Post on 15-Sep-2018
Echauffement
Imagerie mentale
Préparation spécifique
Traumatologie
Apprentissage de techniques
Escalade et entrainement
I/ DONNES GENERALES
1/ Echauffement
2/ Imagerie Mentale
3/ Qualités physiques
4/ Les doigts du grimpeur
5/ Etirements (récupération/ assouplissement)
II/ EXERCICES SPÉCIFIQUES PREPARATOIRES : musculation.
III/ CONSTRUCTION D’UN BAGAGE TECHNIQUE.
1/ Approche dynamique des apprentissages.
1/ Echauffement Indispensable en entrainement et en compétition
Aspects physiologiques et psychologiques.
But ? élévation de la T° Centrale (Augmentation de 2° favorise l’efficacité des réactions chimiques : exo
de + en + intenses , 3 à 5 minutes ) et vascularisation augmentée des groupes musculaires
concernés par l’activité.
Comment élever TM ? Cela s'obtient en effectuant des contractions localisées sur des mouvements analytiques avec une
résistance minimale ( 20 à 50 %).
Les exercices qui posent problème Le footing lent : les quadriceps et les triceps effectuent des contractions quasi isométriques, avec
très peu de raccoucissement. Les ischio-jambiers sont très peu sollicités. L'élévation de
température est faible, et peut même diminuer pour les ischio-jambiers...
Les mouvements rapides : la contraction est brève et violente et ne permet pas un effet circulatoire.
Il peut aussi se passer un réflexe vasoconstricteur. C'est aussi le cas des accélérations intenses.
Les étirements : les étirements provoquent dans le muscles des tensions isométriques élevées qui
entraînent une interruption de l'irrigation sanguine.
Ce chapitre est tiré d’une publication de Gilles Cometti (L’échauffement,
2005, version téléchargeable sur le site du Centre d’expertise de la
Performance : http://www.u-bourgogne.fr/expertise-
performance/telechargement_articles.html).
Objectifs : Connaître les principes de l’échauffement et les mettre en oeuvre.
1 des 3 finalités assigné à l’EPS :
2/ L’éducation à la santé et à la gestion de la vie physique et sociale physique, psychique,
sociale.
connaître son potentiel, le goût de l’effort et des habitudes de vie liées à l’entretien de son corps,
à organiser ses pratiques, à prendre en charge sa sécurité et celle des autres. Il doit aussi
s’approprier les codes sociaux lui permettant d’établir de bonnes relations aux autres et de
respecter l’environnement.
=>comportements à risques, l’EPS peut l’aider à prendre conscience de l’importance de préserver
son capital santé.
Fait partie des
1/ les compétences méthodologiques et sociales.
-Agir dans le respect de soi, des autres, et de l’environnement.
-Organiser et assumer des rôles sociaux et des responsabilités.
-Se mettre en projet par l’identification, individuelle ou collective.
-Se connaître, se préparer, se préserver par la régulation et la gestion de ses ressources et de
son engagement
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Objectifs : Connaître les principes de l’échauffement et les mettre en oeuvre.
Pourquoi faut-il s'échauffer ?
Pour être en sécurité dès le début : une activité physique progressivement plus intense est
indispensable pour ne pas mettre son coeur, ses artères, ses muscles et ses articulations (cou,
doigts, chevilles, ...) en difficulté d'adaptation.
Pour entrer dans l'activité : le rituel physique qu'est l'échauffement aide à se recentrer
psychologiquement sur cette nouvelle activité de la journée.
Pour être plus efficace pendant : le rendement global d'un organisme est nettement
supérieur après un échauffement progressif.
Pour mieux récupérer après : mieux préparé, l'organisme s'est mieux adapté et a produit, à
effort égal, moins de fatigue.
Pour avoir plus de satisfactions après : les 4 premières minutes de mise en action sont très
souvent désagréables, elles correspondent aux premières adaptations physiologiques à l'effort.
L’éducation à la santé et à la gestion de la vie physique et sociale
physique, psychique, sociale.
Connaître son potentiel, le goût de l’effort et des habitudes de vie liées à l’entretien
de son corps, à organiser ses pratiques, à prendre en charge sa sécurité et celle des
autres.
Une des 3 FINALITES de l’EPS :
Les muscles et les tendons sont, en période de repos, à la température de 36 ° et l’on sait que :
-Les muscles et les tendons ont un rendement maximum à la température de 39°. Cette
température amène une baisse de la viscosité des muscles, une augmentation de l'élasticité des
tendons, une augmentation de 80% de la souplesse musculaire, une augmentation du débit
d'oxygène sanguin et des réactions plus rapides aux impulsions électriques.
-Le système nerveux a un fonctionnement optimum entre 38° et 39°. Une augmentation de 2°C de
la température centrale entraîne une accélération de la vitesse de contraction de 20%.
Que faut il savoir ? Connaissances THEORIQUES
2 REGLES
progressif et adapté à l’activité pratiquée.
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2 REGLES
progressif et adapté à l’activité pratiquée.
5 TEMPS A RESPECTER :
PHASE CARDIO-PULMONAIRE :
Mini 5 minutes,
augmenter le rythme cardiaque, la
ventilation pulmonaire et la température
du corps.
Composée par des courses, des sauts.
Progressif
Je ne m’arrête pas
Je ne marche pas
Je commence à avoir chaud
PHASE ARTICULAIRE :
5 min, mobilisation de toutes les articulations
mises en jeu dans l’activité pratiquée. Ordre logique
Mobiliser l’articulation dans tous les axes possibles.
Mobiliser à amplitude maximum.
Répéter 10 fois le mouvement.
RENFORCEMENT MUSCULAIRE :
Dynamique ou statique
Plusieurs exos, plusieurs fois
Abdos : 20, 3X, pas de mains sous la nuque
PHASE D’ÉTIREMENT :
assouplissement et étirement progressif sans
mouvement brusque réalisé sans temps de
ressort. (Mieux en début de séance !!! Sapega
et coll., 1981)
Il doit se faire sur un temps d’expiration
placement correct et position maintenue 10
secondes. (G.Cometti : que la souplesse !!)
PRÉPARATION SPÉCIFIQUE :
5 minutes
Gestes spécifiques à l’activité réalisés sous forme de
répétition.
Être appliqué(e) et précis(e) dans la réalisation du geste.
Réaliser le geste de + en + vite sans détériorer sa qualité.
RENFORCEMENT MUSCULAIRE :
Dynamique ou statique
Plusieurs exos, plusieurs fois
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2 REGLES
progressif et adapté à l’activité pratiquée.
S'il fait froid (-de 14°) :
Je dois couvrir les muscles qui vont beaucoup travailler
Je dois m'échauffer plus longtemps
S'il fait chaud (+de 20°):
boire régulièrement
S'échauffer à l'ombre.
S'il y a du vent ou de la pluie :
Survêtement ou un coupe-vent, car je dois
me protéger pour ne pas perdre ma chaleur
Au moment de la journée
Au type d’effort à fournir
ECHAUFFEMENT (entrée dans l’activité):
GENERAL
-Une phase de course lente
pour mettre en action le
système cardio-pulmonaire.
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SPECIFIQUE
-montées jusqu’à une hauteur précisée
-traversée avec pareur..(monter à 3m toucher la prise
puis dés-escalader, idem avec prises interdites, même
chose sur les traversées).
-Les traversées se justifiant mieux à l’échauffement
car moins fatigantes musculairement que des
ascensions à cause d’une diminution du bras de levier
sur le point d’application de la force.
-Assouplissements, doigts(car essentiel = tenir les
prises, d’où contraction iso. des fléchisseurs des
doigts entraînant ischémie limitant ou bloquant les
échanges), avant-bras, dorsaux, poignets, cou,
colonne, doigts, quadriceps (6 minutes en actif avant
élévation de la T° ou 20min après exo )
Une ischémie est la diminution de
l'apport sanguin artériel à un organe.
Contenu de l'échauffement (TM) spécifique après augmentation de T°G ( vélo,
marche, footing : 10 minutes ) : 5 étapes
Etape 1 : Concentrique
On passe en revue les différents groupes musculaires pour les solliciter en
concentrique, contre résistance avec relâchement entre chaque contraction pour
bien faire jouer au muscle son rôle de pompe afin d'augmenter sa vascularisation.
Etape 2 : Excentrique
Tout en continuant à faire pomper le muscle, on le prépare aux modes de
contractions qui l'attende dans la compétition qui suit.
Pour l'excentrique, on veillera à ne pas dépasser 50 % de la force max.
Etape 3 :
Une fois TM augmentée, il faut préparer les articulations et les muscles aux
sollicitations qui les attendent. On va donc effectuer des mouvements de plus en
plus grands qui vont être dynamiques et concerner le haut et le bas du corps.
Ex : cercles avec les bras, poignets etc.
Etape 4 :
Les situations proposées font appel aux fondamentaux de la discipline. Le
principe général est d'augmenter progressivement l'intensité pour arriver à un
niveau de sollicitation proche des sollicitations maximales de la discipline.
Souvent il faut limiter cette phase à 10 min sous peine de consommer trop
d'énergie.
A
n
a
l
y
t
i
q
u
e
G
l
o
b
a
l
e
Spécifique escalade : propositions. (! la préhension étant à 95% isométrique, il est difficile de s'échauffer puisque la vascularisation ne se
fait pas correctement)
Etape 1 :
Fléchisseurs des doigts : concentrique : 3 x 10, avec balle ou "dans le vide", en relâchant bien les
doigts entre chaque contraction.
Fléchisseurs du coude (biceps): concentrique : 1 x 10 débuts de tractions à deux bras. .
Fléchisseurs du coude (biceps): concentrique : 1 x 10 fins de tractions à deux bras en partant à 90°.
Extenseurs du coude (triceps) : concentrique : 1 x 5 à 6 pompes, départ 90° jusqu'à l'extension max
Abdos : 1 x 20 en concentrique
Ischio-jambiers (muscles situés derrière la cuisse): 2 x 10 en concentrique
Etape 2 :
Ishio-jambiers : excentrique, 5 à 10 répétitions pour chaque jambe. Resistance par un partenaire.
Fléchisseurs du coude : excentrique, en prévention, 1 x 10 pour chaque bras, résistance très faible,
de l'ordre de 20% de la force maximale
Etape 3 :
On tourne les poignets, les bras dans tous les sens, la nuque aussi
Etape 4 :
On grimpe dans des portions de voies, ou des blocs. On prolongera cette étape, non pas à 10, mais à
20 minutes, en augmentant progressivement l'intensité.
Etape 5 :
2 contractions en isométrie max de 4 secondes suffisent (fléchisseurs du coude). On arrive alors dans
son projet avec un recrutement optimal des unités motrices. 10 minutes entre la fin des contractions
et le début de la compétition.
Visualisation et l'imagerie mentale sont des techniques qui visent à mettre en oeuvre les ressources de l'esprit,
de l’imagination et de l’intuition pour améliorer les performances.
Visualisation = on impose des images précises à l'esprit,
Imagerie = cherche à faire émerger les représentations qui appartiennent à l'inconscient du sujet.
Imagerie mentale
Images visuelles, motrices, sensitives,
C’est la composante nerveuse de la contraction qui est activée en imagerie.
Travailler sur l’imagerie mentale c’est donner les moyens au grimpeur d’anticiper ses postures, ses efforts…en lui
permettant de comparer cette image avec celle EFFECTIVEMENT réalisée pour progresser dans cette
compétence. (Film, feed back)
Decety (1996), considère que l'imagerie motrice est "un état dynamique pendant lequel
un sujet simule mentalement une action donnée".
2/ Imagerie Mentale
3/ Qualités physiques Notion de puissance : Puissance = Force x Vitesse
La souplesse : Souplesse générale ou spécifique ?
Ouverture bassin
A froid l’étirement réalisé avec peu d’intensité mais longtemps a fait ses preuves(Allongement gagné = (F x T )
/ CE
Avec F = Force (N), T = Temps (s), CE = Coefficient d'Elasticité (u.a))
Actif = seul (amplitude b, contraction de l’antagoniste pour étirer = mécanisme de l’hinibition réciproque ou post
ihnibition), passif = aidé (amplitude c)
Resistance à la souplesse : articulation, tissu conjonctif, collagène vieillissant, réflexe myotatique, tonus
musculaire régulé par le cerveau,
Statiques : le rythme doit être lent pour éviter le raccourcissement réflexe du muscle (réflexe myotatique =
contraction réflexe d'un muscle déclenchée par son propre étirement...
Contractés relachés étirés (Proprioceptive Neuromuscular Facilitation) (amplitude d), on étire le muscle
contracté sur toute l’amplitude de l’articulation, ce qui le détend, le repose, puis on l’étire. En associant contraction
et étirement on relâche les muscles nécessaires à l’entretien du tonus, on apaise les forces internes agonistes et
antagonistes et on gagne en souplesse.
Niveau Niveau 1 Niveau II Niveau III Niveau IV Niveau V
Durée etir. 5 à 10 sec. 10 à 15 sec. 15 à 20 sec. 20 à 25 sec. 25 à 30 sec.
Durée repos 5 à 10 sec. 10 à 15 sec. 15 à 20 sec. 20 à 25 sec. 25 à 30 sec.
Répét. 2 3 4 5 5 ou 6
intensité 1 à 3 2 à 4 4 à 6 6 à 8 8 à 10
Durée séance 15 à 20 à 30 à 40 à 50 à
Freq. Hebdo. 2 à 3 2 + 2 plus
légères
3 + 2 plus
légères
3 + 2 plus
légères
3 + 2 plus
légères
Force :
1 à 12 mouv
90 à 100% force max
Resi :
Repousser absolument le moment où les bras « gonflent » et empêchent de serrer
les prises
70 à 90% force max
15-50 Mouvements
40 minutes entre les voies
48H entre les séances
Conti :
Améliorer les phases de repos.
60% force max
Pas de chute
50 à 100 mouvements
24H entre les séances
La continuité en escalade c'est la
capacité qu'à le grimpeur à
enchaîner plusieurs sections avec
production de lactates, et donc à
récupérer entre ces portions. Le
travail aérobie le permet
efficacement.
Force Resi Conti
4/ Les doigts du grimpeur Dans un sport comme l’escalade, Les mains sont mis à rude épreuve. Elles doivent
s’adapter à la roche ( ou la surface de grimpe) pour adopter les différentes préhension.
Ces préhensions sont différentes selon la forme et le type de matériaux de la paroi:
- Préhension en arqué : C'est La préhension qui permet de tenir les plus petites prises ! Les
dernières phalanges viennent se plier dans le sens de l'extension, ce qui a pour
conséquence une grande stabilité sur la prise. En effet, l’hyper - extension des dernières
phalanges, combiné à une flexion des métacarpo - phalangiennes permet une plus grande
surface de contact (toute la pulpe du doigt) sur la prise.
- Préhension en tendu : C'est la préhension la moins traumatisante pour la main. Seules les
dernières phalanges sont légèrement fléchies, ce qui permet d'avoir un maximum de peau
au contact de la prise, et donc de tenir toutes les « plats » et autres « bossettes » où
l'adhérence est primordiale.
- Préhension de type « pince » : Il s'agit tout simplement de pincer la prise entre le pouce, et
le reste des doigts !
- Préhension de type « bac » : Dans ce cas, pas besoin de forcer pour tenir la prise, c'est la
meilleure qui soit ! A noter qu'un brin de subjectivité peut, selon les personnes, transformer
une « bonne » réglette en « bac »...
La prise arquée est la préférer des grimpeurs, elle assure un maintien de la préhension
moins fatigant pour les structures musculaires. Ceci signifie que le fait d’arquée une
prise permet un gains d’énergie et donc de temps, ce qui est précieux. En revanche,
elle à beau être économe, elle est aussi très contraignante pour le système des poulies
digitales ( petits ligaments servant a maintenir le tendon fléchisseur d’un doigt. cf
image)
Sur le plan biomécanique, le rôle essentiel des poulies digitales est donc d’éviter le
décollement des tendons fléchisseurs du plan osseux sous-jacent au moment de leur
mise en tension, améliorant ainsi leur rendement mécanique.
Ce rôle est assuré essentiellement par les poulies A2 et A4 qui, beaucoup plus rigides et
résistantes que les autres, impriment un véritable changement de direction aux tendons
fléchisseurs lors de la flexion du doigt et leur évitent à elles seules de se luxer en avant.
A1+A2+A3+A4
A1+A4
A2+A3+A4
A2
A2+A4
A4
Observons les contraintes d’un peu plus près:
En position arquée : contrainte
sur A2 = 209,2 Newton, sur A4 =
178,4 N
En position tendue : contrainte
sur A2 = 65 Newton, sur A4 =
56,8
Les poulies arciformes et les tendons fléchisseurs.
Il est donc claire que les poulies subissent des contraintes énormes. Cependant, nous ne
pouvons pas interdire pour autant cette préhension, elle est trop utile et précieuse. Il faut donc
avant l’activité, bien s’échauffer, s’hydrater et faire des étirements. Il faut aussi éviter les
répétitions. Ceci afin d’évité tout accident malencontreux.
Certaines société s’occupant de la conception de prises en escalade cherche même de
nouvelles formes, afin d’évité une trop forte sollicitation des poulies. Si c’est pas gentil çà!!!
Enfin pour terminer, comment reconnait-on si l’on a eu une rupture partielle
ou total des poulies? Ceci peut être pratique a savoir si vous êtes un grimpeur, ou si vous côtoyer des grimpeur. En
général, lorsqu’il y a rupture totale, la personne entend un ou plusieurs « claque » successif
(les différentes poulies qui claquent) ressemblant fortement au son d’un joueur de tennis
effectuant un service (en moins fort). Suivit de se bruit, le grimpeur sens comme un
relâchements dans ses doigts, simplement du fait que le tendon
fléchisseur ne longe plus le doigt mais se
place comme une corde à l’arc (cf image
diapo 17). La douleur s’installe ensuite avec
un gonflement du doigt concerné. Dans ce
cas, c’est l’opération et 90 jours
d’immobilisation du doigt.
Pour une rupture partielle, 45 jours
d’immobilisation suffiront.
Pour la récupération
Prévention des traumatismes
Réalisation qq heures après l’effort (la souplesse n’est pas son but)
Ressenti personnel.
1/ en position,
2/ légère tension sans à-coup.
3/ respiration / 15 secondes
4/ relâchement de la tension.
Méthodologie :
Commencer par la main et remonter le long du bras.
=>Muscles interosseux : dans la paume de la main :
=>Fléchisseurs des doigts et du poignet
=>Extenseurs des doigts et du poignet
5/ Etirements
=>Biceps brachial et deltoïde antérieur
=>Triceps brachial
=>Deltoïde postérieur et rhomboïdes
=> grand Pectoral
=>Grand dorsal
=>Grands droits de l'abdomen
Obliques de l'abdomen, Paravertébraux lombaires, Psoas, Fessiers, Quadriceps,
Ischio-jambiers, Adducteurs de hanche, Tibial antérieur et extenseurs des orteils ,
Fléchisseurs des orteils
5/ Etirements… suite
5. Etirements et récupération
5.2 Récupération (référence : Laurence Guyon et Olivier Broussouloux « Escalade et performance » éditions
amphora, octobre 2004)
Pourquoi récupérer ?
Comment récupérer :
- L’alimentation et l’hydratation : - apporter tous les nutriments nécessaires à la reconstruction des tissus
- tamponner l’acidité cellulaire ( eaux alcalines type badoit…)
- Le sommeil est un pilier de la récupération au niveau physique et mental, 3 phases :
- sommeil lent ( endormissement rapide, ralentissement du cerveau)
- sommeil lent profond ( tonus musculaire, FC et respiration = relaxation générale )
- sommeil paradoxal ( rêve, selon les spécialistes, important dans les apprentissages, s’attaque aux
problèmes émotionnels rencontrés dans la journée)
Mises en œuvre :
- Oxygénation des tissus : exercices à faible intensité (marche..) améliore circulation et échanges gazeux
- Drainage des déchets : massages, séries contraction-relâchement, saunas, douches et bains chauds.
- Prise en compte des états émotionnels : bilan de la séance, retour au calme = éliminer la fatigue nerveuse
La fatigue La récupération
-Baisse des réserves en glycogène
- perte en eau ou en sels minéraux
- acidose ( accumulation ions H+)
- microliésons musculaires et tendineuses
- modifications psychologiques et
comportementales
-Restauration des réserves énergétiques
- drainage des déchets
- réparation des microlésions musculaires et tendineuses
- réactivation mentale
Vroonen Maïté
II/ EXERCICES SPÉCIFIQUES
PREPARATOIRES : musculation
1/ Principe de la surcompensation
Le phénomène de surcompensation
Après une série d’efforts qui ont sollicité le muscle, celui-ci réagit en augmentant son stock de
réserves. Ce stock permet une amélioration des performances initiales si il y a effort sinon, celui-
ci revient au niveau initial.
Surcompenser se fait également en escalade : type de préhension, conti, rési, « no foot », un
passage travaillé….
Le but est de cumuler les surcompensations sans épuiser le grimpeur en vue de l’échéance.
En escalade « no pain no gain » ?
- Le repos est primordial : pensez à laisser 48h à 72h de repos entre chaque séance
- Alternance de séances à 100%, 80% et 30% = volume et non intensité
- Les surcompensations se font, selon les séances, entre 1 jour et 10 jours en général
- Les surcompensations se font, selon les cycles, entre 1 semaine et 9 semaines
- Ne pas oublier que l’escalade c’est mieux que la muscu pour préparer à ..l’escalade
REGLES
! Surentrainement !
Variété des sollicitations
2 à séances / semaine / 9 semaine pour un cycle.
Escalade = sensation, psy, équilibre.
2/Cycles d’entrainement
Quand faire quelle type de musculation ?
Le concentrique maximal : plusieurs mois avant la période de compétitions, jusqu'à 3 à 6
semaines avant. (rappel de force)
L'isométrie maximal : essentiellement en période de prise de force
L'isométrie totale : essentiellement en période de prise de force, ou de rappel
Le statodynamique : tout le temps !
La pliométrie basse : tout le temps !
3/Différents types de contractions musculaires
Le régime concentrique : Raccourcissement du muscle
En muscu : prise de volume. En escalade : ce qui compte c’est de varier les positions préalables au
travail du muscle (une main, pronation, supination…)
Le régime isométrique : Contraction du muscle sans changement de longueur
Coude à 90° Blocage du bras…
Prise tenue tendue, bras tendu.
Le régime excentrique : Le muscle s’allonge lors de la contraction.
Perturbe motricité, sensations…
Le cas de la pliométrie : Combinaison d’un mouvement de type excentrique suivi sans délai d'un mouvement concentrique.
Traction / laché de barre / redescente et enchainement : ! ! ! tendinites
Le concentrique pour les doigts peut être traumatisant : les poulies (isométrie plus adaptée)
Prise tenue en tendue = flechisseurs profonds
Prise arquée : fléchisseurs superficiels.
4/Séries, Répétitions,RM, Récup
La répétition : L’enchainement de base
RM : Rep Max Nombre de Rep à atteindre !
Une série : Un enchainement de plusieurs rep. Temps de repos entre séries important (entre rep moins
important)
Intensité : Souvent proche du max.
5/Gainage / Abdos
Les abdos : Pas d’abdos jambes tendues ou mains derrière la tête ou dos flex
Concentriques : crunch, coudes,
Isométrique : Coude / coup du pied
A imaginer sur des blocs à thème.
Travailler les lombaires en antagonistes !
Gainage : Contraction isométrique des muscles lombaires et abdominaux qui permettent de tenir
une position stable. Ce gainage est le point de départ de nombreux mouv en escalade.
Se travaille en concentrique (planche, cintre, en évitant de retenir la descente)
Position à inventer sur le mur dans les dévers ou toit du pan…
30
III/ CONSTRUCTION D’UN BAGAGE TECHNIQUE.
Chaque mouvement en escalade met en jeu tout un ensemble combiné d'actions
motrices d'équilibration et de mobilisation segmentaire, que le grimpeur doit
sélectionner et coordonner afin d'adapter sa "géométrie corporelle" à la
configuration particulière des prises pour chacun des "pas" à effectuer (Travaux C.
Dupuy 1986; C. Dupuy et H. Ripoll 1989; C. Dupuy et H.Ripoll 1990).
Chaque pas constitue un mouvement, lequel comporte toujours l'enchaînement
séquentiel de deux phases :
-Statique
-Dynamique
31
Approche
cognitiviste
Approche
écologique
Mécanismes de calculs -
/ indices perceptifs prélevés
dans l’environnement
- Échelle de mesure
extrinsèque (m, cm, s, kg)
Affordance : -
possibilités d’action offertes par
l’environnement
- en référence aux propriétés
intrinsèques de l’individu (anthropométriques, énergétiques,
mécaniques…)
Source :
Staps de Nice
1/ Approche dynamique des apprentissages.
Un système tend à adopter, sous l’influence des contraintes qui
constituent et/ou qui pèsent sur lui, un certain type de comportement
que l’on peut qualifier de naturel, spontané ou préférentiel
Courant écologique des apprentissages :
« Ensemble des théories non cognitives selon lesquelles tout organisme est un
système auto-organisé qui tend vers un équilibre dans la relation avec son
environnement » (Récope M.et al., « L’apprentissage », Editions Revue EPS, 2003)
2/ Approche de la perception directe (Gibson)
percevoir des affordances
…C’est percevoir les propriétés de l’environnement pertinentes pour l’action dans une échelle de mesure intrinsèque afin d’opter pour le mode le plus adapté. Cornus et all : c’est plus facile lorsque l’invidu est en mouvement.
•Quelles sont les effets d’une séance, d’un cycle ?
•Comment obtenir un effet de surcompensation ?
•Puis-je faire de la musculation en période de compétition ?
•Que puis-je faire avec des adolescents ?
•Comment améliorer ma récupération à l’effort ?
•Comment savoir si je suis en sur-entraînement ?
•Comment progresser en explosivité ?
•Quels sont les effets secondaires d’un cycle, d’une séance ?
•Comment doser le volume des séances ?
•Comment perdre du poids ?
•Comment progresser en endurance ?
http://thomas-ferry.fr/la-pr%C3%A9paration-physique/
http://www.kinescalade.com
Méthodes étirements :
Nelson, A.G. Kokkonen J., 2007. Stretching anatomie et mouvements, Vigot.
Calais-Germain, B. Lamotte, A. 2005. Anatomie pour le mouvement, bases d’exercices.
Désiris.
Gepner, Patrick. 2007. J’ai mal au dos. First.
Hamonet, C. prévenir et guérir le mal de dos. Odile Jacob, 2007.
Wirhed, Rolf. 2004. Anatomie et science du geste sportif. Vigot.