Post on 19-Jun-2020
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Le baromètre politique Viavoice - Libération
Mai 2016
Viavoice Paris. Études conseil stratégie 9 rue Huysmans, 75 006 Paris. + 33 (0)1 40 54 13 90
www.institut-viavoice.com François Miquet-Marty, Maïder Beffa, Aurélien Preud’homme
MIEUX COMPRENDRE POUR INVENTER DEMAIN
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3. Synthèse des enseignements
6. Palmarès de la crédibilité présidentielle
7. Meilleurs scores et variations
8. Évolutions des personnalités de gauche
9. Évolutions des personnalités de droite et du centre
10. Résultats détaillés
11. Palmarès des meilleurs candidats en vue de 2017
12. Le meilleur candidat pour la gauche
13. Le meilleur candidat pour la droite et le centre
14. « Portrait de présidentiable » (rubrique mensuelle) : Nicolas Sarkozy
15. Souhait de candidature de Nicolas Sarkozy
16. Nicolas Sarkozy a-t-il changé ?
17. L’espoir incarné par Nicolas Sarkozy : évolutions
18. Nicolas Sarkozy : son passé de Président
19. Les évocations spontanées liées à Nicolas Sarkozy
20. Traits d’image détaillés de Nicolas Sarkozy
21. Nicolas Sarkozy : jugements sur ses capacités à rassembler et à gagner
Sommaire et modalités de réalisation
Modalités de réalisation : Sondage réalisé par Viavoice pour Libération.
Interviews effectuées en ligne du 13 au 16 mai 2016.
Échantillon de 1004 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Représentativité par la méthode des quotas appliquée aux critères suivants : sexe, âge, profession de la personne de référence au sein du foyer, région et catégorie d’agglomération.
Les résultats détaillés selon la proximité partisane des personnes interrogées, présentés dans ce rapport d’étude, sont issus de la question suivante : « Indépendamment des élections, de quel parti politique vous sentez-vous le plus proche ou disons le moins éloigné ? LO ou le NPA, le Front de gauche (Parti communiste ou Parti de gauche), le Parti socialiste, Europe Écologie Les Verts, le MoDem (Mouvement Démocrate), l’UDI, Les Républicains (l’UMP), Debout la France, le Front national, un autre parti, je ne me sens proche d’aucun parti, non réponse ».
Les « sympathisants de gauche » correspondent à toutes les personnes ayant répondu LO ou le NPA, le Front de gauche (Parti communiste ou Parti de gauche), le Parti socialiste ou Europe Écologie Les Verts à cette question. Les « sympathisants de droite et du centre » correspondent à toutes les personnes ayant répondu le MoDem (Mouvement Démocrate), l’UDI, Les Républicains (l’UMP) ou Debout la France à cette question.
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Nicolas Sarkozy un an après la création de LR et à six mois des primaires
L’ampleur actuelle d’un discrédit, les vraies raisons d’une régression
En vue de 2017, Nicolas Sarkozy serait-il déjà disqualifié ? Beaucoup le pensent, d’autres estiment que son aptitude électorale lui permettra de faire in fine la différence. Un an après la création du parti Les Républicains (30 mai 2015) et six mois avant les primaires, quelle est exactement la situation d’opinion concernant Nicolas Sarkozy ?
Cette nouvelle livraison du baromètre Viavoice-Libération, complétant nos « portraits de présidentiables » (après Emmanuel Macron le mois dernier), révèle l’actualité d’un discrédit majeur concernant Nicolas Sarkozy, et les raisons d’une régression presque continue depuis son retour.
L’actualité d’un discrédit, une régression jusqu’ici régulière depuis son retour
Les scores sont sans appel : 72 % des Français ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy se présente à la présidentielle de 2017, 64 % des sympathisants de droite et du centre partagent cette opinion, et 45 % des sympathisants LR. Surtout, ce discrédit actuel consacre une régression régulière depuis le retour effectif de l’ancien chef de l’État en politique :
- En février 2015 (trois mois après son élection à la présidence de son parti), 37 % des Français estimaient que Nicolas Sarkozy serait un « bon président de la République » pour la « France à partir de 2017 ». Ce score situait l’ex-président de la République au deuxième rang des responsables de droite, après Alain Juppé ;
- Aujourd’hui, seuls 21 % des Français partagent cette opinion (-16 points). Surtout, au palmarès des présidentiables de droite et du centre, le dirigeant LR est désormais devancé, outre Alain Juppé (45 %), par François Fillon (29 %), François Bayrou (25 %) et Bruno Le Maire (23 %).
Désormais, parmi les Français, la galaxie du sarkozysme et de ses opposants se partage en trois mondes : ceux qui déclarent n’avoir « jamais cru » en Nicolas Sarkozy (44 % des Français), ceux très minoritaires (13 %) qui lui sont toujours fidèles, et ceux nombreux (32 %) qui déclarent avoir cru en lui mais n’y croient plus : un tiers de « déçus ».
Aux sources de la régression : sous les contraintes du passé, une puissance de conviction perdue
Comment l’ancien président, élu en novembre 2014 à la tête de l’UMP avec 64,5 % des suffrages des adhérents, peut-il être aujourd’hui à ce point en difficulté ? La première explication, importante mais insuffisante, est celle des héritages contraignants du passé :
- La difficile justification du « retour » après son échec de 2012 : 54 % des Français estiment que son passé présidentiel constitue surtout un « handicap » en raison des déceptions et de la défaite, et seulement 15 % un « atout » ;
- La persistance de traits de personnalité dissuasifs : en 2014, lors de son « retour », Nicolas Sarkozy assurait qu’il avait « changé ». Mais aujourd’hui, les trois quarts (76 %) des Français estiment au contraire que Nicolas Sarkozy n’a « pas changé » depuis 2012.
Synthèse des enseignements (1/3)
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Mais le mal est plus profond : cette étude révèle que Nicolas Sarkozy souffre fondamentalement d’une puissance de conviction perdue, sur quatre registres :
- Une défiance personnelle : 58 % des Français ne souhaitant pas la candidature de Nicolas Sarkozy attribuent leur refus à un manque de « confiance ». Ce déficit s’explique certes par les difficultés souvent soulignées à améliorer significativement la situation de la France lors de son quinquennat, mais également par le cumul des affaires qui pèsent sur l’ancien chef de l’État ;
- Une distance avec « le peuple » : Nicolas Sarkozy n’est considéré comme « proche des gens » que par 16 % du grand public, « à l’écoute des difficultés des Français » par 19 % et « sympathique » par 23 % ; celui qui ne craignait pas d’adopter un style libéré, de parler au nom du peuple contre le « système », apparaît désormais davantage comme un professionnel de la politique, identifié à son parti lui-même au cœur du « système » ;
- Un manque d’idées neuves : alors qu’il avait incarné une modernisation de la politique et une rupture en 2007 face à Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy n’apparaît plus aujourd’hui novateur : 69 % des Français avancent qu’il n’est pas « porteur d’idées nouvelles » : peut-on avoir été en rupture dix ans plus tôt, et toujours en rupture dix ans après ?
- Un doute concernant sa capacité de victoire : celui qui a gagné en 2007 en conjurant la progression du Front national, qui a subi en 2012 une défaite moins lourde qu’annoncée n’est pas parvenu à attester, depuis qu’il est chef de l’opposition, de sa capacité à emporter des victoires franches : les européennes et les régionales ont été décevantes pour LR, dépassé par le Front National. Désormais, seuls 22 % des Français et 55 % des sympathisants LR estiment que Nicolas Sarkozy est « capable de gagner la prochaine élection présidentielle ».
Par ces désaveux, c’est une large part du récit construit autour de Nicolas Sarkozy en 2007 et en 2014 qui s’effondre : l’homme de la rupture devient celui du passé, le « recours » de 2014 devient outsider, celui qui devait « sauver son camp » paraît moins en mesure de le faire.
Nicolas Sarkozy a-t-il pour autant perdu par avance la primaire ? Rien n’est moins sûr, tant prévalent sa légitimité institutionnelle, sa capacité à faire l’actualité et à imposer médiatiquement des enjeux à son avantage. Mais quoi qu’il arrive, il sera astreint à un travail majeur de reconstruction de sa capacité à convaincre ; son livre (La France pour la vie, Plon, 2016) aurait pu y contribuer, une victoire à la primaire pourrait y concourir.
La gageure à laquelle Nicolas Sarkozy est confronté, celle du « retour » après une défaite ou un désaveu, a pu être surmontée dans l’histoire par le temps passé (la « traversée du désert ») ou par des circonstances exceptionnelles (De Gaulle, 1958). Aujourd’hui Nicolas Sarkozy n’a plus le temps, il lui reste notamment les circonstances.
Synthèse des enseignements (2/3)
5
À gauche : les scores de Manuel Valls et d’Emmanuel Macron en forte baisse
À gauche, l’image de François Hollande ne connaît pour l’instant pas d’amélioration, en dépit des meilleurs chiffres en matière d’emploi et malgré la mise en œuvre de la stratégie de reconquête.
Pour sa part, Manuel Valls connaît une sévère baisse : seuls 22 % des Français estiment désormais qu’il serait « un bon président de la République » à partir de 2017, soit un repli de 6 points par rapport aux données enregistrées le mois dernier. Le Premier ministre est notamment pénalisé pour les difficultés rencontrées face à sa majorité sur la loi El Khomri et pour son adoption par le 49-3. Surtout, dans la durée, la régression là aussi est frappante : en février 2015, 40 % des Français estimaient que Manuel Valls serait un bon président, et ce dernier apparaissait alors comme le recours potentiel privilégié pour la gauche… Moins 18 points en un peu plus d’un an : « enfer de Matignon » ou vertu d’une ligne claire ?
De même, le crédit accordé à Emmanuel Macron connaît ce mois-ci une décrue (-4 points) après une forte hausse le mois dernier (+8) : une baisse marquée notamment auprès des sympathisants de gauche (-8 points) plutôt que de droite (-2 points). L’omniprésent ministre de l’Économie, qui multiplie les prises de position en dehors de son portefeuille ministériel – jusqu’à son hommage à Jeanne d’Arc le 8 mai dernier à Orléans – encourt le risque d’une transgression perçue comme excessive, et d’un parcours volontiers jugé trop solitaire.
Ce contexte difficile pour la majorité et les tensions sociales actuelles favorisent la « gauche de la gauche ». Au palmarès des « meilleurs candidats pour représenter la gauche », Martine Aubry (15 %) et Jean-Luc Mélenchon (14 %) s’affirment désormais en tête des citations ; Arnaud Montebourg n’est cité qu’en septième position, mais les interviews de ce sondage ont été réalisées avant son intervention du Mont Beuvray, lundi 16 mai.
À un an de la présidentielle, la dynamique à gauche reste encore à écrire.
François Miquet-Marty et Aurélien Preud’homme, Viavoice
Synthèse des enseignements (3/3)
6
Palmarès de la crédibilité présidentielle
7
Jean-Luc Mélenchon 16 % (=)
Ségolène Royal 16 % ( +1)
Sous-total « Un bon président de la République »
Alain Juppé 45 % (=)
Nicolas Sarkozy 21 % ( -1)
François Fillon 29 % ( +2)
Marine Le Pen 25 % ( +2)
François Bayrou 25 % ( -2)
Bruno Le Maire 23 % (=)
Nathalie Kosciusko-Morizet 13 % ( -2)
Laurent Wauquiez 14 % ( +1)
Pour la France à partir de 2017, chacune des personnalités suivantes serait-elle d’après vous…
Manuel Valls 22 % ( -6)
Martine Aubry 21 % (=)
Arnaud Montebourg 16 % ( +2)
François Hollande 11 % (=)
Palmarès des présidentiables (1/4) : meilleurs scores et variations
Emmanuel Macron 34 % ( -4)
Les variations indiquées s’entendent par rapport aux scores obtenus lors de la précédente vague d’enquête, réalisée du 14 au 18 avril 2016.
Nicolas Dupont Aignan 14 % ( -1)
Christiane Taubira 14 % ( -1)
Nicolas Hulot 19 % ( -4)
8
Sous-total « Un bon président de la République »
Palmarès des présidentiables (2/4) : évolutions des personnalités de gauche
17
23
21 21
23
27
32
30
38
34
32
40
38
35
38
33 33
31
24
28
22 22
24 24
21
22
18 18
22 21
21 20
22 22
24
22
19
17
15 16
14
13
15 15
16
14
12
15
14
10
13 13 12
11
13 14 14
12
14 14 14
11
13
11
16
11
20
18 18
15
16
20
17
10
11 11
Emmanuel Macron
Manuels Valls
Martine Aubry
Ségolène Royal
Arnaud Montebourg
Christiane Taubira
Jean-Luc Mélenchon
François Hollande
Pour la France à partir de 2017, chacune des personnalités suivantes serait-elle d’après vous…
9
Sous-total « Un bon président de la République »
Palmarès des présidentiables (3/4) : évolutions des personnalités de droite et du centre
47 48 48 48
47 47
51
48 48
45 45
26
33
30 30
32 31 31
27 26
27 29
24
30
27 28
29
27 28
23
25
31
37
33
29 26
24
25 24
22 21
27 29
25 25 26
25
25
23
25 23
21
22
19
22 20
17
21
20
22
23
10
15
12 13
11 11
18
15
12
13
14 13 14
14 15 15
12
15
13 14
15
13 11 12
13 14 13 13
12
15
Alain Juppé
François Fillon
François Bayrou
Nicolas Sarkozy
Marine Le Pen
Bruno Le Maire
Laurent Wauquiez
N. Kosciusko-Morizet
Nicolas Dupont-Aignan
Pour la France à partir de 2017, chacune des personnalités suivantes serait-elle d’après vous…
10
12%
6%
4%
10%
3%
4%
3%
7%
5%
4%
3%
2%
2%
5%
2%
2%
2%
2%
2%
2%
1%
1%
1%
1%
1%
33%
28%
25%
15%
22%
19%
19%
14%
16%
15%
13%
14%
14%
9%
12%
12%
11%
9%
9%
9%
10%
4%
5%
5%
3%
3%
2%
3%
16%
19%
24%
11%
29%
19%
24%
20%
18%
27%
17%
24%
23%
14%
19%
23%
26%
18%
22%
18%
24%
18%
15%
18%
16%
12%
12%
11%
22%
27%
28%
48%
27%
30%
37%
44%
42%
31%
47%
36%
43%
53%
33%
36%
37%
48%
36%
56%
45%
53%
29%
53%
32%
27%
31%
31%
2%
2%
2%
2%
2%
7%
2%
2%
2%
2%
2%
5%
3%
3%
13%
7%
5%
4%
9%
1%
3%
6%
28%
4%
28%
38%
34%
36%
15%
18%
17%
14%
17%
21%
15%
13%
17%
21%
18%
19%
15%
16%
21%
20%
19%
19%
22%
14%
17%
18%
23%
20%
20%
19%
20%
19%
Alain Juppé
Emmanuel Macron
François Fillon
Marine Le Pen
François Bayrou
Bruno Le Maire
Manuel Valls
Nicolas Sarkozy
Martine Aubry
Nicolas Hulot
Jean-Luc Mélenchon
Arnaud Montebourg
Ségolène Royal
Christiane Taubira
Laurent Wauquiez
Nicolas Dupont-Aignan
Nathalie Kosciusko-Morizet
Olivier Besancenot
Benoît Hamon
François Hollande
Jean-François Copé
Nadine Morano
Jean-Christophe Lagarde
Cécile Duflot
Hervé Mariton
Clémentine Autain
Pierre Laurent
Frédéric Lefebvre
Un très bon président de la République Un assez bon président de la République
Un assez mauvais président de la République Un très mauvais président de la République
Ne connaît pas cette personnalité Non réponse
Palmarès des présidentiables (4/4) : résultats détaillés
Base ensemble : 1004 personnes
Pour la France à partir de 2017, chacune des personnalités suivantes serait-elle d’après vous…
11
Palmarès des meilleurs candidats en vue de 2017
12
6%
7%
9%
4%
22%
3%
5%
5%
3%
3%
1%
32%
Pour représenter la gauche lors de la prochaine élection présidentielle en 2017, quel serait selon vous le meilleur candidat parmi les suivants ? Une seule réponse possible
Le meilleur candidat pour la gauche
15%
14%
12%
10%
9%
9%
6%
6%
4%
2%
2%
1%
1%
1%
8%
Martine Aubry
Jean-Luc Mélenchon
Manuel Valls
François Hollande
Emmanuel Macron
Christiane Taubira
Arnaud Montebourg
Nicolas Hulot
Olivier Besancenot
Ségolène Royal
Pierre Laurent
Benoît Hamon
Cécile Duflot
Clémentine Autain
Non réponse
Sympathisants de gauche Ensemble des Français
Base « sympathisants de gauche » : 218 personnes
Base ensemble : 1004 personnes Ces résultats ne constituent pas des intentions de vote pour une primaire, mais indiquent le meilleur candidat perçu pour la gauche à l’élection présidentielle.
< 0,5 %
< 0,5 %
< 0,5 %
13
28%
11%
7%
4%
8%
4%
2%
2%
1%
1%
31%
Pour représenter la droite et le centre lors de la prochaine élection présidentielle en 2017, quel serait selon vous le meilleur candidat parmi les suivants ? Une seule réponse possible
Le meilleur candidat pour la droite et le centre
38%
21%
11%
8%
7%
6%
3%
1%
2%
Alain Juppé
Nicolas Sarkozy
Bruno Le Maire
François Fillon
François Bayrou
Nicolas Dupont-Aignan
Laurent Wauquiez
Nathalie Kosciusko-Morizet
Jean-François Copé
Jean-Christophe Lagarde
Nadine Morano
Frédéric Lefebvre
Hervé Mariton
Non réponse
Sympathisants de droite et du centre Ensemble des Français
Base « sympathisants de droite et du centre » : 290 personnes
Base ensemble : 1004 personnes Ces résultats ne constituent pas des intentions de vote pour une primaire, mais indiquent le meilleur candidat perçu pour la droite et le centre à l’élection présidentielle.
0,5 %
0,5 %
< 0,5 %
0,5 % < 0,5 %
0,5 %
0,5 %
1,5 %
14
« Portrait de présidentiable » : (Rubrique mensuelle) Nicolas Sarkozy
15
17% 72%
11%
Souhaitez-vous que Nicolas Sarkozy se présente à l’élection présidentielle de 2017 ?
Souhait de candidature de Nicolas Sarkozy
Pour quelles raisons ne souhaitez-vous pas que Nicolas Sarkozy se présente à l’élection présidentielle de 2017 ? *
Oui
Non réponse
Non
58%
39%
36%
30%
21%
13%
12%
1%
Vous ne lui faites pas confiance
Vous n'appréciez pas sa personnalité
Vous pensez qu'il est nécessaire de renouveler lavie politique
Vous pensez qu'il est préférable qu'un autrecandidat représente la droite et le centre
Vous vous opposez à ses propositions politiques
Vous vous opposez à son projet de société
Vous pensez qu'il ne peut pas gagner l'électionprésidentielle
Non réponse
Base ensemble : 1004 personnes Base sympathisants de droite et du centre : 290 personnes Base sympathisants LR : 171 personnes
Base : aux personnes ne souhaitant pas que Nicolas Sarkozy se présente (723 personnes)
(*) Plusieurs réponses possibles, total supérieur à 100 %.
Sympathisants de droite et du centre 64 %
Sympathisants Les Républicains 45 %
16
Diriez-vous de Nicolas Sarkozy qu’il a changé depuis 2012 ?
Nicolas Sarkozy a-t-il changé ?
Base ensemble : 1004 personnes
Base : personnes qui pensent que Nicolas Sarkozy a changé (153 personnes)
3%
12% 25%
51%
9%
Non, plutôt pas
Non, pas du tout
Oui, plutôt
Oui, tout à fait
Non réponse
Et diriez-vous que ce changement...?
34%
15%
47%
4%
A amélioré l'image que vous en aviez
A détérioré l'image que vous en aviez
N'a pas eu d'impact sur l'image quevous en aviez
Non réponse
Sous-total « Oui » 15 % Sous-total « Non » 76 % Sympathisants de droite et du centre 68 %
Sympathisants Les Républicains 54 %
Base ensemble : 1004 personnes Base sympathisants de droite et du centre : 290 personnes
Base sympathisants LR : 171 personnes
17
L’espoir incarné par Nicolas Sarkozy : évolutions
13%
32%
44%
11%
Vous avez toujours cruen lui
Vous avez cru en luimais vous n'y croyez
plus
Vous n'avez jamais cruen lui
Non réponse
Concernant Nicolas Sarkozy, diriez-vous que...?
Base ensemble : 1004 personnes Base sympathisants de droite et du centre : 290 personnes
Base sympathisants LR : 171 personnes
Sympathisants de droite et du
centre
31 %
Sympathisants Les Républicains
49 %
52 % 43 %
12 % 3 %
5 % 5 %
18
15%
54%
22%
9%
Diriez-vous par rapport à Nicolas Sarkozy que son passé de président de la République... ?
Nicolas Sarkozy : son passé de Président
Est plutôt un atout pour lui, car il a une stature et l'expérience
d'un homme d'État
Non réponse
Est plutôt un handicap pour lui, car il a déçu les
Français et a été battu à la dernière élection
Base ensemble : 1004 personnes Base sympathisants de droite et du centre : 290 personnes
Base sympathisants LR : 171 personnes
N'est ni un atout ni un handicap
Sympathisants de droite et du centre 53 % Sympathisants Les Républicains 36 %
Sympathisants de droite et du centre 31 % Sympathisants Les Républicains 46 %
19
Quels sont tous les mots que vous associez à Nicolas Sarkozy, spontanément ? *
Les évocations spontanées liées à Nicolas Sarkozy
(*) Question ouverte, réponses spontanées et multiples, total supérieur à 100 %.
Une personnalité dynamique, courageuse et charismatique (14 %)
« charismatique », « dynamique », « entreprenant », « intelligent », « prestance », « tenace »
Un homme d'Etat ayant une forte expérience, sachant prendre les bonnes décisions (6 %)
« expérience », « sait prendre des décisions », « leader », « compétent », « ancien Président »
Une personnalité agréable, en qui ont peut avoir confiance (6 %)
« chaleureux », « optimiste » « sérieux », « sympathique », « honnête », « réfléchi », « droit », « travailleur », « déterminé »,
Une personnalité qui dérange (45 %)
« arrogant » , « autoritaire », « colérique », « agité », « égocentrique », « hautain », « impulsif », « maladroit », « nerveux », « opportuniste », « revanchard », « bling-bling »,
« désagréable », « égoïste », « vaniteux »
Un dirigeant en qui on ne peut pas avoir confiance, qui a déçu (35 %)
« déception », « menteur », « hypocrite », « manipulateur », « sournois », « profiteur »
Une personnalité politique liée à des affaires de corruption (7 %)
« abonné aux affaires », « scandales », « au-dessus des lois », « fraudeur », « Bettencourt », « évadé fiscal »
Une personnalité de droite, libérale, républicaine, européenne, etc. (5 %)
« Libéralisme », « UMP », « Républicain », « de droite », « pro-Europe », « capitalisme »
20
Pour chacun des qualificatifs suivants, diriez-vous qu'il correspond très bien, plutôt bien, plutôt mal ou très mal à l'image que vous vous faites de Nicolas Sarkozy ?
Traits d’image détaillés de Nicolas Sarkozy
16%
13%
13%
8%
9%
6%
5%
5%
4%
3%
43%
44%
30%
28%
26%
17%
18%
14%
15%
13%
14%
16%
21%
25%
24%
24%
28%
32%
23%
28%
16%
16%
25%
28%
29%
41%
36%
37%
47%
45%
11%
11%
11%
11%
12%
12%
13%
12%
11%
11%
Dynamique
Expérimenté
A une stature d'hommed'Etat
Compétent
Charismatique
Sympathique
Porteur de solutions efficacespour l'économie
Porteur d'idées nouvelles
A l'écoute des difficultés desFrançais
Proche des gens
Très bien Plutôt bien Plutôt mal Très mal Non réponse
Base ensemble : 1004 personnes
Sympathisants de droite
et du centre
87 %
Sympathisants Les Républicains
91 %
86 % 94 %
74 % 89 %
69 % 86 %
58 % 76 %
46 % 65 %
49 % 70 %
37 % 54 %
41 % 63 %
34 % 50 %
Sous-total « Bien »
Base ensemble : 1004 personnes Base sympathisants de droite et du centre : 290 personnes Base sympathisants LR : 171 personnes
Ensemble des Français
59 %
57 %
43 %
36 %
35 %
23 %
23 %
19 %
19 %
16 %
21
Pour chacun des qualificatifs suivants, diriez-vous qu'il correspond très bien, plutôt bien, plutôt mal ou très mal à l'image que vous vous faites de Nicolas Sarkozy ?
Nicolas Sarkozy : jugements sur ses capacités à rassembler et à gagner
6%
4%
4%
6%
25%
19%
18%
16%
30%
33%
30%
29%
26%
31%
36%
37%
13%
13%
12%
12%
Capable de gagner laprimaire de la la droite et
du centre
Capable de rassembler ladroite
Capable de convaincre au-delà de son camp
Capable de gagner laprochaine élection
présidentielle
Très bien Plutôt bien Plutôt mal Très mal Non réponse
Base ensemble : 1004 personnes
Base ensemble : 1004 personnes Base sympathisants de droite et du centre : 290 personnes Base sympathisants LR : 171 personnes
Sympathisants de droite
et du centre
46 %
Sympathisants Les Républicains
60 %
41 % 56 %
40 % 57 %
39 % 55 %
Ensemble des Français
31 %
23 %
22 %
22 %
Sous-total « Bien »
22
Annexe : Note sur les marges d’erreur
23
Note sur les marges d’erreur
Chaque sondage d’opinion est soumis à une incertitude statistique appelée marge d’erreur ou intervalle de confiance, dépendante du nombre de personnes interrogées (taille de l’échantillon) et du pourcentage observé :
Exemple de lecture du tableau : dans le cas d’un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage mesuré est de 20 %, la marge d’erreur est égale à 2,5. Le vrai pourcentage est donc compris entre 17,5 % et 22,5 % (avec une certitude de 95 %).
Taille de l’échantillon
Pourcentage observé
10 ou 90 % 20 ou 80 % 30 ou 70 % 40 ou 60 % 50 %
200 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1
300 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8
500 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5
1000 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1
2000 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2
24
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« La réalité ne pardonne pas qu’on la méprise. »
Joris-Karl Huysmans
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