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Formation théorique Niveau IV
Patrick BaptisteMF1 n° 22108
Formation théorique Niveau IV / Sommaire
• Réglementation • Physique appliquée à la plongée• Système nerveux et plongée• Les accidents toxiques en plongée• Système circulatoire et plongée• Système respiratoire et plongée• Sphère ORL et plongée• Eléments de calcul de tables
Aujourd'hui ..
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• Eléments de calcul de tables• Utilisation des tables de plongées• Procédures particulières de décompression• Ordinateur de plongée et planification• Matériel de plongée – le détendeur• Matériel de plongée – compresseur - bouteille• Matériel de navigation, de sécurité et matelotage• Orienter et conduire sa palanquée en sécurité• Etre un guide de la mer connaissant le milieu
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Un peu d’histoire
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L’incidence de la pression quant à l’apparition de certaines lésions a été constatée assez tôt dans l’histoire.
Au XVIIe siècle, VON GUERICKE inventa une pompe à dépression qui modifiait la pression atmosphérique (pompe à vide).
Cette expérience fût reprise par Robert BOYLE en 1670 qui enferma dans le récipient une vipère et qui
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Cette expérience fût reprise par Robert BOYLE en 1670 qui enferma dans le récipient une vipère et qui la décomprima à l’aide de sa pompe : il observa alors « qu’elle se débattait furieusement ; et présentait de remarquables bulles dans les liquides et diverses parties du corps, telle que l’humeur aqueuse de l’un de ses yeux… ».
Mais BOYLE fut loin de relier ces accidents aux gaz inertes contenus dans l’air, et surtout à l’azote.
La première tentative sous-marine remarquable de l’époque fut conduite par Edmond HALLEY, astronome anglais (qui donna son nom à une fameuse comète) et qui inventa en 1689 la
première cloche.
Les seules observations faites à partir de ses expériences le furent sur certains facteurs qui influençaient la décompression :
- la composition des gaz inspirés (CO2 et O2) ;
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- la composition des gaz inspirés (CO2 et O2) ;
- la modification cardio-vasculaire due à la température (eau froide) et aux efforts inspiratoires générés par la pression hydrostatique ;
- la stature des plongeurs ;
- la forme physique.
Au dix-neuvième siècle l’essor de l’industrie, des chantiers navals, des constructions de ponts, des mines de charbon en terrain humide, nécessitent que des hommes travaillent sous des pressions supérieures à la pression atmosphérique.
Qu’ils soient immergés (les fameux « pieds lourds » immortalisés par Jules VERNE ou par HERGE) ou à sec (les ouvriers « tubistes »), les accidents sont fréquents.
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Les premières descriptions d’accidents de décompression chez l’homme furent faites par TRIGER en 1841.
Il observait des mineurs de charbon qui travaillaient en atmosphère pressurisée afin d’éviter des risques d’inondations – travail au sec à 20 m de fond pendant 7 heures.
TRIGER remarque qu’en décomprimant les mineurs, ils présentent des crampes et des douleurs dans les muscles.
« Leurs symptômes furent traités vigoureusement par de l’alcool à l’intérieur de leur corps …et en friction à l’extérieur ! »
Dès 1854 POL et WATELLE étudièrent de façon plus suivie les accidents de décompression (ADD) et notèrent que le phénomène était associé à une baisse rapide de pression après un séjour en surpression.
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séjour en surpression.
Ils s’aperçurent aussi qu’un retour en pression supérieure après un ADD permettait de soulager certains symptômes. Ils ouvraient ainsi la voie des futurs caissons thérapeutiques.
En 1861, BUCQUOY émet les premières hypothèses sur les bulles : « les gaz du sang…repassent à l’état libre sous l’influence de la décompression » et conseille de « prendre
toutes les précautions nécessaires pour obtenir une décompression lente… »
Paul BERT (*), après avoir effectué de 1870 à 1890 de nombreuses expériences sur des animaux qu’il autopsiait après leur décès, démontre dans sa publication en 1879 « la pression barométrique », que les bulles qui tuent sont composées « essentiellement d’azote. »
Il remarque alors que : « la décompression brusque occasionne des accidents multiples plus ou moins graves, qui s’expliquent tous aisément par le dégagement, tant dans les liquides sanguins qu’au sein des tissus, de l’azote qui s’y était dissous en excès, à la faveur de la pression ».
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Il conseil : « de ne les laisser descendre qu’une fois par jour dans les tubes » ; quant aux scaphandriers, il conseille de : « les décomprimer très lentement et de les maintenir un « bon » quart
d’heure à moitié chemin »
et lorsqu’ils reviennent d’une plongée de : « leur faire respirer de l’oxygène…aussitôt après leur retour à l’air libre » et conclut ainsi : « on ne paie qu’en sortant ! »…
Il préconise donc pour les ouvriers tubistes des te mps de décompression en fonction de la pression de travail.
Voir cour sur la neurotoxicité de l’O2 ( effet paul Bert)
Le concept de Haldane(physiologiste 1860-1936)
Afin de mener à bien les expériences, il fallut trouver une espèce animale proche de l’homme pour expérimenter les effets de la décompression. Le choix de HALDANE se porta sur la chèvre parce que c’était un animal facile à se procurer en Grande-Bretagne, et que sa physiologie était parfaitement connue.
En particulier, son rapport masse grasse/masse maigre et son taux de perfusion (débit cardiaque/masse corporelle) sont voisins de ceux de l’homme. Une étude préalable avait montré
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cardiaque/masse corporelle) sont voisins de ceux de l’homme. Une étude préalable avait montré que cet animal était capable de présenter des ADD ayant la même expression que chez l’homme, et en particulier les Bends.
« Le primate fut éliminé du fait de son attitude « peu calme » face à la douleur… »
La démarche de HALDANE et de ses collaborateurs (BOYCOTT et al.,1908) a été de rechercher la relation entre une pression P1, à laquelle séjourne un animal pendant un temps prolongé, et la pression P2 à laquelle il faut décomprimer rapidement pour qu’il développe un ADD
Ils résultera des observations d’Haldane une formule et plusieurs hypothèses :
TN2 = To + (Tf -To) (1-0,5ÆT/T)
Hypothèse 1 : l’équilibre des pressions au niveau alvéolaire (poumons/sang) est instantané
Hypothèse 2 : l’équilibre des pressions au niveau tissulaire
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Hypothèse 2 : l’équilibre des pressions au niveau tissulaire (sang/tissus) est instantané
Hypothèse 3: le corps humain peut être représenté par une liste de 5 régions anatomiques appelées compartiments (5,10,20,40,75mn)
Hypothèse 4: chaque compartiment à un comportement homogèneVis-à-vis de la charge/décharge de gaz inerte
Sur la base de ses travaux, Haldane ne prévoit qu’une table pour plongées simples supposant que :
- La vitesse de remontée est fixée empiriquement à 10m/mn- il n’existe que 5 compartiments parallèles sans interaction entre eux (modèle par perfusion)- Il n’existe qu’un seuil de sursaturation critique (Sc =2)- les Sc sont indépendants de la profondeur- la phase d’élimination de l’azote et strictement identique à la phase d’absorption- la composition de l’air est celle de l’air atmosphérique au niveau de la mer et non de l’air alvéolaire
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- la composition de l’air est celle de l’air atmosphérique au niveau de la mer et non de l’air alvéolaire (voir cour sur le système respiratoire).
Le résultat de ces travaux est, évidement trop complexe pour pouvoir être utilisé tel quel.
Aussi les paramètres clefs, permettant d’approcher au mieux le phénomène, sont regroupés et simplifiés pour former un « modèle mathématique» utilisable simplement et appelé « Modèle ».
les travaux de Haldane ont donnés naissance au « Modèle Haldanien »
Il existe de nombreux modèles de décompression :
- Modèle HEMPLEMAN en 1952 - Modèle de SPENCER en 1970- Modèle DCIEM (Canada 1983)- Modèle Yarbourgh (UsNavy 1937)- Modèle Buhlmann- Modèle Sigmoïdal (1992)- Modèles probabilistes
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- Modèles probabilistes- etc.
Ces modèles sont en permanence affinés sur la base des expériences et de l’observation.
Le Modèle Haldanien à subit depuis son origine de nombreuses améliorations.
Il est, aujourd’hui, le modèle utilisé par les tables de plongées MN90 - FFESSM
Dissolution des gaz et éléments de calcul de tables
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Dissolution des gaz
La Loi de Henry , formulée en 1803 par William Henry, énonce :
« Lorsqu’un gaz, à une température et sous une pression donnée, est en équilibre avec un liquide dans lequel il est soluble (sans réaction chimique mutuelle), la masse de gaz dissoute dans un volume donné de ce liquide est proportionnelle à la pression »
Si , par exemple, l’on est en un point où la pression est le double de la pression atmosphérique (c'est le cas dans l'eau à 10 m de profondeur), chaque gaz de l'air pourra se dissoudre 2 fois mieux qu'en
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le cas dans l'eau à 10 m de profondeur), chaque gaz de l'air pourra se dissoudre 2 fois mieux qu'en surface.
en plongée, l'azote de l'air (que le plongeur stocke puisque les cellules ne consomment que l'oxygène) a tendance à se dissoudre dans le sang du plongeur.
Si celui-ci remonte trop vite, l'azote dissous va avoir tendance à se dilater rapidement dans l'organisme, ce qui peut créer des bulles dans les vaisseaux sanguins et entrainer la mort par embolie gazeuse.
La Loi de Henry a servit de base à Haldane pour la construction de son modèle, bien que la physique ne puisse traduire précisément le
fonctionnement du corps humain.
Les tables MN90
Sur la base du modèle Haldanien les tables de plongée de la marine nationale (MN90) considèrent que :
- Le corps est représenté par une liste de 12 (et non pas 5) régions anatomiques factices appelée compartiments,
- la quantité maximum que ces compartiment peuvent dissoudre correspond au Gradient (*) de la pression partielle d’azote entre le fond et la surface,
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pression partielle d’azote entre le fond et la surface,
- La période, ou temps nécessaire pour que le compartiment absorbe la moitié de gradient de pression, est caractéristique du compartiment donné,
- L’absorption et l ’élimination de l’azote sont expon entielle . On considère que le taux d’absorption (Ts) est de 100% au bout de 6 périodes.
- Au cours de la remontée le rapport entre la tension d’azote d’un compartime nt et la pression absolue ne doit pas dépasser un certain seuil (Sc) appelé Seuil de sursaturation Critique
(*) Gradient = la différence
Quelques explications
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Le gradient de pression
Le gradient de pression correspond à la différence entre la pression fond et la pression surface.
On obtient le gradient de pression absolu en soustrayant la pression absolue surface Pabs(surface)
de la pression absolu fond Pabs(fond).
Gradient =PpN2(fond ) – PpN2(surf)
Pabs = 1 BarSurface
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PpN2(fond ) – PpN2(surf)
Pabs = 4 bars
Gradient de pression
4 bars – 1 bar =
3 bars
30 mètres
Le gradient de pression d’azote
En surface l’air contient 80% d’azote pour une pression partielle de 0,8 bar
A 30 mètres la pression partielle d’azote Ppn2 est de 3,2 bars (4 bars x 0,8 bar)
Le gradient de pression sera donc de 2,4 bars (3,2 bars – 0,8 bar)
Gradient =PpN2(fond ) – PpN2(surf)PpN2 = 0,8 Bar
Surface
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PpN2(fond ) – PpN2(surf)PpN2 = 0,8 Bar
PpN2(fond) = 3,2 bars
Gradient de pression
3,2 bars – 0,8 bar =
2,4 bars
30 mètres
Surface
Tension ou pression d’azote ?
Pression
Le terme « pression partielle d’azote (PpN2) » désigne la quantité d’azote présent à l’état gazeux dans les poumons ou dans l’air, par exemple.
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Alors que le terme « tension d’azote (TN2) » désigne la quantité d’azote dissoute dans les tissus à un instant « T ».
Tension
Tis
sus
La notion de saturation
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La saturation
En surface et à l’air libre, la tension d’azote (TN2) des tissus du corps humain est égale à la pression partielle d’azote (PpN2) présent dans l’air (0,8b)
Oxy
.
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Azo
te
Pression partielled’azote de l’air
Tension d’azote du corps
Azo
te
=
Il y a équilibre, on dit que les tissus sont saturés .
Equilibre
La saturation en plongée
Pendant la plongée, et en fonction du temps de plongée et de la profondeur, le corps se charge progressivement en azote
Pro
fond
eur
Tens
ion
Azo
te
PpN2 ++
Tem
ps d
e pl
ongé
e
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PpN
2 am
bian
te
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Tiss
us
Pro
fond
eur
Tens
ion
Azo
te
A partir de cette instant le décompression ne chang era plus quelque soit le temps d’exposition
PpN2 ++
Tem
ps d
e pl
ongé
e
A une même profondeur, la TN2 augmente avec le temp s de plongée
Si la TN2 devient égale à la PpN2 ambiante,il y a équilibre Pression / Tension et saturation totale des tissus.
PpN
2 am
bian
te
La sursaturation
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La sursaturation
Pendant la remontée La PpN2 ambiante diminue progressivement. La TN2 devient supérieure à la PpN2.
On dit dans ce cas qu’il y a « Sursaturation ». Le corps commence à évacuer l’excès de N2
Tant que la différence reste inférieure à un seuil de tolérance appelé seuil de sursaturation critique (Sc)
Le plongeur peut faire surface sans danger
Seuil de sursaturation (Sc)
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Tis
sus
Sat
urat
ion
Seuil de sursaturation (Sc)
Pression
Tension ++Te
nsio
n d’
azot
e
Pre
ssio
n d
’azo
te
Sur
satu
ratio
n
Tension
La sursaturation critique
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La sursaturation critique
Si l’immersion a été particulièrement longue et/ou profonde le corps aura stocké dans les tissus, une quantité d’azote importante.
A la remontée, Il y aura danger si le rapport entre la TN2 et la PpN2 dépasse le se uil de sursaturation critique.
Tension ++++
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Sur
satu
ratio
n. C
ritiq
ue
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Tis
sus
Sat
urat
ion
Seuil de sursaturation (Sc)
Pression
Tension ++++
Tens
ion
d’az
ote
Pre
ssio
n d
’azo
te
Sur
satu
ratio
n
Tension
Sur
satu
ratio
n. C
ritiq
ue
La sursaturation critique
Le plongeur doit réaliser un ou plusieurs palier(s) pour évacuer l’excès d’azote et faire ainsi redescendre la Tension d’azote
Palier(s)
Sur
satu
ratio
n cr
itiqu
e
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Tis
sus
Retour à une TN2 tolérable
Sat
urat
ion Pression
ambiante
Tension d’azote du corps
Sur
satu
ratio
n Seuil de sursaturation (Sc)
Tension d’azote du corps
Sur
satu
ratio
n
Danger
La sursaturation critique
Si le ou les paliers n’ont pas été respectés, les tissus vont commencer à dé-saturer empiriquement dans le corps ce qui provoquera par réactions un ADD
Retour à l’état gazeux de l’azote
Palier(s)
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Sur
satu
ratio
n cr
itiqu
e
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Sat
urat
ion
Sur
satu
ratio
n Seuil de sursaturation (Sc)
Sur
satu
ratio
n
La dé-saturation
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La désaturation
Entre deux plongée, le système respiratoire évacue progressivement l’azote en excès et les tissus retrouvent un état de saturation normale au bout de quelques heures
On dit dans ce cas qu’il y a « déSaturation »
Seuil de sursaturation (Sc)
Sur
satu
ratio
n
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Tiss
usSat
urat
ion
Pression ambianteTension d’azote
Sur
satu
ratio
n
Tension d’azote
Sat
urat
ion
Les compartiments
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Il est impossible de représenter la complexité de corps humain par des chiffres.
La représentation mathématique des tissus du corps humain ne peut être envisagée que si l’on accepte de les regrouper en fonction de la similarité de leurs caractéristiques.
Ce qui engendre obligatoirement une relative imprécisions du modèle de calcul utilisé.
Le modèle Haldanien suppose que tous les tissus du corps humain peuvent être classifiés en 5
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Le modèle Haldanien suppose que tous les tissus du corps humain peuvent être classifiés en 5 catégories appelées « compartiment ».
Le modèle utilisé dans les tables de plongée MN90 porte le nombre de compartiments à 12 ce qui permet d’affiner la précision des calculs de manière importante.
Chaque compartiment représente un groupe de tissus ( tissus court, tissus long ) ayant des caractéristiques de « perméabilité » à l’azote proches les uns des autres.
Quelque soit le nombre de compartiment d’un modèle il ne pourra jamais représenter avec une fidélité totale le fonctionnement du corps huma in.
Pour comprendre la notion de perméabilité on peut prendre l’exemple de plusieurs passoires dont la taille des trous représente leurs sensibilités à l’azote.
Chaque passoire représente un compartiment donné (groupe de tissus)
On dit que les tissus sont longs ou courts en fonction de la rapidités avec laquelle ils absorbent l’azote
Tissus court Tissus long
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Tissus court(le sang par exemple)
Absorption rapide
N2 Tissus long(les os par exemple)
Absorption lente
N2
Les compartiments théoriques
CompartimentsPériodes en
minutesSC
Les compartiments sont des représentations fictives des différentes régions anatomiques du corps humain.
Chaque compartiment est caractérisé par un seuil de Sursaturation critique (Sc) et une période qui lui sont propre.
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Compartimentsminutes
SC
C5 5 2,72
C7 7 2,57
C10 10 2,38
C15 15 2,2
C20 20 2,04
C30 30 1,82
C40 40 1,68
C50 50 1,61
C60 60 1,58
C80 80 1,56
C100 100 1,55
C120 120 1,54
Exemple :
Le compartiment C10 à donc :
- une période de 10mn et - un Sc de 2,38
La période d’un compartiment
La période d’un compartiment est le temps que va mettre ce compartiment pour atteindre la moitié du gradient de pression de la PpN2.
Compartiment C10
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Période 1 10mn
Période 2 10mn
Période 3 10mn
Période 4 10mn
Période 5 10mn
Période 6 10mnSursaturation
Ainsi un compartiment C10 mettra 6 fois 10 minutes pour atteindrele seuil de sursaturation critique (Sc)
Sc
Courbe de saturation
On considère qu’au bout de 6 périodes, le taux de sursaturation du compartiment sera proche de 100%
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Mécanisme de la saturation en azote
PpN2 Surface (0,8b)
Gra
dien
t de
pres
sion 2. 75 %
3.87,5%
93,75% 4.
96,88% 5.Proche de 100%
6ème période.
}
Sursaturation du Compartiment
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tissus saturé
Compartiment Cn
PpN2 Fond = Pabs (Fond) x PpN2 surface
Gra
dien
t de
pres
sion
Gradient =PpN2(fond ) – PpN2(surf)
1ère période 50 %
Début de plongée
Azote
A la fin de la 6 ème période le compartiment a atteint son seuil de sursaturation critique (Sc)
} Période =Temps nécessaire pour
absorber la moitié du gradient de pression
Courbe de dé saturation
Dans le modèle Haldanien l’absorption et l’éliminat ion de l’azote sont exponentielle
On considère, également, qu’au bout de 6 périodes de dé saturation, le pourcentage de sursaturation du compartiment sera proche de 0%
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Saturation Dé saturation
Périodes
% s
atur
atio
n
La dé saturation en azote (N2)
Compartiment Cn sursaturé
1ère période
Proche de 100%
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50 %
2.
75 %3.
87,5%
93,75% 4.
96,88%
Fin de plongéeCompartiment Cn
proche de la dé sursaturation
Tissus saturé
Calcul de la Tension finale
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(TfN2)
La tension finale d’azote ( TfN2) représente la quantité d’azote absorbée au cours de la plongée par chaque compartiment théorique.
Compartiments
Périodes en
minutesSC
Lorsque l’on divise la TfN2 par le seuil de sursaturation
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C’est la somme de la PpN2 de départ + taux de satur ation (Ts)
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minutesC5 5 2,72C7 7 2,57
C10 10 2,38C15 15 2,2C20 20 2,04C30 30 1,82C40 40 1,68C50 50 1,61C60 60 1,58C80 80 1,56
C100 100 1,55C120 120 1,54
Lorsque l’on divise la TfN2 par le seuil de sursaturation critique (Sc) d’un compartiment donné, on obtient la Pabs (et donc la profondeur) minimum admissible par celui ci.
Le résultat de cette opération permet de déterminer si un palier doit être effectué et, si oui, à quelle profondeur il doit l’être
La Tension finale en azote (TfN2) d’un compartiment est la somme de :
la PpN2 de départ + (gradient de pression initial (G) X taux de saturation ( Ts))
Exemple : Calcul de TfN2 du compartiment C10 au cours d’une plongée de 40 minutes à 30 m,
Pabs à 30 m = 4 bars
PpN2 surface = 0,8 bar donc,
Calcul de la tension finale
PpN2 Surface (0,8b)
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PpN2 surface = 0,8 bar donc,
PpN2 fond = 4 x 0,8 bar soit 3,2 bars
Gradient de pression = 3,2 – 0,8 = 2,4 bars (PpN2 fond – PpN2 surface)
Au bout de 40 mn le compartiment C10 aura passé 4 périodes (40 / 10 ) donc le % de saturation (Ts) sera de 93,75 %,
(voir courbe de saturation)
Donc TfN2 = 0,8 b + ( 2,4b x 93,75% )
= 0,8 b + 2,25 b = 3,05 b
PpN2 Fond = Pabs (4 b ) x PpN2 surface (0,8 b) = 3,2 bars
Gra
dien
t de
pres
sion
Gradient =
3,2 – 0,8 = 2,4 b
Dans l’exemple précédent la TfN2 résultant d’un plongée de 40mn à 30 m était de :
Calcul de la Pabs minimum admissible
CompartimentsPériodes en
minutesSC
C5 5 2,72
Pour déterminer la Pabs minimum admissible par un compartiment donné, on divise la Tension finale (TfN2) par le seuil de sursaturation critique (Sc) de ce compartiment ( TfN2 / Sc ).
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3,05 b pour le compartiment C10, pour lequel le Sc est de 2,38 .
Donc la Pabs admissible par ce compartiment sera de :
3,05 / 2,38 = 1,28 bar soit 2,8 m de profondeur minimum
Il n’est pas possible de regagner la surface, ce compartiment nécessite un pallier à 3 mètres.
C5 5 2,72
C7 7 2,57
C10 10 2,38
C15 15 2,2
C20 20 2,04
C30 30 1,82
C40 40 1,68
C50 50 1,61
C60 60 1,58
C80 80 1,56
C100 100 1,55
C120 120 1,54
N2
Le modèle Haldanien suppose que les phases de saturation et de dé saturation s’effectue progressivement pour chaque compartiment.
Le Ts de chaque compartiment évolue en parallèle des autres et indépendamment d’eux.
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C12
0
C10
0
C80
C60
C50
C40
C30 C5
N2
Au cours de la plongée le Ts de chaque compartiment va évoluer en fonction de sa période propre.
La Pabs minimum de chaque compartiment est calculée selon le principe vu précédemment.
Lorsque plusieurs compartiments imposent un palier, celui dont la profondeur minimum est la plus importante est appelé « Compartiment directeur » (*)
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C5 C7 C10C15
C20 C30 C40 C50 C60 C80 C100 C120
Tn2 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8
Pression absolue 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4
PpN2 3,2 3,2 3,2 3,2 3,2 3,2 3,2 3,2 3,2 3,2 3,2 3,2
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Valeurs pour une plongée de 40 mn à 30 m
PpN2 3,2 3,2 3,2 3,2 3,2 3,2 3,2 3,2 3,2 3,2 3,2 3,2
Gradient 2,4 2,4 2,4 2,4 2,4 2,4 2,4 2,4 2,4 2,4 2,4 2,4
Temps plongée 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40
Période 5 7 10 15 20 30 40 50 60 80 100 120
Nombre de périodes 8,00 5,71 4,00 2,67 2,00 1,33 1,00 0,80 0,67 0,50 0,40 0,33
Taux saturation 100,00% 100,00% 93,75% 87,50% 75,00% 75,00% 50,00% 50% 50% 50% 0% 0%
N2 dissout 2,4 2,4 2,25 2,1 1,8 1,8 1,2 1,2 1,2 1,2 0 0
TN2 finale 3,2 3,2 3,05 2,9 2,6 2,6 2 2 2 2 0,8 0,8
Sc 2,72 2,54 2,38 2,2 2,04 1,82 1,68 1,6 1,58 1,56 1,55 1,54
Pabs admise 1,18 1,26 1,28 1,32 1,27 1,43 1,19 1,25 1,27 1,28 0,52 0,52
Profondeur mini 1,76 2,60 2,82 3,18 2,75 4,29 1,90 2,50 2,66 2,82 0,00 0,00
Palier3 3 3 6 3 6 3 3 3 3
Evolution de l’azote résiduel
Formation théorique Niveau IV
Patrick BaptisteMF1 n° 22108
Evolution de l’azote résiduel
l’azote résiduel
Comme son nom l’indique l’azote résiduel est l’azote encore présent dans le corps à l’issue d’une plongée et qui sera évacué progressivement entre deux plongées.
En effet, bien que la procédure de décompression soit strictement respectée, les tissus ne sont pas totalement dé saturés et il reste encore dans le corps une partie d’azote dissous.
Le compartiment C120 des tables MN90 permet de déterminer le taux d’azote résiduel en surface
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Sa valeur en fin de plongée, est représentée dans les tables par le paramètre « GPS » (Groupe de Plongée Successive des tables MN90)
L’évolution de l’azote résiduel en surface est donnée par le tableau
« Evolution de l’azote résiduel entre deux plongée »
Des tables MN90
Tableau I : Évolution de l'azote résiduel entre deux plongées
Intervalle en surface
Prof. T 6 m 3 m DTR GPS
25 4 7 H
30 9 12 I
30 35 17 20 J
40 24 27 K
45 1 31 35 L
50 3 36 42 M
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Intervalle en surface
0h15 0h30 0h45 1h00 1h30 2h00 2h30 3h00 3h30 4h00 4h30 5h00 5h30 11h00 11h30 12h00
G P
S
H 1,13 1,10 1,08 1,05 1,01 0,98 0,95 0,93 0,91 0,89 0,88 0,86 0,85 0,81 0,81 0,81
I 1,17 1,14 1,11 1,08 1,04 1,00 0,97 0,94 0,92 0,90 0,88 0,87 0,86 0,81 0,81 0,81
J 1,20 1,17 1,14 1,11 1,06 1,02 0,98 0,96 0,93 0,91 0,89 0,88 0,87 0,81 0,81 0,81
K 1,25 1,21 1,18 1,15 1,09 1,04 1,01 0,97 0,95 0,92 0,90 0,89 0,87 0,81 0,81 0,81
L 1,29 1,25 1,21 1,17 1,12 1,07 1,02 0,99 0,96 0,93 0,91 0,89 0,88 0,81 0,81 0,81
M 1,33 1,29 1,25 1,21 1,14 1,09 1,04 1,01 0,97 0,94 0,92 0,90 0,89 0,81 0,81 0,81
N 1,37 1,32 1,28 1,24 1,17 1,11 1,06 1,02 0,98 0,95 0,93 0,91 0,89 0,81 0,81 0,81
O 1,41 1,36 1,32 1,27 1,20 1,13 1,08 1,04 1,00 0,97 0,94 0,92 0,90 0,81 0,81 0,81
P 1,45 1,40 1,35 1,30 1,22 1,15 1,10 1,05 1,01 0,98 0,95 0,93 0,91 0,82 0,81 0,81
Tableau I : Évolution de l'azote résiduel entre deux plongées
Intervalle en surface
0h15 0h30 0h45 1h00 1h30 2h00 2h30 3h00 3h30 4h00 4h30 5h00 5h30 11h00 11h30 12h00
H 1,13 1,10 1,08 1,05 1,01 0,98 0,95 0,93 0,91 0,89 0,88 0,86 0,85 0,81 0,81 0,81
I 1,17 1,14 1,11 1,08 1,04 1,00 0,97 0,94 0,92 0,90 0,88 0,87 0,86 0,81 0,81 0,81
J 1,20 1,17 1,14 1,11 1,06 1,02 0,98 0,96 0,93 0,91 0,89 0,88 0,87 0,81 0,81 0,81
Le tableau « Evolution de l’azote résiduel entre deux plongée » permet de suivre l’évolution de la PpN2 après le retour en surface.
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G P
S
J 1,20 1,17 1,14 1,11 1,06 1,02 0,98 0,96 0,93 0,91 0,89 0,88 0,87 0,81 0,81 0,81
K 1,25 1,21 1,18 1,15 1,09 1,04 1,01 0,97 0,95 0,92 0,90 0,89 0,87 0,81 0,81 0,81
L 1,29 1,25 1,21 1,17 1,12 1,07 1,02 0,99 0,96 0,93 0,91 0,89 0,88 0,81 0,81 0,81
M 1,33 1,29 1,25 1,21 1,14 1,09 1,04 1,01 0,97 0,94 0,92 0,90 0,89 0,81 0,81 0,81
N 1,37 1,32 1,28 1,24 1,17 1,11 1,06 1,02 0,98 0,95 0,93 0,91 0,89 0,81 0,81 0,81
O 1,41 1,36 1,32 1,27 1,20 1,13 1,08 1,04 1,00 0,97 0,94 0,92 0,90 0,81 0,81 0,81
P 1,45 1,40 1,35 1,30 1,22 1,15 1,10 1,05 1,01 0,98 0,95 0,93 0,91 0,82 0,81 0,81
Ce tableau indique l’évolution de la PpN2 sur une période de 12 h.
Ce qui correspond au 6 périodes de 120 minutes du c ompartiment C120 .
Autres modèles Haldanien ou non
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Autres modèles Haldanien ou non
Au fur et à mesure du temps, d’autres modèles de décompression sont apparut avec un seul et même objectifs : sécuriser au maximum la pratique de notre activité favorite.
Plusieurs modèles basés sur la travaux de Haldane ou vu le jour
- Modèle Workman (plongées longues et profondes)
Autres modèles Haldanien
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- Modèle Workman (plongées longues et profondes)- Modèle Buhlman (prise en compte de l’air alvéolaire plutôt qu’atmophérique)- Modèle Spencer (prise en compte des bulles silencieuses)- Modèle COMEX (MT92)- Modèle Hahn- etc.
Certains de ces modèles sont souvent utilisés par nos ordinateurs
Uwatec > modèle Buhlman Aladin > modèle Buhlman Mares > modèle Buhlman Scubapro > modèle Hahn Etc.
Bien que très répandu le modèle Haldanien comporte un certains nombre de limites, aussi plusieurs scientifiques ont développés des approches différentes.
- Modèles par diffusion (prise en compte de la résistance des tissus pendant les phases de compression ou décompression)
- Modèles « Di-phasique » (prise en compte du noyau gazeux en plus de l’azote dissous)
Modèles Non Haldanien
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(prise en compte du noyau gazeux en plus de l’azote dissous)
- Modèles statistiques (Taux de risque accepté)
- Modèle DCIEM (compartiment en série plutôt que parallèle > Canada)
- Etc.
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Des questions ?
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La prochaine fois …
• Réglementations• Physique appliquée à la plongée• Système nerveux et plongée• Les accidents toxiques en plongée• Système circulatoire et plongée• Système respiratoire et plongée
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• Système respiratoire et plongée• Sphère ORL et plongée• Eléments de calcul de tables• Utilisation des tables de plongées• Procédures particulières de décompression• Ordinateur de plongée et planification• Matériel de plongée – le détendeur• Matériel de plongée – compresseur - bouteille• Matériel de navigation, de sécurité et matelotage• Orienter et conduire sa palanquée en sécurité• Etre un guide de la mer connaissant le milieu