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P a g e 3 ►
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P a g e 5 ►
Le 6 février 2012 Volume I, numéro 2 Le journal de l’ACÉLUL
Le 6 février 2012 2 Le journal de l’ACÉLUL
Par Christelle Briand
Il y a mille façons d’appréhender la
littérature.
S’inscrire à un baccalauréat ou un
certificat, c’est un bon début. Vous vous
retrouvez dans un système bien construit et
constamment rodé, parmi vos semblables
au dos voûté par-dessus de titanesques
piles de livres. Vous êtes entourés assez
adéquatement pour vous faire reprendre au
moindre « Si j’aurais… ». Si vous
fréquentez vos cours mais, qu’en plus,
vous parlez aux autres étudiants et que
vous participez aux activités
socioculturelles, vous avez bien vite une
bande d’amis un peu farfelue, faisant
office de famille, avec le soutien et les
rires que cela implique. Et puis, quand
même bien vous préféreriez faire bande à
part, vous avez tout de même une
association représentative qui a un poids et
une démocratie. C’est beau, l’université.
L’Élitt., avec le trait d’ironie qui
souligne le nom, rassemble toutes les
informations essentielles à votre
cheminement universitaire, les
compléments utiles, tels que les
conférences, les spectacles et activités
connexes, des informations intéressantes
suivant vos intérêts et d’autres trucs
rigolos, juste parce que. On vous présente
des activités, des gens, des opinions, des
endroits, des livres. Tout cela dans un
cadre qui colle avec les intérêts d’un
littéraire, parce que ce journal est créé par
et pour eux.
Avant d’applaudir notre excellence, je
vous conseille aimablement de vous munir
d’un peu de caviar et de champagne, afin
de parcourir cette deuxième édition de
l’Élitt. avec style.
Collaborateurs Correcteurs Jessica Alain et Mikaël St-Jean Mise en page Éric LeBlanc Rédaction en chef Christelle Briand, Véronique Langlais et Éric LeBlanc
Photographes Stéphanie F. Caron Bobby Aubé Merci à nos journalistes et à ceux qui ont permis l’usage de leurs photos dans cette édition
Joindre l’Élitt Le journal L’Élitt est constamment à la recherche d’intéressés qui voudraient publier un article et de commentaires venant des lecteurs. Pour communiquer avec L’Élitt, écrivez à
elitt@hotmail.ca
L a Par Éric LeBlanc
Il ne faut plus se le cacher : la plupart,
si ce ne sont pas tous les professeurs de
création littéraire, n’ont pas une
correction objective. Leurs préférences
pour certains styles et genres
transparaissent dans leurs commentaires.
Il est dommage de constater que ces
tendances se font au détriment de
l’étudiant; s’il ne se conforme pas à la
vision de l’enseignant, son texte peut être
révisé avec trop de sévérité alors qu’il
comporte peu d’erreurs et un bon
développement.
En tant qu’être humain, il reste normal
qu’un évaluateur se laisse influencer par
ses idées. Personne n’est purement neutre.
Il serait cependant légitime qu’un repère
commun à tous les professeurs soit
instauré. Ainsi, ce qui ne fait pas partie de
leurs goûts personnels soit évalué avec
autant d’efficacité que le reste. Ainsi, leur
correction serait plus équitable et
écorcheraient moins les sentiments des
étudiants.
Néanmoins, lors de la réception d’une
œuvre, il ne faut oublier que les étudiants
sont eux aussi des êtres humains.
Puisqu’un travail de création implique de
mettre son âme à nue, un commentaire
négatif est fréquemment ressenti comme
une attaque personnelle. Toutefois, ce
n’est pas parce qu’un texte nous tient à
cœur qu’il est nécessairement sans tache.
En tant qu’étudiant, il faut apprendre à
avoir un regard extérieur à soi-même face
à ces corrections. Ce faisant, il serait
possible de juger avec plus d’impartialité
la pertinence de ces éléments à modifier
et ainsi améliorer sa plume.
Une chose est sûre : le domaine de
l’écriture reste une tempête d’idées, où
s’entrechoquent les visions du lecteur et
de l’auteur. Mais ce chamboulement doit
rester une conversation plutôt qu’un
dialogue de sourds. Tout ce qu’il faut,
c’est tenir en compte l’élément humain.
a
La a Par Guillaume Fortin
Changement à la charte
Il a d’abord été question d’un
changement à la charte de L’ACÉLUL.
Cette modification donnera, dès la
session d’automne 2012, la possibilité
aux nouveaux venus de faire partie du
conseil exécutif.
L’ASEQ
Le sujet de l’ASEQ (Association
pour une Santé Étudiante au Québec) a
ensuite été abordé. Cette association offre
des assurances maladie et dentaires aux
étudiants qui suivent un enseignement
postsecondaire. Il s’agit en effet d’un
régime d’assurance collective déjà
instauré dans l’AÉLIÉS (Association des
Étudiants et étudiantes de Laval Inscrits
aux Études Supérieures). Un vote pour
l’acceptation de ce régime d’assurance
pourrait être demandé à l‘assemblée
générale de l’association facultaire de
lettres le RAFaL. Comme l’ACÉLUL
n’avait pas de position officielle sur ce
point, il était capital d’obtenir l’opinion
des membres de l’association étudiante.
Ceux-ci se sont finalement opposés à
l’instauration possible de ce régime
d’assurance collective.
Restriction dans l’offre alimentaire
La restriction de l’offre alimentaire
était le troisième point dont les membres
de l’ACÉLUL devaient discuter. Il a été
adopté à majorité que l’ACÉLUL
appuierait les cafés étudiants dans leur
combat pour avoir la possibilité d’offrir
une plus grande variété d’aliments et de
mets au pavillon Charles-De Koninck.
Corpus littéraire québécois obligatoire
au Cégep et au secondaire
Par la suite, le conseil exécutif a
trouvé bon que l’association et ses
membres prennent position sur certains
sujets littéraires comme le présent débat
sur l’instauration plausible d’un corpus
littéraire québécois obligatoire au Cégep
et au secondaire.
Il a été décidé que l’ACÉLUL écrirait
un mémoire dans lequel il sera indiqué
que la littérature québécoise devrait être
plus grandement enseignée, et ce sans
brimer les professeurs dans le choix de
leurs œuvres. Ainsi, une liste d’œuvres
québécoises marquantes sera présentée à
titre informatif pour aider les
enseignant(e)s dans le choix des œuvres à
étudier.
Élections
Les membres ont aussi élu Nancy
Fournier au poste de représentante de 3e
année et Éric LeBlanc comme nouveau
secrétaire.
Hausse des frais de scolarité et Grève
illimitée
Finalement, la position sur la hausse
des frais de scolarité a été votée assez
promptement. L’ACÉLUL se positionne
contre cette hausse de 1625 $ qui
s’échelonnera sur 5 ans. Quant au vote de
grève, il a été reporté à une autre
assemblée.
Celle-ci s’est tenue le mercredi
suivant. Après une discussion calme et
respectueuse, voici la proposition votée à
majorité par les membres de
L’ACÉLUL :
« L’ACÉLUL entrera en grève
lorsque 20 000 étudiant(e)s, 3 campus, 7
associations étudiantes du Québec et 4
associations étudiantes de Québec auront
un mandat de grève générale illimitée et
que chaque semaine, il y est une
assemblée générale pour voté l’arrêt de la
grève, ou non. »
C’est par une demande de son conseil
exécutif que les membres de l’ACÉLUL
ont été convoqués, le mercredi 25
janvier 2012, à une assemblée générale
afin de prendre position sur plusieurs
sujets importants, dont la hausse des
frais de scolarité et la grève générale
illimitée
Le 6 février 2012 3 Le journal de l’ACÉLUL
Restez au courant des développement sur la grève Facebook de l’ACÉLUL :
http://www.facebook.com/groups/274469582564664/361102143901407/?notif_t=group_activity
R AG 25 a 1
Le 6 février 2012 4 Le journal de l’ACÉLUL
13 Par Ariane Lessard
La saison d’hiver 2012 des Treize est
ouverte! Drames ou comédies, créations
ou œuvres marquantes, Québec ou
Russie, du choix pour tous les goûts,
toutes les palettes, toutes les papilles.
Les Zurbains Du 7 au 11 et du 14 au 17 février à 20h
Le 18 février à 14h
Théâtre de poche
La saison débutera officiellement le 7
février prochain, avec la présentation de la
pièce Les Zurbains, mise à scène par
Marie-Hélène Gendreau. 6 comédiens
jouent des adolescents dans des
problématiques difficiles, patibulaires,
marginaux. 6 contes du quotidien, de
l’énergie à faire déborder des vases
communicants.
Le Trou Du 22 au 25 févier à 20h
Le 26 février à 14h et 20h
Théâtre de poche
Dans le village de St-Maréchal, un patelin
perdu et délaissé près de Québec, Ovide
Simoneau vit le deuil de sa femme
disparue. Le Trou, c’est le récit d’une vie
familiale difficile, à travers celui d’un
combat contre un projet d'autoroute qui
enfouira les souvenirs sous l'asphalte. La
création de Guy Langlois sera mise en
scène par Marjolaine Guilbert.
La Mouette Du 29 février au 3 mars à 20h
Le 4 mars à 15h
Amphithéâtre Hydro-Québec
La Mouette de Tchekov, troisième pièce de
la saison, est mise en scène par Marc
Philippe Parent. Fils d'une comédienne
célèbre, Constantin veut devenir écrivain et
acquérir la gloire et, avec la gloire, la main
de Nina, sa voisine. Mais lors de sa
première représentation, sa mère trouble la
pièce par des propos fâcheux.
Mississippi Othello Du 14 au 18 février à 20h
Amphithéâtre Hydro-Québec
La pièce Mississippi Othello, c’est une
adaptation de la pièce de William
Shakespeare, transportée dans les États-
Unis du début du 18ème siècle. On y
présentera une comédie musicale dans la
plantation de Coton Dixie, alors la plus
progressiste du Mississippi vis-à-vis
l’esclavagisme. Cette pièce sera mise en
scène par Martin Robin.
Ophélie, j’écris... je crie Du 20 au 25 mars à 20h
Théâtre de poche
Ophélie, j’écris... je crie. À Québec, en
2008, après la mort de son meilleur ami,
Ophélie plonge dans une dépression et une
profonde remise en question sur tout ce qui
l’entoure. C’est le récit d’une jeune femme
aux prises avec ses démons intérieurs,
auxquels elle devra accepter de faire face.
La mise en scène de cette pièce sera
endossée par la créatrice de la pièce, Arielle
Cloutier.
Les liaisons dangereuses Du 28 mars au 1er avril à 20h
Amphithéâtre Hydro-Québec
La saison se terminera avec la présentation
des Liaisons dangereuses, mise en scène
par Jennifer Gagnon Thibault. Dans une
correspondance perverse, Merteuil et
Valmont, vils et orgueilleux, s’engagent à
rendre compte de leurs fabuleux exploits
dans le grand monde.
L CEULa Par Mikaël St-Jean
En plus d’être étudiante de 3ème année
dans le baccalauréat en études
littéraires, Isabelle Perreault remplit le
rôle de vice-présidente (VP) des affaires
internes de l’ACÉLUL. Alors qu’un
second poste de VP interne sera ouvert
dans le cadre de l’assemblée générale de
l’ACÉLUL, elle nous en confie les
secrets. Portrait d’une étudiante
engagée.
Le 6 février 2012 5 Le journal de l’ACÉLUL
La présentation de Mahigan Lepage
visait à introduire les étudiants à une
nouvelle approche littéraire, plus
précisément à une approche à l’écriture.
Si de nombreux auteurs et professeurs de
création littéraire hésitent à mélange
théorie, réflexion et création, lui en fait
son credo. Son écriture se veut autant une
création qu’une recherche de signification
et ce, à travers de nouveaux rapports au
texte et ses caractéristiques structurantes.
En effet, il s’agit de penser et de créer le
texte en jetant sur lui de nouvelles
lumières.
Mahigan Lepage explique qu’il est
non seulement possible d’appréhender le
texte, mais également de le créer, en
adoptant une perspective qui prend le
contrepied des normes actuelles. Dans cet
ordre d’idées, il affirme qu’on trouve au
cœur de certaines œuvres de nouvelles
idées structurantes : le rôle du
mouvement, celui de la voix, la
fragmentation du sujet, le cheminement
de la pensée ou de l’écriture elle-même,
etc. Ces perspectives peuvent provenir de
tout horizon. Celle dont s’inspire Mahigan
Lepage provient de l’antiquité et peut-être
même de plus loin. Elle consiste à lier
l’écriture au cheminement, à la concevoir,
dans tous les sens du terme, comme un
chemin emprunté par la pensée, les
émotions, les mots, les personnages, voire
le crayon sur le papier. Le concept antique
de boustrophédon (écriture de gauche à
droite puis de droite à gauche au vers
suivant), dirigeant autrefois autant le
laboureur que l’écrivain, donne ainsi
accès à une création et à une
compréhension nouvelle de la littérature.
Une littérature comme chemin.
Une telle « méthode » permet ainsi
une reconfiguration de la littérature dans
toutes ses composantes et aussi
d’envisager une écriture différente. Elle
pose autrement les problèmes anciens et
met en question l’aspect structurant de
notions aussi primordiales en création
littéraire, telles que la fiction, le sujet, les
personnages, la subjectivité, la
temporalité, etc. Concrètement, le texte se
transforme pour prendre de nouvelles
formes et investir de nouveaux champs de
savoir. Comme quoi l’auteur qui voit
autrement crée également autrement…
- CRILQ - Par Sébastien Carrier, finalisé par Louis-Augustin Roy
Le Cercle d’écriture de l’Université
Laval (CEULa), c’est quoi?
C’est un groupe formé d’étudiants
obsédés par la création littéraire. Ces
derniers ne demandent qu’à diffuser leur
passion.
C’est aussi l’organisation d’ateliers, à
caractère créatif, qui sont mis en place
forme de cercles d’écriture, ouverts à
tous. À chaque séance, diverses activités
sont proposées, qui passent de
l’improvisation aux cadavres exquis
utopiques, sans oublier les farfelus
logorally. Durant la session d’hiver 2012,
six veillées d’écriture aux thèmes
originaux seront organisées. Notamment,
on trouvera un atelier sur Asimov, un
match d’improvisation littéraire et même
une soirée dans l’ambiance du XIXe
siècle. La première veillée de création
organisée par le CEULa sera vendredi le
10 février.
Finalement, le cercle d’écriture, c’est
la publication de l’Écrit Primal, un recueil
de textes créé par VOUS. Le CEULa
lance un appel par courriel, sélectionne
les meilleurs textes et travaille sur la
publication du produit finit. Le lancement
du prochain numéro, le 46e, sera le 5 avril,
au cours d’une soirée soulignant les 25
ans d’existence de l’Écrit Primal.
Afin de vous mettre l’encre à la main,
voici des témoignages des membres du
CEULa :
« Pour une première expérience en
édition, c’est plus que génial. On touche à
tout, du comité de sélection des textes au
choix d’une page de couverture. Quoi
qu’on en dise, ça parait bien dans un CV,
quand on compte percer dans le
domaine »
– Un membre du CEULa
« On développe une vision plus avant-
gardiste de ce qui s’écrit, on quitte le
drame historique qu’on est habitué de lire
pour aller vers des créations plus
expérimentales. »
– La doyenne du CEULa
.
Dans le cadre d’un midi-conférence du
CRILQ, l’auteur et professeur Mahigan
Lepage nous a entretenus de « Le
cheminement dans la création littéraire
contemporaine ».
CLA Ca a Par Catherine Maltais
Le 6 février 2012 6 Le journal de l’ACÉLUL
B : Où êtes-vous allée?
S : Je suis allée à Lyon, à l’Université
Jean Moulin Lyon III. C’est une université
qui est surtout axée sur l’enseignement
des sciences sociales, des lettres et des
langues. J’ai trouvé que c’était vraiment
bien organisé pour accueillir les étudiants
étrangers.
B : Où avez-vous logé?
S : Avant de partir, j’ai eu la possibilité de
réserver un petit studio qui était suggéré
par l’Université Jean Moulin. J’y suis
restée pendant la moitié de l’année
environ, mais j’ai ensuite déménagé dans
un appartement parce que j’ai trouvé cette
expérience plus « trippante »! C’est sûr
qu’il faut être un peu débrouillard, mais
l’Université Laval m’a donné une bourse
d’environ quatre mille dollars par session,
ce qui m’a vraiment aidé. On a aussi la
possibilité de travailler là-bas.
B : Comment étaient vos cours?
S : Pour la littérature française, j’ai trouvé
vraiment intéressant de voir comment ils
voient leur propre littérature et comment
ils l’enseignent. Mais c’est aussi captivant
d’étudier la littérature québécoise, on peut
voir comment elle est perçue ailleurs.
Sinon les cours n’étaient pas trop
difficiles.
B : Quels étaient les points forts?
S : Sur le plan personnel, j’ai vraiment
aimé rencontrer des gens, en un an on
peut construire des relations et voir des
choses très enrichissantes.
B : Quels étaient les points faibles?
S : J’ai trouvé au début que les Français
étaient un peu plus difficile d’approche
que les Québécois, un peu moins souriant,
mais après leur avoir parlé ils deviennent
très ouverts. C’est sûr que c’est différent,
mais ça vaut la peine de profiter de ça
parce que ça nous permet de voir de
nouvelles choses. Alors si j’ai une
recommandation à vous faire, c’est de
foncer et de ne pas avoir peur d’y aller,
même un an!
A CRILQ a Sa V Par Bobby Aubé
Le Cinéma Le Clap, fort de ses 27 ans
d’existence, s’est toujours donné pour
mission de diffuser une sélection des
meilleures œuvres actuelles du cinéma
mondial. Il s’agit donc plutôt d’un cinéma
international offrant à tous la possibilité
d’assister, entre autres, à la projection de
courts métrages produit par la relève
québécoise, de futurs classiques réalisés
par des personnalités reconnues et
acclamées, de documentaires sur les
réalités d’ici, mais aussi, et surtout,
d’ailleurs. Malgré le peu de
« blockbusters » figurant à sa
programmation, Le Clap a su trouver la
recette gagnante pour s’assurer la fidélité
d’une clientèle exigeante, soit une
combativité sans pareille face à ses
puissants compétiteurs - un combat digne
de David et Goliath pour savoir qui
diffusera quoi, où et quand – ainsi que des
employés triés sur le volet. La
philosophie, que dis-je, la survivance
même de l’entreprise est grandement
basée sur la qualité de son service à la
clientèle. Pour la plupart étudiants (je
vous l’accorde), ces employés n’en
demeurent pas moins des mordus du
cinéma, des cinéphiles finis, qui étudient
parfois même dans ce domaine très
précisément. La cerise sur le sundae? Une
judicieuse sélection filmique nous
permettant de savourer des œuvres
cinématographique dignes des prochains
Oscars, et ce, à deux pas de notre cher
campus universitaire. C’est un rendez-
vous hebdomadaire à ne pas manquer!
Souvent défini comme un cinéma de
répertoire, Le Clap est à la fois connu
de tous et, pourtant, encore bien
mystérieux pour plusieurs. Le Clap, un
cinéma de répertoire, vraiment? Un
Cineplex Odeon comme les autres alors,
ah oui? Et les employés? « Des étudiants
désintéressés ne cherchant qu’à payer
leur loyer », me direz-vous. Tut tut tut!
Il me semble qu’une petite mise à jour
s’impose…
E Stéphanie Vincent termine
présentement sa troisième année de
baccalauréat en études littéraires à
l’Université Laval. Étant inscrite au
profil international, elle a eu la
possibilité, l’an dernier, de voyager
jusqu’en France pour y effectuer sa
deuxième année d’études. Aujourd’hui,
elle nous fait part de cette expérience
qui l’a marquée.
Le Clap 2360, chemin Sainte-Foy, (la pyramide) 418 650-2527 ou 418 650-CLAP Accessible avec le RTC (7, 87, les express 300) Le magazine du Cinéma Le Clap est publié 6 fois par an. Vous pouvez trouver la programmation complète des films à l’affiche et à venir , ainsi que des rabais sur
www.clap.ca
C a Par Jessica Alain
Le premier tome de la trilogie
enivrante de l’auteure Suzanne Collins
s’adresse avant tout à un public
adolescent. Pourtant, grâce à des thèmes
et à des valeurs plus adultes, il aura
réussi à atteindre un lectorat plus étendu.
On y évoque la violence et la mort sous
des aspects plus profonds que ceux
évoqués en temps normal dans les
romans pour adolescents. L’histoire
prend forme dans une dimension post-
apocalyptique, dans laquelle les États-
Unis sont divisés en 12 districts
gouvernés dans la peur et la terreur. Cette
société en ruine est reconstruite sous le
nom de Panem. Après un mouvement de
révolte, le gouvernement décide
d’intervenir en réalisant chaque année un
jeu télévisé appelé Les Hunger Games.
Durant ces jeux violents, un garçon et
une fille sont choisis au hasard dans
chacun des districts, et doivent livrer un
combat jusqu’à la mort pour survivre. Le
prix est considérable : le gagnant assure à
son district une paix considérable
pendant une année complète. Il n’y a
qu’une seule règle dans l’arène :
survivre, à n’importe quel prix. Katniss
voit sa jeune sœur être choisie pour les
Hunger Games et décide de prendre sa
place, aux côtés de Peeta. Chez elle,
survivre est comme une seconde nature.
Les deux adolescents sont propulsés dans
un univers violent et dont la survie est le
seul maître. Ils devront tenter de gagner
l’affection du public, et devront survivre
dans l’arène.
Pour ceux et celles qui n’auront
jamais le temps de lire la série (ce qui est
tout à fait probable), la sortie de
l’adaptation cinématographique est
prévue pour le 23 mars 2012!
Cette rubrique ne traite pas des
classiques de la littérature. Cet
avertissement s’adresse à ceux qui
croyaient mettre la main sur un résumé
de La chartreuse de Parme : vous devrez
terminer votre lecture. Il sera plutôt
question ici des nouveautés littéraires
qui ne sont pas accessibles aux étudiants
en littérature. Comme chacun le sait, ils
ont beaucoup trop de livres ennuyeux à
lire pour avoir le temps d’en lire pour le
plaisir! Comme nous tenons votre
bonheur à cœur, nous avons décidé de
vous donner un avant-goût de ce que
vous pourrez un jour (très lointain) lire
dans vos temps libres (oui, oui, ça
existe!).
Le 6 février 2012 7 Le journal de l’ACÉLUL
Hunger Games Maisons d’édition : Pocket Jeunesse
Date de parution : 1er Octobre 2009
Prix : 25,97$
Nombre de pages : 382
Nombre de tomes : 3
Tome 2 : L’embrasement
Tome 3 : La révolte
Public cible : 13 ans et plus.
Adaptation cinématographique : 23 mars 2012
Site officiel (anglais) : http://www.thehungergames.co.uk/
a a Par Carambole et Paumé
ÉCUREUIL APPRIVOISÉ ET DIABÉTIQUE (NOURRIR exclu-sivement de tofu), la page 9 des Boucliers mégalomanes de Claude Gauvreau, une tête réduite, une collection de coutellerie fine et artistique. L’ensemble est déjà emballé dans une caisse. 491-667-4545
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JEUNE MINEUR FRINGUANT RECHERCHE SECOURS au fond d’une mine, immé-diatement. Cadavres de mon ennemi et de ma maitresse pourrissant à mes côtés. Prierais de faire très vite. Demandez Étienne Lantier, au fond d’une mine à Montsou
UN NEZ. CAUSE DE LA VENTE : trop encombrant. Il a quand même du panache
xxcyranoxx@hotmail.com
POSTER ILLUSTRANT GILLES DUCEPPE DÉGUISÉ en super héros et un deuxième montrant Elizabeth May habillée d’un charmant ensemble Reitmans. Le premier contient le texte : « L’invincible Gilles Duce-ppe » et le deuxième « Elizabeth May, femme accomplie ». Contactez le décorateur désillusionné au deuxième étage du Pavillon Louis-Jacques Casault
546 Perdu
545 À vendre 547 Recherchons 544 À donner
C a a L Par Carambole et Paumé
Le 6 février 2012 8 Le journal de l’ACÉLUL
Par Nicholas Chabot
La
Caa Par Moi
Le 6 février 2012 9 Le journal de l’ACÉLUL
Ca a Par Christelle Briand
Le 6 février 2012 10 Le journal de l’ACÉLUL
10 Nuit d’écriture du CEULa
Dès 20h30 (local à déterminer)
1
23
20
15
Conférence d'Elena Taddia, « Des sources pour l’histoire, des sources pour la littérature »
À 12h00 au DKN-3244
Description complète ici
Conférence d'Anne Besson, « Hyperconscience générique et expansion fictionnelle »
À 12h30 au DKN-1443
Séance d’information sur Première Ovation en arts littéraires.
À 11h30 au DKN-3470
www.premiereovation.com
Premier examen de PIL 2, soyez des étudiants modèles et ne dormez pas trop tard la veille
Prochaine parution de l’Élitt
Atelier d’écriture du CEULa sur Asimov, dans le cadre du prochain Festival
Québec en toutes lettres
Dès 19h00 (local à déterminer)
2 Date limite d’inscription de numéros pour le spectacle de variétés la Grande Langue
a Du 7 au 11, puis du 14 au 18 février : Les Zurbains, au Théâtre de poche.
22 au 26 février : Le Trou, au Théâtre de Poche.
Note : Grève, pas grève, l’Élitt sera au rendez-vous le 20 février 2012