Post on 15-Nov-2021
LA CIMAISE ET LA FRACTION
PAR L’ENSEMBLE LEXICOFOLIA
Créé au Théâtre de la Parfumerie – Genève
les 7, 8 et 9 février 2020
Contact : Tanjia Muller – 0041 78 807 04 13
tanjiamuller@gmail.com
www.lexicofolia.com
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SOMMAIRE
L’Ensemble Lexicofolia page 3
La Cimaise et la Fraction page 4
Méthode S+7 page 5
Deux axes de travail page 5
Bestiaire, fable, nature humaine page 7
État d’esprit page 8
Faire de la musique de tout ! page 8
Éléments de mise en scène page 9
Photos du spectacle page 9 & 10 & 11
Programme page 11
Curriculum vitae page 13
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L’ENSEMBLE LEXICOFOLIA
Liées par une amitié de longue date et fortes d’expériences musicales professionnelles
communes – Amandine Monier et Tanjia Muller - ont décidé tout naturellement d’imaginer
un spectacle en duo.
Leur complicité conjuguée à leur curiosité pour d'autres formes artistiques comme la
littérature, en particulier la poésie et le théâtre, les ont amenées à fonder en 2019 L’Ensemble
Lexicofolia, laboratoire de mots et de notes.
La contraction du terme lexique et du terme folia associe deux domaines : l’un littéraire,
l’autre musical. La Folia est d’abord associée à des personnages populaires, bergers ou
paysans, occupés à danser ou à chanter avec énergie. À l’époque baroque, la Folia est un
thème musical très célèbre, sujet à maintes variations.
Leur motivation est de découvrir les correspondances existantes entre la littérature et la
musique, de comprendre les liens qui relient certains auteurs et certains compositeurs, de
comparer les règles et les jeux possibles entre la littérature et la musique et, finalement,
d’imaginer d’autres liens possibles.
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LA CIMAISE ET LA FRACTION
L’Ensemble Lexicofolia : conception
Amandine Monier : voix, accordéon diatonique
Tanjia Muller : flûte, accordéon chromatique, violoncelle
Iria Diaz : mise en scène
Spooky Dolls Surgery : costumes et accessoires
Janos Horvath : création lumière et régie
Philippe Koller : arrangements musicaux
Philippe Clerc : administration, communication, scénographie
Ce spectacle musical explore de manière ludique la dualité humaine au travers de différentes
versions littéraires, de plusieurs arrangements musicaux et de nombreuses interprétations
d’une des plus célèbres fables de La Fontaine, La Cigale et la Fourmi. Quoique varié, le
programme révèle une constellation d’écrivains ou de compositeurs qui sont étroitement liés
par un esprit innovateur. Les deux musiciennes portent un regard interrogateur sur le fond et
la forme, parfois provocateur, jamais moralisateur...
Avec humour, elles interrogent également les structures, le fond et la forme.
Le programme dévoile certaines formes d’expression qui ont marqué tout le XXème siècle : la
convocation de la contrainte ou du hasard, l’invention de nouvelles notations,
l’expérimentation des possibilités combinatoires en musique et en littérature.
L’instrumentarium de ce spectacle se prête également au jeu des combinaisons : deux
musiciennes, sept instruments et un looper… Pensés comme un petit théâtre musical avec une
mise en espace et une scénographie, les textes et les musiques seront présentés en
mouvements et par cœur.
Bien que revisitées ou réarrangées, les œuvres sont toujours traitées avec un immense respect
du texte.
Le titre du spectacle, La Cimaise et la Fraction, est le nom d’un poème éponyme de Raymond
Queneau qui fonde en 1960 l’Ouvroir de la Littérature Potentielle (OuLiPo).
Ce laboratoire s’intéresse à l’utilisation de structures mathématiques dans la création littéraire
et invente de nouveaux mécanismes de création artistique.
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Méthode S+7
C’est le cas de la méthode S+7 consistant à remplacer chaque substantif d’un texte par le
septième mot suivant dans le dictionnaire. Cette méthode, exposée en 1961, est une des
premières contraintes littéraires inventées par l’OuLiPo.
La Cimaise et la Fraction est le résultat de la transformation opérée par Raymond Queneau en
1973 sur la fable La Cigale et la Fourmi de Jean de La Fontaine.
L’arbitraire du procédé conduit à des résultats souvent absurdes et amusants, parfois
étonnants : dans le poème de Queneau, cigale devient cimaise. Ce terme sied bien à la cigale
qui se consacre à la chanson, puisqu’il est utilisé dans un contexte artistique en architecture ou
encore au musée pour désigner le système d’accrochage de tableaux sans clou ni vis.
Avec la méthode S+7, fourmi devient fraction. Au-delà de la terminologie mathématique
évidente, la fourmi est affublée d’une étiquette rationnelle, froide et calculatrice. Ce qui, par
le plus heureux des hasards, correspond au portrait que Jean de La Fontaine lui a brossé…
Pour les deux animaux, la part de hasard présente dans la méthode oulipienne fait bien les
choses : La Cimaise et la Fraction (Raymond Queneau).
Deux axes de travail D’une part, la question de l’emprunt, sujet central de La Cigale et la Fourmi de Jean de La
Fontaine, est traitée ici plus largement dans la création artistique, à savoir l’origine, la
transformation, le statut du véritable auteur ou compositeur, ce que les Grecs nomment
Inventeurs.
Jean de La Fontaine écrit en 1668 au Dauphin, futur roi de France alors âgé de 7 ans, à qui il
dédicaça ses fables :
« Je chante les héros dont Ésope est le père,
Troupe de qui l’histoire, encor que mensongère,
Contient des vérités qui servent de leçons »
L’emprunteur de la fable d’Ésope (écrivain grec du VIème siècle avant J.-C.) ne serait-il pas
Jean de La Fontaine lui-même ?
Sans oublier qu’il fut hébergé par Madame de La Sablière pendant vingt ans qui lui évita tout
souci matériel afin qu’il puisse se consacrer entièrement à ses créations...
La cigale avait trouvé une bonne fourmi !
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Les spectateurs entendront les vers de Jean de La Fontaine dans deux différentes compositions
musicales : La Cigale et la Fourmi de Jacques Offenbach et d’Isabelle Aboulker.
Les membres de OuLiPo, littéraires et mathématiciens, n’ont-ils pas eux aussi emprunté leurs
bases aux Grands Rhétoriqueurs du milieu du XVème siècle ? Comme eux, ils ne formaient
pas une école et ont adopté des principes d’écriture. À l’époque déjà, ils excellaient dans
l’invention poétique. Ces membres de l’OuLiPo ont d’ailleurs loué les jeux verbaux et les
expérimentations sonores des Grands Rhétoriqueurs.
En chanson française, Serge Gainsbourg a abondamment puisé dans le répertoire de musique
classique les thèmes de ses mélodies : Beethoven, Chopin, Dvorak… C’est pourquoi nous
jouerons La recette de l’amour fou qui fait le lien avec les paroles de La Cigale et la Fourmi
du grand Serge.
Le deuxième axe pour le spectacle est la question de la forme et du fond d’une pièce musicale
ou d’un texte qui dépend des règles fixées (jeux de mots, figures de style, contraintes
oulipiennes, jeux combinatoires) et de mettre en lumière des correspondances existantes entre
la littérature et la musique.
C’est ainsi que Guillaume de Machaut, Grand Rhétoriqueur de la fin du Moyen-Âge, oulipien
avant la lettre, plagiaire par anticipation, a expérimenté des possibilités de la langue comme
des palindromes littéraires et musicaux : Ma fin est mon commencement.
Le besoin des membres de l’OuLiPo de se créer de nouvelles règles ne découle pas d’un
amour des règles mais d’une profonde recherche de liberté.
Selon Raymond Queneau :
« Créer le désordre par l’ordre »
C’est alors que s’ouvre tout le champ des possibles et que le hasard intervient.
En 1913, Marcel Duchamp introduit la notion de hasard dans la composition musicale avec
La mariée mise à nu par ses célibataires, même - Erratum musical 2.
N’avait-t-il pas en tête un des célèbres palindromes : La mariée ira mal ?
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Bestiaire, fable, nature humaine
Comme l’écrit Jean de La Fontaine au sujet de ses fables :
« Tout parle en mon ouvrage, et même les poissons :
Ce qu’ils disent s’adresse à nous tous tant que nous sommes »
Le bestiaire est une invitation à reconnaître la nature humaine avec toutes ses contradictions.
Parmi les nombreux inspirateurs, auteurs grecs ou latins de Jean de La Fontaine, il y a Horace.
Sa célèbre sentence Carpe diem, reprise plus tard par Ronsard avec son non moins célèbre
poème Mignonne, allons voir si la rose, est reprise à son tour dans Si tu t’imagines (Queneau
- Joseph Kosma).
La fable, même après sa mise par écrit, reste dans son principe un texte oral, susceptible de
voyager en liberté, d’emprunter et de s’adapter aux différents contextes qu’elle rencontre :
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ! »
Cette célèbre maxime de Lavoisier qui, bien que datant du XVIIIème, est encore d’actualité et
parle pour elle-même puisqu’elle est inspirée d’Anaxagore, philosophe grec présocratique du
Vème siècle avant J.-C !
Cette mise en garde du temps qui passe, de notre insouciance, du Cueille le jour, s’oppose à
l’angoisse du lendemain qui nous fait prévoir, amasser, accumuler des choses inutiles ou
superflues. Nous ferons entendre cette exaltation du monde moderne avec Pub II (Georges
Aperghis) et La complainte du progrès-Arts ménagers (Boris Vian).
Cette attitude est décrite à l’extrême jusqu’à ne vivre plus que de souvenirs dans Léocadia de
Jean Anouilh avec Les chemins de l’amour (Anouilh - Francis Poulenc).
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État d’esprit Rhétoriqueurs, fabulistes, oulipiens, poètes du XXème siècle, compositeurs ou chansonniers
jouent avec les contraintes et les libertés des règles littéraires et musicales.
Les morceaux musicaux sont annoncés, ponctués, intercalés ou conclus par des extraits
littéraires d'auteurs au même état d'esprit de recherche poétique, d’innovation ou
d’expérimentation.
Sont convoqués : Raymond Queneau, Blaise Cendrars, Stéphane Mallarmé, Guillaume
Apollinaire, Françoise Sagan, Jean Anouilh.
Hasard des dates ou contexte historique d’avant-guerre particulier : La prose du transsibérien
(Cendrars), La chanson du mal-aimé (Apollinaire), Erratum musical 2 (Duchamp) ont tous
été créés en 1913.
Les chansons françaises choisies ont essentiellement été écrites entre 1938 et 1958 par des
auteurs ou des compositeurs qui cultivaient un amour de la langue et qui avaient des liens
d’admiration ou d’amitié mutuels.
Faire de la musique de tout !
« Qu’on apprenne donc immédiatement aux élèves à conter les fables d’Esope, qui viennent
après les contes de jeunes nourrices, … qu’on leur apprenne ensuite à les mettre par écrit
avec le même dépouillement ; les élèves auront tout d’abord à rompre le vers, ensuite à
remplacer des mots par des équivalents, puis à procéder à une paraphrase plus libre, où il
leur est permis d’abréger ou d’embellir ici ou là, tout en respectant la pensée du poète ».
Quintilien – pédagogue latin du premier siècle après J.-C.
Les musiciens qui ont mis en musique des poèmes ne sont-ils pas exactement dans cette
démarche ? Leur façon d’embellir et de porter différemment un poème ?
Un poème est par définition musical, quoi de plus naturel que de le mettre en musique ?
Le programme comporte des pièces du répertoire classique de la Renaissance au début du
XXIème siècle (Machaut, Offenbach, Poulenc, Villa-Lobos), des chansons françaises ainsi que
des textes de La Littérature française (Apollinaire, Cendrars, Sagan, Queneau, La Fontaine).
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Éléments de mise en scène
En 1913, Marcel Duchamp dessine une scénographie pour sa composition Erratum musical :
il s’agit d’un cône et de sept wagonnets. Des boules numérotées correspondent à toutes les
touches d’un piano. C’est la retombée de ces boules dans les wagonnets, via le cône, qui va
former la partition.
Nous avons décidé de recréer un objet similaire pour l’exécution de l’Erratum II et de
l’utiliser comme élément de mise en scène central.
Notre cône est un gramophone qui va faire tout à tour porte-voix, fleur, entonnoir de jeu de
hasard…
Les sept wagonnets, outre leur utilité pout l’Erratum II, vont être l’image du voyage que narra
Cendrars et qui inspira Villa-Lobos.
Cela signe le côté nomade et bourlingueur de la cigale.
Détournés de leur fonction de locomotion, les wagons de notre train deviennent de simples
boîtes à provisions, amassées par la fourmi en prévision d’un pénible hiver.
Ainsi, le côté sédentaire et prévoyant de cet insecte est illustré.
Les différents instruments (3 flûtes, un violoncelle, deux accordéons) sont sur scène, tels
d’autres animaux qui cohabitent avec nos deux insectes dans la même prairie.
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Programme
Jacques Offenbach (1819-1880) La Cigale et la Fourmi - Arr. Philippe Koller
Guillaume de Machaut (1300-1377) Ma fin est mon commencement (palindrome musical)
Blaise Cendrars (1887-1961) La Prose du Transsibérien, extrait
Miquèu Montanaro (*1955) Horo na gore (ballade pour une mer qui chante)
Marcel Duchamp (1887-1968) La mariée mise à nu par ses célibataires, même
Erratum musical 2
Stéphane Mallarmé (1842-1898) Un coup de dés jamais n'abolira le hasard, extrait
Isabelle Aboulker (*1938) La Cigale et la Fourmi
Raymond Queneau (1903-1976) La Cimaise et la Fraction
Raymond Queneau La Fourmi et la Cigale
Francisca Gonzaga (1847-1935) Gaùcho O Corta-Jaca
Françoise Sagan (1935-2004) La Fourmi et la Cigale
Blaise Cendrars Manifeste, extrait
Georges Aperghis (*1945) Pub II
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Jean Anouilh (1910-1987) La Fourmi
Joseph Kosma (1905-1969) Si tu t'imagines
Serge Gainsbourg (1928-1991) La Cigale et la Fourmi
Serge Gainsbourg La recette de l'amour fou
Etienne Liebig (*1955) Septième fable de la femme fontaine
Boris Vian (1920-1959) La complainte du progrès - Arr. Philippe Koller
Guillaume Apollinaire (1880-1918) La Chanson du Mal-Aimé, extrait
Jean-Christophe Lequerré (1962-2006) Valse de la Mal-Aimable
Jean Anouilh Léocadia, extrait
Francis Poulenc (1899-1963) Les chemins de l'amour - Arr. Philippe Koller
Heitor Villa-Lobos (1887-1959) Bachianas brasileiras n° 5, Aria - Arr. Philippe Koller
Durée : 60 minutes
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Amandine Monier Née en 1980, vit et travaille entre Ferney-Voltaire et Vence.
Passionnée par le spectacle vivant, elle commence sa vie musicale avec la flûte traversière.
Elle étudie au Conservatoire Supérieur de Musique de Genève dans la classe de Jean-Claude
Hermenjat et obtient un diplôme d'enseignement ainsi qu'un Premier Prix de Virtuosité. Elle
se perfectionne ensuite à la Hochschule für Musik de Bâle dans la classe de Felix Renggli et
obtient un Diplôme de Soliste. Elle remporte le Prix d’Honneur au Concours Leopold-Bellan
à Paris.
Elle se produit en tant que flûtiste avec l’Orchestre de Chambre de Genève, l’Orchestre de la
Suisse Romande, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, l'Ensemble Vocal et Instrumental de
Lausanne (direction Michel Corboz), l’Ensemble de Musique Contemporaine Contrechamps
à Genève, l'Ensemble de Musique Contemporaine Namascae et l’Ensemble Tétraflûtes.
Pendant une dizaine d'années, elle est membre de l’Orchestre Régional de Cannes Provence-
Alpes-Côte d’Azur au poste de deuxième flûte, piccolo solo.
Elle enseigne à l’École de Musique du Grand-Saconnex (Suisse), puis à l’École Municipale
de Musique de Villefranche-sur-Mer.
Parallèlement, elle se passionne pour le chant lyrique et étudie au Conservatoire de Cagnes -
sur- Mer dans la classe de Marie-Anne Bertrand-Waglarov et obtient un Certificat d'études
Musicales. Elle fait ses débuts en tant que soliste en chantant le Gloria de Vivaldi lors du
Festival de Musique Sacrée de Cagnes-sur-Mer.
Elle étudie également l'accordéon diatonique dans la classe de Martine Chirio du Corou de
Berra et suit des cours de théâtre dans la classe de Marie Josée Gonzalez. Elle fait ses débuts
de comédienne dans la pièce Ailleurs avec la Compagnie vençoise de l'Observatoire.
Elle étudie actuellement le chant lyrique en cycle spécialisé à l’Académie de Monaco dans la
classe de Marie Anne Losco.
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Tanjia Muller Née en 1970, vit et travaille à Genève.
Intéressée par les expressions artistiques en général : peinture, musique, littérature, Tanjia
Muller passe sa maturité classique en langues anciennes à Genève. Puis elle entre au
Conservatoire Supérieur de Musique de Genève et obtient un diplôme de solfège et un
diplôme de Maître de Musique. Parallèlement, elle reçoit le diplôme d’enseignement de flûte
de la Hochschule für Musik de Bienne dans la classe de Verena Bosshart, poursuit avec un
diplôme supérieur, mention XXème siècle à Lausanne dans la classe de Pierre Wavre et clôt
sa formation de flûtiste à Genève avec une Virtuosité dans la classe de Michel Bellavance.
Elle enseigne durant une vingtaine d’années la flûte et le solfège dans plusieurs écoles de
musique, au Conservatoire de l’Ouest Vaudois et aux Cadets de Genève, entre autres.
Depuis 2000, elle enseigne la musique au Collège de Genève et y dispense des cours de
musique d’ensemble. De 1994 à 2018, elle est membre de l’Ensemble Tétraflûtes. Elle
aborde le répertoire original pour quatuor de flûtes ainsi que des créations de musiques
contemporaines spécialement composées pour cet ensemble en jouant particulièrement de la
flûte alto et de la flûte basse. Elle a ainsi travaillé avec des compositeurs tels que Jean-Michel
Bossini, Sophie Lacaze, Doina Rotaru, Helena Winkelman, Daniel Schnyder, Denis Schuler
ou encore Xavier Dayer.
Son parcours est jalonné de plusieurs tournées internationales, comme au Mexique, en Corée,
en Arménie, en Roumanie, en Belgique ou en France.
La mise sur pied de Jikken Kobo ou de la Trilogie Vibrations valaisannes lui ont permis de
travailler avec la chorégraphe Marie-Lise Naud et la comédienne Stéphanie Ammann.
En collaboration avec Le Concert Impromptu, elle s’est produite dans Woods et La Marelle
Musicale dans des créations chorégraphiques de Marie-Françoise Garcia ainsi qu’avec le
Théâtre Spirale dans Je suis un Saumon de Philippe Avron. Elle est intervenue dans Carmen
dans une mise en scène d’Olivier Balazuc.
Elle aime le travail en musique de chambre : en duo, en trio (Süsser Blumen Trio) ou en
quatuor. Passionnée, elle étudie également l’accordéon avec Denis Croisonnier et
actuellement avec Benoit Rey et le violoncelle avec Giacomo Grandi.
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Philippe Koller Violoniste, compositeur et arrangeur, vit à Genève où il est né en 1961.
Musicien aux goûts versatiles, l’improvisation constitue le dénominateur commun aux
différents registres stylistiques qu’il aime à pratiquer. Parmi les plus récentes productions :
jazz’n’western avec Cow Bows, musique orientale avec Tarab, folk rock avec Pierre Omer &
the Night Cruisers, musiques des Balkans avec le Petit Orchestre de l’Est... Il travaille
également pour le théâtre, ces dernières années surtout avec le metteur en scène Frédéric
Polier (Le Maître et Marguerite de Boulgakov, Le songe d’une nuit d’été, Cymbeline, Falstaff
et Le conte d’hiver de Shakespeare, Légendes de la forêt viennoise de Ödön von Horváth…).
Il enseigne par ailleurs le violon jazz au Conservatoire Populaire de Musique, Danse et
Théâtre depuis 2005 (ensembles d’initiation et cours individuels) et travaille à temps partiel
au département post production audio, à la Radio Télévision Suisse Romande.
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Iria Diaz Née en 1981 en Catalogne et vit à Genève.
Iria Diaz, harpiste classique formée à l’École Supérieure de Musique de Catalogne
(Barcelona) et à la Haute École de Musique de Lausanne auprès de Chantal Mathieu.
Passionnée des arts de la scène, elle s’initie en parallèle au cirque, au mime et au clown avant
d’entamer des études professionnelles de théâtre à l’École Serge Martin (Genève) dont elle
sort diplômée en 2011. Depuis, elle combine ses deux passions, musique et théâtre, dans un
même métier.
En 2013, elle fonde La Dolce Cie avec laquelle elle signera sa première mise en scène Babel
2.0 un spectacle de théâtre documentaire créé au Théâtre de la Parfumerie de Genève, qui a
remporté un vif succès.
Dès 2016, après l’obtention d’un CAS en Dramaturgie et performance du texte à l’Université
de Lausanne, elle collabore en tant qu’assistante à la mise en scène aux créations du metteur
en scène-scénographe Michel Faure, au sein du Théâtre des Intrigants (Kinshasa, RD Congo).
Récemment, elle s’est produite en tant que comédienne et harpiste dans la dernière création du
Théâtre Spirale, Le chœur des femmes, un drame comique contemporain mis en scène par
Michèle Millner. Elle a également été en résidence au Théâtre Saint-Gervais de Genève, avec
Paola Pagani et Valentine Sergo, menant un projet de théâtre citoyen : Les Voisins du 3ème
pendant deux saisons (2017-2019).
Elle a mis en scène, Les minuscules, adaptation d’un conte de Roald Dahl pour comédienne et
machine à coudre avec le Teatro Due Punti de Genève.