Post on 16-Jul-2015
FINANCEMENT DU SYTEME DE SANTE MAROCAIN
Réalités et perspectives
EL HASNAOUI AZOUZ. AD.MPHISPITS DE TIZNIT
Rêvons un peu…….
• Égalité dans l’accés aux soins de qualité
• Catastrophes financières absentes
• Out of Pocket (Dépense directes des ménages ) totalement absentGlobalement, environ 150 millions de personnes par an font face à des difficultés financières sévères100 millions de personnes sont poussées en dessous le seuil de pauvreté à cause des paiements directs qu'elles doiventeffectuer lorsqu'elles reçoivent les services
Mais reste un droit fondamental
Le droit à la santé
Le droit à la santé: droit fondamental au Maroc
Une seule logique possible:
La couverture sanitaire universelle reste la charnière ouvrière du droit à la santé et de les politiques opérationnelles de l’état
Qu'est-ce que la couverture universelle?
L'OMS définit la couverture universelle à travers deux éléments:
S'assurer que tout le monde a accès aux services de santé nécessaires et de qualité suffisant pour produire l'effet voulu;
S'assurer que personne ne subit des problèmes financiers (des coûts catastrophiques) dû aux paiements directs pour les soins
Le chemin vers la couverture universelle
Mais où en sommes nous?
Logiques d’implantation de la Couverture Universelle
Succès notables
Loi 65-00
La mise en place de la CNSS et CNOPS
La mise en place du RAMED
Succès notables
Augmentation population couverte
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
1997/98 2001 2005 2006 2010 2012 2013
Sources : Ministère de la santé, Comptes Nationaux de la santé 1997/98,
2001, 2006 et 2010 ; Ministère de la santé, Rapport RAMED, Journée de
célébration du 2ème Anniversaire du lancement du RAMED Février 2014 ;
ANAM, Bilan AMO (2012)
Ainsi la population couverte est passée d’environ 16% en 1997 à presque 53% de la population totale en 2013.
Succès notables
2.2. Augmentation de la mise encommun des risques et ressources
Les regimes assuranciels en place ont donc permis d’augmenter la mise en common des risques et des ressources financieres. Les regimes entre eux couvrent 53% de la population et 44% de la depense globale de la sante. Au niveau de la mutualisation des risques et ressources une integration des cassies internes et mutuelles et autresassurances dans la CNOPS ou la CNSS est planifie ou en cours.
Quelques chiffres encourageants
• Réduction de la contribution directe des ramédistes– Au niveau de la région de Tadla Azilal: réduction
de 29% des dépenses directes des ménages RAMEDistes, entre 2010 et 2014.
– Pour les régions du Grand Casablanca etdeMeknès Tafilalet:réduction des dépenses directes des ménages respectivement de 46,9% et de 54,8% entre 2012 et 2014.
Du chemin reste à faire3.1. Faible disponibilité des ressources financièresDépenses gouvernementales en santé / dépenses gouvernementales totales par log PIB (PPP U$)
Afghanistan
AlbaniaAlgeria
Angola
Antigua and Barbuda
Armenia
AustraliaAustria
Azerbaijan
Bahamas, The
BahrainBangladeshBarbados
Belarus
Belgium
Belize
Benin
BhutanBolivia
Bosnia and Herzegovina
Botswana
Brazil
Brunei Darussalam
Bulgaria
Burkina Faso
Burundi
Cabo Verde
Cambodia
Cameroon
Canada
Central African Republic
Chad
Chile
China
Colombia
Comoros
Congo, Rep.
Costa Rica
Cote d'Ivoire
Croatia
Cuba
Cyprus
Czech RepublicCongo, Dem. Rep.
Denmark
Djibouti
Dominica
Dominican Republic
Ecuador
Egypt, Arab Rep.
El Salvador
Equatorial Guinea
Eritrea
Estonia
Ethiopia
Fiji
Finland
France
Gabon
Gambia, The
Georgia
Germany
GhanaGreece
Grenada
Guatemala
Guinea
Guinea-Bissau
Guyana
Haiti
Honduras
Hungary
Iceland
India Indonesia
Iran, Islamic Rep.
Iraq
Ireland
Israel
Italy
Jamaica
JapanJordan
Kazakhstan
Kenya
Kiribati
Kuwait
Kyrgyz Republic
Lao PDR
LatviaLebanon
Lesotho
Liberia
Libya
Lithuania
LuxembourgMadagascar
Malawi
Malaysia
Maldives
MaliMalta
Marshall Islands
Mauritania
Mauritius
Mexico
Micronesia, Fed. Sts.
Mongolia
Montenegro
Morocco
Mozambique
Namibia
Nepal
Netherlands
New ZealandNicaragua
Niger
Nigeria
Norway
Oman
Pakistan
Palau
Panama
Papua New Guinea Paraguay
Peru
Philippines
Poland
Portugal
Qatar
Romania
Russian Federation
Rwanda
Saudi Arabia
Senegal
Serbia
Seychelles
Sierra Leone
Singapore
Slovak Republic
Slovenia
Solomon Islands
South Africa
South Sudan
Spain
Sri Lanka
Sudan
Suriname
SwazilandSweden
Switzerland
Tajikistan
Thailand
Timor-Leste
Togo
Tonga
Trinidad and Tobago
TunisiaTurkey
Turkmenistan
Tuvalu
Uganda
Ukraine
United Kingdom
Tanzania
United StatesUruguay
Uzbekistan
Vanuatu
Venezuela, RB
Vietnam
Yemen, Rep.
Zambia
y = 0.5183x + 7.076R² = 0.0193
0.00
5.00
10.00
15.00
20.00
25.00
30.00
35.00
6.00 7.00 8.00 9.00 10.00 11.00 12.00
Pro
po
rtio
n d
épen
ses
gou
vern
emen
tale
s en
san
té /
dép
ense
s go
uve
rnem
enta
les
tota
les
par
log
PIB
(P
PP
U$
).
Log PIB (PPP US$)
Source : OPM (2014), Rapport final, Etude sur le financement de la santé
Du chemin reste à faire
Une couverture partielle de la population
Du chemin reste à faire
• Accessibilité géographique des services de soins à améliorer
• Manque de ressources humaines dont la distribution en fonction des besoins de la population reste à améliorer
• Disponibilité de médicaments limitée, et prépondérance princeps au détriment des médicaments essentiels de base
Faiblesse de l’achat stratégique de soins hospitaliers CHR/CHP
• Insuffisances au niveau de la gestion du RAMED
Evolution de la dépense totale en santé 1997/98-2010
97/98 2001 2006 2010
6,8 %
10,1 %
11,8 %
15.0
18.9
30.6
47.8
La dépense globale de santé en 2010
Ressources fiscales, 25.20%
Paiement direct des ménages, 53.60%
Couverture médicale, 19%
Employeurs, 9%
Coopération internationale,
1.10%
Autres, 0.40%
Evolution de la part de la dépense totale en santé du PIB, 1997/98-2010
1998 2001 2006 2010
4.5%
5.0%
5.3%
6.2%
• La dépense annuelle moyenne en santé par personne a atteint à peu près1.500
dirhams en 2010 contre 1.000 en 2006 soit 12,5% annuellement
• Le financement collectif et solidaire (fiscal et contributif) est passé de 39,6% en 2006 à 44% en 2010. Ceci étant dû principalement à l’extension de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et à l’augmentation du budget alloué au Ministère de la Santé.
• La population couverte par une assurance maladie a atteint 10,8 millions de bénéficiaires, soit 33,7% de la population du Maroc, contre 25% en 2006.
• les hôpitaux publics ont bénéficié au titre de l’année 2010 à peine de 7,1% de l’ensemble des paiements directs (tiers payant) des organismes gestionnaires des divers régimes d’assurance maladie contre 9,8% en 2006. (l’objectif gouvernemental fixé à 30%en 2005 par la charte de mise en œuvre de l’AMO).
• la part des cliniques privées est assez importante (40,5%)ainsi que celle des cabinets privés (18,5%).
Crédits alloués par le MS etdépensés au niveau de ses structures
• Les hôpitaux (y.c. les CHU bénéficient toujours de la part la plus importantes des crédits alloués par le MS à ses structures (46%) contrairement au RSSB (34%)
• La part des structures administratives (Administration centrale et délégations)dépasse toujours les 14%.
• Et seulement 5% est alloué aux ILN.
Qu’est-ce que la couverture universelle?
La couverture (sanitaire) universelle consiste à veiller à ce que l’ensemble de la population ait accès aux services préventifs, curatifs, palliatifs, de réadaptation et de promotion de la santé dont elle a besoin et à ce que ces services soit de qualité suffisante pour être efficaces, sans que leur coût n’entraîne des difficultés financières pour les usagers.
Financement de santé: Fonctions, objectifs et couvertureuniverselle
Collection des
ressources
Achat
Gouvernance
Mise en commun
Couverture universelle
Mobilisation suffisante
des ressources
Accessibilité
financière
Utilisation optimale
des ressources