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INGENIEURBURO RHEIN - RUHR G.m.b.R.
DORTMUND
ETUDE HYDROLOGIQUE
DU PROFIL ROUTIER NI DI OUM - IlAKEL
Premier Rapport
Crues du Sénégal
Ecoulements entre N'DIOUM et MATAM
O.R.S.T.O.M. Hydrologie
Juillet 1963
ETUDE HYDROLOGIQU3 DU PROFIL ROurIER U'DIOUl\!: - :9lüCEL
PREiHER RAPPORT
SONlIAIR.:lJ
INTRODUCTIOIT
1ère PARTIE
2èmo p:~RTIe
ETUDE D:~3 CRill:::; DU 3 Jl1EGAL
Statione da oas3.
Pcnt03 noycnnos - Seuils.
Détermination des hauteurs do crU8 on bordure du
Dieri.
Vitesses d: ' éccul.omont ,
3TUDE DGS SCOULElJEN'TS E1TTRE N' DIOUU ct I,IATAH
CONCLUSIon
CH.1
Cfl.2
CH.3
CH.4CH.5
CH.6 !
I~porçu géoGraphique.
Climatologie.
Caractèristiques des écoule ments
Généralités
Bassins versants supérieurs à 3 km2
Bassins versants inférieurs à 3 km2
~coulements cn nappe
Ï~odes de franchi aaemont ,
Bretelle sur N'GOUl.
Points d'approvisionnement en eau.
- 2 -
Par convention du 26 avril 1963, le Bureau d'Etudes "Ingenieurb:':'ro
RHEIN-RUHRII de DORTMUND a chargé l'Office de la Recherche Scientifique
et Technique Outre-Mer d'entreprendre des études hydrologiques dans la
vallée du SEN8GAL, en vue de la mise au point des plans des ouvrages
d'art de la route du DIERI entre N'DIOUM et BAKEL.
Le programme des travaux hydrologiques fixé à DORTMUND en février
entre le Bureau RHEIN-RUHR et le représentant de l'ORSTOM comprenait les
points suivants
- Etude des crues exceptionnelles du SENEGAL : en particulier, détermina
tion de la crue centenaire au droit des bornes IGN situées en bordure
du DIERI.
- Situation et dimensionnement des ouvrages d'art (Ponts, dalots, buses)
a) Etude pluviométrique (averses exceptionnelles).
b) Caractéristiques des bassina versants.
c) Estimation des débits de crues décennales et indications sur leur
durée.
d) Evaluation des hauteurs d'eau et des vitesses correspondant à ces
crues.
e) Détermination en liaison avec le Bureau RHEIN-RUHR des cotes à res
pecter pour le tracé de la llligne rouge".
- Points d'approvisionnement en eau.
Les études sur le terrain ont fait l'objet de plusieurs missions
du 5 au 9 Mars: reconnaissance du tronçon KANEL-BOKELADJI.
- du 28 Mars au 1er Avril : reconnaissance du tronçon BOKELADJI-BAKEL.
- du 22 au 28 Avril: étude du tronçon N'DIOUM-N'GOUI.
- du 6 au 16 Mai Etude du tronçon N'GOUI-KANEL.
- du 27 Mai au 14 Juin : étude du tronçon KANEL-BAKEL.
SITUATION GEOGRAPHIQUE
DE LA ROUTE DU DIERI
Echelle 1/2.500.000·
/'R d D'"/._. . out.e u Itrl
- 3 -
Entre ces différentes missions~ M. JACCON, Ingénieur chargé des
études est resté en liaison avec les représentants du Bureau RHEIN-RUHR
à DAKAR afin de permettre le tracé de la ligne rouge dans un délai minimal
après la détermination du profil en long de l'axe routier.
Le principe de cette étude sera le même que celui admis pour le
profil routier BAKEL-KIDIRA. Nous ne reviendrons pas dans ce rapport
sur le détail de la méthode utilisée.
Nous rappellerons simplement qu'elle consiste en un ajustement
entre les résultats issus des travaux de terrain (reconnaissance des
bassins versants, mesures de pentes locales, levers de profils en travers)
et les renseignements issus d'études de bureau (observation des photos
aériennes, application des abaques généraux en CQurs d'élaboration par
le Service hydrologique de l'ORSTOM, etc ••• )
Ce rapport comprend trois parties
1er rapport ~
10 ) Etude des crues du SENEGAL
20 ) Etude des écoulements sur le profil N'DIOUM-MATAM
2ème rapport :
30 ) Etude des écoulements sur le profil MATAM-BAKEL.
Nous tenons dès à présent, à remercier les membres de la Mission
RHEIN-RUHR pour l'accueil cordial que nous avons reçu sur le terrain com
me à DAKAR.
Ière PAR T l E
-:-:-
CRUES DU SENEGAL
Ce chapitre sera limité à l'étude des crues exceptionnelles du
Sénégal.
Le niveau de la crue centenaire a été choisi comme base pour la
détermination de la hauteur du remblai de la future route dans les zones
inondables. Nous avons calculé ce niveau aux différentes bornes TGN si
tuées au voisinage du tracé.
Nous donnerons en fin de chavitre, quelques renseignements sur
les vitesses d'écoulement en crue dans les secteurs in.ndables.
Station de base
Pour tracer la ligne d'eau superficielle de la crue centenaire~
nous avons fait appel aux cinq statiJns limnimétriques observées de
longue date situées dans la zone étudiée.
Ces cinq stations sont d'amont en aval
130GHE et PODOR.
BAKEL, MATAM, KASDT 9
Elles sont équipées d'échelles limnimétriques en éléments de
T mètre.
Nous avons placé, dans le tableau N° T, les distances séparant
ces stations (BAKEL étant choisi comme origine), mesuréro sur le lit
- 5 -
mineur, la date de mise en service et l'altitude IGN du zéro de l'échelle.
DATE DE MISE EN ALTITUDE ION DU ZEROSTATIONS DISTANCES SERVICE DE L'ECHELLE
BAKEL 0 1902 + 11,16
M.ATAM 174,0 1903 + 6,32
KAEDI 268,0 1904 + 3,85
BOGHE 427,0 1908 - 0,57
PODOR 539,5 1904 - 0,44
TABLEAU N° 1
La station de RAKEL est située en tête de la vallée. Presque tous
les apports qui transitent dans la vallée, proviennent du haut bassin et
sont regroupés en amont de BAKEL. En aval la crue se propage tout en
subissant des pertes régulières par suite de la nature particulière du
lit majeur (bras multiples, remplissage de cuvettes, évapo-transpiration
forte) •
A BAKEL, la montée des eaux commence en Juin et se poursuit jusqu'en
Septembre. La crue présente le plus souvent plusieurs pointes individuali
sées. La pointe maximale survient en moyenne dans la deuxième semaine de
Septembre. Dans la période observée le maximum annuel le plus précoce
s'est produit le 7 aout 1927 et le plus tardif le 9 octobre 1951.60 %de crues ont leur maximum entre le 1er et le 20 Septembre et 33 %entre
le 9 et le 18 Septembre.
La vitesse de propagation des crues est assez variable suivant
les différents biefs. Le temps de propagation moyen est de 6 jours entre
BAKEL et MATAM, 5 jours entre MATAM et KAEDI, 12 jours entre KAEDI et
BOGHE et 11 jours entre BOGHE et PODOR. Ces chiffres correspondent à une
vitesse moyenne de propagation entre BAKEL et PODOR de 16 km/jour.
- 6 -
La crue la plus rapide est celle de 1944 dont le maximum est passé
en 12 jours de BAKEL à PODOR. Cette crue, particulièrement faible (fré~uen
ce de dépassement 96 %), n'a ~ffecté pratiquement ~ue le lit mineur, ce
qui explique sa rapidité.
Nous donnons dans le tableau N° 2 les hauteurs d'cau maximales
aux cinq stations principales pour les diverses fréquences de 1/2 à 1/100
(centenaires) telles qu'elles ont été déterminées par une étude statisti
que d'ensemble.
l-I Fréquences de Pêriodode
1
IL'~UTEURS MlJŒM.ALES EN IGlI
1dépassement récurrence BAKEL MAT.AM KAEDI BOGHE PODOR
en années
1/100 100 24,36 16,40 13 ,05 9,15 6,45
1/50 50 24,21 16,35 13,00 9,05 6,35
1/10 10 23,71 16,10 12,80 8,85 6,10
1/2 2 22,11 15,10 12,05 8,05 5,35annuelle
TABLEAU N° 2
Le DOUE, effluent du SENEGAL au droit de GALOYA, présente la parti
cularité en crue forte, d'être à un niveau légèrement inférieur au S:ENEGAL.
Nous avons pour cette raison fait intervenir la ligne d'eau de ce marigot
pour la crue centenaire entre N'DIOm" et N'GOUI.
On peut obtenir directement les ootes sur le marigot de DOUE,
grâce à la stations de GUEDE - Chantiers, située à 18 km environ en aval
de N'DIOUM. Elle est exploitée depuis 1940. Les 23 années d'observations
sont insuffisantes pour estimer avec précision la orue centenaire à cette
station. Nous avons effectué une corrélation portant sur ootte période entre
- 7 -
les maxima observés à PODOR (portés en ordonnées sur le graphique N° 2),
et ceux observés à GUEDE (portés en abscisses).
L'ensemble des points obtenus se répartissent d'une façon très
satisfaisante au voisinage d'une droite d'équation :
y = 1,48 X - 4,18
Les cotes de crue à GUEDE sont
7,16 IGN pour la crue oentenaire
6,93 IGN pour la crue décennale
Pentes moyennes. Seuils
Les pentes moyennes de la ligne d'eau superficielle schématique
de la crue centenaire entré ces différentes stations sont les suivantes
4,6 cm/lon entre BAKEL et MATAM
3,6 " " Il r"lATAM et KAEDI
2,4 " " " KAEDI et BOGHE
2,4 " " " BOGHE et PODOR
L'existence de seuils dans le lit du Sénégal tels que ceux de
GARLI, N'GUIGUILOlrE, DOULDE DIABE entraîne évidemment des perturbations
dans cette ligne schématique. Malheureusement nos connaissances actuelles
sur la Vallée, ne permettent pas d'évaluer l'importance des remous orées,
par ces seuils pour une orue exceptionnelle. L'implantation d'échelles
seoondaires, les études particulières dans des zones bien déterminées
(Etudes de M. VALLEBELLE en 1960 et 1961 entre OUAOUDE et MATAM) sont
encore insuffisantes pour permettre le profil en long exact de la crue
centenaire du Sénégal dans la Vallée.
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- 8 -
Pour pallier cette absence de données et éviter d'être localement
en dessous du niveau de la crue centenaire, nous avons augmenté délibé
rément les hauteurs maximales issues de calculs statistiques.
Cette mesure de sécurité se justifie par la marge d'incertitude
des calculs et par l'importance des cotes obtenues qui, rappelons-le
seront utilisées pour fixer la cote d'arasement du remblai de la route.
Nous avons admis les hauteurs de crue centenaire suivantes
BAKEL
MATAM
KAEDI
BOOHE
OUEDE
24,60 ION16,65 ION
13,25 ION
9,25 ION
7,20 ION
Le profil en. long schématique obtenu, représenté sur le graphique
NO 3, enveloppe donc d'après nos estimations, les remous qui existent
au droit des différents seuils du fleuve.
Pour les calculs des chapitres suivants, nous avons pris pour la
crue décennale du fleuve, les hauteurs du tableau de la page 6. Nous ad
mettons la crue décennale du Fleuve, comme cas le plus défavorable pour
calculer les débouchés et hauteurs de remblai nécessaires à l'évacuation
de la crue décennale des marigots.
Détermination des hauteurs de crues centenaire et décennale en bordure
de la Rout e du DIER!.
Nous avons procédé par simple interpolation, au droit des diffé
rentes bornes ION situées le long de la vallée. Les distances, correspon
dant à chaque borne, par rapport à RAKEL (kilomètre 0), ont été mesurées
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.. GRAPHIQUE N~13!
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1 .
- 9 -
sur la carte au r/50.000ème, le long du lit mineur du Sénégal.
Les différents résultats obtenus sont rassemblés dans les tableaux
des pages suivantes où l'on trouvera:
1ère Colonne
2ème Colonne
3ème Colonne
4ème Colonne
5ème Colonne
6ème Colonne
N° Matricule de la Borne ION (r)
Altitude en m. du repère ION (r)
L'emplacement de la borne
Les distances correspondantes sur le lit mineur
Le niveau de la crue décennale
Le niveau de la crue centenaire.
Vitesses d'écoulement
rl existe deux types d'écoulement en bordure du lit majeur.
a)- Les écoulements suivant l'axe de la vallée, c'est à dire suivant
la di.rection de la route. rls se produisent dans des zones à pente
réduite, à végétation souvent très abondante, les vitesses y sont
faibles de l'ordre de 0,20 à 0,30 mis au maximum.
b)- Les écoulements perpendiculaires à l'axe de la vallée qui existent
dans les zones du lit majeur alimentées par un bassin versant en
provenance du DIERr. Nous donnerons dans la seconde partie les vi
tesses d'écoulement naturelles correspondant à ces marigots. Ces
écoulements se produisent aussi lors de la décrue du fleuve qui est,
dans le cas d'une crue forte et "pointue" de l'ordre de 20 cm par jour.
Les vitesses correspondantes peuvent localement ~tre importantes
(jusqu'à 1 mis).
D'un point de vue pratique, les vitesses d'écoulement naturelles
restent en bordure du lit majeur, faibles et sans danger pour les
- 10 -
Borne IGN Altitude Distances sur Crue CrueN° en mètres E:mplacel!lent le lit mineur décennale centenairE
matricule du repère part. cumul. IGN ION
FUV 23,395 BAREL 0 0 23,11 24,60
III 24,168 4 4 23,53 24,40.
llO ·21,604 TUABO 4 8 23,36 24,20
109 22,999 :fJf.AHAEL 7 15 23,05 23,88
108 22,181 DIA~vARA 4,5 19,5 22,84 23,68
107 22,210 }lOUDIERY 6,5 26 22,58 23,38
106 22,771 0 26 22,58 23,38
105 30,134 4,5 30,5 22,31 23,16
104 22,161 SAG!L~FE 4,5 35 22,16 22,95
103 21,090 BOIŒLADJI 9 44 21,77 22,54
102 39,877..
5,5 49,5 21,52 22,28
101 26,349 FADI..1i.RA 3,5 53 21,31 22,12
100 43,850 YERIMALE 9 62 20,98 21,70.
99 42,623 DOmmE 2 64 20,89 21,62KASSEM:
98 42,167 DL'JWJ~JGUEUL 4 68 20,71 21,43
97 46,847 AoURE 2 70 20,62 21,34
96 39,927 SEME 3 73 20,48 21,20
95 36,520 4 77 20,30 21,02
94 24,714 ORKADIERE 22 98 19,41 20,06
93 19,878 Alf.ADI . 8 106 19,06 19,70om:rARE
92 26,237 DIENDOURI 0 106 19,06 19,70
91 25,101 ..7 113 18,15 19,38
90 34,572 SINTHIOU 18 131 17,95 18,58BAMlŒBE
- 11 -
Borne ION Altitude Distances sur .. Crue Crue 1
N° en mètres Emplacement le lit mineur décennale centenairematricule du repère part. cumul. ION ION
89 30,614 SENOPALEL 3 134 17 ,84 18,45
88 28,434 FOURME-HARI 4 138 17 ,66 18,26
87 19,915 KANEL 3,5 141,5 17,51 18,10
j 86 18,009 6 147,5 17 ,24 17 ,84
85 40,791 10 157,5 16,82 17 ,40
84 24,231 snrTHIOU 4,5 162 16,62 17 ,20GARBA
83 17,478 OGO 6 168 16,36 16,92
82 21,969 OURO-SOGUI 5 173 16,14 16,70
81 1 19,759 TIMTBE 1 174 16,10 16,65
MATAM 0 174 16,10 16,65
80 21,008 BOYENADJI 1,5 175,5 16,05 16,60
79 : 17,409 snrTHIOU 14,5 190 15,54 16,08WORO
78 19,904 NA13ADJI 6,5 196,5 15,30 15,84:
77 24,969 près SEDa- 8 204,5 15,02 15,56SEES
76 39,404 5 209,5 . 14,84 15,37,
75 17 ,800 DomWA- 5 214,5 14,68 15,20ALFA
74 18, 169 BOUMGA- 7 221,5 14,42 14,94Berinaio
73 14,074 BOKI-DIAVE 7 228,5 14,18 14,68
72 19,495 KOBILO 9,5 238 13,85 14,34
71 14,212 8 246 13,57 14,05,.70 14,340 THILOGHE 12 258 13,14 13,62
69 13,384 T~nLOmJE 0 258 13,14 13,62
';00.
- 12 -
Borne IGN Altitude Distances sur Crue CrueN° en mètres Emplacement le lit mineur décennale centen:üro
matricule du repère part. cumul. IGN IGN
KAEDI 10 268,0 12,80 13 ,25
68 13 ,834 GODO 12 280,0 12,49 12,95
67 13,148 GUOLI 6 286,0 12,35 12,80
66 9,444 OREFŒTDE 6 292,0 12,20 12,64 .
65 10,114 DIABA-MOUDI 17 309 11,77 12,22,
64 10,842 4 313 11,67 12,12 ,
Confluent 8 321 11,47 11,92
63~
10,642 TOmWAlŒEL 4 325 11 d7 11,76
62 10~864 4,5 329,5 11,25 11,64
61 10,893 N'GOUI 4,5 334 11,13 11,52
60 10,040 II 'GOUI ° 334 11,13 11,52
M'BOUMBA 16 350 10,66 11,05
GOLLERE 19 369 10,12 10,50
r.IADINA 9 378 9,86 10,24
DOUMGA 17 395 9,38 9,74
HAERE-LAO 15 410 8,96 9,32
BOLDE 8 418 8,75 9,08
36 7,637 DIARA 41 459 7,62 7,90
35 8,066 N'DIom 7 466 7,42 7,70
GUEDE- 18 484 6,94 7,20Chantiers
- 13 -
remblais. Nous signalons néanmoins, dès à présent, l'importance du
calibrage des débouchés dans le cas de stockage de volumes d'eau
importants de l'autre coté du remblai. La vidange de telles réser
ves lors de la décrue pourrait entraîner des vitesses très impor
tantes sous les ouvrages et surtout au pied des remblais.
-:-:-:-
2ème PAR T l E
-:-:-
CHAPITRE l APERCU GEOGRAPHIQUE
La région étudiée se situe au nord-est du territoire de la Républi
que du SE1~GAL entre le village de N'DIOtm! (16°32' TI, 14°39' W) et de
l'aggloQé~~tio~ d~ B~KEL (14°53' N, 12°27' W).
Le tracé de la route a été choisi au plus près des villages, en
dehors des zones d'inondation (DIERI). Elle ne traverse le Oualo (zones
alluvionnaires du lit majeur du fleuve) qu'en quelques points qui corres
pondent à des marigots venus du DIERI.
Les formations traversées sont d'âge tertiaire. A l'affleurement
s'observent des sables le plus souvent limoneux, quelquefois argileux et
des bancs de grès ferrugineux.
Il suffit de regarder le profil en long de la route pour se faire
une idée exacte du relief entre N'DIOUM et lf~TAM~ D'immenses étendues sa
blo-argileuses ou sablo-limoneuses à peine ondulées. Les seules pointes
de relief sont, pour les quatre vingt premiers kilomètres, des dunes de
sable (dunes de EOLDE, de DOUMGA par exemple) et à partir de N'GOUI des
buttes de grès d'extention réduite.
La végétation est de type sahélien. Les peuplements arbustifs
(essentie llement des "épineux") sont clairsemés, les tapis herbacés
inexistants dans le DIERI.
CARTE
----+-- .------
Mai 1963
VERSANTS
ORS TOM Hydrologie
GRAPHIQUE N24
versant
BASSINS
Ech elle: 1/S00.000e
LEGENDE
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Km.O
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(9 Mbidi
- 15 -
Dans les zones inondées, les graminées abondent m€me en saison
sèche et la végétation arbustive est plus dense et constituée d'espèces
de plus grande tailla.
Dans le DIERI, d'immenses zones sont défrichées pour la culture
du mil en hivernage.
Le rése~u hydrographi~ue, prati~uement inexistant entre N'DIOUM et\
DOUMGA devient de plus en plus dense vers MATAM. Il reste néanmoins tr9s
dégradé. Les principaux marigots coulent du sud au nord vers le Sénégal.
-:-:-:-
CARTE GE OtOGIOUE
D'aprrs la reuilte Sénégal.de la carle gtologique au 1/2.000.000·
GRAPHJpUE NC!5•
ia'~ \5'" "'••• -~- ..._~--~--~----+-----,
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LEGENDE
CHAPITRE II
- 16 -
CLIMATOLOGIE
Ce chapitre climatologique se bornera essentiellement à l'étude
des averses exceptionnelles dans la région riveraine du Fleuve comprise
entre BAKEL et N'DIOUM. Selon les climatologues, cette région chevauche
sur le domaine tropical souianien (au sud de MATAM) et sur le domaine
tropical sahélien (au nord de MATAM).
La saison des pluies s'étend de juin à octobre. Le mois le plus
arrosé est aodt (plus de 40 ~ de la pluviométrie annuelle). Les précipi
tations de juillet et septembre sont sensiblement égales et représentent
environ 40 ~ du total annuel.
C'est pendant ces trois mois que risquant de se produire les nlus
fortes averses? nettement plus rares en début et en fin d'hivernage
(juin et octobre). De novembre à mai, les précipitations sont nulles ou
insignifiantes.
Comme dans la majeure partie des zones soudaniennes et sahéliennes,
le schéma des isohyètes interannuelles est très simple : leur orientation
générale est sensibloment est-ouest. Les précipitations décroissent rapi-
dement du sud vers le nord: le gradient plusvio~étrique est de l'ordre de
2 millimétres par kilomètre le long d'un méridien.
Le graphique N° 6 donne la représentation des isohyètes interannu
elles dans le bassin m¥ et inférieur du Sénégal établies d'après les
relevés d'une vingtaine de stations (voir tableau N° 3) •
On constate une anomalie dans les relevés de BAKEL qui a été déjà
signalée dans plusieurs rapports et qu'on ne peut expliquer que par des
erreurs d'observations ou une mauvaise implantation du pluviomètre.
f ~"
IJ
TAMCHAKET•257
KIFFA
35'3
ALEO•2.95
THILOGNE •
&OUTILIMIT•194
N'D'OUMHArRE LAO
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- 17 '-
Compte tenu des relevés de toutes les autres stations 'lui donnent
des résultats bien cohérents on peut admettre qu'entre EAKEL et N'DIOUM
(à proximité de PODOR) la pluviométrie moyenne annuelle décroit de 650 mm
à 320 mm environ.
,-
STATION Hombre d'années Pluviométrie moy Précipit .journal.maxi. Précipita.d' observatio:t). annuelle annuelle décennale max. observée
PODOR 43 317 mm 43,6 86 115,5 mmDAGANA 42 321 mm 49,0 95 242,0 mmLOUGA 37 464 mm 55,5 100 216,2 mm
EAKEL 43 (650)mm (54,4 ) (113 ) 142,5 mm(douteux)
MATAM 43 521 mm 60,6 108 190,5 mmLINGUERE 28 533 mm 57,4 101 . 107,2 mmNAMARY (7 19 (756)mm (75) (126) (108,8)mmGOUDIRY 21 798 mm 69 114 149,8 mmKIDlRA 37 760 mm 70,2 126 146,5 mmTAMJ3ACOmm,';, 38 916 mm 70 127 166,3 mmKAYES 35 754 mm 62,7 106 126,2 mL!
1.EAFOULABE 28 69 128 187,5 1922 mm mmYELlMANE 30 603 mm 53 90 105 mmALEG 37 295 mm 47,3 101 125 mm
1BOGHE 36 326 mm 46,8 87 96 mmBOUTILIMIT 36 194 mm 32,7 68 92 mm
KAEDI 38 404 mm 53,0 109 122 mmKIFFA 37 353 mm 45,9 89 114 mmM'BOUT 25 425 mm 50,7 94 132 mm
1TAMCHAKETT 27 257 mm 40,1 96 159 mm
1
TABLEAU N° 3
,1
- 18 ...;
Cet écart important interdit l'emploi de la méthode dite des
"Stations-années" pour l'étude des averses exceptionnelles. On ft pré
féré étudier individuellement la répartition statistique des fortes
averses qui ont été observées à une vingtaine de stations du bassin du
Sénégal. Cette étude statistique est actuellement effoctuée de façon
systématique par l' ORSTOM pour toutes les stations pluviométriques
de l'Afrique Occidentale. On trouvera dnns le tableau N° 4 les résultats
auxquels elle conduit en ce qui concerne les précipitations maximales
de fréquences annuelles et décennales. Précisons que les courbes expé
rimentales de fréquence ont été ajustées à une loi gaussologarithmique
et que l'on a dû assimiler les averses aux précipitations observées
en 24 heures, puisque l'on ne disposait pas d'enregistrement continu
pour aucune des stations pluviométriques. Cette approximation ne conduit
d'ailleurs à aucune erreur grave, du fait même de la nature orageuse des
précipitations tropicales.
Le nombre assez élevé des stations retenues permet de définir les
averses de fréquences annuelle et décennale avec plus d'assurance que si
l'on s'était limité aux seules stations situées en bordure du fleuve
entre BAKEL et lJ'DIOm~. Sur le graphique ~o 7, on a porté les hauteurs
respectives des averses annuelles et décennales, en fonction do la pluvio
métrie annuelle des vingt stations retenues. On en a déduit deux courbes
moyennes. Celle relative aux averses annuelles est assez précise, car
la dispersion des points est faible. Celle qui se rapporte aux averses
décennales est plus indécise et a été tracée de façon approximative au
milieu du nuage de points obtenus.
Elle montre une nette augmentation des averses décennales avec la
pluviométrie annuelle. Ces deux courbe6 conduisent aux résultats suivants
que l'on adoptera dans la suite de ce rapport.
fj. 1
1·-!
PRÉcipiTATioNS EXCEPTioNNEllES
,i
.1
1
Graphique N~! 7"
·1;11
;- . r r" î
DANS liA VALLEE DU SENEGAl 1 ENTRE POOOR BAKEL1 J 1
------- --------+----------------.----.------1------------------------4----.------t-1 j i
- ........--r! 1
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1\---1!1!i1l,
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ii,
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<il
o
ai 1963
1
Pluvio f1'Iétrie. al)nuelle (mm1
- 19 -
TA:BLEAU lJO 4
11Averse maxi. anuelle (mm) 45 50 55 60 65i
290 350 430 530 6401
Pluviométrie annuelle (mm) à à à à à350 430 530 640 760
Averse maxi. d',cennale (mm) 95 100 105 110 115 120
300 360 430 510 590 700Pluviométrie annuelle (mm) à à à à à a
360 430 510 590 700 800
On remarquera que l'averse décennale a une hauteur à peu près égale
au double de celle de l'averse annuelle.
On notera que les précipitations maximalos observées qui ont été
portées dans le tableau N° 3, dépassent largement les valeurs de l'averse
décennale. D'après les données du tableau N° 3, relatives à 680 stations
années, on peut grossièrement estimer que les averses ponctuelles de fré
quences centenaire et millénaire sont respectivement de l'ordre de 150 et
250 mm.
Remarque
Pour la partie N'DIOUM-MATAM, les abaques ont été tracés pour les
valeurs suivantes :
Averse annuelle 50 mm
Averse décennalo ~ 100 mm
- 20 -
Nous avons effectué les corrections suivant la zone considérée,
Intensités des précipitations et Coeffici8nts d'abattemont.
Ces doux questions ont été traitées on détail dans notro rapport
"B.AKEL-KIDIRAII. Nous demandons au lecteur dG s'y reportor.
CHAPITRE III
- 21 -
CARACTERISTIQUES DES ECOULEIDilllTS ENTRE N'DIOUM ET MATAM
Les réseau hydrographique de la région étudiée se développe au
sud et à l'ouest du Fleuve Sénégal. Les superficies des bassins versants
varient de 0,5 à 300 km2.
La région n'est pas homogène. Nous y distinguerons deux grandes
parties (voir carte des bassins versants).
Région de N'DIOUM à MER!(km 0 à km 80 environ).
- Région de MERl à OURO-SOGDI(km 80 à km 195 environ)
Région de N'DIOUM à MERY
A une pluviométrie faible (320 mm à N'DIOUM à 380 mm à MERY)
s'ajoutent des sols particulièrement perméables.Dans cette zone abondent
des formations sableuses épaisses qui ont donné naissance à des dunes
de plusieurs dizaines de mètres de hauteur.
Nous n'avons observé dans cette région, sur le terrain comme SUT
les photos aériennes, aucune trace d'écoulement généralisé.
Dans les formations dunaires, bien obse~rables près de N'DIOUM,
les précipitations semblent totalement absorbées, sinon instantanément,
du moins dans un temps très court. Les écoulements se font dans le sol
sableux lui-même (écoulement hypodermique), et les eaux viennent se
regrouper dans un point bas qui prend l'aspect d'une petite mare avec un
fond de limons arrachés aux sables dont la couleur grise tranche dans
le paysage jaune. Il s'agit dans ce cas d'un véritable endoréisme Joca
lisé.
- 22 -
Dans d'autres zones moins sableuses où les dunes ont disparu le
relief est très mou ~ souvent, il existe en surface une couche d'une
dizaine de centimètres de sols fins limoneux qui ruissellent assez bien,
mais les eaux ont tendance à couler en nappe et le réseau ne peut s'or
ganiser en raison de la faiblesse des pentes.
Exceptionnellement en bordure du DIERI, la pente locale s'accentue
et les écoulements ravinent le sol (par exemple devant MJtDINA).
Dans tous les cas, les volumes ruisselés sont peu importants et
les eaux écoulées jusqu'au Oualo pratiquement inexistantes. Nous en
prendrons comme preuve le fait que la piste actuelle du DIERI (dont la
future route suit approximativement le tracé) est Fratiquable même après
une forte tornade entre N'DIOUM et MADINA. En quelques points seulemont,
les véhicules doivent éviter les zones basses argileuses où les eaux
stagnent.
Chaque fois que nous avons observé la trace d'un tel écou18ment
( le 'Plus souvent, c'est un petit marigot de 0,1 mètre de profondeur sur
0,5 à 1 mètre de large), nous l'avons repéré pa~ rapport au profil le
plus proche mis en place par les to~ographes du Bureau RHEIN - RUHR.
Nous ne pouvons pas donner des débits ou des hauteurs d'eau pour
de tels écoulements. Nous pensons qu'il suffit d'assurer un débouché
faible, grâce aux importantes possibilités de stockage à l'amont du
remblai.
Lorsque la route passe tout à fait en bordure du DIERI, les
pentes sont plus importantes mais les bassins sont réduits. Nous avons
demandé dans ce cas aux Ingénieurs du Bureau RHEIN - RUHR de mettre
en place un remblai plus élevé et un débouché approprié.
- 23 -
Nous ne donnerons pas ici la liste des petits ouvrages qui ont
été prévus dans oette région par les ingénieurs du Bureau RHEIN - RlftiR
suivant nos observations de terrain et aveo notre oollaboration.
Région de MERY à OURO - soaur
La pluviométrie passe de 380 mm à MERY à 500 mm à OURO-SaaDI.
Cette augmentation s'acoompagne d'une organisation plus avanoée du
réseau hydrographique.
A partir de M'BOUMBA (km 85 environ) apparaissent à l'affleure
ment des massifs de grès ferrugineux et de latérite qui forment un re
lief net. Les bassins versants sont de ce fait mieux déterminables et
les pentes plus fortes
Ces affleurements restent néanmoins très looalisés et si les
dunes sableuses ont complètement disparu, on peut enoore observer de
vastes zones sablo-limoneuses très plates, où les éooulements so disper
sent sans creuser de lit appréciable.
Les bassins versants sont très variables tant en superfioie que
dans leurs oaraotères physique3.
Nous a~s repéré les marigots par le kilométrage du point le
plus profond du lit mineur ainsi que par le numéro du profil topogra
phique oorrespondant. Ces ohiffres sont oeux du profil en long de l'axe
routier tracé par le Bureau RHEIN - RUHR.
Nous avons reoherohé un olassement dans les différents éooulemonts
et nous en avons séparé quatre types :
- 24 -
1 er type d'écoulement: écoulements localisés en zone plate à tondance
hypodermique. C'est la forme d'écoulements que nous avons observéo
et décrite dans la région de N'DIOUM - MERY.
Nous n'insisterons pas sur Les écoulements peu importants en volu
mes ruisselés ou en débit maximal.
2ème typo d'écoulement ~ les marigots à lit mineur bien marqué dont les
bassins versants sont supérieurs à 3 km2. Ils sont au nombre de 9 st
les bassins versants varient de 4 à 300 km2.
En voici la liste g
SITUArION SUPERFICIE DU BASSIN VERSANT
km 79,532 (profil 1860) 13 km2
km 87,904 (profil 2050) 26 km2
km 88,354 (profil 2059) 11 km2
km 96,560 (profil 2255) 24 km2
km 103,896 (profil 2419) voisine de 290 km2
km 115,350 (profil 2694) 106 km2
km 138,214 (profil 3264) 9 km2
km 141,839 (profil 3358) 4,1 km2
km 143,342 (profil 3406) 12 km2
3ème type d'écoulement g les marigots, à lit mineur bien marqué, dont
les bassins versants sont inférieurs à 3 km2. Ils sont au nombre
de 6.
Ils sont caractérisés par des bassins à forte pente (en général
à flanc de massif de latérite). La végétation clairsemée, les sols
superficiels décapés et les lits bien creusés permettent de pré
voir des coefficients de ruissellement importants.
- 25 -
Ils sont situés
0,4 km2confluer au franchissement.
SITUATION
km 92,288 (profil 2149)
km 102,816 (profil 2396)
km 136,035 (profil 3212)
km 156,505 (profil 3712) etkm 156,642 (profil 3719)Ces deux marigots viennent
kQ 168,673 (profil 4042)
km 171,394 (profil 4120)
SUPERFICIE DU BASSIN VERSliliT
0,8 km2
0,72 km2
0,9 km2
1,2 km2
0,6 km2
4ème type d'écoulement g los marigots sans lit marQué dont les bassins
versants sont supérieurs à 3 km2 ~ écoulements en nappes.
Ils sont au nombre de 9 et leurs bassins versants varient de 9 c.150 km2.
SITUATION SUPERFICIE DU BASSIN VERS~~T
km 119,509 (profil 2799) 19 km2
km 127,813 (profil 3006) environ de 150 km2
km 133,703 (profil 3150) 42 km2
km 145,979 (profil 3471) 132 km2
km 154,287 (profil 3673) 25,5 km2
km 160,438 (profil 3843 ) 8,8 km2
km 163,714 (profil 3932 ) 113 l,cm2
km 182,166 (profil 4352) 37 km2
km 185,254 (profil 4424) 51,2 km2
Nous étudierons séparément ces trois derniers types et plus par-
ticulièrement le 2 ème Qui pose les problèmes les plus délicats Quant
au franchissement.
- 26 -
A) Eassins versants supérieurs à 3 km2, lit ôineur bien marqué
Les neuf écoulements de ce type présentent certains carac
tères communs :
Les pentes sont en général assez faibles. Les pentes moyennes
varient de 1,7 à 7,8 rn/km, les pentes locales de 0,8 à 4,2 rn/km,
- Les bassins ont une forme normale,en général allongée.
- Le lit au franchissement est bien marqué mais, le plus souvent,
il est très large et peu profond. Ces données apparaissent sur
les courbes de variations des sections mouillées et des vitesses
moyennes tracées pour chaque marigot. Pour des hauteurs d'eau re
lativement faibles, les sections mouillées atteignent des valeurs
très fortes (cas du marigot km 103,896) alors que les vitesses
moyennes restent peu importantes. Rappelons que nous avons obte
nu ces vitesses moyennes par application de la formule de Manning.
V = K l 1/2 R 3/2
K coefficient choisi entre 20 et 35 suivant l'état du lit.
l pente locale mesurée dans l'axe du lit sur plusieurs centaines
de mètres de part et d'autre du franchissement de la route.
R rayon hydraulique assimilé à la profondeur moyenne.
Dans le cas du marigot km 141,839, la vitesse moyenne passe
par une valeur maximale puis décroit avant d'augmenter à nouveau.
Cette vitesse maximale est celle de l'écoulement dans le lit mineur,
bien marqué pour ce marigot, juste avant le débordement.
Nous avons tracé pour ces marigots plusieurs abaques se
rapportant à plusieurs types de pentes (2 rn/km, 4m/km et 8m/km).
- 21 -
Ces abaques ainsi que nous l'avons déjà précisé, ont été établis pour
une averse décennale ponctuelle de 100 mm (au lieu de 98 mm à MERY st
108 mm à MATAM) •
Graphique N° 8
L'abaque a donne les coefficients de ruissellement moyens appli
cables à la crue déconnale en fonction de la pente.
L'abaque b donne la durée d'écoulement des eaux ruisselée~3 à
l'exutoire du bassin.
L'abaque c donne le coefficient F de forme de l'hydrogr'1mme
(rapport du débit maximal atteint au débit moyen de la crue).
Graphique N° 9
Il donne approximativement les volumes décennaux à évacuer en
fonction de la superficie du bassin et de sa pente moyenne 0
Graphique N° 10
Il donne les débits spécifiques estimés pour des fréquences
annuelle et décennale en fonction de la surface du bassin et de sa
pente moyenne 0
Remarque
Ces abaques serviront de base aux calculs de laminage que nous
proposerons dans le chapitre suivant. Le franchissement de ces mari
gots pose en effet d'assez graves problèmes en raison de l'absence de
lit mineur 0
Pour chacun de ces neuf marigots importants nous avons grou
pé ci-après les caractéristiques essentielles des crues annuelle
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- 28 -
et décennale dans les conditions naturelles d'écoulement.
Les cotes ION des plus hautes eaux ont été déduites du pro
fil en long de l'axe routier que nous a communique le Bureau RHEIN
RUHR.
Les hauteurs brutes sont comptées à partir du point le plus
bas du lit dont l'altitude au franchissement est donnée.
Pour chaque marigot nous avons joint les graphiques donnant
en fonction des hauteurs brutes les vitesses moyennes et les sec
tions mouillées qui correspondent le plus souvent aux sections de
franchissement.
- 29 -
kAilIGOT Km 79,532. (profil 1860)
Sup'rfj.ci c. du ba::;cnn vor::;ant
Altitud9 maximale
Altitude au franchissement
Longu:ur
Psnt0 locale au franchissement ~
voisine do 13 km2
voi sine d,) 25 m
9,75 rn
3,8 km
voisin3 d~ 4 rn/km
1,2 rn/km
Forme normaL; , l~ t :3tlcom'oré de végétation arbustiVB.
Débit spécifi~uo
Débit maximal :
Hauteur maximale atteinte par rapport au fond
Altitude I.G.N.Vit8S[~2 moyenne natur';)lle·~
Volume approximatif ruis3clé
Débit s:pécifi~U8
Dabit maximal g
Hauteur maximale atteints par rapport au fond
Altitude I.G.N.VitJ3 0 moyenne naturelle
Niveaux de crue du flouve au franohissement
Crue csnt·:mairs (LG.U.)
Crue décsnna18 (I.G.N.)
2,25 m3/s /km2
29,2 r:13/:"0,73 m
10,48 m
0,41 rn/a360.000 m3
1,3 m3/s/km217 m3/s0,58 m
10,33 m
0,35 ml::
10,15 m
10,37 m
,1;"
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voisine de 26 km2
voisine de 25 m
9,86 rn
8km
voisine de 2 rn/km
voisine de lm/km
- 30 -
MARIGOT Km 87,904 (profil 2050)
Superficie du bassin versant
Altitude maximale ~
Altitude au franchissement
Longueur
Pente moyenne
Pente locale au franchissement :
Forme allongée; lit très large et encombré de végétation.
Crue décennale estimée
Débit spécifique
Débit maximalg
H~uteur maximale atteinte par rapport au fond
Alti tudo I.G.U.
Vitesso moyonne naturelle
Volume approximatif ruisselé
CruG annuelle estimée
Débit spécifique
Débi t maximal :
Hauteur maximale atteinte par rapport au fond
Altitude I.G.N.
Vitesse moyenne naturelle
niveaux de crue du fleuve au franchissement
Crue centanaire (I.G.N.)
Crue décennale (I.G.N.)
1,25 m3/s/km2
32,5 m3/s
0,65 m
10,51 m
0,45 rn/s
520.000 m3
0,75 m3/s/km2
19,5 m3/S
0,54 m
10,40 m
0,38 mis
11,18 m
10,79 m
-- j
25
20
L ••L r
- 31 -
(profil 2059)
Superficie du lJCLssin versant
Altitude maximale ~
Altitude ~u franchissement
Longueur
Ponto moyenne
Pente locale au franchissement ~
lorme normale; lit encombré de végétation.
Crue décennale estimée
11 km2
voisine de 25 m
10,26 m
4,9 km
3,Jm/km
voisine de 1 rn/km
Débit spécifique
Débit maximal:
Hauteur maximale atteinte par rapport au fond
Al ti tude I.G .:;J •
VitessG moyenne naturelle
Volume approximatif ruisselé g
Crue annuelle estimée
Débit spécifique
Débi t maximal :
Hauteur maximale atteinte par rapport au fond
Alti tudG LG.N.
Vitesse moyenne naturelle
Niveaux de crue du fleuve au franchissement
Crue centenaire (I.G.N.)
Crue décennale (I.G.N.)
2,35 m3/8/km2
26 m3/s
0,64 D
10,90 m
0,46 mis300.000 m3
1,3 m3/s/krn2
14,3 m3/s
0,50 m
10,76 m
0,40 mis
11,18 m
10,80 m
.. L.
Hauteur maximaleen :mètres
m
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IGH*PHIOU~ N9J3:, l ' ; .1 t
- 32 -
MARIGOT Km. 96,560 (profil 2255)
Suporficie du bassin versant
Altitude maximale:
Altitude au franchissement
Longueur
Pente moyenne
Pente locale au franchissement ~
24 krn2
voisine de 35 m
10,46 ID
7,2 km
3,5 rn/km
0,95 rn/km
Forme norTIlale
arhustive.
lit au franchissement encombré de végétation
Crue decennale éstimée
Débit spécifique
Débit maximal:
Hauteur maximale atteinte par rapport au fond
Al ti tude lm: ~
Vitesse moyenne naturelle ~
Volume approximatif ruisselé
Crue annuelle estimée
Débit spécifique
Débit maximal ~
Hauteur maximale atteinte par rapport au fond
Alti tude IGIJ ~
Vitesse moyenne naturollo
Niveaux de crue du fleuve au franchissement
Cru3 centenaire (I.G.N.)
Crue décennale (I.G.N.)
1,48 m3/s/km2
35,8 m3/S0,62 m
Il,08 m
0,40 mis500.000 m3
0,92 m3/s/km2
22 m3/s
0,49 m
10,95 m
0,36 mis
11 ,50 m
11 ,12 m
200
Hauleur maximaleen mètres
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o~sTbM Hydrologie Mai iS63;
- 33 -
MARIGOT km 103,896 (profil 2419)
Superficie du Bassin Versant
Altitude maximale ~
Altitude au franchissement
Longueu!'
Pente mOYGnne
Pente locale au franchissement
voisine de 300 km2
voisine de 60 m
9,53 m
voisine de 30 km
1,7 rn/km
0,8 rn/km
Forme normale, lit encombré de végétation, franchissement inondé chaQue
année par la crue du Fleuve
Crue décennale estimée
Hauteur maximale atteinte par rapport au fond
Débit spécifique
Débit maximal g
Altitude LG.N 0
Vitesse moyenne naturelle
Volume ruisselé approximo,tif
Crue annuelle estimée
de l'ordre de
0,320 m3/s/km2
96 m3/s
1,07 m
10,60 m
0,51 mis4,106 m3
Débit spécifique
Débi t maximal g
Hauteur maximale atteinte par rapport au fond
Alti tude LG.N.
Vitesse moyenno naturol12
Zône inondée au franchissement par la crue du Flouve
Crue centenaire (I.G.N.)Crue décennale (I.G.N.)
0,180 m3/s/km2
54 m3/s0,85 r:l
10,38 m
11,75 m
11,36 ID
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- 34 -
MARIGOT Km 115,350 (profil 2694)
Superficie du Bassin versant
Altitude maximale:
Altitude au franchissement
Longueur
Pente moyenne
Pente au franchissement
Forme allongée.
Crue décennale estimée
Débit spécifique
Débit maximal g
Hauteur maximale atteinte par rapport au fond
Altitude IGN g
Vitesse moyenne naturelle ~
Volume approximatif ruisselé
Crue annuelle estimée
Débit spécifique
Débit maximal:
Hauteur maximale atteinte par rapport au fond
Altitude IGN g
Vitesse moyenne naturelle
Niveaux de crue du fleuve au franchissement
Crue centenaire (I.G.N.)
Crue décennale (I.G.N.)
106 km2
voisine de 60 m
11,24 m
13,5 km
3 6 m/YJll,1,8 rn/km
0,74 m3/s/km2
78 m3/s
0,68 m
11,92 m
0,66 mis2.000.000 m3
0,42 m3/s/krn2
44,5 m3/s0,53 m
11,77 m
0,54 mis
11,90 m
11,45 m
Mar i g 0 t km. 11 5.350
VARIATIONS DE LA 5fCTlON MOUILLEE ET DE LA
VITESSE MOYENNE AVEC LA HAUTEUR D'EAU
"" GRAPHIQU E N~ 16... """-E Ec: c:., .,., a>,., c:
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ojsm 1m Hauteur maximaleen mètres
OR5TOM Hydrologie Mai 1963
- 35 -
MARIGOT Km 138,214 (profil 3264)
Pente moyenne
Pente locale au franchissement :
Forme normale; lit mineur bien marqué mais peu profond.
Superficie du bassin versant
Altitude maximale:
Al~itude au franchissement
Longueur
voisine de
9 km2
45 III
18,20 m
3,2 km
8,3 km
2,8 km
Crue décennale estimée
Débi t spécifique
Débi t maximal :
Hauteur maximale atteinte par rapport au fond
Alti tude IGN :
Vitesse moyenne naturelle;
Volume approximatif ruisselé
Crue annuelle estimée
Débit spécifique
Débi t maximal :
H~uteur maximale atteinte par rapport au fond
Al ti tude IGn :
Vitesse moyenne naturelle
3,92 m3/s/krn2
35,2 rn3/s
0,72 m
18,92 m
0,73 m/s
350.000 m3
2,35 m3/s/k rn2
21 m3/s
0,60 !il
18,80 ID
0,66 m/s
Marigol km. 138.21.4
VARI ATIONS DE LA SECTION MOUILLE E ET DE LA
VITESSE MOYENNE AVEC LA HAUTEUR D'EAU
C'I "" GRAPHIQUE NQ 17E Ec:: ctCl> fol
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1m Hauleurmaximaleen met.res
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OR 5 TOM Hydrologie Mai 1963
- 36 -
MARIGOT Km 141,839 (profil 3358)
Superficie du bassin versant
Altitude maximale:
Altitude au franchissement
Longueur
Pente moyenne
Pente locale au franchissement
Forme normale •
Crue décennale estimée
4,1 km2
voisine de 30 m
15,62 m
1,2 km
12 rn/km
4,2 rn/km
Débit spécifi~ue
Débi t maxime,l :
Hauteur maximale atteinte par rapport au fond
Altitude IGN ~
Vitesse moyenne naturelle ~
Volume ruisselé approximatif
Crue annuelle estimée
Débit spécifi~ue
Débit maximal :
Hauteur maximale atteinte par rapport au fond
Altitude. IGN :Vitesse moyenne naturelle
7,6 m3/s/km2
31 m3/s
1,18 m
16,80 m
1,48 mis
180.000 m3
4,6 m3/s/km2
18 m3/s
0,94 m
16,56 m
1,56 m/ s
Marigot km. 141.839
VARIATIONS DE LA5ECTIDN .M.DUILLEEEI DELA ".'i .
VIT ES SEM GY ENNE AV EC LA HA UTE URD' EAU
GRAPHIOUE N~ 18
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o~ 5 TOM Hydrologie Mai : 1963
- 37 -
MARIGOT Km 143,342 (profil 3406)
Superficie du bassin versant
Altitude maximale:
Altitude au franchissement
Longueur
Pente moyenne
Pente locale au franchissement
Forme allongée.
Crue décennale estimée
12 km2
voisine de 60 m
15,20 m
5,8 km
7,8 km
2,6 km
Débit spécifique
Débit maximal:
Hauteur maximale atteinte par rapport au fond
Altitude IGN :
Vitesse moyenne n~turelle :
Volume ruisselé approximatif
Crue annuelle estimée
Débit spécifique
Débit maximal g
Hauteur maximale atteinte par rapport au fond
Altitude IGN :
Vitesse moyenne naturelle
3,65 m3/s/km2
44 m3/s
1,08 m
16,28 m
1,32 mis
470.000 m3
2, 1 m3/s/km2
25 m3/s
0,83 m
16,03 m
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- 38 -
B) Bassins versants inférieurs à 3 km2; lit mineur bien marqué
Nous avons regroupé dans le tableau ci-dessous leUE caracté
ristiques.
Situation Superficie du Pente moyenne Pente locale au Altitude auBassin Versant estimée franchissement franchissement
92,288 0,8 km2 10 rn/km 5,2 rn/km 15,68 ID
102,816 0,72 km2 8 rn/km 5,1 rn/km 16,42 rn
136,035 0,9 km2 8 rn/km 5,9 rn/km 19,13 rn
156, 505( 1)et 0,4 km2 20 rn/km 8,2 m/km 18,29 m156,642 18,25 m
168,673 1,2 km2 8 rn/km 2 rn/km 30,33 m
171,394 0,6 krn2 14 rn/km 6,2 rn/km 32,59 m
(1) Ces deux marigots viennent confluer au passage de la route.
Ces marigots ont tous des pentes moyennes fortes. Les bassins
versants s'étendent sur des superficies réduites en bordure de DIERI,
(pour les deux premiers) ou en bordure de massif de latérite pour tous
les autres (voir graphique N° 20).
Ainsi que nous l'avions expliqué dans notre étude du profil rou
tier BAKEL-KIDIRA, chacun de ces marigots pose un problème particulier
quant à la détermination de ses crues exceptionnelles. Les facteurs
conditionnels du régime sont multiples et souvent inattendus (fossés,
haies etc ••• )
Nord
j
-Traei
~ Arête latérilique
... -- L" b •~ 0"-- ,m,le ass,n versanl
LEGENDE
~ Pisl. aCluelle
(d'aprn photos aériennes 1/50.000")
REPARTITION DES ECOULEMENTS ENTRE
DOUMGA ALFA (Km. 163.750) .
ET BOKI SABOUNDO (Km. 172.500)
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Ecoulements
en n .. ppe
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2 Il / km. 168.6733 l' ~m. 169.254 el 169.2724 1" km. 170.149
1/ T\ ;./" km. 171.39"
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Graphique W 20
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- 39 -
Nous proposons d'admettre pour ces marigots un débit décennal
de l'ordre de 25 m3/s, obtenu en traçant l'hydrogramme résultant
d'hydrogrammes partiels éonstruits à partir du hyétogramme type
simplifié d'une averse décennale (100 mm) (graphique N° 21).
Le coefficient de ruissellement admis (50%) est très vraisem~
blable pour des bassins de cet ordre, de même quo le temps de montée
(30'). La durée de l'écoulement sera d'environ 3 à 4 heures.
Nous donnons, ci-après, quelques éléments utilisables pour
l'étude du franchissement de ces marigots.
- MARIGOT km 92.288
- averse décennale: 100 mm
- volume approximatif ruisselé en crue décennale 40.000 m3
le lit mineur a une section mouillée de 1,1 m2
(vitesse d'écoulement moyenne : 1~2 mis).
- à partir de la cote 16~01~ les eaux se déversent vers le profil
2145 (km 92~101) qui correspond à un écoulement en nappe dont
le bassin versant est très réduit d'après les observations fai
tes sur los photos aériennes.
_ MARIGar km 102,816
- averse décennale : 100 mm
- volume approximatif ruisselé en crue décennale: 36.000 m3
le lit mineur a une section mouillée de 12~2 m2
largeur : 38 m
hauteur d'eau correspondante 0,98 m
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vitesse moyenne naturelle: 1,1 mis
Le débit maximal éliminé par ce lit mineur est donc de l'ordre de
14 m3/s. A partir de 0,98 m (cote 17,39) les eaux se déversent
vers le grand marigot du km 103,896.
MARIGOT km 136,035
- averse décennale : 103 mm
- volume ruisselé approximatif: 35.000 m3
(coefficient de ruissellement réduit à 40 %car les parties bas
ses du B.V. sont plantées en mil).
Le lit mine~r ost très réduit. La section mouillée du lit mineur
est de 1 m2 au moment du débordement. A partir de la cote 19,57,
les eaux s'étalent très largement: pour une hauteur d'eau do 1 ID
la section mouillée atteint 200 m2.
- MARIGOT km 156,505 et 156,642
Il s'agit de deux marigots qui viennent converger au franchissement
de la route. Le bassin versant (0,4 km2) regroupe ces deux marigots.
- pluie décennale : 105 mm
- volume approximatif ruisselé: 20.000 m3
Le graphique N° 22 donne la variation de la section mouillée et
de la vitesse moyenne avec la hauteur d'eau.
- MARIGOT km 168,673
Ce marigot regroupe un grand nombre de petits ruissellements à flanc
des collines de latérite qui bordent son bassin versant (voir gra
phique N° 20).
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25. ,
20
- 41 -
La pente est rompus brutalement : supérieure à 20 rn/km sur le flanc
des collines elle n'est plus ~ue do 2 m/bD au franchissement. Le
lit mineur est peu marqué g 20 cm de profondeur sur 3 mètre::: de
large.
pluie décennale : 105 mm
Volume approximatif ruisselé: 60.000 m3.
La section mouillée pour une hauteur d'eau de 1 m. serait de
200 m2.
- MARIGOT km 171,394 (voir graphique N° 20)
Malgré un bassin versant très réduit, ce marigct possède un lit
mineur très bien marqué. Le graphique NO 23 donne la variation de
la vitesse moye~~8 et de la section mouillée avec la hauteur d'cau.
La courbe obtenue pour la vitesse moyenne, présente une pointe coy
respondant à la vitesse dans le lit mineur juste avant le déborde
ment •
Cette vitesse maximale est celle à utiliser pour le calcul du dé
bouché de l'ouvrage à mettre en place sur le lit mineur.
Pluie décennale : 105 mm
volume approximatif ruisselé: 32.000 m3
Hauteur d'eau pour un débit maximal de 25 m3/s
par rapport au fond 0,87 ID
IGN :33,46 m
Marigot km. 171·394
-... __ .VARJATIONS.DE LA -SfCTllON.. MüUlLL EEfT OE -LA ---1 •
VfTESSE MOYENNE AVEC LA HAUTEUR D'EAU
GRAPHIQUE N~ 23
100 2 s
Vm/tI'_
2m Hauleur maximaleeh mètres
;...(1) _VH.eue..moye.~ne..d~s. ~Jit..mi.neur.._jt.lÜenalh.le débordement. dans le lit. m;jeur ;
1
ORS ToM. HYdro 10 gie Mai 1963
- 42 -
c) Ecoulements en nappe.
Ils sont caractérisés par une absence totale de lit mineur ou
majeur, au franchissement de la route. Le lit mineur est souvent
bien marqué dans les parties hautes des bassins versants, puis il
disparait. Les eaux s'étalent sur plusieurs centaines de mètres, se
regroupent quelquefois et se dispersent à nouveau. L'absence de lit
s'expliQue par la pente faible et par la présence de zones cultivées
an mil au franchissement. Les 301s, dans ces régions, sont sableux
et limoneux.
Il est difficile de donner les caractéristiQues de ces écou
lements, l'hydrogramme de crue est considérablement aplati, les
temps de ruissellement très longs, les volumos d'eau perdus par in
filtration et évaporation importants.
Nous donnons ci-aprèo la liste de ces marigots, les caracté
ristiques de leurs bassins versants d'après les photos aériennes et
une valeur estimée du débit spécifique exceptionnel.
Nous reviendrons, sur la technique de franchissement de ces
marigots.
- Ecoulement km. 119,509 (profil 2799)
Superficie du bQssin versant
Longuour
Altitude au franchissement (ION)
Pente moyenne approximativo :
Débit spscifique exceptionnel
débit maximal:
19 km2
5,5 km
12,17 m
1,8 rn/km
1.200 1/s/km2
2.3 m.3/s
- 43 -
Remarque: La section mouillée pour une hauteur d'eau maximale de
O,~ m serait d'environ 200 m2.
- Ecoulement km 127,813 (profil 3006)
Superficie du bassin versant
Longueur
altitude au franchissement (IaN)pente moyenne approximative:
débit spécifique oxceptionnel
débi t maximal
environ de 150 km2
21 km
12,90 m
2,2 rn/km
350 1/s/km2
52,5 m3/s
Remarque: La section mouillée pour une hauteur d'eau maximale de
0,7 ID serait d'environ 480 m2 (largeur = 1135 m)
- Ecoulement km 133,703 (profil 3150)
Superficie du bassin versant
longueur
altitude au franchissement (IaN)pente moyenne approximative :
débit spécifique exceptionnel
débi t maximal g
- Ecoulement km 145,979 (profil 3471)
Superficie du bassin versant
longeur ~
altitude au franchissem::nt (IaN)pente moyenne approximative z
débit spécifique exceptionnel
débi t maximal :
42 yun 2
10,6 km
15,79 m
2,8 rn/km
800 1/s/km2
33,5 m3/ s
132 km2
20,5 km
15,11 m
1,9 rn/km
350 1/s/km2
46,0 m3/s
Remarque
- 44 -
Zone inondée de plusieurs km. Autres points bas
km 146,279
km 147,029
(cote 15,50 m)
(cote 15,18 m)
- Ecoulement km 154,287 (profil 3673)
Superficie du bassin versant
longueur
altitude au franchissement (ION)pente moyenne approximative
débit spécifique exceptionnel g
débit maximal ~
25,5 kn2
7,2 km·
12,88 n
2,6 rn/km
1.200l/s/krn2
30,5 rn3/s
Remarque: Zone inondée par le fleuve crue centenaire à 14,65 IGN.
- Ecoulement km 160, 438 (profil 3843)
Superficie du Bassin versant
longeur ,
altitude au franchissement (ION)pente moyenne approximative g
débit spécifique exceptionnel
débit maximal ~
- Ecoulement km 163,714 (profil 3932)
Superficie du Bassin versant
longeur g
altitude au franchissement (ION)pente moyenne approximative :
débit spécifique exceptionnel
débit maximal:
8,8 km2
3km
15,78 m
3,2 o/km
1.800l/s/km2
16 m3/s
113 km2
15,5 km
14,15 m
2,2 rn/km
400 1/s/krn2
45 rn3/s
Remarque
- 45 -
Zone inondée, crue centenaire à 15,20 IGN.
- Ecoulement km 182,166 (profil 4352)
Superficie du bassin versant g
longueur
altitude au franchissement (IGN)
pente moyenne ~pproximative ~
débit spécifique exceptionnel
débi t maximal g
- Ecoulement km 185,254 (profil 4424)
Superficie du bassin versant g
longeur g
altitude au franchissement (TGN)
pente moyenne approximative g
débit spécifique exceptionnel
Débit maximal g
37 km2
8,4 km
16,94 In
4,1 rn/km
1.000 1/s/km2
37 m3/s
51,2 km2
13,6 km
19,42 m
2,9 rn/km
900 1/s/km2
46 m3/s
CHAPITRE IV
- 46 -
MODES DE FRANCHISSEMENT.
Tous les ouvrages mis en place entre N'DIOUM et MATAM, ont fait
l'objet d'entretiens entre les représentants du Bureau RHEIl~RUHR à DA
KAR pour les aspects écouomiques et techniques (remblais et constructions)
et nous-mêmes pour les aspects hydrologiques et hydrauliques des problèmes
posés. Ces entreti· ns ont abouti dans tou:: les cas au choix de l'ouvrage
satisfaisant les deux parties.
Nous ne citerons ici ni la liste complète des ouvrages ni les dif
férents éléments du calcul de chacun d'eux. Nous donnerons simplement loc
principes admis pour le choix de l'ouvrage et l'évaluation du débouché à
assurer.
Il existe deux procédés de franchissement d'un marigot (sans déver
sement par-dessus la chaussée, comme c'est le cas pour un radier) ~
1°) assurer un débouché suffisant pour permettre l'évacuation ins
tantanée de la crue, c'est à dire le débit maximal.
Cette solution s'adapte parfaitement au cas où les marigots
o::t un lit mineur bien marqué qui évacue au moins les 2/3 du débit max·i
Da-l.
C'est le cas des grands marigot~ entre BAKEL et KIDI~\ c'est
aussi celui du marigot Km 141,839 près de THILOGNE.
Cette solution s'impose aussi lorsqu'il est impossible de lami~
ner artificiellement l'hydrogramme de crue en stockan~ une partie du VOlumE
ruisselé, soit par suite d'une pente locale très forte, soit à cause de la
présence d'un village, déjà noyé partiellement en très forte crue et qui
ne supporterait pas une surélévation du niveau des eaux (nous trouverons
ce cas lors do l'étude du tronçon MATAM-BAKEL, au village d'AOURE).
20) laminer la crue, c'est à dirJ stocker en amont du remblai
une fractio~ importante du volume de crue, ce qui permet g
- ~ -
de mettre en charge les buses d'évacuation disposées dans le
lit naturel, donc d'augmenter vitesses et débits.
d'éliminer à charge maximale un débit qui sera seulement le
1/3 ou la moitié du débit maximal.
Il faut pour celà :
- que la topographie du bassin versant en amont du remblai
soit favorable.
- connaître les possibilités de stockage.
Cette solution s'impose dans le cas de marigots à lit très plat
et très large. Elle s'adapte particulièrement aux marigots observés dans
cette région , où les sections mouillées sont importantes et les pentes
locales faibles.
Nous donnons ci-après un exemple de calcul complet, tel que nous
l'avons effectué pour chaque marigot. Nous avons pris comme exemple le
marigot Km 79,532 (profil 1860).
Rappelous rapidement ses caractèristiques
- bassin versant: 13 krn2.
- pente locale au franchissement 8 1,2 w/km.
- débit maximal décennal: 29,2 m3/s.
altitude au franchissement: 9,75IGN.
Le lit est inondé au franchissement par la crue du fleuve. Les
cotes de crue sont 8
crue centenaire
crue décennale
10,75 IGN.
10,37 IGN.
Rappelons que la cote minimale pour le remblai est celle de la
crue centenaire.
Nous avons admis comme cas le plus défavorable pour évacuer la
crue décennale des marigots, celui où les eaux du fleuv(; sont à la cote
décennale. Les deux phènomènes étant totalement indépendants (la crue du
fleuve dépend de la pluviomètrie sur le Haut-Bassin alors que la crue
- 48 -
décennale du marigot dépend des averses sur la Basse Vallée), c'est là
une condition sévère qui accorde une certaine marge de sécurité dont
nous bénéficierons par la suite car nos approximations seront, malheu-
reusement, assez nombreuses.
Le problème qui nous est posé, est de fournir au projeteur rou
tier les débouchés à mettre en place suivant la hauteur de remblai. Le
choix final est fonction de la topographie locale et des prix du mètre
linéaire de remblai et de buse.
Nous raisonnerons sur les volumes d'eau stockés ou restitués.
Nous avons adopté le processus suivant :
1°) Tracé de la courbe des volumes cumulés de la crU8 décennale
du marigot (graphique N° 24).
a. Estimation par les abaques (graphiques N° 8, 9, 10) du temps T de
ruissellement, du débit maximal de pointe et du volume de la crue à
évacuer.
b. Tracé de l'hydrogramme schématique de ruissellement, en partageant
le temps T en 3 parties: caler au temps T/3 le débit maximal et au
temps 2T/3, un débit tel que le volume de l'hydrogramme corresponde
au.volume de la crue à évacuer (graphique N° 24 a).
c. Tracé de la courbe des volumes cumulés,(graphique N° 24 b).
2°) Tracé de la courbe de réserve (volumes stockables) en fonc
tion de la hauteur d'eau.
Le volume de cette réserve est assimilé à celui d'une pyramide
dont la base est un triangle de superficie égale à la section au fran
chissement et dont la hauteur est déduite de la pente locale et de la
hauteur du remblai.
_ 1,
Marig ut km. 79.532 Grl-aphique N~ 24
i
_..-a __HY~RQGRAMME,~SGHEM Ar LOUE. _DE..RUlSS ELLEMENI .... --.-.'.' --- ...
Jui n '19·63 .
temps de ruissellementi
""~E
LNn;
E:Ui
_. /]1 cm2::1.800 mS
...~ltm ,3:5OOr-
ii1
Hyd roi 0 Ql; e
6H1
l ' .PRSTO M
10
20
1.QO
.200
Débit enmils
Volumesen 10 3 m3
1
11
1
1!1
sf--·1
1.11
I
I1""1
- 49 -
Le volume Vo (graphique N° 25 c). est le volume d'eau apporté en
amont du remblai par la crue du Fleuve.
Nous admettrons sans erreur importante, quo le niveau à l'aval
du remblai reste celui de la crue décennale du Fleuve.
Nous obtenons ainsi une courbe de variation de la réserve en
fonction de la charge (graphique N° 25 c).
)0) Tracé des courbes de volumes restitués en fonction du débouc}ü;.
Pendant le rempliesag9 de la cuvette, le niveau de l'eau varia
à chaque instant. Il en est de même de la charge et par suite du débit
de restitution.
Pour différents débouchés donnés (dans notre exemple g 1, ) et 5m2)
nous avons tracé la courbe des débits restitués (hydrogrammes de restitu
tion) en fonction du temps dans deux cas théoriques: graphique N° 25 d)~
a. à charge maximale (CM), en supposant que l'ouvrage n'a rien restitué
jusqu'à l'instant t considéré. La charge est obtenue par l'intermédi
aire de la courbe de réserve, le volume stocké étant égal au volume
ruisselé jusqu'à l'instant t (puisque par hypothèse l'ouvrage ne res
titue rien).
b. à charge minimale (Cm), en supposant inversement que l'ouvrage a res
titué à débit maximal jusqu'à l'instant t considéré. La réserve est
alors minimale et égale à la différence des volumes ruisselé par le
marigot et restitué par l'ouvrage, fonctionnant dans les conditions
hypothètiques du paragraphe précédent.
Il est facile ensuite de tracer, à partir de ces hydrogrammes de
restitution, les courbes correspondantes des volumes restitués cumulés.
Les deux courbes obtenues enveloppent la courbe réelle qui pourra
d'ailleurs par sécurité être confondue avec la courbe correspondant à la
charge minimale (graphique N° 24 b).
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- 50 -
On obtient ainsi pour chaque débouché la réserve maximale (diffé
rence maximale des ordonnées des 2 courbes) et la hauteur du remblai.
Remarques
1°) Le débit de l'ouvrage a été calculé par la formule
Q = k S ~ 2~
k = Coefficient de débit (choisi é~l
en béton de 0,80 m de diamètre et
S = section de la buse
h = charge
à 0,8 1 buse circulaire
12 mètres de long).
2°) Ce raisonnement est très approximatif, en particulier l'évalua
tion de la réserve. Il permet néanmoins de se faire une idée assez
exacte des aspects du problème et en particulier des gains réalisa
bles par cette méthode de franchissement. Le débouché,choisi dans le
cas considéré, est de 6 m2 seulement éliminant à pleine charge un
débit de pointe de 20 m)/s environ avec un remblai de 1,8 m au des
sus du sol et une réserve maximale de 70.000 m). En plaçant le rem
blai à 10,75 m (crue centenairo du Fleuve), le projeteur eut été ame
né à mettre un débouché sous le remblai de 15 m2 environ.
)0) La constitution de réserves importantes en amont des remblais
peut poser de graves problèmes tant pour la construction de celui-ci
(qui devient une digue) que pour la sécurité des populations (en
cas de rupture). Dans tous les cas, nous avons considéré ces ques
tions et constitué ces lacs artificiels dans des zones inondables
en bordure du lit majeur du Sénégal.
4°) Cette méthode n'est pas toujours applicable en particulier dans
le cas des grands écoulements en nappe.
- 51 -
La courbe de réserve ne peut être tracée dans ce cas :
d'une part parce qu'en l'absence de lit mineur la pente locale
ne peut être mesurée.
d'autre part le franchissement est souvent constitué de plusieurs
points bas et peut atteindre 1.500 mètres de largeur.
La"méthode de la pyramide" n'est plus valable et l'évaluation de la
réserve nécessiterait la réalisation d'une série des profils en tra-
vers.
Pour ces écoulements,nous avons mis en place un débouché raisonna-
ble, tout en considérant que la crue était naturellement laminée et
r"l'à une faible hauteur de remblai correspondait dans tous les cas,
une section mouillée importante donc vraisemblablement de grandes
possibilités de stockage •
-:-:-
- 52 -
CHAPITRE V
Bretelle sur N'GOur (graphique N° 26)
Cette bretelle d'une longeur de 2,6 km environ joint la route du
Diéri au village de N'GOur, situé sur la rive gauche du Doué.
Au sud de N'GOur se situe une vaste cuvette, dite cuvette de
N'GOur-PETE dont le fond occupé pendant une grande partie de l'année
par une mare est à la cote 8,20 IGN environ. Cette cuvette est inondée
chaque année par le Doué avec lequel elle communique par un important
affluent.
L'aménagement hydro-agricole de cette cuvette a consisté, d'un
point de vue hydraulique d'une part à endiguer son pourtour et d'autre
part à installer un ouvrage permettant de régulariser les débits de
l'affluent tant à la crue qu'à la décrue.
Cet ouvrage situé au niveau de N'GOur est constitué d'une buse
de 1,50 m avec vanne de fermeture, surmontée d'une digue en terre.
Il suffira donc d'assurer un débouché équivalent sous la bre
telle au franchissement de l'affluent, par exemple une buse de 1,50 m.
Aménagement des voies d'accès au bac de N'GOur.
Les hauteurs caractéristiques du Doué à N'GOur sont les sui-
vantes
ORSfOM Hydrologie -Mai 1963
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GRAPHIQUE N! 26
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DE ffGOUfCarl, au 1/St).OOO·-...._--
RÉGION
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- 53 -
Crue centenaire ~
Crue décennale
Etiage maximal pour la période 1952 - 1962 :
Hauteurs de dépassement pour une crue moyenne
(fréquence 50 %environ - Exemple: crue 1962)
11,52 IGN
11,15 IGN
1,52 IGN
10,05 IGN pendant 1 mois
9,15 ION pendant 2 mois
7,75 IGN pendant 3 mois
3,95 IGN pendant 6 mois
- 54 -
CHAPITRE VI
POINTS D'APPROVISIONNEMENT EN EAU
Les réserves en eau, nécessaires à la construction de la route
se trouven~œnc le Sénégal et ses affluents. Nous proposons, comme base,
les marigots suivants g
le Doué et son prolongement vers l'est près de GALOYA.
le bras de Dialagno au nord de OREFO~DE.
- les bras morts de Tioringueul et de Kaadil au nord de THILOGNE.
le marigot de Diamel entre ~OUKI-DIAVE et l~.T.~.
Ces marigots et bras morts sont en liaison avec le lit mineur du
SENEGAL et possèdent des réserves en eau largement supérieures aux be-
soins.
Les seuls points d'accès surs, en début de saison sèche sont les
villages tels que Madina, ~[ery, M'Bounba, etc •••Néanmoins à partir du
mois de Février, ces marigots sont accessibles en de nombreux endroits
après des amènagements d'accès localisés et peu importants.
Nous no considèrerons pas les mares et petits bras-morts du OUALO
comme points d'eau exploitables. La plupart d'entre-eux, alimentant la
population locale et soumis à une évaporation intense (do l'ordre de 2
mètres par an) sont à secs dès le moi de mars. Un pompage régulier ne fe
rait qu'accélérer leur tarissement.
- 55 -
CONCLUSION
Nous avons évité de citer dans co rapport des listes complètes
d'ouvrages Qui apparaitront par ailleurs dans le projet définitif.
Nous rappelons à nouveau Que ces problèmes d'hydrologie à "sec ll
sont très délicats à résoudre et insister sur le fait Que ces chiffres
sont approchés et non absolus. Nous avons tenu compte de cette marge
d'incertitude dans nos calculs. Le choix des débouchés Que nous avons
effectué avec les Ingénieurs du :Bureau RHEIN-RUHR respecte au mieux,
les impératifs des calculs comme les aspects économiQues.
Ce rapport no constitue Qu'une première partie de notre étude. La
seconde concernera les écoulements entre MATAM et BAKEL, région Qui f3ra
la transition vers BAKT'°L-KIDIRA 0