Post on 31-Aug-2019
Le Secrétaire général de la Communauté
Économique des États de l’Afrique Centrale
(CEEAC), Ahmad ALLAM-MI et le Repré-
sentant spécial du Secrétaire général des
Nations Unies pour l’Afrique Centrale
(UNOCA), François Louncény FALL ont
effectué, une visite officielle de quatre jours
en République Centrafricaine.
Cette visite s’inscrit dans le cadre du suivi
de la mise en œuvre de l’Accord politique
pour la paix et la réconciliation, signé entre
le gouvernement et 14 groupes armés le 6 fé-
vrier dernier à Bangui.
La délégation CEEAC-UNOCA s’est également
rendue à Paoua pour mieux appréhender la
question de la transhumance et ses implications
sécuritaires. La question de la transhumance
étant considérée en ce moment comme l’une
des causes émergentes des conflits dans la
région.
A l’issue de la visite, un communiqué final a été
rendu publique (à lire en page 4).
LA CEEAC ET L’UNOCA S ’IMPLIQUENT DANS LA MISE EN OEUVRE DE L’ACCORD DE PAIX EN RCA
D A N S C E N U M É R O :
Editorial 3
Le suivi de l’Accord de
paix en RCA
5
Activités du Comité des Ambassadeurs
7
La réforme institution-nelle de la CEEAC
11
Coopérations avec les partenaires
6, 13,
14
Validation de la straté-gie de Communication
15
Evaluation des besoins post-catastrophe -Tchad
5 L e M A R A C s u s c i t e l a c r é a t i o n d ’ u n e c o a l i t i o n d e s O S C p o u r l a p a i x e t l a S é c u r i t é e n A f r i q u e C e n t r a l e . P a g e 1 7 .
Bulletin mensuel d’information de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale
( CEEAC)
Date de parution
CEEAC-INFOS
N° 004 - Avri l 2019 Version française
CEEAC-INFOS
Page 2
— — — — - S O M M A I R E — — — -
3 EDITORIAL
5 VISITE CONJOINTE CEEAC-UNOCA EN RCA
6 CEEAC-GOGIN : REDYNAMISER LES STRUCTURES DE SÉCURITÉ ET DE SÛRETÉ MARITIMES
DU GOLFE DE GUINÉE
7 LE COMITÉ DES AMBASSADEURS DES ETATS MEMBRES DE LA CEEAC ÉDIFIÉ
SUR LES ACTIVITÉS DU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
9 LA CEEAC ET L’UNOCA MAGNIFIENT LEUR COOPÉRATION AUTOUR DU RENFORCEMENT DE
LEUR PARTENARIAT POUR MIEUX RIPOSTER AUX CONFLITS ET CRISES DANS LA RÉGION
11 REFORME INSTITUTIONNELLE DE LA CEEAC : BREF ETAT DES LIEUX ET
PERSPECTIVES IMMINENTES
13 COOPERATION CEEAC-UNICEF : 2ÈME REUNION BIPARTITE DE SUIVI DU PAR-
TENARIAT
14 COOPERATION CEEAC-BELGIQUE : LE MINISTRE D’ETAT FRANÇOIS XAVIER
DE DONNEA REÇU AU SECRETARIAT GENERAL DE LA CEEAC
15 ATELIER DE VALIDATION DE LA STRATÉGIE DE COMMUNICATION ET LA MISE EN PLACE DU
RÉSEAU DES COMMUNICATEURS DE LA CEEAC
16 VISITE DU COMITÉ MINISTÉRIEL D’ORGANISATION DE LA TABLE RONDE DES BAILLEURS DE
FONDS POUR LE FINANCEMENT DES PROJETS DE LA ROUTE OUESSO-BANGUI-N’DJAMENA ET DE LA
NAVIGATION SUR LE FLEUVE CONGO ET SES AFFLUENTS OUBANGUI ET SANGHA (CD13) ET DU PONT
ROUTE-RAIL ENTRE LES VILLES DE KINSHASA ET BRAZZAVILLE (PRR) ET DU PROLONGEMENT DU
CHEMIN DE FER KINSHASA-ILEBO (CFKI).
17 LE MARAC AMÈNE LES ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE D’AFRIQUE CENTRALE A
FORMER UNE COALITION POUR COLLABORER AVEC LA CEEAC DANS LE DOMAINE DE LA PAIX ET SÉ-
CURITÉ
21 EVALUATION DES BESOINS POST-CATASTROPHE (PDNA) ET LE CADRE DE RELÈVEMENT AUX
CATASTROPHES (DRF) – TCHAD 2019
23 LES CHUTES DE BOOUÉ ET TSENGUE - LELEDI AU GABON : LE COMPTE À REBOURS DES
TRAVAUX EST LANCÉ
24 PLAN D’ACTION CONSENSUEL DE DÉPLOIEMENT DES INFRASTRUCTURES DE COMMUNICA-
TIONS ÉLECTRONIQUES DE L’AFRIQUE CENTRALE ET DU CADRE INSTITUTIONNEL DE SA MISE EN
ŒUVRE
Nous disons relance, pas celle des activités de la CEEAC in-tervenue en 1992 après sept ans de période « d’hibernation »…La CEEAC vit et poursuit son chemin non sans embuches, mais vers son objectif précis, à savoir assurer l’intégration des
Etats membres.
Nous disons relance, celle du magazine CEEAC-INFO pour des raisons bien indiquées. En effet, l’actualité communautaire et les impératifs de vi-sibilité que celle-ci recommande, nous obligent à redonner vie à notre organe longtemps resté dans les placards de l’oubli indépendamment de notre volonté. Les raisons de sa relance sont multiples : …Le processus de Réforme institutionnelle en cours à la CEEAC, la mise en uvre des projets in-tégrateurs du Plan Directeur Consensuel des Transports en Afrique Centrale (PDCT-AC), le sui-vi et la mise en uvre des recommandations et Décisions des Conférences des Chefs d’Etat et de Gouvernement sur les échanges commerciaux et la Zone de Libre Echange en Afrique centrale, des conclusions et recomman-dations des Réunions mi-nistérielles sur l’agricul-ture, l’élevage et la pêche, sur les Technologies de l’information et de la com-munication, sur la poli-tique générale de la CEEAC en matière de santé, de genre, sur le renforcement de la coopération avec les partenaires traditionnels et les nouveaux à con-quérir, autant d’évènements, peu connus et que nous entendons porter à votre connaissance à tra-vers ce nouveau numéro de notre magazine CEEAC-INFO et bien d’autres, afin que vous puis-siez vous approprier le processus d’intégration ré-gionale en Afrique centrale.
Dans l’euphorie du processus de reforme institu-tionnelle en cours et à la lumière des conclusions issues de la réunion des communicateurs des Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) consacrée à
la validation de la stratégie de com-munication de la CEEAC, réunion au cours de laquelle les communica-teurs ont recommandé d’accentuer la campagne de communication et de visibilité de notre institution, il me sied de vous convier à nouveau à une synergie dans cette lutte noble en vue d’inculquer à nos popula-tions, le sens et le bienfondé de notre lutte, la lutte pour l’intégration et le développement de nos pays, car ne dit-on pas que c’est le travail qui as-sure l’indépendance et que c’est l’union qui fait la force.
Le présent numéro sera constitué de six rubriques, à savoir :
L’éditorial ;
Activités du Secrétaire Général;
Vie des Départements (Département Intégration Hu-maine, Paix et Sécurité et Stabi-lité( DIHPSS), Département In-tégration Physique, Economique et Monétaire (DIPEM), Départe-ment Intégration Socioculturelle (DISC), Département Budget, Administration et Ressources Humaines (DPBARH) ;
Dossiers ;
Partenaires ;
Vie des ambassades des Etats membres au Gabon ;
Avis et annonces ;
Carnet rose.
Tout en vous souhaitant bonne lec-
ture, nous vous invitons à apporter
votre contribution à son améliora-
tion par des critiques constructives
et des amendements utiles afin que
le magazine CEEAC-INFO devienne
un outil réellement au service de la
communauté.
Ambassadeur Ahmad ALLAM-MI
Page 3
E d i t o r i a l
Nous vous invitons
à apporter votre
contribution à son
amélioration par
des critiques
constructives et des
amendements utiles
N° 004 - Avr i l 2019
L a r e l a n c e . . .
CEEAC-INFOS Page 4
L’EQUIPE DIRIGEANTE DU SECRETARIAT GENERAL DE LA CEEAC
Directeur de publication : SEM Ahmad ALLAM-MI
Rédacteur en Chef : Dr Placide IBOUANGA NDINGA
Rédacteurs :
M. Charles MAPHASI
Dr François KOKO SADIKI
M. Narcisse ODOUA
M. Jean-Claude MBASSI
M. Pascal MOUSSAVOU MBINA
Mme Isabelle BOUKINDA
M. Désiré BAKOTTA DEMEZAGOA
M. Bonheur DJERABE DJATTO
Col. Jean-Arthur BENGUE
Inforgraphe : Bonheur DJERABE DJATTO
SEM Ambassadeur Ahmad ALLAM-MI
Secrétaire Général
Mme Marie Thérèse Chantal
MFOULA
Secrétaire Général Adjoint
Département intégration physique,
économique et monétaire
Hon. Tabu Abdallah MANIRAKIZA
Secrétaire Général Adjoint
Département programmes, budget,
administration et ressources hu-
maines
Général Guy-Pierre GARCIA Secrétaire Général Adjoint
Département intégration humaine,
paix sécurité et stabilité
M. Andres-Edu MBA
MOKUY
Secrétaire Général Adjoint
Département Intégration
socio-culturelle
1. Du 2 au 5 avril 2019, le Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), M. Ahmad ALLAM-MI, et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), M. François Louncény FALL, ont mené une mission conjointe en République centrafricaine (RCA), en appui aux efforts de mise en œuvre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation, dans le cadre de l’Initiative africaine pour la paix et la réconciliation dans ce pays. Il s'agissait également de s'enquérir des défis posés par la mise en œuvre de l'Accord afin d'identifier les voies et moyens de contribuer à leur résolution.
2. Le Secrétaire général de la CEEAC et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale ont été reçus en audience par le Premier Ministre, Son Excellence Fir-min Ngrebada ; le Président de l’Assemblée nationale, Honorable Laurent Ngon Baba ; la Ministre de la Défense nationale et de la reconstruction de l’Armée, Mme Marie-Noëlle Koyara ; et le Mi-nistre délégué auprès de la Ministre des Affaires étrangères et des Centrafricains de l’étranger, chargé de la Francophonie et du proto-co le d ’Eta t , M. Chance l Sekode Ndeugbay i .
3. La mission a été conduite en étroite coordination avec le Repré-sentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Répu-blique centrafricaine et Chef de la MINUSCA, M. Mankeur Ndiaye. Le Secrétaire général de la CEEAC et le Représentant spécial du Secré-taire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale ont égale-ment rencontré les représentants des Garants et Facilitateurs de l’Ac-cord politique pour la paix et la ré-conciliation en RCA du 6 février 2019, ainsi que le corps diploma-tique. Par ailleurs, ils se sont rendus à Paoua le 4 avril pour y rencontrer les autorités locales et des repré-sentants de la société civile, d’organisations non-gouvernementales internationales et des Nations Unies opérant sur place, afin d’apprécier et d’encourager les efforts liés au projet pi-lote de gestion transfrontalière de la transhumance initié par la République centrafricaine et le Tchad.
4. Au cours des échanges avec leurs interlocuteurs, le Secrétaire général de la CEEAC et le Représentant spécial du Secrétaire gé-néral des Nations Unies pour l’Afrique centrale ont salué la déter-mination des autorités nationales et des parties prenantes à mettre en œuvre l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA, et l’engagement des partenaires internationaux à accompagner le pays dans ce processus. Ils ont particulièrement insisté sur la né-cessité d’une appropriation nationale, la plus large possible, de l’Accord par tous les segments de la société centrafricaine et son
exécution de bonne foi par toutes les parties signataires. Ils ont également souligné l’impératif d’un engagement politique de haut niveau de la République centrafricaine et des Etats voisins pour une coopération effective en faveur de la mobilisation d’un soutien concerté de la sous-région, pour une prise en charge efficace des questions d’intérêt commun, y compris les préoc-cupations transfrontalières. A cet effet, il a été convenu que la CEEAC, l’UNOCA et la MINUS-CA entreprennent très prochainement une tour-née auprès des pays de la sous-région pour mo-biliser davantage leur engagement. Il a égale-ment été noté que la République centrafri-caine aura l'occasion de présenter l’Accord lors du prochain sommet de la CEEAC.
5. Le Secrétaire général de la CEEAC et le Re-présentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale ont mis l’accent sur le rôle primordial que jouent les Etats de l’Afrique centrale, y compris les pays frontaliers de la RCA, dans les efforts visant à assurer le retour à une paix et stabilité durables
dans le pays. A cet effet, Messieurs Allam-Mi et Fall ont rappelé que, lors de sa 47ème session ministérielle à N’Djamena le 7 décembre 2018, le Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC) a invité la RCA et les Etats voi-sins à accélérer le processus de réactiva-tion de leurs commissions mixtes respec-tives. En abordant les questions de sécurité liées au pastoralisme et à la transhumance, ils ont indiqué que ces points feront l’objet de discussion lors de l'atelier sous-régional de N'djamena qui se tiendra du 9
au 11 avril 2019 et de la 48ème session ministé-rielle de l’UNSAC qui aura lieu à Kinshasa du 27 au 31 mai.
6. Enfin, le Secrétaire général de la CEEAC et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale remercient les autorités centrafricaines et la MINUSCA pour l’accueil chaleureux et l’appui apporté lors de cette mission conjointe en République centrafri-caine. Fait à Bangui, le 5 avril 2019.
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Le Secrétaire général de la CEEAC et le
Représentant spécial du Secrétaire
général des Nations Unies pour
l’Afrique centrale ont salué la
détermination des autorités nationales
et des parties prenantes à mettre en
œuvre l’Accord politique pour la paix et
la réconciliation en RCA, et
l’engagement des partenaires
internationaux
N° 004 - Avr i l 2019
COMMUNIQUE FINAL DE LA VISITE CONJOINTE EN RCA DU SECRETAIRE GENERAL DE LA CEEAC-ET DU REPRERSENTANT SPECIAL DU SG DES NATIONS UNIES, CHEF DE L’UNOCA
CEEAC-INFOS
Au cœur de l’entretien, la nécessité de redynamiser les structures régionales de sécurité et de sûreté maritimes du Golfe de Guinée. Les deux interlocuteurs ont échan-gé abondamment sur les maux qui minent les organisa-tions régionales im-pliquées dans ce secteur et les pistes à emprunter pour insuffler une nou-velle dynamique à
celles-ci.
Le Secrétaire géné-ral de la CEEAC et le Coordonnateur du Projet GOGIN ont fait le tour d’horizon des questions liées à la coopération entre les deux orga-nisations et marqué leur détermination à renforcer celle-ci par la prise en compte des réalités anciennes et nouvelles pour une
bonne gouvernance maritime.
L’ambassadeur Allam-mi a fait une rétrospec-tive du processus de sécurisation de l’espace maritime du Golfe de Guinée en saluant au passage la mise en place du Centre In-terrégional de Coordination de la Sécuri-té et de la Sûreté maritimes dans le Golfe de Guinée (CIC) basé à Yaoundé au Cameroun et du Centre Régional d’Etudes Stratégiques et maritimes d’Afrique Centrale (CRESMAC) qui a son siège à Pointe-Noire au Congo
Brazzaville.
Les deux interlocuteurs se sont appe-santis sur les questions de renflouement des fonds spéciaux desdites structures
afin de permettre à celles-ci de jouer pleinement leur
rôle et le renforcement de leur visibilité.
Ils se sont félicités de l’excellence de la coopération entre leurs organi-sations respectives et marqué leur dis-ponibilité à la con-solidation de celle-
ci.
Le projet GoGIN
vise à favoriser la
coopération régio-
nale du Sénégal à
l’Angola en matière
de sécurité et sûre-
té maritimes en
apportant un sou-
tien direct à la mise
en œuvre des con-
clusions du Som-
met et du Code de
conduite de
Yaoundé. Le projet
GoGIN est cofinancé par l’Union euro-
péenne et par le Danemark et mis en
œuvre par une expertise France.
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CEEAC-GOGIN : REDYNAMISER LES STRUCTURES DE SÉCURITÉ ET DE SÛRETÉ
MARITIMES DU GOLFE DE GUINÉE
Le Secrétaire général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) l’ambassa-
deur Ahmad Allam-mi s’est entretenu, le 21 février 2019, avec une délégation du Projet GoGIN (Gulf of Gui-
nea Inter-Regional Network) le Réseau interrégional pour la Sûreté maritime dans le Golfe de Guinée
(GOGIN) conduite par le Coordonnateur Bertand Demez.
Le projet GoGIN vise à
favoriser la coopération
régionale du Sénégal à
l’Angola en matière de
sécurité et sûreté maritimes
Poignée de mains entre le SG-CEEAC (à droite) et le chef de la délégation du projet GOGIN
Photo de famille à l’issue de l’audience : les deux chefs entourés de leurs collaborateurs
Le Comité des Ambassadeurs des États membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), accrédités en République Gabonaise, s’est réuni ce mardi 23 avril 2019, au siège de cette Institution sous régionale sous la présidence du Secrétaire général de la CEEAC, son Excellence l’Ambassadeur Ahmad ALLAM-MI, entouré des Secrétaires généraux adjoints et d’autres proches collaborateurs.
Cette réunion a consisté, pour l’essentiel, à informer les Ambas-sadeurs activités entreprises depuis leur dernière réunion et sur le chronogramme des activités à venir. Après les formalités d’usage et de courtoisie en guise d’intro-duction, le Secrétaire général de la CEEAC, a décliné l’ordre du jour de la réunion portant principalement sur trois points : (i) les missions de proximité et de recouvrement auprès des Etats
membres, (ii) l’état actuel du processus de réforme institution-nelle en cours et (iii) la préparation du sommet de Coordination entre l’Union Africaine et les Communautés Economiques Ré-gionales prévu en le 08 juillet 2019. Concernant les missions de proximité et de recouvrement, l’ambassadeur ALLAM-MI a indiqué les objectifs visés par celles-ci : sensibiliser les États sur les activités du Secrétariat général de la CEEAC de façon générale, mais et surtout sur les projets dont ces pays sont bénéficiaires. Ces missions ont été l’occasion de discuter aussi avec les autorités de ces États de
la situation financière de Communauté et de la situation de leurs contributions au budget gé-néral de la CEEAC. Les chefs de ces missions à savoir les secrétaires généraux adjoints en charge du PBARH, du DIPEM ainsi que l’Agent Comptable ont fait le rapport de leurs activités sur le terrain. Il en résulte, dans l’en-semble, que les États sont plus en plus dispo-sés à soutenir d’avantage le Secrétariat géné-ral pour lui permettre de retrouver une véri-table efficacité et un nouvel élan. A propos du processus de la Réforme institu-tionnelle en cours, parole a été donnée au Conseiller en charge du dossier Monsieur
Mangaral Banté qui a fait le point sur son évo-lution. Les Ambassadeurs ont été informés qu’un Conseil des Ministres est prévu au mois de juin 2019 avec pour objectif de statuer sur les documents issus des différentes réunions des Experts. Une fois approuvés par les Mi-nistres, ces documents seront validés à la Conférence des Chefs d’État et de Gouverne-ment prévue d’ici la fin d’année 2019.
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« La coopération entre nos deux
institutions est appréciable, mais
les potentialités de nos experts et
décideurs sont encore
insuffisamment explorées…alors
mettons-nous à l’ouvrage. »
N° 004 - Avr i l 2019
LE COMITÉ DES AMBASSADEURS DES ETATS MEMBRES DE LA CEEAC ÉDIFIÉ SUR LES ACTIVITÉS DU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
Vue des participants au Comité des Ambassadeur
CEEAC-INFOS Page 8
Le dernier point à l’ordre du jour qui concernait la préparation du sommet de Coordination entre l’Union Africaine et les Communautés Économiques Régionales prévu en le 08 juillet 2019 a été développé par le Secrétaire général ad-joint en Charge du Département Intégration Humaine, Paix, Sécurité et Stabilité. Les Ambassadeurs ont été édifiés sur les objectifs de cette réunion à savoir faire des Communautés Économiques Régionales des véritables piliers de l’Union Africaine pour aller dans le sens de l’unité tant recherchée du Continent Africain. Ils ont aussi été informés que le processus préparatoire de cette réunion en cours aura un impact majeur au niveau du calendrier des réunions
statutaires de notre Communauté.
Des échanges qui se sont suivis, Deux recommandations ont été faites au Secrétariat général à savoir : (i) l’élabora-t i o n d ’ u n e C a r t o g r a p h i e d e s p r o j e t s É t a t par État qui servirait de document de communication et de plaidoyer et (ii) leur mise à disposition des éléments de langage élaborés dans le cadre des missions de proximité et de recouvrement ; ce qui leur permettra de faire le suivi
les discussions ainsi amorcés avec les personnalités de ces États.
Enfin, les Ambassadeurs ont remercié le Secrétariat général de la démarche et ont souhaité qu’ils soient d’avantage impliqués et informés des activités de la Communauté, ce qui leur permettra de jouer pleinement leur rôle d’interface
entre le Secrétariat général de la CEEAC et les États membres.
C’est sur cet engagement que s’est achevée la réunion entre le Comité des Ambassadeurs et le Secrétariat général
de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale.
Le Secrétaire Général et ses Adjoints face aux Ambassadeurs des Etats membres de la CEEAC au Gabon
Aperçu de quelques Ambassadeurs des Etats membres de la CEEAC au Gabon
La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) ont tenu leur quatrième retraite conjointe dans les locaux de l’UNOCA à Libreville, au Gabon, du 17 au 18 avril 2019 sous le thème : « Comment renforcer le partenariat CEEAC-UNOCA pour mieux prévenir et répondre aux causes profondes des conflits et crises en Afrique cen-trale ».
Trente-trois participants ont pris part à la retraite, y compris 16 représen-tants de la CEEAC et 17 représen-tants l’UNOCA.
Le Général Guy Pierre GARCIA, Secrétaire général adjoint en charge des questions de paix et de sécurité de la CEEAC et Monsieur Anatole Ayissi, Chef de Cabinet de l’UNOCA, ont dirigé les délégations respectives des deux institutions.
La retraite a été ouverte par les mots d’introduction des chefs des deux institutions. Le Général GARCIA a rappelé les défis de la CEEAC pour l’année en cours et souligné l’impor-tance du partenariat avec l’UNOCA pour permettre à l’organisation sous-régionale de les relever. Monsieur AYISSI a, quant à lui, relevé que la situa-tion politique et sécuritaire en Afrique centrale ne cesse de se détériorer, notant que cela devrait interpeler les participants à la présente retraite qu’il a invités à identifier des ac-tions concrètes, efficaces et efficientes pour contri-buer à inverser cette ten-dance négative.
Les deux institutions ont ensuite passé en revue la situation poli-tique, sécuritaire et socioéconomique en Afrique centrale, rele-vant :
Une dégradation constante du climat politique et sécuritaire en dépit de quelques avancées en matière d’alternance au pouvoir dans un certain nombre de pays ;
La persistance de la crise économique obligeant plusieurs Etats à conclure des programmes d’accompagnement avec les insti-tutions financières internationales et à adopter des mesures d’austérité provoquant ainsi des grognes sociales ;
L’importance de la gouvernance tant comme facteur d’instabilité que comme vecteur de changement positif ;
Le déni des crises et conflits par certains gouvernements qui brandissent la souveraineté étatique pour rejeter comme consti-tuant une « ingérence extérieure » toute initiative des organisa-
tions internationales et régionales en ma-tière de prévention et de résolution des crises et conflits ;
Que la plupart des crises et conflits en Afrique centrale sont prévisibles et prédits mais que cela n’a pas empêché leur surve-nance ou leur aggravation ;
La nécessité d’adapter l’approche des deux institutions à la prévention et à la résolution
des crises, notamment en privilégiant des actions discrètes qui ciblent non-seulement les chefs d’Etat et de gouvernement et les acteurs politiques, mais aussi d’autres ac-teurs susceptibles d’influer sur la situation dans les pays (notamment les chefs tradi-tionnels et les leaders religieux).
Qu’il y a une documentation et une dissémi-nation insuffisantes des bonnes pratiques en matières de prévention et de résolution des crises et des conflits en Afrique cen-trale.
L’analyse s’est aussi focalisée sur certaines thématiques spécifiques, notamment :
Le pastoralisme et la transhumance
Les groupes armés transfrontaliers
Les droits de l’homme :
La retraite a aussi fait le point sur :
La Déclaration de Lomé sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans les espaces de la CEDEAO et de la CEEAC
La réforme institutionnelle de la CEEAC ;
La retraite conjointe de 2018 et le plan de travail biannuel conjoint 2018-2019.
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La persistance de la crise économique
obligeant plusieurs Etats à conclure des
programmes d’accompagnement avec les
institutions financières internationales et à
adopter des mesures d’austérité
provoquant ainsi des grognes sociales
N° 004 - Avr i l 2019
LA CEEAC ET L’UNOCA MAGNIFIENT LEUR COOPÉRATION AUTOUR DU RENFORCEMENT DE LEUR PARTENARIAT POUR MIEUX RIPOSTER AUX CONFLITS ET CRISES DANS LA RÉGION
Les deux Responsables entourés de leurs collaborateurs présents à la Retraite conjointe
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PRIORITÉS DE LA CEEAC ET DE L’UNOCA POUR 2019
Les deux institutions ont présenté leurs priorités pour 2019 comme suit :
Priorités de la CEEAC :
La réforme institutionnelle ;
La réforme des relations entre l’Union africaine et les communautés économiques régionales ;
La rationalisation des communautés économiques régionales d’Afrique centrale ;
La sécurité et la sûreté maritimes ;
La coopération inter-régionale entre l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest.
Priorités de l’UNOCA :
La coopération avec la CEEAC ;
La coopération inter-régionale entre l’Afrique centrale et de l’Ouest ;
Les bons offices du Représentant spécial du Secrétaire général ;
La revue stratégique de l’UNOCA ;
La prévention des crises et violences liées aux processus électoraux ;
Les activités du Comite consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC).
Programme biannuel et plan de travail annuel conjoints
Après avoir reçu les orientations stratégiques des chefs des deux institutions, les participants ont adopté un plan de travail conjoint 2019 de la CEEAC et de l’UNOCA ainsi qu’un mécanisme de suivi et évaluation.
Les participants ont aussi fait des propositions en vue de l’élaboration du programme conjoint de travail de la CEEAC et de l’UNOCA pour 2019 et 2020. Ils ont décidé que dorénavant, le programme conjoint bian-nuel fera l’objet d’une mise à jour annuelle.
Le plan de travail conjoint 2019 de la CEEAC et de l’UNOCA a été validé par le Secrétaire général de la CEEAC et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale et chef de l’UNOCA.
Ci-contre, une vue de
s participants écou-
tant le SRSG, Chef
de l’UNOCA
Notre aperçu s’articulera autour de trois points essentiels:
Un bref rappel du contexte ;
Les actions menées à ce jour ;
Et les projections imminentes.
1. Bref aperçu du contexte et de la justification de la réforme
institutionnelle de la CEEAC
Il convient de rappeler que le processus de réforme institution-nelle de la CEEAC tel que engagé, découle des Décisions et Ins-tructions des plus Hautes instances de la Communauté prises au cours de leurs diverses sessions, notamment au Sommet de
Ndjamena de 2015.
L’engagement des hautes instances de la Communauté part du constat selon lequel, la CEEAC est de toutes les Communautés Economiques Régionales piliers de l’Union africaine, celle qui rencontre encore le plus grand nombre de difficultés dans la mise en œuvre de son schéma d’intégration sur les plans socio-économique et politique en termes de paix, sécurité, stabilité et le
développement., en dépit de sa position stratégique.
Par ailleurs, après plus de 30 ans d’existence, les missions de la CEEAC ont connu une évolution contrastée, liée notamment aux grandes mutations du contexte géopolitique, économique et stra-
tégique, tant au niveau régional, continental que mondial.
Ainsi, plusieurs nouveaux chantiers d’intégration se sont manifes-
tés, mettant ainsi la CEEAC devant l’interroga-tion sur sa véritable capacité institutionnelle et
organisationnelle à relever ces défis
C’est donc dans ce contexte que la réforme institutionnelle de la CEEAC trouve tout son sens, à savoir faire de l’institution une organisa-tion moderne et dotée des capacités orga-niques et institutionnelles lui permettant de challenger les nouveaux défis de l’heure en matière d’intégration politique, économique et sociale en Afrique Centrale pour le grand bien
des Etats membres et des Peuples.
En d’autres termes, L’objectif de la réforme institutionnelle de la CEEAC est globalement d’améliorer l’efficacité et l’efficience de notre Communauté pour en faire une Communauté Economique Régionale viable et forte, dotée d’un Exécutif à l’architecture rénovée et adap-
tée aux défis de l’heure.
Le processus est placé sous Haute autorité du
Président en exercice de la CEEAC, Son Excel-
lence Ali Bongo-ONDIMBA, Chef de l’Etat,
Président de la République Gabonaise, avec
l’appui des Ministres en charge de l’intégration
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REFORME INSTITUTIONNELLE DE LA CEEAC :
BREF ETAT DES LIEUX ET PERSPECTIVES IMMINENTES
Le caractère éminemment important de la réforme institutionnelle de la Communauté Economique des
Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) en cours dans le processus d’intégration régionale en Afrique centrale
ne laisse pas la moindre place à des analyses superficielles de nature à dévoyer la quintessence du rôle
qu’elle est appelée à jouer au sein de l’institution communautaire. Cependant, il est de bon aloi d’informer
les tenants et les aboutissants, les décideurs et les futurs bénéficiaires de ladite réforme de la manière dont
elle se déroule, des étapes à parcourir et surtout de son bienfondé.
Vue des délégués des Etats membres de la CEEAC présents à la réunion
CEEAC-INFOS
2. Etat d’avancement du processus de la re-
forme
Depuis le lancement de la réforme institutionnelle par le Conseil des Ministres en avril 2017, le Comité Technique d’Experts du COPIL RI, a tenu trois réunions à Libreville respectivement les 29 et 30 novembre 2017, 5 et 6 février
2018 et du 10 au 18 janvier 2019.
La dernière réunion de ce Comité élargie aux Experts des Etats membres en charge des questions de paix et de sécurité a permis d’examiner et de valider avec quelques amendements les avant-projets de textes et documents essentiels de la réforme élaborés par le cabinet Agora
Consulting suivants:
Le Traité révisé instituant la CEEAC;
Le Cadre organique de la CEEAC;
Le Statut du personnel révisé de la CEEAC;
Le texte révisant le Règlement financier de la
CEEAC;
Le Protocole révisé relatif au Conseil de Paix et de
Sécurité de l’Afrique Centrale (COPAX).
Ces avants projets de textes sont en cours de consolida-tion par le Cabinet dédié et feront par la suite, l’objet d’une transmission aux Etats membres à travers le Prési-dent du COPIL RI en préparation de la réunion des Mi-
nistres du COPIL RI.
Le progrès institutionnel qui marque la réforme du traité est sans doute, la décentralisation optimale des pouvoirs des organes de décisions avec un renforcement des com-pétences du président de la Commission, l’unification de l’architecture de la Communauté par l’insertion des méca-nismes de prévention, maintien, promotion et stabilité de
la paix COPAX comme organe de la Communauté.
Il faut aussi signaler la rationalisation des institutions spé-cialisées et l’institutionnalisation des agences d’exécution pour une meilleure décentralisation des tâches et bien
d’autres éléments novateurs peuvent être signalés
3 .Les projections
imminentes
L’activité imminente en projection est la tenue de la réunion du Comité de Pilotage de la Réforme Institution-nelle (COPIL RI). En effet, Il appartient à présent au Comité ministériel de Pilotage de la Réforme (COPIL RI), élargie aux mi-nistres en charge des questions de paix et
de sécurité des Etats membres de la communauté, d’examiner et d’adopter les avants projets de textes sus indiqués tel que validés par le Comité Technique d’Ex-
perts des Etats membres.
Le plan d’actions pour la mise en œuvre de la réforme et le rapport sur l’évaluation des coûts de la réforme de la CEEAC seront également présentés et examinés au
cours de cette réunion.
Cette réunion des Ministres du COPIL RI, est projetée pour la fin du mois de juin 2019 à Libreville en Répu-blique Gabonaise. Les Etats en seront informés en temps utile, par le président du COPIL RI conformément
à la législation prévue en la matière.
A l’issue de la session, le COPIL RI adressera un rap-port à la Très Haute attention du Président en Exercice de la Communauté, pour toute suite à y donner, en l’oc-currence la convocation d’un Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC sur la réforme à une
période à sa Haute convenance
En conclusion
Les perspectives imminentes ouvrent la voie à un pas
décisif dans le processus d’avancement de la réforme.
Aussi, il importe de mentionner que cette réforme ne se fait pas en vase clos. En effet, elle évolue dans un envi-ronnement marqué par la rationalisation des Commu-nautés Economiques Régionales (CERs) de l’Afrique
Centrale et la réforme de l’Union Africaine.
Le processus de réforme de la CEEAC engagé connait
sans conteste une difficulté majeure qui est le finance-
ment de sa budgétisation. Les efforts de financement de
la Communauté faits par les Etats membres sont sans
doute louables, mais même conjugués aux concours
des partenaires techniques et financiers, ils restent à
améliorer pour la réussite de cet ambitieux programme
de réforme de la CEEAC.
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Apperçu des délégués des Etats membres de la CEEAC présents à la réunion
La capitale gabonaise a abrité, le 17 janvier 2019, la 2ème réunion bipartite de suivi du partenariat entre la Com-munauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et le Fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF).
Les travaux de la réunion ont été précédés par un tête à tête entre le Secrétaire général Adjoint de la CEEAC en charge du Département Pro-grammes, Budget, Administra-tion et Ressources Humaines l’honorable Tabu Abdallah Manirakiza et le Directeur Régional de l’Unicef pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre Monsieur Gilles
Fagninou.
Au cours de la cérémonie d’ouverture des travaux, deux allocutions ont été pronon-cées par les hauts représen-tants des deux institutions présents aux assises. Une constante est revenue comme un effet de balancier dans les deux discours, à savoir, la situation des enfants, les moyens de les sortir de l’ornière en intensifiant les processus d’enregis-trement des naissances et de vacci-nation. Des statistiques effarantes ont étayé l’allocution du Directeur Adjoint de l’Unicef raisonnant comme un ap-pel à la prise de conscience des diri-geants et un réveil des pouvoirs som-nolents des populations de la région
d’Afrique centrale.
Après la photo de famille immortali-sant la cérémonie d’ouverture, les participants ont suivi un bref aperçu sur les perspectives de coopération entre les deux institutions à la lumière de la réforme institu-tionnelle encours à la CEEAC, notamment avec la mise en relief de la prise en compte de la place des enfants, de la
jeunesse et des adolescents.
Il a été également présenté le plan stratégique de l’Unicef pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, un exposé qui a sus-cité un intérêt très particulier au regard des échanges qu’il a
générés.
Ensuite, les participants ont suivi la présentation du rapport
de la réunion des Experts et du Plan de travail 2019-2020.
L’après midi a été consacrée à la présentation du rapport de la 2ème réunion de la plateforme
bipartite de suivi du partenariat.
Le Secrétaire général Adjoint de la CEEAC a
exprimé toute la détermination des dirigeants
de la CEEAC à renforcer la coopération entre
leur institution et l’Unicef. Pour sa part, le Di-
recteur régional Adjoint de l’Unicef a réaffirmé
sa ferme volonté à accompagner la
CEEAC dans la mise en œuvre de sa
politique visant à améliorer les condi-
tions de vie des enfants, leur épa-
nouissement et leur protection, pour
une Afrique centrale où la situation de
l’enfant occupe une place de choix.
« La coopération entre nos deux insti-
tutions est appréciable, mais les po-
tentialités de nos experts et décideurs
sont encore insuffisamment explo-
rées…alors mettons-nous à l’ouvrage. » a
martelé Gilles Fagninou.
Page 13
« La coopération entre nos
deux institutions est
appréciable, mais les
potentialités de nos experts et
décideurs sont encore
insuffisamment explorées…
alors mettons-nous à
l’ouvrage. »
N° 004 - Avr i l 2019
COOPERATION CEEAC-UNICEF : 2ème REUNION BIPARTITE DE SUIVI DU PARTENARIAT
Photo de famil le autour du SG par inter im
CEEAC-INFOS
La délégation du PFBC est venue infor-
mer les autorités de la CEEAC sur la
l’objet de la Mission du Facilitateur du
PFBC à Malabo et à Libreville en mars
2019, sur sa rencontre et les échanges
avec les autorités et responsables des
différentes institutions sous régionales
de l'Afrique Centrale et les gouverne-
ments de la République de la Guinée
Equatoriale ainsi que de la République
Gabonaise.
Les rencontres avec les gouvernements
équato-guinéen, gabonais et avec la
CEEAC visaient à obtenir l'appui du Gouvernement de la
République de la Guinée Equatoriale pour la tenue de la
5ème Réunion du Conseil du PFBC à Malabo au mois de
Juin 2019 et à échanger avec les parties pre-
nantes sur :
les déclinaisons programmatiques de la
Déclaration de Bruxelles ;
les business et investissement durable en
Afrique Centrale ;
la prochaine réunion entre la Facilitation du
PFBC, le Secteur Privé Afrique Centrale et les
pays asiatiques sur la filière bois, prévue en marge de
la réunion de l’Association Technique Internationale
des Bois Tropicaux (ATIBT) en Chine en octobre
2019 ;
la déclinaison opérationnelle des acquis de la Confé-
rence Internationale de N'Djamena du 23-25 Janvier
2019, sur la Sécurité, la lutte anti braconnage et la
transhumance incontrôlée entre le Sahel et l'Afrique
Centrale.
Le Secrétaire général Adjoint de la CEEAC s’est félicité de
la facilitation belge au dialogue politique et a souhaité que
celui-ci se pérennise. Mme MFOULA a marqué son adhé-
sion à l’idée d’organiser le Conseil du PFBC à Malabo
aux dates retenues de commun accord. Elle a
ensuite évoqué les résultats du Projet d’Ap-
pui à la conservation des écosystèmes et
de la biodiversité du Bassin du Congo
(PACEBco), la preuve selon elle du souci
constant de la région d’assurer le mieux
être des populations, car a-t-elle souligné,
l’aspect bien être des populations devrait inté-
grer le dialogue politique avec les populations riveraines.
La responsable de la CEEAC a ensuite fait le point à son
hôte sur les sujets importants au niveau des instances sous
régionales, notamment la réforme institutionnelle encours
au niveau de la CEEAC, et la place de la COMIFAC dans la
dynamique de gestion durable des forêts en Afrique Cen-
trale.
Les échanges se sont déroulés dans un climat emprunt de
compréhension et de cordialité entre les deux interlocuteurs.
Page 14
COOPERATION CEEAC-BELGIQUE : LE MINISTRE D’ETAT FRANÇOIS XAVIER DE DONNEA
REÇU AU SECRETARIAT GENERAL DE LA CEEAC
Le Secrétaire général Adjoint chargé du Département de l’intégration physique, économique et monétaire Madame Marie Thérèse Chantal MFOULA s’est entretenue, le 07 mars 2019, avec le Ministre d’Etat du Royaume de Belgique, M. François Xavier DE DONNEA, facilitateur du Partenariat pour les Forêts du Bas-sin du Congo (PFBC). Le membre du gouvernement belge était à la tête d’une délégation composée de M. Raymond NDOMBANGOYE, Secrétaire Exécutif de la COMIFAC, M. Maxime NZITA, Co-facilitateur et du 1er Conseiller de l'Ambassade de Belgique à Yaoundé.
Le Secrétaire général
Adjoint de la CEEAC
s’est félicité de la
facilitation belge au
dialogue politique
Mme MFOULA et M. DE DONNEA entourés de leurs collaborateurs à l’issu de l’audience
Page 15 N° 004 - Avr i l 2019
ATELIER DE VALIDATION DE LA STRATÉGIE DE COMMUNICATION ET LA MISE EN PLACE DU
RÉSEAU DES COMMUNICATEURS DE LA CEEAC
Le Secrétariat général de la Communauté Econo-mique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) a organisé du 14 au 15 février 2019 à Libre-ville au Gabon un double atelier de validation de la Stratégie de Communica-tion et la création du Ré-seau des communica-teurs de la CEEAC.
L’objectif de l’atelier était de valider techniquement la Stratégie de Communica-tion de la CEEAC et de créer le Réseau des Com-municateurs.
Etaient présents, les communicateurs venus de la quasi-totalité les Etats membres
de la CEEAC, les Experts de la CEEAC et le Consultant chargé de l’élaboration de
la Stratégie de Communication
Président : Gabon
M. Charles OBAME ONDO
Vice- Président : Angola
Sebastiâo Inacio Junior
Secrétaire général : Cameroun Martial NGUEA EBENGER
Rapporteur : RD Congo
Nenette NGENDO FWAMBA
Les participants ont défini les enjeux de leur réseau dont l’ob-jectif principal est de faciliter et de contribuer efficacement au renforcement de la visibilité de la CEEAC. Il a été mis en place un bureau du Réseau des communicateurs de la CEEAC composé ainsi qu’il suit :
Observations et Recommandations
Création du réseau des Communicateurs de la CEEAC
-La Définition du mécanisme d’évaluation du cadre de
suivi et évaluation ;
-La Description du phasage de la stratégie ;
-La Révision du plan et du chronogramme de la mise en
œuvre de la stratégie ;
-L Reformulation de l’objectif de la stratégie pour susci-
ter l’adhésion de tous les Etats membres.
Les participants ont apporté des contributions fruc-tueuses desquelles découlent les observations et
recommandations ci-après :
- La définition du cadre institutionnel de la mise en
œuvre de la stratégie ;
- La Présentation des coûts et modalités de finan-cement (analyse des coûts, stratégie de finance-
ment et modalité de mise en œuvre) ;
Les participants ont
défini les enjeux de
leur réseau dont
l’objectif principal
est de faciliter et de
contribuer
efficacement au
renforcement de la
visibilité de la
CEEAC.
Le Président du bureau, M. Charles OBAME ONDO (au Centre) et quelques participants
CEEAC-INFOS
Au nom de son Excellence, Monsieur le Secrétaire général de la Communau-té économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Madame MFOULA Marie Thérèse Chantal, Secrétaire gé-néral Adjoint en charge du Départe-ment de l’Intégration Physique, Econo-mique et Monétaire (SGA/DIPEM) a conduit au siège de la Banque Afri-caine de Développement (BAD) à Abid-jan (Côte d’Ivoire), du 04 au 05 avril 2019, une forte délégation du Comité Ministériel d’organisation de la table ronde des bailleurs de fonds pour le financement des projets d’infrastruc-tures routières dans la sous-région Afrique centrale.
La délégation comprenait le Ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Equipe-ment et des Travaux Publics de la Répu-blique du Congo M. Jean-Jacques BOUYA, et le Ministre des Infrastructures, des Transports et du Désenclavement de la République du Tchad M. ABDERA-MANE MOUCTAR MAHAMAT avec la participation des Experts venus de la Ré-publique Centrafricaine, de la République du Congo, de la République Démocra-tique du Congo, de la République du Tchad, du Secrétariat général de la
CEEAC et d’Africa 50.
Du côté de la Banque Africaine de Déve-loppement (BAD), ont pris part à cette importante concertation, le Vice-Président chargé des Infrastructures, de l’Industrialisation et du Secteur Privé M. Pierre GUISLAIN, le Directeur Général de la Région Centre, M. Ousmane DORE, le Directeur du Département Transport, Monsieur Amadou OUMA-
ROU, le Directeur de la Facilité Juridique Africaine, Monsieur Stephen R. KARANGIZI, et la Directrice du Département de l’Intégration Régionale. Ma-
dame Mono MUPOTOLA,
Les discussions ont porté sur le processus préparatoire de la Table Ronde des bailleurs de fonds pour le financement du projet de la route Ouesso-Bangui-N’Djamena (Mbaikoro) et de la navigation sur le fleuve Congo et ses affluents Ouban-gui et Sangha et du projet de construction du pont route-rail entre les villes de Kinshasa et Brazzaville et le prolongement du chemin de fer Kinshasa-
Ilebo.
Sous la supervision de Madame MFOULA Marie Thérèse Chantal, SGA/DIPEM, la délé-gation du Comité Ministériel d’organisation de la table ronde des bailleurs de fonds pour le financement des projets d’infrastructures routières dans la sous-région Afrique centrale et la partie BAD ont échangé sur l’état d’avancement de l’ins-truction des deux projets, la feuille de route des activités préparatoires de la Table Ronde et les aspects liés au budget de l’évènement, les activités de structuration et de développe-ment du Projet Pont Route Rail et prolongement du chemin de fer entre Kinshasa et Ilebo par AFRICA 50 ,ainsi qu’à la straté-
gie d’identification et d’implica-tion des autres Partenaires
Techniques et Financiers.
Aux termes des discussions, les deux parties ont convenu d’or-ganiser la Table ronde le 20 juin 2019 à Brazzaville, Répu-blique du Congo sous le Haut patronage de SEM Denis SAS-SOU NGUESSO, Président de la République du Congo et Pré-sident désigné champion par ses Pairs de l’Union africaine, dans le cadre du PIDA (Programme de Développement
des Infrastructures en Afrique).
Monsieur Charles BOAMAH, Premier Vice-Président de la BAD a présidé la séance de clôture des travaux avec l’en-semble des délégations en pré-sence de ses collaborateurs. La BAD s’est félicitée du leadership du Secrétariat Général de la CEEAC dans la conduite et la coordination générale de ces deux projets et du processus préparatoire de la Table Ronde des Bailleurs. Il a réitéré l’enga-gement de la BAD qui a financé les études de ces projets, à ac-compagner le Secrétariat Géné-ral et les Etats membres de la CEEAC concernés, dans la mo-bilisation des ressources finan-
cières.
Page 16
VISITE DU COMITÉ MINISTÉRIEL D’ORGANISATION DE LA TABLE RONDE DES BAILLEURS
DE FONDS POUR LE FINANCEMENT DES PROJETS DE LA ROUTE OUESSO-BANGUI-
N’DJAMENA ET DE LA NAVIGATION SUR LE FLEUVE CONGO ET SES AFFLUENTS
OUBANGUI ET SANGHA (CD13) ET DU PONT ROUTE-RAIL ENTRE LES VILLES DE
KINSHASA ET BRAZZAVILLE (PRR) ET DU PROLONGEMENT DU CHEMIN DE FER
KINSHASA-ILEBO (CFKI).
Les organisations de la Société civile se sont engagées à
collaborer avec la CEEAC dans le domaine de la préven-
tion des conflits et la participation des civiles aux opéra-
tions de soutien à la paix, à l’issue d’un atelier de renfor-
cement des capacités des acteurs des OSC organisé du
25 au 29 mars à Douala (République du Cameroun) par la
Direction des Affaires Politiques et du Mécanisme
d’Alerte Rapide de l’Afrique Centrale (MARAC).
Sur invitation du Secrétariat Général de la CEEAC, les organi-
sations de la société civile de la Communauté Economique
des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC) se sont réunies pen-
dant cinq jours à Doua-
la pour renforcer leurs
capacités en vue d’amé-
liorer leur participation à
la prévention et résolu-
tion des conflits ainsi
qu’aux opérations de soutien à la paix dans la sous-région
fragilisée par les crises multiformes.
Cette activité avait pour objectif global de "définir un cadre
formel de collaboration" entre la CEEAC et la société civile
dans le domaine de la paix et sécurité en Afrique Centrale.
Trente-six délégués des OSC de l’Afrique Centrale ont travail-
lé avec les délégués du Bureau régional des Nations Unies
pour l’Afrique Centrale (UNOCA), de l’Union africaine (UA), du
Secrétariat Général de la CEEAC, du Bureau
régional des Nations Unies pour le Droit de
l’Homme et la Démocratie en Afrique Cen-
trale (BNUDHD-AC), le réseau ouest africain
pour l’édification de la paix (WANEP) autour
des thématiques ci-dessous :
Défis sécuritaires en Afrique Centrale ; Processus de paix en cours en Afrique
centrale ; Stratégie de l’Union Africaine en matière
de collaboration avec la Société Civile ;
Orientations politiques et stratégiques générales de l’Union Africaine ;
Cadre juridique et orientation générale
concernant la participation de la compo-
sante civile dans les missions de paix ;
Expérience de collaboration de la compo-
sante civile de la CEEAC : cas de l'exer-
cice Kwanza 2010 ;
Page 17
Cette activité avait pour objectif global de
"définir un cadre formel de collaboration"
entre la CEEAC et la société civile dans le
domaine de la paix et sécurité en Afrique
Centrale.
N° 004 - Avr i l 2019
Le MARAC amène les Organisations de la Société Civile d’Afrique Centrale à former une coali-
tion pour collaborer avec la CEEAC dans le domaine de la paix et sécurité
Photo de famille à l’ouverture de l’Atelier
L’ouverture et la clôture de l’atelier ont été présidées par Monsieur BINDZI EDZIMI Gervais, Ministre plénipoten-tiaire, Chef d’antenne du Ministère des Relations Extérieures à Douala.
CEEAC-INFOS Page 18
Expériences de la participation de la composante
civile dans les missions de paix actuelle en
Afrique centrale ;
Expérience de la participation des organisations
féminines d’Afrique Centrale dans la gestion des
conflits (Cas de la RDC, RCA et Tchad ;
Collaboration entre le MARAC et la société civile :
historique et perspectives ;
Présentation du Système d'alerte rapide du MA-
RAC et contribution attendue des OSC ;
Rôle des OSC dans la mise en œuvre de la con-
vention de Kinshasa ;
Expérience du Centre des Nations Unies pour les
Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique
Centrale dans l’appui aux OSC en matière de
Droits de l’Homme ;
Expérience du WANEP sur le réseau des OSC
travaillant dans le domaine de l’alerte précoce et
la prévention des conflits en Afrique de l’Ouest ;
Expériences d'organisation d'un réseau régional
de la société civile en Afrique centrale : Cas de
RASALAC.
A l’issue des échanges sur les thématiques susmen-
tionnées, les participants ont mis en place des
groupes de travail pour l'élaboration d'une feuille de
route des OSC d'Afrique Centrale sur les orientations,
les principes et mécanismes de collaboration entre
les OSC et la CEEAC, un plan d’action commun, une
déclaration finale de l’atelier et un engagement formel
des OSC à œuvrer aux côtés de la CEEAC.
L’Ambassadeur Baudouin HAMULI KABARHUZA, Direc-
teur des Affaires Politiques et du MARAC et Monsieur
BINDZI EDZIMI Gervais, Ministre Plénipotentiaire, Chef
d’antenne du Ministère des Relations Extérieures du
Cameroun à Douala qui avaient présidé les cérémo-
nies d’ouverture et de clôture de l’atelier se sont ré-
jouis des résultats obtenus.
Ces résultats sont marqués notamment par l’engage-
ment des Organisations de la Société Civile pour la
prévention et la résolution des conflits en Afrique Cen-
trale, la Déclaration de douala sur la collaboration
entre la Communauté Economique des Etats de
l’Afrique Centrale et les Organisations de la Société
civile de l’Afrique Centrale adoptés par les partici-
pants.
Enfin, se félicitant de la bonne collaboration entre la
CEEAC, la CEDEAO, l’Union africaine, l’UE,
l’UNOCA et d’autres partenaires techniques
et financiers pour l’implication des OSC
dans les activités de paix et sécurité, les
participants ont formulé des recommanda-
tions aux Etats membres de la CEEAC, au
Secrétariat Général de la CEEAC et leurs
partenaires
Dispositif transitoire de la Coalition des OSDC
Pour faciliter la suite du processus de mise en place de la Coalition, un Comité Ad Hoc a été mis en place et animé par les représentants des quatre (4) réseaux régionaux présents à ces assises : le COCAFEM-GL, le REPON-GAC, le REDHAC et le REFAC. Il est modéré
par le REPONGAC.
La durée du comité ad hoc est de deux (02)
ans.
Le comité a pour tâches :
Renforcer la collaboration avec la CEEAC ;
Coordonner la mise en route de la feuille de route des actions du niveau régional et national ;
Appuyer le processus d’installation de la Coalition avec la production des pro-jets de textes de gouvernance et de gestion et la mise en place des comités nationaux ;
Convoquer l’Assemblée constituante de
la Coalition.
Le comité se réunit au moins une fois par tri-mestre ou en cas d’urgence avérée et en
marge des activités régionales.
En outre, il est créé un point de liaison repré-sentant les OSC auprès de la CEEAC basé à Libreville siège de la communauté. Ce point focal de liaison est assuré par Mr Guy Chris-tian MOUSSAVOU du ROPAGA. Il a pour mission de faciliter la communication sous
l’orientation du Comité Ad hoc.
DECLARATION DE DOUALA
SUR LA COLLABORATION ENTRE LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L’AFRIQUE CENTRALE ET LES ORGANISATIONS
DE LA SOCIETE CIVILE DE L’AFRIQUE CENTRALE
NOUS, les Représentants du Secrétariat général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et des Organisations de la Société Civile de l’Afrique centrale œuvrant dans les domaines de la paix et de la sécurité ;
Réunis à Douala, République du Cameroun, du 25 au 29 mars 2019 dans le cadre de l’« Atelier de renforcement des capacités en planification des organi-sations de la société civile d’Afrique centrale dans les domaines de prévention, de résolution des conflits et des opérations de soutien à la paix » ;
Considérant la Charte internationale des Droits de l’Homme et tous les instruments juridiques internationaux et continentaux pertinents sur les Droits de l’Homme ;
Prenant en compte la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la participation des femmes dans la prévention et la résolution des conflits et d’autres résolutions subséquentes, la Résolution 2250 du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la jeunesse, la paix et la sécurité, notam-ment sur la participation des jeunes dans les processus de prévention et de résolution des conflits ainsi que des instruments juridiques internationaux relatifs à la protection de l’enfance ;
Nous référant à l’Acte Constitutif de l’Union africaine adopté à Lomé, République Togolaise, le 11 juillet 2000 qui institue le Conseil Economique, Social et Culturel comme cadre privilégié de participation des organisations de la société civile aux activités de l’Union ;
Rappelant la Formule de Livingstone adoptée à Lusaka, République de Zambie, le 05 décembre 2008 consacrant la collaboration entre l’UA et les organisa-tions de la société civile dans le domaine de la prévention et la gestion des conflits ;
Considérant les engagements des Etats africains concernant leur participation aux opérations de soutien à la paix, particulièrement l’implication et le renforcement des capacités de la composante civile ;
Nous référant au Traité instituant la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale signé le 18 octobre 1983 à Libreville, République Gabo-naise ;
Nous appuyant sur le Protocole relatif au Conseil de Paix et de Sécurité de l’Afrique Centrale signé à Malabo, République de Guinée Equatoriale, le 24 février 2000 ;
Considérant le Protocole d’accord de coopération dans le domaine de la paix et de la sécurité entre l’Union africaine, les Communautés Economiques Régionales et les Mécanismes de Coordination des Brigades Régionales en Attente de l’Afrique du Nord et de l’Afrique de l’Est signé en 2008 qui engage les Parties « à harmoniser et à coordonner leurs efforts en ce qui concerne leur interaction avec les organisations de la société civile et le secteur privé dans la mise en œuvre de l’agenda continental pour la paix et la sécurité » ;
Prenant en compte la Convention de l’Afrique centrale sur le contrôle des armes légères et de petit calibre, de leurs munitions et de toutes pièces et composantes pouvant servir à leur fabrication, réparation et assemblage signé le 30 avril 2010 à Kinshasa, République Démocratique du Congo, qui de-mande au Secrétaire Général de la CEEAC de faciliter et d’encourager l’établissement d’un réseau régional des organisations de la société civile œuvrant dans le domaine du contrôle des armes légères et de petit calibre ;
Rappelant la Déclaration des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC sur la collaboration avec les organisations de la société civile dans la préven-tion des conflits signée à Kinshasa, République Démocratique du Congo, le 24 octobre 2009 ;
Prenant en compte la volonté toujours réaffirmée des Chefs d’Etat de l’Afrique centrale d’impliquer les Organisations de la société civile dans la préven-tion, la gestion et le règlement des conflits dans la région ;
Se référant au communiqué final du 4ème Conseil des Ministres du COPAX tenu à N’Djamena les 21 et 22 novembre 2014, instruisant le Secrétariat Géné-ral de la CEEAC à définir un cadre formel de collaboration avec les organisations de la société civile et à multiplier les actions en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes dans les conflits armés ;
Se félicitant du partenariat entre la CEEAC, l’Union africaine, l’Union Européenne, le Bureau Régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale (UNOCA), Centre Régional des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale (CNUDHD-AC) et d’autres partenaires ;
Réaffirmons notre volonté à entretenir une large et permanente collaboration dans les domaines indicatifs ci-dessous :
Le renforcement de la culture et de l’éducation à la paix : L’alerte rapide pour la prévention des conflits ; La médiation et la diplomatie préventive ; La gestion des conflits, des catastrophes naturelles et des urgences humanitaires ; La lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre ; La réduction de la violence armée particulièrement celle affectant les femmes et les enfants ; La lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits affectant tout particulièrement les femmes et les enfants; La lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent, le terrorisme et la criminalité transnationale organisée ; La lutte contre la traite des êtres humains et les trafics illicites ; L’exploitation illégale des ressources naturelles et le financement des groupes armés ; La promotion et le renforcement des initiatives des femmes dans la résolution pacifiques des conflits ; La réforme du secteur de sécurité ainsi que le désarmement, la démobilisation et la réinsertion, réintégration, rapatriement des ex-combattants ; La promotion et la défense des droits de l’homme, de la bonne gouvernance et des principes démocratiques ; Les questions relatives à la reconstruction post-conflit ; La coopération transfrontalière, la délimitation et la démarcation des frontières ; La promotion de la dimension genre.
Encourageons la mise en œuvre des recommandations prises lors de l’Atelier régional sur le partenariat CEEAC-Société civile dans le cadre de l’alerte précoce et de la prévention des conflits en Afrique centrale tenu à Libreville, République Gabonaise, du 31 juillet au 1er août 2017 ;
Reconnaissons l’existence des réseaux thématiques régionaux œuvrant dans les domaines de la paix et de la sécurité et réaffirmons notre disposition à colla-borer avec ces derniers ;
Réaffirmons notre disposition à signer un document-cadre de collaboration entre la CEEAC et la coalition des organisations de la société civile de l’Afrique centrale opérant comme un réseau autonome et professionnel d’alerte rapide, de prévention des conflits et de participation aux opérations de soutien à la paix.
Fait à Douala, le 29 mars 2019
Les Participants
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CEEAC-INFOS
Engagement des organisations de la société civile pour la prévention et la résolution des conflits en Afrique Centrale
Douala, le 29 mars 2019
****************
Nous, représentants des organisations de la société civile des 11 pays membres de la CEEAC, réunis à Douala du 25 au 29 mars 2019 en atelier de renforcement des capacités des OSC en planification dans le cadre de la pré-vention et la résolution des conflits en Afrique centrale, organisé par le Secrétariat Général de la CEEAC ;
Considérant la Charte internationale des Droits de l’Homme ;
Nous référant à l’Acte Constitutif de l’Union africaine adopté à Lomé, République Togolaise, le 11 juillet 2000 qui institue le Conseil Economique, Social et Culturel comme cadre privilégié de participation des organisations de la société civile aux activités de l’Union ;
Considérant la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples ;
Considérant le Traité instituant la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale signé le 18 octobre 1983 à Libreville, République Gabonaise ;
Prenant en compte la Déclaration des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC sur la collaboration avec les organisations de la société civile dans la prévention des conflits signée à Kinshasa, République Démocratique du Congo, le 24 octobre 2009 ;
Conscient du fait que l’Afrique Centrale constitue l’une des régions du continent disposant d’immenses potentiali-tés humaines et naturelles pouvant impulser et soutenir durablement le développement économique et social, et ainsi améliorer les conditions de vie des populations ;
Considérant que, malgré ces potentialités, la région accuse un retard sur les plans économique, social, et d ’inté-gration régionale. De plus, elle est marquée par des conflits armés entrainant l’extrême violence, les déplace-ments des populations et l’exploitation illicite des ressources ;
Rappelant les principes et orientations des Hauts Sommets d’Istanbul, de Busan et de Paris qui considèrent les OSC comme des partenaires au développement et des acteurs incontournables dans le domaine de la prévention et la gestion des conflits ;
Reconnaissant la pluralité et la diversité du monde associatif, leur expertise et expérience de terrain qui, au quoti-dien, contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations, à la paix et à la sécurité ;
Reconnaissant la nécessité d’améliorer la prise en compte du genre, le partage et de la diffusion de l’information, l’utilisation des nouvelles technologies, la mobilisation des ressources, etc.
Se félicitant des opportunités de collaboration avec la CEEAC, l’Union africaine, l’UE, l’UNOCA, le CNUDHD-AC, les réseaux tels que le WANEP et de l’ouverture avec d’autres partenaires techniques et financiers de la région ;
Déclarons la mise en place de la Coalition des OSC de l’Afrique Centrale pour la prévention et la gestion des conflits ;
Nous engageons à :
renforcer nos capacités techniques et mutualiser les efforts pour agir sur le terrain aux côtés des Etats de la ré-gion ;
échanger, documenter, diffuser les expériences et capitaliser les bonnes pratiques ;
renforcer la synergie d’action et partager les informations aux niveaux national et régional ;
développer des actions avec les communautés à la base dans le domaine de la prévention et la résolution des conflits, des droits de l’homme et la démocratie et en assurer le suivi ;
promouvoir la participation des OSC de la région dans les processus de médiation ainsi que les opérations de maintien de la paix, dans l’engagement avec les structures de la CEEAC, de l’UA, les structures de l’ONU et tous les organismes dédiés à la paix et la sécurité impliquant les OSC ;
promouvoir la participation des femmes, des jeunes et des groupes marginalisés dans le processus de paix à tra-vers les actions de plaidoyer pour l’élaboration et la mise en œuvre des instruments régionaux et internationaux relatifs aux Droits de l’Homme, à la paix et à la sécurité ;
Identifier des partenaires nationaux et communautaires pour améliorer les réponses dans le cadre de l’opération-nalisation du système d’alerte rapide pour la prévention des conflits ;
développer des stratégies de suivi et évaluation de nos projets et programmes en vue d’en assurer une bonne exécution ;
développer la collaboration et le partenariat avec les acteurs étatiques, le secteur privé et les partenaires tech-niques et financiers pour la paix, la sécurité, la stabilité des Etats de la région et le bien-être des populations ;
travailler conjointement avec la CEEAC, l’Union africaine, les Nations Unies et autres partenaires pour la paix et le développement durable de la région.
Fait à Douala, le 29 mars 2019
Les délégués des OSC
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En réponse à une requête du Ministère de l’Administration
du Territoire, de la Sécurité Publique et de la Gouver-
nance Locale de la République du Tchad, le Secrétariat
Général de la CEEAC a organisé du 1er au 05 avril 2019 à
N’Djamena un atelier de formation sur l’évaluation des
besoins post-catastrophe (PDNA) et le cadre de relève-
ment aux catastrophes (DRF) du Tchad, en partenariat
avec la Banque Mondiale, l´Union Européenne et le
Groupe des Nations Unies pour le Développement.
La formation s’inscrit dans le cadre du programme de dévelop-
pement des capacités PDNA/DRF issu d’après la déclaration conjointe signée en 2008 sur les évaluations post-crise et la planification du relèvement par le Groupe des Nations Unies pour le Développement (GNUD), l’Union européenne (UE) et la Banque Mondiale. Ce programme engage ces Organisa-tions à collaborer et à adopter des approches communes en matière d’évaluation et de planification du relèvement dans des situations post-crise, y compris des situations de catas-
trophe et de conflit.
La CEEAC, ayant pour but de promouvoir et de renforcer une coopération harmonieuse entre ses pays membres et un développement équilibré et auto-entretenu dans les domaines de l’activité économique et sociale, s’engage avec le concours de ses partenaires au déve-loppement dans des programmes qui doivent concourir à accélérer l’intégration régionale en Afrique Centrale. Un des axes stratégiques de la CEEAC constitue la conservation et de la
gestion durable des écosystèmes forestiers et des savanes de la région. Par ailleurs, un pro-cessus de court terme pour l’intégration de la prévention des catastrophes et de l’adaptation au changement climatique dans les politiques, les programmes et les projets nationaux et régionaux, est engagé et mis en œuvre au
niveau de la CEEAC.
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EVALUATION DES BESOINS POST-CATASTROPHE (PDNA) ET LE CADRE DE RELÈVEMENT
AUX CATASTROPHES (DRF) – TCHAD 2019
M. Semingar Ngaryamngaye ( à gauche), Représentant le SG-CEEAC à la cérémonie d’ouverture
CEEAC-INFOS
Ainsi, les trois partenaires internationaux et la CEEAC s’accordent à reconnaitre la nécessité de poursuivre l’établissement d’un groupe solide d’ex-perts nationaux et régionaux capables de réaliser des évaluations post-catastrophes (PDNA) et de mettre en place des cadres de relèvement des catastrophes (DRF). Les discussions au sujet de ces formations ont mis en évidence l’absence d’équipes multisectorielles de professionnels et hauts fonctionnaires nationaux capables d'entre-prendre de telles évaluations et d'appuyer une pla-nification du relèvement plus efficace. C’est à cette fin qu’a été organisée une série de formations ré-gionales et nationales dans de nombreux pays africains, y compris une formation régionale pour la Communauté économique des États de l’Afrique
centrale (CEEAC) organisée au Gabon en 2017.
La série de formations régionales et nationales a pour finalité de former un groupe de spécialistes du relèvement aux approches et aux méthodolo-gies du PDNA et du DRF et de constituer un groupe de professionnels et de fonctionnaires ca-pables d’entreprendre une évaluation des besoins sur le terrain et de former des collègues dans leur pays et leur région à l’utilisation des méthodolo-
gies du PDNA et du DRF.
L’équipe de formation composée d’experts sélectionnés de la GFDRR/Banque mondiale, du PNUD, d’agences spécialisées des Nations unies et de l’UE, ainsi que des professionnels expérimentés indépendants qui ont parti-cipé à l’élaboration des méthodologies du PDNA et du DRF a partagé sa riche expérience avec une quaran-
taine de participants, comprenant des représentants de:
Ministère du Plan, Économie et Finances
Ministères sectoriels
Agence de Gestions des Catastrophe/Protection
civile le cas échéant
Représentants de la société civile (croix Rouge,
collectif d’ONG)
Membres du parlement
Représentants des gouvernements locaux
Agences des Nations Unies partenaires du PDNA (1 participant par agence) : PNUD, FAO, UNI-
CEF, OMS, ONU Femme.
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Photo de famille à l’ouverture de l’atelier
La Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) a effectué du 22 au 27 mars 2019, une mission de visites de terrain dans les sites de Booué et de Tsengué-Lélédi, suite au démar-rage , le 20 mars 2019, des prestations du Groupement ISL Ingénierie, NESPAK, OIE, GIBB et Oréade-Brèche, adjudicataire du marché de la réalisation des études d’Avant-projet Sommaire (APS) et d’Avant Pro-jets détaillé (APD) de barrages hydroélectriques de Booué et de Tsé-ngue – Leledi (Gabon) ainsi que les études d’impacts environnemen-tale et sociales y afférentes. Spécifiquement, il s’agit (i) d’informer les autorités locales du démarrage effectif du projet et de (ii) visiter les
sites de Booué et de Tsengué-Lélédi.
Elle était accompagnée du Ministère de l’eau, de l’énergie, de la valori-sation et de l’industrialisation des ressources minières du Gabon et du
Groupement ISL Ingénierie, NESPAK, OIE, GIBB et Oréade-Brèche.
Le projet ‘’ Booué et Tséngue – leledi’’ est un projet à caractère régio-nal phare de l’Afrique centrale qui permet non seulement de renforcer la coopération et l’intégration régionales mais aussi de construire un maillon important d’infrastructure de réseau électrique interconnecté en Afrique centrale. Son objectif étant de contribuer à l’amélioration des conditions de vie de la population des pays concernés par le pro-jet (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale) dans le cadre du
soutien au développement économique et social.
Il est prévu que le Consultant examine les possibilités : (i) d’électrifica-tion transfrontalière avec le Congo, le Cameroun et la Guinée Equato-riale ; et (ii) d’alimenter les zones rurales soit traversées directement
par la ligne Haute Tension ; soit par des lignes d’interconnexion avec
certaines localités ». La durée des études étant de
11 mois (Février 2020).
L’ensemble des études validées d’APS et d’APD, seront soumis à l’approbation du Conseil des Mi-nistres de la CEEAC, et constitueront les dossiers de financement à soumettre aux bailleurs de fonds lors d’une table ronde qui sera organisée au cou-
rant de l’année 2020.
A toutes fins utiles, la réalisation des études sus-mentionnées, au titre des projets d’investissements financés par le Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD°) sous forme de don, résulte de la table ronde du 17 juin 2016 de Bruxelles (Belgique), organisée par le Secrétariat Général de la CEEAC, en collaboration avec la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et dans laquelle le Ministère en charge de l’énergie du Gabon, ( Pays assurant la Prési-dence en Exercice de la CEEAC), y présidait les
travaux.
La mission était conduite par Monsieur Désiré
NDEMAZAGOA, Chef de Service Eau et Energie,
Coordonnateur du projet PACOBT – PPI – Secré-
tariat Général de la CEEAC.
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LES CHUTES DE BOOUÉ ET TSENGUE - LELEDI AU GABON :
LE COMPTE À REBOURS DES TRAVAUX EST LANCÉ
Aperçu sur le Booué
CEEAC-INFOS
La capitale congolaise a accueilli du 26 au 27 février 2019 la réunion des experts des Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) sur l’adop-tion du Plan d’action consensuel de déploie-ment des infrastructures de communications électroniques de l’Afrique centrale et du cadre institutionnel de sa mise en œuvre.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le
Ministre des postes, des télécommunications et de
l’économie numérique Monsieur Léon Juste
Ibombo en présence du Représentant du Secré-
taire général de la CEEAC M. Guychard Tsan-
gou, du Représentant de l’Union Internationale
des Télécommunications pour l’Afrique centrale et
Madagascar M. Jean Jacques Massima et de
nombreux experts venus de la quasi-totalité des
Etats membres.
L’objectif principal de la réunion des Experts en
charge des Télécommunications/TIC des Etats
membres de la CEEAC est de préparer les docu-
ments à soumettre à l’approbation des ministres,
d’une part d’examiner le projet de Plan d’Action Consen-
suel de Déploiement des Infrastructures de Communica-
tions Electroniques (PACDICE-AC) qui regorge l’en-
semble des projets d’infrastructures transfrontaliers de
notre espace communautaire et, d’autre part, le cadre
institutionnel de sa mise en œuvre.
Trois allocutions ont été prononcées :
La première, par le Représentant du Secrétaire général
de la CEEAC, Monsieur Guychard Tsangou, la deu-
xième par le représentant de l’Union internationale des
Télécommunications (UIT), Monsieur Massima, puis le
discours d’ouverture solennelle des travaux du Ministre
Léon Juste Ibombo.
Les trois intervenants ont fait l’état des lieux de la situa-
tion de déploiement des infrastructures de télécommuni-
cation dans la région Afrique centrale, évoqué les poten-
tialités, les écueils et les efforts consentis pour relever
les défis.
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PLAN D’ACTION CONSENSUEL DE DÉPLOIEMENT DES INFRASTRUCTURES DE COMMUNICATIONS
ÉLECTRONIQUES DE L’AFRIQUE CENTRALE ET DU CADRE INSTITUTIONNEL DE SA MISE EN ŒUVRE
Le Ministre Léon Juste Ibombo entouré des Experts à la cérémonie d’ouverture de leur réunion .
Selon le Ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, l’adoption de ce Plan
régional dotera notre espace communautaire d’un schéma directeur d’interconnexion transfrontalière qui lui faisait
défaut jusqu’à présent. Ce plan regroupant l’ensemble des projets d’infrastructures de communications électroniques
de l’Afrique centrale constituera un instrument de mobilisation de ressources auprès des partenaires.
Le membre du gouvernement congolais s’est félicité des succès déjà engrangés dans l’interconnexion entre certains
pays à l’exemple du Congo et du Gabon, malgré les difficultés des Etats à autofinancer leurs infrastructures.
Le représentant de l’UIT a lancé un appel à la volonté économique des Etats en complément à la volonté politique
déjà largement exprimée par les chefs d’Etat et de gouvernement afin que nos projets ne deviennent pas des vœux
pieux.
Le représentant du Secrétaire général de la CEEAC a émis le vœu que les experts déploieront tout leur génie pour
favoriser la mise en œuvre du programme de développement des infrastructures filaires large bande de transport de
communications électroniques.
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Le Premier Ministre Clément MOUMBAMBA à l’ouverture de la réunion des Ministres
Haut de Gué-Gué
BP : 2112 Libreville –GABON Tél. : (+241) 01 44 47 31 (+241) 01 44 47 34 Email : secretariat@ceeac-eccas.org
Communauté Economique des Etats de l ’Afr ique Centrale
( CEEAC)
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