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Le Journal des Sciences
Numéro 10—Avril/Mai 2014
— Le Carnaval Etudiant de Caen —
EDITO
1 • Le Journal des Sciences | Avril—Mai 2014 • N°10
C’est déjà le dernier numéro de l’an-
née, le temps passe vite ! Nous te-
nons tout d’abord à vous remercier
d’avoir fait confiance à la Fédération
Campus Basse-Normandie pour vous
représenter dans les conseils cen-
traux de l’Université lors des élec-
tions des 1 et 2 avril derniers.
Ce mois-ci a lieu le plus grand évène-
ment étudiant de l’année, le Carnaval
Etudiant de Caen ! Nous vous atten-
dons donc déguisés le 10 avril dans
les rues de Caen.
Nous vous proposons un dossier sur l’utilisa-
tion des LEGOs à l’Université, une présenta-
tion des masters recherche en physique à
l’UCBN, le Fab Lab de Relais d’Sciences où
vous pourrez laisser libre cours à votre ima-
gination, une question existentielle sur les
boutons de télécommande, une présenta-
tion de la nouvelle formation d’ingénieur en
mécatronique qui ouvre à la rentrée pro-
chaine, une recette de cordon bleu maison
ainsi qu’une série zombie, Helix. Les places
du gala Sciences sont disponibles à la vente,
passez les chercher dans nos locaux ;)
La Rédac’
SOMMAIRE Le composteur du RU Côte de Nacre —2
Des LEGOs à l’Université 3-4
Les masters recherche en physique
5-6-7
Le Fab Lab 8
Elie Antoine Octave Ligner 9
Pourquoi appuie-t-on plus fort sur les
touches de la télécommande ? 10
La nouvelle formation Mécatronique
11-12
Le métier d’enseignant-chercheur
13-14
Le Carnaval Etudiant de Caen 15
Agenda 16
Tuto 17
Recette/Série : Helix 18
Jeu/BD 19
NOUS CONTACTER:
Mail: corposciences.jds@gmail.com
Téléphone: 02.31.56.53.09/06.87.17.56.55
Site web : http://corposciencescaen.e-monsite.fr/
ENQUÊTE
2 • Le Journal des Sciences | Avril—Mai 2014 • N°10
Les restaurants universitaires à Caen, c’est 1,8 mil-
lions de repas par an dont 380.000 au RU Côte de
Nacre. Il est l’un des 7 sites de compostage en res-
tauration collective mis en place par la Syvedac et
le composteur s’inscrit dans une logique de moder-
nisation du fonctionnement du RU Côte de Nacre.
Le RU connaît une forte activité de septembre à
février avec des pointes à 2500 repas en un jour.
Avec une moyenne de 90g de déchets par repas,
c’est 27 tonnes de déchets qui sont traités chaque
année. Vous connaissez tous le système de tapis
roulant sur lequel vous déposez vos plateaux : der-
rière, c’est une équipe de plonge sensibilisée au
développement durable qui traite les déchets com-
postables. Il faut 6 à 7 personnes à chaque poste
pour assurer une bonne répartition dans le sys-
tème pneumatique qui aspire les restes.
Après la collecte pneumatique, un broyage et un
pressage, les déchets ressortent sous forme com-
pacte et vont directement dans une poubelle.
Cette poubelle est régulièrement vidée et son con-
tenu placé dans un conteneur à l’extérieur où le
compost va maturer pendant 6 semaines. On passe
d’un tas de déchets à un compost qui ressemble à
du sable fin. Il sera ensuite utilisé dans les espaces
verts du Campus 2.
Si le projet est le fruit d’une collaboration entre la
Syvedac, Veolia et le RU Côte de Nacre, 15 étu-
diants ont également participé au projet. Qu’ils
soient en DUT Génie de l’Environnement ou en li-
cence professionnelle GEDD (Génie de l’environne-
ment et développement durable), ils se sont impli-
qués via des projets tuteurés ou des stages de fin
d’études. Ils avaient pour missions l’étude du gise-
ment de déchets compostables, la participation à
la communication aux usagers du RU, le suivi du
fonctionnement et l’étude du devenir du compost.
Avec toute cette installation, le RU Côte de Nacre
est un des plus impliqués dans le développement
durable.
Le composteur du RU Côte de Nacre par Jacques EVERWYN, secrétaire de la CSC
Depuis deux ans, le RU Côte de Nacre est équipé d’un composteur électromécanique qui transforme
les déchets du RU en compost. Ce projet, mis en œuvre par la Syvedac, entre dans le cadre de la réha-
bilitation des bâtiments aux normes BBC (Bâtiment Basse Consommation). Nous avons visité pour vous
cette installation.
L’arrivée de la collecte pneumatique
Avant/Après
DOSSIER
SCIENTIFIQUE
Des LEGOs à l’université ! par Jean-Marc ROUTOURE, responsable de la mention « Sciences Pour l’Ingénieur » licence « sciences, technologie, santé »
Soyons sérieux La version 2.0 (NXT) du système «mindstorms» existe depuis 2006 et intègre des briques de construction et d’assemblage sans outils ainsi qu’un micro-contrôleur, des capteurs et des actionneurs. Une version EV3 commercialisée en octobre 2013 propose une mise à jour de ce système mais ne sera pas présentée ici. La photo du système ci-dessous montre la brique appe-lée «intelligente» par LEGO sur laquelle peuvent être connectée jusqu’à 4 capteurs et jusqu’à 3 servomoteurs. La brique est équipée d’une connectivité USB pour la programmation sur un ordinateur (PC ou mac) ou d’une connectivité sans fil bluetooth.
Dans le kit de base, on trouve 1 capteur de couleur ou de lumière, un capteur de distance à ultrasons ainsi que de contacteurs. Les actionneurs sont des moteurs élec-triques à courant continu équipés de codeur de posi-tion. Les moteurs peuvent avoir un rôle «normal» d’ac-tionneurs ou être utilisés en capteur de position. La brique «intelligente» comporte 4 boutons, un écran noir et blanc 100x60 pixels et un haut-parleur. Elle intègre un processeur Atmel 32-bit ARM AT91SAM7S256 fonctionnant à 55 MHz, équipé de 64 kB de RAM et 256 kB de mémoire Flash, un co-processeur Atmel 8-bit AVR, une puce ATmega48 utilisée pour les calculs, les convertisseurs analogique-numérique, la gestion des signaux analogiques de commande des moteurs et les circuits d’interface avec les capteurs et actionneurs. La liaison bluetooth est assurée par une puce CSR BlueCore 4. Il faut noter que LEGO fournit sur son site web l’ensemble des ressources logicielles et matérielles avec la description
complète des protocoles d’échange des informations, les schémas électroniques de la brique et des capteurs. L’ensemble est très cohérent, peu couteux pour du ma-tériel de cette qualité (moins de 400 € par kit) et LEGO a eu la bonne idée d’utiliser des standards connus (bus I2C) et réputés. La brique intelligente est un parfait exemple d’informa-tique embarquée : un ordinateur avec un environne-ment de programmation et de compilation permet de développer des programmes : la brique «intelligente» est la cible connectée à l’ordinateur par la liaison USB ou bluetooth. Différents langages de programmation sont disponibles. LEGO fournit un langage graphique (le NXT-G) basé sur l’environnement labview (un logiciel professionnel de programmation graphique). Le système étant bien documenté, des communautés d’enthousiastes ont développés d’autres environne-ment de programmation (java et C notamment). On peut également citer Microsoft avec "Microsoft robotics studio" et le logiciel RobotC.
Pour quoi faire ? Une recherche de projets réalisés avec ce matériel montre sa richesse : on trouve des solveurs de SUDOKU, de rubik cube, des giropodes, des flippers en LEGO, des horloges animées mais également des lanceurs d’avions en papier... : la seule limitation au système est la capaci-
Tout le monde connait ces pièces en plastique qui ont fait et qui font la joie des enfants. Alors, com-ment un jouet peut-il être utilisé à des fins pédagogiques dans un UFR des sciences de l’université ?
3 • Le Journal des Sciences | Avril—Mai 2014 • N°10
Des LEGOs à l’université ! té de créativité des utilisateurs. D’autres universités se sont également emparés de cet outil à des fins pédago-giques : ainsi, lors de la précédente édition de la confé-rence CETSIS qui s’est tenue à CAEN, trois contributions concernaient l’utilisation des LEGOs. CETSIS : Colloque de l’Enseignement des Technologies et des Sciences de l’Information des Systèmes. L’édition 2014 se déroulera à Besançon.
Des travaux pratiques de mécatro-nique Ce matériel est utilisé pour des travaux pratiques de mé-catronique de première année de licence : six heures de travaux pratiques sont proposées avec une prise en main de l’environnement LEGO, la caractérisation des moteurs et des capteurs et la réalisation d’un giropode : un sys-tème à deux roues tenant en équilibre grâce à un gyros-cope et une loi de commande des moteurs par variable d’état. Celui-ci est fabriqué et testé ainsi qu'une télécom-mande bluetooth : elle permet de faire avancer, reculer et tourner le giropode. L’évaluation par les étudiants (17 réponses sur 80 inscrits en 2013-2014) a abouti à une note de 4/5 avec les com-mentaires les plus pertinents suivants : « J'ai bien aimé les TP car cela changé des TP que l'on a l'habitude de faire, et en plus ils sont intéressants. » « Ces TP ont été très intéressants, cela permet d'imagi-ner la difficulté de concevoir des robots plus complexes notamment ceux allant sur la Lune ou autre. ».
Un concours de robotique Dans le cadre du projet transversal de seconde année, le thème suivant à été proposé en 2014 : « êtes vous ca-pable de réaliser une machine capable de trouver un ai-mant de 1 cm de diamètre sur un plateau carré de 1,6 m de côté ? » Cinq équipes de 4 à 5 étudiants ont utilisés des LEGOs pour réaliser une machine capable de relever ce défi (R2D2, Optimus prime, terminator, Wall-E et as-tro). Le vainqueur du concours sera la machine la plus rapide pour trouver l’aimant. Ce concours a été l’occa-sion d’initier les étudiants à la culture projet, de mettre en oeuvre un capteur magnétique, de dessiner et réali-ser une pièce à l’aide d’une imprimante 3D pour fixer le capteur sur le robot et de programmer la machine. Chaque membre de l’équipe possédait un rôle particu-lier : chef d’équipe, électronicien, mécanicien et informa-ticien. Le concours n'a pas encore eu lieu à la date d'écri-ture de ce papier mais il est évident que les étudiants se sont énormément investis dans ce projet et ont apprécié ce type de travail.
Pour conclure Dans les deux exemples proposés et par les autres initia-tives effectuées dans d'autres établissements d'ensei-gnement supérieur, l'utilisation à l'université du système proposé par LEGO apparaît donc particulièrement adap-té pour s’approprier les notions disciplinaires, dévelop-per le travail individuel et motiver les étudiants par la réalisation de systèmes concrets. L’aspect ludique d’abord attractif est très rapidement masqué par les ob-jectifs pédagogiques et permettent une réelle implication des étudiants. En reprenant une formulation déjà un peu désuète, il s’agit certainement de TP 2.0.
L’installation du concours
Le robot Optimus Prime
Les participants et leurs robots
4 • Le Journal des Sciences | Avril—Mai 2014 • N°10
par Guillaume OLIVIERO, étudiant en M1 physique, Francesca Gulminelli, professeur et respon-
sable M2R NAC et Sylvain MARINEL, professeur et responsable M2R MANE
MASTER
Les masters recherche en physique à l’UCBN
La physique fait partie de notre quotidien. Regardez ce qui vous entoure, tout n'est que physique.
Toutes les innovations technologiques du siècle dernier notamment n'auraient pu voir le jour sans que
les concepts physiques fondamentaux soient étudiés et compris. Etudier la physique c'est essayer de
comprendre le monde dans lequel nous vivons. Du plus petit constituant de la matière jusqu'aux ga-
laxies les plus lointaines.
Il y a deux grands domaines dans la physique, la physique fondamentale et la physique appliquée.
Cette dernière, comme son nom l'indique, va se servir des théories et des modèles proposés par la phy-
sique fondamentale afin de les appliquer d'un point de vue industriel. Cet ensemble de découverte est
ensuite exploité par les ingénieurs pour la fabrication de technologies innovantes. La physique fondamen-
tale quant à elle s'intéresse à l’élaboration des concepts physiques qui permettent de décrire et com-
prendre le monde qui nous entoure.
Pour devenir physicien, il est tout d’abord nécessaire d’acquérir des connaissances scientifiques de base
par le biais d’une Licence en Physique. Ce diplôme non-professionnalisant permet d’intégrer un Master
de spécialisation dans une branche spécifique de la Physique. Le Master, qu'il soit orienté professionnel
(P) ou recherche (R), a pour vocation, à la fin de celui-ci, une entrée dans la vie active. A la fin des deux
années d'un master recherche, le débouché principal est l’obtention d’un contrat de travail de 3 ans au
sein d'un laboratoire ou d'une entreprise suivant son projet professionnel. Ce contrat permet la prépara-
tion d’une thèse doctorale (PhD). Une thèse doctorale est l’ultime diplôme universitaire. Elle consiste en
l’élaboration d’un projet de recherche originel et autonome, validé par la production d’un mémoire qui, si
le projet est de qualité, donne lieu à une ou plusieurs publications sur des revues scientifiques internatio-
nales.
A l'université de Caen, il y'a 2 Masters recherche proposés. Le Master Noyaux, Atomes et Collisions (NAC)
et le Master Matériaux, Nanosciences et Energie (MANE). Ces deux masters ont pour but d'orienter les
étudiants vers la recherche, appliquée ou fondamentale, et s’appuient fortement sur les laboratoires de
recherche du site Caennais (CIMAP, CRISMAT, LPC). La particularité des Masters de physique à Caen est la
co-habilitation avec l'école d'ingénieur (l'ENSICAEN). Certains enseignements dispensés lors de la deu-
xième année de master sont communs avec ceux de l'ENSICAEN.
Accéder au Master de Physique :
L’admission en première année du Master de Physique est de droit pour tout étudiant ayant validé
une Licence de Physique. Comme pour tout autre Master en France, seule la deuxième année est sélec-
tive. La sélection s’opère sur dossier, mais les étudiants issus de la première année sont sélectionnés de
façon prioritaire par rapport aux étudiants titulaires d’une première année extérieure ou d’un diplôme
équivalent étranger. Le Master MANE étant une formation à l’interface entre la physique et la chimie, les
étudiants ayant validé une année M1 en chimie peuvent aussi naturellement candidater à l’année M2R
MANE. De même, des étudiants en cycle ingénieur dans le domaine de la chimie et physique des maté-
riaux peuvent proposer leur candidature.
5 • Le Journal des Sciences | Avril—Mai 2014 • N°10
MASTER
L'organisation de l'année :
La première année du master est une année semblable à celle de Licence, avec des enseignements
théoriques, des travaux dirigés et des activités de laboratoire organisés sur deux semestres indépen-
dants. Cette année est commune entre les deux Masters, mais le choix des options permet une première
orientation soit vers la physique atomique et subatomique, soit vers la physique des matériaux. A la fin
de cette première année, on commence véritablement à découvrir le métier de chercheur avec un stage
dans un laboratoire de recherche de 5 semaines à temps plein : c’est typiquement lors de ce stage que
les étudiants construisent leur projet professionnel.
La deuxième année s’articule autour de deux périodes d’enseignement. Un premier semestre pendant
lequel un enseignement théorique est dispensé puis un deuxième semestre au cours duquel l’étudiant
effectue un stage recherche de quatre à six mois dans un laboratoire académique (université, CNRS, CEA
etc.) ou industriel. C’est pendant ce stage que les étudiants non seulement apprennent à mener des re-
cherches originelles, mais aussi développent les contacts nécessaires pour pouvoir décrocher un contrat
de recherche pour la suite.
La spécialité Noyaux, Atomes, Collisions (NAC) :
La spécialité NAC est orientée autour de la recherche en physique atomique et subatomique, ainsi
qu’à ses applications dans le domaine énergétique et médical. La structure de la matière à cette échelle
microscopique est sondée essentiellement par le biais de collisions avec des faisceaux d’ions, qui nécessi-
tent des instruments d’accélération adéquates et toute la technologie d’électronique et détection asso-
ciée. C’est pourquoi le Master s’appuie tout naturellement sur le GANIL (Grand Accélérateur National
d'Ions Lourds), qui est une installation à rayonnement international et qui attire des chercheurs en phy-
sique atomique et subatomique du monde entier.
Les objectifs du master NAC consistent à fournir des compétences dans l’un des secteurs de la physique
atomique et subatomique. Schématiquement, on peut reconnaitre trois spécialisations principales : dans
le domaine de l’instrumentation (imagerie, spectroscopie, accélération pour les différentes applications
des faisceaux d’ions), de l’expérimentation (développement des simulations numériques et analyses de
données multiparamétriques) , et de la théorie (astrophysique nucléaire, structure des molécules, des
noyaux et des agrégats, dynamique de la fragmentation).
La co-habilitation avec l'ENSICAEN permet aux étudiants de s'orienter vers les applications du nucléaire
civil (applications thérapeutiques des rayonnements, énergie nucléaire, imagerie médicale).
Lors de la deuxième année de master il y a ,en parallèle des cours, un projet encadré de 10 semaines en
laboratoire et aussi un stage de fin d'étude de 4 à 6 mois en laboratoire faisable en France ou à l'étran-
ger.
Les cours sont séparés en deux périodes. Une allant de septembre à novembre où des enseignements
comme : Physique quantique des systèmes complexes, simulations Monte-Carlo ou encore introduction à
la neutronique sont dispensés. La deuxième période va de décembre à février où 3 choix sont à faire par-
mi 5 modules.
6 • Le Journal des Sciences | Avril—Mai 2014 • N°10
MASTER
La spécialité Matériaux, Nanosciences et Energie (MANE) : La spécialité MANE Matériaux Nanosciences et Energie se situe à l’intersection de la physique et de la chimie. Les enseignements théoriques qui sont dispensés font appel à la chimie du solide, la chimie des surfaces, la physique du solide ainsi qu’à la physique des nano-objets et des matériaux pour le stockage ou la conversion de l’énergie. Cette pluridisciplinarité est primordiale pour l’étude des matériaux avan-cés, matériaux nécessaires pour relever les défis énergétiques à venir et développer les matériaux fonc-tionnels de demain. Les domaines d’applications concernés sont par exemple les matériaux pour le stock-age électrochimique de l’énergie, les matériaux aux propriétés magnétiques ou électriques originales pour les technologies de l’information ou encore les dispositifs à semi-conducteurs ou supraconducteurs pour la métrologie et les capteurs. Chaque étudiant a la possibilité de choisir une douzaine de modules théoriques, parmi plus de 22 mo-dules proposés. Cette formation ‘à la carte’ permet d’orienter sa formation selon ses goûts et son projet professionnel, puis de choisir un stage de recherches en cohérence avec sa formation initiale et ses sou-haits. Les modules sont par exemple ‘transport électronique dans les solides’, ‘fonctionnalités électro-nique et optique des nano matériaux’, ou encore ‘matériaux photovoltaïques’ etc. Dans le cadre de cette formation, un partenariat très fort existe entre l’Université de Caen et l’Université de Rouen. Ce partenariat se traduit par l‘organisation de cours mutualisés et enseignés en visioconfé-rence entre les deux sites universitaires. Les étudiants Caennais ont également la possibilité de participer à une école ‘Sonde Atomique’ à Rouen, et, les étudiants Rouennais, peuvent participer à une école ‘Microscopie Electronique à Transmission’, organisée à Caen. Ces écoles permettent aux étudiants de bé-néficier d’une formation très pointue sur des thématiques phares, pour lesquelles les laboratoires asso-ciés sont internationalement reconnus. Des séminaires ou cours en anglais sont également enseignés par des professeurs étrangers invités.
Après le Master recherche : A l’issue du M2R, les étudiants peuvent préparer une thèse dans les laboratoires d’accueil des Masters en bénéficiant de sources de financements variées. Ils pourront également préparer leur thèse dans des la-boratoires français extérieurs ou étrangers. Les débouchés professionnels se situent naturellement dans le secteur académique (enseignement supérieur, organismes de recherche tels que le CNRS ou le CEA) et industriel, dans un service de Recherche et Développement en particulier.
Pour aller sur le site du département
de Physique-EEA:
http://www.physique-eea.unicaen.fr/dokuwiki/
doku.php#parcours_physique
7 • Le Journal des Sciences | Avril—Mai 2014 • N°10
ENQUÊTE
Le Fab Lab Par Guillaume OLIVIERO, bricoleur du dimanche
Le FabLab (contraction anglaise de laboratoire de fabrication) est un lieu ouvert au public ayant pour but
la conception et la réalisation d'objets au moyen de machines pilotées par ordinateur. L'objectif principal
de ces ateliers est l'ouverture au plus grand nombre ainsi que la collaboration. En effet, le partage et la
diffusion des objets, techniques, fichiers sont des notions très importantes pour comprendre le fonction-
nement d'un FabLab. Depuis plusieurs années, des logiciels libres dits "open-source" se sont développés
et c'est dans cette optique de mise à disposition de machines de fabrication que les FabLabs se sont dé-
veloppés.
Dans le FABLAB, nous retrouvons plusieurs types de machines :
- Les plus connues sont bien sûr les imprimantes 3D. Pour pou-
voir réaliser un objet avec cet imprimante, il suffit d'apporter
un fichier de la pièce en 3D réalisable sous n'importe quel logi-
ciel de CAO (Conception Assistée par Ordinateur) dans un for-
mat spécifique. La recomposition de l'objet par l'imprimante
se fait par la technique du dépôt de couches. Grâce aux impri-
mantes présentes au FabLab, il est possible de réaliser objets
de dimensions maximales : 20x20x20cm.
- Un poste de fraisage 3 ou 4 axes afin d'usiner les objets di-
rectement dans un matériau.
- Une découpe laser pouvant découper et graver sur de très
nombreux supports.
- Un poste de découpe vinyle ainsi qu'une presse à chaud pou-
vant servir à la découpe d'autocollants ainsi qu'aux transferts
(sur des T-shirts notamment).
- Deux machines à coudre pouvant servir à la confection de déguisements ou tout autre projet artistique.
Une de ces machines peut aussi broder des motifs issus d'une image au format .png.
- Un établi avec des outils plus conventionnels (fer à souder, tournevis, clé, pinces ...) ainsi qu'un poste
comportant du matériel électronique (oscilloscopes, multimètres ...) qui sont libres d'accès (après réser-
vation).
Le FABLAB est un projet porté par l'association Relais d'sciences et est situé temporairement au sein du
Forum Digital à Colombelles, sur le site Effiscience dans le bâtiment "Erable". Le FabLab s'installera défini-
tivement début 2015 dans un espace de 300m² au sein de la Maison de la Recherche et de l'Imagination
située sur la presqu'île de Caen. Le FabLab est ouvert le mercredi de 10h00 à 20h00, le jeudi de 10h00 à
12h00 et le vendredi de 10h00 à 18H00. L'accès aux machines est facturé forfaitairement 20€ pour les
particuliers pour 5 réservations de machines pour une durée de 2H. Pour plus d'informations rendez-vous
sur le blog du FabLab Caen Basse-Normandie : http://fablabcaen.blogspot.fr/.
Une des imprimantes 3D « faites maison »
8 • Le Journal des Sciences | Avril—Mai 2014 • N°10
FOCUS
Elie Antoine Octave LIGNER par Sybille BROCHARD, étudiante en L1 biologie à l’IBFA
De nombreux scientifiques on donné leur nom aux amphithéâtres de l'Université, mais malgré les plaques en leur honneur dans ces salles de cours nous ignorons beaucoup de choses sur eux. Ce mois-ci nous allons nous intéresser à l'amphi Octave Ligner se trouvant dans le bâtiment Inscriptions du Campus 1. Nous avons très souvent cours dans cette amphithéâtre et plus précisément des cours de biologie végé-tale. Nous sommes très peu à avoir lu la plaque posée au-dessus de la porte d'entrée qui indique qui était ce scientifique. Octave Ligner de son nom complet Élie Antoine Octave Ligner est né le 25 février 1855 et est décédé le 19 mars 1916 à Caen. Il était un enseignant titulaire en botanique à l'université de Caen dès sa création en 1889 jusqu'en 1916. Il défend sa thèse en 1885 à Paris qui s'intitule « recherche sur l'anatomie com-parée des Calycanthées, des Mélastomacées et des myrtacées ». Octave Ligner fut le professeur de Auguste Chevalier et lui confiât en 1893 la réalisation du catalogue des herbier de l'université de Caen. Il réalisa deux ouvrages, le premier étant un Essai sur l'histoire du jardin des plantes de Caen en 1904 et le deuxième portant sur ses recherches s'intitulant : « titres et travaux scientifiques d’Octave Ligner » publié en 1914. En effet il aida énormément au Jardin des plantes et possède donc une plaque à son nom au Jardin où
l'on peut lire : « A la mémoire d'Octave Ligner en remerciement pour son travail accomplit au Jardin des
Plantes ». Cette plaque se trouve sur la façade de l'institut de botanique construit en 1880 et agrandi
plusieurs fois jusqu'en 1903.
Plan du Jardin des Plantes de Caen
9 • Le Journal des Sciences | Avril—Mai 2014 • N°10
ENQUÊTE
Posons le problème de façon plus concrète en re-posant les bases : quelle est l'origine de ce phéno-mène particulier ? Il nous est bien évidemment tous déjà arrivé de se retrouver avec du matériel ayant une faiblesse d'énergie. Les technologies actuelles sont en effet majoritairement faites de piles ou batteries, pour une raison des plus simples : l'accroissement du wireless (soit du "sans fil", vous l'aurez compris). Mais d'où vient ce be-soin absolu de se débarrasser des fils ? Pour ré-pondre à ceci, j'ai sorti mon fidèle dictaphone (sans fil bien évidemment ! ) et suis allée parcourir les rues de nombreuses villes et villages afin de récolter les avis de la population. Après moult péri-péties, je reviens après deux mois d'enquête, les résultats en poche. Nous avons donc : pour 56% des personnes interrogées : "Plus besoin de bou-ger pour pouvoir commander presque tout le ma-tériel de la maison" ; pour 38% : "Moins d'encom-brement avec tous les câbles" ; les 6% restant étant des réponses diverses variées (et parfois fleuries de propos qu'il ne serait pas convenable de reporter ici). Nous voilà donc avec une partie de notre réponse. Les nouvelles technologies nous font économiser des pas (il est passé où le "bon" vieux temps où il fallait se lever du confortable canapé pour changer de chaîne ou monter le son de la télévision fami-liale ? ). Mais pourquoi vouloir ceci me direz-vous ? Parce l'humanité, mesdames et messieurs, est fai-néante, et ce depuis la nuit des temps ! Ainsi donc, nous voilà avec en main du matériel fait sur me-sure pour notre flemmingite aigüe. Bonheur ! C'est cependant là que le bas blesse : sans fil oui, batteries ou piles ok, mais recharge obligatoire ! Et là, notre flemme est mise à rude épreuve. Il va fal-loir bouger du canapé ... Me revoilà partie sur les routes pour une nouvelle étude, mais celle-ci plus
particulière : je vais devoir étudier la population dans son environnement familier afin d'observer son comportement en cas de ce que j'ai finalement nommé : la crise énergétique. Je vous passe les détails de la mise en place des caméras dans les salons et autres pièces à vivre, et des heures de visionnage (et de ce que j'ai pu y voir, paix à mes rétines). Aux premiers signes de faiblesse de la té-lécommande, l'utilisateur se lève et commence à fouiller la pièce frénétiquement. Tiroirs, pende-ries, sacs, tout y passe ! Puis il quitte la pièce et semble réitérer sa recherche dans toutes les pièces de la maison. De retour bredouille, il se ras-soit, las, dans le canapé et reprend la télécom-mande avec une nouvelle énergie. Et c'est à ce mo-ment-là ! Oui, ce moment-là précisément, que l'utilisateur commence à appuyer plus fort sur les touches de cette pauvre télécommande, avec une étincelle dans le regard : "Tu marcheras !". Alors, cela marche-t-il ? Non ! Absolument pas. Le contact ne se fait pas mieux si vous appuyez comme un bourrin sur la touche, la pile ne fonc-tionne pas plus longtemps. Cependant, ça a un cer-tain effet (en plus de celui de vous persuader que ça vous évitera de sortir acheter une pile pendant encore quelque temps) : vous finirez par devoir appuyer comme ceci au quotidien à force d'avoir endommagé la télécommande ! Nous pouvons donc conclure sur une chose : les technologies sont faites pour caresser notre flemme dans le sens du poil, mais notre flemme use la technologie ! Donc profitez de vos pro-chaines courses pour vous acheter un stock de piles (ceci n'est pas un message publicitaire, je ne reçois aucune commission sur la vente des piles). Sur ce, je vous laisse, je dois me lever pour aller changer de chaîne.
Pourquoi appuie-t-on plus fort sur les touches de la télécom-mande quand les piles sont presque à plat ?
par Claire DUBOCAGE, experte en question existentielles
Un soir où, confortablement installée dans le canapé, l'esprit vif et alerte devant la télévision, je me rends compte soudainement que cela fait maintenant au moins cinq ou six fois que je martyrise cette pauvre touche de changement de chaîne de ma télécommande qui peine à me satisfaire. Une nouvelle réflexion se forme soudainement : pourquoi appuie-t-on plus fort sur les touches de la télécommande lorsque les piles sont presque à plat ?
10 • Le Journal des Sciences | Avril—Mai 2014 • N°10
FORMATION
A la rentrée 2014 ouvrira une nouvelle formation d'ingénieurs en Mécatronique et Systèmes No-
mades (MeSN) à l'Université de Caen au sein de l'ESIX Normandie (école d’ingénieurs de l’Université de
Caen Basse-Normandie). Elle se fera dans les locaux de l’UFR de Sciences sur le Campus 2. Par son statut
d’école universitaire, l'ESIX bénéficie de l’environnement pédagogique et scientifique de l’université, et
par sa vocation à former des ingénieurs, elle possède des liens privilégiés avec les entreprises.
Cette formation en trois ans remplacera deux masters professionnels : le master Ingénierie Mécanique et
le master Informatique Industrielle. Puisqu’elle a été validée par la CTI (Commission des Titres d’Ingé-
nieur) le 9 décembre dernier, elle vous donnera le titre d’ingénieur.
Bien qu’il soit conseillé d’avoir fait une licence SPI, elle est accessible depuis n’importe quelle L2 ou
L3 (ou même un DUT ou BTS) sachant que le premier semestre comporte une remise à niveau de tout le
monde tout en avançant dans le programme. Attention, si vous intégrez la formation après une L3, vous
commencerez en première année de cycle ingénieur comme si vous veniez de L2 ! Quelques places sont
réservées à cette formation pour le concours Archimède, elles sont pour le moment prises sur celles de
l’ESIX mais une fois que la formation sera lancée il y en aura plus. Les concours de la banque PT, Centrale
Supélec et de l’ENSEA permettent aussi d’intégrer l’ESIX MeSN. L’intégration en deuxième année (quand
elle sera ouverte) pourra se faire après un master 1.
Il faut envoyer un dossier et passer un entretien sachant qu’il n’y a pas de numerus clausus ni d’effectifs
minimum pour que la section ouvre (les effectifs ne sont jamais certains lorsque l’on ouvre une nouvelle
formation). L’ouverture se fera progressivement, c’est-à-dire que seule la première année ouvrira en
2014, la deuxième l’année suivante et enfin la troisième en 2016.
Le rattachement à l’ESIX est surtout administratif puisque tout se fait à l’UFR de Sciences. Comme pour la
licence, les modalités de contrôle de connaissances se feront par des Contrôles Continus, des Contrôles
Terminaux et des rattrapages. En revanche il n’y aura pas de compensation d’UE, il faut avoir la moyenne
partout pour valider son semestre et donc son année – ce qui est monnaie courante dans les écoles
d’ingénieurs.
Du point de vue des langues, la formation fait passer le TOEIC, indispensable au titre d’ingénieur, et les
choix de LV2 qui seront disponibles restent encore à définir.
Au niveau des partenariats avec les entreprises, la formation MeSN est labellisée par les pôles de compé-
titivité TES (échanges d’informations sûrs) et MOVEO (moyens de transports avancés et sûrs pour
l’Homme et son environnement) et soutenue par la filière d’excellence Normandie AeroEspace
La nouvelle formation d’ingénieurs en mécatronique par Jacques EVERWYN, élu étudiant à l’UFR de Sciences de Caen
Nous avons rencontré pour vous Sébastien SAEZ et Nathalie LEBLOND, responsables du projet.
11 • Le Journal des Sciences | Avril—Mai 2014 • N°10
FORMATION
Contacts
esix.mesn@unicaen.fr
nathalie.leblond@unicaen.fr
sebastien.saez@unicaen.fr
Pour plus d’informations, consultez le site de la forma-
tion : http://esix.unicaen.fr/formations/ingenieur-en-
mecatronique-et-systemes-nomades/
Vous pouvez aussi télécharger la plaquette de la for-
mation via ce QR Code :
(aéronautique, spatial, défense et sécurité). Ces trois structures fédèrent ensemble plus de 500 entre-
prises ce qui fait un panel assez large. La formation bénéficie aussi du réseau d’anciens des deux masters
professionnels qu’elle remplace.
Le contenu de la formation comporte un tronc commun dans le domaine de la mécatronique, des sys-
tèmes embarqués et du nomadisme ainsi que deux parcours de spécialisation : systèmes mécatroniques
et systèmes nomades répartis.
12 • Le Journal des Sciences | Avril—Mai 2014 • N°10
INTERVIEW
Le métier d’enseignant-chercheur Nous avons demandé à Mme BOURAIMA, docteur en biologie et enseignant-chercheur, en quoi consis-
tait le métier d’enseignant-chercheur.
Comment fait-on de la recherche au niveau du parcours universitaire ?
Cela dépend, il existe plusieurs parcours universitaire au niveau de la recherche.
Technicien de recherche : BAC +2 (DUT)
Assistant ingénieur : BAC+2 ou +3 ou quelqu’un qui va avoir de l’expérience et à qui on va donner des
tâches plus élaborées.
Ingénieur d’étude : BAC +3 ou +5
Ingénieur de recherche : Doctorat
Chercheur : Doctorat
À ces différents niveaux, tout le monde travaille dans la recherche à différents niveaux.
Le Chercheur est à l’origine de la conception du projet de recherche. Grande liberté. L’ingénieur de re-
cherche manipule beaucoup de types de techniques ou de matériel très spéciaux. L’ingénieur d’étude
monte les protocoles, le technicien manipule sur la mise en place de nouveaux protocole, de nouvelles
techniques.
Il existe pleins de métiers différents avec plein de qualifications différentes dans la recherche.
Comment un enseignant chercheur partage-t-il son temps entre la recherche et
l’enseignement ?
En fonction des urgences, cela dépend des disciplines. Les chercheurs ont tous la même charge d’ensei-
gnement (192h) par an, ces heures sont devant les étudiants et ne comptent pas le travail préparatoire
des cours, des corrections de copies… Ce n’est pas réparti de manière homogène, cela dépend des an-
nées dans lesquelles on enseigne, des matières que l’on enseigne. Par exemple, 1h de cours magistral
compte pour 1h30 d’enseignement alors que les TD d’une heure comptent 1h. Lors d’un rendu de projet
avec une date butoir, l’enseignant chercheur peut être amené à travailler tard le soir ou le week–end afin
de concilier la recherche et l’enseignement. On ne peut pas dire que cela soit un métier à volume horaire
stable.
Comment faire une thèse ?
Généralement, c’est au directeur de thèse de trouver le financement. L’étudiant doit faire un master 2
recherche même si une thèse est possible depuis un master 2 professionnel. L’étudiant doit avoir son
13 • Le Journal des Sciences | Avril—Mai 2014 • N°10
INTERVIEW
master 2 recherche dans les meilleures conditions (notes, mention).
L’école doctorale impose que l’étudiant ne peut faire une thèse qu’accompagné d’un financement. Il
existe plusieurs types de financements :
- Les bourses ministérielles données par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Ce
sont des bourses données à l’université qui les réparti parmi les écoles doctorales. Par exemple, pour
l’école doctorale normande de biologie intégrative santé environnement, on réalise un appel d’offre.
Tous les laboratoires de l’université (biologie médecine santé) peuvent déposer un sujet. En fonction du
nombre, ils sélectionnent un peu plus de sujet qu’il n’y a de bourses puis diffusés nationalement pour sé-
lectionner une personne qui passe un concours. Le concours se fait devant un jury où les étudiants expo-
sent leurs travaux de M2 et le sujet de thèse. Les résultats antérieurs (licence) sont aussi pris en compte.
- La région Basse-Normandie donne des financements (100% région). Ce financement passe aussi par
l’école doctorale qui doit choisir trois thèses qui sont ensuite renvoyées vers la région qui possède le mot
final.
- Co-financement : Ce sont des financements soit d’un organisme de recherche (CNRS, INRA…) et l’autre
partie est apportée par la région, soit auprès d’un partenaire privé.
- Bourses CIFRE où l’étudiant est employé par l’entreprise privée.
Pour tout ce qui n’est pas concours, soit le directeur de thèse a un étudiant en M2R et il le prend en doc-
torat et continue ce qui est commencé en M2R, soit il n’a pas d’étudiant et il publie son offre de finance-
ment, il est alors possible pour des gens de toutes la France ayant un M2R correspondant au domaine du
sujet de thèse proposé de candidater. L’école doctorale validera l’inscription. Les étudiants en doctorats
sont forcément inscrits à l’école doctorale mais il n’y a pas de sélection dans ce cas, en tout cas pour
Caen. À Rennes, par exemple, tous les financements sont sur concours.
Quels sont les autres débouchés qu’enseignant-chercheur avec un doctorat ?
On peut être chercheur dans les grands organismes publics comme le CNRS, l’INRA, IFREMER… Et on peut
aussi faire la recherche dans le domaine privé, dans les grands groupes ou des PME qui font de la re-
cherche et du développement.
Quel est l’insertion professionnelle après un doctorat dans la recherche ?
Les emplois post-docs sont très variables. Certains sont des CDD sur des temps précis où les gens veulent
que cela soit temporaire pour ensuite s’insérer dans la recherche publique et aussi des post-doc CDD qui
débouchent sur des CDI , ou des contrats de recherche qui peuvent être soit en France soit à l’étranger.
Propos recueillis par Elodie COSTE, étudiante en L2 biologie.
14 • Le Journal des Sciences | Avril—Mai 2014 • N°10
EVENTS
Le Carnaval Etudiant de Caen Par Kevin HERY, gobeur de confettis
Cette année, comme depuis 1996, le Carnaval de Caen se déroulera dans nos rues le 10 avril 2014. Crée à l'initiative de l'Association d'Art du Spectacle, elle s'en occupa jusqu'en 2006 ou elle donnera la gestion de cet événement à Radio Phénix. Cette dernière la géra jusqu'en 2012, elle permis durant ce laps de temps au Carnaval de se développer et de prendre de l'importance jusqu'à accueillir près du double de carnavaliers entre 2006 et 2012.
En 2013, c'est au tour de la Fédération Campus Basse-Normandie de reprendre la gestion de cet évé-nement. A cette date le Carnaval Étudiant attire environs 15000 étudiants venant de nombreuses régions, et est devenu un événements incontournable de la vie étudiante de Caen. En parallèle du Carnaval, des animations et des concerts sont proposés aux étudiants sur le campus 1 de l'Université de Caen, à cette occasion plusieurs stands seront présents pour permettre aux étudiants de profiter au maximum de cette événement, leur permettant de se restaurer et de connaître divers as-pects de la vie étudiante caennaise. Pour mettre en avant vos talents de créateur, un concours de dégui-sement est organisé sous l’œil averti du jury avec de nombreux lots à gagner tel que des pass Beauregard ou des places de concert. A 14h30, les différents chars partiront du Phénix pour commencer leur défilé dans la ville, avec pour originalité cette année le fait que la procession ne reviendra pas sur le campus mais se dirigera vers le parc des expositions où seront présents des food-trucks, des stands photos pour immortaliser ce moment et les chars de vos associations seront présents pour continuer le carnaval jusqu'à 19h. De plus, des ra-fraîchissements Soft et des goodies de préventions ( préservatifs, éthylotests …) seront distribués gratui-tement . Pour terminer la soirée, à partir de 20h des groupes de musique et des DJ's seront présents dans différents bars de la ville.
Le site du Carnaval :
http://www.carnaval-caen.fr/
15 • Le Journal des Sciences | Avril—Mai 2014 • N°10
Par Jacques EVERWYN, secrétaire de la Corpo Sciences Caen
EVENTS
Agenda
16 • Le Journal des Sciences | Avril—Mai 2014 • N°10
Parcours du défilé
Le gala Science
Le 25 avril prochaine, rendez-
vous au gala Science organisé
par la Corpo Sciences Caen !
L’événement est organisé à la
salle d’Ô d’Ifs. Le repas sera de
20h30 à 22h30, un concert de
l’association musicale des phar-
mas est prévu de 22h30 à 00h30
puis ce sera la début de la soirée
avec un DJ. Les places repas +
soirée sont à 30€ (27€ pour les
adhérents) et les places soirées
sont à 15€ (12€ pour les adhé-
rents. Vous pouvez dès à pré-
sent venir chercher vos places
dans nos locaux !
Ecolysciences
Depuis 2007, Relais d’sciences,
en partenariat avec la Région
Basse-Normandie et le Rectorat
de l’Académie de Caen, met en
place des projets d’accompagne-
ment de publics scolaires. La
nouvelle édition 2013/2014 est
lancée !
Toutes ces réalisations seront
présentées le 27 mai 2014 à
l’occasion des rencontres acadé-
miques de la culture scientifique
et technique “EcolySciences”.
Nous vous donnons rendez-vous
au Campus 2 pour venir voir les
projets présentés !
Finale du tremplin
Phénix Live
Jeudi 24 Avril, 20h30 à la MDE,
venez assister à la finale du
tremplin Phénix Live ! Tarif : 3€.
TUTO
Le retour des beaux jours normands Par Maximilien DUVAL, touriste professionnel
Le mois de mars touche à sa fin, l’hiver se termine et c’est donc le retour du printemps, bonjour beau
soleil, petites fleurs, oiseaux qui chantent… Il est donc temps de sortir de ta grotte et de mettre un
terme à ton hibernation. Voici donc quelques anecdotes de choses à ne pas oublier de faire ;)
Anecdote n°1 : Sortir le short, les tongs et le bob (On oublie le bonnet, la doudoune, les gants, et on
passe en mode touristes)
Anecdote n°2 : Sortir le barbecue (Quoi de mieux qu’un barbecue entre potes sous notre beau soleil nor-
mand)
Anecdote n°3 : Eviter les coups de soleil (T’aimes bien la couleur rouge ? Oui, mais c’est pas une raison
pour ressembler à une écrevisse)
Anecdote n°4 : Boire un verre en terrasse (Quoi de plus agréable qu’une blonde en terrasse… une
brune ? Chacun ses goûts après tout ;) )
Anecdote n°5 : Continuer d’aller en cours (Malheureusement ce n’est pas encore les vacances, mais
t’inquiète pas, elles arrivent !)
Anecdote n°6 : Réviser pour les partiels (C’est mieux d’éviter les rattrapages, et ainsi être en vacances en
mai plutôt que fin juin)
Anecdote n°7 : Conserver ton parapluie (Et oui, malgré les beaux jours on n’est pas à l’abri du passage
d’une pluie bretonne sur notre belle région)
Anecdote n°8 : Retourner à la plage (On a la chance d’avoir la mer à notre porte, autant en profiter avant
le retour de l’hiver)
Anecdote n°9 : Aller au carnaval étudiant de Caen (C’est le 11 avril, et c’est l’événement à ne pas rater,
c’est quand même le plus grand carnaval étudiant de France !)
Anecdote n°10 : Aller au Gala (C’est LA soirée V.I.P de l’année, le 25 avril, donc tout le monde se met sur
son 31)
Alors voilà, on profite de notre belle région ensoleillée pour les 6 mois qui arrivent. Tu peux aussi en
profiter pour visiter les nombreux sites touristiques et historiques qui en font son charme. Et surtout,
attention, Winter is coming !
17 • Le Journal des Sciences | Avril—Mai 2014 • N°10
Par Mélissa ANNE, guest-star à Top Chef
Helix
RECETTE
Cordons bleus maisons
- Aplatir les escalopes salées et poivrées, préalablement placées entre du film plastique, avec le dos d'une poêle. Mettre une demi-tranche de jambon par escalope et sur la moitié déposer du fromage en tranche. Plier en 2 l'escalope, utiliser des cure-dents pour la maintenir fermée et empêcher le fromage de sortir à la cuisson. - Tremper les cordons dans la farine, puis l'œuf battu et enfin la chapelure. - Faire fondre du beurre dans une poêle, y placer les cordons bleus et les faire cuire pendant 10 à 15 mi-nutes en les retournant de temps en temps pour que la chapelure ne brule pas. C'est prêt ! Idées d'accompagnement : une petite salade, de la purée de petit pois ou des frites au four maison.
REVIEW
Ingrédients (2 personnes) :
- 2 escalopes de poulet ou dinde
- 1 tranche de jambon ou 2 de bacon
- Des tranches de fromage : comté, chèvre ou raclette
- 1 œuf
- Un peu de farine et de chapelure
- sel et poivre
Série américaine dramatique existante depuis début 2014, Helix raconte l'histoire d'un groupe de scientifique envoyé dans un laboratoire de recherche en antarctique. Effectivement dans ce laboratoire est apparu un virus transformant les infectés en "vecteur", c'est à dire en être à la force surhumaine ayant pour seul but de conta-miner d'autres êtres humains. Une fois arrivé sur places l'équipe d'intervention va bien vite se
rendre compte qu'une majorité des gens qu'elle rencontre ne veut pas qu'il trouve un remède. C'est donc dans cette base souterraine dans le grand nord que va se dérouler jeu de pouvoir, complot et coup mon-té… Même si le côté " zombies vs scientifiques" est vu et revu, cette série fonctionne ! Malgré les clichés et le fait qu'il faut éteindre son âme de biologiste lors des explications scientifiques, on ne peut s'empêcher de vouloir voir l'épisode suivant pour enfin tout comprendre. Les énigmes sont bien construites et les retour-nements de situation sont inattendus. Cette série ne prend pas la tête mais n'est pas totalement stupide et semble donc être un bon choix si vous voulez aimez la science fiction avec un brin de réalité scienti-fique !
Par Timothée MOUTEL, scientifique à Umbrella Corp
18 • Le Journal des Sciences | Avril—Mai 2014 • N°10
JEU/BD
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SUDOKU 16x16
19 • Le Journal des Sciences | Avril—Mai 2014 • N°10
La règle : Chaque chiffre de 1 à 9
et lettre de A à G doit être pré-
sent une et une seule fois sur les
lignes, les colonnes et les ré-
gions (les régions sont les 16
carrés de 4x4 cases).
Comme d’habitude, un lot est à
gagner pour la première per-
sonne qui ramènera ce sudoku
rempli à un de nos deux locaux !
Il y a un lot à gagner au Campus
1 et un au Campus 2 =)