger
• Un mot est prononcé, 2 ou 3 mots possibles sont affichés,
choisissez le bon : termino/término/terminó; ojera/oreja
• Les intrus
cocina/salón/colegio/comedor
cantar/beber/comer/tener
comía/era/cantaste/estudiaba
periódico/cabeza/teléfono/sábado
Activités d’entraînement à la compréhension
de l’oral
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• Le schéma intonatif
Vous allez entendre 5 énoncés. Repérez les énoncés interrogatifs.
S'agit-il d'une interrogation, d'une affirmation, d'une négation ou
d'une exclamation?
• Mémoire immédiate et anticipation
5 mots sont prononcés, les remettre dans l'ordre de l'écoute.
Vous allez entendre des énoncés à rallonge (ex. liste de courses)
Combien de mots êtes-vous capable de mémoriser?
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Emettre des hypothèses / Anticiper. Vous allez écouter un document qui
parle de _____. Dans la liste ci-dessous, relevez les mots que vous vous
attendez à entendre.
o Variante: Chaque élève individuellement écrit sur une feuille le
lexique qu'il connaît sur _____
o Variante : pas de liste de mots
On écoute un dialogue, une interview (1’30) et on doit relever 5 mots
entendus noyés dans une liste de 15 mots.
o Variante : pas de liste de mots
• Texte lacunaire
Mots porteurs de sens, connecteurs spatio-temporels, formes verbales…
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• Consignes d’écoute
Anticipation à partir d’un titre (activité de pré-écoute) : émettre des
hypothèses qui seront confirmées ou infirmées tout au long de l’écoute
pistes (personnages, lieux, thème…) Si c’est lui qui fait la lecture
l’enseignant a tout loisir de ne pas lire certains passages, de remplacer
un mot par un autre du moment qu’il s’agit d’amener les élèves au sens.
faire relever des mots relevant d’un champ lexical ou d’un champ
sémantique.
fiche de compréhension proposant des activités diverses (QCM,
amorces de phrases, tableau à compléter, Vrai/Faux à justifier…)
VERIFICATION
…
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Comment aider à la compréhension du document
sonore?
Erreurs à éviter
Demander à un élève de faire en espagnol ce qu’on pourrait lui
demander de faire en français autrement dit, omettre de s’assurer
que l’élève comprend suffisamment le document du point de vue
linguistique pour pouvoir en parler.
Poser des questions trop difficiles en espagnol
Penser à faire des exercices de repérage si nécessaire pour ne pas
mettre l’élève en situation d’échec, il faut l’aider à comprendre
avant de lui demander de parler.
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Pour que l’élève accède au sens:
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• Faire écouter le document avec des consignes successives et une reconstitution du message à partir des hypothèses validées ou corrigées par des écoutes renouvelées partielles ou totales.
• Faire classer les informations (sous forme de tableaux par exemple)
• Faire relier les informations ……
Donc :
• le guide de compréhension (préparé en amont mais pouvant être adapté) va dépendre de la manière d’avancer des élèves.
• C’est pourquoi même si elles ne sont pas totalement à bannir, attention à l’utilisation trop systématique des grilles d’écoute car elles ne prennent pas en compte la façon d’avancer des élèves dans le processus de compréhension du document; en effet elles imposent un ordre de compréhension et sont souvent centrées sur une compréhension sélective. Néanmoins elles peuvent être utiles à la fin, après le travail de repérage et de mise en réseau.
Elles servent donc à la vérification et non à l’entraînement
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La CO est une ACL très complexe car on ne sait pas ce qui
se passe dans le cerveau de l'élève alors que pour l’EO, on
s’appuie sur son fonds de connaissance quelle que soit sa
maîtrise de la langue.
Les phases d’entraînement « rigoureux et progressif » sont
indispensables et ne doivent pas être confondues avec la
vérification ou l’évaluation
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Les différents niveaux attendus (Monsieur Chevillard , IA-IPR d’allemand, 16/10/2013
Niveau A1 (compréhension superficielle)
Comprendre le thème, le sujet
Niveau A2
(compréhension partielle)
Comprendre les éléments principaux : cadre spatio-temporel, locuteurs, etc. (liste à puces)
Niveau B1
(compréhension satisfaisante)
Comprendre l’essentiel de l’information : message général et points de détail (déroulé)
Comprendre en partie l’implicite : sentiments du/des locuteurs, ambiance
Niveau B2
(compréhension fine)
Comprendre l’implicite, des éléments comme l’attitude du locuteur (ton, humour, point de
vue) Niveau C1
(compréhension très fine)
Comprendre le fonctionnement de l’argumentation, les éléments culturels sous-
jacents
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Comment entraîner à produire un oral? Dans
quel but?
Comprendre sert la prise de parole; le but étant de communiquer, et de bien se faire comprendre sans viser un idéal de maîtrise de la langue.
Tout dépend du niveau visé : A1, A2, B1, B2.
Il est fondamental que les échanges en classe se fassent dans
la langue cible afin de faire acquérir aux élèves des
automatismes linguistiques et d’éviter qu’ils passent toujours
par la traduction français/espagnol avant de prendre la
parole.
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« Buenos días »
« Buenas tardes »
« Hasta mañana »
« Hasta el lunes »
« ¿Puede usted repetir? », « ¿Puedes repetir? »
« No he entendido lo que has dicho »
« ¿ Alguien sabe cómo se dice…? »
« Perdón por el retraso »
« Profe, ¿puede usted/puedo encender la luz por favor? »
« Me gustaría añadir que… », « Quisiera añadir que… »
« Para completar lo que acaba de decir mi compañero(a)… »
« (No) estoy de acuerdo con… », « (No) comparto la opinión de… »
« Lo siento, pero no lo sé »
…
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Que proposer comme tâches d’EO ?
Tout dépend du niveau visé :
• Quelques exemples pour le A1: Peut produire des
expressions simples isolées sur les gens et les choses.
Reproduire un modèle oral (réciter, chanter …)
Raconter une histoire courte en s’aidant d’images
…
Trabalenguas
“El perro de San Roque no tiene rabo porque Ramón Rodríguez se lo
ha robado.”
“Jaime, ¡ bájame la jaula, Jaime bájamela !”
“Jaime, baja la jaula, y si no la bajas, déjala.”
“Tres tristes tigres comen trigo en un trigal.”
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• Quelques exemples pour le A2: Peut décrire ou présenter simplement
des gens, des conditions de vie, des activités quotidiennes, ce qu'on aime
ou pas, par de courtes séries d'expressions ou de phrases non articulées.
Décrire sa vie quotidienne, ses activités
Exprimer ses goûts
Rechercher et fournir des informations
…
• Quelques exemples pour le B1: Peut assez aisément mener à bien une
description directe et non compliquée de sujets variés dans son domaine en
la présentant comme une succession linéaire de points.
Mettre en voix un texte (lecture expressive)
Interviewer ou être interviewé lors d’un entretien préparé et prendre
quelques initiatives
…
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• Quelques exemples pour le B2:
o Peut méthodiquement développer une présentation ou une
description soulignant les points importants et les détails
pertinents.
o Peut faire une description et une présentation détaillées sur une
gamme étendue de sujets relatifs à son domaine d'intérêt en
développant et justifiant les idées par des points secondaires et
des exemples pertinents.
Prendre part à un débat et argumenter le pour et le contre
Exprimer avec finesse et précision des sentiments, une opinion
personnelle
…
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Les supports de l’EO doivent varier d’un cours à un autre, pour éviter la
lassitude:
tantôt des documents à écouter
tantôt des documents à observer
Pour déclencher la prise de parole:
• Le « repaso » EOC (appel à la mémoire, livres et cahiers fermés)
• La découverte du nouveau document qui va générer l’EOC et l’EOI
Place à l’observation (si doc écrit), à l’écoute (si doc sonore).
Repérage des mots importants qui vont permettre d’entrer dans le sens.
Laisser libre cours à la parole des élèves, éviter de couper les élèves au
risque de les décourager, attendre qu’ils finissent leurs phrases pour les
corriger.
Ne les couper que s’il y a rupture dans la communication
Puis rebondir sur ce qui est dit pour entrer dans le sens en l’organisant
avec les élèves. 44 Fabrice Lacombe
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• Document sans paroles : dessin, tableau, image, photo …
Donner une liste de mots clés à utiliser en lien avec le dessin
Ecrire au tableau des amorces à compléter
Demander aux élèves de dire ce que leur inspire le document
Demander aux élèves d’imaginer un titre (A2) et de le justifier (B1/B2)
• Documents avec peu d’écrit : BD, affiche publicitaire ou de film, couverture
d’un livre avec titre…
Faire trouver des pistes de lecture (B1) à partir des mots, des illustrations :
dégager le sens en posant des hypothèses.
Sélectionner ce qui est significatif, ce qui attire le regard.
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Quelles stratégies adopter pour déclencher la parole ? Tout dépend
du document proposé. Il doit être accrocheur et prétexte à la prise
de parole.
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• Document sonore ou écrit : texte, poésie, chanson…
Repérage des indices (si doc sonore: bruits, voix etc …)
Situations de communication, d’énonciation
(qui/quoi/quand/où/comment/pourquoi)
Nécessité de découpages, de récapitulations.
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Attention ! Guider leur EO par des questions peut bloquer la parole
car trop frontal, surtout s’ils ont des choses à dire d’emblée.
Attention ! Il ne faut pas se contenter de faire décrire; il faut une
réflexion approfondie du doc même en collège.
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• S’appuyer sur ce qu’ils connaissent (exemple: « Lluvia de palabras »
avant d’aborder un thème ou un document)
• Compléter des amorces de phrases pour préparer un « repaso », pour
raconter une histoire, pour imaginer la suite d’un récit…
• Créer du déficit d’information pour déclencher la parole (Légende
d’une photo et photo dans une revue)
• Consignes précises de réemploi de lexique, d’expressions, de faits de
langue employés déjà connus d’eux (réactivation des acquis), enrichis
d’un petit nombre d’apports nouveaux, donnant lieu à une EO (travail
en classe ou à la maison qui peut être enregistré et corrigé).
• Faire des mini-synthèses lors de la séance
• Trace écrite coproduite
• …
Autres activités d’entraînement à l’EO
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Donc il convient d’entraîner nos élèves à :
• Discriminer (travail sur la prononciation)
• Anticiper à partir d’images, du titre, du type de document…
• Repérer et identifier (des bruits signifiants, sons, indicateurs de temps, mots transparents, mots connus, expressions, éléments lexicaux et/ou grammaticaux, schéma intonatif, accents des locuteurs, différentes dénominations d’un personnage, d’un objet, d’un lieu, les mots de liaison, les indices de chronologie, la situation d’énonciation, les champs lexicaux…)
• Inférer (Deviner le sens d’un mot à partir du contexte, de sa racine, déduire du sens à partir de mots connus, du contexte)
• Établir des liens
• Emettre des hypothèses lors des mises en commun partielles et à partir de ces hypothèses, partir à la recherche de confirmation ou infirmation
• Mémoriser à court terme (répéter), à moyen terme (réutiliser), à long terme (transférer)
• Percevoir l’implicite
• Faire une synthèse
• Construire son autonomie
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« On peut communiquer parfaitement et agir
parfaitement dans une langue…
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Christian Puren
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imparfaite. »