Post on 28-Feb-2022
RÉPUBLIQQE FRANÇAISE
Secrétariat d'Étataux Mfaires Êtrangères
RÊPUBLIQQE DU MALI
Ministèrede la Production
ÉTUDE AGROSTOLOGIQUE
POUR LA CRÉATION D'UNE STATION
D'EMBOUCHE
DANS LA RÉGION DE NIONO
(République du Mali)
INSTITUT D'ÉLEVAGEET DE
MÉDECINE VÉTÉRINAIREDES PAYS TROPICAUX
10, Rue Pierre-Curie94 - MAISONS·ALFORT
(Val·de-Marne) Juillet 1970
REPUBLIQUE FRANCAISE
secrétariat d-Etataux Affaires Etrangères
REPUBLIQUE DU MALI
Ministère de la
Production
eTUDE DLGROSTOLOGIQUE
[J=10UR LA D::REATION Dt UNE ITATION llJ t EMBOUCHE
1lJ ANS L A .JJt.. E G ION D E DJlI 0 N 0
(REPUBLIQUE ID MALI)
ETUDE FINANCEE PAR LE FONDS DiAIDE ET DE COOPERATION
Convention n021/C/29/B
Projet n0150/CD/69/VI/B/5
Institut d -Elevage
et de
Médecine Véié rinaire
des Pays Tropicaux
10, rue Pierre Curie
94 - MAISONs-J.LFORT
Etude agrostologique n029
Juillet 1970
ETUDE AGROSTOLOGIQUE POUR LA CREATION D'UNE STATION D'EMBOUCHE DANS LA REGION DE mONO
(République du MaU)
Travail réalisé par ~
G. BOUDET... Ma!tJ:e de Recherches ORSTOM .. Chef du. semee Agrostologie.
P. LECLERCQ ~ Docteur Vétér:inaire ... ZooteMllicien.
Avec la collaboration de :l
G. de WISPELAERE - Photo-interpn,te - Cartographe, chargé de la carte au 1/100.000e.
G. LAMARQUE .. Photo-interprète - Cartographe. chargé des cartes au 1/200.000e et au
1.500.0008.
J.P. LEBRUN - Ingénieur d'agriculture africaine, dip16mé E"S.G., attaché du Muséum
National d'Histoire Natuxelle.
R. RIVIERE - Docteur Vétériœire, chef du service de Nutrition de l'I.E"M.V.T.,
chargé des analyses bromatologiques..
Sous la direction de 8
J .. FAGOT
Docteur Vétér.1naire
Directeur Général
de l'I.E"M.V.. T.
j ETUDES AGRQSTOLQGIQUES nIDAI.ppS PAR LUIeEpM..Y,T@ 7
N°1 g 1llIPâturages sahéliens ~ le ranch de l°Ouadi Rimé" par H.. GILLET cm Oot" 1961 ..
N°2 g l'Etude des pâturageS naturels sahéliens = I.s Hodh (Mauritanie)oo 181' Go BOUDET
et E"DUVERGER = NOVo19610
N°3 g OOfâtul.'ages naturels sahéliens = Région de Kaedi (Mauritanie)" par M., MOSNIER ""
Déo.. 1961"
N°4 & 99Etude agrostologique des Fermes du Service de 1 6Agriculture de la République
du Tchad lIlI par M" MOSNIER = Fév" 1963"
N°5 g B'Etude des pâturages naturels sahél1ens = Ranch de Nord...sanam (Rép" du Niger)"
par B" PEYRE DE FABREGUES .", Juil" 1963..
N°6 g DiPâturages et plantes fourragères en République de Cete d 'Ivoire6' par G" BOUDET "'"
Juil0 1963..
N°? g vUEtude et cartographie des pâturages du Ranch de Toumodi (Répo de Cate d 9Ivo1re)n
par Go BOUDET"" Juil" 19630
N°e g IJ1)Pâturages de la zone Sud de la République Centrafricaine" 181' J.. AUDRU et
Go BOUDET ... Juin 1964..
N°9 g S'Pâturages du Secteur OOll:llidental d'Elevage de la République Centrafricaine" par
JoC"BILLE ... Déc .. 1964..
N°10 g V8Etude des pâtureges naturels sahéliens de la région de Nord-Gouré (Rép .. du
Niger)" par B" PEYRE DE FABREGUES'"" Juin 1965..
N°11 g I11lEtude agrostologique du Kanem (Rép" du Tchad)" par A"GAS'roN ... Mars 1966"
N°12 g IlIlLes cacMea fourrag~res dans le Nord=Est brésilien" (Etude éoologique) par
:80 PEYRE DE FABREGUES = Fév.. 1966..
N°U 8 "Etude des pâturageS naturels du Ferlo-ooriental (Répo du Sénégal)" par
G.. FOTIUS et J" VALENZA "'" Avril 19660
N°14 8 "Etude agrostologique du Ranch de Sipilou (Rép .. de C8te d 9Ivoire)n par
Ge BOUDET = sept" 1966 0
N°15 8 WllEtude des pâturages naturels et des problèmes pastoraux dans le Delta du
Sénégal (Répo du Sénégal)w par Jo AODRU cm Oct.. 1966"
N°16 g 98Ensembles plstoraux du Logone et du Moyen Chari (Rép" du Tchad)" par JcAUDRU
Déco 1966..
NO~ 7 8 e&Etude agroetologlque des pâturages de la zone nomade de Zinderl10 par Bo PEYRE
d6 FABREGUES - Janvo 196'10
N°18 g mJEtude des pâturages naturels de la région de GallayelDe (Répo du Sénégal)puo
MoMOSNIER ... Juin 19610
N°19 Il OlIEtude agrostologique du Kanem (Préfe©ture du :Ka.œm au SIld du 166 IBrall~ll9
et Préf~ct!..u'e du La@) 110 pl~ AI) GASTON "'" Juin. 1967e
N°20 g mJEtwie agrostol~gique des pâ'bm1gelE! de la zone de transhU1IlB.M8 de 1 90uadd:i
Haddad (Rêpo du TM.ad)UlI par AoGASTON = Juin 19670
N°21 8 whpéri.mentation agrostollOgique en République œntraf'rioa1ne lm par J oCoBILLE ...
Avrtl 19610
N°22 ~ IONotl5 sur les i!!Itations dtélevage à la Rçublique Cent1"africa1:neUll IBr JoCoBILLE
Déco1967o
N°23 g "Pâturages natm.'els du Fe~l~d (Rep" du Sénégal)oo pa1" AoKo DIALLO ... Mai 19680
N024 g lIUEtude agrostolcgique des pâtluages de la région des savanes (Rêpe du Togo)oo
par JoCoBILLE "" Mai 19680
N°25 Il 1I8Etude de pâturageS œ.turelrs de MadapB~r en vue de Paménagement de moIlSS
d gem'bow:'lhe pour bov:i..nsllO par ReDELHAYE et PoGRANIER ... 19680
N°26 g ooEtude des pêtu:œgel!l1 naturels du Dallol-Maour.:l. (Répe du N1ger)OO par GoBOUDET ..,
Avril 196ge
Non 8 OOPâturages na~ls de Haute et lVIo;yenœ...Casamanœ (Rêpe du Sénégal)ao pwr
GeBOUDET ... Mai 19700
N°28 8 l10Pâturages natu.rela sahéliens du SUd...Tamesna (Rêpo du Niger)09 par B..PEYBE
de FABREGUES = Juillet 1970&
N°29 g IltEtwie agroiStologique peur la création d~une station dSemboucb.e dans la
région de Niorw (Répo du Mali}uo par GoBOUDET ... Juillet 1CJ70e
... 5 cm
Dans la convention de financement du Fonds diAide et de Coopération
nO 21/C/29/B t passée entre la République Française et la République du îlJali, le
projet nO 150/CD/69/vr/B/5 concerne iiPétude agrostologique pour la création dftun
ranch d ft embouche dans la région de Nionoe!.
Cette étude doit comprendre :
1. une enquête agrostologique pour définir les types de plrcours
dans le périmètre délimité par Kouya. Nampala, Nbiébougou~ Malémana j Sabéré
Kokodji~ Dianbé et Kou,ya.
2., une enquête en lT1.'I.e d6 1 "appréciation des Jossibilités d luti
lisation des sous-produits provenant des industries agricoles de la région.
La présence d naxes de transhumance traditionnels traversant le
secteur et l"utilisation des pâturages en saison des pluies ont justifié une
étude plus étendue et la :recherche de périmètres peu utilisés et susceptibles
d1être aménagés"
Le travail se compose donc s
1, d \une étude génér-ale de la région est de Niono avec une
esquisse cartogmphicpe au 1/500.000,
2. dftune étude approfondie du secteur défini par la convention
avec une carte au 1/100.000.
3. dRune étude d'une zone actuellement inexploitée par les
pasteurs avec une carte au 1/200.000
Le travail a été facili té au Mali par l! accueil qui nous a été
réservé tant par les autontés administratives que par les responsables du
service de l'Elevage et de 1iOffice du Niger~
Nous tenons à remercier en particulier :
Monsieur le Docteur Vétérinaire COULlBALY ZB.ngag Ministre de
la. Production"
Monsieur le Gouverneur de sagou"
Monsieur le Commandant du Cercle de Niono..
Monsieur le Docteur Vétérinaire DIAOURE II Chef du Service de l'Elevage ..
Monsieur le Docteur Vétérinaire NGOLO Traore p Directeur de la Station
dUElevage du Sahel à Niono"
Monsieur le Docteur Vétérinaire LEVIF ,I Conseiller Technique uUEleva.ge11
au Bureau d'Etudes de l'Institut d'Economie rurale à :Bamako..
Monsieur Dj"AWE p Directeur Général Adjoint de l'lOffice du Niger..
Monsieur SISSOKO ,l Directeur de la Production de l'Office du Niger
du Secteur de Niono"
fo M MAI R E
a Objet de l'étudeb Etudsl des pâ~1!lC aD Etude des s@us-produ:ita agrioolell
le ETUDE DU MILIEU
1e Climat"" P1mr.i._trle2. Gé@l@g1s3. Pédologie4.. Végétatioo.
ne ETUDE DES GROUPENENTS VEGETAUX
1 Il MéthoMlogis2. Fon:ations vé~tale$ de la région étudi6e
210 Formati@M inondablellîl du dslta. vit22. F01'lllat1@DS sur sablei\J st~ dl! cWlta lII.Ori23. Formati@X1S du :Fals. de .100024& FomatiOM raur oontinental te:rmiœl au Nord dA!l Sokolo
3" Etude des priMipa:w!: groupements végétau:l:
31 fi) GrCllUp9m.fIln-œ végétaux de la région de N1o~
Ao Erme a.rbusti'lm à Pteroœrp'lUi luœ;llllA1. E~ ubustive :è, 1©udetia tcgoelMis et Andropogon pseudapricusA2. Erme arbustive :ft Pteroœrpu.s lucens et Pennisetum pedicellatumA,3"~ arbustive k A@8.@ia .yalllt Loudstia togoeDS1eA4e Sa."If&:Ml paœmM ~ Ptsroœrpus lMens et A.nd:ropogon gayanus
B. Savane pa.œ.©lWe à AndJoop~ ga~
Bi" Sawne ptmaM~ ~ Bom'I:!a:K coostatum et Combretam ghasalenseB2,. Savaœ paœ,oo~ à Aœoo.a M;ral ~t EliOJm1.'US elegans
Co ~ it S@hœœflllêtia pamJ.1C!!Ca" ~ d'la mm::ttœu œbleUJ&: ~ JNJllet &©wsé
Ca1o~ à Combl'etum ~6!!JnM et .And:ropogon pseudapricusOa.2"Eme ~ S@ler~ ~ et EliiOnums elegansCa3. Erme à BoftlSna mdiata et Aristida mutabilis
Ob" ~ ~ Acacia s@ya1 et S@hœœfeldia crac1l1s
Pages
. 11
151621
23
25
283233~
39
4145
45505052
53576161636466696970737373757679
Ft" F.!Il~ diecœtiIl'm. ~ Aœ©i1Bl. atam@illP.tba sv aUm.one du Fala 83Ff18~ k ~p@g@ll pœu.œ.pnWB 83mG ZoœlSl ~J:'ooMfi ~ TrilO@gon~ 84-Ft30 DépreM1@lWi à Pam,@'W!. _18lA~ 84-Ff40 Fo~ ü!OO@lr!t:!.m ~ Aœ~ia ata.1I.acantba 85
320 GN'illpemsütel w~taml: ~ @@DtiID.~tal UlftJiœl 811e B!'@1l.\SB$ t1grM ~ PœJro~ l'6A~M ®t Combretum miC1"8Dthum 8820 F@miti«ms ..Pœ~jl,'~.œM 93
2&0 ~ à ~6ft. MM.ltm~e ~'t ~$tia tOgoenBiB 942bo SlAvaœ paŒMM ~ Pta:ro~rpM looens et Andropogcm p.JaJmS 94
30 F@mAtili'mLi ml" dlm®iJ ~ Comma glutixwl5'WD. 9731&0 Sa;1J8.œ panamé® ~ S@lell:'~œr,ya bines. fllt Fimbrlstylis hispidula en3bo E~ ~ C@lm.@Ntmll t1'ij!t1oo~ st Arl.atida mu:tab1lis 98'o. Sa,ftll{j ~oo~ ~ CœbNtum glU~!i!Wl\et ADdropogon pyanus 99
1G ~thoo@l@gi®
11 e VaJl.ewr :fo'WJ:'.ra~:l'9 de.Js grcmpement&IJ rigétau12.. ObalVs;t'i@n d®$ t:rrou,p.M.W!:
1'0 ApprHiatim 9 :b. WM&~ matlfit1'W~ Mlal eçèœe app4Mes14. E"a.:!!:mati@Xi\ dm.:lla. PrOOooti'ri,t,
20 VaJ.eurt~ Mel ®t$~œJ a~t"!il21 e Gram.n~!e!l m:mœn~~
22" ~® rl~2'.. Lé~S@B œrœœlie24e E~œt$ œÏ"'ba@NfS d1w~~250 E~aJ 1i~@26œ P%'oom:tfi M iDUl!.tuNlai
'e Teœl!:f ®iA ~léffmt!s ~rau des eçae appé~fi31 .. Bilecine d@1i~32" feœur @D ~l_:nte d$s sœJ~œli app'tMs"0 ~~ lin @llgHl.ntll dtiill Cl!l~~ a~tH!lll
40 P'g>oouot!v1t' ~t 'ftiJ.eUF Q@ell par@~41 0 p~~ ~ Lowi®t:ia t~~ @t Pte:fO~ 1'W)81UiJ42.. Pa~ il.~n ga.~4'0 Pa:L'C~fll ~ SohœXA@fl91dia gm,@U11i
1" OiDWpat!@lA aotowllle du t®n'©il' ~ la rigi@f! M Nimw11 e Util1se;t1œ du WJXToidr plU' l@fll 'ln'etU"$l
Eleveurs tmditi@D:il]®l~ du ülta wif'Elewurs dsJ l fi O'tfiœ du Ni@$X"
126 Utiliœti@X! du ten"©U pag' lfJa aggi@U1t1nlm13e ~nsione préw.®a pmE' 1 BOffic@ du. Nig@'-"
101
10'103104105108
1111111161171181.19121
12'12'126130
1"1351'6138
143
147147147149151152
2 0 POIiJleibill.té~ dV@rl®nsi(ol?! d.u. oog>aoohlill a~tuel
21 0 P@MibiJL1té~ d'6~teJ!lei())1lA pria cil1l. ranoo actuel22 0 PilJiseibilitél! cPe~ns1@D alll Nord de KOlOm....sckolo
,& P©sm,biUtée dœl ©œ~ du IlUftOOhMMt'Uel31 0 PJLan de charga théorique320 Cba.l'I'J th'@rlqœ du. mn@h a@ltuel
4. Jttpl©itatim 8t amélio!'&ti@I!. œl9 pwt'CilO'lU"S de la. s'taticm d'embowme410 Ploow@tiœ d@$ ~Om'll @@Dta les dégE'adaticns
~-feu
@l~~$
420 ~1@1tatiœ del~ p!Ul@O'Wril
43. Amé~œXlt a!il~~~~@\\l!Bmlleme~t
~@~ @t @\\1\J1:tUDIl f~:N!ilpltmtatim d'j,©a©:ia alb1da
5e L!i, œltati@:il't d V@iliooMœ et §J@fA ~xmement
I. INTRODUC'!:ttOl{
II.~ DES SOUS-PRODUITS DISPONIBLES
~ 0 ~""'p%'@dm.tlill &!J. nm20 S~p~od:d.til ~u ©@t@~
30 S~~dmtœ dEl œt!!I!El ~ SI1©H40 SWS--p1'@!3:w.tl9 d81mU.erl~50 ~œ;ti~ du di~~ble ilD $@ll\~proo:ui:ts'
Illo ETtIDE BROMATOLOGIQUE DES SOUS=PRODUITS RECUEILLIS
10 S@....prodw.tœ d®~ rl~rieil et p.111e de riz2. S~~m.t!i 0l'il1. @@1;@D,. ~:FOOm.tlil u œ.vme ~ lSI1!@H
40 S@U-PMût&B dO~~
IV. LE RATIO:NND\mT EN EMBOUCHE COMPLEMENTAIRE
t 0 P:l!Jlw. (ii°emoolllme mteneiw2 0 ~lWL ti@XiI dtljJ (SjO~Foomttœ méœli~s
,,, Détemœti@1m ~ ]a. 'f'alsm' alimntai:N dee BtiOU40 Eœtimatll@llll. Iliu prl% d$ ftrtlBDt ~8 HtiCU
Ve OO:troLUSXOlfS GENERALES ET BEOOMMANDAT!ONS
fAiiiiiiiiWle mIJ:OORAFBIE
II. PRIX DE MISE EN :BALLES DE 11 PAILLE DE RIZ
IlIo FLORDLE
IVe NOMS VERNAOOLAIRl!3
Ve PHOroGRAPBJ:ES
153153155
15715716'n
16917117'21141751111771'78119100
185187181'195197
~~20'2042112132'15
217
2172232214226~1
23'235243247264269
CD 10 ..
10 T&.blea'i11 ~tique lise pl"iD.cipau;E ptoupamente v'gétaux20 AœJ.yaeH' dae rscl& du. Delta morl'0 Equivalente-mt1œ du q ds mat1~re5 a~es de fourrage41'5 0 60 Valeur f0u.r.t'8.~:re des ~~" ©onsommées70 8 0 Teneur en élÉments m.iDém'W'b des ~SP~C'81El1 appéi t.Me90 TlSnem' en o:ll.i~lémenta de~ e~ce$ ap~téeSl
100 Valeur des }lS.rOOW'lIB et charp théori.qœ. 11" Cheptel bov.1n de lOOff1œ daœ la région
120 aœrae de c:roisi~œ de :na Siat1@ll. d9Em.~œ en UBT1'0 Char@' théorique du 1"&II©h a.otuel148 Sous-produite œ r.lzene co :rlœ:ri.lS deKowroUJIia150 Sws-produite de rlze:d.e - nœ:ris de IWlongowm160 S@'IlJ.S-produitrs ds rizerie .. rizerie de Molcdo17l' Sous proëluitl5 de rizerie ri.ne de ~looo
181' Réll!iduB de culture du rim paille. d<a rl.m190 S@lMi-produita du t')oton .... p.:l.œ1J de coton20.. Sous-produits d$ la œ.nn9 ~ SU@X'\i - u&œ de Douga'bougou.21. Sous-prodUits d,0amOOide ... u.e:1œ MK~
ICAiiSIEsquisse dell!i pâturageLi ~ la rcSgion NiclW>-TéneDkou" au 1/5000000Plt1.mAgee du continental tem1œl au Nord da Sokolo, au 1/200.000Pâtumges du 9llrancb.1l8 délimité ~n 1960, a.u 1/500 000
Pages
5658
107112-114'12&-129131141149159166206201208209210212214216
4789
163
ALIQUOTE g tlllQui est œntam 'am xwmbN entier d6 fcia dans WP. toutOO0
Un prél~ent aliqtWœ 8at ©i~WJ:m1l @l!À dinsant let~ :r9œlté
sur Jla suri'~@hEmtilloo ~u&à l&@ibt9ntic:Il dVuœ masse @ar...
Dapcndant à 500 g ~ mti~~g;) il~@hlililo
APPETEE g se dit d'une p:llanœ qm est ooœl\im.. pa.:Ir le 'Wtailo
APPETENCE g 1lIlD~8U' 1nstin~t1:r poo.l' 'Wl objet quelb@nqœOO 8 8zprime le penahaut
~tif du WWdL p©v ]a oon~@mmat!cn d,lluœ e8~ClJo
APPETIBILITE g Qualitti li ''lm âlliJIJeDt q'W. ~~ 18inteDSité avs@ laquelle 11 est
reooer©hé pair 1@ Wtalle
CLASSIFICAfiOlV PEOOGENETIQUE FBAUCAISE! 8 ClaIiŒdfi©ati@D, daa sols s'appuyant sur
mie œ~ gé~tiq~ et PNpoJi:lJ~ en 1956 g Aubert (Go) et Duc'haufour (Ph.. )
IlIlmjet de iCllasilifiœt1m dS&!!l $lOj],sQl! ~VIre CI\)~ll!J Intem..8co du Sol"
Pa.ri.a 1956" V" 91 V©loE PPo 591-6(4)0
:Dans œtte @:J1afSl!Ufi@8.tiün" les 801a I50nt gE'wpés en 10 classes 'pi:inc1... ·
pa1~fSJ deapB!Sl le!lil œ.ra@~:ft911 f@miament~;Wl: de lU EWolution g
k le œ~ ~ lU~clut1@:n" oomw..nt à mIS ditfé;reœiati~du profil
de plUlSJ en plWlJ ~ué® ..
"" la œ.twrel physi@~qœ œ lv~@:u.ut1@n" liée eUe-mêm8 li. , propriétds
essentieU8ii8 s le&ii @olMitioM de lValMmti©n" le type d'humus. et le• . -.. , l'
©h:1mi!9lll8 m. ~ompleDJ abSt1~Xi~''baD.t ..
CLDIACIQUE g Qual:Lf'1œtif d ~lJ.lW!t fomati@n wégéitale qui O©@Up8 un aite en f'cmetion des
@ondit1@DB ~ol@gLqœe liM$) au tèllimat et au sol" li. l'e:œlus1on de
toute ~M(i huwd Mo d.:U'e@w ~ ~~teo
PHENOLOGIQUE g Qualif1œ'tU' d,'TJ.De p:ùmt~ e~t son stade vt§~tatif s feuillé,
m«m:tabcm" floNliso~" fructifi@ati@l111 dafetdll~~ S8@.
SOIAPHILE g Se dit d e'WQ8 pl&'A-œ qu.1 s.1.d l eomim9 .et qui. pousse ds pl'éférence sous
@omreJrt li 'U'bR$) ou ~~!l!J..
SOUDANO-DECClA.NIENNE 8 seappliqœ ~ la régi@ll! p~@pograpb1qœ englobant le olimat
solllldardm œ l°A:rrlqœ au Nœrd œ lllEquat®ur et la presqu'fIe de l'Inde..
- - 15 -
L'1mplantati.@n d'uœ stati()n d'embouche à lGEst de Niono a pu être
envisagée grâce au développement de lOOffice du Niger appertant l°eau et un renouveau
d'activitélJ dans le Kala et le 'Kot!:ro1lllllari,o '
A ... OBJET DE L'ETUDE
Le présent travail a pmtr (l,ibje©tifa II
... 1° l'étud& daiS p!tuzasee natuzels du oorancm de Nionow délimité
en 1960 et des environs" sur une su.perl'icie dOenviron 200,,000 hectares" en vue de g
8 prégisteg> le pé:f'im.èt.nJ qui" dOun seul teIllU\t" ccmient le mieux
à l'entNtien d'un troupeau de 8 ..000 à 10,,000 têtelSo en pa,roours cl6turti ..
.. le mode d'e~lcitatiœ idMle de ce pé~tre (rotations" pâ
turages de saison sèche et de saison des pluiEUi" feu) ..
e les t1'8vaux d°a.m.Q.iomtion il. effectuer, débroussaillement lm
" la zoœ qu'il comiendm de mettre en dMens dès mainteœnt
soit en vue d'uœ extension ultérieUN de lOétablissement" soit à l'intérieur
même du pér.iJùltN app1'Oprif§ et c18turé"
... 2° 19appré@iation des possibilités dOutil1sation des sous-produits
provenant deS! industries agr1colea de la région (lêJou""produita des rizeries et des
usines d'égrenage de cotCD)1l l'évalœt1œ des quantiMs disponibles et la comparaison
des rations les plus é@onomiquelSl il. valeur foormPN égale en vue de oompléter
l'embouche de certains lets de bétail"
.. 1"6 -
B ... ETUDE DES PATPRAGES
ma 1G)E. n m.Ui,p.
Le ql,.t dfJ la r'gL~n del N:ll,cœ est w @l1at tropical sec de type
sah~lb-fSC'ijda.n8is œractt§rillé pag' 1!m8 seule IMireJ(llXi1. dse pluieeJ ~ 4 mois st~tal8nt
de juin ~ :t'in septembD..
Bien que la :rwrmal~ d$ plwr.iœétrie s@it à Ni(QXU) de 592 mm enœ 1939
et 1969, la pluv.iœétrie ~lWMl ~ la ~g1œ sembl~ légèrsment plus faible avec
574 mm en 44 j@UN au SlJJdB ~ Xé-Ma@iœ @t 536 mm. en 31 j@"Wt'S au Nord() k Sakclo..
La riq1W' rigi@œl~ @st le ~fl@t de l Révolution du Delta oentral
Digériene Au:I: aUm.©ns em. N~:re' à l'Est~ ~@M@ W:re'fe! lR©œst le quaternaire
an«'Jien qui s8appn6 SlI.U' la Cont1.œntal~a'l.ll=del~ du Fala de Malado"
Des 6Wdl!!lfSl WMJl.PÂgWMll détaillM~ ~llt éM effectuées sur le pér:i.ùtre dfJ
l'Office du Nigsi> d~fSl 1939 et la @la~&fiœtiœ~géMtique f'~ÇI&i.se a. ~t~ mise
lm œn'e~ptm.dan@l9avec la ts:il.'lil!1n©l@gie W~:N "b'a:œ...
Dans la régl@D.D la wég4tat1iXl\ t_ip d® l' :1m.brlœtien des domainee
sahélielA et 1SCudaD1<tll. aw@ @oenfSlteJnœ des fc~tiœs de steppe!\ll et de savanes"
Du SUd~!st W::!mJ le Nord-Qœflt" M fSi1©@àldelnt lefl foma:tione inondables
du Delta rtf" le$ fomati@I!S U'bw.:itives du Delta iMrt, la brouslS! t1g;Ne et enfin
les formations SUl" duœ~ .ble't'I.M~o
La lOOU @@lWemœ est tre:"n~ par des aDs traditionœls da transhu,...
manœ allant des OOtU"g©Uti~Ne du. Delta. 'ri.f a~ sœppelB sah~llenœso
A la mute œs @'bs6natLœs effte@Î'UMGB au. ©01l1rS ~ la prcspe@t1on" les
d:1:verses formatimm wégétale$ :Ie\SM1@l!!trMlfSl ~t d~ft te~ et lem' réparti. tion
géograpb1qw est pré©aNl &ilU" mIS œrt<e au ~/500..000 (page 4'7)"
Le$ ~pempta rigétaw!: ~t1uldi~~ l!Nr 1@ »81ta mon dans la région de
lli@ll@ et StJ1r @OIi.tim:~l'tal taœ.œl ameumnt ©u 6XASblé &ms la régl.œ, au Nord
d9 Sl1ik:ol@" smt@cDSignés iAsns UlXll tabl.u ~ptique<:Pa&\i56)"
.... 11 ....
10 gR:'~'i!].pement$J végéta"IUI: oo.t é'W illdivid.ualiséa sur le delta m.ort dont 4 sont
œ.ractérl~1llI pa:t> l Ga:&"'bw!lœ Pter~ l~Mo 2 pu' la graminée 'riw.œ ~pogon
gayanus et 4 par la~amœll~o S©hœ:œf~lMa gr>8@1lis" Une œ.rle au 1/1000000
hors terteo prétnlB6 la ~partiti©n géogn:apMq'œ ~ œe gll:'Oupementllllo
6 gr@upement$l w~mu ~:t été difféNn@ié~ wr le aOlAtiDental te:rm1œl
dont 1 sur b~œ tigf'Mo .2 œm(~l~rlllllé~ pa~ l v8.:&"lmste Pte:roœrplW l'&llCeM et 3
sur dtiIi.8al) aV6@ IW.~ :na ~ée n~~ ~p@gol)J. gayaJl1l1So tT:ne œrœ au
1/2000000 (pap 89) prém~ la rs~ti_~@gœphiqœ de ©se gi"oupement90
es 3~Ya1eFt~m MI .:tmœ-La w,1~'Wl:'f~~ M@ pâ~1llI ;œ:til!relfiilJ w pa.~~ eat "Wariab~
.lem la aa.i!OOD et ael©n la plr~@n ~latiW$ d$JlllI i1ç~œ@jJ @O:Mlomm~o
La »l'Mft9~ MI 'I!mèw., pgé~tellll da.M leilj) ~u:m e&'!Jt
œlcmlM ~ pu'tiF ~S!l ~ellll b:Jromatïo1©g1qœjJ hablMVJl 4~ H20 114)e
Lee ~HIllI ~U®t1!J 1llI000t ~ OODS f'OWJnagellll en -.is@:f)). àllll pl'll'1ellll
mais eUell n8u~nt en Mi~D~ qœ 19. mti@D. éœrsetiqœ «l'lentretien"
La graminée wiftœ~~np~ ellllt 'U'iOO) '!oo~ plQ.te to~Bè~o en pu'ti@~er
en débu.t et fin &el lilIB.isOD fSlè@h@o
LEJIlli plan~1iilJ herœ,@é@1B Den ~~:rm.er~9 restant verteli en délmt de saison
s~hell) qm:Nnt le Blat d®~ ~r!l et sont aloX'f!] di! oo!m.ee plan:œs f~reli.
Les feu111eliilJ de ]. 0ar_te Pte~u lttMlM ~œJ1t 1"1œea eD B.ilote et consomm'es
en sa1amD B~©.b.e9 dOaoom ~ wrt ~ ]a p~tli puiSl en eiII@ au pied de lOsrbreo
De la oomp@liiti©m driJ @@&$ plimte~ @!ln 1lISI.@r@=>éU.nts ~:rre:U'l:o 11 ril9Ulte
que ]als œs@:1Jw d$€iïl oo~ liilJ@nt @@~riell ~ le œ!@i:Wli.p poUl' le phospho~ la.
lDe:z:œptiœ ~~ p9ill(ll~ Q ~jJ M€iïl il '1' a @U6M8 p«:N.r le Magn'sium et
le S@di~
Il ~eult$ à ]a teœ'Wl:' .. @l:1~l~lMnts qU6 les œooiœ sont couverts
en @Uiv:Ng en @@baltl) <eJll!~ et ~n fero ~ ,il yale plus lBOuvent lm. em~1'!
dOAl,mJn;um et d@ M!mgan~.&
Lei!] am.mu 8,tll pi~ M'n'ODt d@oo H@fi'G:U' un oompl_nt minéral en
magnéliium 1) aoti~ ph®Çli.@He
- 18-
La valeur des pa:rCOurB dépend de la valeur fottr:!t'8.~œ sailBOnnièra des 'espèces
oonsommées ainsi q'!Jl@j de la. répartition d@ œa espè©®s dans lei! diWN pamours.
ces ~urs8 tant près œ Ni@J1W) qu°a,l1!. N@:M df) Sckol~, peuvent être regroupés
en :5 grandes unitéraJ 3
-les pa1"COl.!rS k LmW,s& ~pnsilS et Pte~œrp'W1 lucens W. lee besoins de œison
s~ en ma:tiè:res a!OOJtése sent h peJ'I!.ll près @O'ml'8rls pale' lea feuilles de pteroca:rpus
lucenae- lers paroOUM k bd:rffi~n .ye~ ~ expl@i-œr de préfé1'l8nœ en débu.t
et fin de saison s~œll pérloœ!!il pendant 11!'l~œUes l@s beaoiDs azotés sont couverts
par la gra.minéa ?ivaC\!l et lt8lS ptlmœrs herœ@"9 ~~lli!lIlIfi
co les paJreours & S~nefeldia g1"a@ilia rq],ui sont tNs reœe:rehés en saison
de!!!! pluiee mais ntapp~rtent en sa.i~n eèM8 qua~ :If'at10D d'encombrement" satisfaisante
pour l'entretien énsrgétiqœ" mailS défi©ita:iœ ~n 8.1lDote.
Dans le œdH d''Wlle sta:tion d'emboU©hI!J, la ç1'1.arq dEI§) tlAIOOPUf§ peut être
évaluée en fonction de lem' p*u.©tiwité, la E'at1œ d,'entOOmbœment consommée sur le
pâturaBSo pouvant etre oomplétMl pa:l!," ilW..8 :mtion dOapp@iD.te
La cl1arge lM bétail appl1œble I!!Ist al@n 8
"'" 2 ~ 2,5 hectareS! par mJJitS bétail uepiœl ~ 250 kg ou UBT ou 100 ~
125 kg de poids vit 1\ l':ha SW!:' ~0U!nl à Anch"@pOgo~ pyan1l1lSQ
.. 4 à, 5 œ/UBT @u 60 q d~ poids Tif à l uhe@ta:r8 sur le parcours à
Schoenefeldia gra,œlls ~ 1,5 ha/tmT ma 35 q dl$ pmiàs wif ~ l 'hectaN sur les parcours
à Lou.detia 1;@gœnsis et Pteroœ~ luœD&
- 10 ha/um w 25 kg d@ poids vif' à l 'he@tanl SlU' les ~ours k Schoenetel...
dia palUs sur sable dtmamo
- 1 hecta.:NJ par UBT w 250 kg œ p@ids vit à l'hectaN sur les couloirs
interd~eà Andl'opogon &a~e
CI 5 ~ 6 hecta1'ea par UBT @Il 40 à 50 q de P«Jlidti wif' à l'heatue SUl" les
paroou.rs à Schœnefeldia gra@Uise
, CD 20 hectares pal" UBT w 10 kg à p@ide vif' ~ l 'hecta.re sur le parcours
à Pt&roœzpus luoene et ~pogon gayanuaQ
,- 19 ....
A l'Est d$ N1@oop le œr.fOU> 'Woimn du otlra:n©hllll a©'tuel est loin d'@tre
inutilisl§e
En. saison des pluies" des troupeaux d~ '\W8.©hes laiti~:re9 des éleveUl"i!! du
Delta vif séjcmr.nent près dteSi ma:r'$tel -œm.p~s a.:inrsi que les troupeaUl: appartenant
aux COlOM de l 'Offiœ du N1pre
La mise ~n eau des~ de laOtfi~e a ~ aUleu.œ favorisé IGss~
de villages p6r.rIJaJ1iimtl9 et lOexpansilMl MlS te~ de wl~se
Le ter:œin du ooran@h de NioMotl dl§lim1té et 'borné cm. 1960 etelt C01"1'9ctement
respecté pa:i!;' la pcp'i1lati©n et un 'rlllap de ©u1tur8s avait été déplacé en temps
Opportune
Çharae de@ mMmSur lel9 11 0000 he@~1Sl du oomn©hotl ' s
"" 4e490 he©mNfSJ peUlrent a©mleilli:J!:' une clla.rge dtœ UBT pcmo 2 à 2 05
.... 3..050 h6@t~fSJp wœ @har~ d'lm lJ.BT pour 4 à 5 hectam&
- 38350 he©'ta:fel5lp \llMOlh8rgll I[Pm'! UBT p@'IU' 705 à 10 hectares..
"" 110 he©m~~ ~!l\t pDtiquement iœ:çloi tablelge
Le119 pu'©@~ le$! meilleurs sont simés en majorité à IGEst du oonmchooe
La @barSil m©;ye~ applicable à 1 9ensemble du périmètre est de 65 kg
de poids v.1f à l'he©'tamo
Le llIlBn©hOll ~vW,t etH pounu dUuœ ©18~ périphérique et il est
indispensable dOentNw~©haque aIlllétel p avant le 15 octobN p ml pa.H=feu extérieur
et deS! pa.m=feWi!: de @llOis@nnement..
Malgré œl9 pBl'e=few:p il e&:lJt à cmi.i.ndœ que le quart des parcO'U.'rSp
soit chaque a.mJ.ESs p la proie de!] feux &©@identela" œ qui réduim les possi'bil1t4s
de charge du IlIl:œnchOO à 20250 UBT @tll, 550 tOlW.8S de poids nf..
mlAADi1m 41f!ll 'DIiNpWFJl'l
W&:lJ pu'@@~ du. llIlftl'lMIlt p@üU'!Mnt êtH explm. téill simplement en
cmarge contirm.e" à ©o:M:i,tioll d~iD©lUN des p9.J:'@D'U%'a à A.nclJropogon pyanus dans
ohamm de$! ~s ..
"" 20 ...
Le~ pQ'001.U"&l ~ Andmp@gon W'~ préMntent la particula.r.:i.té M de-voir
être e:pl@ités périOOiqwmlent ~ forle charg8 p en pa.:rlictllie~ en début et fin de
saiscn s~@hee
Afin • Idmp:Jl1fielX' le~ <9.ddu@t1©Ji.W d'M,u lÛœamNlJ à l'abreuvemrmt
tbe troupealmp 1813 pez©Om'e &Iitl!él3~ lm mYCD d$ :3 kilomlrtNe autour des
pri.n@ipeJ.®1l!l ~!9 ~nt 8~ e~lm~8 en moon de~ pluiell!lp aw@ doo.ble
chB,rgflo
L'a~uweœnt _ f'em 8.'W: E.ftlJ qui awMnt été p:Nalablement dé'tœoussail...
lMll!l et prot'~ll!l par \lJJ'l$ ©1e~ œ laissant qu'lm. a©@~a limité qui sera emp1em
si ~ll!lÂb1ee Mais lelJ ~1D: @@nœ~1l!l Uvroot 8Ubb' 91Sl œitements dépamlii=
tai:Nl!!J approprl,é~o
L'expl@itati@n IOOnt:t:m» à.e9 paF@om'lSl œœ8Si11~ œpelldant ml eontr8le
de le ~oluti@n d® la f1@~ ~t la @@:ona1s~ des mmi1§ grltiaue@l de Mmda,tipns
= im&.m.œ MIJ pu'@@\\UlS! à SMœœfeldia pB.@ilie pu' Chlor.is pr.1eur11
et appu'it100 d$ P~lJ à Blepbarl$l ~fol1ae
... dimilOOlll.t1@n a la ngue~dO~~ gayarm.s et émill!lsion de @haU1llliIl!l
~t1f~ftll!l 1bd.'We liW1. q:uart de&ll tcuffSll!le
A 18appa;rl,t1œ d~ tMJ1i1l ~Il!l @ri.tiqœfllp lell!! pa~oUBJ @onœmés dev.ront
êt:œ mie hem pl~ il!ln .ison Mri plmelJ et e~l(\}itéll!l à mi-char8'& en saison s~e9
ce©i pendant Ul!I. miniDmm d@ deu.: ~Sle
AmtiMptim a, 1:A1fU)ŒJSJ
Si le eooU'V.iffiœnt araJ ligneu:i: d~pâeM 40 pe 100 da.'ns les ~0'Q:Nl Ob à
.Aœ©ia ~ya1 ~t ~:œfellàlia p!iœl1~p jl,a, m.oiti' d$e u'butee dsn'ont être
wmTil~œ ;par @oope a:m @@llflt ~t 'b~lJ d<t~ aœ;ttilSl apns deeaicatiŒle
1'améUM:'ati. d@ la mti(\}l'1J1,~ @m réaliSM pa.:r l'sond&8Il pu'tiel
às arœate&!l pte~ l'W.œMp m débu.t rit :tll.n œ SBiMll. raJ~œee
~~ ~@'WN A2 ~ Pte~~ l~ ~nt êtN am~~s 8.V6@ _J'Adage
sth'~~ Ml l'a!'busJ'w d@:Il'iimœt i1t .mbJ M l~UMraJ @0JIl!Dl!l Centl'Osema pubesceu et
DGli<Mi.©e 18:~:lla~ Cell!!~~ atIlé~@ fîill@:iront ~xplœt'll!l en .i8(ollll eèchse
~raJ pa2'@@1Wm C?a2 11 S©16N~ M~ etEl:iœm'W! elegans pourraient
se pJr:tte~ à la plmtatiœ ~®t-'tiqœ dl.Aœ@ia albids. dent lei! f'euillee et
surtw.t leraJ fi'W. tl!!! @@l!1l$titi\ll.eJJœient \lm e~lleD:t @omplément al1mentaUe 61'l saison.
Sè@Mo
- 21 -
Le rapport ~ préeentation dl8 la station dQ~mbouche pal" TIC et PEYREDIEU
du CHARIDAT prévoit un effs@tif d~ Glroim.~N diS 1 .. 500 animaux dont un maxi 1Dlll!1 d$
6..700 .1"& au :rAturage en déœmb~ et ml. milaimum de 2.500 en saison des pluies.
Pour la aaisœ œche Il la chargt) M~ pa.JffiO~ aBt m.lœe k '0400 UBT ou 850 tonnes
de pcid.$ vifIII
I.e~ posaibUi'b§s du O!:mncb.1t a©tu81 étant évalœes à 550 tonnes de poids
'Vit, il $'avll:re :néœ$sai:iOOl de prévoi:ir~ <I:l:wnaicm des surfaœ~a
Au Nom du 1lt:Jœll©h'\, 11 amble p@ss:lLble d.fttanl'J8D:lr tsaœ trop de difficultés
une superficie dIJ 58 000 he~rœrefSJ qui pfmœtt1'8.1t d 9en.treteDir ~ 16.000 heotares
'.000 UBT @TA 750 torm.e!J d~ p@ids v:I.f..
Au Nom M Sml@, sar le JIl9,lJ.i;eau du.œire ~Gcuv..rant le contillSnta!
te:mdœl, 11 D'7 au:œ:i:t a'llJ.m.1.'œ diffimiltti ~ établir W.lJ. :Pm@h pœwnt m8œ atteindre
80..000 heGtaœs, aveo '!me ma:f'~ !liI.@ye~ ci'e%pl©1tat1©ll d lm T.IBT~ 6 hectare!'!
cu 40 q às p@idSl vif à l'he@t8.:t'®a
p~ en~tel.l.iI" le!J 2.500 UBT de la. pha. embouehiJ erteMlive, uœ
superfi@ie M 150 000 he©tares p©Un'ait 8~ B.méœ~e dans œtte lilOllS désertée
plU" manque de poiml.tel li'œau.
c - ETODE DES SOYS-PRODmTS AGRIOOI,ES DISPQW,WiES POUR LA STATION D'EMBQUcnDENImK>
La milSsi@n a:J8.Ut pw.r objet l'étude, sur le te:rrain et en laboratoire,
des ~U$-p:mdu1teet résidu &!lti indUBirleel agrl©oles dispomblel!!1 pour des opé
rations d 8em'bouehe exteM1we et intenmw dans la futl.1J.re station de Nic.mo
débouche sur lea @oool'lll$li(l'»D,$ wiw.uteSl S
.. les quantiMs néœssaim$l en aouse-prodmts e:li.sient 1 cependant pour
l'un des produitil leli pl'W!J important~" le!ill~e de @oton a~tuellement e:çortc§es
en total1t',l il ~end1'a au A'Ultontéa Malienœs de prtIlndre la décision de "ae~
'Ver, œaqa ~, 'lm @on~nt W!I '0500 -OOIm61l!!1 enriron pmu" lel!!1 opérations
li'embc'lWhee
"" 22 ...
... les 21 échantillons de sous-produits p~levés .. la SOU%œ ont fait
lBobjet d'a.na.lyses bromatologiques au laboratoile de nutrition de lDIeEaMoVa're 11
Maisona"'l!lforto Directeur Docteur vétériœ.i:re ReRIVIEREo
Des rations iOlnt été calculée!! correspondant à d8lu: types d'embouche"
une embouche longue de 18 mois et 'lm8 embouche @ourte de6 mois" et un plan de
charge de la stati011 a éM établlo
Une étude économique !dnra déte:rm.i.œr le -pr.t.:z: de rerient Nell) tau
f:ra:1s compris" de- ces opéra:tiou d'embouche"
... Il appa:œft que le fonctio!lll8Dl8nt de la station d'embouche de Niono
ne pourra se fai:re qu1en étroite CloUaboratim ave~ 10Off1œ.. du. Niger.
La station dBembouche dépend en effet étroitement de lDOffice du Niger
pour une gœnde partie de 80n approri.simmement en ElIous.,produits et pour leur
tmnsport pu' voie f'luvialso
"" L'expert a 8.(2qui8 la œrti.tude que les p:mblas ElIBId,taire5 intézessant
le cheptel de la statiilmp q'lJ:1 n'entraient pas dans le œd1'e de la pNaente mission!)
devraient faire, par aUleursp l'objet d'uœ l!itwle app:rofoDdie"
IN T R 0 DUC T ION
La région de Niono est incluse dans le Delta mort du Niger, carac
térisé par les lits fossiles des défluents du Niger, leurs nappes d! épanche
ments alluvionnaires et un manteau sableux éolien postérieur, à ondulations
orientées oso - EllE"
.. 28-
Pour la zone étudiée, comprise entre le delta. vif, inondé chaque année
et le :&'ala de Molodo, 5 postes pluviométriques fournissent des données oomprises
entre 500 et 600 mm de pluviosité~
Ké Maoina : 13°588 N ; 5°21' 0 ; 277 m d'altitude
Kara ; 14°10' N ; 50 1ft 0 ; 272 m d'altitude
Niono : 14°15~ N p 6° 0 ; 277 m d'altitude
Kogoni 14° 44 ft N ; 6°2 i 0 ; 273 m d'altitude
SOkolo : 14°441 N ; 6°7& 0 ; 273 m d'altitude
Cependant~ les normales de pluviosité varient selon l t origine des
doouments oonsultés et les périodes oonsidérées :
A Ké=Macina.~ la normale (33)entre 1926 et 1949 est de 560 mm de pluie en 41 jours.
A Tilembeya, voisin de Kara (18) la normale entre 1941 et 1955 est de 565 mm de
pluie en 50 jours, et entre 1950 et 1955 (18) la. normale est de 626 mm
de pluie~
A Sokolo (18) elle est entre 1941 et 1955 de 542 mm de pluie et de 579 mm entre
1950 et 1955* Elle est de 506 mm en 34 j., entre 1936 et 1949 (33).
A Kogoni, voisin de Sokolo~ la normale entre 1949 et 1969 est de 599 mm de pluie ..
A Niono, la normale entre 1939 et 1969 est de 592 mm de pluie,.
DAVET notait entre 1950 et 1955 une nette augmenta.tion de la pluviosité
par rapport aux normales antérieures, 11 p.100 à Tilembeya et 7 p.1oo à Sokolo.
L ~ examen de la. pluviosité de Niono entre 1939 et 1969, laisse appara!tre
3 périodes:
~ 1939 à 1949 où la pluviosi té est inférieure à la normale (- 386 mm pour la période)
- 1950 à 1965 où la pluviosité est supérieure à la normale (+ 721 mm pour la période)
.... 1965 à 1969 où la pluviosité est inf'rieure à la IIOmale (- 236 mm pour la période)
- 29-
VARIATIONS DE PLUVIOMETRIE A NIONO
19:59 "" 1969
Année Pluviosi té en Différence à la Normale (592 mm)mm
+ -19:59 61401 221940 57791 151941 477,0 1151942 :598,6 19:51943 500~4 921944 524,6 681945 788,2 1961946 575~4 171947 549~2 4:51948 671,1 791949 452,0 140
;;.. 386 /
1950 6:52,8 411951 571 6 7 201952 660~7 69195:5 597,2 51954 614w2 221955 710,0 1181956 747,6 1561957 600,9 91958 765,2 1731959 548,5 441960 490,:5 1021961 658,1 661962 562,0 :50196:5 59:5,8 21964 619 p7 281965 820,1 228
/+721/
1966 :594,1 1981967 676 9 4 841968 486,5 51969 474,5 117
1= 236 J
Normale (:51 ans)592,0 mm
-30-
PLUVIOMETRIE
Le premier chiffre est la pluviosité en mm et le second, le nombre
de jours de pluie @
1 Période 1926 - 1949 196~ 1936-1949l1
KéLocalité r·j"a.cina Kara rliono Kogoni Sokolo
Janvier 1,,0 .. 0.1 0 0 0 0.5 - 0.1
Février,
0 0 0 0 0
Mars 0~9 - 0.2 0 0 0 0.3 - 0.1
Avril 12.9 ~ 1.1 0 1.6 - 1 0 7~8 ~ 0.5
Mai 19.5 - 2.3 74.1 - 2 17.3 .. 2 9.4 - 4 11.8 ... 1.3
Juin 68.1 ~ 6.5 41 0 1 .. 6 68.3 - 6 90.. 3 ... 4 44.7 - 4.3
Juillet 150,,8 ... 10..0 145,,8 .. 13 101.4 .. 12 107.5 ~ 10 . 149.. 2 - 8.8
Aoüt 198,,0 - 12 0 8 265\>4 .. 15 152.9 .. 15 161.3 - 11 185.4-11.3
Septembre 9506 - 6.7 43.1 .. 6 120.3 - 9 32,,5 .. 4 86~0 .... 5,,8
Octobre 10.6-101 40.1 .., 2 62.7 - 5 71.3 .. 8 19.9 ... 1.8
Novembre 1~5 ... 0,,2 0 0 0 0.7 ,., 0.1
Décembre 1.3-0,,1 0 0 0 0
-Total 560.0 = 41~1 609.6 ... 44 474.5 - 50 472.3 - 41 506.3 - 34.. 1
Il semble que la moyenne pluviométrique toumie par GALLAIS (2')
soi t la plus aoceptable ~
Ke MaoiDa : 574 mm en 44 jours
Tilem'beya, voisin de Kara Il 565 mm en 50 jours
Sokolo j voisin de Kogom. g 536 mm en '7 jours..
D'aprits sa latitude relative, la moyenne pluviométrique de Niono
devrait être, en comparai.sonlj voisine de 560 mm..
Les deux derni~NlS années, les pluviontés relevées sont encore
sensiblement inférJ.eu.res à la moyenne :
Kara
Niano
Kogoni
~
563,5 mm en 5' j
486 95 mm en 46 j
'90,2 mm en 4' j
~
609,4 mm en 44 j
474,5 mm en 50 j
472,' mm en 41 j
L'indice des saisons pluviométriques d'AUBREVILIE (,) est composé
de 3 cbif:f'res" Le premier cbiffre précise le nombre de mois pluvieux recevant
plus de 100 mm, le 3e chiffre, le nombre de mois secs recevant moins de '0 mm
et le 2e chiffre, le nombre de mois in:termédiai.res"
Il est de 2-2-8 pour la rigion considérée et le 011Mt est
- 32 ..
2,,- l5 E 0 LOG l E
La région étudiée comprise entre les bordures du Delta vif et
le Fala de MolOOo, appartient au Delta mort du fleuve Niger.
Aux alluvions du Niger à l'Est, succède vers lIOUest le quater
naire ancien qui s wappuie sur le Continental TermiMl (11). au-delà du Fala de
Molodo.
Entre Dogofri et Nampala, affleurent parfois les grès siluriens
horizontaux de Bandiagara - Koutiala, sous l'aspect de petites collines mamelon
nées.
Les plaines dunaires du delta mort (23) sont constituées par les
nappes alluviales déposées lors des épisodes d'écoulement fluvial, sans faire
disparaître la morphologie dunaire élevée pendant les périodes de sécheresse du
quaternaire .. Les vents ont vanné les alluvions et les ont modelées en dunes de
direction OSo-ENE,
Sous le quaternaire ancien, le continentaJ -terminal recèle une
nappe d j eau alimentée par les eaux du delta vif (34) 't cette :nappe est à une
profondeur de 50 mètres en moyenne et caractérisée par un débit très faible ne
dépassant pas 1,5 litre /seconde..
3" =0 D::J EDO LOG l E
La création de l~Office du Niger en 1932 et les premiers aména=
gements de terrains ont, mis rapiderp.ent en évidence la nécessité dilétudes pé~
dologiques détailléese
Dès 1939 (9)11 des équipes de prospec;tion de 12 hommes progressaient
derrière les topographes et jusqu8 à 50.000 hectares étaient cartographiés chaque
année au 1/1000009 à raison d'une prospec;tion d'un ld.lom.ètre carré par jour"
Pour réaliser ce travail de prospection (9) gU1Jles cbaineurs parcouraient
les c6tés et les diagonales lie carrés dDun kilomètre de c6té ; les opérateurs
notaient de part et dilautre de ce cheminement, les uns la nature du sol et
son microrelief, les autres", la nature du boisement et sa densité" Plusieurs
critères étaient utilisés pour caraotériser les sols sur place: couleurp structure,
texture, matière organiqus v pH, présence de gravillons ferrugineux ou de nodules
calcaires~ érosionii..
La. classification adoptée était basée sur une terminologie vernacu
laire d il origine bambara p mise en correspondance avec la classification pédogéné
tique françai se (14-1 5) ..
A.. SOLS ISOHVMIQUES DES CLIMATS TROPICAUX
1" Spls bruns subar.ides
Ces sols ne présentent pas dBhorizons distincts dans le profil
dont 18 épaisseur ne dépasse pas 100 cm..
11 .. Sol "Mgurs1" gris noirâtre, évolué, argileux avec présence
de fentes, structure meuble g pH neutre 7 à 7,5 ~ micro-relief accentué ; nodules
calcaires nombreux dans tout le profil, dus à des actions dDhydromorphie plus
ou moins accentuées..
Ces sols de baa=fonds sont colonisés par des formatians à
Acacia sayal et Aœcia nilotica var" adansonii ..
-'4 -
12.. Sol "dian", sol brun, argilo-limoneux, peu évolué; structure
très compacte ; pH légèrement acide ; micro-relief plat ; nodules calcaires
rares ..
Acacia seyal y domine avec Pterocarpus lucens et un tapis herbacé
à Schoenefeldia gracilis~
Les sols "Dian perré" sont des sols Dian très argileux à larges
fentes de retrait t situés dans les dépressions.
Les sols "Danga fing" des bords de mares, gris noirâtre; sabla
limoneux,portent Panicum anabaptistum ou bien Cymbopogon proximus et Pterocarpus
lucens..
2~ Sols brun-roua subandes
Ces sols présentent des horizons distincts dans le profil.
Le sol "Danga" est un sol beige rosé à brun très pâle ; limona
sableux; peu évolué ; à compacité assez forte; pH légèrement acide ; micro
relief plat"
Sur ces sols, Pterocarpus lucens est domiMnt avec Adansonia
digitata~ Commiphora africana, Combretum micranthum.
BI> SOLS FERRUGINEUX TROPICAUX
Dans ces sols, le, fer est nettement i.nd1vidualisé.
1" Sol "Danga blé" ; sol ocre à brun clair ; argileux ; évolué ;
structure meuble ; pH fortement acide ; microrelief mouvementé ; parl'ois
concrétions ferrugineuses par suite d'un début d'bydromorpbie.
Le relief est généralement plat et présente des effondrements..
Pterocarpua lucane domine sur danga blé argileux et Guiers. senegalensis
sur Danga blé sableux; Adansonia digitata s'y rencontre fréquemment ..
Les sols Dange. blé proviennent de 1 t érosion des sols Danga.. Ils cor
respondent aux horizons profonds de ces sols, llmono-sableux ou limono-argileux,
avec ou sans gravillons, amenés en surface, par décapage des horizons superficiels.
Dans les zones très érodées, ils sont tNS durs en surface et recou
verts dgun tapis très dense de gravillons ferrugineux. On peut alors y rencontrer
Acacia senegal.
friable.
La végétation y est caractérisée par Acacia seyal" Combretum ghazalense
et Schoenefeldia gramlis"
c" SOLS HYDRQMORPHES
Ces sols sont recouverts par l'eau~ une partie de Pannée"
1.. Sol "~" sol gris~ limoneuxg peu évolué ~ structure compacte, pH
moyennement acide. En profondeur ces sols sont argileux" grisâtres avec de
nombreuses taches ocre rouge et de structure cubique ..
La végétation est caractéristique des stations humides avec Acaoia
ataxacantha, Anogeissus leiocarpusg r·atragyna inermis..
2. Sol u'B01: fjpglU, sol brun noirâtre" évolué, argileux et hmnifère
stroct'l1ra meuble S pH fortement acide ..
La vé~tation est à graminées dominantes : Panioum aœbaptistuJn"
Vet.iverla nigritanag avec quelques ligneux: Piliostigma. reticulatumg Terminalia
macroptera.
4.- ur E G E T A T ION
TROCHAIN (42) délimite les domaines sahélien et soudanien de la
région phytogéographique soudano-deccanienne par l'isohyète 500-550 lIUIl de sorte
que la région étudiée constitue une zone de contaot entre les deux domaines.
DAVEY (18) localise la limite entre les deux domaines par une
ligne joignant Sokolo à Famsala, au Nord de Kara.
GALLAIS (23) adopte également cette limite oorrespondant à peu
près à la limite nord de l'aire de Vitellaria paradoxe. (kanté). de BorassuB
aethiopum (ranier) et de la limite sud de HyphB.ene thebatca (doum) et Acacia
raddiana.
Alors que KEAY et AUBREVILLE (30) reoouvrent toute la région d'une
steppe boisée à Acacia et ColIUlliphora, RATTRAY (37) y fait appara1tre 2 types
de tapis herbacé séparés par une ligne Niono-Moa1npébougou.
a) Au Nord, le type CE? steppique, caractérisé par un couvert à
Cenchrus biflorus: Ctenium elegans, Pennisetum pedicelJ.atum, Aristida mutabilis
et Eragrostis mutabilis sur sol sableux et un couvert à Diheteropogon hagerupii,
Schoenefeldia gracilis sur sol argileux à argilo-sableux.
b) Au Sud, une savane de type An6, caractérisée par Andropogon gayanus,
Andropogon pseudapricus, Schizachyrium exile sur sols sable~ à argilo-sableux
et Diectomis fastigiata:f Elionurus elegans, Loudetia togoensis sur sols latéri
tiques.
Enfin, le delta vif est représenté par un marécage non différencié
à Echinochloa stagnina, Hyparrhenia ruf'a, Oryza long1s1;amj nata et Vetiveria
nigritana.
La région étant parcourue traditionnellement par les troupeaux des
pasteurs du Delta vif allant en transhmnanoe de saison des pluies vers les
pâturages sahéliens situés au-delà de Sokolo, il a paru utile de présenter les
-Yl-
types de végétation traversés par cette transhumance depuis TéneDkou .. Kara
jusqu1à Sokolo.
Dans le deI ta. vif" RENAUDIERE (38) définit 4 étages de végéta.tion
dans les plai.nes inondables où floraison et frUotification interviennent avant
les plus hautes eauxs
1. Etage à. Echinocbloa. stagnina ou. bourgoutière p avec Echinochloa
stagnina associé à. Vossia cuspidata"
Cette formation est inondée plus de 6 mois, dVAoüt à Février, avec
un maximUm en décemb1"eo Le feu pa.reourt cet étage habi.tue1lement en Avril.
2 0 Etage à Eragrostis gangetica et Oryza. longistaminata
Cette formation est inondée de 3 à 6 mois avec un maximum en Décembm p
ne dépassant pas 2 mètres de hauteur"
3. Etage à. Vetiveria nigritana et Bracl1iarla mutica
Cette formation est le plus souvent inondée moins de 3 mois" avec un
maximum en Décembre ne dépassant pas 60 cm de hauteur..
40 Etege de transition, en limite d'inondation" à Panicum anabaptistum.,
Hyparrhenia rufa et Andropogon afrlcanus"
Dans le delta mort" DAVEY (18) décrit des fornations boisées:
- à Pil10stigma reticulatum et Andropogon gayanus, rarement atteinte
par l'inondation..
- à Acacia seyal et Schoenefeldia gracilis sur sols sab1o-argi1eux.
~ à Fteroca.rpus lucens aveo Loudetia togoensia et Pennisetum pedicel
latum sur dép6ts alluviaux limoneux,
et une savane à Cymbopogon proximus sur plaines sablo-argi1euses du Nord..
"" 41 ...
le Dl!JJ El THO DOL 0 G l E
Pour définir les pâturages naturels de la régionv les relevés ont
été inventoriés avec la cote d!abondanœ=dominance suivante:
+ g espèce présente à l °état d(individus isolés..
1 g espèce présente à lOétat d'individus peu abondants~
2 g espèce présente à 1 0état d 0individus ab@ndants 9 mais dont le
re©O'l.1VT8ment n'atteint pas 5 pc 100 de PaiN inventoriéa.
3 g espèce présente à lOétà.t d!individus abondants, recouvrant de
5 à 50 p.i 00 du relevé Q
4 : espèce présente à l'état d°indiv.i.dus abondants g recouvrant de
50 à 75 p~ 100 du relevé.,
5 : espèce présente à l' éta. t d Windividus abondants recouvrant plus
de 75 p.ioo du relevé,.
POUl" 10 établissement du tableau synoptique des principaux groupements
végétauxp les relevés ont été comparés et une cote moyenne a été affectée aux
espèces présentes dans les relevés de chaque type i
cote r g espèces présentes dans 25 à 50 p.1 00 des relevésc
cote x g espèces présentes et abondantes dans moins de 50 p.i00 des
relevés ..
cote de + à 5 g espèces présentes dans plus de 50 pc 100 des relevés,
la valeur de la cote étant la moyenne des cotes d'abondanœ-=dominance des relevés
où l'espèce est présente.
Si une espèce nO est pas présente dans 25 p. 100 des relevés d'un
groupement g elle nOappara.:tt pas dans le tableau synoptique pour ce groupement.
Si elle s'y rencontre p elle est alors considérée comme iOacm.dentelle!1l ..
Si elle est abondante dans certains relevés seulement Il sa présence
est alors signalée par le signe !
Nl30 g L'absence de signe indique que 18 pJ.lJm.te neest pas dans le groupement
ou simplement quielle est a©oo.dentelle r; leS! p@1nte ~phique&1 sont UD1
quement destinés à BUidel" le le©'teuro
- 42-
Parfois l'espèce peut se présenter dans le groupement en taches limitées,
la cote d'abondance-dominance est alors suivie du signe
Lorsque l'espèce est localisée aux plages ombragées, cette particuladté
est signalée par !O
Dans le tableau, les espèces ont été classées en fonction de leur
répartition dans les groupements t.lt de leur amplitude écologique J les espèces pré
férentielles citées d'abord, les espèces à grande amplitude étant rattachées au
groupement où leur abondance-dominance est la plus forte.
La forme biologique des espèces à répartition significative est
spécifiée dans le tableau.,.
P = Phanérophytes : espèces ligneuses arborées dont la taille moyenne
est comprise entre 7 et 12 mètresn les mésophanérophytes (mP) dépassant 12 mètres.J
NP = Nanopbanérophytes : espèces ligneuses arbustives ne dépassant
pas 7 mètres de hauteur~
CH = Chaméphytes 1 espèces suffrutescentes qui émettent chaque année
des rejets à proximité du sola
H = Hémicryptophytes espèces herbacées vivaces qui émettent des rejets
au niveau du sol.
G = Géophytes ~ espèces herbaoées vivaoes qui émettent des rejets à
partir de bulbes ou de rhizomes.
T = Thérophytes ~ espèces herbaoées annuelles qui se reproduisent par
graines,
Les typos n.e pâturages peuvent être rattachés aux grands ensembles
phys:r..onoLll'lues caractérisant la végétation (43).
La §t~ppe se caractérise par une végétation où les plantes annuelles
abondent entre des herbes vivaces largement espacées de type xérophyte. traduisant
une adaptation à la sécheresse : feuilles basilaires étroites, enroulées, pliées
(genre Aristida).
La steppe peut être herbeuse, buissonnante, arbustive, arborée~ selon
l'absence ou le caractère du couvert ligneux.
La saY9 est une forma.tion herbeuse comportant une strate herbacée
supérieure Qontinue d'au moins 80 CIll de hauteur qui influence une strate inférieure.e
Les hautes herbes p le plus souvent vivaces, sont des mésophytes à feuilles larges,
planes, basilaires et caulinaires..
La savane peut être herbeuse, arbustive, arborée, boisée ..
La savane qsée est une formation herbeuse présentant deux strates
herbacées parsemées d'arbres et arbustes dont le couvert est généralement clair"
La M-vane panaché! est une formation où des herbes vivaces hautes
à feuilles planes, sont disséminées dans un tapis d&esp~es annuelles basses..
La prairie est une formation herbeuse à base d'herbes cespiteuses
et de plantes à bulbes et à rhizomes adaptées aux stations humides g espèces
~soph11es et hygrophileso
La prairie tropicale peut ê'tN aquatique ou marécageuse ..
cette définition élimine le terme de prairie éphémère; souvent
employé pour les formations à graminées annuelles basses des jachères et sols
cuirassés..
Aussi p pour de telles formations végétales, le terme méditerranéen
d'erme sera employé (28), l'.u:mtt étant une formation herbacée basse plus ou moins
disoontinue" à rythme saisonnier très marqué où les plantes annuelles, en parti
culier les graminées, jouent un r81e physionomique àla fois important et
éphémère .. ( )
Les caractères du couvert ligneux permettent de subdiviser les types
de végétation ~
Les rejets d'une taille inférieure à 2 mètres et les gauli s compris
entre 2 et 4 mètres const!tuent la strate buissonnante avec des Nanophanérophytes
inférieurs (nP) ; les arbustes ne dépassant pas 7 m de hauteur sont des Nanophané
rophYtes supérieurs (NP) ; les arbres en œrgpis peuvent atteindre 12m correspon
dant aux Phanérophytes (p) ..
Le qualificatif arbustif signifie que des arbustes sont disséminés dans
la formationo
Le qualificatif B,J:boré signifie que des arbres et des arbustes sont
disséminés dans la formation"
Le qualificatif boisé précise qu'arbres et arbustes constituent un
oouvert clair sans qu'il Y ait concurrenoe par les systèmes radiculaires ; sinon
la formation est une forêt clam à cimes plus ou moins jointives..
20 ~ 0 R MAT ION S ~EGETALES OJ E ~A
Le long de Paxe de transh'UIllBllC6 11 4 grands ensembles peuvent être
distingués g
- les fomations inondables du delta. vif,
.., les formations sur sables et limons du delta mort,
- les formations sur alluvions du Fala de Molodo g
... les fomatians sur continental tenninal au Nord de Sokolo.
L&esquislM des p§:tumB"19 die la régiœ Nimw-TEtI!iJnk:ou, au 1/5oo&oootci""'jointe~ l'l'élOi. la rEtpartition pographiqueJ de ©ers formations ..
Vers Ténenko~ apparaissent les premières bo'l.U'goutières véritables
à Ecb1noclùoa stagnina et Vossia cuspidata, dans les dEtpressions les plus impor
tantes~ fo:rmations que l'on retrowe en plages localisées le long du Fala de
Bold-Wéré"
SUr le Fala, les creux de plus dei 150 cm présentent encore des
flaques d~eau en mars1 colonisées par ~
Ludwigia adscendens
Ent:re-150 cm et-70 cm stinstalle la bourgoutièreo
Au-dessus de -70 Clll ll existe une frange à Brachiarla mutica (herbe de
Para) et Eobinoch1oa pyramidalis ll surplombée d nUlLe oeinture à Panicum repens et,Cynodon daotylon répartis en plages distinotes.
- 46-
Vetiveria nigritans. est associé aux deux faciès supérieurs alors
que i'1imosa pigra est localisé sur les digues submergées aux plus hautes ea·;;;:;,.:~
Les grandes plaines de Tenenkou sont presque toutes oultivées Prl
riz flottant, remplaçant le plus souvent une fonœ. tion k Oryza longistaminata et
Cyperus articulatus~
Certaines bourgoutières sont envahies par une petite plante k
fleurs jaunes, Heliotropium baclei var.. rostratum:" ou biddi des peuhls. Cette
plante a la réputation de détruire le bourgou. Elle s'installe en saison sèche
sur les bourgoutières dégradées et gêne probablement le marcottage du bourgou.
Les bords du Diaka défluent principal du Niger, sont constitués
de levées sableuses colonisées par une savane herbeuse, k :
Vetiveria nigritana 4
où s~individualisent différents faciès liés au microrelief et caractérisés par
des espèces oodominantes :
faoiès à Hyparrhenia rufa sur les crètes,
faoiès k Paspalum orbiculare et Panicum fluviicola sur les replats,
faoiès k Polycarpon prostatum et Rotala pterocalyx dans les petites dépressions,
auxquels se joignent :
Hygrophila afrioana
Ranalisma humile
sesbania dalzielii
Les plaines k faible degré d'inondation situées entre Kara et
Dia sont couvertes d lune savane herbeuse à ~
Hyparrhenia rufa 4
Andropogon canaliculatus 3
Setaria sphaoelata 2
Andropogon gayanus var. bisquamulatus
Cette savane est parsemée de grosses termitières reoouvertes d'un
fourré k Acacia pennata.
Dans les petites dépressions, la savane herbeuse évolue vers un
faoiès k Andropogon africanus.___________________________ ~------------~c:mŒt:J!i!'l
* cette plante a été réooltée par le Dr LEVIF dans les bourgoutières dégradées da
Dialoubé au SUd du Lao Débo..
...ëo2
q
LA RÉGION~TURAGESDEESQUISSE DES PA ,
O TÉNENKOUNION J
Orne
, LE 1/SOO.OOOeECHEL _
6'00'
oo.:;,
2
01---o;.
oo
oo
oQ]]D
o
•
•
o
r"IIS Ilicensbo is0e à Pter,)ca ,Erme
. . à A cacia seyalErme bOJsee
· C 111 bopo.qol1 proxim liSSavane a y
· Hyparrl1enia- rujaSavanes a
Iaqnll1a..•. ' Echin(lchloa s .BourgoulIeftS a
· Vetiveria ni.qrilanaSavanes a
"ayanlls· AnJropogon ~Savanes a
. .. Iphaene thebaicaTogguefes a H)
. nabaplislUl11. à PW1!CIIn1 aDepressions
Village
Chef·lieu de cercle
Mare
Puits
Bourlo!
,il'lail10esEluùes
TOPOGRAPHIE
bilisablePiste aUlümo
S Ilicens. , . à PterocarpllBrousse ligree
. . Plerocarpll5/l1amne Panachee aSava
Il1linoslim. . C0111brelllll1 9e Panachee aSavan
Ff
Fa
Cp
Cc
Cf
Dma
Dm[l
Dvl
. d'irrigationCasiers
K . RM1NALCONTINENTAL TEFORMATIONS SUR
NTS VÉGÉTAUXGROUPEME
Dva
Dmc
E MüLODODRMATIONS DU FALA D ...
F 'IJ- , _lraC/lisl Sc/ll)('nrll ..... 'da ji/mclilata eSteppe à Anw
. acantha. . AcaCIa Max.' d,scol1l1l1U aFourIe
Dvv
Dvp
FORMATlONS DU DELTA MORT
Dvh
Dvb
U DELTA V1FFORMATIONS INONDABLES D
... 49-
Vers Pouest p cette formation fait place à une savane herbeuse
à Andropogon gayanus var. sayanus et Hyparrhenia dissoluta, parsemée de
cordons sableux surélevés colonisés par une savane boisée à :
Andropogon gayanus vaI"ç gayanus
avec 8Terminalia macroptere 2
Pil10stigma reticulatum 2
Acacia pennata
En limite du delta v1f~ les cordons sableux surélevés deviennent
plus importants et constituent des O'toprésOg embroussaillés aveo parfois présence
de Hyphaene the'ba.Iœ (doum) en formtian serrée g
Hyphaene theba5:ca 3
DiOOrosta©hys ©Jinerea 3
Ziziphus maurltians. 3
Piliostig,w,a reticula tum 2
Guiers. senegalensis 2
Sous ces espèces ligneuses, le tapis de graminées d fi ombra est dominé
par Penmsetum pedicellatum alors que dans les plages éclairées,. se renoontrent
Sohoenefeldia gracilis et :rarement Andropogon gayanus var.. squamulatus~
Entre ces togguérés, les dépressions allongées ne sont plus colo
nisées par Andropogon gayanus mais par une savane herbeuse à Panicum anabaptistum
dominant.
- 50-
1 29 2? - FORMATIONS SUR §ABLES ET LIMONS DU DEHi ijôRT 7
Dans le delta morte sont juxtaposés limons et sables alluviaux :re~é,s
par le vent aux périodes sèches du quaternaire.
Les limons peuvent être limités à des couloirs d'épandage suivant 1"axes des défluents secondaires, aux couloirs interdunaires.ou s'étendre aux pla;l,.~8
basses interdunaires..
Ces stations portent une erme boisée li. Pterogarpus lu"çens à tapis htl'bacé
variable selon l'intensité du couvert; Pennisetum pedicellatum à l'ombre des
ligneux ou Schcenefeldia gracilis et Loudetia togoensis sur plages éclairées
Vers le Nord de la région, la formation à Pterocarpus lucene et Pe~pe
tum pedicellatum est associée avec une formation dom:i.nante et buissonœ.nte li. ~"'
senegalensis et Cymbopogon proximus..
Les sables alluviaux portent une formation bgisM .Iche iL. Acere a ••
et Combretum ghazalense, avec un tapis herbacé à Schoenefeldia g1'6cilis et
Loudetia togoensis OU un faciès à Andropogon gayanus var. tridentatus Qawg les
zones ba.sses~
/ 2,3.. - FORMATIONS DU FAI•• DE MOLODQ 7
Le lit mineur du Fala non aménagé porte une erme boisée à :
avec:
Anogeissus leiocarpus 3!
Acacia nilotica var. adansonii 3
Ziziphus mauriti.ana 3
Acacia atamcantba
et un tapis herbacé à Eragrostis diplachnoides 5
- 51 -
Les alluvions du Fala forment une plaine en cours d~améIll}gement en
casiers d! irrigation~
Cette plaine présente encore, en dallors des zones aménagées" de
grandes mares autour desquelles se concentrent les troupeaux en saison das
pluies (Ourmmib&tè 1 Fori)"
Ces mares à Oryza longist8mjnata, et Ecll1noclü.œ stagnina sont
ceinturées de fourrés fractionnés à Acacia pennata.
Les plaines argilo=limoneuses sont couvertes d'une steppe peu
arbustive à Grena bicolor et Acacia senegal avec un tapis herbacé à. Aristida
funicula ta et Schoenefeldia g:racills répartis en mosarque <1'
Ces plaines peu arbustives sont surtout localisées au nord. de la
zone,
, Au sud de la latitude de Diahall v les alluvions sont colonisées
par un fourré discontinu parsemé d'AdB.nsonia digi tata (baobab) ~
Les fourrés plus OU moins étendus sont dominés par
avec ~
et
Acacia ltaxacantha 4
Combretum micranthum
Acacia nilotica var Q adansonii
Fterocarpus lucens
Entre les f'ourrés 1 des :elages herbeuses constituent une arme à
Andropogon pseudapricus et Diectomis fastig.i.ata~ parsemée de petites dépressions
oolOnisées par Panicum walensa et de zones érodées plus ou moins dénudées aveo
des plages herbeuses à. Tripogon m1ni.mus et Aristide. adsoensionis.
- 52 -
Les affleurements du continental te1'lll1œl sont caract~risés par
la présence d'un fourré discontinu, discernable en vues aériennes par son as
pect de brousse tigrée..
Ce fourré est constitué d'un peuplement serré à Pterooarpus
lucans dom1na.nt associé à Combretum micranthum et un couvert herbaQé lâche à
Pennisetum pedicella.tum.
Ces fourrés discontinus sont séparés par des plages de sol nu
et damé où réussissent à s'installer de rares touffes de Loudetia tog~ns;i.s..
Au-delà de la brousse tigrée~ s'étend vers le Nord, un va~te
manteau sableux d'origine éolienne, à ondulations dunaires peu prononoées.
Ce manteau sableux est colonisé par une savane enachée
à Combretum glutinoSUInp avec un tapis herbacé à Andropogon gayan~s et Eragrostie
tremula..
Au contact du manteau sableux et des arneU1'$ments du contiœnW
terminal, s~1ndiv1dualiseune formation intemédiaire à pterocarpus l~ens
associé à Guiers. senegalensis dans la strate ligneuse et avec un taJl:Ls herœcé
dominé par deux espèces réparties en mosa5:que : Loudetia togoensis et Andropogcm
gayanus..
'lOI Il: T U D EDE S P R l N C l PAU x lEï ROU P E 11{ E N T S
(If"EGETAUX
La végétation du delta mort à 18Elit de N'iono et O8lle du conti
nental te:rmina.l au Nord de Dogof'n .., KO\U"Iimlgombé ont fait Pobjet d'une
étude détaillée en vue d 8une cartographie à échelle moyenne et les faci~s
individualisés sont répertoriés dans le tableau synoptique.
52 espèces sont mentionnées dans @s tableau :
1 œsophanérop:b;rtt9
4 phané1"ophytes
14 :o.a.1Wpbanéropbytes
1 hémi~1"YPto~
31 tl1éroph;ytes
1 géopb;rtJe
21 esp~œs sont surtout llées aw:: formatiens du deIta mort 3 en
particulier Acacia seyal et Andropogon pseudapricus, avec 1
1- mésophanérophyte :
Adansonia digitata.
Anogeissus leiooarpus
Bala.n1tes aegyptiaœ
Bomba:l: costatum
6 nanopbané1"Oph;ytes g
Acacia senegal
Acacia seyal
Combretum gbasalense
Commiphora afrioana
Te:rminalia avicemUoides
Ziziphus mur!tians.
9 thérophyte s :
Andropogon pseudapricus
Borreria filifolia
Borreria s tachydea
Cbloris pilosa
Indigofera prieureana
1 géophyte:
- 54-
Cochlospermum tinctorium
Ipo~ oosoinospe1'lll8
~necbma Ciliatum
PaniCUJ:l1 waJ.eru;Ja
penniset'um suœngustwn
14 esp~es sont communes aux deUJt zones; en par'tiicu1ier, D:l.hewJ;Oo""
pogon hagerupii et Loudetia togoensis, avec:
1 phanéroph;rte :Sclerocarya. birrea
4 nanophanérophytesCombretum micranthum
Grena bicolor
Guiera senesalensis
Pterocarpus luoene
"1 hemdcryptophyte :Andropogon gayanus var. tridentatuB
,9 thérophyte s :
Borreria radiata
Cassia mimoso!des
Diheteropogon hagerupii
Elionurus elegans
Loudetia togoensis
PeImisetum pedicelle.twn
foly'carpaea cOI~boea var.pseudoJ.1œ_rito11lr
Poly'carpaee. erian~
Schoenefeldia gracilis
5 thérophytes sont communs aux fonnations sableuses des deux zoœs :
Aristida mutabil1s
Blepharis llDearifolia
Ctenium elegans
Eragrostis tremulaSchizacbyrium exile
- 55-
12 espèces sant localisées au continental tem1na1 t dont Combretllm
glutinoswn, avec g
4 nanopbanérophytes
8 thérophytes g
Aristida fun10lÜata
Borreria chaetocephala
Cenchros binorus
Corchorus tridens
Boscia angustifolia
Boscia seœgalensis
Ccmbretum glutinosum.
Combretum nigricans
Fimbristylis hispidula
Pandiaka heudelotii
Panèiaka involucrata
Sporobolus festivus
Tab.,1 i TABLEAU SYNOPrIQUE DES PRINCIPAUX GROUPEME:NTS VEGETAUX
De1tR mnrt CnntinentaJ te-.; ..... ,~ Limons sables alluviaUJt ContirmiBl Dunes
~ lA2 1 A1 1A3 : A4 B2 B1 pa2' pa3 &1 trb 1 2a;2b 3a! 3b ~3c
2!
1+2
"TTli
1 1 l' '1 1
T .. 1. • 1. " • • " .". ,,1. • 1 • 1 1;:r'O 1 1 I r l1!~~ • • " 1 • • 1· · · ..". 1" • 1 1T .1.. .. 1 .. : 1." • • ."." 1· • 1 + 1T .. 1" " l "w •• •••• 1· .. 11.! 1T "1,, " 1 •• ,••••• '" .. 1" 1!1 1T "1,, "1 •• " •••••• Ix~ xINP "fi" • l " • • • • ••• 1. . 1 § ::3 3-4 !T x Ir 1 I~I=====" 1· .. 1 ..NP "1" .. 1 • " " • • .... + 1 + .. 1· 1 +T .1" "1" ... " ••• + .. 1 1 ,,1.1+T "1. "1" ••• ..!O '" 1XIINP • 1. " l " • • • 1. 1 • 1" 1 ft 1 1T "1" .1" •• +1 1 1.1".01 •• 1'" IlToi ... 1" ••• I! 1.1"" .1.1121T "1,, .. 1 •• " 11; 1+1 ••• 11 .15< 1T .. 1.. .. l " "11 • 1. 1 + 11 • + 11,,! 1 1 1 1 +T .1" .. 1 ••• +111111 ... 1+ .Ix 1Toi .. TI l " .., +'~ "/ "/ 1 ~ • .. --.. I~ .;; •
~ ~ ~ ~ ~ 11' ~ i ~ ~ ~ ;! .~ 1! ~ !NP+11 2+221 32 1~121 2NP Cl 1 + 1 1 1! + • + +. + r rT " + 1 3 2 12 3 3 3.. 1 1! 2 2T " 1 .. 1 +1' 2 • 2 ... " .. ! +T 0" " 2 +.: 2 1 2 •• 111 2
! 212 1 ~ 2 •• " 1 2 22 ~11 ~ 2 2 +. ,,2 2 2~ 33 1 + + ••• ~1 ++ Il
T ~ 3! ~ " 2 !i !1! 0 2! ~ 2! 0 121 01
" 3! ~ 1 1NP.4: 31 2 Z_ . .. ,,, ,,1. 1"'1. 4. 2 1 1 1
. ";1 -1 1 - 1NP 11 11. 1 "10 • 1. 1"1· ==T 01 ol! ! .... 1. 1 •••• 2 1 x 1T .. l ,,1 ,,1 .. • 't. 2! '1lI2TOl 1 1 1 1
NP 01.1"1,, ••• 1.1+ 1G ,,1.1,,1 •• ,! !I! 1 1
mP .1 .. 1,,1. "l+ +1 1 1NP " ·1 ,,1 D 1 /il .." • 1 + 1 • 1 +NP ,,1,,1 e: -+ .. ,~ 1:1: gl+Te: 21! 1. 1 1 1 1.. • ~ 1 +NP "1 "1 + 1 -+ " • + 1 + l'nP "1 '"1 +1 2 " 2 +1+ 1 11NP "1 + 1 1 1 1 + 1 1 1 + 1 • 1 +NP +1 • 1 2 1 2 .l /il 2 1 1 1 .. l ,T • 1" l "1 <i +. 2. 1 1 2;T DI" 1 .. 1 2 1 1 1 1· 1 +iT .. l " 1 .. 1 1 1 • 1.. 1 +.P .. 1 .. 1 .. \-+ +. 11+ 1·1+T "1,, 1 .. 1 ! • 0 3! " 1 1
T "1,, 1 é.11 Il 1P ,,\ 1 1 1 1 1 1T .I! 1 1 1 1 1T ,,114! 1 1 1 1 1
~ : ~ I! 1
Corchorus tridensCombretum nigricansPandiaka involucrat,aCenchrus biflo~s
Aristida fUniculataFimbristylis hispidula.Combretum glutinosumSporobolus festivuBBoscia angustifoliaPandiaka heudelotiiBorreria chaetocephalaBoscia senegalensisSchizachyrium exileAristida mutabilisCtenium elegansEragrostis tremulaBlepharis linearlfoliaScboenefeldia gracilisLoudetia togoensisSclerocarya birreaGuiers. senegalensisGrena bicolorDiheteropogon hagerupiiCassia mimosoidesPolycarpaea corymbosa var"
pseudolinearifoliaBorreria radia taElionurus eleganeAndropogon gayanus var9
trldentatus .!';
Pennisetum pedicellatumPterocarpus luceneCombretum micranthumPolycarpaea erianthaChloris pilosaTerminalia avicennioidesCochlospermum tinctoriumAdansonia digitataAcacia senegalCombretum ~s~lense
Andropogon pseudapricusCommiphora africanaBombax cos tatumZiziphus mauritianaAcacia seyalIndigofera prieureanaBorreria stachydeaIpomoea coscinospermaBalanites aegyptiacaPennisetum subangustumMonechma ciliatumAnogeissus leiocarpusBorreria filifoliaPanicum walense
=57-
1 39 1 ft ... GROUPEMENTS VEGETAUX DU DELTA MORT DANS LA REGION DE NIONO 1
Au contact du fourré discontinu sur alluvi@I1S du Fala de Molodo (Ft)"
la 'Végétation des sols sableux à sabl©=l1.moDe"!JX d<é'J la région de Niono se diffé
rencie en 3 grandes unités pliées am: divers subsnats individualisés au cours
de 19assèchement du Delta. centrel mgérleno
Cel fSIont g
Ao l' erme arbustiva à Pterooarpus luœns p ool@msa:o.t le réseau deItatque fossile
colluvionné des défluents du bras pl:"i.r!cipal du delta" le Fals. de lIIolodoo
Ce l Deme à Schoenef'eldia g:m©ilis du manteau sableux à :relief caractérisé par
des rides peu accentuées et de petites dunes à faible amplitudeo
10 g;!t"OUpementrs végétaux peuvent y être difféNOOiés g
Ao erme arbustive à Pteroœrpus luœXl!S
A10 erme arbustive à Loudetia togoens1s et Androp0glOn pseudapricus
A2.. erme ar'bu$tive à Pterocal"pUS lucens ®t Pemnisetum pediœllatum
A30 erme arbustive à Aœ.©ia seyal et 1@udetiB, togœnsis
A40 savane panachée à Pteroœrpus luœns et Andropogon gayanus..
Bo savane panacllée à. .Andropogon gayanus
B10 savane panachée à. Bom1oox ©ostatum <é'Jt CiOJmbret'l.!m ghazalense
B2 0 savane panacllée à Macis. seyal et ?lioo.Ul'US eleganB o
Co erme à Schoenefeldia. gra.©ilis
Ca.1 Q arme à Combxetum ghasa.lense et Andropogltln pa®ud.apr1wl$
Ca2" arme à S~lerocarya birrea et Ell@n~ elegans
Ca30 arme à Borreria re.ài.a ta. et Aristide. mutabili~
abo arme à Aœ©ia seyal et S©h@mJ.sfeld..ia gra.©il1s"
En hONPotextel) la ~œ ~&i pâtum8@i\ M la Z'égion de Nicmeg
au 1/10080001) préciM la X'éparl;it1@D. g~@g.:œphiqœ d@ œil) 8'M'CLpementse
-58-
Des prélèvements agrologiques de l'horizon 0-20 cm ont été effectués,
dans les principaux groupements ainsi que sur fourré discontinu du Fala de Molodo
(Ff.. )..
Les analyses de ces échantillons ont été réalisées au laboratoire de
Pédologie de l 'O.R.S.ToO.Mo à Bondy, pour les besoins de l'étude.
Tab.. 2: Analyses des sols (horizon 0-20 cm)
Groupements végétaux \ '. Cb1
Ff'4A2 A1 B2 B1 Ca2 "
GranulOméJrie(p.100
refus 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1
Argile 28.0 21.5 5.5 3.0 3.. 5 46 .. 5 10.0
Limon fin (2 à 20 f) 11.5 8.5 5.5 2.5 4.0 2105 7.0
Limon grossier (20 à 50 t) 12.0 17.0 15.2 10.3 10.8 10.5 15.9.Sable fin (50 à 200 ra) 28.. 9 35.6 45.0 66.6 47.8 12 .. 1 54.0
Sable grossier 16..4 15.2 27.6 16.9 33.3 4..8 11.7
Cations échangeables( milliéquivalents)
Calcium 3.38 2.85 2.06 1.91 0.65 10.50 1.68
Magnésium 2.09 2.44 1.32 0.44 0.47 8.40 0.85
Potassium 0.. 52 0.13 0.19 0.11 0.06 0.43 0.30
Sodium 0.. 05 0..03 0.01 0.01 0.01 0.. 15 00 02
Somme des cationS (S) 6.. 04 5..45 3.. 58 2.47 1.19 19.5 20 85
ACidf Phosph9~qUeen po 1000
Phosphore total 00270 0.. 205 0.130 0.. 110 0.095 0.. 270 0.360
Phosphore ass:l milable 0.010 0.010 0.007 0.007 0.006 00008 0.037(olsen)
Matière organique
Carbone (po'1 00) 5.9 4.3 4.3 2.3 1.6 3.. 7 3.9
Azote (p.,1 00) Q.. 600 0.367 0.373 0.203 0.160 0.433 0.380
C/N 9.8 11.7 11.5 11 .. 3 10.0 8.5 10.3
Mato organ"toto(p.1oo) 1.0 0..7 0.7 0.4 0.3 0.6 0..7
H20 à 105°C 2.. 2 1.5 0.5 0.3 0.3 4.C 0.7
Acidité
pH (eau 1/2.5) 4.. 9 5.0 6.1 5.8 5.4 506 5.4
pH (cn) 3.8 4.1 5.4 5.. 1 4.5 4.6 4.6
- 59 ..
ces sols sont diffé:Nnciés par leur texture allant du sable fin l:imoneux
au limon argilo-sableux et au sol argileux..
cette granulométrie conf~re à tous ces sols une assez forte cohésion et ils
sont battants à l'état humide" sauf les sols sableux fins limoneux des groupements
B1 et Ca2..
Tous ces sols sont acides li. légèrement acides" le pH dans Peau allant de
4,,9 à 6,,1 ..
Les ta.u.l:: de mati~re organique sont en moyenne très 'tas, œ qui a surtout
comme conséquence une structure assell fondur!" ou plrticu.lai.re ; mais également une
fertilité potentielle basse à médiocN pour les cultu.res exondées.
185 taux de base sont assez faible li mais bien équilibrésp il n'y a pas d'excès
d6l sodium, le potassiwn ne présente de carence que sous le groupement Ca2.
Les taux de phosphore sont bas" mais en équilibre normal avec l'azote,
les sols sous groupements B et Ca. risquent de présenter des carences en phoSphON
surtout dans le cas r1apport dtengrais azotés.
En moyenne" oes sols sont paunes et nécessitent une fumure organique
et minérale p principalement azotée!) avec parfois des compléments de phosphore. Le
t'acteur limitant pr.inoipal est sans doute la mauvaise structure physique qui risque
de rédui1'e les effets de foute fertilisa.tiOI4
.. 61 ..
A.. ERME ARBUSTIVE A PTEROCARPUS LUCENS
Cet ensemble de groupements végétaux est localisé aux grandes
dépressions limoneuses C'Jolluvionnéea par les défluents du Falâ ..
La strate ligneuse est dominée par pterocarpus luoans aveo un
sous~bois à Pennisetum pedicellatuml) les plages éclairées étant dominées par
Loudetia togoensise
A1.. Erme arbustive à LQUd,etia tpgoensis et And:rcrQogon pseudaprlcus
Ce groupement est caraotérlsé par g
un arbuste g
une graminée baute
une graminée basse g
pterocarpus lucene
Andropogon pseudaprlcus
Loudetia togoensis
32i
3
Il occupe les replata limoneux dépressionnaires..
LUhorlzon agrologique superficiel est gris, motteux, nuciforme,
consti tué dUun limon argilo-sableuxo Le sol occupé par ce groupement est du
type v'Dange.se 0
La strate arbustive de oe groupement est homogène avec un recouvrement
de 20 à. 30 p .. 100 dominé par g
Pterocarpus lucane 3
avec g
Combretum micranthum
Anogeissus leiocarpus
Grewia bicolor
G\dera senegalensis,
Ziziphus ma'Urltiana
parg
.. 62 ...
La formation est parsemée de petites termiti~res érodées oolonisées
Combretum mioranthum
Commiphora afrioana
Acaoia ataxaoantba
Bosoia senegalensis
et en sous-bois g
Cissus quadrangularis
Cadaba farinosa
Feretia apodanthera
Bosoia angustifolia
Pratiquement absente sur termitièresg la strate herbacée devient
dense à lVombre des ligneux et se diversifie selon l'intensité de Pombrage ..
Sous couvert léger, se rencontrent g
Pennisetum pedicellatum 3
Digitaria nuda 2
Monechma oiliatum 2
Hibiscus asper
Pandiaka heudelotii
Sous couvert dense f} la végétation herbacée est dominée par g
Brachiaria lata 3
avec :Blepharis maderaspatenais
3etaria pallide:tUsca.
A l'extérieur du couvert ligneux, la végétation herbacée ne dépasse
pas 50 an de hauteur avec un recouvrement de 50 p;100 et elle est dbminée par g
Loudetia togoensis
avec Z Andropogon pseudapricus
Cassia mimoso1des
Diheteropogon bageNp11
21
La productivité de la strate herbacée peut atte1.ndl.'e 5t/ba de
matières sèches dont 1 t pour les espèces appétibles.
Des micro-d.épressions favorisent 1 t implantation dtespèoes plus
hydrophiles comme: Panicum walense
Borreria fil1.f'olia
et même Panicum ana'taptistum
Il s'y forme parl'oia de wér.i.tables fourrés-nalliers très denses avec 3
Combr~tum micranthum 4
Pœroœrpus lucens 4
A~ia a'i:amcantba 4!
Bœ~ costatlml
un c011V8rt herbac~ de sous....bois avec :
Bmchiaria X'U.œ& 2
Mg!taris. xmda ,
Indigof'era hirsuta ,
Hibiscus aspar ,
Triumfetta pentaDdra 4!
et: des coIml1w.lacHs liaœsœntsllS Il
I~a pileata
Ipœ.oea attoni
2
A2. ErM arNtiD à pteroœrpll!§ lupiM et PMpi seM pedigell.tum
Ce groupsmsnt est caractérieé pal" 3
'Wl '1"buste 1 Pteroca.rpus lucen~
Pflmintwi1 padiœllat\llm
4
5
Il s'1nd1v.idW!lis~ parfois à l'int~rieur du groupement préc~dent
au centre des dSpressioM à Fterooarpus lucane.
Le sol se présenœ sou ma aspect soufflé, t:res mou en saison des
pluies.
Lthorizon agx.ool~qœ IBUperfic1el est brun clair, nuciforme,
oreusé de nombreuses galeries lui donnant un aspect de piel'l'e ponce J c'est
un limon argilo-sableux et ce sol est du type 0IDa:r:lp fine".
La densité des arbwites devient forte" le couvert atteignant
70 p.100 avec dom:inanœ souvent eml:wdve de Il
Pterooarplll.&llJ lt!œDB 4
Il peu.t œpt&ndant être aooompagné de 1
Combret"wn micranthtlm
Acacia aeyal
Glnem seœgalensisScle:ro@8.ry&. birrea
La strate herbacée avec r8ewllTrement de 90 p.100 est dominée par
Pennisetum pedi.~llatum. 5
setaria pallidef....lsœ 3
avec :
Diectomis fastiEiata
Rottbœllia emlta. ta.
sa productivité peut atteind~ 3 t/ha de mati~res s~ches, toutes les
espèces étant appétiblesD
Dans ce groupementp ce~taine~~ dépressions colmatées en argile sont,.
oooupées par une savane à Panicum anabapf:J.stum ll avec de rares Mitragyna inermis
alors que d'autres sont colon:isées, sur 001 ~s argileux à. fissures larges, par
une formation à. Acacia sayal 49 avec des graminées basses :
Echinoch1œ. colonum 3
Se tar.l.a pallidef'u.sœ 3
Panicmn laetu'm 1
et une strate herbaoée diffusEl p haute de 1 à 2 m :
Sesbania sesban
Hibisous asper
Diectomis fastigiata
Aesch.ynomene indiœ
Cette formation graminéenne basse est entourée d'un peuplement dense à :
Sch.oenef'eldia graoilis 5
A3.. Erme arbustive il. Acacia seml et Loua.etia togoensis
Ce groupement est caractérisé par 2 arbustes :
Pteroœrpus luœns 2
Acacia. seyal 2
et une graminée annuelle g
Loudetia togoensis 3
... 65 ""
Ce groupement occupe le,S' partielë1 hautes des dépressionsoolluvionnéE'ls. . . .
d véléments sableux fins à très fins en provenance des pentes duna:i:res voisineso
Le oouvert ligneux s~éc1aircit œttement p ne dépasse guère 5 po 100
et 'Il1lS strate haute dearbres app9. :œ:tt ave© g
Bœ.ba:tt oostatum
Solerooarya binea
La strate arbustive Ellë1t dominée par g
Pterooarpus lucane 2
Acacia sayal 2
avec g
Guiers. senegalenais
Ziziphua mauritiana
Commiphora afrioana
Grena 'bicolcl"
Le couvert herbacé olairsemé p dtun recouvrement"de 20 pê100~ est
nettement réparti en 2 stmtes g
une strate haute de 100 amI) avec g
And:ropogon pseudaprlcus
Dihe teropogon hagerupii
et une strate basse de 50 cm avec g
Mone©hma cillatum
Sooœnefeldia g.mcilis
Polyoarpaea eriantha
La produotivité des strates herbacées atteint 2,,75 t/ha de matières
sèches dont 1 t pour les espèces appétiblelë10
Ce groupement est lm faoiès transitoire entre A1 et A40
Bien .que nettement dominanti) il se rencontre toujours associé en mosar
que aveo le groupement suivant A4p les plages dtAndropogon gayanus oocupant des
surfaces légèrement bombées..
Ce grou.pement oocaupe les terrasses basses pénéplanées ceinturant les
dépressions à P'terocarpus luoans aiMi que les stations légèrement surélevées
disposées en damier à III intérieur de la formatien précédente A3, de même que
le!Sl parties ms dép:rlméEiJ19 du manteau sable'Wl: à faible ondulation de type ~o
Il 6Elt œmotérlsé par ml al!."'buste g
Ftel'oca:i:pUB looena 2
. et 'IJ.tl9 graminée \fiwœ hauœ g
Andl!."©rp@gt'jJD. gayanus VRro tridentatus 3
~ ©owert ligne'lllli:g aw~ lm reco"l.NT8ment de 25 po 100, présente une
strate ax'oorée à g &m:œx oostatum 2
et l.m.E!I
et :
Sclell."ocarya b~a
Balan:!.tes aegyptiaœ
atrate basœ aJr1o>nstive à, g
Aϩ~N~ 2
Guiem MnegaleŒs 2
Pteroœ.rpus lucens 2
C©m'b~ttim mi©ranthum
Grena bi©olor
Zinphus mauritiana
COOlbretwl1 ghaœlenœ
Commiphora af'ri©ana
de 50 po 1000
Uœ
Une
strate hau-œ del 2 11 50 m est ©Qnstituée par :
Andie'©pogon gay~ V'Sro tridentatus
stmte m.~rme de 1m à 1,5Om est dominée plU' g
D1hlillteropo~n hagel'Upii
ElioXlurt.lB elegans
Indigofera prle'lll"e8.IJa
4ndropogon pseudapr.i.cus
Cal9sia m:i.mosoidelS
l P@llJ!.œB. cos©inoçema
3
3
2
2
- 67 -
Une strate basse de 20 =, avec li!
Polyoa.:rpaea cor,mbœa varo pseudolinearifelia 2
Borreria 1!J'tachydea 2
Bonoeria radiata
Le couvert berbacs se pr4nnte de façon tr~1!i 1WtéroPne dans cette
f01'll&tio!1e
La moiti' du terrain env1ron, est oO«mlpée par li
Androp@gon gayanuaJ 3R
auoc14 k li
EliCxm.Nil e1ep.a 4!C:rotalarla B.t1"ombsNJ 1
D'autres plagea sont dominMfSl pal" li
Loudetia ~nsil!i 4Vavec J
Po!yœrpaea eriultha. 22
Borretia sts•• 22
Diheœropcllgon &pNpii 11
ou par : ])jJQ.El'œro'POBCD œ~mpii 3!avec Il
Spcrooolus fe8~Ti18 21
Po~paea e:ld.antha 21
Fimbris'tyl1s hispidula 22
Bor:œria stachydsa 22
Chloris pilesa
PeDDisetum suœnsustum
5etaria pallidefusca
Pezmisetum pedioellatum
3!
:33)
2
Borreria deflexa
:Braoh1aria ramosa
Moœchma cili'litum.
SUr les tel'llDitières sont localls's quelques arbt1stes li
Combrstum moranthum
Diobrost&cbival oinerea
Fe:netia apodanthera
et au-delà d'un d.acis dénudc§ et damé sDinstalle une petite aur'ole herbac. à li
Ar1stida adsoens1«:lnis 41
Schœn.efe1dia graœl1s 31
... 68-
La proo.u©tivi'té dellSl smtel:'! herbacé~s de cette formation atteint
4t/ha d~ ma:l;iè:res sèches oont 3t P@UlJ." lsiS! 6~pè©eB appéti'bles.
Apres l~abandôID!. du terrain par l°agrlculteurg un tapis herbacé
très dense oolomse le terrain avec 8
p~mû.aetum pediœllatum
l'iJ©ne©hma cillatum
H..i.bis©us aspe!'
Ipooœa coacinospe:ma
4
3
2
i à 3!
et la produ©tivité da ©e faciès de ja©hér@ peut atteindre 8t/ha de matières sèches..
Cette forn:I8:t'i@n peut éWlClluer sur ds peUtiSs dépressions plus
accusées g en hallier fermée ~ ©11JUV6rt herba.©é est alors remplMé par une végéta=
ti©ln dOombre dense à 8
et g
~ ~ <i~ hallier peut se :rem:~ontrer dans les profondes cavités
du manteau sableU'l: à reliat a~©111.sé9 à l&intérleur du type Ca30
Is ©a:ractère particulier des sites écologiques du groupement A4
le diff'é~n©ie œt-œment d~B aums eavaœs pa.:oaooées car en saison sèche g seule
cette formation présente un réwil de la végétation à partir de févrle1"9Jl8,rl9 g
.And.rcpogon gayanua émet de ootl.Velles feuilles basilaires p Combretum gœ.œlense se
X'9CO'U'fre de feuillei9 et Aca©ia. sélyal est feuillé 9 fleurit et fru.ctifie 0
"" 69 ."
B" S,lVANE PANAQHFJE A ANDROPOOON GAIANUS
cette savane panachée colomse les dépressions et couloirs 1Dterdunaireill
du manteau sableu.x et présente un lot d'espèces constamment pr~S8ntes9
dans la strate aroorée g
Grena bicolor
ZinphlllB mauri.tia.na
dans la atrate herbacé~ hautJ6 g
And:ropog(»Xl gayallt!.a var" trldentatus
dans la strate herbacée& moyennl$ g
Diheteropogolll b.a.gernpi.:i 2
And:irop@goD. peeudapri©us
Casm J!i!ÎJOOs@1':des
Indigofe~ prie~
dans la strate herbacé® œsse g
BoJ'!:'Nna radiata
l3@Jr~r1a stachydœ
Borrena sr!;a©b,ydea ilIlst '!.me espèce annuelle qUi se installe mpidement
au cours du cycls évolutif dslS ja©hè1'lBS!9 précédant le retour deAnd.:ropogon gayanuso
Cette esp~ peut 0000 indique1J' des canditions stationnelles favorables à Andro
pagen ga.yanus..
Deux faciès peuvent être individualisés 8
... à Bcmibu costattm !st CommtuXlil gba,œlense
=> h A~1a. ~yal et ElioomulS elegans
Ce groupement ool@ni.M les ~éplaiœs dépressionnaires du manteau
sableU%e Il occupe égalemnt l@s dép:ressioW'il moyennes d Dun hectare environ incluses
dans les P§népla.ines alwéolé@s ~:n nid d,°abfililles, alternant alors avec le facilts
Ca1 de le erme à S©hœnefeldia gra©illeJ"
Il sa :retrouva aussi dans les pati ta creux disséminés S1ll" le manteau
sableux colonisé pal" Perme à Scl1œnefeldia gracilis" ainsi qu Den petites taches
sur le faoiès suivant B2 e
Lllhori~o:n superficiel du sol est brun rouge" à. tendance particulaire ~
oOest un sable fin limoneux de type ODseno llllo
Ce groupement est ~ra©téEisé~ g
un arbre g Bomba.::l!: costa.tum 2
un arbuste 8 Ccmbretum ghazalensl!!J 2
et une graminé@ vivaœ haute AnIÙ'Ol)pO@(>n gaY-d.:nUd 3
et 1::" présence daneJ la stl"aœ ligneuse arborée de g
BombaJt COlstaa. 2
AdansOMa digitata.
Combretum pzalense 2
Guiera œnegalenms 2
Commiphera africana
et une strete herbacée basSlS à g
Eragrostis tremula
Schœnefeldia gramlis
C~ospermum tinctorium
Le couvert ligneux n'atteint pas 5 po 100 alors que la couverture du
tapis herbacé dépasse 80 po 100" la productivité dtespèce,s toutes appétibles" atteignant
4 t/ha de matières sècll.es..
B2 0 §a.va:pe papachée à Acaçia mal et Elignurus eMgoos
Ce groupement se présente le plus souvent associé en mosaïque avec le
faciès à. Elionurus elegans de l'eme à. Scll.œnefeldia gTal1:lilis (Ca2) 0
Il ocoupe les pénéplaineS! sableuses basses situées au contact des
fO:rnJB.tions à Pteroaarpus luœns lI ainsi qUEIi les couloirs interdunaires du groupe
ment à Schœnefeldia gracills et Sclerocarya 'OiITes. du manteau sableux à t'aibleB
= 71 ...
ondulations (Ca2). Dans les dépre!:ll&OIlS le19 plus prononcées~ il peut fam
plaœ au gl'Oupement à A.:!:ld.ropogon sayanus et Pterooarpua lucane (A4) auquel
peut mjme S\!ccéder le groupement k Pteroœrpus lucens et Pennisetum pedicella
tum (A2)o
L0honzon wperf100.el du. Slcl est gris sombœ g à œssure eilubique et
tend.an@~ pa.rticrulaiœ.. Ciest un l:i.JIwn tr~s sableux à sable fin et le sol est
de type DnSfJnOlOll "
'lm arbus-œ g Aœ©1a .ysl 2
une gœ.min.~ amœll~ 8 Elion'lJ.'rUSl elegans :3et une g.œ.minée nvace haute g A.nd.rop©son gayanus :3
et la pré&1SMe g
dans :u. strate llgM-wM ~ 2
Acacia. _yal 2
Balaw.tes aegypti,aca
El1©muu$ elegane ,
I:pomœa ©oll\1@inosperJœ. 1
1$ ©omvert lign~ peut atte~ 20 p.100 et oelu1 du tapis herbacé
60 p,,100 9 aw© une PI'©d,l1oti'ri.té del 3 11 5 t/ha de mati~:rei!!l sèches dont' t pour
16181 eap~œa appé t;;fble$1"
Co ERNE A SCHOENEFELDIA GRACILIS
Cette formation végétale se presente sous deux aspects très diffé:rentS g
sur manteau sablewr à relief accusé (Ca) et swr bas de pents et pénéplaine sableuse
à nombreuses dép1"essions angOlrgées ou inondables -œmporaireman t (Ch) ..
Cao ama du œnteau sableux à relief accusé
Cette formation végétale est caractérisée par la présence dans la
strate herbacée basse da g
SclJ.oenefeldia g.racilis 2
Eli©nurus el@ga.ns 2
Blephariiill li.uariifolia
dans la smte herbacée haute g
Di.heteropogon hagerupii 3
Andropogon gayanus var" tridentatus (peu abondant à rare)
et à l'ombre des ligneux :Pennisetum pedicellatum 21
Dans cette formation" .An.dropogon gayanus semble @tre à la limite de
son amplitude écologique .. Favorisées par le brou.~ en fin des pluies ou par un
feu très précoce de mi-octobre, les touffes de cette eepèc@ y meurent fréquemment
si un feu tardif les atteint en saison chaude ©lU si elles sont épargnées par le
feu et le bétail tout au long de !Pannée, les te:rndtes se chargeant alors de
détruire la base des cha:umese
Ca1" Erme à Combrstum ghaza.lens, et And.ropogon pseudaprlcua
Ca groupement colonise les crêtes et pentes des dunes à l'I91ie:f' accusé
et les petites dunes des pénéplaines alvéolées en nid dBabeilleso
2
2
2
Andropogon pseudapricus
Schœnefeldia graci.lis
Ce groupement est caractérisé par
Combreltum ghasalanseun arbuste :
2 graminées annuelles :
et la prél3snce~
dans la strate arborée de
Bom'œ.x costatum
S©lsrooarya. bi!"JOOa
Termiœlia aviœnn1od.dee
dans la atm te arbustive de
Guiers. sene8'a1.ensis ;>
Combrertunl gh& aa,lensa 2
Commiphora afriœ.na
Grew.i.a bioolor
avec abssncs d l Acacia seyal e
dans la strate herbacée haute g
Andropogon pseudapricus 2
Andropogon gayanus VBJ!."e tridenta.t1Is +
Cwnium alegans
dans la strate herbacée basseLcudetia togoensia :3
BorNna. radiata 2
Cassia mimoso1d®s 2
Indigofera ptieureana 2
Po1yœrpaea ciOTfmbosa vare liœarlfolia 2
BoI'Nria BttM::lhydea
Eragrostis tramula
Ipomoea cosainospema
La couverture du sol reste faible e Le co1.lV6rt ligneW! œ dépasB19 pas
2 p.100 et le couvert herbacé 25 p.100o La produ.ctivité du tapis herbaœ n'est qua
d l 1,5 t/ha de matières sèches dont 0,75 t pou.r les espèces appétiblese
Dans cette formation sur r®lief accuaé p des ~~u~ mpui1*su; cu mêm@
engorgés présentent une végétation spécifique :
Anogeissus la100arpus, Andl'opog(m pseudapricus, Panicum walensa et
Crotalaria atrol"l:4bens sur sols mouillslJ.Jt 9
Anoge1ssus leiooarpus ,l Mitreg;yna. inemi~9 "Panicum anabaptiatum et
Aeschynomene indica sur sols engorgése
secteur:Vitellarla pa.:œdom (Karl té)
Prooopis af:clœœ.
Pandiaka imr!'JJlucmta.
~ 75 <=>
0820 EH à §clerpm bima et Elionurv.s elegans
Ce groupement végétal occupe les oncb11ations peu pro1'lOnOMS du manteau sableux,
les oouJ.oirs intel"dunairea étant oc@ul>és par des lam~aux de savane panachée à .An.dro
pogop gaya,nus de type B2, des halliers il. Panicum walense" Anogeissus leiocarpus et
Mitragyna inermise parfois des mares à oordon ripicoleo le tout circonsorit habituel
lement par des auréoles à Aœa&- aeyal et Schoenefeldia gracil1s.
L' horizon superficiel du sol est gris rouge" à cassure cubique et tendance
particuJ.aire ; c'est un sable fin liJaoneux et le sol est de type "seno".
2
2
2
2
32
ce gl;'oupement est ooracté:risé par un arbre Il
Scleroœrya birrea
et 2 gJ."8JIIinées annuelles ~
Elionu:ro.s elegans
S~hoenefeldia gracilis
avec présence 9 dans la stmte arborée de g
S@lel"ooarya. 'binea
Adansonia Mgitata
BaJ.a.n;ites aegypt1aœ
Bombax oosta.tum
dans la strate arbu.stive de g
Acacia seyal
Glnera senegalenms
Combretum ghasalense
Commiphora afriœna
Grena bicolor
Ziziphua ma.uri.ti.aDa
dans la strate herbacée haute g
.Andropogon gaya.nus var. tridentatus 1
Andropogon pseudapricus 1
ctenium. elegans 1
dans la stmte herbac~e basse g
ElionUl"W! .l.pns ,
Cassi&. mimolioides 2
Polycarpaea ClOr,ym'bosa var. p..udoliDearifolia 2
Indigof'era prieU1."e8Jla 2
... 76 ...
Borreria radi l ta
Borreria staflbydea
l pomoea cosci:'.:l.')sperma
10udetia tOgoE~lsis
Schizachyrium t,:d.le
et :
La strate herbacée sciaphile abondante à IGombre des ligneux!) présente
aveQ Pennill8tum pedicellatum,
Pennisetum subangustum 3!
Chloris pilosa 2 !
Le couvert ligneux ne dépasse pas 5 po 100 mais le tapis herbacé peut
couTrlr 40 p.,100 du sol avec uns productivité de 3t/ha de matières sèches dont 2t
pour les espèces appétibles$
Après mise en culture p la végétation des jachères est dGabord dominée4 , •
par Era.grostis trellUla qui sbinstalle déjà dans la culture d Garaohide 8
Emgrostis tremula 3
Cenchrus biflQrl,},S 2
Ctsnium elegans" 2
DactylocteDi:u.m asgyptium 2
Indigofera prieureana 2
Cassia mimoso5:das
La jachère évolue les années suivantes vers un faciès à ~
Andropogon pseude.prlcu.s 3
avec :Ctenium elegans 2
Boneria stacbydea
Borreria radiata
Ca30 Epe à Bomm mdiata et Arjntida ~lis
Ce groupement se rencontre sur les pénéplaines sableuses li. très faibles
ondulations,; le sol présentant sou:vent une crofite noire squameuse en surfacee Les
dépressions de faible amplitude sont colonisées par la savane panachée à Andropogon
gayanus, de type B1 e
-TI ...
Au contact du fourré discontinu sur les alluvions du Fala, ce groupement
présenta sur les petites dépressions, des lambeaux de fourrés à Combretum micranthum,
Pterocarpus lucans et Pennisetum pedicellatum.
Vers le deI ta vif il il est associé en touches de piano avec les formations
à pterocarpus lucens.. Il occupe les petites rides sableuses alors que les creux sont
colonisés par Pterocarpus lucens et le faciès à Schoenefeldia gracilis et Acacia
seyal prend une grande importance sur les pentes, (Cb) ..
Ce groupement est caraotérisé par zdeux graminées annuelles 8
Aristida mutabilis 1
Schoenefeldia graoilis 2
une espèce herœcc§e ...Borreria radiata 3
et la présence,
dans la strate arborée de
Sclerocarya birrea
Balanites aegyptiaca
Bomb9.x 00statum
dans la strate arbustive •.Acacia seyal
Acacia senegal
Combretum ghas;alense
Commiphora africaœ.
Guiera senegalensis
Ziziphus mauritiana.
dans la strate herbacée baute ....Andropogon gaya.nus var. tridentatus +
dans la strate herbacée basse : Borreria radiata '3Elionurus elegans 2
Aristida mutabilis
Indigofera prieureana
Polycarpa.ea corymbosa var.pseudolinearifolia
La couverture du sol reste faible. Le couvert ligneux ne dépasse pas
5 p.100 et celui du tapis herbacc§ 15 p.100. La produotivité des espèces herbacées
ne dc§passe pas 1,5 t/ha de matières sèches dont 3/4 de tonne pour les espèces ap
pétibles.
Sous l'influence de la pâture C''.l saison des pluies, Schoenefeldia gracilis
devient très abondant et Zomia glocbidiata~ d 8abord rarissime peut devenir dominant~
Après mise en oulture et cyole df jachèresp le couvert herbacé s'enrichit
en Schoenefeldia, Acacia seyal peut devenir dense et ce faciès post-eultural tend
vers le groupement de bas de pente de type Cb~
Dans le faciès pionnier des jachères, il y a dominance de ~
Indigofera aspera 2 à 4!
avec : Schoenefeldia gracilis
Borreria chaetocephala
Borreria radiata
Cassia mimoso5:des
Elionurus elegans
Loudetia togoensis
Zornia glochidiata
Aristida mutabil1s
3
3
2!
2
2
2!
... 79-
Cb. Eme à. Acacia seyal et Schgenefeldia graçilis
Ce groupement est très répandu sur le manteau sableux où il occupe les
bas de pente dunaires p mais il n'est ca.rtlOigraphiable que sur les pénéplaines sa...
bleuses basses où l'eau de ruissellement 8' a©©UJD.ule dans de petites dépressions
en mares temporaires d'aspect et de durée variableso
En plus des zones œrtographiéeso il se retrouve en taches de quelques
hectares à proximité des mareS e
L'horizon superficiel du sol est griso à cassure cubique et fentes
de retrait; de texture argileuse et le 801 est de type DtDi.an" à. "Dian perré 1100
Ce groupement se caraotérise pa:&" g
un arbuste : Acacia seyal 2 à 4i
une graminée annuelle g Sohoenefeldia gracilis 4
une strate arbor.ée très diffuse à g
Sclerocarya birrea
Balan!tes aegyptiaca
une strate arbustive à g
avec g
Acacia seyal
Guiera senegalensis
2 à 41
2
Aca©ia senagal
Combretum ghas9.1ens9
Commiphora a:f'riœna
Grena bicolor
Ziziphus mauritiana
une strate herbacée haute réduite à quelques pieds d 8.Andropogon pseudapricus
une strate herbacée basse à g
Sohoenefeldia g.re©ilis 4
avec :Loudetia tcgoensis 2
Blepbaris J.inar:iifol1a
Elionurus elegans
Eragrostis tremula
Zornia glcchidiata est looalement abondant et semble favorisé par le
pâturage de saison des pluies et Aristida funicu1ata se trouve parfois en plages
assez denseso
-80 ....
Sous l'action probable d 6un ~~a.ge de saison des pluies, Sohoene
feldia gracil1s se "-réfie à proximité ~es mares p pour faire place à des plages en.,.mosa5:que, à dominance de Blepharis linariifolia ou de graminées annuelles fines 3
Braclliaria mntholeuca 2!
Chloris pilosa 11
Chloris prieurii 3
Dactyloctenium aegyptium 3!
Le couvert ligneux peut atteindre 30 à 40 p.100 mais celui du tapis
herbaoé ne dépasse pas 25 p.100.. La produotivi té des espèces herbacées est de 1p75 t/ha
de mati~res sèches dont 1,5 t pour les espèces appétibles..
32
2
Monochoria brevipetiolata
Elytrophorus spicatus
Oryza œrthii
Les mares temporai.res présentes dans ce groupement p peuvent être évasées$
et peu profondes à g
avec une ceinture àEragrOBtis ~ngetica 3
Hygrophila senegalensis 2
Panicum laetum 2
Echinochloa crus-galli 2
Echinoohloa sp.. aft.. Eo stagnina 1
Le plus souvent, les mare~ sont Elus profondes et ceinturées par un
oordon ripicole très dense à :
Acacia a ta.xaoantha 5!
Combretum mioranthum 2
Grena bicolor 3!
Guiera senegalensis
Pterocarpus lucene
A l'intérieur de ce hallier en anneau, s'individualise une oeinture her-
bacée sur sol engorgé à :
Panicum. walense 4
Bacopa hamiltoniana 3
Echinochloa colonum 2
Eragrostis ciliaris 2
Eragrostis linguJ.ata 2
... 81 ...
Cyperus reduncuB 2
Hyç@phila aurtculata
Hygrophila senegalenms
et sur sol inondé g
Het8ranthera œllifolia 4
Scirpus praelcmgatus 2
Les très grandes ma.res présentent une nappe deeau le plus souvent
dépourvue de végétation aquatique et elles sont alors ceinturées par un cordon
ripicole sem à Mitragym 1nermise ce sont des peints d~abreuvexœnt très
fréquentés en saison des pluieso Lieau. peut y permsrœr jusquoen déœmbN p
mais elle n'est plus consommable après le 15 oovembrsa
Très sO'l1'lT6nt ,1 d@i!) campements de OW:tUNIS de saison des plmes sont
installés sur cette formati@X1 à pro:ld.m1té des petites mareso Après abandon de
ces campementsp 1 eemplacement :NISUI oo~nt dénudé avec 'lm 11t de ooncrétj.ons
en surface du sol51 qui prend un B.$p5ot de iU~~ ..
Ff" FOURRE DISOOmW A ACACIA AT.W.ÇN1ITffA. SUR AIJ,UVIONS DU FAU
- de moD.Ss :œ1"beuM~ plaœgjJ ~ And.ropogon pseudaprlcus"
... ds ZOMe é1"Od~e" (in l'~X' surplomb" à Mpogon minimls,
... de \IODeS dépll'e&1lm.@xma1~1S" li Pen1cmn walense o
... de :f~B plus 00 ~oins disoontinUlS à Acacia a ta:mcantha"
CUest danlSl œ coçlœlD allU"lFial ll favorable k lOirrigat:f.on ,l que se
renoontHnt la plupart diSJ~ so180 a'illtNs qU@) le s®nc..
Ce fael1.~1al f@~ dea p~ge~ hex'œm,SfJs" d~nudées en saison sèche g
sUinsinuant entN les fo'i.1!.rréa"
Le sol ai&lSi roolomaé est du~ Il8daxlgaRU à IlIldanga bl~lUe
Le oouwrt herba.oé ~U\t att~incb:e 80 p o 100 en 2 strates lI
une strate haute de 80 œ à ~
A.nd..rop~n pseudapnws
Dieotom1s fastig1a,ta
1>i!afsteropcg cm ~mp1i
et \mS strate baalMl, intériem'f1 S 50 @il avso g
Louœtia tosoenms
Casma 1.iiimoSloiœs
Zornia glochidiata
42
21
2
Cette f'orma;tii!)n est re©herchée pour la cul'tu:re du sorgho mais le
trava:U trop aupel'fi@iel ds <3$ sol oo.ot favorise l'érosion en nappe et le déoapage
de l t horizon superficiel"
... 84-
m. Zones érodées à Tripogon minimus
Après culture du sorgho et début d 8érosion, le couvert herbacé de Ff1
se régénère difficilement~
Des jachères à Schoenefeldia gracilis, de taille chétive sont de plus
en plus dégarnies et les surfaces dénudées, de type "danga bléu s'étendent
progressivement, alors qu'elles sont, à l'origine, limitées aux glacis des
termi. tières arasées.
SUr les glacis dénudés, de petites buttes persistent sous un couvert
herbacé léger à :
Tripogon minimus 3!
avec •• Zornia glochidiata 3!
Loudetia togoensis 2!
Aristida adscensionis 1!
Eragrostis lingulata 1!
Ff3. PeUtes dépressions à PaniC\Ull walense
De peti tes dépressions engorgées en saison des pluies sont disséminées
dans l'erme à Andropogon pseudapricus et colonisées par une formation herbacée
basse à :Panicum walense 5
Schizachyrium brevifolium 2
Borreria filifolia 2
alors que les trous d ft eau temporaires sont à :
HYgIopbila senegalensis 3
Oryza barthii 2
Aeschynomene indica 2
... 85 ....
Ff4. Fow;ré discontinu à Açaçj,a a tamcantha
Aux environs de Ni@ntO p 10aspect physi@rwmiqlJ.19 da f©!UlTé idilSCtOlntixm ll
œractérise la végétatioo. des alluvi@ns du Fal.a. e
Sous ces f@m.'Téll!!ll lijhcrizol!l S!lI8rf1©~@1 è!.ll1. sol est gris aViSl©! pré:senœ
de taches rouille de quelqœs millimètres de diBJllètre il la st~tu.ra est ©u:t!1que
avec tendance particulaire ~ caest un 1;imlOin sableux à sable fin ai le sol eat d.tlJ. type
Il!IDaDga bléuto
Aœ«:d.a a;tamoont~ 4'CombriSltum micranthum 3 ~
Aœma ml@iiœ waro nilotiœ. 2U
Pte:ro©8Jr'PIll1S lucane 2 i
Capparls ©'OlJrymbOlS'& i i
Fe~tia 8.P'Oldanthera i 2
Ziziphus mauri tiaœ 1 !
et une végétatien herbacée s©iaphile d@m1née par Bm©hiaria d6flemo
1 3.. 2 "" GROUPEMENTS YEGEijUX DU OONTlNEl'f& TERl1INKL 7
Les affleurements du continental tenninal sont oolonisés pal'
une végétation dDaspe©t partiClulier se présentant en taclJ.ea tigrées :sur vues
aérienneso Le ©lOntiœntal tenn:i:œl s0elnfcmçant progressivement S©"J.S un manteau
sableux vers le Nord" la végétati©n évolue peu à peu vers Ulle savane panachée
de dunes sableuœso
6 gll'wpementi91 Végéta1lU peuvent ainsi être différenciés g
10 Brousse tigrée à Pte1"ocarpus lu©ens et ClÔlm'bretum micranthumo
20 Formations à Pterocarpus lucens.
2a. Eme à Guiers. senegalen&s et L@udetia t©gœnsiso
2bo Savane pana©hée à. Pteroœrpus luc;eru'! et Andropogon gayanuso
30 Formations sur dunes à Combn'J'Wm glutinosrwil.
3a" Savane panacllé® à S©leroC8JrYR biI"!"ea et Fimbristylis hispfdula.
30 0 Erme à Combretum glutinosum et Atistida mutabililS o
3100 Savane pana©hée à Com'bNtulm glutin©swn et Andr©pog©n gayanuso
La ©B.rte dil&!l pâ~iJ du. C@IDJ.~ntal Te:m1œl au NON ~ S~1@9
au 1/200.0009 prOOise la réparti:tion gé@g.œ.pb1qœ ~ œ~ @'jroupemsnt$l vé~tauo
-88 ...
1.. BROUSSE TIGREE Â PTERQQARP~J.NCENS ET OOMBRE'J.W1 MIClUITHID!
Cette formation sQétend dWEst en Ouest sur le bourrelet du continen
tal terminal su:rplombant le delta mort"
Elle est œractér.isée par des fourrés :1.mpénét:œ.blas ~parés par
des plages damées et dénudées ll le tou.t réparti en rayures anarchiques sllimbriquant
les unes dans les autreso
Cette disposition stru.ctu.mls partiouli~rs a attiré lfiatteJxti.on œs
photo-interprètes et CL08-ARCEDUC * pense qu9elle doit être liée à une phase de
sécheresse croissante sur sol argileu:x du oontinental terminal .. ce substl'at aurait
favorisé en période plus hlmIidel) la multiplication des termitières, dans UM foxma
tien arbus tive relativement serrée"
La venue de la sécheresse provoque la mort des termites ~ les
termitières slleffond.rent et constituent un glacis impe:rm.éa.ble qui fait périr lI85
ligneux dont les sow::hes sont enfcu:1es sous Peffondrement, tout en assurant par
ruissellement une meilleure alimentation hydrlque aux arbustes situés au-delà
du parapluie argileux.. Il SG produit alors un effet de borduxe classique en
essais agronomiques et des bandes de fourrée ss conatituent en limite des l'1A.UeS
de ruissellement" lilorientation en bandes étant déclenchée li. la 11sière boisée
de la f'orJDation où 1 9approvisionnement en eau est favorisé par le contact sable
dUDaire - continental tenniDal"
Cette hypothèss suppose, au préalable, que PUrique soit
actuellement en période de désertification progressive, ce qui peut être infirmé
pa.~ les observations actuelles tendant à démontrer que certaines savanes résiduelles
sont en cours de refo:restation en zone su'béquatorials o
* (49) CL08-ARCEDUC (M.,) 1956 '"" DDEtude sur photographies aériennes d'une formation
végétale sahélienne i la brousse tigrée" Cl
Bull.. IFAN9 189 3 : 677-684..
<Jl
Ôo
Classe 3
Classe 4
Classe 5
Zone de palU e
Classe 1
5'40'W
Zone de CUll re
Drain tempo ane(saison 'ech~
VALEUR DESlpARCOURS
JI>
5'50'
PÂTURAGES DU CONTINENTAL TERMINAL- AU NORD DE SOKOLO ---~-
Écy)ELLE l /200.00~
:Q':ff~'~.~ ~o c!J?-LJ 0 o
6'00'
.'
Piste cluromobilisable _
PiSle chamelJere
Bounol
~I
oo~
1 - Brousse 1igrcl' il Pffr(l(QrpliS lucel1S el Com/Jrerum 1n/(rtwthullI c=J2 . FOfll1dl ions cl PlfrNurJ.JUS lucens
lb· Savan(' pall(l(hét.' il PINOCt1rpus Juan) ('1 Andropogon Hayanus,
6'00'
J - F()rrnaIÎuns sur dun<.:s il Combrelum ghmnosum
3d - Sa\'anC' panachée il Sclerororya birrrQ et FimbrÎsfylu hlspidulu
3b - Erme aCOmhrl'lHm H/UlÎnosum el AriSlida mutabilis
5'50'
Centre de ph Jlographie 0
aérienne
Mare
5'40'W
- 91 -
AUDRY et ROSSETTI ** ont :relevé le miororelief de la brousse tigrée
~ l fi aide d Dun théodolite tat sur un.e station aub-harlzontale à pente générale de
:3 à, 10 pe 1009 de faibles dénivelées de 50 @1!1 et moins p peuvent être déceléeso
Le substrat subhorlzontal, œ te:rlu.re sablo-aJe'gileuSfl ,l favorise le ruissellement
en nal)pel et empêohe l'installation dUune végétatiM pionnière ~ mais grâce aux
aC<ï)idents de terrain, une plage de graminées annuelles peut s fi installer, à une
rupt~ da pente par eumple, pendant la saison des pluies..
Cette touffe de graminées oonatitue un obsta©le contre lequel se
dépose une micro-butte éolienne pendant la wson sèche suivante .. Cet amas
de sable fa:woriss 1 ft infiltntien dis 1 0reau. et en arrière pourront s'installer
progressivement And.:ropogon gayanus puis des 9fSl)èœs ligneuses.. Le processus
se poursu,ivra ensuite progl"Sssiwment f'aœ à la pente" de part et d'autre
de la butte :blitiale et 'I.ll:M band® pourra. s.::I.nsi sDinstaller..
Dans ©ette hypothèse" le terrain préalablexœnt dénudé se couvre
progressivement de bandes de végétati@n" alors que dans l'hypothèse précédente p
une fof'11:)!3. tien ar'l:nlstive parœmée de teImitièNs dépérissait au bénéfice de bandes
parallèles à la l1gn~ ~ tOonta@t sable....argileo
La stati@n étudiée pal' AUDRY et ROSSETTI doit être située sur du
continental légèrement ensablé jp ce qui fa©ilite l'installation d'Andropogon
g'qaz:ms à 1 9instar dfll nos formations inteméd1.aires à. Pterocarpus luœnse
:Dans la. brous. tigr~~ étudiés au Nord de Dogof'ri,
o les mMs l!lUI!'JIS o@nstituées dBargil~ damée p parsemée de m:res galets
de quartzi tfiJ~ peuvent presenter quelques touffes de Loudetia togoensis ou de
Mic~œ indiœ o
.. les bande&:! de f01iJ.1"réa déooten·~ wr une faœ par une auréole (Par
bustes bas ne dépassant paeJ 4 mètres de bB.ute'iJ.l' (nanophanéropbytes) :
Ftero©B.rpu8 lu@snrs
Guiera senegalenais
2
1
** (50) AUDRY (Po), ROSSETTI (Ch.), 1962 : DDObsermtians SUl" les sols et la
végétation en Ma:uritanie du SUd-Est et sur la bordure adjacente du Mali (1959et 1961)!Pe
Rome - FAO - 24.067/F/~e
aveo Il
... ,92 ..
dans cette auréole, un tapis herbacé diffus est constitué par :
Loudetia togoensis 2
Pandiaka heudelotii
.. le centre du fourré est très dense avec un couvert de 90 à 100 p.100 p à :
Pterocarpus lucens 5
Guiers. seœgalensis 2
Bosaia senegalensis
Combretum miora'nthum
Grewia flavescens
sous ce oouvert ll un tapis herbacé est dominé pal"
Pennisetum pedioellatum 3
Indigofera aspera
.. sur l'autre face, la bande s 9achève en fourré fermé impénétrable à Il
Combretum mirranthum 5
Aœdaata.D~tha !
Basaia senegalensis 1
et un tapis diffus à
et
Pennisetum pedicella twn
Borreria chaetooephala
1
1
Cette face aboutit sur une autre aire dénudée, la lisière étant constituée
d'arbustes morts et de nombreux reliquats de souches..
Il semblerait ici p que ces bandes progressent dUun cSté et dépérissent
de l'autre ll sans qu'aucune explication valable puisse 3tre foumie ..
.. 93 ..
2 0 FORHÂTIONS A PTEROCARPUS LUCENS
Ces formations :recouvrent le oontinental teminal légèrement ensablé
et conat!tuent deux faa.i.às intermédiai1'Ss de la Il'brousse tachetée" assurant le
passage entre la brousse tigrée typique et les formations sur dunes sableuses.
Elles sont caractérisées par des espèces de la brousse tigrée :
un arbus ta : Pterocarpus lucans
une graminée li Lcudetia togoensis
auxquelles viennent s'ajouter des espèces du manteau dUIlBire z
des arbustes li Combretum glutinosum
. Grewia bicolor
des graminées B Diheteropogon hagerupti
Eragrostis treuru.la
une espèce herbacée 1 Polycarpaea corymbosa var. pseudolinearifolia
et des espèces préférentielles :
des arbustes li Boscia angllstifolfa
Ximenia ame:rlœna
une espèce herbacée :
des graminées :
et
Polycarpaea eriantba
Panicum mgerense
Satana pallidefusca
Daotylootenium aegyptium (localisé à l'ombre des arbustes)
avec 1
al> 94-
2a" Ems à Guiers. iS6negalensis et Loudetia tpgoensis
Cette forma tian fai t suite à la brousse tigrée et OOCllp8 des statians sur
continental terminal très faiblement ensablé ..
Pteroœrpus lucens p2,est enco:m abOJDdant mais le couvert arbustifp d'un
recouvrement de 20 p .. 100, est dominé par :
Guiers. senegalensi 51 :3
Cœbretum micmnthum
G:œwia oio010r
La strate herœcée diffusiSp a . un recouvrement hétérogène variant de 5 à
20 p.100 avec dominance de :
Loudetia togoeneis
avec IIPolycarpaea erlantha
D::I.heteropogon ha.gerupti
2
La producrtivité de la strate herbacée est assez faible et ne dépasse
pas 800 kg de matières sèches à l'hectare.,
2b" Savane panachée à PteroAArou§ lu.osns et AndrQ'Pogon gayanU§
Cette fonnation fait suite au faciès précédent et entre en contaot avec les
formations du manteau dunaiN.
Le couvert de la strate arbustive devient plus lâche avec un reoouvrement de
10 p.1 00 et toujours dominance de II
Guiera senegalensis 2
avec II
et li
Commiphora afriœ.na
Grena bicolor
Jatropha chevalierl
Combretum glutinosum
Pterocarpus lucens
1
1
Ma.erua. angolensis
Scleroœrya binea
TerminaJ.j a avicenniaides
- 95 ..
La strate herbacée avec 'lm recouvrement de 25 p.100 est parsemée de
touffes d'Andropogon gayanus qui peut devenir abondant en taches..
Sly renoontrent a
des graminées annuelles z
Elionurus elegans 2
ctenium elegans 1
Diheteropogon hagerupii 1e! (abondant par plages)
Eragrostis tremula 1a! (abondant par plages)
Loudetia togoensis 1!
Digitariagayaœ
Sporobolus festivus
et des espèoes herbaoées diverses:
Blepharis linariifolia
Borreria ohaetooephala
:Sorraria radia ta
Fimbristylis hispidula
Indigofera prieureana
Monecbma cillatum
Pandiaka heudelotii
Polyœrpaea corymbosa. varo pseudollnea.rifolia
La productivité de la strate herbacée peut varier de 1.. 600 à 2 ..600 kg
de matières sèohes, avec une moyenne de 1.970 kg li. l'heotare..
-97-
3. FORMATIQNS SUR DUNES A COMBRETUM GLUTINOSUM
3 fa©iès de végétation peuvent être individualisés sur le manteau sableux.
Ils ont en commun une strate ligneuse assez dense avec g
Combretum glutinosum
Grena bicolor
Guiers. senegalensis
Le tapis herbacé présente des espèces constantes :
des g:ra.minées gAndropogon gayanus var.. tridentatus
Diheteropogon hagerupii
Eragrostis tremula
et une espèce herbacée g
Polycarpaea corymbosa var. pseudollnearifolia
38.. Savane mnaçhée à SClergcam birrea et FimbristvUs hispidu1§
Cette formation ocoupe les pénéplaines légèrement dépressionnaires
du manteau sableux.
1
2
1
Te:rm1nalia av1cennioides
Le couvert de la stra-œ ligneuse est lâche ave© un re©ouvrement de
5 à 10 p.100.. Il est caractérisQ par s
un arbre 8 Scle1'Ocarya. birrea
un arbuste dominant 8 Combretum glutinosum
a©@ompagné de 8 Guiera senegalensi s
et g
Le strate herbacée d'un recouvrement ne dépassant pas 10 po 100 est
oaractérisée par une petite cypéracée g
Fimbris tyl1s hispidula 2
et la graminée vivace g Andropogon gayanus var. trldentatus
-98 ...
avec des graminées annuelles 8
Aristida funiculata
Aristida mutabills
Aristida stipoides
Bracb.iaria distichophylla
Diheteropogon hagerupii
2
2
Ellonurus elagans 2
Eragrostis tremula
Schoenefeldia graoilis 2
Sporobolus festivus
et des espèces herbacées diverses ~
Alysicarpus ovalifolius
&ITEilna radiata 2
Cassis. mimoso!des
Cyperus ~minicus
P@ly@arpa~a corymbosa var" paeudolinearifolia
La productivité de la strate herbacée peut atteindJ:oe 1,,970 kg de
matières sèches à Phectare o
3b. Erme il Combre. glutiMsym et Aristida mutabil1s
Cette formati@n ll dominante sur le manteau sableux, occupe toutes les
pénéplaines hautes et légèrement ondulées"
La strate ligneuse arbustive est :relativement dense avec un recouvrement
de 20 pe100 et caractérisée par g
Combretum glutinosum :3
Guiera seœgalensis 2
avec g
Aoocia senegal
Combretum a@uleatum
Combretum nigriœns
Co!1llIdphora africana.
Tem.inalia avicennioides
-99-
2
,2
2
dépassant pas 20 p0100 pLa strate herbacée présente un reoouvrement ne
caractérisée par g
la graminée annuelle 8 Aristida mutabil1s
la présence accidentelle dl Andropogon gayanus
et Pimportance des gmminées annuelles comme 8
Schoenef'eldia gmoo.Us
El10nurus elegans
Diheteropogon hagernpii
avec Il
Aristida. stipordes
Cenchrus biflorus
Cencb.r'l1s prieurii
Ctemum elegans
Digitariagayana
Eragrostis tremula.
Loudetia togoensis
SMizachyrium exile
Sporobolus festivus
et des espèces herbacées diverses g
Alysica.rpus ovalifol1us
Blepb.ar.ls linariifolia
Borreria radiata
Cassia mimosordss
Cyperus gemiDicus
2
Fimbristylis hispidula
Indigofem aspera
Indigofera prieureana
Pandiaka involucrata
Polycarpaea corymbosa varepseudolinearifolia 2
La prodUctivité de la strate herbacée peut varier de 10100 kg à 10500 kg
avec une moyenne de 10260 kg de matières sèches à lihectaI'eo
'c.. savane Mnachée à Qomb:retum du1;ip9sum et Andmpogon gayanY§,
Cette formation est limitée au creu des couloirs interdunaires et du
réseau hydrographique fossile persistant à 11 ouest de la zone étudiée..
Quelques grands arbres peuvent y ~m rencontrés 8
Adansonia digita.ta
Bombax costatum
La strate arbustive est relativement dense g le reCOUV1"ellSnt al1&'ut
jusqu'à 40 p.100 9 avec dom:i.n.anca de :
Combretum glutinosum
et présence de g
Boscia ~stifolia
Combretum nigrlcans
Commiphora africana
Grena bicolor
Guiers. senegalensis
TelP.'minalia a'ricennioides
La strate herbacée présente un reoouvrement voisin de 50 p.1 CO
avec abondance de la graminée vivace g
And:ropogon gayanus 4
et présence de graminées annuelles comme g
Di.heteropogon œgerrlpii 2
Eragrostis tramula.
Panicum nigerense
Sch1zae:myri.:um enls
ainsi que des espèces herbacées diverses g
CorchoI'US tridens
Monechma ciliatum
PandiaJœ heudelot11
Polyœrpaea corymbosa var. pseudol1nearifol1a
La produotivité de la strate herbacée peut y atteindre 6.500 kg
Ide matières sèches à lihectareo
OZ> 103 -
I o DlID ETH 0 DOL 0 G l E
/ 1,1, - VALEUR FOURRAGERE DES GROUPE}1ENTS VEGETAUX 1
L'évaluation de la valeur fourragère des groupements végétaux définis
lors de l'étude de la végétation présente généralement de grandes difficultés et
les conclusions ne peuvent @tre que des appréciations de valeur relative ..
La valeur fourragère des groupements végétaux considérés comme parcours
ou terrains de parooUJ:'S exploités extens1vement par les troupeaux" est la résultante
de divers cntères d'appréciation~81sque g
a) Diversité de la flore des parcours
Les parcours sont constitués par des espèces végétales nombreuses et
diverses tant par leur nature : herbacées annuelles, herbacées vivaces, buissons,
arbres" que par leur systématique g graminées, cypéracées, légumineuseseo 0
b) Périodicité de Pexploitation des parcours
Les divers parcours ne conservent pas la même valeur fourragère toute
l'année. Le cycle phénologique des plantes est lié au rythme des saisons, saison
des pluies et saison sèche et les espèces seront consommées à des périodes variables
correspondant à des stades phénologiques préois pendant lesquels les animaux les
recherchent" Le cycle phénolog:i.que peut d'ailleurs être modifié, voire perturbé
par des causes diverses g variation dthumidité du sol ou cycle d'inondation,
travail du sol, émondage ou recépage des espèces ligneuses.
La pré~nce de· cultures au milieu des parcours oblige souvent les éle
veurs à éloigner les troupeaux jusqu'après la récolte pour éviter les déprédations
et certains parcours très cultivés ne peuvent être exploités en saison des pluies
malgré les possibilités d'abreuvement"
c) Valeur nutritive des espèces appétées
Au cours de leur cycle végétatif, les espèces émettent des organes
dont la composition chimique évolue constam:rœnt ; en particulier les taux de
matières sèches et de cellulose augmentent avec le vieillissement de l'organe
pendant que le taux d'azote total diminue" Il en résulte UIl8 valeur nutritive
d'abord croissante puis rapidement décroissante et pendant un certain temps,
.- 104 ...
Porgane présente une valeur fourragère optimale qui corncide généralement ave© la
période pendant laquelle la plante est particulièrement recherchée par les ani-
maux..
La valeur de la plante appétée évolue également avec la richesse du
substrat modifiant le seuil dDassimilation de la plante pour Pazote ll les macro
éléments et les oligo-élémentso
Seule ll l' observatien des troupeaux au pâturage apporte des connaissances
certaines sur l'appétibilité des espèces présentes dans les paroourso La di"emté
des espèces présentes dans les parcours ©onduit en effet les animaux à se ©omporter
en clients de self-service et les plantes les plus appétibles sont consommées en
priorité p puis les espèces de moindre appéteooe ll de sorte qu'une plante recherchée
dans lm parcours pauvre pourra être délaissée dans un paroours plus riche ..
Dans la région de NioM p l'e:Epl@itation des pâturages est sous la
dépendance des possibilltés d Vabreuvement" Les pmts ayant un débit très lim1té
de Pordre du litre par seconde p les troupeaux sont abreuvés aux mares temporaires
de la saison des pluies à fin novembre" Pendant cette pérlode ll les mares temporaires
sont fréquentées par de nombreux troupeaux&
"'" troupeaux de mères suitéesp appelés bentis p des éleveurs du delta
vif qui transhument en saison des pluies lI entre les limites d'inondation du delta
et le Fala de Malodo..
- troupeaux des villages permanents de la région qui transhument
en saison des pluies près diSlS ma.res du tenoirp puis viennent consommer les résidus
de récolte en novembre pO'l.'l.r partir en saison sèche sur les terres de POffice du
Niger où les possibilités dVabreuvement sont multiples (canaux et drains) ..
.... 105 ....
.... troupeaux de vaches et de boeufs de travail des colons de P Office
du Niger qui transhument en saison des p:':Jies près des mares temporaires dans un
rayon de 40 km autour œ leur village dSo:r:'.gins 9 pour revenir dès octobre s'abreuver
le long des drains et pénétrer sur les i;~rra:ins de l'Office du Niger au fur et à
mesure de la moissonp les gerbiers étant protégés, des troupeaux par des branches
d'épineux"
En pleine saison sèche, lE région étudiée est pratiquement dépou.rvu.e
de troupeaux" à l'exception de rares trou.peaux maures abreuvés aux puits que
l'Hydraulique Pastorale a creusé le loD.l: des axes de transhumance appelés bourtol
(pluriel: bourti) .. Les troupeaux expér:i.:l1entaux maintenus sur le périmètre du ranch
avec abreuvement au drain de Kouyrkou.ra . constituent un élément d'observation
intéressant, quoique la supplémentation~ foumie aux animaux, modifie leur campol'
tement ..
1 1.'39 - APPRECIATION DE LA VALEUR NUTRITIVE DES ESPECES APfETEE§ 7
La valeur nutritive des espèces appétées est évaluée avec les tables
hollandaises (S) après analyse chimique d'un prélèvement aliquote ..
La valeur énergétique, exprimée en uni tés fourragères (OF) Il est
évaluée d'après la richesse du fourrage en matières cellulosiques et minérales ..
La richesse en matières azotées digestibles (MAd) est fonction du taux de matières
azotées totales.. Ces valeurs sont précisées pour 1 kg de fourrage brut et 1 kg de
matières sèches ..
L'appréciation ra '.ative des parcours est basée sur la confrontation
entre la valeur des fourrages présents et les besoins des animaux" L'animal adopté
comme unité de référence est un bovin de 250 kg" l'Unité Bovin Tropical ou UBT.
Ses besoins d'entretien sont évalués à 2,3 UF et 125 g de MAd
auxquels s'ajoutent des besoins nécessités par les déplacements au pâturage estimés
à 7 Jan en saison des pluies et 15 km en saison sèche .. Les besoins correspondants
seraient de 0,4 UF et 26 g de MAd en saison des pluies, de Ol'S UF et 52 g de MAd
en saison sèche ..
- 10€ -
Si la ration théorique autorisée par la notion d'encombrement et esti
mée à 6,25 kg de matières sèches fournit des éléments nutritifs supérieurs aux
besoins d'entretien et de déplacement, un gain de poids ou une production de lait
peuvent être espérés à raison de 0,38 OF et 60g de MAd pour un litre de lait ou
de 0,33 UF et 25 g de MAd pour un gain de poids de 100 go
Les besoins nutritifs dDentretien et de production estimés peuvent
alors 8tre rapportés au kg dfll matières sèches conaol'liiDB.bles quotidiennemento Ce
rapport exprime IIVI' équivalent-ration" qui pourra être directement comparé à la
valeur nutritive du kg de matières sèches du fou.rraga,l ooitll~ell. 24 œ'lU'efS 8
0,43 UF et 24,2 g de MAd pour l'entretien avec petits déplacements.
0,50 UF et 28,3 g de MAd pour l'entretien avec grands déplacements.
Oj061 TIF et 9,6 g de MAd peur la. production dlun litre de laito
0,053 UF et 4 g de MAd pour un gain de poids de 100 go
Les valeurs de l'équivalent-ration du kg de matières sèches du fourrage,
sont alors comparées aux valeurs nu.tr:i..tives du kg de matières sèches des espèces
appétéeso
- 10'1 ...
Ta'b1l 3 1 Equivalent-ration du kg de matières sèohes de fourrage
Besoins Saison des pluies Saison sèche
OF MAd MAd OF MAd MMOF üF'"
Entretien 0~43 249 2 55 0,50 28,3 55
Gaia de poids/jour
100 g 0,48 28 9 2 60 0,55 3293 60
200 g 0,54 32,2 60 0,61 36,3 60
300 g 0,59 36,2 60 0~66 40,3 60
400 g 0,64 40 92 65 O~ 71 44,3 60
500 g 0,70 44,2 65 Op77 48,3 60
600 g 0,75 48,2 65 0,82 52,3 65
700 g 0,80 52,2 65 0,87 56~3 65
P1:odugtion laitière
par j9W
0,5 1 0,46 29,0 65 0,53 33,1 60
1 1 0,49 33~8 70 0,56 37,9 65
2 1 0,55 43,4 80 0$162 47,5 75
3 1 0,61 53,0 85 0,68 57,1 85
4 1 0,67 62,6 95 0,74 66,7 90
5 1 0974 72,2 100 0,80 76,3 95
6 1 0,80 81,8 100 0,&7 85,9 100
Selon la valeur nutritive du kg de matières sèches, les espèces appétées
peuvent donc atre classées en 5 catégoriesl/par ordre de valeur décroissante :
Cote 5 : supérieures
Espèces susceptibles d'assurer une production journalière de 5 1 de lait
ou un gain de poids de 600 g de poids vif Il
Valeur fourragère du kg de r·[) supérieure ou égale à 0~80 OF et 75 g de
Cote 4 : excellentes
Espèces susceptibles d'assurer une production journalière de 2 1 de lait
ou un gain de poids de 200 g de poids vif 0
Valeur fourragère du kg de MSj! supérieure ou égale à 0,60 OF et 45 g de
... 108 ...
Cote 3 x bpnnesEspèces susceptibles d'assurer une production journalière da 0,5 l
de lait ou un gain de poids de 100 g de poids vif..
Valeur fourragère du kg de MS supérieure ou égale à 0,55 TIF et 33 g
de MAd.
Cote 2 li moyenpas.Espèces suceptibles dBasBlll'8r la ration d ~entretien de l'UBTo
Valeur fourragère du kg de r·'[S v©iisine de 0,50 TIF et 28 g de MAd..
Cote 1 li médiocreS
Espèces n'assurant pas la ration d'entretien de l'UBT..
Valeur fourragère du kg de filS inférieù.1'6 à 0945 UF et 25 g de MAd,,·
Si le kg de matières sèches a une valeur nutritive inférieure à 0,50 UF
et 28 g de MAd, le fourra~ ne peut assurer ni production de lait, ni gain de poids
L'animal perd du poids si la valeur nutritive n'atteint pas 0,45 UF et 25 g de
MAd.. En @ail di! ~atrl©t11ti))])). prolo~9 il s'établit un état de famine ~t entraiœr
des lémons ir:ll:"éversibles puis la mort..
L'évaluation de la productivité d'un parcours est complexe car elle
doit tenir compte de l'ensemble des espèces présentes g appétées ou non..
La productivité d'une espèce est évalués, en matières vertes et
matières sèches SUl' p1a.ceaux de 16 à 25 m2 0 La productivité est également évaluée
en production consommable pour la saison considérée ..
La productivité primaire des graminées appétées est évaluée en ootobre
novembre par coupe au ras du sol au stade fructifiœtion-dessica.tion et sert de
base théorique à. l'évaluatien de la charge optimale des parcou:rs..
Les graminées se développent peu à peu au cours de la saison des pluies
puis traversent rapidement vers septembre les stades de montaisong épiaison, floraison,
fructification, dessication.
.. 109 ..
La production de matières sèches est donc maximale en octobre, mais
seul le 1/6 de cette production est à la disposition des troupeaux en saison des
pluies et tout au plus le 1/4 en saison sèche car les pailles sont broutées sélec
tivement au cours de la saison sèche avec beaucoup de refus. Le piétinement et les
bris de paille qui en résultent obligatoirement, diminuent la quantité effective
ment disponible.
2e ar ALE UR
- 111 -
D=' OURRAGERE IIJ E S
O;::SPECES 01_ P PET E E S
1 29 1.. - GRAMINEES A.NNOELLES 1
Les graminées annuelles consti tuent la base du patura.ge dans les
fomations de type i1exme" et ne sont pas négligeables dans les savanes panachées.
En saison des pluies" les troupeaux abandonnent les repousses
d'And.ropogon gayanus dès que les plantules de graminées annuelles fonnent
un tapis préhensible par les bovins..
A la mi-juillet, les jeunes pieds de graminées annuelles, hautes
de 5 à 10 cm, sont très recherchés par les troupeaux, en particulier :
Andropogon pseudapricus
Dihe'teropogon ha.gerupii
Eragrostis tremula
Schoenefeldia graoilis
et les esp~es sciaphiles dl ombrage :
Brachiaria spp..
Pennisetum pedicellatum
Cependant, quelques graminées sont pratiquement délaissées à cette
période :Ctenium elegans
Elionurua elegans
Loudetia togoensis
Schizaohyrium. exile
Tab. 4: VALEUR FOURRAGERE DES ESPECES
Espèce ~ Stade végétatif - MeS" Composition en p,,100 de Matières SèChes Valeur fourragèrePériode po100
MoP" Ins. Mat" Mato Mate Ina., kg MatevertSI kg lVIatosècb.a: ~~
M.B" EoN8!w.
(sp~ Saison des pluies brut., form1cf ceL minot cm OF«lgras0
U..F., go MoA.: U"F" gMoA.Drr=l
(SS Saison sèche . siliceQ
Graminées annuelles
Andropogon pseudapî'ieusstade végétatif (SP) 30,,3 5.0 4505 37.1 1,,7 47.1 9,,1 5.7 0.. 15 7,,6 0048 25 50 1repousses de 40 jours (Sp) 21.1 7.4 46,,4 36.5 2.5 47.2 6.. 4 2.1 0011 . 7.8 0,,55 37 70 3
~
Brachiaria deflemfloraison (fin Sp) 47&1 407 36.. 9 29.8 109 47.2 16.. 5 11,,6 0.. 'Z7 10&8 0,,51 23 40 2
Breahiaria latafioraison (SP) 20 .. 3 13,,8 44..7 29 .. 2 202 39,,0 15.9 8.2 0.. 12 19..4 0,,60 95 160 4ctenium elegansfloraison (fin Sp) 36.,9 3.. 5 - 42,,6 Oe8 48.. 3 4,,8 2.8 0013 6.. 2 0,,36 17 50 1infrotesœooes (SS) 96.. 2 5.. 4 - 34,,5 "'" ~ 4.,3 109 0.62 25 ..7 0,,65 27 40 2pailles (SS) 95 .. 5 208 "'" 44.0 0.. 9 48.,6 3.8 2.. 4 0&42 5.. 3 0.. 44 5,,5 15 1, -D.ib.a teropogon hagerupiimontaison flor ..coextrémités (Sp) 28..4 7.. 5 46,,4 38&5 1.. 9 43 .. 0 9.. 1 582 0012 10,,7 0.. 43 37,,7 85 1paillslS (SS) 94.. 8 1,,5 - 4503 0.8 48.. 3 4,,2 203 0028 0.,7 0.. 30 008 3 1
Eragrostis tremUlaf10rai son (fin SP) 60 .. 2 6.9 39 G8 34.. 5 1.7 52.3 4.,1 1., 7 0,,40 2007 0,,66 34 50 3pailles (SS) 91.,7 300 ~ 3806 ~
.., 589 "" 0.,45 505 0,,49 6 10 1
Paspalum orbioularerepousses sur rizières (SS) 27e6 8.. 6 .., 33.4 1,,3 4085 16.. 2 10.,3 0.,13 13.0 0047 47 100 2
Pennisetum pedicelle.tummontaison (Sp) 1705 708 .., 38,,2 1.. 6 "57.2 1503 5.1 0.. 06 688 0.33 39 120 1extrémités (fin SP) ""floraison 2902 704 47.4 39 .. 3 203 4105 9.. 6 4,,2 0.. 12 10.8 0040 TI 90 1pailles (SS) 94,,8 2&8 "" 44.. 0 0..8 44.5 7.8 4.6 0025 503 0026 5.6 20 1graines au sol (SS) 92.. 2 5.3 39,,2 3305 1,,4 39.4 20.4 16& 1 0,,35 24,,0 0038 26 70 1
Scllœnefeldia graoo.lisnoraison (SP) 47.. 5 701 4402 36,,7 109 44.9 904 7.,0 0023 16,,8 0049 35 70 2pailles (Ss) 94.1 2.2 "'" 42.. 5 0,,8 4803 60 3 4,,6 0034 100 0,,36 101 3 1
.........1\.)
1
Tab. 5 : VALEUR FOURRAGERE DES ESFECES (suite 1)
Esp~e .. stade végétatif M~S.. n Li::inn !llln 'D.1· o de Ma-H~,.. ....- ,~-
Période p.. 100 M..p.. Ins. Mat.. Mato EoN"A.. Mat., Ins" !.cR M'a+ Mat~
Q
li'fS~~ Saison des pluies M..B. brut form.. cel .. gras. min.t. ClH U.F. ~MAD U..F. ~MADCIl
:~ ~lti; ann sMhe I~.; 1-1 ft" fiGre!' née yivaceAndropogan gayanusstade 'Végétatif (sp) 29 ..7 8..2 48.1 3503 2.4 46..8 7.3 3..8 0.17 12.,8 0.,57 43 75 3feuilles basales (fin Sp) 36.. 5 7,,1 43.1 35.0 1.. 9 50.. 3 5.7 2.. 7 0.. 22 13.0 0,,60 36 60 3inflorescences (fin sp) 44.8 4..3 41.7 35,,1 1.,3 52..4 6,,9 4.. 3 0.26 9.7 0.. 58 22 35 2feuilles basales (SS) 95.. 1 2..8 - 3900 1.1 50.3 6.8 309 0..43 5..3 0046 5...6 10 1repousses basales (SS) 41 ..8 8&8 .. 29.. 5 1,,9 42e8 17.1 13e6 0.24 20.5 00 57 49 85 3L~BWn1œuses herbacéesCassia mimosoidesfioraison ou extrémités .. (fin SP) 36,,8 15.3 35.3 23.2 3.0 54.6 3.9 0.. 3 0.. 31 41&3 0085 112 ~30 5Tephrosia l:inearisfloraison .. erlrémités (fin Sp) 42.. 0 14.7 44.7 Z1.3 5.2 46.2 6.6 109 0031 4405 0&74 106 ~45 4Zorn1a glochidiataflo:ra.ison ....fru.ctification (SP) 32" 1 16.0 4704 29.7 2.. 5 4503 6.6 1q,2 0,.22 38.. 1 0.,70 119 ~70 4Espèces herbacées diverseSBlepbaris lina.riifollainfrutescences (SS) 95.7 800 ~ 23..4 ... .... 17.2 10.4 0.7 39..2 0..74 41 55 4Borreria staohydeafructification (fin Sp) 16..3 12.1 44.. 1 23.7 6..0 46..0 12.3 3..5 0.. 13 12,,9 0.80 79 100 5infrIltescenoes s~ches (ss) 8606 8.3 38.. 1 26 ..8 4.. 1 50.4 10.5 0..8 0.68 37.,2 0.. 79 43 55 4Hibiscus spp ..infrutesoences-feuilles (fin Sp) 18..9 10.. 7 ..- 19.. 3 "" ... 9,,5 1.0 0" 18 12.6 0&94 67 70 4Monecbma cillatum.floraiSOIPerlrémités (fin Sp) 29.. 3 8.. 1 39.7 20.. 2 6.. 2 47.1 18.4 2.9 0.23 12,,3 0079 42 55 4pailles (SS) 95.6 5..8 27.1 1.. 5 47.8 17.8 4e6 0060 27.8 0.62 29 45 3Esmes llgnAusesAcaoia albidafeuilles (SS) 3007 17.8 .. 17.5 2.2 56.2 6.4 0.. 5 0.27 42.0 Oe89 137 150 5f1'ui.ts (ss) 92,,8 11 ..7 .. 21.4 0.9 61.,9 4., 1 0.,7 0,,82 70.5 0.88 76 85 5Acacia seyalfeuilles (SS) 42.8 16.4 ..- 11,,5 4.,9 60..8 6.. 5 0..7 0.47 51.1 1.10 121 110 5fraits verts (SS) 29 ..8 17.1 .. 19.. 3 1..6 56.9 5..2 0.,2 0.. 26 38..7 0.88 130 150 5Bombax costatumfleurs s~ches (SS) 95.3 3..8 el ~2.,4 Oe9 64.. 3 8.,6 1.. 1 0.85 18.. 3 0.89 19 3 1
..........VIg
Ta.b lll 6g VALEUR FOURRAGERE DES ESPECEb (suite 2)
Espèce - Stade végétatif "" MoSo Composi. tion en po 100 de Matières Sèches Valeur four.ra.gè:œ<!)Période p.. 100
MoP.. Ina .. rb; Mat kg ]1 e.t~ ~lIJ
Mat.. Mat.. Mat .. Ina .. ~m
~SP ~ saison des pluies M..B,. lEoNoA ctlbrut formiq .. cel .. mino cm U..F.. MAD U.F.. gMAD UF r-ISS Saison sèche gms" 0+.n+.. "'~ 1-1",...
Boscia senegalenaisfeuilles jeunes (SS)", 4006 35.1 ... 15.. 2 ... - 6..2 0..4 0043 122 1.. 05 300 285 5feuilles âgées CSS) 57.,6 27,,3 "" 23,,1 108 39.. ~ 8,,5 2.. 3 0.. 46 134 0,,79 232 290 5Combretum ghazalensa ,,-
jeunes feuilles (SS) 29.. 9 15,,5 ... 14., 1 13,,0 51 ..2 6.,3 0,,1 0.. 31 33.8 1003 113 110 ~-'
Grewia bicolorfeuilles âgées (fin Sp) 44,,9 16..7 43 ..9 21.,5 4.,7 48,,4 8..8 0..5 0.. 36 560 0 00 81 125 155 5Guiers. senegalensisjeunes feuilles (SS) 37.. 9 15..4 ." 28,,9 3.. 7 4701 5.. 0 0,,6 0.. 28 420 8 0..75 113 150 5Kllaya senegalensisjeunes feuilles (SS) 3208 802 ... 30.2 2.. 4 52.E 6.. 5 0.,7 0..24 14.. 1 00 74 43 60 4pterocarpus lucenefeuilles âgées (fin Sp) 4204 1904 47.. 1 25 .. 6 207 45,,1 7.. 3 0.,3 00 32 65.0 0..77 153 200 5feuilles sèches au sol (SS) 94.9 1409 ... 24..0 105 530~ 6..4 0.. 6 00 76 102 0081 10é 135 5Ziziphus mauri.tianajeunes t'euilles (SS) 43,,0 19..4 CO> 11.2 2.3 58.. 6 8,,4 0.7 0.,47 6405 1.09 15C 135 5
Produits de culturesGossypium. bar'bad.ense
16Cgraines de coton 94.3 21.1 .... 2904 22.2 23.4 400 0,,3 0070 0.75 170 225 5Oryza Bativa (riz cultivé)pailles en cultu"re soignée (SS) 9408 2.. 3 ... 3904 2.. 3 41 00 16..0 11 .. 4 0.,24 101 0.. 26 10 2 5 1pailles en cul.ture extensive (SS) 91,.3 4.. 9 46 ..2 38.. 6 3.0 39 .. 5 14.. 1 10..4 0.30 22 0 2 0033 24 75 1chaumes et :re)ousses (SS) 59.. 4 4.2 ~ 3401 1.6 40.9 19.. 1 15.3 0.,23 12.5 0.39 21 55 1repousses (SS 3403 8,,9 4206 32.5 1..9 38.. 3 18,,4 15,,6 0.. 16 1702 0046 50 105 2
PennisetuD1 typhoides (petit mil)290:repousses basales (fin Sp) 23 .. 3 1700 32.5 27 ..8 2.0 3705 1508 1000 0.,15 0065 127 195 4
feuilles Agées (fin Sp) 31.2 1304 35.8 29 .. 5 2.9 42 ..8 11 .. 3 600 0.,21 29 0C 0.67 93 140 4feuilles sèches (ss) 76.. 2 3.. 7 45.5 4001 2.. 0 44.3 9..9 6..5 0,,27 4.~ 0.36 5 15 1
Phaseolus lathyroides260 0floraison=extrémi tés tendres (SS) 2002 1701 3502 20 .. 5 50 2 4700 1002 1.6 0.. 16 0..81 130 160 5
Vip UIlgUiculata.86,,4foin de Niébé 91 .. 4 13,,6 36.. 3 2404 3.,9 51,,7 6.5 0.. 9 0,,73 0,,80 94 115 5
- 115 ..
Le taux de mati~:res s~che9 des graminées annuelles varie de 20 à 50 po 100
selon le stade végétatif et ces plantes fournissent un aliment de qualité moyenne
à excellente, assurant gain de poids et production de laito
En Septembre, les graminées annu.elles traversent brusquement les stades
phénologiques de montaison et floraison et seules les emémités tendres sont
alors appétées.
Cten1um eleganse jusqu~alora peu appété est alors consommé comme les
espèces déjà citées g
Le taux de matières sèches des extrémités consommées oscille alors entre
30 et 50 po 100 mais la valeur founagère de ces aliments est seulement de qualité
moyenne à médiocre ..
En saison s~chep les pailles de graminées annuelles sont de valeur médiocre ;
leur valeur énergétique peut assurer l'entretien des bovins mais leur taux de matières
azotées digestibles est très bas. Ces pailles forment néanmoins la ration d'encombrement
des bovins et sont consommées dans llord.re suivant g
Diheteropogon bagerupii
S©hœnefeldia gra,@ilis
Pennisetum pedicellatum
Cencll:ro.s biflorus
Eragrostis tremula
Andropogon pseudaprlcus
Ctenium. elegans
SOOizach;yr.1:wn exile
A proximité des campements de saison sèche, Loudetia togoensis bien
que peu recherché, finit cependant par disparaîtras
... 116-
Andropogon gayanus var.. tridentatus œractérise les savanes panachées..
Cette espèce se rencontre également de façon dispersée sur sol dunaire dans les
fo~tions Ca où elle semble se trouver en limite de son amplitude éoologique
et elle y est très sensible aux attaques des termites et à lU action des feux tardifs..
En saison sèche, elle émet des pousses basilaires dans la formation A4
alors que ces rejets nVapparaitront ailleurs quuavec la réhumidifiœtion de
Patmosphère précédant de quelques semaines l uarnvée des pluies"
Ces pousses basales de pleine saison sèche et fin de saison sèche,
sont fort recherchées par les troupeaux.. Elles ont une valeur fourragère uUbonne Ull
mais leur rendement à Phectare est très faible de 1'ordre de 15 à 50 kg de
matières sèches à Phectare..
En pleine saison des pluies, les feuilles œsales di AndJ.-opogon gayanus
sont peu recherchées par les bovins qui leur préfèrent les pousses de graminées
annuelleso
En fin des pluies, après la montaison de toutes les graminées, les
feuilles basales d l Andropogon gayanus et les extrémités florifères des chaumes
sont de nouveau très appréciées avec une valeur fourmgè1'8 bonne à moyenne et une
production appétible de 2 à 4 t/ha de matières sèches"
En pleine saison sèchs p les feuilles desséchées sont très peu recherchées
par le bétail et leur valeur fourragère est de qualité médiocre ..
Dans cette zone, Andropogon gayanus est une plante fourragère appréciée
à deux périodes de l'année g
= fin de saison sèche, début des pluiesp
- fin de saison des pluies, début de saison sèche ..
Les éleveurs y ont adapté rythme de transhumance et rythme de pâture ..
.... 117 -
Les transhumants du Delta vif au cours de leurs déplacements, leurs
troupeaux de mères suitées qui effectuent une transhumance limitée et les tlergers
des colons de l'Office du Niger, campent!) à ces périodes, à proximité des p~ours
de savane pana.chée et ils ne séjournent que quelques jours au même endroit.
En dehors de oes périodes, ils campent de préférence à proximité
des mares environnées de parcoU1'Sl à graminées annuelleso
Ces légumineuses présentent un oycle phénologique décalé par rapport
aux graminées et leur abondance dépend souvent de l'importance des pluies fin Ao'O.t,
début Septembre.
Elles arrivent à montaison-!floraison fin septembre, début octobre"
à une période où les graminées annuelles, en cours de fructification, sont délaissées
par les bovins..
Les extrémités fleuries portant de jeunes gousses tendres sont alors
recherchées par les bovins, en particulier celles de g
Cassia mimoso!des
Crotalarla a trtlru.bens
Indigofera prieureana
Tephrosia linea.ris
Zomia g10Midiata
ces espèces sont diversement réparties dans les parcours:
Cassia mimosofdes indique souvent" comme Zor.nia glocbidiata un
certain. surptltu.rage de saison des pluies, mais avec une répartition très large
sur tous les sols sableux et en particulier les terres en jachères.
Zornia glochidiata présenta une amplitude écologique plus restreinte
et se mu!tiplie surtout sur pénéplaines sableuses dans les formations à Sahoenefeldia
gracilis de type Ca2, Ca3 et Cb.
- 118 ...
Indigofera prieureana est une espèce qui se présente en grosses taches
dans les faibles cavités des ermes à Schoenefeldia gracilis ..
Tephrosia linearis est encore plus localisé et limité aux creux mouilleux
des mêmes formations ..
Crotalaria atrorubens" très appété p accompagne souvent l'espèce pré©é
dente et est fréquent dans la savane plnachée ..
Les extrémités appétées de oes espèces}'de valeur fourragère exoellente
à supérieure, sont riches en matières azotées et complètent ainsi la ration de fin
de saison des pluies, constituée de graminées .dont la valeur fOUITa~re est seula:œnt
moyenne à médiocre ..
Certaines convolvulacées et en pa.rtiaulier Ipomœa ooscinos~rmag
fréquentes sur sableg sont abondantes à Pombre des ligneux et assooiées à Hibisous
asper et Monechma oiliatum, cette dernière espèce devenant fréquente dans la forrœ.tion
A3 à Pterocarpus lucens..
Toutes oes espèces sont aux stades floraison-fructification en début
de saison sèche et leurs extrémités florifères sont très recherchées des bovins à cette
période .. Leur valeur fourragère est de qualité exoellente et leur taux de matières
azotées est élevée
Borreria stacbydea, fréquent dans la savane panachée, produit des
infrutescences de valeur fourragère de qualité supérieure!, qui sont également
très appréciées des bovins en début de saison sèche ..
Blepharis linariifo1iag fréquent dans les formations à Sclloeœfeldia
graoilisp fournit des infrutescences de valeur fourragère de qualité excellènwp qui
sont assez bien appétées en pleine saison sèche ai.n.si que les infrutescences sèches
de Borreria stachydea et les pailles de Moneœma c1liatum..
... 119 -
,,,,,/__.;;;2011d• 5w,_- E"""SPE=CE_S~L;:;,;I GNE~U_SE;;;;;,;;o,s 1
Acacia seyal présente selon les stations des variations de rythme phénolo
gique ~ l'instar d'Andropogon gayanuso Il reste défeuillé en saison sèche sur forma
tions sableuses alors qu'il reverdit, fleurit et fructifie dès janvier sur les limons
du delta mort et du Fala de Malodo.
Feuilles et fruits~ de valeur fourragère RDsupérteure" sont très recherchés
par les moutons et les chèvres~ mais les bcrnns apprécient également les jeunes
gousses non lignifiées.
Combretum gbazalense a un comportement identique et les jeunes feuilles
appétées par les bovins, ont UI.le valeur fourragère supérieure aveo une teneur en
matières grasses très élevée.
Guiera senegalensis produit également en février, sur A4 et B2, de jeunes
pousses, faiblement appétées ici, dont la valeur four~re est encore ~supé:rieureVll.
Ziziphus mauritiana reverdit en février sur les formations ~ Pterocarpus
lucane, ~ Andropogon gayanus et sur les limons du Fala de Molodo. Les jeunes feuilles
de valeur fourragère DUsupérieure" sont très recherchées par les moutons et les chèvres..
En fin des pluies~ les feuilles de Boscia senegalensis et de Grewia bicolor
sont consommées par les bovins dans les formations à Pterocarpus lucens sur limons
du deIta mort et du Pala de MoloOOo Ces feuilles sont de valeur fourra~re "supérieure"
et très riches en matières azotées.
Les feuilles de Pterocarpus lucens constituent le vér.l.table "pâturage
aérien" de la région. Elles font l'objet dVun commerce actif au marché de Niono
où elles sont reoherchées pour l'affouragement des moutons de case. Alors que les feuil
les tombent normalement fin novemb~1) décembre pour être remplacées en avril, les
rejets après émondage, conservent leurs feuilles beaucoup plus tard, jusqu'en février.
En répartissant judioieusement l'émondage sur des branches jeunes et âgées, il est
donc possible d'assurer une produotion rontinue de feuilles fraîches tout au long de
la saison sèche..
- 120 ...
La valeur fourragère de ces feuilles est de qualité supérieUN avec
0,77 tIF et 153 g de matières azotées digestibles au kg de matières sèches et un rapport
!M. de 200" Il eàt intéressant de remarquer que ces valeurs sont très voisines de
cIfflea .de la grài.ne de coton: Op75 UFlI 170g de MAd et rapport~ = 225..
LI émondage de Pterocarpus lucane pourrait donc être envisagé en
remplacement de la graine de coton pour supplémentation de la rationo Ces feuilles
ont de plus l'avantage d'apporter de Peau :physiologique en saison sèche (58 po 100
d'eau dans les feuilles)o
Les feuilles sèches tombées au sol sont avidement recherchées par les
bovins en saison sèche, feuilles tombées naturellexœnt ou feuilles se détachant après
le passage d8un feu couranto Leur valeur fourragère est encore excellente et il
est curieux de suivre le troupeau s~en allant d'un arbre à. 1 iautre pour glaner ces
feuilleso
En février-marsp les troupeaux recherChent en même temps sur formations
sableusesp les fleurs tombées au sol "de Bombax COBtatum"
Ces fleurs très sucréesp sont pauvres en matières azotées mais présen....
tent une valeur énergétique supérieure (0,89 tIF/kg de MaSo)"
Khaya senegalemis est un arbN assez fréquent sur les togguérés en
limite du delta vif et il est planté le long des pistes desservant les casiers de
l'Office du Niger" Il est souvent émondé par les pasteurs peuhls en saison sèche
(Nord Dahomeyp Sud Niger) et la valeur des feuilles est excellents o
Acacia albida.p appelé libalanza.n~' par les bambarasp est fréquemment
planté dans les terrains de cultures des villages/) en particulier sur stations
sablonneuses de type Ca2, Ca.3o
ses fruits tombent au sol en saison sèche et sont très recherchés ;
ses feuilles, qui ont la particularité de tomber aux premières pluiesp peuvent être
consommées, après émondagep tout au long de la saison sèche .. Feuilles et fruits ont
une valeur fourragère "supérieure"..
... 121 =
La paille de riz est Bouvent considérée comme un fourrage intéressant
malheureusement peu utilisé par le bétail et le plus souvent brOlé pour dégager
les rizières à la remise en culture o
Toutes les analyses de paille de riz montrent pourtant que c ij est un
aliment de valeur four:ragère médiocre" seulement utilisable comme aliment de lesto
La valeur fOUITagè:re d.6 la .paille de riz tout en restant médiocre g varie cependant
avec la quaJ.ité de la cul'ttJ.N et elle est beaucoup plus riche lorsque la cultu.re
a été mal conduite, g:râce aux chaumes non parvenus à maturitéo
Après ré~olte du riz qui se fai t habituellement par ooupe à 30 à 40 cm.
du solI' les bases de chaume mêlées aux :repousses ont une valeur enoore plus satia=
faisante. Les repousses, prélevées séparément" ont d'ailleurs une valeur fourragère
moyenne 0
Les pousses de saison sèche de Paspalum orbicula:re y sont souvent
abondantes et améliorent la valeur du mélange ave© une valeur fourragère propre
de qualité moyenne 0
Après la ré©olte du mil" les champs sont brutalement envahis par les
troupeaux qui consomment les rares pousses basales et les feuilles ~gées mais
vertes de valeur fourragère excellente ainsi que les feuilles sèches et même les
tiges de qualité médiocre ..
Cultivé en association avec le mil, le niébé fournit un foin bottelé
de qualité supérieure" qui est souvent vendu sur les marchés pour 1 ~ affouIflgement
des chevaux et des moutol'lS de œœo
Phaseo]UB lathyroides est une légumineuse plut8t bisarmuelle qui peut
~tre cultivée sous irrigation dans les casiers de l'office du Niger.
Fin novembre" une parcelle était au stade f1orai.son-froctification
à la station zoote©hnique de Ni((j)1'lCo Pour une production de 131'5 tonnes/bal' 4 ton
nes d'extrémités f1.©r1fèrelEJ et feuillues étaient appétibles avec un taux de
20 pe100 de mati~ras sèchelS et une valeur fou.r.ragè::œ supérieureo
- 122 al
cette légumineuse a domé entière satisfaction à la station IRCT
lRAT de Kogoni, où elle était intégrée dans l°assolement coton-blé dur avec une
rotation de 4 ans z coton ... coton ... Phaseolus ... blé ..
Après arrachage et brOlis des pieds de coton vers le 10 janvierp
cette plante fourragère est semée entre le 20 février et le 10 mars à raison de
15-20 kg de graines à l'ha et léger enfouissetœnt par un simple grattage des
billons à coton..
Le semis est suivi dRune irrigation de 1500 m3/ha et la au.lture
reçoit ensuite toua les 10 à 12 jours jusquRau 1er juinp une irrigation de
600 m3/ha"
La parcelle fourragère est pâturés p mais pourrait être fauchée ..
La première pâture intervient 1 mois après le semis et 5 jours après une irrigation~
pour éviter la détérioration de la structure du sol par piétinement .. Trois exploi
tations par pâture sont possibles de mars au 1el' juilletp date à laquelle les trou
peaux quittent les casiers et vont en transhumance sur les parcours naturels ..
En saison des pluies, la pâture est fauchée trois fois avec une
produotion de 10 à 15 t/ha de matières vertes laissées sur le sol en muloh1ng..
Les troupeaux reviennent exploiter la pâture à partir de novembre
jusqu'au 1el' juillet avec un temps de repos de 30 à 45 jours et une irrigation tous
les 10 à 12 jours..
La pâture est retournée en ootobre p Phaseolus occupant le terrain
pendant 18 mois et le blé dur entre dans l'assolement en culture dérobée de saison
fI'a!che .. Le rendement moyen en blé bénéficie du préoédent Phaseolus et atteint en
moyenne 14 qx/hao Au battage du blé" le nettoyage du grain au tarare fournit la
semence de Phaseolus issue des repousses dans la culture du blé ..
Le coton intervient alors dans l'assolement pendant 2 ans où 11
oooupe le terrain de mai à janviero Seule cette cultu:re est fertilisée avec 200 kgj'bB.de triple super (45 p .. 100 de P205)au labour et 200 kg d'urée épandus à. la main le
long de la ligne 30 jours après la levée et enfouis par le premier sarclage"
30 U E NE UR EN
- 123 -
JI: LEMENTS O)/J) l N E RAU X
OJ ES ~ S PEe E S Lh.PPETEES
Les be~oins j~urna.lieI"S des bovins en maçro-élpnts (36) sont
évalués par 100 kg de p~ids vif à g
5 g de chlorure de sodium
5 g de calcium
3 if de phosphore
ce qui correspond par kg de matières sèohes ingérées à :
2 g de chlo1"l.U'9 de sodium ou 0,,2 p0100 de MS
OIlS g de sodium ou. 0,,08 p .. 100 de MS2 g de caloium ou 0,,2 p0100 de MS
1p 2 g de phosphore OlU 0,,12 p.. 100 de MS
et 2 g de magnésium @u 0,2 p0100 de MS
La proportiM des macro-éléments doit par ailleurs être telle q1.l8
le rapport p:~siJm doit être oompris entre 4 et 6, celui de ;:19;: entreo um calm os 1'8
et 1,7 et celui de MagnéSfum inférieur à 3-4..
Les ol1go...éléments sont nécessaires dans la ration mais leur exc~s"
comme leur insuffisance peut provoquer des troubles (45)0
= 124 •
Les fourrages contenant plus de 3 à 4 mg de Sélénium par kg de
matières sèches provoquent des intoxicatioElS g alors qu'une carence se traduit par
des troubles de la fertilité des animaux.. Le dosage de Sélénium adsorbable s'avère
très délicat et ne se fait pas systématiquemente Les four.rages tropicaux présentent
généralement une richesse en Sélénium convenable o
Le Mqlybdène est torllU6 lorsque le fourrage en contient plus de
20 à 30 mg nar kg de matières sèches l1 mais la composition habituelle ne dépasse
pas 3 à 5 mg. Les carences en Molybdène favoriseraient l'accumulation de cuivre
dans le foie e
Une richesse en cuivre 1nférieu.xe à:3 mg par kg de matières sèches
peut provoquer de l'anémie et une stérilité temporairee Les fourrages des pays
tempérés contiennent de 4 à 6 mg par kg de M..So
Les besoins minimums des bovins sont évalués à 5-6 mg de cuivre par
kg de matières sèches (5 à 6 mg.) 0
Aveo moins de 0,05 à 0,07 mg par kg de matières sèches en cobalt,
les animaux peuvent présenter des symptêlmes de carenoa g défaut de croissance,
amaigrissement, anémie, pelage rude et peau squameuse ll mais les fourrages con
tiennent habituellement entre 0 11 1 et 0 93 mg par kg de MS e
Les besoins des bovins en cobalt sont de 0,10 mg par kg de matières
sècheSe
Un excès de Map.ganàse de l' ord:il:'e de 700 mg par kg de matières
s~ches peut provoquer la tétanie d'herbage, mais les carences se traduisant par une
chute de la production de lait et diminution de la fertilité, sont rareso
Les four:r:ages oontiennent habituellement 50 à 150 ;Jg alors qu'un
minimum de 10 mg permet le maintien doune production laitièI'6e
Les besoins en~ sont de l'ordre de 20 mg par kg de MS g mais
ils augmentent avec une trop grande richesse en calciumo Les carences en zinc
peuvent se traduire par des lésions cutanées (Parakératose).
- 125 -
Une trop grande richesse en Aluminium dépassant 400 mg gène ltassimi_
lation du Cuivre et du Phosphore et sera dVautant plus grave que le taux de
Phosphore sera faible.
Les besoins en m. sont de 50 mg par kg de matières sèches. L'exoès de
fer n'est pas gênant et les maladies de carence (anémie) sont rares et liées à
celles du cobalt.
Les besoins des bovins en~ sont faibles de l'ordre de 400 à 800
microgra.mmes par jour, mais les carences en iode provoquent des gaitres et des
accidents au cours de la gestation. Le dosage de l'iode est trop aléatoire pour
être réalisé de façon systématique.
- 126 -
../ __3w.,_2pL---_TE=NE=UR;,;...;;:EN~MA;~CR~0..-,;ELEMEN==T=S~DE=S~ES~PE:.=CE~S~APP~E~'TE:;::ES==-~___'I
SILICE
Dans les graminées, la teneur en silice varie de 2 à 4 p,1 00 dans les
pailles pour atteindre 5 à 7 p,100 au stade de montaison, Le taux de 10 p,100
chez Paspalum orbiculare s'explique par le fait que cette espèce pousse en milieu
engorgé où la teneur en silice est toujours très élevée (dans les paillelSl et
repousses de riz, il varie de 10 à 15 po 100).. Le taux de silioo est très élevé
chez Brachiaria defiem et dans les pousses basales de saison sèche d'And:ropogon
gayanus, ce qui révèle un dépat éolien de sable fin sur les feuilles de ces
plantes,
Chez les espèces ligneuses, le taux de silice est très faible et le
plus souvent inférieur à 1 p, 100, I~ est plus élevé dans les feuilles de Boscia
senegalensis avec 2,,3 p,100,
CALCIUM
La teneur en calcium do!t atteindre 0,2 p, 100 pour satisfaire lelSl
besoins des bovins, ce qui est pratiquement le cas pour tous les prélèvements
analysés..
ce taux varie de Op 16 à 0,4 p,1 00 chez les graminéeso Il est de 0,6
à 1,8 p,100 dans les productions des espèces ligneuses, Il peut dépasser 4 p .. 100
chez Monechma ciliatuIn,
PHOSPHORE
La teneur en Phosphore de 0,12 po 100 est atteinte dans les productions
vertes des graminéesp mais les pailles sont pauvres avec un taux oscillant autour
de 0,03 p.. 100p sauf les pailles de riz aveo un taux de 0,10 po 1000
Les productions des espèces ligneuses ont de 01' 13 à 0,28 p .. 100 de
Phosphore, mais les feuilles sèches de Pterocarpus lucens sont assez pauvres 1 0,08
po 100 de Phosphore,
- 127 ...
RAppOIlT ,
Ce rapport devrait varier entre 1 et 1,7 pour Atre satisfaisant et c'est le
cas pour Schoenefeldia gracilis au stade de floraison.
Il est entre 2 et 3 pour les pailles et repousses de riz, mais il atteint
6 à 12 dans les productions de graminées des parcours.
Il peut atteindre. 19 dans les feuilles sèches de Pterocarpus lucens
et jusqu'à 42 dans les pailles de Monechma ciUatum.
Il y aurait généralement excès de Calcium vis à vis du Phosphore dans
les parcours étudiés.
MAGNESIUM
La teneur en Magnésium doit atteindre 0,2 p.100 pour que les besoins des
bovins soient satisfaits.
Le taux de Magnésium est habituellement légèrement inférieur chez les
g.œ.m1nées où il os(O)111e entre 0,08 et 0,1S p.100, mais il est satisfaisant
chez Di.heteropogon ha.gerupii et Paspalum orbiculara.
Il est acceptable chez les espèces herbacées diverses et les productions
des espèces ligneuses. Il peut atteindre 0,5 p.100 dans les fleurs de Bom'bax
costatum et dépasser 1 p.100 chez Monecl1ma ciliatum.
BAP.P0RT
Ce rapport doit être inférieur à 3 ou 4 et c'est généralement le cas
dans les fourrages analysés. Il est le plus faible chez Brach1aria defiem (O,s)
et le plus élevé dans les feuilles de Ziziphus mauritiana (10.0). Il est également
trop élevé chez Phaseolus lathYroides (5.6).
SODIUM
Le taux de Sodium acceptable de O,OS p.100 n'est jamais atteint dans les
échantillons analysés. Les fourrages ont de 26 à 53 me de sodium comme la plupart
des fourrages tropicaux et ils sont donc très déficitairas en sodium.
LRAPPORT Na
Ce rapport dev:rait être compris entre 4 et 6 alors qu'il varie entre
275 et 765.
Tab.7 1 TENEUR EN ELEMENTS IolINERAUX DES ESPECES APPETEES
Espèce - stade - période MS Elements minéraux en p. 100 de MS Rapports~SP~ saison des pluies p.100SS saison sèche MS Mat.min. tns.o~) Ca P Mg K Na r&. ~
Ktot. ..~, ~,.... P NA.
Graminéeé annuellesBrachiaria deflexafloraison (fin Sp) 47.1 16.5 11.6 0.406 0.068 0.480 1.47 - 6.0 0.8
Ctenium ele}pailles (SS 95.5 3.8 2.4 0.262 0.038 0.078 0.43 - 6.9 3.4
Dihe teropogon hagerutimontaison-floraison SP) 28.4 9.1 5.2 0.403 0.144 0.329 1.33 0,0046 2.8 1.2 290pailles (SS) 94.8 4.2 2.3 0.345 0.032 0.224 0.56 - 10.8 1.5
Paspalum orbicularerepousses sur rizières (SS) 27.6 16.2 10.3 0.673 0.164 0.421 2.27 - 4.1 1.6
Pennisetum pedicellatumfloraison-extrémi tés (fin sp) 29.2 9.6 4.2 0.193 0.226 0.159 2.48 - 0.9 1.2pailles (SS) 94.8 7.8 4.6 0.172 0.038 0.185 1.49 - 4.5 0.9
Schoenefeldia gracilisfloraison (Sp) 47.5 9.4 7.0 0.160 0.103 0.090 0.78 - 1.6 1.8pailles (SS) 94.1 6.3 4.6 0.217 0.028 0.118 0.46 - 7.8 1.8
Graminée vivaceAndropogon gayanusfeuilles basales ~fin sp) 36.5 5.7 2.7 0.271 0.127 0.145 1.26 - 2.1 1.9feuilles basales SS) 95.1 6.8 3.9 0.385 0.030 0.180 0.92 - 12.8 2.1repousses basales (SS) 41.8 17.1 13.6 0.468 0.139 0.155 1.39 - 3.4 3.0
Légnmineuse herœ.céeZornia glochidiatafloraison-fructification (sp) 32.1 6.6 1.2 0.975 0.140 0.260 1.19 0,0044 7.0 3.8 270
Espèces herœ.cées diversesMonechma cillatumfloraison-extrémi tés (fin Sp) 29.3 18.4 2.9 4.92 0.172 1.126 2.68 0.0035 28.6 4.4 765pailles (SS) 95 0 6 17.8 4.6 3.389 0.079 0.915 2.25 - 42.9 3.7
Espèces ligneusesAcacia seyalfeuilles (SS) 42.8 6.5 0.7 1.350 0.163 0.281 1.15 - 8.3 4.6fruits verts (SS) 29.8 5.2 0.2 0.735 0.278 0.290 1.29 - 2.6 2.5
Bombax costatumfleurs sècœs (SS) 95.3 8.6 1.1 1.594 0.133 0.586 1.49 - 12.0 2.7
Boscia senegalensisfeuilles Agées (SS) 57.6 8.5 2.3 0.765 0.070 0.470 1.20 - 10.9 1.6
~1
Tab.8 1 TENE1lR EN ELEMENTS MINERAUX DEs ESPECES APPETEES (suite 1)
Es~e - stade - période p~oo1 Elements miœraux en p.100 de MS Rapports~SP ~ saison des pluies Mato Ins.ClH Ca p Mg K Na .Q!. ~ KSS saison sèche MB
min.-tot. (silice p r'1g Na
Combretum. gbazalensejeunes feuilles (SS) 29.9 6.3 00 1 00629 0.238 O.m 1.93 co 2.6 1.7Grena bicolorfeuilles Agées (fin sp) 44.9 8.8 0.5 1.764 0.157 003'79 1.64 co 11.2 4.7Guiera senegalensisjeunes feuilles (SS) 37.9 5.0 006 0.686 0.176 00 228 0.fJ7 - 3.9 3.0
Xhaya senegalensisjeuœs feuilles (SS) 32.8 6.5 0.7 1.228 0.159 0.249 1.45 .. 7.7 4.9Pterocarpus lucansfeuilles âgées (fin sp) 42.4 7.3 0.3 1.303 0.156 0.400 1.63 0.0026 8.4 3.3 625feuilles sèches au sol (SS) 94.9 6.4 006 1.466 0.075 0.469 0.78 = 19.5 3.1
Ziziphus mauritiansjeuœs feuilles (SS) 43.0 8.4 0.7 1.793 0.215 0.179 1.38 - 8.3 10 0 0
Prgduits de 9~tum'Oryza sativariz cultivc5)pailles en culture soi8l1- .(SS)94..E 16.0 11.4 00260 0.107 0.129 2.20 - 20 4 2.0pailles en culture eJttens1v~)91.~ 14.1 10.4 0.282 0.108 0.088 1.51 0.0049 206 3.2 310chaumes et 1"8p0u8ses (ss) 59..~ 19.1 15.3 0.195 0.086 0.156 1073 - 2.3 10 3
Pbaseolus lB.thJ]:Oidesfloraison-eJttrimitlSs (ss) 20." 10.2 1.6 20 211 0.197 0.393 1.46 0.0053 11.2 506 275
1\)1.0
1
= 130 ..
/ 3.3. - TENEUR EN OLlGO-ELEIIŒNTS DES ESPECES APPETEES 7
CUIVRE
T,es besoins minimums des bovins sont de 5 à 6 ppm de matières sèches.
Ce taux est atteint dans les fourrages des parcours et il est même de 10 ppm
chez Zornia glochidiata.,
Mais la paille de riz analysée nIa que 1,9 ppm de cuivre ..
COBALT
Les besoins des bovins sont évalués à. 0, 10 ppm de matières sèches.
Le taux dE. Cobalt tes fourrages analysés est toujours supérieur et il atteint
même 1,3 ppm chez Zornia glochidiata et 1,6 ppm chez Moneehma ©iliatum.,
La teneur des fourrages en manganèse est considérée oomme normale entre
50 et 150 ppm. C' est le cas pour les légumineuses comme Zornia glocb.idiata et Phaseolus
lathyroidesa
Le taux de Hanganèse est voisin de 300 ppm chez le s graminées et il atteint
même 1463 ppm dans les feuilles de Pterocarpus lucens mais les risques de tétanie
d 'herbage semblent exclus en saison sèche ..
Les besoins en zinc de 20 ppm sont toujours satisfaits car la teneur en zinc
varie de 20 à 50 ppm dans les échantillons analysésa
.ALUMINIUM
La teneur des fourrages en Aluminium ne devrait pas dépasser 400 ppm et
c'est le cas dans la plupart des espèces appétées..
Le seuil de taxieité est dépassé à la montaison chez Diheteropogon
hagerupii et la teneur en maIl8l3.nèse atteint 1.065 ppm chez Zo:mia gloohidiata"
légumi.neu~e très appétée en saison des pluies. Heureusement g la richesse en Phosphore
de cette espèce est convenable et son taux de ouivre est très élevéa
Les besoins en Fer de 50 ppm sont partout satisfaits, la teneur des
échantillons variant de 200 à 500 ppm et la richesse en fel va de pair avec celle en
Aluminium.
co 131 _
Tabo 9 g TENEUR EN OLIGO-ELEMENTS DES ESPECES APPETEES
en ppm de matières sèches (mg/kg)
Espèces-Btade-Période MS Cu Co Mn Zn Al FeSP=saison des pluies p .. l00SS=saison sèche r·m
Grnmjah .lnPuelle
Diheteropogon ha.gerupii
montaison (sp) 280 4 5..4 1.. 15 270 51.5 569 391
Légpmipeuse herbacée
Zornia glochidiata
flo:raison (SP) 32.. 1 10.2 1.28 160 34.. 9 1065 519
E§pèce herbacée
Monechma cillatumfloraison (fin SP) 2903 502 1063 588 32 ..8 866 409
Espèce limeus'Pteroca.rpus lucens
feuilles âgées (fin Sp) 42 ..4 5.. 2 0078 1463 41.9 176 217
Produits de cultures
Oryza sativa (riz cultivé)
pailles en cultuxe extensive 9103 1.. 9 0.. 33 313 1905 190 219(Ss)
Phaseolus lathyroides
flomison (ss) 20,,2 709 0.. 63 99 2702 208 308
La ration dllappoint des animaux en pâture sur la station d'embouche
devrait comprendzlt un complément minéral avec Phosphore, Magnésium et Sodium.
... 133 ....
4.. .0==' R 0 DUC T l VIT E E T rr.r ALEUR OJ E S
j]=JARCOURS
Le terme de l'paroours'' ou terrain de parcours est adopté de préférence
au terme de pâturages" car il exprime mieux la notion d'exploitation extensive
des formations végétales par les troupeaux..
La valeur des parcours résulte de l'ensemble des espèces appétées
présentes sur ces parcours"
Les parcours du delta mort (Dm) à l'Est de Niono et les parcours du
continental terminal (Ct) au nord de Sokelo peuvent ~tre réunis en 3 grands
ensembles"
- parcours à Loudetia togoensis et Pterocarpus lucans
A1 p A2 p A3 sur Dm et 1 et 2a sur ct
c=o parcours à Andropogon gayanus
A4 p B1 et B2 sur Dm et 2b et 30 sur Ct
... parcours à Schoenefeldia gracilis
Ca et Cb sur Dm ; 3a et 3b sur Ct"
LaUoB"T.. ou mité bovin tropical de 250 kg ne peut ingérer que 6,25 kg de
matières sèc.u... .:i par jour qui doivent lui procurer énergie (W) et matières azotées
(MAd) dont il a besoin pour son entretien et éwntuellement gain de poids ou
production laitière ..
La charge théorique des parcours peut en résulter en évaluant à 7 kg
de matières sèches" la ration de l'Elnimal pendant 3 mois de saison des pluies
et 9 mois de saison sèche : 630 kg en saison des pluies et 1890 kg en saison sèche"
-1~ ...
Aw@ 'llœ exploo.tation oont1.mle du parcours, le 1/6 de la production
primai1'$ de matières i1llèches appétibles peut être consammé en saison des pluies et
le 1/4 eIl. saison sècb@CI Avec une exploitation lim:itée à la saison s~che, la
moitié de la productivité primaire peut être consomméeCl
A1ns1~~r un UBT, la productivité prima:i.re doit être à
1 'heotare da g
3.. 780 kg (630 x 6) plOJW? la saison des pluies..
3C1780 kg (1,,890 x 2)~ la saison sèche sur parcours en repos en saison des pluies..
7"560 kg (1.890 x 4) pol:i.r la saison sèche sur parcours exploité toute l t armée.
Les œl1J©l!ne C~ saison sèche étant les plus difficiles à satisfaire,
il en résuJ.w qu'aw© uœ productivité primaire de 7,,560 kg/ha, il est possible de
n.oo.n.-ir 1 D'BT à l'~ctar@J soit en le laissant toute l'année SUl" le parcours, soit
en limitant la pâture à la moitié du pa;reours en saison des pluies et à lOaum
moitié IltXl saiaon s~.
Si la ratiœ d'encombrement ainsi foumi&' ~ satisfait les besoins en
éMl'giS (UF)" les œoo:i.1ls en az©te ne sont généralement pas assurés en saison sèche"
La pl'@duot1@n M :ma:t::L~res sèches appétibles étant comparée aux 7.560 kg
nécessaires à l'e.ntreti19n dhm UBTf} permet de définir la charge théorique du parcours.
Les parooUr's peuvent alors être répartis en classes de valeur :
classe 1 charge d'un UBT pour 1 ha. ou moins
classe 2 : cllarge d'un UBT peur 2 à :3 ba
clasS8:3 charge d'un UBT pour 4 à 5 ha
classe 4 z cihar'ge dO un UBT pour 6 à 10 ha
olaSMl 5 : c1:large d'un UBT pOUl." plus de 10 ha..
... 135 ...
/ 4" 1, ... PARCOURS A LOUDETIA TQGOENSIS ET PTEROêARPûS LYCEN~ 7
Le parcours Al a une productivité primaire herbacée de l'ordre de
5 t/ha de r·TS dont 1 tonne appétib1e, Loudetia togoensis étant dominant mais
pratiquement non consommée
Cette productivité autorise une Charge annuelle de 7 9 5 ha par UBT,
le parcours est de classe 4 et l'apport de matières azotées peut être obtenu par
l'émondage de Pterooarpus lucense
Le parcours A2 diffère du précédent par la densité de Fterocarpus
1ucens et la dominance de Pennisetum pedicellatum dans le tapis herbacé.. La
productivité primaire est de 3 tonnes/ha entièrement appétib1e, qui autorise une
charge de 2,5 ha par UBT, et le parcours est de classe 2.
L'apport de matières azotées peut encore ~tre obtenu en saison sèche
pir l'é.nondage de Pterocarpus lucens mais le sol moui11eux et soufflé est très
mou en saison des pluies et il semble improbable d'y conduire les troupeaux
en pleine saison des pluies..
Dans le parcours A3" la strate herbacée s'enrichit en Schoenefe1dia
graci1is et pour une productivité primaire de 2,750 kg/ha de MS, 1 tonne est
appétib1e o La charge théorique est de 7,5 ha par UBT et le parcours est de classe 4
L'apport de matières azotées peut être obtenu en saison sèche par
é~ondage de Pterocarpus lucans"
Le parcours 1 du continental te:m.inal est de la brousse ti~e. Ce
parcours a une valeur négligeable èn saison des pluies et pleine saison sèche alors
qu'il est un excellent ref'uge pour les fauves et les lions en particulier.
En fin des pluies, les très nombreux Pterooarpus lucene ~uvent
fournir un appoint azoté intéressant"
Le parcours 2a présente un tapis herbacé lâclle à Loudetia togoensis
parsemé de rares graminées appétées comme Diheteropogon hagerupii et Eragrostis
tre!IIl.Üa -.
La productivité primaire est de 875 kg/ha de MS dont 350 kg appétibles ;
la charge théorique annuelle est de 20 ha par UBT et le parcours est de olasse 5.
Grâce aux feuilles de Pterocarpus 1ucens, les besoins azotés de la
ra. tion sont couverts en début et fin de saison sèche.
.. 136 -
Le parcours A4 présente un tapis herbacé dominé par 2 graminées
appétées: une espèce vivace Andropogon gayanus et une espèce annuelle
Diheteropogon ha.gerupii ..
La productivité primaire herbacée est de 4 tonnes de matières
sèches à l'hectare dont 3 tonnes appétibles.. La charge théorique est de 2,5 ha
par UET et le parcours est de classe 2..
En fin de saison des pluiesp l'apport azoté est fourni par Andropogon
gayanu.sg par les nombreuses espèces herbacées diverses et les feuillas de Ptero=>
carpus luœns9
En pleine saison sèche f les beooins azotés sont pratiquement satis
fai ta par les repousses d'Andropogon gayanusp les jeunes feuilles de ligneux et les
feuilles sèches de Fte:roœrpus lucane"
Le parcours Bi se différencie surtout du pa.:roours préoédent par
une plus grande richesse de la strate herbacée en espèces appétées et dans la
strate ligneuse par l iabondance de Combretum gbazalense au détriment de Ptero=
carpus lucens..
La productivité prlmai:re de la strate herbacée est de 4 t/ha de MS
entièrement appétibles ; la charge théorique est de 2 ha par UET et le parcours
est de classe 2$
Les besoins azotés sœ;lt satisfaits en fin de saison des pluies
par Andropogon gayanusp et les espèces herbacées diverses ainsi quOen fin de saison
sèche par Andropogon gayanus et les jeunes feuilles de ligneux 9 mais e:t' pleine
saison sèche, de janvier h Avril p la ration est déficitai:re en azote sur ce par-
Dans le paroours B2p Elionurus elegansp graminée non appétée, est
plus abondante et la. strate l1gne'l!s~ est dominée par Acacia seyal au détriment
de Bombax costatum et Combretum ghazalense ..
... 137 ...
La productivité pri.ma.ire de la strate herbacée est de 3p 5 t/ha de MS
dont 3 tonnes sont appétibles ~ la charge théorique est de 2 p 5 ha par UBT et le
parcours est de classe 2 0
Sur ce parcours p les besoins azotés sont satisfaits en fin des pluies
et fin de saison sèche comme dans le parooura précédento
Sur 19 ensemble des parcours ~ Andropogon gayanus du Delta mort, la
végétation pionnière de jachères est exubérante, avec dominance de Permisetum
pedicellatum et abondance de Moneohma cilla tump Hibiscus asper et Ipomoea cos
cinOSperma.e
La productivitl3 primaire de ce rouvert herbacé entièrement appétible
peut atteindre 8 t/ha de MS dont la moitié est constituée dDespèces herbacées
diverses fournissant une emellente ration azotée en fin des pluies et début de
saison sèche ..
La charge théorique de ce type de jacllères est dCun hectare par UBT
et ce parcours anthropique est de classe 1..
Dans le parcours 2b sur continental te:rmi.IlBJ. p le tapis herbacé est
parsemé de touffes d Il Andropogon gayanus formant parfois des taches denses ;
les autres graminées ont également une répartition hétérogène mettant en
évidence la grande variabilité du sol sous=jacent"
La productivité primaire de la strate herbacée est en moyenne de
1e 970 kg/ha de MS dont 10500 kg appétibleso
La charge théorique est de 5 ha par UBT et le parcours est de classe 30
Andropogon gayanus et Pteroœrpus lucans contribuent à l'apport azoté
de la ration en fin de saison des pluies et fin de saison sèchee
Le parcours 30 est localisé aux dépressions interdunai:res du manteau
sableux, où Andropagon gayanus devient dominant!) ne laissant que peu de place
aux graminées annuelles"
La productivité primaire de la stmte herbacée atteint 60500 kg/ha
de MS entièrement appétibles.. La charge théClrl.que est de 1 ha par UBT et le
parcours est de classe 10
En saison sèche p' les :repousses d9And:fopogon ga.yanus Y' sont ~s
réduites et la ration est déficitai~ en a210te de novembre à maio
Dans œs parcoursp Andropogon gayanus reste toujours présent mais
ses conditions de survie y sont précaires et les touffes sont sensibles aux
termites et aux feux de pleine saison sèche a
Dans le deIta mort à l test de Niooop 4 types de p~ou:rs occupent
les formations sableuses plus ou moins mamelonnées..
Le pa,rçours C§J oolonisant les formations sableuses à :relief accusé 1)
présente un tapis herbacé où graminées annuelles appétées et inappétées sont sen=
siblement à égalité.
Diheteropogon hagerupiil) Sclloenefeldia graClilis et And.ropogon pseu=
dapricus sont recherchés en saison des pluies et produisent des pailles appréciées
en saison sèche alors qu9Indigofe:ra prleureana compUte la. ration azotée en fin des
pluies..
La. productivité primaire du tapis herbacé est de 1a 500 kg/ha de MS
dont 750 kg sont appétiblesa La. charge théorique est de Hl ba pour un UBT et le
parcours est de classe 41) mais les besoins en a~ote n'y sont pas satisfaits en
saison sèche ..
Le 'Qa.rç0Hrs Ca? occupant les onduJ.atians dunaires peu prononcées offre
un tapis herbacé où Elionums elegans inappété est co....o.ominant avec 1gespèce appétée
Diheteropogon hagerupi1 ..
La productivité primaire du tapis herbacé est de 3 t/ha de MS dont 2
tonnes sont appétibles.. La charge théorique est de 4 ha par UE'f et le parcours est
de classe 31) mais les besoins en azote ne sont pas satisfaits en saison sèche.
sur ce parcourtSg les jaçhère§ sont à dominance d'Eragrostis tremula
et Cenchrus biflcI'US avec une productivité primaire moyenne de 21)5 t/ha dont 2
tonnes sont appétibles..
La charge théorique est de 4 ha par UET et ce type de jachère est un
paroours de classe :3 où les espèces herbacées diverses fournissent les matières
azotées nécessaires à la ration en fin de saison des pluies et début de saison
sèche a
.... 139 ..
Le pa.rç9'!1r'S Ca3 occupe les pénéplaines sableuses à très faibles
ondulations aval!:) un tapis herbacé où graminées annuelles appétées et inappétées
st équilibrento
La productivité primaire herbacée est de 1.. 500 kg/ha de MS dont
750 kg sont appétibleso La charge théorique est de 10 ha par UBT et oe parcours
est de classe 4 9 les besoins en azote de la :ration n'y étant pas oouverts en
saison sèche ..
Sur ce pa,rcours 9 les jaghères sont à dominance de Schoenefeldia
gracilis avec une productivité primaire de 2 t/ha de MS dont 1.. 500 kg appétibleso
La charge théorique sur ces jachères est de 5 ha par UBTo Ce parcours de jacl1ère est
de classe 3 et les besoins azotés sont satisfaita en début de saison sèche grâoe aux
espèces herbacées diverses..
Le m::œours Ob des bas de pente sablonneux et des zones
très pâturées des parcours Ca2 et Ca3 se oam©térise par la dominance de SMoene
feldia gra©ilis et Pabondan©e de Zornia glocbidiatao
La produ©tivi.té primaire du tapis herbacé de oe parcours est en
moyenne de 10 750 kg/ha de matières soohes dont 1,,500 kg appétibleso La charge
théorique qui en résulte est de 5 ha par UBT et le parcours est de classe 3, mais
les besoins azotés de la ra:tion ne sont pas couverts en saison sèohe"
Sous 1 9a©tion du pâtu:rageg en particulier à proximité des mares
d'abreuvement p ce pa.reourB évolue en différents faciès dont la surface de chaque
unité peut être réduite à quelques mètres canés"
Sur les petites éminencespst installe un faciès à Blepharls linar.l.i
folia p Braclliaria xantholeuœ. et Schoenefeldia gracilis dont la productivité primaire
peut atteind.re 3 t/ha de MS dont 2 tonnes sont appétibleso
Ce faoiès peut être précédé de plages à Elionurus elegans, Loudetia
togoensis et Borreria radiata dont la produotivité primaire ne dépasse pas 1"500 kg/ha
de M"S" pratiquement inappétibles..
Les replats évoluent plut8t sous l'aotion du surpâturage vers un
faciès de graminées fines à. Chloris prieuriip Cblor.l.s pilosa et Dactyloctenium
aegyptium dont la productivité primaire d'espèces toutes très appétibles est
d'environ 1 tonne à leha de M.. So
- 140 --
La valeur de ce parcours ne semble donc pas sa dégrader sous Pinfluence
du pâturage et même du surpâturage ..
L'action du pâturagep de saison des pluies tout au moms o serait
donc bénéfique sur les parcours de type Ca en faisant évoluer le tapis herbacé vers
une dominante à Schoenefeldia gracilis o Zornia gloohidiata, Braclli.aria xantholeuoo et
enfin Chloris prieurii ..
Cependant, la multipliOl9.tion de Blepharis linariifolia et Borreria
radiata indiquerait un seuil de dégradationpvéritable signal d nala:rme 0 néœssitant
un abandon provisoire de ces parcours en saison des pluies au bénéfice de la saison
sèche o Malheureusement, les besoins azotés nly sont pas satisfaits en saison sèche"
Le paWurs 3a SUl' manteau sableux du continental terminal offre un
tapis herbacé dont le reoo1.tV'rement ne dépasse pas 10 po100 aveo un peu d'Andropogon
gayanus et des espèces annuelles appétées oomme g
Aristida spp"
Braoh1aria distichophylla
Diheteropogon hagempii.
Eragrostis trem!.1la
Sohoenefeldia g.re©ilis
La productivité primaire de œtte stmte herbacée est de 1.. 970 kg/ha
de M"S.. dont 10500 kg appétibles..
La charge théorique est de 5 ha par UBT et le parcours est de classe 3 ,l
mais les besoins azotés ne sont pas couverts en saison sèche ..
Dans le PArcours 3b..o le tapis herbacé est plus riche en espèces
appétées comme Âristida mutabilis p Sclwenefeldia graoilis et Cenchru.s biflorus
est parfois abondant"
La productivité priJmiN de la strate herbaoée entièrement appétible
est de 1.250 kg/ha de MeSe La oharge théorique est de 6 ha par UoB"T.. et le parcours
est de classe 4 mais les besoins azotés ney sont pas oouverts en saison sèche ..
- 141 -
Tab$10 Il VALEUR DES PARCOURS ET CHARGE THEORI9JJE
Parcours Produotivité Produotivité charge besoinsherbacée ~étible ha/UBT azotés en
kg/ha de MS ha de MS saison sè-che (SS)
NionoaDelta mort
Plasse 1Jachères sur Aogayanus 8 0 000 8 0 000 1 satisfaits(début ;~3)
fJ,aml' 2.A2Loudetia et Pterooarpus) 3 ..000 3..000 205 satisfaits
A..,ga~U§.satisf.. (début etB1 4..000 40000 2
fin SS)A4 4..000 30000 205 satisfaitsB2 30500 30000 2.5 satisfo (début et
fin SS). classe '3
'§'c.ho.!D&f.!J.9.i.!. ,gI"âcjJ.i,sCa? 3.. 000 2.000 4 déficit
jachèrEB sur Ca2 2.500 20000 4 satiSf.. ~début ss~jachè1'e3 sur Ca3 20 000 '0500 5 satisf0 début SS
Cb 1.750 '0500 5 déficitplasse 4
1O.i.d&t.1a_e1lt.!:r.2.~r.l!U4
A1 5.000 10 000 7.5 satisfaitsA3 2.750 , 0000 705 satisfaits
.§,oho'!~f~~c~_Ca1 1.500 750 10 défioitCa3 '0500 750 10 déficit
SokolO=Continental Terminal
Plasse 1
3c (A.&. ,gaJ.ZlD.~ 6.500 6.500 1 déficitPlasse '3
2b (AD gayanus) '0970 '0500 5 satis!0 (début etfinSS)
3a (Schoenefeldia) '0970 '0500 5 défici t
plasse 4
3b (Schoenefeldia) 1.250 1.250 6 déficit
nasse 5
2a (Loudetia togoensis) 875 350 20 satisf. (début etfin SS)
- 145 ....
La carte de Niono au 1/2008000, publiée en 1955 par l'Insti tut Géographique
National tait apparaître de vastes surfaces exemptes de toute occupation humaine
et propices à l'implantation d 9un ranch.
Ces territoiras délaissés jusqu'en 1950 par les agriculteurs, étaient
déjà exploités en saison des pluies par les éleveurs nomades du Delta Central
nigérien et l'implantation humaine s'y est aocentuée au fur et à mesure que
se poursuivaient les travaux d'aménagement de POffice du Niger..
Un terrain de 11.000 hectares a été délimité en 1960 et constitue Ilile
ranch de Niono". Le projet de station d'embouche peut nécessiter des superficies
plus étendues..
Quelle est l'occupation actuelle du terroir ?
Quelles sont les possibilités d'extension du ranch actuel?
Quels sont les aménagements indispensables à la bonne exploitation
des parcours délimités ?
I~ fIJ C C U PAT ION
- 147 -
ACTUELLE OJu 7T' ERROIR
OJ E a. A .llt- E G ION DJ E OJlI °N °
1 1e1p - PTIPSATION DU TERROIR PAR LES EIEVEtJRS 1
Aux troupeaux transhumants du Delta vif se sont ajoutés progressive
ment des troupeaux appartenant aux agrloo1 taurE! de la région..
A u:œ trenta.iœ de kilom~tres à lOEst de Niono, se renoontN un
axe traditionnel de transhumance qui :relie MoIlinpebougou k D1aball.
La transhumance des troupeaux du Delta a été organisée et codifiée (23)
vers la moitié du 1ge siècle sous la D1œ de Cheikou Ahmadou qui institua un vérita
ble dirig:l.sme afin que chMun soit équitablement tra1 té et que tous puissent ooexister
pacifiquement g p@oheursp wl:tivateurœ et éleveurs.
Pour lutter contre les razzias des aDimaux en transhUDl81'lOe, ceux~i
furent groupés sur un am pr6cilSo faoile à surveiller Vile BourtolBl (pluriel Bourti.)11
en particulier celui qui longeait les territeiNs des Bambaral'· de Segou" partant
du confluent Diaka-N1ge1"f) rejoignant Moninpebougou puis Diabal1 et Sokolo (carte au
1/500.000 page )"
Les Bourti. sont pareoU1"'l1S début juillet au départ en transhumance et
vers la fin octobre au retour de transhumance ..
Les troupeaux sont groupés en iiegguirgolBI correspondant à. un groupe
peuhl..Ces troupeaux appelés "gartisOll sont constitués du gros du cheptel Il
boeufs, taureauxIl taurillons" genisses ll vaches stériles ou sèches et quelques laitièl'es
pour la nourriture du 'berger.
.. 148 ...
En juin 1966 0 'Wl8 réunion des Eleveurs et dea Nsponsables looaux s~elSt
tenue à Ténenkou pour faire de nouveau le point sur les axes de transhumance ll la
oomposition des Egguirgob ll lUol"dnl de lIIlU"Che des troupeaux les ©omposanto les dates
de passages aux mares et aux divers points de regroupemento
LuEgguirgol des Diafa:md.ji allant de Diafambé au sa.h61 regroupe environ
200000 têtes appaJ."tenant à 75 troupeaux en début juillet ll entre Diafambé et
Miélouo
Cet Egguirgol rejoint Diaball par le bourt©ll de Kéleaséré en siabX"euvant
aux mares de sabbé~ Go'i.llmbé ll Sabbéré Heddi et au drain de Dianbé appelé Kanar Sidio
Quelques troupeaux bif'w'quent cependant vera la maN p11lla importante de To'ilg@u..
LiEgguirg'()l des SérnJJko~odji re~oup!ll environ 8,,000 Utes ave© 28 troupealIT..
Il rejoindra Diabali et Sokolo pBJi." 'IllI!. ~ol aitué plus à l vast et passant pal' Ke:ricé
et Tougou.. Il s9ab:reuve a:w: mares de Kerkéo Vaudou IfolU ll Tougou et Berl tati ..
Enfin ll "lm autNl bour'tol Nljoint Diaball à partir de pétal ll profitant des
mares SUl'©:x:'eusé@s ré©~Ill1œnt ©OJ:llme Doukala et Kol1ba.. Ces mares 18Ul"Cl'euséeS au bull~
dozer conseNent mo.e eau consommable un l!l(ilis de plus p ce qui peut retarder favorablement
le retour de transhumance .. Ce ~JMUSfjment nUsst teM.niquement possible que sur les
affleurements géologiqœs dli œtv.m!J a~gil~us9o Les grès mlurl.ens se prêtent ~ cette
teclmique alors que les maNs tamporaiNi6 fom~f1J~ dans les couloirs duna.1rea ne pewrent
être S\U'©1'6UlSéeSe
Les tiroupeaUi: @omposélS des vaches lai tiè:res p de jeunes animaux et de taureaux
reproduoteurs sont appelés 9VBentisllll o Ces Bentis quittent le Delta vif fin juillet
début AotU p pcu.:r emp:r'imter les bcurti d@lJ leur groupement respe@tif et 1119 revien=
d.1"ont vers le 'bourgou fin o@tODN en mê~ temp!5 que les troupeaux iI1gartis"o
Les BentiSl des Diafa:œdjia transhumaient jusqu9à la dépression de D1abal1
Sokolo avant les améIlageœnti!iJ d~ 19Offi((i)9 du Niger"
A@tuellement p les :sentis· empruntant leiSl Bu1."ti de Kélésséré p Tougou et
Kol1ba p peuvent aller jusquOau. Fals. non aména~ au Nord."Est de Kogom et séjournent
aUX gil:'B.Dde&1iJ mares de For! et Ou.ïromnbétéo
De nombreux BentiiSl s9an"êtent en cours de rou.te et sOinstallent aux
nombreuses mares temporaires qui jalonnent ou voisinent lesBwrtio en particulier
les mares de g
"'" 149 ...
"'" Sa'bbéré Gembé, Point I.alands ll Ouanisouho, Sabb6ré Heddi pour le
bourtol de Kélesséréo
.., Dienb6ugoup Berltati p Tougou etVendou Kollé pour le bourtol de
Tougoue
.. Eleyeurs de 1 9 Offiœ du Niser
Les agriculteurs de POffice du Niger ont imresti depuis longtemps les
revenus des cultu.res i.r.rlguéea en bétail confié à des bergers peuhlssalariés..
Avec le développement de la oulture attel~ dans les casiers d'irrigation, ce
cheptel mlépargne8ll s'est aC)@ompagné de nombreux boeufs de travail qui sont regrou
pt§s en aollt, après les travaux culturaux, en troupeaux séparés pour la transhumanoe ..
Le oheptel existant à le Office du Nigel' est diffioile à estimer.. Le relevé
des vaocina.tions oontre la Pénpneumonie Il effectuées en 1969 dans la région de Niono
permet d'évaluer le oheptel bovin à 280 000 têtes environ..
JOURDAIN Go (29" évaluait en 1960p ce cheptel de POffioe à 19.. 221 têtes
ainsi réparties 2
Tableau 11 Il cheptel bqyin de l GQ:Uice du Niger
nombre en po 100
boeufs 100 155 53
vaches 30650 19
génisses 2.554 13
taurillons 20446 13veaux 416 2
19.. 221 100
'.. ,
Il estimait à cette période que sur les 130800 adultes, 200 boeufs et
vaches de réforme étaient vendus ou abat'tas 9 soit 195 p.1 001/ alors queil eut
fallu en éliminer 2,,000 et il concluait g
,~ part. quelquesc>uns vendus à:. temps avant la décrépitude par des
propriéta.li.relsJ. miaux :'B.iTiaés~~.Jla plupart) disparaissent en ,fumée après avoir inu
tilement usé le pâturage au détriment des jeunes0 lm
- 150 -
Ces troupeaux vagabondent sur les terrains de cultu.zes en saison sèche"
en sUabreuvant au réseau dVirrlgation.. ns sont peu à peu chassés des casiers par les
labours et doivent demeurer à pro:x::i.m1té pour s'abreuver alors que les 2'essources en
pâturages natul'els sont insuffisantes pour les nourrir convenablement ..
Dès que les mares temporaires sont alimentées en eau" les bergers les
éloignent du périmètre de POffice et les troupeaux pratiquent une petite transhumance
entB le Fals et le bourtol de Kélésséré en sVinstallant près des mares, en particulier:
SabbéN Heddi p Sabbe:re Mbaba, Koferla" nom'breuses petites 1D8.1'e1S des environs de Siraouma
(voil' les mares à campement de saison des pl'uieflill sur la carte au 1!1000 000e)o
Les troupeaux constitués de boeufs de labour rejoignent ces mares à
partir du mois d'Aoüt ..
Comme les mares sont souvent rassemblées en chapelets, lOune d'elles
est réservée à l'alimenta:tion humaine et protégée du bétail par un cordon de branches
dUépineux" cette pratique est surtout fréquente pour les troupeaux Bentis.
Vers la mi-octobHI) ces mares temporaires commencent à s'assécher, l'eau
devient bourbeuse et elle est ref'uaée par le bétail alors que les bergers l'acceptent
enCO:N.. Ceux=ci doivent alors se rabattre vers les mares les plus importantes et le
retour de tzanshumance se dessine. Pendant que les Bentis se replient lenteœnt vers
le Delta vif" les bergers de l'Office se concentrent autour des nombreux drains qui
sont alor!llJ en pleine eau" Leurs troupeaux vont alors commenoer le nettoyage des champs
de mil préalablement roooltés etlls pénétreront dans les rizières au fur et à mesuze
de la récolte, lee meules de :riz étant protégées par un cordon de branches dtépineuxo
- 151 ....
1 1,29 "" UTILISATION DU TERROIR PAR LES AGRICULTEURS 1
La mise en eau de plus en plus importante des drains de Kouyakoura et
de Ndebougou - Kanar Sidi a permis une multiplication de villages permanents dans
des sites autrefois d~peuplés.. Cette multiplication des villages d'agriculteurs
EStait d'ailleurs favoris~e par les autorités admin1stratives et c'est a.iœi que le
ranch déli.mit~ en 1960 bordait la rive Nord du drain de Ko~a.koura laissant la
rive Sud" libre d'aco~s pour les populations avoisinantes..
Actuellement le ranch dESlimité en 1960 est ceintur~ par la population..
La limite Est longe le bourtol de Kél~ss~r~ à 1 km de distance .. Au Sud du drain de
Kouyakoura, se sont 1nstall~s 2 villages" Bamenda et Niéfi'tUa, alors que le village
d'Ema Kono se trouve à 1 km du coin SUd...Questo
A l'Ouest p le village de Djilla a ~té CiNé vers 1963 aveo des terrains
de cultures s' ~tendant tout au long de la Umite Ouest du :ranch.. Au Nord~ 1 9ancienne
piste joignant les casiers d'irrigation à la mare de Sabbéré Heddi a servi de voie
de pé~tration aux agriculteurs et un village temporaire de oultures a même ~té
installé pr~s d'un chapelet de mareso Un puits Y' a ~té for~ mais la nappe phréatique
nia pas ~t~ rencontréeo
Le long du drain de Kanar Sidi, une série de petits villages se sont
installés sur la rive droite et les cultures attei_nt pratiquement le bourtol de
Kélesséré k la hauteur des puits de Sabbere Mbabae Ce puits oreus~ à l'intention des
pasteurs tmnshumants et jusqu9à présent inutilisé est actuellement exploité par les
agriculteurs au moment de la réaolte du mil 0
Au Nord-Est de Kogom" de nombreux villages se sont install~s sur les
dunes entre la mare de For! et les anciens villages de Songo et Massabougouo L'eau
nécessaire aux villageois est puisée dans les mares en saison des pluies et dans le
Fals apNS sa remise en eau vers Novembre-Décembree Ces villages s'appellent S&bb~N
Gell~bi, Mabrouk, Hamakobé .. Dans le village de Mabrouk" un puits était en cours de
creusement en Déoembree
- 152 ....
1 1.. 3.., ËiTENSIONS PRmES PAR LUOWCE DU NIGER 1
Les terrains aménagés à la fin de 1969 coun:aient 54.744 hectarea
dont 1.484 à Doupbougou pour la canne à su©~o 35.300 heotares étaient effecti
vement en exploitation g
3.700 hectares en coton
29.830 hetrtares en riz
770 hectares en ©al'Jœ à sucre
10000 hectares en jachèNlS
2.. 000 œctaNs de coton
68.. 800 hecta.1:'ers dg riz d'un Nndement moyen de 1.800 kg/ha.40 200 hectaJ:'laS de œ.nœ à SUC:N
Avec 1 9installation du 'barrage de retenue de séUngué sur le Sa.rikarani,
la société ltalconsult prév'oit que 156 0 000 hectares pourront être aménagés par
l'Office du Niger..
De nombreux périmètres dVil"I'igation ont déjà été topographiés et bornés
(voir œrte au 1/5000000 page 4t~ nœ du pérlmè-m en bleu et limite en point-tra.it noir.)
- extension du Kala inférieur et du Kala supérieur près de Nionoo
.., extension du Kou.romnari enm Kogoni et la mare de Forio
- périmètN de Kakérl à l t ouest de Diourao
- périmètre du Karéri englobant Monim~bougoUl) Kerké et Pétale
.., extension du Ma©ina ent~ Boki-wéré et Ténenkouo
L'aménagement de œs pérl.mètrea couperait définitivement les bourti
de transhumance vers 190ueat et ceci poserait le probl_ de la suIVie de l'éleva.e,e
du Delta Central NigérlEmo
MENNERAT (32) a.ttirait déjà IUattention des :responsables en 1950 et
affirmait 8 8lIDans les solutions qui seront priseSg il faudraI' autant que possible,
Ils pas supprimer les p§:tl1::mg6s dDun groupe peuhlS) Id le faire pacager sur ceux
d'un groupe voisinlmo
..,. 15j ...
2. P 0 S S l B ILl TES DD eXTENSION
OJu Il l'1T g, li:!..f.TL ANOR Ln..,OTUEL
L'installation définitive de la station d 8embouche nécessite des pâturages
satisfaisants en valeur et en superficiel! des possibilités d'abreuvement suffisantes
et 'lm terroir pouvant ~tre dégagé aisément de toute emprise h'l11IBine ll sans perturber
gravement les aotivités humaines déjk existantes localement..
L-tétude économique et l'avant-projet technique de l'implantation de cette
station (44) prévoit 24.. 000 hectares pour un effe©tif de croisière de 7.500 bovins.
En plus des 11 .. 000 hectares déjà bornés et délimités par des pare-feux, il
faudrait dono trouver 13.. 000 hectares supplémentaires..
,,,,1 2101!....1.e"'-iii:aZ/lPO_S!IlS!SI.Bli!IIT.IJ.T;;oTEES_D_'QEXIllloTE_NIoIIISI~ON_P;.:r,RE_S ...DI'.lU-.~~RANa=:.lCH_u' ...AMCTUEL~r..:=~_/
La nappe phréatique ayant un débit inStlffisant, de l'ordre d l 1,5 lis, l'eau
nécessaire à la station devra prcwenir des installations de l'Office du Niger ..
A proximité du "ranchU! actuel (voir carte au 1/100.000), les meilleurs
pâturages de olasse 2 oomme B1, B2, A4 sont situés de part et d'autre de la piste
Kélesséré-Tougou, soit k plus de 30 km de Kouyakoura, CA qui. r~~~d:t ~.es poesibilités
éoonomiques de l'apport de l'eau jusqu'à ces pât1t".~':,.;..ls..
Au Sud du "ranchmJ , 18 impltmtation des villages de Niéfiéla et Bamenda
réduit les possibilités dtextension à la région SUd de Kélésséré avec des parcours A4
"" 154 -
de classe 2 et des parcours A3 de classe 30 mais la distance d'apport de Peau est
déj~ de 25 km ~ partir de KOlqa1courao
A l'Ouest du"ranch'J la dominance des parcours de faible valeurp Ca1
de olasse 40 la présence des villages de Dj:Ula et E:rma Konoo lOabondanoe des cultures
et la proximité de la limite des terres de POfrice du Niger rendent pratiquement
impossible lOerlension dans cette diI'e@tiono
Au Nord du l'ranch00 0 il sembie ~ prion possible de étendre les terrains
de la station dans la mesure où les 2 villages de cultures pourraient être expropriéso
Les limites de 1 0extension pottrTaient être fixées g
- à POuesto aw:: dunes occupées par le paroours Ca1 0
"" au Nordo pal" les cultures de Ndébougou,o rejoignant Sabbé:ré Mbabap
0=0 à 1BEsto à 1 km du bourtolo avs@ un retrait de 2 km au niveau de
la mare de Sabbéré Heddi au profit de pa.:roours exploi.ta.bles par les éleveurs campant
près de la mare en saisan des pluies..
Mais les paroours ainsi délimités sont meilleurs au Sud g classe 2
pour A4 et classe 3 pour Ca2 0 Vers le NordI) ils sœt de olasse 4 comme A3 et Ca3
et ils ne méri. tant guère d'être inclus dans la sta.tio~o
seuls 5.. 000 heotares pourraient être valablement ajoutés au "ranch"
et alimentés en eau ~ partir du dmin de Nd(,bougou ou du répartiteur de Débougou
distant en moyenne de 15 km"
- 155 -
/ ,,2, - POSSIBILITES D'EXTENSION AU NORD DE KOGQNI=SOXOLQ /
Au Nord. de la mare de Kourmangoubé et de la piste de Nampala, se rencontre
uœ barrière de brousse tigrée large de 4 à 6 km l' auead.elà de laquelle s gétend un
vaste manteau sablonneux avec des paroours intéressants non pAturés par manque
de poi,.nts d'abreuvement (voir carte au 1/200,,000 page 89) ..
Une annexe au "ranch" de Niono pourrait y être implantéeo La brousse
tigrée peut être aisément traversée" le long de deux oouloirs ~
"" l'un débute près du village de Kolom à l gEst de Kourmangoubé et l'eau
pourrait être pompée à la ma.:re voisine servant de déversoir permanent au système
d'irrigation de Kogoni-Dogofri ou même sur le Fala" en eau toute Pannée" près de
la piste de Nampa]a.. La distance pour amener lUeau serait alors de 13 à 15 km.
- 1 Uautre commence près du village d'Hamma.di sur la piste de Nampala
mais le Fala n'est pas en eau toute Pannée au-delà du village de Cheik: Tabar
distant de 8 km..
Le parcours 3 b dominant dans la zone aménageable est un pâturage
de valeur moyenne, de olasse 4 pouvant supporter une charge d'un UBT pour 6 heotares"
1Un périmètre de 13.. 000 hectares pourrait y @tre aisément délimité sans
aucune servitude extérieure ..
Il pourrait st étendre vers le Nord sur 10 km afin d l englober les bons
parcours de type 3c p à Andropogon gayanus" très abondants vers le Nord-OUest ..
- 157 ...
3. .0=' 0 S S l B ILl TES OJ E 0:: li A R G E fI) U n o=r A N Clin
01.. C TUEL
L' originalité de la conception de la station d fi embouche envisagée (44)
tient dans le fait qu'à tous les stades de Pembouche" une ration d'appoint est
prévue aveo ou sans utilisation de pâturages.. L'appréciation de la charge des
Parcours sera donc diffél"ente de celle proposée pour un élevage extensif traditionnel
ou lm élevage extensif amélioré de type ranching"
L'apport essentiel des parcours dans la station d'embouche prévue
est une ration d'encomb:rementl) les déficits éventuels en énergie ou en mati~res
azotées pouvant @tre comblés par la ration d'appoint"
Dans le rapport de présentation (44)" 2 types d'embouche sont prévus z
... une gmbougbe lpngue aveodes taurillons Agés de 18 à 24 mois et
pesant en moyenne 160 kg, achetés d'octobre à décembre"
... une embouche cOurte" avec des boeufs âgés de 3 à 4 ans et pesant
en moyenne 260 kg" achetés d' ootobre à décembreo
Pendant une phase d '.!m~oj!C.Àe_e~~:r.e.f.l. les taurillons demeureraient
au ~turage pendant 14 mois et devraient recevoir 1 kg de graines de coton pour
accuser un gain moyen journalier évalué à 225=250 g"
.., 158 -
Les boeufs achetés à 3 OU 4 ans seraient soumis dès leur arrivée!) à une
J!!!B.J:!m~:i,ne avec traitements divers appropriés .. Ils recevraient une supplémentation
importante afin d'éviter des chutes de poids importantes pendant cette phase
d 8adaptatione
2 kg de graines de coton
5 kg de paille de riz mélassée à 20 p~ 100
Ils conserveraient la posaibilité de pâturer à :P9U près normalamente
Les animaux sortant dtembouche extensive ou de quamntaine seraient
alors soumis à '!me phase d'§.m.,èouche...a,eP!1...inie.ne.1'V!, pendant une période de 2 lOOis~
D~un poids moyen de 260 kg au départp ils devraient atteindre 290 kg
avec un gain moyen de 500 g par jOUl"e
Pour ICela!) la supplémentation jrournalière prévue est importante g
1 kg de son ou f'al"in6s de riz
2 kg de graines de ICoton
6 kg de paille de riz mélassée à 20 po 100..
Les anima;ux conserveraient la possibillté de pâturer 3 heures pB.li," jour..
Pendant une phase d',ttm,h0J1C.he_i.a.t.!,n.§.i.I,iE'I!) les anbœ.ux n'iraient plus
au pâturage .. Ils demeureraient sur des aine de stationnement aménagées et
recevraient toute leur nourriture à lDauge afin deacquérir un gain moyen jouzo,.
naller de 750 à 800 go
La charge de croisière de la station d'emboul$e (44) serait alors la
suivante s
Tableau 12; Cham de 9;ro1sim dt la statign d°em'bQuW, en UeB. Ta
Embouche quarantaine Embouche Tota'Wl: Emboucheextensive ~mi-inten- sur intensive
sive pâtUrages
§,ison des pluiesjuin 2,,500 2.500 '0700juillet 2.500 2.500 800
ao~t 2..500 2.500
septembre 20500 20 500
§aison si!gœ
octobre 2,,500 800 800 4,,100
novembre 3..400 800 '0600 5..800
décembre 4.. 200 900 1.600 6.. 700 800
janvier 4.. 200 1,,700 5..900 , 6 600
février 3..300 1.. 800 5.100 2..400
mars 2.. 500 1.700 40200 2..500
avril 2..500 800 3.300 2,,600
mai 2.. 500 2,,500 2.600
Lftutilisation effeotive des parcours dépendra de Pappétibilité relative
des espi!ces présentes par rapport à. celle du menu présenté à. l'augep ainsi que de la
durée effeotive de pature.. Un minimum de 8 heures est en effet nécessaire à. l'ingestion
par broutage de la ration d 6encombrement ..
Pendant lOembouche extensive de 14 moisp 5 à 6 kg de matii!res sàches
pourront @tre consommés au pâturage" Cette ration prise au pâturage devrait @tre
complétée par une supplémentation pour assurer le gain de poids g
., son de riz en saison des pluies venant équilibrer lOexoi!s dOazote
fourni par le pâturase ..
- farine de- riz et graines de coton en saison si!che o les animaux trouvant
simplement au ~tura.ge leur ration dDentretien en U.,F..
La charge effective des paroours de la station pour les an1maux en embouche
extensive g d'un poids moyen de 210 kg" pou.r.œ être considéré comme équivalente à 2.. 500 UBT"
la charge supérieure de novembre à février p91IVant encore @txe facilement absorbée par
la bonne qual1té des parcours à cette période..
- 160 -
Les an:immrx en quarantaine ou en embouche semi...inten:nw d~un poids
moyen de 260 kg auraient un supplément à. l'auge de 7 à 8 kg de ma.tU~refê! aè©hes dépassant
à lui seul le ma.:rimum autorisé par la notion d'enoombrement.,
Lea a.nimaux pourront alON pl'é~ntel' dive~s comportements
., Ils gardent me prédileotion pOUl" le pâtu:œge et ~:fusent la presqus
totalité de la. mpplémentationo
., Ils sBadaptent rapidement à la supplémentation et en consomment de plus
en plus au détriment du pâturage.,
., Ils "préfèrent la supplémentation et refusent pratiquement de brouœra
Au cours des observations effe©tuées à la station zootechnique du sahel
de N1onof) il est remarquable de ©onstater q~ œullêll lel!'i anima'Wt au iBranoolJl) depuis 'Wle
anuéeo consommaient ave@ pl"édile©ti@n la wpplémentation proposée" a10ra que lel:i1
animaux achetés réœlIlJIlSnt préféraient œtœment brouter au pâturage.,
Les a:nimaux de quarantaiœ et d gembouche semi-intensive nQétant sur la
station qu'en saison sè©he9 il est probable quVils ©onsommeront g en début de saison
sèche" les pousses herbacées en©ore vertes puis les paillefê! en ple:i.:œ saison l!'ièlM.e
aveo les feuillelS tombée!5 au sol de FterO©B.rptlfê! luœns..
Ils devmient :reooer©her I!.OJl:W!,lement à ©ompléœr leur ration a'NO
de la farine de riz" d~1BJ grainel!! 00 coton et de la paille de riz méla15sée pour 'lm.
total de 3 à 4 kg de œti~reiSl eèchesa
La. :ration priœ au. pâturage !!lierait alors de 3 kg environ correspondant
La ©barge ma:limale de 2.. 500 amma:w: en novembre=décembre serait aisément
absorMe par leI!! parcou:œ ~ cstte période de lQannée o
La aharp effective des pa.r©ou.:N pour les- animaux en quarantaine et en
embouche aemi=1.ntensive pourrait don© êm considéNe @ODlD18 équivalente à 900 UBT
tout au 10:68 de la eauon ~chee
La charge effe©tive des parcours ~ la station dOembouche proposée" peut
donc 8tH évaluée à. Il
o 2.. 500 UBT en saimD. df!l1BJ pluie~
Cl 3.. 400 UBT en saison sècœ.,
... 161 ..,
La plupart des types de parcours du delta mort se retrouvent à lOintérleur
du périmètre délimité et borné en 1960 (voir la carte au 1/500000 Il page 16~9 à
l'exception des faciès de jachères qui ont évolué depuis cette date vers les
formations végétales climaciques.
Parcours de olasse 2
Le parcours B2 à Andropogon sayan:u.s" Elionurus elegans et Acacia seyal
occupe des taches localisées aux petites dépressions de la formation Ca2" de
superficie indéterminable à Péchelle de la carte" ainsi que 2 grandes plages
au centre du rancm..
La oharge théorique applicable à 00 parcours est d'un UBT pour 2 ha
et les besoins d'entretien y sont sa:ti.sfaits" à lOexception de lya période chaude et
sèche de février à mail) où l'apport dVazote est insuffisant.
Ces plages couvrent 430 he~tares" soit 3,,9 p.. 100 du ranch et peuvent
supporter 215 UBT avec une ration azotée d'appoint de février à maio
Le parcours A4 à Pterocarpus lucene et Andropogon sayanus est dominant
dans la partie Est du ranch où il OOCUpe 3.. 560 hall soit 3294 po 100 de la surfaoe ..
La charge théorique applicable à ce parcours est d'un UBT pour 2,,5 hec
tares et les besoins d'entretien sont satisfaits pratiquement toute leaml~~:::
1424 UBT peuvent être entretenus sur ce parcours,;'
Le parcours A2 à Pterocarpus lucene et Penn1setum pedicellatum COU'V'N
500 hectaresp soit 4,,5 po 100 du ranch où il est surtout localisé dans la partie
Esto
C'est un parcours pouvant théoriquement supporter 1 UBT sur 295 hee=
tares9 les besoins d'entretien étant satisfa!ts toute Pannée.. Mais le sol de
os parcours est mouilleux, d'aspect soufflé et peu praticable par les animaux
en saison des pluies"
Ce pa.rcours se prêterait à des travaux deamélioration et pourrait consti
tuer d'excellents pâturages améliorés en saison s~eo
~ 162 ...
200 UBT peuvent être entretenus sur ce parcours sans aménagement" mais
la charge pourrait atteindre 1 UBT à lnheatare en saison sèche avec aménagement ll
émondage partiel de Pterocarpus lucene et semis de plantes fourragères comme
Centrosema pubesœns et D~lichos lablab..
Parcours de classe 3
Le pa.;rnou;rs Ca? à SClerocarya birrea et Elionurus elegans couvre
2 0 800 hectares" soit 25 11 4 po 100 du ranch où il est surtout localisé dans la partie
Ouest..
La charge théOrique applicable à ce paroours est d 9un UBT pour 4 bec...
tares" les besoins d'entretien nUétant pas couverts en saison sèche ..
700 UBT peuvent être ent:retenus sur ce parcours avec une ration
azotée dUappoint deJ déœmb:re à juinœ
Le p:l.JNllours a à Acacia seyal et Schœnefeldia gra©ilis CJoune 250
heotares soit 2 11 3 po 100 du rancl1 où il est surtout localisé au NordcoOuest" à
proximiM des JDB:f9S temporaires qui servaient de points d'ab:reuvement aux campements
de saison des pluies lI avant le bornage..
La charge théorique applicable à ce parcours est d'un UBT p@ur 5
hectares.. Les besoins azotés d'entretien nUétant pas couverts e~ saison sèche e
50 UBT peuvent êm entretenus sur ce parcours avec :ration azotée
d'appoint de déœmbre à jUi..u..
Parcours de classe 4
Le pa.:mgu:rn Ai à Lli>Udetia togoensis et Andropogon pseudaprlws
couv:re 900 hectares ll seit 8,,2 po 100 du ranch où il est surtout localisé dans
la p:l.rtie ouest..
La charge théorique applicable à ce p:l.rcours est d9un UBT pour
7,5 hectares" les besoins d'entretien étant satisfaits en saison sèche ..
120 UBT peuvent être entretenus sur ce parcours..
1S'50'
15'45'W
PÂTURAGES DU RANCH
DÉLIMITÉ EN 1960
ÉCHELLE 1150.000<
5'45'W
Nièfi éla•••
~~
~~
5'50'
Clas,e 3
Classe 2
VALEUR DES PARCOURS
Classe 4
zaN\-------l....:..:.::..--)----+------.;
_1
o1 ~ 1
L---l
oo1 1
~L..-.:.J
IlDD
•
---
-Bourrol
Village
Drain rcrmanent
Drain ,ee
Parc
Pisre pare·feu
B, Savane ranachéc il Acacia .\fyal et Elial1unl, clega/ls
Dépression il Mylragina lI1erl/lis ('t Pllni(um alloblljJlislUm
TOPOGRAPHIE
Pliits
Tachcs localisées lie- 82 dans le groupement Ca2
GROUPEMENTS VÉGÉTAUX
Dépre"ion il Acacia Scyal ct fchil1ochloa (olol1um
Marc
Centre lk photographie ,lénenne 0
Cb Erme il Acacia Seyal ct Schome/eld,,! .'Irac;Ii,\
C - Erme il Schoene(eldia grC/cilis
A - Erme arbustive il Plerocorpus lurens
A'I Erme arbustive il Acacia sfyal ct Loudelia logoerlSls
A, Erme arbuqive il PICrO(,IrPUS lucens ct Pl'I1n;l,'IUI11 ped;cellal/lm
Ca, Erme il S,lerocarya birre,) et Elionurus ele,/al1s
Ca 1 Erme il Combrflum .qhazalmse el Al1drojl0.'l0n pseudaprirus
A, Erme arbll~rive il LO/ldelia W.'I0c'l7sis et Andro/1('!lvn jJseud, rri, "'"
A, Savanc panachée il Plerocarpus lucfns ct Andrapogon gayal1us
B - Savane panachée il Androp0.'l0n goyonus
"" 165 ...
Le pa.:rngurs A3 à Acacia seyal et Loudetia togoensis C01l'lr9 1980 hectares,
soit 18 p.. 100 du ranch où il est plut8t situé dans la partie Est"
Les possibilités de cba.rge sont identiques au plrcours précédent avec
1 UBT pour 7 ~ 5 hectares et les besoins d'entretien sont satisfaits en saison s~ahe..
264 UBT peuvent être entretenus sur ce plrcours..
Le PS90um Cal à Combretum gbasalense et Andropogon pseudaprious couvre
470 heotares, soit 4,3 po 100 du ranch où il est localisé sur la bordure Ouest..
La charge théorique applicable à oe parcours est d'un UBT pour 10 hec=
tares, ~B les besoins d'ent1'etien en azote ne sont pls oouverts en saison sèohe..
47 UBT peuvent êt1'e entretenus sur ce pa.:rcours avec une ration azotée
d'appoint de déœlllbm à juin"
Parcours médiocres
Deux faci~s sans valeur pastorale se différencient dans les micro-dépressions
argileuses à l'intérieur du JBl'Cours A2..
Le faciès iL Panicum anabaptistum oo~pe 20 hectares.. 90 hectaxes sont
oouverts p:1r le faoiès à Acaoia seyal et Echinochloa oolonum..
Sur les 6.. 940 heotares des parcours de type A à Pterooarpus lucens!) 2.. 000
UBT peuvent être entretenus toute l'année BanS ration d'appoint pour satisfaire
les besoins d'entretien..
, 0 000 UBT pourront être entretenus sur le reste du ranch actuel avec une
ration azotée journalière d'appoint de 150 g de matières azotées digestib10s pendant
la saison sèche ..
SUr les 11 .. 000 hectares du tVranch9ll" 3..000 UBT peuvent être entretenus
toute 1 9année g
Tableau 13 i
- 166 ...
CHARGE THEORIQUE DU ,eRANCHall ACTUEL
Parcours Surface Charge Ration d'appoint
ha p .. 1oo ba/UBT UBT pour l'entretien
A4 30560 32,4 2,5 1.. 424 inutile
A3 1.980 18,0 7,,5 264 inutile
A2 500 4,5 2,5 200 inutile
A1 900 8,2 7,5 120 inutile
B2 430 3,9 2,5 172 azotée (février àmai)
Ca2 2.800 25,4 4f}0 700 azotée (décembN àjuin)
Ca1 470 493 1090 47 azotée (décembre àjuin)
Cb 250 2,3 5,,0 50 azotée (décembl"8 àjuin)
faci~s/A2 110 1,0 - 0
Totaux 11.000 100,0 2977
L'effectif proposé pour la station d'embouche et .se noum.ssant
au p.tturage est évalué à 2.. 500 UBT en saison des pluies et 3..400 UBT en saison
s~e, de sorte que le"ranch "actuel est suffisant en saison des pluies..
L'extension de 5..000 hectares, apparemment :réalisable vers le1 •
Nord devrait être suffisante pour réaliser le projet d'embouche, aveo un
supplément de charge voisin d.& 700 Ul3Te
Malgré les pare-feux" il est probable que le quart de la station
brOlera chaque année à Jasuite de feux acoidentels et l'effeotif de la station
d'embouche, sur les 16..000 hectares prévus, ne devra pas dépasser 3.. 000 UBT
ou 750 tonnes de poids vif..
- 167 -
Outre la ration de 150g de MAd nécessaire à l'entretien des bovins sur
certains paturages en saison sèche" les animaux devront tous recevoir une ration
d'appoint pour assurer le taux de croissance envisagé allant progressivement de
250 à 500g par jour.
La pluviométrie de 1968 et surtout de 1969 étant inférieure à la normale Il
il est plausible qu'avec une pluviosité plus favorable, la productivité des p3.rcours
soit sensiblement supérieure à celle qui a été évaluée dans ce rap'Port ll ce qui
améliorerait les possibilités de charge.
4.. C x PLO l T A T ION
... 169 -
ET Di MELIORATION l1JES
DE LA ffTATION D D JI: MBOUCRE
L'exploitation rationnelle des pa:reours de la station d'embouche
exise une parlai te maitrise de lVutilisation de Il)es parcours et de leur protection
contre le feu!) principal agent de détérioration des par©ours..
Le parfait contrale de lOusage des paroours de la station nécessite g
... leur protection contre l'intJmsion de troupeaux étrangers!)
- leur protection contm les feux courants venant de l'extérieur,
... leur protection contre les feux venant de 1 Dintérieur par une
réglementation efficace de la fréquentation de la station par des personnes
étrangères g chasseursp ramasseurs de OOiso voyageurs transitant par les pistes de
la station..
L'exploitation des paroours devra. être basée sur des principes simples,
la séparation des lots de troupeaux pouvant cependant nécessiter un cloisonnement
sommaire par c18tures..
L'amélioration de la ration azotée de saison sèche pourra être facilitée
par l'émondage de Pterocarpus lucens p des plantations d'Acacia albida et des oultures
de légumineuses sur la seule station à écologie favorable, le type A2"
.,. 171 -
La production fourragère des parcours est conatituée en major!té par
les paj,.lles des graminées a:cnuelleso Ces pailles sont traditionnellement la proie
des flammes dès le 15 ootobxe. L'origine de ces feux systématiques est difficile
à déceler. Les agricultaurs accusent· les éleveurs transhumants et ces demiers
rejettent la faute sur les agricu.ltaure..
Un fai t est certains Ces feux généralisés coinoident avec le retour de la
transhumance et apportent des avantages indéniables aux éleveurs g
Ces feux précooes nettoient rapidement le tapis herbacé haut et dense
constitué par les grandes andropogon~s annuelles ll peu appétées à cette période g
And:ropogon pseudapricus
Di.heteropogon bagerupii
Ctenium elegans
Les touffes d'Andropogon gayanus éparses dans l'erme à Sahoenefeldia
gracills sont touchées par le feUil ce gui provoque un départ immédiat de jeunes
pousses permettant à la touffe de résister pendant la saison sèche et de proourer un
pâturage appréciable au ~tour des troupeaux en juillet"
Les forma.tions denses de savane panaohée à Andropogon gayanus sont
épargnées par les feux ~ leur accès est facilité et les troupea~ s'y nourrissent
au cours de leur pérégrination.
Les parcours de type Ob à Sclloenefeldia graoilis et Zornia glochidiata
présentent un tapis clairsemé et insuffisamment desséohé qui est le plus souvent
épargné par le feu et peut encore servir à la nourri.tu:re des troupeaux.
Les plages de végétation localisées à lVombre des ligneux sont
également insu:tfisammen.t desséchées et sont épargnées par le feu.
Il en résulte que oes feux très préooces nettoient les paroou.rs ll
régénèrent les graminées appétées v.i.vaœso tout en réservant de façon certaine
plus du quart du stock fourrager produi t en saison des pluies"
- 172 -
Un feu de pleine saison sèche Il en mars par exemple li détruit par con-è::t"e
la totalité des pousses herœcées ll transformant l'ensemble des pal'©ours en
immensité noircie et dénudée.. A la saison des pluiea suivante g la pluparl
des graminées vivaces ne reverdiront pas i les herbacées basses, comme Borreria
radiata a1ns1. que certaines Acanthacées comme Blepbarls linariifolia seront
favorisées et se retrouveront en grandes plages au détriment des graminées
annuelles recherchées par les anj maux en saison des pluies.
Il n'est pas impossible que, voulant préserver le potentiel fourrager
de saison des pluies et éviter ces feux néfastes ll les éleveurs brftlent délibéréme:ilt
leurs parco'UrlS de saison des pluies au moment dUabandonner leurs campements
d'hivernage ..
Les agriculteurs et les citadins sont eux aussi très intéressés p9.~ lslS
feux qui débarrassent le terrain de la végétation herbacée, facilitant les déplaca-=
ments en dehors des pistes et pe:mettant de déceler et de poursu1vm les compagnies
de pintades et les familles de pbacochèrea..
Les besoins en bois de chauffage de l'agglomération de Niono ont par
ailleurs donné naissance à une aotivité très importante de ramassage de bois de
PterocarpUS lucene"
De nombreuses charrettes à ânes quittent Niono très t8t le matin et
se dispersent dans un rayon de 20 à 30 kl.lomètres pour rentl'er ohargées de
büches vers la fin de la journée..
En saison fra~cbe9 de novembre à février, 1e61 bdcherons se réohaufi'ent
le matin avec un petit feu installé sur le tabller métallique des cbarrettes ll tablier
généralement aménagé à Paide d&un rot d"essence dérouléo Des braises peuvent être
entrafnées par le vent hors du tablier et être à l'origine de nouveaux feux..
Pm-feuxLa rE§usaite d&une station d'embouche dans œtta région, utilisant la
production fourragère des parcours pendant Pannée enti~re9 enge la création et
l'entretien dOun réseau de pare-feux 8
- p9.re-feux..ee~turant la station,
- pa:N-feux découpant les paroours afin de limiter la ~œtrat1on des feux
accidentelso
.. 173 ..
Le ~1"l!1f1Ch0li est al1'Jtuellement découpé par des pistes pare-feux en 6 blocs
d'inégale importanœQ
En octobre 1969 ces pistes ont été doublées à une dizaine de mètres
par un passage de bull"""liozeJr et la bande intermédiaire a été brBléeo
Cela travaux importants ont limité mais non su.pprimé les feu:l: à
l'intérieur des ptU"lllSo
- être en bonne voie d'achèvement dès la mi.-ootobre 9 au moins le
pare-feu extérieuro ... a:woir 't.iD.e large-ur d'au moiM 25 mèt:re61p la bande brOlée étant aussi
large que possible ll soit 15 à 20 mètreso
... tenir ~ompte du vent dom1œnt venant du Nord-Est, les travaux devant
commencer du coin Nord-Est vers le ©oin Sud,."Quest et non l'inverseo
Un grader ou. \JI.D. 1:W.1=do.r préparent une allée bien nettoyée pouvant
servir de piste automobilisable p mais le travail réalisé est lent et onéreuxo
Un tracteur à roues lIW.Di d'W1e lame frontale et inclinable ferait un. travail plus
rapide sur tme large'l:.lr Il 'un mètre eINiron9 mais les ligneux trop abondants risquent
de provoquer de nomb~usea O:revsisoDS o
I>s.Ds la ban~ interœl~ à brtnel"'11 il serait préférable d'abattZ'e
les ligneux à la tronçonneu.se pOlU" éJjminer la vé~ta.tion herbacée d'ombrage
~ présente l'inconvénient de ne ~ bl'tUer au moment des feux précooea et qui
peut ensuite sem.r de relais au feux tardifSil amlU1ant ainsi l'effet des
pa:re-f'euxo
Cette bande devra être brOlée aV6@ précaution et dès que la dessioation
des pailles le peJrJIlettr8." Le feu dev1.'S.i t êm allumé de préférence en soi:rée p aU m0
ment où le vent tombe g où les :risquell de propagatiw ac@1dentelle sent lim1t~
et où la tombée du jour pemet de déceler rapidement les débuts a.e foyers extérieurs
à la bandeo Le feu. sem allumé simultanément de part et d'autre de la bande par
2 personnes, une éq'l.tipe de 4 à 5 manoeuvres les suivant aveco des feuillards
pour éteindre toute avaœée dangereuse du feu"
- 174 -
g16tures
Une ol&ture périnhérique semble indispensable à la bonne gestion des
parcours, afin de limiter les intrusions de troupeaux étrangers p de chasseurs
et de bI1oherons"
Elle devra faire Pobjet dDune étroite su:rveillanoe pour y déceler
les coupures et sera longée de part et d1autre par un passage de lame afin de la
protéger le mieux possible, de l8aotion corrosive des feux.
Liinstallation dDune clBture et surtout son entretien slavérant très
co'llteux, il faudra limiter le nombre des c16turels intérieurese
Ltinterdiotion de pénétrer dans la station, tant pour les hommes que
pour les troupeaux, devrait être appliquée aveo doigtée Une application brutale
de l t interdit pourrait oompliquer sérieusement l'exploita.tion des paroours par
la multiplication malveil.lante des bris de c16tures et des feux.
"" 175 ....
1 4.. 2, EXPLOITATION DES PARCOURS 1
L'exploitation des parcours la plus judicieuse est sans doute la
liture sans rotation où les bovins p!lwent consommer h toute période de l'année"
les plantes présentes dans le parcours au stade le plus appétible ..
La charge en bétail des parcours devra seulement tenir compte
de la productivité herbacée et varier selon les types de parcours de 2,,5 à 10 hectares
par UBT soit 25 à 100 kg de poids vif à l'hectare"
Les paroours à A.ndropogon gayanus de type A4 ou B devront être pâturés
avec double charge en juillet" octobre et novembN.. Cette surcharge temporaire
permettra. d'utiliser au mieux la production fourragère de cette espèce..
Pour simplifier l'exploitation dei! pal'@OUN" la délimitation de cllaque
parc devrait inclure uœ certaine proportion de fa@i~Sl à Andropogon gayanus afin de
réduire les transferts de troupeaux..
En vue de simplifier les adductions dOeau nécessaires à lOabreuvement des
troupeaux, les parcours situés dans un rayon de 3 kilom~tres autour des principales
mares temporaires" pourront être pâturés à charge double en saison des pluies" avec
abreuvement aux mares" en particulier au Nord et à 1 BEst du ranch..
ceci permettrait de conserver intact le stock: fourrager produit en
saison des pluies et utilisable en saison sèche" h proximité des abreuvoiœ alimentés
à partir des installations de l'Office du Niger..
L°u:tilisation en saison des pluies., des IllarVS temporams pour
18abreuvement9 nécessitera pour lutter contre les infestations parasitaires g
.. un débroussement de la mare aV6@ abattage des arbres afin de
l:imiter l'imTasion de la nappe d9eau par les espèces herbacéefiiJo
co une c18ture périphérique englobant les zones de ruissellement
voisines de la mare et ne laissant qu 9un a©©ès limité à la mare pour que Peau
ne soit pas trop souillée par lelS anima:ux..
.... si possible" 1gempie:rrement du point d'ameuvemento
... 1 aadministra.tion aux troupeaux de trai tements déparaBitaires
appropriés..
... 176 COD
La pâture de saison sèche" répétée chaque année 1/ ne devrait pas modifier
sérieusement la flore des parcourso Les graminées annuelles ont déjà répandu leurs
graines et Andropogon gayanus ne réagit alors que modérément à la dent du bétail o
Mais la consOlllIŒl. tion des goussès dl Acacia seyal aUBD1ente le taux de ge:rmination
des graines et il peut y avoir invasion des parcours à écologie favorable ©omme
Cb par exemple ..
En saison des pluies" la concentration des troupeaux sur les parcours de
type Ca3 et Cb a pour effet dl améliorer la flore dans un premier stade avec muJ.ti
plication dGespèoes appétées oomme SCilhoenefeldia g.ra.oilis et Zornia gloch1diata..
Dans un deuxième stade" Schoenefeldia graoilis est remplacé par Chloris prieu.r11
puis Blepbaris linariifol1a" ce qui indique un seuil ©ritique de dégradation du
parcours..
L'exploitation des parcours pourra s'effectuer avec les taux de charge
précomsés g sauf s 8il apparatt des seuils critiques de dégradation tels que g
- parcours à Schoenefeldia g remplacement de Schoenefeldia graoilis par
Chloris prieurli..
- parcours à Andropogon gayanus g le quart des touffes nGémet plus de
chaumes fructifères ..
Dès laapparition de ces seuils critiques" les parcours concemés devront
être mis hors pâture en saison des pluies" puis exploités à mi-charge en saison
sèche et ceci pendant un minimum de deux années..
"" 171 ...
D4bmussa111ement
Les parcours de la station dDemboucme présentent une densité arbustive
assez forte, mais cependant tl"~S variable selon les différents types g
Reoowrement des ligneux inférieur. ou voisin, de 5 po 100
A3 0:0 B1 ... Ca1 ..,. Ca2 0:0 Ca3
Recounement des ligneux allant de 20 k 30 po 100 g
.4.1 ... A4 - B2
Recouvrement des ligneux supérieur k 30 po 100 8
A2 ~ CD"
Un recouvrement des ligneux inférieur ou voisin de 30 p.. 100 ne
présente pas d'in'convéniento Il présente mime l'avantage de diversifier la composition
fioristique des pal'oours tout en 1 0améliorant g
- esp~ces gr.oaminéermes et herbacées de lumière et d'ombrage apportant
au troupeau un aliment appétible variable tout au long de l'année..
... fellilleS I1 fieurs et fru1 ta des e~ces ligneuses le pl'WiJ souvent
appétés et complétant la ration azotée tout au long de la saison s~che
Un recouvrement dea ligneux supérleur k 30 po 100 devient par contre
préjudiciable k la bonne gestion des parcours en gênant la visibilité ainsi que
le déplacement tout terrain, de sorte que l'observation et la surveillanoe
des troupeaux deviennent malaiséeso
Lorsque le recouvrement des ligneux dépasse 40 po 100 dans le parcours
Cb k Acaoia seyal et Schoenefeldia gracilis 9 il serait utile de détruire la moit1é
des Acacias qui sont le plus souvent de taille réduite et gênent d'autant plus le
déplaceUl8nt des troupeauxo
<0 178 ...
Une simple coupe à la hachette" faite au collet devrait suffire à dég<-ger
le parcours à condition que les pieds abattus soient mis en tas puis brtUés après
dessication"
li1mnpdag et çultures fourragère,
Le recouvrement de Pteroœrpus lucens dépasse souvent 70 p" 100 dans le
paroours A2, favorisant la dominance exclusive de Pennisetum pedicellatum"
Les feuilles de oette espèce ligneuse sont appétées par les bovinsp
en vert en début et fin de saison sèche Qpuis en se~ au milieu de la saison sèche"
Ce tytl8 de parcours semble le plus susoeptible dOamélioration ainsi que
les micro=dépressions embroussaillées à fourrés halliers fréquents dans le type A1"
L'émondage en têtard de Ptero©arpUB lucens peut être effectué en
début p saison sèche!) comme il l'est réalisé acrtuellement par les marohands de
fourrage du marché de Niono"
Les rejets après émondage oonsenent des feuilles vertes jusquBen
février ce qui. permet un étalement de la production"
La gestion rationelle du pâturage aérien sera assurée par un émondage
partiel de chaque arbre, la coupe de quelques branches permettant la bonne régénération
de- la cime"
Avec lU émondage de Pterocarpus luoensp des cultures fourragères pourraient
être expérimentées sur le parcours A2 p à lDinstar des cultures fourragères réalisées
en République du Soudan, en particulier avec Centrosema pubescens et Dolichos lablab
dont la production fourragère de saison des pluies est oonsommée en pâturage dllappoint,
de saison sèche"
Centrosema pubescens (48) est une légumineuse vivace de type sarmenteux,
très fortement gr.I.mpante qui recouvre le sol dOun tapis épais en lUespace de 4 à 6
mois après Pensemencement et une fois établie" elle sUaooommode bien de lVombre"
Son introduction se fait par semis à la dose de 5 kg/ha (40,,000 graines
au kilogramme) en rangées distantes de 90 oentimètres..
- 179-
DoUchas lablab ou dolique blanche (48) est une légumineuse, le plus
souvent annuelle, parfois bisannuelle, rarement vivace.
Son introduction se fait par semis à la dose de 22 à 28 kg/ha (:3.000
graines au kg)p en rangées espacées d'un mètre environe
P1a:r.rtation d'AcaCia albida (Balanzan des Bambaras)
Les terres de cultures des vieux villages comme Nampala et Siraouma
sont parsemées d'Acacia albida plantés autrefois dans les terres de oulture.
cet arbre pC)'UXTait être planté aveo de fortes chances de réussite
sur les 2.800 hectares du parcours Ca2.
Il présente la partioularité de perdre ses feuilles en saison des
pluies et il ne modifie dOM pas les conditions d'ombrage au moment de la croissance
des herbes.
CHARREAU et VIDAL (12) ont mis en évidence le pouvoir fertilisant de
cet arbre et 19améUoration quUil apporte aux caraotéristiques organiques et minérales
du sol.
Le feuillage peut être distribué aux animaux par émondage partiel
de quelques branches par arbre à chaque saison sèche. Les gousses très nutrltives
sont reoherchées par les bovins et la produotion est évaluée par GIFFARD (26) à
400-600 kg/'bB. pour un peuplement dense de 60 individus à Phectare..
GIFFARD (25) fournit des indications très préoises pour la 'plantation
de cet arbre dans les terres de cultures.
Les fruits mOrs d'Acacia albida sont cueillis en avrll avant dessication
complète de la gousse qui est décortiquée à la main.
Les graines sont semées immédiatement et germent à 90 p .. 1ooe
Les plants sont élevés pendant 4 mois dans des pots faits degaines
en polyéthy'lène de 50 microns, longues de 30 cm et larges de 10 cm, aw@ un arrosage
quotidiene
2 à 3 graines sont semées dans chaque pot et un seul pied est conservé
dans chaque pot après 1 mois de pépinière"
La plantation est effectuée vers la mi-aolltl) à raison de 100 plants
à l'heotare avec un écartement de 10 mètres en tous sens et la reprise est d'environ
50 p.100.
Les plants doivent ensuite ~t:re protégés de la dent du bétail pendant
3 ans, soit par des abris individuels en épineux II soit plut6t par une mise en défens
du parcOur&1I à lGoccasion par exempl~ d'une mise hors pAture pour régénération de la
flore.
5s ... IL. A S T A T ION
- 180 ...
DO .a;-'MBOUCHE E T SON
eNVIRONNEMENT
Le programme d'embouche prévoit une charge de saison s~che sur
pâturages de 3.400 UBT ou 850 tonnes de poids vif..
Le 'ijranch~ actuel peut supporter en saison sèohe 3..000 UBT 00-
750 tonnes de poids vif à la oondition impérative que le domaine soit totalement
:l:.ndemne de feux oourants"
Il semble pl'lldent de penser que le quart de la station puisse être
dévasté par les feux acddentels malgré la présence de pare-feux en bon état
d'entretien, ce qui réduit la charge pratique sur les 11 0 000 hectares du Diranch911
actuel à 2.. 250 UBT ou 550 tonnes de poids vif..
Au Nord du ranch, une extension de 5,,000 hectares pourrait 8tre,
envisagée mais à la oondition d'éloigner les villages temporaires de cultures
qui y sont installés.
Sur les paroours du continental termiœl situés au Nord de
Kogoni-Sokolo, un périmètre de 13.. 000 heotares pourrait êtN aisément délimité
le territoire considéré n'étant utilisé ni par les éleveurs!) ni par les agriculteurs.
Une superficie de 80..000 hectares pourrait même y être trouvée sanff gêner la
population locale"
A l'aide de canalisations, Peau nécessaire à l'abreuvement pourrait
être amenée sur les parcours, soit à partir de la mare de Kourmangoubé, soit à
partir du Fala g en traversant directement la formation de brousse tigrée grâoe
à un débroussaillement prél1m1 naire" En cas de panne du système de pompage, les
animaux pourraient être abreuvés provisoirement à même le Fala..
... 181 co
Si la surface de 11 0 000 hectares du ll'/:ra.nchllU aotuel paraissait 1nsut=
fisante pour le projet d'embouohe p l~opération pourrait se scinder en trois postes
répartis géographiquement le long du eaœl du Sahels
1°" L'embouohe extensive de 14 mois serait réalisée dans une annexe
aménagée sur les parcours du continental tel"Dl1œl avec 8
.,. une charse à IBhecta.re d'un UBT pour 6 he@tares ou 40 kg de poids
vif à l'hectare 0
- la di~.trlbution d'une ration dOappoint comprenant g
o en juilletpde la paille de riz mélassée p la paille provenant des
casiers de Kogom-Dogofri et la mélasse de Dousabougou..
o en pleine saison des pluiesp des sous~produ!ts de la rizerie de
Dogofri p en quanti té suffisante pour assurer le gain de poids recherché"
" en saison sèche p 150 g de matières azotées digestibles pour
assurer l'entretien ainsi. que le nécessaire pour l.e. ga.i.n de poids :recherchéo
20" L'emboucœ/ semi=intensi'flJ serait effe@tuée sur lOactuel IItranchlro
ainsi que la mise en quarantaine des animaux achetés à 1 Bâge de 3 à 4 ans"
La charge des par©ou.rs os©illerait entre 25 et 100 kg de poids vif
à l'hectare ave@ tm8 moyenne de 65 kg à l'he@tare e
Les troupeaux recevraient une ration dOappoint comprenant 150 g de
matières azotées digestibles pour assurer l Bentl"etien ainsi que le nécessaire
pour le gain de poids re©herohéo
3°" L'embouche intensive pourrait également être effectuée séparé
ment en se rapprochant des sour@es o.e predu!ts nécessaires à Palimentation
intensive du bétail p à proximité du ea.nal. du sahel par lequel pourrait être
acheJllinœ la paille de riz ainsi qu t à distance optimale de la sucrerie de
Dougabougou et de la rizière de Molod.oo
Une action d'embouche de cette envergure méritarait d'être associée
à une action de vulgarisation de lBembouche paysanne près des colons de leOffice
du Niger afin de valoriser leur cheptel évalué à plus de 250 000 t8teso
Ce cheptel parait Mtuellement soua=exploité ccmmie il l'était déjà
en 1960 quand JOURDAIN Gf) (29) évaluait à 1p 5 po 100 le pourcentage d'animaux
adultes vendus ou aœttus.. Il pré~nisait l'installation d'une conserverie
- 182 -
pour utiliser les animaux inaptes à lOexportation et la produotion de oonserves à.
base dl. viande de boeuf et de riz assaisonnés de tomates" de piments" d'oignons.. o
Tous les colons de l'Office n Oétant pas propriétaires de troupeaux"
la vulgarisation d'une embouche paysanne pourrait s'appurer sur les colons les
plus démunis auxquels pourraient être confiés en embouche deux ou trois animaux
oédés par les propriétaires..
Les animaux seraient en embouohe pendant la saison sèche" attachés au
piquet dans l'enceinte de la ooncession du pays4n et protégés du soleil et de la
pluie par un abri rudimentaire couvert en prlllee
La ration d'embouche à préconiser devrait être expérimentée préalable
ment à partir de ~.r0du1 ts à la portée du paysan g paille de riz ll sous-produits de
rizerie et surtout fourrages oultivés en irrigation..
La canne fourragère et Phaseolus lathyroides aont déjà cultivéa
avec succès tant à la station zootechnique du Sahel qu'à la station de KOg'oni
et il suffirait d'adapter les techniques culturales aux possibilités des paysans ..
D'autres cultures sont à envisager comme Centrosema pubesoens"
DoUchos lablab et probablement Stylosanthes gracilis.. Ces légumineuses riches en
azote pourraient en particulier être essayées sur les étendues marécageuses à
Cypéraçées incluses entre les casiers d' irrigation..
Mises en place dès les premières plw.es ll elles:résisteraient sans
doute à l'engorgement dea sols et même de lDinondation temporaire .. Le fourrage
produit en saison des pluies e:t début de saison sèche serait récolté à la faucille
au fur et à mesu:re des besoins" pendant la saison sèche ..
La pérennité de ces cultures fourragères est inconnue mais elle pour
rait être de 3 à 4 années au minimum..
185
lIN T RaD li C T ION
On considère de plus en plus que l'avenir de l'élevage bovin en Afrique
tropicale passe par l'embouche de jeunes animaux produits dans des zones arides par
le grand élevage pastoral traditionnel,
La création de centres d'embouche vise à atteindre plusieurs buts
- En premier lieu, régulariser l'offre en animaux de qualité tout au long
de l'année, et, en particulier, au moment où elle est la plus faible, à l'approche
de la saison des pluies,
Pour atteindre ce but, le remplissage des centres doit se faire d'octobre
à janvier et le délestage d'avril à août, Parallèlement, l'augmentation du poids
des carcasses des animaux livrés à la boucherie, d'un poids vif de 350 kg environ,
freinera le gaspillage qui consiste à abattre des animaux trop légers,
- En second lieu, valoriser les sous-produits agricoles disponibles dans
les pays tropicaux en prenant en considération les études, les travaux d'accompagne
ment réalisés par l'L,E,M,V,T, sur les possibilités d'utiliser ces sous-produits
pour la production de la viande, Ces travaux ont démontré que les zébus d'Afrique
tropicale, nourris intensivement, présentent des croissances journalières moyennes
atteignant } ,000 g dans certaines conditions, et que les indices de consommation
s'établissent entre 6 et 9 D,Fa par kg de gain de poids vif permettent une produc
tion économique de viande,
Dans cette optique, l'étude intitulée "Etude agrosto1ogique en vue de la
création d'un ranch d'embouche dans la région de Niono dans la République du Mali"
comporte une "enquête pour apprécier les possibilités d'utilisation des sous-produits
provenant des industries agricoles de la région (sous-produits d~rizeries et des
usines d'égrenage de coton) ainsi qu'une enquête rapide sur les quantités disponibles,
Des analyses permettront de comparer les rations les plus économiques à valeur fourra
gère égale en vue de compléter l'embouche de certains lots de bétail",
La saison à laquelle la mission a été effectuée (au mois d'avril) se situe
en dehors des périodes de récolte du riz et du coton, et à la fin de la récolte de
1â canne à sucre; mais, par contre. pendânt la période de décorticagé du riz et d'é
grenage du coton, Il a donc été possible de visiter ces usines en cours de fonction
nement.
186
Les échantillons de sous-produits agricoles prélevés sur place ont été
analysés par le laboratoire du service d'alimentation et de nutrition de
liI,E,M,V.T, dirigé par le Docteur vétérinaire RIVIERE,
187
II INVENTAIRE DES SOUS-PRODUITS DISPONIBLES
Les sous-produits que nous avons étudiéset pour lesquels nous avons re
cueilli des prélèvements en visitant les centres de production des régions de Niono,
Ségou, Bamako, se répartissent en
sous-produits du riz,
- sous-produits du coton,
sous-produits de la canne à sucre,
- sous-produits d 'huilerie.
1. SOUS-PRODUITS DU RIZ
Les sous-produits du riz consistent d'une part en sous-produits ou rési
dus d'usinage, sons, farines de cônes à blanchir, brisures, et d'autre part, en
paille de riz.
1.1 - Les sous-produits et résidus d'usinage
Pour l'Office du Niger la production totale de l'ensemble des secteurs
de Niono, Mo1odo, Ko1ongotomo, Kourouma représente 35.000 tonnes de riz paddy pour
la campagne 1969-1970. Ces chiffres nous ont été fournis par le chef du secteur de
la production de Niono.
Le rendement est de l'ordre de J.300 kg de paddy à l'hectare en culture
irriguée.
La moisson commence au mois de novembre et se poursuit jusqu'en janvier,
puis intervient le battage sur place, le transport du paddy à l'usine et enfin le
décorticage qui se déroule de janvier à avril ou mai.
Les sous-produits utilisables pour l'alimentation du bétail représentent
de 6 à 7 p.l00 du paddy usiné, soit pour 35.000 tonnes, environ 2,000 tonnes de
sous-produits. Ce chiffre nous a été founi globalement : il comprend à la fois le
tonnage des sons et celui des farines de cônes à blanchir. Cependant, il apparaît
que la production des sons est supérieure, légèrement, à celle des farines.
188
Il faut mentionner de plus~ 2 p,JOO de "brisures volailles lf, soit 600
tonnes environ provenant du nettoyage du paddy avant son passage au décortiqueur.
La nature des sous-produits ainsi que leurs pourcentages par rapport au
poids du paddy usiné est variable suivant les usines visitées, Ces données seront
indiquées pour chaque établissement.
Les prix de cession des produits sont identiques :
- son 0 . . . . . . 5 F le kg, prix sur carreau usine
- farines 7 F If If. , . .- Ifbrisures volailles" 14 F " "
Les produits destinés à la consommation humaine sont vendus
- riz blanchi , , , . 100 F le kg
- riz M.40 (40 p,lOO de brisures) 70 F le kg
- brisures fines . . " , , • 22 F le kg
Les usines traitant le riz de l'Office sont situées à
Molodo (7 km de Niono)
Kourouma (75 km de Niono)
Kolongotomo (75 km de Niono)
Une quatrième, située à Kokri ne fonctionne pas actuellement par manque
de matière première.
a) Usine de Kourouma (75 km de Niono)
L'usine financée, construite et équipée par la République de Chine popu
laire, fonctionne depuis 1968. Il existe une assistance technique chinoise qui
supervise son fonctionnement.
La campagne de décorticage 1969-1970 a commencé le 29 janvier 1970. A la
date du 6 avril, il avait été traité
ayant donné
3.800 tonnes de paddy long (net après nettoyage)
180 tonnes de sons, soit 4,7 p.100 du paddy traité
164 tonnes de farines de cônes, soit 4,3 p.100 du paddy traité.
Les prévisions d'usinage pour l'ensemble de la campagne 1969-1970 sont
de l'ordre de 15.000 tonnes de paddy, ce qui donnera
650 tonnes de farines de cônes,
700 tonnes de sons.
189
Avant le décorticage le paddy subit un nettoyage préliminaire dans des
nettoyeurs calibreurs. Il en résulte un résidu nommé "brisures volailles" constitué
par des brisures de paddy, des graines fines d'espèces diverses et d'une importante
proportion de déchets minéraux,
- Au stade du décorticage
Le passage du paddy dans les décortiqueurs (matériel importé de Chine
populaire) laisse un mélange de riz décortiqué, de balle, de son, de germes et de
brisures.
Le mélange son, germes et brisures est séparé par passage au tamis rectan
gulaire pu~s sous un puissant ventilateur. On ne pratique pas le vannage à la main
dans cette usine.
Le son ainsi récupéré est vendu 5 F le kg (prélèvement nO], analyse page
20~, Les brisures fines et les germes sont vendus pour la consommation humaine pour
la confection du couscous de riz très apprécié localement, au prix de 22 F le kg
(prélèvement n02, analyse page 206,) .•
Le disponible pour l'élevage est estimé à 700 tonnes pour la campagne
1969-] 970 (cf, tableau récapitulatif page j 9.Y .
Les balles sont brûlées pour fournir l'énergie nécessaire à l'usine.
- Au stade de blanchiment
Le blanchiment se fait en une seule opération; il en résulte une seule
qualité de farine de cônes à blanchir,
Cette farine contient un certain pourcentage de brisures de riz blanchi
qui sont séparées et incorporées au riz blanchi entier pour reconstituer un mélange
(M.40) ou riz marchand à 40 p.100 de brisures, vendu 70 F le kg. La farine des cônes
est vendue 7 F le kg, prix sur carreau usine (prélèvement n03, analyse page 206).
Le disponible pour l'élevage est estimé à 650 tonnes pour la campagne
]969-1970, Le prix sur carreau usine est de 7 F le kg (cf. tableau page J93).
190
b) Usine de Kolongotomo (75 km de Niono)
Usine gérée par le personnel de l'Office du Niger,
Au cours de la campagne ]968-1969~ l'usine a traité 4,300 tonnes de paddy,
La campagne dure du mois de janvier à début juin : il est prévu pour la
campagne ]969-]970 un usinage de 5,000 tonnes de paddy,
L'usine aurait recueilli, pour la campagne 1968-1969 un tonnage global de
167 tonnes de sons et de farines de cônes, ce qui représente à peine 4 p,lOO du
paddy usiné,
- Avant le décorticage, le nettoyage du riz laisse la "brisure volailles"
vendue 14 F le kg. Ce produit est mélangé à une forte proportion de débris minéraux,
gravillons, poussière, ainsi qu'en témoigne le détail de l'analyse page : (matiè
res minérales totales 25,35 p,lOO de la matière sèche, insoluble chlorhydrique
18 ,59 p, 100) "
La quantité disponible~ représentant enV1ron 2 p,lOO du poids du paddy,
est estimée à 100 tonnes, (Prélèvement n04, analyse page 207).
- Le décorticage s'effectue dans des déc ortiqueurs à meules de fonte recou
vertes de corindon,
Le blanchiment se fait par passages successifs dans trois cônes à blanchir
de marque OLMIA à VERCELLI (Italie).
Le mélange du son de décorticage et des farines de trois cônes et des bri
sures est passé au séparateur, Il résulte de cette opération
- le mélange de brisures et germes~ vanné à la main pour enlever les restes de balle,
vendu 22 F le kg sous le nom de brisures fines pour la consommation humaine (prélè
vement n05, analyse page 207),
- le mélange son et farine des trois cônes vendu 5 F le kg (prélèvement n06, analyse
paga.207) "
En réalité le tonnage des sous-produits de rizerie disponibles à Kolongo
tomo est tout à fait théorique.
Il existe, en effet~ dans la région~ deux porcheries, l'une située à 4 km,
l'autre à 25 km, totalisant un effectif de 400 porcs Large White purs ou métissés,
qui utilisent la quasi totalité du mélange son et farine de la rizerie, qui leur est
vendu à 5 F le kg,
191
L'état général de ces élevages est satisfaisant dans l'ensemble, cepen
dant certains troubles de croissance et la fréquence des hernies ombilicales chez
les porcelets indiquent qu'il est indispensable de renforcer, de façon permanente,
la ration en protéines d'origine animale, en particulier en déchets de poissons du
Niger laissés par les opérations de séchage-fumage, et en sels minéraux.
En conclusion, il convient d'inscrire seulement pour mémoire les sous
produits de la rizerie de Kolongotomo.
c) Usine de Molodo
La rizerie de Mo1odo se trouve à 7 km du centre de Niono. Son activité
a commencé au cours de la campagne 1963-1964. La période d'usinage s'étend du mois
de février au mois de juillet.
Au cours de la campagne J968-J969 il a été usiné 9.400 tonnes de paddy
(décorticage à sec), donnant 590 tonnes de résidus sons et farines de cônes à
blanchir mélangés, soit une proportion de 6,3 p.]OO.
Ces sons et farines sont habituellement vendus mélangés, mais cependant
il est possible de les obtenir séparément au prix de :
- sons • .
- farines
5 F le kg, prix sur carreau usine
7 F le kg, "
Les prévisions d'usinage pour 1969-]970 sont de 15.000 tonnes de paddy
qui donneront 950 tonnes de sous-produits.
La capacité de traitement de l'usine est de 3,5 tonnes de paddy à l'heure
et la capacité maximale annuelle de ]8.000 tonnes. Cette usine, selon ces prévisions,
fonctionnera donc cette année à plus de 80 p.]OO de son rendement maximal.
- Le passage du paddy au nettoyeur-calibreur laisse comme résidu des "bri
sures volailles" dans la proportion de 2 p.IOO de paddy nettoyé, de composition
très hétérogène. Ce résidu représenterait environ 300 tonnes pour la présente cam
pagne (prélèvement n07, analyse page 208). Prix de vente: 14 F le kg, prix sur
carreau usine. Ce produit s'avère, à l'analyse, encore plus chargé en débris miné
raux que celui recueilli à Kolongotomo.
192
- Au stàde du décorticage
L'usine utilise des décortiqueurs à meules de fonte recouvertes de corin
don, ainsi que des décortiqueurs à rouleaux de caoutchouc,
Le résidu produit contient du son, des germes, une quantité non négligeable
de brisures et de la balle.
La balle est récupérée et brûlée pour fournir la force motrice à l'usine.
Les brisures sont séparées et débarrassées du restant de balle par vannage
à la main (prélèvement n09, analyse page 208)' Ces brisures fines sont vendues 22 F
le kg pour la consommation humaine.
- Le son contenant les germes et une petite quantité de balle broyée et de
brisures est vendu 5 F le kg (prélèvement n08~ analyse page 208).
- Au stade du blanchiment
L'opération s'effectue par passages successifs dans trois cônes à blanchir
de marque OMLLA - VERCELLI (Italie). Nous avons ainsi obtenu:
- farine du premier cône (prélèvement nOl0, analyse page 20~)
- farine du deuxième cône(prélèvement n011, analyse page 209)
- farine du troisième cône (prélèvement n012, analyse page 209)
Ces trois farines sont mélangées. Le mélange est vendu 7 F le kg, prix sur
carreau usine (prélèvement n013, analyse page 209).
Récapitulation des sous-produits de rizerie
Le tableau ci-dessous donne la production des usines visitées pour la
campagne 1968-1969 et l'estimation de la production pour la campagne 1969-1970.
193
Usines Campagne J 968-1969Campagne 1969-1970
1(estimation)
1PaC:dy usiné1
Sous-produits Paddy usiné Sous-produits
11
Kourouma - 1 - 15.000 T 700 T sons
1
650 T farines1.350 Tonnes
Kolongotomo 4.300 T 1 167 T 5.000 T 200 Ti
Molodo 9.400 T 1 590 T 15.000 T 950 T
Total J3.700 T 757 T 35.000 T 2.500 T
Le disponible représente 2.500 tonnes.
De ce chiffre de 2.500 tonnes de sous-produits théoriquement disponibles
pour la campagne 1969-1970, il convient de soustraire: 600 tonnes destinées à
l'alimentation du bétail appartenant à l'Office du Niger, et la totalité de la
production de l'usine de Kolongotomo actuellement réservée à l'entretien des deux
porcheries.
Le tableau ci-dessous résume l'estimation des quantités disponibles pour
l'embouche pour la campagne J969-1970.
1 Production Cons onnnati on Disponible 1 Prix cession 1
Sons 1.300 T 400 T1
900 T 5 F/kg
Farines 1.200 T 400 T 800 T 7 F/kg1
Total 2.500 T 800 T 1.700 T1
En conclusion, le disponible réel actuel est de l'ordre de 1.700 tonnes
réparties sur les usines de Molodo (7 km de Niono) et de Kourouma (75 km). Ces
1.700 tonnes de sous-prodûits se décomposent approximativement en 900 tonnes de
sons et 800 tonnes de farines de cônes.
La valeur globale de ce disponible est de 1.200.000 U.F.
D'après les responsables de l'Office, ce disponible ira en s'accroissant
pour atteindre 2.500 tonnes vers les années 1973-1974.
J 94
1.2 - Paille de riz
La moisson du riz dure de novembre à janvier. Le battage a lieu sur place
de janvier à avril.
Le riz est coupé à la main, les tiges étant sectionnées environ au tiers
supérieur, il reste environ les deux tiers de la paille sur le terrain qui sont
ensuite brûlés.
Dans ce mode de récolte la production de paille représente environ 1,3
tonnes par hectare, ce qui correspond au poids de paddy récolté.
La répartition des casiers de l'Office du Niger fait que, dans un rayon
de 50 km autour de Niono, on dispose de 5.000 tonnes de paille. (Prélèvement n014,
analyse page 2J 0) .
si la cession par la direction de l'Office du Niger est gratuite, il se
pose cependant certains problèmes qu'il importera de passer en revue à l'occasion
d'une étude économique de la station de Niono.
- La mise en bottes, indispensable pour le transport et le stockage, devra
se faire à partir de février, date du début du battage, jusqu'en mai, date à la
quelle peuvent se produire les premiers orages.
11 fiJut de plus tenir compte du fait que la paille restant dans les ca
s~ers est entièrement brûlée au mois d'avril. Dans certaines régions les premiers
feux ont commencé cette année fin février.
- Le transport par voie de terre ou par canaux de l'Office du Niger.
- Le stockage.
La paille n'est disponible au plus tôt qu'à partir du mois de février,
d'où nécessité de stockage jusqu'à cette date d'une partie de la paille de la
campagne précédente sous hangars, à l'abri de la pluie, de juillet à octobre.
De plus, cette région est infestée de rats qui occasionnent de gros
dégâts aux réserves alimentaires, il est donc indispensable de prévoir une protec
tion contre ces rongeurs, ainsi que leur destruction systématique.
L'analyse bromatologique de cette paille (page 210 ) fait ressortir qu'elle
a une valeur pratiquement nulle lorsqu'elle est employée seule, mais qu'elle pré
sente de l'intérêt en tant que support de la mélasse de canne à sucre.
195
2, SOUS-PRODUITS DU COTON
Il existe deux sources de sous-produits du coton
- l'Office du Niger (usine de Niono),
- les usines d'égrenage de la C.F.D.T.
2,1 - L'Office du Niger
La production de coton de l'Office du Niger en culture irriguée est esti
mée à 3.500 tonnes de coton graine pour la campagne 1969-19700 La graine représente
66 p.IOO du coton récolté, ce qui donne une quantité de graines de 2,400 tonnes. Le
rendement est de l'ordre de 1.200 kg coton graine par hectare,
Le disponible réel, diminué de la quantité réservée aux semences à l'hui
lerie, et des pertes, s'établit autour de 1.200 tonnes de graines vêtues, c'est-à
dire recouvertes d'un fin duvet nommé "lint".
La période de récolte s'étale d'octobre à février et la période d'usinage
dure jusqu'en avril.
Une partie de la graine est traitée à l'huilerie de Niono, l'huile produi
te est utilisée pour la fabrication de savon, Le lint et les coques des graines sont
brûlés, et le tourteau est surtout utilisé comme engrais dans les terres à coton de
l'Office du Niger.
Pour la campagne actuelle, la totalité de la graine restante est acheminée
sur Bamako en vue de son exportation. Le prix est fixé à 7 F maliens le kg, prix sur
carreau usine. Une petite quantité est cédée au prix de faveur de 5 F le kg à la
station du sahel qui poursuit des expériences d'embouche de bétail zébu avec diffé
rents sous-produits agricoles,
Le chef de secteur de production de l'Office à Niono nous a informé que
l'on venait de décider la suppression de la campagne cotonnière 1970-1971 en raison
des frais considérables entraînés par la culture (traitements antiparasitaires, maî
trise de l'eau dans les casiers "')0 Aucune décision n'est prise actuellement pour
les années suivantes. (Prélèvement n015, analyse page 212),
196
2,2 - C.FoD.T.
Les usines d'égrenage de coton sont situées à
- Ségou 110 km de Niono
- Fana 220 km de Niono
- Bamako 340 km de Niono
- Koutiala 270 km de Niono
Le disponible théorique en graines de coton (non déduit le tonnage néces
saire aux semences) est de 26-500 tonnes, se répartissant ainsi
- usine Ségou 1.500 tonnes
Fana , · 1.000 tonnes
Bamako · 8,000 tonnes
Koutiala , 10.000 tonnes
26.500 tonnes
Le prix est de 7 F le kg en vrac, prix sur carreau usine. A ce prix s'a
joutent les frais suivants, à la tonne
- sacherie . · , , . , 3,742 F
- manutention. pesage 400 F
- chargement camion 250 F
4.392 F
soit, 4,4 F au kg de graine.
Ce produit est disponible de décembre à avril sans frais supplémentaires,
Au-delà de cette date il conviendrait de prévoir des frais de magasinage. (Prélève
ment nO 16, analyse page 212).
A signaler qu'il existe un coton jaune de deuxième qualité représentant
environ 2 p,lOO de la quantité totale traitée et dont la graine est jetée ou est
utilisée pour faire de l'engrais.
Le prix de cession serait donc nul.
Un échantillon a été fourni par l'usine de Fana (prélèvement n017, analyse
page 2J 2) .
Il importe de signaler que pour la campagne jQ6Q-]Q70 le disponible en
graines de coton est nul car la S.A.M,I.E,X. (Société malienne d'importation et
d'exportation) qui a le monopole du commerce des graines a décidé de réserver la
totalité de ce produit pour l'exportation via Dakar et Abidjan (15 F le kg rendu
Abidjan),
197
Si donc on tient compte des deux faits suivants :
- une interruption pour une durée non précisée de la culture du coton à l'Office
du Niger à partir de l'année prochaine,
- décision de la S.A.M.I.E.X. d'exporter la totalité des graine s provenant des
usines susceptibles d'approvisionner le centre d'embouche de Niono,
il convient d'être très réservés quant à la possibilité d'utiliser ce sous-produit.
En tout état de cause l'organisme responsable de la gestion de la station 4evra
obtenir des Autorités l'assurance formelle qu'un tonnage de l'ordre de 3.)00 tonneS
lui sera réservé en priorité, en provenance des usines de Fana et de Ségou, qui
offrent le maximum de facilité pour le transport et éventuell~ent de l'usine de
Niono, si la culture du coton se poursuit à l'Office du Niger.
3. SOUS-PRODUITS DE CANNE A SUCRE
Dans ieLbutopè diversifier les productions agricoles de la Répu~lique du
Mali, un certain nombre de cultures nouvelles ont été entreprises récemment. Parmi
celles-ci figure la culture de la canne à sucre.
Dans cette optique, l'Office du Niger a entrepris en 1966 et 1967 la cul
ture irriguée de la canne à sucre dans la région de Dougabougou, localité:ijituée à
45 km de Niono, à laquelle elle est reliée par une route relativement bonne en sai
sQn sèche et mauvaise en saison des pluies sur une grande partie de son trajet.
Dougabougou se trouve de plus sur le bord du canal du sahel entre Markala et Niono.
La canne est traitée dans une usine dont la construction et l'équipement
ont été financés par la République de Chine populaire, qui assure en même temps la
conduite technique des opérations d'extraction.
Les surfaces aménagées pour la culture couvrent 1.700 hectares, dont
1.300 sont plantés ,en permanence. Le rendement moyen en canne s'établit à 50 tonnes
à l'hectare, ce qui permet d'estimer la récolte pour la campagne 1969-1970, qui se
termine fin mai, à 60.000 tonnes environ.
La récolte des cannes a lieu de septembre à mai. Elle se termine au mo
ment des premières pluies en raison de la baisse de la teneur en saccharose des
cannes qui diminue la rentabilité, et de la difficulté du transport dan,s les che
mins de terre.
198
Les sous-produits ou résidus du traitement des cannes, éventuellement
utilisables pour l'alimentation du bétail sont:
- la mélasse.
- la bagasse,
- les bouts blancs.
3.J - La mélasse
La mélasse, résidu sirupeux incristallisable, représente 4 à 5 p,lOO du
tonnage de la canne broyée, soit une production estimée à 2,800 tonnes pour la
campagne 1969-1970 et les deux suivantes, Ceci correspond à une production de 7.000
tonnes de sucre (J1,6 p,JOO de la canne traitée), Sur ces 2.800 tonnes de mélasse.
une partie (1,000 tonnes environ) est distillée sur place pour fournir de l'alcool
à 96°,
Une tonne de mélasse donne 270 litres de cet alcool qU1 est vendu 90 F
le litre, prix usine, non logé, Cet alcool s'utilise en pharmacie, en parfumerie,
et on envisage actuellement la fabrication du vinaigre d'alcool.
Le prix, relativement élevé, limite les débouchés, en particulier ceux
offerts par l'exportation, ce qui permet de supposer qu'il existera toujours un
disponible de mélasse.
L'excédent non distillé est stocké dans une cuve métallique de 1.400
mètres cubes, soit une possibilité de stockage de 1,900 tonnes (densité de la
mélasse 1,4)0 La conservation est très bonne, quelle que soit la saison, Le pro
duit est donc disponible toute l'année.
Une partie de ce disponible est utilisée actuellement pour des expéri
ences d'embouche de bétail bovin à :
- Dougabougou (OoN.),
- la station du sahel à Niono,
- le centre d'élevage de Sotuba,
Le prix de cession est actuellement fixé à 4 F le kg pris à l'usine,
mais nous n'avons pu obtenir du directeur de l'usine des précisions quant aux
prix qui seront pratiqués dans les années futures. pour le cas où la demande de
ce produit viendrait à augmenter.
199
Pour le transport de Dougabougou à Niono la mélasse devra être condi
tionnée en fûts.
(Prélèvement n018, analyse page 2J4).
En conclusion, le disponible en mélasse de canne à sucre est de l'ordre
de 1.500 tonnes actuellement.
3.2 - La bagasse
Résidu recueilli après passage des cannes dans les broyeurs et dans les
extracteurs, pour en extraire le jus trouble, représentant 25 à 30 p.100 du tonna
ge de la canne broyée.
La bagasse de l'usine de Dougabougou est actuellement entièrement brûlée
dans deux vastes chaudières dont la vapeur entraîne des turbo-alternateurs fournis
sant la force motrice à l'usine, concurremment avec du bois de chauffe, qu'il est
d'ailleurs de plus en plus difficile de se procurer.
En conclusion: aucun disponible. (Prélèvement n019, analyse page 214).
3.3 - Les bouts blancs
Les bouts blancs résultent de la technique qui consiste au moment de la
récolte à la main, à étêter les cannes dans le but de diminuer le poids de la ma
tière à transporter à l'usine.
Ces bouts blancs, relativement peu riches en sucre, représentent 20 p.100
du poids de la canne récoltée et constituaient, avant 1968, un tonnage considérable
de résidus.
Depuis deux ans, l'Office utilise une nouvelle technique de récolte: le
brûlage. La parcelle à récolter est brûlée la veille au soir, le feu se propage
pendant la nuit. Le lendemain matin, au moment de la récolte, les extrêmités des
cannes sont sectionnées, mises en tas au bord de la parcelle, et complètement brû
lées.
En conclusion aucun disponible en bouts blancs.
En résumé, il existe un disponible en sous-produits de la canne à sucre,
environ 1.500 tonnes de méle.sse, représentant une valeur énergétique de 1.100.000
U.F.
200
4. SOUS-PRODUITS D'HUILERIE
Nous avons recueilli les renseignements suivants, qui concernent les
sous-produits laissés par l'extraction des huiles à l'usine de la S.E.D.O.M.
située à Kou1ikoro, à 57 km à l'Est de Bamako.
Cette usine traite actuellement les produits suivants
- arachide,
- karité,
Le traitement des graines de coton n'est pas envisagé avant deux ans.
Il serait alors traité 20,000 tonnes de graines par an en provenance des usines
d'égrenage de Fana et de Bamako. Mais il convient de souligner que les tourteaux
fibreux (non dé1intés) sont inutilisables dans l'alimentation du bétail, non seu
lement à cause de la présence de fibres, mais aussi parce qu'ils peuvent être
toxiques.
A l'heure actuelle la presque totalité de la graine de coton est expor
tée (cf. page 196). Le disponible est donc pratiquement nul,
4.1 - Sous-produits de l'arachide
Tourteaux d'arachide
L'usine de Kou1ikoro a traité, en 1969, 30.000 tonnes de graines en co
ques, soit environ 21.000 tonnes de graines décortiquées.
Le tourteau obtenu, 12.000 tonnes, représente 57 p.100 de la graine trai
tée par pression à chaud (tourteau expe11er).
Les normes se situent en général entre 52 et 54 p.100 pour ce procédé
d'extraction de l'huile.
Ce tourteau vendu 20 F le kg a la destination suivante
- 500 tonnes environ pour le Centre d'Elevage de Sotuba, près de
Bamako,
- le reste est réservé à l'exportation.
(Prélèvement nO 20, analyse page 2J 6) .
201
Coques d'arachide
Le décorticage des arachides laisse 10.000 tonnes de coques qui sont
brûlées en totalité. Aucun disponible ne peut être envisagé pour l'avenir car
l'augmentation prévue de la capacité de traitement de l'usine demandera un accrois
sement de la quantité de combustible nécessaire pour fournir la force motrice.
(Prélèvement n021, analyse page 216).
4.2 - Sous-produits du karité
Tourteau de karité
Nous citons seulement pour mémoire ce sous-produit de l'usine de Koulikoro
qui n'est pas utilisé jusqu'à présent pour l'alimentation du bétail.
La production moyenne est de 5.000 tonnes par an. Il est inutilisable pour
l'alimentation du bétail. La totalité en est brûlée dans les chaudières de l'usine
ainsi que les coques d'arachide.
202
S. EVALUATION DU DISPONIBLE EN SOUS-PRODUITS
Le tableau ci-dessous donne le disponible actuel en sous-produits.
Tonnage Prix Distance moyenneNature T Francs Origine de NionoEal:i.Ens
Sons de riz 900 5 (Kourouma 75 km
Farines de cônes 800 7 (et Molodo 7 km.
Paille de riz 5.000 P.M. Région de Niono 50 km
Mélasse 1.500 4 Dougabou~ou 45 km
(Niono(Ségou 110 km
Graines de coton P.M, 7 (Fana 220 km(exportées) (Bamako 340 km
(Koutiala 270 km
Tourteau arachide P.M, 20 Koulikoro 327 km(exportés)
Les prix s'entendent le produit sur carreau usine.
Le tableau suivant indique la valeur fourragère exprimée en U.F. de ce
disponible.
Nature Tonnage U.F.
Résidus rizerie 1.700 },200.000
Paille de riz 5.000 1.700.000
Mélasse de canne à sucre 1.500 1.100.000
Total 8.200 4.000,000
203
III ETUDE BROMATOLOGIQUE DESSOUS-PRODUITS RECUEILLIS
Dans le but de déterminer la valeur bromato1ogique des sous-produits
disponibles inventoriés dans le précédent chapitre, 21 prélèvements, numérotés
de ] à 21, suivant leur lieu de récolte, ont été analysés au laboratoire de
nutrition de l'I.E.M.V.T. à Maisons-Alfort.
Il a été possible, en utilisant les renseignements recueillis antéri
eurement par ce laboratoire, de dresser une table de composition de ces produits,
qui indique en particulier les taux de matières azotées digestibles (M.A.D.,
bovin) les valeurs énergétiques en unités fourragères (U.F., bovins) et le rap-M.A.D. 0 . , - l' 1 ., , d'ff~ .port U.F. • n salt qu un meme a 1ment est exp olte tres l eremment SUlvant
les espèces animales, les calculs ont en conséquence été effectués, pour des
bovins, seule espèce considérée dans la présente étude.
Certains produits, bien que n'étant p.as utilisables pour l'alimentation
du bétail, ont cependant été recueillis et analysés dans un but documentaire. Il
s'agit de produits réservés à l'alimentation humaine, brisures fines, germes de
riz, ou de produits non disponibles, tout au moins dans les conditions actuelles,
bagasse de canne à sucre, coques d'arachides, etc. Nous soulignons les produits
utilisables pour l'alimentation du bétail bovin.
A l'exception de la recherche de la cellulose et du calcium, les métho
des employées au laboratoire de nutrition de l'I.E.M.V.T. sont les techniques of
ficielles préconisées par l'Institut professionnel de Contrôle et de Recherches
scientifiques des Industries de l'Alimentation animale.
En ce qui concerne la cellulose, la méthode de Sharrer a été uti1isé~,
et le calcium a été dosé par absorption atomique.
204
1. SOUS-PRODUITS DES RIZERIES ET PAILtE DE RIZ
1.1 - Les balles ou enveloppes pailleuses qui recouvrent le caryopse n'ont pas
été prélevées d'une part, parce qu'e11e~ sont entièrement brûlées dans les chau
dières des usines pour fournir la force motrice nécessaire, d'autre part, parce
que leur utilisation est fortement déconseillée dans l'alimentation animale en
raison, en particulier, de l'insoluble chlorhydrique très élevé (de l'or4re de
18 p. J 00) .
1.2 - Les''brisures volailles"
Elles représentent 2 p.l00 du paddy traité. Elles résultent du nettoyage
avant le passage dans les décortiqueurs et contiennent une forte proportion de sa
ble et de débris minéraux.
Leur insoluble chlorhydrique
- 17,35 pour l'échantillon 4 - tableau lj
- 40 ,00 pour l'échantillon 7 - tableau 1&
ainsi que leur prix de cession (14 F le kg) les font rejeter pour une opération
d'embouche de bétail bovin.
1.3 - Les sons de décortiqueurs
Ils sont constitués par un mélange de petites brisures arrachées au
caryopse débarrassé de ses enveloppes pailleuses, plus de fines particules de
balles, plus des germes et des embryons détachés du grain au décorticage.
Ils se caractérisent par
- un taux de cellulose assez élevé
- 21,50 pour l'échantillon 1 - tableau 14
- 18,50 pour l'échantillon 8 - tableau 16
- un insoluble chlorhydrique élevé pour l'échantillon n08 (12,24) ce qui permet
de supposer qu'il contient une certaine proportion de balles.
- un taux de matières azotées digestibles variant de 36 à la p.l000 suivant les
usines de décorticage
- une valeur énergétique de 0,32 U.F. par kg, chiffre que nous retiendrons
(échantillon 1 et 8).
205
L'échantillon 6 concerne un mélange de son et de farines de 3 cônes à
blanchir d'une valeur de 0,95 U.F. En fait; ee produit est essentiellement réser
vé à l'alimentation des porcs Large White de Ko1ongotomo.
1.4 - Les farines ~e eGnes-à~Bl..e~_se~~.faeté~iBentpar:
.- un taux de ce11~lose inférieur à 8 p.100, donc moin4re que celui des sons,
- un taux de M,A.D. supérieur, de 57 i 70 g/kj, par suite de la présence de cellu
les de la couche à aleurone du grain,
- une valeur énergétique de l,l U.F./kg, .chiffre que nous retiendrons,
- échantillon n03 - tableau 14
- échantillons nOlO, 11, l2,' 13.- tableau 17
l.5 - La paille de riz (éehéultillo» n°'14· tableau l~)
Cet échantillon prélevé en avril, c'est-à-dire 4 à 5 mois après la récol
te, se caractérise par une absence quasi totale de matières azotées digestibles et
une valeur énergétique de 0,35 U.F./kg, chiffre que nous retiendrons.
206
TABLEAU 14
SOUS-PRODUITS DE RIZERIE
Rizerie de Kourouma
~1
1 2 3Analyse
(p. 100 de la matière brute)
Humidit~ , ••••••••• 0 ••••••••••• 6,20 8,00 6,63
Matière sèche .................. 93,80 92,00 93,40
Matières protéiques brutes ..... 6,03 7,12 10 ,81
Cellulose ..................... 21,50 4,30 7,55
Matières grasses (extrait éthéré) 5.19 , 7,35 18,20
Matières minérales totales ..... 19.58 4,70 8,87
Extractif non azoté ............ 41.50 68,53 47,97
Insoluble chlorhydrique ........ 16,36 2,30 1,58
Calcium ........................ 0,082 0,023 0,043
Phosphore ·..................... 0,314 0,453 0,141
Magnésium ·..................... 0,174 0,198 0,671
Potassium ·..................... 0,77 0,52 1,62
M.A.D./kg (bovin) .............. CI 36 54 70
U.F./kg (bovin) •••••••••••••• el _ 0,32 1,02 1, 10
M.A.D. 112 53 64li.F..o ••••• ~ ••••••• e •••••••••
Prélèvements l =
2 =
3 =
son de décortiqueur
brisures fines et germes (alimentation humaine)
mélange des farines des 3 cônes à blanchir
20]
TABLEAU ]5
SOUS-PRODUITS DE RIZERIE
Rizerie de Ko1ongotomo
~ prélèvement
Analyse ______________ 4 5 6
(p. 100 de la matière brute)
Calci\1Dl ••.•..•••.•.•.••••.•.••.
Humidité ••.....•...............
Extractif non azoté ••••••••••••
Insoluble chlorhydrique ••••••••
6,90
93,10
8,50
8,70
13,77
9,96
52,17
4,56
0,057
0,875
0,554
1,16
8,85
91,15
5,15
1,45
2,87
1,99
79,69
0,72
0,015
0,200
0,091
0,23
6,65
93,35
3,97
5,05
2,47
23,66
58,20
17,35
0,082
0,196
0,121
0,30
......................
......................
Matières protéiques brutes •••••
Cellulose ..••.•••••.....•..•..
Matière sèche ••........•....•••
Matières grasses (extrait éthéré)
Matières minérales totales •••••
Phosphore
Magnésium
Potassium
U.F •/kg (bovin) ••••••••••••••••
M.A.D./kg (bovin) ..............• 5
0,45
35
1,0
50
0,95
M.A.D.U.F.
Il 35 53
Prélèvements 4 = brisures "volailles"
5 = brisures fines + germes (alimentation humaine)
6 = mélange son de décorticage et farines des 3 cônes(alimentation des porcs)
208
TABLEAU 16
SOUS-PRODUITS DE RIZERIE
Rizerie de Molodo
~ prélèvement
Analyse ____________
(p. 100 de la matière brute)
BtJlD.id i té .
Matière sèche •...•.............
Matières protéiques brutes •••••
Cellulose ......••..•..•.......
Matières grasses (extrait éthéré)
Matières minérales totales •••••
Extractif non azoté ••••••••••••
Insoluble chlorhydrique ••••••••
CalcitllD. .........•...•.... 0 •••••
Phosphore
Magnésium
Potassium
7
4,70
95,30
2,38
5, ]0
1,67
45,05
41,10
40,00
0,082
0, ]55
0,105
0,22
8
5,75
9.4,25
4,27
18,80
7,20
] 4,95
49,03
12,24
0,058
0,393
0,219
0,63
9
7,20
92,80
3,80
9,30
3,93
7,67
68,10
5,92
0,037
0,276
0,135
0,37
U.F./kg (bovin) ••••••••••••••••
M.A.D./kg (bovin) . °0,17
la
0,32
5
0,65M.A.D.
U.F. 31 70
Prélèvements 7 = brisures 'lyo1ai11esu
8 = son de décortiqueur
9 = brisures et balle
(consommation humaine après vannage à la main)
209
TABLEAU 17
SOUS-PRODUITS DE RIZERIE
Rizerie de Molodo
~ prélèvement
Analyse _____________
(p.100 de la matière brute)
H'UIIlidité .
Matière sèche ..•.......•. 11) •••••
Matières protéiques brutes •••••
Cellulose .
Matières grasses (extrait éthéré)
Matières minérales totales •••••
Extractif non azoté ••••••••••••
Insoluble chlorhydrique ••••••••
Calci\lIIl •••••••••••••• e Il ••• II) •• 0 l'
Phosphore
Magnésium
Potassium
M.A.D./kg (bovin) ••••••••••••••
U•F •/kg (bovin) ••••••••••••••••
M.A.D.U.F.
JO
6.,80
93,20
8,69
7,95
15,6.8
10,20
50,68
3,50
0,048
O,J 13
0~650
1,22
52
.1,02
51
Il
6,95
93,05
8,81
6,10
.17,08
8,53
52,53
1,37
0,048
0,139
0,758
1,32
52
12
7,00
93,00
8,44
5',65
15,82
7,60
55,49
0,95
0,043
0,.126.
0,725
1,.18
55
1,08
51
13
7,JO
92,70
8,69
6,70
16,J3
8,87
52,51
2,26
0,050
0,116
0,683
.l,20
57
1,10
52
Prélèvements JO = farine de cône n01
Il = farine de cône n02
J2 = farine de cône n03
13 = mélange des farines des 3 cônes-
210
TABLEAU ]8
RESIDU DE CULTURE DU RIZ
Paille de riz
~o prélèvement
Analyse _______________]4
(p.IOO de la matière brute)
Humidité G. li) ••••••
Calci\JDl ••••••••••••••••••••••••
Extractif non azoté ••••••••••••
Cellulose •••••••••• & •••••••••••
5,00
95,00
2,33
36,30
] ,05
]5,99
39,33
] ] ,7]
0,293
0,072
0,1]7
1,98
•••••••••• eo •••• e •••• o
•••••••••••••• e _ ••••••
......................
Insoluble chlorhydrique ••••••••
Matièresgrasses(extrait ethéré)
Matières minérale~ totales •••••
Matières protéiques brutes •••••
Matière sèche ••••••••• 9 •• ~ •••••
Phosphore
Magnésium
Potassium
U.F ./kg (bovin) ••••••••••••••••
M.A.D./kg (bovin) .. 0 • e _ •• b •• ct •• o0,35
M.A.D.U.F.
• ••••••••••••••• li) •••••• lU _
Prélèvement 14 = PaUle de riz des canerade l'Office du Niger (NiDuo)
211
2, SOUS-PRODUITS DU COTON-
Les échantillons de graines de coton analysés ont pour caractéristiques
- Taux de matières azotées digestibles de l'ordre de 100 g/kg. Le coefficient de
digestibilité pour les bovins est supérieur à 0,60, ce qui en fait un aliment
plastique de bonne qualité.
- La valeur énergétique est de l'ordre de 1,10 U,F./kg.
- La teneur en cellulose de 27 p.l00 n!est pas un facteur défavorable dans l'ali
mentation des bovins.
Il convient de mentionner la teneur en gossypo1 et la présence du 1int.
Teneur en gossypo1
La graine de coton peut contenir une certaine proportion d'un principe
toxique, le gossypo1, détruit par la chaleur humide.
La teneur en gossypo1 a été dosée pour les graines originaires de Niono
(0,0074 p.100j, Ce taux très faible ne semble pas présenter d'inconvénient, diautant
plus que les bovins sont les moins sensibles des animaux domestiques à ce produit.
Présence du 1int
Les graines de coton après l'égrenage, opération qui sépare les fibres
de la graine, conservent un fin duvet de nature cellulosique appelé 1int. La pré
sence du 1int peut entraîner chez les bovins des accidents d'ordre mécanique dans
le transit intestinal (occlusion).
En conséquence, on limite à 3 kg par jour la quantité de graines de
coton dans les rations des bovins.
2] 2
TABLEAU 19
SOUS-PRODUITS DU COTON
Graines de coton
(bovin)
(bovin)
N° prélèvement
Analyse
(p.l00 de la matière brute)
Humidi té ... e •• III 1:> Cl • e e Il fi Il • Il Il li '" • fi •
Matière sèche ID • Il ••• It a •• CI 0
Matières protéiques brutes ••.••
Cellulose .. li • III •••••• fj ••• III •• fi • ., li
Matières grasses (extrait éthéré)
Matières minérales totales .•••.
Extractif non azoté •••••••.••.•
Insoluble ch1orhydriqu~ .• 0 •••••
Calcium fi ••••••• Il •• fj ••• ID • Il • fi • I!I Il ID
,phosphore
Magnésium
Potassium
M.A.D ./kg
U.F./kg
M.AClD III • e" fj • Il fi e • CI • fi I!I ••• Il • 8 • e l!I 9 fi
U.F.
15
S,OS
94,95
16,00
27,80
20,60
4,20
26,35
0,33
0,138
0,422
0,365
1,07
105
1,la
96
16
5,25
94,75
15,17
27,90
21,74
4,05
25,89
0,04
0,097
0,444
0,380
1,17
98
1,11
88
17
7,15
92,85
17,90
28,80
15,77
4,3Q
26,08
0,06
0,12
0,487
0,39
1,34
117
1,02
114
Pré1èvetaents 15 = graines de coton usine de Niono
16 = graines de coton usine de Bamako
17 = graines de coton jaune 2ème qualité usine de Fana
213
3. SOUS-PRODUITS DE CANNE A' SUCRE
3.1 - Mélasse de canne
La caractéristique dominante de la mélasse est sa saveur qui la rend
très appétissante pour les bovins. Grâce à ses sucres, à ses acides aminés
(acide glutamique et sels de sodium) et à ses.sels minéraux, elle stimule l'appé
tit, favorise la consommation de rations grossières (fourrages ou pailles de
qualité médiocre) et facilite la digestion.
Valeur énergét~ue : 0,75 U.F./kg.
La mélasse contient en moyenne 50 p.l00 de sucres totaux. Ces sucres
et les matières minérales jouent un rôle protecteur d'intérêt considérable pour
la conservation en empêchant le développement des germes microbiens. Par contre,
les aliments mélassés doivent être préparés extemporanément et utilisés immédia
tement à cauSe de leur rapide altération.
3.2 - Bagasse (non disponible actuellement)
- Taux de M.A,D. : nul
- Valeur énergétique
- Taux de cellulose
0,28 U.F./kg
:41,7 p.100
Le coefficient de digestibilité de la cellulose est de 0,58 chez les
bovins.
2.J 4
TABLEAU 20
SOUS-PRODUITS DE CANNE A SUCRE
Usine de Dougabougou
~o prélèvement
Analyse ~ 18 19
(p.IOO de la matière brute)
Calci'UlU .••••••••••• e ••• 0 ••• e _ ••
Humidité .....•. a •••• 1t.O ••••••••
Extractif non azoté ••••••••••••
Matière sèche ••••••••••••••••• 8
16,7 10,40
83,3 89,60
3ij4 0,75
- 41,70
- 0,58
7,02 2,69
62 43,88
1,96
1,1 0,051
0,04 0,012
0,26 0,038
1,7 0,23
10 °0,75 0,28
13 -
.0 •••••••• 0 ••• 61 •• 0 •• 0.
••••••• 0&8011011'00.0.0 ...
••••••• 0 •• 0 ••• <10 ••••••
(bovin) ... 0 •••• Cl •••••
•••••••••••••• Oy •••••• III.111
Matièresgrasses(extrait ethéré)
Matières minéra1~6 totales •••••
Matières protéiques brutes •••••
Insoluble chlorhydrique 0 •• 0 ••••
Cellulose •••••••••• 0 •••••••••••
M.A.D.U.F.
M.A.D./kg
U.F ./kg (bovin) ••••••••••••••••
Phosphore
Magnésium
Potassium
Prâèvement 18 = mélasse
19 = bagasse (non disponible actuellement)
215
4. SOUS-PRODUITS D'ARACHIDE
4.1 - Tourteau d'arachide
Le tourteau d'arachide "expeller" provenant de l'usine de Koulikoro se
caractérise par
- une teneur en M.P.B. faible (34 t 95 p.lOO). En effet t un bon tourteau dépasse en
général un taux de 50 p.l00.
- une teneur en matières grasses supérieure à 8 p.l00 t donc. élevée. Ceci repré
sente un risque de rancissement au stockage; les graisses s'oxydant plus rapi
dement dans les tourteaux que dans les graines. Cet inconvénient est particuliè
rement grave dans le cas où les usines ne fonctionnent pas toute l'année; ce qui
impose un stockage de longue durée pour éviter les ruptures de stock.
- Valeur énergétique 0t92 U.F./kg donc assez faible. La moyenne s'établit en géné
ral au-dessus de 1 U.F./kg.
4.2 - Coque d'arachide (non disponible actuellement)
Valeur énergétique: 0t30 U.F./kg.Q
216
TABLEAU 2J
SOUS-PRODUITS D'ARACHIDE
Usine de Koulikoro
~o prélèvement
Analyse ~20 2J
(p.lOO de la matière brute)
Calci'UID •• CI ••••••••••••••••• III •••
Matière sèche ••••••••••••••••••
Humidité ••••••••••••••••••• _._ ••
Extractif non azoté ••••••••••••
5,50
94,50
6,72
4J,55
6,85
6,J.1
33,27
3,30
0,271
0,075
0,173
0,67
6,30
93,70
34,95
JO ll20
8,24
7,6832,63
3,20
0,J26
0,369
0,328
J ,08
••••••••• Il 0 CI 9 •••••••••
••• ~e ••••••••••••~ ••• o
••••••••••••••••••• u ••
Matières protéiques brutes •••••
Cellulose •••••••• 0 •• 0 ••••••••••
Insoluble chlorhydrique ••••••••
Matièresgrasses(extrait ethéré)
Matières minérale~ totales •••••
Phosphore
Magnésium
Potassium
M.A.D./kg (bovin) ••••••••••••••
U•F • /kg (bovin) ••••••••••••••••
280
0,92
J5
0,30
M.A.D.U.F.
....................... e Il •• ft 315 50
Prélèvements 20 = tourteau d'arachide
2] le coques d'arachide (non disponible actuellement)
217
IV LE RATIONNEMENT EN EMBOUCHE COMPLEMENTAIRE
Afin de pouvoir fixer les types de rations les plus économiques à
préconiser, il convient de définir au préalable un plan d'embouche applicable à
la station de Niono.
l, PLAN D'EMBOUCHE
Nous prévoyons deux types d'embouche correspondant aux deux types de
bétail disponibles sur le marché, pour produire chaque année 2,500 bovins de
350 kg vif provenant de bêtes achetées à 150 kg et subissant une embouche longue,
et 2.500 bovins de 350 kg vif provenant de bêtes achetées à 250 kg et subissant
une embouche courte. Ce plan d'embouche pourra être extrapolé, suivant la néces
sité, pour des effectifs supérieurs,
101 - Embouche longue
Elle dure 18 mois et concerne les 2.500 taurillons achetés à l'âge de
18 à 24 mois au poids vif moyen de 150 kgo
Cette embouche se divise en trois phases
- Phase d'embouche extensive de 13 mois
Les animaux sont maintenus sur les pâturages extensifs en permanence.
Ils y reçoivent chaque jour un complément d'aliment concentré consistant en 1 kg
de graines de coton,
- Phase d'embouche pré-intensive de 2 mois
Les animaux sont maintenus sur les pâturages extensifs pendant une demi
journée, Rentrés aux parcs de nuit, ils reçoivent 3,5 kg d'un aliment concéntrâ :
l kg de résidus de rizerie,
- 2,5 kg de graines de coton
et 4 kg d'un aliment de lest consistant en paille de riz mé1assé à 20 p,IOO.
218
- Phase d'embouche intensive de 3 mois
Les animaux quittent définitivement les pâturages extensifs et passent
dans des unités d'engraissement ou feed lots. Ils sont entièrement alimentés à
l'auge et reçoivent une ration de plus en plus importante suivant le déroulement
de l'embouche.
Cette ration consiste en
- 5 kg d'un aliment concentré
- 5 kg d'un aliment de lest
1.2 - Embouche courte
(3 kg de résidus de rizerie(2 kg de graines de coton
: paille de riz mélassée à 20 p.100
Elle dure 6 mois et concerne les 2.500 boeufs achetés à l'âge de 3 à
4 ans au poids vif moyen de 250 kg pour être amenés au poids vif moyen de 350 kg.
Elle se divise aussi en trois phases :
- Phase d'adaptation de j mois
Les animaux maintenus au pâturage extensif reçoivent
- un aliment concentré de 2 kg de graines de coton
- un aliment de lest de 3 kg de paille mélassée à 20 p.IOO
Pendant cette période l'expérience a prouvé qu'on ne devait attendre
aucun gain de poids vif sensible.
- Phases d'embouche pré-intensive et intensive
Identiques en tous points aux phases correspondantes de l'embouche
longue.
Les tableaux ci-dessous schématisent ces deux types d'embouche.
Oct.
1.1 - Type d'embouche longue. (18 mois)
Août1
Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril
Embouchepré-intensive
Embouche intensive"Feed Lote"
Poids vif (P.V.)
150 kgEmbouche ~tensive P.v,
250 kg
P.v.280 kg
P.V,
350 kg
1
Gain moyen journalier de poids (G M J) : 255 g G M J : 500 g G M J : 780 g
Pâtur~ge o PâtuI'B.g~
Pâturage + l kg graines de coton 1/2 journée+ 3.5 kg conc. 5 kg concentré
- + 4 kg lest 5 kg lest
J ,2 - Type d'embouche courte (6 mois)
Oct.1 1 1
Avril
Adaptation Embouche pré-intensive Embouche intensive
kg 25 ~ kg 28~ kg 35(
C M J G M J GMT0 500 2: 780 SI:
Pât\.lrage idem idem+ 2 kg conc.+ 3 kg lest Embouche longue Embouche longue
p. V.25
P,V. P,V. P.V.kg
Le présent plan d'embouche entraîne la répartition mensuelle suivante
de la charge en bétail de la station,
L'année 1 est considérée comme une année d'installatio~àpartir de
l'année 2 le régime normal est atteint.
- La mise en charge est supposée s'effectuer de façon identique pour les
deux types d'embouche par des achats répartis sur 3 mois pour chacune des deux
catégories d'animaux,
- 1.000 têtes en octobre
- 1.000 têtes en novembre
500 têtes en décembre
- Le délestage est prévu sur 3 mois de la façon suivante, pour les deux
catégories de bétail,
- 1,000 têtes en mai
- 1,000 têtes en juin
500 têtes en juillet
Fin juillet le déstockage :est total pour l'embouche courte.
Le tableau ci-après résume le plan de charge mensuelle de la station.
Il ressort que la charge mensuelle en année normale de fonctionnement
varie de 2.500 à 7.500 têtes.
Elle est maximale pendant 5 mois
pendant 3 mois: juillet, août et septembre.
de décembre à avril, et minimale
Plan de charge 'measu~lle da la station
Type d'embouche Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept.
Année 1 L 1 1.000 2.000 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500(installation)
C J .000 2.000 2.500. 2.500 2.500 2.500. 2.500. 1.500. 500 0 0 0
Total 2.000 . .4.000 5.000. 5.000 . 5.000 .5.000. 5.000 . .4 0 000 3.000. .2.500. 2.500 2.500- . - -
-
Année 2L 1 2,500 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500 J.SOO 500 0 0 0
(régime normalL 2 1.obb 2.000 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500 2•.500 2.500 2.500 2.500 2.500- . -. -~ ~ -C 1.000 2.000. 2.500. 2.500 .2.500 2.500 2.500. J.500 500 O. 0 0
.. -- -
Total 4.500 6.500 7.500. 7,500 7,500 7.500 7.5ÙO 5.500 3.500 . .2.500 2.500 2.500-
IJ Effectif embouche longue 1ère année
L2 2ème année
C Effectif embouche courte
750
7000
6500
6000
~ 2500
Nombre de tate.
QuJrge mensuelle de la station d~mbouche de Nlono
(Rqlme normal)
o N D .. F A M .. A SMoi.
223
2, EVALUATION DES SOUS-PRODUITS NECESSAIRES A L'EMBOUCHE
L'embouche exigera liapprovisionnement aussi régulier que possible,
pour diminuer les frais de stockage et les pertes, en un tonnage de sous-produits
que nous allons déterminer. pour la deuxième année de fonctionnement, date à par
tir de laquelle la station prendra son rythme normal de production.
Nous rappelons qu'il y a :
2.500 bovins en embouche longue
2.500 bovins en embouche courte
.a - Embouche longue
Embouche extensive(13 mois)
Embouche pré-intensive(2 mois)
Embouche intensive(3 mois)
b - Embouche courte
Adaptation (1 mois)
Embouche pré-intensiveet intensive (5 mois)
Total a + b
Graines de coton
975 T
375 T
675 T
2,025 T
150 T
1.050 T
1.200 T
3,225 T
Résidusde l:'izerie
150 T
450 T
600 T
600 T
600 T
J,200 T
Paille mélasséeà 20 p, 100
600 T
1.125 T
1.725 T
225 T
1.725 T
] .950 T
3.675 T
En détaillant les composants de la paille de riz mélassée à 20 p.100, on
obtient les tonnages suivants, en sous-produits nécessaires :
Résidus de rizerie • • • •Paille de riz , • " .• , •Graines de coton • • • •Mélasse de canne à sucre . . . .
1,200 T2.940 T3.225 T
735 T
La comparaison avec la liste des sous-produits disponibles démontre que
l'approvisionnement de la station d'embouche de Niono est possible à la condition
expresse de pouvoir disposer à coup sur, chaque année, de 3.500 tonnes de graines
de coton, en chiffres arrondis.
224
3. DETERMINATION DE LA.VALEUR ALIMENTAIRE DES RATIONS
Les rations établies ci-dessus pour les différentes phases d'embouche
ont les valeurs alimentaires suivantes :
3.1 - Embouche longue
- Phase d'embouche extensive (13 mois)
• Aliment concentré
1 kg de graines de coton représentant: 1,1 U.F.
M.A,D. 100 g/kg
Rapport M.A.D.U.F. "" 90
A ces chiffres il conviendra d'ajouter les éléments apportés par le
pâturage extensif.
- Phase d'embouche pré-intensive (2 mois)
· Aliment concentré comprenant
1 kg de "résidus de rizerie".
Les sons de décortiqueur ont une valeur énergétique de 0,32 U.F./kg et
les farines de cônes à blanchir 1,1 U.F./kg. Certaines usines n'effectuent pas la
séparation de ces deux produits et on ne peut donc espérer les obtenir séparément
en permanence. On doit penser que sous l'appellation "résidus de rizerie" on sera
amené à utiliser un mélange sensiblement à parties égales de sons et de farines
pour lequel on peut fixer la valeur énergétique à 0,7 U.F./kg et le taux de
M.A.D. à 40 g/kg.
2,5 kg de graines de coton
· Aliment de lest comprenant
4 kg de paille de riz mélassée à 20 p.l00.
Les caractéristiques de ce mélange
M.A.D. (bovin) "" 2 g/kg
U,F. (bovin) "" 0,43 /kg
M.A.D. 5""U.F.
paille et mélasse, sont
225
La ration ainsi constituée a pour caractéristiques :
Valeur énergétique . · · · . 5,J U.F.
M.A.D. · · · . . . 300 g
M.A..D. 58U.F. ..Matière sèche . · · · . 6,5 kg
- Phase d'embouche intensive (3 mois)
Ration ..3 kg de graines de coton
2 kg de résidus de rizerie
5 kg de paille de riz mélassée à 20 p. 100
La ration ainsi constituée a pour caractéristiques
Valeur énergétique • 6,8 U.F.
M.A.D. •
M.A.D. •U.F.
o 0 " Cl 0 e e 390
Cl CI 0 0 1) 0 57
g
Matière sèche 8,7 kg
Cette ration, d'un poids total de JO kg, doit être considérée comme une
moyenne correspondant aux besoins des animaux parvenus au milieu de leur période
d'~bouche intensive, c'est-à-dire au deuxième mois.
En conséquence, il convient de la réduire globalement de J kg pendant
le premier mois, et de l'augmenter de 1 kg pendant le troisième mois.
3.2 - Embouche courte (6 mois)
- Phase d'adaptation (1 mois).
La ration comprend :
2 kg de graines de coton
3 kg de paille de riz mélassée à 20 p.l00
Valeur énergétique .
226
3,4 U.F.
M.A.D. •
M.A.D. •U.F.
. • • . • 206
" l) • el • Il 60
g
Matière sèche 1'I0~OQIlI'O'il&.O 4,3 kg
- Phases d'embouche pré-intensive (2 mois) et intensive (3 mois)
Identiques aux phases correspondantes de l'embouche longue.
4. ESTIMATION DU PRIX DE-REVIENT DES,DEUX TYPES D'EMBOUCHE
Plusieurs facteurs interviennent dans la formation du prix de revient
des rations :
- prix des sous-produits à l'usine~
- frais de conditionnement en vue du transport,
frais de transport et de manutention,
- frais de stockage,
- frais de préparation et de distribution des rations.
Prix des sous-produits
Le tableau de la page 202 donne les prix des sous-produits tels qu'ils
nous ont été communiqués par les responsables des différentes usines que nous avons
visitées.
Ces pfix s'entendent pour des produits sur carreau usine. Ils sont vala
bles pour l'ann~e 1970.
En ce qui concerne la mg1asse, le prix actuellement fixé à 4 F le kg ne
peut être garanti à l'avenir. Il est fort probable qu'il sera majoré si la demande
en ce sous-produit de la canne à sucre vient à augmenter.
Conditionnement des sous-produits
Le problème du conditionnement en vue du transport et du stockage se
posera pour :
les résidus de rizerie et les graines de coton conditionnés en sacs,
- la mélasse de canne conditionnée en fûts métalliques,
- la paille de riz mise en balles.
227
A ce sujet, nous n'avons pu recueillir sur place des données permettant
de chiffrer le coût de la mise en balles de la paille de riz recueillie dans les
casiers de liOffice.
A titre indicatif, nous fournissons les renseignements suivants
- Au Sénégal, la mise en balles de moyenne densité, d'un poids moyen de
14 kg revient à 2,50 F CFA au kg en 1970.
- Au Centre de Recherches zootechniques de Minankro (République de Côte
d'Ivoire) la mise en balles de 7 kg de paille revient à 0,50 F CFA au kg.
- A Madagascar, la mise en balles de 30 kg environ (dimensions : 0,40 x
0,45 x 0,90) revient à 960 F CFA la tonne, prix actualisé en 1970. Le rendement
horaire est de 4 tonnes de paille.
On trouvera en annexe une étude fournie par le C.E.E.M.A.T. à Antony
(Hauts de Seine) sur le prix de revient du pressage de la paille de riz à Madagas-
caro
Frais de transport
Le transport des sous-produits dont nous avons indiqué les lieux d'ori
gine jusqu'à Niono, peut être envisagé par deux moyens, utilisés conjointement
ou séparément, la voie fluviale ou la route.
- Par voie fluviale, en utilisant des barges sur les canaux de l'Office
du Niger sous réserve que leur état d'entretien leur permette de supporter ce
trafic, le tarif moyen appliqué aux transports des marchandises est actuellement
de 8,54 francs maliens la tonne kilométrique.
- Par route. Les routes bitumées intéressent le transport des sous-pro
duits en direction de Niono jusqu'à Markala seulement (fin 1970). Les autres voies
d'accès sont des pistes 'en terre dont l'état varie considérablement suivant les
saisons. La piste allant de Markala vers Niono est difficile après la saison des
pluies pendant plusieurs mois.
Une étude faite par la BoloRoD. en ]968 (51) donne les prix de revient
de l'exploitation des transports du Mali
- Routes bitumées
- camion 5,4 tonnes de charge utile : 14,5 FM la tonne kilométrique
9,5 tonnes dè 'charge utile': 10,2 FM "- semi-remorque 13 tonnes de charge utile 8,6 FM "
20 tonnes de charge utile 7,4 FM "
228
Les coûts de la tonne kilométrique sont calculés en supposant une occu
pation à 100 p.JOü du véhicule. En cas de retour à vide ces prix sont à doubler.
- Routes non bitumées
On doit multiplier les prLX ci-dessus par un coefficient dont la valeur
est
- 1,5 pour les routes en terre bien entretenues.
2 pour les p~8tes peu entretenues pendant et après la saison des pluies.
En conclusion. en prenant en considération uniquement les prix de four
niture des sous-produits, sans tenir compte des divers frais annexes extrêmement
variables que nous avons énumérés, nous obtenons les prix de revient ci-dessous,
pour les raisons d'embouche.
Pour ce calcul, nous sommes obligés de faire deux estimations :
- Frais de ramassage et de mise en balles de la paille de riz, estimés en
toute première approximation à 2 FM au kg. Dans ces conditions le 'prix du kg de
paille mélassée est de 2.4 FM.
- Prix des "résidus de rizerie", mélanges de sons de décortiqueurs et de
farines de cônes à blanchir, estimé à 6 FM le kg.
Le tableau ci-dessous indique le prix de revient brut des rations en
dehors ,des frais annexes, ainsi que le gain moyen de poids journalier auquel elles
correspondent (G M J) :
i
1
,
Prix de revient G M J
Embouche longue
Phase extensive 7,0 FM1
255 g
Phase pré-intensiye 33, l FM 500 g
Phase intensive 44,0 FM 780 g
Embouche courte
Adaptation 21,2 FM aPhase pré-intensive
1
33,1 FM 500 g
Phase intensive 44,0 FM1
780 g
229
A partir du prix unitaire brut des rations déterminé ci-dessous, il a
ét6 c~lculé le.prix de revient de l'embouche dans les deux types considérés:
- embouche longue de 18 mois,
- embouche courte de Qmois.
FM Gain poids vif Prix revientdu kg vif
Embouche longue
Phase extensive (13 mois) 2.730 100 kg
Phase pré-intensive (2 mois) 1.986 30 kg 43,4 FM
Phae;8 intensive (3 mois) 3.960 70 kg
8.676 200.kS
Embouche courte*
1
Phase adaptation (J mois) 636 0
Phase pré-intensive (2 mois) 1.986 30 kg 65,8 FM
:Phase intensive (3 mois 3.960 70 kg
6.582 100 kg
23l
V CQNCLUSIONS GENERALES ET RECOMMANDATIONS
A l'issue de la présente étude concernant les sous-produits agricoles
disponibles pour l'embouche du bétail bovin dans la station de Niono, nous pouvons
tirer les conclusions suivantes :
l '- ~l existe théoriquement un disponible suffisant en sous-produits agrico
les pour composer les rations d'embouche: résidus de rizerie, graines de coton,
mélasse de canne à sucre, paille de riz,
Ces sous-produits sont disponibles à des distances très variables de
l'emplac~ment de la future station de Niono, cependant, quel que soit l'éloigne
ment, leur ach~inement ne pose pas de difficulté majeure,
Il convient de faire deux réserves dont l'une d'importance primordiale
, Il.~iste un doute quant à la possibilité future de se procurer des
graines de coton à l'ùsine de l'Office du Niger de Niono,
, La décision de la SOMIEX (Société malienne d'importation et d'exporta
tion) d'exporter la totalité des graines de coton hors du Mali, priverait à coup
sûr la station d'une.source indispensable de sous-produits, En conséquence,
l'organisme chargé de la gestion de la station devra obtenir l'assurance formelle
qu'un contingent de l'ordre de 3.500 tonnes de graines lui sera réservé en prio
rité, chaque année, sur la production des usines les plus proches de Niono,
2 - Les analyses effectuées au laboratoire de nutrition de l'I,E,M,V,T, à
Maisons-Alfort ont déterminé la valeur bromatologique des 21 sous-produits ayant
fait l'objet de prélèvements d'échantillons à la source,
Au vu des résultats de ces analyses on a établi des rations correspondant
aux di~férentes phases de deux types d'embouche. embouche longue de l8 mois, embou
che courte de 6 mois, ainsi que le prix de revient brut de ces rations,
Une étude économique.déterminera le prix de revient réel de ces rations
en prenant en considération les frais annexes tels que frais de conditionnement, de
manutention, de t+ansport, de stockage, etc,
232
3 - Le fonctionnement de la station d'embouche est tributaire de l'Office
du Niger pour :
- l'approvisionnement en totalité en résidus de rizerie, en mélasse de
canne à sucre et en paille de riz, l'approvisionnement partiel en graines de coton,
- le transport sur les canaux de l'Office d'une partie de ces approvision-
nements,
Une collaboration étroite entre l'Office du Niger et l'organisme de ges
tion de la station apparaît donc comme une condition sine qua ,non de la réussite
de cette opération,
- 236 -
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Parie, 19650
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~"servoZoote ~t Epizo de l 0AoOoF"p 1940p III (2) 8 113-130..
56 CD MONOODIlV (l~o) 9 VAl\! DEN BERG (Xc)
Produite tr©piœux ut1lisablœs ©~ aliments du bétail en
Afnqœ oo@identale fra.n©opl'loœ"
IoEo~V~To st BoD"P"Aep Parisv 19640
57 .... PlOOIONI (M,,)
DiotiormaiNl œa aliments pour le$) Miml..lJg"
Edilfiltom &g.!l:iool@p Bologne (1taUs), ~ 9651)
Le but de l'essai était de comparer deux types de presse-pailles à 1iase
au fil de fer et d'établir le prix de revient horaire et à la tonne de paille con
ditionnée avec chacune des machines.
Les deux types de machines mis en compétitio~ fonctionnaient d'après un
prin~ipe différent l'un de l'autre:
- machine à poste fixe à liage manuel à fil de fer (WELGER KD)
- machine polyvalente "presse-ramasseus~" à liage automatique à fil da fer
(J. DEERE 116 W).
PRIX DE. REVIENT HORAIR.E ..
la - Amortissement horaire avee valeur. résiduelle
Amortissement sur: tonnes de paille •••••••Valeur d'achat 09o.œOO~OO~~~G.GOO~~~00l'lb~~e.
Valeur résiduelle 1') 0 0 ") Q GO. tl. tI li:l!il~' 1).,.1) 0 0:1 El G ~ 8 lit 0
Valeur à amortir. 0 l'l fi. 0 Il 0 0 fi "Il 0 QI 0 tl Il 0". Cl ISJ·. Il •• 00
Valeur de l'intérêt (p.lOO.du capital.eng~g~
Valeur des pièces de rechange.p.100 de l'amortissement •••••••••••••••••
Tonnage conditionné par an ••.••••••••••••••Nombre annuel d'heurp.s de travail ••••••••••
a) Valeur de l'amortissement:
~LGER KD
1.000 T.265.000 F.. 85.000 F180.000 F
10 %
30 %75 à 100 T
384 h
J. DEERE]16 W
2.000 T950.000,'300.000 F650.000 F
lQ %
30 %150 à 200 T
234 h
180.000 F x 100 T (Il Il ~ C Q (Il 46,87 F1.060 T x 384
650.000 F x 200 T oe.l'loe 277,77 i'2JSOO T x 234
D) Valeur de l'intérêt:
46,87 Je la •••••••••••100
277,77,x la .H.' ......106
c) Valeur des pièces de rechange :
46,87x30 " ••100
277 , 77 x 30 •••••••••••100
d) Valeur totale de l'amortissement horaire
4,68 F
14,06 F
65,61.F
27,77 F
83,33 r
388,87 F
- 245 ...
2° - Fonctionnement horaire
WELGER KD
a) Valeur des carburants consommés
- Gas-oil 0,64 1 x 30,75 " n '" .... t"\ 0 () 0 () 0
- Essence 0 9 05 1 x 34,50. f'I "> l\ ~ f\ t"\ a (\ 0 0
- Essence 3,175 1 Je 34,50 l'IOt'lOf)Ooor"JO
b) Valeur des lubrifiants consommés :
- Huile SAE 40 : 0,086 x 57,54- Huile SAE 40 : 0,015 x 57,54- Graisse consistante 0,085 x 65- Graisse consistante ~ 0,125 x 65
c) Valeur du fil de fer utilisé (21 F le kg)
4,94 F
5,52 F
- 0,100 kg x 12,30 x 21- 0,100 kg x 40,70 x 21
25,83 F
d) Valeur de la main-d'oeuvre:
- 520 7- 416 : 7
e) Valeur des chauffeurs :
- 150 7- 140 : 7
2J,42 F20,00 F
f) Valeur horaire totale de fonctionnement )53,39 F 286~85 F___~ ~ ~_..J..L ~~:....o-~ _
3° - Prix de revient horaire Amortissement + Fonctionnement'
Valeur horaire de l'amortissement ""COO"
Valeur horaire du fonctionnement 00"'000'
Prix de revient horaire du pressage de lapaiIle 1) 1'\ ') 0 0 0 l!I 1) 0 1) () " 1) " Q f'\ :l " " fi f) C' l' 1) ') 1) () .., .... l''l Cl 0 0 ()
Prix de revient à la tonne
WELGER KD [ J ,n!EREU6W
65,61 1 388,871
] 53,39 1 286,85
219,00 675,72
219,00 x 10000260,600
675,72 JI: 10000854,100 790,59
"" 247 ...
, Ille fi=' LOR U L E
Au cours des prospe©tions, les ~hantillons botaniques reçoivent une
détermination sOJJIlIlB.ire à lUaide de la flore du Sénégal de JO) BERHAUT (5) de la.
clef des Graminées de WoD"CLAY'l'ON (13) et de la flore de 1I0uest africain d@
Je BUTCHINSON et J"M.. DALZIEL (27) ..
Tous les échantillons botaniques sont ensui te envoyés à Maisons=Alforl
et étudiés par J"F.. LEBRUN~ botaniste à lVI ..E"MoV"T.. " qui tmvaille en étroite
oollaboration avec les spécialistes du Muséum National d 9HiatoiN NatuNlle d.e
Faris, en partioulier avec Dr Dr HEINE (Acanthaœae, Boragi,:naœae g ComrolmJlaceae) D
Mme AYMONIN-KERAUDREN (Cucurbitaceae) 9 Je RAYNAL (Cyperaceae) ainsi quUavec
W"Do CLAYTON" spécialiste des Gramineae au V1JRoyal Botanic Gardensuo de Kewll
374 espèces ont été imrentoriés au cours des prospections..
cm 248 ...
Les espèces répertoriées dans la f'lorule sont classées par or<h'e alphabé=
tique de genres ave@ mentiGlD. du nom de familleo
La réparti. tion écologique des espèces dans la région étudiée est précisée
par les abrmations suivantes g
Delta yif (])v)
DVa g fomation à .And.ropogon gayaD.1lB
DVb ~ bourgoutière
DVh g formation à B';ypa.rrhenia ru.:raDVP g plaines dépreasionnaires li Panicum anaœptistum
DVt g togguérés ou éminenœs à Hypbaene theba.!ca
DVV g formations ripicoles à Vetiver.1a nigrl.tana
Delta mprt (Dm)Aux grandes unités g
Dma. g formations à Acaoia seyal
Dmo g formatiOlD.S à Cymoopogon prox:imUs
Dmp g forma tiil))I!.S à Pteroœl'pUS luœM
sQIlt le plus sO'\.lV9nt SI.llbs'd.tuée, les groupements définis dans 1'étude détaillée g
A, B" Ca, Ob..
A ces groupements" s'ajoutent des stations particulières g mares~ Cl"8UXo
halliers~ ja@hèl"Ss" messicolslf!l (d.ans lsa cultures)"
AJ1U'ri.gAs du Fala dt Mol0d.o CF)Les grandes lmi tés sont le plus souvent citées :
Fa g plaine à Aristida :f'uniculata
Ft g fourré discontinu
FI g lit fossile du Fals
K g casiers d'irrigation dei POffiœ du Niger
cgntipental temiMlAux grandes u.n.ités 8
Cc g formations à Combretum glutinosum
Cf g brousse tigrée
Cp g format10ns intennédiaires à Pterocarpua lucens
sont substituée le plus souvant il les gTOupements végétaux définis dans 1 ~ étude
détaillée g 19 2, 30
Les espèces sont suivies de T lorsquftellea figurent dans le tableau
synoptique" pour Dm, Ct ou les deux rétmiso
... 249.".
Pour chaque station ~t~p lOabœdB..n©e des e~œSi est indiquée par un
sigle entre pa:renth~ses g
R g esp~œ raN
! g e~c(9 peu a.bondant@
Ab ! g e~e a.b@nd.a.n:te en fa©i~s loœliBéa"
mentionnée"
ABRUS PRECATORIUS L", - Papilionaceae ........, Dvt (R)
ABUTILON PANNOSUM (Forsto)foSchl" - Malvaceae -- mares/Dm (R)
ACACIA ALBIDA Del. -=- Mimosaceae ........". Dm : messicole/Ca = 'JIB,I'es/Cb (R)
ACACIA ATAXACANTHA DC" -- Mimosaœae - Dm 1 mares/Ob; A1 (R) .. ~ (Ab!)
ACACIA LAETA R.Br.. ex Benth -- Mimosaceae ~ Fa
ACACIA NILOTICA (L.. ) Willd.. ex Del"VBJ?eadansonii (Guil1.,et Perr.. )O"Ktze -=0 Mimosaceae -Dvt = Ff (Ab!)
ACACIA PENNATA (L.. ) Willd., oa=- Mimosaceae.- Dvh (!) .... Dvt
ACACIA RADDIANA sart === Mimosaceae - Dvt (R)
ACACIA SENEGAL (L,,) Willd.. -- Mimosaceae - T (Dm) .." Ca (R)
ACACIA SEYAL Del. -=- Mimosaceae -=0 T (Dm) .... Fr (1)
ACACIA SIEBERIANA DC =-= Mimosacea.e -- Dvt
ACALYPHA CILIATA Forak" =- Eupho1"biaceae <==0 Dm :; A4 (O!)
ACHYRANTBES ASPER! L. (sol.) -- Amarantbaceae -= Ca3 (or) ." F (o!)ACROCERAS AMPLECTENS Stapf -= Gramineae =- mares/Dm (R) .... mares/F (R)
ADANSONIA DIGITATA L. -=-> Bombacaceae -=- T (Dm) = Fi'
AESCHYNOMENE AFRASPERA J "Léonard -- Papilionaceae --- Dw
.AESCHYNOMENE CRASSICAULIS Ham.s --- Papilionaceae --- Dvv
AESCHYNOMENE INDICA L", --- Papilionaceae ......,.", mares/Dm = ms:res/F
ALBIZIA CHEVALIER! Hama - Mimosaœae cs=oo Dvt (R)
.ALTERNANTBERA NODIFLORA R"Br" - Amaranthaceae """"'- mares/Dm
ALYSICARPUS GLUMACEUS (Vahl) DC" -- Papilionaceae -- Ff (R)
ALYSICARPUS OVALIFOLIUS (Schum" et Thonn",) J .Léonard. - Papilionaceae ~ Dm ~ jachères/Ca ; Ca3 (R)
AMARANTHUS SPINOSUS Le - .Ama.ranthaceae -- Messicole/Cb (R)
AMMANIA AURICULATA Willd" .. Lythracea.e -- K : messicole/riz .... Dm : mares (R)
A.MMA.NIA BACCIFERA Le -- Lythraceae - K : messicole/riz
AMMANIA SENEGALENSIS Lam" - Lythraceae -. mares/F
AMPELOCISSUS AFRICANA (Lour,,) Merr" - Vitaceae -- Dm : B (1)
ANDIBA INEBMIS (Wight) DCo -=- Gramineae - Dvt (R)
1l\)
~1
ANDROPOGON AFRICANUS Franch -... Gramineae -- Dvh
ANDROPOGON CANALICULATUS SChum. - Graudnea.e -- Dvh
ANDROPOOON GAYANUS Kunth var. bisquamulatus (Hochat.) Rack~ Gramineae -- Dvh
ANDROPOGON GAYANUS Kunth var. gayanus - Gramineae - ])va
ANDROPOGON GA"YANUS Kunth var. squamulatus (Hochat. )S1;apf - Gramineae ~ Drl
ANDROPOGON GAYANUS Kunth var. trident8tus Rack. - Gramineae --- Dm. ! B
ANDROPOGON PSEUDAPRICOS Stapf - Gramineae - T (Dm) ... Ff' (2)
ANOGEISSUS LEIOCARPUS (00.) Guill. et Perr. - Combretaceae --- T (Dm) ! A1 (g) 8 creux/Ca. ... Fl
ARGEMOEE MEXICANA L. -Papaveraceae -- msssicole/Dvt
ARISTIDA ADSCENSIONIS L. - Grandneae m-. Dm. 1 termiti~re/A = Ff (i)
ARISTIDA FUNICOLATA TrJ.n. et Rupr. -- Gra.mineae --- T (Ct) - Fa
ARISTIDA. LONGIFLORA Schum. -- Gram:Lneae - Dm s Ca3 CR)
ARISTIDA MOTABILIS Trin. et Rupr. - G:œmiD.eae -- T (Dm "'" Ct)
ARISTIDA STIPOIDES Lam. - Gramineae -- ct 1 3D (R)
ASPARAGUS FLAGELLARIS (Kunth) Bak. - Liliaoeae -- Dm. 1 Ob (R)
BACOPA HAMILTONIANA (Bentho) Wettst. -- Scrophulariaceae - mares/Dm
BALANITES AEGYPTIACA. (L.) Del. - Zygophyllaceae -- T (Dm)
BAUHINIA RUFESCENS Lam. -- Caesalpiniaeeae -- Drl "" F
BERGIA AMKANIOIDES Heyne ex Roth _ Elat1œceae - K g messicole/rlz
BERGIA SUFFRUTICOSA (Del.) Fenzl. -... Elatiœceae - Fa (R)
BLEPHARIS LINARIlFOLIA Pers. - Acanthaœae ......... T (Dm 8 Ct)
BLEPHAlUS MADERASPATENSIS (Lo) Heyne ex Roth -- Acanthaceae -- Dmp (02) "" Ff (O!)
BOMBAX COSTATUM Pellagre et Vuillet -- Bombaoaoeae - T (Dm)
BORRERIA CHAETOCEPHALA (DC.) Hepper-- Rubiaœae.-- T (ct) co Ca3 (R)
BORRERIA FILIFOLIA (Sebum. et Thonn.) K.Schum. - Rubiaceae ~ T (Dm.) ~ Ff (!)
BORRERIA RADIATA De -- Rubiaceae - T (Dm "" ct)
BORBERIA STACHYDEA. (00.) Rutch. et Dalz. -. Rubiaceae =- T (Dm) .." jachè~l':i/B
BOOm ANGUSTIFOLIA A.Bich. -- Cappar:i.daceae -=- T (Ct) .." Ft (!)
BOSC!! SENEGALENSIS (Pers.. )Lam.. ex poir.. === Capparidaeea.e -- T (ct) <:0 Dm g A1 (!) .,. Ft (R)
BRACBJARTA DEFLEXA (Schum,,) Rub'b.. ex Bobyne .--. Gram1 nea.e -== (O!) g Dm (R) ~ Ft
BRACHIARIA DISTICHOPHILLA ('lrin,,) Stapf =m= Gra.mineae === Dm (R)
BRACHIARIA JUBATA (Fig" et De Not,,)StaJ)f --- Gram:i.neae -= Dvp
BBACIIIARIA LATA (Schumaoo.. ) Hub'b0 """""'" Gram1 neae == Ca (Oi)
BRACHIARIA MO'l'ICA (Fonsko) stapf == Gram; neae --= Dvb (2)
BRACHIARIA BAMOSA (L.. ) Stapf -=- G:œ:min&ae c=o= A (01) 0= Ft (OV)
BRACHIA.RIA STIPITAr.& RubDo ...- Grami Maa ....,..,.. ma1'81B/Dm 0= creu:gfFf
BHAOHIABIA XAImIOLEUCA. (Rack" e::l: 5ehinz) St&pf "'""""" Gram1œae --= Dm g Ca 3 Ob
CADABA FARINOSA J'orsk.. == Capparidaceae -= Ai (!) "" Ft (!)
CALOTROPIS PROCERA (Ait.. )Ait.t'Ill -=cD Asclepiadaceae ==- Jach~res/Ff
CAPERONIA SERRATA P:Ntsl" =- Et!phorbiaœae <=- ma.res/Dm
CAPPARIS CORDmOSA Lam" -== Capparidaceae -=0> Ff (!)
CAPPARIS FASClCULARIS DO" -= Capparldaceae ~ Dvt (R)
CAPPARIS TOMENTOSA Lame> ~ Capparidaceae """""'" Dvt .., Ai (R)
CARDIOSPERMOM HALICACABUM L o ""=" Sapindaceae === crelU/Ca (O!)
CASSIA ABSUS L" ~ Caesalpiniaceae = crsux/Ca1 (R)
CABSIA MIMOSOIDES Lo ~ Caesalpiniaceae ~ T (Dm "" ct)
CASSIA SIEBERIANA 00" =-= Caesalpiniaceae --= mare/Ct CR)CASSIA TORA L" .- Caesalpiniaceae =-= creux/Ca1 (C t) = Ff! (indice de ~tu.rage)
CELOSIA TRIGYNA Le .- Amaranthaceae === Cai (O!)
CELTIS INTEGRIFOLIA Lam.. ==- Ulmaceae == Dvt (R)
CENCHRUS BIFLORUS Hax'b" -= Gramineae == T (ct) "" jach~res/Ca
CERATOTBECA SESAMOIDES EmU., --= Pedal1aceae = Dm 8 Ca1 (R)
CHLOBIS PILOS! Schuma.che ==0 Gramineae """"""" T (Dm) 0=> ca (O!)
CHLORIS PRIEURII Kunth .-.= Gram:ineae """""" Dm 8 CD (Ab!)
CHROZOPflORA SENEGALENSIS (Lam,,) AoJuss o ElX Spreng" == Euphor'biaceae =-= jach~res/Ca (R)CIENFlJEGOSIA DIGITATA CaVe""""" Malvaceae === ]Nt (R)CISSUS QUADRANGULARIS L., -=:> Vitaceae === Dlrt "" Dmp (R) "'" FfYCITRULLUS LANATUS (~un'bo )Mansfield -== Cucurbitaceae <=0:0= Dm g Ca (R)
COCCINIA GRANDIS (L.. ) Voigt ~ Cuourbitaceae """""" Fl
COCHLOSPERMOM TINCTOBIUM AoRicb... .".,.".. Cochlospermaœae -- T (Dm) 8 B (i) ~ Ca2 (1)
COMSRETUM ACULEATUM Vent.. ="CO Combretaceae ...,.". Dvt (R) Dm : B1 (~) s Ca3 <=> Ft (R) ... 3b/ct
COMBRETUM GRASATiENSE Engl" et Diels -=0 Combretaceae T (Dm)COMBRETUM GLUTINOSUM Perr., ex DC.. -= Combretaceae ~ T (ct)
COMBHETUM LECARDII Engl.. et Diels -- Combretaceae cm-. Dvt (R)
COMBRETOM MICRANTHUM G.DoD. .......". Combretacea.e -= T (nn 8 ct)
COMBRE'IDM NIGBICANS LeJ)l'. ex Guill.. et Perr.. ~ Combretaceae -- T (ct) - ca3 (R)
COMMELINA EHEC':CA. LlO -- Commelinaoeae -- Dvt (R)
COMMELINA FORSKALAEI Vahl ....... Commelinaoee.e ,.,.,.". Dm g Ca
COMMIPHORA AFRICANA (A.,Rich a ) Engl.. .- Bu.rseraceae =- T (Dm)
CORCHORUS FASCICULARIS Lamo --= Tiliaceae ~ Drl (R)
CORCHORUS OLITOBIUS LG -- Tillaceae - o'Zf4UX/Ca (O!)
CORCHORUS TRIDENS L" ........"" Tiliaoea.e """'"'" T (ct) <= Dm (0 ~) i Ca ~ B
CORDYLA PINNATA (Leproe:l: AoRkl ho) Milne Redh" -=-<s> Caesalpin1aceae <-= Dm (R)
CRATEVA RELIGIOSA. Forst"f" az=> Capparidaceae -=-co lRt (R)
CRINOM DISTICHUM Herb.. -= AmarylUdaaeae """""'" ms:re/D!l!CRINUM OBNATUM (Ait,,) Bwr.r """""" Amaryll1daceae -=- Dwp
CROTALARIA ATRORUBENS Rachete ex Benth.. ......", Papilioœceae =- B CD creu:z/ea
CROTAJ,ARIA EBENOIDES (Guill" et Perr.. ) wal,p" .,...... Papilionaoese "'""""' Ca3i
CROTAT.ARU GOREENSIS Guill" et Perro -= Papilionaceae =- oreux/Ca (R)
CROTALAlUA OCHROLEUOA GoDon --= Papilionaceae -- dvt (R)
CROTALARIA PERROTTETII 00 0 --= Papilionaceae -- Ca3 (!)
CRQTAT.ARIA RETUSA Lo =-=0 PapiliODB.ceae =-= K (R)
C~UM ELEGANS Kunth -=oe> Gramineae - T (Dm ~ ct)
CTENOLEPIS CERASIFORMIS (Stocke) Naud.. a=-= Cucurbitaceae ~ A1 (Og)
cvcmn:S MELO L o --= Cuou:rbitaoeae -- Ft (!)
CYANOTIS LAnTA Benth" ==- Commelinaceae ..--.. mare/Dm
CYMBOPOGON PROXIMUS Hochst0 e:l: A.,BiohGJ ...-. Graminsae ""'-= Dm.c
CYNODON DACTYLO! (L.. ) Pers.. .-- Gramineae ......., Dnr
CYNOMETRA VOGELII Hook..!" --- Cq.esalpiniaceae ......... Dn' (~ )
CYPERUS ALOPECUROIDES Rotto" --- Cypemceae -= K g melSl&u@@la/rlltO (y)CYPERUS AMABILIS Vahl .--. C;rperaœae -= A4 (!)
CYPERUS ARTlCULATUS L" -- CyparaœMl -- Dv'b (!) ~ K (~)
CYPERUS DIFFORMIS 1" -- Cyperaceae --- K g m8sBi©@le/r,b;
CYPERUS IRIA Lo -.JCyperaœu ~ ~U%/Ca1
CYPERUS JEMINICUS R@ttb.. """""'" Cyperaœa.e --- Ct g 3a (~)
CYIERUS LAEVIGATUS Lo """"""" Cyperacea.e ~ K g illealaioolf'J/nz
CYPERUS PODOCARPUS Bi:l©k -- Cyperaceae """"""" ma:Nl/Dm ~ ~v;xjFf
CYPERUS PULCHE11US R.. Bl"e ......", CyperacS8$ -- Dv1p (R)
CYPERUS PUSTULATUS Vahl -.. Cyperaœae ....... mare/Dm
CYPERUS BEDUNCUS Hoc.b.st. =-= Cyperaœae -- 1D8.l'9/DmCYPERUS ROTONDUS L. -- Cypemceae --- Dm g l::J<Qlrd d$ mare ~ mealai@ole/Cb
CYPERUS TENUISPICA Steud., -= CyperaœM .",.,.", Dm B mres ~ @:œruK/Ca1
DACTYLOCTENIUM AEGYPTIUM (L.. ) P., de Be --= Gmmineae -= Dm g (Ab!)
DALBERGIA MELANOXYLON Guill. et Perr........... Papilioœceu = B1 (R)
DESMODIUM BIRTUM Guill.. et Pen" - PapiH@llaceae -"'" ~/Dm. (R)
DESMODIUM TORTUOSUM (Sw,,) De" -- PJ\pil1oœ.ceae =-=0 K (R)
DICHROSTACHYS CINEBEA (Lo ) Wight et Am.. - Mi.m@eaceae == A4 (~)
DICLIPTERA VERTICILLATA (Forsk.. )Chrlst " o=mzoo Aœnthaceas ~ A4 (O~)
DIECTOMIS FASTIGIATA (S'w. )Kunth --- Gram:iœu ~ Ft (Ab!)
DIGlTARIA GAYANA (Kunth) Stapf ex Ch8vo .- G:œmineM -=ao ca3 (i)
DIGITARIA NUDA Scllum" ~ G1"Bmneae -.".. Dm 8 Ca a Cb
DIEETEROPOGON HAGERUPn Hitooe.. ~ Gra.mineae ==' T (Dm 8 ct)
DINEBRA RETROFLEXA (Vahl) Panzer -- Gramineae ~ mesl3i@ole/K
DIOSPYROS J.VIE5PILIlroRMIS Hoohsto ex AoR1ooo -= Ebena©eae ~ Dvt (R)
8N\11~
ft
ECHINOCHLOA COLONUM (L.) Linko -- Gramineae - dépressions /Dm ; F (1)
ECHINOCHLOA CRU8-GALLI (L) P"de Bo --- Gramineae -- mares/Ob (Ab!)
ECBINOCHLOA PYRAMIDALIS (Lam.)Hitchco et Chase - Gramiœae - Dvv - mare/Dm (R)
ECHINQOHLOA STAGNINA (Retz. )P. de B.......... Gra.mineae"":' dvb - mares/Dm (!)
ECHINOCBLOA sp. afro E.. STAGNINA (Retze ) P.de Be - Gram:ineae - mare/Ob (!)
ECLIPTA PROSTRATA (L.) L. -- Compositas ~Dm : mare (!) - K (!)
ELEOCHARIS ACDTA.N;JALA (Roxb.. ) Schultes - Cyperaceae - K (AbK)
ELEOCHARIS DECORIGLOOS Barb. -- Cyperaceae - Dm z mare (R)
ELEUSINE AFBICANA Kennedy O'Byrœ -- Gramineae ........ messicole/Cb
ELIONURUS ELEGANS Kunth -- Graminea.e -- T (Dm i ct)
ELYTROPRORUS SPICATUS (Willd. )Ca.mus - Gramineae --- mares/Dm
ENTADA AFBICANA Guill" et Perr........ Mimosacee -=- ;Dm g ballier/A1 (R)
ERAGROSTIS ATROVIRENS (Desi\)Tr1ne ex Steud" ......... Gramiœae -- Dvp (Ab!) - mares/Dm
ERAGROSTIS BARTERI Hubb.. - Gramineae -- Dvh
ERAGROSTIS CILIARIS (L.. ) R..Br. - Grami "eae -- mare/Dm (Ab!)
ERAGROSTIS CILI.AlŒNSIS (AU.. ) Vign..-Lut .. -- Gramineae -- mare/Dm (!)
ERAGROSTIS DIPLACBNOIDES Steud. -- Gramineae -- F.l (Ab).
ERAGROSTIS GANGETICA (Ro:xb.. )Steud.......... Graminea.e - Dm 1 dépressions/Ca - K
ERAGROSTIS LINGULATA W..D. Clayton -- Gram:1IJeae .....,., Ft (R)
ERAGROSTIS NAMAQUENSIS Nees -- Gram nea8 - mares/Dm
ERAGROSTIS TREMULA. Hochst.. ex Steud.. - Graminea.e - T (DAn ; Ct)
ERIOCAULON CINEBEUM R.Br. - Er1ocaulonaceae ..- Dvp"
ERIOCBLOA NUBICA (SteudG )Hack. et Stapf ex bU.. 1Granrheae - K : messicole/riz
ETHULIA CONYZOIDES L.f• ..-. Compositae ~ K Il messicole/riz
EUPHOBBIA CONVOLVULOIDES Hochst. ex B1tnthe """"'= Euphorbiaceae -- Dm 1 Ca 8 A4
EUPRORBIA POLYCNEMOIDES Hochst. ex BoissG -- Euphorbiaceae -- Ct : 3&
g1\)\11\11
•
FERETIA APODANT1ŒBA Del.. --- Rubiaceae -... Dm 8 A (!) .... Fr (!)
FICUS DEKDEKENA. (Miq.. )A.. Rich.. -=t Moraceae -- A4 (R)
FICUS PLATtPHILLA Del.. -- Moraceae ~ Drl (R)
FIMBRISTYLIS DICHOTOMA (L.) Vahl --- Cyperaceae -- Dm 8 Ch (!) "" K (!)
FIMBRISTYLIs HISPIDULA (Vahl) Kunth ...... Cyperaceas - T (ct) ... Dm : Ca ~ A4
GABDENIA AQUALLA Stapf' et lIutch. - Rubiaceae -- creux/Ca1 CR)
GLINUS LOTOIIES L.. -- Aizoaœae - mare/Dm
GREWIA BICOLOR Juss.. "..,.... Tillaceae - T (Dm ~ Ct) ... Ft (Âb2)
GREWIA FLAVESCENS Juss.. -- Tiliaceae - Ff (R)
GUIERA SENEGALENSIS JeFoGmal -- Combretaœae - T (Dm 3 ct) ... Ft (~)
cmwmROPSIS GYNANDRA (L,,) Brlq. -- Capparidaowa8 - Dm : m8!!isicole/eb
HACKELOCHLOA GRANULARIS (Lo ) Kuntze - Gram1 n eae .-..c> B2 (R)
HELIOTROPIUM BACIEI Deo et A.. DC.. w.r" baalei -- Bo:Eag1mceae .-- !>ri
BELIOTROPIUM BACLEI 00.. et A"OO.. V8ro rostmtum Johnston -- B(l)mgiœ.ceae -- Dvb (.Ab~)
BELIOTROPIUM SUPINUM L" ......... Boraginaœae == Dm l 'flJB:ns/Cb
HETERANTHERA CALLIFOLIA Be:1cl1b.. ex Kunth == Pontedenaœae -= œre/Dm
HIBISCUS ASPER Rockef.. -- JIIa.lvaces.e =-- Dm : A (O!) 3 Ca.
HIBISCUS CAl\TNABINUS L. ~ Malvaces.e -- mare/Dm (!)
HIBISCUS PANDURIFORMIS BImn. f.. -... Malvaceae -- K (g)
HlDROLEA FLORIBUNDA Kotschy et Peyr" -- Hydrophyllaœae ....-." D'9'p
HYGROPHILA AFRICANA (T.Anders.. ) Heine ...... Aoanthaceae -l>v'lr
HYGROPEILA AURICULA.TA (Schum.. ) Heine ........- Acanthaceae -- "llJIJ:i:'8/Dm
HYGROPHILA BHEVITUBA (BUl'kill) Heine -- Aœnthaceae - Dvp
HYGROPHILA SENEGALENSIS (Nees) T;o.A:aders. - Aœnthaceae -- mB.1"8/nmHYPARRHENU. DISSOLTJTA (Neea e:zr: Steud,,) Hubb. -= Gmmineae ~ l)lwa (Ab!)
HYP.ARRHENIA. RUFA (Nees) Stapf - Gramjneas -= Dvh
1NV10\
ft
HYPHWlE THEJ3AICA (L.) Marte -- Palmae -- Dvt (Ab!)
HYPTIS SPICIGERA Lam.. -- Labiatae -- K (!)
INDIGOFERA ASPEBA Peno.. ex DC" - Papilionaceae ..- Dm 1 Ca
INDIGOFERA DENDROIDES Jacq" - Papilionaceae - Dm g 01'8u:.t/Ca1
INDIGOFERA HIRSUTA L. - Papilionaceae -- Dm g Ai (r) ~ B ~ jaohère/Ca
INDlGOFERA NIGRICANS Vahl ex Pere.. -- Papillonaoeae --- Dvh
INDlGOFEBA OBLONGlFOLIA Forsk.. -- Papilionaœae -- K (!)
INDIGOFEBA PILOSA Poir.. - Papilionaceae -- Dm : Bi ; Ce2
INDlGOFERA PRIEU:REA.NA Guill.. et Parr.. --. PapiUonaceae =-> T (Dm)
INDIGOFERA SEcmIDIFLORA Poir.. -- Papilionaceae ......... Dm 1 B1 S cNux/ea1
INDIGOFERA SENEGALENSIS Lame --- Papilioœoeas ~ Ft (R)
INDlGOFERA STENOP1lYLLA Quill .. et Pen.. ........., Papilionaceae ....",.,., Cb (R)
INDIGOFERA STROBILIFERA (Hochet .. ) Hochet" Bak;.. .".".... Pap1110naceae -- 0&2 (!)
IPOMOFJl ACANTlIOCARPA (Choisy) AschersG et SchweinfCll - Convolwlaceae ...,..., Dm goreux/Ca - Ft' (1)
lPOMOEA. AITON! Lindl .. --- Comrolvula.ceae ....... Dm 1 crewr/ea (01) 3 hallier /A1
IPOMOE! AQUATICA Forsko - Convolvulaceae -- mare/Dm (!)lPOMOEA COPTICA (L.. ) Roth ex Roem.. et Schult ~ Comrolw1B.ceM ~ Cb (Ab!)
IPOMOEA COSCINOSPEBMA Hochet.. ex Choisy =-=- Comrol'Wlaoeae .-.. T (Dm)
IPOMOEA ERIOCARPA ReBr.. -= Convolvulaceae -- K (1)
IPOMOE! EETEROTRICRA. F.Didr.. --- Convolvulaceae - Dm 8 creux/Ca (O!)
IPOMOEA PE5-TIGRIDIS L.. - Convolvulaceae --- Dm : Cb (R)
IPOMQEA PlLEATA. Roxb.. - Convolvulaceae -- hallier / A1 (!)
IPOMOEA VERTICILLATA Forsk. - Convolvulaœae - Dm s Ca (O!)
ISCHAEMOM RUGOSUM SaUb. - Gram1œae -- K : messioole/riz (Ab!)
JATROPHA CHEVALIER! Beille -- Euphorbiaceae - 2b/Ct (!)
KHAYA SENEGALENSIS (Desro) A.Jusa... --- Meliaceae -- Dvt
KOHAOTIA CONFUSA (Hutcho et Dalzo) Bremeke =- Rubiaœae -- Dm : Ca (R)
KILLING! SQUAMOLATA ThOmlo ex Vahl -- Cyperaceae .-- Dm ~ meesicole/Cb (!)
LANNEA ACIDA A"Riche -- Anacardiaœae -- Dm (R)
LID1NA PERPUSILLA Torrey .- Lemnaceae - Dm g mares / Cb (!)
LEPIDAGATBIS ANOBRYA Nees -- Aœnthaceae - Dm g A4 ; Ca3 (R)
LEPTADENIA HASTATA (Pers.. ):oecne -- Gramineae -- Ft (R)
LEUCAS MARTIID:CENSIS (Jacq,,) Ait ..:r" -- Labiatae --- K (R)
LIMNOPB ILLA BARTERI Slam - SCrophularlaœae -=- Dvp
LIMNOPHILA CERATOPHYLLOIDES (Hiern) Skan --=- Scrophulariaceae -- Dvv
LOESENERIELLA AFRICANA (Willd.) R"Wilczek ex.Rallé =-= Hippocrataceae "..... mare/Dm (R)
LONCROeARPOS LAXIFLORUS Guill .. et Perr.. -- Pap11ionaceae --- Dm 8 B CR)
LOUDETIA TOGOENSIS (Pilg,,) Hubb.. - Gra.m::tœae ~ T (Dm j ct)
LUDWIGIA ADSCENDENS (L .. ) Hara subsp.. diffusa (Forsk.. ) Haven.,...,.,. Onagraœae - Dvb
LUDWIGIA ERECTA (LI» Ham --..co Omgraœae -. Dm g IIlB.le ~ K (!)
LUDWIGIA OCTQVALVIS (Jacq.. ) Haven -- Oœ.g.ra.œae- Dm g mares = K (Ab!)
LUDWIGIA PERENNIS Le -- Ona.graoeae .- Dm g creux/Ca
MAERUA ANGOLENSIS De.. -- Capparidaceae - Fr CR) ... 2b/ct CR)
MAERUA OBLONGIFOLIA (ForskllJ) AIIJRich.. -- Capparidaceae =-- Dm g A1 g Ca3 ~ Ob
MARSILEA BERHAUTII Tardieu ......... Marsileaceae -= F g ma.res
MARSILEA GIBBA A"Br" -- Marsileaceae - K (Abi)
MARSILEA SUBTERRANEA Lepr" ex A"Br.. --=- Marsileaceae - creux/Ff
MAYTENUS SENEGALENSIS (Lam,,) ExeU --- Celastraceae ~ D'tt
MELOCHIA CORCRORIFOLIA La -- Sterculiaœae ~ lII8.1'es/Dm
MERREMIA AEGYPl'IACA (L.. ) U~ban - Comrolvulaceae_ Dm 1 B2 (R)
MERREMIA PINNATA (Rochat .. ex Choisy) Hall.. f • .........- Convolwlaceae -- Dm : Cb (R)
MICROCHLOA INDICA (L"f.. ) P.. de B".- Gram1 n eae -- Ff (1)
MIMOSA PIGRA L o """""'" Mimosaceae -- DvIr
MITRACARPUS scurn Zuoo .. - Rubiaoeae -- Dm g jach~:re/Ca
MI~GYNA INEIOCl:S (Willd.. ) O..Ktze -- Rubiaœae -- Dm Il creux/Ca1 ; mares (Ab!)
MÇlLLUGO NUDICAULIS Lam.. -- Aizoaceae -- Dvt
M
1\)\J1OJ
fi
MOMORDICA BALSAMINA L.. =-= Cl1ourb1taceae -.. Ct 8 3a
MONECHMA CILIATUM (Jaoq .. ) l1il.n&-Redh.. ""'-=' Acantbaceae .......-= T (Dm) "" Ft (t)
MONOCHORIA BREVIPETIOLATA Verde" -- Ponteder1aceae ......... mare/ Dm
MUKIA MADERASPAUNA (L,,) M..J"Roem~ -- Cucurbitaceae =-co Dm. g Ca (o!)
NEPTUNIA OLERACEA tour.. ===> M1JDosaceae - Dvv
NIlViPHAEA LOTUS L.. == Nymphaea.ceas -= Dm g mare (!)
NIMPHOIDES EZANNOI BemGl =- Menyanthaceae ........ marslnNYMPROIDES INDICA (L.. ) D"Ktze --= Me~thaœae.- Dvp
ORlU. BARTHII A.. Chev" -=- Gramineae ........., ms.re/Dm (Ab!)
ORYZA LONGISTAMINATA Chevlll st Roehr.. =- GramiDeae =-= Dvb ... maN/Dm. (Ab~)
PANDIAKA HEUDELOl'II (Moq,,)Hooklllflll -= Amarantbaceae - T (ct) "" Dm g Ca (R)
PANDIAKA INVOLUCRA'M (Moqo) Hook"f" =- Amaranthaceae -- T (et) = Dm. li Ca1 (R)
PANICUM ANA.'BAPTISTUM Steud.. == Gra.mineae """""" Dvp .. I)reUJt/nm (Ab!)
PANICUM FLUVIlCOLA Steud.. ........- G:ra.m:l.Mae =-= Dn'
PANICUM LAETOM Kunth --- Gramineae - Dm g mare (Ab!)
PANICOM NIGEHENSE Bitehclll -- Gramiœae ......... 2a/ct (R)
PANICUM REPENS L" --= Gram1neae -., Dvv ., K (!)
PANICUM SUBALBIDUM Kunth -.. Gmm1œae ....,..,. r.na:re/Dm (~)
PANICUM WAIENSE Mez =-= Gramineae =-- T (Dm) "" oreux /A1 (!)
PASPALIDIUM GEmNATUJ.III (Forsk.,) Stapf - Gramineae - K g messicole/r.1z (!)
PASPALUM OBBICULARE Foret" -- G:ram:1neae .-.. Dn' <=:> 'I1.B.r8s/Dm. .... K g messicole/riz
PENmSETUM HORDEOIDES (Lam,,) Steud.. -- Gramineae --- Dvt (R)
PENNISEIDM PEDlCELLATUM Trin" - Gramineae ...".,." T (O!) g Dm S Ct
PENNISETUM SUBANGUSTUM (Sohum,,) Stapf et Hubbo -- Gramineae =a> T (Dm) g Ca2 (O!)
PERISTROPHE BlCALYCULATA (Hets" )Nees -- Acanthacea.e -= K (! >'PHASEOLUS LA'lHYROIDES L .. ~ Papillonaceae === cultuB/K
PIilLLANTHU5 NIRUBI L CI --= Euphorbiaceae .......... A1 (O!)
PHYLWTHUS PENTANDRUS Sch'umo et Thann. -- Euphorbiaoeae -- jach~res/Ca2
PHYSALIS ANGULATA LG - Solanaceae --- Dvt
PILIOSTIGMA RETICULATUM (De,,) Hochat41 --- Caesalpiniaceae -- Dvt .. Dm il creu:z./Ca
POLYCARPAEA CORYMBOSA (Lo) Lam.. var. corymbesa ........ Caryophyllaceae =-- Drl .. Dm g Cb co ct ~ 3D
POLYCARPAEA CORnmoSA (L.. ) Lam" var.. pseudolinearifolla Bako -- Caryophyllaœae -- T (Dm ; ct)
POLYCARPAEA ERIAN'lHA Hochat" ex A..Rich.. - Cary'ophyllaœae -- T (Dm ~ Ct)
POLYCARPAEA LINEARIFOLIA (De,,) DC.. --- Caryophyllaœae -- Dm 8 Ca3 (!)
POLYCARPON PROSTRATUM (Forsk.. ) Aech.. et Schweinf'" -- Caryophyllaœae - Dvv
POLYGALA ABENABIA Willde -- Polygalaœae -- Dm g Bl ... Ft (!)
POLYOONUM PULCHRUM Blume == Po],ygonaceae =-0 K (!)
POLYGONUM SENEGALENSE Me1sn.. fa" albotomentosum ReGmh.. -- Polygonaœae ~ Fl"
PORTULACA FOLIOSA Ker - Gawl -- Portulacaceae .-.. Dm 8 CD (R)
PORTOLACA OLERACEA. L" - Portulacaceae ~ Dvt
PROSOPIS AFRICANA (Guill .. et Perr.)Taub. -- Mimosaceae - Dm : Cal (R)
PSEUDOCEDRELA KOTSCHYI (Schweinf" )Harms -- Meliaœae -= Dvt (!)
PTEROCARPUS ERINACEUS Pair.. - Papilionaceae --= Dvt co Dm 8 B2 ~ c~Ca
PTEROCARPUS LUCENS LepJ."" ex Guill" et Parr" ~ Papilionacea.e ..- T (Dm OB ct)
PULICARIA CRISPA (Forsk.. ) Ol1v.. -- Composi ta.e =-> Fr (!)
PUPALIA LAPPACEA (Lo ) Juse.. -- Amaranthaoeae ~ Ft (!)
PYCREITS LANCEOLATUS (Poir. )C.B"Cl. ~ Cyperaoeae -- K (Ab!)
PYCREUS MACROSTACHYOS (Lam.. ) J"Raynal -... Cyperaœae - ma.re/Dm
PYCREUS PUMILUS (L.) Vahl - Cypefaœae ....... mare/Dm
RA.NA'LISMA HlIMILE (Kunth) Hutch" - Ali~taœae -- Dn'
RAPHIONACME DARONII Barh. -= Asclepiadaœae - Dm Il Al (R)
BHAMPHICARPA FISTULOSA (Hochst.. )Benth" - Scrophulariaceae - creu:z./Ff
RHYNCHOSIA MINIM4 (LClI ) De. --- Papilicmaceae -- K (1)
RJIYTACBHE TRIARISTATA (Steud,,) Stapf - Gramineae -- creu::K/Ff
ROTALA PTEBOCALlX A"Raynal - Lythraceae ......- Dw
ROTALA TENELLA (Guillo et Perro )Hiern """""'" Lythraceae -- Fl (Ab!)
1
~8
ROTHIA HIRSUTA (Guill. et Perr. }Bok. -- Papilicms.ceae ==- Dm * Ca, (R)
ROTTBOELLIA EXALTATA Lote - Gramiœae - Dvt
SABA SENEGALEN'SIS (AoDCo) Pichon - Apocynaceae co-. Dvt
SACCIOLEPIS MICROCOCCA Me~o -- Grand npae - ms:re/Dm
SARCOSTEDA VIMINALE (L.) RoBr. -.. Asclep1adaceae <==0 Dri (R)
SCHIZACHYRIUM BBEVIFOLIUM (Sw.}Nees ex Buse -- Gram:iœae ......... Dm g B2 ~ creux/Ca
ScmZACHYBIUM EXILE (Bochat.. }P1lBer -- G;rim:iœae .--- T (Dm ~ ct)
SCHOENEFELDIA GRACILIS Kunth - <h:am1œae - T (Dm s ct)
SCHULIJESIA STOOPRlLLA. Mart. var" latif'olia Mart. ex PNgo ....... Gentianaceae "'""""" Dvp
SCIRPUS PRAELONGATUS Poire -- Cyperaceae -- Dm 1 JllB.NB S oreu:z/ea ." K g mesl1lIicole/riz
SCIBPUS ROlLEl CoBctCl.. -- Cypel'8ceae .".".". Dvp
SCIERIA TEsœL.LATA. Villd.. var... tessellata c..-. Cyperaceae ....... TJJB:g-e/Dm ." @Y:e'lU/Ft
SCIEROCARYA BIRREA (A.Rioo.) Hochet......... Aœœrdiac~ -= T (Dm S ct)
SCOPARIA DULCIS L. --- Se~ula.r1aœae-- Dm z creux!Ca
SECURINEGA VIROSA (Rœb.. e~ Willdf> )Baill.. -- Ettph@:lt'biaœa.e ~ Dwt
SESBANIA DALZIELL! PhUlu> ~t Huœn. ......- Papill@M@8U ~ Dn'
SESBANIA SESBAN (1.. ) r.rtill - Papilio:Mœae ~ Dn' ... le (~)
SETARIA BARBATA {Lam.. )Ktmth ........ G:mmiœu ~ Ft (0 g)
SETARIA PALLIDEFUSCA (Scb.œuaoo.. )Si;apf ~t Iful:ib. -== Gram:h'l§)8$ ~ Dm li Ca (Og) ~ Ob (Og)
SETARIA SPHACELATA (&m:mœ.@h.. ) Stapf et Hubbo e:J: M"BoM@sfij ~ Gnm nsali -== Dt'h
SETABIA VERTICILLA'M (t.) Pode B" --- G:œm1Deae ~ Dn'
SIDA ALBA Le .--, Malvaceae -- Drl
SORGlIDM TRICHOroS (S'tapf) Pilger -- Gram:iœae ........ Dvh
SPHAE1Wf,lmJS ANGUSmOLDJS DO", -.. Cœpoa1tee - "fJJI3.W/Da CR) - 1: g _sm.Ml~/m
SPH.AEB!N'mUS SENEGALENSIS DOe -- Compositu -- ma:re/nm (R)
Sl'1I.AEIùUfrHUS TJ.LBOTII S",MoO:N -- Compositae -- 'llIlJ:t.'e/Dm. (~)
SPHENOCLEA ZEYLAN.ICA Gaertn.. ~ Sphenocleaœae -- Dm 8 mare/CD
SJ?OROBOLUS FESTIVUS Hochet" ex AoBiah" -- Gmmineae ~ T (Ct) <= Dm $ ca (R) j Ob (i) - Fr (r)STEMODIA SERRATA Benth" --- SCrophulariaoeae ......... K 8 messicole/riz
STERCULIA 5ETIGERA Del" -- Sterouliaceae .-- Dm g Ca (!)STEREOSPEBMUM KUNT.BIANUM Cham.. ~ Bisnomaœae .-" Dvt ... Dm 8 B1 (R)
STRIGA BILABUTA (Thunb,,) 061Ktze =- ScrophulanaœaEt --= Dm g Ca. (R)
STRIGA GESNERIOIDES (Willd.. )Vatke ~ Scrophu!ariaceae --= Dm $ A (0 i )
STRIGA PASSARGEI Eng].11 .....- 5crophulariaceae --- Dvt
STILOSANTHES MUCRONATA Willd" .- Gmmineae -- Dm g B1 (R)
TAMARINDUS INDIC! Le -- Caesalpiniaceae -- Dm 8 A1 (R)
TEPHROSIA BRACmOLATA Quill" et Perro -=- Papilloœœas -=- Dm 8 (j'reux/ca (!)
TEPHROSIA LINEARIS (vliUd,,) Perso """""'" Papilionaceae """"- Dvt
TERMINALIA AVICENNIOIDES Guill61 et Perr.. ......,. Combretaceae ~ T (Dm)
TERMINALIA LAXIF.LORA Engl" =- Combretaoeae -- Dm g B1 (R)
TERMINALIA MACROPTERA Guill.. et Peu" -- Combretaceae --- Dvt
TRI.AN'1HEMA PORTULACASTRUM Le ."...,. Aizoaœae .......... Dwt
TRIBULUS TERRESTRIS L" -- Z;rgophyllaoeae .-.. Dm g Ob (!)
TRIPOGON MINIMUS (A"Itloh,,) Rochat" ex Steud• .-0 Gramineae --- Dm 2 Ob (!) .." Ft (Ab!)
TBIID'IFE~ PENTAlIDRA A"Rioh.. -- T1lia.ceae -= Dm (O!) g hallier/A1 ~ creux/Ca
TYPHA AUSTRALIS SChum. et Thonn........ T,yphaceae - K (Ab!)
UTRICULARIA STELLARIS Let. - Lentibulariaceae -- Dvp (1)
VETIVERIA FULVIBARBIS Supt -- Gramineae -=- ]Nb (!)VETIVERIA NIGRITANA (Benth.. ) Stapf .....- Gra.mineae -=- Dvv
VIGNA AMBACENSIS Welw.. ex Bak" ........ Papilionaceae "*""'" Dm 8 creux/Ca (!)VIGNA FILI~AULIS Repper -- Papilionaceae .......,. ])va
VIGNA VEXILLATA (L,,) l3enth ll ......... Papilionaceae === Dvt
VliTELLARIA PARADOXA Gaertnaf'.. =-- Sapotaœae --- Dm i cal (R)
VOSSIA CUSPIDATA (Boxe,,) Griff" -- Gra.m.iœae =- Dvb
R
N
~1
WALmERIA DIDICA L CIl - Steral1liaceae ......... Dm fil jachère/Ca
W!SSADULA ROSTRATA (SchumachCll) HookofCll ....- Malvaceae -=- Drl
XIMENIA AMERICANA L CIl - Olacaceae --- Dvt
ZIZIPHUS MAURITIANA Lamo - Rhamnaaeae --. T (Dm) c> Drl
ZIZIPHUS MUCRONATA W1lldo - RhaDmaceae -- Dvt
ZORNIA GLOCHIDIATA Reichbo ex DC o .-a Papilicnaceae """"'=' Dm g Ca (!) 8 Ob (Ab!)
o1\)0'1VI
9
- 264 lM
IV - OJ1o M SarE RNA CUL AIR E S
Lee noms vernaculaires ont été orthographiés en s'inspirant de la
phoœtique proposée par LAl30URET (31) {I modi:f1ée pour les nécessités de la dacty
lographie.
Les voyelles bmes ou longues sont transcr1tee de la façon sui-
vante :
i prononcé COIll1'!1e dans 1IliLtU.t prononcé comme dans épj;tre
e prononcé comme dans j,té- prononcé comma dans j,ttésEl
1 prononcé OOIllm9 dans ~re
ê prononcé @omme dans px:!m
a prononcé comme dans ,!!bais8eX'
4 prononcé oomme dans b!tard
0 prononcé COXIIi1I.S dans m.,2t
8 prononcé comme dans a~t1'l9
- prononoé comme dans lI!Qrt0
U prononcé comme dans m,2tte
u prononcé CCnIlO.e dans f.!m,
Ü prononcé COIlllDa dans c~te
w prononcé comme dans l ganglai s .xonder
y prononcé comme dans.zeux
Le signe 9 suivant u:œ consonne, :indique un son mouillé et remplace
la transcription du JI>
d8 corNspond à. di lé~rement mouillé de cijJpant
t' oorrespond au. t légèrement mouillé de tj"are
n' oorrespond au Bon gn d* ohâtai,mier
il correspond au son de l!anglais ch dans .sm,urch
.... 265 ""
Le signe " précédant un mot indique une attaque dure avec coup de glotte
alors que h indique une fr.l.cative sourde laryngale"
Les signes b , d , d' , indiquent des sons réalisés par tenue et" .. ct
implosion i prononcés avec succion et aspirationw au lieu d'air expulsé pour les
plosives b , d li dl ..
Les signes n Il W i nasalisent la prononoia.tion, ! comme dans ohlm,to
Les CODSonnes nasalisées b , d, d' , g, sont expr.i.mées par les signesm.n n n il
D, d, dt, g, g, qui ne doivent pas être confondues avec les sons mb ,l fui, nd, mg,
flg, les sisnes m, n, éonts sur la ligne se prononçant comme dans âme, !ne et f1g
prononcé comme dans e~r.,
1 IVe 1e NoMS LATINS - NOMS VERNAOO.A1RE§ 1
P<O\U' lslS sç~oes dont lse noms veX'ID.BRJula1.x'l9s ont été précisés localemsnt g
le nom latin peut 8tx'e suivi du. nom français (F), du xwm Bambara (B)" enfin du
nem Peul (p) :
Acacia alb1da
Acacia a ta.lœ.œnthe.
Aœoia ~~l
Adansoma digi,tata
Androp©gon gayanœ (!!l1~le)
And.ropcgon pseudB.pricus
Ba.:uw.itelS aegypiiaœ
bbali: ©oetatum
Celt1e intsgl"Ï.t'?l1a
Cœbretu.m m1~nthum.
D:i.ospy:m$ uspilifcmia
GNwi& bioolor
Gu.iera Mœga.lensieJ
Beliotrop1W'IA œolei va.:E". rost1"atum
Xhaya S(8œgalensis
M1~iœma
Pexm1Mtum Sppe
Pili.catigma. ntiouJls. tum
Pte1"oœrpM lu.œna
Sclero~ birres
Ta.ma.ri..ndu iMiea
Vitellarla p8.1'8.do:ra
Ziziphua mauritia.œ
Zom1.a g1@ahidiata
balB.J~Bd. (B) <:> t'ayJœ Cp)
patulm. (B)
BaI'W (B)
œ©iœ'b CF) = sira (»)dgade~ (1')
garlabal (p)
ndfi~M (B)
~M(B)
Ii.g6m9aâ (:8)
l1lg@l~W (E)
~(B)
oog©l Mg©) (»)ngml.OS (»)
biddi (p)
d8ala (B)dDu (B)
ng@l@ (:8) ".. lmlllude Cp)
n'ama :m (B)
galad'irl (B) "" taœ1lahehi (p)berl (p)
nt&!d (:a)
karl't;$ CF) ca Sye (B)nt8maA (:8)
saM WdB(i (p)
baldsa:6
Ilmm8fl8uauA
d'ala
d'und'aaene
plad'iri
nlOlongo1obêng8med,
Bgun'ënogo nage
garlabal
beri
sabuA bud.P.
taballallehi
t'ayke
.., 267 ....
1 TY.2e - NOMS MMBAllAS 1
Acacia albida
Bombu: ~oata tum
Diospyrcs mespillfomis
Kbrqa nnegalens1s
Mi~ inerm1s
Balan!tes aegrptiaoa
PtGrooarpus lucana
Pennisetum il5PP.,
Combretum micmnthum
Celtis integrifolia
Guiers. senegalensia
Gxe1lia Maclor
PillostiBJDB. reticulatum
Acacia ata:xaœntha
Acaoia. ssyal
Adansoma ctigitata
Vitellatia pamdoxa
Ziziphua mauZ":!.:tiaœ
Tamarlndu6 indiœ
/ IV,',. - NOMS :eEQLS '7
Heliotropium bac1ei V82"o rostratua
Pemliaetum. app..
Armopogon gayanus (s.l.)
.And%opogon paeudaprious
Solerooarya birrea
Zorx:da gloohidiata
PtaroCBrplllS lucens
Acacia albida
PHOTO 1 .,.
J1J E S
.- 268 am
ff-=' li Ü T 0 G RA P li lES
Erme à Combretum glutinoSWll Perr" ex DC~ et Aristida mutabilis Trino et Rupresur continental terminal au nord de Sokoloo Végétation herbacée à faible recouvrement avec une productivité de 10 250 kg de matières sèches à PhectaI'eo
PHOTO 2 CD
Brousse tigrée : face postérieure d üun fourré à pterooarpus lucens Lepro exGuillo et Perr.. " et Combretum micranthum Go Don ~ plage de sol dénudé montrantquelques touffes de Loudetia togoensis (Pilg,,) Hubbo ~ nombreux débris etreliquats de souches de ligneux à. proximité du fourrée
;PHOTO , <10
Erme a~buative A' 0 à Loudetia togoensis (P11go) Hubbo et Andropogon pseudaprlcusStapf avec Parbuste Pteroœrpus lucens Lepr" ex Guil!.. et Perr" ~ tapis herbacédense avec une productivité de 5 t/œ. de matières sèmes dont 1 toappétibleo
PHOTO 4 CD
1er plan ~ sur crête dunaire p erme Cal à Combretum ghaza.lense Engle et Andropogonpseudapricus stapf' ; tapis herbacé lâche montrant Ctenium elegans Kunth etPolyœrpa.ea cOIjlIllbosa (Lo) Lam"2_ plan germe Ca2 à Sclerocarya biI"I"Sa (AoRich .. ) Rochat .. et Elionurus elegansKunth avec la présence ooractéristique de baobabsp Adansonia digitata L"
PHOTO 5 ....1el" plan g erma Ca2 avec abondance de Diheteropogon œ.gerupii Hi tch"2ème plan g savane panachée B2 à Acacia seyal Del o et Elionurus elegans Kunthl/avec de nombreux Sclerocarya binea (A. Riche ) Rochst .. et un couvert herbacédense ayant une productivité de 3t/ha de matières sèches"
PHOT06""
Erme Ct' à Acacia seyal DeL. et Schoenefeldia gracilis Kunth
PHOTO 7 .,.Erme Cb- situé:là proximité dfiun bourtol de transhumance .. Le tapis herbacé esttotalement consommé p le sol piétiné et de nombreux Acacia seyal sont émondéspar les chevriers..
PHOTO 8 -Toggu,éré à. Ryphaene theba!ca (L .. ) Marto servant de lieu de stationnement auxtroupeaux, en limite dfiinondation, au retour de la transhumance"
-00000=
RÉPUBLIQUE DU MALI RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
SECRÉTARIAT o·(TAT AUX AFFAIRES ETRANGÈRES
Ministère de la Produc ~ ion
lns11tut d "Élevage et de Mèdecone Vétérona"e
des Pays Tropicaux Maisons Aiton . Val de Ma•ne
GROUPEMENTS VÉGÉTAUX
A Enne arbusth'e à Prerocarpus Jucens
A, Ernie arbusiivc <'t Loudnia 109arr1sis et Andropogon pseudoprU:us
A, Ern1<' arbustil't' <'t Purocarpus lucens et Pennisetum pedicellatum
A, Ern1t' iirln1s1ivc à Acacia seyal ct loudetia togoenûs
A., Savane paniichl'e à Ptcrocarpus lucen~ <:t Andropo90119aya11us
B - Savane panachée à Andropo9on9ayan11s
B, Savan<' pannd1é<: il 80111baxcos/a1u111 <:l Co mbre/uni 9hasah'n.1e
Savant· panachl-c à Acacia ~eyal <:\ Elionurus elegans
C - Ern1c à Schoenefeldia graci!is
Ca,
Co
Ernit• à Co111/!retu111 9hasaif11sr f:"1 Androp"ogon pseudapricus
Erine ~ SdrrrJcarya /Jirrea ci Elfrmurus rle9a11s
Erine à Borreria radiata cl AriSlida 111u1abi/is
Ennc à Acacia stya/ l'i Sc/1<1t11cfrldia S'<Kilis
D~pr<'Ssion fi "'li1ragy11<1 i11ern1is et l'a11icu111 anab<1pti>1u111
Mosaïqu~ d<:'s groupetn('nts Ca l et B I
Mosaïqul' dts groupcn1en ts Cal + B 1
Mosa'iqil<' des groupem c nl s Ca3 + A3
VALEU RS DES PARCOURS
Clas~ :Z
-ClaSSl' 4
-Class<' 1 J,1\"11i·rr sur
Class._· 3 : .JJçh\·n· sur
Cl.1SSl" 4 :
(en plag<'S)
l ;.-;- 1 Co, 1
h·n lin dt· listel
TOPOGRAPHIE
Pistc
Pist<· paro:-fru
Bourtol
Drain P<'rn1an<:n1
Drai11 1cn1por<1in· ---OrJin S<°<" ------
Marc 1cn1110raire •
Marc d'abreuvo:1ncnt 0
Puits 9
Villagc
Ca n1pc· n1 c 11t o.l<: n1l1urc
Cu hure
P~turc do.· sa ison des pluies
,, Ct·1urt· de photographie aCrienn<: •
CARTE OES PÂlURAGES réa lisée por
pholo· intetprétacion sur couverture aérienne
I.G.N . au 1 /50.000 Mission AO - ND 30 XI II
P&< G. OE WISPELAERE d"après les observations
a u •ol et c rit ères de G. BOUDET - 1.E .M.V.T
"·
----CJ --CJ --[[() [IT]]
• ;;
'" 0
Ndé·bou~oll : . •
r·n _,
L ~0:2
c::f . ;(1'; .... . .. . , 9~:: ;!
r--------j-------------4-~~~~:~~: :~::::;i-
• : :.: :
,
REPUBLIQUE DU MALI
CARTE DES PATURAGES ,.
DE LA REGION DE NIONO
,,. ,. PLAN DE SITUATION l .
Eche lle l /1 0 .000.000 \ l
MA RITAN IE . ..,
•
0 N1oru dtJ Sali<"i
Kayes
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~· -~ ti 0 -
\ 111 bo1 (-1 o u _/ .fi . 0 ( ;,\ ()
M A L \
HAUTE-VOLTA
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Echelle 1/ 100.0QO
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NIGE R
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