Post on 11-Apr-2017
Au menu cette semaine
• L’actu mise à nu :
– Ecouter de la musique en gazouillant
– Ça surfe au bureau !
– Combien le showrooming fait-il économiser ?
• Point de vue : No limits
• Innovations et tendances :
– Bientôt des smartphones pliables
– La customisation au service des livres auto-publiés
– Où va se nicher le crowdsourcing…
L’actu mise à nu
Ecouter de la musique en gazouillant
• Deux ans après Facebook, Twitter lance aux Etats-Unis (et la plupart des pays anglophones) son service de musique.
• Cette option permettra aux twittos de découvrir les artistes hip et les titres les plus écoutés par leurs congénères.
• Stratégiquement, cette avancée devrait permettre d’apporter un coup de booster à sa base d’utilisateurs en sortant de son activité historique.
• La rumeur suggère qu’Apple est en train de réfléchir à une activité similaire…
Ça surfe au bureau !
• L’institut Olfeo vient de publier les résultats de son enquête annuelle sur la consommation du web au bureau :
– En entreprise, on passe 1h37 par jour sur internet (+9% vs 2011), dont 60% pour des raisons personnelles.
– Cette conso personnelle représente 28,5 jours en cumul annuel, soit une perte de productivité de 13,6%.
– L’utilisation perso se situe à l’heure du déjeuner et en fin d’après-midi.
– Blogs, réseaux sociaux et vidéo sont en hausse, loisirs et e-commerce sont en baisse.
Cliquez sur l’image pour accéder à l’étude
Combien le showrooming fait-il
économiser ?
• Le showrooming, vous connaissez, bien sûr ? Cette pratique consiste à choisir ce qu’on souhaite acheter dans les boutique pour l’acheter ensuite sur internet en profitant des discounts qu’offre ce canal. Devient-on Crésus en agissant ainsi ?
• L’enquête menée aux USA lors des fêtes de fin d’année montre que l’économie se monte rarement à plus de 50 $... Amazon se taille la part du lion et récupère 57% des sommes ainsi « détournées » des boutiques, quand eBay ou Walmart online se contentent d’un maigre 5%...
L’œil de Red Guy sur le surf
au bureau
• L’étude d’Olfeo, d’inspiration très libérale, pointe à juste titre les risques potentiels liés à une utilisation inconsidérée du web par les employés sur leur lieu de travail : monopolisation de la bande passante, risques juridiques, fuites d’information, sécurité, e-réputation… et productivité.
• Sur ce point, les dérives méritent d’être nuancées. En effet, il n’est nullement fait mention du surf professionnel qui est effectué par les mêmes individus lors de leur temps de loisir (pauses, déjeuners) et à domicile, voire au cours des repas familiaux. Pas plus que n’est pris en compte l’effet de substitution par rapport au temps passé jadis sur les mêmes besoins (au téléphone ou autre).
• L’équilibre pro-perso a changé, c’est cela qu’il faut désormais mesurer.
Point de vue :
No limits
Le no limits
• Parfois, en communication, pour marquer les esprits, il faut aller loin, très loin.
• Certains considèrent même qu’il faut savoir s’affranchir des contraintes (du réel, budgétaires, d’espace, de convention d’un marché) et ne pas considérer les limites qu’elles nous imposent.
• Cette semaine, Red Guy vous propose une immersion dans la diversité du no limits land, cet endroit où tout (ou presque) est permis.
L’objectif du no limits
• A la fois compliqué à mettre en place et très divers, le no
limits se caractérise par un jusqu’auboutisme qui s’affranchit
des contraintes, mais ne tombe pas nécessairement dans le
too much.
• Jouant avec le réel et le quotidien dont il tord les règles, il
apporte ce petit supplément d’audace qui permet à une
marque de faire parler d’elle en bénéficiant, en cas de
succès (et parfois d’échec…), d’un écho phénoménal.
Petit florilège subjectif d’initiatives no limits
• Red Guy vous
offre cette
semaine un
petit tour
purement
égoïste et
largement
gratuit au pays
du no limits.
No human limits
No limits pour
s’afficher
No limits à
l’interaction
No limits aux
injonctions
No limits au bénéfice produit
No limits
budgétaires
No limits au
mauvais goût
No limits
stratégiques
No human limits : Red Bull Stratos
• Repousser les limites de l’exploit physique,
c’était bien l’objectif de ce projet, financé
par Red Bull et exécuté avec brio et
courage par Felix Baumgartner.
• De 2005 (début du projet) au 14 octobre
2012 (l’apothéose), Red Bull a soutenu les
équipes scientifiques et techniques, outre
le principal intéressé.
• Gros succès et retentissement planétaire
(8 M de vues en direct sur YouTube) pour
ce projet en résonance avec la signature
« Red Bull donne des ailes ».
No limits pour s’afficher : Adidas
• Être vu du ciel est un rêve partagé par
beaucoup. Sorouh, société immobilière
de Dubai, l’a fait… à proximité de l’aéroport international. D’une surface
de 20.000 m², cette affiche est resté en
place plus d’un an (2007) et a été vue par près de15 M de personnes.
• Beaucoup plus modeste (hum !), cette
affiche d’Adidas avec Beckham près de Birmingham mesurait 20x120 mètres.
Plus grande qu’un… terrain de football,
elle pouvait être vue de plus de 2 km.
No limits à l’interaction : Evian
• Un bébé, c’est mignon, mais pas naturellement hilarant… Faites-lui exécuter quelques pas de danse et le web s’enflammera.
• Cette règle immuable (cf l’an dernier le gros bébé dansant le Gangnam style ) s’est une nouvelle fois confirmée avec la toute nouvelle publicité Evian : plus de 29 M de vues en 5 jours !
• L’ancien spot Roller babies, détenteur du record Guinness de la pub la plus vue, continue à être vu au rythme de 20.000 fois par jour…
No limits aux injonctions : le NMDOT
• Le no limits n’est pas l’apanage de
marques commerciales souhaitant faire
la démonstration de leur force ou faire passer des messages commerciaux.
• Le département des transports du
Nouveau Mexique (NMDOT) a utilisé des panneaux géants pour montrer très
concrètement (et crûment) le résultat
auquel pouvait être confronté un conducteur qui ne se conformerait pas
aux consignes de sécurité routière.
Démonstratif !
No limits au bénéfice produit : Pantène
• Comment une marque peut-elle
matérialiser son bénéfice produit
autrement qu’en l’affirmant ?
• Tout simplement en l’exagérant dans
une pub, voire en lui faisant dépasser
les limites du réel. C’est le parti pris de Pantene, marque de P&G.
• Dans une réinterprétation du conte
Raiponce des frères Grimm, cette action nous montre que certains objectifs de
communication peuvent aller plus loin
dans le réel que le no limits publicitaire.
No limits budgétaires : le Super Bowl
• Le no limits s’illustre dans les sommes
dépensées par les marques en média :
4 M€ le 30" pour le Super Bowl 2013.
• Certes, l’investissement est largement
rentabilisé par l’audience, mais on se
demande effectivement où est la limite quand on sait que, lors de la 1ère édition
(en 1967), les 30" coûtaient 38.000 $.
• Quant au coût de production de la pub la plus hollywoodienne, la rumeur donne
le spot pour Chanel N°5 avec Nicole
Kidman largement vainqueur !
No limits stratégiques : Myriam
• Ce spectaculaire teasing dont on se souvient encore est un bel exemple du
no limits stratégique. L’afficheur Avenir a eu l’audace, en 1981, de faire une
démo un peu provocante mais littérale sur une innovation produit : sa
capacité à afficher une campagne nationale en 24h.
No limits… au mauvais goût : Lopez
• Dans le genre glauque et too much, l’entreprise funéraire Lopez a fait fort.
• Pour ses vœux de Noël, l’entreprise guatémaltèque (le mauvais goût n’a pas de frontières…) a cartonné sur les réseaux sociaux, malgré une vidéo de qualité très médiocre : pour rendre ses cercueils attrayants, l’entreprise n’a pas hésité à faire appel à des mères Noël sexy.
• S’il n’est pas sûr que ce cas fasse école, il ne manque pas hélas de prétendants pour reprendre la couronne !
L’apport du no limits
• Par définition, le no limits n’obéit à aucune règle puisqu’il s’en libère. Souvent associé à l’événementiel, il doit résoudre avant tout un problème de communication :
– prouver par l’absurde un bénéfice produit,
– être une démonstration de créativité et/ou de puissance,
– et, a minima, fournir du brand content.
• Une audace qui nécessite d’intégrer avec finesse la culture de marque… et d’être armé en cas d’échec.
Innovations et tendances
Bientôt des smartphones pliables ?
• 3 scientifiques de l’Illinois ont conçu une batterie pliable et étirable sur 4 fois sa longueur. Usage : des appareils sous-cutanés, des smartphones intégrés dans les vêtements, des objets capteurs solaires,etc.
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La customisation au service des livres auto-publiés
• Pour éviter que certains livres ratent leur public du fait de couvertures laides ou banales, ce site propose plus de 1000 modèles uniques à customiser, qui sont détruits après usage.
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• Il n’y a pas que la com qui utilise le crowdsourcing : ce tank amphibie a été conçu par une équipe de 3 ingénieurs indépendants qui ont gagné 1 M$ dans le cadre d’un concours organisé par le Pentagone.
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Où va se nicher le crowdsourcing…
Index des liens
• Ça surfe au bureau : http://www.olfeo.com/sites/olfeo/files/pdf/etude-olfeo-realite-utilisation-internet-2013.pdf
• Combien le showrooming fait-il économiser ? : http://mashable.com/2013/04/16/showrooming-infographic-4-16/
• Bientôt des smartphones pliables ? : http://www.etechmag.com/2013/02/28/scientists-develop-highly-flexible-battery-high-effieciency.html
• La customisation au service des livres auto-publiés : http://www.prweb.com/releases/2013/3/prweb10519864.htm
• Où va se nicher le crowdsourcing… : http://www.wired.com/dangerroom/2013/04/darpa-fang-winner/
La semaine prochaine